Les trois huit c’est un travail ininterrompu, c’est aussi le rythme nécessaire à la lutte contre l’injustice des contrôles fiscaux.
Premier huit.
Jeudi dernier nous étions le 10 avril, c’était notre huitième mois devant Bercy de 18H à 19H. Comme chacun de ceux qui lisent ce blog le sait, nous allons tous les deuxièmes jeudi du mois nous recueillir à Bercy.
Nous pensons là, pendant une heure, à nos économies disparues. C’est là qu’elles ont été absorbées par ce gigantesque trou noir qui les aspire pour ne les rendre à personne. C’est là que notre esclavage est perceptible, là que nous prenons pleinement conscience que notre énergie, nos ambitions, notre avenir sont mis en coupe réglée, nous sont volés.
C’est là que nous venons nous ressourcer pour avoir le courage de continuer à lutter, à résister à cette puissance aveugle qui nous ramène au rang d’esclave en nous dépossédant de nos biens, de ce qui nous différencie du monde des animaux : notre prévoyance.
Mis à nu par Bercy, nous perdons notre dignité d’homme, nous sommes volontairement projetés dans le monde de la crainte, de l’incertitude, de l’angoisse du lendemain. Cette ruine voulue a pour objectif de nous rendre malléables, de nous soumettre. Ce n’est pas le fait du hasard, ni le contrepoint d’une plus juste répartition.
Ce n’est que la folie des puissants dans leur quête du pouvoir absolu, servis par les zélotes du Syndicat Unifié des Impôts, qui s’abat sur nous, en toute conscience.
Rien n’est dû au hasard, tout est planifié, calculé, prémédité.
Nous sommes les victimes directes d’un génocide qui vise ceux qui innovent, travaillent, produisent des richesses, que l’on fait passer pour des fraudeurs, des voleurs, des égoïstes, à l’aide d’une propagande égale à toutes les propagandes indignes dont le monde est si souvent abreuvé.
Nous sommes lâchement assassinés, détruits, sans aucune pitié, sans aucun recours.
Il est bon, une fois par mois, d’aller se recueillir sur place et de regarder Bercy droit dans les yeux.
Deuxième huit
Le prochain deuxième Jeudi, au mois en Mai, tombe le huit Mai. Nous ne serons pas à Bercy le 8 mai. Notez-le.
C’est un peu paradoxal de ne pas être présents, justement à l’occasion de l’anniversaire de la victoire contre un autre régime génocidaire. On aurait pu imaginer que, justement, cette date symbolique serait l’occasion de marquer notre lutte.
Oui, bien sûr, mais voilà, nous ne sommes pas encore suffisamment nombreux pour agir en plein désert de Mai, alors que tout sera fermé et que la population, insouciante et même globalement consentante à notre disparition, sera sur les plages.
Nous reportons donc notre prochaine soirée de recueillement au deuxième Jeudi de Juin, soit le 12 Juin. Venez nombreux.
Troisième huit
C’est le chiffre symbolique du maximum de présents à notre soirée de recueillement mensuelle. Et oui, nous n’avons jamais été plus de huit. Cela n’entame en rien notre détermination.
Mais, il y a quelques conclusions à tirer de cette très modeste fréquentation.
D’abord les avantages. Nous passons si inaperçus, que l’on nous fout presque une paix royale. Bien sûr, la maison “poulaga”, en sa forme officielle ou occulte, est venue, au début, s’assurer de notre insignifiance. Pas question évidemment que nous puissions être ou devenir un évènement. Une fois rassurée sur le sujet, nous ne les avons plus revus.
Ensuite les inconvénients. En réalité, il n’y en a qu’un, c’est justement de passer totalement inaperçu, de ne pas arriver à fédérer les victimes de ce génocide fiscal.
D’un autre côté, si les victimes des génocides étaient mobilisables en général, il n’y aurait probablement jamais de génocide. Un groupe ne peut être éliminé que s’il doute de lui au point de renoncer à lutter, à se regrouper, à faire face. C’est le cas pour les victimes des contrôles fiscaux.
Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, à ce que répand abondamment la propagande, les contrôles fiscaux sont tout sauf rationnels.
Le contrôle fiscal est beaucoup plus un espace psychologique de rapports de force qu’une vérification purement comptable. La comptabilité sert d’excuse à la mise en place de ce rapport de force, qui finit par l’exécution du contribuable.
Pendant le contrôle fiscal le contrôlé croit à la possibilité d’une issue juste, après le contrôle fiscal le contrôlé est totalement détruit, c’est un zombie que l’idée de révolte ne traverse même pas. Il a perdu sa dignité d’homme, il se croit lui-même coupable.
Seuls ceux qui sont passés par là peuvent comprendre, s’ils s’en sortent c’est qu’ils ont accepté l’inacceptable, ils ont honte, s’ils ne s’en sortent pas, ils ont alors honte de n’être plus rien.
Rajoutons à cela que les voyous prospèrent dans les deux camps, aussi bien chez les contrôlés que chez les contrôleurs, cela rend la partie totalement opaque. Il reste bien peu de place pour les honnêtes gens qui se trouvent pris dans cet engrenage.
Ainsi se révèlent les trois huit, durs, violents, usants, mais gratifiants. Rejoignez-nous.
Bien cordialement. H. Dumas
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION.
Bjr,
Je trouve les agents du fisc ridicules car ils prétendent gérer mes comptes professionnels prétendant connaitre les règles de ma profession.
En fait ils ont démontré qu’ils n’y connaissent rien!!!
Leur seul credo: écraser & racketter!!!
@+