Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

LE REGNE DE LA TERREUR (fiscale)

LE RÈGNE DE LA TERREUR (fiscale).


L’impôt que l’on peut justifier et accepter pour le bien commun devient vite injustifiable et inacceptable lorsque  l’on s’aperçoit qu’il se dilue dans les nimbes et qu’il ne sert, en fait, qu’à maintenir une élite, repue, qui ne pense qu’à ses intérêts.
Ses intérêts, malgré tous ses beaux discours lénifiants et mensongers, sont ceux de sa caste et rien que de sa caste.
Les français commencent, enfin, à ouvrir les yeux.
Ils auront mis le temps mais aujourd’hui le divorce est flagrant entre la classe politique et son bon peuple.
En vivant dans leurs bulles nos énarques et consorts, malgré des sondages, chaque jour plus catastrophiques, vivent toujours comme si ils avaient encore la confiance du pays.
Rien ne semble pouvoir les atteindre, rien ne paraît déranger leurs petits jeux de pouvoir.
A l’horizon se profile une tempête qui pourrait bien les emporter, mais nos petits marquis, comme à la veille de la révolution, s’imaginent que leur pillage « légal » va perdurer jusqu’à la fin des temps.
Cette fin est peut-être pas si loin car ils ont allumé deux bombes à retardement.
Le chômage et la pression fiscale.
Le chômage en laissant détruire les emplois, ils s’aliènent une partie de la population et par la pression fiscale, l’autre partie : les entrepreneurs et les professions libérales.
Cette pression, chaque jour, accentuée est devenu intolérable.
Nos élites lui ont donné des objectifs chiffrés.
A cette chasse aux milliards, il fallait un nom consensuel : la chasse aux fraudeurs !
Avec l’appui des médias, qui savent où est le beurre sur la tartine, on essaye de nous faire croire, que si la situation est si critique, c’est à cause de ces mauvais français qui fraudent.
Bercy, qui avait déjà un code des impôts à sa mesure et des procédures quasiment inquisitoriales  légalisées  par un tribunal administratif à sa botte, a désormais les mains libres pour nous opérer à cœur ouvert sans anesthésie.
Il faut de l’argent répètent, à qui mieux mieux, nos politiques si l’on veut sauver ceci et cela…
Je pense que nos énarques qui, au lieu de faire, dès le début, carrière dans la pantoufle en vison, devraient passer deux ans dans une PME.
Ils apprendraient le travail réel et surtout le sens du mot « responsabilité ».
Tous nos élus et hauts fonctionnaires devraient avoir, eux aussi, des contrôles fiscaux.
N’est-ce pas étonnant que ces gens-là  ne sachent pas ce que c’est ?
Non, la terreur fiscale n’est pas pour eux, elle nous est réservée.
Ce blog est le seul à faire état de celle-ci, sans arrière-pensée politique.
Notre combat est un combat contre la peur, pour la vérité.
Pour le respect du citoyen contribuable (voir colonne de droite : le but de temoignagefiscal.com). Rien de plus.
Nous n’étions pas très nombreux, mais chaque jour nous rejoignent des hommes et des femmes qui refusent d’être pillés, des gens qui ont vaincu leur peur.
Cette peur, cette angoisse qui ne vous quittent pas pendant des années (voir LA MORT SOCIALE.2. et le commentaire de Pehemme au papier: qui êtes vous TNZF?), tous ceux qui ont subi un contrôle fiscal, l’ont connu. Et ils vont mettre des années à revivre, à se relever.
Certains n’y arriveront pas.
Pourquoi cette peur ?
Parce qu’ils savent qu’ils ont perdu d’avance et qu’on les pillera en fonction de l’objectif de l’inspecteur « assermenté » qui obéit aux  ordres de Bercy.
Les artisans, les petits patrons, les chefs de PME sont le gibier privilégié de celui-ci.
Non seulement, ils doivent se battre au quotidien (ceux-là ne font pas 35/h par semaine) pour ne pas couler, écrasés de charges et de dettes, mais ils sont bien souvent achevés par le fisc, qui les poursuivra même après leur liquidation.
Ces hommes et ces femmes n’ont pas la chance de faire partie du showbiz ou de la jet set.
Ils ne pourront négocier leur redressement avec les ministres.
Exemples flagrant avec l’avocat fiscaliste Allain Guilloux : Karl Lagarfeld, Gérard Depardieu, Falcone, Jacques Attali etc… (lire : Vengeance d’état et la lutte fiscale de A.Guilloux).
Car tout se négocie à la Citadelle, c’est le marchandage à l’état pur, mais pour cela il faut avoir, encore de quoi payer, ce qui bien souvent n’est plus le cas de ces petits patrons qui sont déjà au bord de la ruine.
A quoi correspond exactement un redressement fiscal si on peut le marchander comme pour un tapis ?
A RIEN !
C’est juste un pillage légalisé comme au temps des fermiers généraux sous l’ancien régime.
Chaque procédure fiscale est hors la loi.
Je parle de la loi avec un grand L.
Les principes les plus élémentaires que l’on trouve dans toutes les procédures commerciales, civiles ou pénales, comme la présomption d’innocence ou la charge de la preuve pour l’accusation ou le plaignant n’ont pas cours pour le fisc.
Pour lui, tout est inversé.

C’est le règne de la terreur fiscale.

Emmanuel Bolling

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La loi ? Quelle loi ?

J’entends souvent ce type de réflexion : “La loi fiscale s’applique à tous, respectez-là et vous n’aurez plus d’ennui avec le fisc”. Sous-entendu, vous avez beau prétendre le contraire, si vous avez des problèmes avec le fisc, des contrôles fiscaux, c’est que vous êtes un fraudeur, qui ne respecte pas la loi fiscale. Le Code Fiscal est un code juste, c’est grâce à son application que la France est un pays de bonheur, le plus avancé de la planète, une avance que le monde entier nous envie.

Je pense à celui qui signe “TNZF” ses commentaires sur mon blog, qui nous a foutu un franc fou-rire comme on aimerait en avoir plus souvent, quand on a traduit son pseudo par Théoricien National des Z’affaires Fiscales.

Alors, à tous ces gens je voudrais dire : “vous vous trompez, si vous saviez combien vous vous trompez, combien votre erreur est mortelle, pour les autres, pour ceux qui souffrent de la folie fiscale, mais aussi pour vous pauvres cons, qui paieraient un jour, qui pourrait être très proche, le prix de votre veulerie, de vos pillages”.

Mais, plutôt que de leur dire des méchancetés gratuites, qui ne font pas avancer les choses, je vais leur apporter la preuve irréfutable que CE N’EST PAS LA LOI QUI REND LE PILLAGE JUSTE, MAIS LE PILLAGE QUI GENERE UNE LOI INJUSTE.

Le Code Fiscal sert d’excuse au pillage, les pillards fabriquent la loi, les magistrats croient devoir les couvrir. C’est ainsi.

Pour ceux qui me lisent depuis longtemps, ils n’ignorent pas que le fisc, dans le cadre de la succession de ma mère, a opéré un redressement sur un terrain inconstructible, en le qualifiant de constructible à l’aide de manœuvres, toutes frauduleuses.

J’ai démontré ces falsifications et poursuivi devant la justice ces fonctionnaires indélicats, j’ai toujours perdu. J’ai même dû payer à ces fonctionnaires crapuleux de belles vacances, faites d’indemnités qu’il a fallu que je leur verse pour avoir osé les poursuivre.

Quinze ans plus tard, La Cour d’Appel de Montpellier rend l’arrêt que je mets à votre disposition (l’arrêt du 30/4/2014)

Nous avons à faire ici à la crème de la magistrature. Etre nommé à Montpellier ne doit pas être chose facile. Ce sont sans doute parmi les meilleurs qui obtiennent cette ville dont, parait-il, tout le monde rêve.

Et pourtant, le résultat est navrant.

Bon, les magistrats reconnaissent que les terrains ne sont pas constructibles, pouvait-il, raisonnablement, en être autrement ?

Donc, déjà, la preuve est rapportée que les agents du fisc qui ont qualifié ces terrains de constructibles ont bien menti, que leurs falsifications sont avérées. Nous verrons ça en son temps.

La conclusion qui s’imposait aux magistrats : redressement sans motivation égale redressement annulable d’office. Ca, c’est la loi.

Mais, faut pas rêver. La loi est une chose, le pillage par l’Etat une autre chose.

Ma mère est décédée en 1997, 17 ans plus tard l’immobilier a pris 300%. Les magistrats, ça les gêne. Ne serait-ce pas un trop gros cadeau d’appliquer la loi, face à un Etat qui a tant besoin d’argent ?

Bon, c’est vrai, je n’ai pas menti, le terrain était bien inconstructible, j’ai fait la déclaration qu’il fallait, payé les droits qu’il fallait, mais quand même, une petite resucée, pourquoi pas ?

Alors là, ni une ni deux, nos magistrats de haut niveau vont employer exactement les mêmes méthodes que celles qu’ils viennent de reprocher aux agents du fisc.

C’est-à-dire qu’ils vont comparer à l’aide de calculs cabalistiques, pour lever une taxe moins élevée mais quand même toujours injuste, les terrains inconstructibles à d’autres terrains…constructibles.

Alors là, la boucle est bouclée.

La comparaison portera sur un délaissé de terrain à bâtir en façade de rue et un autre, en haut de la propriété, desservi par un chemin carrossable.

Voilà donc nos magistrats qui trouvent raisonnable ce petit pillage (quelques dizaines de milliers d’Euros), s’assoient sur la loi et fabriquent une jurisprudence complètement contraire à la loi, dont les services Fiscaux ne manqueront pas de se servir dans l’avenir. Le prix du terrain à jardin va monter en flèche.

Vous pouvez prendre connaissance de tout cela en lisant l’arrêt.

Nul doute que la masse des parasites qui vivent au crochet de l’Etat va trouver tout à fait normal que celui-ci me fasse les poches, quand bien même il en arriverait à faire vendre ma maison familiale, le lieu de mon enfance, de l’enfance de mes enfants et des vacances de mes petits-enfants. Que leur importe que je sois déplacé par le fisc, c’est le coût à payer pour profiter de l’Etat providence. Enfin, pour qu’ils profitent, eux, de l’Etat providence.

Allez salut, je gage que ce billet et ces documents ne seront pas suffisants à ceux qui croient au “Dieu fiscal” pour qu’ils arrêtent les sacrifices qu’ils exigent des autres pour alimenter son culte. Même pas pour les faire douter.

Ils pourraient relire Pierre Joseph PRUDHON : “Avec l’impôt sur les successions, l’Etat sort de ses attributions fiscales; il se fait réformateur des mœurs, ce qui est bien autrement grave que de s’immiscer dans l’industrie; il s’introduit dans la famille; dans une certaine mesure il la nie. Il défait ce qui est au-dessus de lui, antérieur à lui, ce sans quoi il n’existerait pas, et qu’il est tenu de protéger par-dessus toute chose.”

Bon weekend. Bien cordialement. H. Dumas

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Opération salades (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

P.S: Ces vidéos sont visibles sur YOUTUBE en tapant “LES PAPYS PAPOTENT”.

 

 

 

 

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Qui êtes-vous TNZF ?

Vous avez publié sur mon blog (témoignagefiscal), en signant TNZF, un commentaire qui laisse supposer que vous appartenez, d’une façon ou d’une autre, aux services de Bercy.

Ce commentaire répond à la détresse d’une entrepreneure que les contrôleurs fiscaux ont détruite, la laissant ruinée et désespérée psychologiquement, comme des milliers de contribuables tous les ans.

Voici ce commentaire :

“Les objectifs en termes de nombre de vérifications ne signifient pas que plus ils en font, mieux ils sont payés. Depuis la Révision Générale des Politiques Publiques, tous les fonctionnaires ont des objectifs chiffrés. Cela permet de s’assurer de l’efficacité des services publics, ce qui est une nécessité démocratique dans la mesure où les fonctionnaires sont payés par l’État. Ce nombre de vérifications à faire n’est donc pas une carotte pour les pousser à en bâcler des tonnes au mépris de la qualité de leur travail, mais a simplement pour but de s’assurer qu’ils remplissent efficacement leur fonction !

Si les montants rehaussés sont parfois non recouvrés, ça n’est pas parce que les sommes sont excessives, mais parce que la société entre en liquidation judiciaire ou disparaît tout simplement (le gérant part sans laisser d’adresse etc.) Rien à avoir avec un éventuel suicide rassurez-vous.

Les montants rehaussés ne sont pas invraisemblables, ubuesques ou sans preuves pour les appuyer : ils sont justifiés en droit et en fait dans la proposition de rectification que vous recevez le cas échéant après la vérification de votre activité. Vous pouvez y répondre dans les 30 jours suivant sa réception, délai renouvelable une fois sur demande. Si le désaccord  persiste, vous pouvez saisir le supérieur hiérarchique du vérificateur puis la commission départementale des impôts. Enfin une fois la somme mise en recouvrement, vous pouvez faire une réclamation contentieuse envers l’administration. Si elle rejette le contentieux, vous avez alors 2 mois pour saisir le tribunal administratif compétent, et demander en parallèle une suspension de paiement le temps que le tribunal prenne sa décision. Durant tout ce temps le Trésor ne peut rien faire contre vous ! Pas d’ATD, pas d’huissier, rien. Et croyez-moi, le Tribunal Administratif a fait sauter plus d’un rehaussement pour des motifs de fond comme de forme.

Les vérificateurs se doivent d’être des experts en fiscalité et en procédure : aucun ne se permettrait de rehausser des montants fantaisistes, sous peine de se voir sévèrement tancé par sa hiérarchie. Une fois pour toute : un rehaussement est toujours, TOUJOURS justifié en droit et en fait. Les inspecteurs ne se fondent pas sur des « rumeurs » mais sur votre comptabilité, votre activité et surtout, SURTOUT, le Code Général des Impôts.

Je ne porterai pas de jugement sur votre cas particulier tout simplement parce que je ne le connais pas : tout ce que j’ai, c’est votre description. Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’en effet il y a des règles comptables et fiscales, et que tout professionnel se doit de les respecter. Vous ne pouvez pas exigez un traitement de faveur qui vous exonérerait de les suivre. Donc si des vérificateurs détectent des pratiques contrevenant aux dispositions du Code Général des Impôts, il est de leur devoir de rehausser. C’est la contrepartie du système déclaratif.

Ils ne sont pas sourds à vos arguments, tant qu’ils sont d’ordre légal, fiscal et comptable. Mais si vous commencez à discuter politique, philosophie ou sentiment, alors là oui ils ne peuvent pas vous suivre sur ce terrain : Les inspecteurs des finances publiques n’écrivent pas les lois, ils les appliquent. Et fort heureusement d’ailleurs, car si les fonctionnaires modifiaient les lois à leur guise  nous ne serions plus en démocratie.”

Il est nécessaire de relever quelques mensonges et incohérences :

– D’accord avec vous sur le point que les contrôleurs n’ont pas d’intérêt direct sur le montant des redressements. Mais, cependant, leur carrière en dépend, et surtout, c’est l’instinct et le vice du chasseur que l’on développe chez eux, en lui laissant libre cours au motif que leur mission serait juste et au dessus de tout soupçon, face à des contribuables tous tricheurs.

– Pourquoi cacher que dès que le redressement est notifié il est exigible et qu’en cas de recours le contribuable doit apporter une caution. Il ne peut que rarement le faire, alors le fisc prend une garantie au greffe du tribunal de commerce. Que du bonheur pour le contribuable et une mise en confiance pour ses partenaires.

– Il est tout fait mensonger de prétendre que les redressements sont “justifiés en droit”. La plupart des redressements ne correspondent pas à une faute de droit mais à une reconstitution de chiffre d’affaires ou de valorisation de stock qui ne doivent rien aux mathématiques, mais tout aux phantasmes des contrôleurs. Ces chiffres “romantiques” sont avalés, in extenso, par les juges complices des tribunaux administratifs. Alors, ne parlez pas de droit, de loi, toutes choses parfaitement étrangères aux contrôles fiscaux, peut-être aussi un peu au monde économique dont la souplesse et la créativité sont les véritables moteurs.

“Un redressement est TOUJOURS justifié”, là vous ne manquez pas d’air, vous n’êtes plus du tout crédible. Vous vous enfoncez en vous réclamant du Code Général des Impôts que plus personne ne comprend, qui est totalement ésotérique pour les contribuables, mais aussi pour le fisc lui-même et pour les tribunaux, ce que nul n’ignore.

– Vous parlez des recours, mais vous omettez de dire que le contribuable est interdit (pour le moment) de rapporter la preuve du débat oral et contradictoire qui a eu lieu entre lui et ses contrôleurs. Vous n’expliquez pas en quoi la justice serait facilitée par l’obligation du recours hiérarchique, puis de tribunaux d’exception.

– Enfin, vous prétendez ne pas porter de jugement sur la personne à qui vous répondez sur mon blog. Mais, vous la condamnez et souriez à l’idée que certains contribuables puissent ne voir que le suicide comme sortie à la ruine dans laquelle un contrôle peut les conduire.

Nous avons bien compris que pour vous il n’y a ni philosophie, ni politique ni sentiments, il n’y a que répression justifiée, sure d’elle-même, infaillible. A vous lire, pourquoi même avoir mis en place des recours ?

Alors qui êtes-vous M. TNZF ???

Quel que soit le nom que vous pourriez nous donner vrai ou faux, la situation que vous pourriez revendiquer vraie ou fausse, vous n’êtes qu’une chose, horrible et destructrice, vous êtes : LA PROPAGANDE.

Loin de moi l’idée de supprimer vos commentaires ou de vous interdire mon blog, bien au contraire. Vous frappez à ma porte, au service de ceux qui ont cherché à détruire ce blog, qui ont mis mon téléphone sur écoute, qui surveillent mes comptes en banque, c’est donc qu’ils pensent que ce blog pourrait avoir de l’audience, que donc vous, PROPAGANDE, devez être présente.

Alors, bienvenue Monsieur PROPAGANDE, répandez-vous. Plus vous vous répandrez, plus ce blog sera compréhensible, plus ceux qui souffrent seront motivés pour se regrouper face à la meute dont vous faites la publicité.

Si vous exercez à Bercy même, n’hésitez pas, le deuxième Jeudi de chaque mois, de 18H à 19H, à descendre me voir sur le parvis. Vous savez, je suis là, me recueillant en pensant aux économies de ce pays disparues en ce lieu, venez, nous ferons connaissance et évoquerons ensemble tout ce qui vous parait inutile, la politique, la philosophie et les sentiments.

A vous voir bientôt. H. Dumas

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LA MORT SOCIALE.3. (suite et fin)

LA MORT SOCIALE.3.

Psychologiquement après 18 ans de combat à mort, car pour moi c’était un combat pour ma vie, pour ma survie, j’étais out of order (voir LA MORT SOCIALE 1 ET 2).
Financièrement, ruiné, il ne me restait que les yeux pour pleurer.
J’avais connu le confort, j’allais réapprendre à compter.
Quand j’expliquais aux gentils agents du fisc qu’ils se trompaient lourdement et que je ne possédais rien, ils avaient la réponse magique : « vous avez préparé votre insolvabilité ».
C’est la formule définitive qui tue et à laquelle vous comprenez que les jeux sont faits.
Vous savez que rien ne les ferait changer d’avis.
Comment démontrer cette réalité à ces hommes-machines ?
Ces inquisiteurs, en 1996, affirment que nous détournions  grosso modo 2 500 000€ par an.
Sur trois ans 7 500 000€ (période contrôlée). A trois associés, si je sais compter, cela fait 2 500 000€ chacun.
Pas mal, non ?

Suivons leur raisonnement :
Ma société a démarré en 1986.
Donc, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas « fraudé » avant. Logique, non ?
Dès 1986.
Rajoutons donc 8 ans à 850 000€/an (+ ce que j’ai détourné après , pourquoi m’arrêter en si bon chemin. Je vais être bon prince, je ne vais pas les compter car je ne sais plus où les cacher !), soit un joli magot d’environ 10 000 000€.
Juste pour moi.
C’est ma femme qui sera contente d’apprendre que j’ai sous mon matelas 10 000 000€ !
Elle qui supporte avec courage nos fins de mois difficiles depuis plusieurs années, elle va sauter au plafond…
Avant d’être spolié de mon entreprise par Bercy, j’avais une Porsche, maintenant une 107.
Avant, c’était Fauchon ou Hédiard (de temps en temps) maintenant c’est Cora et Lidl.
Avant nous allions dans des bons restaurants, maintenant nous mangeons à la maison (c’est plus sympa et convivial !)
Avant, nous allions en vacances à l’étranger (heureusement nous en avons profité) maintenant nous ne bougeons plus (super, moins de fatigue !).
Avant, avant, avant !
J’ai même dû régler ma dernière facture EDF en deux fois…
Je vais m’arrêter là, la liste serait trop longue car quotidienne,  et je ne veux pas faire du Zola et tomber dans le misérabilisme.
Bien sûr il y a pire que moi et même bien pire.
Et alors ?

Je leur ai dit « venez chez moi et vous constaterez votre erreur ».
Bien sûr, comme ils s’en foutent et qu’ils ne vont pas se remettre en question, ils ne m’ont pas répondu.
Je leur ai proposé : «  vous qui êtes des contrôleurs, venez me contrôler encore une fois, juste une autre petite fois ». Ils ne m’ont pas répondu, ils ont dû penser qu’on ne pouvait pas tondre un œuf.

Suivons toujours leur raisonnement :
J’ai donc mon fameux trésor de guerre planqué quelque part. Singapour, Hong Kong ou ailleurs.
Qu’est-ce que je fous encore ici, en France, à vivre merdiquement ?
Si j’avais ces 10 000 000€, j’aurais disparu, je serai parti à la vitesse grand V avec femme, enfants, chiens en Australie ou en Amérique du Sud où nous vivrions une vie d’apparatchik russe en buvant des cocktails.
Je suis peut-être, en vieillissant, devenu maso et cela doit me plaire de jouer au « sans le sous ».
Ma femme et mes enfants remercient cet inspecteur « assermenté » de leur avoir fait découvrir cette nouvelle vie.
Cet homme est et restera dans nos prières.

Emmanuel Bolling

N.B : Mon entreprise a subi 3 contrôles fiscaux.
1992 : R.A.S
1996 : le fameux redressement concussionnaire.
2000 : R.A.S pour un C.A identique à 1996, malgré des recherches approfondies (brigade informatique et autres joyeusetés). Il contredit 1996 mais tout le monde s’en fout.
2000 : Contrôle fiscal personnel toujours bien approfondi. R.A.S, aucun redressement !
Où sont passés tous ces millions ?

P.S : Maintenant je joue au loto. Si un jour, j’ai la chance de gagner, psfff je file…adieu la France, sa « démocratie » et ses droits de l’homme !

RAPPEL :  MOBILISONS NOUS.  SIGNEZ LA PETITION.  (colonne à droite)

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Lettre ouverte aux braves gens

Plus j’avance dans ma lutte instinctive face au fisc, plus j’apprends. Plus j’apprends, plus je découvre combien cette lutte est impossible. Plus je prends conscience de cela, plus je suis heureux d’avoir engagé ce combat innocemment, à une époque où je le croyais possible, où je croyais qu’il suffisait d’être sincère et responsable pour être respecté.

L’impôt, esclavagisme moderne.

Dans son ouvrage, “La dernière fugitive”, Tracy Chevalier retrace, avec beaucoup de délicatesse, la réalité de l’esclavagisme aux États Unis avant son abolition

À cette époque, seul le Sud pratiquait l’esclavage, dans le nord et tout particulièrement chez le voisin Canada, les noirs étaient libres.

Mais, les grands propriétaires du Sud avaient su convaincre les responsables du Nord que sans les esclaves la production du coton serait si coûteuse que les habitants du Nord n’auraient plus les moyens de l’acheter. C’est ainsi que, bien que non esclavagistes, les habitants du Nord étaient passibles de lourdes condamnations s’ils portaient assistance aux esclaves évadés en partance pour le Canada.

C’est exactement le raisonnement tenu par Bercy.

“Sans l’impôt la vie serait injuste, plus chère, donc invivable”, c’est la propagande des fous de l’impôt. “L’impôt est bon pour les faibles et juste pour les forts”.

L’absurdité de ces affirmations, contredites par l’observation, est invisible, tout comme l’absurdité des  rituels religieux n’apparait pas à ceux qui croient (excision, voile, kamikazes, etc…)

L’impôt est une croyance, c’est là que réside la difficulté. Comment lutter rationnellement contre une croyance irrationnelle ?

Dans la réalité, tout prouve que la vie est plus douce et plus évoluée dans les zones à faible imposition (Monaco, Jersey, Suisse, encore un peu Etats-Unis) que dans les zones à imposition maximale (zones collectivistes). Ce constat n’ébranle pas les convictions des partisans de l’impôt.

Ces convictions sont liées au fait qu’ils sont convaincus de l’existence d’une sorte d’être supérieur, qui s’imposerait à tous par sa bonté, sa lucidité, son désintéressement, son immortalité, qu’ils appellent l’Etat.

Dans leur esprit, l’Etat a remplacé Dieu. Il est cette béquille qui les aide à traverser leur vie d’homme, dont le déroulement et le terme les paniquent, qu’ils ne veulent surtout pas regarder en face tant elle leur paraît vide de sens.

Hier Dieu, aujourd’hui l’Etat, donnent un sens à leur vie. Et pourtant, c’est une folie de remettre ainsi sa vie, même si elle est effectivement insignifiante, entre les mains d’une abstraction.

Car, si Dieu ou l’Etat n’existent pas, il ne manque pas d’aigrefins pour prétendre les représenter, d’usurpateurs pour s’emparer de la croyance et en tirer des avantages personnels.

L’Homme ramené au rang de serviteur de l’Etat, est une construction sociale dont Mussolini a été le chantre, qui porte pour nom LE FASCISME.

C’est là, et uniquement là que la légitimité de l’impôt prend sa source. L’impôt, vol collectif, rançon levée en bande organisée, repose exclusivement sur la faiblesse psychologique de la majorité des hommes, attisée par la cupidité et la soif de pouvoir des cyniques qui abusent de cette faiblesse. Rien de bien nouveau.

Ce qui est nouveau, c’est la dimension prise par ce dysfonctionnement humain classique, du fait des moyens matériels dont dispose aujourd’hui l’humanité.

Ainsi, les esclavagistes fiscaux prétendent poursuivre leurs esclaves non plus à la limite de leurs frontières, mais sur toute la surface du globe. Le fascisme fiscal est aujourd’hui la bête immonde que l’homme doit affronter.

La lutte sera rude. Il y a deux hypothèses de solution finale, de sortie de cette folie.

Les consciences s’éveillent :

Chacun prend conscience de l’inanité de ces croyances et ramène l’idée d’Etat à ce qu’elle est. C’est-à-dire une association ponctuelle d’individus visant à solutionner collectivement un problème qui ne peut pas être géré individuellement. Pour tout le reste, l’individu reprend pouvoir et responsabilité, il s’assume.

Il s’agirait d’un changement considérable des mentalités, mais, au bout, les libertés individuelles réapparaitraient accompagnées du goût de vivre, de la sensation d’être. Chacun signerait sa vie, son passage sur cette terre, sa réalité d’homme et non son appartenance anonyme à un phantasme de groupe inexistant.

C’est le sens de notre lutte à “Témoignagefiscal”, elle vaut la contrainte pour nous d’être momentanément isolés. Enfin… c’est ce que nous espérons.

Les consciences ne s’éveillent pas :

Les hommes acceptent leur statut d’esclaves. Ils espèrent la mansuétude de leurs esclavagistes, un sort pour eux moins oppressant que celui du voisin.

Hélas, les esclavagistes n’ont aucune raison de modifier leur train de vie, d’épargner la peine et la sueur de leurs esclaves. Cela ira donc jusqu’à la mort économique des dits esclaves, qui la favoriseront eux-mêmes pour échapper à l’impôt.

Enfin, lors de la ruine générale, lors de la disparition totale de la responsabilité, du mérite, des réalités de la vie, le système implosera. Ceux qui ont profité du système actuel seront bien dépourvus lorsque, sur ses ruines, naitra le règne des maffias pures et dures, qui survivent à tout et prennent le pouvoir à la faveur des grands effondrements, la plupart du temps les armes à la main.

Ainsi s’achève ma lettre aux braves gens qui font la sieste, que le murmure lointain de mes écrits insupporte, ou qui l’ignorent superbement.

Bien cordialement aux autres, aux mini-minorités. H. Dumas

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L’Etat et la force, l’économie et le consentement (vidéo)

Bonjour,

Une nouvelle vidéo

 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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LA MORT SOCIALE.2.

LA MORT SOCIALE .2.

Après la liquidation de mon entreprise, j’ai fait une dépression.Banal, me direz-vous.
Je l’ai fait tout seul, dans mon coin. Personne ne s’en est aperçu, sauf ma femme ;
Il est vrai que je ne voulais plus voir personne. J’avais fait le vide autour de moi. Je me cachais, j’avais honte de ma déchéance sociale.
Je me trainais d’un point à un autre, sans but précis. Je tournais à vide, l’esprit uniquement occupé
par cet abus fiscal que je ne pouvais résoudre.
Chaque heure, chaque minute je ne pouvais me détourner de ce constat : j’avais tout perdu. Je n’existais plus. Je n’avais plus d’avenir. Ma famille n’avait plus d’avenir. On m’avait poussé hors du jeu.
J’étais devenu insomniaque. Je dormais par séquence de deux ou trois heures. Je me réveillais d’une somnolence sommeilleuse, trempé de sueur et grelottant avec  la sensation d’étouffer.
Je redoutais la venue de la nuit car je savais ce qui m’attendait.
Cela a duré environ deux ans.
Pendant ces deux ans, j’ai vécu dans un univers parallèle avec toujours cette pensée unique d’être pris dans un piège dont malgré tous mes efforts je n’arrivais pas à me sortir. J’étais englué dans une indifférence générale.
J’avais tout tenté et lorsque je gagnais un procès contre le fisc, cette victoire ou ne servait à rien ou elle n’était que provisoire.
J’avais déjà tout perdu, je n’avais plus d’argent et malgré cela Bercy continuait à s’acharner sur moi.
Un jugement en correctionnel que je gagne conte le fisc mai : il ne sert à rien.
Un jugement du tribunal administratif que je perds, je fais appel.
Un jugement en Cour d’Appel Administrative que je gagne, le fisc va en cassation et le jugement est cassé.
Je suis déjà mort depuis deux ans.
Un autre jugement  en cours d’Appel  Administrative à la  « marchand de tapis » 50/50 : « Ex aequo et bono » qu’ils appellent ça.
Rien à faire, je ne peux pas m’en sortir. Ruiné et sans un sous, ils veulent encore quoi ?
Cet abus fiscal est tellement flagrant que je ne peux comprendre cette hargne à me détruire.
Bercy, ses inspecteurs assermentés, ces hauts fonctionnaires fiscaux, ils sont tous devenus fous ?
Et ces médias qui se roulent dans la veulerie de la chasse aux « fraudeurs », tout le monde est devenu aveugle !
Bercy fait régner la terreur légalisée. Personne ne veut se trouver sur sa route. Tant pis pour ceux qui tombent. C’est la faute à pas de chance ! Et puis il vaut mieux que ce soit lui que moi…
Seuls ceux qui ont vécu ce que j’ai vécu peuvent comprendre ce désespoir qui ne vous quitte plus.
Je suis devenu un mort vivant souriant car il faut bien, comme on dit, continuer à vivre.
J’essaye de me forcer à agir en être normal, je dis j’essaye car je ne peux y arriver complétement.
On s’habitue à tout parait-il.
Faux, c’est archi faux. Je ne peux m’habituer à cette injustice si facilement réparable mais que personne du fisc ne veut réparer.
Cette indifférence à un abus est intolérable.
J’ai perdu le peu de confiance que j’avais dans mon pays, un pays qui se gargarise de grands mots mais tolère, voire encourage, cette dictature fiscale.
Dans cette chasse effrénée à l’argent des français que fait Bercy, je dois être ce que l’on appelle un dommage collatéral. Nous sommes des milliers…

Et les dommages collatéraux, c’est bien connu, tout le monde s’en fout !

Emmanuel Bolling

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Au courrier de ce matin, j’ai trouvé ça…

Au courrier de ce matin, j’ai trouvé ça

avis à tiers détenteurCa, c’est un avis à tiers détenteur de 1.066.876 € (on passe sur les centimes)

.

Cette somme, qui vise la SARL Les Hauts de Cocraud, correspond pour :

– 263.340 €, à une TVA récupérable du même montant, elle n’est donc pas due. Les biens sont dans une copropriété commerciale, assujettie à la TVA, composée d’environ 35 copropriétaires, tous ont récupéré cette TVA, sauf la SARL Les Hauts de Cocraud !!!

Non seulement la société ne doit pas cette TVA, mais c’est le fisc qui est débiteur envers elle de plusieurs dizaines de milliers d’Euros de TVA à la suite de la tempête Xynthia. Car, là encore, tous les autres copropriétaires ont perçu leur TVA récupérable sur les travaux, sauf la SARL Les Hauts de Cocraud !!!

– 803.536 €, à un redressement fiscal dont l’historique a été rapporté intégralement dans les colonnes de ce blog. Ce redressement fiscal est totalement irréaliste, que ce soit dans la forme de sa mise en œuvre ou dans son raisonnement fiscal. Il vise des sommes dont la preuve a été rapportée qu’elles sont indues.

 

En clair, cette somme de 1.066.876 € ne repose sur aucune réalité, ce billet n’a pas pour objet de revenir sur ce point.

 

Les vraies questions sont les suivantes :

 

Les personnes physiques qui  recouvrent cette somme, qui mettent en œuvre des actions coercitives qui ruinent la SARL, sont parfaitement conscientes que les sommes en jeu sont indues. Comment peuvent-elles agir de la sorte ? Que se passe-t-il dans leur tête ?

 

Ce sont les questions que se posent les hommes après toutes les catastrophes dont est cycliquement victime l’humanité. Les abus des contrôles fiscaux en sont une.

 

Pendant la guerre de 1914 à 1918, les généraux exigeaient de la chair fraiche pour alimenter leurs boucheries de proximité. Lorsqu’ils demandaient 100.000 hommes, on allait les chercher dans les campagnes, en un mois ils étaient liquidés. Ils en exigeaient 100.000 de plus, on allait encore les chercher. Cependant, que ce soit au front ou dans les états-majors, nul n’ignorait la vacuité de la démarche. Un siècle plus tard, la question que cela pose reste toujours incompréhensible. Il en est de même en 1930 en URSS avec Staline, en 1940 en Allemagne avec Hitler. Plus près de nous au Rwanda, en Syrie et ailleurs.

 

Il est ainsi des périodes ou la raison, bien que toujours présente, ne peut entraver la folie qui s’est emparée du pouvoir et de la société toute entière.

 

En réalité, dans ces périodes, le pouvoir échappe aux hommes, y compris  à ceux qui l’exercent. Soudainement, une immense sottise, totalement incontrôlable, capte le pouvoir et la situation échappe aux hommes de bien. C’est le règne de la connerie, que les historiens baptisent pudiquement les “périodes sombres de l’histoire”.

 

Est-ce à dire que ceux qui agissent dans ces périodes sont eux-mêmes des cons ? Même pas. Ils ne sont que faibles et perdus. Une force démoniaque s’empare de la société et impose ces folies. Lorsque cela est fini, c’est la gueule de bois pour tous.

 

Dans le cas présent

 

La folie démoniaque qui s’est emparée de notre société vise à réduire en cendre son économie. Y-a-t-il une raison logique à cette entreprise de destruction totale ? Non.

 

A terme, ce sera la ruine et la misère pour tous, nul ne l’ignore. Il n’empêche, la machine infernale est en route, rien ne peut l’arrêter. Peu importe les arguments ou les contre-arguments, aucun n’a prise sur la situation.

 

Ici, il faut que la SARL Les Hauts de Cocraud, qui ne doit rien à personne, se voit taxer de sommes inexistantes dont le recouvrement va, inexorablement, entrainer sa ruine. Cette somme bloque son compte en banque évidemment, mais aussi ses biens. Ce faisant elle l’empêche d’assumer ses charges de copropriété. Elle va aboutir à une vente à la bougie de lots actuellement invendables, qui malgré la vente judiciaire laisseront une ardoise de plusieurs centaines de milliers d’Euros.

 

Voici donc une société privée entièrement pillée, sans raison objective. Effectivement, pour la collectivité le bénéfice est de plus de deux millions d’Euros, soit un million de taxe indue, plus un million d’impôt sur la vente forcée.

 

Ce bénéfice est acquis par la collectivité au prix d’un pillage illégal, c’est-à-dire par le biais d’un acte inacceptable. D’autant plus inacceptable que, justement, l’homme supporte les contraintes de la société parce qu’elle prétend le protéger du pillage. Cette illégalité se pare d’un masque de vertu obtenu à l’occasion de procédures où le fisc abuse la religion des magistrats ou bénéficie de leur complicité, au choix.

 

C’est un peu comme si les forces navales déployées dans l’océan indien pour lutter contre les pirates se mettaient à rançonner les bateaux pour s’approvisionner !!!

 

Cette folie prédatrice de l’Etat français pose de graves problèmes. Dans les jours qui viennent, la Bretagne, qui se sent touchée globalement, risque de répondre à ces pillages par la violence si des sanctions lourdes sont prises contre ceux qui se sont révoltés face à toute cette folie, cette inversion des réalités.

 

Attendons, bretons ou autres, tout cela ne peut que mal finir.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Enfin, ça bouge.

C’est ce que je me dis chaque fois, puis, je suis obligé de me rendre à l’évidence, non, ça ne bouge pas.

Comment pourrait-il en être autrement, face à la propagande insensée dont sont victimes tous les habitants de ce pays ?

Hier donc, une journaliste me téléphone. Une professionnelle au demeurant charmante dont les besoins sont les suivants : “Je cherche une personne qui a eu un redressement fiscal, qui a l’impression qu’il est injustifié, qui accepterait de témoigner une minute et demie”. La messe est dite.

Je me permets de lui expliquer qu’il ne lui serait sans doute pas venu à l’idée de chercher en Afrique du Sud, à l’époque de l’apartheid, un homme de couleur qui lui aurait, en une minute et demie, expliqué pourquoi il trouvait sa situation injuste. Ou encore, avant le génocide au Rwanda, de proposer à un Tutsi d’exposer son cas devant une assemblée d’Hutus pendant une minute et demie.

Car nous en sommes là.

Comment faire face à 99% de français qui sont journellement les victimes de la propagande de l’Etat qui leur indique que leurs problèmes sont dus aux fraudeurs fiscaux, mais que les contrôleurs de Bercy veillent au grain et ont, heureusement pour eux, des résultats remarquables.

Qui, face à ce déferlement de propagande, pourrait comprendre, en une minute et demie, toute l’injustice du contrôle fiscal ? La mort économique distillée à petit feu, l’absence totale de droit pour le contrôlé, les pouvoirs exorbitants du contrôleur appuyé par le syndicat unifié des impôts, le droit au pillage revendiqué par l’Etat, la cupidité qui motive les professionnels engagées dans la prétendue défense des contrôlés, le saccage des forces vives de ce pays, etc…

Le résultat d’une participation à une telle émission ne peut qu’être catastrophique pour la cause des contrôlés fiscaux. Les téléspectateurs, dans leur grande majorité, auront déjà condamné le récipiendaire avant même la fin de sa minute et demie de prestation, s’il n’est pas carrément flingué par le journaliste qui présentera l’émission.

Si l’information existait

Le sujet est suffisamment grave et lourd de conséquences pour qu’une émission régulière en traite. Nous avons proposé aux différentes chaines cette émission, sans succès à ce jour.

Elle devrait, effectivement, se baser sur des sujets réels, mais ceux-ci devraient permettre d’ouvrir une discussion adaptée au cas imagé, par exemple l’opacité du déclanchement d’un contrôle, la difficulté de conserver une preuve du débat oral et contradictoire, l’invraisemblable pression du fait que la notification est exécutoire dès son émission etc…

Le débat devrait être de haute tenue et regrouper des professionnels, des psychologues, des politiques, des historiens, des intellectuels, voire des contrôleurs fiscaux s’il en existe susceptibles de parler librement,  etc…

Alors, peut-être serait-il possible de faire comprendre aux français, à condition que le temps ne soit pas limité et que l’émission soit programmée régulièrement, à quel point la fiscalité française et l’économie de ce pays sont de purs actes de folie, un suicide collectif.

Chacun comprend facilement qu’un héritier qui piocherait inconsidérément dans la caisse du patrimoine familial, sans prendre la peine d’abonder par son travail et son intelligence à l’entretien ou à l’augmentation de ce capital, finirait dans la misère, quand bien même la majorité de sa famille soutiendrait ses divertissements qui pourraient être de qualité.

Et pourtant, personne ne veut comprendre que ce qui est évident pour un groupe familial l’est pour tout autre groupe quelle que soit son échelle, ville ou nation.

Pendant ce temps

La destruction systématique des boucs émissaires que sont les contrôlés fiscaux, indistinctement accusés de fraude fiscale, continue.

Ces français plutôt globalement travailleurs, innovants, courageux, sont exterminés journellement de la façon la plus horrible qui soit.

Leurs révoltes et leurs souffrances arrivent, très atténuées, à la connaissance de la presse. Elle subodore un marché, mais elle n’imagine pas, pas encore, de s’évader de la propagande, ce ne serait pas immédiatement porteur.

La question est la suivante

La presse, donc la population, fera-t-elle son aggiornamento en ce qui concerne l’Etat, son rôle, ses dépenses et conséquemment l’impôt qu’il est en droit de lever ? L’Etat ne peut être, dans une société libre, qu’une assurance collective contre l’injustice inhérente à l’intérieur du groupe ou venant de l’extérieur. Il ne peut pas être un opérateur économique, répétons le : “L’Etat est la force, l’économie est le consentement”. La force ne peut pas avoir droit de cité dans l’économie.

Or, l’assurance est une formule mathématique de répartition d’un risque possible par une cotisation liée au risque. L’impôt, qui ne devrait être qu’une assurance, ne peut qu’être égal pour tous et lié au risque couvert. Tout le reste n’est que foutaise ruineuse.

Tout cela pourrait-il être évoqué volontairement et publiquement par la presse, avant qu’elle y soit tenue du fait de la faillite et de la ruine de ce pays ? C’est toute la question.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA MORT SOCIALE.1.

LA MORT SOCIALE

En 18 ans, je suis passé du statut d’entrepreneur heureux et aisé, au statut de chômeur (sans indemnité) et quasi pauvre.
D’homme entouré de nombreux « amis » et de multiples relations à celui d’homme seul.
Je suis passé du soleil à l’obscurité, du bruit au silence, de l’aisance financière aux fins de mois problématiques, d’un travail acharné à l’inactivité forcée.
Ma chute aura duré 18 ans.
18 longues années pour ruiner mon entreprise et me ruiner.
La chute de mon entreprise, que j’ai essayé d’enrayer, fût inexorable.

Ma société en 1996 subit un 2eme contrôle fiscal.
Suite à celui-ci, elle fut « redressée » d’une somme sans aucun rapport avec son chiffre d’affaire.
Les arguments et les affirmations avancés par le fisc pour « motiver » son redressement étaient pour le moins concussionnaires, voire complétement abusifs.
Croyant, bêtement, dans la possibilité d’établir la vérité, de prouver l’erreur des services fiscaux grâce aux preuves que je possédais, et que je pouvais produire, je fis ce qu’il ne fallait faire en aucun cas. Je fis l’erreur absolue, l’erreur avec un grand A.
Je contestais le redressement.
La machine fiscale se mit en route.
Dans un premier temps, avant que j’aie pu respirer, avec la vitesse du cobra, démontrant une procédure bien rodée, tout fut saisi. Entreprise et biens personnels.
Saisies conservatoires.
Vous restez (provisoirement) propriétaire mais le nœud coulant est en place et vous ne pourrez plus l’enlever.
Les premières années, dans votre naïveté, et conforté par votre myriade de fiscalistes, vous pensez vous en sortir. Vous continuez donc à vous occuper, comme avant, de votre entreprise. Vous essayer toujours de l’améliorer et de la développer comme si de rien n’était. Votre vie de famille n’est pas bouleversée et votre problème fiscal n’est pas encore devenu le problème N°1.
Bien sûr vous avez des réunions avec vos experts et cela commence à vous coûter un max d’argent mais, parait-il, la tranquillité n’a pas de prix…
Bientôt, cette tranquillité va vous quitter. Peu à peu.
Peu à peu les insomnies vont apparaître. La peur aussi. Une peur, sourde, irraisonnée et incontrôlable.
Les insomnies et cette peur, je vais tenter de les domestiquer, de faire comme si elles n’existaient pas. De vivre avec, de la garder pour moi, de ne pas inquiéter ma famille, de faire bonne figure au boulot.
Petit à petit, tout devient plus difficile.
Au fur et à mesure que le garrot fiscal se resserre par de multiples procédures, vos illusions dans la justice vont disparaître entrainant un découragement et un repli sur soi, car vous vous êtes aperçu que vos ennuis fiscaux, pour différentes raisons, n’intéressent personne. Vous n’osez même plus en parler. Seule votre femme vous soutient et tente de vous aider.
Le fisc devient votre ennemi personnel et il ne se passe pas un jour, une nuit sans que vous vous révoltiez contre cette injustice qui vous poursuit inexorablement.
Vous êtes comme un insecte prit dans une toile d’araignée. Tous vos efforts sont vains et rien n’arrête cette bête à sang froid, qui vous le savez maintenant va avoir votre peau.
Innocenté au Pénal, le fisc vous fait savoir que cela ne change rien pour lui…

Votre entreprise ne vous intéresse plus, vous amis vous ennuient, vous fuyez vos relations.
Vous êtes pris au piège de la « légalité » fiscale et votre ressort est cassé.
J’étais un chef d’entreprise conquérant, j’avais à force de travail et d’idées réussi à créer une société qui employait plus de 50 personnes.

Ce qui devait arriver arriva. Je perdis mon entreprise.
J’étais parti de rien et maintenant je n’avais plus rien.
La boucle était bouclée.

Je n’avais plus d’argent, j’étais déclassé et je le savais.
Volontairement je perdis mes relations et la quasi-totalité de mes amis.
Je disparu de leurs écrans radars et c’était mieux ainsi.
J’avais trop honte de ce que j’étais devenu, je n’avais plus d’avenir et je n’en voulais plus.
On m’avait rayé du monde « des vivants ».
On, qui est-on ? Cela n’a plus aucune espèce d’importance.
On c’est vous, c’est nous, c’est ce pillage accepté par tous.
Ne cherchez pas une moralité à cette histoire, il n’y en a pas.
Ce que j’ai appris de cette descente aux enfers ?
Que ma femme m’aimait.

Emmanuel Bolling

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La vie, le capital, l’économie.

La société peut-elle se passer de l’économie ? Les individus peuvent-ils s’affranchir de l’économie ? Objectivement, je ne vois pas quel homme censé pourrait répondre oui à de telles questions.

Où les choses se compliquent c’est lorsque l’on tente de définir ce qu’est l’économie. Un écueil surgit aussitôt : l’échelle.

L’économie est-elle différente pour ceux qui raisonnent en dizaines d’euros par rapport à ceux qui raisonnent en milliards d’euros ? Je ne sais pas pour les milliards d’euros, mais je sais pour les millions d’euros : Il n’y a aucune différence dans la gestion de dizaines d’euros et celle de millions d’euros.

Et pourtant, peut-être induits en erreur par les agitateurs politiques de tout poil, de nombreux français croient que les problèmes qu’ils rencontrent à gérer leurs dizaines d’euros seraient immédiatement résolus s’ils passaient dans la case des millions d’euros.

Comme la plupart d’entre eux n’auront jamais à gérer des millions d’euros, ils ne courent aucun risque à imaginer que ceux qui ont cette charge sont dans une situation si différente d’eux qu’il n’y aurait aucun mal à leur faire les poches.

En clair, ils respectent le capital qui leur paraît accessible, ils ne respectent pas et sont prêts à piller celui qui leur paraît inaccessible. Il s’agit d’une grave erreur, aux conséquences mortelles pour la société.

Le capital

Il ne viendrait à l’idée de personne, et surtout pas des français champions des économies à la Caisse d’Epargne, de déposséder leur voisin qui a mis de côté mille ou dix mille euros.

Ils sont parfaitement conscients que cette somme, économisée au fil du temps, est d’une part une sécurité et d’autre part un outil pour l’avenir.

Ainsi, alors qu’ils sont parfaitement conscients du rôle du capital à ce niveau, il suffit de changer d’échelle pour qu’ils nient, avec énergie, l’intérêt d’un capital plus conséquent.

Et pourtant, paradoxalement, il ne se passe pas de jour sans qu’ils imaginent tout ce qu’ils pourraient entreprendre avec un capital supérieur à celui qu’ils possèdent.

Comment font-ils pour ne pas arriver à imaginer qu’il en est ainsi pour tous, qu’elle que soit l’échelle, dizaine d’euros ou millions, voire milliards, d’euros ?

Comment font-ils pour ne pas comprendre que rien ne peut être entrepris sans capital, alors qu’eux-mêmes subissent, pour la plus grande part, les dures contraintes générées par l’absence de capital ?

Souhaitent-ils pour les autres, pour leurs entreprises, pour l’ensemble du pays, les difficultés qui découlent pour eux de l’absence de capital ?

J’entends bien ici ou là ceux qui prétendent que : “Il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde fini”, donc pour eux le capital est inutile puisqu’il ne servirait que la croissance. J’ai déjà eu l’occasion de dire ce que je pense de cette phrase, je pense que c’est la plus con du monde. Ceux-là confondent progrès et croissance.

La vie et le capital

La vie est une constante mutation, l’inverse s’appelle la mort. Cette mutation est en grande partie indépendante de notre volonté, elle est naturelle.

Mais, il se trouve que l’homme, par son énergie propre, peut avoir une influence certaine sur les mutations de la vie. J’aurais tendance à appeler cette influence le progrès. Celui-ci n’est pas fatalement synonyme de croissance, il n’est qu’un des moteurs de la mutation et n’a pas à être jugé positivement ou négativement. Il est, un point c’est tout.

Le progrès, part humaine de la mutation générale, donc de la vie, est le fruit du travail et de l’imagination, le capital lui est indispensable, c’est lui qui permet d’engager ces deux processus.

Mais le capital est aussi le déclencheur de la responsabilité. Celui qui prétend prendre part aux processus de mutation de la vie, au progrès, doit engager sa responsabilité. Il le fait s’il engage son capital, quelle que soit l’échelle.

Le “concorde” fut un échec, car pour lui personne n’a engagé son capital. Aujourd’hui les éoliennes prennent le même chemin, en pire, pour la même raison.

La vie, l’économie et le capital sont étroitement liés. Quelle est cette folie qui prétendrait anéantir l’un tout en favorisant les autres ?

J’ai le plus grand mal à comprendre comment on peut ne pas percevoir cette évidence. Je n’ai pas l’impression qu’il faille des compétences exceptionnelles pour faire ce constat à sa propre échelle et se douter qu’il en est de même à toutes les échelles.

Qui sont donc ces fous qui crient : “Mort au capital” ? Ce sont les kamikazes de l’avenir de l’homme.

Je les plains, s’ils ne prennent pas conscience de leur folie, ce sont leurs enfants qui paieront pour eux, hélas.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le collectivisme (vidéo)

Bonjour,

 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

PS: Ces vidéos sont visibles sur YOUTUBE en tapant “LES PAPYS PAPOTENT”.

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Les trois huit

Les trois huit c’est un travail ininterrompu, c’est aussi le rythme nécessaire à la lutte contre l’injustice des contrôles fiscaux.

Premier huit.

Jeudi dernier nous étions le 10 avril, c’était notre huitième mois devant Bercy de 18H à 19H. Comme chacun de ceux qui lisent ce blog le sait, nous allons tous les deuxièmes jeudi du mois nous recueillir à Bercy.

Nous pensons là, pendant une heure, à nos économies disparues. C’est là qu’elles ont été absorbées par ce gigantesque trou noir qui les aspire pour ne les rendre à personne. C’est là que notre esclavage est perceptible, là que nous prenons pleinement conscience que notre énergie, nos ambitions, notre avenir sont mis en coupe réglée, nous sont volés.

C’est là que nous venons nous ressourcer pour avoir le courage de continuer à lutter, à résister à cette puissance aveugle qui nous ramène au rang d’esclave en nous dépossédant de nos biens, de ce qui nous différencie du monde des animaux : notre prévoyance.

Mis à nu par Bercy, nous perdons notre dignité d’homme, nous sommes volontairement projetés dans le monde de la crainte, de l’incertitude, de l’angoisse du lendemain. Cette ruine voulue a pour objectif de nous rendre malléables, de nous soumettre. Ce n’est pas le fait du hasard, ni le contrepoint d’une plus juste répartition.

Ce n’est que la folie des puissants dans leur quête du pouvoir absolu, servis par les zélotes du Syndicat Unifié des Impôts, qui s’abat sur nous, en toute conscience.

Rien n’est dû au hasard, tout est planifié, calculé, prémédité.

Nous sommes les victimes directes d’un génocide qui vise ceux qui innovent, travaillent, produisent des richesses, que l’on fait passer pour des fraudeurs, des voleurs, des égoïstes, à l’aide d’une propagande égale à toutes les propagandes indignes dont le monde est si souvent abreuvé.

Nous sommes lâchement assassinés, détruits, sans aucune pitié, sans aucun recours.

Il est bon, une fois par mois, d’aller se recueillir sur place et de regarder Bercy droit dans les yeux.

Deuxième huit

Le prochain deuxième Jeudi, au mois en Mai, tombe le huit Mai. Nous ne serons pas à Bercy le 8 mai. Notez-le.

C’est un peu paradoxal de ne pas être présents, justement à l’occasion de l’anniversaire de la victoire contre un autre régime génocidaire. On aurait pu imaginer que, justement, cette date symbolique serait l’occasion de marquer notre lutte.

Oui, bien sûr, mais voilà, nous ne sommes pas encore suffisamment nombreux pour agir en plein désert de Mai, alors que tout sera fermé et que la population, insouciante et même globalement consentante à notre disparition, sera sur les plages.

Nous reportons donc notre prochaine soirée de recueillement au deuxième Jeudi de Juin, soit le 12 Juin. Venez nombreux.

Troisième huit

C’est le chiffre symbolique du maximum de présents à notre soirée de recueillement mensuelle. Et oui, nous n’avons jamais été plus de huit. Cela n’entame en rien notre détermination.

Mais, il y a quelques conclusions à tirer de cette très modeste fréquentation.

D’abord les avantages. Nous passons si inaperçus, que l’on nous fout presque une paix royale. Bien sûr, la maison “poulaga”, en sa forme officielle ou occulte, est venue, au début, s’assurer de notre insignifiance. Pas question évidemment que nous puissions être ou devenir un évènement. Une fois rassurée sur le sujet, nous ne les avons plus revus.

Ensuite les inconvénients. En réalité, il n’y en a qu’un, c’est justement de passer totalement inaperçu, de ne pas arriver à fédérer les victimes de ce génocide fiscal.

D’un autre côté, si les victimes des génocides étaient mobilisables en général, il n’y aurait probablement jamais de génocide. Un groupe ne peut être éliminé que s’il doute de lui au point de renoncer à lutter, à se regrouper, à faire face. C’est le cas pour les victimes des contrôles fiscaux.

Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, à ce que répand abondamment la propagande, les contrôles fiscaux sont tout sauf rationnels.

Le contrôle fiscal est beaucoup plus un espace psychologique de rapports de force qu’une vérification purement comptable. La comptabilité sert d’excuse à la mise en place de ce rapport de force, qui finit par l’exécution du contribuable.

Pendant le contrôle fiscal le contrôlé croit à la possibilité d’une issue juste, après le contrôle fiscal le contrôlé est totalement détruit, c’est un zombie que l’idée de révolte ne traverse même pas. Il a perdu sa dignité d’homme, il se croit lui-même coupable.

Seuls ceux qui sont passés par là peuvent comprendre, s’ils s’en sortent c’est qu’ils ont accepté l’inacceptable, ils ont honte, s’ils ne s’en sortent pas, ils ont alors honte de n’être plus rien.

Rajoutons à cela que les voyous prospèrent dans les deux camps, aussi bien chez les contrôlés que chez les contrôleurs, cela rend la partie totalement opaque. Il reste bien peu de place pour les honnêtes gens qui se trouvent pris dans cet engrenage.

Ainsi se révèlent les trois huit, durs, violents, usants, mais gratifiants. Rejoignez-nous.

Bien cordialement. H. Dumas

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J’adore les élections

Cet espace dans la vie sociale, dont en connait la date longtemps à l’avance, me ravit.

Dans les mois qui précèdent, les idées entrent en ébullition. Des grandes théories aux basses intrigues, tout s’expose. Chacun auprès de son public, vaste ou restreint, développe ses arguments, ses rêves, ses utopies ou son pragmatisme.

Le présent s’estompe au profit d’un futur auquel les protagonistes finissent par croire dur comme fer.

Puis, la date approchant, les théories se transforment en visages. Anciennes et nouvelles, les tronches alors s’exposent aussi. Elles sont évidemment “de circonstance”, souriantes sur les documents, au marché lors des distributions de tracts, elles se font sérieuses, voir soucieuses à l’occasion des meetings ou des passages à la télévision.

Enfin, l’électeur finit par s’accaparer la tête de son choix. Alors, il n’entend plus ce qu’elle dit, mais ce qu’il pense qu’elle dit.

Un immense quiproquo s’installe où chaque individu se figure qu’à l’occasion de la mise en boite de son petit bulletin, la fée démocratie va exaucer tous ses vœux. L’intensité de la situation n’échappe à personne, pas même à ceux qui sont fermement décidés à ne pas aller voter.

Des centaines de milliers de français ne pensent plus qu’à l’élection à venir, le jour prévu pour le vote leur paraissant devoir ouvrir un nouveau monde. Un monde où leur vie va basculer, évidemment vers le paradis qui sera issu de leur vote.

Bien sûr, il y a les pessimistes qui dénoncent l’échec à venir, déjà patent pour eux, de cette élection, qu’ils décrivent comme une mascarade. Se faisant, ils participent, même négativement, à l’hystérie ambiante.

Arrive le jour J. L’excitation est à son paroxysme. Chaque joueur a misé, y compris les abstentionnistes, vient l’heure du résultat, du tirage.

Peu de surprise, en règle générale sont élus ceux qui étaient donnés gagnants. Ceux qui ont joué les perdants se demandent pourquoi ils se sont déplacés.

Embrassades pour les vainqueurs, grise mine pour les vaincus.

C’est fini, le cirque plie bagage.

Ce sont les jours qui suivent qui sont les plus désopilants. Il ne se passe rien, strictement rien. Tout ça pour ça ?

C’est le constat auquel arrivent les électeurs, les vaincus, mais aussi les vainqueurs.

Car, et c’est cela que je trouve le plus extraordinaire, tous avaient fini par croire que les élections allaient changer les choses. Evidemment il n’en est rien.

Les vaincus retournent à leur anonymat, les vainqueurs déjà en place continuent leurs petites occupations, les nouveaux venus se demandent quoi faire.

La population retourne faire face à l’ordinaire de sa vie de tous les jours. Finis, pour quelque temps, les rêves d’une nouvelle vie dans un nouveau monde.

C’est justement ce calme, identique à celui qui suit une immense beuverie, le mal de tête en moins, qui me ravit.

C’est aujourd’hui que la démocratie me plait, quand elle a évacué les violences, autorisé les espoirs, les royaumes individuels rêvés dans des collectivités qui seraient faites sur mesure pour chacun, quand elle abandonne ceux qu’elle a fait rêver. Ils sont là, hébétés, gagnants ou vaincus, constatant que rien ne changera, que tout cela n’était que fantasme.

Ils avaient pris la démocratie pour la révolution, alors que non seulement elle ne l’est pas, mais sa seule fonction est justement de l’empêcher.

Ainsi donc, il ne se passera rien. Parce que la politique n’existe pas. Il n’existe que la paix ou la guerre. Le noir ou le blanc. Le plus ou le moins. Le jour ou la nuit.

En réalité : les faibles ou les forts. La démocratie, utopie éphémère, permet de garder les choses en leur état. L’inversion des rapports de force s’appelle la révolution.

N’imaginez pas que je plaide pour la révolution, pas plus que je ne rejette la démocratie. Je ne suis sur cette terre qu’un observateur de passage, indifférent aux spasmes du groupe.

Ma certitude de ne pouvoir échapper, en tant qu’homme, à mon appartenance au groupe, m’a amené à accepter ses sautes d’humeur, ses pulsions, ses angoisses existentialistes, au même titre que j’ai dû accepter les miennes en tant qu’individu.

C’est donc sans aucun cynisme que je constate ce calme embarrassé de l’après élection, cette période d’hébétude qui lie dans la même surprise vainqueurs et vaincus. J’aime en profiter, car je sais qu’elle ne dure pas.

Dès demain, la pantomime va recommencer, nous prenant tous dans sa farandole.

Bien cordialement. H. Dumas

PS 1 : Demain, deuxième Jeudi du mois, nous serons, à 18H, une poignée devant Bercy, pour nous recueillir sur les lieux de la disparition tragique de nos économies. Nous serons là, l’ancien ministre n’y sera plus. On a les satisfactions que l’on peut. Venez partager ce petit bonheur.

PS2 : Si vous avez un peu de temps, lisez le texte auquel mène ce lien : http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=191

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L’immobilier est hors marché

Cela est incontestable, l’immobilier est hors marché.

De façon directe par les droits exorbitants que l’Etat s’est octroyé sur le foncier et le bâti.

Au motif d’une organisation rationnelle de l’espace, l’Etat s’est accordé des droits sur l’usage des sols. Ces droits étaient initialement incitatifs, ils sont aujourd’hui directifs et obligatoires, ils aboutissent à un démembrement de la propriété foncière.

Le sol reste la propriété de celui qui le possède, mais ce qu’il est possible d’y réaliser, donc sa valorisation, est la propriété de l’Etat. Cela est accepté par tous, fisc, magistrats et propriétaires compris. La valorisation d’un foncier prend plus en compte ce démembrement que la réalité objective du dit foncier.

Concernant le bâti existant, les droits de préemption s’étendent constamment et les lois qui contraignent ce bâti s’affirment et s’épanouissent à chaque législature.

De façon indirecte par la fiscalité

Ici on retrouve la psychose névrotique de Bercy : les usagers sont des fraudeurs.

La taxe sur les transactions immobilières n’y échappe pas. Le principe de base est que les transactions cachent systématiquement une dissimulation, dont le but serait évidemment de rendre moins lourdes les taxes prélevées par l’Etat.

Bercy croit dur comme fer à cette connerie.

La traduction en langage faux-cul “Bercyen” est la suivante : “Il est possible que le prix indiqué dans votre transaction soit le prix réel. Mais, nous pensons qu’il n’est pas celui du marché, que nous définissons par rapport aux transactions passées pour un produit équivalant. C’est pourquoi, sans mettre en doute votre sincérité, et parce que l’Etat n’a pas de raison de voir ses taxes baisser soudainement, nous établissons cette taxe, calculée sur le montant de votre vente, non sur le montant que vous avez déclaré lors votre transaction mais sur le montant que nous évaluons”.

La messe est dite. Pour Bercy, pas besoin de preuves visant à faire la démonstration d’une tricherie de votre part. Non, l’Etat prétend n’en avoir rien à foutre que vous fraudiez ou que vous soyez obligé de vendre au prix du marché, vous êtes taxé au prix “Bercyen”, point.

Les conséquences sont terribles. Le marché baisse, pour vous peut-être, mais pas pour Bercy. Si vous vendez votre bien à la baisse, vous serez taxé au prix maximum de l’ancienne hausse pour les droits d’enregistrement, mais aussi pour le bénéfice si vous êtes un professionnel ou pour la plus value si elle s’applique à votre transaction.

Les lois du marché ne s’appliquent pas à l’immobilier. Les prix sont dictés par Bercy. C’est la conclusion qui s’impose.

Qu’advient-il d’un marché bloqué de tous côtés par l’Etat ?

Au niveau du foncier

Les demandeurs se faufilent vers des endroits encore relativement libres. C’est donc la fuite vers les petites communes périphériques, moins regardantes. Donc c’est le mitage à outrance.

Un peu ce qui s’est produit pour l’urbanisme commercial lorsque les commerçants au pouvoir dans les grandes villes ont bloqué les permis de construire des hypermarchés, qui se sont tous retrouvés en banlieue, vidant les centres villes et paralysant les axes de circulation.

Le résultat global est un frein terrible à l’économie de la construction, qui en meurt. Je ne m’étends pas dans ce billet sur les contraintes que l’Etat impose, en termes d’architecture, de mélanges incompatibles ou de fantasmes ruineux, sur le foncier qu’il libère au compte gouttes.

Au niveau du bâti

Pas de vente possible à la baisse, égale pas de vente du tout. Ainsi, tétanisés à l’idée de se voir taxer sans aucune défense possible, d’être insidieusement traités de fraudeurs, les vendeurs et leurs conseils s’efforcent de retarder les ventes, en espérant trouver un prix de vente qui échappera à la folie du fisc.

Pour le moment

Dans l’époque de richesse et de liberté que nous venons de traverser, l’immobilier parait pouvoir attendre. De la même façon que l’étranglement du tissu routier, la paralysie lente mais irréversible de l’outil de santé, de l’outil industriel, ne touchent pas immédiatement tous les français et ainsi ne sont pas immédiatement anxiogènes, les conséquences de l’étatisation de l’immobilier, la disparition de son marché, ne créent pas de panique.

Ceux qui sont touchés souffrent seuls, bien obligés de subir. Pire, il en est même une petit minorité qui profite providentiellement des dictats de l’Etat.

Mais à terme

Il y aura d’abord un désintérêt pour l’immobilier (c’est en cours), puis un effondrement brutal. C’est la pénurie pour tous qui s’imposera. Un marché noir s’installera. L’immobilier deviendra un luxe, alors qu’il était, il y a peu, accessible au plus grand nombre. Le pire est que tout cela sera issu, en partie, de la prétention de le rendre accessible à tous, y compris à ceux pour qui cela est objectivement impossible.

Bien cordialement. H. Dumas

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STAGES DE SURVIE AUX CONTRÔLES FISCAUX

STAGE DE SURVIE AU CONTRÔLE FISCAL.

Pourquoi suivre notre stage ?
A quoi cela peut-il vous servir ?
Vous êtes ce que l’on appelle un « nouvel entrepreneur », c’est à dire que vous venez de créer votre entreprise ou vous êtes un contribuable « cible ».
Nous le sommes tous devenus vu le besoin d’argent de nos élites.
Deux cas de figure :
1) je suis en train de subir un contrôle fiscal.
2) je n’ai pas encore été visé par un contrôle fiscal.

Il faut savoir qu’entre vous et votre inspecteur vérificateur (assermenté) ce sera une guerre totale, car vous serez considéré comme un fraudeur.
Pour Bercy, chaque contribuable, chaque chef d’entreprise est un fraudeur.
La mission de l’inspecteur du fisc est de vous tondre. Plus ou moins.
Plutôt plus que moins.

Pour cela, outre qu’il est assermenté, ce qui l’avantage considérablement, il a à sa disposition tout un arsenal de mesures (coercitives) imparables, pour vous !
Son contrôle est officiellement encadré par des « règles » qui sont là pour défendre vos intérêts (style charte du contribuable).
Dans la vraie réalité, il a tous les droits et il ne s’en prive pas.
Toutes ses affirmations (même les plus saugrenues) deviendront des preuves et ce sera à vous de prouver le contraire.
Toute la beauté du système est dans ce renversement de la preuve.
Ce qui est un non-sens absolu.
Heureusement, notre justice pénale est basée sur le contraire, comme toutes les démocraties du monde.
C’est l’accusation qui doit apporter les preuves de votre culpabilité.
Le fisc, depuis le moyen âge, a créé sa propre législation (code des impôts) et sa propre justice, le Tribunal Administratif…
Sa législation et son Tribunal Administratif sont au-dessus de nos lois et ne tiennent pas compte des jugements des Tribunaux Correctionnels, c’est dire la puissance de Bercy.

Le but de notre stage est de vous armer psychologiquement pour cette guerre sans merci.
Il est de vous préparer à ce qui sera un affrontement entre l’Administration Fiscale et vous.
Henri Dumas et moi, avons quasiment tout subi et tout vécu jusqu’à notre ruine financière et sociale.
L’une découle automatiquement et irrémédiablement de l’autre.
Nous allons mettre simplement notre expérience à votre service pour essayer de vous éviter d’être complétement broyé par le Pot de Fer.
Tout ce que nous ne savions pas avant, maintenant nous le savons.
Nous avons payé pour ça.

Emmanuel Bolling

N.B : nous ne sommes pas des conseillers fiscaux, nous leur laissons votre défense.

Nous avons eu un bug sur les inscriptions.
Ceux qui se sont inscrits, réinscrivez-vous.

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Hollande : le film

Sans être un fin politologue de renom, la naïve transparence d’Hollande est facilement déchiffrable. C’est un bonheur pour un observateur ordinaire comme moi, comme nous tous.

Voici donc un homme qui accède au pouvoir suprême totalement par hasard. Deux ans plus tôt il ne pouvait pas y penser, même pas en rêve, tant la stature de Strauss Khan s’imposait. Celui-ci parti en sucette, c’est le cas de le dire, subitement Hollande croise le destin d’un autre.

C’est encore le hasard qui le fait élire. En effet, il n’est pas élu pour son programme ou sa personnalité, mais bien à cause du rejet de la personnalité envahissante et insupportable de la starlette Sarkozy.

A l’issue de tout cela : il y croit, c’est dire qu’il est tout sauf lucide. Le voilà donc relevant le défi qu’il pense voir dans sa victoire sur Sarkozy.

Il choisit son plus fidèle ami, Jean Marc Ayrault, et s’imagine qu’il va transformer la France, que ses recettes de vieux soixante-huitard attardé et l’amour en lui qu’il croit deviner chez les français vont lui permettre, miraculeusement, de solutionner les problèmes du pays.

Il ignore cette chose que tous les gouvernants apprennent sur le tas, y compris les dictateurs : les peuples ne font que ce qu’ils veulent faire.

Les deux potes se plantent complètement. Ils ont beau avoir composé le gouvernement le plus démagogique du monde, être persuadés que ce qu’ils ont réalisé, l’un à Nantes, l’autre à Tulle, à l’issue d’interminables palabres de comptoir et d’abondants déversements d’argent public, marchera aussi ici, ce n’est pas le cas. Ils se plantent complètement.

Hollande prend conscience qu’il ne peut rien faire, qu’il n’y a rien à faire. Que chaque idée, chaque ordre donné, finissent dans ce pays par une accumulation de paperasse immédiatement enfermée dans les placards de l’histoire bureaucratique de la France, sans faire avancer, ne serait-ce que d’un millimètre, notre système sclérosé.

Bilan : de mauvaises idées, pas de sou, une bureaucratie indécrottable, des français qui ne pensent qu’à se moquer et à profiter, il abandonne la partie.

– Jean Marc, j’arrête.

– T’es fou, on ne peut pas.

– Ecoute, j’en ai marre. Marre de ces écolos qui m’emmerdent avec leur folie et leurs escroqueries. Marre de tous les minables que je me suis efforcé d’aimer toute ma vie, à qui j’ai pardonné leur nullité, que j’ai couvert de pognon et qui, en retour, filent chez Mélenchon ou chez Le Pen, rien à foutre de tout ça.

– Et moi ?

– Tu te casses.

Ainsi finit l’aventure.

Mais, dans l’intervalle, Hollande a compris deux choses : ce n’est pas lui qui a la responsabilité de la marche du pays, c’est le gouvernement; il est libre de ses mouvements en politique étrangère, cela peu suffire largement à l’amuser pour le temps qui reste. Il arrive donc aux mêmes conclusions que son illustre prédécesseur de gauche.

Elu par le peuple, pour le peuple, comme Mitterrand il se désintéresse complètement de celui-ci au profit du copinage avec l’élite mondiale.

Il faut reconnaître qu’il fait très fort : il fabrique un gouvernement incluant tous ses ennemis déclarés.

J’imagine le conseil des ministres du Mercredi.

– Alors, Valls, le pays, ça va ?

– On s’en occupe Monsieur Le Président

– Pourtant, par ci par là, j’entends bien des critiques.

– Ce n’est rien, nous sommes tous unis et sur le pont.

– Ah bon, et ces émeutes que la télévision rapporte.

– Nous les materons.

– Tant mieux, tant mieux…..bon…  à Mercredi prochain.

Semaine après semaine, Valls va s’engloutir. Il n’aura servi qu’à faire peur à Angéla avec sa bande d’opposants à l’Europe et de paratonnerre en politique intérieure.

Dans l’été, nous arriverons probablement au point de non retour. Valls et sa bande seront totalement cramés. Hollande, constamment à l’extérieur, absent en politique intérieure, se sera refait une virginité, une santé et se sera dégagé du marigot dans lequel il s’était lui-même enfermé.

Face au bordel total dans lequel sera la France, il va dissoudre.

Des législatives sortira une assemblée de droite, il filera alors le gouvernement à Sarkozy, le pied intégral pour Hollande, deux ans avant les présidentielles.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les stages – les procès de Moscou (VIDÉO)

Bonjour,

Une nouvelle vidéo entre ami,

 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

Ces vidéos sont visibles sur YOUTUBE en tapant “LES PAPYS PAPOTENT”.

PS : L’émission de France Info était un poisson d’Avril. Ces gens ont un humour décapant. Je suis sûr que leur ami Edwy Plenel va apprécier, lui qui ne paiera sans doute jamais le redressement de TVA qu’il doit et qui lui a fait tant peur, le menaçant de le ruiner.

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L’après élections

Hollande n’a aucune marge de manœuvre. Aucune possibilité d’entreprendre une réforme structurelle, et probablement aucune envie personnelle de le faire.

Tout comme Staline en 1930, il ne peut pas avouer la faillite du système dont il est l’héritier actif, dans lequel il a pris le pouvoir en toute conscience de sa réalité. Sa survie passe par la propagande, puis la dénonciation, l’affirmation d’un ennemi “objectif” responsable de notre “malheur”, son éradication.

Ce sera le riche évidemment, mais cela ne va pas suffire. Ceux qui souffrent, ou croient souffrir, par la faute d’Hollande et de ses prédécesseurs vont lui demander plus.

Heureusement, les écolos sont là. Pour eux, le riche n’est pas le seul responsable, tout ceux qui respirent de l’air le volent aux autres, tout particulièrement à eux les bons écolos. La liste des coupables est illimitée.

Nous allons droit vers une dictature radicale, mortifère, c’est la suite logique de l’abandon du respect et de l’intérêt individuels au profit de la soupe collectiviste.

Quand la place de l’individu disparait au profit de l’utopie collectiviste, les gardiens du temple se gavent, la population trinque. Nous allons vers l’horreur totale.

Les procès de Moscou ont eu lieu avec la bénédiction de la population, qui signait là sa mise en esclavage illimitée, dont elle est sortie, involontairement cinquante ans plus tard, par la faillite et non par un acte politique conscient.

Nous sommes dans ce schéma.

Donc, Hollande devrait confirmer sa volonté d’aller encore plus loin dans le collectivisme et la démagogie. Mais il faudra aussi que les opposants disparaissent. C’était le problème de Staline, c’est le problème de toute dictature collectiviste.

Hollande ne peut que se démettre ou s’imposer.

Au lendemain d’une telle déculottée, s’il était honnête et réellement démocrate, il devrait dissoudre. Gageons qu’il ne se démettra pas, il ne dissoudra pas, donc il va se raidir.

Pollueurs et fraudeurs fiscaux vont être les accusations de base pour éliminer les opposants.

Regardez Staline, il est la bonne référence. Pour Staline, l’opposant doit disparaître, lui et ses proches, sans laisser de trace. Un opposant en prison, en un lieu connu, est un problème à venir (voir Mandela). L’opposant doit disparaître complètement.

Aujourd’hui la disparition physique ne s’impose pas, la disparition économique suffit.

Bercy est compétant et outillé pour accomplir cette tâche, faire disparaître totalement “l’homo économicus”, c’est tout à fait possible. Bercy et son bras armé, le Tribunal Administratif, sont en mesure, à l’aide de procédures et de jugements truqués, mais non contestables, approuvés par la population trompée par la propagande, de faire totalement disparaître économiquement n’importe quel individu. Quelque soit sa réalité, son niveau social, sa notoriété.

D’où l’importance de ce blog. Le témoignage est la seule arme face à ce qui nous attend. Il n’en n’existe malheureusement aucune autre.

Ne vous laissez pas effacer de la surface du globe sans résister, sans réagir.

Quelles que soient vos possibilités à ce sujet, par écrit, par vidéo, de toutes les manières possibles, venez témoigner avant d’avoir été absorbé par le néant que Bercy et ses sbires creusent sous vos pieds.

Le libéralisme comme solution ? Bien sûr, mais n’y pensez pas, n’en rêvez pas, aucune chance, malheureusement, qu’il pointe ne serait-ce que le bout de son nez.

Bien cordialement. H. Dumas

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Lettres municipales au Père Noël

Entre le Dimanche 23 Mars et le Dimanche 30 Mars, les français auront voté pour 36.681 lettres au Père Noël, une par commune.  Comme on le dit un peu vulgairement : “ça me troue le cul”. Je n’en reviens pas.

Si un tout petit peu de raison existait en ce bas monde politique, où chacun s’accorde à penser que les élections municipales ne sont pas des élections politiques mais des élections pragmatiques, il se passerait ceci :

– Chaque candidat présenterait un programme chiffré de ses propositions.

– Il engagerait sa responsabilité sur ces chiffres.

– A la fin de son mandat il serait, lui personnellement ou son parti, responsable des éventuels dérapages de ses propositions.

– Dans le cas d’un dépassement de son budget prévisionnel, outre l’engagement de sa responsabilité, il deviendrait inéligible.

– Si en cours de route un cas de force majeure devait l’amener à modifier ses prévisions, il devrait en faire part à sa population et obtenir par vote son accord.

Que des choses finalement simples, qui correspondent à l’idée d’une gestion saine de nos collectivités.

Il faut bien comprendre que la ruine d’un corps social peut arriver par la tête, mais aussi, plus souvent, par la multitude des ruines de ses membres. Les collectivités locales sont lourdement endettées, nul signe ne se fait jour d’une prise de conscience à ce sujet.

Dans toute la France, les professions de foi des candidats ont encore multiplié les promesses les plus démagogiques, sans pudeur, sans retenue… et les français acceptent cela… et ils vont voter.

Il doit bien y avoir une explication à tant de connerie.

Je me lance.

Que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public, les décisions sont gérées structurellement de la même manière. Cela se fait à travers un organisme de décision, assisté d’un organisme d’exécution. Il peut arriver, pour les très petites structures, qu’une seule personne remplisse ces deux fonctions.

Cela se traduit, pour l’Etat ou pour les collectivités territoriales, par des élus qui assument la partie décisionnelle et par une administration qui est en charge de l’exécution. L’attelage peut fonctionner.

La particularité, qui n’est pas spécifique au secteur public, est que la qualité de l’exécution est inévitablement liée à la qualité de la décision.

Un décideur énergique va vouloir et obtenir un organe d’exécution de qualité, et inversement. Les obligés du système, ceux pour qui il est créé, vont trouver tout cela parfaitement normal. Par exemple De Gaulle et l’ENA.

Mais, imaginons que le décideur trépasse et que son successeur ne soit pas à la hauteur du pouvoir qui lui est confié. Ce successeur va se couler dans l’apparence du pouvoir, en jouir, sans pour autant posséder les qualités lui permettant de l’exercer réellement.  Je pense à Giscard et à tous ceux qui sont arrivés après.

Soudain, l’outil d’exécution, ici l’administration française, va se sentir plus puissant, plus compétent que le donneur d’ordre, que le décideur. Problème.

L’administration va alors capter le pouvoir décisionnel. C’est ce qui s’est passé avec l’ENA.

C’est ce qui se passe dans bien des communes avec les administrations municipales lorsqu’un maire de qualité est remplacé par une nouille (par exemple à La Rochelle, Crépeau remplacé par Bono).

Or, structurellement, l’outil d’exécution n’est pas programmé pour être un outil de décision. Pour de multiples raisons, dont une principale : il n’est pas responsable, et nul ne peut décider sans assumer la responsabilité de ses décisions. Sans quoi, toutes les dérives sont possibles.

C’est ainsi que, globalement ou ponctuellement, dans ce pays, les organes d’exécution, que l’on nomme l’administration, ont, un peu partout, pris le pouvoir à la place des décideurs. Ceux-ci ayant en réalité disparu, laissant en place de simples images de décideur, sans aucune réalité. L’apparence n’a pas changé, mais la consistance de l’outil décisionnel s’est évaporée.

Les obligés du système, nous, perçoivent les dysfonctionnements, sans en comprendre la cause, qui leur est dissimulée. C’est là que les choses se corsent. Les obligés, les sujets que nous sommes cherchons à rétablir un organisme décisionnel, à travers des errements électifs pathétiques.

Mais, ce n’est pas possible. Quand l’outil exécutif, l’administration, a pris le pas sur l’organe décisionnel, il n’y a pas de marche arrière, sauf à dégotter un “grand homme”. Il en est toujours des “grands hommes”, mais leur particularité est qu’ils ne se révèlent que dans les grands drames.

Donc, avant de trouver le “grand homme” qui terrassera l’administration actuelle dévoyée, qui la remplacera par une autre de qualité à son service, rétablissant ainsi un pouvoir décisionnel efficace, nous devrons passer par la case drame. Hélas.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bercy : le génocide (VIDÉO)

La vidéo de la semaine parle de la guerre économique et de son expression fiscale : “la guerre civile”.

 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

P.S: Ces vidéos sont visibles sur YOUTUBE en tapant  “LES PAPYS PAPOTENT”

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Le temps est-il venu qu’ils s’entretuent ?

Homme ordinaire parmi tous les autres, cette condition m’autorise à donner librement mon opinion, qui n’a ni plus ni moins de valeur que celle des autres.

Mettons tout de suite les choses au point, je n’ai aucun respect pour la hiérarchie sociale issue des règles qui nous sont imposées. Dans le même temps, je suis bien obligé de constater que nous sommes loin d’être tous égaux. Cela m’est-il indifférent, suis-je en accord avec les règles de “la jungle” ? La réponse est non.

La dimension du problème est vertigineuse, la solution sans doute inaccessible.

Alors, dois-je m’en foutre ? Accepter une solution toute faite, dite par les faiseurs d’utopies ? Me contenter de mon pré carré ? Rien de tout cela ne me convient.

C’est dans cet état d’esprit que je m’y suis collé, depuis maintenant de nombreuses années.

Ce que j’ai constaté

Nul ne vaut rien, tous ont une valeur. Mais, trop souvent, elle ne les satisfait pas, ils lorgnent avec concupiscence vers les valeurs possédées par les autres. Je parle aussi bien des valeurs personnelles que des valeurs matérielles. Tout serait simple si chacun avait conscience de ce qu’il est et s’en trouvait comblé. Cela aussi bien en terme individuel qu’en terme collectif. Mais, pour de multiples raisons, ce n’est pas le cas.

Les quêtes individuelles ou collectives vers une valeur inconnue, voire erronée, sont la source de tous les problèmes. Tout particulièrement si leur socle de départ est mensonger, ou si le mensonge s’installe en cours de chemin. C’est justement pendant la recherche de la vérité que le mensonge est le plus dangereux. Les policiers le savent bien, c’est pendant l’enquête que le mensonge, s’il réussit à s’implanter, est un poison mortel qui falsifie les résultats et conduit à l’erreur judiciaire.

Cependant chacun, seul ou en groupe, ne peut échapper à la nécessité de rechercher sa vraie valeur, pour atteindre sa plénitude d’homme.

C’est là, au terme de cette recherche, que se situe le point, appelons le X, où se joue la vie des hommes, des groupes, des Etats.

La quête du point X

Elle commence à l’adolescence, que l’on parle d’hommes ou de groupes d’hommes. Immédiatement, le mensonge intervient. Il tend à compenser l’handicap des plus faibles, à conforter l’avantage des plus forts. Les crédules sont pris dans sa toile.

Cependant, il n’empêchera pas l’accès au point X. Il n’aura pour effet, tel un GPS détraqué, que de procurer un point X décalé, falsifié, en distorsion par rapport à la réalité de l’impétrant.

A partir de là, tout est faussé.

Les conséquences

La vie au point X est impossible. A l’arrivée, au lieu de la sérénité espérée, les compétiteurs ne trouvent que frustrations et insatisfactions.

Vient alors le temps de l’exigence des compensations. Une connivence va s’installer entre ceux qui n’ont pas atteint leur vraie valeur et ceux qui l’ont dépassée, ça fait beaucoup de monde.  C’est à cet instant que la démocratie faillit.

C’est ici que peut jaillir une majorité, composée de ces deux extrêmes, qui va tenter, pour les uns de renverser une situation qui ne leur convient pas, pour les autres de conserver une situation qui leur convient trop.

Le premier outil sur lequel tous vont alors s’accorder est le pillage, moral ou matériel, de ceux qui vont être désignés comme les fautifs, les responsables de la situation.

Cela ne suffira pas, puisque le fautif est inaccessible, c’est une abstraction, c’est le mensonge. C’est pourquoi, la désignation des pillés va être aléatoire, jusqu’à se retourner contre ses initiateurs.

L’échec du pillage va intensifier les frustrations et déchaîner la colère, puis la violence. Nous sommes alors très proches du passage à l’acte, de la guerre.

Le rêve

Ce serait évidemment que chacun accède à son niveau de capacité réel, lié aux moyens personnels dont il dispose. Les différences qui seraient constatées à l’arrivée n’auraient que peu d’importance puisque tous jouiraient de la plénitude de leur personnalité. S’il le fallait, des échanges librement consentis s’installeraient entre individus à l’occasion de situations particulières. Ce rêve pourrait s’appeler libéralisme.

Moralité.

L’accès au libéralisme passe par l’éradication du mensonge ou, pour le moins, sa maîtrise, donc sa dénonciation objective. Nous en sommes loin.

Au contraire nous empruntons la voie totalement inverse. Celle qui nous amènera à nous entretuer, ce qui est hélas plus que probable.

Les responsables sont-ils les menteurs ? Paradoxalement, non.

Le responsable est bien le mensonge, mais la plupart des menteurs n’ont pas conscience de leurs mensonges, ce ne sont donc pas des menteurs. Simplement, ils se trompent, c’est là que réside toute la difficulté de juger et de choisir la bonne voie.

Bien cordialement. H. Dumas

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UNE COUR D’APPEL SPÉCIALE OU LA NOUVELLE VERSION DE LA « CHAMBRE ARDENTE » BY BERCY.

POUR SE SOUMETTRE A L’INJONCTION DE LA COUR EUROPEENNE CONCERNANT L’ARRET « RAVON » BERCY CREE « UNE NOUVELLE CHAMBRE ARDENTE ».
Avant cet Arrêt Ravon, lorsque vous étiez perquisitionné par le fisc (DGI), vous n’aviez aucun recours. C’était hyper cool pour Bercy.
Aucune manipulation, aucun abus de pouvoir, aucune tricherie effectuée par les agents du fisc lors d’une perquisition ne pouvait être sanctionné par la justice (la vraie, la civile. Pas leur fameux Tribunal Administratif !).
C’était du gâteau pour les agents du Fisc « assermentés ».
Bien sûr, un OPJ les accompagne.
Cet OPJ est là pour faire, en théorie, respecter les droits du perquisitionné. C’est-à-dire vous.
Je dis en théorie, car ces OPJ étant appelés à travailler avec ces inspecteurs du Fisc ferment souvent les yeux sur leurs agissements.
On appelle cela l’esprit de corps.
De plus, lorsque vous êtes perquisitionné pour la 1ère fois (c’était mon cas) vous êtes un peu sous le choc et évidement vous ne connaissez pas vos droits.
Comme bonus, ils vous font signer un papier comme quoi « tout s’est bien passé ».
Vous n’avez pas été bousculé, ils n’ont rien saccagé, ils ont été corrects, bref pour vous « tout s’est bien passé ».
Dans votre naïveté vous signez le P.V.
Vous vous pendez, vous-même, sans le savoir (mais eux le savent).
D’où l’intérêt absolu d’avoir un OPJ honnête.
Il ne vous reste, si vous voulez protester contre des infractions flagrantes (Ces infractions, vous en avez pris conscience que bien après en parlant avec votre avocat).que votre parole contre la leur.
Vous avez compris, ce n’est vraiment pas gagné !
Je vais essayer de vous raconter mon histoire avec cette « chambre Ardente » nouvelle version. Je vais vous la résumer.

Le 12 octobre 1995, 18 perquisitions sont lancées contre nous (voir mon papier du 3 mars 2014 : QUAND BERCY ET LES R.G SERVENT DES INTERETS PARTICULIERS)
Intéressons-nous uniquement à deux perquisitions : celle de la discothèque La locomotive et ses bureaux.
Ces deux sites sont communiquants par un escalier
.
Elles durent de 6h du matin à 23h !
Une quinzaine d’agents du Fisc et deux OPJ sont sur ces deux sites.
Pendant 17 heures, ça farfouille et ça saisit tous azimuts
Des papiers et deux gros sacs de billetterie usagée
What else ?
Rien du tout !

Après réflexion et sans beaucoup d’espoir, nous attaquons ces deux perquisitions devant le TGI.
Le 3 décembre 1998, contre toute attente, le TGI rend une ordonnance d’annulation de perquisition mais uniquement concernant la discothèque.
Comment ce miracle, car c’est un véritable miracle, a-t-il été possible ?
Notre avocat, Maître Cornevaux, en est responsable.
Cet avocat, opiniâtre et doué, a réussi à se procurer le rapport interne à sa hiérarchie de l’OPJ qui assistait à la perquisition de la Locomotive.
Cet OPJ, intègre, a signalé dans celui-ci quelques anomalies qui l’avaient interpellé. D’une manière modérée, certes, mais réelle. (lien)
Cela a convaincu la Présidente du TGI (voir le jugement)(lien)

Le 14 décembre 1998, le Trésor Public s’est pourvu en cassation de ce jugement.
Il faut savoir que le Fisc, comme un pitbull ne lâche jamais rien dans 99,99% des cas.
Que croyez-vous qu’il arriva ?
La Cour de Cassation cassa le jugement du TGI arguant de son incompétence à juger les perquisitions, sans dire où il fallait s’adresser…

Nous en sommes restés là car aucune Cour de justice n’était compétente.
C’est pas merveilleux ?
La justice civile est muselée par le Fisc qui n’a pas confiance en elle.
Il préfère vous traîner devant le Tribunal Administratif qu’il contrôle de A à Z et là, pas de mauvaises surprises. Pour lui !
Comme je le comprends.
A chaque fois que nous avons eu affaire, même à la demande du fisc, au Tribunal Correctionnel, nous avons gagné.
Bercy préfère les petits meurtres entre amis.

Sautons quelques années. Une petite dizaine.
En 2008 la Cours Européenne des Droits de l’Homme condamne (enfin) la France suite à l’Arret Ravon.
Maître Ravon, avocate, avait poursuivi la France pour cette anomalie fiscale typiquement française de non recours contre les perquisitions (ah, cette exception française dont nos gouvernants sont si fiers !).

Que fit la France.
Comme à son habitude en matière fiscale, elle tricha.
La triche du fisc en France doit remonter à Philippe Le Bel.
C’est donc une vieille tradition…
Condamnée par la Cour Européenne pour son fameux Commissaire du Gouvernement (Tribunal Administratif) elle transforma uniquement son nom en Rapporteur Public.

Revenons à l’Arrêt Ravon.
Pour se mettre en « conformité » avec celui-ci, elle créa la « Chambre Ardente » et convoqua devant celle-ci tous les mauvais français qui avaient osé contester (en vain) les perquisitions.
Cela faisait un paquet de monde.
Nous passons devant elle le 17 septembre 2009.
C’est la justice express. Nous passons les uns après les autres, quasiment en rang d’oignons. Si elle l’osait, cette Cour Spéciale nous jugerait par paquet !
Bref, comme dans chaque procès fiscal l’avocat du fisc ou le Fouquier-Tinville du Tribunal Administratif nous traite plus bas que terre, nous présentons notre défense que personne n’écoute. (lien)
Dans ce cas précis nous apportons un argument de poids et incontestable : le témoignage à charge (contre le Fisc) de l’OPJ. (lien)
C’est le même OPJ que pour le TGI (3 décembre 1998).
Etant à la retraite, ne craignant plus un « retour de manivelle » de ses collègues et de sa hiérarchie, il vide son sac.
Il nous dévoile les manipulations auxquelles il a assisté par les agents du fisc.
C’est proprement stupéfiant (on a même une reconstitution de scellés!).
Nous avons donc produit son témoignage écrit et avons demandé à ce qu’il soit entendu.
Que croyez-vous qu’il advint ?
La Présidente, lors de cette comparution TGV, refusa de tenir compte de son témoignage et refusa aussi de l’entendre sous prétexte qu’il n’avait qu’à le dire avant ! Na !
Super, non ?

La Cour accepte donc que les Agents du Fisc trichent et avalise le pillage de Bercy qui en découle!!!

Mais, avant 2009, il n’y avait aucune juridiction adéquate et il n’était pas encore à la retraite.
Le 5 novembre 2009 jugement sans surprise
Nous avons donc perdu et, retour à la case départ.

Ce jugement est un  colossal déni de justice. Et il l’est toujours.
Il est gravé dans le marbre.
Il est vrai qu’avec cette Cour d’Appel Spéciale ou le Tribunal Administratif, Bercy qui chapeaute le tout n’est pas à un déni de justice prés pour ne pas perdre.

Question : Y-a-t-il quelqu’un dans la Maison France, qui aura le courage de réformer ces procédures d’exception devenues « normales » ?
Il faudra bien un jour s’y résoudre…

E.Bolling

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Un déni de justice hors du commun

Les faits initiaux sont connus de ceux qui suivent mes péripéties fiscales.

N’ayant rien à cacher aux services fiscaux, puisque payant scrupuleusement mes impôts, je suis scandalisé par les méthodes de voyous employées par les dits services pour percevoir un sur-impôt sur le dos des contribuables.

Ce sur-impôt, véritable pillage organisé par l’Etat accompagné d’une propagande éhontée, doit être contesté et les méthodes de sa mise en recouvrement combattues.

Un des points auquel je suis particulièrement attaché est la possibilité de garder la preuve incontestable du débat oral et contradictoire entre les contrôleurs et le contribuable par l’enregistrement filmé de ce débat.

Il va sans dire que les Services Fiscaux, ainsi que tout particulièrement le syndicat unifié des impôts, sont farouchement opposés à cet enregistrement qui, évidemment, limiterait leurs possibilités d’exaction. En même temps, je suis sûr qu’ils se trompent et que, face à des contribuables tricheurs, le film serait une arme pour eux. Mais, ils sont tellement convaincus de leur vice et de leurs pillages qu’ils ne peuvent aller jusqu’à prendre conscience de cela.

Il fallait donc que la justice soit interrogée à ce sujet. Cela fut fait à l’occasion d’un contrôle d’une société m’appartenant, la SCI Mirabeau.

C’est ainsi que le 31 Novembre 2012, je saisissais le Tribunal Administratif de Montpellier par une requête dans ce sens où l’on pouvait lire, surligné en jaune et parlant de la possibilité de filmer le débat oral et contradictoire du contrôle fiscal : “C’est à cette question que le Tribunal doit répondre, c’est sur cette seule question que le contentieux est présenté devant le Tribunal”  (lien) 

Lors d’un mémoire en réponse, le 8 Août 2013, ma demande était confirmée, sans que le moindre doute puisse s’insinuer à ce sujet. (lien)

Ma plaidoirie, à l’audience du 20 Février 2014, fut sans ambiguïté. (lien)

Et enfin, remise à l’audience, une note en délibéré insistait pour que le Tribunal demande l’avis du Conseil d’Etat avant le prononcé de son jugement. (lien)

Il ne peut pas exister de dossier plus clair, de cause plus clairement présentée.

Que croyez-vous qu’il en advint ?

La Présidente de la Chambre concernée, au Tribunal Administratif de Montpellier, Madame M.C. BERTINCHANT, a refusé de juger. Elle a, sans état d’âme, commis un déni de justice. (lien)

Ce délit est avéré de façon particulièrement évidente sur au moins trois points :

1° point

– Dès le début de son jugement elle annonce la couleur : “M. et Mme Dumas doivent être regardés comme demandant au tribunal de prononcer la décharge des cotisations supplémentaires à l’impôt sur le revenu….” Cette présentation, lapidaire et mensongère, est totalement en contradiction avec notre volonté, la requête présentée et tous nos écrits.

2° point

– Dans le corps du dispositif, la Présidente, au lieu de juger en droit, s’autorise à déduire d’une lettre du 16 Février 2011 de l’administrateur des finances publiques du département de l’Hérault que : “vouloir filmer les interventions des vérificateurs constituait un début d’opposition à contrôle fiscal”.

Ce faisant, non seulement elle refuse de juger la question qui lui est posée, mais elle prend comme force de loi à ce sujet une simple lettre signée des Services Fiscaux. S’il fallait une preuve que le tribunal administratif se contente d’entériner les décisions de l’administration, sans jamais dire le droit et la justice, cela en serait une.

3° point :

– Plus loin, la magistrat fait carrément un faux. Elle dit : “ils ont constaté la présence d’un huissier de justice aux côtés du gérant de la SCI Mirabeau, qui a renouvelé son intention de les filmer, en méconnaissance du droit à l’image des agents chargés du contrôle”. Le constat d’huissier accessible avec le lien suivant  (lien), a été justement rédigé pour que la preuve soit rapportée que le film du contrôle serait réalisé en protégeant le droit à l’image des contrôleurs, puisque ceux-ci seraient filmés de dos. C’est sidérant de constater qu’une magistrat puisse ainsi dénaturer une pièce essentielle du dossier, pendant que dans le même temps elle refuse de juger le conflit qui lui est présenté.

Que faire devant tant de malveillance, tant d’acharnement et de corruption intellectuelle ?

D’abord, le désespoir vous envahit, à juste titre, car il est probable que rien ne pourra arrêter ce pillage des forces vives de ce pays par ces agents du fisc, planqués et irresponsables, bénéficiant d’une totale impunité.

Mais, il faut bien continuer la lutte, ne serait-ce que pour les jeunes qui arrivent.

Alors, j’ai :

-1°- Déposé une plainte contre les agents du fisc qui ont menti à l’occasion du procès verbal d’opposition à contrôle fiscal (lien)

            -2°- Adressé une lettre à la présidente BERTINCHANT (lien)

Je vais :

            -3°- Dans les jours qui viennent, déposer une plainte devant le Conseil Supérieur de la Magistrature pour que soit sanctionné ce déni de justice. (Chances de succès : 1/400).

-4°- Très prochainement, assigner, devant le TGI, l’AJT (agent judiciaire du trésor) en responsabilité de ce déni de justice.

Je ne vais pas :

– Engager une procédure pénale contre le magistrat pour déni de justice, cette procédure est lourde et je ne peux même pas imaginer que le Tribunal de Montpellier puisse condamner une de ses collègues. Faut pas rêver….

Le pillage et la propagande ont encore de beaux jours devant eux, face à cette association de malfaiteur que sont l’Etat et ses administrations.

Bien cordialement. H. Dumas

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