LE RÈGNE DE LA TERREUR (fiscale).
L’impôt que l’on peut justifier et accepter pour le bien commun devient vite injustifiable et inacceptable lorsque l’on s’aperçoit qu’il se dilue dans les nimbes et qu’il ne sert, en fait, qu’à maintenir une élite, repue, qui ne pense qu’à ses intérêts.
Ses intérêts, malgré tous ses beaux discours lénifiants et mensongers, sont ceux de sa caste et rien que de sa caste.
Les français commencent, enfin, à ouvrir les yeux.
Ils auront mis le temps mais aujourd’hui le divorce est flagrant entre la classe politique et son bon peuple.
En vivant dans leurs bulles nos énarques et consorts, malgré des sondages, chaque jour plus catastrophiques, vivent toujours comme si ils avaient encore la confiance du pays.
Rien ne semble pouvoir les atteindre, rien ne paraît déranger leurs petits jeux de pouvoir.
A l’horizon se profile une tempête qui pourrait bien les emporter, mais nos petits marquis, comme à la veille de la révolution, s’imaginent que leur pillage « légal » va perdurer jusqu’à la fin des temps.
Cette fin est peut-être pas si loin car ils ont allumé deux bombes à retardement.
Le chômage et la pression fiscale.
Le chômage en laissant détruire les emplois, ils s’aliènent une partie de la population et par la pression fiscale, l’autre partie : les entrepreneurs et les professions libérales.
Cette pression, chaque jour, accentuée est devenu intolérable.
Nos élites lui ont donné des objectifs chiffrés.
A cette chasse aux milliards, il fallait un nom consensuel : la chasse aux fraudeurs !
Avec l’appui des médias, qui savent où est le beurre sur la tartine, on essaye de nous faire croire, que si la situation est si critique, c’est à cause de ces mauvais français qui fraudent.
Bercy, qui avait déjà un code des impôts à sa mesure et des procédures quasiment inquisitoriales légalisées par un tribunal administratif à sa botte, a désormais les mains libres pour nous opérer à cœur ouvert sans anesthésie.
Il faut de l’argent répètent, à qui mieux mieux, nos politiques si l’on veut sauver ceci et cela…
Je pense que nos énarques qui, au lieu de faire, dès le début, carrière dans la pantoufle en vison, devraient passer deux ans dans une PME.
Ils apprendraient le travail réel et surtout le sens du mot « responsabilité ».
Tous nos élus et hauts fonctionnaires devraient avoir, eux aussi, des contrôles fiscaux.
N’est-ce pas étonnant que ces gens-là ne sachent pas ce que c’est ?
Non, la terreur fiscale n’est pas pour eux, elle nous est réservée.
Ce blog est le seul à faire état de celle-ci, sans arrière-pensée politique.
Notre combat est un combat contre la peur, pour la vérité.
Pour le respect du citoyen contribuable (voir colonne de droite : le but de temoignagefiscal.com). Rien de plus.
Nous n’étions pas très nombreux, mais chaque jour nous rejoignent des hommes et des femmes qui refusent d’être pillés, des gens qui ont vaincu leur peur.
Cette peur, cette angoisse qui ne vous quittent pas pendant des années (voir LA MORT SOCIALE.2. et le commentaire de Pehemme au papier: qui êtes vous TNZF?), tous ceux qui ont subi un contrôle fiscal, l’ont connu. Et ils vont mettre des années à revivre, à se relever.
Certains n’y arriveront pas.
Pourquoi cette peur ?
Parce qu’ils savent qu’ils ont perdu d’avance et qu’on les pillera en fonction de l’objectif de l’inspecteur « assermenté » qui obéit aux ordres de Bercy.
Les artisans, les petits patrons, les chefs de PME sont le gibier privilégié de celui-ci.
Non seulement, ils doivent se battre au quotidien (ceux-là ne font pas 35/h par semaine) pour ne pas couler, écrasés de charges et de dettes, mais ils sont bien souvent achevés par le fisc, qui les poursuivra même après leur liquidation.
Ces hommes et ces femmes n’ont pas la chance de faire partie du showbiz ou de la jet set.
Ils ne pourront négocier leur redressement avec les ministres.
Exemples flagrant avec l’avocat fiscaliste Allain Guilloux : Karl Lagarfeld, Gérard Depardieu, Falcone, Jacques Attali etc… (lire : Vengeance d’état et la lutte fiscale de A.Guilloux).
Car tout se négocie à la Citadelle, c’est le marchandage à l’état pur, mais pour cela il faut avoir, encore de quoi payer, ce qui bien souvent n’est plus le cas de ces petits patrons qui sont déjà au bord de la ruine.
A quoi correspond exactement un redressement fiscal si on peut le marchander comme pour un tapis ?
A RIEN !
C’est juste un pillage légalisé comme au temps des fermiers généraux sous l’ancien régime.
Chaque procédure fiscale est hors la loi.
Je parle de la loi avec un grand L.
Les principes les plus élémentaires que l’on trouve dans toutes les procédures commerciales, civiles ou pénales, comme la présomption d’innocence ou la charge de la preuve pour l’accusation ou le plaignant n’ont pas cours pour le fisc.
Pour lui, tout est inversé.
C’est le règne de la terreur fiscale.
Emmanuel Bolling
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