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A PROPOS DE DIDIER PICOT.

 

Après plus de 30 ans de combat contre le fisc, en lisant les articles de  Didier Picot, j’ai enfin compris pourquoi je ne pouvais (sauf coup de chance insolente) gagner contre Bercy.
Il m’a fallu 30ans pour comprendre.
La clé de voute de tout le système des fonctionnaires est basée sur leur irresponsabilité qui est le fondement même de leur statut.

Dans le privé chacun est obligé d’être responsable de ses actes, de ses décisions soit devant les clients soit devant ses chefs qui eux-mêmes etc…
Et chacun peut sauter à tout moment en fonction de ses mauvais choix.
Tout cela semble normal dans le privé et chacun s’attend à être sanctionné en cas d’échec dans ce secteur marchand et concurrentiel.
Les erreurs se payent cash et c’est très bien ainsi.
Pendant plus de 40 ans j’ai vécu dans ce système.
Avec des hauts et des bas en fonction de mes performances commerciales.
Et c’était très bien ainsi.
Lorsque j’allais vers le bas, je ne pleurais pas, je ne me cachais pas derrière mon doigt et mon échec était le mien et non celui du voisin.
Je devais me remettre en question, changer mon fusil d’épaule pour me remettre à gagner de l’argent si je voulais manger.
Et c’était très bien ainsi.
Par mon travail, mes rencontres et beaucoup de chance, j’ai réussit à créer une entreprise leader dans son domaine.
J’avais, bien sûr, dans mon parcours rencontré des fonctionnaires et ils m’avaient toujours, contre toute attente, mis des bâtons dans les roues et j’avais compris qu’il ne servait à rien de discuter avec eux.
J’avais compris qu’ils avaient un pouvoir de nuisance, tous, du plus petit au plus élevé et qu’ils s’en servaient sans modération.
Le plus petit fonctionnaire pouvait vous empêcher de travailler sans avoir ni scrupules ni surtout sans remord.
J’ai fait avec, m’humiliant, courbant l’échine lorsqu’il le fallait, même devant ce qu’il fallait appeler des fonctionnaires crétins, au QI concurrençant l’huitre, qui auraient eu une durée de vie extrêmement limitée dans le privé mais là, ils pouvaient pérorer à leur aise en faisant la roue.
Ils me pourrissaient la vie et celle de mon entreprise mais j’arrivais quand même, grâce à mon travail et à mon « savoir faire » à pérenniser mon entreprise.
Réussir financièrement par son travail n’est pas très bien vu en France, surtout  des fonctionnaires qui malgré tout ont un sentiment d’infériorité, et c’est normal puisqu’ils se frottent à des entrepreneurs qui par essence sont plus intelligents qu’eux.
C’est la sélection naturelle dans le secteur privé.
Cela n’existe pas chez ces gens là !
La rencontre avec un fonctionnaire se traduit souvent, de sa part, par une jalousie agressive.

Pour mon malheur et celui de mon entreprise, j’ai rencontré un petit fonctionnaire qui aurait été un employé insignifiant dans le privé mais qui avait reçu, grâce au fonctionnariat le pouvoir de nous tuer.
Et il l’a fait, entre la poire et le fromage en ayant même l’impression d’être un envoyé divin chargé de rétablir la balance sociale.

Et là, je résume.
Paf ruiné et entreprise détruite et un combat de 40 ans qui commençait.
J’ai perdu, car vous devez demander justice à d’autres fonctionnaires qui automatiquement vont défendre et donner raison (même en inventant et en trichant) aux fonctionnaires incriminés. Instinct de préservation de caste…
Cela fonctionne de bas en haut, de haut en bas et de gauche à droite.
Point de salut pour obtenir justice que de se mettre sous la  coupe des fonctionnaires et là, c ‘est vraiment pas gagné.

En lisant Didier Picot  j’ai enfin compris.
Cela m’a ébloui, c’était l’explication de la virginité de la Mère du Christ.
« La semaine dernière, j’ai rappelé que les hauts fonctionnaires au pouvoir n’étaient juridiquement pas responsables de leurs actions ni de leur inaction (sauf en cas de « faute personnelle détachable de l’exercice de (leurs) fonctions » c’est à dire en Français si leur action problématique se situe en dehors du cadre autorisé)
Les fonctionnaires se foutent de votre vie car vous ne pouvez rien contre eu.
Ils ont nommés à vie et ne sont pas responsables des dégâts qu’ils peuvent créer.
En deux mots, nous vivons dans un monde de fonctionnaires arrogants car
on ne peut les faire condamner « pour faute professionnelle ».
 « Irresponsabilité et emploi à vie placent en effet nos hauts fonctionnaires (et leurs subordonnés) hors du monde dans lequel vit le reste des Français. »

Voila pourquoi, un petit contrôleur du fisc, s’il vous aligne même pour le fun (prime et avancement) et vous coule, à 95% vous perdrez toujours et ne sera jamais désavoué par les autres fonctionnaires.
Plus de 5.000.000 d’irresponsables en France, n’est pas un peu trop ?

Enlever « l’emploi à vie », les rendre enfin responsables de leurs actes, comme dans la privé serait une vraie révolution et changerait complètement et réellement notre vie de tous les jours.
Une petite loi serait la bienvenue.
Pour demain ?

 


-La gestion apocalyptique du covid 19 est un exemple grandeur nature de l’incompétence du haut en bas de la chaîne des (hauts) fonctionnaires.
Celle-ci est due au manque de conséquences liées à leurs actes et décisions.
Ils ne craignent donc pas d’être la cause de la mort de nombreuses personnes.
-Ces hauts fonctionnaires s’octroient salaires et avantages sans répondre devant quiconque de ces abus. Signalés par la Cour des Comptes et quelques journaux, ces hauts fonctionnaires continuent depuis des années à se servir dans nos impôts, sans aucunes contraintes.
Personne n’est plus capable de les arrêter. Certainement pas leur conscience !
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

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Les articles de Didier Picot :

https://temoignagefiscal.com/lirresponsabilite-des-fonctionnaires-au-coeur-du-naufrage-du-coronavirus/
https://temoignagefiscal.com/lirresponsabilite-des-fonctionnaires-est-a-la-fois-source-darrogance-de-deconnexion-et-de-corruption/

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L’irresponsabilité des fonctionnaires au coeur du naufrage du coronavirus »

L’irresponsabilité des fonctionnaires est au coeur du naufrage auquel nous assistons dans la gestion de la pandémie. Didier Picot, dirigeant d’entreprise, basque, dénonce les protections extravagantes dont les fonctionnaires bénéficient du fait de leur statut, et appellent à la responsabilité individuelle des décideurs.

Alors que nous entamons notre troisième semaine de confinement, je suis abasourdi par l’état d’impréparation du pays face à cette épidémie. Après le SRAS en 2003 et la grippe porcine (H1N1) en 2009, nul besoin d’être un grand visionnaire pour savoir que nos pays ouverts et nos populations brassées sont particulièrement exposés à ce type d’agression. Devant tant d’impréparation, nos dirigeants sont-ils incompétents ?

La réponse est non, c’est plus grave que ça.

Des dirigeants techniquement compétents

Les personnes au pouvoir en matière de santé sont le Ministre de la Santé et son administration, la Direction de la Santé. En consultant les CV de notre ancienne ministre Agnès Buzyn, brillante praticienne hospitalière et professeur universitaire, et du Directeur de la Santé, le Professeur Jérôme Salomon, ex « Kouchner Boy », expert des maladies infectieuses et des épidémies, pas de doute, nos dirigeants santé sont techniquement compétents. Et même s’ils ne peuvent pas être « pointus » sur tous les sujets techniques, ils savent où trouver l’expertise. Les organigrammes du cabinet du ministre et de la Direction de la Santé débordent de compétence technique.

Une mission clairement identifiée

Seraient-ils passés à côté du problème du risque d’épidémie ? Après tout, face à l’étendue et à la diversité des missions du ministre des Solidarités et de la Santé, on peut craindre qu’il ne se disperse : la famille, l’enfance, les personnes âgées, la dépendance, l’organisation de la prévention et des soins, les professions médicales et la fonction hospitalière, la toxicomanie, etc. Ajoutez à ça la gestion du ministère, du Parlement, du Premier Ministre et j’en passe, il y a de quoi louper une marche.

Pourtant, tel n’a pas été le cas : le 12 Février 2018, Agnès Buzyn et le Directeur de la Santé ont signé le contrat d’objectifs et de performance de Santé publique 2018-2022. Six objectifs clairs dont les deux premiers sont, je cite :

  1. Améliorer et optimiser l’observation épidémiologique et la veille sur les risques sanitaires.
  2. Développer et garantir l’efficacité des actions de prévention et de promotion de la santé.

Donc les dirigeants de notre système de santé sont compétents et ils se sont donnés comme objectif prioritaire de se préparer à une crise du type Coronavirus. Arrive l’épidémie, impréparation totale ! Comment est-ce possible ?

Des fonctionnaires statutairement irresponsables

Le Directeur de la Santé est fonctionnaire, de même que tous ses collègues et que Mme Buzyn et la plupart des ministres avant elle. Or, aux termes de la loi Le Pors de 1983, article 11,  les fonctionnaires ne sont ni civilement ni pénalement responsables. Ils sont statutairement irresponsables de leurs actions ou inactions dans l’exercice de leurs fonctions. Ils ont le pouvoir mais aucune responsabilité.

Vous allez me répondre, particulièrement si vous êtes fonctionnaire, que nos fonctionnaires dirigeants sont des gens d’une grande qualité humaine et qu’ils prennent leur mission à cœur. Leur rectitude morale, leur sens du devoir et leur engagement sont absolus et la question de leur statut juridique ne saurait entrer en ligne de compte dans des circonstances ou des missions à ce point graves et prioritaires.

Ce type de défense est irrecevable et montre la profondeur du fossé d’incompréhension qui nous sépare de nos dirigeants. Les conditions de l’engagement du chef sont essentielles à la réussite de sa mission. Le commandant du navire est le dernier à descendre (ou pas) du navire et le pilote d’avion sera le premier arrivé sur les lieux du crash. Ils sont personnellement responsables.

Dans le privé, le chef d’entreprise est responsable civilement et pénalement de l’hygiène et de la santé de ses employés, entre autre. Si la législation sanitaire n’est pas respectée dans un site lointain, si des salariés malheureux se suicident comme à France Telecom etc., la responsabilité personnelle, je répète, la responsabilité personnelle du patron est engagée. Il peut être poursuivi en justice, il est potentiellement passible de prison et c’est bien ainsi.

Qu’a fait le Directeur de la Santé, Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité, pour remplir ses objectifs et préparer le pays à une épidémie ? Quel plan de bataille, quelle chaine de commandement de crise, quelles procédures d’urgence, quelles « manœuvres » de type militaire ont été étudiées, préparées pour faire face à une épidémie majeure ? De toute évidence, rien.

Comme le Maréchal Joffre en 1914 qui envoyait nos hommes en pantalon rouge dans la grisaille du front se faire déchiqueter par les mitrailleuses allemandes, il a envoyé pendant des semaines les personnels soignants, les policiers, les assesseurs des bureaux de vote et tant d’autres au front de l’épidémie sans masque et sans gants. Quelle est sa responsabilité personnelle dans ce désastre, dans son terrible échec à préparer notre organisation de santé ? Juridiquement, aucune.

L’irresponsabilité statutaire de nos fonctionnaires et de nos dirigeants politiques, eux-mêmes à peu près tous fonctionnaires, est au cœur du désastre humain, social et économique qui se déploie sous nos yeux incrédules.

Nos dirigeants ne sont pas incompétents, ils sont irresponsables. Juridiquement.

sur le web:  https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/04/01/didier-picot-lirresponsabilite-des-fonctionnaires-au-coeur-du-naufrage-du-coronavirus/

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« L’irresponsabilité des fonctionnaires est à la fois source d’arrogance, de déconnexion et de corruption »

Didier Picot revient pour nous sur l’irresponsabilité des fonctionnaires et sur son impact pour le service public qu’ils sont supposés animer.  Attention, ça pique les yeux…

La semaine dernière, j’ai rappelé que les hauts fonctionnaires au pouvoir n’étaient juridiquement pas responsables de leurs actions ni de leur inaction (sauf en cas de « faute personnelle détachable de l’exercice de (leurs) fonctions » c’est à dire en Français si leur action problématique se situe en dehors du cadre autorisé). Le  Directeur de la Santé ne peut pas être et ne sera pas poursuivi à titre personnel pour n’avoir pas préparé le pays à une épidémie majeure bien qu’il en ait reçu la mission explicite : c’est la loi. Nos hauts fonctionnaires ont le pouvoir, pas la responsabilité. Or cette absence de responsabilité les coupe du monde : dotés d’un pouvoir que personne ne peut remettre en cause, ils en conçoivent un esprit de supériorité qui devient arrogance, et leurs décisions en deviennent non pertinentes.

Sans responsabilité, la décision est non pertinente

Nombreux sont les Français qui souscrivent à la croyance qu’un décideur compétent et objectif prendra les bonnes décisions. Il vaut évidemment mieux qu’il ne soit pas incompétent, mais la compétence seule n’est pas suffisante et l’objectivité n’existe pas. Trois autres conditions doivent être remplies :

  • Le décideur doit être responsable de ses actes
  • Les décisions qu’il prend doivent s’appliquer à lui
  • Le décideur et ceux qui le mandatent doivent avoir des intérêts alignés

Le premier point est décisif car un décideur qui n’est pas responsable ne peut pas prendre de bonnes décisions. Pourquoi ?

Que signifie le mot « responsable » ? D’après le dictionnaire Larousse en ligne que je vous laisse consulter, l’adjectif « responsable » a cinq significations qui, pour notre sujet, peuvent se résumer ainsi : être responsable signifie devoir rendre compte de ses actes à une autorité, devoir en supporter les conséquences, prendre en considération les conséquences de ses actes.

Je rappelais la semaine dernière qu’un patron d’entreprise privée était responsable pénalement en cas de non-respect des règlementations sanitaires, entre autres. C’est indispensable parce que les pressions du quotidien sur le dirigeant sont telles qu’elles peuvent aisément le distraire de ces risques vitaux dont l’avènement peut sembler improbable ou ne pas le concerner.

Ainsi, devoir rendre des comptes impose au décideur de mettre de l’ordre dans ses priorités. Inversement, en l’absence de sanction potentielle, le décideur ne doit de comptes à personne, il n’a pas besoin de confronter son point de vue avec d’autres. Ainsi, isolé des contraintes du monde, raisonnant dans le vide, ses décisions deviennent non pertinentes.

Le Parlement impuissant à contrôler l’Exécutif

A qui le Directeur de la Santé rend-il compte de ses actes ? Théoriquement, dans l’ordre ascendant, au Ministre, au Premier Ministre et au Parlement.

L’irresponsabilité du gouvernement et de toute l’administration est organisée par la Constitution, elle est au cœur de notre système de gouvernement. Cette absence de responsabilité ne permet pas à ceux à qui nous gouvernent de prendre les bonnes décisions. Personne ne peut leur apporter la contradiction, même le Ministre ne peut pas forcer nos chers hauts fonctionnaires à exécuter une décision dont ils ne veulent pas. Car en plus d’être irresponsables, ils sont employés à vie.

Que dit la Constitution sur le rôle du Parlement ? Art 24 : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. » C’est le premier alinéa des 27 articles sur le sujet. Or, 26 et demi d’entre eux expliquent comment on vote les lois et un demi article comment le Parlement contrôle et évalue l’action du gouvernement :

Art 47-2 : La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l’évaluation des politiques publiques. 

Rien d’autre. Un demi article seulement sur 27 concerne le contrôle de l’action du gouvernement par le Parlement. Et le seul outil à sa disposition est la Cour des Comptes qui n’a aucun pouvoir disciplinaire. Dénonçant de nombreuses situations honteuses voire scandaleuses, ses excellents rapports accumulent la poussière dans les placards. Elle est un arbitre sans sifflet, un gendarme sans carnet de contravention ni bâton, sans menottes ni prison. Ainsi, le Parlement n’a aucun moyen de s’opposer à l’Exécutif s’il ne respecte pas les lois, ne fait pas son travail ou prend des décisions ineptes.

L’irresponsabilité statutaire engendre l’arrogance et la corruption

L’irresponsabilité du gouvernement et de toute l’administration est organisée par la Constitution, elle est au cœur de notre système de gouvernement. Cette absence de responsabilité ne permet pas à ceux à qui nous gouvernent de prendre les bonnes décisions. Personne ne peut leur apporter la contradiction, même le Ministre ne peut pas forcer nos chers hauts fonctionnaires à exécuter une décision dont ils ne veulent pas. Car en plus d’être irresponsables, ils sont employés à vie. C’est le pouvoir sans contrôle, la recette du désastre. Et de la corruption.

Irresponsabilité et emploi à vie placent en effet nos hauts fonctionnaires (et leurs subordonnés) hors du monde dans lequel vit le reste des Français. Regardant ces derniers se débattre dans des contraintes financières et légales dont ils sont exempts, nos fonctionnaires en conçoivent un sentiment de supériorité qui alimente naturellement leur arrogance. Ainsi s’explique également le très mauvais classement de la France au palmarès de la non-corruption : en l’absence de contrepouvoir et de sanction possible, le seul argument pour faire évoluer un décideur est d’atteindre son intérêt personnel. C’est le résultat logique de la toute-puissance de nos hauts fonctionnaires.

L’irresponsabilité construite de nos dirigeants et de l’administration est un obstacle à la qualité du gouvernement de la France. Elle explique leur non pertinence, leur arrogance et la corruption dans notre pays, dénoncée dans les classements mondiaux.

Parce qu’ils sont juridiquement irresponsables, nos dirigeants publics sont non pertinents et inaptes à gouverner.

Sur le web:  https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/04/09/picot-lirresponsabilite-des-fonctionnaires-est-a-la-fois-source-darrogance-de-deconnexion-et-de-corruption/?fbclid=IwAR2TuXaTvIRyeofsMWdCfwbc6jL2n-sT-jKzM9

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C’EST FINI, LES CHINOIS NE POURRONT PLUS SE GAVER DE VIANDE DE CHATS ET DE CHIENS!

C’EST OFFICIEL LA CHINE ENLEVE LES CHIENS ET CHATS DE LA LISTE DES ANIMAUX COMESTIBLES
La semaine dernière c’était la métropole chinoise de Shenzhen. 12 millions d’habitants qui avait montré la voie en interdisant toute commercialisation de la viande de chats et de chiens sur son territoire.
https://temoignagefiscal.com/grace-au-covid-19-les-chiens-et-chats-chinois-ne-seront-plus-tortures-pour-etre-bouffes/

La Chine prenant conscience de cette mauvaise pub qui ternie son image, va dans le même sens.
PROTECTION
 La consommation de leur viande n’est pas illégale en Chine, mais elle reste extrêmement minoritaire et suscite une opposition croissante de la population

20 Minutes avec AFP

Illustration d'un chat et d'un chien
Illustration d’un chat et d’un chien — SIPA PRESS

Pour la première fois, la Chine a exclu les chats et les chiens, dont la viande est consommée par une minorité, d’une liste officielle des animaux comestibles, a annoncé Pékin, ce mercredi.

La liste, publiée par le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales, énumère une liste d’animaux pouvant être élevés pour leur viande, leur fourrure ou à des fins médicales. Les chiens et les chats n’en font pas partie.

Dix millions de chiens tués chaque année en Chine

La consommation de leur viande n’est pas illégale en Chine​, mais elle reste extrêmement minoritaire et suscite une opposition croissante de la population. « C’est la première fois que le gouvernement chinois stipule que les chats et les chiens sont des animaux de compagnie et non destinés à la consommation », s’est félicitée ce jeudi dans un communiqué l’association américaine Humane Society International (HSI).

Cette dernière estime que 10 millions de chiens sont tués chaque année en Chine pour leur viande.

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LA SURVEILLANCE GENERALISEE DES CITOYENS, réalité ou SF? par Antoine Larache.

Ça y est, l’idée du « tracking » est lancée. Castaner l’a reconnu, il est envisagé de surveiller à grande échelle les déplacements individuels de la population, les rencontres, au moment du « déconfinement ». Une surveillance généralisée de la population est en gestation, avec plusieurs exemples déjà en place au niveau international.

Le tracking est la possibilité de suivre, de « géolocaliser » des personnes grâce à la puce GPS de leur smartphone. En Chine, l’application Alipay Health Code, obligatoire pour circuler dans de nombreuses villes chinoise, classe les citoyenNEs par couleurs, en fonction de leur « dangerosité », c’est-à-dire la probabilité d’être porteur/ses du virus. C’est le gouvernement qui évalue cette dangerosité. Le code rouge oblige ensuite à un confinement de 14 jours, le code orange, de 7 jours, tandis que seul le code vert permet de se déplacer dans certains endroits et passer certains péages. Une fonction, « reportInfoAndLocationToPolice », transmettrait toutes les informations… à la police.1

En Israël, l’agence Shin Bet collecte « les données de géolocalisation de smartphone pour retracer les mouvements des individus testés positifs au Covid-19. […] Les personnes étant entrées en contact avec une personne infectée seront averties par SMS. Selon les experts interrogés par le New York Times, le gouvernement israélien est en mesure de suivre la position géographique de chaque citoyen.2 » En Italie, le gouvernement va collecter les données de géolocalisation fournies par les opérateurs téléphoniques pour vérifier que leurs possesseurs respectent le confinement.

On n’en est pas encore là en France, mais le gouvernement semble y travailler sérieusement, alors que mercredi 1er avril, Édouard Philippe disait y être opposé. Mais Dimanche 5 avril, Christophe Castaner a indiqué que « Le tracking fait partie des solutions retenues par un certain nombre de pays, donc nous aurons fait le choix de travailler avec eux pour regarder ces solutions » et « Je suis convaincu que si elles permettent de lutter contre le virus et si évidemment, elles respectent nos libertés individuelles, c’est un outil qui sera retenu et soutenu par l’ensemble des Français ».

Le projet est donc sur les rails. Selon le gouvernement, ce serait pour engager un déconfinement. Deux hypothèses sont envisagées : soit une surveillance complète des déplacements, soit « simplement », des connexions entre deux individus. Dans ce deuxième cas, on saurait si deux personnes se rencontrent, sans savoir où.

Mais, quelques soient les intentions affirmées, ce serait un outil de surveillance gigantesque, dont s’inquiète même la Cnil, qui pourtant n’hésite pas à laisser les géants informatiques ou l’Éducation nationale collecter massivement des informations sur les enfants. Sa présidente interroge : « S’agit-il d’informer celles et ceux ayant été en contact avec une personne porteuse du virus ou de vérifier le respect du confinement. »« Tout dispositif visant à limiter de manière importante et durablement la protection des données des individus pourrait, selon la situation, constituer une ligne rouge à ne pas dépasser »3.

En parallèle, le site La quadrature du net rapporte, sources à l’appui, que la police a déployé de nombreux drones pour informer, filmer et verbaliser la population. À Paris, sur les places d’Ajaccio, Nice, Metz et bien d’autres villes. Les exemples sont édifiants4. Il y a quelques jours, Google a publié les données de géolocalisation des utilisateurs d’Android, de façon anonyme. Le ministère de l’intérieur a déployé une application pour générer des attestations de déplacement. Celle-ci ne collecte pas, actuellement, de données personnelles5, mais il n’y a pas d’information sur l’application utilisée par la police pour vérifier les codes QR générés.

Cette déclaration de Castaner se fait donc dans un contexte général de surveillance et de renforcement d’un état autoritaire depuis le début du confinement.Comme dans bien des domaines, la crise du coronavirus permet des bouleversements dans le fonctionnement de notre société. Collective massive des données, surveillance des individus, de leurs déplacements, de leurs rencontres, tout est en place techniquement. Les étapes suivantes ne sont plus de la science-fiction. Il est possible de n’autoriser à se déplacer que les personnes acceptant de partager leurs données de géolocalisation, voire des informations sur leur santé, et donc de savoir qui va où (comme le permet par exemple déjà le pass Navigo en Île-de-France…) et rencontre qui. Ces données, les multinationales les utilisent déjà pour étudier les comportements des consommateurs, les États n’ont pas de scrupules et les utiliseront pour la surveillance policière. Imaginons, ce qui est loin d’être de la science-fiction, que dans quelques semaines, une manifestation pour obtenir des tests, des masques, des moyens pour la santé et contre les modifications du droit du travail soit interdite, il serait facile de connaître toutes les personnes y ayant participé et de les verbaliser… Castener is watching you

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La haine du DON, cette autre forme de la haine de la LIBERTÉ par nathalie MP.

Et c’est reparti pour un tour !

« Commence par rendre l’ISF », s’exclame Gérard Filoche sur Twitter en direction du ministre du budget Gérald Darmanin. « L’appel aux dons, quelle honte ! » s’insurgent des soignants chez Mediapart« Trop, c’est trop, la solidarité nationale, c’est l’impôt », tempête de son côté le secrétaire national d’EELV Julien Bayou.

 

Mais qu’a donc fait notre ministre du budget pour arracher autant de cris indignés à tout ce que notre pays compte d’anticapitalistes professionnels ?

Il a annoncé la création d’une plateforme de dons (gouvernementale, la plateforme, ne rêvons pas !) afin de permettre à ceux qui le souhaitent de participer à l’effort de solidarité de la nation en ces temps difficiles de coronavirus :

Gérald DARMANIN

@GDarmanin

Je lance un grand appel à la solidarité nationale. Une plateforme de dons sera mise en ligne pour permettre à tous ceux qui le peuvent, particuliers ou entreprises, d’apporter leur contribution à l’effort de solidarité de la nation envers les plus touchés.https://www.lefigaro.fr/conjoncture/gerald-darmanin-cette-crise-est-bien-plus-forte-que-celle-de-2008-20200330 

Gérald Darmanin : «Cette crise est bien plus forte que celle de 2008»

ENTRETIEN – Le ministre de l’Action et des Comptes publics lance un vibrant appel à la mobilisation nationale, des citoyens et des entreprises, pour aider ceux qui souffrent le plus.

lefigaro.fr

10 k personnes parlent à ce sujet

.
Alors oui, il y a bel et bien quelque chose d’indécent dans cet appel.

M. Darmanin n’est-il pas le ministre de Bercy qui passe son temps à nous expliquer que les comptes de la France sont « courageusement » tenus ? N’a-t-il pas affirmé dernièrement au micro de Jean-Jacques Bourdin :

« C’est parce que nos finances publiques étaient saines, c’est parce que nos prêteurs nous prêtaient à 0 %, c’est parce que nous avons fait des efforts économiques, qu’en temps de guerre nous pouvons dépenser, et si j’ose dire dépenser quasiment sans compter. » (BFMTV, 18 mars 2020, à partir de 10′ 10″)

.
Un seul éclair de lucidité dans ce ramassis de langue de bois : la France dépense sans compter ! Et encore le ministre est-il beaucoup trop modeste. Cette frénésie dure depuis plus de 45 ans, « temps de guerre » ou pas.

Pour le reste, si les prêteurs prêtent à 0 %, c’est uniquement parce que d’une part la BCE fait pression sur les taux et parce que d’autre part l’Allemagne et sa solvabilité ne sont pas loin.

Quant à nos finances publiques, non, elles ne sont pas « saines » !

Je vais finir par lasser mes lecteurs à force de le répéter mais la France n’est pas seulement championne du monde des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires dans l’OCDE, c’est aussi un pays en déficit public chronique qui accumule ainsi une dette publique qui figure aujourd’hui parmi les plus élevées d’Europe (100 % du PIB en 2019). C’est également le pays de l’Union européenne qui dépense le plus pour la santé (11,3 % du PIB en 2017).

Tour ceci se constate aisément sur les quatre graphiques ci-dessous :

Quelques repères sur la place de la France dans l’OCDE et dans l’UE

Dépenses publiques, OCDE, 2018 – Prélèvements obligatoires, OCDE, 2018 – Dette publique, UE, 2019 – Dépenses de santé, UE, 2017.

       Dépenses publiques     Prélèvements obligatoires       Dette publique


Dépenses de santé des pays de l’UE – (En % du PIB, échelle de droite)

.
Résumons toute cette incohérence : les comptes sont tenus, les finances sont saines, on taxe plus que tout le monde, on dépense plus que tout le monde, y compris pour la santé… et pourtant, curieusement, tout va plutôt très mal.

Notre système de santé et nos hôpitaux n’ont pas attendu le coronavirus pour entrer en crise suraigüe et nous n’avons plus aucune marge de manœuvre budgétaire pour faire face à l’imprévu, comme en témoigne très clairement ce recours aux dons de la dernière chance pour obtenir des financements supplémentaires sans augmenter le taux facial des prélèvements obligatoires déjà colossaux (46 % par rapport au PIB).

Autrement dit, la France déverse depuis des années des sommes absolument astronomiques dans des administrations publiques dont le récit national veut qu’elles soient en perpétuel manque de moyens. Mais comparativement aux autres pays plus performants, qui dépensent moins, taxent moins, sont moins endettés et disposent de vraies marges de manœuvre face à la crise du coronavirus, la question cruciale de l’efficacité de l’action publique française est posée.

Mais inutile de dire que ce n’est pas la question que se posent Gérard Filoche, Julien Bayou ou les soignants réunis par Mediapart.

Pour eux, qui se refusent à voir notre niveau olympiquement collectiviste de dépenses et de prélèvements, la question reste uniquement celle des moyens qui font défaut, c’est-à-dire celle de l’ultra-libéralisme qui, tel un boa constrictor sans pitié, étreint nos pauvres services publics si naturellement efficaces dans l’étau inique des profits et des dividendes.

Ce qui les choque dans l’appel de Gérald Darmanin, ce n’est pas la demande de financements supplémentaires après tous ceux que l’État exige déjà des Français. Au contraire, la demande de nouveaux moyens, quoi qu’on ait déjà dépensé auparavant, est un des automatismes chroniques de la gauche. Non, le crime épouvantable du ministre, celui qui signe indéniablement son ultra-libéralisme forcené, c’est qu’il soit question de dons. Pour eux, comme le titrait Mediapart, Darmanin, c’est ce « Tartuffe qui préfère les dons à l’impôt. »

Car il y a en effet quelque chose de fondamentalement différent entre l’impôt et le don.

Le premier est obligatoire et sert à financer des actions sélectionnées unilatéralement par les gens au pouvoir selon une seule échelle de valeur, la leur. Dès lors, les contribuables n’ont plus aucune possibilité de choix. Au-delà des compétences régaliennes de l’État, en plus du tonneau des Danaïdes que représentent l’Éducation nationale ou la sécurité sociale et en dépit des échecs répétés de l’État-stratège, sans compter toutes les gabegies et toutes les indélicatesses financières des syndicats et des élus, ils en sont à financer à contrecœur – par exemple – telle exposition pompeuse d’art moderne qu’ils n’iront voir en aucun cas ou tel spectacle affligeant de bien-pensance qui leur paraît ennuyeux à mourir.

A l’inverse, le don restitue les citoyens dans leur liberté de choix et leur permet d’aller directement vers ce qui leur tient à cœur ou leur semble le plus rationnel. Comme nous n’avons pas tous les mêmes goûts ni les mêmes priorités, il s’ensuit que des problèmes ou des situations d’une grande diversité trouveront par ce biais une multitude de réponses adaptées, et plus seulement une seule, imposée d’en haut par le pouvoir en place au mépris des aspirations différentes de citoyens différents.

C’est précisément cette liberté de choix inhérente au don qui irrite considérablement nos censeurs. Non pas que l’argent du contribuable, surtout si ce dernier fait partie des « riches », ne constitue pas l’objet de tous les désirs de la gauche. Bien au contraire. Mais en aucune façon cet argent ne doit provenir d’un choix effectué librement en ce qui concerne son moment, son montant et sa destination. En aucun cas il ne doit permettre au donateur d’être identifié comme un généreux donateur.

D’ailleurs, le terme de généreux donateur est particulièrement inapproprié. Si le donateur en question, pour peu qu’il combine les horribles caractéristiques d’être rich & famous, fait un don, c’est forcément parce qu’il y trouve un intérêt inavouable comme « soigner son image » et c’est forcément parce qu’il jouit par ailleurs des privilèges douteux de l’évasion fiscale :

Pascal Boniface

@PascalBoniface

Florent Pagny fait une chanson dont les droits seront reversés à « la communauté hospitalière ».Un évadé fiscal qui veut soigner son image en faisant la charité c’est pas de foutre du monde?

5 962 personnes parlent à ce sujet

Comme si les pouvoirs publics ne dépensaient pas des sommes folles en communication pour soigner leur image. Comme si l’on ne voyait jamais de ronds-points en travaux surmontés d’un panneau nous informant que « ici, le Conseil départemental investit pour votre avenir ». Investit pour notre avenir avec notre argent, notons-le, tandis que Florent Pagny compte utiliser les droits qu’il aura lui-même générés par son travail.

Quant à l’évasion fiscale, il est difficile de ne pas la mettre en rapport avec notre titre de champion du monde des prélèvements obligatoires. S’il fallait rajouter les 100 milliards d’euros calculés (à la grosse louche) par le syndicat Solidaires-Finances publiques au titre de l’évasion fiscale aux sommes effectivement prélevées, notre taux ne serait plus de 46 % du PIB mais atteindrait carrément le niveau stratosphérique de 50 % du PIB !

Dans la vision parfaitement autoritaire de la gauche, dans son esprit enragé de collectivisme, tout se passe comme si l’homme venait au monde non pas avec des droits naturels comme la liberté, la propriété et la sécurité, mais avec une assignation éternelle à résidence et un devoir naturel qui prime sur tout le reste, celui de tenir tout son revenu et tout son patrimoine à la disposition discrétionnaire d’un État omnipotent, omniscient et omniprésent. Un État qui est aussi supérieurement gaspilleur et inefficace et qui ne rend jamais de comptes.

Dans cette optique, la haine du don qu’on voit se manifester aujourd’hui n’est jamais qu’une variante de la haine de la liberté qui forme le véritable cœur du socialisme. Car sans coercition fiscale, que d’aucuns voudraient voir fonctionner en France à la façon d’un mur de Berlin, tout s’effondrerait.

sur le web:  https://leblogdenathaliemp.com/2020/04/05/la-haine-du-don-cette-autre-forme-de-la-haine-de-la-liberte/#more-62937

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IL PLEUT DES PLAINTES CONTRE LE GOUVERNEMENT.

 

L’orage gronde.
D’abord dans le lointain, on ne l’entendait à peine.
Pas de quoi s’affoler disaient ils.
On n’en a vu d’autres. Cet orage passera comme sont passés les autres.  Il suffit de noyer le poisson dans un argumentaire bien rodé et qui a fait ses preuves.
Du bruit, quelques coups de tonnerre, une pluie battante cinq minutes et pchitt plus rien.
Tout continuait comme avant, comme dans l’ancien monde.
Au final rien n’avait vraiment changé. Les hauts fonctionnaires continuaient à se gaver sans vraiment se cacher et à distribuer des marchés de connivence aux amis, au vu et au su de tout le monde.
Ce qui aurait du faire tomber, comme feuilles en automne, de multiples hommes politiques, hauts fonctionnaires, grands patrons d’entreprises plus ou moins d’état, pris la main dans le pot de confiture de notre argent, dans n’importe quel pays comparables au notre auraient démissionnés la queue entre les jambes.
En France il suffit de nier et après deux ou trois petits tours en criant au loup, au complot tout s’évapore.
Au pire, nous assistons à un jeu de chaises musicales.
Je ne rappellerai pas l’interminable liste des corrompus de ces 20 dernières années, je n’aurais plus de place sur ma feuille.
Dans les pays nordiques et même en Angleterre, on démissionne pour un millième de ce que se permettent nos « élites bien françaises ».

Notre grand pays est classé 23 eme (il a encore reculé de 2 places par rapport à l’année dernière) dans le Top corruption mondiale, c’est dire que ce n’est pas gagné d’avance et qu’apparemment on ne va vraiment pas dans le bon sens.
Tout se casse la gueule sauf les taxes et impôts qui eux, ne se sont jamais aussi bien portés et vont continuer à gagner du terrain.
(
https://temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/)
Bref, bon an mal an, la France continue son petit bonhomme de chemin.
L’enfumage des français est devenu un art gouvernemental.
Sauf que voila, est arrivé le covid 19.
La grosse tuile. L’orage qui se transforme en ouragan et qui risque de tout emporter sur son passage.
Même les énarques les mieux accrochés à leurs fauteuils, inamovibles depuis des lustres commencent à sentir les vibrations annonciatrices d’une tempête peu commune.
Toutes les machines à enfumer fonctionnent 24h/24.
Tout le monde monte aux créneaux et y va de sa petite déclaration imbécile et complètement hors de propos.
En 24 heures la même personne dit tout puis son contraire.
C’est guignol à tous les étages.
Ils sont en surrégime, dans la zone rouge et les morts s’accumulent du fait de leur incompétence.
Avant, celle-ci qui pourtant n’est pas nouvelle, ne se voyait pas trop, un petit tour sur les chaînes de télé où ils savaient pouvoir compter sur la complaisance sans restriction des « journalistes », un beau discours préparé par leurs communicants spécialistes du mensonge et l’affaire passe en 2/3 mouvements aux oubliettes.
Les français au frigo bien rempli étaient contents et approuvaient, sondages bien choisis à l’appui.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour nos « élites ».

Et là, paf les morts s’accumulent jour après jour. Et cela ne s’arrête pas !
Leur mépris, leur suffisance, leur bêtise éclatent en pleine lumière.
Et les gens continuent à mourir.
Une bête histoire de masques, de savon, de bouteilles à oxygène, de tests bref de pas grands choses au départ qui se termine en énorme eau de boudin.  Une bérézina impossible à glisser sous le tapis.
Et comble de malchance voila que ceux qui meurent ou vont mourir ne sont pas contents et portent plainte.
Les soignants, médecins en tête, qui déposent des plaintes.
Et pire du pire voila que les CRS, les rois du tir de LBD40, les chouchous de notre belle démocratie se mettent de la partie et y vont aussi de leur plainte.
Ils veulent bien distribuer des amendes et des coups de matraques, voir plus, mais ils veulent aussi des masques.
Et puis quoi encore ?
Bien sûr toutes ces plaintes ne vont pas aller bien loin, les magistrats savent où est leur devoir (comme sous Vichy) et les dirigeront vers des voies de garage poubelle(style IGPN) avec l’appui des plus « hautes instances » de notre belle république.
Comme pour un autre vieux scandale de santé qui avait un paquet de morts au compteur, la fameuse histoire de sang contaminé avec sa belle conclusion  « bla bla bla, mais pas coupable ».
A la limite les magistrats feront un remake du sang contaminé.
Cool, non ?

Oui, mais pas tant que cela.
A cette époque les réseaux sociaux n’existaient pas et on pouvait cracher dans la soupe sans que cela se voit de trop.
Tout cela est terminé.
Tout est sur FB et les internautes (qui entre parenthèse ont beaucoup d’humour. On voit sortir des montages réellement désopilants) n’oublient vraiment rien et l’on voit apparaître des compilations de déclarations de nos élites, dont un enfant de CM2 aurait honte de mentir de cette façon tellement éhonté à ses parents.
De peur d’une punition tant le mensonge est gros.
Même si nos énarques par la grâce d’une accomodante complicité judiciaire ne seront pas poursuivis (comme c’est la coutume entre gens de même caste), le citoyen français bien informé maintenant oubliera t-il de rendre à César ce qui appartient à César ?

https://actupenit.com/2020/04/02/coronavirus-un-syndicat-de-police-porte-plainte-contre-edouard-philippe-christophe-castaner-et-laurent-nunez/

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/coronavirus-5-nouvelles-plaintes-contre-des-membres-et-des-ex-membres-du-gouvernement-7800346506

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UNE PETITE ETUDE COMPARATIVE ENTRE LES PAYS TOUCHE PAR LE COVID19.

Loin de l’anti Trup primaire et con, voici un regard sur ce qui se passe aux US… description faite par Eber Haddad.

« J’ai pris les derniers chiffres officiels au 4 Avril 2020 et je les ai ensuite pondérés sur Excel pour avoir une image plus réelle que ce qu’on lit dans les médias et sur les réseaux sociaux, surtout quand c’est pour attaquer les États-Unis et montrer que la situation y est lamentable comparée à l’Europe.

Avant de donner des leçons les journalistes, les politiciens, leurs affidés sur les réseaux sociaux et ceux qui parlent pour ne rien dire devraient consulter ce simple document. Comparons ce qui est comparable et ne faisons pas de raisonnements à l’emporte-pièce souvent inspirés de la propagande gouvernementale et médiatique, particulièrement véhémente, sur les deux plans, en France.

Pour une population équivalente à celle des États-Unis (331 millions d’habitants), ces pays européens, les plus atteints, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la France, la Belgique et le Royaume-Uni (335 millions d’habitants) ont 497.179 cas de Covid-19 pour 311.635 aux États-Unis. Le nombre de morts est de 34.349 dans ces pays européens contre 8.454 aux États-Unis.

Le pourcentage de cas par habitants est encore plus significatif, il est de 0,15% pour l’Europe et 0,09% pour les États-Unis. La mortalité par cas est de 6,91% en Europe, pour les pays cités, et de 2,71% aux États-Unis.

Ces chiffres glaçants sont sinistres et même sordides mais ils sont les seuls qui témoignent de la réalité. J’ai également ventilé par pays et les pourcentages varient énormément d’un pays à l’autre. Le pays d’Europe ou les pourcentages sont le plus faibles est l’Allemagne avec respectivement 0,11% et 1,50%, l’Espagne et l’Italie sont les plus mal loties. La France et la Belgique viennent juste derrière. Pas vraiment de quoi pavoiser…

Cela montre aussi l’impréparation de la plupart des grands pays occidentaux.

Certains me répondront que les choses vont changer et que la courbe changera. Ca c’est de la spéculation pure et simple. On donne la situation à aujourd’hui. Je ne suis ni dans la spéculation ni dans les prédictions. Personne ne connait la tournure que les évènements prendront, donc je me cantonne aux derniers chiffres existants.

À moins d’avoir une boule de cristal atomique, ou de consulter les oracles on ne peut ABSOLUMENT pas savoir l’évolution que connaitront certains pays, plus favorable pour les uns, moins pour les autres. »
Aucune description de photo disponible.

Trouvé sur FB sur Sarah P.
Merci à elle…

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GRACE AU COVID 19, LES CHIENS ET CHATS CHINOIS NE SERONT PLUS TORTURES POUR ETRE BOUFFES !

Vous connaissez le vieux dicton « le malheur des uns fait le bonheur des autres »?

La mort des humains par milliers (souvent comme en ce moment en France par une impréparation que l’on peut appeler « criminelle »), va provoquer la survie des chiens et chats dans la métropole chinoise de Shenzhen. 12 millions d’habitants.

Sur, grosso modo, 1 milliard et demi c’est loin d’être le Pérou mais c’est un premier pas dans l’occidentalisation des ces animaux.
Après avoir adopté nos styles de vêtements, copiés et fabriqués nos trains, nos centrales nucléaires et tout le reste, les chinois nous ont dépassés en innovation et nous ont rendu dépendants dans les moindres méandres de notre vie quotidienne.

Après avoir tué notre industrie, de la plus grosse à la plus petite (nous ne sommes même plus capables de fabriquer des masques) avec la complicité bienveillante de nos élites dirigeantes plus préoccupées par leur comptes en banque que par la vie de leur concitoyens.
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

En Chine, on déguste environ 10 millions de chiens et 4 millions de chats par an. C’est une estimation…
Qui n’a pas vu ces vidéos cauchemardesques des tortures de ces chiens et chats, ébouillantés, dépecés ou écorchés vivant pour donner meilleur goût à leur chair dans leur assiette?
Je pense que cette coutume est exclusivement asiatique.
Cela n’empêche pas des dégénérés, chez nous, de torturer et de maltraiter des animaux mais ce n’est une règle générale, loin de là.
L’empathie pour les animaux est typiquement occidentale.
C’est une réalité chaque jour plus présente.

La population occidentale a pris conscience des souffrances animales aidée en cela par des associations, style L214  qui nous présente des vidéos insoutenables mais qui dans l’horreur n’arrivent pas à la cheville des traitements infligés par les asiatiques à nos animaux de compagnie.
La Chine s’est toujours complètement foutue de ce que nous pouvions penser d’elle. Elle ne changera pas d’un iota dans sa politique intérieure malgré nos condamnations morales. Elle s’en bat l’œil. Seule la pression économique peut avoir de l’influence sur elle.
Et comme la France ou l’Europe est un nain par rapport à sa taille et à sa cohésion. Elle, elle en est déjà à 1984…
Ce qui à fait changer la Chine, avec Shenzhen ce n’est qu’un début, c’est qu’après avoir adopté nos vêtements et notre confort, leur nomenklatura et leurs riches se sont mis à aimer les chiens et les chats en les prenant comme animaux de compagnie.
Petit à petit ils deviennent sensibles à leurs souffrances et deviendront comme nous, intolérables à celle ci.
Nous n’y sommes pas encore mais Shenzhen est un bon début pour la fin de la torture ‘institutionnalisée des chiens et chats pour servir de viandes « gouteuses ».

Bon appétit.

PS : Après il faudra songer au ours que l’on torture toute leur vie pour leur tirer leur bile.
Les animaux à fourrure écorchés eux aussi vivant etc…

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C’EST VRAIMENT LA FIN DE PARTIE POUR LA FRANCE.

3eme puis 4eme puis 5eme, il n’y a pas si longtemps.
6eme hier et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, il ne faut pas regarder le classement, on regretterait De Gaule.
Tout dégringole chez nous, éducation, santé, armée etc… même pas capable de prévoir une épidémie qui s’annonçait depuis plusieurs mois  et très bien géré par d’autres.
Il n’y a que Bercy qui, lui,  caracole encore en tête.
Lui, il est toujours médaille d’or.
Les autres états doivent se demander comment font les français pour se laisser tondre à se niveau, avec aussi peu de résultats et en étant toujours contents.
Cela reste pour moi-même un des plus grands mystères au même titre que la Sainte Vierge ou le vin en sang.
Les français, dans l’ensemble et jusqu’à maintenant gobent tout, l’hameçon avec. Cela changera t-il ? Non, je ne pense pas.

Pour l’épidémie, nous sommes dans le pire groupe de queue avec nos amis espagnols et italiens. Et les grecs ?
Les grandes puissances se moquent de nous quasiment à visage découvert.
Ils ont raison.
Les français dont l’emblème est un coq ne peuvent s’empêcher, même au fin fond du classement (c’est plus fort que nous), de donner des leçons aux autres qui font mieux.
Notre coq, toujours arqué sur ses ergots  est maintenant debout sur un tas de fumier. Lui seul ne le voit pas.
La France grâce à nos élites successives mais toutes issues du même moule, l’Ena, préoccupées surtout à s’enrichir eux-mêmes et leurs amis ont réussit ce tour de force de ruiner la France et de l’endetter jusqu’à la garde.
Malgré ses péroraisons, la voix de notre président est inaudible et fait bien rigoler les vraies puissances en croyant en être encore une.
Ne représentant plus rien d’autre qu’un pays musé, il est reçu comme un pays satellite par les USA et la Chine comme Rome et les Parthes recevaient leurs féaux. On nous accueille avec des égards de façade car les dirigeants qui comptent n’ont pas envie de contredire le coq français.
Ce qu’il dit n’a plus aucune importance et on ne va pas se fâcher pour si peu.
On est toujours heureux de visiter la France, de manger sa cuisine et de boire son vin. Et nous faisons de succulents croissants…
Nos énarques, qui ne sont pas si bêtes, ont tout compris et leurs déclarations, ici ou ailleurs ne sont dirigées que pour nous.
Qui peut croire que parler au successeur de Mao des « droits de l’homme » fera avancer le schmilblick ? Cela fait encore frétiller une partie des français.
Les droits de l’homme ? Parlons en, ils ont même bien été écornés depuis les gilets jaunes et cette répression à tout va !
A j’oubliais le luxe avec LVMH, notre dernier fleuron.
Pour tout le reste «  du savoir faire » français dont nous nous gargarisons à longueur de temps, nous sommes dans les choux.
Avions, trains, centrales nucléaires tout le monde fait mieux que nous.
Même, nous n’avons pas pu prévoir les masques ou les tests, que les pays prévoyants ont stockés et nos dirigeants pleurent des larmes de  crocodiles en direction de leurs électeurs.
Ils les ont laissés mourir sans aucun regret ni remord, confiant, pour sauver leur peau, dans leur communication de l’enfumage avec les médias qui font leur beurre et qui a fait ses preuves depuis Giscard.
Ils vont bien réussir à nous prouver par A+B que c’est encore de la faute de ces salauds d’Allemands qui ne sont pas « solidaires » de notre tas de fumier.
Malgré leurs fausses promesses, les hommes de Bercy, dont notre président en tête de défilé, prenant des postures martiales d’homme d’Etat, dressé de toute sa taille (il parait d’après les sondages que cela plait encore et que les français tombent dans le piège) déclarent que nous allons nous en sortir grâce à leur « expérience » dans les miracles du Saint Esprit, alors que 1984 est en marche pour tordre le coup à toute forme de liberté, surtout celle qui reste ( la seule) sur les réseaux sociaux qui ne dispense, disent ils, que des fake News et qu’il faut faire taire pour le fameux « Bien Commun ».

A votre santé !

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Coronabonds ou la FARCE de l’appel à la « solidarité » dans l’UE

Les riches paieront, aime-t-on à répéter en France. La complainte émotionnelle pour plus de « solidarité » européenne apparaît pour ce qu’elle est réellement : la triste farce de clowns politiques irresponsables.

Par Nathalie MP Meyer.

Publier le 1er avril, jour des farces et attrapes, ou repousser au lendemain eu égard au « sérieux » terriblement technocratique véhiculé par le terme Coronabonds ?

Je me décide finalement pour ce mercredi 1er avril car si la demande pour l’émission d’une dette européenne est effectivement en train d’atteindre un volume sonore non négligeable dans les débats entre les dirigeants de l’Union européenne, il est difficile de prendre totalement au sérieux cette exigence de « solidarité » exprimée surtout par les pays membres les plus enfiévrés d’interventionnisme étatique qui se révèlent pourtant être les moins armés pour encaisser la crise du coronavirus.

QUE SIGNIFIE « SOLIDARITÉ » POUR NOS DIRIGEANTS ?

La première remarque coule de source : si la dépense publique, l’inflation des services publics, les déficits et la dette étaient le baume indépassable de la justice sociale et de la prospérité, jamais la France, l’Espagne ou l’Italie, sans parler de la Grèce, n’auraient besoin de faire appel à la « solidarité » européenne pour se tirer d’affaire tant elles sont expertes en ce domaine, clientélisme et capitalisme de connivence inclus.

Car ne nous y trompons pas : il n’est nullement question pour ces pays de se montrer eux-mêmes « solidaires » avec les autres. Emmanuel Macron peut fanfaronner tant qu’il le veut sur les milliers de masques et de blouses que la France a envoyé à l’Italie, on se demande devant quel public de naïfs il s’imagine jouer les chefs de guerre avisés puisque tout le monde en France est à même de constater combien nous manquons cruellement nous-mêmes de tous ces équipements.

Non, dans la bouche d’un collectiviste invétéré, « solidarité » ne signifie qu’une seule chose : laissez-moi jouer au généreux, laissez-moi dépenser, laissez-moi distribuer des postes et des prébendes… bref, laissez-moi chanter à ma guise pendant plus de 45 étés (cas de la France) et ne venez surtout pas me dire « Eh bien ! Dansez maintenant. »

Au contraire, payez mes dettes avec vos surplus budgétaires, indemnisez mes chômeurs avec votre plein-emploi et ne posez pas de questions : ce serait à l’évidence la marque d’un égoïsme, ou d’une pingrerie, ou d’une sécheresse de cœur humainement inadmissibles alors qu’on compte les morts.

LES PAYS-BAS ET L’ALLEMAGNE, DERNIERS DE LA CLASSE « SOLIDARITÉ »

On voit la mauvaise foi du discours. Il est pourtant très en vogue actuellement et tend à faire des pays qui ont mené à terme des réformes de structures approfondies et qui se trouvent aujourd’hui – grâce à ces réformes, pas par hasard – au plein emploi et en possession d’excédents budgétaires appréciables, les mauvais élèves de la classe européenne, les Pays-Bas et l’Allemagne étant particulièrement visés.

Ce n’est pas nouveau. Dès son arrivée au pouvoir en mai 2017, Emmanuel Macron filait à Berlin pour tenter d’extorquer un peu de compréhension de la part de madame Merkel à propos d’un budget de la zone euro et d’une possible mutualisation de la dette. En filigrane, se profilaient déjà les surplus budgétaires allemands que les pays déficitaires comme la France n’ont aucun scrupule à vouloir mettre à contribution plutôt que de chercher à baisser leurs propres dépenses.

Un point de vue qu’il partage avec Christine Lagarde, la nouvelle Présidente de la Banque centrale européenne (BCE). Ou disons plutôt un point de vue que la serviable madame Lagarde partage opportunément avec celui qui l’a propulsée à ce poste.

Au moment d’entrer en fonction, elle s’offrait le luxe très socialiste (personnellement, je dirais plutôt la honte) de fustiger sévèrement des pays européens qui n’auraient « pas vraiment fait les efforts nécessaires » !

LA FRANCE N’EST PAS UN PAYS COMME LES AUTRES !

Lesquels à votre avis ? La France, qui a été l’un des derniers pays à sortir de la procédure de déficit excessif ? Bien sûr que non ! Ne jamais oublier que selon les propres mots d’Emmanuel Macron sans sa Lettre aux Français :

La France n’est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

Non, les fautifs, les mauvais élèves de la classe européenne, ce sont bien évidemment… les Pays-Bas et l’Allemagne ! Ils ont eu le culot de se réformer avec succès et maintenant ils ne veulent même pas aider ceux qui ne se sont surtout pas réformés au nom de leur sens très particulier de la solidarité !

Dieu sait pourtant qu’avec la crise d’abord sanitaire puis économique du coronavirus, les instances dirigeantes de l’Union européenne n’ont pas tardé à mettre fin aux principales contraintes macro-économiques qu’elles exigeaient des pays membres via le Pacte de stabilité et de croissance.

Qu’elles exigeaient assez mollement, osons le dire, comme en témoigne le temps qu’il aura fallu à la France pour revenir à un déficit public inférieur à 3 % après la crise de 2008, ainsi que son endettement proche de 100 % du PIB en 2019 alors qu’il devrait se limiter à 60 %.

Eh bien, il n’est même plus question de mollesse puisque ces digues ont purement et simplement sauté. Finis les 3 % et finie la limite d’endettement à 60 % du PIB ! Sachant que si un pays était en grande difficulté, il pourrait aussi se tourner vers le Mécanisme européen de stabilité (ou MES), sorte de FMI à l’échelle de l’Union européenne. Et sachant de plus que la BCE s’est mise à nous pondre de la monnaie de singe (Helicopter Money disait Friedman) par centaines de milliards.

Tout le monde est content, tout le monde fait mine de croire que l’argent pousse dans les arbres et qu’il suffit de faire tourner la planche à billets pour retrouver instantanément la prospérité. Ou balancer du Quantitative Easing (QE), c’est savant, c’est plus classe, mais c’est exactement la même idée. Comme si les citoyens n’allaient pas être mis in fine à rude épreuve sous leur triple casquette d’actifs, de contribuables, et d’épargnants.

TOUT LE MONDE EST CONTENT ?

Tout le monde est content, donc, mais aux yeux des pays cigales, tout ceci ne suffit pas. Car jusque-là, les pays membres restent directement responsables de leurs comptes publics et l’on continuera à voir lesquels ont eu une gestion avisée et lesquels ont été incapables de répondre à la crise faute de marges de manœuvre. Avec le MES, il pourrait même être question de devoir prendre des engagements de réforme.

Franchement, parler de se réformer alors qu’il y a urgence sanitaire criante, quel manque d’empathie, quel manque de solidarité !

Tandis qu’avec un endettement réalisé au niveau européen, tous les pays, les prévoyants comme les imprévoyants, sont mis dans le même sac. Plus de risque de distinguer les bons des mauvais élèves au sens du Pacte de stabilité et de croissance, mais la certitude que les mauvais toucheront prioritairement le pactole puisqu’ils sont objectivement en difficulté. Ni vu ni connu.

Cette issue qui consacre hélas l’irresponsabilité crasse de certaines orientations politiques « solidaires » pourrait bien finir par s’imposer. Tous ces morts… qui pourrait rester insensible ?

Mais elle ressemble surtout à une sorte de chantage façon « too big too fail ».

Quelques pays, au rang desquels la France d’Emmanuel Macron tient incontestablement le haut du pavé, ont décidé depuis des années d’ignorer les conseils de prudence qu’ils ont pourtant abondamment reçus.

Au moment où le gouvernement français préparait le PLF 2020, la Cour des comptes ne le mettait-elle pas en garde en ces termes :

Compte tenu de ses niveaux élevés de dette et de déficit, la France disposerait de peu de marges de manœuvre pour faire face à un ralentissement conjoncturel ou un choc financier.

Eh bien nous y sommes : le choc, peu importe sa nature inédite, est arrivé, et la France, malgré les alertes, n’a pas de marges de manœuvre. Comme prévu. Les riches paieront, aime-t-on à répéter en France, qu’on parle d’Allemagne ou de Bernard Arnault.

Dès lors, la complainte émotionnelle pour plus de « solidarité » européenne apparaît pour ce qu’elle est réellement : la triste farce de clowns politiques irresponsables.

sur le web:  https://leblogdenathaliemp.com/

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L’hôpital français, victime de la bureaucratie et des mauvaises politiques publiques, secouru par l’efficacité allemande !

Rappelez-vous ! Nombreux étaient ceux qui disaient que la réforme de l’Etat et la baisse des dépenses publiques en Allemagne dans les années 2000 se faisaient au détriment de la qualité des services publics et du niveau de vie. Les dramatiques événements d’aujourd’hui infirment spectaculairement leurs critiques. C’est bien le système de santé des Allemands qui vient en aide au nôtre !

L’Etude de l’IREF sur les hôpitaux de Paris tirait le signal d’alarme

En septembre 2017, l’IREF publiait une Note sur les hôpitaux de Paris qui était – hélas – prémonitoire. Basée sur des chiffres et statistiques officiels, sur des comparaisons internationales ainsi que sur de nombreux témoignages de l’intérieur, notre Note tirait le signal d’alarme à propos d’un système hospitalier à bout de souffle, rongé par la bureaucratie, le manque d’efficacité et une fonctionnarisation excessive. Elle montrait que ce n’était pas l’argent qui manquait mais la bonne gestion et la recherche du travail bien fait. C’est toujours d’actualité : le monopole de la Sécurité sociale abaisse artificiellement les prix tandis que les hôpitaux tentent par tous les moyens d’augmenter leurs recettes. Les hôpitaux devraient disposer d’une vraie autonomie en ayant la possibilité de fixer les tarifs. Le mastodonte APHP (le plus important groupe hospitalier public d’Europe avec 100 000 employés pour plus de 7 mds € de CA) devrait être divisé en différents groupes indépendants et le personnel des hôpitaux devrait être recruté sous un statut de droit privé.

Lors de la privatisation de certains hôpitaux, on aurait pu aller plus loin en intégrant le personnel médical et non médical aux stratégies propres des établissements, le personnel pouvant être impliqué dans la bonne marche financière de la structure.

L’IREF avait aussi donné comme exemple étranger le système allemand : suppression du statut des fonctionnaires, vente de nombreux groupes et CHU, ce qui a donné naissance à de grands groupes privés comme Asklepios, 45 000 employés, 3 mds € de CA ou Helios, 71 000 employés pour 5,6 Mds€ de CA. Le risque est ainsi délégué à des sociétés privées.

Aujourd’hui, on ne peut que subir l’inefficacité des hôpitaux publics français comparés aux établissements allemands qui accueillent ces jours-ci des malades français du coronavirus. Et pourtant, il y a beaucoup plus de cas en Allemagne qu’en France !

CORONAVIRUS : FRANCE vs ALLEMAGNE (29 mars)
ALLEMAGNE FRANCE
NOMBRE DE CAS (29/03) 57 695 38 105
NOMBRE DE DECES 433 2 317
MORTALITE POUR 1 000 000 habitants 5,2 35,5
LITS REANIMATION (pour 100 000 habitants) 29.2 11.6
DEPENSES PUBLIQUES (2019) 44.3 % du PIB 53.8 % du PIB
DEPENSES DE SANTE (2018) 11.1 du PIB 11.5 % du PIB

La France a donc 5.3 fois plus de morts que l’Allemagne alors que celle-ci a 20 000 cas de plus. Il faut d’emblée couper court aux arguments budgétaires. La France ne manque pas d’argent : par rapport au PIB (2018), elle est le pays où les dépenses de santé le plus élevées en Europe : 11,5% contre 11,1 % en Allemagne, 11 % en Suède, 10,4 % en Autriche, entre 10 et 10.5 % aux Pays-Bas et en Belgique. L’Espagne et l’Italie, qui sont terriblement touchées par le virus, sont à environ 9 % du PIB. La France est aussi championne des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques (53.8 du PIB contre 44.3 % en Allemagne, 9 points de plus en 2019 !)

Non, l’argent ne manque pas, c’est la bureaucratie qui est excessive

Selon les chiffres de l’OCDE, 35,22% des emplois hospitaliers en France ne sont pas médicaux ou paramédicaux, contre 24,3% en Allemagne, une différence de 9 points. La fonction publique hospitalière, c’est environ 1.2 millions de personnes en France ou 21 % du total des fonctionnaires ; en Allemagne, les emplois publics consacrés au secteur hospitalier ne dépassent pas 5 % du total des emplois publics.

Cela n’a pas empêché l’Allemagne d’avoir plus de lits en réanimation (29.2 pour 100 000 habitants contre 11.6 en France) ! Dans notre pays, même le nombre de lits « normaux » d’hôpital a connu une chute vertigineuse ces dernières années : de 468 000 en 2003 à moins de 400 000 aujourd’hui. En 2018, environ 180 000 patients en urgence ont passé une nuit dans un couloir faute de lit disponible et près de 5 % des lits en région parisienne sont considérés hors d’usage faute de personnel. Au lieu de nous gargariser à longueur de journée avec notre prétendu « meilleur système de santé au monde », il faudra en tirer les leçons après cette crise et le réformer en profondeur. En prenant comme modèle les Allemands, par exemple…

sur le web  https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/L-hopital-francais-victime-de-la-bureaucratie-et-des-mauvaises-politiques-publiques-secouru-par-l

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J’AI ESSAYE D’OBTENIR LES FAMEUX 1500€ D’AIDE…

Bonjour à tous,

Je suis en train de remplir le formulaire disponible sur le site de l’Urssaf “aide financière exceptionnelle covid 19”.

Pour le numéro de compte j’ai eu une réponse suite à mon appel au 3698 :

– dans votre espace autoentrepreneur.urssaf
– rubrique info personnelles
– numéro de compte autoentrepreneur TI 117
Et d’après eux on inscrit pas les zéros mais juste les 10 chiffres qui suivent.
Cela dit, moi je l’ai mis en entier.

Ensuite viennent mes quatre questions principales relatives à la rubrique “Impact crise Covid 19”.

Ils nous est demandé de renseigner chiffre d’affaire 2018 et 2019 mais pas celui de 2020.

Question 1 : chiffre d’affaire de l’année2018 et 2019 où du mois de mars 2018 et mars 2019 ?
La logique voudrait qu’on parle de mars, mais s’il y avait une logique alors il nous demanderait aussi le chiffre d’affaire de mars 2020..

Question 2 : revenu professionnel = Ca – charges
Dans les charges on inclut aussi nos cotisations Rsi ? Moi je suis mensualisée donc pas de souci. Mais si on parle de mars 2018 et mars 2019 dois-je faire un prorata aussi de la CFE par ex ?

Question 3 : pour les entreprises qui existaient déjà avant le 1er mars 2019.
On nous demande de comparer la perte en CA entre mars 2019 et (enfin) mars 2020
Moi j’ai arrêté de travailler le 17 mars donc la logique veut que j’ai perdu 50% de mon chiffre d’affaire. Sauf que mes clients paient tous des carnet de promenade en avance (pas de factures à la fin du mois mais au moment de l’achat du carnet) donc j’ai réalisé 50% en moins en termes d’activité et par conséquent de CA mais pas forcement en encaissements, vous voyez ?

Question 4 :
Il n’y avait pas la possibilité de déclarer zéro pour mars aussi en reportant le montant encaissé à après le confinement ?
Je ne pourrai tout de même pas déclarer- 70% de CA avec 2 semaines travaillées et 2 semaines d’arrêt. La logique voudrait encore que j’estime à moins 50% ma perte en CA = pas d’aide.

Quelqu’un pourrait m’éclairer ?
D’avance merci
F.

Bref en mars je n’aurai rien c’est pratiquement sûre, mais je souhaiterais compiler ce formulaire au mieux pour être dans les règles.

ON VOUS TIENDRA INFORMER DE LA SUITE, mais ne vous faîtes pas beaucoup d’illusion, Bercy ne donne jamais rien…

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L’HOPITAL DE CAMPAGNE DE MULHOUSE, le savoir faire de l’administration française!

Vu sur FB:

Alain P. – Lettre d’un ami reçue aujourd’hui :

Je voudrais te parler de l’HOPITAL de CAMPAGNE à Mulhouse …
et de ses incohérences …
Ce jeudi 19 mars on démarre la mise en place de l’hôpital militaire de campagne avec engins de terrassement et une logistique incroyable pour …. 30 lits ‘sous la tente’ !

– Il a fallu 10 jours pour trouver un emplacement adéquat, pas trop loin du centre et de l’espace pour créer les parkings, amener et poser un périmètre de sécurité avec des barrières, des panneaux de protection occultants, etc. etc.
– Ensuite il faut affréter des avions militaires pour transporter tout le matériel et une semaine pour monter les tentes et installer les équipements sanitaires, les commodités pour le Personnel soignant, des vestiaires, des lieux de stockage du matériel médical, etc. etc.
Temps de mise en place : 3 semaines minimum entre la décision et le jour “J” Opérationnel

En comparaison et en rappel les Chinois ont installé en 10 jours un Hôpital provisoire de 1000 lits !

Mais attendez c’est la suite ci-dessous est encore plus cocasse ! Les allemands ont choisi d’utiliser les GYMNASES pour installer leurs bases opérationnelles sanitaires !
Et pourquoi ?
1 – Pas besoin de réquisitionner, ils sont vides (écoles et activités sportives fermées)
2 – Ils sont dans un périmètre immédiat ou au centre des villes (accès direct)
3 – Ils ont le plus souvent un parking attribué (pas besoin d’en aménager comme à Mulhouse avec des engins de terrassement)
4 – Ils sont déjà clôturés pour éviter les incivilités ou l’utilisation pendant la nuit par des bandes de jeunes
5 – Ils ont une hauteur de plafond intéressante pour disperser l’air vicié, contrairement à l’exiguïté des tentes de l’armée
6 – Ils ont une protection aux vents et aux intempéries bien meilleures
7 – Ils peuvent être pourvus de vasistas ou fenêtres d’aération pour éliminer l’air vicié
8 – Ils ont déjà les sanitaires installés, douches, lavabos, Toilettes
9 – Ils ont également des bureaux pour le Personnel et des vestiaires pour entreposer le matériel médical
10 – Le Gymnase peut se ‘cloisonner’ facilement et créer des box de lits ou de matériels ou zone pour Personnel sanitaire plus confortable que dans des tentes
11 – Un Gymnase doit certainement contenir plus de 30 lits surtout s’il est accolé à un autre local d’activité sportive

Un Gymnase est facile à nettoyer ou décontaminer : Pas de meubles, juste 2 Buts de Handball à sortir ou des Tapis et des ballons à enlever
Les vestiaires sont nettoyés régulièrement donc pas de gros problèmes pour assainir …
Alors pourquoi s’emmerder à transporter par avions des tentes militaires de Campagne prévues pour les ‘Sahel’ ou autres zones inhabitées
Je suis content de moi, les journalistes ‘radotent’ les mêmes choses à longueur la journée, ou plutôt ils répètent les commentaires des experts médicaux …… mais ce constat, c’était trop demandé pour eux !
Je ne l’ai lu nul part.

Je comprends ainsi les Allemands quand ils sont prudents avant de répondre aux directives venant de France

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LE PARCOURS DU COMBATTANT POUR OBTENIR L’AUMONE DE 1500€.

Bercy a pensé à vous, il vous a prévu une “aide” de 1500€.
Cette aide est évidemment conditionnés à de multiples conditions.
Ne croyez pas au miracle. Bercy fait de la com, sa spécialité, il n’a aucunement l’intention de vous donner de l’argent . Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais. C’est un concept qu’ils ne peuvent envisager avec leurs cerveaux d’énarques.

Coronavirus : quels sont les critères pour bénéficier de l’aide de 1 500 euros du fonds de solidarité créé par le gouvernement ?

Franceinfo
Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un fonds de solidarité pour aider les entreprises touchées par la crise. Cette aide, qui peut aller jusqu’à 1 500 euros, vise notamment les TPE et travailleurs indépendants, à condition de respecter certains critères.

© Fournis par FranceinfoLes ordonnances publiées mercredi 25 mars l’ont confirmé. Un fonds de solidarité va être créé pour soutenir les plus petites entreprises frappées de plein fouet par la crise liée à l’épidémie de coronavirus. Un fonds qui doit s’élever à près d’un milliard d’euros, dont 250 millions d’euros apportés par les régions. Par ailleurs, certaines entreprises, notamment des assureurs, ont indiqué qu’elles allaient y contribuer à hauteur de 200 millions d’euros.

L’aide peut aller jusqu’à 1 500 euros, sous conditions. En attendant la publication du décret qui précise les conditions d’éligibilité et d’attribution, le ministère de l’Économie a apporté une précision jeudi 26 mars : cette aide financière n’est pas forfaitaire. Bercy a aussi publié un document pour expliquer quelles sont les démarches à suivre pour bénéficier de cette aide.

Moins de 11 salariés et d’un million d’euros de chiffre d’affaires

Le gouvernement a posé plusieurs conditions autour de cette aide financière de 1 500 euros. Pour pouvoir la réclamer, il faut être une très petite entreprise (moins de 11 salariés), un artisan, un commerçant, être en profession libérale ou auto entrepreneur (dans des conditions qui restent à préciser). Ensuite, il faut réaliser un chiffre d’affaires de moins d’un million d’euros par an et un bénéfice annuel imposable inférieur à 60 000 euros.

Le ministère de l’Economie indique que toutes les entreprises concernées pourront faire une déclaration sur le site des impôts (impots.gouv.fr), dès le 1er avril. Bercy précise aussi que cette aide sera défiscalisée.

Fermeture administrative ou baisse de 70% de son chiffre d’affaires

Deux autres conditions s’ajoutent pour bénéficier de l’aide. Si l’activité a été suspendue par les autorités dans le cadre de la crise sanitaire (comme les restaurants ou les commerces non alimentaires), il n’y a rien à justifier, l’aide de 1 500 euros pleine et entière sera versée sur simple demande.

En revanche, si l’activité se poursuit, c’est plus compliqué. Pour réclamer l’aide de l’État, il faut pouvoir démontrer une baisse de 70% de son chiffre d’affaires en mars 2020 comparé à mars 2019. Si c’est le cas, alors l’aide financière pourra être réclamée. Mais elle ne sera pas forfaitaire. Elle viendra couvrir seulement la perte de chiffre d’affaires dans la limite de 1 500 euros.

Cette précision vise principalement les auto-entrepreneurs qui ont de faibles revenus. Par exemple, si la perte de chiffre d’affaires entre mars 2020 et mars 2019 s’élève à 300 euros. Elle sera compensée à hauteur de 300 euros par le fonds de solidarité. Et non de 1 500 euros. Le décret qui précise les conditions d’éligibilité et d’attribution sera publié dans les prochains jours.

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L’AIDE AUX PETITES ENTREPRISES: UN COUP DE COM DE BERCY!

Comme on pouvait s’en douter Bercy enfume.

 

Le gouvernement annonce dès les premiers jours du confinement, un fond de solidarité de 1500€, destiné aux petites entreprises pour faire face à leur perte d’activité. Les conditions d’éligibilité à cette aide s’avèrent inaccessibles sans que cette information ne soit relayée par les médias. Elle n’est visible que sur le site des impôts! Bonne pub pour les uns, difficulté pour les autres!

L’annonce généreuse du gouvernement d’un fond de solidarité pour soutenir les entreprises de moins de dix salariés (entreprises individuelles,indépendants et sociétés) dans le contexte du coronavirus n’a pas été un mince soulagement pour ces nombreux professionnels, la perte de chiffre d’affaire ou la fermeture obligatoire de leurs lieux de travail entraînant une baisse de revenus catastrophique.

Or cette aide qui se présente sous le visage de la solidarité et d’un état providence subitement restauré en ce temps de «guerre» s’avère en réalité, une peau de chagrin au fil des jours.

Certes les professionnels que nous sommes peuvent reporter certaines charges, mais il n’échappe  à personne qu’il faudra néanmoins les assumer ultérieurement.

Mais pour l’heure la totalité de nos revenus a disparu :  ce n’est pas simple de vivre avec zéro revenu !!!

L’aide annoncée très tôt par le gouvernement pour ce mois de mars était donc plus que bienvenue et a été un intense  soulagement pour ces professionnels. Le texte fourni par la direction générale des impôts stipule que l’aide de 1500€ « aura deux niveaux: un pour faire face à la perte d’activité, l’autre pour prévenir les faillites. »

Seul bémol, les modalités précises de ce soutien sont passées sous silence. Cette obscurité  pouvait faire craindre que cette annonce ne soit qu’une simple opération de communication : nous n’avons pas été déçus !!!

En effet qu’elle est la réalité de cette annonce ?

Faisons un petit calcul des conditions d’obtention de cette aide de 1500€  pour le mois de mars, mois durant lequel comme chacun sait nous n’avons pu travailler que jusqu’au 13.

Du 1er mars au 31 mars, nous comptons 22 jours ouvrés, mais l’obligation de fermeture de notre espace de travail nous a fait perdre 12 jours de travail, soit une perte de chiffre d’affaires de 55%.

Or les conditions pour obtenir cette aide impose une perte d’au moins 70%!!! Pour avoir droit à cette aide il eut fallu que notre chiffre d’affaire 2020  soit minoré  de 15% avant même la fermeture de nos lieux de travail!  Qui peut dès lors prétendre à ce soutien en trompe l’oeil ?

Mais s’ajoute à cette misérable astuce un nouveau coup bas, le  gouvernement estimant sans doute la dépense encore trop importante.

En consultant le site de la direction générale des impôts, dans l’article « CORONAVIRUS -COVID 19: LE POINT SUR LA SITUATION », mis à jour le 22/03/2020, on découvre en effet que la période de référence qui logiquement devait s’étendre du 1er mars au 31 mars, s’étend en réalité  du 21 février au 31 mars. Rien n’arrête le gouvernement qui, pour les besoin de la cause restructure le calendrier et invente un mois de mars de 40 jours pour arranger ses petits calculs et priver en fait les professionnels d’une aide désormais impossible à percevoir.

Qui dans ces conditions aura perdu 70% de son chiffre d’affaire ?  En effet, si nous répétons le calcul précédent avec cette nouvelle donne, sur 37 jours  ouvrés, nous n’avons pu travailler que 12 jours, ce qui aboutit à une perte de 32,5%, très loin du seuil des 70% de perte minimale exigée, puisque dans ce cas de figure, notre chiffre d’affaire aurait dû préalablement à la fermeture ordonnée par le gouvernement être minoré de 37,5%. Le gouvernement ne recule devant rien pour ne pas honorer ses promesses.

La gestion comptable et médiatique du gouvernement force l’admiration! Cette manœuvre indigne et mesquine est une véritable insulte à des professionnels en difficulté. Les petites entreprises sont l’objet d’une manipulation servant de faire-valoir pour le gouvernement qui se montre généreux en laissant pour compte les professionnels dans cette situation de crise sanitaire et financière. Elle permet au gouvernement d’afficher une posture altruiste en ne déboursant rien ! Il y a tout lieu de craindre dès lors  que l’Etat Providence opportunément ressorti des cartons s’apparente a un pur effet d’annonce : une fois de plus les promesses n’engageront que ceux qui y croient !

Ce nouvel épisode démontre à quel point, le seul objectif de ce gouvernement est comptable! Dans la start-up nation l’humain est une simple variable d’ajustement. Tous les trompe-l’œil, tous les mensonges, tous les coups bas sont permis au mépris de la décence, de la solidarité, et aujourd’hui de la vie nos concitoyens.

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Critique Objective de la Fin du monde (Pour Jugement Dernier Magazine) par Fabien Nivaggioni.

Trouvé sur FB.
Un joli résumé rigolo par Fabien Nivaggioni.

C’est une fin du monde sans le moindre panache à laquelle nous assistons. Parlons des décors. C’est franchement bof. Des hôpitaux vétustes, des vitres cassées qui tiennent avec du scotch des fils électriques qui pendent dans les couloirs, des néons qui clignotent…. Poncifs éculés du registre de l’angoisse qui n’amusent plus personne… (Non non j’ai bien dit éculé). Une apocalypse fade qui nous mène de Charybde en Scylla et d’écueils en clichés. Quant au casting parlons en… Un ramassis d’enculés…. (Là j’ai bien écrit enculé par contre…) Un président qui n’est définitivement pas convaincant… Il ne sait pas jouer… Une palette d’émotions et de jeu d’acteur à peu près identique à celle d’un Koala… Personne n’y croit… Même quand il prend son air grave…. Ou constipé on ne sait pas trop… Un peu le même que celui qu’il a quand il se fait fister dans les backroom de Guyane ou dans les sous-sols du château de Chambord. Les seconds rôles sont tout aussi consternants… La porte parole du gouvernement dont je ne lui ferai pas l’honneur de retenir son nom s’illustre par son indigence… Un scénario cousu de fils blancs écrit sans doute par un auteur qui doit picoler du gel hydro alcoolique… Qui semble improviser…. Un médicament existe mais on veut pas le donner… ensuite le stock du dit médicament a été volé… Un confinement qui cache la misère… Bref… Rien n’est crédible… Ça ne veut rien dire… On dirait une chanson de Jul mise en scène par Maurice Béjart… Un fiasco qui évoque une production amateur au budget Hongrois…. Des masques pour le personnel soignant périmés depuis 2013, des brancards de la guerre de 14..
Ma note est sans appel. Je ne mets que deux champignons atomiques sur cinq…. Uniquement parce que c’est en 4K… Ça ne mérite vraiment pas plus.

Un mot sur l’auteur: Fabien Nivaggioni est spécialiste en fin du monde, il a déjà couvert le Bug de l’an 2000, l’apocalypse Maya de 2012, l’éclipse solaire totale de 1999, le Brexit, Fukushima, le H1N1, le trou dans couche d’Ozone, le réchauffement climatique et le dernier EP de Larousso.

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On y est. Le pillage va bientôt commencer: Coronavirus : une loi d’urgence fourre-tout pour faire face à l’épidémie

Grâce à l’excuse du Covid 19, l’état va enfin pouvoir vous faire les poches pour “le bien commun”…

Ce mercredi est présenté en Conseil des ministres un projet de loi permettant de reporter le second tour des municipales, de déclarer l’état d’urgence sanitaire sur tout ou partie du territoire et d’autoriser le gouvernement à prendre par ordonnances les mesures d’urgence économique et d’adaptation à la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Les champs concernés sont extrêmement vastes. Un avant-goût des immenses conséquences de cette crise inédite.

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Ce mercredi est présenté en Conseil des ministres plusieurs textes de loi dont un projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19. (Ludovic Marin/AFP)

« situation d’exception », selon l’expression d’Emmanuel Macron lundi soir , mesures d’exception. Ce mercredi, pour le deuxième Conseil des ministres de la semaine, le gouvernement examine une série de textes pour affronter l’épidémie de coronavirus et ses conséquences : un projet de loi de Finances rectificative bien sûr, mais aussi un projet de loi organique d’urgence qui prévoit que les délais de trois mois de transmission des questions prioritaires de constitutionnalité par le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation ainsi que le délai de trois mois dans lequel le Conseil constitutionnel statue sur une question transmise soient suspendus jusqu’au… 30 juin 2020, face à l’impossibilité, pour ces juridictions, de se réunir en formation collégiale.

Le Conseil des ministres examine également un « projet de loi d’urgence pour faire faire à l’épidémie de Covid 19 » aux nombreuses dispositions. Tour d’horizon :

Report du second tour

Le premier titre de texte, sur les dispositions électorales, reporte le second tour des municipales au plus tard au mois de juin 2020, avec fixation de la date par décret en Conseil des ministres. Le 10 mai 2020 au plus tard, le gouvernement devra transmettre au Parlement un rapport fondé sur une analyse du conseil scientifique sur la situation sanitaire.

Tous les conseillers municipaux et communautaires, conseillers d’arrondissement et conseillers de Paris élus dès le premier tour entrent en fonction immédiatement. Les autres voient leur mandat prolongé jusqu’au second tour et les élus actuels comme les futurs élus achèveront leur mandat en mars 2026. Le gouvernement sera habilité à prendre par ordonnances toute mesure relevant de la loi permettant d’adapter le droit électoral jusqu’au second tour.

Etat d’urgence sanitaire

Le deuxième titre du texte permet de déclarer l’Etat d’urgence sanitaire sur tout ou partie du territoire, par décret en Conseil des ministres, sur rapport du ministre de la Santé. Au-delà de douze jours, l’état d’urgence ne peut être prorogé que par une loi. Il donne pouvoir au Premier ministre de prendre par décret « les mesures générales limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion » et il permet également toutes réquisitions, de biens et services afin de « lutter contre la catastrophe sanitaire ». Ce qui encadre, entre autres, l’utilisation de taxis pour transporter les personnels soignants.

Réquisitions

Le ministre de la Santé est habilité à prendre toutes les autres mesures générales et individuelles pour lutter contre l’épidémie, mesures « proportionnées aux risques encourus. » En cas de non-respect des réquisitions qui pourront être décidées, est prévu six mois d’emprisonnement et 10.000 euros d’amende. C’est aussi là qu’est prévue l’amende de 135 euros pour tous ceux qui ne respectent pas les mesures de confinement annoncées à ce jour et à venir.

Ce projet de loi d’urgence détermine dans sa dernière partie les « mesures d’urgence économique et d’adaptation à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 », les champs pour lesquels le gouvernement va pouvoir procéder par ordonnance, dans un délai de trois mois après la publication de la loi. Ainsi, « dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution », le gouvernement pourra prendre par ordonnance « toute mesure, conforme au droit de l’Union européenne, relevant du domaine de la loi » pour faire face aux conséquences économiques, financières et sociales et notamment « pour limiter les cessations d’activités d’entreprises quel qu’en soit le statut, et les licenciements ».

Ordonnances pour soutenir les entreprises

Le texte encadre les mesures déjà annoncées, « provisoires », de soutien à la trésorerie des entreprises, d’aide directe ou indirecte aux entreprises via un fonds abondé aussi par les collectivités – c’est le fonds de solidarité. Même chose en matière de droit du travail, de la Sécurité sociale et de la fonction publique, avec la possibilité donc de prendre des mesures pour « limiter les ruptures de contrats de travail », en facilitant et en élargissant comme annoncé le recours à l’activité partielle et pour les indépendants, la perte de revenus.

Durée de travail et repos

Il ouvre aussi la possibilité de prendre des ordonnances pour modifier les conditions d’acquisition de congés payés, permettre à tout employeur d’imposer ou modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des RTT, ou des repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié, sans respecter les délais habituels de prévenance. De même, pour les secteurs « particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale », de déroger aux règles de durée du travail ou de repos hebdomadaire et dominical.

Le droit des procédures collectives et des entreprises en difficulté pourra être modifié pour faciliter « le traitement préventif des conséquences de la crise sanitaire ». Pour aider les TPE, le report ou l’étalement du paiement des loyers, des factures de fluide ou d’énergie et le renoncement aux pénalités financières ou aux interruptions de fournitures en raison du non-paiement de ces factures d’énergie.

Prestations sociales, droit de la copropriété, visas et titres de séjour

Mais au-delà des entreprises, c’est tout le champ de la justice qui est concerné (déroulement des gardes à vue avec intervention à distance de l’avocat, etc), du social (possibilité d’adapter les conditions de versement de certaines prestations sociales), du droit de la copropriété (pour tenir compte de l’impossibilité de réunion d’assemblées générales)-, du fonctionnement des collectivités…

Ou encore, comme à l’avant-dernier article de ce projet, l’autorisation de prolonger par ordonnance la durée de validité des visas, titres de séjour et attestations de demande d’asile pour respecter les règles de confinement.

Ces projets de loi seront proposés au vote de l’Assemblée et du Sénat ces jeudi et vendredi.

Sur le WEB:  https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/coronavirus-ce-que-contient-le-projet-de-loi-durgence-pour-faire-face-a-lepidemie-1186554

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HARVEY WEINSTEIN et moi.

Tout le monde connait Harvey Weinstein qui fut, parait-il, un prédateur redoutable dans le milieu du cinéma.
Il a violé, agressé et harcelé une multitude de starlettes en devenir de stars et même certaines stars.
Nous ne connaîtrons jamais le nombre exact de ses victimes dont certaines n’ont certainement pas voulu se déclarer.
Il fut le symbole maléfique d’une époque de l’ancien monde a jamais révolu.
Comme tout symbole il a servi d’exemple et a payé en tant qu’exemple en étant condamné à une peine, elle aussi exemplaire : 23 ans de prison.

Et moi, qui me connait ?
La question est plutôt qui me connait maintenant ?
Avant ma chute, comme Harvey j’avais des tonnes d’amis.
Après ma chute, j’ai maintenant trop de doigts dans une main pour les compter.
Comme lui, à une échelle infinitésimale par rapport au roi des producteurs, je rayonnais dans mon milieu.
C’est là que nos chemins se séparent, mais à une échelle différente nous avons vécu nos calvaires.
Avec une différence mais de taille :
Harvey a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de là bas des faits qui lui étaient reprochés, et il a pris 23 ans.
Petit joueur !
Moi, j’ai fait beaucoup plus fort, j’ai été reconnu innocent par le tribunal correctionnel et j’ai quand même pris perpète, mais un vrai perpète, du big perpète, de celui que l’on transmet à ses enfants.
J’en ai pris pour 120 ans.
J’ai pris 120 ans par Bercy.
La Tribunal administratif, la cour d’appel administrative, ce sont deux noms pour tromper le public en faisant croire à une justice équitable, d’où son nom : la justice administrative.
En matière fiscale, il n’y a qu’une justice administrative, la justice de Bercy…
J’ai 71 ans et dans 20 ans je serai certainement mort et ma fameuse dette ne sera pas éteinte. Il me restera juste 100 ans.
Cool, non ?
Encore heureux qu’ils ne puissent me suivre en enfer.
Je suis sûr que je vais y trouver un paquet de contrôleurs assermentés.
Je ferai tourner la broche !

Grâce à cette fausse dette, ils m’ont ruiné sans état d’âme, les uns après les autres et m’ont acculé dans une certaine pauvreté.
A vie.
D’après les élucubrations d’un jeune inspecteur des impôts tout juste sortie de l’école (M.Mace) j’avais carotté environ 3 millions d’€ que j’avais mis dans ma pocket.
Et donc, ne pouvant saisir que des broutilles ils m’ont collé un ATD à vie sur ma retraite.
Depuis 11 ans qu’ils m’ont mis quasiment à la rue et malgré les énormes moyens de contrôles que Bercy a mis en place pour surveiller chaque citoyen français (enfin ceux qui n’ont pas eu la chance de partir) au centime près (https://temoignagefiscal.com/les-incroyables-moyens-de-la-traque-fiscale/), ils n’ont pas été capable de voir que je n’ai pas ce fabuleux trésor et que je vis chichement sur ce qu’ils me laissent de ma retraite.
Depuis 11 ans ça fait quand même un bail, non ?
J’ai été étiqueté « Monte Cristo » une fois pour toute et après ce n’est plus le problème de personne à Bercy.
Leur hyper système de contrôle ne sert pas regarder en arrière, pour voir s’ils se sont trompés mais pour trouver de nouveaux « coupables ».

Merci les gars, on se retrouvera chez Belzebuth…

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Le fisc et les Urssaf se défendent de trop contrôler les PME par Par Ingrid Feuerstein

Depuis la loi sur le « droit à l’erreur », Bercy expérimente dans deux régions la limitation de la durée de contrôle à neuf mois dans les entreprises de moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur 22.847 contrôles de l’administration effectués depuis quinze mois, seuls 18 ont atteint cette limite.

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Les PME ne pourront faire l’objet d’un nouveau contrôle, si elles ont déjà subi 270 jours de contrôle durant les trois dernières années. (iStockphoto)

Ce témoignage avait inspiré l’une des dispositions de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance (Essoc) qui prévoit de limiter la durée des contrôles dans les PME à neuf mois. Dans cette optique, l’administration a lancé en décembre 2018 une expérimentation dans deux régions, les Hauts-de-France et Auvergne Rhône-Alpes. Les entreprises de moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ne peuvent faire l’objet d’un nouveau contrôle, si elles ont déjà subi 270 jours de contrôle durant les trois dernières années.

Premiers enseignements

Quinze mois après le début de cette expérimentation, Bercy en tire les premiers enseignements. La base de données, qui recense les contrôles de toutes les administrations, dénombre 22.847 contrôles, quasi exclusivement de la part du fisc (50 % des contrôles) et des Urssaf (46 %). Les 4 % restants viennent de la Direccte et des Douanes. Ce résultat tend à relativiser l’idée selon laquelle des contrôleurs de l’administration défilent les uns après les autres.

« Toutes administrations confondues, la durée moyenne des contrôles est de 36 jours », indique-t-on à Bercy. D’après cette estimation, seulement 400 entreprises auraient été contrôlées par deux administrations. Quant aux contrôles qui ont dépassé neuf mois, ils existent, mais sont très minoritaires. Au total, 18 entreprises auraient été dans ce cas-là depuis décembre 2018. « Il n’y a pas de « surcontrôles » administratifs des entreprises », en déduit-on à Bercy.

Le Medef tient ce mardi une conférence sur le « droit à l’erreur » qui permettra sans doute de confronter cette vision de l’administration avec celle des entreprises, pour qui la durée de neuf mois paraît déjà très longue et pour qui cette disposition reste encore méconnue. Reste à voir si cette expérimentation sera généralisée au reste de la France. Pour l’instant, la décision n’a pas été tranchée.

sur le web  https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/le-fisc-se-defend-de-trop-controler-les-pme-1181384?fbclid=IwAR0_tYb99AVfJ9y5BdcojSAS5Fbr_y0EMayL7qsoQjQ7oqJe4ia0GE4LEy4#utm_source=le%3A

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La Banque postale en guerre contre le cash Par Simone Wapler

La Banque postale filiale de La Poste vient de strictement encadrer les versements d’espèces sur les comptes courants et les livrets.

Petit à petit les règlements en espèces sont mis hors-la-loi et bannis des transactions financières. Soupçonné d’être un moyen d’évasion fiscale, le cash reste pourtant un rempart pour nos libertés.

La Banque postale filiale de La Poste vient de strictement encadrer les versements d’espèces sur les comptes courants et les livrets. Tout versement en espèces doit être accompagné d’une déclaration de l’origine des fonds ; au-delà de 1500 euros, le déposant doit justifier de l’origine des fonds et au-delà de 10 000 euros, la Banque postale ne prendra plus.

La Banque postale indique que ces mesures sont prises afin de mieux lutter contre les dépôts provenant de trafics (drogue, vol…). Le Parisien rappelle que la banque avait été condamnée à une lourde amende de 50 millions d’euros pour n’avoir pas alerté Tracfin (la police financière) dans une affaire de transferts d’avoirs gelés par mandats cash.

INTERDICTIONS ET OBLIGATIONS

Cette mesure est une de plus sur la liste des dispositions anti-cash qui s’allonge :

  • interdiction de régler plus de 1000 euros en espèces dès lors qu’un professionnel est impliqué dans la transaction
  • suppression de nombreux automates délivrant des billets
  • suppression des coupures de 500 euros
  • règlement en espèces des impôts limités à 300 euros
  • limitation des montants en espèces pouvant traverser la frontière à 10 000 euros

Cette liste d’interdictions se complète d’une liste d’obligations de plus en plus lourdes : « bancarisation » obligatoire, évidemment, mais déclarations de plus en plus nombreuses pour les dons, les transferts et les transactions entre particuliers.

Et pour couronner le tout, création d’une police fiscale dépendant de Bercy en plus de Tracfin.

Au lieu d’être le droit de faire ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté n’est plus que l’étroit couloir concédé par les autorités entre le mur des obligations et celui des interdictions. Cédric Parren, Le silence de la loi

LES ESPÈCES, LE CASH, REPRÉSENTENT UN ESPACE DE LIBERTÉ INDISPENSABLE

La disparition des espèces comme option de paiement parmi d’autres menace les libertés fondamentales.

En premier lieu, elle nous soumet au lobby bancaire. Rappelons que des liquidités sur notre compte en banque ne sont plus « notre » argent mais une créance qu’une banque reconnaît nous devoir. En cas de crise financière, que vaut cette créance ?

En second lieu, elle institue un droit de regard de l’État sur toutes nos transactions, heures et lieux compris.

Bien entendu, le réflexe normal de l’individu normal en temps normal consiste à dire : « je suis honnête, je n’ai rien à cacher ». Mais parfois, les temps deviennent moins « normaux », politiquement ou même techniquement.

Que se passe-t-il lorsqu’une grande panne de réseau interdit toute transaction comme cela s’est produit au Royaume-Uni et au nord de l’Europe continentale en juin 2018 ? Qui n’a jamais eu à subir les effets d’un bug informatique ? Qui n’a jamais été victime d’une erreur de l’administration ?

L’ADMINISTRATION SE RÉSERVE LE DROIT DE COUPER QUELQU’UN DE SON ARGENT

Dans l’hypothèse où le cash deviendrait hors-la-loi, la mise au ban de la société d’un individu devient instantanément possible.

Sans aucune procédure contradictoire, avec seulement le bon vouloir d’un fonctionnaire de Tracfin ou d’un agent de la nouvelle police fiscale (entité habilitée à pratiquer des écoutes téléphoniques, des perquisitions, des géolocalisations, des filatures ou des gardes à vue), chacun risquera de se voir « coupé de son argent » et même de la charité puisqu’il sera impossible de lui donner autrement qu’en nature.

UNE SOCIÉTÉ SANS CASH REND POSSIBLES L’ARBITRAIRE ET LA PRÉDATION

Quant à la lutte contre la fraude fiscale, que les gouvernements s’occupent donc de commencer par le haut, d’abord en prélevant moins. Ensuite en montrant l’exemple.

Comment se fait-il que :

  • Claude Guéant qui n’a retiré de sa banque que 800 euros en huit ans,
  • Jérôme Cahuzac qui a juré ne pas être titulaire de compte anonyme en Suisse,
  • Thomas Thévenoud, qui, frappé de phobie administrative, ne paye pas la cantine de ses enfants,
  • Dominique Perben, parti en Suisse, est revenu avec 15 000 euros en espèces pour acheter une montre en France

évoluent en liberté – voire en toute impunité ?

Même Patrick Balkany – qui oubliait des billets de 500 euros dans les poches de ses peignoirs – reste libre malgré une condamnation à quatre ans de prison dont trois ans ferme, si tant est que cet adjectif reste approprié dans ce cas.

N’importe quel citoyen ordinaire seulement soupçonné de fraude ou simplement ignorant d’une subtilité du monstrueux Code fiscal se retrouve harcelé, sévèrement sanctionné et coupé de son argent…

Comme le disait Jean de La Fontaine :

Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Tous les jours nous voyons se mettre insidieusement en place un régime affublé du nom de démocratie mais en réalité au comportement totalitaire, une minorité de technocrates et de politiciens professionnels concentrant de plus en plus de pouvoirs.

Ne perdons pas de vue qu’une société sans espèces rend les déposants prisonniers de leur banque et de l’administration, permet la taxation arbitraire des dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise.

Au motif fallacieux d’empêcher les nuisances d’une minorité de fraudeurs, une majorité se retrouve écrasée de règlements, d’interdits, d’obligations et confinée dans le passage de plus en plus étroit entre les murailles d’interdictions et d’obligations érigées par l’administration ou ses obligés.

sur le web https://www.contrepoints.org/2020/03/06/365805-la-banque-postale-en-guerre-contre-le-cash

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Les origines du despotisme fiscal français PAR SIDNEY TOUATI

Ce très bel article nous a été signalé par notre ami Michel Georgel dans son dernier papier.
Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire lire.

Il existe parait-il, des paradis fiscaux. L’Union européenne les traque, les dénonce. En dresse la liste.

Par contre, ce que ne dit pas l’Union européenne, ce que ne dénoncent pas les technocrates de Bruxelles, c’est l’enfer fiscal.
Car s’il existe un ou plusieurs paradis fiscaux, il existe un enfer fiscal et cet enfer se trouve en France.

Pour le malheur des Français, l’Etat en lequel il espère et croit tant, en réalité n’existe plus vraiment. Il a été amputé de  la plupart de ses prérogatives : pour l’essentiel, il n’est plus la source de la Loi et ne maîtrise plus, ni sa législation, ni ses frontières, ni la monnaie, ni les agissements de la plus redoutable de ses administrations, le Ministère des Finances.

L’Etat laborieusement édifié depuis Louis XI, est en ruines. Cinquante années de construction européenne ont eu raison de ses fondations les plus solides, ont détruit 1500 ans d’un travail acharné.   Sur les décombres de l’Etat souverain,   prolifère  un invraisemblable empilement de « bureaux », de structures, de pouvoirs, de règlements. Cinq millions cinq cent mille fonctionnaires surveillent, contrôlent, sanctionnent la totalité des citoyens, soit un fonctionnaire pour 5 actifs. (il y a 28.5 millions d’actifs en France, y compris les demandeurs d’emploi). Un record absolu dans les démocraties. A titre de comparaison, l’Allemagne, plus peuplée, plus puissante compte trois millions de fonctionnaires.

Pour financer cet invraisemblable imbroglio, ce « mille feuilles administratif »,  mélange de libéralisme pour les grands (et les très grands) et  de despotisme bureaucratique pour les autres, ceux qui sont prisonniers de l’hexagone,  a été mis au point le système fiscal le plus injuste, le plus violent, le plus confiscatoire qu’on puisse imaginer.

L’Union européenne se vante de respecter l’état de droit. En réalité, les règles de l’état de droit s’arrêtent aux portes d’une citadelle à l’architecture digne de l’ère Ceausescu. L’’immeuble qui abrite les bureaux du Ministère des Finances (qui change de nom très souvent, comme le font ordinairement les malfaiteurs) étale son ombre noire sur le poumon de Paris : la Seine. Cette bâtisse hideuse, Bercy,   viole ouvertement les règles de l’urbanisme : il est interdit de construire sur les bords de la Seine. La Seine est le poumon par lequel  la Capitale respire. C’est l’artère par laquelle circule l’air frais qui ventile Paris.

Bercy a modifié le climat de certains arrondissements de Paris, les rendant quasiment irrespirables. Le signal envoyé par cette transgression est clair. Dans cette épaisse citadelle, dans cette  Bastille, sont emprisonnés 40 millions de dossiers, 40 millions de contribuables. Le message envoyé par cette transgression est : la loi ne saurait vous protéger de mon emprise, car violer les règles fondamentales du droit est ma spécificité. Je dispose, comme tout un chacun l’apprend sur les bancs des facultés de droit, de prérogatives exorbitantes de droit commun.

Belle expression qui signifie en langage courant : j’ai à peu près tous les droits.

Disposant de privilèges dignes  de l’absolutisme royal dans son aspect le plus haïssable, Bercy a acquis une telle puissance que ses locataires pourraient dire comme jadis  disait le Roi : L’Etat c’est moi.

Le Ministère des Finances s’est libéré des nombreuses limites que l’Etat de droit impose habituellement au commun des justiciables. On pourrait dire de Bercy ce que l’on disait jadis du Roi : il est « source et fontaine du droit ». Bercy est source des lois ; ses fonctionnaires  détachés auprès des parlementaires, des ministères… les rédigent ; ceux qui sont dans les « directions », les appliquent et en cas de contestation, ses juges tranchent.

Depuis Montesquieu nous savons que ce qui caractérise la République est la séparation des pouvoirs. Bercy est au-dessus des principes républicains de base. Bercy est un Etat dans l’Etat. Un Etat surpuissant qui exerce son hégémonie sur toutes les autres bureaucraties.  Bercy concentre tous les pouvoirs : législatif et exécutif, et s’est créé une justice d’exception, le Conseil d’Etat, héritier direct du Conseil du Roi.  L’épée de Damoclès du contrôle fiscal, pèse sur la presse et les médias. Malheur à celui qui oserait s’attaquer au Léviathan fiscal.

Comment en est-on arrivé là ? Comment celui qui n’était que le « comptable public », comment Messieurs les ronds-de- cuir sont-ils devenus les maîtres devant lesquels tout le monde -élus, responsables, chefs d’entreprises, ministres…-  tremblent de peur ? Le terme exact serait  « ressentent de la  terreur ».  Car comme nous le verrons, c’est bien une forme particulière de terreur que ce Ministère exerce sur le pays et sur tous ses citoyens actifs.

A ma connaissance, seul le KGB (ex-URSS) ou la sinistre Stasi (ex-RDA)  exerçaient sur leur pays respectif, une telle emprise despotique pour ne pas dire totalitaire.   

Comment ce « monstre »,  le Léviathan, est-il parvenu à étendre, Loi de Finances après Loi de Finances, son emprise sur le pays ?

C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans cette série d’articles consacrés à la fiscalité française.

Au cours de ma carrière, en ma qualité d’avocat fiscaliste, j’ai vu cette terrible transformation se dérouler sous mes yeux.

J’ai assisté à la métamorphose d’une administration initialement créée pour recouvrer l’impôt et sanctionner les éventuels fraudeurs, l’ai vu se muer en machine à pomper au-delà de toute mesure, de tout contrôle, de toute limite,  tout ce que la société civile produit et ce parfois jusqu’à la mort des opérateurs.

Combien de projets d’investissement abandonnés en raison du risque et du coût fiscal ? Combien de citoyens paralysés, tétanisés par la peur d’entreprendre et d’affronter ce danger contre lequel il n’existe aucune assurance ? Combien d’entreprises détruites à la suite d’un contrôle fiscal ? Combien de chefs d’entreprises sont gravement tombés malades ? Combien sont morts, à la suite de l’insoutenable pression fiscale, victimes de cette guerre ouverte que l’Etat (fiscal) livre à la société ?

Cette machine à broyer la société civile a de profondes racines dans l’histoire de France. Mais elle a été réellement « re »mise en place sous Valérie Giscard d’Estaing, véritable maniaque de l’impôt et des prélèvements obligatoires, père d’une longue lignée de spécialistes de la pression fiscale. Parmi ses élèves, impossible de ne pas citer le plus brillant d’entre eux, le seul capable de rivaliser avec le maître : Michel Rocard. Mais n’anticipons pas. Revenons aux causes historiques de la centralité du ministère des finances, en France.

Le rôle des deux Guerres mondiales

Sous la Monarchie absolue, les Français avaient beaucoup souffert d’une fiscalité injuste et écrasante. En réaction contre la toute puissance du Souverain, la Révolution, pour ce qui est du financement des dépenses publiques, prônait le principe d’une contribution au prorata des moyens de chacun. Limiter le pouvoir de l’Etat est une idée forte des Constitutionnels de la Révolution.

Durant tout le XIXème siècle, et conformément aux théories des physiocrates pour qui la terre est la source de toutes les richesses, les prélèvements obligatoires reposent pour l’essentiel sur le foncier.

Jusqu’à la Première guerre mondiale, le Ministère des Finances est un ministère secondaire. Sa position est comparable est celle d’un comptable dans une entreprise. Il est un cadre technique qui ne joue aucun rôle dirigeant.

La première guerre mondiale va placer brutalement ce Ministère dans une position centrale, avec l’instauration d’une véritable économie de guerre dont il devient le maître d’œuvre.

Aux « Quatre vieilles » – la contribution foncière, la contribution mobilière, la patente et l’impôt sur les portes et fenêtres – créées par les Assemblées révolutionnaires, la guerre va ajouter le premier impôt « moderne » : l’impôt sur le revenu qui est institué en 1914.

Les dépenses de l’Etat ne cessant d’augmenter, les prélèvements obligatoires vont se multiplier, avec l’augmentation du nombre de fonctionnaires et l’extension du pouvoir de l’Etat.

En 1925 est mis en place l’impôt sur les sociétés. L’instrument de contrôle des entreprises, la comptabilité en partie double, est rendue obligatoire. L’Etat commence à avoir un œil sur les entreprises.

A un système fiscal fondé sur la terre, et les richesses qui en découlent, est substitué un système qui appréhende les profits de toutes sortes, les salaires et la circulation des marchandises. Mais pendant ces années, l’impôt demeure « light ». En cas de besoin, on préfère avoir recours à l’emprunt plutôt qu’à l’impôt.

Le système devenant « déclaratif », l’administration est appelée à vérifier, contrôler et éventuellement « redresser » les déclarations qu’elle juge inexactes.

Les Français qui en 1789 voulaient limiter le pouvoir de l’Etat se retrouvent deux siècles plus tard avec l’un des Etats le plus bureaucratique de la planète.

Fin de la Première guerre mondiale, le ministère des finances sort des placards poussiéreux pour devenir un grand ministère.

Mais, c’est surtout au cours de la Seconde guerre mondiale que le Ministère des Finances va devenir un pilier central de l’Etat. Son pouvoir s’étend et devient inquisitorial.

L’Etat doit faire face à un surcroît de dépenses. Outre le financement des dépenses publiques il faut également prendre en charge les frais liés à l’occupation allemande. En effet, selon les accords passés entre l’Allemagne et Vichy, la France doit payer la somme faramineuse de 400 millions de francs par jour.

Durant toutes les années noires de l’occupation, les Français sont soumis à des contrôles tatillons et à des prélèvements très élevés. L’économie française passe sous contrôle allemand. Les Français ont le sentiment d’être dépossédés de tout ce qu’ils possèdent et produisent.

Le Ministère des Finances est en première ligne. C’est par lui que s’effectue la mise en coupe réglée de l’économie française ; que celle-ci passe sous la tutelle allemande.

Mais le plus sinistre méfait accompli par l’administration fiscale pendant cette période est le vol des biens Juifs, baptisé « aryanisation ».

Dans un ouvrage extrêmement bien documenté, « Les mauvais comptes de Vichy », Philippe Verheyde décrit, analyse, cet immense hold’up organisé par l’Etat français : « l’aryanisation des entreprises juives. Derrière ce néologisme doublement sinistre se trouve désigné la liquidation ou le transfert de toute entreprise juive à un nouveau propriétaire « aryen », au nom de la « déjudaïsation » souhaitée de l’économie. » 47 000 entreprises sont les victimes de cet acte de truanderie d’Etat, dont les Chaussures André, les Galeries Lafayette, les avions Marcel Bloch (Marcel Dassault), Lévitan, les Galeries Barbès…

Le Ministère des Finances s’empare de ce juteux dossier. « Un industriel israélite ne saurait disposer de ses biens », rappelle Maurice Couve de Murville, directeur des Finances extérieures… » (Ce dernier deviendra quelques années plus tard Ministre du général de Gaulle).

On ne peut entrer ici dans le détail du mécanisme de ce vol gigantesque.

Il convient de retenir de cette période, deux faits majeurs :

  • L’hyper-contrôle et les prélèvements élevés auxquels les Français ont pris l’habitude d’être soumis pendant les longues, très longues années d’occupation ;
  • La pratique du vol des biens Juifs a créé un fâcheux précédent. Elle a enseigné  aux « élites françaises » l’art de dépouiller le peuple en toute légalité.

A partir de cette période, l’apprentissage du vol légal fait parti de l’ADN du Ministère des Finances.

Pendant les années d’après-guerre, les adeptes du vol d’Etat feront profil bas. Les Américains (Plan Marshall oblige) enseignent aux Français comment une économie libre, dégagée de la tutelle étatique, peut prospérer. Et effectivement, la société française se développe rapidement. C’est le début de ce que l’on a appelé, les Trente Glorieuses.

Après le retour du général de Gaulle, sous couvert de « rétablissement de l’autorité de l’Etat », le « gène silencieux » du vol légal va être progressivement réactivé. Les nostalgiques de Vichy reprennent du poil de la bête. Mais le « vieux » leur tient la bride sur le cou. L’Etat reste globalement paternaliste et bon enfant. Personne n’a peur du grand méchant loup fiscal. Les contrôles se passent bien, l’économie tourne, il n’y a pas de chômage.

Hélas ! Cette époque « paradisiaque » ne va pas tarder à prendre fin. Après la mort de Pompidou qui disait « laissez vivre les Français, cessez de les emmerder avec vos impôts,! ».

Les Français vont commettre une erreur qui va leur coûter très très cher : ils vont porter à la tête de l’Etat, un ex-ministre des finances littéralement obsédé par les prélèvements obligatoires, un monomaniaque de l’impôt : Valérie Giscard d’Estaing. (VGE)

Très vite, sous la houlette de ce technocrate intelligent, à l’imagination illimitée dès qu’il s’agit de fiscalité, la stratégie du vol légal qui avait été appliquée seulement aux Juifs pendant l’Occupation sera étendue à une partie importante de la population.

Le règne de la politique d’hyper-prélèvements obligatoires, commence à tourner à plein régime.

Le retour des technocrates et des experts

La technocratie propre au régime de Vichy refait surface dans la France des années 1974 et suivantes. Le règne des « experts » commence. Le résultat de cette politique catastrophique ne se fait pas attendre : à la fin du règne de VGE, la France compte un million de chômeurs. Mais ses successeurs, en bons élèves, feront aussi bien que le maître et parfois beaucoup mieux ! Le résultat final de ce processus morbide : les prélèvements obligatoires ont plus que doublés depuis 1970. Ils représentent 46% du PIB. 80% des Français entrent dans un processus de paupérisation. Neuf millions vivent sous le seuil de pauvreté. Les classes moyennes sont exsangues.

Ce qui s’est produit sous Vichy se répète quasiment à l’identique : la pression fiscale (désigne ici l’ensemble des prélèvements obligatoires) s’accroît à mesure que la France se soumet aux directives de l’Etranger, de Bruxelles et des normes internationales. Comme sous Vichy, plus de la moitié du potentiel industriel du pays est démantelée, est « délocalisée ».

Au cœur de ce processus maladif, l’esprit de soumission, le retour du refoulé. Ceux qui se sont formés pendant les années de guerre, c’est-à-dire l’essentiel des cadres fonctionnaires des machines bureaucratiques, travaillent à restaurer l’ordre qu’ils ont connu : remettre la France et l’Europe sous la tutelle de l’Etranger : Allemagne, Chine, Monde arabe… La France est à genoux. Première dans de nombreux domaines dans les années 60, elle ne cesse de dégringoler.

Les cadres issus de la collaboration ont été forgés dans l’esprit de soumission pendant leurs années de formation. Ils ont fait école. Pour la quasi-totalité des « élites » actuelles, servir l’Etat signifie asservir la nation, ruiner le peuple. Une nouvelle fois, l’adage se vérifie : une histoire qui n’est pas comprise est une histoire qui se répète…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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LA FIN DE L’ECONOMIE FRANCAISE ENFIN PROGRAMMEE PAR BERCY.

Enfin on y est.
Nos hauts fonctionnaires de Bercy qui nous volent allégrement depuis des décennies, en se votant unilatéralement des salaires mirobolants agrémentés de primes non moins mirobolantes et, bien sûr, exonérés d’impôts, planqués dans leur bureau, coupés du monde réel viennent encore d’avoir une idée géniale pour couler un peu plus l’économie.
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/
Eux, ne craignent rien et vous les avez laissés
faire.

Ne servant à rien, ils ne produisent rien et sont intouchables.
L’ENA est une école qui forme les super parasites français qui vivent sur la bête France sans aucun complexe.
https://temoignagefiscal.com/reforme-de-lena-le-veritable-conservatisme-qui-tue-la-france-par-eric-verhaeghe/
Il parait que le monde entier nous envie notre « cher » ENA mais aucun pays ne nous a encore imité dans notre course effrénée aux impôts et taxes concoctés par notre élite.
Leurs dépenses exponentielles qui ne connaissent pas de limite, pour « le bien commun », doivent se nourrir toujours de plus d’impôts ou taxes. C’est la chasse ou plutôt la traque au contribuable qui est déjà essoré par tous les cadors de Bercy, mais ce n’est pas encore suffisant pour leur tonneau des Danaïdes et donc il faut trouver des idées pour surtondre le contribuable qui aurait encore planqués quelques sous. C’est le concours Lépine de l’arnaque.
Le français moyen smicard ou autre qui se réjouit de voire les autres tondus à sa place a tort de croire qu’il ne craint rien. Fini les petits billets, ni vu ni connu, d’un petit bien que l’on aurait vendu à quelqu’un, style « le Bon Coin », c’est terminé, fini n i ni.
On vous aura prévenu, depuis le temps qu’on vous le dit.
Fini les « gros fraudeurs » à 1000 balles.
Maintenant Bercy va s’occuper des 100 balles que vous avez dans votre poche.
Fini les enveloppes aux gamins pour les anniversaires.
On vous avez dit que chez nous le Big Brother c’est Bercy avec le ministère de la pensée qui est le tribunal administratif.
Fini les chaussettes…

Et ce n’est que le début.
Cool, non?

 

Blanchiment d’argent : la Banque postale fait la chasse aux espèces

Pour lutter contre les fraudes, la filiale de La Poste a durci les modalités des versements en liquide effectués au guichet sur les comptes courants postaux et les livrets A.

 Tout versement en liquide inférieur ou égal à 1 500 euros cumulés sur trente jours doit à présent faire l’objet d’une déclaration de l’origine des fonds.
Tout versement en liquide inférieur ou égal à 1 500 euros cumulés sur trente jours doit à présent faire l’objet d’une déclaration de l’origine des fonds. 
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Réforme de l’ENA : le véritable conservatisme qui tue la France Par Éric Verhaeghe.

 

La réforme de l’ENA franchit une nouvelle étape, avec la remise du rapport Thiriez au Premier ministre, retardée à plusieurs reprises (signe que le Premier ministre n’était guère pressé de le recevoir). Nous publions ce rapport, et nous l’agrémentons de quelques commentaires très personnels sur ce soufflé mal monté qui devrait rapidement se dégonfler.
OPINION : une « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Il est permis d’en douter, ainsi qu’en témoigne l’auteur, ancien de l’ENA.La réforme de l’ENA est un sujet mal identifié en France, qui se situe entre l’Arlésienne et la tarte à la crème. À chaque génération, on en entend parler, mais on ne la voit jamais venir.

Le rapport Thiriez, qui propose la transformation de l’ENA en école d’administration publique, ne devrait pas échapper à la tradition : il fait le buzz le temps de se retrouver sous une armoire (pour la consolider, bien entendu) et d’être neutralisé par le gouvernement profond. Qu’on me permette ici quelques remarques personnelles sur son contenu.

LA RÉFORME DE L’ENA, CELLE QUI N’ARRIVE JAMAIS

Le rédacteur de ces lignes fut, en 2000, élu représentant des élèves au Conseil d’administration de l’ENA, sur la base d’un programme relativement réformiste.

Quelques semaines après cette élection, je présentai un mémorandum pour la réforme de l’école, qui proposait de nombreuses pistes qu’on retrouvera sous la plume de Frédéric Thiriez. En particulier, je proposai avec conviction la fin de l’accès direct aux grands corps et une démocratisation sociale de cette école.

Ces sujets sont vieux, et toujours aussi loin de la préoccupation quotidienne des Français (qui n’ont d’ailleurs pas forcément tort de se désintéresser de ces questions). Le fait que, il y a vingt ans, j’aie pu proposer officiellement en tant qu’élève de l’ENA ce que Frédéric Thiriez propose aujourd’hui dans le cadre d’une mission officielle n’a toutefois rien de prémonitoire, ni de magique. Il signifie simplement que, depuis plusieurs décennies, les vices d’un système que les Français ne comprennent pas mais abhorrent chaque jour un peu plus sont aussi connus que leurs solutions.

L’ENA est depuis plusieurs générations une fabrique d’un entre-soi élitaire, déconnecté des réalités, qui mine la légitimité de l’État et surtout affaiblit politiquement, économiquement, historiquement ce pays qui fut grand et ne l’est plus par la seule faute de ceux qui le dirigent.

Sans un choc réformateur dont le contenu est connu depuis au moins vingt ans, le divorce entre les élites et le tiers-état tournera au vinaigre et sera producteur de troubles sociaux extrêmement désagréables. Ou alors la France continuera à décliner inexorablement.

LA RÉACTION ÉLITAIRE FACE À LA RÉFORME

Je me souviens ici de la réaction du président du conseil d’administration de l’ENA à ma proposition de supprimer l’accès direct aux grands corps. Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État et futur juge constitutionnel, déclara en séance qu’il s’agissait d’une « faribole ». Il ne fit pas mystère de sa volonté de conserver le système alors en vigueur d’un recrutement direct du Conseil d’État au sortir de l’ENA, de préférence (explicite) parmi les jeunes grands bourgeois sortis de Sciences-Po.

J’observe que le rapport Thiriez s’est rallié au principe de la fin de l’accès direct aux grands corps… sauf pour le Conseil d’État (et la Cour des comptes). Cette exception n’a aucun sens, sauf celui de préserver le caprice élitaire du Conseil d’État, soucieux de se démarquer et de préserver son recrutement socialement discriminant.

Trop peu de Français ont compris (sauf peut-être à l’occasion de la réforme des retraites que le Conseil a critiquée) que le Conseil d’État est le donjon de la technostucture, l’occulte salle du conseil où le gouvernement profond déploie sa stratégie de domestication de l’intérêt général. C’est au Conseil d’État que s’élabore la doctrine grâce à laquelle une minorité d’aristocrates parisiens domine ce pays pour son plus grand malheur.

Autrement dit, depuis au moins vingt ans, le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité.

Car le Conseil d’État est l’une des principales places fortes où l’on doit répéter à l’envi, pour faire carrière, que l’Union européenne est l’horizon indépassable de notre destin national, et que l’identité française est une idée pré-fascisante qui doit être combattue au nom des Lumières et du vivre ensemble.

Il est d’ailleurs significatif de constater que toutes les défaites de la laïcité engrangées durant les vingt dernières années proviennent directement de cette entité qui cultive « en même temps » le paradoxe de s’attribuer son origine à une décision d’Ancien Régime. On ne le dira jamais assez : le Conseil d’État, qui se croit la dernière incarnation de la France de toujours, est aussi l’entité qui combat le plus efficacement celle-ci.

LE CONSERVATISME DES ÉLITES, CE MAL QUI TUERA LA FRANCE

On pourrait utilement se demander pour quelle raison des cerveaux individuellement bien faits comme ceux des conseillers d’État, et de quelques-uns de leurs pairs installés à Bercy, résistent avec autant d’opiniâtreté à toute évolution nécessaire à la survie de leur propre espèce.

Car il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que, dans dix ou vingt ans, le collapsus que beaucoup de Français redoutent pour la planète aura lieu dans un seul pays, la France.

Le décalage est tel entre la conception de l’aristocratie qui tient l’État d’un côté, et la démoralisation, que dis-je, l’écœurement du pays réel face à la façon dont le « système » fonctionne, qu’il débouchera forcément sur une confrontation majeure telle que nous les connaissons régulièrement depuis trois ou quatre cents ans.

Si les élites qui font le gouvernement profond avaient un peu de culture historique (je veux dire antérieure à 1940 ou au traité de Rome), elles sauraient qu’elles forment toujours les premières victimes de ces échauffements périodiques. Il est donc dans leur intérêt de corriger naturellement leurs défauts, sans quoi les petites gens, comme on disait à Rome, s’en chargeront brutalement.

Les premières images symboliques de lynchage, voire de décapitation d’Emmanuel Macron dans des manifestations, constituent d’ailleurs une dangereuse et inquiétante préfiguration de ce qui risque d’arriver si les élites continuent à défendre avec autant d’obstination leur bout de gras.

Beaucoup imaginent que ce conservatisme élitaire provient d’une arrogance, d’une hybris pour reprendre les mots à la mode propre à nos aristocrates. Cette théorie est rassurante, mais elle dissimule une réalité bien plus préoccupante, je le crains : nos élites ne sont pas arrogantes, elles sont seulement paresseuses.

Excellentes à vingt-trois ou vingt-quatre ans, lorsqu’elles sortent de l’ENA, elles perdent ensuite le goût d’apprendre et s’endorment sur leurs lauriers. Elles n’ont qu’une obsession : conserver le plus longtemps possible l’ordre qui les a portées au pouvoir.

LES ÉLITES, CES GAULOIS RÉFRACTAIRES

Je ne sais plus qui disait des petites gens de ce pays qu’ils étaient des Gaulois réfractaires. Ce genre de phrase est toujours un bon révélateur de la défaillance qui paralyse les élites. Car mépriser son peuple et faire reposer sur lui sa propre incapacité à gouverner est toujours un indicateur signifiant de médiocrité.

Dans les beaux quartiers parisiens, on n’a pas de mots assez durs pour mépriser les « Français profonds », les « Français moyens », les « beaufs » sous toutes leurs formes. On aime dire qu’ils n’aiment pas le changement, qu’ils sont ingouvernables et irréformables.

Moi qui suis arrivé en France en 1986, j’ai plutôt l’impression du contraire : en moins de quarante ans, les Français ont accepté sans broncher des disruptions majeures comme Internet, l’immigration, la tyrannie des minorités et l’augmentation constante des impôts pour financer des services publics toujours plus gourmands et inefficaces.

Ceux qui s’opposent aux changements, les Gaulois réfractaires, ce ne sont pas les petites gens, ce sont les élites. Ce sont les Denoix de Saint-Marc, qui exigent de continuer à recruter de jeunes bourgeois quand plus aucun pays au monde ne pratique de cette façon, ce sont mes camarades de Bercy qui m’ont clairement expliqué qu’ils s’opposeraient coûte que coûte à la baisse des dépenses publiques qui leur profitent, alors que, dans tous les autres pays, celle-ci a eu lieu.

Ce sont ces hauts fonctionnaires qui continuent à donner des leçons de morale, de flexibilité, de modernité, au reste du pays, mais qui restent bien à l’abri de la sécurité de leur emploi apportée par leur statut, et qui ne veulent surtout pas remettre en cause leurs privilèges.

LE TRIOMPHE DE LA PENSÉE BINAIRE

Toutes ces affirmations sont autant de portes ouvertes que j’enfonce. L’incompétence des élites françaises, et singulièrement de la haute fonction publique, ne fait plus guère de débat, y compris dans ses propres rangs.

Il suffit de compter le nombre de hauts fonctionnaires payés sans affectation, voire sans affectation sérieuse, pour savoir que les énarques et tant d’autres hauts fonctionnaires passent (souvent) de nombreuses heures à tourner des roues inutiles de hamster pour (se) donner l’illusion qu’ils sont utiles à un pays dont ils sont aujourd’hui les principaux agents toxiques. Sur ce point, eux-mêmes ont si peu d’illusions…

Pour continuer à faire croire que cette farce avait le sérieux de la tragédie grecque et devait donc se jouer en cinq actes dans le cercle fermé de l’aristocratie, les élites de ce pays en sont réduites à pratiquer une pensée binaire si étrangères aux valeurs rationnelles et humanistes dont elles se réclament. Le binaire repose sur l’invention de cette bête contemporaine qu’est le populisme, ce fantasme fourre-tout qui sert à clore tout débat et à désigner ce qu’à la cour de Versailles on a le droit ou pas de penser.

Dans ce monde manichéen, il y a d’un coté les élites ointes du Seigneur comme dit Charles Gave, les lumineux, les éclairés, les bienveillants, qui ont forcément raison. Et il y a tous les autres, qui forment ce halo populiste que l’on voit partout où est la contradiction et la divergence d’appréciation. Vous vous étonnez que les fonctionnaires de Bercy demandent davantage de flexibilité aux entreprises mais préservent savamment toutes les protections statutaires qui leur bénéficient ? Vous êtes un populiste forcément, un émeutier aux idées simplistes.

Pour préserver son statut, l’élite française mène une vaste opération de déstructuration des esprits, ou le manichéisme est la règle. Et ces gens-là nous expliquent qu’ils sont sérieux, qu’ils constituent le dernier rempart de l’intelligence et de l’humanisme face à l’obscurantisme lepéniste. Comme disait Jacques Chirac, plus c’est gros, mieux ça passe.

POURQUOI IL FAUT UN PROFOND RENOUVELLEMENT DES ÉLITES

Au fur et à mesure que les élites s’enfoncent dans un manichéisme débilitant pour justifier leur règne sans partage, au fur et à mesure qu’elles expliquent qu’il faut censurer les réseaux sociaux et la liberté d’expression pour défendre les valeurs démocratiques, au fur et à mesure qu’elles sombrent dans la tyrannie au nom de la liberté, un mal irréparable se produit.

Peu à peu, nos élites s’appauvrissent intellectuellement et se réduisent au dernier carré de dandies qui saignent la bête jusqu’à la dernière goutte en évitant de penser au lendemain.

Désormais, le vivier d’esprits capables de réinventer une France comme ce fut le cas dans les années 1950 est tellement tari que seul un big bang permettra d’inverser le cours de l’histoire. Il est peu probable que ce big bang intervienne de façon fluide et dans un esprit coopératif. Mais une chose est sûre, la seule proposition : « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Et là, nous sommes pris, vraiment, d’un très grand doute.

 

sur le web:  https://www.contrepoints.org/2020/02/25/365050-reforme-de-lena-le-veritable-conservatisme-qui-tue-la-france

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Pour augmenter les recettes fiscales, il faut faire baisser les impôts ! Par Philippe Lacoude.

Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une

Larry Tesler, l’inventeur du copier-coller lorsqu’il travaillait au Palo Alto Research Center chez Xerox, nous a quittés cette semaine.

Pour célébrer son héros, toute la presse française, de la gauche à la gauche – Le Monde avec l’AFPLa Croix avec l’AFPLe Point avec l’AFPLe Parisien avec l’AFP –, lui rend un merveilleux hommage bien mérité en faisant u̶n̶ ̶c̶o̶p̶i̶e̶r̶ ̶c̶o̶l̶l̶e̶r̶  une reprise d’une belle dépêche de l̶’̶E̶t̶a̶t̶  l’AFP sur la fraude fiscale.

Nous y apprenons que le fisc a récupéré 9 milliards d’euros en 2019 – une hausse de 16,3 % par rapport à 2018, soit un milliard et demi d’euros supplémentaires – grâce à un « arsenal législatif renforcé et des transactions fiscales exceptionnelles ». Ou pas si exceptionnelles que ça…

PRESSÉS COMME DES CITRONS

Cela est naturellement présenté comme une immense victoire sur les affreux capitalistes qui avaient échappé aux fricophages de Bercy. Le Premier ministre – du haut d’une superbe tribune placardée « Lutte contre la fraude et renforcement du civisme fiscal » – a pris ses airs les plus inspirés pour déclarer à la ministre de la « Justice », évidemment présente – que « 9 milliards d’euros, c’est l’équivalent, madame la Garde des Sceaux, du budget du ministère de la Justice, c’est même un peu plus que le budget du ministère de la Justice, absolument. »

Elle est contente. Elle ne le savait probablement pas.

Eh, oui, madame Michu, sans ces 9 milliards « gagnés » de haute lutte contre les C̶a̶h̶u̶z̶a̶c̶ ̶ Google et les L’Oréal de ce pays, hé bien cette belle fonction régalienne n’aurait eu aucun budget. Pas un sou pour faire fonctionner cette merveilleuse machine que le monde entier nous envie. Les criminels se promèneraient libres ! Enfin, disons, un nombre encore plus grand d’entre eux !

Là, heureusement, on a mis le paquet et Google a été pris la main dans la « cookie jar » comme on dit dans la Silicon Valley et versera 500 millions d’euros. De son côté, L’Oréal déboursera 320 millions.

Ces sous serviront à payer tous ces beaux projets en attente qu’on ne pouvait assurément pas réaliser avec les si frugaux 56 % de dépenses publiques en pourcentage du PIB !

CAP SUR LES 10 MILLIARDS

La France et Bercy ont mis fin à cette baisse tendancielle de la lutte contre la fraude fiscale amorcée en 2015. Cette année-là, le contrôle fiscal avait rapporté 9,6 milliards d’euros, avant de sombrer dans l’oubli. Il était temps de relancer les célèbres efforts de Jérôme Cahuzac, sinistre délégué au Budget, en 2012-2013 !

C’est une bonne chose mais nous sommes si près de 10 milliards et il y a tellement de riches sociétés du numérique – Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook – qui n’ont pas encore payé d’amendes pénales arbitraires que nous devons garder le cap !

Surtout qu’en 2020, le projet d’exploitation des données publiques des particuliers sur les réseaux sociaux va enfin démarrer après que la CNIL lui a mis des bâtons dans les roues. La dénonciation – qui a si bien marché en France à d’autres époques – va aussi connaître un renouveau grâce au déplafonnement des indemnisations attribuées aux aviseurs fiscaux qui dénoncent des faits de fraude. Bref, en 2019, nous n’étions qu’à un milliard d’euros du bonheur.

TOUJOURS PLUS DE FRAUDEURS

À entendre nos ministres jacasser, nous aurions l’impression que la France est un grand pays de fraudeurs. Il est certainement de notoriété publique que Claude Guéant n’a retiré que 800 euros de son compte en banque en huit ans ou que Jérôme Cahuzac n’a pas de compte en Suisse (puisqu’il était à Singapour !) ou que Dominique Perben part en vacances en Suisse, pays de l’horlogerie, et revient avec 15 000 euros en liquide pour acheter une montre en France !

N’oublions pas le député Thomas Thévenoud, devenu Secrétaire d’État pour neuf jours, qui souffrait de « phobie administrative » – ce fléau libertarien moderne – qui l’empêchait de payer son kinésithérapeute, ses PV, ses factures EDF, la cantine de ses enfants et, surtout, de faire ses déclarations fiscales sur nos magnifiques Cerfa 2042.

Mais comme je l’ai montré dans un billet précédent, la France n’a pas plus de fraudeurs que l’Allemagne ou la Finlande. Elle est même plutôt bien placée sur ce sujet. Malgré la pression fiscale délirante qui y règne – et qui la place parmi les cinq pires pays de la planète selon le classement de la Heritage Foundation sur ce sujet particulier –, les Français fraudent assez peu. Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.

Pourquoi frauder sur des taux bas comme à Hong Kong ou Singapour ? Le contribuable y a tout à perdre et très peu à gagner tandis que les contribuables français ont une énorme incitation à le faire. En France, avoir un petit bout d’activité sur le marché noir, c’est toujours ça en moins d’URSSAF, de TVA, d’IS, d’IR, de CSG, de CRDS, etc.

La seule et unique raison pour laquelle les Français fraudent peu est donc simple : l’État fiscal y est omniprésent et s’assoit complètement sur le droit à la vie privée quand les recettes du Léviathan sont en jeu !

DES SOUS POUR QUOI FAIRE ?

Peut-on se réjouir de voir augmenter les amendes fiscales d’un milliard et demi d’euros par rapport à l’année précédente ? La réponse serait évidemment positive si l’État avait vraiment besoin d’argent.

Mais voilà, dans les faits, il gaspille tellement de pognon que le meilleur moyen de trouver des fonds serait bien évidemment de réduire le nombre de fonctionnaires. Si la France avait le même nombre de fonctionnaires (rapporté à la population) que l’Allemagne – pays où pratiquement tous les services publics fonctionnent aussi bien sinon mieux qu’en France – l’État et le reste du millefeuille (régions, départements, agglomérations, municipalités) emploieraient 1 000 000 de fonctionnaires en moins.

Si l’État en est vraiment à un milliard et demi d’euros près, pourquoi ne pas revenir aux dépenses d’une époque pas si lointaine où tout y fonctionnait aussi bien ? Disons l’an 2000, pour faire rond ? En l’an 2000, l’État ne dilapidait que 51,7 % du PIB. Revenir à ce pourcentage, c’est économiser 99 milliards d’euros pour la seule année 2019.

Les Français de 2019 sont-ils vraiment bénéficiaires d’un bonheur additionnel dérivé de ces 99 milliards d’euros de dépenses étatiques supplémentaires par rapport à l’an 2000 ? Les Suisses sont-ils malheureux de leur excédent budgétaire 10 fois supérieur aux prévisions ? Les Allemands manquent-ils de services publics et de fonctionnaires à cause de leur excédent budgétaire de 48 milliards d’euros ? Bien sûr que non !

BAISSER LES IMPÔTS

L’impôt est à l’origine de maux économiques parce qu’il réduit l’activité humaine en tuant l’échange. Plus son niveau s’élève, moins les individus produisent, moins le niveau de vie réel s’accroît et plus l’assiette fiscale est faible relativement à ce qu’elle serait s’il n’existait pas : lorsque celle-ci tombe en deçà d’un certain niveau, l’impôt tue l’impôt.

L’éternelle poursuite de la supposée fraude fiscale a ses limites. D’abord, parce qu’elle est faible relativement parlant. Ensuite, parce que compte-tenu de la forte incitation à frauder, il ne sera jamais possible de tomber à un niveau de fraude aussi faible qu’en Suisse ou qu’aux États-Unis même au prix d’un complet mépris des libertés publiques et du droit à la vie privée.

Si nous assistons à des baisses de recettes fiscales à la suite d’augmentation générale des prélèvements obligatoires, ce n’est pas dû à la fraude fiscale ! La politique économique française n’est qu’un éternel recommencement que l’on s’évertue à maquiller en « changement » : on constate un « trou » dans un « budget », on augmente un impôt, on réduit l’activité économique, on constate un manque de recettes fiscales, on se trouve avec un nouveau trou à colmater. On perpétue ce cycle infernal. Il serait grand temps d’inverser ceci et d’essayer une astuce originale : la baisse de l’impôt et des dépenses !

DES EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES

Après tout, d’autres l’ont tenté. Toute l’histoire fiscale prouve que les baisses des taux élevés d’imposition, parce qu’elles restaurent la liberté de produire, entraînent des hausses de recettes fiscales. Or la France est précisément dans une configuration de taux très élevés.

Le mouvement de baisse de l’impôt fut mondial dans les années 1980. Même des gouvernements travaillistes ont fini par comprendre l’immense avantage de la décrue fiscale, comme en 1991 en Nouvelle Zélande et en 1988 en Autriche. Dans ce pays, une baisse de moins de 20 % du taux marginal d’imposition sur les revenus avait produit une hausse de 65 % des recettes perçues sur les revenus de plus de 700 000 schillings.

Ce phénomène s’était déjà produit en Grande Bretagne sous le gouvernement de Margaret Thatcher et aux États-Unis sous l’administration du président Reagan. De même, en 1962, lorsque le président Kennedy décida une baisse de 21 % du taux marginal de l’impôt sur le revenu, de 91 % à 70 %, l’assiette fiscale des revenus de plus de cent mille dollars doubla.

L’expérience de décrue fiscale la plus probante que l’on connaisse est la baisse de 77 à 24 % du taux marginal d’imposition initiée par le secrétaire au Trésor Andrew Mellon dans les années 1920 aux États-Unis, et qui s’est traduite, en seulement quatre ans, par une augmentation des recettes fiscales de 134 %. Sur sept années, l’assiette fiscale sur les hauts revenus progressa de 512 %. En conséquence, le déficit budgétaire abyssal de 1921 se transforma en un excédent record de plus de 43 % des dépenses budgétaires !

Lorsqu’il a étudié les effets de la hausse du taux marginal de 28 % à 31 % en 1991 ainsi que celle de 31 % à 39,6 % en 1993, Martin Feldstein a constaté que ces hausses avaient eu pour effet une baisse des recettes fiscales sur les plus hauts revenus. Le taux qui maximise les recettes fiscales est donc probablement très bas.

LE CAS FRANÇAIS

Il n’y a jamais eu de réforme de grande ampleur en France où les taux ont changé doucement à la suite de ces petits bricolages à la marge dont l’énarchie à le secret. Il est donc difficile de dire à quel niveau l’impôt devrait immédiatement baisser.

Cependant, nous en avons une petite idée. En 1987, le taux supérieur marginal d’imposition sur le revenu est passé de 65 % à 56,8 %. A-t-on pour autant constaté une baisse des recettes ? Non !

Au contraire, la part du premier centile dans le total de l’impôt payé est passé de 25,05 % en 1984 à 28,55 % en 1988. En d’autres termes, cette baisse d’impôt suggère qu’un pourcent d’impôt sur le revenu en plus, c’est un pourcent de recettes fiscales en moins à ce niveau d’imposition.

Bien sûr, « les hauts taux n’augmentent pas les totaux » et la fiscalité confiscatoire sur les riches, sur L’Oréal et sur Google, n’est là que pour faire accepter aux pauvres une imposition qu’ils ne tolèreraient pas s’ils n’étaient pas victimes de ce que Frédéric Bastiat appelait « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

Cette idée a été avancée en 1960 par Friedrich Hayek, qui disait lui aussi que « la raison principale pour laquelle l’impôt a progressé aussi vite qu’il l’a fait, est l’illusion que par des moyens de taxation progressive, le fardeau de l’impôt peut être substantiellement déplacé vers les épaules des riches. Sous l’influence de cette illusion, les masses en sont venues à accepter un taux d’imposition beaucoup plus lourd qu’elles ne l’auraient fait sinon. Le seul résultat majeur de cette politique a été la stricte limitation des revenus qui auraient pu être gagnés par les plus heureux, comme gratification de la jalousie des moins aisés ».

Parce que cette jalousie atavique est l’automatisme de sa politique fiscale, ce pays est foutu.

Sur le WEB: https://www.contrepoints.org/2020/02/24/365024-augmenter-recettes-fiscales-baisser-impots

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