Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Pillage en vue (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 048 vues

J’AI PEUR.

J’ai peur pour moi, j’ai peur pour mon épouse, j’ai peur pour mes enfants, j’ai peur pour vous, j’ai peur pour nous tous, j’ai très peur.

Quelques jours après le jugement que j’ai publié ici le 23 Août, Je viens de recevoir du Procureur de La République de Montpellier la décision que vous pouvez visionner avec le lien suivant : ICI LE LIEN

J’apprends que je suis :

            – Quelqu’un de menteur

            – Quelqu’un qui fuit ses responsabilités

            – Quelqu’un de méprisant

            – Quelqu’un de méprisant de l’intégrité d’autrui

            – Quelqu’un de méprisant de la personnalité d’autrui

            – Quelqu’un qui pratique la dénonciation calomnieuse

            – Quelqu’un qui pratique la diffamation

            – Quelqu’un qui se rebelle et outrage les agents de la force publique

Que, dans ces conditions, il est normal que je sois assimilé à un gangster, à un terroriste, que ma photo soit incluse dans le fichier des délinquants. Un tel personnage mériterait probablement aux yeux de ce procureur d’aller dans un camp de rééducation, voire d’être interné dans un établissement psychiatrique ou même directement en prison.

Cependant, je ne me reconnais pas dans cette description, ma famille et mes amis ne me reconnaissent pas non plus, pas plus que mes relations sociales.

Dois-je en conclure que moi-même et mes proches vivons sans le savoir à proximité d’un monstre qui se dissimulerait adroitement à nos yeux ?

Eux qui me croient ouvert, généreux, courageux, responsable, ni envieux ni sectaire, disponible, serviable. Ils me reprochent d’être un peu trop entier, procédurier dans mon désir d’un respect exigeant de la loi, tenace, englouti par mes activités, idéaliste, rêveur, anticonformiste, inconscient de mon âge, toujours entreprenant, trop réactif à l’injustice en règle générale.

Ce différentiel d’opinion gigantesque nécessite une explication.

Commençons par détailler objectivement les condamnations qui sous-tendent le jugement des magistrats :

            – Dénonciation calomnieuse. Je me suis permis de poursuivre pour faux des agents du fisc qui avaient réellement trafiqué et falsifié des documents d’urbanisme pour lever un impôt indu contre moi. Mal m’en a pris, la solidarité bureaucratique des fonctionnaires a joué à plein, j’ai effectivement été condamné pour dénonciation calomnieuse. Mais, depuis, La Cour de Cassation a cassé l’impôt en question, démontrant la réalité de mes accusations. Il faudra bien qu’ultérieurement il me soit donné raison sur l’usage de ces faux par les agents du fisc.

            –  Diffamation. Là il s’agit des dénonciations, dans ce blog, visant les méthodes inacceptables utilisées par les contrôleurs fiscaux. J’étais un peu en avance sur mon temps. Les magistrats ont estimé qu’il ne s’agissait pas d’un problème de société. Ils ont fait bloc avec le fisc. De lanceur d’alerte que je croyais être, je me suis retrouvé diffamateur vu du côté de l’amicale des bureaucrates fonctionnaires.

            – Outrage et rébellion. Ici c’est le pot de terre contre le pot de fer. Le pouvoir pur et dur qui tape sans retenu et sans souci de la loi. Trois jeunes gendarmes nous agressent sans aucune raison sur l’autoroute mon épouse et moi-même, nous avons 70 ans. Ils me bousculent, me menottent. Je dépose plainte contre eux, je me retrouve de l’autre côté de la barre. Ma plainte n’est pas prise en compte, c’est celle des gendarmes et leurs déclarations dont les mensonges sautent aux yeux – je tiens le dossier à la disposition de qui voudra – qui est retenue par la justice. La suite coule de source. Je suis condamné pour rébellion et outrage. Je n’ai pas eu les moyens d’aller en Cassation. Dont acte.

Voilà donc de quoi il s’agit. Le résultat est inquiétant. Dans un pays qui se targue d’être un Etat de droit, de respecter les individus, d’avoir inventé “Les Lumières”, l’inquiétude est grande de rencontrer une justice et une police dont l’arme unique est la terreur, au mépris de la loi, au bénéfice de la force et de son obscurantisme.

Cela mérite une tentative d’explication.

J’exclus immédiatement l’idée d’un complot personnel contre moi. Ce serait prétentieux, irrespectueux pour les milliers de français qui sont exactement dans le même cas que moi.

Non, je crois que le problème est global, strictement bureaucratique. Il est lié à une bureaucratie qui a envahi toute la sphère sociale et procède par protocole, indifférente aux individus et aux cas particuliers, donc indifférente à l’idée que l’on se fait benoitement de la justice.

Voici ma vision de cette affaire particulière.

Je renverse un piéton, effectivement sur un passage protégé. Ce piéton est blessé à la tête. Le choc ayant été léger, je suis surpris par ses conséquences. Mais il s’agit quand même d’une voiture contre un piéton, ceci explique cela.

Ce piéton quitte volontairement la scène de l’accident, je l’assiste et l’accompagne en essayant de le raisonner, je ne l’abandonne pas, j’assume mes responsabilités, je suis catastrophé évidemment.

Arrive les pompiers, et je suppose un jeune interne. Une blessure à la tête, quelque soit la gravité, le jeune interne n’a pas à en juger, le protocole prévoit une évacuation vers le CHU, 30 Kms. A partir de là le reste suit mécaniquement.

Double alcootest illégal du conducteur et constat bâclé. Pourquoi s’emmerder à établir la vérité des faits puisque le conducteur du véhicule doit, quoiqu’il arrive, payer le prix fort ? La terreur est la base de la lutte contre l’accidentologie routière. Qu’importe la justice, seul compte le protocole bureaucratique.

Alors, quand le conducteur que je suis essaie de faire comprendre, que les piétons étaient invisibles du fait de la luminosité défectueuse à cet endroit et à cet instant précis, que la victime n’était pas dans un état normal mais très alcoolisée au point d’être en faute sur la voie publique, qu’il demande l’alcootest de la victime et apprend qu’il n’a pas été réalisé, qu’il ne comprend pas pourquoi les photos de sa voiture exempte de choc ne sont pas au dossier, qu’il se demande pourquoi le procureur a demandé pour lui particulièrement un deuxième alcootest illégal, que sa vitesse était normale telle que la déclare le témoin au moment de l’accident avant de revenir plus tard sur sa déclaration, le conducteur que je suis commet un crime de lèse-majesté, d’entrave au protocole, un crime inacceptable.

Pire encore, lorsqu’il demande aux pompiers le PV de prise en charge de la victime, il lui est refusé, même après que la CADA ait jugé que ce PV est communicable les pompiers refusent toujours de le donner.

Le conducteur que je suis complique le travail de tous ces fonctionnaires qui ont appliqué un protocole dont la conclusion s’impose : condamnation maximum,  sans avoir à réfléchir, sans avoir à peser le pour et le contre, sans avoir à juger ce cas particulier.

Il est fou ou sot ce conducteur qui imagine que des fonctionnaires pourraient avoir envie de rendre une justice individuelle, avec toutes les complications et le travail que cela demanderait. Tout ça pour n’avoir au bout qu’une simple satisfaction morale, pas davantage de salaire….

Le conducteur que je suis rêve. Des millions de français rêvent en croyant que dans ce type de cas ils seraient écoutés et jugés équitablement. Des milliers d’autres en font tous les jours l’expérience.

La bureaucratie est maîtresse de notre pays, protocoles et indifférence sont les conséquences de son omniprésence.

In fine, comme ici, c’est l’injustice qui triomphe.

Mon assureur, qui pour couronner le tout a résilié mon assurance et m’a déclaré au fichier des conducteurs asociaux – après 54 ans de conduite et 70.000 Kms par an sans aucun accident –, m’a dit d’embarquer une caméra à bord de ma voiture, comme dans les pays de l’Est coutumiers de ce genre de situation. Bon…

C’est dur, mais c’est ainsi. Si comme moi vous vous dressez contre cette dérive bureaucratique, vous irez pareillement au casse pipe. Si en plus vous vous attaquez au fisc, comme je le fais, votre compte est bon.

Le mien est en cours, comme je vous l’ai dit : j’ai peur.

Cela ne changera rien à la chose, c’est trop tard, je n’aurais pas dû rêver, je me retrouve accusé, à tort, du pire. Mon piéton alcoolique va être, lui, grassement récompensé. La France n’est plus un Etat de droit, elle est un Etat de terreur bureaucratique.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
2 819 vues

Civilisation : ce mot qui ne veut rien dire.

Voilà un mot que tout le monde emploie et qui ne veut rien dire. Il a la prétention de définir les points communs d’un groupe d’humains réunis par un territoire ou une pensée.

Est-ce possible ? Qui serait habilité à décider les critères retenus à cet effet ?

Parlant du passé la chose peut paraître accessible aux indélicats qui passent par pertes et profits les pensées minoritaires ou ignorées. Mais dès qu’il s’agit de l’avenir c’est le néant du terme.

Et encore, quand il croit marcher le truc ne marche que pour les passés lointains, notamment pour les civilisations dites disparues, pour lesquelles l’histoire est figée.

Mais plus près ? La civilisation Russe, ce sont les tsars ou les bolchéviques ? La civilisation chinoise, ce sont les empereurs ou Mao ? Dans tous les cas sont-ce les tenants du pouvoir qui dictent la civilisation ou leurs opposants en les contraignant.

De Gaulle n’est-il grand que parce qu’il a composé avec les croyants communistes ? Autrement, aurait-il  échoué à affronter cette croyance et disparu dans les profondeurs de l’histoire après ne pas avoir gagné la guerre faute d’armée ?

Lorsque l’on réfléchit sérieusement aux approximations du mot civilisation on comprend que ce n’est pas ce concept qui peut être fauteur de guerre tant il est creux.

Alors, qu’en est-il de ce que d’aucuns baptisent pompeusement le conflit des civilisations ?

Afin d’y voir un peu plus clair, je vous propose d’évoquer un autre mot, autrement plus réel : la croyance.

Ce mot accompagne chaque minute de notre vie. Chacune de nos décisions impose préalablement une croyance.

Ainsi nous n’avançons, au sens propre, que si nous croyons que le sol devant notre pas est solide. S’il ne nous parait pas susceptible de porter notre poids, nous n’avançons pas.

Face à cette problématique il y a deux sortes de croyance.

La croyance irréfléchie ou non vérifiée (le dogme, la foi) :

Elle consiste à avancer si l’on est simplement convaincu, par soi-même ou par un autre, que le sol est solide. Inversement, à ne pas avancer si l’on est convaincu, dans les mêmes conditions, que le sol n’est pas solide.

Ce type de croyance est dangereux puisque le sol que l’on croit solide sans preuve peut ne pas l’être, alors nous passons à travers. Toujours inversement, nous pouvons le croire fragile et nous priver d’avancer, alors que le sol étant solide nous pourrions le faire sans risque.

C’est ici la croyance dogmatique, qui ne se soucie que d’elle-même, totalement indifférente à la réalité.

La croyance réfléchie, vérifiée (la science) :

Elle consiste, préalablement à avancer d’un pas, à vérifier que le sol est capable de porter notre poids. Que ce soit par l’expérience ou par le calcul, la vérification éliminera la possibilité d’échec, mais elle doit être reconduite à chaque pas. Certains cas limites resteront improbables.

C’est la croyance scientifique, qui doit se remettre perpétuellement en question, dont le champ d’action connu est infime par rapport aux problèmes globaux posés chaque seconde aux hommes, pour lesquels ils attendent des réponses immédiates.

Autant de contraintes auxquelles cette croyance répond difficilement, au prix d’un effort constant de réflexion qui n’est pas à la portée de tous.

Les conflits de croyance

Les définitions parlent d’elles-mêmes, ces deux croyances sont incompatibles.

L’histoire de l’humanité connue, et probablement inconnue, est faite principalement de l’affrontement entre ces deux croyances.

La croyance irréfléchie ne peut pas cohabiter avec la croyance réfléchie. L’une est indépendante de la vérité donc libre, elle n’a pas de limite et peut paraitre vraie, l’autre est entièrement prisonnière de la vérité et de ses limites.

Qui plus est, la croyance réfléchie demande du temps et un état d’esprit particulier. Nul n’est capable de l’utiliser exclusivement. Tout particulièrement depuis que son développement extraordinaire l’a rendue inaccessible aux non-spécialistes et a multiplié les spécialistes au point que chacun d’eux ne peut appréhender qu’une croyance réfléchie à la fois.

Contrairement à ce qu’aurait pu laisser croire les siècles d’or de la découverte scientifique, les XIXème et XXème siècles, l’hyper développement de la croyance réfléchie a fait le lit du renouveau de la croyance irréfléchie.

En effet, nous sommes aujourd’hui tous obligés d’adhérer à des croyances inconnues de nous, sans pouvoir vérifier si ceux qui nous initient ont eux-mêmes vérifié ou non ce qu’ils affirment, qu’ils nous imposent de croire.

Le conflit

La difficulté tient au fait que la croyance, réfléchie ou irréfléchie, après s’être emparée d’un homme ou d’un groupe d’hommes apparait comme la vérité.

Cet inconvénient peut paraître marginal pour la croyance réfléchie, encore que…, mais il est rédhibitoire et mortifère dans le cadre la croyance irréfléchie.

Il n’est pas douteux que la croyance irréfléchie a tué des milliards d’hommes au cours des siècles. Elle continue, c’est elle la fauteuse de guerre.

Le conflit aujourd’hui

Sa base est principalement économique. La croyance irréfléchie a imposé l’égalitarisme économique, en a fait une vérité qui s’impose à notre groupe.

Or, l’égalité ne peut pas affronter le besoin d’excellence sans lequel l’activité économique ne peut pas se développer. Cette activité, comme toutes les autres, même sans doute plus que les autres, participe à la compétition mondiale.

Peut-on imaginer une sélection égalitaire des compétiteurs du cent mètres aux jeux olympiques ? Non. Pour l’économie c’est la même règle.

Où les choses se corsent c’est que les croyances irréfléchies, ou dogme, sont dépendantes de leur clergé, sans lequel elles n’existeraient pas et que donc elles entretiennent grassement.

Ce clergé, ne vivant que de la divulgation de ses croyances irréfléchies ou dogme, turbine jour après jour pour les codifier, les justifier.

Dans le cas qui nous intéresse, le clergé chargé de diffuser et de conforter l’égalitarisme en est arrivé à désigner comme coupable de l’inégalité : le capital. Or, sans capital pas d’activité humaine possible, en quoi que ce soit.

Pense-t-on que le cent mètres pourrait être couru en moins de 10 secondes si soudainement devait être abandonnées toutes les connaissances accumulées depuis des années dans cette compétition, qui font le capital de cette spécialité ?

Mais il y a pire, le clergé égalitariste tant à faire croire que le détenteur de capital est à détruire en même temps, ou même avant, que le capital lui-même.

C’est l’erreur qui tue.

Le capital, quel qu’en soit le détenteur, appartient avant tout à l’humanité toute entière. Ainsi, la médaille d’Usain Bolt lui appartient, mais le temps réalisé sur cent mètres est un capital qui, lui,  appartient à l’humanité.

Il en est de même pour le capital économique.

La guerre des civilisations annoncée ne sera  qu’une guerre des croyances

La croyance économique irréfléchie, ou dogme, qui stigmatise le capital et les acteurs économiques, affaiblit terriblement l’économie de notre pays.

Par contrecoup elle s’affaiblit elle-même en tant que croyance, laissant ses croyants interloqués devant  son effondrement. Ils l’avaient prise et la prennent encore pour la vérité.

Souhaitant profiter de cet affaiblissement extrême, d’autres croyances irréfléchies (la religion musulmane entre autre, mais pas que…) se croient autorisées à prétendre au leadership de la vérité irréfléchie, du dogme.

En fait, le conflit qui se profile n’est pas une guerre de civilisation, comme le dénonce à l’envie nos journaux simplistes, mais une guerre entre croyances irréfléchies, données pour vérité, issues de la crédulité des croyants. Ce conflit s’installe à leur dépens, au profit des clergés dont l’intérêt est de susciter une opposition frontale des croyances pour accéder au pouvoir.

La croyance irréfléchie la plus vive l’emportera, au prix de morts et d’injustice, et mettra au pouvoir une de ces croyances irréfléchies et son clergé.

La raison ne pourra pas l’emporter, tant les croyants sont imprégnés au point de ne pas être capables de rechercher la vérité pragmatique de façon claire et scientifique.

Qui pourrait regarder l’économie et le capital autrement que comme l’ont déguisés la croyance irréfléchie égalitariste et son clergé ? Personne.

Nul ne peut, face à cette croyance égalitariste, redonner pragmatiquement à notre pays de la puissance économique raisonnée, protectrice face aux croyances irréfléchies.

Les carottes sont donc cuites, il ne reste qu’à passer à table. Malheureusement, elles sont mortelles, remplies de pesticide.

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 685 vues

Cette magistrature de parti-pris, qui n’attache aucune importance à la loi et à justice.

Si vous avez un tout petit peu de sympathie pour mes écrits, de compassion pour ceux qui souffrent parce que persécutés par une justice entièrement au service de ses croyances, hermétique à la vérité des faits, qui accuse sans scrupule pour couvrir les errements des siens ou de ses protégés, faites moi plaisir, lisez ce jugement :  ICI le lien  La haine qui suinte de ce jugement est effrayante. Cette haine vise-t-elle précisément Henri Dumas ou tous les conducteurs de véhicule, sans distinction? Je l’ignore.

Maintenant la vérité

A quelques minutes près, il est 18H15 ce Samedi 7 Novembre 2015. Je rentre de mon bureau vers mon domicile. Je roule lentement, moins de 50Km/h. La nuit tombe. J’arrive sur une portion de boulevard qui longe la mer, qui est très mal éclairée. Il n’y a personne de visible dans mon champ de vision qui est entièrement absorbé par la nuit noire et profonde sur l’horizon de la mer.

J’arrive à 3 ou 4 mètres d’un passage piéton protégé, insuffisamment éclairé, sans percevoir qui que ce soit. Quand soudain surgissent, sur mon capot, deux piétons et un chien.

Je freine, et m’arrête sur le passe protégé. L’ABS me fait perdre un mètre cinquante, ce qui est suffisant pour que je bouscule un des piétons. Le deuxième piéton et le chien ne sont pas touchés, ils évitent facilement mon véhicule.

Le piéton bousculé se retrouve sur mon capot. Il n’arrive pas jusqu’à mon parebrise. Le choc a été léger. La voiture n’aura aucun dégât, mais le piéton retombera lourdement du capot sur le sol la tête la première, et là il se blessera.

Vous l’imaginez, je suis atterré, complètement déboussolé par cet accident et la présence soudaine de ces piétons masqués par la nuit. Je me précipite vers le blessé. Des passants appellent les pompiers. Soudain le blessé se lève et part. Je le suis et tente de le raisonner, il saigne de la tête, je l’implore d’attendre les pompiers. Il m’insulte et continue son chemin.

Nous sommes dans une rue parallèle à l’accident et à plusieurs centaines de mètres quand les pompiers, qui cherchent le blessé, arrivent.

Je laisse le blessé avec les pompiers et retourne à ma voiture.

Là, on me fait souffler légitimement dans un alcotest. Résultat parfaitement négatif.

A partir de là les choses vont partir en vrille, visant un seul objectif, me charger.

Dans un premier temps les agents de police sur place me disent que je peux rentrer chez moi.

Environ une demi-heure plus tard, cinq policiers, deux en uniforme et trois en civil, dans deux voitures, débarquent à mon domicile.

Ils m’informent qu’un photographe va venir photographier ma voiture, que je dois les suivre pour aller à l’hôpital refaire un alcotest. Cette dernière démarche est parfaitement illégale puisque j’ai déjà subi un alcotest qui s’est avéré négatif.

Je suis embarqué dans le véhicule des deux policiers en uniforme et, toute sirène hurlante, nous allons d’abord au commissariat. Là, je reste enfermé dans une salle d’attente une grosse demi-heure.

Puis, toujours toute sirène hurlante, nous allons à l’Hôpital. Là, les choses vont durer une bonne heure. Alcotest et test de stupéfiant, évidemment totalement négatifs.

Sirène à fond et plein pot, nous retournons au commissariat. Encore une bonne demi-heure enfermé dans la même salle d’attente, puis l’on me fait savoir que ma femme peut venir me chercher, alors qu’au départ les policiers avaient dit qu’ils me ramèneraient chez moi.

Pendant ce temps, le blessé a fait une crise de délirium dans la camionnette des pompiers. Il est chargé à mort, alcool et sans doute stupéfiants ou médicaments incompatibles.

Il n’a aucune fracture aux membres, ce qui prouve que le choc a eu lieu à vitesse réduite, par contre son choc à la tête est assez grave, même inquiétant.

Je m’en inquiète sans succès, l’hôpital où il a été évacué refusant de répondre à mes inquiétudes téléphoniques.

L’enquête de police

Je suis convoqué une première fois et inutilement au commissariat où l’officier de service m’informe de l’état alcoolique de la victime au moment des faits, mais il ne peut pas recueillir ma déposition, il n’a pas mes résultats du deuxième alcotest, dont il ne comprend pas la mise en œuvre.

Je suis une nouvelle fois convoqué, un peu plus tard, pour recueillir ma déposition.

Enfin je suis une troisième fois convoqué pour me signifier ma comparution devant le tribunal correctionnel.

Cette dernière fois, l’officier qui me reçoit, après avoir clos le dossier, m’ordonne de descendre au laboratoire photo où l’on me tire le portrait façon malfrat, de face et de profil, et où l’on prend mes empreintes digitales totales.

En vue de l’audience, je demande le dossier d’enquête.

Alors là, je suis surpris. La victime n’a fait l’objet d’aucun alcotest ou test de stupéfiant. Le rapport d’intervention des pompiers n’est pas au dossier.

Les photos prises de ma voiture, exempte de choc, ne sont pas au dossier, alors qu’un policier a passé plus d’une heure à les faire un Samedi à 20 H.

La fille de la victime qui était le deuxième piéton déclare sur les lieux, aux agents de police chargés du constat, que je roulais à vitesse normale. Puis, plus tard, dans sa déposition, que je roulais à une vitesse excessive.

L’enquête de police est totalement biaisée.

Il n’est pas fait état des conditions de visibilité, de la défaillance de l’éclairage public. La réalité du choc, l’absence de dégât sur la voiture, la position de la voiture au moment du choc ne sont pas notés.

Le rapport de l’intervention des pompiers n’est pas au dossier. L’état d’ébriété ou d’usage de stupéfiant n’a pas été recherché sur la victime.

Les photos anthropométriques dont j’ai été l’objet sont totalement illégales, j’en ai fait état sans succès auprès de la CNIL et du procureur de la République.

J’ai demandé au tribunal la nullité de l’enquête de police.

L’audience du tribunal

Le bilan médical de la victime est ésotérique. Acouphènes, vertiges, perte du goût et de l’odorat, rien de concret, de vérifiable.

Cependant, il me charge. Je me demande bien pourquoi, puisque, quoiqu’il en soit, la loi lui assure indemnités et dédommagements, quelle que soit sa responsabilité.

Quel intérêt a-t-il à me charger ?  A mentir et à faire mentir sa propre fille ?

Bon, passons.

Mais le Président du tribunal et le procureur, qui, à moins qu’ils n’aient pas lu le dossier, ce qui est possible, me chargent, occultent complètement la vérité, quel but poursuivent-ils ?

Bille en tête, peut-être ulcérés par mes arguments pourtant réels et simples, ne prêtant pas à confusion, ils me fustigent.

Est-ce pour masquer les carences de l’enquête, son parti-pris ?

Le Président n’hésite pas à me dire que j’aurais pu tuer la victime.  Oui, pourquoi pas, mais à moins de 50 Kms/h il aurait fallu de la malchance, et puis cela ne change rien au faits : pas de lumière, un piéton en état alcoolique, non maitre de ses décisions, qui ne perçoit pas que je suis un danger pour lui car il n’est pas visible, qui n’a pas à circuler dans cet état sur la voie publique.

Le Président me dit aussi que la voiture peut-être une arme par destination. Effectivement, mais cela n’implique pas que les conducteurs soient tous considérés comme coupables.

Je dirais que la justice aussi peut-être aussi une arme par destination, cela ne fait pas de tous les magistrats des coupables d’injustices.

Conclusion

On peut regarder cette affaire sous plusieurs angles.

Une conséquence de la terreur que la justice croit devoir répandre auprès des automobilistes pour limiter l’accidentologie. Ce qui justifierait la liberté prise avec les faits par le tribunal.

Une connivence avec les forces de l’ordre, dont les constats ou enquêtes ne pourraient pas être remis en cause quelque soient leurs carences. Cette hypothèse est étayée par mes condamnations dont fait état le magistrat, qui n’ont aucun rapport  avec l’accident, mais des rapports étroits avec les incuries des forces de police lorsqu’elles abusent de leur pouvoir, ce qui est hélas une constante.

J’ai fait appel

Je ne me fais aucune illusion.

Malgré un avis clair de la CADA dans le sens de la communication du procès-verbal, les pompiers refusent de me donner le procès verbal de leur intervention.

L’état alcoolique de la victime au moment des faits n’intéresse personne. Il parait que la vie privée de la victime serait en jeu, pendant que la mienne, avec un mois de prison et six mois de retrait de permis de conduire, ne le serait pas.

Le problème c’est quoi ?

Sans doute le prix à payer pour vivre debout dans ce pays, où il est fortement conseillé de rester couché.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,60 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 259 vues

TRACFIN, ou quand l’Eglise égalitariste transforme les français en collabos.

Imprégnant l’Etat de toute sa croyance, l’Eglise égalitariste a fait de celui-ci un Etat multi-intervenant et oppresseur. Par voie de conséquence, elle a fait du français un pauvre type esclave de cette utopie égalitariste qu’il finit par croire vraie.

Mais ce n’est pas suffisant pour elle.

Faux-cul, comme toute Eglise qui se respecte, l’Eglise égalitariste a fomenté, à la faveur des catastrophes sociétales qui touchent notre pays – auxquelles elle n’est pas étrangère – un plan machiavélique.

Il s’agit pour elle de faire croire qu’elle se soucie de sécurité et d’obtenir à ce titre un droit de fouiller la vie matérielle intime des français. Et, cerise sur le gâteau, d’obtenir légalement que les français se dénoncent entre eux, tout particulièrement ceux en qui la tradition imagine qu’ils sont : “de confiance”. Je veux parler des notaires, des banquiers, des experts-comptables, etc…

Le but avoué est de terrasser les trafiquants de drogue et les terroristes.

Les trafiquants de drogue

Je ne m’aventurerai pas vers le lieu commun qui consiste à se demander qui de Mrs Martel, Hennessy, Ricard et consorts, rois de l’alcool et des bistrots ou de Mrs Mohamed, Luigi, Marcel, Ivanov et consorts rois de la drogue et des trottoirs nuisent le plus à la société, font le plus de dégâts. J’observe que les uns paient des impôts et sont pénards, les autres n’en paient pas et sont traqués.

Y-a-t-il un rapport entre l’impôt et la morale ? Quel serait-il ici ? Je laisse le problème à votre sagacité.

Une chose est sûre, ces deux acteurs économiques, marchands d’alcool et marchands de drogue, affichent des signes extérieurs de richesse qui sautent aux yeux du plus aveugle  des observateurs.

Ainsi, nul ne peut ignorer la richesse des trafiquants de drogue. Elle est si visible qu’il n’est pas pensable que même un simple policier de quartier puisse ne pas la voir. Dans ces conditions, il est raisonnablement possible de se demander pourquoi la police ne parait pas en mesure de combattre le trafic de drogue dès les premiers signes de richesse et doit en laisser l’initiative à l’administration fiscale bien plus tard quand les trafiquants en sont arrivés au blanchiment. Combien de morts entre temps?

Les terroristes

Ceux-là par contre ne roulent pas sur l’or. Enfin, remarquons que les quelques exemplaires qui sont passés à l’acte chez nous, avec malheureusement des résultats catastrophiques, avaient des situations précaires, un lourd passé judiciaire et psychiatrique connu ou non.

Il est clair que les sommes en jeu pour perpétrer leurs actes inacceptables étaient ridicules de modicité. Il semblerait qu’à l’avenir ces sommes soient encore plus modestes.

Que vient faire dans cette affaire notre fringante administration fiscale ? Pendant que se sont plutôt nos prisons et nos hôpitaux qui sont aux premières loges pour détecter les futurs terroristes, sachant que sur ce sujet : après est toujours trop tard.

Parlons donc de TRACFIN.

TRACFIN dont le rapport d’activité pour 2015 est  ICI –  en ligne.

Prenez un cachet de Nautamine contre le vomissement, puis lisez-le.

Bien que ce rapport ait été écrit pour pouvoir tomber entre toutes les mains et que donc il ne révèle rien de sensationnel, vous pourrez en tirer quelques motifs de foutre le camp, d’aller chercher ailleurs la liberté que vous n’avez définitivement plus ici.

Quelques détails qui sautent aux yeux

Les délateurs les plus zélés sont les banquiers et les notaires. Avec une performance accrue pour les banques mutualistes : “Le secteur bancaire est le principal émetteur de déclarations de soupçon reçues par le service”.

Légèrement en retrait assureurs et casinos. Bien aussi, les experts-comptables et les mandataires judiciaires.

Les autres : Huissiers, changeurs, avocats, agents sportifs, agents immobiliers, commissaires aux comptes, etc… n’y mettent pas assez du leur. Ils rechignent à dénoncer. Aussi, dans ce rapport, TRACFIN leur fait la leçon et leur explique qu’ils courent de grands risques à ne pas dénoncer à tour de bras. Les menaces sont claires, ils vont avoir peur, à juste titre je pense. Ils vont dénoncer, à fond.

Il n’y a que chez Taubira que l’on n’a pas peur de Tracfin, Martinique et Guadeloupe ne dénoncent pratiquement pas, ça alors… Notez, pas un mot sur la Corse…

En 2015, TRACFIN enregistre 43 231 déclarations de “soupçon”. Quand même !!! Résultat : 2 dossiers relatifs à des opérations de financement du terrorisme !!! Trop fort.

Par contre, 410 “soupçons” fiscaux générant 90% de contrôles fiscaux.

On apprend aussi que la délation croit régulièrement, de l’ordre de 18% l’an, pas de déflation ni de stagnation chez Tracfin.

En ce qui concerne le volume de chaque “soupçon”, 70% visent des sommes inférieures à 100 K€. Que des trafiquants modèles réduits.

Tout cela n’est pas sérieux, ce n’est que mensonge.

La vérité est que le dogme égalitariste, comme tout dogme, ne peux pas s’épanouir autrement que dans l’oppression et la terreur.

TRACFIN est l’outil de la terreur égalitariste et fiscale, et de la collaboration sans laquelle elle ne peut pas s’installer.

Un seul “soupçon” vous dénonçant et votre vie est marquée à jamais. Vous voilà dans les livres de TRACFIN. Pour vous, l’enfer commence. Le collabo qui vous a dénoncé peut se réjouir, quelques soient les motifs qui l’animent y compris les plus mensongers ou les plus abjects.

Dans un pays normal, le banquier qui trahit le secret bancaire, donc votre vie privée, serait poursuivi et condamné.

Existe-t-il encore sur la terre un pays normal où la traque des délinquants est du ressort de la police et non des banquiers et des services Fiscaux ?

Le souvenir de la dernière fois  où  la collaboration a été à l’honneur en France ne porte pas à se réjouir.

L’égalitarisme — cette croyance qui nous possède — emportera tout avec lui, y compris la plus simple des morales, celle de la liberté et du respect des individus, sans laquelle il n’est tout simplement pas possible de vivre. Que devient notre “vie privée”?

Pour ma part, je suis un “égalitaro-septique”, si vous me suivez c’est un sujet dont nous allons parler, beaucoup et longtemps.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 548 vues

Garcia, notre vie privée et la sienne…. (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 068 vues

L’Eglise égalitariste vient d’accoucher d’un monstre : le bail réel solidaire.

Une ordonnance n°2016-985 du 20 Juillet 2016 a mis au jour le “bail réel solidaire”.

En fait, il s’agit d’un démembrement de la propriété qui invente l’obligation de pauvreté familiale pour transmette son habitation principale à ses héritiers. D’un côté le terrain, de l’autre la construction, le bâti.

Le fonctionnement est le suivant :

            – Un machin, dénommé Office Foncier Solidaire, vole à vil prix du foncier à des propriétaires classiques. Probablement en le dévalorisant à l’aide des règles locales d’urbanisme ou en le piquant aux autres français sous prétexte qu’il appartient à l’armé, à la SNCF ou à tout autre entreprise d’Etat, ce qui permet de faire croire qu’il est sans valeur puisque bien commun (voir La Rochelle ville championne sur ce sujet).

            – Ce machin, l’OFS, consent un “bail réel solidaire” de 99 ans à Tartempion. Celui-ci s’engage à construire sur le site loué une habitation principale. Mais, au terme du bail, ses travaux deviennent la propriété du bailleur OFS.

            – Si Tartempion ne paye pas son loyer, le bail est rompu, ses travaux sont à l’OFS. Idem s’il fait des travaux non prévus. Tartempion est sous constante menace.

            – Si Tartempion meurt, sa femme peut rester dans les lieux, mais en payant son loyer foncier. Ses enfants ensuite non, à moins que comme lui ils soient pauvres. D’où l’utilité de bien transmettre sa pauvreté si l’on veut que ses enfants puissent continuer à vivre dans les lieux où ils ont été élevés.

            – Car Tartempion doit être pauvre.

            – Si Tartempion revend son morceau de propriété, son acquéreur doit être pauvre lui aussi. Tout cela étroitement surveillé, évidemment. Tout comme les revenus des habitants actuels des HLM. Nul n’en doute, enfin à condition d’un minimum de naïveté.

            – Toujours sous réserve que la pauvreté se soit bien installée dans les lieux, le bail est rechargeable, c’est-à-dire qu’à chaque transfert il repart pour 99 ans. Il est donc éternel, sous réserve de pauvreté, elle aussi évidement éternelle.

C’est pas beau tout ça ?

C’est pour casser la spéculation parait-il.

C’est vrai que le clampin Tartempion qui aura remboursé le prix de sa construction — les inventeurs de cette escroquerie parlent d’un prix de revient de 70 % du coût actuel de l’immobilier, quand même !!! — ne pourra pas envisager une plus-value en revendant. Il ne pourra pas s’enrichir logiquement au terme de ses efforts économiques, à la fin de ses remboursements d’emprunt.

Finis les appartements parisiens vendus le prix de quatre maisons en province pour aller prendre une retrait méritée. Les plus-values iront à l’OFS.

Toutes les Eglises fonctionnent au bénéfice de leur clergé et au détriment de leurs adeptes. L’Eglise égalitariste n’échappe pas à la règle.

Réfléchissons cinq minutes.

Premiers perdants

Les propriétaires fonciers initiaux, évidemment. Pour eux pas de quartier, il y a déjà longtemps de l’Eglise égalitariste les montre du doigt. Ce qui est à eux est à nous, pas à eux. Leur propriété c’est du vol, la leur voler est une bonne action, chacun sait cela. La chose est tant acquise qu’elle tombe sous le sens, l’ordonnance n’a pas une ligne pour eux.

Deuxièmes perdants

Les Tartempions acquéreurs. Qui nous fera croire que 70% du prix d’un appartement en période de survaleur est si négligeable qu’au terme des remboursements liés il est logique qu’il ne reste aucun bénéfice à celui qui a payé les traites ?

Mais en plus, les 30% de charge foncière sont là indéfiniment puisqu’étant sous la forme d’un loyer elle n’est jamais acquise.

Soit, avec le temps, ces 30% deviendront une somme ridicule par rapport aux obligations qu’ils entrainent, soit ils seront une contrainte insupportable si leur valeur est correctement réévaluée au fil du temps.

Tartempion, le consommateur, est bien le deuxième perdant.

Les neutres

Ce sont les professionnels de l’acte constructif. Géomètres, notaires, architectes, experts en tout poil, entrepreneurs, qui factureront leurs prestations indifféremment de cette situation “solidaire”.

Les grands gagnants

Ce sont évidemment les Offices d’HLM. Le clergé de l’Eglise égalitariste, les papes de la solidarité (ici appelé Office Foncier Solidaire).

D’abord ils n’ont plus à assumer l’acte constructif et ses contraintes. Ils repassent la patate chaude au clampin Tartempion, le consommateur. Ils gardent le pouvoir absolu, puisqu’à travers le foncier ils sont en réalité les propriétaires du bâti.

Si les consommateurs sont assez cons pour mordre à l’hameçon, les offices d’HLM peuvent démultiplier à l’infini leur poids sur l’immobilier en termes économique et politique.

Mais ça, ce n’est pas sûr. Les consommateurs ne sont peut-être pas aussi cons qu’ils l’espèrent.

Il n’empêche que, pendant ce temps, les offices d’HLM se rendent intéressants, toujours sans assumer leur vrai travail qui consisterait à loger les indigents.

Travail qu’ils n’envisagent plus depuis si longtemps qu’ils ne se sentent pas concernés par le sujet. Les offices d’HLM sont les notables de l’immobilier, les seigneurs du secteur, tout leur appartient, rien n’est trop beau pour eux. Cette loi, faite par eux pour eux, est exemplaire de leur dérive totalitaire.

Les plus petits gagnants, mais gagnants quand même

Les gros promoteurs nationaux pour qui la connivence avec les Offices d’HLM leur avait déjà fait avaler la mixité d’escalier. Ils absorberont cette couleuvre et essaieront de lui faire de la publicité, de la mettre en œuvre. Les consommateurs devront être lucides et vigilants.

Enfin, les avocats et Tribunaux Administratifs qui ne manqueront pas d’être débordés dans les vingt ans à venir par les situations explosives que va créer cette ordonnance, si elle arrive à exister pour de vrai.

Le gag

C’est le nom donné à l’aventure : le bail réel solidaire. Plus ridicule que ça, tu meurs.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 476 vues

La laïcité impose la séparation de l’Etat et de l’égalitarisme.

Voici la définition de la laïcité par M. Larousse :

” Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement.”

Quand aux Eglises, Wikipédia dit ceci :

“À partir du moment où l’État lui confère un statut, l’Église, en employant une majuscule, désigne l’institution qui regroupe les croyants d’une même confession”

Nos Eglises prétendent avoir l’exclusivité du sacré. Mais, le sacré n’étant qu’un “respect absolu” il s’agit donc d’une captation abusive de ce mot.

Elles sont plus crédibles lorsqu’elles réclament l’exclusivité du divin, c’est-à-dire de la croyance aveugle, non prouvée et non prouvable.

Les Eglises ne sont pas éternelles, l’histoire de l’humanité les collectionne tant la vie et la mort restent un mystère qui génère naturellement les croyances les plus invraisemblables.

Aujourd’hui, notre société fait face à une nouvelle croyance ahurissante : l’égalitarisme.

Cette croyance imprègne tellement nos sociétés qu’elle parait évidente et n’est pas susceptible de remise en question. Elle est sacrée, regroupe en une Eglise ses thuriféraires, elle a un bras armé : le socialo-communisme, un leader sacré : Marx.

La particularité de cette nouvelle religion n’est pas son but, évidemment inaccessible, mais plutôt son champ d’action qui est strictement limité à l’économie.

Cette particularité est la plus étonnante. En effet, chacun s’accorde à penser que l’égalité n’existe pas sur terre, qu’il n’y a pas lieu de la rechercher même au contraire.

L’inverse de l’égalité — qui est la recherche de l’excellence — est le moteur du sport, de la recherche scientifique, de la culture, etc… de la vie.

Qui se déplacerait pour voir un match de foot entre équipes sélectionnées selon les critères de l’accès égal pour tous à la compétition ? Qui se ferait soigner par un médecin dont le diplôme relèverait d’une simple nomination donnée également à tous les prétendants à cette profession ? Qui monterait dans un avion dont le pilote n’aurait pour bagage que son désir d’être pilote, et un brevet obtenu sur des critères égalitaires sans distinction de ses compétences ? La liste est illimitée.

C’est exclusivement lorsque l’on parle d’économie, et de façon irrationnelle, que l’égalitarisme s’impose.

En cela il est clair que l’égalitarisme économique est une croyance, une religion, qu’à ce titre il doit, dans un pays laïque, être séparé de l’Etat.

N’allez pas me faire dire dans vos commentaires, si vous me faites l’honneur d’en faire, que je ne respecte pas les faibles ou les humbles de l’économie, qu’horrible libéral je plaide pour que ceux-ci soient écrasés. Rien ne serait plus faux. D’abord parce que je crois au devoir universel du fort par rapport au faible en tout les domaines, ensuite parce qu’étant libéral je crois que le fort, naturellement, n’a pas intérêt à ce que le faible le reste, au contraire.

Non, ce que je veux ici démontrer c’est que l’égalitarisme est un dogme et que l’expérience a prouvé que l’Etat et le dogme sont totalement incompatibles.

Nos ancêtres en ont bavé pour éradiquer la religion catholique de sa mainmise sur l’Etat, qui paraissait naturelle pour tous à l’époque.  Cela était si vrai qu’ils durent se battre pendant des années à travers des associations secrètes, qui portent encore maintenant les stigmates sociales de cette lutte.

L’Etat doit être neutre, libre de toute croyance, sans quoi il ne peut pas remplir sa mission au service de tous.

Et pourtant, l’Etat aujourd’hui est entièrement entre les mains de ces nouveaux croyants : les égalitaristes. A tous les niveaux administratifs : armée, justice, police, enseignement, etc…

Cette religion est si prégnante que l’intégralité de nos hommes politiques est égalitariste. Qu’il ne nous est laissé le choix qu’entre un égalitarisme communiste ou un égalitarisme fasciste, mais dans tous les cas un égalitarisme de plus en plus absolu.

C’est cette croyance, complètement irréelle, qui est la base des comportements irrationnels de notre Etat, de son invasion de la sphère privée pour imposer cette nouvelle religion, de ses échecs à répétition.

Il y a urgence.

L’Eglise égalitariste peut être respectée, mais doit impérativement être séparée de l’Etat français. C’est une question de vie ou de mort pour notre société.

Cela va être compliqué. A ce point installé au sein de l’Etat le dogme égalitariste n’a pas besoin de résultat, la croyance se nourrit d’elle-même et engraisse ceux qui la servent ou font semblant, pendant qu’elle détruit tous les autres.

Il y a plus fort, plus l’égalitarisme génère l’inégalité du fait son incohérence et de sa stupidité contre-nature, plus il apparait comme la seule solution pour ses croyants.

C’est dire que le piège ne va pas s’ouvrir facilement.

L’Etat ne retrouvera pas aisément la neutralité dont il a besoin. Le chemin vers la liberté va être long et escarpé.

Les premiers qui vont s’y atteler vont peut-être devoir entrer dans la clandestinité, jouer leurs biens, même leur vie.

L’égalitarisme est notre obscurantisme, nous n’avons pas plus de lucidité par rapport à lui que les musulmans en ont par rapport à leur religion.

Pour l’instant la seule solution pour ceux qui veulent échapper à ce dogme, malheureusement étatisé, est la fuite.

Cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 401 vues

La république des salariés ou la dictature du prolétariat.

Lorsque Marx parlait de prolétariat il ne visait pas péjorativement une sous-catégorie sociale. Il évoquait ceux qui échangent leur travail contre leurs revenus, par opposition à ceux qui trouvent leurs revenus dans la gestion de leur capital.

La bête noire de Marx était le capital, son outil pour l’éradiquer le prolétariat.

Wikipédia cite Marx et Engels en 1847 : “Une chose absolument certaine, c’est que notre Parti et la classe ouvrière ne peuvent arriver à la domination que sous la forme de la république démocratique. Cette dernière est même la forme spécifique de la dictature du prolétariat, comme l’a déjà montré la grande Révolution française. “

Puis Engels en 1891 : “Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’État, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives”.

Ce n’était pas mal vu.

Aujourd’hui notre république est devenue cette fameuse dictature du prolétariat que Marx voyait comme l’étape intermédiaire avant l’avènement du socialisme qui consistait pour lui en la totale suppression du capital et en une économie entièrement entre les mains de l’Etat.

Il pensait même que cette étape justifiait l’usage de la violence révolutionnaire, ce qu’entreprirent sans vergogne et sans limite Lénine puis Staline.

Contrairement à l’URSS, c’est par la démocratie que l’Occident et tout particulièrement la France se sont engagés, conformément à la vision de Max, dans la dictature du prolétariat à travers la république des salariés.

En effet, la république que nous vivons est exclusivement au service des salariés, le capital y est honni dans sa forme aboutie, mais aussi dans son devenir à travers la chasse aux entrepreneurs et travailleurs indépendants.

Tout observateur objectif ne peut pas manquer de constater cette situation.

Prenons quelques exemples :

            – Le salarié, dont l’élite dominante la plus aboutie est le fonctionnaire, bénéficie de protections spécifiques qu’il travaille ou non, qu’il produise ou non, telles que la retraite, le chômage, l’assurance maladie, des droits exorbitants lui garantissant son poste et une pérennité de son salaire. Il paie globalement des impôts et des charges inférieurs aux entrepreneurs ou travailleurs indépendants. Il profite, selon son entreprise, d’avantages personnels conséquents. Il travaille moins de 35 H par semaine. Hors de son activité, il se détend et s’adonne à ses hobbies.

            – L’entrepreneur ou le travailleur indépendant n’a aucune garantie de situation, à la moindre difficulté économique il est poursuivi et acculé par les huissiers, il n’a plus de revenu, plus d’assurance, plus de points de retraite. Il paie les impôts au prix fort et fait l’objet d’un racket fiscal à travers les charges sociales et les contrôles fiscaux qui aboutissent 8 fois sur 10 à des sur-impôts injustifiés. Il travaille 70 H par semaine. Son activité professionnelle dévore la totalité de son temps et de ses pensées.

Donc, nous pouvons affirmer que la République des salariés a installé démocratiquement la dictature du prolétariat évoquée par Marx. Nous y sommes. Tout comme l’URSS y était. Elle ce fut par la force. Nous par la démocratie.

Cela change-t-il quelque chose à l’affaire ? Non.

Ce qui doit nous inquiéter c’est le fait que l’URSS, une fois arrivée là, s’est effondrée comme un château de sable : en panne de capital.

Tout comme l’URSS, notre république des salariés, ou dictature du prolétariat, va tomber en panne de capital pour en avoir sous-estimé la nécessité et n’en avoir pas compris la réalité et l’usage.

Je m’en suis déjà expliqué, le capital – qui n’est pas la monnaie — est ce qui différencie l’homme de l’animal, c’est lui qui accompagne tous les progrès. Il est simplement accumulation. Il est le stock, l’acquis, la transmission du travail précédent, la corde qui attache et protège de la chute les générations successives.

Il est aussi bien philosophique, scientifique, poétique, culturel qu’évidemment économique. Nulle activité ne peut s’épanouir et progresser sans que le capital qui la sous-tend soit préservé et respecté.

Il n’existe pas de capital dormant ou actif, le capital est un tout.

Tout comme il n’existe pas de livres inutiles parce que peu lus il n’existe pas de capital économique inutile parce que peu utilisé.

Pourquoi l’Etat ne peut pas être chargé de la conservation du capital économique, pas plus que de sa multiplication ?

Parce que le capital économique a des caractéristiques si particulières que seuls ceux qui le possèdent personnellement sont en mesure de les gérer. Peu importe que ces caractéristiques soient ou non morales, génèrent ou non de violentes pulsions ou réactions, là n’est pas la question.

Le capital sert à tout, mais seuls certains usages le conservent ou le font fructifier, les autres le perdent. Le tri de ces usages ne peut être fait par personne d’autre que celui qui récoltera, sur son propre capital, pertes ou profits. Peu importe que les possesseurs de capitaux soient aimés ou détestés, sympathiques ou antipathiques, légitimes ou illégitimes, ils sont les seuls en mesure de le gérer. Ceci pour le bénéfice final de tous, quoiqu’il arrive et quelles que soient les apparences.

C’est cette réalité, que Marx n’a pas vu ou pas voulu voir, qui a englouti la première dictature du prolétariat en URSS. C’est elle aussi que notre République des salariés tente vainement d’occulter à grand renfort de propagande.

C’est elle qui emportera notre pays — mais aussi tout l’Occident — qui se fourvoie démocratiquement et globalement dans la haine du capital et dans la dictature du prolétariat qu’il appelle hypocritement république démocratique et non franchement république des salariés ou dictature du prolétariat.

Marx était un grand envieux maladif, un économiste incompétent, un grand écrivain, il a une descendance intellectuelle immense, atteinte des mêmes maux, qui n’y survivra pas.

Bien cordialement. H. Dumas

PS : J’aurais l’occasion de préciser, dans des vidéos à venir, l’impérieuse nécessité de préserver le capital et donc les capitalistes qui sont indispensables à l’économie de la société. La première, enregistrée hier, sera mis sur le blog demain. Il faut casser la guerre faite au capital si nous voulons que nos enfants vivent autrement que dans une misère profonde, que nos pauvres puissent vivre et ne pas mourir de pauvreté.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,89 sur 5 (9 avis)
Loading...
4 318 vues

Mes séances chez le fiscopsychiatre Pierre Lymam (Août 2016 n°1)

Je suis allé une première fois chez le docteur Pierre Lymam, fiscopsychiatre à Paris, dans le marais, non loin de la place des Vosges. J’ai eu l’occasion de vous en parler.

Ce n’est pas que ce praticien m’ait séduit, ni que son cabinet m’ait attiré, il est au rez-de-chaussée d’un immeuble si ancien que seul la providence le maintient debout et certainement pas les travaux d’entretien dont les derniers datent au moins de Napoléon 1°.

Non, j’ai pensé que le décalage entre ma vision de la vie et sa réalité actuelle méritait que je suive une thérapie, pour essayer de comprendre qui de moi ou de la société est malade.

Les quelques remarques de ce Fiscopsychiatre, en formation lors de ma première visite, m’ont permis de constater qu’il est, et sera, vraiment dans le moule. Alors pourquoi pas lui ? Un autre ne serait pas différent puisqu’ils seront tous formés par Bercy.

Voici donc, fidèlement rapportée, ma deuxième visite et ma première séance de psychanalyse chez cet étonnant praticien.

“- Bonjour M. Dumas.

– Bonjour docteur.

– Vous souhaitez vraiment engager une psychanalyse concernant votre aversion à l’impôt ? Vous pensez que cette aversion pourrait être maladive.

– Ne partons pas de travers docteur. Je n’ai aucune aversion à l’impôt. Je suis réfractaire à son énormité et à la manière injuste dont son encaissement est organisé et contrôlé. Ce n’est pas pareil.

– Qu’est-ce pour vous l’impôt en France M. Dumas ?

– Un moyen d’entretenir le plus grand cheptel au monde d’imbéciles, de fainéants et de corrompus.

– Nous allons devoir nous arrêtez là, M. Dumas.

– Mais non docteur, je plaisantais…..

– Ah bon. Je ne trouve pas cela drôle. Nous sommes là pour travailler et non pour plaisanter. Pour réduire votre phobie de l’impôt.

– Docteur je ne développe aucune phobie de l’impôt. Je vais même vous dire plus, dès que je gagne de l’argent, la première chose que je fais est de penser à l’impôt lié à mon gain et de le payer.

– Ce n’est pas ce qui parait lorsque l’on lit votre dossier fiscal.

– Et oui, c’est bien là qu’est le problème.

– M. Dumas je lis votre blog avec attention. Etes-vous conscient qu’il est subversif, que si aujourd’hui l’Etat, enfin Bercy (c’est la même chose), laisse ce blog ouvert, ne vous poursuivant qu’à la marge pour protéger ses contrôleurs, il faudra bien dans le futur que votre ton change. Les temps vont se durcir inévitablement. Vos prises de position ne vont pas tarder à être contraires à l’intérêt de la France, enfin de Bercy (c’est la même chose). Vous comprenez cela ?

– Pas vraiment.

– Vous reconnaissez quand même que l’impôt est légitime ?

– Soyons clairs docteur. Je reconnais que pour certaines actions collectives, précises, que les français ne peuvent assumer qu’en groupe, il y a un coût qui doit légitimement être supporté par tous.

– Nous sommes donc d’accord, l’impôt est légitime. N’avez-vous pas l’impression d’outrepasser vos droits de français lorsque vous laissez entendre que c’est vous qui décideriez des actions collectives que vous accepteriez de voir financées par l’impôt, que par ailleurs vous acceptez ?

– C’est-à-dire docteur, c’est quand même moi qui paie, alors si ce n’est pas moi qui décide, c’est qui ?

– Vous n’avez pas répondu à ma question.

– C’est parce qu’elle est mal posée.

– Je ne vous suis pas. Précisez votre pensée.

– Et bien docteur c’est très simple, vous êtes en train de me resservir la propagande officielle.

– Monsieur Dumas, nous n’allons aboutir à rien si vous ne faites pas preuve d’ouverture, de compréhension collective.

– Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire par “compréhension collective”.

– Tout simplement j’évoque le fait que le raisonnement de l’homme d’aujourd’hui ne peut qu’être collectif ou ne pas être.

– Nous entrons dans l’abstrait docteur, ce n’est pas l’espace de la science, même médicale, vous allez vous perdre.

– Revenons à ma question M. Dumas. Considérez-vous que vous avez seul la légitimité de décider des dépenses de Bercy (enfin de l’Etat, c’est pareil).

– Oui.

– Mais c’est absurde.

– Normal. Je vous ai déjà dit que votre question est mal posée.

– Comment la poseriez-vous, M. Dumas ?

– J’aurais dit : quelles seraient pour vous les conditions logiquement nécessaires pour aboutir à des autorisations données à Bercy pour engager l’argent des français? Comment surveiller la conformité de l’exécution des autorisations d’engagement données? Tout cela pour arriver à partager également un impôt contenu et juste.

– Si je comprends bien votre souhait, M. Dumas, ce ne serait plus Bercy qui vous contrôlerait, mais vous qui contrôleriez Bercy (enfin l’Etat, c’est pareil).

– Absolument docteur, c’est exactement pour cela que les français ont fait la révolution en 1789.

– 1789 c’est loin M. Dumas. Depuis la vie a changé, les français ont d’autres aspirations.

– Nous entrons dans le dur.

– Que voulez-vous dire par là ?

– C’est une expression familière pour dire que la discussion va se compliquer.

– Je sais cela M. Dumas. Je voulais dire : qu’est ce qui va se compliquer ?

– Eh bien je sens que l’idée de contrôler les dépenses de l’Etat et de Bercy ne vous séduit pas.

– Bien sûr que si M. Dumas, mais les dépenses de Bercy (enfin de l’Etat, c’est pareil) sont déjà actuellement parfaitement surveillées et contrôlées.

– Ah bon, par qui ?

– Mais par Bercy (enfin l’Etat, c’est pareil).

– Docteur, ce ne peut pas être celui qui dépense qui contrôle les dépenses.

– Pour une personne privée, évidemment M. Dumas. Mais Bercy (ou l’Etat, c’est pareil) n’est pas une personne privée. Personne n’a la légitimité de contrôler Bercy (ou l’Etat, c’est pareil), Bercy n’est pas contrôlable parce que Bercy n’est ni contestable ni soupçonnable, tout simplement.

– Mais là docteur, vous rigolez. Vous idéalisez. Mais Bercy (ou l’Etat, puisque vous dites que c’est pareil), c’est pas de l’idéal qu’il dépense tous les jours, c’est des sous, des sous réels, triviaux, ordinaires, qu’on a gagnés en suant comme des fous, qu’il a fallu qu’on donne, qui nous manquent terriblement. Vous comprenez ça, docteur.

– Là n’est pas la question.

– Mais si, là est justement la question.

– Très bien, nous en reparlerons la prochaine fois M. Dumas.”

Ainsi s’est terminée cette première séance. Pas facile.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
1 955 vues

Les monstres (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
2 096 vues

– Docteur, j’ai du mal à me sentir solidaire, est-ce grave ?

Probablement à la demande du RSI et de l’URSSAF, un projet de loi serait en préparation pour soumettre à consultation médicale, et à traitement si nécessité, les français contribuables non solidaires.

Des psychologues sont en cours de formation pour répondre à cette problématique.

Devançant la loi, je me suis présenté spontanément chez l’un de ces futurs praticiens.

Je vous rapporte l’entretien.

“- Bonjour Docteur

Grand, sec, jeune, chauve, équipé de lunettes épaisses, pas souriant, c’est ainsi que m’est apparu le spécialiste. Regardant ma fiche, il me dit:

– Bonjour Monsieur, vous vous appelez Dumas. Vous venez spontanément dans le cadre de la future loi sur les déviances de solidarité qui sanctionnera les contribuables français non solidaires, c’est bien cela ?

– Tout à fait.

– Personnellement, déjà psychiatre, je suis des cours spécifiques complémentaires à Bercy pour être diplômé en la matière mais, comme vous le savez, la loi n’est pas encore votée et nous ne sommes pas encore accrédités. Cela ne vous pose pas problème.

– Non, pas du tout.

– Alors expliquez-moi vos difficultés de solidarité.

– Eh bien voilà. Quatre fonctionnaires des finances : Mme Jourdes, M. Martino, M. Garcia et Mme Giugleur sont venus chez moi et, en trois fois, ils m’ont dépossédé de tous mes biens. Je dis, j’insiste : tous mes biens. En fait, ils ont anéanti le patrimoine de ma famille et le mien. Ils ont effacé 70 ans de travail et d’économie. Ils m’ont laissé ruiné, incapable de subvenir à mes besoins, à 72 ans.

– Oui, bon, alors ?

– Ils ont réalisé ce pillage à l’aide de falsifications grossières de la réalité.

– Hum, hum…

– J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une erreur, leur hiérarchie m’a fait savoir que ce n’était pas le cas. J’ai pensé alors que la justice, saisie, me restituerait mes biens, j’ai même cru qu’elle sanctionnerait ces agents que je trouvais indélicats. Mais ce ne fut pas non plus le cas, sauf pour Mme Jourdes où c’est peut-être en cours.

– Oui, bon, alors ?

– Les magistrats m’ont fait comprendre que tout cela est naturel et s’inscrit dans le cadre de la solidarité.

– Oui, alors ?

– Depuis je m’interroge sur la solidarité.

– Vous ne vous sentez pas solidaire ?

– Eh bien …c’est-à-dire… que….

– Vous ne vous sentez pas un homme solidaire de l’humanité ?

– Vu sous cet angle si. Je n’ai pas l’impression d’être autre chose qu’un homme comme tous les autres. Mais solidaire ? C’est quoi exactement ?

Après une légère concentration et prenant un ton paternaliste le médecin me dit :

– Etre solidaire c’est partager avec les autres. Les joies et les peines, tout. Si possible de façon égale.

– Avec tous les autres.

– Oui, avec tous les autres, particulièrement les plus déshérités.

– Il faut que je sois solidaire avec DAECH ?

– Non évidemment.

– Pourquoi ?

– Parce que DAECH c’est le mal.

– Ah bon, alors on n’a pas à être solidaire du mal ?

– Bien sûr que non.

– Mais ceux qui ne branlent rien dans la vie, qui picolent, qui jouent, qui se droguent, n’est-ce pas mal ?

– Alors là, ça dépend. S’ils ont été élevés dans un milieu où tout le monde ne branle rien, picole, joue et se drogue, ce n’est pas de leur faute, alors ce n’est pas mal.

– Ah bon, alors ils peuvent continuer et moi je dois être solidaire d’eux ?

– C’est plus compliqué que ça, répondit le médecin, l’air contrarié.

– Pour moi vous savez, lui dis-je, ce n’est pas compliqué, on m’a tout pris. Ça, c’est ultra simple. Ecoutez docteur, ce qui serait pratique c’est que vous me fassiez une liste de ceux qui sont le bien et avec qui donc je dois être solidaire. Je comprendrais peut-être mieux.

– On ne peut pas faire de liste, vous devez ressentir la solidarité. Sentir que les difficultés peuvent arriver à tout moment et que nous devons être solidaires de ceux qui les subissent.

– Ah ça docteur, sûr que je suis bien placé pour comprendre que la misère peut surgir à tout moment. Pour moi elle a pris la forme d’un pillage fiscal. Mais, maintenant qu’elle est là, je ne sens pas beaucoup de solidarité autour de moi. Ce serait plutôt le contraire. Les huissiers bloquent mes comptes et sonnent chez moi toutes les semaines. La solidarité n’est donc pas pour tout le monde ?

– Ecoutez M. Dumas, tant que vous regarderez la solidarité sous l’angle de la personnalisation, vous ne pourrez pas la comprendre. La solidarité n’est pas un acte personnel, c’est un tout, une grande ambition collective.

– Ah bon !!! Mais moi, ce que l’on me prend au nom de cette ambition collective c’est tout à fait personnel. N’est-ce pas un peu facile de prendre à un homme physique pour donner à une ambition collective abstraite ?

– M. Dumas, je dois être franc avec vous, vous présentez tous les symptômes de la déviance de solidarité. En fait, vous voudriez garder le résultat de vos réussites pour vous seul.

– Notez qu’en même temps, docteur, je ne cherche pas à emmerder les autres avec mes problèmes, je m’efforce de les assumer.

– C’est bien ce que je dis M. Dumas, vous n’êtes pas solidaire. Vous ne seriez pas, par hasard, un libéral ?

– Ecoutez docteur, je veux bien être solidaire, mais à condition de choisir moi-même ceux avec qui je souhaite l’être. Je ne veux pas l’être avec DAECH alors qu’il est probable, qu’à travers mes impôts, je l’ai été dans un passé pas si éloigné. Je ne veux pas être solidaire avec les fainéants, les escrocs, les porteurs d’idéologies que je n’approuve pas. Je veux choisir mes solidarités.

– Hélas, je crains fort que vous ne deviez faire l’objet d’une rééducation de solidarité. Le fait de vous avoir soustrait vos biens va dans le bon sens, car vous les auriez utilisés égoïstement. Le temps que je pouvais vous consacrer est terminé, si ce n’était votre âge, vous auriez peut-être été récupérable, mais là…”

Ainsi parla le futur psychiatre de la solidarité.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...
3 977 vues

Précâblés pour DAECH (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 056 vues

Nul n’est identique

Nul n’est identique, mais nous avons tous les mêmes besoins. A cela nous devons rajouter le fait que, contrairement à l’idée d’éducation largement répandue, nul n’est réellement modifiable, tout au plus légèrement ajustable.

De ces trois équations découlent les limites de l’organisation sociale.

Le but de l’organisation sociale est clair, il s’agit de mutualiser les efforts dans l’optique d’un gain pour tous. Ce gain, in fine, ne pouvant se mesurer qu’individuellement. Dans le cas contraire il y aurait tromperie.

Les deux besoins fondamentaux de l’homme sont de vivre et de se reproduire, tout le reste découlant de ses deux impératifs.

Ceux qui réfléchissent le savaient, les plus imprévoyants le découvrent soudainement, ces deux besoins fondamentaux supposent un préalable incontournable : la sécurité.

Mon jardin plait aux écureuils, j’ai tout loisir de les observer. Leur caractéristique principale est l’inquiétude. Ils ont peur, constamment peur. Au point probablement de n’avoir que très peu de temps pour penser à autre chose, pour devenir autre chose que des écureuils.

Ils partagent ce tourment avec les pies et les palombes qui vivent sur ce même territoire. Et je ne parle pas des couleuvres, des mulots et des hérissons dont la peur est telle qu’on ne les voit jamais, alors qu’ils sont là eux aussi.

Sur les sept milliards d’hommes que nous sommes combien vivent, comme les animaux de mon jardin, dans la peur, ne pouvant penser à autre chose, ne pouvant de ce fait se construire en tant qu’homme tel que nous l’imaginons, nous qui avions cru soumettre la peur, gagner définitivement la sécurité ?

Evidemment, ici, je ne parle pas de la peur fiscale qui tétanise les français actifs apporteurs de richesses, indépendants et entrepreneurs, sur laquelle j’ai déjà écrit de nombreuses pages, qui est la raison d’être de ce blog. Celle-là ne touche hélas pas tout le monde. Ceux qui y échappent ne la trouvent pas grave car il pense que grâce à elle ils accèdent à leur propre sécurité. Vaste fumisterie dont évidemment nous ne cesserons jamais de parler.

Mais, revenons à la peur globale et à l’organisation collective.

Le but de la civilisation, de l’organisation collective, est, et a toujours été, de réguler les peurs individuelles. Non seulement ce but n’a été que rarement atteint, mais c’est souvent son opposé que l’organisation sociale engendre.

La difficulté est liée au tri que suppose la constitution d’un groupe poursuivant tel ou tel objectif, à la façon dont celui-ci va écarter ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne sont pas adaptés aux règles et objectifs que s’est donné le groupe considéré.

Je me résume.

Lorsqu’un groupe humain se constitue, son objectif ne peut être que de protéger la vie ou la reproduire. Pour cela, au-delà des méthodes qu’il va imaginer pour atteindre son but, il devra au préalable assurer à ses membres la sécurité, sans laquelle le statut d’homme, tel que nous l’entendons, n’est pas accessible.

C’est là que le problème auquel les hommes d’aujourd’hui sont confrontés montre son ampleur, les terribles difficultés à venir.

Il fut un temps où l’évidence des frontières, pourtant en concurrence avec les communautés de penser, s’imposa comme unité d’organisation. La notion d’appartenance au territoire, de sacrifice ultime potentiel  à son sujet, servait de base à la loi qui par ailleurs écartait ceux que l’on supposait néfastes au regroupement collectif chargé de maintenir la vie et sa reproduction. Ceux qui étaient écartés pouvaient être des habitants du territoire considérés, pour différentes raisons, comme des obstacles à l’objectif poursuivi, mais évidement et surtout ceux qui n’étaient pas nés ou admis sur celui-ci.

Aujourd’hui, le territoire des hommes est mondial, c’est un fait.

Les frontières ne veulent plus rien dire. Mais, et c’est le pire, le partage en communautés de penser non plus. Les deux sont des accélérateurs de conflit maximum,  donc d’insécurité maximum.

La problématique du groupe, de la mutualisation réfléchie, limitée à son nécessaire, se pose à l’échelle du monde, tout autre échelle est suicidaire pour l’humanité.

La tache est immense.

Elle passe par deux principes incontournables :

            – Définir les points que la collectivité mondiale va mutualiser, ils devront être les plus restreints possibles.

            – Définir les critères de caractères individuels compatibles avec cette mutualisation et les méthodes et graduations pour écarter ceux qui s’éloigneront de ces critères.

Ce n’est pas une mince affaire. Si elle n’est pas solutionnée, à cette nouvelle échelle mondiale, l’homme en tant que tel sera atteint dans sa faculté à vivre et à se reproduire.

Vous pouvez me dire que lancer une telle alerte sans proposer de solution est un peu facile. Je vous répondrai que c’est aux générations à venir d’imaginer les solutions, ce sont elles qui sont concernées.

Tout au plus ceux de ma génération pourront émettre un avis, donner un conseil par-ci, par-là. Mais surtout, lâcher les rênes du pouvoir auquel ils nuisent en s’incrustant avec un profil de pensée qui date presque des dinosaures. (Mais non, je ne pense pas qu’à Juppé, à Trump ou Poutine, etc…).

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 265 vues

Un Etat sans éthique (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 034 vues

Contrôles fiscaux : l’incroyable incompétence de Sarko. (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 678 vues

Crime contre l’humanité

Ce siècle naissant, aujourd’hui adolescent, est déjà sans pitié pour les “fragiles du raisonnement”.

J’aurais pu dire pour les cons, la formule eut été plus lapidaire, plus grand public, mais ce mot est si galvaudé que chacun de nous est le con d’un autre, et ce n’est pas cela que je vise.

J’aurais pu aussi cibler les abrutis, mais je ne suis pas sûr qu’ils existent vraiment. Je crois que l’intelligence, même réduite, est toujours présente chez l’homme alors que, dans certaines circonstances, tout un chacun peut se retrouver en fragilité de raisonnement.

C’est ce moment et les personnes qui en souffrent dont je veux vous parler. Sachant que pour certains ce ou ces moments sont brefs, pour d’autres ils peuvent durer toute une vie.

La situation des “fragiles du raisonnement” n’est pas nouvelle, mais l’informatique —aussi appelée intelligence artificielle — a été un formidable accélérateur pour ceux qui raisonnent juste et a augmenté la distance entre eux et les fragiles qui sont aujourd’hui complètement largués.

Depuis toujours des ambitieux sans scrupule prennent en otage les “fragiles du raisonnement” et, les manœuvrant, s’abritant derrière eux, les réunissant en masse, attaquent ceux qui par leur qualité propre et leur intelligence ont capté richesse et pouvoir.

Ces ambitieux n’ont habituellement pas réussi à atteindre eux-mêmes richesse et pouvoir à la loyale, selon les règles que le groupe auquel ils appartiennent s’est donné. C’est alors qu’ils phagocytent les “fragiles du raisonnement” par la ruse et les utilisent en les envoyant au casse pipe.

Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.

Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.

Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient.

Tout cela n’est pas sans conséquence.

Chaque fois le résultat se compte d’abord en millions de morts, évidemment toutes injustes. Existe-t-il des morts justes ?

Puis, que le but soit ou non atteint, dans tous les cas le changement de main du pouvoir n’apporte strictement rien aux “fragiles du raisonnement”, qui le restent et continuent à ne pas comprendre pourquoi ils le restent et le resteront toujours. De la sorte ils sont prêts à recommencer peu de temps plus tard, si ce n’est immédiatement.

Mais avec chaque fois la même conclusion : des millions de morts injustes.

Cela pose la question de la responsabilité de ceux qui utilisent les “fragiles du raisonnement”. La réponse est claire : elle est totale, quelles que soient les conséquences en nombre de morts.

Les nazis ont été poursuivis pour crime contre l’humanité, tous ceux qui abusent des fragiles devraient l’être.

Tout particulièrement aujourd’hui ceux des musulmans qui incitent les “fragiles du raisonnement” à sacrifier leur vie en accompagnant ce sacrifice d’un maximum d’autres morts dont le seul tort est de ne pas reconnaitre les commanditaires pour supérieurs en leur abandonnant richesse et pouvoir.

Répétons-le, la responsabilité de ceux qui abusent des “fragiles du raisonnement” pour en faire les soldats et la chair à pâté de leur propres ambitions est totale.

Quand je vous dis totale, je veux dire totale.

C’est-à-dire pas uniquement quand elle est évidente comme c’est aujourd’hui le cas à Nice, mais aussi quand elle se présente sous sa forme primaire, quasi discrète, comme sait si bien le faire notre presse nationale pour dresser les “fragiles du raisonnement” contre les “possédants”.

Il n’est aucune excuse pour ceux qui agitent les fragiles en leur faisant croire que leur fragilité dépend des autres.

Alors que la “fragilité de raisonnement” est un problème personnel, que seul le fragile peut solutionner et exclusivement par lui-même. La seule chose que l’on puisse faire pour le fragile c’est d’abord de ne pas l’humilier, ensuite de lui faire comprendre que la solution à sa fragilité ne peut venir que de lui.

Notons au passage que ce n’est pas vraiment le discours de nos responsables politiques. Puisque nous en venons inévitablement à eux, il n’est pas inutile de faire remarquer que nos élus ne manquent aucune occasion d’humilier les “fragiles du raisonnement” ou encore de les utiliser lorsqu’ils partent à l’assaut du pouvoir et de la richesse.

Alors que paradoxalement notre société respecte d’autres fragilités telles que le handicap, la maladie, le genre lorsqu’il est décalé, etc… elle abuse des “fragiles du raisonnement”.

La particularité de ce type de fragilité est de déboucher systématiquement sur la violence. A Nice, l’auteur de cette folie faisait partie de ces “fragiles du raisonnement” qui, en butée, deviennent violents. Ils sont tous ainsi.

Chez nous ou ailleurs ceux qui humilient les fragiles doivent s’attendre à la violence en retour, en cela Bercy et la magistrature sont bien imprudents et nous entrainent par leur attitude humiliante vers la violence.

Avec un paradoxe, c’est que ce sont justement les “fragiles du raisonnement” qui demandent une justice plus intransigeante et une fiscalité plus forte, donc plus d’humiliation à venir pour eux.

Sont-ils conscients de réclamer eux-mêmes le poison qui va les massacrer ?

Comprendront-ils un jour que ceux qui en abusant d’eux les entrainent inexorablement vers une très probable guerre civile devraient être poursuivis, dès aujourd’hui, pour crime contre l’humanité, avant qu’il ne soit trop tard ?

Restons sur cette question.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
3 136 vues

Filouterie possible à l’Euro

Notre ami Philos nous a fait parvenir un billet qui mérite d’être publié.

Le voici :

“Un scénario de science-fiction : et si l’Euro disparaissait ?

En cette période de Brexit, de doutes quant à l’avenir de l’Europe, une question insidieuse se pose : que se passerait-il en cas de dissolution de la zone Euro et du retour aux monnaies nationales tant souhaité par certains ?

Cette question peut paraître primaire mais en fait pas tant que cela et surtout avec des incidences à tiroirs comme vous allez le voir.

 1ère réponse : il ne se passera rien, chaque pays membre reprendra sa monnaie nationale avec la parité €/monnaie nationale donc pour nous français nos € seront convertis automatiquement en Francs français que j’appellerai, un peu par dérision, Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

2ème réponse : un joli tour de passe-passe et de bonimenteur.

Il est entendu qu’il ne s’agit ici en aucun cas d’un conseil en matière de gestion de patrimoine et que je n’évoque pas non plus les conséquences macro-économiques au niveau des états membres en raison de la disparition de l’€.

Mais la question qui nous concerne tous est : que va-t-il se passer à propos des € en notre possession ?

Pour les € résultant de simples lignes informatiques (en gros les soldes bancaires apparaissant sur vos relevés de comptes, livrets, assurances-vie et autres), pas de doute, après une période transitoire, ils seront convertis automatiquement en Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

Par contre, la réponse est plus subtile si vous disposez d’€ en cash, en billets de banque (disons plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’€ parce que, par exemple et juste par hasard, vous n’avez pas vraiment confiance en votre banque), à la maison ou cachés dans un coffre dans une banque. Qu’en est-il ?

Le statut de ces billets apparaît très incertain car peut-être ne le savez-vous pas mais les billets en € sont marqués d’une lettre qui permet de déterminer leur pays d’émission. U X L N P. Quelques exemples :

X  Allemagne

U France

S Italie

L Finlande

N Autriche

Vous aurez remarqué que ces lettres ne permettent pas d’identifier au premier abord le pays émetteur puisqu’il n’y a pas de concordance de lettres.

Or, la crise chypriote a clairement établi, malgré tout ce qu’on a pu nous dire, qu’1 € ne vaut pas nécessairement 1 € puisque Chypre a rétabli un contrôle des mouvements de capitaux.

Alors ?

Aucun doute, si vous écoutez la bonne parole qui ne manquera pas d’être diffusée à ce moment, et que vous apportez vos € à la banque de France : il vous sera remis des FSL.

Seulement, si vous réfléchissez un peu vous allez vous rendre compte de 2 choses :

– D’une part, je l’ai déjà dit les pays membres retourneront à leur monnaie nationale,

– D’autre part, il n’y a aucune raison que le système de parité unique tant décrié par certains et désigné comme étant la cause de tous nos maux soit maintenu. On va donc en revenir à des taux de change flottants entre les monnaies nationales ; lesquels finiront par aboutir à des parités relativement identiques à celles qui existaient avant l’€ compte tenu de la disparité de la situation économique des pays membres de l’€

Vous ne voyez pas où je veux en venir ?

Normal le calcul est tordu et l’explication est rien moins que subversive.

Après recherches, je n’ai trouvé aucune explication car, il faut le savoir, l’adoption de l’€ est irréversible et donc un retour en arrière aux anciennes monnaies nationales n’a pas été prévu.

Conclusion qui s’impose : passé les grandes déclarations moralisatrices, l’affaire va tourner de la part des Etats à la foire d’empoigne et au chacun pour soi !

La question qui se posera alors ne pourra se poser qu’après quelques semaines ou quelques mois lorsqu’il va falloir récupérer tous les € en circulation pour les convertir en monnaies nationales. Ce processus va évidemment prendre du temps et pendant ce temps les monnaies nationales vont commencer à fluctuer les unes par rapport aux autres et il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que le DM sera une monnaie forte (comme l’économie de l’Allemagne) et que la Drachme, la Lire, la Peseta, l’Escudo vont dévisser.

Et le Franc super lourd (FSL) au taux de 1 € pour 1 FSL soit 6.55957 F de nos anciens nouveaux Francs qui s’étaient bien allégés au cours du temps ?

Eh bien, il y a fort à parier qu’il va dévisser aussi.

En fait, l’Etat français va dévaluer pour tenir compte des parités et il peut dévaluer une fois si tout va bien mais plusieurs fois si ça va moins bien ; surtout que les marchés financiers se chargeront d’en régler le sort.

Question à 2.100 milliards d’€ (dette de la France) : A combien va se stabiliser le FSL  par rapport au DM allemand ?

Je donne un taux tout à fait aléatoire (quoique) car aujourd’hui personne, je dis bien personne, ne peut aujourd’hui donner la réponse et pour reprendre la déclaration d’un économiste : la sortie de l’€ s’apparente à un saut dans le vide sans parachute !

Disons que le FSL va s’alléger de 50% c’est-à-dire qu’entre 2 et 6 mois, voire un an, il aura perdu la moitié de sa valeur par rapport à l’€ ou au DM.

Car, il faut être d’une grande naïveté pour croire que le FSL va maintenir une parité d’un €/un FSL ou 6.55957 anciens nouveaux francs eu égard à l’état lamentable de nos finances publiques et au manque flagrant de compétitivité de notre économie.

Certains vous expliqueront que ce seront des dévaluations compétitives qui permettront de regagner la compétitivité que nous avons perdue (tout en oubliant de dire que le taux d’imposition global français, déjà situé tout en haut de l’échelle européenne, ne diminuera pas) mais cela veut surtout dire qu’en quelques semaines, les 1000 € de votre portefeuille devenus 1000 FSL seront devenus 500 anciens € ! Autrement dit, vous aurez perdu 500 € dans l’affaire.

Evidemment, il s’agit d’une valeur relative notamment par rapport au DM ; seulement cela se traduira aussi par une diminution de votre pouvoir d’achat dans les mêmes proportions.

L’idée est déjà déplaisante et pourtant, c’est là que l’entourloupe intervient !

Si vous possédez des billets en € marqués de la lettre X émis par la Bundesbank appelée Buba par abréviation (banque centrale allemande) et que vous les remettez à la banque de France, évidemment on vous remettra des FSL mais quid de ces billets ?

Seront détruits vous répondra-t-on et circulez y-a-rien à voir !

Vrai mais avec un non-dit à la clé et un gros mensonge par omission.

Ils seront détruits mais pas par la BdF car la monnaie émise par un Etat est la propriété de cet Etat ! Il y aura donc des restitutions réciproques des € récupérés par les banques nationales. La BdF (banque de France) va en faire un gros paquet qu’elle va négocier avec la Buba contre des DM au taux de 1 DM pour 1 € (mais ça peut être 0.90 DM pour 1 € si le DM monte – ce qui est probable) et l’Allemagne fera de même avec les € imprimés en France; l’€ demeurant la valeur de référence alors qu’entre-temps le FSL aura commencé à dévaluer !

Vous avez compris ?

La France si généreuse, si protectrice de vos intérêts va donc faire discrètement un petit tour de passe-passe et une bonne affaire sur votre dos : Les billets en € allemands marqués X qui vous seront repris au taux de 0.50 € (après dévaluation) puisqu’en échange on vous donnera des FSL et que ces mêmes billets seront négociés au taux d’1 € auprès des allemands et il en sera de même avec tous les autres pays.

Elucubrations inutiles vous me direz : alors expliquez-moi pourquoi Airbus, l’avionneur, a procédé il y a 2 ans à l’acquisition d‘une toute petite banque allemande inconnue et qui ne dispose même pas de succursales. L’établissement situé à Munich s’appelle la Salzburg-München Bank AG.

Airbus n’a aucun intérêt à avoir une banque qui ne finance que les particuliers … mais on devine les avantages qu’Airbus pourrait avoir à posséder une banque de droit allemand en cas de grosse crise européenne, de sortie de l’euro de l’Allemagne, d’explosion de la monnaie unique ou encore d’effondrement du système bancaire : Y loger son cash et parer à toutes fins …

Mais, bien entendu, tout cela n’est que pure fiction puisque l’€ est éternel, hein ?

Chacun sait ce qui lui reste à faire mais ne comptez pas sur votre banquier pour vous dire autre chose que la version officielle et rassurante.

Par ailleurs, l’omerta à ce propos peut aussi constituer une explication partielle quant à la volonté obstinée des hauts fonctionnaires de Bercy de faire disparaître le cash !

Conclusion qui s’impose : si vous avez des doutes quant à la survie de l’€ et que vous avez, juste par hasard, des € marqués X, en cas de réalisation de cet évènement futur mais incertain, ne les rapportez pas à la BdF mais à la Buba après stabilisation des monnaies. Il vous sera remis des DM valant le double du FSL puisque les € allemands vaudront toujours un DM.

Evidemment, il y aura quand même un petit problème : passer la frontière car j’imagine que les sbires de l’Etat confiscateur et spoliateur veilleront à ce que rien n’échappe à sa rapacité insatiable en rétablissant le contrôle des changes !

Or, Il existe une solution immédiate : faire comme Airbus et ouvrir un compte en Allemagne ou dans un des pays de l’Europe du nord susceptible de rester dans l’orbite du DM ! C’est légal, pour l’instant, à condition, comme pour un compte Paypal (Luxembourg) de le déclarer à l’Administration Fiscale puisque les traités prévoient la liberté de circulation des personnes et des capitaux.

Et je n’aborde pas la question de la monstrueuse dette française de 2.100 milliards € convertie ou pas en monnaie faible !

Car là encore, à ceux qui auront eu la faiblesse ou la naïveté de prêter à l’Etat français en €, il sera redonné des FSL et la partie de la dette française détenue par des porteurs français sera donc à terme écrasée de moitié !

Pratique non ?

Et, pour finir, l’Etat français pourra retourner à ses petites opérations monétaires inflation/dévaluation d’avant l’€ qui lui permettront de liquider sur le dos des petits épargnants une dette devenue trop gênante !

Mais c’est une autre histoire …

Si quand même, un dernier détail, dans la mesure où la France se porte très mal et qu’elle a une balance commerciale négative (elle importe plus qu’elle n’exporte), la dévaluation du FSL entraînera automatiquement un renchérissement de toutes les importations (avis aux amateurs de voitures allemandes) et donc de tout ce que vous achetez actuellement avec l’€.

Evidemment, il s’en suivra alors une jolie « poussée inflationniste » qui laminera un peu plus vos économies.

Et là vous serez vraiment contents !

Mais bien évidemment, tout ceci n’est que de la science-fiction ….

Mais, si vous avez des informations de nature à infirmer ces hypothèses, n’hésitez pas à les formuler !”

Intéressant non ? Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (5 avis)
Loading...
2 629 vues

La fin de la fausse monnaie : quand et comment ?

Ce n’est pas un scoop, les puissances économiques occidentales, les Etats-Unis en tête, fabriquent de la fausse monnaie à tour de bras.

Introduite dans le circuit économique cette fausse monnaie alimente la production en finançant de vrais consommateurs qui achètent. C’est le Keynésianisme, ça marche.

S’il fallait une preuve que la monnaie n’est pas le socle de l’économie, cette situation invraisemblable serait cette preuve, elle serait même imparable.

Mais, oublions cela, il n’est nul besoin de preuve, la monnaie n’est rien qu’une convention instable a usage éphémère entre deux investissements tangibles. Ceux qui n’ont pas compris cela ne comprendront jamais rien à l’économie.

N’étant rien, la monnaie peut-elle durablement n’être qu’un chiffon de papier ? Là est la question de fond.

La réponse est la suivante : l’économie n’est qu’une question de règles, l’apparition de la fausse monnaie introduit un disfonctionnement dans ces règles qui au final ne peut que détruire le jeu économique tel que nous le connaissons.

Prenons un exemple simple où la fausse monnaie est à sa vraie place: le Monopoly.

A ce jeu la monnaie ne sert, comme ailleurs, que de convention permettant d’acheter des cases rémunératrices. La base du jeu est le dé et l’acceptation du résultat de son jeté. Puis l’acceptation de la valeur locative des cases achetées.

Imaginons que l’un des joueurs stationne sur une case sans payer, ou se déplace sans prendre en compte son jeté de dé. Ou imaginons encore que tous les joueurs perçoivent indéfiniment à chaque tour des sommes sans correspondance avec les cases qu’ils ont acquises : la partie n’est alors plus possible, tout le monde en conviendra. Les bases essentielles du Monopoly sont la règle du jeu et son observation stricte sans lesquelles le jeu n’existe plus.  Peu importe les faux billets.

Il en est de même pour l’économie.

L’économie occidentale, qui s’est avérée la plus performante du monde, est basée sur la propriété privée sous toutes ses formes, biens, pensées ou capitaux. Sa performance a généré le progrès, tel que l’humanité ne l’avait jamais connu.

Cette économie peut-elle survive à la fausse monnaie ?

A partir du moment où la fausse monnaie n’est contestée par personne, la réponse semblerait pouvoir être oui.

Mais, en réalité, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si la monnaie n’est pas utilisée dans un cadre marchand — c’est-à-dire à l’occasion d’un échange de biens ou de prestations, dont chaque partie est propriétaire, qu’elle vient momentanément concrétiser pour être ensuite elle-même transformée en une chose tangible — elle dérègle alors l’échelle des valeurs, la règle du jeu.

Après tout pensent certains, cela n’est pas si grave, l’économie telle que nous la connaissons n’est pas d’essence divine ou universelle. Ceci est probablement vrai.

Mais, au risque de me répéter, je rappelle que l’économie marchande basée sur la propriété privée s’est avérée la plus performante à travers les siècles, toutes les autres formes d’économie ont lamentablement échoué.

Lorsque la fausse monnaie est distribuée arbitrairement par ceux qui la fabriquent cela change profondément la règle du jeu économique et notamment cela fragilise le socle qu’est la propriété privée, qui devient sans objet.

Le référent économique est alors celui qui distribue la fausse monnaie. L’homme n’est plus dépendant de sa capacité à posséder mais de celui qui distribue la fausse monnaie. Y gagne-t-il au change ?

La réponse aujourd’hui n’est pas claire. Pour qu’elle le soit il faudrait que ce système de distribution de fausse monnaie soit intégral et non accolé discrètement à une économie marchande classique. Car cette position permet aux adeptes de la fausse monnaie de crier victoire et progrès en masquant la réalité des conséquences sur la règle économique qu’implique cette fausse monnaie.

Mais cela ne résiste pas à l’analyse.

Il n’est pas trop difficile d’imaginer que celui qui fabrique de la fausse monnaie, qui la distribue, oblige ceux qui comptent dessus qui, devenant rapidement dépendants de cette distribution, ne tardent pas à être totalement sous sa domination. La liberté économique disparait alors.

Mais il y a pire. Se placer sous le robinet de la distribution de fausse monnaie parait à tous nettement moins difficile que d’assumer les contraintes du marché, cette illusion les amène à négliger la vraie économie. En conséquence la fausse monnaie distribuée ne permet plus d’acheter quoique ce soit, car alors la production s’arrête naturellement parce que considérée comme trop difficile à mettre en œuvre.

La boucle est bouclée.

Pour conclure ce billet nous pouvons considérer qu’il y a trois type d’économies, et ce depuis toujours :

            – La loi du plus fort qui prend ce dont il a besoin en fonction des ses flèches ou de ses fusils mitrailleurs. C’est l’économie de la jungle, l’économie naturelle.

            – L’économie de la soumission, qui consiste à recevoir sa part de l’économie venant d’un puissant. Dans notre exemple ce puissant est celui qui s’est octroyé le droit de fabriquer de la fausse monnaie.

            –  L’économie de marché qui, construite sur la propriété privée, laisse la possibilité à chacun d’accéder à cette économie ouverte.

Ces trois types d’économies sont strictement liés aux conventions économiques que se donnent les groupes humains. Ces conventions économiques, ces règles du jeu, façonnent aussi, par conséquence directe, la politique générale du groupe.

L’économie de la loi du plus fort établit un régime guerrier. L’économie de soumission un régime esclavagiste où, sous une forme ou une autre, la liberté individuelle est éradiquée. Enfin l’économie de marché donne naissance à la démocratie.

Car, c’est de l’économie appliquée que nait le régime politique des groupes et non l’inverse. L’inverse étant l’erreur d’analyse qui a été faite au moyen orient.

C’est aussi pourquoi la responsabilité des faux monnayeurs qui nous gouvernent est maximale. Ils devront, d’une façon ou d’une autre, payer un jour la facture, quand nous aurons, par leur faute, perdu la démocratie que nous avons appris à aimer.

Alors tous sauront pourquoi nous résistons.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
2 934 vues

Giugleur et Garcia : incompétence et terreur couvertes par Bercy et la magistrature (Vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...
2 512 vues

Les trois piliers du désastre (vidéo)

BBonjour,

Dans cette vidéo j’ai deux fois employé le mot mandataire au lieu de mandant, je me permets de compter sur votre compression et votre tolérance pour traduire mandataire en mandant.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

PS: Emmanuel me fait remarquer  que la dette n’est pas 2 ou 4 milliards d’€ mais  plus de 2000 milliards d’€, vous aviez bien sûr rectifié ce lapsus.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (3 avis)
Loading...
2 205 vues

Je ne suis pas sûr d’avoir compris, mais je suis sûr que cela mérite mieux qu’un simple commentaire.

Le dernier contango
par Eric Peiffer, Globalsilver, commentaire posté sur mon papier “Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international”.

“L’expression “dernier contango” est empruntée au mathématicien Antal Fekete, dont l’auteur s’est largement inspiré.

La configuration du marché de l’or

La structure normale du marché de l’or est le contango, ce qui signifie que le prix à terme est supérieur au prix comptant . La différence entre le prix à terme et le prix comptant (base de l’or) correspond à la la prime versée par les marchés en contrepartie d’un service de gardiennage.

On assiste à un phénomène étrange depuis la naissance en 1975 des contrats futures sur l’or: la base de l’or, exprimée en pourcentage du taux d’intérêt, n’a pas cessé de diminuer, pour devenir nulle pour la première fois le 2 décembre 2008. Elle a ensuite fait des incursions de plus en plus fréquentes en territoire négatif. Aujourd’hui, la base de l’or n’est plus que rarement en contango. C’est la backwardation, ou déport.

L’or et l’argent disparaissent de la circulation

Une telle situation indique que l’or et l’argent, dont les hommes ne se défont que s’ils sont certains de pouvoir les retrouver dans les mêmes termes, disparaissent de la circulation. En effet, la backwardation conduit les coffres à se vider car elle permet aux sociétés d’entreposage de réaliser des profits additionnels en débouclant leurs positions (straddles composés d’un achat d’or comptant et d’une vente à terme) avant l’échéance des contrats à terme. La backwardation est également révélatrice du comportement des investisseurs: elle signale que les possesseurs d’or refusent de s’en défaire contre des dollars quelle que soit l’ampleur des profits sans risque que les marchés peuvent leur proposer.

Dans une structure normale de marché, si vous vendez votre or physique et achetez simultanément une promesse de livraison de la même quantité d’or, cette opération vous coûte de l’argent: elle vous coûte les frais d’entreposage. Le déport signifie que le marché est prêt non seulement à régler tous vos frais d’entreposage à votre place, mais aussi à vous verser des profit sans risque, si vous acceptez de vous séparer de votre or ne fut-ce que pendant quelques semaines. Tout se passe comme si votre banque vous proposait spontanément de régler vos factures à votre place sans passer leurs montants au débit de votre compte, et vous offrait en plus une prime pour vous remercier d’avoir accepté de lui faire tant d’honneur. Dans une telle situation, vous deviendriez certainement très méfiant. Vous vous demanderiez ce qui peut bien pousser votre banque à faire ça, et quelles sont ses intention cachées. Nous sommes précisément dans cette situation sur le marché de l’or. Mais ceci ne suscite pas la moindre question de la part des économistes. Cédez votre or, on réglera vos factures pour vous et on vous donnera une prime. Et surtout ne nous remerciez pas parce que c’est normal! “C’est lorsque mes ennemis me font des cadeaux que je les crains le plus”. Virgile, Enée, II.49

La convertibilité or dollar: une bataille perdue d’avance

La backwardation est toujours et partout le signe d’une pénurie. Une pénurie est incompatible avec un cours en baisse. Or c’est ce à quoi on a assisté ces dernières années. La seule explication rationnelle est la suivante: la baisse des cours (on comprend qu’elle a été orchestrée) n’a pas réussi à mettre fin à la backwardation. Qui peut bien offrir des quantités d’or invraisemblables, provoquant la baisse des cours, au moment où les marchés sont désespérément demandeurs d’or? La réponse est évidente: les banques centrales. Même si il est peu probable qu’elles aient vendu leur or, il est hautement probable qu’elles l’aient loué, car l’or étant une matière première qui peut être stockée, il existe un marché de la location. L’avantage est que la location d’or permet aux banque centrales d’inscrire l’or à la actif alors qu’elles ne l’ont plus. Il s’agit d’une pratique tout à fait habituelle lorsque les cours sont en contango puisqu’elle permet à la société d’entreposage de réaliser des profits additionnels en louant ses stocks jusqu’à une échéance qui est antérieure à celle à laquelle elle s’est engagée à livrer en vendant un contrat à terme. Mais louer de l’or lorsque les cours sont en déport est une toute autre histoire: c’est la garantie de ne jamais le retrouver. Il apparaît que les banques centrales, pour qui il est une nécessité vitale de maintenir l’illusion que les promesses qu’elles émettent sont convertibles en or, sont aujourd’hui les seuls vendeurs d’or. Mais leurs stocks ne sont pas infinis. Le jour où ils seront tous partis, les offres de vente d’or auront disparu: l’or ne sera plus disponible à aucun prix.

La backwardation ou la phase ultime d’un système de Ponzi

La backwardation sur l’or est un épiphénomène qui n’est pas digne du moindre intérêt, affirment les économistes. Ces gentlemen trahissent ainsi leur incompréhension des mécanismes à l’oeuvre dans la crise que nous traversons depuis 2009, soit un siècle après que la France et l’Allemagne aient décidé de forcer leurs peuples à accepter des promesses en échange de biens et de services. Car cette crise est une crise de l’or, dont la période d’incubation se mesure en décennies, et aux conséquences de laquelle les hommes ne sont pas le moins du monde préparés: dans l’histoire des hommes, jamais l’or n’a été introuvable quelque soit le prix proposé, jamais les gouvernements n’ont tous fait défaut en même temps. Or c’est ce qui va arriver.

Il n’est un secret pour personne que les promesses émises par les gouvernements ne sont remboursables en rien d’autre qu’en elles-mêmes. Par exemple, la dette émise par le Trésor américain est payable en billets de la Réserve fédérale (les dollars que nous connaissons), qui ne sont pas payables en quoi que ce soit, mais sont garantis par la même dette du Trésor américain. Comment se fait il qu’un tel système de Ponzi, que de tels chèques en bois puisse(nt) hypnotiser le monde entier? Après avoir exploré toutes les réponses possibles, on en vient à la conclusion que cette dette est demandée parce qu’elle est encore, d’une certaine manière et pour l’instant, échangeable contre de l’or: le dollar permettant encore d’acheter de l’or par le biais du marché à terme, on peut encore considérer que la dette américaine est payable en or à l’échéance, même si à un taux de change variable.

Mais le jour où ce dernier lien, ténu, entre l’or et le dollar sera rompu, ce qui ne manquera pas d’arriver compte tenu de la configuration dans laquelle se trouve le marché de l’or, alors le tapis sur lequel le château de cartes a été construit sera retiré, et le système monétaire s’effondrera comme les twin towers du World Trade Center.

Voyez les choses de cette manière: il existe un casino (le marché obligataire) dans lequel les parieurs peuvent prendre des paris sans risque. C’est la maison qui régale. Mais il y a un hic: la montagne de gains qui se trouve devant chaque participant peut devenir irremboursable à tout instant et sans préavis. Lorsque le marché de l’or entrera dans sa phase ultime de backwardation permanente, conduisant au retrait de toutes les ventes d’or et à la disparition du marché à terme, la détention de dette américaine n’aura plus aucune base rationnelle. On assistera à une course folle vers la sortie. Les porteurs de dette se piétineront à mort pour essayer d’encaisser leurs gains. En vain.

Explosion thermonucléaire

L’or, unique extincteur définitif de dette, a été exilé de force du système monétaire par la force. Il n’existe aujourd’hui plus aucun moyen de retirer une dette du système monétaire. Les économistes prétendent que transférer la dette aux banques puis au gouvernement équivaut à la retirer du système. La réalité est que seule la circulation de l’or peut éteindre la dette. Or avec un marché en backwardation permanente, la circulation de l’or est inexistante, et la montagne de dette ne peut plus que grossir à un rythme toujours plus soutenu. La dette est comme un matériau nucléaire qui doit être manipulé avec d’extrêmes précautions. Le dernier contango, ou la backwardation permanente, activera une réaction en chaîne suivie d’une explosion thermonucléaire qui provoquera des dommages sociaux considérables et à la survenue desquels l’humanité n’est pas absolument préparée. L’effondrement cataclysmique du régime des monnaies fiduciaires n’a pas encore eu lieu, mais sa survenue est désormais acquise, et le jour du jugement imminent. Le dernier contango sera un événement dévastateur qui éclipsera toutes les crises précédentes. Il détruira la richesse des hommes, et conduira à la mise à l’arrêt du capital fixe et dons des chaînes de production. Des hordes d’hommes désoeuvrés et sans ressources, faute d’avoir acheté de l’or à temps, sillonneront les rues, pillant, tuant, violant et appliquant leurs propres lois. La civilisation disparaîtra, comme elle disparut à la chute de l’Empire romain mais cette fois à l’échelle de la Terre entière.

Renaissance par l’or

C’est alors que l’étalon or, tel le phénix mythologique, renaîtra de ses cendres. Les hommes sont des animaux sociables, qui ont besoin d’échanges avec leurs semblables pour vivre: personne ne peut être à la fois boulanger, maçon, instituteur, commerçant, médecin… C’est ainsi que les hommes qui voudront intensément un bien ou un service paieront en or ou en argent. L’humanité, qui aura une fois de plus (parce le taux de mortalité des monnaies fiduciaires dans l’histoire est de 100%) appris à ses dépends ce que valent les promesses des gouvernements, reviendra spontanément à l’utilisation des monnaies choisies par les hommes au terme d’un processus oublié de 4.000 ans, monnaies que sont l’or et l’argent, seuls biens sur terre à avoir une valeur objective. Un premier pays ouvrira sa Monnaie (l’institution) à la libre frappe des pièces d’or et d’argent. Tout l’or jamais extrait du sol, qui existe sous forme de bijoux ou autres, convergera vers cette Monnaie, qui remettra en échange des real bills, lettres de change payables en pièces d’or à la date à laquelle les pièces auront été frappées (une saison soit 91 jours maximum). La libre circulation de ces lettres de change permettra aux marché de financer la production et la distribution des biens de consommation courante, sans qu’il soit nécessaire d’envahir le pool des pièces d’or ne serait-ce qu’une fois, faisant ainsi disparaître le chômage. Les possesseurs d’or et d’argent disposeront de la seule forme de capital qui permettra de relancer les chaînes de production. Ils deviendront les nouveaux capitalistes, ces acteurs absolument indispensables à la société puisqu’ils permettent à tous les talents d’exprimer leur plein potentiel, pour le bien de tous. A nouveau fonctionnel et débarrassé de l’influence néfaste des gouvernements, le marché des capitaux permettra aux hommes, qui savent qu’ils passent d’une situation de surplus de force physique et mentale à une situation de déficit, de préparer leurs vieux jours en convertissant de la plus efficace des manières leurs revenus en richesse, pour plus tard convertir cette richesse en revenus.”

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 098 vues

Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international

Nous allons un peu remonter dans le temps.

Nous sommes en 1964, j’ai vingt ans et je suis en stage pour six mois aux Mutuelles du Mans. Celui qui deviendra rapidement un de mes amis le plus précieux veut faire de moi un assureur.

Il a beaucoup de courage, à cette époque peu de gens misent sur ma personne, ce n’est pas que je suis complètement abruti, mais je suis moqueur et parait-il irrespectueux du système (déjà).

Je sors de dix ans d’études secondaires pendant lesquelles mon activité principale a été de rire et de faire rire. Aujourd’hui je serais peut-être devenu humoriste.

A cette époque, cette activité n’existait pas. On était comique, tels Bourvil, Fernandel et surtout Fernand Reynaud. Le gestuel dans cette profession était alors prépondérant. Ce n’était pas mon outil.

Donc, allons pour les Mutuelles du Mans. J’y fus un auditeur indiscipliné mais curieux.

La bible tarifaire des assurances incendie me séduisait, les courbes de probabilité des assurances automobile aussi, c’est lorsque l’on arriva à l’assurance vie et retraite que les choses se gâtèrent.

Je suis alors entré en conflit direct avec le chargé de cours.

A cette époque les assureurs prétendaient prélever des cotisations à partir desquelles ils s’engageaient à fournir aux cotisants des retraites confortables, sous réserve de cotisations elles aussi confortables.

Mais ils commençaient par se servir. En effet la première année de cotisation était d’emblée la rémunération de l’apporteur d’affaire, de celui qui vous faisait signer le contrat.

A cette époque une inflation sévère plombait l’économie et la stabilité des capitaux. Il me paraissait évident que les responsables qui m’enseignaient n’avaient nullement les moyens de placer l’argent qu’ils récoltaient de telle sorte qu’ils puissent verser réellement les retraites qu’ils annonçaient.

Cette idée de retraite garantie me paraissait une escroquerie, je m’en suis ouvert au chargé de cours. Rajoutant que la retraite ne pouvait être qu’une démarche personnelle, une prise de risque sur le temps que seul chacun peut évaluer.

Vous vous doutez que la chose n’a pas vraiment plu.

Cependant nous n’étions plus à l’école mais entre gens de bonne compagnie, futurs agents d’assurance qui allaient au sortir des cours acheter une agence et rapporter à la structure, tout était donc feutré.

Le rapport sur mon compte en fin de stage fut presque élogieux, ventant mon originalité, mais déconseillant à mon mentor de me lancer dans ce beau métier de l’assurance, sachant qu’à cette époque l’assurance vie et retraite était la principale source de revenu d’un assureur.

Je ne fus donc pas assureur.

Fidèle à ma pensée de l’époque je n’ai jamais cotisé plus que le minimum à des assurances vie ou retraite. Parallèlement, j’ai appliqué mes principes et je me suis constitué un capital immobilier pour couvrir ma retraite.

Je pensais que le compte était bon. J’avais tout faux.

Suivez-moi bien, j’étais le seul à analyser la situation telle que je viens de vous le dire. Tous les autres croyaient à cette fadaise de retraite garantie pour laquelle il suffirait de cotiser, pendant que d’autres feraient fructifier l’argent récolté et le distribueraient largement ensuite.

Face à cette hallucination collective la folie s’est emparée du pays. Tous n’eurent pour but que la retraite.

Ceux qui ont inventé ce bidule et répandu ce mensonge n’ont eu d’autre moyen que de le noyer dans une avalanche de cadeaux tous plus irréalistes les uns que les autres. Ils vont de l’accès gratuits aux soins aux vacances surabondantes et autres balivernes.

Evidemment, très vite les caisses ont été vides, elles le sont depuis des dizaines d’années.

Mais le mensonge, si séduisant, à la peau dure. Alors, pour le maintenir, il a fallu d’abord voler ceux qui, comme moi, faisaient leurs petites affaires tout seuls, les prévoyants, les économes.

En ce qui me concerne, ils m’ont tout pris.

Mais cela n’a pas suffi, il a fallu aussi faire de la fausse monnaie pour faire croire que le miracle était bien réel. Jésus a multiplié les petits pains sans l’aide de Poilane, ils ont eux multiplié de la même façon les billets de banque en catimini.

A ce jour, nous ne sommes pas loin du drame, les gens comme moi sont tous dépossédés, la masse des faux billets donne le tournis à l’économie.

L’effondrement est proche. D’où ma question :

            “Ces gens qui ont sciemment menti, qui nous ont dépossédé des fruits de notre travail, qui ont ruiné ce pays par ces mensonges honteux, seront-ils un jour jugés, comme des criminels de guerre ?”

Leurs ravages ne sont pas si différents de ceux de la guerre. Je crois sincèrement qu’ils devaient l’être.

Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...
2 976 vues

Le rapporteur public, cette spécificité franchouillarde (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (4 avis)
Loading...
2 421 vues

Une fiction fiscale, par Philos

Un de nos lecteur nous adresse ce document dont la qualité et la pertinence méritent une publication :

” L’histoire que je vais vous raconter n’est pas liée à un contrôle fiscal mais constitue un exemple parfait de la lutte qui finit par s’engager contre les services fiscaux lorsque vous n’êtes pas disposé à vous laisser faire !

Bien que n’étant pas, loin de là, assujetti à l’ISF, j’ai découvert, à ma grande surprise, en avril 2013, que j’étais un représentant du grand capital et un ennemi personnel du président de la république …

En consultant mon relevé de comptes bancaire, je me suis aperçu que j’étais débiteur alors que cela n’était pas possible.

Vérification faite, il manquait plusieurs milliers d’€ !

Evidemment, j’ai pris le contact avec le directeur d’agence afin de recueillir ses explications. Il m’a répondu avec arrogance que j’avais été prévenu des nouvelles règles fiscales entrées en application depuis le 1er janvier 2013 !?!

Le temps est monté jusqu’à ce que, vérification faite, la banque s’aperçoive que, non, je n’avais pas été prévenu – seules les personnes non concernées l’avaient été !

Je découvrais alors que la loi de finances pour 2013 avaient créé un article 125A du CGI (code général des impôts) instituant un prélèvement forfaitaire obligatoire de 24% sur les revenus de placement à taux fixe ; lequel prélèvement s’ajoutant aux prélèvements dits sociaux type CSG au taux de 15.5% entraînait un prélèvement de 39.5% sur tout revenu de placement perçu !

Autrement dit, pour 100 € de revenu, le prélèvement fiscal s’élevait à 39.50 € !

Ce prélèvement obligatoire s’appliquait à tous les contribuables célibataires ou veufs (mon cas) lorsque leur revenu imposable dépassait 25.000 €. Pas de chance, dépassant de peu ce montant, je me retrouvais assujetti !

D’un seul coup, mes impôts sur le revenu passaient de 3.300 à 9.000 € soit 300% d’augmentation puisque le montant de ce nouveau prélèvement s’élevait pour 2013 à 6.000 € et que je me retrouvais à devoir payer aussi les impôts sur le revenu de l’année 2012 !

L’article 125A contenait toutefois une disposition prévoyant que dans le cas où le montant du prélèvement dépasserait le montant de l’impôt définitif, il serait procédé à la restitution de la différence.

J’ai immédiatement compris que Bercy venait d’inventer, au profit d’un Etat français que tout le monde sait surendetté, le crédit revolving gratuit renouvelable indéfiniment puisque, au moyen de ce prélèvement, il se faisait gratuitement une trésorerie de 6.000 € pendant 18 mois minimum, que ce système se poursuivrait d’année en année; et que j’étais le banquier !

Devant ces dispositions spoliatrices mais légales, je me suis retrouvé un peu désemparé d’autant que je n’avais pas encore compris tous les tenants et aboutissants à la fois complexes et pervers de ce système.

Je me suis néanmoins adressé à mon Centre des impôts et au service de la fiscalité personnelle de Bercy pour attirer leur attention sur le fait qu’il y avait une distorsion évidente entre le montant de la fiscalité qui m’était appliquée et l’impôt réellement dû in fine et que très vite j’allais me retrouver à payer des impôts avec 3 ans d’avance – situation complètement surréaliste puisque, pour le commun des contribuables, l’impôt est payé avec un an de décalage (en 2014 pour les revenus de 2013) !

Je n’ai jamais reçu de réponse !!!

Très vite, je me suis rendu compte que je ne pouvais absolument rien faire d’autant plus que les sommes étaient prélevées d’office par ma banque, avant versement du revenu !

L’impôt n’était pas volontaire et je n’avais à aucun moment la disposition des sommes en question ! Ce « détail » a son importance !

Je n’avais par ailleurs aucune idée de la façon dont la DGFIP (direction générale des finances publiques) allait procéder pour imputer ce prélèvement lors de l’établissement de l’avis d’imposition pour 2013 ….

J’ai donc attendu l’arrivée en septembre 2014 de l’avis de d’imposition pour constater que le prélèvement était bien imputé sur l’impôt définitif et qu’il m’était restitué 50% des sommes représentant le trop perçu !

Toutefois, à ma grande surprise les sommes représentant l’impôt prélevé d’avance (6.000 € quand même), dont je n’avais eu la disposition, étaient comptabilisées dans mes revenus !

De ce fait, je me retrouvais à payer des impôts sur le revenu sur des impôts sur le revenu c’est-à-dire que la DGFIP avait comptabilisé dans mes revenus des sommes dont je n’avais jamais eu la disposition et pour cause puisqu’il s’agissait d’impôts prélevés d’avance !

En bon français fiscal ; cela s’appelle une double imposition ! J’ai vite fait mes calculs, il en résultait un impôt supplémentaire de plus de 1.200 € !

Il faut dire que je suis un ancien avocat fiscaliste et que cette incongruité m’a sauté aux yeux car, pour dire les choses plus crûment, les services fiscaux avaient le beurre (les impôts d’avance) et l’argent du beurre (les impôts étaient comptabilisés dans mes revenus) donc on me recalculait des impôts sur des impôts !!!!

Je venais de comprendre que les services/sévices de Bercy venaient de mettre au point un système pervers leur permettant de majorer artificiellement le montant des impôts en assimilant des impôts à des revenus avec le calcul prémédité, et c’est là le côté pervers, que d’une part la plupart des gens n’y verraient rien du tout et d’autre part que ceux qui vont s’en apercevoir ne vont pas bouger car ça va coûter plus cher en frais d’avocat que l’intérêt de la cause.

Evidemment, ils n’avaient pas prévu le cas de francs-tireurs comme moi ; en plus anciens de la profession et donc outillés pour résister et d’autant plus outillés qu’Internet permet aujourd’hui d’avoir accès très facilement à tous les textes applicables …. (ce qui était loin d’être le cas lorsque j’exerçais).

J’ai donc scrupuleusement suivi la procédure prévue par le LPF (livre des procédures fiscales) et saisi la voie hiérarchique pour contester les conditions d’application des nouvelles dispositions fiscales car, si je ne pouvais rien faire contre le principe du prélèvement d’avance, le fait que l’impôt payé d’avance soit comptabilisé dans mes revenus m’apparaissait éminemment contestable !

Le centre des impôts dont je dépens m’a évidemment répondu par un rejet de ma réclamation au motif que d’une part la même règle avait été appliquée à tout le monde et que d’autre part l’impôt sur le revenu n’est pas déductible du revenu imposable !

Sans entrer dans le fond du débat, on m’expliquait donc qu’une règle erronée appliquée à tout le monde devenait incontestable !

Argument grotesque s’il en est et curieuse conception du droit ! L’administration avait tous les droits ; même celui de faire n’importe quoi !

J’ai donc saisi, en novembre 2014, le Tribunal administratif de Rennes d’une requête en annulation actuellement toujours en phase d’instruction.

Fort de mon expérience de l’année précédente, j’ai décidé pour les revenus de 2014 de contester la méthode de calcul de la DGFIP dès l’établissement de ma déclaration de revenus et ai, conformément au droit applicable, modifié ma déclaration en déduisant d’office, mention expresse à l’appui, le montant du prélèvement forfaitaire obligatoire.

Cela n’a pas plu !

En septembre 2015, j’ai reçu avis d’imposition complètement farfelu dans lequel, malgré les énonciations figurant sur l’imprimé fiscal, on me réclamait la CSG déjà payée et l’impôt sur le revenu déjà payé puisque prélevé d’avance !

Autrement dit, la DGFIP émettait un titre de recouvrement contentieux au terme duquel ce n’était plus eux qui me devaient de l’argent mais moi qui leur en devais !

A se demander s’ils avaient lu ma déclaration et les documents joints !?!

S’en est suivi une correspondance intense de ma part et une inertie intentionnelle de la DGFIP qui a mis plus de 8 mois à reconnaître son « erreur » et à me restituer les sommes trop prélevées, alors qu’elle a, aux termes du LPF 6 mois pour répondre.

Il faut préciser qu’à cette occasion elle s’est carrément affranchie des dispositions du LPF en ne respectant ni les formes ni les délais.

Je précise que j’ai demandé à plusieurs reprises un rendez-vous pour essayer de tirer au clair de vive voix ce problème mais QU’IL NE M’A JAMAIS ETE REPONDU !

Je l’ai pris comme un refus explicite de discuter de quoique ce soit et j’en ai eu la confirmation lorsque j’ai découvert que l’agent qui a fini par me répondre était celui qui concluait contre moi devant le tribunal administratif pour les revenus de 2013.

Cela éclairait d’un coup les raisons des lenteurs et résistances opposées par la DGFIP !

Et encore, j’ai échappé au pire car les services chargés du recouvrement se sont quand même aperçus qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond et ont refusé d’engager les poursuites à mon encontre pour obtenir le recouvrement forcé de cet avis d’imposition ; car il s’agissait bien de cela !

Il s’agissait clairement d’une manœuvre d’intimidation de la part de la DGFIP et détail qui a son importance, l’inspecteur des impôts qui a instruit mon dossier (celui qui a conclu contre moi au TA), pour justifier la position du fisc, en est arrivé à inventer un texte de loi ou plus exactement à ajouter des dispositions inexistantes au texte légal pour asseoir ses dires !!!

Bien évidemment, la pratique de la comptabilisation des impôts dans les revenus était toujours appliquée par la DGFIP et l’essentiel de mon argumentation a donc été repris dans une nouvelle requête au Tribunal administratif au titre des revenus de l’année 2014 faite en avril 2016 ; à savoir :

• Le prélèvement à la source n’existe pas en France pour les revenus perçus en France par des résidents français.
• selon le droit commun, les revenus d’une année N sont imposés en année N+1,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas un prélèvement forfaitaire libératoire mais seulement une provision sur un impôt futur à calculer et ouvrant droit à restitution en cas de trop perçu,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas non plus l’impôt sur le revenu puisque celui-ci est calculé un an plus tard. De ce fait, l’article 153 du CGI, selon lequel « l’impôt sur le revenu n’est pas admis en déduction » ne peut pas recevoir application.
• Ce n’est pas non plus un prélèvement à la source car du fait de son taux fixé arbitrairement à 24%, complètement disproportionné représentant presque 3 FOIS le montant réel de mon imposition définitive, il n’est en aucun cas en rapport avec mes revenus et a juste un caractère confiscatoire.
• les sommes prélevées en 2015 en vertu de ce prélèvement, n’ont jamais transité par mon compte bancaire et je n’en n’ai eu à aucun moment la jouissance. (Cf attestation de la banque).
• Ce prélèvement forfaitaire n’est pas une cotisation au sens de la CSG (non déductible) et il n’existe aucun texte établissant que ce prélèvement n’est pas déductible du revenu imposable de l’année de son prélèvement.
• Un impôt, quel qu’il soit, n’a jamais été un revenu et il ne peut en aucun cas entrer dans l’assiette de celui-ci.
• Je n’ai pas bénéficié d’une année blanche dont parlent tant les politiques pour faire passer le futur et hypothétique prélèvement à la source.
• La thèse selon laquelle le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas déductible du revenu ne supporte l’épreuve des mathématiques puisque si ce prélèvement était porté de 24 à 100 %, le brut de 25.000 € serait imposé à hauteur de 25.000 €, le net payé serait alors égal à 0 € et le net imposable serait néanmoins de 25.000 € ce qui est TOTALEMENT ABSURDE !

Car, figurez-vous que j’ai démontré l’absurdité de leur position en poussant le raisonnement à son extrême limite :

Si le prélèvement de 24% était porté à 100%, d’après la DGFIP :

– le revenu brut serait de 25.000 €
– le prélèvement de 100% s’élèverait à 25.000 €
– le net perçu par le contribuable serait donc de 0 €
– mais le net imposable resterait de 25.000 € puisque selon les services fiscaux l’impôt sur le revenu n’est pas déductible.

Autrement dit : Le contribuable sans aucun revenu du fait du prélèvement se retrouverait alors imposable sur des sommes qu’il n’a jamais perçues !

Expliquez donc à un fonctionnaire qu’il va devoir travailler 3 mois sans salaire (prélèvement fiscal de 24% oblige soit un quart de 12 mois) mais que les sommes qu’il n’a pas reçues seront néanmoins considérées, sans année blanche, comme des revenus imposables !

Par ailleurs, l’affirmation selon laquelle l’impôt sur le revenu n’est pas déductible des revenus est erronée car l’impôt sur le revenu n’est effectivement pas déductible du revenu imposable dans le cas, et seulement dans le cas, de l’application des dispositions fiscales de droit commun à savoir l’imposition en N+1 des revenus de l’année N (à savoir que les impôts payés en 2014 et afférents aux revenus de l’année 2013 ne sont pas déductibles des revenus de l’année 2014).

Or, en ce qui me concerne le prélèvement obligatoire n’est pas l’impôt définitif (c’est une simple provision) et il est prélevé d’avance (en 2013 pour les revenus de 2013) ; ce qui fait qu’il n’y a pas de décalage d’un an !

Bien évidemment, le problème se posera à nouveau pour les revenus de 2015 et toute cette affaire tourne désormais à la guerre de tranchée !

Un ami avocat aux USA m’a dit que j’étais fou et que cela ne servait à rien car jamais le juge administratif n’allait désavouer Bercy !

C’est tout à fait possible mais vous constaterez que nous nageons en plein délire administratif !

Il est vrai qu’en France nous sommes au pays de l’impôt républicain, solidaire, festif et confiscatoire et que devant ces messieurs si importants de l’administration nous n’avons qu’un seul droit : celui de la fermer !

Les premières conclusions que j’en tire sont que la mise en place du prélèvement à la source et l’obligation de faire sa déclaration de revenu sur Internet auront pour effet immédiat d’empêcher à la fois tout contrôle préalable et toute contestation de la fiscalité applicable.

Tout un chacun est concerné. Je vous laisse le soin à la fois d’apprécier cette situation et d’effectuer vos propres vérifications afin de contester s’il y a lieu la fiscalité qui vous a été appliquée.

Bien cordialement

Philos”

Merci à Philos. Bien cordialement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,38 sur 5 (8 avis)
Loading...
2 107 vues