Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Crime contre l’humanité

Ce siècle naissant, aujourd’hui adolescent, est déjà sans pitié pour les “fragiles du raisonnement”.

J’aurais pu dire pour les cons, la formule eut été plus lapidaire, plus grand public, mais ce mot est si galvaudé que chacun de nous est le con d’un autre, et ce n’est pas cela que je vise.

J’aurais pu aussi cibler les abrutis, mais je ne suis pas sûr qu’ils existent vraiment. Je crois que l’intelligence, même réduite, est toujours présente chez l’homme alors que, dans certaines circonstances, tout un chacun peut se retrouver en fragilité de raisonnement.

C’est ce moment et les personnes qui en souffrent dont je veux vous parler. Sachant que pour certains ce ou ces moments sont brefs, pour d’autres ils peuvent durer toute une vie.

La situation des “fragiles du raisonnement” n’est pas nouvelle, mais l’informatique —aussi appelée intelligence artificielle — a été un formidable accélérateur pour ceux qui raisonnent juste et a augmenté la distance entre eux et les fragiles qui sont aujourd’hui complètement largués.

Depuis toujours des ambitieux sans scrupule prennent en otage les “fragiles du raisonnement” et, les manœuvrant, s’abritant derrière eux, les réunissant en masse, attaquent ceux qui par leur qualité propre et leur intelligence ont capté richesse et pouvoir.

Ces ambitieux n’ont habituellement pas réussi à atteindre eux-mêmes richesse et pouvoir à la loyale, selon les règles que le groupe auquel ils appartiennent s’est donné. C’est alors qu’ils phagocytent les “fragiles du raisonnement” par la ruse et les utilisent en les envoyant au casse pipe.

Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.

Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.

Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient.

Tout cela n’est pas sans conséquence.

Chaque fois le résultat se compte d’abord en millions de morts, évidemment toutes injustes. Existe-t-il des morts justes ?

Puis, que le but soit ou non atteint, dans tous les cas le changement de main du pouvoir n’apporte strictement rien aux “fragiles du raisonnement”, qui le restent et continuent à ne pas comprendre pourquoi ils le restent et le resteront toujours. De la sorte ils sont prêts à recommencer peu de temps plus tard, si ce n’est immédiatement.

Mais avec chaque fois la même conclusion : des millions de morts injustes.

Cela pose la question de la responsabilité de ceux qui utilisent les “fragiles du raisonnement”. La réponse est claire : elle est totale, quelles que soient les conséquences en nombre de morts.

Les nazis ont été poursuivis pour crime contre l’humanité, tous ceux qui abusent des fragiles devraient l’être.

Tout particulièrement aujourd’hui ceux des musulmans qui incitent les “fragiles du raisonnement” à sacrifier leur vie en accompagnant ce sacrifice d’un maximum d’autres morts dont le seul tort est de ne pas reconnaitre les commanditaires pour supérieurs en leur abandonnant richesse et pouvoir.

Répétons-le, la responsabilité de ceux qui abusent des “fragiles du raisonnement” pour en faire les soldats et la chair à pâté de leur propres ambitions est totale.

Quand je vous dis totale, je veux dire totale.

C’est-à-dire pas uniquement quand elle est évidente comme c’est aujourd’hui le cas à Nice, mais aussi quand elle se présente sous sa forme primaire, quasi discrète, comme sait si bien le faire notre presse nationale pour dresser les “fragiles du raisonnement” contre les “possédants”.

Il n’est aucune excuse pour ceux qui agitent les fragiles en leur faisant croire que leur fragilité dépend des autres.

Alors que la “fragilité de raisonnement” est un problème personnel, que seul le fragile peut solutionner et exclusivement par lui-même. La seule chose que l’on puisse faire pour le fragile c’est d’abord de ne pas l’humilier, ensuite de lui faire comprendre que la solution à sa fragilité ne peut venir que de lui.

Notons au passage que ce n’est pas vraiment le discours de nos responsables politiques. Puisque nous en venons inévitablement à eux, il n’est pas inutile de faire remarquer que nos élus ne manquent aucune occasion d’humilier les “fragiles du raisonnement” ou encore de les utiliser lorsqu’ils partent à l’assaut du pouvoir et de la richesse.

Alors que paradoxalement notre société respecte d’autres fragilités telles que le handicap, la maladie, le genre lorsqu’il est décalé, etc… elle abuse des “fragiles du raisonnement”.

La particularité de ce type de fragilité est de déboucher systématiquement sur la violence. A Nice, l’auteur de cette folie faisait partie de ces “fragiles du raisonnement” qui, en butée, deviennent violents. Ils sont tous ainsi.

Chez nous ou ailleurs ceux qui humilient les fragiles doivent s’attendre à la violence en retour, en cela Bercy et la magistrature sont bien imprudents et nous entrainent par leur attitude humiliante vers la violence.

Avec un paradoxe, c’est que ce sont justement les “fragiles du raisonnement” qui demandent une justice plus intransigeante et une fiscalité plus forte, donc plus d’humiliation à venir pour eux.

Sont-ils conscients de réclamer eux-mêmes le poison qui va les massacrer ?

Comprendront-ils un jour que ceux qui en abusant d’eux les entrainent inexorablement vers une très probable guerre civile devraient être poursuivis, dès aujourd’hui, pour crime contre l’humanité, avant qu’il ne soit trop tard ?

Restons sur cette question.

Bien cordialement. H. Dumas

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DE MOINS EN MOINS DE FRANÇAIS PAYENT L’IMPOT donc IL FAUT DE PLUS EN PLUS DE CONTROLES FISCAUX !

 

L’Etat s’endettant toujours plus, il a donc besoin de toujours plus d’argent.
Il ne faut pas sortir de l’ENA pour comprendre cette lapalissade.
Rien ne semble pouvoir freiner le débit des cadeaux pré-électoraux catégoriels qui s’additionnent aux dépenses non contrôlés de notre Etat.
Nos hauts fonctionnaires se goinfrent gentiment sans discontinuer à nos dépens.
Rien n’est trop beau ou trop cher pour eux.
Ils mettent, joyeusement, les énormes sociétés d’Etat qu’ils « dirigent » par népotisme, à genoux, en créant grâce à une gestion dont ils ont le secret, secret qu’ils doivent apprendre à l’ENA, des gouffres abyssales dans leurs finances.
Et je te perds des milliards à droite, et je te perds des milliards à gauche, le tout à la bonne franquette, cette spécialité bien française que le monde entier nous envie.
En France, nos charmants hauts fonctionnaires peuvent creuser des trous à qui mieux-mieux, personne n’est responsable (surtout pas eux. ils ne sont jamais virés mais déplacés) sauf le contribuable  (vous et moi) qui viendra, comme à son habitude, les combler le sourire aux lèvres et la vaseline à la main.

Donc, il ne faut pas sortir de polytechnique pour comprendre que plus les dépenses augmentent, plus les rentrées doivent faire de même.
C’est mécanique, comme dirait l’autre.
N’importe quel commerçant, artisan ou chef d’entreprise le sait, car eux, n’ont pas une ligne de crédit illimité comme l’Etat sur les français.
Ils crèvent  sans tambour ni trompette.

Les recettes de l’Etat, je ne suis pas économiste, sont basées sur l’impôt et sur les centaines de taxes diverses et variées (autre spécialité bien française) sur tout et n’importe quoi.
Là, nos Énarques sont au top !
Et les amendes qui ne sont pas en reste, tellement nous croulons sous des tonnes  de lois et de textes.
Bientôt, en France, respirer sera un luxe et sera réglementé.

Donc nos Enarques chéris, comme le Christ avec les pains et les poissons, vont multiplier les taxes à tire larigot, mais ils s’aperçoivent bien vite que cela est loin de remplir leur tonneau des Danaïdes qui enfle, qui enfle…démesurément.

D’habitude, au nom de la « solidarité nationale et de la justice sociale », on t’augmentait vite fait les impôts d’une ou deux catégories de nantis (ça c’est bon pour la com), mais là, en période pré-électoral, si on veut garder le gruyère pour son clan, c’est le contraire qu’il faut faire.
Donc, voilà que dans un esprit de justice républicain, les bigs chefs décident de faire sortir de l’impôt les tranches les plus basses.
Espérant que celles-ci seront reconnaissantes en votant dans le bon sens.

Pour compenser cette perte, les contrôleurs fiscaux vont devoir redoubler d’ardeur en alignant à tour de bras tout ce qui a le malheur de bouger encore.
Les entreprises en bonne santé mais aussi les malades et les moribondes.
Comme aux temps des fermiers généraux.
Celui qui a raison, c’est celui qui tient le fusil.
En l’occurrence, ici, c’est Bercy.
Non seulement il tient le fusil mais, en plus, cerise sur le gâteau, il a la Loi pour lui grâce à ses Tribunaux Administratifs.
Ce n’est que du bonheur pour ses inspecteurs vérificateurs assermentés.
C’est bon de se sentir soutenus par la Maison Mère.

On va te les faire cracher ces salauds de contribuables fraudeurs.
Tout contribuable est un fraudeur (maxime Bercynienne).
CQFD.

A la bonne vôtre.

Emmanuel Bolling

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Filouterie possible à l’Euro

Notre ami Philos nous a fait parvenir un billet qui mérite d’être publié.

Le voici :

“Un scénario de science-fiction : et si l’Euro disparaissait ?

En cette période de Brexit, de doutes quant à l’avenir de l’Europe, une question insidieuse se pose : que se passerait-il en cas de dissolution de la zone Euro et du retour aux monnaies nationales tant souhaité par certains ?

Cette question peut paraître primaire mais en fait pas tant que cela et surtout avec des incidences à tiroirs comme vous allez le voir.

 1ère réponse : il ne se passera rien, chaque pays membre reprendra sa monnaie nationale avec la parité €/monnaie nationale donc pour nous français nos € seront convertis automatiquement en Francs français que j’appellerai, un peu par dérision, Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

2ème réponse : un joli tour de passe-passe et de bonimenteur.

Il est entendu qu’il ne s’agit ici en aucun cas d’un conseil en matière de gestion de patrimoine et que je n’évoque pas non plus les conséquences macro-économiques au niveau des états membres en raison de la disparition de l’€.

Mais la question qui nous concerne tous est : que va-t-il se passer à propos des € en notre possession ?

Pour les € résultant de simples lignes informatiques (en gros les soldes bancaires apparaissant sur vos relevés de comptes, livrets, assurances-vie et autres), pas de doute, après une période transitoire, ils seront convertis automatiquement en Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

Par contre, la réponse est plus subtile si vous disposez d’€ en cash, en billets de banque (disons plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’€ parce que, par exemple et juste par hasard, vous n’avez pas vraiment confiance en votre banque), à la maison ou cachés dans un coffre dans une banque. Qu’en est-il ?

Le statut de ces billets apparaît très incertain car peut-être ne le savez-vous pas mais les billets en € sont marqués d’une lettre qui permet de déterminer leur pays d’émission. U X L N P. Quelques exemples :

X  Allemagne

U France

S Italie

L Finlande

N Autriche

Vous aurez remarqué que ces lettres ne permettent pas d’identifier au premier abord le pays émetteur puisqu’il n’y a pas de concordance de lettres.

Or, la crise chypriote a clairement établi, malgré tout ce qu’on a pu nous dire, qu’1 € ne vaut pas nécessairement 1 € puisque Chypre a rétabli un contrôle des mouvements de capitaux.

Alors ?

Aucun doute, si vous écoutez la bonne parole qui ne manquera pas d’être diffusée à ce moment, et que vous apportez vos € à la banque de France : il vous sera remis des FSL.

Seulement, si vous réfléchissez un peu vous allez vous rendre compte de 2 choses :

– D’une part, je l’ai déjà dit les pays membres retourneront à leur monnaie nationale,

– D’autre part, il n’y a aucune raison que le système de parité unique tant décrié par certains et désigné comme étant la cause de tous nos maux soit maintenu. On va donc en revenir à des taux de change flottants entre les monnaies nationales ; lesquels finiront par aboutir à des parités relativement identiques à celles qui existaient avant l’€ compte tenu de la disparité de la situation économique des pays membres de l’€

Vous ne voyez pas où je veux en venir ?

Normal le calcul est tordu et l’explication est rien moins que subversive.

Après recherches, je n’ai trouvé aucune explication car, il faut le savoir, l’adoption de l’€ est irréversible et donc un retour en arrière aux anciennes monnaies nationales n’a pas été prévu.

Conclusion qui s’impose : passé les grandes déclarations moralisatrices, l’affaire va tourner de la part des Etats à la foire d’empoigne et au chacun pour soi !

La question qui se posera alors ne pourra se poser qu’après quelques semaines ou quelques mois lorsqu’il va falloir récupérer tous les € en circulation pour les convertir en monnaies nationales. Ce processus va évidemment prendre du temps et pendant ce temps les monnaies nationales vont commencer à fluctuer les unes par rapport aux autres et il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que le DM sera une monnaie forte (comme l’économie de l’Allemagne) et que la Drachme, la Lire, la Peseta, l’Escudo vont dévisser.

Et le Franc super lourd (FSL) au taux de 1 € pour 1 FSL soit 6.55957 F de nos anciens nouveaux Francs qui s’étaient bien allégés au cours du temps ?

Eh bien, il y a fort à parier qu’il va dévisser aussi.

En fait, l’Etat français va dévaluer pour tenir compte des parités et il peut dévaluer une fois si tout va bien mais plusieurs fois si ça va moins bien ; surtout que les marchés financiers se chargeront d’en régler le sort.

Question à 2.100 milliards d’€ (dette de la France) : A combien va se stabiliser le FSL  par rapport au DM allemand ?

Je donne un taux tout à fait aléatoire (quoique) car aujourd’hui personne, je dis bien personne, ne peut aujourd’hui donner la réponse et pour reprendre la déclaration d’un économiste : la sortie de l’€ s’apparente à un saut dans le vide sans parachute !

Disons que le FSL va s’alléger de 50% c’est-à-dire qu’entre 2 et 6 mois, voire un an, il aura perdu la moitié de sa valeur par rapport à l’€ ou au DM.

Car, il faut être d’une grande naïveté pour croire que le FSL va maintenir une parité d’un €/un FSL ou 6.55957 anciens nouveaux francs eu égard à l’état lamentable de nos finances publiques et au manque flagrant de compétitivité de notre économie.

Certains vous expliqueront que ce seront des dévaluations compétitives qui permettront de regagner la compétitivité que nous avons perdue (tout en oubliant de dire que le taux d’imposition global français, déjà situé tout en haut de l’échelle européenne, ne diminuera pas) mais cela veut surtout dire qu’en quelques semaines, les 1000 € de votre portefeuille devenus 1000 FSL seront devenus 500 anciens € ! Autrement dit, vous aurez perdu 500 € dans l’affaire.

Evidemment, il s’agit d’une valeur relative notamment par rapport au DM ; seulement cela se traduira aussi par une diminution de votre pouvoir d’achat dans les mêmes proportions.

L’idée est déjà déplaisante et pourtant, c’est là que l’entourloupe intervient !

Si vous possédez des billets en € marqués de la lettre X émis par la Bundesbank appelée Buba par abréviation (banque centrale allemande) et que vous les remettez à la banque de France, évidemment on vous remettra des FSL mais quid de ces billets ?

Seront détruits vous répondra-t-on et circulez y-a-rien à voir !

Vrai mais avec un non-dit à la clé et un gros mensonge par omission.

Ils seront détruits mais pas par la BdF car la monnaie émise par un Etat est la propriété de cet Etat ! Il y aura donc des restitutions réciproques des € récupérés par les banques nationales. La BdF (banque de France) va en faire un gros paquet qu’elle va négocier avec la Buba contre des DM au taux de 1 DM pour 1 € (mais ça peut être 0.90 DM pour 1 € si le DM monte – ce qui est probable) et l’Allemagne fera de même avec les € imprimés en France; l’€ demeurant la valeur de référence alors qu’entre-temps le FSL aura commencé à dévaluer !

Vous avez compris ?

La France si généreuse, si protectrice de vos intérêts va donc faire discrètement un petit tour de passe-passe et une bonne affaire sur votre dos : Les billets en € allemands marqués X qui vous seront repris au taux de 0.50 € (après dévaluation) puisqu’en échange on vous donnera des FSL et que ces mêmes billets seront négociés au taux d’1 € auprès des allemands et il en sera de même avec tous les autres pays.

Elucubrations inutiles vous me direz : alors expliquez-moi pourquoi Airbus, l’avionneur, a procédé il y a 2 ans à l’acquisition d‘une toute petite banque allemande inconnue et qui ne dispose même pas de succursales. L’établissement situé à Munich s’appelle la Salzburg-München Bank AG.

Airbus n’a aucun intérêt à avoir une banque qui ne finance que les particuliers … mais on devine les avantages qu’Airbus pourrait avoir à posséder une banque de droit allemand en cas de grosse crise européenne, de sortie de l’euro de l’Allemagne, d’explosion de la monnaie unique ou encore d’effondrement du système bancaire : Y loger son cash et parer à toutes fins …

Mais, bien entendu, tout cela n’est que pure fiction puisque l’€ est éternel, hein ?

Chacun sait ce qui lui reste à faire mais ne comptez pas sur votre banquier pour vous dire autre chose que la version officielle et rassurante.

Par ailleurs, l’omerta à ce propos peut aussi constituer une explication partielle quant à la volonté obstinée des hauts fonctionnaires de Bercy de faire disparaître le cash !

Conclusion qui s’impose : si vous avez des doutes quant à la survie de l’€ et que vous avez, juste par hasard, des € marqués X, en cas de réalisation de cet évènement futur mais incertain, ne les rapportez pas à la BdF mais à la Buba après stabilisation des monnaies. Il vous sera remis des DM valant le double du FSL puisque les € allemands vaudront toujours un DM.

Evidemment, il y aura quand même un petit problème : passer la frontière car j’imagine que les sbires de l’Etat confiscateur et spoliateur veilleront à ce que rien n’échappe à sa rapacité insatiable en rétablissant le contrôle des changes !

Or, Il existe une solution immédiate : faire comme Airbus et ouvrir un compte en Allemagne ou dans un des pays de l’Europe du nord susceptible de rester dans l’orbite du DM ! C’est légal, pour l’instant, à condition, comme pour un compte Paypal (Luxembourg) de le déclarer à l’Administration Fiscale puisque les traités prévoient la liberté de circulation des personnes et des capitaux.

Et je n’aborde pas la question de la monstrueuse dette française de 2.100 milliards € convertie ou pas en monnaie faible !

Car là encore, à ceux qui auront eu la faiblesse ou la naïveté de prêter à l’Etat français en €, il sera redonné des FSL et la partie de la dette française détenue par des porteurs français sera donc à terme écrasée de moitié !

Pratique non ?

Et, pour finir, l’Etat français pourra retourner à ses petites opérations monétaires inflation/dévaluation d’avant l’€ qui lui permettront de liquider sur le dos des petits épargnants une dette devenue trop gênante !

Mais c’est une autre histoire …

Si quand même, un dernier détail, dans la mesure où la France se porte très mal et qu’elle a une balance commerciale négative (elle importe plus qu’elle n’exporte), la dévaluation du FSL entraînera automatiquement un renchérissement de toutes les importations (avis aux amateurs de voitures allemandes) et donc de tout ce que vous achetez actuellement avec l’€.

Evidemment, il s’en suivra alors une jolie « poussée inflationniste » qui laminera un peu plus vos économies.

Et là vous serez vraiment contents !

Mais bien évidemment, tout ceci n’est que de la science-fiction ….

Mais, si vous avez des informations de nature à infirmer ces hypothèses, n’hésitez pas à les formuler !”

Intéressant non ? Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La fin de la fausse monnaie : quand et comment ?

Ce n’est pas un scoop, les puissances économiques occidentales, les Etats-Unis en tête, fabriquent de la fausse monnaie à tour de bras.

Introduite dans le circuit économique cette fausse monnaie alimente la production en finançant de vrais consommateurs qui achètent. C’est le Keynésianisme, ça marche.

S’il fallait une preuve que la monnaie n’est pas le socle de l’économie, cette situation invraisemblable serait cette preuve, elle serait même imparable.

Mais, oublions cela, il n’est nul besoin de preuve, la monnaie n’est rien qu’une convention instable a usage éphémère entre deux investissements tangibles. Ceux qui n’ont pas compris cela ne comprendront jamais rien à l’économie.

N’étant rien, la monnaie peut-elle durablement n’être qu’un chiffon de papier ? Là est la question de fond.

La réponse est la suivante : l’économie n’est qu’une question de règles, l’apparition de la fausse monnaie introduit un disfonctionnement dans ces règles qui au final ne peut que détruire le jeu économique tel que nous le connaissons.

Prenons un exemple simple où la fausse monnaie est à sa vraie place: le Monopoly.

A ce jeu la monnaie ne sert, comme ailleurs, que de convention permettant d’acheter des cases rémunératrices. La base du jeu est le dé et l’acceptation du résultat de son jeté. Puis l’acceptation de la valeur locative des cases achetées.

Imaginons que l’un des joueurs stationne sur une case sans payer, ou se déplace sans prendre en compte son jeté de dé. Ou imaginons encore que tous les joueurs perçoivent indéfiniment à chaque tour des sommes sans correspondance avec les cases qu’ils ont acquises : la partie n’est alors plus possible, tout le monde en conviendra. Les bases essentielles du Monopoly sont la règle du jeu et son observation stricte sans lesquelles le jeu n’existe plus.  Peu importe les faux billets.

Il en est de même pour l’économie.

L’économie occidentale, qui s’est avérée la plus performante du monde, est basée sur la propriété privée sous toutes ses formes, biens, pensées ou capitaux. Sa performance a généré le progrès, tel que l’humanité ne l’avait jamais connu.

Cette économie peut-elle survive à la fausse monnaie ?

A partir du moment où la fausse monnaie n’est contestée par personne, la réponse semblerait pouvoir être oui.

Mais, en réalité, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si la monnaie n’est pas utilisée dans un cadre marchand — c’est-à-dire à l’occasion d’un échange de biens ou de prestations, dont chaque partie est propriétaire, qu’elle vient momentanément concrétiser pour être ensuite elle-même transformée en une chose tangible — elle dérègle alors l’échelle des valeurs, la règle du jeu.

Après tout pensent certains, cela n’est pas si grave, l’économie telle que nous la connaissons n’est pas d’essence divine ou universelle. Ceci est probablement vrai.

Mais, au risque de me répéter, je rappelle que l’économie marchande basée sur la propriété privée s’est avérée la plus performante à travers les siècles, toutes les autres formes d’économie ont lamentablement échoué.

Lorsque la fausse monnaie est distribuée arbitrairement par ceux qui la fabriquent cela change profondément la règle du jeu économique et notamment cela fragilise le socle qu’est la propriété privée, qui devient sans objet.

Le référent économique est alors celui qui distribue la fausse monnaie. L’homme n’est plus dépendant de sa capacité à posséder mais de celui qui distribue la fausse monnaie. Y gagne-t-il au change ?

La réponse aujourd’hui n’est pas claire. Pour qu’elle le soit il faudrait que ce système de distribution de fausse monnaie soit intégral et non accolé discrètement à une économie marchande classique. Car cette position permet aux adeptes de la fausse monnaie de crier victoire et progrès en masquant la réalité des conséquences sur la règle économique qu’implique cette fausse monnaie.

Mais cela ne résiste pas à l’analyse.

Il n’est pas trop difficile d’imaginer que celui qui fabrique de la fausse monnaie, qui la distribue, oblige ceux qui comptent dessus qui, devenant rapidement dépendants de cette distribution, ne tardent pas à être totalement sous sa domination. La liberté économique disparait alors.

Mais il y a pire. Se placer sous le robinet de la distribution de fausse monnaie parait à tous nettement moins difficile que d’assumer les contraintes du marché, cette illusion les amène à négliger la vraie économie. En conséquence la fausse monnaie distribuée ne permet plus d’acheter quoique ce soit, car alors la production s’arrête naturellement parce que considérée comme trop difficile à mettre en œuvre.

La boucle est bouclée.

Pour conclure ce billet nous pouvons considérer qu’il y a trois type d’économies, et ce depuis toujours :

            – La loi du plus fort qui prend ce dont il a besoin en fonction des ses flèches ou de ses fusils mitrailleurs. C’est l’économie de la jungle, l’économie naturelle.

            – L’économie de la soumission, qui consiste à recevoir sa part de l’économie venant d’un puissant. Dans notre exemple ce puissant est celui qui s’est octroyé le droit de fabriquer de la fausse monnaie.

            –  L’économie de marché qui, construite sur la propriété privée, laisse la possibilité à chacun d’accéder à cette économie ouverte.

Ces trois types d’économies sont strictement liés aux conventions économiques que se donnent les groupes humains. Ces conventions économiques, ces règles du jeu, façonnent aussi, par conséquence directe, la politique générale du groupe.

L’économie de la loi du plus fort établit un régime guerrier. L’économie de soumission un régime esclavagiste où, sous une forme ou une autre, la liberté individuelle est éradiquée. Enfin l’économie de marché donne naissance à la démocratie.

Car, c’est de l’économie appliquée que nait le régime politique des groupes et non l’inverse. L’inverse étant l’erreur d’analyse qui a été faite au moyen orient.

C’est aussi pourquoi la responsabilité des faux monnayeurs qui nous gouvernent est maximale. Ils devront, d’une façon ou d’une autre, payer un jour la facture, quand nous aurons, par leur faute, perdu la démocratie que nous avons appris à aimer.

Alors tous sauront pourquoi nous résistons.

Bien cordialement. H. Dumas

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Giugleur et Garcia : incompétence et terreur couvertes par Bercy et la magistrature (Vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Les trois piliers du désastre (vidéo)

BBonjour,

Dans cette vidéo j’ai deux fois employé le mot mandataire au lieu de mandant, je me permets de compter sur votre compression et votre tolérance pour traduire mandataire en mandant.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

PS: Emmanuel me fait remarquer  que la dette n’est pas 2 ou 4 milliards d’€ mais  plus de 2000 milliards d’€, vous aviez bien sûr rectifié ce lapsus.

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Je ne suis pas sûr d’avoir compris, mais je suis sûr que cela mérite mieux qu’un simple commentaire.

Le dernier contango
par Eric Peiffer, Globalsilver, commentaire posté sur mon papier “Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international”.

“L’expression “dernier contango” est empruntée au mathématicien Antal Fekete, dont l’auteur s’est largement inspiré.

La configuration du marché de l’or

La structure normale du marché de l’or est le contango, ce qui signifie que le prix à terme est supérieur au prix comptant . La différence entre le prix à terme et le prix comptant (base de l’or) correspond à la la prime versée par les marchés en contrepartie d’un service de gardiennage.

On assiste à un phénomène étrange depuis la naissance en 1975 des contrats futures sur l’or: la base de l’or, exprimée en pourcentage du taux d’intérêt, n’a pas cessé de diminuer, pour devenir nulle pour la première fois le 2 décembre 2008. Elle a ensuite fait des incursions de plus en plus fréquentes en territoire négatif. Aujourd’hui, la base de l’or n’est plus que rarement en contango. C’est la backwardation, ou déport.

L’or et l’argent disparaissent de la circulation

Une telle situation indique que l’or et l’argent, dont les hommes ne se défont que s’ils sont certains de pouvoir les retrouver dans les mêmes termes, disparaissent de la circulation. En effet, la backwardation conduit les coffres à se vider car elle permet aux sociétés d’entreposage de réaliser des profits additionnels en débouclant leurs positions (straddles composés d’un achat d’or comptant et d’une vente à terme) avant l’échéance des contrats à terme. La backwardation est également révélatrice du comportement des investisseurs: elle signale que les possesseurs d’or refusent de s’en défaire contre des dollars quelle que soit l’ampleur des profits sans risque que les marchés peuvent leur proposer.

Dans une structure normale de marché, si vous vendez votre or physique et achetez simultanément une promesse de livraison de la même quantité d’or, cette opération vous coûte de l’argent: elle vous coûte les frais d’entreposage. Le déport signifie que le marché est prêt non seulement à régler tous vos frais d’entreposage à votre place, mais aussi à vous verser des profit sans risque, si vous acceptez de vous séparer de votre or ne fut-ce que pendant quelques semaines. Tout se passe comme si votre banque vous proposait spontanément de régler vos factures à votre place sans passer leurs montants au débit de votre compte, et vous offrait en plus une prime pour vous remercier d’avoir accepté de lui faire tant d’honneur. Dans une telle situation, vous deviendriez certainement très méfiant. Vous vous demanderiez ce qui peut bien pousser votre banque à faire ça, et quelles sont ses intention cachées. Nous sommes précisément dans cette situation sur le marché de l’or. Mais ceci ne suscite pas la moindre question de la part des économistes. Cédez votre or, on réglera vos factures pour vous et on vous donnera une prime. Et surtout ne nous remerciez pas parce que c’est normal! “C’est lorsque mes ennemis me font des cadeaux que je les crains le plus”. Virgile, Enée, II.49

La convertibilité or dollar: une bataille perdue d’avance

La backwardation est toujours et partout le signe d’une pénurie. Une pénurie est incompatible avec un cours en baisse. Or c’est ce à quoi on a assisté ces dernières années. La seule explication rationnelle est la suivante: la baisse des cours (on comprend qu’elle a été orchestrée) n’a pas réussi à mettre fin à la backwardation. Qui peut bien offrir des quantités d’or invraisemblables, provoquant la baisse des cours, au moment où les marchés sont désespérément demandeurs d’or? La réponse est évidente: les banques centrales. Même si il est peu probable qu’elles aient vendu leur or, il est hautement probable qu’elles l’aient loué, car l’or étant une matière première qui peut être stockée, il existe un marché de la location. L’avantage est que la location d’or permet aux banque centrales d’inscrire l’or à la actif alors qu’elles ne l’ont plus. Il s’agit d’une pratique tout à fait habituelle lorsque les cours sont en contango puisqu’elle permet à la société d’entreposage de réaliser des profits additionnels en louant ses stocks jusqu’à une échéance qui est antérieure à celle à laquelle elle s’est engagée à livrer en vendant un contrat à terme. Mais louer de l’or lorsque les cours sont en déport est une toute autre histoire: c’est la garantie de ne jamais le retrouver. Il apparaît que les banques centrales, pour qui il est une nécessité vitale de maintenir l’illusion que les promesses qu’elles émettent sont convertibles en or, sont aujourd’hui les seuls vendeurs d’or. Mais leurs stocks ne sont pas infinis. Le jour où ils seront tous partis, les offres de vente d’or auront disparu: l’or ne sera plus disponible à aucun prix.

La backwardation ou la phase ultime d’un système de Ponzi

La backwardation sur l’or est un épiphénomène qui n’est pas digne du moindre intérêt, affirment les économistes. Ces gentlemen trahissent ainsi leur incompréhension des mécanismes à l’oeuvre dans la crise que nous traversons depuis 2009, soit un siècle après que la France et l’Allemagne aient décidé de forcer leurs peuples à accepter des promesses en échange de biens et de services. Car cette crise est une crise de l’or, dont la période d’incubation se mesure en décennies, et aux conséquences de laquelle les hommes ne sont pas le moins du monde préparés: dans l’histoire des hommes, jamais l’or n’a été introuvable quelque soit le prix proposé, jamais les gouvernements n’ont tous fait défaut en même temps. Or c’est ce qui va arriver.

Il n’est un secret pour personne que les promesses émises par les gouvernements ne sont remboursables en rien d’autre qu’en elles-mêmes. Par exemple, la dette émise par le Trésor américain est payable en billets de la Réserve fédérale (les dollars que nous connaissons), qui ne sont pas payables en quoi que ce soit, mais sont garantis par la même dette du Trésor américain. Comment se fait il qu’un tel système de Ponzi, que de tels chèques en bois puisse(nt) hypnotiser le monde entier? Après avoir exploré toutes les réponses possibles, on en vient à la conclusion que cette dette est demandée parce qu’elle est encore, d’une certaine manière et pour l’instant, échangeable contre de l’or: le dollar permettant encore d’acheter de l’or par le biais du marché à terme, on peut encore considérer que la dette américaine est payable en or à l’échéance, même si à un taux de change variable.

Mais le jour où ce dernier lien, ténu, entre l’or et le dollar sera rompu, ce qui ne manquera pas d’arriver compte tenu de la configuration dans laquelle se trouve le marché de l’or, alors le tapis sur lequel le château de cartes a été construit sera retiré, et le système monétaire s’effondrera comme les twin towers du World Trade Center.

Voyez les choses de cette manière: il existe un casino (le marché obligataire) dans lequel les parieurs peuvent prendre des paris sans risque. C’est la maison qui régale. Mais il y a un hic: la montagne de gains qui se trouve devant chaque participant peut devenir irremboursable à tout instant et sans préavis. Lorsque le marché de l’or entrera dans sa phase ultime de backwardation permanente, conduisant au retrait de toutes les ventes d’or et à la disparition du marché à terme, la détention de dette américaine n’aura plus aucune base rationnelle. On assistera à une course folle vers la sortie. Les porteurs de dette se piétineront à mort pour essayer d’encaisser leurs gains. En vain.

Explosion thermonucléaire

L’or, unique extincteur définitif de dette, a été exilé de force du système monétaire par la force. Il n’existe aujourd’hui plus aucun moyen de retirer une dette du système monétaire. Les économistes prétendent que transférer la dette aux banques puis au gouvernement équivaut à la retirer du système. La réalité est que seule la circulation de l’or peut éteindre la dette. Or avec un marché en backwardation permanente, la circulation de l’or est inexistante, et la montagne de dette ne peut plus que grossir à un rythme toujours plus soutenu. La dette est comme un matériau nucléaire qui doit être manipulé avec d’extrêmes précautions. Le dernier contango, ou la backwardation permanente, activera une réaction en chaîne suivie d’une explosion thermonucléaire qui provoquera des dommages sociaux considérables et à la survenue desquels l’humanité n’est pas absolument préparée. L’effondrement cataclysmique du régime des monnaies fiduciaires n’a pas encore eu lieu, mais sa survenue est désormais acquise, et le jour du jugement imminent. Le dernier contango sera un événement dévastateur qui éclipsera toutes les crises précédentes. Il détruira la richesse des hommes, et conduira à la mise à l’arrêt du capital fixe et dons des chaînes de production. Des hordes d’hommes désoeuvrés et sans ressources, faute d’avoir acheté de l’or à temps, sillonneront les rues, pillant, tuant, violant et appliquant leurs propres lois. La civilisation disparaîtra, comme elle disparut à la chute de l’Empire romain mais cette fois à l’échelle de la Terre entière.

Renaissance par l’or

C’est alors que l’étalon or, tel le phénix mythologique, renaîtra de ses cendres. Les hommes sont des animaux sociables, qui ont besoin d’échanges avec leurs semblables pour vivre: personne ne peut être à la fois boulanger, maçon, instituteur, commerçant, médecin… C’est ainsi que les hommes qui voudront intensément un bien ou un service paieront en or ou en argent. L’humanité, qui aura une fois de plus (parce le taux de mortalité des monnaies fiduciaires dans l’histoire est de 100%) appris à ses dépends ce que valent les promesses des gouvernements, reviendra spontanément à l’utilisation des monnaies choisies par les hommes au terme d’un processus oublié de 4.000 ans, monnaies que sont l’or et l’argent, seuls biens sur terre à avoir une valeur objective. Un premier pays ouvrira sa Monnaie (l’institution) à la libre frappe des pièces d’or et d’argent. Tout l’or jamais extrait du sol, qui existe sous forme de bijoux ou autres, convergera vers cette Monnaie, qui remettra en échange des real bills, lettres de change payables en pièces d’or à la date à laquelle les pièces auront été frappées (une saison soit 91 jours maximum). La libre circulation de ces lettres de change permettra aux marché de financer la production et la distribution des biens de consommation courante, sans qu’il soit nécessaire d’envahir le pool des pièces d’or ne serait-ce qu’une fois, faisant ainsi disparaître le chômage. Les possesseurs d’or et d’argent disposeront de la seule forme de capital qui permettra de relancer les chaînes de production. Ils deviendront les nouveaux capitalistes, ces acteurs absolument indispensables à la société puisqu’ils permettent à tous les talents d’exprimer leur plein potentiel, pour le bien de tous. A nouveau fonctionnel et débarrassé de l’influence néfaste des gouvernements, le marché des capitaux permettra aux hommes, qui savent qu’ils passent d’une situation de surplus de force physique et mentale à une situation de déficit, de préparer leurs vieux jours en convertissant de la plus efficace des manières leurs revenus en richesse, pour plus tard convertir cette richesse en revenus.”

Bien cordialement. H. Dumas

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Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international

Nous allons un peu remonter dans le temps.

Nous sommes en 1964, j’ai vingt ans et je suis en stage pour six mois aux Mutuelles du Mans. Celui qui deviendra rapidement un de mes amis le plus précieux veut faire de moi un assureur.

Il a beaucoup de courage, à cette époque peu de gens misent sur ma personne, ce n’est pas que je suis complètement abruti, mais je suis moqueur et parait-il irrespectueux du système (déjà).

Je sors de dix ans d’études secondaires pendant lesquelles mon activité principale a été de rire et de faire rire. Aujourd’hui je serais peut-être devenu humoriste.

A cette époque, cette activité n’existait pas. On était comique, tels Bourvil, Fernandel et surtout Fernand Reynaud. Le gestuel dans cette profession était alors prépondérant. Ce n’était pas mon outil.

Donc, allons pour les Mutuelles du Mans. J’y fus un auditeur indiscipliné mais curieux.

La bible tarifaire des assurances incendie me séduisait, les courbes de probabilité des assurances automobile aussi, c’est lorsque l’on arriva à l’assurance vie et retraite que les choses se gâtèrent.

Je suis alors entré en conflit direct avec le chargé de cours.

A cette époque les assureurs prétendaient prélever des cotisations à partir desquelles ils s’engageaient à fournir aux cotisants des retraites confortables, sous réserve de cotisations elles aussi confortables.

Mais ils commençaient par se servir. En effet la première année de cotisation était d’emblée la rémunération de l’apporteur d’affaire, de celui qui vous faisait signer le contrat.

A cette époque une inflation sévère plombait l’économie et la stabilité des capitaux. Il me paraissait évident que les responsables qui m’enseignaient n’avaient nullement les moyens de placer l’argent qu’ils récoltaient de telle sorte qu’ils puissent verser réellement les retraites qu’ils annonçaient.

Cette idée de retraite garantie me paraissait une escroquerie, je m’en suis ouvert au chargé de cours. Rajoutant que la retraite ne pouvait être qu’une démarche personnelle, une prise de risque sur le temps que seul chacun peut évaluer.

Vous vous doutez que la chose n’a pas vraiment plu.

Cependant nous n’étions plus à l’école mais entre gens de bonne compagnie, futurs agents d’assurance qui allaient au sortir des cours acheter une agence et rapporter à la structure, tout était donc feutré.

Le rapport sur mon compte en fin de stage fut presque élogieux, ventant mon originalité, mais déconseillant à mon mentor de me lancer dans ce beau métier de l’assurance, sachant qu’à cette époque l’assurance vie et retraite était la principale source de revenu d’un assureur.

Je ne fus donc pas assureur.

Fidèle à ma pensée de l’époque je n’ai jamais cotisé plus que le minimum à des assurances vie ou retraite. Parallèlement, j’ai appliqué mes principes et je me suis constitué un capital immobilier pour couvrir ma retraite.

Je pensais que le compte était bon. J’avais tout faux.

Suivez-moi bien, j’étais le seul à analyser la situation telle que je viens de vous le dire. Tous les autres croyaient à cette fadaise de retraite garantie pour laquelle il suffirait de cotiser, pendant que d’autres feraient fructifier l’argent récolté et le distribueraient largement ensuite.

Face à cette hallucination collective la folie s’est emparée du pays. Tous n’eurent pour but que la retraite.

Ceux qui ont inventé ce bidule et répandu ce mensonge n’ont eu d’autre moyen que de le noyer dans une avalanche de cadeaux tous plus irréalistes les uns que les autres. Ils vont de l’accès gratuits aux soins aux vacances surabondantes et autres balivernes.

Evidemment, très vite les caisses ont été vides, elles le sont depuis des dizaines d’années.

Mais le mensonge, si séduisant, à la peau dure. Alors, pour le maintenir, il a fallu d’abord voler ceux qui, comme moi, faisaient leurs petites affaires tout seuls, les prévoyants, les économes.

En ce qui me concerne, ils m’ont tout pris.

Mais cela n’a pas suffi, il a fallu aussi faire de la fausse monnaie pour faire croire que le miracle était bien réel. Jésus a multiplié les petits pains sans l’aide de Poilane, ils ont eux multiplié de la même façon les billets de banque en catimini.

A ce jour, nous ne sommes pas loin du drame, les gens comme moi sont tous dépossédés, la masse des faux billets donne le tournis à l’économie.

L’effondrement est proche. D’où ma question :

            “Ces gens qui ont sciemment menti, qui nous ont dépossédé des fruits de notre travail, qui ont ruiné ce pays par ces mensonges honteux, seront-ils un jour jugés, comme des criminels de guerre ?”

Leurs ravages ne sont pas si différents de ceux de la guerre. Je crois sincèrement qu’ils devaient l’être.

Bien cordialement. H. Dumas

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UN GOUVERNEMENT DE FONCTIONNAIRES QUI TRAVAILLE DONC POUR LES FONCTIONNAIRES…

 

Les 3/4 de nos gouvernants, les 4/5 de nos élus et de nos “dirigeants” des grandes sociétés d’état  sont des fonctionnaires avec tout cela comporte de sécurité d’emploi. 

Les gouvernants et nos élus en cas de fiasco, eux,  retrouveront leurs corps d’origine.
Les  “dirigeants” d’entreprises d’état, même s’ils font perdre des milliards d’euros aux  contribuables grâce à des gestions sans contraintes et souvent mégalos, seront indemnisés ( !)  et déplacés dans un autre gruyère bien crémeux…
Ainsi va la France où les fonctionnaires seront bientôt plus nombreux que les gens qui travaillent dans le privé.
La France où le secteur privé, exsangue,  sert toujours (pour combien de temps encore?) de banque au secteur public pour le plus grand bonheur de nos millions de fonctionnaires !

 

Emmanuel Bolling

Ci-dessous un article, assez stupéfiant,  de Bernard Zimmern publié dans « Emploi 2017 »

L’importance des comptes-rendus du Conseil des ministres

On sait que pendant longtemps la définition de la fraude a été le fait d’enfreindre la loi.
Mais depuis une quarantaine d’années s’ajoute un autre concept, celui de mettre la loi au service d’intérêts particuliers, et, tout particulièrement, de ceux qui la font. Ceux-ci ne sont pas les politiciens qui la votent mais les fonctionnaires ou para-fonctionnaires qui la préparent et en assurent l’exécution.

 

Lorsque que les politiciens ont en outre le pouvoir de voter les textes qui plaisent aux fonctionnaires, c’est le moment où s’entassent les tricheries au profit de ceux qui se servent de la puissance publique pour satisfaire leurs intérêts particuliers.

Un très bel exemple est donné par la loi sur le logement intermédiaire votée par le Parlement socialiste français ; il a permis de baisser de 30% environ le coût d’achat d’un logement de qualité supérieure pour ceux dont les traitements étaient trop élevés pour bénéficier des aides au logement ; les premiers à en profiter ont été les fonctionnaires du ministère du logement qui avaient préparé la loi, et les hauts fonctionnaires de la Ville de Paris.

Les textes les plus importants doivent obligatoirement passer en Conseil des ministres, que ce soient les projets de loi ou les décrets en Conseil d’État.

C’est pourquoi les comptes-rendus des délibérations du Conseil des ministres, tout au long de la présidence de François Hollande, sont une piste inestimable pour détecter la tricherie à la loi et se poser des questions d’apparences totalement anodines, comme par exemple la transformation annoncée des sous-sections du Conseil d’État en Chambres.

C’est peut-être le lieu de rappeler que, ne passent dans les lois ou les règlements, que ceux qui ont l’heur de plaire aux fonctionnaires.

Un exemple est celui de l’EIRL, l’entreprise individuelle à responsabilité limitée.
Prise à l’initiative d’Hervé Novelli, ministre des PME, par une loi du 15.6.2010, cette création permet à ceux qui ont une entreprise individuelle, la moitié des entreprises françaises, d’affecter à leur activité les biens utilisés pour leur profession et de faire qu’en cas de dépôt de bilan, leurs créanciers ne puissent se servir que sur ces biens et pas sur leurs biens personnels. Il était bien précisé dans le texte que ceci ne créait pas une société nouvelle mais simplement une affectation de patrimoine.

Ceci a profondément déplu à la DLF (Direction de la législation fiscale), qui, par principe, est contre les affectations de patrimoine (par peur des trusts qui sont une des formes de démembrement ?). A l’occasion d’une loi rectificative de finance fin de 2010, elle a fait voter dans la nuit un article1655 du Code Général des Impôts disant que l’EIRL serait considérée fiscalement comme une EURL (qui est, elle, une entreprise à part entière) et que l’impôt sur les plus-values serait exigé sur les biens affectés à l’EIRL, et, pour faire bon poids, sur ceux restant la propriété non professionnelle de l’entrepreneur. De quoi largement enterrer la loi Novelli.

Pour sauver le dispositif et ne pas affronter directement la DLF, il a fallu qu’Hervé Novelli fasse voter un article 15 dans la loi 2011-900 du 29/7/2011 qui modifie cet article 1655 et rende l’assimilation à une EURL optionnelle par l’entrepreneur, pas une obligation.

Mais l’affaire n’est pas terminée car il semble que lorsque la déclaration de création de l’EIRL serait du ressort de l’enregistrement, qui dépend de la direction des impôts, ce service refuse d’y procéder.

Autre exemple des obstacles que crée l’administration pour supprimer les espaces de liberté qui s’opposent à son hégémonie, le tiers-payant que Marisol Touraine et l’administration de la Santé, avenue de Ségur, veulent imposer à la société française.

Il sera possible de faire un recensement de la plus grande partie des textes qu’il faudrait supprimer lors du retour d’une autre majorité en 2017, simplement en reprenant les comptes-rendus du Conseil des ministres. Mais ceci ne supprimera pas les fonctionnaires responsables de ces textes, comme ce diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, rentré récemment dans les services du ministère de la Santé après un mémoire de fin d’études sur le contrôle des cabinets médicaux.

Ce que le mémoire ne dit pas est qu’il semble n’y avoir aucun médecin dans le corps enseignant de cette Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.

Heureusement, beaucoup de pays étrangers ont conservé à la tête de leurs hôpitaux des médecins, une pratique qui semble avoir disparu en France, ce qui explique peut-être la chute de la qualité de la santé en France du 1er rang au 11ème en Europe au dernier classement international.

Comment lutter contre le despotisme de l’administration ?

En reconnaissant que nous ne sommes pas assez nombreux ou assez efficaces dans le secteur privé du fait que nos meilleurs esprits ont été absorbés à défendre leurs entreprises contre la concurrence et les évènements, et qu’il nous faut d’abord relancer la création de vraies entreprises et de vrais emplois.

Car avec 5 à 7 millions d’emplois marchands de retard, à populations égales, sur l’arc de nos voisins nordiques, de l’Autriche aux USA en passant par l’Allemagne et les pays scandinaves, la France n’existera bientôt plus que comme une note dans les livres d’histoire.

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France, sortir de l’étatisme pour sortir de l’impasse : la solution libérale. « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. ».

7ème Weekend de la Liberté du 23 au 25 septembre 2016
France, sortir de l’étatisme pour sortir de l’impasse : la solution libérale. « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. ».

L’objet du Cercle Frédéric Bastiat est de faire connaître Frédéric Bastiat, économiste français du XIXème siècle.

Son but est de propager sa philosophie de liberté, d’initiative et de responsabilité individuelles, face à l’État, cette « grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Frédéric Bastiat promeut le libre-échange, la liberté économique et défend les Droits Naturels individuels universels qui sont la Propriété, la Liberté et la Personnalité. La spoliation légale est ce qui porte atteinte à ces Droits.

« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi
L’État comme les individus sont tenus de respecter ces Droits Naturels. C’est Juste et cela va bien au-delà de l’économie.

Pour nous, tout individu qui naît est naturellement libéral. Après cela se gâte. Certains basculent du côté obscur de la Force et deviennent des adeptes de la spoliation légale parce que c’est plus facile. Il reste quand même dans le subconscient de bien des gens quelques traces du libéralisme originel. Ainsi quand ils agissent à leur niveau, ils agissent en libéral…sans le savoir. C’est pourquoi il ressort des discussions en tête à tête que, si bien des gens pensent nos idées bonnes, ils ont du mal à concevoir une société construite autour du respect des Droits naturels, par les individus comme par l’État.

Le Cercle Frédéric Bastiat ne fait pas de politique, il ne présente ni ne soutien aucun candidat. Cela rend sa parole d’autant plus libre. De plus, pour préserver son indépendance et sa liberté il ne reçoit aucune subvention.

Le Cercle ne s’interdit pas, conformément à ses statuts, de participer en toutes circonstances au débat d’idées, pour faire connaître aux Français ce que celles de Frédéric Bastiat apporteraient de bénéfique au pays si elles étaient appliquées.
C’est un rôle éducatif et culturel. Educatif car il est nécessaire d’ouvrir les yeux et l’esprit de beaucoup de nos compatriote sur leur histoire, sur le libéralisme et ses bienfaits. Il est particulièrement important d’éveiller les jeunes à la Liberté, à la Responsabilité, au respect d’Autrui. Culturel parce que le Libéralisme français est partie intégrante de la Culture de notre pays qu’il a contribué à façonner. C’est une très ancienne école libérale qui connut son âge d’or au XIXème siècle et qui a fortement influencé les économistes libéraux modernes comme ceux de l’école autrichienne ou de Chicago. Culturel parce que cette philosophie humaniste et Juste s’est toujours opposée à la culture collectiviste socialiste qui domine notre pays depuis des décennies.

Aujourd’hui le contexte est celui de l’élection présidentielle de 2017. La présidentielle en France est la « mère de toutes les élections ». Les enjeux sont importants. C’est celle qui donne un pouvoir absolu à un seul homme. Le principe veut que cet homme partage plus ou moins le pouvoir avec son clan. Pendant cinq ans la population sera soumise à leurs désidératas.

Il faut préciser, qu’à ce jour, tous les candidats potentiels connus sont des adeptes de la spoliation légale. La différence entre eux se situe dans le niveau de spoliation qu’ils entendent faire supporter à la population. Certains disent vouloir la réduire, d’autres pensent indispensable de l’augmenter. Aucun ne veut la supprimer.

Or l’objectif de Frédéric Bastiat est de mettre fin à la spoliation légale.
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. “Frédéric Bastiat La Loi
C‘est pourquoi le thème retenu pour ce congrès est : France, sortir de l’étatisme pour sortir de l’impasse : la solution libérale. « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. ».

Pour sortir le pays de la situation déplorable où il se trouve il convient de rendre aux Français la liberté de choisir leur vie. C’est-à-dire de redéfinir le rôle de l’État.
« La fonction publique, la fonction privée ont toutes deux en vue notre avantage. Mais leurs services diffèrent en ceci, que nous subissons forcément les uns et agréons volontairement les autres; d’où il suit qu’il n’est raisonnable de ne confier à la première que ce que la seconde ne peut absolument pas accomplir.
Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.
En dehors ce cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Frédéric Bastiat Services privés, service public

Dix sujets ont été sélectionnés recouvrant les principaux problèmes à traiter dans notre pays. Ils seront développés par des intervenants de grande qualité, pointus en leur domaine.
1/ Le développement économique et l’emploi, la libre entreprise, la liberté économique
2/ Les missions régaliennes,
3/ L’instruction publique
4/ L’Europe, la libre circulation des personnes et des biens, les flux migratoires méditerranéens.
5/ La protection de l’environnement
6/ Le social : l’aide aux plus démunis, la santé et les retraites
7 Le logement
8 Les prélèvements obligatoires, le budget la dette
9 L’aménagement du territoire
10 L’organisation du pays,

Chaque intervention sera suivie d’un débat libre et courtois entre le conférencier et l’assistance. Libre à chacun ensuite de disposer comme il l’entend de l’information reçue.

Ce qui est certain c’est que des solutions sûres et éprouvées existent pour remettre la France sur pied, quoi que les étatistes racontent. Ces mesures peuvent être mises en œuvre rapidement.
« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » Frédéric Bastiat « La Loi »
Prenez votre destin en main ! Ne vous laissez plus imposer votre vie ! Venez découvrir la Liberté ! Venez assister au Weekend de la Liberté !

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat.

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Le rapporteur public, cette spécificité franchouillarde (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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MES DÉMÊLES “SYMPATHIQUES” AVEC EVE OBADIA, MON AVOCATE FISCALISTE…

 

L’histoire que je vais vous conter n’est pas exceptionnelle mais, néanmoins, peu courante.

Quoique !
Dans l’ensemble, les avocats fiscalistes font bien leur boulot.
Je peux en témoigner car dans ma vie j’en ai eu plusieurs et je n’ai jamais eu à m’en plaindre.
J’ai perdu devant le Tribunal Administratif, gagné devant une Cours d’Appel  Administrative et condamné à un bizarre “50/50” devant une 2eme CAA.
Je n’ai eu qu’à me féliciter de la qualité de leur travail et de mes relations avec eux.
J’ai encore une procédure devant le T.A, et mon avocate fiscaliste Maître Geneviève Marshall (Paris) est en tout point conforme au souhait d’un client lambda, moi en l’occurrence.
Efficace, toujours disponible et souriante.
Qu’un avocat fiscaliste perde devant le TA, cela n’a rien d’exceptionnel.
C’est le contraire qui l’est.
Le TA étant, nous le savons maintenant tous, une émanation directe de Bercy, c’est sa chambre d’enregistrement,  vos chances de faire reconnaître un abus fiscal sont voisines de zéro.
Il faut le savoir.
Donc si vous prenez une gamelle devant le TA, et si vous avez constaté que votre avocat fiscaliste a bien fait son job, ne l’incriminez pas d’office. Croyez-en mon expérience.
Je vais essayer d’être le plus clair possible en résumant mon affaire avec Me Eve Obadia.

Résumons donc :
Mon entreprise  La Locomotive est donc liquidée le 22 octobre 2009. (Sans commentaire, ce serait trop long)
Le 23 novembre 2010, à la suite du jugement très favorable de la Cours Administrative d’Appel de Paris  (obtenu par Me Guilloux l’avocat fiscaliste de la Loco), mon avocat de l’époque Maître Emmanuel Plazanet (il m’avait défendu pour ma liquidation) me propose d’entamer une procédure contre le Fisc (je n’entre pas dans les détails).
J’accepte et nous signons un forfait (10.000€) et un pourcentage en cas de gains.
N’étant pas fiscaliste lui-même, début 2011, Me Plazanet me propose de « refiler » ma procédure à une de ses amies Maître Eve Obadia,  qui elle, est  avocate fiscaliste (à Paris) et qui , d’après lui, serait  une “épée” dans cette spécialité et sera  donc plus à même de gérer mon dossier.
J’accepte.
Je rencontre donc Maître Eve Obadia, et celle-ci me confirme qu’elle reprend ma procédure (elle s’arrangera, me dit-elle, avec Plazanet pour le « partage » d’honoraires) et le forfait.
Elle m’invite vivement, également, à engager une deuxième procédure, qui dit-elle, a les plus  grandes chances de gagner.
Elle me propose les mêmes conditions d’honoraires qu’avec Plazanet: forfait (10.000€) et un pourcentage en cas de gains.
J’accepte.

A cette époque, ruiné et moralement détruit, ces 20 000€ sont une somme très importante pour moi que je règle en plusieurs fois en me strangulant littéralement.

Le fisc ayant fait, bien évidemment, casser mon jugement favorable par la Cours de Cassation, je dois donc repasser devant une 2eme Cours d’Appel  Administrative.
Rebelote.
Les procédures initiées par Maître Eve Obadia sont donc remises à une date ultérieure, en attendant le jugement définitif..

En mars 2014 Le C.E confirme le bizarre « 50/50 » de la 2eme CAA.
Entre temps, de mai 2011 à  mars 2013, tout va bien, Maître Eve Obadia et moi-même échangeons différents mails.
Et puis, à partir de mars 2013, mystère et boule de gomme, plus de nouvelles de Maître Eve Obadia!
Dans ce cas-là le « pas de nouvelle » n’est pas synonyme de « bonne nouvelle ».
Vous aviez déjà le moral dans les chaussettes…
Malgré plus d’une dizaine de mails que je lui envoie, Maître Eve Obadia, ne me répond plus.
A croire que je n’existe plus, et surtout que je ne l’intéresse plus !
2  lettres en AR : idem.
Elle a disparu de la surface de la terre.
Pour moi.

En désespoir de cause, j’écris au Bâtonnier de Paris.
Comme une bouteille à la mer…
Suite à l’intervention bénéfique du Conseil de l’Ordre (merci à celui-ci), en mai 2015, Maître Eve Obadia “reprend”, enfin, contact avec moi et se dit prête à réactualiser mes 2 procédures.
J’accepte.

Je vais la faire courte : Rebelote.
Le même scénario se reproduit à nouveau (mails sans réponses…).
Devant mes nombreuses réclamations Maître Eve Obadia me propose d’arrêter nos relations et de me rembourser les honoraires qu’elle a perçus, déduction faîtes de ses  2 mémoires.
J’ai donc fait une estimation (haute) à la louche, en fonction d’honoraires  que j’ai versés à d’autres avocats fiscalistes pour un travail plus ou moins similaire.
Je lui ai donc « mailé » cette proposition.

Evidemment, vous avez compris.
Comme à son habitude, silence radio.
Pas de réponse.
Elle ne doit certainement pas avoir l’intention de me rembourser un kopeck et va jouer, connaissant ma situation financière,  je pense, la “montre” et le pourrissement.
Merci, Maître!
Je vais donc être contraint de retourner, encore une fois, ennuyer le Bâtonnier.

La conclusion de cette malheureuse histoire est que le choix d’un avocat fiscaliste reste très aléatoire.
C’est le même problème que pour le choix d’un maçon ou d’un électricien que vous ne connaissez pas : sera-t-il bon et fiable ?
Seul l’avenir vous le dira.
Malheureusement cela sera souvent trop tard, avec des conséquences désastreuses pour vous.

Mon « histoire » n’est pas unique.
Nous recevons de temps en temps, sur ce site, des témoignages de gens qui pour une raison ou une autre, se trouve au final dans le même cas que moi.
Ce qui est dramatique, c’est que l’on s’adresse à un avocat fiscaliste pour que celui-ci vous défende ( du verbe défendre) dans vos  procédures fiscales (qui sont un vrai labyrinthe incompréhensible, voulu par Bercy, qui dit tout et son contraire) et si celui-ci vous « laisse tomber » vous allez vous retrouver avec une double angoisse qui vous procurera de belles insomnies: Bercy et votre avocat fiscaliste qui ne fait pas son boulot.
Plus les honoraires versés…
Encore heureux si vous vous en apercevez avant que votre recours ou procédure soit irrémédiablement perdu…

La morale de cette histoire est que si vous payez d’avance votre maçon, votre électricien ou votre avocat fiscaliste, vous vous exposez à la possibilité de l’avoir dans l’os et de devoir vous engager, à votre corps défendant,  dans de nouvelles procédures.
En plus de l’argent perdu. Pour vous…
Bonjour le moral !
Vous aurez tout gagné !

Emmanuel Bolling

P.S:  Moralité, ne faîtes pas comme moi, ne payez jamais d’avance votre avocat fiscaliste!

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Une fiction fiscale, par Philos

Un de nos lecteur nous adresse ce document dont la qualité et la pertinence méritent une publication :

” L’histoire que je vais vous raconter n’est pas liée à un contrôle fiscal mais constitue un exemple parfait de la lutte qui finit par s’engager contre les services fiscaux lorsque vous n’êtes pas disposé à vous laisser faire !

Bien que n’étant pas, loin de là, assujetti à l’ISF, j’ai découvert, à ma grande surprise, en avril 2013, que j’étais un représentant du grand capital et un ennemi personnel du président de la république …

En consultant mon relevé de comptes bancaire, je me suis aperçu que j’étais débiteur alors que cela n’était pas possible.

Vérification faite, il manquait plusieurs milliers d’€ !

Evidemment, j’ai pris le contact avec le directeur d’agence afin de recueillir ses explications. Il m’a répondu avec arrogance que j’avais été prévenu des nouvelles règles fiscales entrées en application depuis le 1er janvier 2013 !?!

Le temps est monté jusqu’à ce que, vérification faite, la banque s’aperçoive que, non, je n’avais pas été prévenu – seules les personnes non concernées l’avaient été !

Je découvrais alors que la loi de finances pour 2013 avaient créé un article 125A du CGI (code général des impôts) instituant un prélèvement forfaitaire obligatoire de 24% sur les revenus de placement à taux fixe ; lequel prélèvement s’ajoutant aux prélèvements dits sociaux type CSG au taux de 15.5% entraînait un prélèvement de 39.5% sur tout revenu de placement perçu !

Autrement dit, pour 100 € de revenu, le prélèvement fiscal s’élevait à 39.50 € !

Ce prélèvement obligatoire s’appliquait à tous les contribuables célibataires ou veufs (mon cas) lorsque leur revenu imposable dépassait 25.000 €. Pas de chance, dépassant de peu ce montant, je me retrouvais assujetti !

D’un seul coup, mes impôts sur le revenu passaient de 3.300 à 9.000 € soit 300% d’augmentation puisque le montant de ce nouveau prélèvement s’élevait pour 2013 à 6.000 € et que je me retrouvais à devoir payer aussi les impôts sur le revenu de l’année 2012 !

L’article 125A contenait toutefois une disposition prévoyant que dans le cas où le montant du prélèvement dépasserait le montant de l’impôt définitif, il serait procédé à la restitution de la différence.

J’ai immédiatement compris que Bercy venait d’inventer, au profit d’un Etat français que tout le monde sait surendetté, le crédit revolving gratuit renouvelable indéfiniment puisque, au moyen de ce prélèvement, il se faisait gratuitement une trésorerie de 6.000 € pendant 18 mois minimum, que ce système se poursuivrait d’année en année; et que j’étais le banquier !

Devant ces dispositions spoliatrices mais légales, je me suis retrouvé un peu désemparé d’autant que je n’avais pas encore compris tous les tenants et aboutissants à la fois complexes et pervers de ce système.

Je me suis néanmoins adressé à mon Centre des impôts et au service de la fiscalité personnelle de Bercy pour attirer leur attention sur le fait qu’il y avait une distorsion évidente entre le montant de la fiscalité qui m’était appliquée et l’impôt réellement dû in fine et que très vite j’allais me retrouver à payer des impôts avec 3 ans d’avance – situation complètement surréaliste puisque, pour le commun des contribuables, l’impôt est payé avec un an de décalage (en 2014 pour les revenus de 2013) !

Je n’ai jamais reçu de réponse !!!

Très vite, je me suis rendu compte que je ne pouvais absolument rien faire d’autant plus que les sommes étaient prélevées d’office par ma banque, avant versement du revenu !

L’impôt n’était pas volontaire et je n’avais à aucun moment la disposition des sommes en question ! Ce « détail » a son importance !

Je n’avais par ailleurs aucune idée de la façon dont la DGFIP (direction générale des finances publiques) allait procéder pour imputer ce prélèvement lors de l’établissement de l’avis d’imposition pour 2013 ….

J’ai donc attendu l’arrivée en septembre 2014 de l’avis de d’imposition pour constater que le prélèvement était bien imputé sur l’impôt définitif et qu’il m’était restitué 50% des sommes représentant le trop perçu !

Toutefois, à ma grande surprise les sommes représentant l’impôt prélevé d’avance (6.000 € quand même), dont je n’avais eu la disposition, étaient comptabilisées dans mes revenus !

De ce fait, je me retrouvais à payer des impôts sur le revenu sur des impôts sur le revenu c’est-à-dire que la DGFIP avait comptabilisé dans mes revenus des sommes dont je n’avais jamais eu la disposition et pour cause puisqu’il s’agissait d’impôts prélevés d’avance !

En bon français fiscal ; cela s’appelle une double imposition ! J’ai vite fait mes calculs, il en résultait un impôt supplémentaire de plus de 1.200 € !

Il faut dire que je suis un ancien avocat fiscaliste et que cette incongruité m’a sauté aux yeux car, pour dire les choses plus crûment, les services fiscaux avaient le beurre (les impôts d’avance) et l’argent du beurre (les impôts étaient comptabilisés dans mes revenus) donc on me recalculait des impôts sur des impôts !!!!

Je venais de comprendre que les services/sévices de Bercy venaient de mettre au point un système pervers leur permettant de majorer artificiellement le montant des impôts en assimilant des impôts à des revenus avec le calcul prémédité, et c’est là le côté pervers, que d’une part la plupart des gens n’y verraient rien du tout et d’autre part que ceux qui vont s’en apercevoir ne vont pas bouger car ça va coûter plus cher en frais d’avocat que l’intérêt de la cause.

Evidemment, ils n’avaient pas prévu le cas de francs-tireurs comme moi ; en plus anciens de la profession et donc outillés pour résister et d’autant plus outillés qu’Internet permet aujourd’hui d’avoir accès très facilement à tous les textes applicables …. (ce qui était loin d’être le cas lorsque j’exerçais).

J’ai donc scrupuleusement suivi la procédure prévue par le LPF (livre des procédures fiscales) et saisi la voie hiérarchique pour contester les conditions d’application des nouvelles dispositions fiscales car, si je ne pouvais rien faire contre le principe du prélèvement d’avance, le fait que l’impôt payé d’avance soit comptabilisé dans mes revenus m’apparaissait éminemment contestable !

Le centre des impôts dont je dépens m’a évidemment répondu par un rejet de ma réclamation au motif que d’une part la même règle avait été appliquée à tout le monde et que d’autre part l’impôt sur le revenu n’est pas déductible du revenu imposable !

Sans entrer dans le fond du débat, on m’expliquait donc qu’une règle erronée appliquée à tout le monde devenait incontestable !

Argument grotesque s’il en est et curieuse conception du droit ! L’administration avait tous les droits ; même celui de faire n’importe quoi !

J’ai donc saisi, en novembre 2014, le Tribunal administratif de Rennes d’une requête en annulation actuellement toujours en phase d’instruction.

Fort de mon expérience de l’année précédente, j’ai décidé pour les revenus de 2014 de contester la méthode de calcul de la DGFIP dès l’établissement de ma déclaration de revenus et ai, conformément au droit applicable, modifié ma déclaration en déduisant d’office, mention expresse à l’appui, le montant du prélèvement forfaitaire obligatoire.

Cela n’a pas plu !

En septembre 2015, j’ai reçu avis d’imposition complètement farfelu dans lequel, malgré les énonciations figurant sur l’imprimé fiscal, on me réclamait la CSG déjà payée et l’impôt sur le revenu déjà payé puisque prélevé d’avance !

Autrement dit, la DGFIP émettait un titre de recouvrement contentieux au terme duquel ce n’était plus eux qui me devaient de l’argent mais moi qui leur en devais !

A se demander s’ils avaient lu ma déclaration et les documents joints !?!

S’en est suivi une correspondance intense de ma part et une inertie intentionnelle de la DGFIP qui a mis plus de 8 mois à reconnaître son « erreur » et à me restituer les sommes trop prélevées, alors qu’elle a, aux termes du LPF 6 mois pour répondre.

Il faut préciser qu’à cette occasion elle s’est carrément affranchie des dispositions du LPF en ne respectant ni les formes ni les délais.

Je précise que j’ai demandé à plusieurs reprises un rendez-vous pour essayer de tirer au clair de vive voix ce problème mais QU’IL NE M’A JAMAIS ETE REPONDU !

Je l’ai pris comme un refus explicite de discuter de quoique ce soit et j’en ai eu la confirmation lorsque j’ai découvert que l’agent qui a fini par me répondre était celui qui concluait contre moi devant le tribunal administratif pour les revenus de 2013.

Cela éclairait d’un coup les raisons des lenteurs et résistances opposées par la DGFIP !

Et encore, j’ai échappé au pire car les services chargés du recouvrement se sont quand même aperçus qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond et ont refusé d’engager les poursuites à mon encontre pour obtenir le recouvrement forcé de cet avis d’imposition ; car il s’agissait bien de cela !

Il s’agissait clairement d’une manœuvre d’intimidation de la part de la DGFIP et détail qui a son importance, l’inspecteur des impôts qui a instruit mon dossier (celui qui a conclu contre moi au TA), pour justifier la position du fisc, en est arrivé à inventer un texte de loi ou plus exactement à ajouter des dispositions inexistantes au texte légal pour asseoir ses dires !!!

Bien évidemment, la pratique de la comptabilisation des impôts dans les revenus était toujours appliquée par la DGFIP et l’essentiel de mon argumentation a donc été repris dans une nouvelle requête au Tribunal administratif au titre des revenus de l’année 2014 faite en avril 2016 ; à savoir :

• Le prélèvement à la source n’existe pas en France pour les revenus perçus en France par des résidents français.
• selon le droit commun, les revenus d’une année N sont imposés en année N+1,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas un prélèvement forfaitaire libératoire mais seulement une provision sur un impôt futur à calculer et ouvrant droit à restitution en cas de trop perçu,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas non plus l’impôt sur le revenu puisque celui-ci est calculé un an plus tard. De ce fait, l’article 153 du CGI, selon lequel « l’impôt sur le revenu n’est pas admis en déduction » ne peut pas recevoir application.
• Ce n’est pas non plus un prélèvement à la source car du fait de son taux fixé arbitrairement à 24%, complètement disproportionné représentant presque 3 FOIS le montant réel de mon imposition définitive, il n’est en aucun cas en rapport avec mes revenus et a juste un caractère confiscatoire.
• les sommes prélevées en 2015 en vertu de ce prélèvement, n’ont jamais transité par mon compte bancaire et je n’en n’ai eu à aucun moment la jouissance. (Cf attestation de la banque).
• Ce prélèvement forfaitaire n’est pas une cotisation au sens de la CSG (non déductible) et il n’existe aucun texte établissant que ce prélèvement n’est pas déductible du revenu imposable de l’année de son prélèvement.
• Un impôt, quel qu’il soit, n’a jamais été un revenu et il ne peut en aucun cas entrer dans l’assiette de celui-ci.
• Je n’ai pas bénéficié d’une année blanche dont parlent tant les politiques pour faire passer le futur et hypothétique prélèvement à la source.
• La thèse selon laquelle le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas déductible du revenu ne supporte l’épreuve des mathématiques puisque si ce prélèvement était porté de 24 à 100 %, le brut de 25.000 € serait imposé à hauteur de 25.000 €, le net payé serait alors égal à 0 € et le net imposable serait néanmoins de 25.000 € ce qui est TOTALEMENT ABSURDE !

Car, figurez-vous que j’ai démontré l’absurdité de leur position en poussant le raisonnement à son extrême limite :

Si le prélèvement de 24% était porté à 100%, d’après la DGFIP :

– le revenu brut serait de 25.000 €
– le prélèvement de 100% s’élèverait à 25.000 €
– le net perçu par le contribuable serait donc de 0 €
– mais le net imposable resterait de 25.000 € puisque selon les services fiscaux l’impôt sur le revenu n’est pas déductible.

Autrement dit : Le contribuable sans aucun revenu du fait du prélèvement se retrouverait alors imposable sur des sommes qu’il n’a jamais perçues !

Expliquez donc à un fonctionnaire qu’il va devoir travailler 3 mois sans salaire (prélèvement fiscal de 24% oblige soit un quart de 12 mois) mais que les sommes qu’il n’a pas reçues seront néanmoins considérées, sans année blanche, comme des revenus imposables !

Par ailleurs, l’affirmation selon laquelle l’impôt sur le revenu n’est pas déductible des revenus est erronée car l’impôt sur le revenu n’est effectivement pas déductible du revenu imposable dans le cas, et seulement dans le cas, de l’application des dispositions fiscales de droit commun à savoir l’imposition en N+1 des revenus de l’année N (à savoir que les impôts payés en 2014 et afférents aux revenus de l’année 2013 ne sont pas déductibles des revenus de l’année 2014).

Or, en ce qui me concerne le prélèvement obligatoire n’est pas l’impôt définitif (c’est une simple provision) et il est prélevé d’avance (en 2013 pour les revenus de 2013) ; ce qui fait qu’il n’y a pas de décalage d’un an !

Bien évidemment, le problème se posera à nouveau pour les revenus de 2015 et toute cette affaire tourne désormais à la guerre de tranchée !

Un ami avocat aux USA m’a dit que j’étais fou et que cela ne servait à rien car jamais le juge administratif n’allait désavouer Bercy !

C’est tout à fait possible mais vous constaterez que nous nageons en plein délire administratif !

Il est vrai qu’en France nous sommes au pays de l’impôt républicain, solidaire, festif et confiscatoire et que devant ces messieurs si importants de l’administration nous n’avons qu’un seul droit : celui de la fermer !

Les premières conclusions que j’en tire sont que la mise en place du prélèvement à la source et l’obligation de faire sa déclaration de revenu sur Internet auront pour effet immédiat d’empêcher à la fois tout contrôle préalable et toute contestation de la fiscalité applicable.

Tout un chacun est concerné. Je vous laisse le soin à la fois d’apprécier cette situation et d’effectuer vos propres vérifications afin de contester s’il y a lieu la fiscalité qui vous a été appliquée.

Bien cordialement

Philos”

Merci à Philos. Bien cordialement. H. Dumas

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Hier la dictature du prolétariat, aujourd’hui la dictature de la misère.

Quand j’ai connu la dictature du prolétariat elle touchait à son terme mais elle avait encore de la gueule.

Tous les prolétaires du monde, unis et révoltés comme il se doit, pensaient pouvoir se passer du capital qu’ils prenaient pour leur maître, alors qu’il a toujours été leur allié le plus fidèle. Cette erreur stratégique leur a occulté la réalité, c’est-à-dire la crapulerie de ceux qui vivaient de leur exploitation au lieu de les aider à valoriser leur travail à son prix le plus juste. Ceux-là leur étaient proches, la plupart du temps parmi eux.

Au lieu de rêver d’une dictature dont ils espéraient être les bénéficiaires, les prolétaires auraient mieux fait de négocier avec le capital qui ne peut que mieux se porter d’une répartition équitable.

C’est ainsi que de victimes imaginaires du capital ils devinrent les victimes réelles des faux-culs qui leur promettaient la lutte finale.

Mais ils restaient nobles. Des bas-reliefs ici ou là, ont immortalisé leur pensée dans des attitudes conquérantes, certes grandiloquentes mais attachantes.

Je le redis, la dictature du prolétariat avait de la gueule, c’est un fait. D’ailleurs, sa chute fut grandiose, on en parle encore.

Mais, qu’elle lutte inutile, quel temps perdu. C’est un malheur de voir ainsi une belle et noble énergie canalisée, bridée, soumise, jusqu’à servir aveuglément, en croyant œuvrer pour la liberté, les menteurs qui la trompent.

Ils n’ont pas plaint leur peine les prolétaires. Ils sont naturellement courageux, ils sont naturellement sincères, ils s’engagent de tout leur être, c’est d’ailleurs pourquoi ils étaient des proies faciles pour les manipulateurs qui ont abusé d’eux. La littérature est abondante qui les a observés et respectés.

Les prolétaires avaient alors de l’honneur : la révolution oui, mais la chienlit non.

Ils aimaient l’ordre et le travail bien fait, ils voulaient juste être respectés et appréciés à leur valeur, rien de plus. On leur disait que le capital était leur ennemi, ils souhaitaient alors simplement le posséder pour le maîtriser, ils n’envisageaient pas sa disparition, ils en comprenaient la nécessité.

Ceux qui ont abusé d’eux ne leur ont jamais permis l’accès au capital, sans quoi ils auraient compris combien eux et lui sont liés, complémentaires, indissociables.

Ils ont péri par la politique et la bureaucratie, deux entités qui ne connaissent rien au travail et rien au capital. Amen.

On retiendra une seule chose : les prolétaires sont des gens responsables dont la seule faiblesse est de faire confiance aveuglément, hélas le plus souvent à n’importe qui.

Il en est tout autrement de la dictature de la misère qui nous étouffe actuellement.

Ici aussi les mêmes faux-culs sont à la manœuvre, mais les miséreux ne sont pas comme les prolétaires, ils n’ont rien à négocier, rien à valoriser, rien de rien.

A population différente, discours différents pour les escrocs.

Aux prolétaires ils proposaient un combat, injuste et inutile, mais valorisant.

Aux miséreux ils proposent l’amour, la compassion et par ricochet l’assistance économique, voire le confort sans le travail.

Alors que le prolétaire était responsable de son travail et souhaitait l’être de son avenir, le miséreux est déresponsabilisé par ceux qui l’exploitent.

Le présupposé est qu’il est miséreux par hasard et que ceux qui ne le sont pas doivent aussi leur situation au même hasard. Bonne ou mauvaise, nul n’est responsable de sa condition. C’est la base nécessaire à l’égalitarisme, fond de commerce de la dictature de la misère .

Pour le reste pas de grande différence on retrouve à la manœuvre les mêmes hommes politiques indélicats, les mêmes bureaucrates obtus.

Pourtant l’écart entre les deux dictatures est abyssal.

Dans le premier cas, la dictature du prolétariat, il y a un objectif et une ambition qui, après remise à plat et occultation des chimères, permettent de mettre en œuvre une société apaisée et réaliste (Chine et Russie, bientôt Cuba).

Dans le deuxième cas, la dictature de la misère, c’est le néant. C’est tellement le néant que les miséreux accidentels (dont je fais partie à cause du fisc) n’envisagent même pas de rentrer dans le système proposé.

La dictature de la misère, si elle apporte actuellement confort et richesse à ses animateurs, ne pourra que s’effondrer en engloutissant ses adeptes.

Mais, entre temps, elle aura dévoré le capital, car elle ne souhaite pas le conquérir comme la dictature du prolétariat, mais juste le détruire et jouir de sa destruction.

Sans capital lors de la chute ce sera donc le désert économique en même temps que le désert psychologique, car que faire d’une population convaincue que seul le hasard détient les clefs du présent et de l’avenir, qui ne se sent responsable de rien et qui attend tout des autres ?

C’est ça la dictature de la misère que nous vivons. Attention à ne pas dire que la misère touche plus particulièrement les fainéants, les impécunieux, les imprévoyants, les cons, vous pourriez être condamné pour transgression d’égalité et rupture de fraternité.

La liberté n’est pas pour vous, en réalité vous n’avez rien compris c’est vous qui la devez aux autres, quitte à devenir leur esclave.

J’ai aimé la dictature du prolétariat, ses héros et sa littérature, je déteste la dictature de la misère, ses zélotes et ses imprécateurs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le brexit (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Garcia-Giugleur : un peu de lecture judiciaire

En cliquant sur : “Arrêt Garcia-Giugleur du 13 Avril 2016” vous allez vous procurer quelques minutes de lecture passionnantes.

Il faut savoir qu’en première instance le TGI avait refusé le dossier pour cause de prescription.

Mais que deviendraient la terreur fiscale, l’impunité des contrôleurs, l’interdiction de toute contestation face à Bercy, si soudain un seul agent du fisc perdait un seul procès contre ces cochons de contribuables tous fraudeurs, hein ?

Heureusement, La Cour d’Appel de Paris, fidèle au poste, répond toujours présente lorsqu’il s’agit de condamner pour verrouiller la contestation et la liberté de dévoiler les abus de Bercy….

Pas de problème, nos élus prodigues peuvent dépenser et dormir tranquilles.

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Le capital, encore… (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Ces connards qui nous tuent (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Conversation avec Jean Sérisé : un homme et un livre exceptionnels (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Quand la violence nous tombe dessus

J’ai toujours pensé que bonheur et malheur sont les enfants du hasard sur lesquels nous n’avons pas de prise.

Tous ces philosophes à la petite semaine qui revendiquent la recette de l’accès au bonheur, qui prétendent connaître la solution pour repousser le malheur, me font doucement rigoler.

La vie de l’homme, du premier au dernier jour, est une longue douleur entrecoupée, pour les privilégiés, de quelques espaces de répit qui peuvent pour les optimistes passer pour le bonheur et pour les prétentieux pour la réussite.

Tout cela n’est qu’illusion.

En fait seule compte la situation dans laquelle nous sommes projetés. C’est ici que peut-être nous avons une infime part d’intervention personnelle possible.

Nous pouvons — pas toujours — décider de la direction à prendre. Une fois cela fait, les conséquences s’enchainent de façon quasi inexorable.

Cela vaut pour un homme ou pour un groupe d’hommes.

Pour imager mon propos :

J’ai raté l’embranchement scolaire. A mon époque cela n’avait aucune conséquence. L’Education Nationale n’avait pas mis encore le marché du travail en coupe réglée.  Un peu de bonne volonté, beaucoup de disponibilité et de travail, une intelligence moyenne suffisaient largement pour intégrer la cohorte de ceux qui pouvaient un peu respirer, qui croyaient pouvoir accéder ainsi au bonheur, à la réussite.

On pourrait dire que l’époque était alors libérale, si l’on imagine que ce mot désignerait le fait de faire librement ce que l’on pense pouvoir ou savoir faire.

Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais, je n’étais pas seul dans ce meilleur des mondes…

D’autres, pendant ce temps, observaient qu’il était possible de ne rien faire, qu’il suffisait pour cela de se prétendre serviteur de l’état, détenteur du bien et de la morale publics, ordonnateur de la solidarité.

Parallèlement ils s’étaient mis en tête l’idée que ne rien faire serait la clef du bonheur. Une stupidité collective hors du commun, que l’histoire du monde retiendra comme la plus invraisemblable folie de tous les temps.

C’est ainsi que la plus grande partie du monde auquel je suis rattaché s’est engagée dans la voie de l’inaction, donc de l’irresponsabilité.

Très vite les ressources vinrent à manquer. L’emprunt fut d’abord sollicité à outrance, puis aujourd’hui la fausse monnaie qui le remplace.

Voilà donc où nous en sommes.

Un groupe d’hommes transpercés par la souffrance naturelle de la vie, incapables de l’assumer, voire simplement de la comprendre, en rejetant la cause sur les autres.

Notre destin suit le cours des décisions prises, inexorablement.

Les conséquences individuelles

Ceux qui ont encore ou qui pourraient avoir trois francs six sous sont pillés.

C’est ainsi que, personnellement, j’ai vu arriver chez moi des escrocs voleurs patentés de l’Etat pour inventer des histoires à dormir debout, puis les faire entériner par une justice qui usurpe son nom, et me déposséder totalement de ce que j’avais gagné en simulant une tricherie fiscale de ma part.

Qu’importe. Que croient-ils obtenir ainsi ces imbéciles ? Ne voient-ils pas que les biens que je possède ou non n’ont aucune influence sur ma courte trajectoire d’homme ? Mais eux, qu’espèrent-ils en mentant et volant ainsi chaque jour qui passe, avec pour seul objectif de déposséder Pierre en prétendant enrichir Paul, pour au final n’aboutir à rien.

De qui croient-ils être les envoyés ou les représentants ?

Ils n’ont dans la tête qu’un minuscule poids chiche qui leur tient lieu de cerveau, ce n’est pas cela qui va leur permettre de gérer la déflagration qu’ils organisent laborieusement.

Les conséquences collectives

Partant du principe que les conséquences des directions prises s’imposent, il n’est pas douteux que le groupe auquel j’appartiens va dans le mur.

La misérable condition humaine n’a jamais permis de vivre sans travailler, uniquement en pillant les autres. L’inversion des valeurs qui a cours aujourd’hui, quelque soit le verbe utilisé pour la dissimuler, fait inexorablement son travail de destruction en profondeur.

La violence surgit de cette inversion, telle la lave nul ne sait ou le cratère va cracher, mais nous savons tous qu’il va cracher.

Nous ne sommes pas Charly ou Orlando, nous sommes Pompéi.

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La SS attaque Claude Reichman (vidéo)

Bonjour,

Le lien pour accéder au manifeste de propagande de la SS

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La France : bandes en liberté (vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas E. Bolling

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LES « JUSTICES ADMINISTRATIVES » DOIVENT DISPARAÎTRE.

La justice administrative, TASS ou Tribunal administratif, est une survivance archaïque de l’ancien régime adaptée à notre “démocratie “, grâce à une communication digne des régimes Staline ou Mao…

Cette communication très  simpliste, mais qui fonctionne à fond, car elle est  relayée, à qui mieux mieux,  par tous les médias (radio, télé, journaux) qui, sans doute, trouvent leur compte dans cette complicité.
A une certaine époque, dans les régimes communistes, il suffisait de déclarer quelqu’un  « contre révolutionnaire », et son compte était bon.
Tout le monde applaudissait des deux mains.
Dans notre beau pays, il suffit aussi que Bercy, à tout contestataire, donne le titre de fraudeur pour qu’il soit mis au ban et exclu de notre société.

“L’individu que l’on condamne est coupable parce que condamné, et non condamné parce que coupable” Lu Xun, écrivain chinois, début du XXème siècle (source Simon Leys : Les habits neufs du Président Mao )
Vous trouverez cette maxime sur notre page d’accueil.

Avec le fisc, la présomption d’innocence n’existe pas.
Un tueur, un violeur, un braqueur, un dealer  a droit à celle-ci, car il sera jugé par la justice pénale.
Le « fraudeur », lui  n’a pas souvent droit à cette justice, car pour le fisc, avec ces magistrats pas toujours complaisants, il n’est pas sûr à 100% de gagner.
De toutes les façons, s’il perd (cela m’est arrivé), cela ne change rien pour lui, il ne prend pas en considération le jugement qui vous innocente, et  va vous passer à la moulinette de son Tribunal Administratif. C’est plus sûr !
Là, peu en réchappe. 1%, peut être, à tout péter.
Ici, encore grâce à la com, il va donner une illusion de justice que personne ne contestera.

 

Cette justice est faîte sur mesure pour condamner sans état d’âme ceux qui contestent ou se rebellent contre ces deux administrations toute puissante : RSI (URSSAF) ou Bercy.
Le Dr Faraj Chemsi dans un article publié sur le site de Claude Reichman (vous le trouverez ci-dessous) appelle le TASS le tribunal de la honte.
Nous pouvons, nous aussi,  appliquer ce terme au tribunal administratif.
On pourrait, sans exagérer du tout, comparer ces tribunaux, dans leur fonctionnement et leurs rendus aux tribunaux de l’inquisition. Un bond de quelques siècles en arrière…

Les deux fonctionnent de la même façon, et leurs « juges » sont issus, d’une façon plus ou moins directe de ces deux administrations.
Il est certain que dans ces conditions vous avez peu de chance d’en réchapper.
Essayez de jouer contre les dés pipés de celui qui les lance !
Eh bien le Tass ou le Tribunal Administratif ont ces dés pipés à votre disposition.

Bercy est complétement, depuis des lustres, dirigé par des énarques.
D’où viennent, d’après vous, les juges administratifs et le fameux rapporteur public ?
De l’Ena, of course.

Les loups ne se mangent pas entre eux… (Théophile GautierLe Capitaine Fracasse, 1863)
Il lupo non mangia della carne di lupo.

 

Emmanuel Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)

 

Ci-dessous le papier du  Dr Faraj Chemsi paru sur le site de Claude Reichman

          Les tribunaux de la honte sont morts !

Les TASS sont supprimés !

Le bras armé de la pieuvre Sécurité sociale n’existe plus.

En effet, l’Assemblée nationale a voté le 24 mai 2016, sur proposition du gouvernement, une loi supprimant les tribunaux des affaires de sécurité sociale.

Cette loi a été votée sous la pression du MLPS, présidé par Claude Reichman, et des Libérés, qui ont récusé en masse ces tribunaux dont les juges et le fonctionnement sont payés par la Sécurité sociale, ce qui démontre à l’évidence leur partialité.

Cette connivence entre les juges et les représentants des caisses de sécurité sociale a été ainsi mise au grand jour, preuves écrites à l’appui, une connivence si ancrée dans le comportement des juges qu’une majorité d’entre eux ne s’en cache même pas au cours des audiences où comparaissent les Libérés.

Ces tribunaux et ces juges ont maintenu en vie la Sécurité sociale au prix de la violation constante des lois, de la disparition de dizaines de milliers d’entreprises et de milliers de suicides de travailleurs indépendants.

La révolte contre les TASS a eu raison de ces tribunaux de la honte, comme les Libérés les ont baptisés. L’Etat ne pouvait plus résister à une telle marée de critiques qui allaient inévitablement se terminer par la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme.

La situation s’est encore aggravée pour l’Etat quand à cette campagne massive de récusation des TASS, s’est ajoutée l’intervention de nombreux parlementaires, au premier rang desquels le député et ancien ministre Frédéric Lefebvre.

Si ces tribunaux illégaux au regard des principes les plus élémentaires
du droit français et international ont pu durer aussi longtemps, c’est parce que l’emprise exercée par la Sécurité sociale sur l’économie de notre pays et sur tous les corps constitués a paralysé les réflexes qui permettent à une nation démocratique de refuser toute dictature.
Pour la première fois depuis la Révolution française, le peuple a pu imposer la suppression d’un tribunal. Maintenant doit venir le temps des sanctions.

Comment pourrait-on ne pas traduire en justice les juges qui ont violé les lois, ainsi que les hauts fonctionnaires qui ont refusé de les appliquer ?

Comment la Cour de justice de la République pourrait-elle ne pas juger les ministres qui se sont rendus coupables, dans l’exercice de leurs fonctions, du délit prévu à l’article 432-1 du code pénal, aux termes duquel « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, agissant dans l’exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende » ?

Les médias sont bien silencieux face à cette révolution judiciaire obtenue par le peuple. Est-ce leur silence sur les exactions des TASS qui les gêne ? La déroute des TASS est celle de la justice française, mais aussi celle des organes d’information qui ont manqué à leurs devoirs les plus élémentaires.

La Sécurité sociale, avec le concours empressé des TASS et le silence complice des médias, à l’exception d’un très petit nombre d’entre eux, a réduit en esclavage les créateurs de richesse en France. Privée de ces « tribunaux » qui légitimaient ses rapines, elle va devoir laisser vivre enfin notre pays. Qui n’attend que cela pour se redresser.

La révolte de la société civile, que des dizaines de millions de Français appellent de leurs vœux, vient de commencer. Les Libérés sont l’avant-garde du peuple. Ils portent haut leur nom, auquel répond, sur les frontons de tous nos édifices publics, le premier mot de notre devise républicaine : Liberté !

Dr Faraj Chemsi

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Macron saute au plafond (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Ouvrons le chantier de la macro-morale

La morale ne peut échapper aux torsions imposées par l’échelle.

Son amplitude individuelle est un combat millénaire. Sa perception collective est récente.

Internet rend palpable, accessible, compréhensible,  la morale collective au point qu’il n’est pas abusif de se pencher sur l’idée de réfléchir en terme de macro-morale, c’est à dire de morale propre au groupe.

Jusqu’à une époque récente le groupe était mené par des élites choisis ou imposées, sans que ces élites éprouvent le besoin d’informer de leurs actions les masses dépendantes d’eux.

C’est ainsi qu’anciennement l’église imposait le droit divin, les rois une extrapolation du même droit. La macro-morale ne pouvait exister, le groupe n’ayant ni information ni droit au chapitre. Dans un monde principalement agraire, le groupe était composé de serfs.

Le 19ème et le 20ème siècles virent l’avènement de l’industrialisation. Des champs la population bascula vers les usines sans que sa conscience morale soit respectée. Là non plus pas de macro-morale, uniquement des luttes de classes, des rapports de force.

Aujourd’hui il en est tout autrement, internet est là. L’information n’est plus secrète, la parole est libre et circule en tout lieu à la vitesse de l’éclair, venant de toute part.

La globalité se dote ainsi d’une conscience, la macro-morale devient sous nos yeux une réalité.

Cet évènement est considérable, rien ne sera plus comme avant.

Soudain nous apparait l’idée de la macro-morale sur laquelle nous pouvons porter un jugement, voire l’influencer.

Ce qui nous était inaccessible devient analysable, compréhensible.

Enfin, dans l’absolu, parce que dans la pratique c’est un peu plus coton.

Prenons un exemple de macro-morale: j’affirme que l’Etat français est moralement un escroc.

Première question : qu’est ce qu’un Etat ?

Les annalistes du sujet évoquent l’idée que l’Etat serait déterminé par une population contenue dans des frontières, qui serait liée par ce seul fait et peut-être aussi par l’idée d’un projet de vie commun. Tous s’accordent à dire que la spécificité de l’Etat est son pouvoir coercitif,  l’usage qu’il est autorisé à faire de la force.

On peut donc conclure pour une société démocratique que la pensée majoritaire est l’Etat, représenté par ceux à qui est confié le pouvoir par cette majorité.

L’Etat c’est le droit de la majorité. C’est donc elle qui va établir les règles de droit et donc la macro-morale que tous vont subir.

Deuxième question : qu’est ce qu’un escroc ?

Je me contente sur ce point de retranscrire Wikipédia qui évoque ainsi l’activité de l’escroc : “L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge.”

Les choses sont claires. Lorsque l’Etat, prétendant se faire le champion de la redistribution et de l’égalité, met en place, à ce titre, des manœuvres dont le but est bien de déterminer ses administrés à lui remettre des fonds, alors que le but annoncé n’est jamais atteint, qu’il est une abstraction, il s’agit évidemment d’une escroquerie.

Quand bien même cette escroquerie serait organisée par une majorité, son analyse macro-morale montre que cela en est une.

Qui pour sanctionner les dérives de la macro-morale ?

C’est tout le problème. Si effectivement soudain nous sommes suffisamment renseignés pour comprendre les motivations et les agissements de l’Etat, aucun moyen ne nous est donné pour les faire juger en cas de dérive morale.

Devant qui pourrions-nous poursuivre l’Etat, cette majorité changeante mais constante, qui nous escroque systématiquement quelque soit son origine politique ?

Quelle macro-conscience universelle pourrait juger la macro-morale qui détermine nos vies ?

Quelles dérives ?

J’ai pris un exemple facile. Tout le monde est conscient que l’Etat français est un escroc, simplement chacun se positionne en fonction du fait qu’il pense ou non en profiter.

Mais comment apprécier et juger de la macro-morale lorsqu’il s’agit des libertés fondamentales d’être ou de penser ?

C’est un vaste chantier que ce billet n’a évidemment pas la prétention de solutionner, juste de l’ouvrir.

Bien cordialement. H. Dumas

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