Hollande : le film

Sans être un fin politologue de renom, la naïve transparence d’Hollande est facilement déchiffrable. C’est un bonheur pour un observateur ordinaire comme moi, comme nous tous.

Voici donc un homme qui accède au pouvoir suprême totalement par hasard. Deux ans plus tôt il ne pouvait pas y penser, même pas en rêve, tant la stature de Strauss Khan s’imposait. Celui-ci parti en sucette, c’est le cas de le dire, subitement Hollande croise le destin d’un autre.

C’est encore le hasard qui le fait élire. En effet, il n’est pas élu pour son programme ou sa personnalité, mais bien à cause du rejet de la personnalité envahissante et insupportable de la starlette Sarkozy.

A l’issue de tout cela : il y croit, c’est dire qu’il est tout sauf lucide. Le voilà donc relevant le défi qu’il pense voir dans sa victoire sur Sarkozy.

Il choisit son plus fidèle ami, Jean Marc Ayrault, et s’imagine qu’il va transformer la France, que ses recettes de vieux soixante-huitard attardé et l’amour en lui qu’il croit deviner chez les français vont lui permettre, miraculeusement, de solutionner les problèmes du pays.

Il ignore cette chose que tous les gouvernants apprennent sur le tas, y compris les dictateurs : les peuples ne font que ce qu’ils veulent faire.

Les deux potes se plantent complètement. Ils ont beau avoir composé le gouvernement le plus démagogique du monde, être persuadés que ce qu’ils ont réalisé, l’un à Nantes, l’autre à Tulle, à l’issue d’interminables palabres de comptoir et d’abondants déversements d’argent public, marchera aussi ici, ce n’est pas le cas. Ils se plantent complètement.

Hollande prend conscience qu’il ne peut rien faire, qu’il n’y a rien à faire. Que chaque idée, chaque ordre donné, finissent dans ce pays par une accumulation de paperasse immédiatement enfermée dans les placards de l’histoire bureaucratique de la France, sans faire avancer, ne serait-ce que d’un millimètre, notre système sclérosé.

Bilan : de mauvaises idées, pas de sou, une bureaucratie indécrottable, des français qui ne pensent qu’à se moquer et à profiter, il abandonne la partie.

– Jean Marc, j’arrête.

– T’es fou, on ne peut pas.

– Ecoute, j’en ai marre. Marre de ces écolos qui m’emmerdent avec leur folie et leurs escroqueries. Marre de tous les minables que je me suis efforcé d’aimer toute ma vie, à qui j’ai pardonné leur nullité, que j’ai couvert de pognon et qui, en retour, filent chez Mélenchon ou chez Le Pen, rien à foutre de tout ça.

– Et moi ?

– Tu te casses.

Ainsi finit l’aventure.

Mais, dans l’intervalle, Hollande a compris deux choses : ce n’est pas lui qui a la responsabilité de la marche du pays, c’est le gouvernement; il est libre de ses mouvements en politique étrangère, cela peu suffire largement à l’amuser pour le temps qui reste. Il arrive donc aux mêmes conclusions que son illustre prédécesseur de gauche.

Elu par le peuple, pour le peuple, comme Mitterrand il se désintéresse complètement de celui-ci au profit du copinage avec l’élite mondiale.

Il faut reconnaître qu’il fait très fort : il fabrique un gouvernement incluant tous ses ennemis déclarés.

J’imagine le conseil des ministres du Mercredi.

– Alors, Valls, le pays, ça va ?

– On s’en occupe Monsieur Le Président

– Pourtant, par ci par là, j’entends bien des critiques.

– Ce n’est rien, nous sommes tous unis et sur le pont.

– Ah bon, et ces émeutes que la télévision rapporte.

– Nous les materons.

– Tant mieux, tant mieux…..bon…  à Mercredi prochain.

Semaine après semaine, Valls va s’engloutir. Il n’aura servi qu’à faire peur à Angéla avec sa bande d’opposants à l’Europe et de paratonnerre en politique intérieure.

Dans l’été, nous arriverons probablement au point de non retour. Valls et sa bande seront totalement cramés. Hollande, constamment à l’extérieur, absent en politique intérieure, se sera refait une virginité, une santé et se sera dégagé du marigot dans lequel il s’était lui-même enfermé.

Face au bordel total dans lequel sera la France, il va dissoudre.

Des législatives sortira une assemblée de droite, il filera alors le gouvernement à Sarkozy, le pied intégral pour Hollande, deux ans avant les présidentielles.

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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