Pour tous les indépendants, la situation économique et sociale devient explosive : bouleversements liés à la révolution numérique, baisse tendancielle du chiffre d’affaires pour ceux qui passent à côté, carcans réglementaires multiples pour ceux qui y participent, prolifération de normes toxiques qui favorisent les grands groupes capitalistiques au détriment des petits acteurs.
Dans ce contexte, quelques combats majeurs pourraient donner lieu à l’émergence d’une révolte d’autant plus aiguë ou intense que la présidentielle apporte peu de perspectives sur ce sujet.
Le RSI, cette plaie pour les indépendants
Première révolte imminente : le rejet du RSI. Malgré les dénis officiels, le Régime social des indépendants est mal en point et son absorption programmée par le régime général n’arrange rien à l’affaire. Le RSI existe depuis plus de 10 ans et les dysfonctionnements insupportables de cette usine à gaz s’ajoutent à sa malfaçon initiale. Comment imaginer qu’un système de protection inspiré de la Sécurité sociale pour les salariés puisse satisfaire les indépendants ?
Pour les indépendants, la mise en concurrence libre du RSI paraît un objectif atteignable…
Le prélèvement à la source, une nouvelle bombe à retardement
Avec sa validation par le Conseil Constitutionnel, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu des personnes physiques constitue une nouvelle bombe à retardement pour les indépendants, et plus particulièrement pour ceux qui commettent la folie de recruter des collaborateurs. Dans la pratique, les employeurs devront se substituer aux agents des impôts pour appliquer et interpréter une réglementation fiscale qui n’a fait l’objet d’aucune simplification préalable pour faciliter sa mise en place.
Les erreurs d’application seront sanctionnées par de lourdes pénalités, prises sur les fonds de l’entreprise… En contrepartie de cette externalisation des missions de l’administration, Bercy n’annonce aucune suppression d’emplois.
La DSN, une opération de propagande bien menée
Officiellement, la déclaration sociale nominative est une oeuvre de simplification dans la vie des entreprises, puisqu’elle consiste à centraliser sur un flux informatique mensuel unique les différentes déclarations préexistantes. Dans la pratique, la mise en oeuvre se fait sans pilotage en temps réel. Derrière les communiqués triomphalistes, se profilent des ratages dont personne ne parle encore, mais qui ne tarderont pas à faire scandale. Pour les petites et moyennes entreprises, le passage à la DSN pourrait se révéler redoutable.
La pénibilité encouragée ?
Prélèvement à la source et DSN ne sont que les faces nouvelles de l’iceberg. Pendant ce temps, les affaires… et le poison continuent. On ne présente plus celui de la pénibilité, qui vampirise les entrepreneurs pour un résultat totalement contraire à l’intérêt des salariés. Rappelons qu’en 2011, la France a été championne européenne des accidents du travail mortels juste après la Roumanie, et qu’en 2012, elle l’a été juste après le Portugal pour les accidents non mortels.
En permettant aux salariés exposés à des travaux pénibles de partir plus tôt à la retraite, la France met en place un système qui encourage la pénibilité au lieu de la prévenir (comme les autres pays européens l’ont fait).
Les indépendants bientôt en révolte ?
Pour les indépendants, le quinquennat Hollande ne se conclut pas seulement par une déroute totale du fait de la pression fiscale exponentielle. Les cinq ans qui viennent de s’écouler se sont aussi traduits par un alourdissement colossal de la réglementation et des contraintes dont on ne mesurera l’effet qu’avec le temps.
La révolte des indépendants devrait, en 2017, s’atteler à cette tâche vitale qui est l’inversion de la courbe bureaucratique : moins de règles, dématérialisation des actes administratifs et gains de productivité dans le service public sont vitaux pour que les indépendants arrêtent de consacrer une part grandissante de leur temps à répondre à des questions sans fin de l’administration. Et pendant tout ce temps où le chef d’entreprise n’est pas à ses affaires, son résultat souffre.
Que peuvent faire les indépendants ?
Pour parvenir à leurs fins, les indépendants pourraient conclure une alliance tactique spontanée et, partout où ils le peuvent, se rassembler dans des collectifs dont le mot d’ordre est celui de l’inversion de la courbe bureaucratique. Il faut arrêter de compter sur les autres pour y parvenir, et il faut prendre son propre destin en main.
Cette révolte citoyenne est désormais vitale. C’est la seule arme utile pour forcer les politiques à prendre conscience de l’urgence, à les conduire aux mesures de salut public qui rétabliront l’initiative privée en France. Sans cela, les élus continueront à se laisser porter par la facilité en laissant les fonctionnaires gouverner le pays à leur place.
Partager la publication "2017, année de la révolte pour les indépendants ? Par Éric Verhaeghe."
Ce papier fait suite à la vidéo d’Henri Dumas du 21 décembre 2016 « Le début de la révolte ».
Comme Henri l’explique simplement, nous sommes tous fichés à outrance par Bercy et le redressement qui va vous tomber sur la tête est déjà calculé par votre inspecteur assermenté avant qu’il vous rende visite.
Il fera semblant, après un entretien préalable (qui ne vous sert à rien car vous ne pouvez l’enregistrer), de vérifier à mort à votre comptabilité.
Il vous assommera et vous fera perdre votre temps avec d’innombrables demandes de documents et d’explications qui n’auront que pour but de vous déstabiliser, de vous stresser et surtout de vous préparer psychologiquement à accepter son redressement pour pouvoir uniquement continuer à vivre.
Votre redressement est calculé d’avance :
1) en fonction de tous les renseignements collectés et croisés des multiples fichiers dont dispose Bercy sur vous ou votre entreprise.
2) en fonction du chiffre d’affaire à réaliser par la division dont dépend votre inspecteur et réparti sur chaque vérificateur. Le chiffre d’affaire global de redressement, cette année 2016, 22 milliards d’€ est défini en toute simplicité par les énarques qui dirigent Bercy en « accord » avec le gouvernement et applaudi par vos élus. Demain ce sera peut-être 30 milliard d’€!
L’avancement des inspecteurs assermentés est assujetti à leur complaisance à réaliser ou à dépasser (ce qui est encore mieux et l’inspecteur n’en sera que mieux noté) le CA qui leur est dévolu.
Les recours :
Ce sont de la poudre aux yeux pour faire croire au contribuable redressé, à tort, qu’il pourra obtenir « justice », soit en faisant des recours hiérarchiques soit en allant pleurer devant le tribunal Administratif. Les chances de faire peser la balance dans votre sens sont voisines de 0 à 10% en fonction de votre affaire.
La hiérarchie est bien évidement en accord total avec ses inspecteurs et les soutiendra à 100%.
Vous serez donc obligé, si vous n’avez pas craqué avant, d’aller devant ce T.A.
Il faut savoir, et c’est là tout le nœud de l’injustice rendu par le TA, que celui-ci est complètement dirigé par des énarques ou par des gens issus de Bercy.
Cela explique le mini pourcentage des affaires gagné par le contribuable contre le fisc.
Une majorité de contribuables, et c’est la force de Bercy, déposeront les armes, ne pouvant vivre continuellement sous la pression (ATD, Saisies etc…)
Du fisc. Ils finiront par « négocier » ou payer ce sur-impôt abusif.
Certains, comme Henri, préféreront se battre contre la dictature, car s’en est
une, de Bercy.
Il essaye depuis des années de faire changer cet état de fait.
Il parait qu’il vaut mieux mourir debout que vivre couché.
C’est un point de vu héroïque, mais en 2016 il semble que les héros ont depuis longtemps disparus.
Il est quand même possible, sans risquer la mort, de résister passivement.
Gandhi et Mandela en sont les exemples éclatants.
Claude Reichman se bat (passivement) depuis 20 ans contre le RSI.
Il est en passe de gagner.
Ces trois là nous prouvent que rien n’est jamais perdu d’avance.
Chaque contribuable devrait, lorsqu’il reçoit un avis de vérification, envoyer cette lettre.
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, il suffit d’être nombreux à l’envoyer…
Battons-nous.
Emmanuel Bolling
PS: Ne croyez pas qu’en pliant l’échine devant votre inspecteur vous aurez droit à sa mansuétude.
Le Père Noël n’existe pas (il a été inventé par Coca Cola en 1950), pas plus que l’instinct de justice du fisc. Vous n’obtiendrez rien de celui en jouant les « bons garçons ». Votre argent lui appartient dès la réception de votre avis.
En 2014, ils étaient 4100 ménages à hauts revenus (plus de 100.000€ par an) à quitter la France, soit 10% de plus que l’année précédente.
Tous les ans le pourcentage augmente.
Ces derniers chiffres sont publiés par Bercy. Ils sont donc à prendre avec précautions.
Le mensonge ou si vous préférez la désinformation étant inscrite dans ses gènes, comme dans toute dictature qui se respecte…
Dans ce sens là, Bercy doit minimiser les chiffres et essayer de faire en sorte qu’ils passent inaperçus. Il sait qu’il peut compter sur la collaboration sans faille des médias.
Au contraire, ce sont des chants de victoire, bien relayés, dès que cela concerne la progression constante du C.A des redressements des « fraudeurs ».
Là, ils auraient tendance à les surévaluer (pour prouver aux « égalitaristes » qu’ils font bien leur boulot).
Dans ce domaine, nous sommes dans des chiffres stratosphériques.
Environ 20 milliards d’euros en 2016 et lorsque l’on sait que la « fraude fiscale » est estimée (par qui et comment ?) à 80 milliards d’€ , on peut présumer que si vous gagnez confortablement votre vie, ce qui est aujourd’hui considéré comme un crime, au même titre que si vous roulez la nuit à 150 sur une autoroute déserte , vous êtes devenu automatiquement un « délinquant » et Bercy a pour mission “sacrée” de vous remettre d’équerre, c’est-à-dire de vous plumer.
Vous finirez, c’est mathématique dans la casserole du fisc.
Ceux qui travaillent et qui réussissent l’ont bien compris.
L’heure, en France, est à la « solidarité » ! On va leur prendre pour donner aux “autres”. En commençant par notre oligarchie.
Vous connaissez: solidarité bien ordonné commence par soi-même…
Ils ont donc choisi de se barrer pendant qu’ils le peuvent encore car Bercy a certainement comme projet, dans ses cartons, de fermer nos frontières pour arrêter cette hémorragie qui s’amplifie tous les ans. Et qui n’est vraiment pas citoyenne.
Donc nos « riches » aiment la France mais, apparemment, pas Bercy. C’est pour cela qu’ils prennent la poudre d’escampette et vont s’installer sous des cieux fiscaux plus cléments. Donc, en plus, ces mauvais citoyens, en se faisant la valise avec leurs fifrelins n’arrangent pas les finances de la France.
Ces salopards, non content de foutre le camp avec leur argent, vont le dépenser à l’étranger. Et un riche ça dépense sec pour son confort… Pour Bercy, plus d’impôts, de TVA, de taxes. Tout ça lui passe sous le nez et va chez nos pays concurrents moins cons.
La France, petit à petit, discrètement, se vide financièrement, mais aussi elle se vide de sa matière grise qui également va voir ailleurs.
Ceux qui espèrent, grâce à leur matière grise, leur travail et leur courage, faire fortune l’on bien comprit. Ils prennent les devants avant que Bercy leur tombe dessus. Ils font leur baluchon et à la vitesse de Bip Bip voyant le Coyote se diriger vers lui, montent dans le premier avion et disparaissent des écrans radar (de Bercy)
Aucun élu, aucun dirigeant, aucun énarque ne prend conscience de ce phénomène et ne souhaite apparemment y remédier.
Ils sont tous trop occupés à se battre entre eux pour, chacun, avoir la plus grosse part du gâteau France ou pour le moins, pour que rien ne change et ne remettent en question leurs multiples privilèges (que nous payons).
Bientôt la France ne sera peuplée que de pauvres.
Pauvre de nous.
Moi, je le suis déjà et je suis scotché ici car Bercy m’a déjà tondu au sang.
Sinon vous pensez bien…
E.Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "SI TU N’AIMES PAS LA FRANCE (de Bercy), QUITTE LA !"
Le 4 décembre 2015 j’écrivais un papier « Enfin les délations fiscales officialisées ». https://www.temoignagefiscal.com/enfin-les-delations-fiscales-officialisees/
J’étais en avance de quasiment un an, jour pour jour.
Il suffisait d’attendre un peu.
On n’est jamais déçu par Bercy.
Jour après jour, mois après mois, année après année le fisc creuse son sillon dans la captation par tous les moyens de votre argent.
Rien ne lui répugne, aucune vilenie ne le rebute quand il s’agit de détrousser le contribuable pour combler l’énorme trou, abyssale serait plus approprié, des finances publiques que nos énarques creusent quotidiennement sans modération.
La dette publique ne les inquiète pas une seule minute.
Nos élus avalent sans sourcilier n’importe quel budget en déficit qu’ils leur font voter.
Eux ne craignent rien grâce à tous les multiples avantages divers, au cumul des salaires, au cumul des retraites qu’ils se sont généreusement octroyés au nom « du peuple ». Avec les avantages fiscaux qui vont avec. Eux , ils ont leurs niches…
Le contribuable paye pour tout ce petit monde. C’est sa tournée depuis des décennies.
Malgré tous les abus des inspecteurs du fisc, l’argent rentre de plus en plus mal.
La faute aux riches qui se barrent toujours plus à l’étranger. On se croirait revenu au temps de la révolution française.
Cela fait un paquet de recettes fiscales en moins. Et ces salauds de mauvais français qui ne veulent pas se laisser dépouiller dans leur pays vont en plus dépenser leur argent ailleurs. Tout cela n’est pas très citoyen.
Je pense que Bercy devrait envisager sérieusement l’interdiction de circulation, comme dans nos pays frères.
Garder les enfants en otages, serait peut-être une autre solution à adopter. Elle a fait ses preuves sous l’empire romain.
Bercy a prévu de supprimer le cash, mais cela ne va pas assez vite à son gré.
Bercy a fait adopter, par nos chers députés, en plein mois d’août, le 20, la BRRD.
C’est la directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances. En deux mots les banques pourront, avec la bénédiction de Bercy siphonner en toute quiétude vos comptes en banque. Personne ne trouve à redire à ces mesures pour le moins singulières.
En attendant ces deux prochaines mesures phares pour saigner à mort le contribuable (aucun contribuable n’est innocent !), on va remettre au goût du jour le délateur.
Au goût du jour c’est lui donner une étiquette plus honorifique.
Un peu dans le style du Commissaire du Gouvernement qui faisait un peu trop Tribunal Révolutionnaire, que l’on a changé en Rapporteur Public, pour le Tribunal Administratif.
Cela ne change rien à l’affaire ni aux résultats des jugements favorables à 95% à Bercy, mais ça fait plus sympa. Les gogos (c’est-à-dire vous et moi) présument que le mot public indique une impartialité.
Ils se mettent le doigt dans l’œil et c’est toujours ça de gagné.
Revenons à notre délateur. Bercy l’a transformé en Aviseur.
Avouez que cela a plus de gueule.
Qu’est-ce-que tu fais comme boulot ? Je suis Aviseur.
Oui, c’est beaucoup plus classe et ça a un petit côté justicier citoyen.
La formule de délateur a toujours bien marché, surtout sous les régimes dictatoriaux, et en plus, si on leur file du pognon…
Le plaisir de dénoncer sera double.
Moi qui manque cruellement de ressources, je vais, peut-être m’essayer , tranquilou, ni vu ni connu, à envoyer quelques mails au service adéquat à Bercy.
Ils vont être nombreux à dénoncer mon boucher (il ne nous donne pas toujours de ticket lorsque je règle. C’est louche, non ?).
Que dire du café d’en face, du menuisier etc… ?
Ils vont tous se faire aligner.
Ce n’est que justice
Salauds de fraudeurs.
Allez les délateurs à vos claviers !
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "ENFIN LA DÉLATION FISCALE RÉMUNÉRÉE PAR BERCY. AU NOM DU “BIEN COMMUN”…"
Article paru le 24/12/2015 dans l’OR et L’ARGENT par Jean-François Faure :
Haro sur les banques ! Beaucoup de décisions gênantes et impopulaires se passent discrètement au beau milieu de l’été, pendant que tout le monde est en vacances. La plus représentative est la fin du standard or dont Nixon avait été l’instigateur en août 1971. Cet été, LE 20 AOUT 2015, c’est une toute autre ordonnance qui est passée sans aucune concertation. La « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » permet ainsi aux banques de se renflouer sur vos comptes en cas de faillite. Nous avions vu l’info passer et compte tenu des différentes nouvelles inquiétantes qui émaillent le secteur bancaire, nous avons voulu vous prévenir des risques qui vous attendent.
La directive en question et l’exemple chypriote
Il faut savoir que la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (ou BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive) qui est passée depuis le 20 août 2015 en France est la même que celle qui a permis aux banques de siphonner les comptes chypriotes au moment de la crise bancaire. C’est peu rassurant et cela en dit long sur ce qui peut attendre les clients des banques européennes.
Que s’était-il passé à Chypre en mars 2013 ? Chypre avait imposé des restrictions bancaires inédites à ses citoyens en limitant les retraits d’argent à 300 € par jour et par personne – parfois à 100€ – pour éviter le « bank run », la fuite des capitaux. En pleine crise, les chypriotes n’avaient donc plus accès à leurs propres économies, ce qui était une atteinte caractérisée au droit de propriété. Certains épargnants ont même perdu jusqu’à 80% des sommes dont ils disposaient à la banque.
En mars 2013, nous disions que « Ce qui se passe aujourd’hui à Chypre peut très bien arriver à d’autres pays comme l’Italie ».
Aujourd’hui, la réalité dépasse la simple anticipation, car en cas de faillite, n’importe quelle banque européenne a désormais la possibilité de spolier votre épargne en toute légalité. « L’idée que votre argent puisse être saisi par le gouvernement est peut-être exagérée voire incroyable et pourtant cela arrive », disions-nous. A présent, nous pouvons rajouter que cela n’arrive pas qu’à nos « lointains » voisins chypriotes, grâce à cette ordonnance passée sous silence, sans aucun référendum. On ne concerte pas le peuple sur les questions d’argent (depuis l’échec cuisant du référendum de 2005 sur la ratification de la Constitution européenne). Si d’autres pays européens tardent à transposer cette directive au niveau national, la France n’a pas trainé… « Qu’on se rassure ! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques ! », dit cet article de media-presse.info.
Si une banque fait faillite, ses clients pourront donc se faire voler par leur propre banque jusqu’à remise à niveau de cette dernière. Et les Allemands ont fait volé en septembre dernier la garantie que seuls les comptes de plus de 100 000 € seraient concernés par ce « droit de cuissage » bancaire.
Ce qui signifie en clair que les banques, en cas de difficulté, même dû à des pratiques à la limite de l’escroquerie (comme en 2008) pourront éviter la faillite (même méritée) en se servant de votre argent pour se renflouer. Pourquoi se gêner?
Super, non ?
Les députés, qui sont sensés vous défendre, n’ont pas protesté, ils n’ont même pas haussé un sourcil.
Les médias, à part quelques insignifiants articles, ont passé, comme d’habitude, l’histoire sous silence.
Seul, internet a tiré la sonnette d’alarme.
Entre Bercy et les banques c’est une liaison dangereuse. Sur votre dos.
Bercy est en train d’organiser, à plus ou moins long terme, la fin du cash ou si vous préférez de l’argent liquide comme l’explique formidablement l’article qui suit:
Article paru dans Monnaie et finance le 14 septembre 2016 Par Dominique Philos.
Cet article est un peu long, mais lisez-le si vous voulez savoir ce qui vous attend.
je ne pourrai dire mieux que cet auteur.
À qui profiterait la suppression du cash ?
Pourquoi les banques et les administrations cherchent à nous dissuader de payer autrement que par carte bancaire ?
Nous allons essayer de faire le tour de la question afin d’étudier quelles sont les motivations pouvant justifier une suppression des billets de banque et quelle serait l’incidence de cette suppression dans la vie courante.
Nous avons tous remarqué que les banques et l’administration étatique font des efforts considérables pour nous dissuader d’utiliser d’autres moyens de paiement que la fameuse carte bancaire (bleue ou pas) présentée comme l’outil idéal de paiement ; même pour de petites sommes (mais surtout pas le chèque dont le traitement est jugé trop coûteux par les banques !).
Le cash et l’expérience de Monéo
Nous nous rappelons tous l’expérience de Monéo… qui n’a pas abouti… Et maintenant nous avons droit aux cartes permettant le paiement sans contact et je suis sûr d’ailleurs que nombre d’entre vous utilisent de manière quasi systématique leur carte bleue pour le moindre de leurs achats sans y voir autre chose qu’une simple commodité !
Dans certains pays (Japon), il est même possible de payer avec son smart phone et Visa (l’organisation qui gère la carte bleue) vient de mettre sur le marché une bague permettant le paiement sans contact.
La monnaie électronique semble donc avoir le vent en poupe, alors pourquoi s’embarrasser avec des billets de banque !
Par ailleurs, on nous dit que l’utilisation des billets de banque (principalement de 500 € pour l’instant)est essentiellement le fait des fraudeurs, des trafiquants ou pire des terroristes et qu’au nom de la sécurité que l’État doit assurer à chacun d’entre nous il faut supprimer ces billets maudits… Tout en oubliant au passage que seuls les billets de banque et les pièces émises sous contrôle de la BCE ont cours légal ; tous les autres procédés de paiement n’étant que des moyens de paiement !
Comme 98% de la population ne fraude pas ou ne trafique pas et souhaite bénéficier de la sécurité publique, soit personne ne se sent concerné, soit tout un chacun donne son assentiment au moins tacite à de telles mesures !
Limiter le cash contre le terrorisme ?
C’est ainsi, qu’à la suite des attentats de janvier 2015, les règlements en espèces ont été ramenés de 3.000 à 1.000 €, ce qui, on en conviendra, est une mesure tout à fait efficace pour dissuader les trafiquants de drogue et autres marchands d’armes de continuer leur petit business !
Il y a donc lieu de se demander si les arguments et justifications avancées sont bien réelles ou si elles ne relèvent pas plutôt d’une certaine idéologie voire d’un enfumage ?
Examinons ensemble les avantages du sans cash :
La carte bancaire évite de se promener avec des quantités importantes d’espèces et limite donc les risques de perte et de vol.
La carte bancaire est un moyen sûr et garanti.
Les frais sont peu élevés ou même gratuits pour l’utilisateur.
Elle permet des règlements internationaux et c’est vrai qu’on peut faire le tour du monde avec seulement son passeport et sa carte bancaire.
La vérité oblige à dire qu’en fait les banques détestent l’utilisation des billets de banque, quels qu’ils soient, car cela les oblige à utiliser des distributeurs bancaires, à les entretenir, à faire appel à des sociétés spécialisées pour remplir ces appareils, et à conserver du personnel pour effectuer la comptabilité et trier les billets ; tous services qui pourraient être économisés avec la suppression des billets de banque ; cette vieille relique !
De plus, le mythe de la gratuité ne résiste pas à l’examen des faits car si les commissions sont bien mises à la charge exclusive des commerçants (location d’un TPE – terminal de lecture sur lequel vous tapez votre code, commissions de transactions, frais de transmissions), il est évident que ces frais sont répercutés sur le prix final de ce qui vous est vendu et donc, finalement, c’est quand même vous qui les payez à un moment ou un autre !
Par ailleurs, sauf quelques banques en ligne, chacun paie pour disposer d’une carte bancaire et cela peut aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an pour certaines cartes dites privilégiées (gold, platinum…) ; sans compter les frais de tenue de compte dont on se demande bien à quoi ils correspondent…
Examinons maintenant les inconvénients de la carte bancaire ; inconvénients que tout le monde connaît plus ou moins :
Toutes vos opérations deviennent traçables c’est-à-dire que tout ce que vous achetez avec la CB apparaît sur un listing informatique, or il peut y avoir des achats que vous ne souhaitez pas faire apparaître (sans qu’il s’agisse d’armes ou de drogue).
Il existe, quoiqu’en disent les banques, des risques de fraudes non négligeables mais évidemment tant qu’on n’a pas rencontré le problème, on accepte d’autant plus facilement le discours officiel. Pourtant, un banquier m’a dit un jour : « La carte bancaire : c’est une bombe dans votre poche. »
Certaines personnes ont quelques difficultés à appréhender le montant réel de leurs dépenses avec une CB et ne savent pas se contrôler (tout le monde connait l’expression « faire chauffer la carte bleue ») alors qu’avec le cash « quand y’en a plus, y’en a plus ! ».
Les opérations de paiement sans contact présentées comme sécurisées ne le sont pas vraiment puisque j’ai demandé à titre personnel à ce que ma carte bleue soit désactivée sur ce point ; ce qui a été fait. Et, bizarrement, ma banque, la Caisse d’Épargne, s’est mise à distribuer peu de temps après des coques blindées destinées à empêcher la captation frauduleuse, au moyen d’un simple smart phone, de votre code d’émission… qui était sécurisé… mais pas tant que ça !
Mais, il y a d’autres inconvénients qu’on ne vous dit pas !
Régulièrement on découvre des fraudes massives liées à la collecte de données confidentielles des cartes bancaires (mais pas toujours…) mais là-dessus les banques, pour des raisons de crédibilité faciles à imaginer, restent évidemment très discrètes !
Si le cash est supprimé, vous n’avez plus aucun autre moyen pour vos économies que de faire aveuglément confiance aux banques qui, entre nous et spécialement en France, ne sont que la courroie de transmission plus ou moins contrainte du fisc ! La France n’est pas la Suisse et le secret bancaire n’y existe pas !
Si votre banque fait faillite,la formule du bail-in a été formalisée dans les textes au début de cette année ; ce qui veut dire qu’elle peut se servir sur vos dépôts pour boucher les trous de sa mauvaise gestion. Vous n’êtes plus propriétaire de votre argent mais juste un créancier de votre banque… Et il suffit de consulter la loi sur les faillites pour savoir quel est le sort réservé aux créanciers surtout lorsqu’ils ne bénéficient d’aucun privilège (garanties) !
Bien sûr on vous dira : pas d’inquiétude les dépôts sont garantis jusqu’à 100.000 € ! En oubliant de vous donner un petit détail non négligeable : c’est que le fonds de garantie s’élève à 5 milliards d’€ et que le total des dépôts des Français dans les banques s’élève à 10.000 milliards d’€, autrement dit, le fonds de garantie ne garantit rien du tout ou pas grand-chose !
Évidemment, à partir du moment où toutes vos transactions sont connues, le fisc peut suivre les moindres de vos dépenses, et comme les services de Bercy nous considèrent tous comme des fraudeurs, c’est la porte ouverte à toutes les dérives sans échappatoire possible ; notamment si vous êtes en conflit avec l’administration fiscale pour des raisons tout à fait autres !
Si le cash est supprimé, finis les petits billets glissés aux petits enfants par les grands parents, finis les dons manuels, finis les petits arrangements hors TVA ou hors charges sociales pour des petits travaux, pour la baby sitter, la tonte de la pelouse, la femme de ménage…
À l’époque du franc, les politiques avaient trouvé un moyen simple de lessiver des dettes trop encombrantes : l’inflation et la dévaluation mais aujourd’hui, avec l’euro, cela n’est plus possible puisque cette monnaie n’est pas contrôlée par un État. Néanmoins, si le cash est supprimé, rien n’interdit, comme on en prend actuellement le chemin du fait des pratiques récentes des banques centrales, devous appliquer des taux d’intérêts négatifs sur vos avoirs bancaires ; intérêts négatifs qui ne seront alors qu’une inflation déguisée permettant de lessiver à bon compte et sur votre dos les dettes faramineuses d’un État français qui se limite à gérer une dette qui ne fait qu’enfler… Alors que si vous avez la possibilité de retirer du cash, les banques ne peuvent pas vous appliquer cet intérêt négatif sous peine de voir les dépôts bancaires disparaître (notamment vers les banques ne pratiquant pas le taux d’intérêt négatif ou au moyen de retraits massifs en espèces) et avec le risque de provoquer l’effondrement du système bancaire !
Le but d’une telle pratique des taux négatifs peut d’ailleurs être aussi tout simplement d’orienter votre comportement et de vous contraindre à dépenser vos économies plutôt que de les stocker à ne rien faire sur un compte (car avoir des économies ne sert à rien, c’est bien connu !) ; toute consommation entraînant d’une part une certaine forme d’activité économique mais aussi et surtout la possibilité de vous appliquer une taxe à la consommation (une TVA à 20% par exemple et dans ce cas 100 € dépensés en rapportent 16.67 € à l’État !).
La suppression du cash vous retirera toute liberté de choisir un mode de thésaurisation de votre épargne (si cela vous plait de mettre des billets sous votre matelas parce que vous n’avez pas confiance dans votre banque ou dans l’État pour des raisons qui ne regardent que vous), vous n’avez plus le choix ; vos avoirs sont bloqués en banque à la merci d’un évènement malheureux comme celui qui est arrivé à Chypre !
Car, si le cash est supprimé, rien n’interdit à un État impécunieux de faire une petite razzia appropriée sur les comptes bancaires (le programme informatique existe déjà à Bercy : il n’y a plus qu’à appuyer sur la touche RETURN !) : ce que dans un jargon imagé on appelle la répression financière et certains journalistes « l’extrême ponction », surtout que… on n’est jamais à l’abri d’un accident de parcours à la suite d’un évènement international imprévu ou d’une vilaine crise financière internationale mettant brutalement fin au système de l’argent à taux zéro (comme par exemple la sortie de l’Allemagne de la zone euro car c’est bien le seul pays qui pourrait en sortir sans dommage… ce qui mettrait fin immédiatement à la crédibilité de l’euro) ! Car alors, il est tout à faire naturel pour la caste qui dirige la France que sa mauvaise gestion des deniers publics ait pour conséquence d’aller piocher dans vos économies !
Évidemment, il y aurait bien quelques petits effets pervers à une telle suppression car il existe toute une petite économie fonctionnant à partir du cash (petits travaux…) et qui n’aurait pas lieu s’il fallait y ajouter des charges sociales, dont tout le monde connaît le montant beaucoup trop élevé ; sans compter que cet argent qui circule le fait en général assez vite c’est-à-dire qu’il n’est pas conservé par leurs bénéficiaires mais est immédiatement réutilisé pour financer autre chose !
Le cash, manque à gagner du fisc
Le problème réel de cette volonté de supprimer les billets de banque est que le fisc y voit surtout, dans sa logique bien à lui, un « manque à gagner » qui n’est rien d’autre qu’un manque à taxer et une économie souterraine qu’il voit énorme et susceptible de lui rapporter un maximum de nouvelles recettes fiscales ; sans se rendre compte que du jour où il n’y aura plus de cash, il n’y aura plus cette économie souterraine et que tout le monde y perdra, ou alors mutera vers une forme différente (troc) ; car on ne peut pas lutter contre une adaptation ou un contournement de règles administratives à la fois trop contraignantes et inutiles !
À cela s’ajoute un fantasme récurrent de l’administration fiscale : des milliards sont planqués dans les lessiveuses, fantasme déjà exprimé en 2002 lors du passage à l’euro et à l’occasion duquel les autorités voyaient déjà un déferlement de monnaie à convertir (les gens allaient faire des queues énormes aux guichets avec des valises pleines à craquer de billets).
Ce déferlement n’a curieusement pas eu lieu… on se demande encore bien pourquoi !
Il ne faut pas non plus oublier que le montant des billets de banque en circulation est bien moins important que le total des dépôts (entre 5 et 10%) ce qui veut dire que déjà 90% des dépôts sont constitués par de la monnaie scripturale et ne sont déjà plus qu’une ligne informatique dans les réseaux bancaires !
C’est aussi un fantasme du fisc que de vouloir contrôler tout le monde pour être bien certain que personne ne fraude ; d’autant plus que, selon la doxa officielle de Bercy, la fraude fiscale s’élèverait à 80 milliards d’euros par an, et que, sans fraude, le déficit budgétaire se trouverait ipso facto comblé. Formidable raisonnement qui permet d’affirmer, sans sourciller, aux termes d’une affirmation sophistique que c’est à cause des fraudeurs que l’État français se trouve en déficit et non à cause de la mauvaise gestion des deniers publics à propos de laquelle personne n’est jamais responsable et aucun politique ne veut rien changer !
On peut rappeler les pouvoirs de TRACFIN en la matière !
Or, la vérité oblige à dire que l’État n’est rien d’autre qu’un prédateur fiscal qui veut en savoir le plus possible sur vous pour pouvoir vous tondre au maximum et la mise en place du prélèvement à la source entre dans cette démarche.
On comprend vite que l’argument prétendument sécuritaire (dont on a pu mesurer toute l’efficacité : environ 250 morts et 800 blessés), des bandits, trafiquants, terroristes et autres utilisateurs du cash n’est que le faux nez des méthodes inquisitoriales du fisc !
D’ailleurs, on retrouve curieusement ce même argument à propos des nouvelles monnaies numériques (Bitcoin et autres) qui sont elles aussi « aux mains des trafiquants » parce qu’elles ont surtout le gros défaut de ne pas être contrôlées et contrôlables par les États !
En fait, la suppression des billets de banque n’est rien d’autre qu’un empiètement supplémentaire sur votre liberté, une forme de totalitarisme rampant destiné à accroître le contrôle de l’État et de ses fonctionnaires sur les populations alors que chacun devrait pouvoir être libre de pouvoir disposer comme il l’entend de son argent, la plupart du temps fruit de son travail ou résultat d’une vie d’économies !
Avec un système sans cash vous devenez l’usufruitier contraint de votre propre argent dont l’État veut même pouvoir en contrôler l’usage !
On retrouve les mêmes dérives à propos des différents projets de lois et lois votées concernant le secret des communications et la cryptographie avec la volonté d’imposer aux éditeurs de logiciels des « back doors » en français « portes dérobées » permettant aux administrations étatiques, à partir de critères variables et fumeux, de violer impunément le secret des communications !
Les présidents de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et du Conseil national du numérique (CNNum) ont d’ailleurs publié dans le quotidien Le Monde une tribune selon laquelle « le chiffrement – et les libertés fondamentales dont il permet l’exercice – constitue un rempart contre l’arbitraire des États. Il nous protège aussi contre le contrôle croissant des acteurs économiques sur nos vies ». Sic !
La société sans cash, société surveillée
Il ne faut pas se faire d’illusion, nous vivons dans une société où le contrôle de l’État est de plus en plus pesant et intrusif, la liberté qui nous reste n’est que celle qui nous est autorisée par ce même État !
Alors, que nous reste-t-il si on ne veut pas que tous ses avoirs n’existent plus seulement que sous forme de monnaie scripturale ?
Bien entendu, à notre niveau, nous n’avons aucun moyen d’action sur les agissements de la caste qui dirige le pays… Nous ne pouvons que réagir et nous organiser pour prendre des mesures préventives telles que l’achat de biens tangibles (immeubles, mais taxés de plus en plus surtout si c’est pour un projet de location), les matières premières (comme l’or mais très taxé en France, l’argent métal ne vaut plus rien), vous lancer dans l’achat d’actifs financiers (obligations d’État à taux 0 donc qui ne rapportent rien ; actions, ce qui est très risqué à ce jour ; assurance-vie, mais les taux sont à la baisse aussi puisque l’assurance vie est investie en obligations d’État qui désormais tangentent avec le taux 0 et le projet de loi Sapin 2 en cours d’étude contient des dispositions inquiétantes visant à bloquer les taux et les remboursements, sans oublier que les 1.600 milliards d’euros d’encours de l’assurance vie sont à la merci d’une petite prédation fiscale) ou encore dépenser comme acheter une voiture neuve (les Grecs l’on fait en masse en 2015 lorsqu’ils ont pensé que leur pays allait sortir de la zone euro et qu’ils allaient se retrouver avec une nouvelle drachme ne valant pas plus qu’un billet de Monopoly) ou autres mesures telles que l’ouverture d’un compte à l’étranger (révélé à l’administration fiscale bien entendu) dans un pays qui ne prétend pas abolir le cash ou enfin utiliser les cryptomonnaies telles que le Bitcoin mais très spéculatives, et à la sécurité pas toujours assurée !
Notre seule chance pour l’instant est de faire partie de la zone euro au sein de laquelle plusieurs pays sont ouvertement opposés à la suppression des billets de banque qui sont chez eux beaucoup plus utilisés qu’en France !
De ce fait, le risque immédiat apparaît pour l’instant limité. Mais rien n’interdit par contre à un État (comme la Grèce par exemple) de faire facturer par les banques une taxe sur l’usage du cash, notamment lors du retrait au guichet bancaire !
Nous savons bien, de toutes les façons, que l’imagination de la caste au pouvoir est sans limites sur ce plan-là…
En conclusion ne laissez plus « traîner » de l’argent sur vos comptes ou ne venez pas pleurer après si on vous l’a, le plus naturellement du monde, toujours pour le “Bien Commun”, chouravé.
Vousêtes tous destinés à la tonte totale avec la bénédiction de vos élus et de vos médias. Comme d’habitude.
Je dis vous, car moi, j’ai été tondu jusqu’au sang par Bercy et donc je ne crains (malheureusement) plus rien.
Donc vous avez le choix entre 3 solutions.
1) Si vous le pouvez encore, barrez-vous vite à l’étranger.
2) Retirez votre argent des banques et planquez le (trouvez une meilleure cachette que sous votre matelas). Il se peut, qu’un jour, comme sous l’ancien régime, Bercy vous envoie des Gabelous (ou agent du fisc) pour vous chauffer les pieds.
3) Achetez de l’or et pareil que pour la solution 2, planquez le.
Evitez la pierre car là, aussi, Bercy vos prépare des lois mitonnées aux petits oignons…
Vive la France de nos élus.
Emmanuel Bolling
Partager la publication "LES BANQUES ET BERCY POURRONT EN TOUTE LEGALITE SIPHONER VOTRE ARGENT SUR VOS COMPTES BANCAIRES."
Nul ne connaît la limite en matière de fiscalité. La classe politique pratique allègrement deux procédés manipulatoires : la grenouille et le troll.
Mi-octobre, on apprenait par l’Association française des marchés financiers (AMAFI) que le système français de taxation de l’épargne détient un double record sur le plan européen, à la fois en termes de niveau d’imposition et en termes de complexité.
Probablement non contents que notre pays soit encore trop fortement concurrencé pour se voir décerner la place de N°1 mondial, quatre économistes de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et de Sciences Po ont publié le 24 octobre un papier présentant un certain nombre de mesures propres à permettre à la France de gravir quelques marches supplémentaires sur le podium.
Après avoir lu que la France “est le deuxième pays de l’UE ayant le plus fort taux moyen de prélèvement sur le capital derrière le Luxembourg”, le lecteur qui s’attendrait à la proposition d’une mesure vivifiante risque d’être déçu. Les auteurs poursuivent en pointant du doigt les “deux grands absents de la taxation du capital [que] sont le logement principal (et les plus-values réalisées sur celui-ci) et les plus-values non réalisées”.
Ils en appellent par conséquent à trois mesures “en faveur d’une plus grande neutralité fiscale” : une taxation des loyers des propriétaires aux prélèvements sociaux ; l’instauration d’un impôt sur les plus-values latentes en cas de transmission par donation ou héritage ; une simplification de l’impôt sur les plus-values immobilières qui intégrerait la résidence principale.
La mesure qui fait le plus grincer des dents est sans doute la taxation des “loyers fictifs” ou “implicites”sur la résidence principale (“imputed rents”, dans la langue de Shakespeare), serpent de mer qui refait régulièrement surface dans le débat public.
La neutralité fiscale est un prétexte
La neutralité fiscale mise en avant par les auteurs pour justifier leurs propositions est le principe selon lequel un impôt ne doit avoir ni pour but, ni pour résultat, d’exercer une pression sur les contribuables pour les inciter à quelque action ou abstention que ce soit.
Le raisonnement des auteurs voudrait que les personnes propriétaires de leur résidence principale se louent en quelque sorte leur logement à elles-mêmes. Pour être neutre, la fiscalité devrait par conséquent inclure ce loyer implicite dans le revenu imposable du propriétaire.
Par ailleurs, étant donné qu’il s’agit d’une question de principe, pourquoi alors s’arrêter au logement ? En effet, pourquoi ne pas étendre cette logique aux véhicules ? Nombre de personnes recourent en effet à une voiture en location avec option d’achat. Mais n’en restons pas là !
Pourquoi ne pas inclure les machines à laver, puisque le site lamachineduvoisin.fr permet à ces salauds de propriétaires de machines d’en faire bénéficier leurs voisins moyennant finances. Aucune raison non plus pour que les 6 000 objets à emprunter sur le site pretik.org (de la perceuse à la poussette, en passant par le furet de plombier) soient exclus du dispositif…
Apprendre à respirer en groupe pour encaisser
“Si ça continue, faudra aussi acheter une vignette pour avoir le droit de porter un slip ?” En recourant à cette formule, Jean Yanne, posait grosso modo la même question – quoi que d’une manière certes plus prosaïque – que les membres de la haute société parisienne qui se regroupaient chaque lundi soir de l’année 1749 dans le salon de Mme du Deffand. Déjà à l’époque, on avait commencé à se dire qu’au train où allaient les choses, il y aurait sans doute bientôt un impôt sur l’air et on s’exerçait à retenir sa respiration !
Où est la limite en matière de fiscalité ? Nul ne le sait. Dans une émission radio du 11 octobre, Simone Wapler rappelait que le législateur a tendance à considérer qu’”en France, si vous avez gagné de l’argent, c’est évidemment parce que vous l’avez volé à des pauvres !” Le droit de propriété doit se plier devant toute une kyrielle dedroits créances. La Fayette doit ricaner dans sa tombe.
La taxation des “loyers fictifs”, une mesure impossible
Cette mesure n’est-elle qu’une “folle rumeur”, comme la qualifiait le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert en mai dernier ?
En 2011, l’OCDE comptait cinq pays pratiquant ce type de taxe : l’Islande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie et la Suisse. Pas exactement des dictatures, n’est-ce pas ?
D’autres pays ont appliqué ce système avant de l’abandonner il y a quelques années, comme la Norvège (en 2005) et la Suède (en 2007).
Car loin de simplifier le système fiscal, cette mesure porte en elle une complexité administrative byzantine. Comment en effet définir et maintenir la valeur administrative de résidences principales qui font toutes l’objet de caractéristiques uniques ? C’est en quelque sorte le problème des valeurs locatives cadastrales, mais à la puissance dix.
S’ajoute un obstacle d’ordre politique. Cette mesure pénaliserait les électeurs avancés dans le remboursement du prêt ayant permis d’acheter leur logement. Or, ces derniers sont ceux qui votent le plus.
Peu de chances, donc, que ce dispositif voie le jour en France.
Grenouille ou Troll et l’art de la manipulation
En matière fiscale, la classe politique pratique deux procédés manipulatoires.
Le premier tient au syndrome de la grenouille dans l’eau froide. Plongée dans une marmite dont la température monte progressivement, elle continue à nager en ne se rendant compte de rien. Résultat : la grenouille finit cuite à feu doux alors qu’elle aurait réagi tout de suite si on l’avait plongée dans une eau à 50°C. Colbert ne disait-il pas que “L’art del’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris” ?
La deuxième stratégie est celle du troll. Prenez une mesure dont vous savez qu’elle ne sera jamais appliquée car trop impopulaire (en jargon de communicant, on dirait “en dehors de lafenêtre d’Overton”), jetez-là sur la place publique, laissez-là se faire découper en morceaux, puis convenez du fait qu’il ne s’agit que d’une folle rumeur et, de pause fiscale en pause fiscale, vous pouvez alors créer 84 nouveaux impôts en deux ans, sans révolte (bilan 2011-2012).
Une vignette pour avoir le droit de porter un slip, peut-être pas, mais nous verrons probablement un jour une taxe d’assainissement sur l’usage de l’eau de pluie ou une taxe pour les propriétaires de potagers, de vergers, ou de volailles, au prétexte que ces derniers ne payent pas autant de TVA que les autres sur les produits alimentaires.
Vous avez sué sang et eau pour monter votre entreprise, vous avez survécu aux contrôles staliens de l’URSSAF et de l’inspection du travail. Vous avez perdu, contre toute attente, une ou plusieurs fois aux fameux Prud’hommes mais vous êtes toujours vivant.
Vous croyez avoir connu le pire.
vous vous trompez. Tout cela n’était que de la petite bière à côté de l’épreuve ultime : le contrôle fiscal.
Vous serez jugés, non pas en fonction d’une hypothétique « fraude » mais en fonction de quota et de C.A de votre contrôleur assermenté.
N’ayez surtout pas la naïveté de croire à la justice fiscale : c’est une vue de l’esprit. N’ayez surtout pas la naïveté de croire à la justice administrative : c’est un leurre.
Le 3 juin 2014, sur ce site, j’ai pondu « SUPER, J’AI RECU UN AVIS DE CONTROLE FISCAL » (https://www.temoignagefiscal.com/super-jai-recu-un-avis-de-controle-fiscal-/). A cette date je connaissais pour les avoirs vécus, les abus des vérificateurs (assermentés) fiscaux. Je connaissais et je savais, sans pouvoir le prouver.
En 2015, Francis Le Poizat, ancien inspecteur principal des impôts nous rejoint sur ce site et nous livre les « secrets » de la cuisine peu ragoutante de l’Administration Fiscale.
Bon appétit.
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "CONTRÔLE FISCAL: L’ULTIME ÉPREUVE."
La “noblesse d’Etat” française vit dans un tunnel coupé des réalités.
Bénéficiant du statut protecteur de fonctionnaire, elle peuple l’Assemblée et l’exécutif. Notre Parasitocratie finit toujours par imposer ses solutions étatiques étouffant la concurrence.
En parallèle à la “noblesse d’Etat” française s’est développé jusqu’à nos jours un système politique de plus en plus fermé. Michèle Delaunay, cancérologue, députée socialiste de Gironde en 2007, et ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie dans le gouvernement Ayrault de mai 2012 à mars 2014, a dénoncé ce système dans son blog “Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie”. La démonstration est magistrale. Elle explique pourquoi et comment la grande majorité de nos élus n’est jamais passée par la case “réalité”. Comme le dit Michèle Delaunay, “perdre tout pied dans la réalité, n’avoir plus le sens commun”, phénomène qui s’accélère, même si c’est anecdotique, avec l’accès à la voiture de fonction avec chauffeur.
La notion de service s’efface, et le “plan de carrière” est linéaire : attaché parlementaire, élu local (nos 35 000 communes et le mille-feuille territorial multiplient les possibilités), recasé dans certains cas comme fonctionnaire territorial, élu départemental puis régional, enfin député, président d’exécutif territorial… Tout cela est possible sans jamais avoir fait rentrer un chiffre d’affaires, géré un compte d’exploitation, regardé anxieusement la météo avant la récolte, assuré des urgences de nuit, servi des clients en situation concurrentielle nationale et encore moins internationale…
En revanche, experts en tactique électorale, capables de faire basculer un bureau électoral du bon côté afin d’assurer élections et réélections, jonglant avec le cumul des mandats pour étouffer tout concurrent potentiel, surtout dans son propre camp, nos élus sont indéracinables. Battus à la mairie, ils restent dans le paysage politique comme député, et vice-versa, et peuvent donc se représenter aux élections suivantes. Si en plus ils sont fonctionnaires, leur carrière continuera dans leur corps d’origine sans jamais y être présent. Avancements d’échelon automatiques, ancienneté qui continue de courir, droits à la retraite qui s’accumulent (et se cumulent, au moins en partie, avec ceux acquis grâce à leurs mandats)… Elus, ils seront administrativement placés en “situation de détachement”, comme tout fonctionnaire changeant d’administration. Battus aux élections, ils retrouveront un poste automatiquement, “sur simple demande” adressée à leur administration d’origine. Dans bien des cas, cette dernière fermera les yeux sur les absences répétées du fonctionnaire ex-élu (et donc futur réélu puisque les battus reviennent toujours).
Une Assemblée de fonctionnaires Les agents publics ont, comme tout le monde, les défauts de leurs qualités. Dans leur écrasante majorité intègres, dévoués, ils ont une haute idée de ce que doit être le “service public”. Mais ces nobles objectifs passent souvent par un accroissement sans fin de la sphère publique, des politiques interventionnistes et keynésiennes, comme par hasard garantes à terme de leurs débouchés professionnels. Charité bien ordonnée…
Dès qu’un nouveau problème apparaît, plutôt que de traiter les causes et d’éliminer les entraves économiques, le génie français imagine de nouveaux dispositifs, de nouvelles procédures, des subventions, etc. Cela suppose de créer souvent de nouveaux organismes pour gérer ces innovations (formule polie pour “usine à gaz”) et renforcer les instances contrôle, car bien entendu, des citoyens en abuseront.
Ne vous étonnez pas non plus de voir notre personnel politique, en grande majorité, toujours imprégné de réflexes étatistes, noblement justifiés par l’appel aux mannes de Colbert. Nous sommes des nostalgiques du colbertisme, des fabriques d’Etat, corderies, soieries, et autres faïenceries royales. Nous nous souvenons du faste de ces entreprises, mais nous avons oublié que, dès qu’elles ne furent plus subventionnées, elles sombrèrent. Seul Saint-Gobain a survécu.
A chaque problème, une décision politique, et son cortège de dépenses publiques nouvelles. Souvent prises sous le choc de l’émotion de l’opinion, ces décisions vont la plupart du temps s’attaquer au symptôme, facilement visible, plutôt qu’à la cause, ce qui supposerait de mettre en cause des intérêts acquis et des rentes.
La loi Le Chapelier promulgué en 1791 pour faire disparaître les corporatismes a fait long feu. Le logement et l’emploi, thème de prédilection des “usines à gaz” On découvre trop tard les effets pervers qui curieusement n’auront jamais été anticipés par les études d’impact accompagnant le projet de texte ; il faudra alors une nouvelle décision, avec nouvelles dépenses (c’est-à-dire de nouveaux impôts et/ou un endettement supplémentaire), de nouveaux effets pervers, et ainsi de suite. Les multiples initiatives successives en matière de politiques du logement depuis la Loi de 1948 et depuis trente ans pour l’emploi sont des exemples bien connus. [NDLR : Savez-vous qu’aujourd’hui encore, il vous est possible de devenir “rentier de l’immobilier”, de vous construire un véritable portefeuille immobilier diversifié, en investissant progressivement ? Non, il ne s’agit pas de parts de SCPI… mais d’une autre solution très efficace et correspondant à une catégorie très précise. Toutes les réponses sont ici.] Il n’est certes pas anormal que des fonctionnaires figurent au sein du personnel politique, mais à due proportion de leur place dans la société française. Sur ce point, l’idée d’avoir un Sénat composé de citoyens tirés au sort, à l’instar des jurés d’assises, comme le propose Arnaud Montebourg, pourrait constituer une vraie innovation. Parasitocratie : Les élus battus reviennent toujours : une exception démocratique française. Dans les autres démocraties, si vous êtes battu, hormis circonstances historiques exceptionnelles, vous disparaissez des radars, laissant la place à d’autres. Dans notre pays, la tradition est bien établie, les battus reviennent toujours, constituant une autre exception française. Bruno Le Maire annonce vouloir limiter le nombre de mandats, établir des règles strictes de cumul et démission de la fonction publique des agents publics en cas d’élection (il s’est d’ailleurs appliqué cette règle à lui-même).
Mais pour l’instant, ces propositions ne sont pas reprises par les candidats qui, au vu des sondages, paraissent les plus susceptibles de l’emporter en 2017. Nos élus du tunnel identifié par Michèle Delaunay seront, si tout va bien, secrétaires d’Etat à la trentaine, ministre à la quarantaine… sans jamais avoir travaillé dans le secteur concurrentiel, encore moins à l’international, et donc, le plus souvent, sans parler anglais.
Parler anglais ou une autre langue d’ailleurs, n’est pas forcément un gage donné à une culture, mais un moyen de s’ouvrir au monde. Experts en joutes électorales cantonales, excellents communicants et débateurs, ils se retrouvent soudainement avec des responsabilités nationales, devant traiter avec leurs homologues étrangers, tant nos politiques publiques sont étroitement dépendantes des décisions qui se prennent à Bruxelles. Faute de maîtrise de leurs dossiers, ils sont totalement soumis à leurs administrations, qui elles les connaissent.
A titre d’exemple, au Canada, où se superposent trois niveaux d’administration – local, provincial, et fédéral – trois classes politiques différentes, une par niveau, gèrent le pays, et les passerelles entre ces trois catégories sont peu fréquentes. C’est normal, ce sont trois métiers différents qui requièrent des qualités distinctes. Ce n’est pas parce que vous êtes compétent pour gérer la rénovation de la voirie, la construction des piscines et l’entretien des écoles que vous êtes qualifié pour négocier des accords internationaux protecteurs de vos intérêts stratégiques. La démarche originale d’Emmanuel Macron est très critiquée. Il tente de se bâtir un destin national sans avoir à remonter un à un les échelons territoriaux. Notre ancien ministre de l’économie représente une caricature – Sciences Po Paris, ENA,Inspection des Finances – avec un passage dans le privé, mais dans une banque d’affaires, au nom (Rothschild) symbolique de la “haute finance”, que son mentor de l’époque considérait comme son ennemi. Selon les sondages, les Français ne semblent pas lui en tenir rigueur. Peut-être sont-ils rassurés par ce parcours prestigieux qui fait “rêver les belles-mères”.
Le micromanagement administratif par nos fonctionnaires s’étend au contenu des crêpes délivrées par les buvettes. C’est la surprise du week-end : plus de crêpe-Madame (avec un œuf) à la buvette d’un grand parc de l’ouest parisien, plus de chocolat chaud non plus.
Une autorité administrative a décrété que sans frigidaire, même quand œufs et bouteilles de lait sont apportés le matin, il n’était plus possible de les servir.
C’est il y a quarante ans que Pompidou a dit : « arrêtez d’emmerder les Français ».
Depuis, nous avons fait d’énormes progrès.
Un haut-lieu de la simplification administrative se trouve sur la revue Le Particulier. Chaque livraison apporte son contingent d’horreurs.
Si vous êtes loueurs de logements nus ou meublés, vous aurez à fournir deux nouveaux diagnostics immobiliers de gaz et d’électricité aux locataires (deux décrets : 2016-1104 et 1105 du 11 août 2016) et, distinguez bien, à partir du 1er janvier 2017 dans les immeubles collectifs, mais seulement le 1er janvier 2018 pour les autres.
Obligation pour les syndicats de copropriétaires de s’immatriculer sur un registre national. Ce registre doit recenser les informations financières des copropriétés : montant du budget prévisionnel et des impayés, entre autres, et des données relatives aux bâtiments tels qu’étiquette énergie, nombre d’ascenseurs.
Pour rassurer tout le monde, un arrêté doit apporter les dernières précisions.
Taxation des revenus issus de l’économie collaborative comme Airbnb, qui doivent être déclarés. Par contre, si vous faites du covoiturage, rien à déclarer si vous vous contentez de partager vos frais. Mais seuls les coûts liés au déplacement (carburant, péages) peuvent être partagés ; les coûts de remplacement de vos essuie-glaces ou les coûts d’achat du véhicule ne peuvent être pris en compte. Il faut être précis.
Depuis le 1/8/16, les nouveaux plafonds de loyers applicables à Paris sont entrés en vigueur et les véhicules immatriculés avant 1997 ne peuvent plus circuler en semaine entre 8 heures et 20 heures sans risquer d’être verbalisés de 35 €.
Même Thierry Mandon, ministre de la simplification, a abandonné.
L’actuel Premier ministre d’Australie, qui était ministre dans un précédent gouvernement, aurait fait annuler des centaines de lois.
Ronald Reagan avait nommé une commission, dirigée par le créateur et dirigeant d’une des plus grandes firmes de l’époque, J. Peter Grace, membre du parti démocrate, pour lutter contre les fraudes et abus de l’administration, et simplifier.
Mais ces deux pays n’ont pas d’Ecole Nationale d’Administration pour attirer les meilleurs de chaque génération dans le contrôle et la réglementation plutôt que dans la création d’entreprises et d’emplois. Ils se trouvent administrés par seulement 12 à 15% de la population active, pas 25% comme en France.
Entre les membres du Conseil d’Etat en exercice qui attendent le prochain gouvernement pour avoir enfin des responsabilités dans des cabinets ministériels dignes de leur valeur, et les 30 à 40% de fonctionnaires qui, dans les fonctions publiques locales ou de la sécu ou de l’Etat, n’ont rien à faire et sont mis en maladie de longue durée pour dépression pour certains, nous débordons d’administratifs qui n’ont rien d’autre à faire que d’emmerder d’autres Français.
Il serait temps qu’un nouveau gouvernement donne un coup d’accélérateur à la création d’entreprises et d’emplois sans lesquels nous allons continuer à produire des fonctionnaires et des impôts.
Et que nous commencions à faire entrer dans les cabinets ministériels des créateurs ou anciens créateurs d’entreprises qui stopperont la diarrhée administrative dont nous souffrons, et qu’ils fassent comprendre aux fonctionnaires en place que notre urgence la plus grande est de libérer les énergies de ceux qui veulent travailler et créer, en supprimant une réglementation qui les étouffe.
Partager la publication "LA FOLIE SANS FIN DES FONCTIONNAIRES: Si vous voulez une crêpe-Madame à la buvette, apportez vos œufs"
En suivant la logique gouvernementale, qui avant, était camouflée derrière des rideaux de fumée (explications fumeuses), notre gouvernement d’énarques, pressé par le temps et sûr de notre bêtise/passivité et par conséquent de son impunité a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Il n’a plus de temps de faire dans la dentelle.
Et puis, plus c’est gros, plus ça passe, parait-il.
Depuis Pompidou, les énarques se sont emparés du pouvoir et ont fondé l’Etat Providence, qui depuis n’a cessé de se développer à travers une administration toujours plus tentaculaire et puissante.
L’Etat providence, c’est satisfaire une « clientèle » au détriment de ceux qui créent la richesse, donc l’emploi en France.
Pour satisfaire cette « clientèle » gourmande d’avantages, Bercy est chargé, constamment, de trouver toujours plus d’argent.
Notre dette qui représente aujourd’hui plus de 2000 milliards, quasiment 100% de notre PIB, finira à plus moins long terme par faire exploser le pays.
Nos politiques ne semblent pas s’en soucier plus que de leur première paire de mocassins à glands et continuent dans l’allégresse générale à la creuser.
Ce qu’ils veulent, c’est se maintenir dans le fromage à n’importe quel prix.
Toutes tendances politiques confondues.
Bercy devant cette fuite en avant ne sait plus où donner du redressement.
Réel ou abusif, peu importe, il faut que cela rentre!
Nous avons eu la semaine dernière un exemple qui serait cocasse s’il ne dévoilait pas le mépris de nos dirigeants pour les contribuables/moutons.
Bercy veut redresser SNCF Réseau de 100 millions par an.
Peu importe la raison.
Qui va payer ces 100 millions et sa dette ?
J’ai sur ce sujet écrit le 28 septembre 2016, sur ce site, un papier intitulé « Bercy atteint du syndrome du scorpion ? ».
Avec Alstom, nos bidouilleurs atteignent les sommets de l’escroquerie au contribuable/mouton.
Cette affaire est tragique car nous parlons de 400 emplois qui devaient être supprimés suite à une baisse de C.A, dont bien sûr les employés ne sont pas responsables.
Donc nos crânes d’œufs de ce gouvernement, pour éviter ces licenciements politiquement déplorable en cette période, ont cogité sec et pour une fois à Très Grande Vitesse .
Un petit malin, et il y en a une flopée, a eu une idée de génie, style Archimède dans son bain.
« Euréka, a-t-il dit aux autres oligarques, faisons payer notre cher contribuable/mouton comme d’habitude.
L’Etat passe une super commande, dont on n’a pas besoin, on fera passer cela pour de la prévoyance, et grâce à cette super commande le site ne ferme plus. S’il ne ferme plus, plus de licenciement.
Tout le monde est content et on nous applaudit. On gagne des voix.
CQFD. »
En 24h les versions contradictoires se chevauchent, les chiffres se brouillent, le brouillard s’épaissit, et l’affaire est dans le sac.
Chers Amis entrepreneurs, artisans, commerçants cela va vous, coûter, à vous, la bagatelle de 500 millions à 1 milliard d’euros.
Difficile de connaître le chiffre exact maintenant avec le rideau de fumée qu’on nous envoie.
Il semble, aux dernières nouvelles, se stabiliser à 700 millions.
Que vous allez devoir sortir, au final, de vos poches…
Aujourd’hui ou demain, pour différents motifs, vous allez subir une grosse chute de votre C.A.
Cela arrive à des gens très bien.
Vous allez devoir licencier une partie de votre personnel.
Avant de le faire écrivez à votre Président pour qu’il fasse jouer la mesure dite de préservation « Alstom ».
Cette mesure est simple et son calcul encore plus.
Alstom c’est environ 400 emplois « sauvés » pour 700 millions.
Soit, grosso modo, 1,5 million d’€/l’emploi.
Contre une marchandise (TGV et compagnie) dont nous n’avons pas vraiment besoin dans l’immédiat.
Exemple : votre PME fabrique des casseroles, mais votre CA se casse la gueule.
Vous devez malheureusement vous séparer de 8 personnes.
L’Etat providence doit appliquer la mesure de préservation dite « Alstom » et doit vous acheter pour 12 millions d’€ de casseroles (8X1,5 million d’€).
A charge pour lui de les distribuer où bon lui semble.
Dans les cantines scolaires, les cantines des ministères ou même s’il le veut, en donner à l’Abbé Pierre.
Cet exemple peut se conjuguer à l’infini.
Pour des marchands de chemises, de lavabos, de papiers peints etc…
Si cette règle ne vous est pas appliquée, à vous, PME ou autres, cela s’appelle de la discrimination.
Selon le principe de l’Egalité, qui nous est si cher, tous les emplois se valent.
N’hésitez donc pas à faire valoir vos droits.
Bonne nouvelle, non ?
Emmanuel Bolling
P.S : Dommage que ce principe arrive trop tard pour moi, j’aurai pu préserver 50 emplois dans mon entreprise, en recevant 75 millions d’euros…
RAPPEL :MOBILISONS NOUS.SIGNEZ LA PETITION.(colonne à droite)
Partager la publication "BONNE NOUVELLE POUR LES PME, LES COMMERCANTS ET LES ARTISANS EN DIFFICULTÉ : DEMANDEZ AU GOUVERNEMENT QUE L’ON VOUS APPLIQUE LE REGIME « ALSTOM »."
Dans sa quête effrénée de communication, Michel Sapin et ses joyeux inspecteurs assermentés du fisc veulent redresser SNCF Réseau qui est déjà endettée (en 2014) de 36 milliards et des brouettes (source Le Monde 19/02/2015) de 100 millions d’euros par an !
Et pan, ça c’est de l’initiative.
Il doit, certainement, être prévu par les Eliot Ness de Bercy de redresser, sans débander, les autres entreprises d’Etat : Dans la foulée, La SNCF, qui pour sa part, a déjà une jolie dette de 44 milliards d’euros (source le Figaro 9/03/2016). Après, pourquoi se gêner, EDF qui cumule pour lui plus de 34 milliards, puis Areva 5,8 milliards de dette (petit joueur !), puis la RATP 5 milliards de dette, et pour finir La Poste qui n’a qu’un petit 4 milliards de dettes (source l’APE et l’Expansion au 31/12/2014). Ces coquettes dettes ne tiennent pas compte, bien évidemment, des sommes abyssales que ces sociétés, si elles étaient privées, devraient provisionner pour leurs régimes spéciaux de retraite. Mais là on entrerait, sans oxygène, dans la stratosphère…
Nous savons tous, que si l’ensemble des contribuables français, n’était pas caution de toutes ces dettes cumulées, toutes ces entreprises, managées par nos fantastiques énarques, auraient dû déposer leur bilan depuis bien longtemps ! Essayez d’avoir la même gestion avec votre entreprise…
A part l’effet d’annonce, style « égalitaire », « personne n’est au- dessus des lois », pour se faire applaudir par le pékin normal, Bercy sait très bien que, comme d’habitude, c’est le contribuable (vous et moi) qui paiera pour SNCF Réseau les 100 millions en plus des 36 milliards de dettes!
A quoi lui sert, d’augmenter son chiffre annuel des redressements, en taxant les entreprises d’Etat, sauf à faire plaisir à notre ami Michel Sapin qui pourra une nouvelle fois se gargariser, devant les médias, en se félicitant comme d’habitude, des extraordinaires résultats de son Administration, chaque année plus performante que la précédente, puisqu’il sait, lui, qu’ils ne paieront pas.
Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain et encore moins après-demain.
C’est une nouvelle façon, assez innovante (digne du concours Lépine), d’augmenter, d’une façon indirecte, nos impôts.
Façon inodore et incolore, puisqu’ils prendront ces « redressements » dans nos poches en catimini.
Et pour que la boucle soit bouclée, à quand le super redressement de Bercy ?
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Le scorpion et la grenouille
Un scorpion et une grenouille se rencontrent sur la rive d’une rivière. Le scorpion se tient à distance respectable et s’adresse à la grenouille.
Scorpion : J’aurais un service à vous demander madame la grenouille.
Grenouille : Allez y ça pourrait peut-être m’intéresser.
Scorpion : Voilà, je dois absolument traverser la rivière car j’ai un rendez-vous important de l’autre côté de la rive et je suis déjà en retard. Donc je me demandais si vous pourriez me prendre sur votre dos pour me faire traverser la rivière, car vous savez que nous les scorpions nous ne savons pas nager.
Grenouille : Mais voyons monsieur le scorpion – tout le monde sait bien que la piqûre de votre dard est mortelle et que si je vous prends sur mon dos je risque la mort.
Scorpion : Mais voyons madame la grenouille un tel raisonnement n’est pas digne de votre intelligence – si je vous pique je vais moi aussi couler avec vous au fond de la rivière et au risque de me répéter nous les scorpions nous ne savons pas nager.
La grenouille se laisse convaincre et prend le scorpion sur son dos et nage vers l’autre rive de la rivière.
Rendue au milieu entre les deux rives la grenouille sent le dard du scorpion s’enfoncer dans son dos.
Avant de couler elle s’adresse au scorpion
Grenouille : Mais pourquoi scorpion m’as-tu piqué – ton incapacité à nager vas te condamner à une mort certaine.
Scorpion : Tu m’excuseras grenouille mais c’est dans ma nature
Partager la publication "BERCY ATTEINT DU SYNDROME DU SCORPION ?"
Bercy énonce ce postulat depuis des décennies.
Il nous le rabâche à chaque instant.
Sa propagande s’assimile à un véritable bourrage/lavage de cerveau qui n’a rien à envier à la meilleure époque des dictatures communistes.
Leurs nomenklaturas qui vivaient dans un luxe inouï (lire « Staline » de Simon Sebag Montefiore ou « Mao » de Jung Chang et Jon Halliday) ont trouvé leurs pendants dans la nôtre, issue en grande partie de l’ENA.
Celle-ci a complètement noyauté Bercy.
Pour pouvoir continuer à profiter de leurs avantages et privilèges et accorder à leurs partisans/clientèles quelques bonus coûteux, il faut à ce beau monde de plus en plus d’argent, qu’ils n’ont plus.
Ils ne l’ont plus car leur irresponsabilité constante dans leur gestion des fonds publiques et leur management calamiteux des entreprises d’Etat ont creusé un trou abyssale que les 5 ou 6 (pour le moment) générations futures devront payer.
Jamais responsables donc jamais coupables, de perdre notre argent, ils ont à leur disposition un système de chaises musicales bien rodé qui leur permet de se recaser discrètement dans un autre gruyère bien goûteux.
Pour détourner l’attention, si besoin est, ils ont l’habitude d’envoyer un rideau de fumée (ça fonctionne toujours) et sortent du placard le « Bouc émissaire » avec l’appui de la classe politique et des médias qui y trouvent aussi leur compte.
Pour le régime nazi, c’était le juif.
Pour les régimes communistes de tous poils, c’était le contre -révolutionnaire.
Pour notre « démocratie » c’est le fraudeur.
Comme pour le contre-révolutionnaire, c’est l’appellation fourre- tout de ceux que l’on veut tuer et/ou piller.
Notre démocratie ne fait pas disparaître les gens d’une balle dans la tête ou ne les envoie pas dans des camps de la mort pour les “rééduquer”.
Non chez nous en France, c’est plus soft.
On les ruine.
De temps en temps un « étiqueté » fraudeur, ruiné, se fait sauter le caisson, mais bof, personne n’en parle. C’est une vaguelette sans conséquence. On n’a même pas de statistique car ces suicides sont sans importance.
J’avais écrit le 26 mars 2016 un article sur ce site intitulé « un patron s’immole en Alsace : un fait insignifiant pour le monde politique et médiatique ». Je ne reviendrai donc pas sur ce sujet.
Bref, Bercy ayant besoin de faire rentrer toujours plus d’argent, il envoie ses inspecteurs « assermentés », dont nous connaissons par Francis le Poizat, ancien inspecteur principal du fisc, la probité irréprochable débusquer des méchants fraudeurs.
Nos sympathiques duettistes à la tête de Bercy nous claironnent à qui mieux-mieux les victoires chiffrées de Bercy et les objectifs futurs, toujours exponentiels, à atteindre, qui sont sensés chaque année remettre la France à flot.
Pour les atteindre, tout contribuable, c’est à dire les PME, les artisans, les commerçants, en deux mots, tous ceux qui créent de la richesse et de l’emploi étant, c’est bien connu, des fraudeurs en puissance, ils peuvent le devenir sans problème par l’opération du Saint Esprit/Bercy et être étiqueter « Fraudeur ».
On peut alors les piller allègrement dans la joyeuseté générale.
Pour camoufler ce pillage concussionnaire de l’Etat et pour faire croire au bon peuple que le « fraudeur » peut se défendre (nous sommes dans un Etat de droit, Bon Dieu !) il peut porter plainte devant le Tribunal Administratif.
S’il perd, c’est que c’était un salaud de fraudeur et un mauvais français qui ne voulait pas participer au bien commun.
Bercy l’a jeté à la rue, c’est bien fait. Il n’avait cas pas tricher!
Emmanuel Bolling.
P.S : Savez-vous que ceux qui rendent la « justice » au Tribunal Administratif viennent de l’ENA !
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "TOUTES LES ENTREPRISES, LES ARTISANS, LES COMMERÇANTS SONT DES FRAUDEURS EN PUISSANCE, DONC ILS FRAUDENT !"
Sapin et tous ses potes énarques du gouvernement nous prennent vraiment, comme dirait mon fils, pour des jambons.
Le passé leur a donné raison, le présent aussi, et certainement que le futur leur donnera encore raison.
Sapin, la mine gourmande et réjouie, nous annonce un chapelet de baisses d’impôts à condition, bien sûr, que ses potes et lui puissent rempiler et continuer à gérer leurs intérêts.
Excusez-moi, je veux dire les intérêts de la France.
Si on écoute Sapin, demain on rasera gratis.
Depuis que le monde est monde, personne n’a jamais rasé gratis.
Cela se saurait.
Donc, Sapin va baisser les impôts à tour de bras à droite et à gauche.
Personne ne sera oublié, youpi.
Surtout ne voyez aucune corrélation entre ces annonces franches et la prochaine élection.
Ils ne pensent, vous le savez, qu’à notre bien.
Il ne vous aura pas échappé, bien que tous nos gouvernants et médias regardent vers l’horizon de l’autre côté, que la dette de la France est abyssale et qu’ils sont en train d’endetter, on ne sait plus , ils creusent tellement, la 5eme ou 6eme génération de français.
Il ne vous aura pas non plus échappé, vous qui savez gérer un budget (le vôtre) que si vous rentrez moins d’argent, il faudra que vous fassiez des économies ou que, si vous ne voulez réduire aucune dépense, il vous faudra aller chez Cofidis…
Et vous, vous savez qu’il vous faudra rembourser.
Nos gentils dirigeants, eux, se foutent comme de l’an 40 de ces calculs primaires et abscons. Pour se maintenir au pouvoir, tous, se sentent une âme de mineur : ils creusent la dette à qui mieux-mieux, distribuant les cadeaux : c’est tous les jours Noël. Rembourser, rembourser, qui parlent de rembourser ? Bon, d’accord et s’il faut rembourser, vous êtes là, vous, nous, les abrutis de contribuables. Nos énarques ré augmenteront les impôts (en se votant pour eux, comme d’habitude, en catimini,des exonérations), et créeront de nouvelles taxes en expliquant, la main sur le cœur, que patati/patata, ce n’est pas de leur faute …que la conjoncture…le terrorisme…les fraudeurs…les exilés fiscaux… le réchauffement climatique…les soucoupes volantes… Droite ou gauche les énarques sont partout, même au FN ! Nous sommes cernés.
Bref, on se tapera un nouveau tour de vis fiscal avec son cortège d’abus et on l’aura bien mérité.
Ils ont raison, nous sommes bien des abrutis. (Des jambons, comme dirait mon fils!)
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "QUAND BERCY NOUS PREND VRAIMENT POUR DES ABRUTIS."
Aujourd’hui, un ami m’a envoyé ce mail.
Je ne peux resister (sous sa responsabilité) à vous en faire profiter.
Vive notre belle France.
Emmanuel Bolling
“Le meilleur pour la fin
> Magré cela, EDF est àla limite du dépôt de bilan ???? dur à comprendre non ?
> Lire calmement….. si possible.
> > Pour celles et ceux qui n’ont pas encore renoncé à comprendre leur facture d’énergie électrique , cela nous est expliqué avec poésie!
> > C’est fascinant, une facture EDF: belle comme une page de Verlaine, elle contient presque autant de lignes qu’un sonnet de Ronsard.
> > À la base, le gros monopole d’État vend des kilowatts/heure et le client, tous les deux mois, paye ce qu’il a consommé.
> > Exactement comme chez le boucher : je choisis une escalope, il la pèse, je paye le prix affiché et je repars avec une «facture» en réalité un ticket – qui ne comporte qu’une seule ligne.
> > Alors, pourquoi la facture EDF est-elle si copieuse?
> > On y trouve le prix du kilowatt/heure 9,09 euros pour 100 kWh, qui passera à 9,32 euros après l’augmentation estivale de 2,5 %.
> > Jusque-là, rien que de très normal.
> > Les gâteries viennent immédiatement après.
> > D’abord, EDF facture un abonnement! On se demande bien pourquoi!
> > Lorsque j’achète l’escalope, je ne suis abonné à rien : j’ai, en face de moi, un commerçant qui vend ce dont j’ai besoin,nous faisons affaire et c’est tout.
> > Non!…
> > Avec EDF, même en quasi monopole, faut s’abonner !
> > et ce n’est pas négligeable: 11,6 euros par mois, soit 140 euros par an.
> > Depuis août 2011, l’abonnement a augmenté de 22 %. Puis, viennent les taxes!
> > Ah! Les taxes…
> > Le mal français !!!!!!! Oh, pardon, une seule taxe et deux «contributions».
> > La contribution, c’est plus sympa, ça fait plus «social»; pour un peu, on serait heureux de s’en acquitter, alors que la «taxe»… Beurk!
> > Cela commence par la TCFE, la taxe sur la consommation finale d’électricité.
> > C’est quoi, la consommation finale ? Y a-t-il une consommation initiale?
> > Personne ne sait pourquoi cette taxe existe, même pas EDF, qui se borne à dire que ce prélèvement est reversé aux collectivités territoriales et à l’État (qui détient pourtant 84,5 % du capital du mastodonte).
> Depuis août 2011, elle a augmenté de 16 %, soit 4 % par an.
Arrive ensuite la merveilleuse CSPE, la contribution au service public d’électricité.
Moi qui croyais ingénument que je contribuais à ce service en me contentant d’acheter du courant électrique!
> > Eh bien, non ! En fait, cette CSPE sert, entre autres, à compenser le coût exorbitant auquel EDF s’est engagé à acheter l’électricité des petits malins qui se sont équipés de photovoltaïques ou d’éolien.
En août 2011, elle était de 9 % du coût de la consommation ; elle en pèse aujourd’hui 21,5 %.
À ce rythme, elle représentera la moitié de notre facture dans trois ans.
On est parti joyeusement sur la belle voie rectiligne tracée par les taxes sur les carburants.
Puis vient enfin, toute menue, toute discrète, la CTAE, contribution tarifaire d’acheminement électrique car, contrairement au boucher vendeur d’escalope, EDF vous apporte votre achat à domicile contre la modeste somme de cinquante euros par an.
> > C’est alors que surgit la TVA. Sur la consommation, au prix fort de 20 % : là aussi, c’est courant! Mais également sur les taxes !
> Chez EDF, les taxes sont taxées! À 20 % (CSPE, TFCE) ou à 5,5 % (CTAE)! > > Et le meilleur pour la fin :
> > EDF prélève un pourcentage de tout ceci, 1% , pour son CE (Comité d’entreprise)
> > Elle est pas belle la vie pour certains ?
> > Mais nous sommes dans une république égalitaire !
> > Impigeable, mais poétique, vous dis-je…”
Partager la publication "FACTURE EDF: UNE ESCROQUERIE OBLIGATOIRE D’ÉTAT CONCOCTÉE PAR BERCY."
Je tiens avant toute chose à poser le préalable suivant : le présent article ne vise pas à alimenter le choc des civilisations (1) vu qu’il est déjà bien présent (2), ni à se cacher derrière son petit doigt en ne présentant pas les choses sous l’angle de l’objectivité et de la vérité qui en découle logiquement. Suite à la vague terroriste islamique qui a touché l’Europe, il est malheureusement fréquent de constater que de grossières erreurs d’analyses sont produites et qu’elles empêchent réellement de comprendre les phénomènes auxquels nous sommes confrontés. Cet article a pour but de dénoncer ces fourvoiements et d’apporter de la clarté, là où règne actuellement la confusion.
Je commencerai par établir un parallèle entre l’idéologie nazie et la religion islamique, non pas tant pour les comparer d’un point de vue intellectuel – ce qui n’aurait aucun sens – que pour aborder le traitement médiatique auquel elles sont confrontées. Imaginons quelques instants qu’un individu se réclamant d’Hitler commette des attentats atroces en France. Est-ce que les prétendus experts en terrorisme avanceraient, non sans rire, qu’il convient de ne pas comparer voire de mélanger nazi et nazisme ? Je prends volontairement le nazisme comme outil de comparaison parce que, dans nos sociétés, il représente – à tort – le mal absolu. En effet, dans un débat, il est fréquent que le point Godwin (3) soit atteint par l’un des protagonistes en accusant l’adversaire d’être nazi. Ceci étant dit, remarquons qu’à l’époque où le nazisme existait (1920 à 1945), personne, à ma connaissance, en Allemagne ou ailleurs, ne proclamait à longueur de journée dans les journaux ou à la radio que les premières victimes du nazisme étaient les nazis eux-mêmes… Produire et soutenir ce genre de discours revient à déresponsabiliser l’ensemble des musulmans et à faire d’eux des êtres dénués de bons sens, d’intelligence et de responsabilité. Chacun à le devoir de se former. Grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, aujourd’hui, nul ne peut rester dans l’ignorance, si ce n’est par sa propre volonté ou fainéantise. Ainsi, si un musulman reste musulman, il agit selon ses désirs, et il me semble dangereux de vouloir lui dénier cette action propre. Assurément, les musulmans ne sont ni des robots ni des pantins. Certaines bonnes âmes objecteront qu’il est difficile de quitter l’islam à cause de la coercition sociale très forte, ou peut-être, plus exactement négative, qui existe dans cette grande communauté. Quand naît une volonté, un chemin se dessine. Il ne manque pas d’exemples de musulmans qui quittent l’islam, nonobstant quelques graves difficultés (4).
Après ce rappel salutaire de la responsabilisation des individus quant à leurs choix religieux, il est à mon sens important de rappeler que la vague terroriste qui touche l’Europe depuis les deux dernières décennies ne peut être comparée aux précédentes. Les auteurs des attentats du siècle dernier – de l’extrême gauche à l’extrême droite – contre des personnalités de premier plan (5) ne revendiquaient jamais une religion, mais une idéologie politique. Le terrorisme « italien » des années de plomb, ou « basque » et « irlandais » étaient animés par une cause territoriale, ethnique, politique, mais jamais la religion ne servait de cause première. Le terrorisme islamique n’est pas européen. Qu’on se le dise tout de suite, le terrorisme reste quelque chose d’inhumain et d’atroce d’où qu’il vienne. Cependant, vouloir l’étudier et le comprendre en le prenant pour un terrorisme de souche européenne est une erreur cruciale. L’islam est né en Arabie, largement hors de portée de la civilisation et de la culture européennes. De même, si les initiateurs des attentats sont pour l’écrasante majorité nés en Europe, ils ne sont pas européens au sens strict du terme, ni par la culture, ni par leurs références philosophiques, ni par leurs lectures, leurs musiques et encore moins par leur religion. De fait, c’est une méprise de vouloir appliquer à l’islam une grille de lecture anthropologique mêlant philosophie gréco-romaine et religion catholique, même si, contrairement à ce qu’en disent ses séides et les commentateurs officiels, l’islam est né d’une hérésie chrétienne en opposition avec l’orthodoxie catholique (6).
Il n’est pas rare malheureusement d’entendre et de lire que la pauvreté conduit à la délinquance. C’est un raisonnement faux sur lequel je ne m’étendrai pas maintenant. Aujourd’hui, les commentateurs officiels exposent très souvent que les terroristes musulmans en Europe, voire dans le monde, sont des êtres sous cultivés voire a-cultivés. Le raisonnement consiste à dire que si les terroristes étaient cultivés ils ne seraient pas terroristes. Cela me fait penser à un faux syllogisme que j’ai appris en première année de collège (7). Réduire les musulmans terroristes à des personnages débiles et dénués d’intelligence revient à aller vite en besogne. C’est oublier que les propagateurs de l’islam peuvent être des gens instruits voire supérieurement intelligents. Dans les pays où règne le fondamentalisme musulman, les élites de ces contrées, souvent urbaines, cultivées voire bourgeoises, loin d’être des analphabètes, soutiennent un islam authentique. Ainsi, la guerre contre le terrorisme islamique ne se gagnera pas avec des minutes de silence, des cours d’éducation civique ou des hommages vibrants dans lesquels certains chantent la Marseillaise à gorge déployée. II ne faut jamais oublier que certains représentants – plus ou moins officiels – de l’islam ont poursuivi un cursus scolaire au sein de prestigieuses universités européennes voire américaines. Pour planifier des actions terroristes il faut savoir lire, écrire, compter et, dans certains cas, concevoir et poser des bombes. On est quand même loin de l’idiot de la mosquée. L’inculture qui serait avancée par les pseudos spécialistes des attentats reste une excuse facile qui ne résiste pas à une analyse objective des faits. Il ne faut jamais oublier que les cadres bolchéviques étaient éduqués, et que, pour nombre d’entre eux, ils étaient férus de lecture et d’écriture. Le degré de savoir n’est pas une donnée fiable pour déterminer si on peut ou non envoyer à la mort des millions d’individus (8). Cependant, cette réalité précédemment décryptée et analysée ne doit pas faire oublier qu’il existe évidemment une différence de savoir et d’intelligence entre les planificateurs des attentats et les exécutants. Effectivement, les musulmans qui ont été tués ou arrêtés, après leurs attentats réussis ou ratés, avaient souvent connu l’échec scolaire et se trouvaient en situation d’échec de vie tout court. Ils devaient sûrement considérer que les déboires qu’ils vivaient n’étaient que le corollaire d’une société qui ne les comprenait pas, les rejetait et les méprisait. Alors ils trouvaient dans l’islam ce qu’ils croyaient être une porte de sortie à leur misérable condition de vie. Ainsi, ils ne se radicalisaient pas comme on l’entend ici ou là, ils devenaient tout simplement des moudjahidines (comme ils se nomment eux-mêmes), afin de se venger d’une société qui, selon eux, ne les avait ni compris ni respectés. Un réflexe victimaire classique se développe alors… Concrètement, que les militants de terrain, utilisés par leurs gourous comme de la chaire à canon, ne soient pas des génies ou des prix Nobel, c’est une certitude. Toutefois, n’oublions pas que les tenants de l’islam authentique, quoiqu’en disent les commentateurs officiels, possèdent un corpus doctrinal très ancien et des intellectuels de haute volée qui sont soutenus par une riche oligarchie musulmane.
Depuis vingt ans, le territoire national n’a jamais été touché par des attentats dont les auteurs se réclamaient du bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du mormonisme etc. En revanche, depuis vingt ans, tous les auteurs des attentats en France sont musulmans (9). C’est un fait que seuls les gens de mauvaise foi contestent. Cependant, l’autre erreur serait de voir dans chaque musulman un terroriste en puissance. En tant que catholique, je considère la religion musulmane comme une fausse religion (10), et je respecte les musulmans – et les tenants des autres religions – qui recherchent le Dieu unique, qu’ils n’ont pas encore trouvé. Les musulmans vivants en France ne doivent pas être stigmatisés pour leurs croyances ou être considérés comme des citoyens de troisième zone. Ce serait une honte pour notre intelligence civilisationnelle de procéder ainsi. Toutefois, entre les stigmatiser et accepter leur doctrine voire leurs diktats sans rien dire et sans agir, il existe une voie qui me semble plus juste. Elle consiste à répéter à temps et à contre temps, et avec l’aide d’arguments circonstanciés de manière ferme et juste, que l’islam n’est pas la vraie religion, que les musulmans, grâce non pas à une liberté religieuse mais à une tolérance religieuse comme elle s’est très souvent appliquée en territoire catholique, peuvent pratiquer leur religion en France, à condition qu’ils respectent les lois, les traditions et avec la non volonté d’imposer quoique ce soit dans l’espace public. Il est hors de question, en vertu d’un faux principe d’humanisme voire d’égalitarisme, d’accorder des droits particuliers ou des exemptions aux musulmans et aux associations les représentant. La loi doit être la même pour tous.
Dans cette crise que nous traversons, le gouvernement socialiste porte une énorme responsabilité. L’hypocrisie gouvernementale devient insupportable pour des personnes attachées à la vérité. Si la République dite Française voulait vraiment combattre le terrorisme musulman, elle agirait comme il se doit. Assurément, elle n’encouragerait pas l’immigration afro-maghrébine de masse et ne permettrait pas la construction de mosquées sur l’ensemble du territoire, avec des exemptions fiscales très généreuses pour les achats de terrain (11). Le Président de la République et son Premier Ministre dans leurs déclarations officielles où ils mentionnent sans cesse le terme de guerre, désigneraient clairement contre qui la République est en conflit. A force d’employer de manière inopportune le mot « guerre », celui-ci perd de sa consistance. Effectivement, à les écouter et à les lire, on serait en guerre contre un adversaire non désigné, on serait en guerre contre le chômage, contre la pauvreté, contre la délinquance routière (12), contre le racisme, contre le populisme, contre les extrémismes, contre l’illettrisme etc. La guerre c’est du sérieux, et le discours politique doit l’être tout autant. Malheureusement les représentants de cette institution républicaine se décrédibilisent par leurs boniments creux en totale opposition avec l’urgence de la situation qui réclame des actes forts et radicaux. Augmenter le nombre de policiers, de gendarmes et de militaires dans les rues ne diminuera pas le risque d’attentats en France. Les terroristes basent leurs actions criminelles sur la rapidité, la surprise et une certaine connaissance du terrain. Le gouvernement socialo-républicain pourra construire des murs, des tours, si un terroriste veut se faire sauter dans une foule, prendre un véhicule et foncer sur des familles comme dans un jeu de quilles, ou procéder à des attaques ou couteau ou à la machette, il y arrivera. Il convient de combattre le terrorisme musulman là où il prospère, que ce soit en France dans certains quartiers, ou dans certaines zones géographiques de par le monde. A ce sujet, les services de renseignements français ont déjà montré leur efficacité. Il serait très utile pour la paix en France que le gouvernement actuel les laisse travailler afin qu’ils puissent mener à terme leurs difficiles mais précieuses missions.
Avant de conclure, revenons sur un aspect qui me dérange fortement. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York, il devient presque impossible qu’un fait d’actualité concernant les musulmans ne soit pas étudié et décrypté, par certains, sous l’angle de la théorie du complot. Il est évident que les complots existent, tout comme il me paraît sûr que la version officielle du 11 septembre 2001 ne peut être considérée comme fiable (13). Tout le monde connaît la fable d’Esope intitulée « Le garçon qui criait au loup ». A l’instar des hommes politiques qui parlent toujours de guerre pour n’importe quoi, évoquer perpétuellement le complot pour expliquer les actes des moudjahidines revient à délégitimer leur existence et à faire croire à nos compatriotes que finalement ces complots ne seraient que des tempêtes sous le crâne d’individus en mal de sensations fortes. Parler du complot pour expliquer chaque attentat musulman en France, en Allemagne ou ailleurs, revient à nier que certains musulmans, non manipulés par les services secrets américains et britanniques, vouent à l’Europe et à ses sociétés une haine farouche. C’est une nouvelle tentative bien maladroite – qui renvoie à celle étudiée plus haut – de déresponsabiliser et d’infantiliser les musulmans qui choisissent librement et sciemment la voie de la guerre. Ceux qui prétextent constamment le complot pour éviter de comprendre la réelle nature de l’islam sont aussi peu sérieux que ceux qui évoquent le « fascisme » (14) dès qu’un discours politique s’en prend légitimement à l’Union Européenne ou à l’immigration de masse. D’une manière générale, je rappelle que les dominants ne peuvent tout contrôler. Ils sont certes très puissants, mais ils ne peuvent être tout puissants. Il convient donc de ne pas tout mélanger afin d’éviter d’entretenir ces confusions intellectuelles qui desservent la vérité. Que les attaques sous faux drapeaux existent, c’est un aspect non discutable. Seuls les naïfs pourraient remettre cela en doute. Pour aller plus loin, j’écris que si les derniers attentats sur le sol national perpétrés par des musulmans étaient le fruit d’un complot, je serais le premier à le dénoncer. En l’occurrence, ce n’est pas le sujet. Si dans les semaines ou années qui viennent on apprend de source sûre que, par exemple, Mohamed Lahouaiej Bouhlel était manipulé par les « services », qu’est-ce que cela changerait aux différents problèmes posés par l’islam en France et ailleurs ? Rien. Si Mohamed Lahouaiej Bouhlel était un agent, est-ce que cela réglerait les problèmes du voile, des burkas, de cantine scolaire, des mosquées souterraines et clandestines, des prières de rue, des burkinis, des appels aux meurtres des chrétiens dans le Coran, de la situation catastrophique des chrétiens d’Orient, de la population carcérale composée en très grande majorité de musulmans, etc ? Non. Ne mélangeons pas tout. Indubitablement, il y a d’un côté les problèmes inhérents à l’islam, de l’autre il existe des problèmes inhérents au mondialisme. Parfois ces problèmes s’entrecroisent, mais ils ne sont pas éternellement interdépendants et intrinsèquement liés.
Dernier point et pas des moindres, il me semble important de conclure en poursuivant une idée développée plus haut. Les musulmans en général et l’islam en particulier fonctionnent différemment en ce qui concerne les grilles de lecture auxquelles nous sommes habitués. Ils ne sont pas nous. Nous ne sommes pas eux. Au risque de le répéter, mais il vaut mieux le réécrire que de ne pas être compris, la pensée française est issue d’un savant mélange entre la philosophie gréco-romaine et la religion chrétienne. L’islam repose sur une hérésie chrétienne et propose un retour mal digéré à la religion archaïque, qu’on pourrait qualifier de régression abrahamique, basée sur le sacrifice (15). Je l’ai déjà évoqué maintes fois dans mes interventions mais il me semble fondamental et essentiel de rappeler la proposition intellectuelle de René Girard (16) pour comprendre le temps historique que nous vivons. Le catholicisme et l’islam proposent deux versions différentes et irréconciliables de la vertu du sacrifice. Ce dernier se retrouve au cœur de toutes les civilisations humaines ainsi que dans presque tous les récits mythiques. Comme l’explique parfaitement René Girard, les tenants des religions archaïques organisaient dans des rites plus ou moins confus ou très élaborés la mort du bouc émissaire, qui était sensé regrouper sur lui les désordres et les maux du groupe social pour rétablir la paix et l’harmonie au sein de celui-ci. L’innovation géniale du christianisme, en plus d’apporter la Rédemption, est de casser cette logique perverse du bouc émissaire proposée par les religions archaïques. En effet, le sacrifice de Jésus sur la Croix envoie à la mort une victime innocente. Le cycle infernal de la violence et du sacrifice est mort, car la restauration de la paix ne passe plus par la condamnation et le sang de victimes innocentes. Pour les musulmans, les martyrs de la foi sont ceux qui donnent la mort, ceux qui font couler le sang. Pour les catholiques, les martyrs de la foi sont ceux qui sont tués à cause de leur religion et dont le sang coule. L’islam est resté dans une optique archaïque, le catholicisme est déjà entré – depuis 2000 ans – dans la modernité de la foi. Il est donc triste et dommageable intellectuellement parlant, que certains entretiennent volontairement cette équivoque, ou pire, estiment que ces deux voire trois religions (17) seraient les faces d’un même dé. Il demeure fondamental de toujours avoir à l’esprit que l’islam et le catholicisme n’ont pas les mêmes fondements, ni les mêmes visions de l’homme, de la religion et de Dieu (18). Il était plus que temps de le rappeler.
Franck ABED
1) Le Choc des civilisations (en anglais The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order) est le titre d’un essai d’analyse politique rédigé par l’Américain Samuel Huntington, professeur à Harvard, paru en 1996. Il s’agit de présenter une grille d’analyse pour décrire le fonctionnement des relations internationales après l’effondrement du bloc soviétique à la fin des années 1980. Depuis sa parution, ce livre a fait couler beaucoup d’encre entre les partisans et les opposants aux thèses délivrées par Huntington
2) Lire Le mondialisme de Franck ABED
3) La loi de Godwin est une règle empirique provenant d’un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin. Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à vouloir discréditer son adversaire en l’accusant d’être nazi. Rares aujourd’hui sont les débats sur l’immigration, l’islam, la politique ou l’histoire où le point Godwin n’est pas atteint.
4) Je renvoie, entre autres, au livre de Joseph Fadelle intitulé Le prix à payer
5) Prenons les exemples les plus connus : Humbert 1er d’Italie, l’Impératrice Elisabeth d’Autriche, Sadi Carnot président de la République Française, etc.
6) Jean Damascène, Saint et Docteur de l’Eglise, écrit : « A partir de cette époque, un faux prophète survint au milieu d’eux ; il s’appelait Mohammed. Il a entendu quelquefois l’Ancien et le Nouveau Testament, et est censé avoir rencontré un moine arien, par la suite. Finalement il créera lui-même sa propre hérésie. » in De Haeresibus (des hérésies, chapitre 101)
7) « Tous les chats sont mortels. Or Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat. » Exemple éclairant d’un faux syllogisme.
8) Le communisme est responsable de 100 millions de morts. Lire à ce sujet Le livre noir du communisme, crimes, terreur, répression
Chérif et Saïd Kouachi (2015 – Charlie Hebdo – 12 morts)
Sid Ahmed Ghlam (2015 – 1 femme tuée et une Eglise visée)
Mohamed Merah (2012 – Ozar Hatorah/Toulouse/Montauban – 7 morts)
Khaled Kelkal (1995 – RER Saint-Michel à Paris – 8 morts et 117 blessés)
10) Seule la religion catholique est la vraie religion. « Je suis la voie, la vérité, la vie. » (Jean 14-6)
11) On ne compte plus les baux emphytéotiques dérisoires accordés à des associations musulmanes désirant construire des mosquées.
12) Aujourd’hui, un père ou une mère de famille qui roulent à 120 kilomètres/heure, au lieu de 110, sont considérés comme des délinquants. Voilà comment les mots (et les concepts) perdent de leur essence.
13) Les théories explicatives proposées par les organes alternatifs, dissidents etc., présentent selon moi de nombreuses lacunes.
14) « L’antifascisme n’était que du théâtre » Lionel Jospin sur France Culture le 29/09/07
15) En effet le catholicisme avait mis fin aux interdits alimentaires, au sacrifice des animaux, à la circoncision, etc. La religion musulmane revient sur ses avancées et propose une vision régressive de la religion en revenant aux fondements abrahamiques que nous venons d’évoquer.
16) Lire particulièrement Le bouc émissaire ; Achever Clausewitz ; La violence et le sacré
17) Nous pensons ici au judaïsme postérieur à l’arrivée du Christ.
18) Les catholiques croient en Jésus-Christ qui est le Messie. Les musulmans voient Jésus/Isa comme un prophète majeur mais dénué de tout divinité, au contraire des catholiques qui considèrent Jésus-Christ comme Fils de Dieu et Dieu lui-même.
entretiensdefranckabed.com/
Partager la publication "« Islam, terrorisme, complot ? Que d’erreurs d’analyse » par Franck Abed"
Il ne se passe pas une semaine sans que quasiment tous les médias relaient à qui mieux-mieux les annonces et les « résultats » espérés (et souvent complètement farfelus) de nos dirigeants de Bercy.
C’est à celui qui leur léchera le plus les bottes.
Les ministres peuvent changer mais la politique de la tonte tous azimuts (commencé sous Giscard) reste et même s’accélère en se durcissant dans l’indifférence, voir l’approbation de la majorité des français.
La jalousie, cheval de communication de Bercy, camouflée derrière le « bon » prétexte de solidarité nationale permet au fisc de s’en donner à cœur joie sans craindre la moindre opposition des élus, qui ont compris depuis longtemps (c’est leur métier) de quel côté la tartine était beurrée.
Jean Nouillac dans un papier intitulé « La France, premier exportateur mondial de millionnaires » paru ce jour dans le Point fait un bilan catastrophique de l’exode de cette population vers d’autres cieux : « …New World Wealth (NWW), spécialisé dans l’analyse de la croissance mondiale. NWW mesure également les flux migratoires des personnes physiques fortunées à travers le monde….
Que nous dit cette étude ? Que 10 000 millionnaires français auraient quitté l’Hexagone en 2015, dont 7 000 rien qu’à Paris. Suivent la Chine avec 9 000 départs, l’Italie (6 000), l’Inde (4 000), la Grèce (3 000), l’Espagne et la Russie (2 000). Ce qui est nouveau dans cette étude sur l’année 2015, c’est que notre pays passe en tête du classement mondial en doublant à la fois la Chine et l’Inde, pourtant les deux pays les plus peuplés du monde, alors que sur la période des années 2000 à 2014, elle n’occupait que la troisième place du podium avec 42 000 millionnaires expatriés, contre 91 000 pour la Chine et 61 000 pour l’Inde. On ne peut donc que constater une irrésistible et récente accélération du phénomène en France. »
Bravo, enfin une médaille d’or incontestable pour la France grâce à l’effort constant de nos énarques.
Cela fait bien longtemps que nous n’étions plus les premiers en quoique ce soit.
Les efforts conjugués de tous les fonctionnaires de Bercy, leur abnégation sans faille, du plus petit au plus élevé a enfin payé.
Une pensée particulière pour nos chers contrôleurs « assermentés ».
Remercions-les pour la persévérance dont ils ont fait preuve, pour leur idéal « d’égalité » digne des meilleurs régimes communistes, n’hésitant pas à abuser de leur pouvoir pour le « bien commun ».
Grâce à eux nous n’aurons bientôt plus de « riches » en France.
Quel soulagement.
Bien sûr, après les riches (qui auront fui ou qui seront tondus), nos contrôleurs qui ne reculent devant aucun sacrifice (pour faire leur chiffre et pour leur avancement) se sont attaqués depuis quelques temps aux presque riches.
Ceux-là, les entrepreneurs, les artisans, les commerçants qui représentent encore les forces vives du pays n’ont pas tous les moyens de fuir.
Une fois qu’ils auront été laminés par nos gabelous, que restera-t-il ?
Les fonctionnaires, les chômeurs, les RSA, les SDF et les sans dent.
Comme dit Jean Nouillac (que je vous conseille de lire), c’est une deuxième révocation de l’Edit de Nantes avec ses conséquences : exode massif d’une partie industrieuse de la population vers l’étranger, trop heureux de les accueillir.
Cette révocation appauvrira la France pour des décennies.
La révocation de la justice fiscale, qui dure depuis de nombreuses années, aura 300 ans plus tard les mêmes conséquences pour notre pays.
Louis XIV et la noblesse avait applaudit à la Révocation de l’Edit de Nantes.
Nos gouvernants et nos oligarques font de même.
Leur inconscience à lâcher le gâteau causera leur perte et surtout la nôtre…
Emmanuel Bolling
P.S : l’Histoire ne devait être enseignée à l’ENA.
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "PLUS LA FRANCE S’APPAUVRIT, PLUS BERCY CHANTE VICTOIRE."
(Cet article est issu d’un site ami “Contrepoints”, dont nous vous recommandons la lecture.)
Par Simone Wapler.
Aujourd’hui, j’ai une bonne nouvelle : nous (les résidents français) avons fêté depuis trois jours notre libération fiscale et sociale.
Vous travaillez enfin pour vous depuis le 29 juillet !
Ce jour de l’année à partir duquel, si vous êtes salarié, vous avez commencé à travailler pour vous et non pour l’État est fixé au 29 juillet si l’on se fie à l’étude de l’Institut Molinari et du cabinet Ernst & Young.
Bien entendu, il s’agit d’une moyenne mais ce chiffre recouvre cependant des enseignements intéressants comme l’expliquent les auteurs :
Cette étude permet ainsi de mesurer le coût réel des services publics et de la Sécurité sociale pour le salarié moyen. Elle permet aussi d’en déduire le moment à partir duquel il recouvre la liberté d’utiliser, comme il veut, son pouvoir d’achat, en consommant ou épargnant.
Elle permet aussi des comparaisons de notre cher, très cher modèle social avec le reste de l’Union européenne, une zone économique où vous m’accorderez que les cadavres des refoulés des hôpitaux n’encombrent pas les chaussées défoncées avoisinantes.
Les impôts baissent partout… sauf en France !
Heureuse surprise, pour la première fois en six ans, le taux réel d’imposition a légèrement baissé dans l’Union européenne ! Il est de 44,96%, soit 0,23% de moins que l’année dernière.
Même en France, vous demandez-vous, une lueur d’incrédulité dans les yeux mais un tremblement d’émotion dans la voix ? Non.
« La France, en dépit de l’importance des prélèvements et des dépenses publiques, n’est pas plus attractive en termes de bien‐être. C’est notamment le cas d’indicateurs quantitatifs ou qualitatifs axés sur les prestations offertes et la qualité de vie. Les Nations Unies classent par exemple la France en 22ème position sur 188 pays dans leur dernier Indice de développement humain (IDH) ».
Mais quittons la question des seuls revenus salariaux.
Plus généralement, inexorablement, la part étatique augmente et la « Parasitocratie » de notre pays contrôle officiellement plus de 58% de l’économie. Officieusement, c’est sans doute bien plus…
Le grignotage est insidieux, sournois, continu,…
Et un nouvel impôt déguisé se profile
Connaissez-vous la dernière disposition qui obligera les copropriétaires à provisionner une partie des charges pour travaux futurs ? Il s’agit de la loi ALUR qui entre progressivement en vigueur et impose à toutes les copropriétés la création d’un fonds de travaux au 1er janvier 2017.
« Ce fonds d’épargne de prévoyance a vocation à anticiper le financement de futurs travaux, notamment ceux destinés à la rénovation énergétique. Il sera alimenté par une cotisation annuelle à laquelle seront soumis tous les copropriétaires.
Son montant minimal sera équivalent à au moins 3% du budget prévisionnel de la copropriété pour un petit ensemble de moins de 10 lots. Ce seuil passe à 5% minimum pour les autres copropriétés. L’Association des responsables de copropriété (ARC) estime le coût moyen de cette cotisation annuelle à 100 euros par copropriétaire.
Lorsque le compte travaux de la copropriété atteindra un plafond (fixé par décret), les cotisations cesseront. En revanche, lors de la vente d’un ou plusieurs lots par un copropriétaire, il ne pourra pas réclamer le remboursement de ses cotisations » (Source : syndic-one.com).
Voyez comme c’est ingénieux !
Vous avez beau être propriétaire, le législateur prévoit que vous êtes un crétin imprévoyant. Une partie de votre argent est donc affectée d’office par le sagace et avisé législateur. Vous n’en avez plus la maîtrise, c’est donc de l’expropriation.
Le lobby des climato-parasites s’est agité et obtient une partie du pactole qui sera affecté à la « rénovation énergétique ». Areva, EDF, les éoliennes, le vert,… ne seront pas perdants.
Plus c’est gros, plus c’est cher. Un classique. Que la taille du fonds soit proportionnelle au nombre de lots de copropriété ne recouvre aucune logique. Mais cela n’a aucune importance. Dans une grosse copropriété, les petits détails passent plus inaperçus.
Vous ne reverrez jamais cet argent, il est captif.
Et voilà comment on crée en réalité un nouvel impôt, levé par les syndics de copropriété, conservé par les banques (ça tombe fichtrement bien, elles ont besoin de dépôts) et qui tombera à point nommé pour certains.
À la prochaine relance économique, nul doute que nos gouvernants taperont dans ce joli matelas grâce à une norme rendant obligatoires et urgents des travaux que vous n’aviez pas du tout envisagés.
Partager la publication "COÛT DU SERVICE PUBLIC : CE “CHER” MODÈLE FRANÇAIS."
Un de nos visiteurs m’a envoyé cette savoureuse histoire pour la route.
Elle n’est pas nouvelle, mais rien n’a changé sauf peut-être en pire…
Dieu visita Noé et lui dit :
“Une fois encore la Terre est devenue invivable et surpeuplée et je dois agir.
Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant, ainsi que quelques bons humains.
Tu as six mois pour cela avant que je n’envoie la pluie pendant 40 jours et 40 nuits.”
Six mois plus tard, Dieu regarda le monde d’en bas et vit Noé balayant sa cour, mais aucune arche.
“Noé” gronda-t-il “Je vais bientôt envoyer la pluie, où est l’arche ?”
“Pardonne-moi mon Dieu”, implora Noé “mais les temps ont changé. J’avais besoin d’un Permis de Construire pour commencer l’arche.
J’ai dû me battre plusieurs mois avec l’Inspecteur de la Direction de l’Équipement au sujet du système d’alarme pour l’incendie.
Pendant ce temps, mes voisins se sont réunis en Association, parce que je violais les règles du lotissement en construisant une arche dans ma cour et que j’allais leur obstruer la vue. On a dû aller devant le Conciliateur pour avoir un accord.
Ensuite les Services de l’Urbanisme ont déposé un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour permettre à l’eau d’arriver dans la cour.
Quand je leur ai dit que c’est la mer qui viendrait à l’arche, ils n’ont pas voulu me croire.
Obtenir du bois en quantité suffisante fut un autre problème : les Associations pour la Protection de l’Environnement se sont liguées pour empêcher la coupe des arbres, sous prétexte qu’on allait détruire l’habitat de plusieurs espèces animales, et ainsi les mettre en danger.
J’ai tenté d’expliquer qu’au contraire tout ce bois servirait à sauver ces espèces, rien n’y a fait.
Quand j’ai commencé à rassembler les couples de différentes espèces animales, la SPA, le WWF et Brigitte Bardot me sont tombés sur le dos.
Sous prétexte que j’enfermais des animaux sauvages contre leur gré dans des pièces trop petites pour eux.
Qu’en agissant ainsi, je faisais acte de cruauté envers les animaux.
Ensuite, l’Agence Gouvernementale pour le Développement Durable a lancé une étude. J’attends encore les résultats et conclusions de cette étude.
Dans le même temps je me débattais avec l’Administration, concernant l’emploi de travailleurs bénévoles dans la construction de l’arche.
Je les avais embauchés, car les Syndicats m’avaient interdit d’employer mes propres fils, disant que je ne devais faire appel qu’à des travailleurs hautement qualifiés dans la construction.
Pour arranger les choses, l’Administration Fiscale a saisi tous mes avoirs, prétendant que je tentais de fuir le pays illégalement, suivi en cela par l’Administration des Douanes qui a ajouté que je voulais faire passer les frontières à des espèces reconnues comme dangereuses.
Aussi pardonne moi, mon Dieu, mais je ne sais même pas si 10 ans auraient suffi à la construction de cette arche.”
Aussitôt les nuages se dissipèrent et un magnifique arc en ciel apparut.
Noé leva la tête et dit : – “Tu ne vas pas détruire le monde ?” – “Pas la peine”, répondit Dieu, “l’Administration s’en charge”.
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "TOUTES CES ADMINISTRATIONS QUI NOUS TUENT."
Pascal Salin est un des plus grands économistes français. Il est professeur honoraire à l’Université Paris-IX-Dauphine, auteur de nombreux ouvrages dont “La tyrannie fiscale” en 2014. Il réagit à l’annonce du Jour de libération des contribuables qui tombe cette année le mardi 26 juillet.
→ En moyenne, les Français ont travaillé 207 jours pour l’État en 2016. Que vous inspire ce chiffre ?
C’est un bien triste record, dans un pays qui se prétend le pays de la liberté!
D’après les chiffres publiés par Contribuables associés, le chiffre concernant la France constitue presque un record du monde (seule la Finlande ayant un jour de libération fiscale plus éloigné dans l’année). C’est un bien triste record, dans un pays qui se prétend le pays de la liberté !
L’impôt, en effet, est imposé, comme son nom l’indique bien. Il est donc l’expression de la contrainte par laquelle les droits de propriété des citoyens sont attaqués et cette contrainte, pour être légale, n’en est pas moins une contrainte. Or, il n’y a pas de liberté sans respect des droits de propriété légitimes résultant des efforts des individus pour créer des richesses.
C’est pourquoi il n’est pas excessif de dire que les Français sont des esclaves fiscaux. Il n’y a en effet pas de différence entre la situation d’un esclave et celle d’un citoyen qui se voit privé de la plus grande partie des fruits de ses efforts.
Il faut d’ailleurs ajouter que le poids réel de l’impôt supporté par les citoyens est supérieur à ce qu’indique ce chiffre. En effet, du fait de cette spoliation légale, beaucoup d’individus sont incités à diminuer leurs efforts productifs. Si le poids de la fiscalité était beaucoup plus faible, ils auraient beaucoup plus de bien-être d’une part parce qu’ils produiraient plus et d’autre part parce qu’ils seraient moins imposés.
Célébrera-t-on un jour l’abolition de l’esclavage fiscal ?
Il faut aussi ajouter que ce chiffre n’est qu’une moyenne, mais que le jour de libération fiscale est beaucoup plus éloigné pour un certain nombre de contribuables du fait de la progressivité de l’impôt (mais aussi de quelques autres impôts tels que l’ISF).
Pour ceux qui sont les plus talentueux, les plus innovateurs, les plus disposés à faire des efforts le jour de libération fiscale peut être très proche du 31 décembre ! Comment une société peut-elle accepter une telle tyrannie ? Chaque année on célèbre l’abolition de l’esclavage. Célébrera-t-on un jour l’abolition de l’esclavage fiscal ?
→ Les dépenses publiques engloutissent 56,6% de notre PIB. Pourquoi la France dépense-t-elle autant pour sa sphère publique en comparaison de ses voisins ?
Il n’y a, évidemment, aucune justification à une telle différence entre la France et les autres pays et il clair qu’on ne vit pas mieux en France, bien au contraire. Il est difficile d’expliquer parfaitement pourquoi il en est ainsi dans un pays qui a connu dans le passé de belles périodes de liberté et où des penseurs de grand talent ont diffusé dans le monde des idées favorables à la liberté.
Le problème est d’abord un problème idéologique parce que ce sont maintenant les idées favorables à l’interventionnisme étatique qui sont prédominantes et le fait que l’Etat bénéficie du monopole de l’éducation n’y est pas étranger. Un immense effort de formation aux idées de la liberté serait donc nécessaire.
Tous les politiciens ont naturellement tendance à accroître les dépenses publiques, donc leurs pouvoirs
Mais il y a aussi des raisons pratiques à ce record français. En effet, tous les politiciens ont naturellement tendance à accroître les dépenses publiques, donc leurs pouvoirs (et éventuellement leur bien-être). Pour obtenir une majorité de voix aux élections tout en poursuivant cet objectif, ils ont intérêt à distribuer des privilèges, mais en cherchant par ailleurs à minimiser le nombre de personnes hostiles aux impôts qu’ils prélèvent.
Pour cela il est habile – mais immoral – de mécontenter une minorité d’électeurs en recourant à l’impôt progressif ou de recourir à des impôts cachés, c’est-à-dire des impôts que la plupart des gens paient sans le savoir (par exemple la TVA).
→ L’excès de dépenses publiques est-il une des explications du manque de compétitivité de la France ?
Le problème français n’est pas essentiellement un problème de compétitivité vis-à-vis de l’extérieur. En effet les prix sont dans une large mesure déterminés sur les marchés mondiaux et ils s’imposent en tant que tels aux producteurs français qui doivent, s’ils paient des impôts à taux élevés, réduire d’autant les rémunérations et les profits.
Il est vain d’imaginer que la France pourra retrouver la prospérité sans une diminution considérable et rapide des dépenses publiques et des impôts.
Le véritable problème causé par ce montant exorbitant de dépenses publiques et d’impôts est un problème intérieur. Il vient de ce que cet excès détruit les incitations productives des individus : les incitations à travailler, à entreprendre, à innover, à épargner, à investir sont d’autant plus réduites que la fiscalité prélève une part plus importante du produit de ces efforts. Il est vain d’imaginer que la France pourra retrouver la prospérité sans une diminution considérable et rapide des dépenses publiques et des impôts.
→ Quelles solutions préconiseriez-vous pour réduire le poids gigantesque des dépenses publiques ?
Beaucoup d’activités actuellement monopolisées par l’Etat et les collectivités locales pourraient être prises en charge de manière beaucoup plus efficace par le secteur privé. Il conviendrait donc d’engager un très large programme de privatisations (par exemple établir la concurrence dans l’assurance-maladie ou l’éducation).
L’une des difficultés de la situation française vient du statut de la fonction publique
Mais il faudrait aussi un vaste programme de déréglementation. En effet, les réglementations sont nuisibles non seulement parce qu’elles paralysent les activités productives et déresponsabilisent les individus, mais aussi parce qu’elles impliquent de financer des fonctionnaires innombrables pour contrôler le respect de ces réglementations.
L’une des difficultés de la situation française vient certes du statut de la fonction publique qui rend difficile une diminution rapide du nombre de fonctionnaires. Il conviendrait certainement de le modifier, mais dans l’immédiat on pourrait imaginer que l’Etat se transforme en une sorte d’entreprise de travail par interim qui louerait au secteur privé les services qui pourraient lui être rendus par des fonctionnaires devenus inutiles dans la fonction publique.
Propos recueillis par Benjamin Izarn et publié dans Contribuables Associés.
« La tyrannie fiscale » par Pascal Salin, Éditions Odile Jacob, 331 pages – janvier 2014.
Partager la publication "PASCAL SALIN : « LES FRANÇAIS SONT DES ESCLAVES FISCAUX » Propos recueillis par Benjamin Izarn"
Terrible constat que celui de Michel Turin, journaliste économique aux Échos, dans cet ouvrage : « Partout dans le monde, l’économie de marché est considérée comme une donnée, sauf à Cuba, en Corée du Nord… et en France. Les Français ne l’aiment pas, cette économie « capitaliste », et, comme rien ne peut se construire sans amour, la France passe à côté de la croissance mondiale, qui n’a jamais été aussi rayonnante depuis trente ans, et des bénéfices de la mondialisation. »
Retour sur un livre que j’avais moi-même un peu oublié, et au sujet duquel j’écrivais le compte-rendu suivant, à sa lecture en 2008.
Par Johan Rivalland.
La détestation de l’économie de marché et du capitalisme
Cet ouvrage part d’un constat indéniable et malheureux : les Français haïssent leur économie. L’auteur en montre les signes évidents, en les étayant de faits et de chiffres incontestables.
La détestation de l’économie de marché et du capitalisme, très spécifique aujourd’hui à la France, nous fait sombrer dans un étatisme dont même un pays communiste comme la Chine semble peu à peu s’éloigner. Marx est bien vivant, se porte bien et vit en France, comme le suggère Michel Turin en en faisant la démonstration. La popularité actuelle d’un Olivier Besancenot, par exemple, ne semble-t-elle pas conforter cette idée ?
L’auteur établit ensuite d’autres constats accablants, toujours appuyés sur de multiples faits, événements ou données chiffrées. Ainsi, les Français n’aiment pas leurs entreprises, la Bourse, ni même l’argent, chacun de ces éléments donnant lieu à un chapitre d’explications.
Syndicats, médias, professeurs, écrivains, journalistes, religieux, tout concourt à ce que ce sentiment soit entretenu et renforcé, sans discernement.
Pourquoi tant de haine ?
Mais pourquoi tant de haine ? s’interroge l’auteur dans une seconde partie.
Le poids de l’Histoire, de nos origines paysannes, l’attrait irraisonné pour la Révolution, l’héritage des Lumières, la haine injustifiée du libéralisme, au sujet duquel l’ignorance de nos concitoyens est grande, les postures des intellectuels, la confusion semée dans les esprits par le rôle des politiques, jamais à une contradiction près dans leurs discours comme dans leurs actes, les contorsions issues d’un patriotisme économique exacerbé et souvent malsain, comme les petits arrangements entre amis, tout mène à ce que le rejet de l’économie de marché soit aussi prononcé.
Et que penser des rémunérations des grands patrons, de leurs échanges de bons procédés et de leur décalage croissant avec leurs salariés, même cadres ? s’interroge l’auteur, de l’ascenseur social qui est en panne ? Comment ne pas conforter l’idée que les petits sont toujours préférables aux grands, que la réussite est coupable et autres excès en tous genres qui caractérisent si bien notre pays et nos mentalités ?
L’invention bien française de l’économie mixte, le colbertisme, les interventionnismes en tous genres, le centralisme jacobin, voilà des spécificités dont on a bien du mal à se défaire et qui érodent sans cesse notre compétitivité et notre santé économique, compromettant notre avenir de manière préoccupante.
Que faire ?
Dès lors, que faire ? Tous les indicateurs économiques virent au rouge et manifestent un recul de la France dans tous les domaines, la rendant de moins en moins attrayante. Même nos retraites ne semblent plus assurées, par refus des fonds de pension ou des mécanismes de base, auxquels pourtant nos voisins s’ouvrent peu à peu par évidence. Où la haine du riche, de la Bourse et tous ces comportements primaires nous mèneront-ils ? Combien de temps encore fermera-t-on les yeux devant les réalités qui s’imposent, pour leur préférer les fantasmes et les utopies qui nous mènent droit dans le mur, faisant de nous Le dernier village gallo-soviétique, pour reprendre le titre de l’un des chapitres ?
Il est donc encore temps de se réconcilier avec l’économie, assène Michel Turin, de changer nos mentalités, d’accepter les réalités et de faire évoluer notre vision du monde si l’on veut s’assurer un avenir meilleur. C’est en aimant nous aussi notre économie que nous pourrons avancer, en cessant de nous lamenter, et bâtirons ainsi un avenir plus solide.
Telle est l’ambition de cet ouvrage : réveiller les consciences et amorcer le sursaut. Entreprise non vaine.
Michel Turin,Le grand divorce, Calmann-Lévy, septembre 2006, 418 pages.
Partager la publication "Pourquoi les Français haïssent leur économie. Par Johan Rivalland."
Connaissez-vous un de nos élus qui se préoccupe réellement, en autres choses, de nos problèmes de charges sociales ou de fiscalité ?
Moi, j’ai beau chercher sous toutes les coutures, je n’en trouve aucun.
Aucun ne veut changer ces systèmes.
Que ceux-ci soient injustes, iniques et mortels pour nous, ne leur fait ni chaud ni froid.
Eux, ils sont couverts.
Leur seul but est de faire perdurer leur fabrique à fromage.
Leur fromage.
C’est-à-dire les avantages et rentes de situations qu’ils ont grâce à nous.
Grâce à nos impôts.
L’aristocratie de l’Ancien Régime avec ses privilèges a fait place à une nouvelle oligarchie « républicaine » l’énarchie.
L’ENA est notre nouveau sang bleu.
Tous nos gouvernants, hauts fonctionnaires en sont issus dans leur quasi-totalité.
Ils entrent à l’ENA et au sortir de cette « école » leur avenir est tout tracé : ils suceront jusqu’à leur mort le sang de la France, en deux mots : le vôtre.
Nos élus, eux, ils ont un autre gruyère : la fonction publique. C’est un club de vacances moins somptueux que l’ENA, qui est une référence de luxe absolu (5 étoiles luxe), mais il a quand même ses 4 étoiles, ce qui reste malgré tout encore très très attractif. Les 4/5 de nos députés en sont issus. Ils se mettent en « disponibilité » de leur administration (sans rien en perdre), et en cas d’échec à une élection, retrouvent leur place dans celle-ci. Que c’est doux comme carrière. On traverse la vie dans un fauteuil. Cool, non ?
Essayez, vous, qui participez vraiment à la vie active et économique du pays d’en faire autant.
Ce ne sera pas la même histoire.
Pour vous en cas d’erreur, le « grattage » n’existe pas.
C’est direct la case RSA (puisque pour vous Pôle Emploi, connais pas !)
Pour vous, pas de parachute doré.
Pas de recasage maison aux petits oignons.
Nous sommes devenus les serfs de la République. Corvéable à merci ou à la tonte fiscale.
Comment voulez-vous qu’un énarque ou un élu, qui n’a jamais mis les pieds dans la vraie vie active, qui n’a jamais connu les affres des échéances qu’on ne peut pas toujours payer, qui ne connait de l’URSSAF, du RSI et du fisc que leurs noms, comment voulez-vous qu’ils s’intéressent à vous ?
Ces « gens » qui n’ont jamais vécu un contrôle URSSAF ou fiscal (je ne parle pas du reste), comment voulez-vous que ces gens-là s’intéressent à vous ?
Même pas en rêve !
Nous, toute notre vie a été, et sera un combat sans filet.
Je me force à écouter tous nos « futurs » présidents et je suis effaré de leur méconnaissance de la vie de ceux qui travaillent réellement.
Je suis sidéré et les bras m’en tombent, comme dirait ma cousine.
Ils sont tous, sans exception, à côté de la plaque!
Ils ont beau faire comme s’ils savaient, comme s’ils nous comprenaient, ça coince! Les pôvres, ils sont à des milliers d’années lumières de nôtre réalité et de nos problèmes. Ils sont sur une autre planète : la leur. Et nous, nous ne nous y trouvons (malheureusement) pas.
Nous sommes juste (comme toujours) leur machine à cash.
Rien de nouveau sous le soleil…
Emmanuel Bolling
Partager la publication "POUR NOUS, ENTREPRENEURS, ARTISANS, COMMERÇANTS, TOUS NOS POLITIQUES SONT A COTE DE LA PLAQUE !"
Si l’intervention de l’État dans nos vacances vous paraît ridicule et grotesque, ne pensez-vous pas que toute autre intrusion des politiciens dans nos vies l’est aussi et que les choses ne fonctionnent pas bien en réalité à cause de cet empressement démesuré de contrôle étatique ?
Imaginez qu’une quelconque stupide institution réalise une coûteuse étude payée avec l’argent de tous dont les conclusions seraient les suivantes : « La période des vacances crée un stress ponctuel au sein des familles, augmente le nombre de divorces et les disputes familiales et provoque une diminution de l’épargne des gens. » Je n’ai rien inventé, ce sont des conclusions réelles d’études réelles. Pour éviter ces effets négatifs, le gouvernement doit nationaliser les vacances des ménages et les coordonner de manière centralisée pour créer un plus grand bien commun et de justice sociale.
Que se passerait-il ? Un absurde comité d’experts serait créé, qui serait en réalité composé que de gars pistonnés décrétant qu’il n’est pas égalitaire qu’une famille aille toujours à la mer ou à la montagne car elle est déjà divisée dans beaucoup d’occasions. On trouverait également injuste que les riches aient de meilleures vacances que la classe moyenne ou les pauvres. Chaque famille […] devra donc alterner, année après année, mer et montagne ; tous les cinq ans, une famille humble profiterait de vacances de luxe. Un ratio serait créé à cet effet afin que le pays propose les vacances les plus égalitaires d’Europe.
Un ministère serait mis en place pour coordonner le tout et faire des études, avec à sa tête des dirigeants du parti au pouvoir pourvus de hauts salaires. On engagerait davantage de fonctionnaires, des entreprises publiques indépendantes de l’État seraient créées, un nouveau budget établi, et on émettrait de la dette propre puisque ces entreprises n’auront jamais assez de ressources.
Les vacances seraient décrétées devant être démocratiques. Vous n’iriez plus où vous ou votre famille le désireriez, mais bien dans des endroits décidés par la majorité selon quelque absurde critère gouvernemental. Un mois avant les vacances, il faudrait remplir une kyrielle de formulaires pour obtenir son droit aux vacances. Le ministère des Finances donnerait des points en fonction des revenus déclarés à l’impôt sur les personnes physiques. Les pistonnés de toujours obtiendraient les meilleures destinations estivales. Le ministère des Vacances et des Loisirs du Bien commun s’apercevant que les meilleurs endroits sont toujours choisis, spécialement la plage, créant ainsi des zones sans tourisme, estimerait ceci inégalitaire ; des zones de bas tourisme et bas revenus seraient créées, où un quota de familles devraient se rendre alors qu’elles n’auraient jamais pensé y mettre les pieds.
Certaines activités de vacances seraient considérées non durables, comme se déplacer en voiture ; il faudrait donc voyager dans des trains bondés ou des autocars. Il y aurait une augmentation des quotas de vacances écologiques à la ferme où nombre d’entreprises du secteur recevraient des subventions et des traitements de faveur, plus préoccupées de l’argent de l’État que de la qualité offerte au client. Ce serait des vacances soviétiques.
Avec le temps, le ministère serait ruiné par ses excès ; quelques mesures d’austérité seraient alors appliquées, en permettant aux gens de décider eux-mêmes de leurs vacances. Beaucoup diraient qu’il s’agirait d’une attaque aux vacances du peuple. « Si on libéralisait les vacances, les riches iraient vers de meilleures destinations que les pauvres, et c’est une attaque à l’égalité sociale. » Les partis politiques achèteraient des votes en promettant davantage d’argent pour ce ministère, contrairement au gouvernement actuel. Finalement, rien ne serait fait, mais les politiciens pourraient dire, enfin, que nous sommes tous égaux, bien qu’en réalité tout cela aura signifié la castration de notre liberté individuelle, le paiement de plus d’impôts, de plus de fonctionnaires, de plus de pistonnés et une plus grande dette publique. Nous serions plus pauvres, plus gris, plus moutonniers et le résultat au plan économique serait négatif pour le pays.
Tout cela n’est pas aussi fou et ridicule qu’il pourrait sembler. L’État prétend continûment réguler notre vie et notre économie avec des idioties comme celle-ci afin d’accaparer plus d’argent et de pouvoir. Actuellement, il nous dit comment conduire, éduquer nos enfants, ce que nous devons manger et va même jusqu’à nous dire comment faire le ménage, ainsi que le fit un ministre récemment. En réalité, les politiciens se préoccupent peu de nos vacances, ou qu’elles soient égalitaires. Comme ils se préoccupent peu de nos pensions, de la santé, de la justice ou des libertés, c’est pourquoi tout tombe en ruine. Ils veulent seulement acheter des voix au travers de fantaisiesirréelles. Si l’intervention de l’État dans nos vacances vous paraît ridicule et grotesque, ne pensez-vous pas que toute autre intrusion des politiciens dans nos vies l’est aussi et que les choses ne fonctionnent pas correctement en réalité à cause de cet empressement démesuré de contrôle étatique ?
Partager la publication "ENFIN UNE VRAIE QUESTION POUR L’ELECTION: Et si l’État planifiait vos vacances ? par Jorge Valín."
L’Etat s’endettant toujours plus, il a donc besoin de toujours plus d’argent.
Il ne faut pas sortir de l’ENA pour comprendre cette lapalissade.
Rien ne semble pouvoir freiner le débit des cadeaux pré-électoraux catégoriels qui s’additionnent aux dépenses non contrôlés de notre Etat.
Nos hauts fonctionnaires se goinfrent gentiment sans discontinuer à nos dépens.
Rien n’est trop beau ou trop cher pour eux.
Ils mettent, joyeusement, les énormes sociétés d’Etat qu’ils « dirigent » par népotisme, à genoux, en créant grâce à une gestion dont ils ont le secret, secret qu’ils doivent apprendre à l’ENA, des gouffres abyssales dans leurs finances.
Et je te perds des milliards à droite, et je te perds des milliards à gauche, le tout à la bonne franquette, cette spécialité bien française que le monde entier nous envie.
En France, nos charmants hauts fonctionnaires peuvent creuser des trous à qui mieux-mieux, personne n’est responsable (surtout pas eux. ils ne sont jamais virés mais déplacés) sauf le contribuable (vous et moi) qui viendra, comme à son habitude, les combler le sourire aux lèvres et la vaseline à la main.
Donc, il ne faut pas sortir de polytechnique pour comprendre que plus les dépenses augmentent, plus les rentrées doivent faire de même. C’est mécanique, comme dirait l’autre. N’importe quel commerçant, artisan ou chef d’entreprise le sait, car eux, n’ont pas une ligne de crédit illimité comme l’Etat sur les français. Ils crèvent sans tambour ni trompette.
Les recettes de l’Etat, je ne suis pas économiste, sont basées sur l’impôt et sur les centaines de taxes diverses et variées (autre spécialité bien française) sur tout et n’importe quoi.
Là, nos Énarques sont au top !
Et les amendes qui ne sont pas en reste, tellement nous croulons sous des tonnes de lois et de textes.
Bientôt, en France, respirer sera un luxe et sera réglementé.
Donc nos Enarques chéris, comme le Christ avec les pains et les poissons, vont multiplier les taxes à tire larigot, mais ils s’aperçoivent bien vite que cela est loin de remplir leur tonneau des Danaïdes qui enfle, qui enfle…démesurément.
D’habitude, au nom de la « solidarité nationale et de la justice sociale », on t’augmentait vite fait les impôts d’une ou deux catégories de nantis (ça c’est bon pour la com), mais là, en période pré-électoral, si on veut garder le gruyère pour son clan, c’est le contraire qu’il faut faire.
Donc, voilà que dans un esprit de justice républicain, les bigs chefs décident de faire sortir de l’impôt les tranches les plus basses.
Espérant que celles-ci seront reconnaissantes en votant dans le bon sens.
Pour compenser cette perte, les contrôleurs fiscaux vont devoir redoubler d’ardeur en alignant à tour de bras tout ce qui a le malheur de bouger encore.
Les entreprises en bonne santé mais aussi les malades et les moribondes.
Comme aux temps des fermiers généraux.
Celui qui a raison, c’est celui qui tient le fusil.
En l’occurrence, ici, c’est Bercy.
Non seulement il tient le fusil mais, en plus, cerise sur le gâteau, il a la Loi pour lui grâce à ses Tribunaux Administratifs.
Ce n’est que du bonheur pour ses inspecteurs vérificateurs assermentés.
C’est bon de se sentir soutenus par la Maison Mère.
On va te les faire cracher ces salauds de contribuables fraudeurs.
Tout contribuable est un fraudeur (maxime Bercynienne).
CQFD.
A la bonne vôtre.
Emmanuel Bolling
Partager la publication "DE MOINS EN MOINS DE FRANÇAIS PAYENT L’IMPOT donc IL FAUT DE PLUS EN PLUS DE CONTROLES FISCAUX !"
Les 3/4 de nos gouvernants, les 4/5 de nos élus et de nos “dirigeants” des grandes sociétés d’état sont des fonctionnaires avec tout cela comporte de sécurité d’emploi.
Les gouvernants et nos élus en cas de fiasco, eux, retrouveront leurs corps d’origine.
Les “dirigeants” d’entreprises d’état, même s’ils font perdre des milliards d’euros aux contribuables grâce à des gestions sans contraintes et souvent mégalos, seront indemnisés ( !) et déplacés dans un autre gruyère bien crémeux…
Ainsi va la France où les fonctionnaires seront bientôt plus nombreux que les gens qui travaillent dans le privé.
La France où le secteur privé, exsangue, sert toujours (pour combien de temps encore?) de banque au secteur public pour le plus grand bonheur de nos millions de fonctionnaires !
Emmanuel Bolling
Ci-dessous un article, assez stupéfiant, de Bernard Zimmern publié dans « Emploi 2017 »
L’importance des comptes-rendus du Conseil des ministres
On sait que pendant longtemps la définition de la fraude a été le fait d’enfreindre la loi. Mais depuis une quarantaine d’années s’ajoute un autre concept, celui de mettre la loi au service d’intérêts particuliers, et, tout particulièrement, de ceux qui la font. Ceux-ci ne sont pas les politiciens qui la votent mais les fonctionnaires ou para-fonctionnaires qui la préparent et en assurent l’exécution.
Lorsque que les politiciens ont en outre le pouvoir de voter les textes qui plaisent aux fonctionnaires, c’est le moment où s’entassent les tricheries au profit de ceux qui se servent de la puissance publique pour satisfaire leurs intérêts particuliers.
Un très bel exemple est donné par la loi sur le logement intermédiaire votée par le Parlement socialiste français ; il a permis de baisser de 30% environ le coût d’achat d’un logement de qualité supérieure pour ceux dont les traitements étaient trop élevés pour bénéficier des aides au logement ; les premiers à en profiter ont été les fonctionnaires du ministère du logement qui avaient préparé la loi, et les hauts fonctionnaires de la Ville de Paris.
Les textes les plus importants doivent obligatoirement passer en Conseil des ministres, que ce soient les projets de loi ou les décrets en Conseil d’État.
C’est pourquoi les comptes-rendus des délibérations du Conseil des ministres, tout au long de la présidence de François Hollande, sont une piste inestimable pour détecter la tricherie à la loi et se poser des questions d’apparences totalement anodines, comme par exemple la transformation annoncée des sous-sections du Conseil d’État en Chambres.
C’est peut-être le lieu de rappeler que, ne passent dans les lois ou les règlements, que ceux qui ont l’heur de plaire aux fonctionnaires.
Un exemple est celui de l’EIRL, l’entreprise individuelle à responsabilité limitée. Prise à l’initiative d’Hervé Novelli, ministre des PME, par une loi du 15.6.2010, cette création permet à ceux qui ont une entreprise individuelle, la moitié des entreprises françaises, d’affecter à leur activité les biens utilisés pour leur profession et de faire qu’en cas de dépôt de bilan, leurs créanciers ne puissent se servir que sur ces biens et pas sur leurs biens personnels. Il était bien précisé dans le texte que ceci ne créait pas une société nouvelle mais simplement une affectation de patrimoine.
Ceci a profondément déplu à la DLF (Direction de la législation fiscale), qui, par principe, est contre les affectations de patrimoine (par peur des trusts qui sont une des formes de démembrement ?). A l’occasion d’une loi rectificative de finance fin de 2010, elle a fait voter dans la nuit un article1655 du Code Général des Impôts disant que l’EIRL serait considérée fiscalement comme une EURL (qui est, elle, une entreprise à part entière) et que l’impôt sur les plus-values serait exigé sur les biens affectés à l’EIRL, et, pour faire bon poids, sur ceux restant la propriété non professionnelle de l’entrepreneur. De quoi largement enterrer la loi Novelli.
Pour sauver le dispositif et ne pas affronter directement la DLF, il a fallu qu’Hervé Novelli fasse voter un article 15 dans la loi 2011-900 du 29/7/2011 qui modifie cet article 1655 et rende l’assimilation à une EURL optionnelle par l’entrepreneur, pas une obligation.
Mais l’affaire n’est pas terminée car il semble que lorsque la déclaration de création de l’EIRL serait du ressort de l’enregistrement, qui dépend de la direction des impôts, ce service refuse d’y procéder.
Autre exemple des obstacles que crée l’administration pour supprimer les espaces de liberté qui s’opposent à son hégémonie, le tiers-payant que Marisol Touraine et l’administration de la Santé, avenue de Ségur, veulent imposer à la société française.
Il sera possible de faire un recensement de la plus grande partie des textes qu’il faudrait supprimer lors du retour d’une autre majorité en 2017, simplement en reprenant les comptes-rendus du Conseil des ministres. Mais ceci ne supprimera pas les fonctionnaires responsables de ces textes, comme ce diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, rentré récemment dans les services du ministère de la Santé après un mémoire de fin d’études sur le contrôle des cabinets médicaux.
Ce que le mémoire ne dit pas est qu’il semble n’y avoir aucun médecin dans le corps enseignant de cette Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.
Heureusement, beaucoup de pays étrangers ont conservé à la tête de leurs hôpitaux des médecins, une pratique qui semble avoir disparu en France, ce qui explique peut-être la chute de la qualité de la santé en France du 1er rang au 11ème en Europe au dernier classement international.
Comment lutter contre le despotisme de l’administration ?
En reconnaissant que nous ne sommes pas assez nombreux ou assez efficaces dans le secteur privé du fait que nos meilleurs esprits ont été absorbés à défendre leurs entreprises contre la concurrence et les évènements, et qu’il nous faut d’abord relancer la création de vraies entreprises et de vrais emplois.
Car avec 5 à 7 millions d’emplois marchands de retard, à populations égales, sur l’arc de nos voisins nordiques, de l’Autriche aux USA en passant par l’Allemagne et les pays scandinaves, la France n’existera bientôt plus que comme une note dans les livres d’histoire.
Partager la publication "UN GOUVERNEMENT DE FONCTIONNAIRES QUI TRAVAILLE DONC POUR LES FONCTIONNAIRES…"
L’histoire que je vais vous conter n’est pas exceptionnelle mais, néanmoins, peu courante.
Quoique !
Dans l’ensemble, les avocats fiscalistes font bien leur boulot.
Je peux en témoigner car dans ma vie j’en ai eu plusieurs et je n’ai jamais eu à m’en plaindre.
J’ai perdu devant le Tribunal Administratif, gagné devant une Cours d’Appel Administrative et condamné à un bizarre “50/50” devant une 2eme CAA.
Je n’ai eu qu’à me féliciter de la qualité de leur travail et de mes relations avec eux.
J’ai encore une procédure devant le T.A, et mon avocate fiscaliste Maître Geneviève Marshall (Paris) est en tout point conforme au souhait d’un client lambda, moi en l’occurrence.
Efficace, toujours disponible et souriante.
Qu’un avocat fiscaliste perde devant le TA, cela n’a rien d’exceptionnel.
C’est le contraire qui l’est.
Le TA étant, nous le savons maintenant tous, une émanation directe de Bercy, c’est sa chambre d’enregistrement, vos chances de faire reconnaître un abus fiscal sont voisines de zéro.
Il faut le savoir.
Donc si vous prenez une gamelle devant le TA, et si vous avez constaté que votre avocat fiscaliste a bien fait son job, ne l’incriminez pas d’office. Croyez-en mon expérience.
Je vais essayer d’être le plus clair possible en résumant mon affaire avec Me Eve Obadia.
Résumons donc :
Mon entreprise La Locomotive est donc liquidée le 22 octobre 2009. (Sans commentaire, ce serait trop long)
Le 23 novembre 2010, à la suite du jugement très favorable de la Cours Administrative d’Appel de Paris (obtenu par Me Guilloux l’avocat fiscaliste de la Loco), mon avocat de l’époque Maître Emmanuel Plazanet (il m’avait défendu pour ma liquidation) me propose d’entamer une procédure contre le Fisc (je n’entre pas dans les détails).
J’accepte et nous signons un forfait (10.000€) et un pourcentage en cas de gains.
N’étant pas fiscaliste lui-même, début 2011, Me Plazanet me propose de « refiler » ma procédure à une de ses amies Maître Eve Obadia, qui elle, est avocate fiscaliste (à Paris) et qui , d’après lui, serait une “épée” dans cette spécialité et sera donc plus à même de gérer mon dossier.
J’accepte.
Je rencontre donc Maître Eve Obadia, et celle-ci me confirme qu’elle reprend ma procédure (elle s’arrangera, me dit-elle, avec Plazanet pour le « partage » d’honoraires) et le forfait.
Elle m’invite vivement, également, à engager une deuxième procédure, qui dit-elle, a les plus grandes chances de gagner.
Elle me propose les mêmes conditions d’honoraires qu’avec Plazanet: forfait (10.000€) et un pourcentage en cas de gains.
J’accepte.
A cette époque, ruiné et moralement détruit, ces 20 000€ sont une somme très importante pour moi que je règle en plusieurs fois en me strangulant littéralement.
Le fisc ayant fait, bien évidemment, casser mon jugement favorable par la Cours de Cassation, je dois donc repasser devant une 2eme Cours d’Appel Administrative.
Rebelote.
Les procédures initiées par Maître Eve Obadia sont donc remises à une date ultérieure, en attendant le jugement définitif..
En mars 2014 Le C.E confirme le bizarre « 50/50 » de la 2eme CAA.
Entre temps, de mai 2011 à mars 2013, tout va bien, Maître Eve Obadia et moi-même échangeons différents mails.
Et puis, à partir de mars 2013, mystère et boule de gomme, plus de nouvelles de Maître EveObadia!
Dans ce cas-là le « pas de nouvelle » n’est pas synonyme de « bonne nouvelle ».
Vous aviez déjà le moral dans les chaussettes…
Malgré plus d’une dizaine de mails que je lui envoie, Maître Eve Obadia, ne me répond plus.
A croire que je n’existe plus, et surtout que je ne l’intéresse plus !
2 lettres en AR : idem.
Elle a disparu de la surface de la terre.
Pour moi.
En désespoir de cause, j’écris au Bâtonnier de Paris.
Comme une bouteille à la mer…
Suite à l’intervention bénéfique du Conseil de l’Ordre (merci à celui-ci), en mai 2015, MaîtreEve Obadia “reprend”, enfin, contact avec moi et se dit prête à réactualiser mes 2 procédures.
J’accepte.
Je vais la faire courte : Rebelote.
Le même scénario se reproduit à nouveau (mails sans réponses…).
Devant mes nombreuses réclamations Maître Eve Obadia me propose d’arrêter nos relations et de me rembourser les honoraires qu’elle a perçus, déduction faîtes de ses 2 mémoires.
J’ai donc fait une estimation (haute) à la louche, en fonction d’honoraires que j’ai versés à d’autres avocats fiscalistes pour un travail plus ou moins similaire.
Je lui ai donc « mailé » cette proposition.
Evidemment, vous avez compris.
Comme à son habitude, silence radio.
Pas de réponse.
Elle ne doit certainement pas avoir l’intention de me rembourser un kopeck et va jouer, connaissant ma situation financière, je pense, la “montre” et le pourrissement.
Merci, Maître!
Je vais donc être contraint de retourner, encore une fois, ennuyer le Bâtonnier.
La conclusion de cette malheureuse histoire est que le choix d’un avocat fiscaliste reste très aléatoire.
C’est le même problème que pour le choix d’un maçon ou d’un électricien que vous ne connaissez pas : sera-t-il bon et fiable ?
Seul l’avenir vous le dira.
Malheureusement cela sera souvent trop tard, avec des conséquences désastreuses pour vous.
Mon « histoire » n’est pas unique.
Nous recevons de temps en temps, sur ce site, des témoignages de gens qui pour une raison ou une autre, se trouve au final dans le même cas que moi.
Ce qui est dramatique, c’est que l’on s’adresse à un avocat fiscaliste pour que celui-ci vous défende ( du verbe défendre) dans vos procédures fiscales (qui sont un vrai labyrinthe incompréhensible, voulu par Bercy, qui dit tout et son contraire) et si celui-ci vous « laisse tomber » vous allez vous retrouver avec une double angoisse qui vous procurera de belles insomnies: Bercy et votre avocat fiscaliste qui ne fait pas son boulot.
Plus les honoraires versés…
Encore heureux si vous vous en apercevez avant que votre recours ou procédure soit irrémédiablement perdu…
La morale de cette histoire est que si vous payez d’avance votre maçon, votre électricien ou votre avocat fiscaliste, vous vous exposez à la possibilité de l’avoir dans l’os et de devoir vous engager, à votre corps défendant, dans de nouvelles procédures.
En plus de l’argent perdu. Pour vous…
Bonjour le moral !
Vous aurez tout gagné !
Emmanuel Bolling
P.S: Moralité, ne faîtes pas comme moi, ne payez jamais d’avance votre avocat fiscaliste!
Partager la publication "MES DÉMÊLES “SYMPATHIQUES” AVEC EVE OBADIA, MON AVOCATE FISCALISTE…"
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok