Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Louis XVI et La Fayette. Macron et Castagnettes… (houps)

Il est une chose que les deux premiers n’avaient pas comprise — ce fut grandement dommage au moins pour l’un d’eux et pour la population — c’est que les français ne les détestaient pas. Ils détestaient l’administration royale qui les traitait en esclaves. Et par-dessus tout l’administration fiscale qui était haïe du peuple pillé par elle.

L’influence des lumières sur la révolution n’est pas discutable, mais pas au point d’oublier que la révolution fut exclusivement le fruit d’une révolte contre le fisc et l’administration royale justice comprise. Les deux ayant alors atteint les sommets que ces organisations sont capables d’atteindre lorsque l’on ne les maîtrise pas, c’est-à-dire réduire à l’esclavage les personnes au service desquelles elles sont supposées être.

La détestation du roi n’est venue — et pas majoritairement — que du fait de son incapacité à pouvoir penser la réforme de son administration et de la bêtise de La Fayette de croire que la force peut régler ce type de problème.

Macron ne partage pas l’amour des vieilles serrures avec Louis XVI, encore que finalement… on n’en sait rien, mais il partage cette incapacité à réformer tout en prétendant vouloir le faire.

Castaner, aventurier mesurant mal sa réalité, est semblable à La Fayette, croyant lui aussi qu’il suffit de “castagner” le peuple pour qu’il rentre chez lui, ou plutôt croyant en le voyant rentrer chez lui par la force qu’il est soumis. Grave erreur, qui n’a pas coûté très cher à La Fayette, mais très cher à Louis XVI.

La révolution c’est du passé, les Gilets Jaunes et la réforme c’est le présent.

Parlons-en.

Macron ressent la souffrance du peuple, comprend-il d’où elle vient ? A-t-il un regard lucide sur les dérives mortelles de son administration notamment fiscale ? Rien n’est moins sûr.

Il est possible que, comme Louis XVI, Macron se laisse emporter à penser que la population veut un nouvel ordre à l’intérieur du système actuel, alors qu’elle ne veut que vivre, sortir de l’esclavage dans lequel l’administration — dont il est un membre éminent — l’a précipité.

Certes, sortir de cet esclavage passe par plus de liberté, plus de respect pour le risque et le mérite, pour l’engagement et le travail, donc un nouvel ordre intellectuel, mais il s’agit ici de la phase conceptuelle qui n’est pas le moteur de la révolte, peut-être son aboutissement mais pas immédiatement.

En lançant un débat national accompagné d’une répression féroce Macron ne voit-il pas qu’il met ses pas dans ceux de Louis XVI ?

Imaginons

Pas de CRS dans les rues. Macron imagine-t-il qu’il existe vraiment en France une horde sauvage qui aurait, une fois passée l’émotion liée à l’exaspération, pillé et détruit tout le pays ? Si c’est le cas, il déraille.

Non, passé le coup de nerf, le soufflet serait retombé, il n’a tenu et ne tient que par la force délirante qui lui est opposée et le justifie.

Ce sont les CRS qui provoquent le maintien du chaos, sans eux il y a fort longtemps que plus personne ne serait dans la rue.

Macron gagnera peut-être à l’usure, mais ce ne sera qu’une petite bataille, la guerre reprendra sur les braises de la répression aveugle si une organisation nouvelle de la société n’est pas mise en place, si l’administration y compris fiscale ne retourne pas à sa fonction : servir et non exiger le pouvoir pour se servir.

L’erreur

Castaner se trompe lourdement et son préfet d’opérette encore plus.

Les Gilets Jaunes ne sont pas capables de structurer leurs demandes ? Ce n’est pas une raison pour les mépriser.

  • On ne peut pas, Castaner, prétendre légiférer contre les “fake news” et être l’auteur de la plus énorme en qualifiant de casseurs des manifestants qui se réfugient dans le jardin d’un hôpital pour échapper à la sauvagerie des CRS que l’on commande.

Macron de son côté se trompe en demandant aux Gilets Jaunes de formuler les principes de société qu’ils souhaiteraient.

Les Gilets Jaunes ne sont qu’un marqueur de souffrance. Dans le monde consumériste où nous vivons ils croient sincèrement que c’est leur pouvoir d’achat qui est responsable de leur souffrance, alors qu’ils bénéficient d’un des pouvoirs d’achat le plus élevé du monde.

En réalité, c’est l’oppression de l’administration qui les mettant au rang d’esclave est l’origine de leur malheur.

Le fait qu’ils n’en soient pas directement conscients n’est pas un signe de bêtise. Subir un résultat donne rarement la clef des causes qui l’ont généré.

Macron s’est fait élire en ayant justement la prétention de connaitre les causes du problème et de savoir mettre en œuvre les solutions.

Peut-être sait-il, mais ce n’est pas sûr. Ce qui est sûr c’est qu’il n’a rien fait et ne fait rien pour casser l’oppression administrative mortelle. Bien au contraire, tout comme Louis XVI, il cherche à pactiser avec l’administration honnie, tout en faisant croire qu’il désire le changement. Il joue double-jeu.

Ce double discours a coûté sa tête à Louis XVI, que va-t-il coûter à Macron ? On ne le sait pas.

Malheureusement, la faiblesse de Macron va inévitablement calcifier la situation que seule, comme en 1789, la violence pourra débloquer et qui ne trouvera solution qu’après que les haines se soient exprimées.

Macron joue avec le feu, il va se brûler les doigts. Il lui manque le courage et la sûreté de décision pour jouer avec les allumettes de la république.

Il aurait pu mater l’administration, mais non. Bien plus, il lui redonne l’espoir de pouvoir continuer à piller, elle ne va pas se gêner, mais quand la facture arrivera elle paiera très cher.

Bien à vous. H. Dumas

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La fiscalité : un régime totalitaire

Hannah Arendt a défini les régimes totalitaires, elle les place au-dessus des dictatures ou de tout autre régime d’oppression. Elle considère que rien de tel n’a existé dans le passé. Même les pires dictatures génèrent des oppositions, pas les régimes totalitaires qui envahissent tous les sujets, toutes les pensées, intégralement.

Précaution

Avant de s’engager plus avant pour vérifier que notre fiscalité est bien un régime totalitaire tel que défini par Hannah Arendt, il est bon de se demander si notre pays est autre chose qu’un régime fiscal.

La réponse est non, il n’est pas autre chose. Il n’est qu’une soumission à l’impôt ou au contraire une connivence avec lui, rien d’autre occupe les esprits.

La place de Bercy dans les institutions est centrale. Tout dépend de Bercy au point que nos élus n’ont pas le droit de proposer des lois qui auraient pour conséquence de réduire les recettes fiscales. Rien ne se fait, rien ne se décide sans l’aval de Bercy. Tout est ramené à Bercy, tout est jaugé, réfléchi, en fonction de Bercy, objectivement seul maître à bord. Aucun espace n’est possible dans notre vie en dehors de Bercy. Ceux qui ne le comprennent pas ne font pas long feu.

L’adéquation

-1- Hannah Arendt pense que le totalitarisme s’installe dans une société en “désolation”. Une société qui pour des raisons diverses a perdu ses repères classifiants : hiérarchie, classes sociales, etc… Cette perte de repère entrainant pour les individus une perte de la capacité à se situer eux-mêmes, à se connaitre, à se constituer.

Nous sommes exactement là, classification ou hiérarchie n’effleurent même plus les esprits, chacun se sent tout et rien à la fois.

-2- A ce stade un nouvel ordre peut remplacer la réalité, s’imposer. Il ne s’agit pas d’une croyance, d’une idéologie, qui supposeraient une foi, l’adoption de la croyance. C’est pire, c’est une globalité qui se veut si évidente qu’elle dessine tous les actes de la vie naturellement, sans questionnement. Ce nouvel ordre n’est pas accessible à la culpabilité et il ignore le châtiment proportionné. Il n’a pas de limite, c’est un tueur inconscient.

C’est aussi ce que l’impôt est devenu, un nouvel ordre qui remplace le réel, dont l’évidence n’est pas contestée, qui décide de tous les actes de notre vie, qui tue inconsciemment sans culpabilité.

-3- L’évidence ne s’accommode pas de la pluralité. Elle la déclare coupable, dangereuse, terroriste, délictuelle. Bercy n’imagine même pas que l’on puisse contester l’impôt, c’est un délit. L’évidence consomme de l’ennemi, elle en a besoin, c’est son moteur. Elle débouche sur l’anathème et la terreur qui les fabriquent au hasard.

Il suffit que Bercy vous déclare ennemi de l’impôt, fraudeur fiscal, pour que sans besoin de preuve vous soyez détruit intégralement, sous le regard approbateur de la masse volontairement soumise à l’ordre totalitaire.

-4- Lorsque le mensonge est ainsi devenu la réalité, lorsque le nouvel ordre a remplacé le raisonnement, la servilité et la corruption s’installent. Là je ne vous ferai pas un dessin, le noir de Soulage suffit.

L’espoir

Hannah Arendt pense que le régime totalitaire est une telle fiction devenue réalité que lorsqu’il échoue, ce qui est inéluctable, il est immédiatement oublié, il ne laisse pas de trace, les convaincus d’hier oublient instantanément leurs convictions.

Aussi, elle aboutit à l’affirmation que les lois qu’un tel régime promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices.

C’est à réfléchir, elle pourrait bien avoir raison.

Bien à vous. H. Dumas

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Esclaves de la croyance facho-communiste.

Il ne s’agit pas ici de dénoncer un quelconque complot, de lancer des accusations aux personnes, mais tout simplement d’essayer de comprendre comment cette croyance s’est installée, nous envahit, nous détruit.

Le phénomène est d’autant plus fort qu’il résulte de deux croyances qui se sont mises en synergie, ce qui est assez rare, les croyances ayant naturellement tendance à être incompatibles, chacune hégémonique, donc à se neutraliser.

La première croyance : le communisme

Au 19ème siècle Marx émettait l’idée que l’industrie — nouvelle économie — alors propriété exclusive de l’aristocratie agricole éclairée, des bourgeois ou des banquiers, des possesseurs du capital, était une injustice. Il militait pour que l’outil de production appartienne aux travailleurs, à ceux qui pensait-il apportaient la plus-value, qui alors étaient fort mal traités. Cela avait du sens.

Mais Marx se trompait profondément sur la prédominance du capital dans l’économie, qui n’y est qu’un outil même s’il s’avère indispensable. Il passait ainsi à côté de l’essentiel, des vrais moteurs de l’économie qui sont le risque et l’innovation.

Ceux qui ont tenté de mettre en œuvre les hypothèses de Karl Marx se sont fracassés du fait de ces erreurs de base.

Les autres, les capitalistes libéraux, ont abouti à des sociétés où nul n’est empêché de créer des structures de production collectives, elles sont même fiscalement favorisées. Pourtant les candidats ne se bousculent pas au portillon.

Les mutuelles ne sont que façade, j’ai la connaissance des Assemblées Générales de la MACIF où pas un délégué ne peut emmètre la moindre critique, où tout marche à la baguette, pas collectif pour un sou. Les hommes aiment les honneurs pas le risque, les dirigeants de la MACIF distribuent des honneurs pas des responsabilités qu’ils se réservent jalousement.

Par ailleurs Marx n’était pas fondamentalement hostile à la propriété, il avait simplement une autre idée des propriétaires et pensait que selon les propriétaires la propriété ne crée pas la même société, il rêvait par ce transfert d’une société meilleure. Là aussi il se trompait, lourdement, ce fut pire.

Quoiqu’il en soit, le communisme façon Marx a disparu, mais il a laissé un fantasme tueur, l’idée d’égalité.

Pas l’égalité universelle, légitime, intellectuelle, de tout homme par rapport aux autres hommes indépendamment des hiérarchies sociales, mais l’égalité bassement matérielle ramenée aux mêmes biens pour tous. Donc du vol du possédant pour donner au démuni.

Ce qu’il est convenu d’appeler l’égalitarisme, qui génère la mendicité armée, et finalement l’inutilité du risque et de l’innovation donc la mort de l’économie.

L’égalitarisme, fils du communisme, est une croyance aujourd’hui enracinée, malheur à celui qui n’y croit pas.

La deuxième croyance : l’Etat

L’Etat cette abstraction dont souvent je me moque, au risque de passer pour un anarchiste que je ne suis pas.

L’Etat se définit d’abord par des frontières, prisons relativement récentes et contraire à toute animalité, à toute vie.

A l’intérieur de ces frontières nous dit-on les occupants s’organisent comme ils le désirent. Alors là je demande à voir.

Il parait que la meilleure solution d’organisation consiste à donner le pouvoir à une majorité et le droit qui va avec d’exploiter les minorités.  Les hommes aiment ce système, chacun pensant que ses amis ayant aujourd’hui ou demain la majorité il peut ou pourra largement se servir sur le dos des minorités. Pas très ragoutant tout ça.

En fait le principal attrait de l’Etat est qu’il possède exclusivement la force, puisque lui seul possède les armes.

Comme chacun pense y trouver son compte pour les raisons avancées plus haut, l’Etat est sacralisé, sa force idéalisée.

C’est ici que la dimension fasciste de la pensée se précise : “Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat” est une devise très actuelle, c’est celle du fascisme.

Ce repli vers l’Etat, ramené jusqu’au clocher local, est source de potentialité de pouvoir, d’ordre au profit du plus fort que chacun croit être, tandis que le monde, l’infini, ne sont que risque et inconnu.

Les synergies

L’égalitarisme qui a besoin d’armes pour déposséder les possédants, qui ne sont évidemment pas d’accord, croit se trouver en bonne situation à l’intérieur de frontières qu’il imagine complices.

Alors que la réduction du territoire n’a pour effet que d’exacerber les tensions, de mettre en exergue les exactions.

Les deux croyances ont déjà par le passé souvent marché de concert, cela c’est toujours mal fini, sans exception.

Le pire est que ceux qui croient bénéficier du concept seront aussi à terme les esclaves à venir du système qu’ils mettent en place, qui comme toute croyance irraisonnée ne peut que dérailler.

Les esclaves du facho-communisme c’est nous aujourd’hui, se seront ses zélateurs demain.

Bon premier Mai.

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre ouverte aux Tribunaux Administratifs en général et à La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux en particulier.

Monsieur Le Président

Mon éducation et ma naïveté m’ont jeté dans les bras de la justice au détriment de la force, de la violence ou de la corruption, à l’occasion des situations conflictuelles que j’ai été amené à rencontrer, comme tout un chacun au cours de la vie quand la négociation épuisée n’a plus sa place.

Ce n’était pas la bonne solution, tout particulièrement avec la justice administrative.

Devant votre Cour je viens aujourd’hui pour la deuxième fois.

La première fois je réclamais justice alors que l’administration fiscale, par esprit de corps, avait dépêché dans une de mes entreprises une brigade qui n’avait rien à y faire, qui était venue pour détruire et qui a détruit à l’aide de mensonges éhontés.

Votre rapporteur public a lui aussi menti lors de l’audience évoquant ces faits pour couvrir la brigade fiscale tueuse.

Je l’ai poursuivi au pénal où j’ai payé pour apprendre qu’il se considère comme un avocat libre de son argumentation serait-elle fausse.

Ce n’est pas à vous que je vais apprendre que le rapporteur public n’a aucun rapport avec un avocat, on se demande d’ailleurs avec quoi peut-il avoir un rapport.

Il ne donne pas ses conclusions avant l’audience, jusque-là on ignore donc sa position. Il est paraît-il un expert au-dessus de tout soupçon dont la mission ne serait que d’éclairer les magistrats sur l’affaire qu’ils ont à juger, qui donc sans lui seraient dans la plus grande obscurité, ce qui vous en conviendrez est inquiétant.

Disons-le, c’est terrifiant de voir des magistrats accepter en 2019 d’être complices de lettres de cachet. Car vous savez évidemment ce que sont les lettres de cachet supprimées juste avant la révolution, qui elle-même a défini les conditions d’une justice démocratique : un suspect présumé innocent, un enquêteur qui au terme de son enquête présente le suspect à un juge libre, qui s’il y a lieu prononcera une sanction à l’issue d’une audience publique où l’accusé disposera de tous les moyens utiles à sa défense, sanction qui ne sera applicable qu’à l’issue des recours ouverts au condamné.

Ce n’est pas ainsi que vos tribunaux administratifs fonctionnent de concert avec le fisc, mais bien par lettres de cachet fiscales par lesquelles les agents enquêteurs du fisc prononcent eux-mêmes les sanctions, les exécutent sauf sursis à demander accompagné de garanties paralysantes et destructrices, lettres de cachet qu’in fine vous avez la charge de crédibiliser, le zèle ne vous manquant pas à ce sujet.

C’est ainsi qu’une brigade fiscale sadique et mortifère a tué avec votre aide assumée ma société, alors même que récemment, après vingt ans de lutte acharnée, j’ai obtenu gain de cause dans la grotesque affaire de succession à l’occasion de laquelle ma résistance face aux falsifications du fisc avait déclenché par esprit de corps la venue dans ma société de la fameuse brigade Martino, lequel Martino depuis cet exploit tutoie les sommets de l’Etat.

Aujourd’hui est la deuxième fois où je viens devant vous.

Cette fois vous couvrez une situation incroyable où un faux en écriture publique commis par le préfet permet aux élus de réaliser sans autorisation un boulevard ridicule et nuisible à La Rochelle.

Cette constance à pratiquer le déni de justice en couverture des errements des hommes de l’Etat est confondante chez vous.

J’en prends acte et à mon âge pour tout vous dire : peu me chaut.

Une question quand même me turlupine.

Comment pouvez-vous vivre un tel décalage entre les jugements que vous rendez et l’idée de justice sans même avoir pour bouclier moral la stricte application de la loi puisque vous passez votre temps à la tordre pour, malgré elle, accomplir votre mission.

Au fait, quelle mission ?

Peut-être est-ce là le problème, que la citation pompeuse affichée en exergue dans la salle d’attente de vos locaux a peu de chance d’aider à comprendre.

Respectueusement.

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MACRON : le pompon

Emmanuel, il faut que je te cause.

Je vois que ton épouse, qui pourtant doit être raisonnable, n’a pas prise sur toi. Du coup moi, qui pourrait être ton père, je suis consterné et je m’y colle.

Mais tu t’es vu avec tes mesurettes ? Mais de quoi t’as l’air ?

Je vois bien que les gilets jaunes : t’as pas saisi le problème.

Bon d’accord, tu les as poussés dans les bras des fous de la baston, puis tu as fait un lot global et tes “RoboCops” et tes magistrats les ont tabassés jusqu’à les dégoûter. Mais avec peine, c’était limite. Et puis… tu as plombé l’ambiance.

Finalement le problème reste entier, ils ne seront peut-être plus dans la rue, mais ils sont dans tous les esprits.

Je vais te dire un petit secret que tout le monde sait sauf toi.

Qui sont les Gilets Jaunes ?

Ce sont les automobilistes dégoûtés de tes PV à répétition, les mecs qui arrangeraient bien leur cabane mais qui ne peuvent pas obtenir un permis de construire, ceux qui payeraient bien un peu d’impôts mais que la paperasse dégoûte et que ton fisc harcèle et torture bêtement, ceux qui cherchent du boulot mais qui ne valent pas assez chers pour compenser leurs charges, ceux qui se sont installés à leur compte et qui croulent sous les déclarations, les normes et les charges, ceux qui croyaient engraisser leur bétail et qui engraissent leur banquier, les un peu malades qui ont peur à juste titre de l’hôpital, ceux qui vieillissent que tes flics n’ont pas le temps de protéger, les gamins sans espoir parce qu’un con de prof les a dans le nez, tous ceux que tes fonctionnaires humilient chaque jour un peu plus, ceux que les factures d’eau, de gaz et d’électricité rançonnent, qui ne peuvent plus se chauffer, se laver, s’éclairer librement, ceux qui ne mettent plus le mazout dans leur voiture qu’à coup de 20€, ceux qui n’ont pas d’avis et à qui tu le demandes, ceux qui veulent simplement qu’on ne les emmerde pas, qu’on ne les force pas à être heureux autrement que comme ils le veulent, les éoliennes ça les gonflent, les conseils sur le pastis aussi, les lois incompréhensibles et les avocats obligatoires ça les bouffe, tes horoscopes toujours faux aussi, arrête de prédire l’avenir, contente toi de gérer le présent, etc…

Tu vois, ils sont des millions. Juste tu leur fous la paix et le tour est joué.

Ils s’en foutent que tu sois Président de la République, que t’ais un avion, des bagnoles, des costards, des nanas, des joujoux, sont pas jaloux, t’inquiète.

Ce n’est pas les quelques journaleux pisses-vinaigre et jaloux qui crachent sur tout qui ont leur faveur.

Tu comprends ça : ils veulent juste qu’on arrête de les emmerder. Ils veulent être libres.

N’ai pas peur, ils se débrouilleront très bien, arrête de leur faire croire que tu es indispensable, d’abord ils ne le croient pas, alors…

Ils en profitent pour essayer de te tirer un peu de fric, ne t’énerve pas, c’est de bonne guerre, ils le demandent sans y croire, ils sont parfaitement capables de se démerder seuls.

Alors Emmanuel, je t’en prie, arrête les conneries et les déclarations ridicules, ne fous pas le feu, on a déjà ce qu’il faut à ce sujet.

T’as nettoyé le goudron, OK mais à quel prix, t’aurais pas dû, fallait venir discuter et rendre la liberté aux Gilets jaunes, avec un peu d’estime et d’amour en prime. Que crois-tu qu’ils aient trouvé sur les ronds-points ?

T’es vraiment un jeune couillon. Peut-être qu’avec le temps….

Bien à vous. H. Dumas

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La bagnole pécheresse

Avant de parler voiture, éliminons un fondamental.

Quelle différence entre Dieu et l’Etat ? Aucune évidemment.

Les deux s’imposent à tous : d’abord en premier à ceux qui y croient bien sûr, puis par contraire mais aussi surement à ceux qui n’y croient pas, enfin à ceux qui prétendent représenter l’une de ces abstraction — voire les deux — qui n’y croient guère probablement.

Nulle preuve de l’existence de Dieu ou de l’Etat, juste ce que nous en savons colporté par leurs représentants, puis des breloques, colifichets ou drapeaux, enfin un air grave lorsqu’on en parle. Rien de plus.

Une existence évanescente de ces abstractions, qui serait sage, ne convient à aucune des trois catégories évoquées ci-dessus. Elles ont besoin de percevoir nettement Dieu et l’Etat. Oui, mais comment faire ?

Comme les trous noirs, vertiges invisibles de l’espace, Dieu et l’Etat ne peuvent exister que par des traces contraires à leur réalité. Du visible se déduit l’invisible.

Deux marqueurs vont permettre aux hommes de cerner l’idée de Dieu et de l’Etat : ce sont les promesses et les châtiments, faits en leurs noms.

Dieu promet au ciel, l’Etat promet sur terre. Ils ne sont pas avares de ces promesses dont leurs représentants sont chargés.

Leur principal inconvénient tient à l’impossibilité de les vérifier du fait, soit que leur réalisation est prévue en un lieu dont on ne revient pas pour celles du premier, soit qu’elles sont invérifiables parce que constamment repoussées par la faute à pas de chance pour celles du second.

On comprend dans ces conditions que les promesses ne vont pas solidifier la croyance, tout au plus peuvent-elles la maintenir dans un coin de la tête de chacun. La séduction potentielle des promesses reste à poste mais sans prendre la mer, comme disent les marins.

Il va falloir un ciment autrement solide pour que l’abstraction devienne réalité.

Ce sera le châtiment. Qui aime bien châtie bien, chacun sait cela.

Le châtiment instaure la peur. Mais il y a encore mieux que la peur, c’est la terreur. La terreur permet d’installer des interdits qui faciliteront les châtiments qui produiront alors une double peur. Peur collective avant, peur personnelle après.

Là, on tient un ciment séculaire.

Les hommes de Dieu sont experts dans la combine. Les nôtres, les catholiques, ont semé terreur et châtiments pendant des siècles pour leur plus grand bénéfice. Inutile de revenir sur leurs interdits et leurs méthodes que chacun connait.

Les hommes de l’Etat, préalablement sous-produits des hommes de Dieu, n’ont leur indépendance que depuis que l’Etat s’est séparé de Dieu récemment, pour faire hologramme seul.

Les débuts de l’abstraction “Etat” furent laborieux, peu y croyaient, aujourd’hui tout le monde y croit, tout va bien, enfin…. si l’on peut dire.

La liberté, cette chose abjecte qui ne fleurit que sur la décomposition des esclaves parait-il, a bien failli se répandre largement dans le monde. Le principal mur des esclaves de l’Etat s’est effondré en Allemagne en 1989, la liberté s’est crue libre, l’Etat eu l’air accessoire, les hommes ont cru faire partie du monde.

Ils ont chanté un peu trop tôt.

L’idée de l’Etat était ancrée plus profond en eux qu’ils ne le croyaient. La liberté leur a fait peur, ils se sont jetés dans les bras d’hommes de l’Etat, qui n’attendaient que ça pour se requinquer.

Ces derniers flattèrent les frontières, exacerbèrent les différences, relancèrent quelques divinités en mal de croyants, prétendirent qu’hors l’Etat rien n’est possible.

Pour parfaire le tout il fallait une terreur globale, ce fut l’écologie, un châtiment exemplaire, ce fut la bagnole.

Voilà donc où nous en sommes. L’automobile est un objet miraculeux qui permet à l’homme, initialement presque impotent, de se déplacer vite et loin dans des conditions matérielles et psychologiques paradisiaques. Priver l’homme de cet “outil-plaisir” est un châtiment d’importance, qui marque, qui fait mal.

Vous connaissez le plan. La planète va nous étouffer. Soudain la voilà qui s’en prend à nous. Alors qu’elle nous supportait depuis des centaines de milliers d’années elle ne veut plus de nous.

Enfin, nous encore, bon, ça pourrait aller, mais nos bagnoles, c’est non.

Tout homme qui s’assoie dans sa bagnole et met le contact est à châtier. Demain mettre le contact vous rendra vert de honte, tremblant de peur, terrorisé.

Les gilets jaunes

Ils ne s’en rappellent plus, mais rappelons-nous pour eux que toute leur aventure a commencé à cause de leurs bagnoles. Ils voulaient pouvoir s’en servir à leur guise.

Aujourd’hui les hommes de l’Etat les ont retournés, ils sont plus écolos et égalitaires que les écolos, c’est fort non ?

Les hommes de l’Etat sont à fond dans les promesses et les châtiments.

Ils nous font croire qu’ils seraient en mesure de nous transporter partout où nous avons besoin d’aller, plus vite plus confortablement et plus surement que notre bagnole, ce qui est un énorme mensonge, une vraie promesse d’Etat.

Puis ils nous châtient préventivement. Ils mettent des vitesses obligatoires que personne ne peut respecter, ils rétrécissent les chaussées, installent des dos-d’âne, inventent des normes inapplicables, interdisent d’accès les lieux où nous habitons, interdisent le stationnement pour faire bonne mesure, ils laissent le réseau routier se désagréger, se périmer, ils nous culpabilisent volontairement.

Ils font de nous des craintifs chroniques qui subiront ensuite toutes sortes de terreurs et de châtiments annexes moins globaux, moins spectaculaires, mais encore plus terribles, tels que le fisc et ses contrôles fiscaux crapuleux par exemple, mais pas que.

La voiture est exemplaire des méthodes des hommes de l’Etat pour faire croire que l’Eta existe, ce sont les mêmes méthodes qui sont appliquées en tout.

Promesses et châtiments sont les marqueurs visibles des abstractions invisibles par lesquelles certains dominent les autres, en font leurs esclaves.

Pensez-y en mettant le contact dans votre voiture. Ainsi le voyage sera source de réflexions, à tout bout de champ, au fil de la route, vous pourrez vérifier la réalité de la terreur répandue et des châtiments qui la maintiennent.

Ce n’est qu’une petite partie visible de la méthode globale qui génère votre soumission nécessaire à l’existence de l’inexistant : l’Etat.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le vernis s’écaille

Il ne nous viendrait pas à l’idée à Témoignagefiscal — qui est l’exutoire à la souffrance des esclaves fiscaux que nous sommes tous — de nous moquer du suicide, tant nos lecteurs y pensent ou en sont victimes.

Il ne nous viendrait pas non plus à l’idée de nous satisfaire de ce que nos ennemis — des serviteurs de l’Etat spoliateur payés par les revenus des pillages dont nous faisons l’objet ou voire même des exécutants ou organisateurs de ces pillages — soient en proie à une prise de conscience qui les désespérerait au point de les voir à leur tour se suicider ou y penser journellement.

Nous nous battons pour soutenir les désespérés de la terreur fiscale, ce n’est pas pour souhaiter que d’autres désespérés les remplacent.

Même si nous aimerions bien sûr que prise soudain de lucidité la société poursuive et condamne ceux qui nous persécutent sans foi ni loi.

Là n’est pas le problème aujourd’hui.

Ce qui est énorme c’est cette hypocrisie qui fait défiler bras dessus bras dessous la classe politique et la population unie dans l’idée qu’il n’est aucune limite à l’humour, que le sacrilège doit s’effacer devant lui lorsqu’il s’agit de la faiblesse d’une dépendance à la croyance au Dieu des musulmans. Ce à quoi j’adhère.

Mais que l’humour n’a plus sa place et devient sacrilège lorsqu’il s’agit de moquer la faiblesse d’une dépendance à la croyance en un ordre largement contesté en montrant du doigt ironiquement, donc à l’aide d’un humour noir, des contradictions psychologiques potentielles, éventuellement suicidaires, marquant la faiblesse de ces croyants. Ce à quoi je n’adhère plus.

En clair ceux qui adulent Mahomet, qui sont ses esclaves, peuvent être moqués, ceux qui adorent les Flashball, qui sont leurs esclaves, ne peuvent pas être moqués.

C’est là que le vernis s’écaille.

Tout était donc faux, les larmes étaient de crocodile, la compassion factice. On s’en doutait, mais le voir là, sous nos yeux, est instructif.

Ainsi donc la sincérité de ce peuple si chanté, si vénéré, serait factice, variable au gré de ses intérêts, de ses pensées dites communes.

Et cette justice, servile à la pensée commune, qui surenchérit, qui définit et condamne en qualifiant de délit l’humour, devenu soudain sacrilège.

Ce n’est pas tant l’aversion à l’humour noir qui surprend, nous l’avons tous ressentie un jour cette aversion, mais c’est la prétention à se placer en moralisateur alors que l’on est si ordinaire qui choque.

Et quoi ? Ce peuple si parfait, si empreint de sagesse, est donc mauvais joueur au point d’accepter le sacrilège des valeurs des autres mais pas des siennes.

Ce peuple si parfait manque si cruellement d’humour qu’il peut effectivement dépouiller ou tuer par cupidité, avidité.

“Suicidez-vous” n’est pas de l’humour, “la religion musulmane est stupide” en est.

Comprenne qui pourra.

Pour moi les deux en sont, même si quelques fois l’humour est difficile à avaler pour ceux qui le subissent.

Je pense à ceux qui subissent l’ironie du peuple lorsqu’ils essaient d’expliquer que — bien que faisant l’objet d’un redressement fiscal — ils ne sont non seulement pas des fraudeurs fiscaux, mais qu’en plus ils ont à faire à des contrôleurs voyous.

Nul juge alors n’envisage de poursuivre les moqueurs pour harcèlement et mise en danger de la vie d’autrui par non-assistance à personne en grande souffrance.

Je dirais aux flics : “Au lieu de penser à vous suicider, pensez aux autres, ils ont besoin de votre empathie, pas de vos flashballs.”

Bien à vous. H. Dumas

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Une régence qui ne dit pas son nom

Wikipédia, qui sait tout, nous dit ceci définissant une régence : “Une régence est une période transitoire dans l’histoire d’une monarchie durant laquelle une personnalité pouvant éventuellement, mais pas nécessairement, appartenir à la famille royale, exerce le pouvoir au nom du monarque en titre, trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi.”

Ça colle au poil, comme dit mon garagiste quand il est content de lui.

Il n’est pas douteux que notre système politique est une monarchie, certes “démocratique” mais à la marge.

Notre roi est élu, mais après une sélection familiale dite des “familles politiques”, ou les petits meurtres entre amis sont monnaie courante, ce n’est pas Fillon qui me contredira. Donc l’accession au trône est bien héréditaire à travers ces familles politiques qui traversent le temps. Il n’est pas de candidat libre indépendant des familles politiques maîtresses du pouvoir, se le partageant.

Une fois mis en place par sa famille notre roi vit avec sa cour dans des lieux et des conditions royaux qu’il partage avec les membres de cette famille.

Une armée de mercenaire le protège de la populace dont il se fout éperdument, qu’il exploite sans vergogne comme tout roi qui se respecte. Il représente le Dieu du vote, largement aussi adulé que le Dieu divin, largement aussi irréel.

Tout cela est parfait, bien huilé, rodé, chacun pensant qu’un jour c’est sa famille qui portera le nouveau roi et qu’en tant que membre de cette famille il profitera des décrets royaux. Personne ne remet en question cette pantalonnade, personne ne revendique sa liberté, tous sont occupés à rêver du jour où leur servitude sera récompensée par l’accès au trône de leur roi.

Rien de changé, juste les apparences et un déplacement des souffrances qui sont plus sophistiquées, plus sournoises, mais évidemment moins légitimement susceptibles d’être dénoncées que sous les anciennes royautés.

Autrement l’artifice de base est toujours le même : l’altruisme revendiqué mais non pratiqué.

Notre roi actuel n’a pas les épaules.

Il suffit de le voir lire péniblement son téléprompteur pour s’en convaincre. L’incendie de la cathédrale des rois aurait dû être pour lui une occasion extraordinaire de jouer son rôle.

Il pouvait d’un coup extérioriser théâtralement, sans surjouer évidemment, son rôle de roi aimant, portant le malheur du monde avec dignité mais affichant aussi une détermination passionnelle, pardonnant tout, réunissant le pays dans une souffrance œcuménique.

Jeune, avec un bon metteur en scène, Belmondo l’aurait bien joué. De Gaulle, qui faisait tout tout seul en vrai artisan, l’aurait aussi bien joué. Pas notre jeune roi.

Au lieu de cela donc le téléprompteur et le regard vide qui va avec ce truc, le geste machinal, l’ennui qui transparaît. Le roi n’est pas.

On le sent : ” trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de roi,” comme  dit Wikipédia.

Alors une question se pose : qui est aux manettes de la régence ?

C’est sans doute une personne de sa famille, naturelle ou politique, qui exerce le pouvoir à la place de notre jeune roi.

Je n’ai pas d’information à vous donner à ce sujet n’étant pas dans le secret des Dieux et le régent ou la régente ne s’affichant pas.

Juste quelques pistes de réflexions.

Notre jeune roi serait un vieillard sous l’ancienne royauté, aujourd’hui c’est un “Tanguy”. Un de ces jeunes, sage comme des images, qui sont premiers partout, mais ne peuvent pas se résoudre à quitter le cocon familial.

La régence pourrait avoir à sa tête une personne liée à cette situation dont notre jeune roi serait dépendant depuis longtemps, peut-être depuis sa jeunesse.

Une personne habituée à diriger pour lui dans l’ombre, dissimulée par une apparence au-dessus de tout soupçon.

Une personne bien sûr ambitieuse mais se satisfaisant de l’exercice du pouvoir par procuration, ce qui n’est plus trop à la mode. Donc une personne d’un certain âge.

Une personne peu experte en politique si l’on en juge par les incroyables imbroglios dans lesquels se fourre notre jeune roi.

Bon, je ne vois pas qui cela peut être, mais je suis convaincu que cela est.

Cherchez bien, dites-moi si vous trouvez, ou si vous avez un tuyau ? Bien que franchement ce ne soit pas très important.

Ce qui le serait c’est que nous arrivions à nous dégager des rois, républicains ou divins, et que nous devenions des hommes libres, comme l’air, comme la nature dont nous sommes, et non des esclaves comme ce que les rois font de nous.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

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Ce bon sens dont Macron est dépourvu.

La violence s’installe durablement.

Elle est, ici comme ailleurs, fille de l’irresponsabilité et du degré zéro de l’humanisme, strictement bestiale. L’échange autour des 500 balles pour le weekend donne le ton.

Reprenons depuis le début.

Une taxe de trop fait sauter le couvercle de la marmite et le potage se reprend partout.

C’est un potage au mensonge et à la démagogie, deux poisons mortels.

D’un côté des menteurs démagogues qui tirent leur pouvoir et leurs confortables revenus de l’idée qu’ils seraient en capacité de permettre aux français de vivre en totale irresponsabilité et confortablement, tout en continuant à donner des leçons au monde entier comme au temps où leurs arquebuses pouvaient moraliser les lanceurs de javelots.

De l’autre des incultes forgés à l’irresponsabilité qui font mine de croire que l’Etat — cette abstraction — qui serait l’émanation du peuple — cette deuxième abstraction — permettrait à ces incultes de voler aux autres hommes — bien réels eux — leur droit de vivre, la jouissance de leurs biens, leur courage, leurs prises de risque, pour permettre aux irresponsables de s’épanouir.

En acceptant le rôle de pape de cette fiction Macron prend l’intégrale responsabilité de la violence à venir, qu’elle soit in fine entre les mains de la rue ou de celles des forces de police.

Par sa pantomime du Grand Débat il a entériné ce concept de folie, il sert la soupe.

Le chemin étant sans issue, le discours de ce soir ne peux pas avoir de sens, de réalité.

Évidemment la responsabilité prendra un jour le dessus, nulle vie ne peut exister sans elle, mais dans combien de temps et après combien de souffrances et de morts ?

Il faudra d’abord que les pillards aient tout pillé, puis que les écolos compulsifs et autres dérangés du raisonnement soient arrivés au terme de leurs fantasmes glauques, pour que la simplicité, le bon sens, remettent la société en ordre vital : primauté à la liberté individuelle et au droit de propriété son marqueur socles de tout, l’Etat discret limité aux indispensables collectifs.

Si Macron avait eu bon sens et modestie il aurait, par le retour aux urnes, donné sa chance à la responsabilité face à la démagogie.

Mais ce n’est pas ce qui lui a été appris.

Très tôt l’éducation nationale s’est penchée sur lui, lui bourrant le mou, pour lui faire croire à un destin d’alchimiste changeant le vide en or, grâce à la nouvelle pierre philosophale : “l’Etat”, en réalité la bureaucratie ou fonction publique.

Et il y a cru, pauvre jeune homme naïf devenu un adulte pervers.

C’est l’adulte pervers qui va s’adresser à la “Nation” –encore une fiction — ce soir.

Où est le petit ange bouclé que l’éducation nationale avait en son temps pris en main fermement ?

Quel gâchis.

Ce soir le vice s’affirme et prend le pouvoir définitivement, par la force. Même si le vainqueur n’est pas connu, rue ou ordre “énarchien”, la perdante l’est : c’est la liberté.

Préparons-nous au crépuscule puis à la nuit, bonne chance aux quelques-uns qui survivront. Ils doivent être jeunes, très jeunes, et ils devront comprendre et lutter, qu’ils sachent que cela en vaut la peine.

Pour nous : “Ite missa est”.

Bien à vous.

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Quand l’arbitre triche…

Il y a différentes raisons et manières de créer un groupe humain, une société.

Mais tous ont ceci en commun qu’ils se donnent ou s’imposent des conventions qui les définissent, que chaque membre du groupe est tenu de respecter.

Ces conventions sont en quelque sorte les règles du jeu, elles induisent les comportements présents et à venir des membres de ces groupes, elles façonnent leur personnalité, leur culture.

Pour imager le propos, le football applique des conventions ou règles du jeu qui orientent la vie des joueurs, tant dans leurs compétences physiques que morales, avec lesquelles par exemple ils ne peuvent pas s’intégrer à un groupe jouant au rugby.

La France est un groupe humain qui s’estime une société, dont le motif d’existence est avant tout territorial. Ce groupe s’est donné des conventions, elles sont inscrites dans un document que l’on appelle la constitution.

Ces conventions s’imposent à tous du fait qu’une majorité les a approuvées et qu’elles incluent l’idée que les minorités devront les respecter, au besoin par la force.

La constitution initiale que s’est donné le groupe France, non sans violence, garantit le droit de naître égaux, la liberté individuelle physique et de pensé, la propriété privée, l’accès à la justice hors arbitraire, le devoir de défendre le groupe, la mutualisation des moyens pour maintenir ces objectifs.

Ces conventions simples mais à l’époque révolutionnaires le sont encore rapportées à bien d’autres groupes par le monde.

Ces conventions ont façonné une culture, un type de raisonnement et de comportement.

Pour que tout cela fonctionne il faut évidemment un arbitre. La partie ne peut pas se jouer sans arbitre. La Justice et ses magistrats sont les arbitres.

Jusque-là, ça va.

Evidemment, les conventions que se donne un groupe ne plaisent jamais à tous ses membres, ou encore sont difficiles à mettre en œuvre pour certains. Cette situation génère des laissés-pour-compte.

Surgissent aussi des tricheurs qui essaient de mettre en œuvre d’autres conventions leur paraissant plus confortables pour eux, souvent en abusant les laissés-pour-compte pour faire masse.

La justice sanctionne les tricheurs, de telle sorte que ceux qui appliquent les conventions ne soient pas défavorisés par rapport aux tricheurs.

Je résume

Le français devrait, selon les conventions que le groupe s’est donné, se sentir un homme égal à tous les autres hommes lors de sa naissance. Puis un individu à part entière en devenant adulte, libre de ses actes et de ses pensées. Puis un propriétaire protégé, objectif qui va le conduire à faire les efforts nécessaires pour accéder à la propriété. Il devrait accepter l’idée d’avoir éventuellement à défendre son territoire dont dépendent les conventions qui le lient, ainsi que l’idée de payer l’impôt pour assumer les frais de la charge mutualisée de ces conventions et de l’arbitre qui surveille la partie.

Là, soudain ça ne va plus.

En tout cas pour moi. Si j’ai eu l’impression effectivement de naître égal, j’ai eu plus de peine à exercer ma liberté de penser et d’agir. Enfin, devenu propriétaire j’ai bien compris que j’avais peu de chance de le rester et qu’il s’agit d’un statut fortement déconseillé, faisant l’objet d’un harcèlement constant.

Que s’est-il passé ?

Les tricheurs et les laissés-pour-compte se sont ligués pour imposer d’autres conventions que celles qui sont supposées régir notre groupe.

Ils ont phagocyté l’arbitre qui ne siffle plus la faute depuis fort longtemps, au point que les tricheries sont devenues la convention.

Les footballeurs prennent le ballon à la main et vont dans les buts avec lui, l’arbitre acquiesce.

C’est extrêmement perturbant.

En ce qui me concerne j’ai mis un point d’honneur à appliquer les conventions qui nous gouvernent, en pure perte et bien au-delà.

Je me suis trompé lorsque j’ai pensé que chacun doit être responsable de sa vie, que la réussite doit être récompensée, que nul ne peut exiger un revenu s’il n’a pas généré une richesse en rapport, que l’égalité entre les hommes implique qu’ils ne mentent pas, qu’ils se respectent, que l’arbitre doit être juste et bon, au-dessus des filous, qu’il doit faire respecter nos conventions.

Mais il y a pire, j’ai trompé mes propres enfants en leur inculquant les mêmes croyances que les miennes, qui leur procurent les mêmes douleurs qu’à moi.

Appliquant nos conventions constitutionnelles, je me trouve en décalage complet partout, dans mon travail où le copinage et la connivence, si ce n’est la corruption, sont la règle, devant les tribunaux où ceux qui trahissent nos conventions sont récompensés et où je suis condamné régulièrement.

La faute en est en premier — en fait en totalité — à l’arbitre qui n’a pas su faire appliquer les conventions, qui est passé lui-même du côté des tricheurs.

La justice et les magistrats sont les vrais fossoyeurs de nos conventions, de notre société, de sa culture. Ils en portent la totale responsabilité, qu’ils revendiquent d’ailleurs.

Les conventions des tricheurs qu’ils favorisent seront-elles meilleures que les nôtres qu’ils devraient défendre ? C’est toute la question. Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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Conversation (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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L’AVEU 2

L’aveu fut longtemps le roi des preuves, recueillir l’aveu était le but principal des enquêteurs, ne pas avouer la dignité du malfrat.

Aujourd’hui l’aveu reste force probante au civil – article 1356 du CC –. Il est devenu relatif au pénal – article 428 du CPP – la justice ayant assimilé le fait qu’il peut être forcé tant l’Etat poursuivant possède à travers sa police une force démesurée susceptible d’extorquer l’aveu.

Plus largement, l’aveu est essentiel. Celui qui avoue, y compris à lui-même, une faute ou une erreur, est susceptible d’en analyser les causes et de les modifier ultérieurement.

Chacun sait que ce sont nos erreurs qui nous construisent. Ceux qui ne se remettent pas en question ont peu de chance de progresser, notamment lorsqu’ils refusent de reconnaître ou de s’avouer à eux-mêmes leurs échecs, leurs fautes.

Le malfrat endurci n’avoue jamais, c’est à cela que ses pairs le reconnaissent, sont surs de son attachement au statut de malfrat.

Le fisc partage avec les malfrats cette caractéristique : la négation de l’aveu.

Le fisc n’avoue jamais une erreur. Lors de ma récente victoire au terme de vingt ans de lutte dans le cadre de la notification d’un redressement illicite lors de la succession de ma mère, le dernier jour, à la dernière minute de la dernière heure, devant le magistrat de La Cour d’Appel de Montpellier, le fisc n’a toujours pas reconnu ses mensonges, ses falsifications, ses faux certificats d’urbanisme, son faux chemin inexistant, qu’il continuait d’affirmer. En vrai malfrat, le fisc n’avoue jamais.

Aujourd’hui encore, devant le JEX de Montpellier, Flory haut fonctionnaire fiscal n’avoue pas les mensonges de ses contrôleurs, il les couvre. Pareillement à La Rochelle où Guilgault et Barbant couvrent le célèbre Martino, n’avouent pas le ridicule de son redressement.

Comme la mafia, le fisc n’en n’a rien à foutre de votre vie, de la justice, de la vérité, il couvre tous les abus de ses agents. Il n’avoue pas leurs vols.

Le fisc pratique aussi l’omerta.

La comparaison avec la mafia ne serait pas complète si même une infime minorité de ceux qui composent la mafia fiscale avouaient les dysfonctionnements du système, leur participation aux zones de non droit de leur racket fiscal, aux lettres de cachet. Ce n’est jamais le cas. Dive into Instagram Stories effortlessly at StoriesIG . Enjoy a user-friendly interface for seamless browsing.

Si l’on excepte ce pauvre Le Poizat qui a tenté de témoigner sur ce blog, mais a dû battre en retraite et effacer précipitamment tous ses écrits sous la pression de ses anciens confrères, nul agent des impôts ne témoigne des exactions qu’ils commettent.

Tout au plus quittent-ils la grande maison pour s’installer à leur compte, se prétendre avocats à votre service et vous faire payer pour ce qu’ils savent et ne dénoncent pas.

C’est le mafieux repenti que vous payez pour vous protéger en lieu et place de la mafia . Dans tous les cas vous payez pour un danger qui n’existe que du fait de celui qui prétend vous protéger.

Donc, pas plus de balances chez le fisc que dans la mafia.

Une troublante ressemblance

Ces ressemblances entre le fisc et la mafia, tous deux n’avouant jamais, leurs exécutants ne balançant jamais, ne sont pas étonnantes, elle sont logiques.

Il s’agit de deux puissances occultes, obéissant à des règles opaques, utilisant la violence, la menace, la terreur, la destruction finale ou préventive, au service de minorités dissimulées composées de leurs chefs et des exécutants.

Ces minorités règnent par la violence, la connivence, la corruption entre initiés, elles sont au service d’une élite vivant au crochet de la majorité.

Mafia et fisc se prétendent porteuses de l’ordre, de la justice. Elles ne sont que terreur et obscurantisme, murs dressés entre nous et la liberté.

Qu’elles crèvent, mais légalement, d’un sursaut vital de la justice. C’est possible, il faut y croire et multiplier les poursuites judiciaires.

Bien à vous. H. Dumas

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CARICATURE de la suffisance, du vice et du cynisme fiscaux.

Ce matin 5 Avril 2019 j’étais au TGI de Montpellier, à l’audience du Juge de l’Exécution.

Ce magistrat côtoie toute la misère du monde. C’est devant lui qu’échouent tous ceux qui poursuivis par leurs créanciers n’ont pas pu les payer et en dernier ressort voient ici leurs biens vendus à la bougie. Après c’est la misère.

Ce magistrat a la confiance de la justice et tout pouvoir pour vendre ou ne pas vendre, donner des délais, prendre ou lever des hypothèques, etc… en réalité être humain, s’il le souhaite.

Contrairement à ses collègues du pénal, il voit peu de voyous, plutôt des éclopés du système en grande difficulté économique, souvent au bord de la marginalisation.

En ce qui me concerne

Je venais expliquer au magistrat que M. FLORY, responsable du pôle recouvrement du département de l’Hérault, me poursuit, lui ou ses structures multiples, pour des sommes que je ne dois pas, qui ont été inventées de toutes pièces par ses services, par malveillance et corporatisme à l’occasion du conflit fiscal lors de la succession de ma mère.

Depuis plus de dix ans Flory et les siens ont pris des garanties hypothécaires sur les biens d’une SCI m’appartenant qu’ils avaient, au préalable, flinguée sans motif.

Ces biens hypothéqués sont en réalité un stock destiné à la vente, dont la mévente forcée du fait des hypothèques du fisc provoque la ruine de cette société et la mienne du même coup.

Face à la fausse dette de ce redressement fiscal, qui paralyse le stock de cette société par le biais des hypothèques, s’accumulent les vraies dettes au détriment de créanciers honnêtes, notamment du syndicat des copropriétaires.

La situation est simple, limpide.

Il suffirait de lever les hypothèques indues du fisc, d’effacer la fausse dette fiscale et cette société pourrait s’acquitter de ses charges sans problème, elle est saine. Elle n’a pas de raison objective de se retrouver devant M. Le Juge de l’Exécution. Elle est la victime de l’arbitraire fiscal, lui-même rendu possible par la zone de non droit des contrôles fiscaux, les lettres de cachet fiscales.

A l’audience

Convoqué par mes soins devant le juge par assignation, M. Flory avait depuis le 20 Mars, date de l’assignation, connaissance de l’audience d’aujourd’hui.

Aucune nouvelle de sa part, pas de conclusion, rien, au point que je me demandais s’il serait représenté à l’audience.

Je me trompais, il était là “himself”, accompagné d’une personne, probablement une juriste de son administration, pas d’avocat.

A la barre l’accompagnante m’a remis leurs conclusions, qu’il faut que vous lisiez absolument : LE LIEN

La caricature

-1 – D’abord la suffisance de cette administration.

Flory vient lui-même à l’audience pour impressionner le magistrat, lui faire comprendre que maintenant il le connait avec tout ce que cela comporte de potentiel.

-2- Ensuite le cynisme de cette administration

Dans son rappel des faits M. Flory fait la démonstration qu’il a parfaitement compris la situation et ma réaction de survie. Il n’ignore rien de la falsification des faits, des souffrances colossales et injustes que cela provoque. Il s’en fout complètement. La ruine des autres sans aucune raison objective, à l’aide de falsifications de la vérité, pas de problème pour lui. Aucune ampathie.

-3- Puis le vice

Sous un verbiage qui trahit gravement l’idée que nul ne doit ignorer la loi — puisqu’après l’exposé juridique magistral de la situation fantôme que Flory revendique, je suppose que même le Juge sera incapable de faire le tri parmi ses affirmations juridiques invérifiables — nous retrouvons là le verbiage fiscal classique servant à transformer une simple comptabilité d’entreprise pour en faire de toutes pièces une volonté frauduleuse à punir impérativement et lourdement.

Du vent, que du vent, rien de réel.

Tout ça pour justifier l’injustifiable, le fait qu’un agent du fisc ait pu en toute impunité éditer un faux redressement fiscal, que son administration à l’aide de ce même verbiage a transformé en délit, sans juge, pour finir par déposséder, toujours sans juge, ma société en la grevant d’hypothèques basées sur finalement une fausse facture.

Rien que l’horrible routine journalière des Services Fiscaux, que M. Flory vient en personne tenter d’imposer au Juge de l’Exécution du TGI de Montpellier. Evidemment devant le Juge Administratif il n’a pas à se déplacer….

Le gag

Face au Juge, Flory était moins sûr qu’il ne l’est sans doute dans son bunker derrière son bureau à la tête de son armée de faussaires destructeurs du tissu économique du pays.

Il croyait que, sur le champ, face à son considérable pouvoir, le Juge allait lui donner immédiatement raison et m’estourbir pour le compte.

Cela viendra peut-être, mais ce ne fût pas le cas. Très raisonnablement, constatant que M. Flory me donnait ses conclusions à l’audience, le Juge a renvoyé l’affaire au 17 Mai pour que j’ai le temps de répondre aux conclusions.

C’est fait, vous en avez la primeur.

Bien à vous. H. Dumas

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L’union par la transgression

Je viens de finir “Sodoma” le livre polémique de Frédéric Martel.

L’auteur assume son homosexualité, il a bien raison. Chacun porte le poids de ses préférences sexuelles, toujours suspectes pour ceux qui ne les partagent pas. Cet espace de l’humanité n’est pas différent des autres, l’obscurantisme est de rigueur.

Martel profite sans doute de sa connaissance du milieu pour se livrer à une analyse détaillée de l’homosexualité au sein de l’église catholique apostolique et romaine. Son travail est énorme, mais un peu frustrant dans la mesure où il ne s’appuie que sur des témoignages et ne fournit jamais de preuve. Or, entre un témoignage sans preuve et un ragot, la marge est étroite.

Cela dit ce livre est convainquant à plusieurs titres.

On comprend parfaitement que ce monde d’hommes prétendant s’interdire toute sexualité se soumet de fait à l’impossible. Les pulsions sexuelles ne sont pas maitrisables, elles s’épanouissent ici entre hommes, évidemment.

Ce qui est remarquable, c’est que la réaction de l’église, à cet échec par rapport aux prétentions affichées, est une grande rigidité dans la condamnation totale à l’extérieur du clergé de l’homosexualité, alors qu’on la pratique majoritairement à l’intérieur.

C’est-à-dire que les adeptes de ce type d’amour vont faire souffrir leurs ouailles sur ce sujet à un point tel que celles-ci, pour avoir la paix, n’auront d’autre solution que de rejoindre l’église, de devenir prêtre.

Cette machine infernale à concentrer l’homosexualité génère à son sommet un désordre intellectuel et humain gigantesque qui, associé au pouvoir spirituel et temporel, va vriller et inverser toutes les valeurs.

L’élite prétentieuse fait exactement l’inverse de ce qu’elle combat. Le postulat de base était stupide, le résultat et pire parce que de l’idée fumeuse ils sont passés à l’acte sordide.

L’idée imbécile ou présomptueuse finit toujours par un drame. Disons qu’objectivement l’église est à terre. Pudiquement Martel évite de lier la tolérance de l’église pour la pédophilie aux désordres globaux qu’il révèle, mais il le laisse quand même entrevoir.

De tout cela il ressort que l’élite de l’église s’avère impuissante à porter sa propre croyance, tant tous ces membres sont liés par la transgression. C’est la désagrégation.

Ce qui m’étonne

Frédéric Martel est socialiste. Sa lucidité par rapport à l’église ne lui sert donc à rien ? Toutes ces années d’enquêtes n’ont pas éveillé en lui le scepticisme du défi impossible qui finit mal ?

Il a conceptualisé que nul ne peut prétendre imposer à qui que ce soit l’abstinence sexuelle, qu’il s’agit d’une pulsion vitale pour l’humanité, que même la plus grande des prétentions n’est pas en mesure de la juguler sans dégâts collatéraux monstrueux, sans répandre du même coup le malheur et sanctifier l’hypocrisie.

Il ne fait pas un parallèle avec l’égalitarisme dont il est un zélote ?

Ne voit-il pas que la compétition, la différence, la valorisation, l’estime, la réussite, la notoriété, la fortune, sont des pulsions humaines tout aussi fortes que la sexualité, tout aussi nécessaires à la survie de l’espèce ?

Certes tous les hommes naissent égaux, c’est-à-dire homme, mais devant eux est une page blanche qu’ils se doivent de remplir en compétiteurs.

L’élite égalitariste qui nie cela pour les autres, se garde bien d’agir de la sorte pour elle.

Cette élite qui nous réfute le droit d’aimer la richesse, la notoriété, la liberté, qui nous impose de les partager, se jette elle-même à corps perdu dans les délices de ces pulsions naturelles, sans partage.

Pendant que nous devons souffrir des privations égalitaires qui nous sont imposées, elle se vautre dans les joies de l’inégalité, du pouvoir, du luxe.

Le pire est que comme les cardinaux du Vatican elle se retrouve liée par la transgression aux règles stupides qu’elle a elle-même édictées. C’est ce qui explique la corruption et la connivence — enfants adultérins du socialisme — partout.

Ce qui est interdit en dehors de l’égalitarisme, du socialisme, se savoure dedans, entre initiés (voir “La cour du Tsar rouge”).

Je suis très étonné que M. Martel n’ait pas perçu tout cela. Peut-être est-il un peu trop dedans pour le percevoir. Souhaitons pour lui et pour nous que son église égalitaire perverse ne mette pas, elle, 20 siècles à s’écrouler.

Bien à vous. H. Dumas

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L’injure des hommes….

“L’injure des hommes,

Qu’est-ce que cela fait ?

Va, notre cœur sait

Seul ce que nous sommes” — Verlaine.

Le 3 Avril à 9h30 je serai au Tribunal de Grande Instance de La Rochelle devant le Juge de l’exécution pour une audience, dite d’orientation.

Il s’agira pour ce magistrat d’ordonner la vente aux enchères publiques des biens de ma société dans l’île de Ré au profit du fisc. Ce faisant, il concrétisera ma ruine qui fait suite à une cabale des services fiscaux issue de ma résistance lors du redressement de la succession de ma mère. J’ai déjà raconté cela mille fois.

La réalité

La plus grande majorité des redressements fiscaux ne correspond à aucune fraude fiscale. Il s’agit simplement pour le fisc de réécrire la comptabilité d’un particulier ou d’une entreprise de telle sorte qu’il puisse éditer à partir de cette réécriture une fausse facture fiscale, un sur-impôt que la justice et le poids de la propagande adoptée par la majorité de la population vont rendre vrai…

La malchance du fisc, rarissime…

Lorsque le fisc a mis en place cette méthodologie crapuleuse pour la succession de ma mère il s’agissait d’un sujet : l’urbanisme, qui a des règles strictes, que je connais parfaitement, c’est mon métier. J’étais donc en mesure de relever les falsifications du redressement fiscal qui me touchait.

Malgré cela, il m’a fallu vingt ans pour avoir gain de cause.

Pendant les vingt ans de cette procédure, jusqu’au dernier moment, jusqu’à la dernière minute, le fisc a répété en boucle ses falsifications initiales. Même découvert par la Cour de Cassation, il ne s’est jamais excusé, il n’a jamais fait amende honorable, il a continué imperturbablement à affirmer l’inacceptable, à mentir et falsifier sans pudeur, éhontément.

Tant est si bien que le dernier magistrat a fini par me donner raison, contraint et forcé, mais en pensant sans doute que je m’en sortais bien par une manipulation qui me permettait d’échapper à l’impôt, que donc ce gain était suffisant, que je n’avais pas à réclamer quoique ce soit pour les vingt ans de lutte, de harcèlement et de torture fiscale subis. Une honte judiciaire.

Je rappelle que l’Etat se prétend notre protecteur, pas notre pillard. On peut dire qu’il y a tromperie sur la marchandise, usurpation.

Le 3 Avril retour à la norme.

En ce qui concerne le contrôle de ma société sur l’île de Ré nous revenons au classique. Les Services Fiscaux, après des errements maintes fois racontés, ont réinventé l’histoire de cette société, ont notifié des sur-impôts mortels qui ne sont pas dus, qui ne correspondent à aucune réalité financière.

Le 3 Avril, ils passent à l’acte, à l’encaissement lié à leurs falsifications. Je n’ai pas le droit à la parole. Figurez-vous que l’avocat étant obligatoire en matière de saisie immobilière, le saisi ne peux pas s’exprimer.

On notera que lorsque l’on est saisi il est rare que l’on ait parallèlement les moyens de payer les frais d’un avocat, qui sont à la mesure du temps qu’il faudrait pour démonter une à une les tricheries du fisc.

La méthode bien rodée du fisc est imparable. Il n’est rien de plus ésotérique qu’une comptabilité, rien de plus personnel et lié à la stratégie de l’entrepreneur. Il est enfantin de lui substituer d’autres intentions, d’autres objectifs et d’en renverser l’ordonnancement pour faire croire à un désir de fraude fiscale.

Le fisc le sait bien qui vient d’inventer le délit d’intention, basé sur l’idée d’optimisation fiscale. Pour le fisc, l’intention vaut l’action. Evidemment il est le seul juge de l’intention.

Et pourtant…

En ce 3 Avril où ma vie va basculer, où je vais entrer dans la misère, il est aisé de voir les mensonges du fisc tant ils débordent pour justifier l’injustifiable redressement fiscal de cette société.

Par exemple, l’avocat du fisc, craignant peut-être que le magistrat me laisse la parole n’hésite pas à affirmer que l’avocate postulante est l’avocate plaidante, il sait que je n’ai pas les moyens de faire venir de Paris l’avocate plaidante.

Par exemple, ce même avocat ment en retraçant l’historique de la société. Ici nous sommes déjà dans le détail complexe. S’agissant de la construction d’un village-hôtel, à l’ouverture ma société de construction a dû intégrer la société de gestion hôtelière avec son stock d’invendus, conséquent en 1994 du fait de la crise immobilière d’alors. L’avocat du fisc imagine une mise à disposition de ce stock par contrat locatif à la société gestionnaire de l’hôtel. Il ne peut pas fournir le contrat qui n’existe pas. Il se contente d’affirmer. Ce faisant, il en déduit que ma société n’est pas à la TVA. Or, ma société n’a pas signé de contrat, elle est rentrée dans la société de gestion, elle a été payée comme les autres au prorata de ses parts. Oui mais les autres ont récupéré la TVA, pas elle. Quelques centaines de milliers d’Euros lui ont été ainsi volés par le fisc, à l’aide de ce simple petit mensonge.

Le redressement de cette société et les conclusions de leur avocat sont une suite ininterrompue de ces petits mensonges qui, additionnés aux pénalités pour ceci ou pour cela, font une fausse facture, un sur-impôt inique, de plus d’un million d’Euros.

Avec ces falsifications ils n’hésitent pas à me ruiner, pas d’état d’âme chez ces gens-là, ils gardent leur empathie pour leurs amis.

La cause et la solution

Ces mensonges fiscaux sont réputés vérité. Pourquoi ?

Parce qu’en matière fiscale nous sommes dans une zone de non droit. Nous ne le répéterons jamais assez.

Vous admettrez que ruiner un homme, lui vendre ses biens et prendre l’argent qui découle de cette vente, suppose que cet homme ait lourdement fauté. Que l’accusation qui le touche soit forte, très forte. Semblable à un délit pénal.

Or, en cas de délit pénal, répétons-le, depuis la révolution il est acquis que l’enquêteur s’arrête à la porte du juge. Que le suspect est présumé innocent avant toute condamnation, qu’il ne peut-être condamné que par un juge libre, à l’occasion d’une audience publique, où il pourra se défendre librement.

Rien de tout cela en matière fiscale où le contrôleur à la suite de son enquête édite lui-même la sanction, exécutable immédiatement. C’est le régime de la lettre de cachet. Le suspect est présumé fraudeur, il ne peut pas se défendre librement, par exemple pas de possibilité de contre-expertise judiciaire face à la notification de redressement.

L’audience d’orientation du 3 Avril.

Le magistrat sait tout cela, je le lui ai dit.

Il ne peut pas ignorer que la créance fiscale ne peut pas être considérée comme certaine. D’abord parce qu’elle est issue d’une falsification des faits, dénoncée inutilement devant le TGI de Bordeaux, puis parce qu’il n’a jamais été possible de contester cette fausse créance librement. Seul le Rapporteur Public de la Cour Administrative d’Appel de Marseille a pu la mettre en doute, mais sans succès.

Théorème : nul ne peut vendre les biens d’autrui au profit d’une créance incertaine, sauf au profit d’une “créance fiscale” qui ne peut pas être incertaine par religion, par croyance, par vice, par arbitraire, par la force sauvage, brute, de l’Etat.

Imaginons que le Juge déclarerait la créance incertaine, donc la mise en demeure valant saisie nulle, on peut rêver. Pas lui, il serait immédiatement sanctionné, voire interné par sa hiérarchie, par l’Etat qu’il représente dans les faits.

Quel coup de tonnerre… ce serait. Enfin dans ce pays d’esclaves fiscaux.

En réalité on peut supposer que c’était pour rendre la justice que ce magistrat a choisi ce métier, or l’Etat le transforme en complice de son pillage. Le perçoit-il ? Ce n’est pas sûr.

Je vous raconterai la suite la semaine prochaine.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand on est le mal… (vidéo)

De petites difficultés avec le son que je vous demande de me pardonner, je ne trouve pas l’origine.

Autrement peut-être avez-vous le malheur de partager mon type d’émotion…

Bien à vous. H. Dumas

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Cet Etat qui veille sur nous…

Dans le même temps qu’il nous dépossède entièrement, nous pillant en bande organisée, ce cher Etat reste craintif et prudent pour lui, un brin parano…

Pratiquant alors le tir sportif, il y a plus de trente ans j’avais acheté un revolver. Je l’ai toujours, il est dans ma chambre, je ne m’en sers plus depuis longtemps. A 75 ans…

Nous habitons une maison isolée, enfin disons plutôt dissimulée à la vue et facilement accessible, dans un quartier sujet à cambriolage.

Il y a deux ans mon voisin mitoyen a été saucissonné ainsi que son épouse, évidemment les agresseurs, en plus de les menacer de les cramer vifs, leur ont pris dans le même temps les quelques billets et bijoux qui traînaient et leur voiture avec laquelle ils sont partis.

Nos voisins ont été durablement traumatisés. Sur le Mont Saint Clair où nous habitons plusieurs saucissonnages ont lieu tous les ans.

Pour mes voisins, l’Etat, sa police, ont été splendides. Ils sont venus le lendemain nous demander si nous avions vu ou entendu quelque chose, nous leur avons dit que non, c’est tout. Ils n’ont, à ma connaissance, jamais rien découvert de plus.

On peut vraiment compter sur eux.

Aujourd’hui je reçois ceci

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet état, incapable de protéger mon voisin donc moi non plus, me refuse le droit de me protéger.

Il prend la pleine et entière responsabilité de tout ce qui pourra m’arriver sans que je puisse me défendre. Ce ne sera pas la première fois que notre Etat prendra l’entière responsabilité de faire quelque chose que pourtant il sait être incapable d’assumer.

Je vous pose une question :

“Croyez-vous qu’il y ait un rapport entre ce blog, la situation générale actuelle, et le réveil trente ans plus tard des services préfectoraux concernant mon revolver ?”

Certains quartiers regorgent de Kalachnikov, d’autres dont le mien n’ont le droit qu’aux pinces à épiler, et encore à condition qu’elles ne soient pas à cran d’arrêt.

Je vais répondre à ce courrier en demandant la possibilité de conserver mon revolver, sans le droit évidemment de circuler avec, uniquement pour assurer ma défense sur place.

Je vous tiens au courant.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le venin se répand

Une chose me trouble, c’est la transformation en mal absolu d’une bonne intention ou d’une règle initiale apparemment bonne. C’est un problème récurrent dont l’implacable processus chaque fois m’interpelle.

Commençons par une aventure ordinaire arrivée récemment à un être qui m’est cher.

Ici, la bonne intention est que lorsque l’on trouve un objet perdu on le rapporte au service municipal anciennement appelé le “service des objets trouvés“.

On apprenait cela enfant. Ce qui est à soi est à soi, ce qui est à autrui et perdu par lui doit lui être rendu. Un concept qui se dilue un peu, il suffit de voir les yeux incrédules du serveur de restaurant que l’on rappelle pour lui dire qu’il a oublié le vin ou le dessert sur l’addition qu’il présente.

Donc, cette personne qui m’est chère sort fatiguée de son tour de garde dans un service un peu chaud et s’arrête dans une banque, qui n’est pas la sienne, pour retirer au distributeur automatique un billet de vingt euros.

Elle reprend sa carte bleue, son ticket et oublie le billet. Elle m’appelle en plaisantant étonnée de tant d’inattention, en me faisant part de sa bêtise d’avoir ainsi perdu vingt euros. Je lui dis d’en faire part à sa banque.

Pourquoi faire me dit-elle ? “C’est perdu de chez perdu”.

Je lui explique, que d’une part il est possible que la machine reprenne le billet non retiré, que d’autre part celui qui est passé après elle a pu rapporter à la banque le billet trouvé. Dans les deux cas il est donc nécessaire que cette dernière connaisse la personne qui l’a perdu.

Elle se rend donc à sa banque, qui n’est pas celle où le billet a été laissé, et déclare son inattention. Son “conseiller personnel” — c’est ainsi que l’on nomme certains guichetiers pour faire croire aux clients que les services bancaires sont toujours personnalisés, alors que les banques d’aujourd’hui ne sont que des administrations anonymes qui récoltent le fric pour l’utiliser entre copains directeurs de ces monstres et hommes de l’Etat — donc, son conseiller personnel lui apprend que, dans ces conditions d’oubli de billets dans la machine, nos banques au grand cœur remboursent immédiatement l’étourdi. Il suffit de remplir un dossier, qu’il lui confie.

Elle me rappelle pour me faire part de la bonne nouvelle. Je m’en étonne, ne comprenant pas pourquoi les banques paieraient une erreur, et avec quel argent, au lieu de se contenter d’assumer un retour naturel, s’il a lieu, du billet perdu. La modernité sans doute.

Elle remplit son dossier, les vingt euros sont immédiatement de retour sur son compte, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Le temps passe puis, soudain, les vingt euros disparaissent de son compte. Étonnement et téléphone à la banque. Le “conseiller personnel” a changé. Le nouveau explique que la banque de retrait, n’ayant jamais revu la couleur du billet égaré, refuse de le payer. Il rajoute que lui-même ne peut pas le prendre en compte et il finit carrément par dire qu’après tout :  “qu’est ce qui prouve que ce billet a bien été oublié dans la machine ?” C’est-à-dire qu’il soupçonne l’étourdie d’avoir menti, pour voler en quelque sorte vingt balles.

La boucle est bouclée. Le pire est là. Le mal est fait.

Voyons, une personne se présente à une banque pour signaler un billet perdu afin qu’il lui soit rendu s’il est retrouvé, rien de plus. La banque, sans doute pour se rendre intéressante, fait mine de pouvoir rendre le service de faire réapparaître le billet perdu, ce qui est ridicule. Pour finalement soupçonner le client, qui n’en demandait pas tant, de combine et de vol…. On touche le fond.

Que s’est-il passé ?

A partir d’un principe simple, où chacun est responsable de ses actes et de sa moralité, l’intervenant principal, le banquier, envoie un signal non équivoque d’indifférence à la morale, à la responsabilité, pour séduire. Puis il se fracasse sur la réalité, alors il la transforme et accuse celui qu’il a tenté de séduire en le soupçonnant de vice, en l’accusant d’insincérité. Celui-ci devra vivre avec ce soupçon dorénavant, alors qu’il n’avait demandé aucun avantage.

Cette mécanique se retrouve partout et tout le temps.

On pourrait parler des curés, à qui personne n’a rien demandé, qui se sont fait fort de terrasser leurs pulsions sexuelles, qu’aujourd’hui les catholiques découvrent effarés – enfin peut-être – comme étant en réalité une bande d’obsédés sexuels sautant sur tout ce qui bouge, masculin ou féminin.

Mais surtout, l’analogie peut se faire avec les égalitaristes.

Ces gens qui ont dévoyé le mot égalité. Ce beau mot avait au départ, en 1789 pour nous, pour objet d’affirmer qu’effectivement les hommes sont tous égaux, qu’il n’y a pas d’un côté les esclaves propriété de certains et de l’autre les hommes libres, comme cela était le cas depuis des milliers d’années.

Les égalitaristes ont fait mine de pouvoir donner à ce magnifique mot “ÉGALITÉ” une connotation vulgaire, banale, matérialiste, effaçant du même coup le mérite, le travail, la valeur, réduisant au même niveau tous les hommes, les très bons et les bons à rien.

Ils agissent comme le banquier qui fait croire qu’il est capable de pallier l’étourderie et qui  impuissant finit par accuser celui qu’il prétend aider.

Aujourd’hui les égalitaristes sont sur le point de dénoncer, d’insulter et de tenter de détruire ceux à qui ils ont fait croire que l’égalité est une répartition vénale et cupide de biens matériels, au lieu d’une ambition humaine de respect moral hélas pas encore généralisée à l’échelle du monde.

Je pense évidemment aux actuels Gilets Jaunes, crédules et naïfs, qui surprennent leur église égalitariste en pleine razzia, en pleine débauche inégalitaire. Les voilà soudain plus “cathos” qu’ils ne s’imaginent, en tout cas au niveau de l’émotion collective….

Bien à vous. H. Dumas

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François Flory : un casseur au-dessus de tout soupçon

Le casseur est un individu qui perpétue des actes de vandalisme contre les biens d’autrui. Il se caractérise par sa structure violente et intimidante.

Il fonctionne généralement en groupe, qui peut être asocial comme les Black blocs ou au contraire intégré à la société comme François Fleury et son groupe Bercy.

Le résultat est le même. Il détruit, pille, incendie réellement ou virtuellement, atomise les biens des autres au motif que ces biens sont nuisibles à la société pour les premiers, ont été mal acquis pour les seconds.

Tout deux se considèrent comme légitimes, ils sont portés par la croyance que ceux qu’ils pillent le méritent. Ils sont convaincus, ou font mine d’être convaincus, du fait que leur action est nécessaire et profitable à la société.

Alors qu’en réalité elle n’est profitable qu’à eux-mêmes. Ils sont comme ces prêtres qui sacrifiaient des vierges soi-disant pour le bonheur du peuple, en réalité pour assoir leur pouvoir.

Ils n’ont aucune empathie pour leurs victimes et ne se posent pas la question de la justesse de leur violence, ni de ses conséquences sur les victimes. Les Black blocs sont des fous qui n’ont rien compris au capital et à l’économie, dont pourtant ils vivent comme tout le monde, ils accusent leurs victimes de cupidité. François Flory et son groupe sont persuadés de mener une croisade nécessaire, ils se prennent pour des justiciers, ils accusent leurs victimes de fraude fiscale. Tout deux accusent pour mieux détruire.

François Flory est le responsable du pôle recouvrement de l’Hérault. Nous sommes bien placés sur ce blog pour constater le carnage humain de ces recouvrements forcés qui tuent 80% de braves gens pour 10 à 20% maximum d’escrocs à l’impôt.

François Flory me poursuit pour des sommes inventées en interprétant la réalité comptable de mes sociétés, des sommes inexistantes dans la réalité, il le sait parfaitement, cela ne l’arrête pas.

Mais ce n’est pas le fond de ce billet, ce n’est que l’installation de l’intrigue.

Non violent et légaliste je passe mon temps dans les prétoires — où l’on me prend pour un con — à essayer d’expliquer à la justice — qui s’en fout – que je n’ai jamais triché fiscalement, que les redressements dont je suis l’objet ne sont que la résultante de la zone de non droit des contrôles fiscaux et de la fraternité dans l’odieux des employés des services fiscaux.

Dans ce cadre imbécile et inadapté des tribunaux, où je n’ai d’autre issue que de perdre face à ces prédateurs, ces casseurs légaux, je tente une énième procédure dont la cible est François Flory, grand inquisiteur chargé, comme son alter ego Brabant en Charente-Maritime, de m’étouffer sans bruit et de me déposséder de tout.

Donc j’assigne Flory, voici l’assignation et la pièce n°0 dont une page manque dans l’assignation (assez long à charger)

Mon assignation terminée, je me mets en quête d’un huissier qui la signifiera à Flory pour comparution devant le JEX du TGI de Montpellier, où je vais encore en prendre plein la gueule. Mais bon….

Comprenant que la recherche de l’huissier ne va pas être aisée, je m’adresse directement au Président de La Chambre Départementale, dont je terrai le nom par souci de discrétion.

J’envoie mon assignation par mail à l’étude de l’huissier.

Quelques minutes après mon envoi, une charmante secrétaire de l’étude m’appelle pour me dire que cela ne va pas être possible… de signifier cette assignation.

Je m’étonne et commence à regimber. Elle me passe l’huissier qui était à côté d’elle craignant sans doute qu’elle dise une connerie – ce ne fut pas le cas –, qu’on appelle évidement maître. Voici la discussion :

– Bonjour Monsieur, nous ne pouvons pas signifier votre assignation.

– Ah bon, pourquoi maître ?

– Parce que M. Flory est notre plus gros client.

Alors là, pile poil dans le mille.

– Mais voyons maître, vous êtes huissier, votre charge, que vous tenez de l’Etat, vous oblige à délivrer tout acte que l’on vous demande de délivrer, vous n’avez pas le choix.

– Certes Monsieur mais la déontologie m’interdit d’instrumentaliser contre mes propres clients.

– Voyons maître, ne seriez-vous pas en train de confondre déontologie et connivence ou corruption ? Je suis moi-même fils d’huissier, je n’ai jamais vu mon père refuser un acte. J’ai de mon côté de bonnes relations avec certains huissiers, cela ne les empêche pas de me délivrer s’il le faut des actes qui ne me font pas spécialement plaisir. Je ne les en blâme pas.

– Désolé Monsieur, je ne peux pas signifier contre M. Flory.

– Seriez-vous maître en train de me dire que M. Flory pourrait se venger sur votre étude d’avoir rempli votre mission en lui délivrant une assignation ? Ne peut-on donc pas signifier une assignation à M. Flory ? Est-il si important ? Si dangereux ?

– Inutile d’insister Monsieur, je ne signifierai pas votre assignation.

– Vous êtes conscient que votre refus est illégal.

– La déontologie….

– Vous m’avez déjà expliqué.

– Ecoutez Monsieur, cherchez une autre étude, si vous n’en trouvez pas, revenez vers moi – Président de la Chambre – j’en nommerai une d’office….

Là, on touche le fond, on prend conscience de la bête immonde, des complicités, des connivences qui étouffent cette société, des intrigues, des rapports de force hors toutes règles qui président au fonctionnement de ce pays de merde.

Ce ne peut être que la guerre, casseurs contre casseurs, ils sont si surs d’eux, si identiques, si peu regardant de la loi, de la justice, de l’humanité, de la liberté, de l’équité. Ce sont des fumiers, des pillards, des assassins. Hélas tous.

Bien à vous. H. Dumas

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Le sympathique échec du Big data et des gestions de masse

Nos politiques et nos économistes n’en finissent pas de nous consulter tout en nous espionnant. Nous sommes profilés par les gros commerçants et industriels, mis sur écoute et sondés journellement par nos politiques. Une armée d’analystes produit force courbes et rapports découlant de toutes ces données.

A partir de là, les deux ou trois couillons qui croient accéder au pouvoir économique ou politique absolu — par le vice en tordant le cou à cette pauvre démocratie qui se croyait imparable et qui n’en peut plus — imaginent que possédant ces informations ils n’ont pas à se soucier des individus, juste à leur raconter des histoires à dormir debout, à leur faire des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent et à œuvrer en connivence pour se partager la gamelle.

Ils se voient en maîtres des foules.

Et puis, patatras, Mulliez malgré ses profilages perd 1,5 milliards. Il n’a pas vu venir le coup. Ses clients fichés, en laisse informatique, foutent le camp.

Re-patatras, Macron va faire le beau à La Mongie – pas à Courchevel – sur les conseils de ses espions pour faire la démonstration de sa modestie et de sa sérénité face aux Gilets Jaunes qu’il croit agonisants. Manque de pot pour lui, Paris brûle, il est obligé de rentrer fissa, sans calculer le coût carbone de ce retour épique. Quel dommage…. pour ce jeune homme et sa légitime camarade de classe.

Je trouve tout cela réconfortant

Ainsi nous ne sommes pas prévisibles, quelle bonne nouvelle. Nous existons donc en tant qu’individus libres, non calculables, deuxième bonne nouvelle.

Tout n’est pas perdu.

Expliquons cela à nos amis les Gilets Jaunes : nous ne souhaitons pas davantage d’espionnage, davantage de profilage, davantage d’Etat, nous voulons juste plus de respect et plus de liberté.

Car enfin, ces amis Gilets Jaunes qui les convaincra que leur misère ne vient pas de leurs compagnons de galère sur terre, plus ou moins riches qu’eux, mais bien de ces profiteurs qui se font appeler l’Etat. Qui ne sont qu’une machine à fabriquer des balivernes.

Une des raisons du raccourcissement de Louis XVI tient au fait que lorsqu’il levait 100 balles d’impôt il n’en percevait que 20, car 80 disparaissaient dans la nature, s’envolaient. A vrai dire on ne sait pas trop où, même si les imprudents et trop visibles fermiers généraux ont été désignés responsables.

Aujourd’hui il en est de même. A la louche le budget de l’Etat est de 300 Md€ et sa raison d’être, l’armée, la justice et ses fermiers généraux – Bercy –, nous coûtent 60 Md€, pile-poil 20%. Le reste part en fumée.

La différence apparente entre Macron et Louis XVI serait que l’évaporation de pognon par Macron arroserait le plus grand nombre, profiterait aux plus humbles, serait égalitaire.

Hélas ce n’est même pas le cas. Tout le monde perçoit que rien de ce dont s’occupe l’Etat ne marche correctement, que plus l’impôt augmente moins ceux qui en ont besoin reçoivent. Les pauvres souffrent de plus en plus, les pseudos riches sont sacrifiés pour rien.

Une grande perdante notre liberté individuelle, un seul gagnant les hommes de l’Etat et leurs controuveurs.

Ce serait dommage

Que toute cette lutte, cette énergie dépensée, ces blessures morales et physiques aboutissent à davantage d’Etat, encore moins de liberté, en une orgie de haine et de délation contre le capital qui en lui-même n’a pas vocation à être l’ennemi de qui que ce soit puisqu’il n’est que le substrat, collectif par destination, de l’économie nécessaire à tous.

Donc d’un côté la satisfaction de voir que pas plus que l’enfichage de la Stasi le Big data informatique ne peut réduire l’homme en une masse indistincte malléable à la volonté des opérateurs économiques ou politiques.

De l’autre la crainte que cette démonstration ulcère les fous de pouvoir actuels – Macron — ou à venir – une émanation des Gilets Jaunes — et qu’ils éradiquent la liberté par la force ne pouvant le faire par l’espionnage.

Parce que la force, la contrainte, par la privation de liberté, de biens ou carrément de la vie, personne ne peut y résister.

Attendons, regardons, observons et espérons.

Bien à vous. H. Dumas

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D’accord avec Christophe Castaner ? Chiche…

CC nous dit “Ceux qui disent comprendre la violence sont complices”. On peut supposer qu’il vise les journalistes, internautes, blogueurs ou autres commentateurs de l’actualité qui sans l’accepter comprennent la violence des Gilets Jaunes en réponse à la violence de l’Etat qu’ils subissent journellement.

On peut aussi supposer que l’humiliation actuellement ressentie par les hommes de l’Etat autoproclamés organisateurs et responsables de notre bonheur va les amener à pondre une nouvelle loi visant à condamner ceux qu’ils dénoncent ainsi.

Donc une loi puis une vague répressive vont s’abattre sur tous ceux qui pensent et expriment – donc comprennent — que la souffrance infligée aux français par les hommes de l’Etat et leur cohorte de profiteurs explique la violence qui s’exprime dans la rue.

J’attends cette issue avec impatience.

En effet elle va ouvrir la possibilité de poursuivre tout personne “disant comprendre” toute violence. Enfin, cela devrait être ainsi puisque l’égalité devant la loi est la règle.

Et alors là, suivez-moi bien.

Le fisc et tout particulièrement les contrôles fiscaux sont une zone de non droit d’une violence hors du commun.

Le contrôle fiscal est une arme par destination dont nous avons, depuis fort longtemps, fait la démonstration de sa violence, de son iniquité, comparables aux lettres de cachet.

Contribuables présumés coupables, enquêteurs prononçant des condamnations sans intervention d’un juge libre lors d’une audience publique, mise en œuvre des condamnations avant tout recours, etc… c’est cela et pire les contrôles fiscaux, vice et sadisme inclus.

Les conséquences de cette violence sont incalculables.

Pour prendre mon exemple personnel, je vous confirme que, voir un magistrat du plus haut niveau écrire dans son arrêt que 20 ans de persécution fiscale de la part du fisc ayant pour base des faux grossiers n’est qu’un “désaccord d’estimation” qui ne justifie aucune indemnité alors qu’il entérine dans le même arrêt le fait qu’il n’y avait effectivement pas lieu à redressement, est d’une violence destructrice.

Ou encore que, subir des redressements mortels sans fondement pour couvrir les agissements précédemment cités donc tenter volontairement de tuer le contribuable avant qu’il ait eu le temps – vingt ans – de pouvoir démontrer la malhonnêteté perverse du fisc, est d’une violence destructrice.

Ou si vous voulez que, voir sa vie professionnelle brisée, sa vieillesse côtoyer la misère, ses biens vendus aux enchères pour des dettes imaginaires, après une vie de travail et de création où l’intégrité a été la base et l’axe de référence, est d’une violence destructrice.

Et pourtant

Nombreux sont ceux qui “comprennent” et souhaitent cette violence.

A partir de demain, lorsque CC aura peaufiné ses outils réglementaires pour condamner ceux qui “comprennent” la violence, nous pourrons poursuivre en justice tous ceux qui réclament plus de violence fiscale, plus de contrôles fiscaux, plus d’incendies comptables fiscaux chez les français possédants. Car ils ne sont violents évidemment qu’avec les biens des autres.

Personnellement je pourrai poursuivre tous ces magistrats, ces responsables fiscaux de haut niveau qui à longueur de pages de conclusions ou de jugements “comprennent” et absolvent les violences fiscales dont je suis inutilement l’objet.

Et… je suis loin d’être le seul dans ce cas, nous sommes des centaines de milliers. Sans compter que le fisc n’est pas l’unique foyer de violence de l’Etat. Il y a aussi les charges sociales, la route, les surabondantes réglementations, etc… en fait la plus grande partie des activités de l’Etat qui sont en majorité imposées par la force, qui donc sous-tendent l’usage de la violence. Je me demande si CC a bien conscience d’être le maître de cette force, de cette violence….

Il n’est pas douteux que l’Etat est violent par rapport à ses administrés et que nombreux sont ceux qui “comprennent” cette violence.

Grace à CC ils vont être passibles de poursuites judiciaires.

Quel bonheur d’imaginer cet avenir radieux où nos bourreaux et ceux qui les “comprennent” vont déguster, les condamnations vont pleuvoir contre tous ces haineux qui véhiculent le souhait de la violence fiscale, de son extension exponentielle.

Quoique…

Arrivant à la fin de ce billet, je me demande si je ne me laisse pas emporter par l’idée d’une loi applicable à tous. Je suis peut-être un peu optimiste, trop confiant en la justice, comprenant difficilement ce que “comprendre” veut dire dans la bouche de CC. En réalité le problème tient au fait que chacun a sa façon de “comprendre”…

N’est ce pas justement cela la liberté de penser, cher CC ?

Bien à vous. H. Dumas

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INVERSION

Lorsqu’il y a dix ans j’ai créé ce blog je n’avais pas d’objectif précis, sauf celui de témoigner de ce qui m’arrivait depuis une dizaine d’années, que je ne comprenais pas.

Architecte intégré au monde économique depuis 1965, j’avais derrière moi 45 ans d’activité. Pendant toutes ces années je me suis contraint à une éthique absolue, que ce soit quant à la qualité esthétique et technique de mes réalisations ou à mes rapports à l’économie en refusant tout gain illicite ou de complaisance, toute connivence avec les maîtres d’ouvrages ou les entrepreneurs.

J’ai vu ce comportement qui faisait ma réputation et ma clientèle, d’essentiel devenir marginal pour cette dernière. Aujourd’hui l’autorisation délivrée par un technocrate est plus importante que la chaine d’intégrité des intervenants.

Puis, cerise sur le gâteau, le fisc à qui je payais scrupuleusement ce que je devais, est venu me fouiller et me piller, me ruiner.

Les dix ans de réflexions partagées sur ce blog ont abouti à la conclusion que je n’ai pas su m’adapter au changement de paradigme de la société.

L’aurais-je voulu je crois que je n’aurais pas pu. En effet je suis convaincu que les modifications sociétales dont je suis la victime sont inappropriées, qu’elles portent en elles le germe de l’effondrement de notre société.

Je suis aussi conscient qu’il pourrait être mal venu de la part d’un homme de 75 ans en fin de course de prétendre que tout était mieux avant et que tout va s’effondrer après. Ce serait une erreur de me faire ce procès car bien que je tire mes réflexions de ma condition — d’où partent mes observations — je ne m’implique pas personnellement dans mes conclusions.

Ces conclusions sont les suivantes : des croyances se sont installées en lieu et place des réalités, notamment sur trois sujets essentiels, le capital, la monnaie, l’égalité.

Ces croyances sont porteuses pour notre société d’aveuglement, d’incompréhension dans un premier temps, puis d’échec et de conflits à venir, pendant que d’autres systèmes sociaux ailleurs mieux lotis progressent — fatalement à notre détriment — entrainant l’inévitable départ de nos jeunes. Si j’avais vingt ans je partirais.

Le capital

Ce fut ma première analyse, le capital est essentiel en tout à tout progrès.

Capitaliser c’est accumuler et transmettre, une activité que de l’ensemble du monde vivant seuls les hommes sont capables. C’est ce qui explique leur développement fulgurant dans la chaine du vivant.

La science, la culture, la pensée, la médecine pour ne prendre que ces exemples sont la résultante de leur capital attaché.

Pas de culture sans bibliothèque qui ne sont que l’expression du capital culturel, que les livres conservés soient lus ou non. Pas de science sans l’enseignement dans cette discipline des connaissances acquises qui sont le capital scientifique. Evidemment il en est de même en économie.

Chaque invention ou compréhension nouvelle vient immédiatement augmenter le capital collectif auquel elle est liée, quelque soit son propriétaire du moment, quel qu’en soit l’usage qui en est fait. Le capital est constitué de choses utilisées et de choses non utilisées. Il n’est pas de capital dormant ou de capital actif, le capital est global.

Ce qui permet de dire que le capital est la chose la plus utile qui soit, qu’il doit être impérativement protégée car toute atteinte à celui-ci met en péril l’activité qui en dépend.

Mais aussi que le capital – dans sa spécialité — est immédiatement commun à toute l’humanité quel qu’en soit son propriétaire.

Le capital est donc une accumulation de biens globale sans hiérarchie d’utilité, collectif par destination indépendamment de son possesseur.

Ceci posé, il n’est pas besoin d’être un fin observateur pour constater que toutes les sociétés qui ont soit détruit, soit oppressé et limité leur capital économique, ont vu leur économie périr.

Mais aussi que notre société croit globalement nécessaire de détruire son capital économique au motif qu’il faudrait l’éparpiller, le partager artificiellement, le redistribuer. C’est la première faute lourde que j’ai constatée. C’est la première des croyances qui tuent.

La monnaie

Souvent confondue avec la richesse la monnaie n’est qu’une convention.

Son utilité économique est réduite à la simple transition. Elle est une garantie de continuité en permettant entre deux ou plusieurs actes économiques de garder intact la valeur générée par ces actes.

Sa crédibilité dépend de sa stabilité. Pour que la monnaie existe il faut que ceux qui en ont besoin s’accordent à lui conférer la valeur qu’ils attendent d’elle.

En réalité la monnaie devrait être indépendante, garantie, à valeur fixe ou au moins prévisible. Sans quoi sa mission n’est pas remplie et elle devient un élément instable des transactions.

De ce point de vue, je n’ai jamais connu de monnaie remplissant les conditions essentielles à la réalité de son existence.

Les Etats se sont attribués l’exclusivité de sa production, alors que le marché aurait certainement était plus apte par la concurrence à créer une monnaie garantie et stable. Mais le phénomène est mondial.

Je n’ai connu que monnaie trafiquée, je suis atterré quand je vois qu’une majorité se dégage pour la trafiquer davantage.

Le crédit excessif qui accroît la masse monétaire au-delà de sa nécessité, qui permet d’accéder au résultat avant l’acte économique devant le générer, est un risque systémique d’une imprudence folle. Ajoutons à cela le fantasme de richesse accolé à la monnaie qui finit par en pervertir l’utilité, tout est de travers pour elle.

Je ne sais pas ce qu’il en serait autrement, si elle était limitée à son rôle, cette situation n’est plus d’actualité depuis presque un siècle.

Notons que la monnaie — s’il n’était des préteurs indélicats — ne permet pas par elle-même de trahir l’économie ou la société. Donc pas d’affaire véreuse sans préteurs véreux, pas de guerre sans préteurs véreux. La monnaie simple garantie temporelle de valeur est neutre, ne représentant momentanément que la valeur ajoutée ou retranchée à une transaction.

Les croyances qui affectent la monnaie sont multiples et profondes. On la pense acteur économique, richesse, initiée par l’Etat qui n’est que son garant, indépendante de l’économie, distribuable comme au Monopoly. Rien à voir avec sa réalité.

C’est la deuxième des croyances qui tuent.

L’égalité

Je m’en suis expliqué dans le billet précédent.

Les hommes naissent égaux, cette égalité fondamentale, indiscutable, est une donnée personnelle. Chacun de nous ressent cette égalité indépendamment de son statut social qui n’est qu’apparence.

Mandela se pensait l’égal de ses geôliers, il l’était même s’il était le seul à ressentir ainsi sa position de prisonnier. Contrairement, beaucoup de puissants sociaux qui se ressentent inférieurs compensent cette sensation par un déchaînement de pouvoir.

La question n’est donc pas “comment rendre égale l’apparence sociale ?” mais plutôt “comment vivre mon égalité d’homme dans un monde inégal ?“.

L’égalitarisme qui prône l’égalité apparente par la redistribution ne fait qu’ouvrir la porte à l’arbitraire et au pouvoir mis au service des croyants à ce système.

Il engendre le vol et son apparente légalité couverte par la légitimité affirmée de la redistribution, sans apporter le ressenti d’égalité personnel.

L’égalitarisme est une croyance qui bouleverse la nature humaine au point de faire d’une émotion personnelle une obligation collective.

Ainsi le sentiment d’égalité et son corollaire le sentiment d’injustice, émotions profondément personnelles, se transforment par le biais de l’égalitarisme en données collectives, évidemment sans solution malgré les contraintes insupportables qu’elles génèrent.

Il s’agit ici de la troisième croyance mortelle parce qu’annihilant le devoir de se connaître soi-même, de s’apprécier en tant qu’homme, indépendamment de sa réussite sociale.

J’ai vu cette troisième croyance s’amplifier jusqu’à devenir un poison paralysant pour notre société.

Conclusion

Tout cela ne m’intéresse plus, ce billet est une sorte de testament intellectuel.

J’ai compris qu’avoir raison ne sert à rien, n’est que souffrance. La raison est mise en échec par le temps. Elle est instantanée, lui s’étire comme bon lui semble.

En 1973 je me suis insurgé contre la loi Royer. J’expliquais alors qu’en mettant la grande distribution en position de monopole on ne rendait service à personne. Pas aux consommateurs évidemment, mais pas non plus aux distributeurs qui allaient s’engraisser dans la facilité au détriment de leur efficacité à venir. Nous y sommes, ces gros pleins de soupe n’ont pas vu arriver les évolutions commerciales du monde, ils sont en train de se fracasser…. partout.

En ce qui me concerne je n’ai aucune chance d’échapper aux vols fiscaux dont je suis l’objet, qui sont la conséquence, le bras armé, des croyances mortelles qui se sont emparées de notre société, dont nous venons de faire le tour, qui vont anéantir ce pays. Je coulerai avec le Titanic-France.

Ces croyances stupides pour survivre ont dû inventer un langage, les mensonges colportés par ce langage me désespèrent et ferment la porte à tout retour en arrière, à toute prise de conscience. Seule la faillite pourra clore cette dérive. Dans quel état allons-nous y arriver ?

Je remercie sincèrement ceux qui ont eu la gentillesse de suivre ce blog et les pénibles avancées de ma pensée. Hélas tout ça pour aucun résultat tangible.

Bien à vous.

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L’égalité une croyance intime

Malraux a dit “Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas”, je partage cette opinion.

Ce siècle se désengagera des croyances par l’esprit ou il signera la fin de l’humanité, tant la puissance acquise par la technique des hommes les expose à la folie de leurs croyances.

Jésus confie l’église à Pierre dont il connait déjà la trahison, aujourd’hui consommée. On peut en conclure que depuis toujours on sait au fond de nous que nos pensées profondes sont inexorablement le socle de structures qui les trahiront. Que nos croyances nous amènent à accepter l’inacceptable de la part de ceux qui nous affirment les comprendre, les représenter, en être les initiés et les régulateurs.

Comment ne pas être effrayé par les affirmations en une croyance assumée de la part de ces femmes évadées de Daech ?

Comment rester insensible aux dérives sexuelles de l’église catholique et à l’effondrement moral du Primat des Gaules, le Cardinal Barbarin, qui a agi croyait-il en toute bonne foi ? Sa désespérance au vu de tous interroge.

En clair

La pensée de Dieu s’impose à tous les hommes, y compris évidemment à ceux qui justement se croient obligés de ne pas y croire.

Il est ainsi des pensées qui sont communes à l’humanité toute entière, dont la force est si puissante que l’homme se croit contraint de les externaliser par une représentation sociétale, alors qu’elles n’existent qu’au fond de lui, qu’elles ne peuvent pas exister ailleurs.

Ce besoin pour l’homme de représenter hors de lui le plus profond de son âme pour l’apaiser, ouvre la porte à toutes les escroqueries.

Le problème tient au fait que ces pensées strictement personnelles sont la cause d’immenses souffrances par leur seul questionnement. Celui-ci, incontournable, perturbe gravement l’esprit. La réponse la plus simple consiste à tenter d’externaliser le combat interne qu’elles génèrent. S’en déresponsabiliser.

Dieu — en fait la mort — par la croyance cesse d’être une question intime insoluble, dont la suppression vaut bien une soumission tant la souffrance du questionnement est ainsi allégée. C’est ce que savent les dominés et les dominants de ce sujet, les faux crédules et les vrais escrocs.

Il en est de même pour l’égalité.

Ce sentiment strictement personnel, interne à chacun de nous, est abusivement utilisé par des charlatans pour dominer des populations.

L’égalité est un sentiment qui génère à l’intérieur de chacun de nous une souffrance terrible s’il vient à manquer. Cette souffrance est l’injustice.

Le sentiment d’injustice permet de réclamer aux autres l’égalité.

Alors que la question est exclusivement personnelle, totalement relative, elle ne devrait jamais se poser des autres vers nous, mais au contraire de nous vers les autres.

La question n’est pas : “Les autres me traitent-ils d’égal ?” mais “Est-ce que je me sens l’égal des autres ?”  

Les autres ne peuvent pas connaître mon sentiment sur ce sujet. Je suis le seul à savoir si je me sens l’égal du roi — que je suis en tant qu’homme — ou si au contraire je me sens inférieur à lui.

Cette question fondamentale empoisonne la vie de chacun de nous, aussi violemment que l’idée de la mort.

Les vautours se sont emparés de cette idée strictement personnelle d’égalité. En son nom ils tuent et dominent sans vergogne. Ils ont trouvé le joli mot de “redistribution” pour dissimuler leurs turpitudes.

L’Inadéquation de ce mot est pourtant évidente. La redistribution matérielle ne peut intervenir que de deux façons, soit on redistribue ce qu’on a gagné, soit on redistribue ce qu’on a volé. La première méthode s’appelle l’échange, le marché, la deuxième s’appelle l’égalitarisme.

Dans tous les cas ce palliatif matérialiste ne peut pas répondre au questionnement profond de l’égalité, qui ne se résume pas au partage de biens matériels mais à une émotion existentielle personnelle, aussi propre à chacun de nous que notre ADN.

Les vautours en simplifiant le problème ne peuvent évidemment pas le résoudre, puisqu’il n’est pas soluble. Mais ils peuvent prendre le pouvoir et piller.

C’est ce qu’ils font. Au nom de la redistribution ils pillent cent pour redistribuer vingt, quand tout va bien. Encore moins quand les pillés épuisés rendent l’âme. Plus du tout ensuite. In fine arrive la guerre, la violence, la mort pour tous.

Et les hommes restent chacun envahi par l’idée d’égalité qui taraude leur esprit comme celle de la mort, de Dieu.  

Nous assistons en direct à l’effondrement du catholicisme, croyance autour de l’émotion personnelle face à la mort, mais bien d’autres croyances sur ce sujet ont encore cours en ce monde.

Nous assistons en direct à l’avènement de l’égalitarisme, nouvelle croyance qui gagne petit à petit le monde et dont l’effondrement n’est pas pour demain.

Je ne verrai pas les tribunaux condamner pour harcèlement les agents du fisc, certains de ceux-ci faire part à la presse des abus dont ils sont les témoins privilégiés, l’institution fiscale regretter le mal qu’elle fait, s’excuser. Ce sera peut-être dans mille ans….

Je ne dois pas être très malin pour avoir mis soixante-quinze ans à comprendre que le poison de l’humanité n’est que le fruit de l’exploitation par des gens peu scrupuleux de nos émotions intimes, qui dès qu’elles sortent de notre intimité se répandent largement en devenant incontrôlables et vénéneuses puisque irrationnelles, sans assise réaliste, pures abstractions.

Projeter sur les autres nos questionnements personnels dans l’espoir de les régler est folie. C’est par son propre esprit et en lui que chacun de nous les réglera ou ce sera la fin. Malraux avait raison.

Les Gilets Jaunes devraient y réfléchir. Supprimer les escrocs oui, les remplacer par d’autres, non.

Bien à vous. H. Dumas

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Le Diaure Sandrine : Pilote fiscal de drones ATD mortels

Nous avons très souvent des lecteurs qui témoignent de l’usage abusif des ATD – Avis à Tiers Détenteur – par les Services Fiscaux.

Cet acte barbare qui vous prive de votre salaire, de vos fonds en banque, qui ruine votre réputation, dont l’information vous est facturée 120€ par le banquier, est utilisé par le fisc à titre de menace, sans nuance et sans respect de ses caractéristiques.

Normalement vous devriez être averti par le fisc avant que l’ATD soit mis en œuvre ce qui n’est jamais le cas, même pas après. Un lien concret doit exister entre l’entité qui doit la somme et celle qui va subir l’ATD.

De nombreux lecteurs nous signalent avoir été victimes d’ATD sur des comptes ou des salaires sans rapport avec la dette fiscale prétendant le justifier.

Tout cela m’a toujours étonné. Eh bien figurez-vous que je viens d’être personnellement la victime de ce bombardement ATD aveugle.

Je n’en reviens pas.

Voici l’ATD en question :    ATD Cipav

Dès réception de cette absurdité, qui consistait à prélever sur ma retraite personnelle — de 480€ mensuels — des sommes liées à une société indépendante, j’ai adressé un mail à l’adresse figurant sur l’ATD :

Madame,

En pièce jointe l’ATD que je reçois ce jour.

Avant que j’engage une action visant cet ATD, pouvez-vous me préciser en vertu de quelles dispositions vous pratiquez un ATD sur une retraite personnelle de 480€ concernant une dette de société ?

Un prompt retour m’obligerait.

Respectueusement. H. Dumas

J’ai aussitôt reçu la réponse suivante :

Le 5 mars 2019 à 09:48, dolores.criard <dolores.criard@dgfip.finances.gouv.fr> a écrit :

Bonjour Monsieur Dumas

Cette poursuite a été annulée par l’envoi d’une mainlevée.

De mon côté, j’attends vos propositions afin de régler la somme de 17587,55 € au titre des taxes foncières 2015 à 2018 sur cette SCI.

Cordialement

Dolorès Criard

Adjointe CFP Ile de Ré

Ce à quoi j’ai répondu :

Expéditeur: Henri Dumas <sete@groupe-henri-dumas.com>

Date: 5 mars 2019 à 10:33:19 UTC+1

Destinataire: “dolores.criard” <dolores.criard@dgfip.finances.gouv.fr>

Objet: Rép :⁨ ATD⁩

J’espère une mainlevée du JEX demain qui me permettrait de vendre une maison et de vous payer immédiatement

N’oubliez pas que mon insolvabilité est exclusivement due aux abus de vos contrôleurs fiscaux.

Bien à vous.

Il est clair que j’ai eu de la chance, enfin si l’on peut trouver acceptable l’idée que je ne peux pas payer un impôt que je dois parce que le fisc paralyse tout mon stock au motif d’un impôt que je ne dois pas, inventé de toute pièce par des contrôleurs fiscaux fous et vicieux.

Est-ce la chef supposée de Le Diaure Sandrine, Madame Dolores Criard, qui est particulièrement correcte et réactive ? Est-ce la publication à venir évidente de cet événement qui a radouci les mœurs ? Nous ne le saurons jamais.

Mais une chose est sûre, c’est la première fois que je vois ce repère d’escrocs que sont les Services Fiscaux reconnaître une erreur et la modifier instantanément.

Vous imaginez le choc pour moi qui suis habitué à les voir se complaire dans le mensonge et l’abus de droit pendant des décennies.

Je pense à tous ceux qui nous écrivent et qui n’ont jamais eu la chance de rencontrer ce type de correction.

Je n’ose pas espérer que cette correction pourrait devenir la norme, je pense plutôt que Madame Criard est une sainte qui un jour témoignera, comme d’autres saintes, des atrocités qu’elle doit constater tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

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“Il me disait qu’il était le petit instrument de Jésus”

C’est ainsi que le journal Le Monde titre son article commentant le film — signé par entre autres Eric Quintin — sur la sexualité débridée du clergé. Je n’ai pas vu ce film n’ayant pas la télévision.

Je n’ai aucune peine à imaginer la situation générée par cette folie de l’église d’avoir eu l’orgueil démesuré d’éradiquer les pulsions sexuelles de l’homme en son sein, au lieu de les accompagner et de les réguler. Prétention étendue à tous les fidèles par le biais de la confession.

Il n’est pas besoin d’être sexologue pour imaginer la violence du passage à l’acte pour les prêtres et les bonnes sœurs face à de tels interdits. Nous sommes loin d’une petite galipette dans les toilettes d’un avion de ligne. C’est la Rolls de l’intensité sexuelle.

Nous avons donc d’un côté les acteurs initiés, évidemment globalement lucides, y compris les bonnes sœurs, qui perçoivent des émotions XXL, mais au prix d’un déni qui les culpabilise et leur empoisonne la vie tout en les initiant. Le piège total.

De l’autre ceux qui vivent la chose par procuration, la masse qui partage l’émotion en se voilant la face, en faisant semblant de ne rien voir, tout en acceptant l’idée que cela puisse exister. Ces centaines de milliers de lecteurs de “50 nuances de Grey” ou encore ceux qui sourient à la lecture du titre de ce billet que j’ai recopié du journal le Monde.

C’est ainsi que l’église fut une jouissance collective, qui a duré deux mille ans.

Que des millions de malheureux ou de malheureuses aient été pris dans ce tourbillon émotionnel, soient les sacrifiés de la fête, n’a pas gêné la foule. Leurs souffrances au contraire était une garantie du sérieux et du gigantesque de l’émotion.

Et Dieu dans tout ça ? Bof…. n’est-il pas justement l’émotion ?

L’égalitarisme fonctionne sur le même processus.

D’un côté les initiés qui prennent un panard terrible à fouiller la vie et l’intimité des français. Il faut avoir vue la Jourdes, cette salope, chez moi, montrer la mer que tous les sétois y compris les plus humbles voient tous les jours, me disant pour couvrir ses falsifications occasionnant un redressement inique : “c’est cette vue que vous payez”.

Il faut avoir compris l’intensité des émotions de Martineau et de Garcia, mes contrôleurs tortionnaires, à me voir gigoter comme un con au bout le leur ligne depuis 15 ans et attendre probablement mon agonie comme satisfaction suprême, sous la forme de la vente en cours de tous mes biens.

Il faut imaginer leur partage de ces émotions entre collègues de Bercy, comme à la curie romaine entre collègues du Vatican, dans le silence et la complicité.

Ici aussi la masse, qui sait parfaitement qu’elle ne retire aucun avantage direct à ces viols matériels, fait semblant de croire que tout ce système est fait pour elle. Elle trouve à cette croyance le plaisir du partage de la fouille et de la destruction par procuration.

Les politiques qui organisent tout le bazar y voient le moyen d’asseoir leur pouvoir, de faire en sorte que nul ne puisse le contester, et aussi les retours initiatiques d’informations à la suite des fouilles.

Et l’égalité dans tous ça ? Bof… elle n’est comme Dieu qu’un concept qui sous-tend l’émotion.

L’égalitarisme est une jouissance collective, qui pourra peut-être durer deux mille ans.

Les souffrances générées ? Ceux qui sont dépossédés de leur biens, de leur travail, jetés dans la misère au nom sacré de “la fraude fiscale”, qu’en est-il d’eux ?

Aujourd’hui ils crèvent sans que la moindre parcelle d’émotion soit détectée. Demain il en sera de même.

J’ai écrit à Qintin :

“J’ai été très attentif au film que vous avez réalisé sur les couvents.

Dans la mesure où vous en êtes bien l’auteur, où je ne m’adresserais pas accidentellement à un homonyme, je vous remercie de prendre connaissance du papier suivant : https://www.temoignagefiscal.com/les-besoins-le-service-le-pouvoir/

Depuis des siècles le clergé est un vecteur d’abus sexuels en tout genre du fait de son orgueil à prétendre juguler les pulsions sexuelles de l’homme, les terribles souffrances induites commencent juste â paraître, objectivement dans l’indifférence générale sauf en ce qui concerne le coté croustillant de la chose.

L’autre terrible orgueil de notre société s’appelle l’égalitarisme. En son nom de nombreux français sont dépossédés de leurs biens, violés dans leur intimité morale et matérielle.

Avec pour Bercy la même approbation de la population que pour les prêtres dans le passé.

Êtes-vous suffisamment avancé dans la compréhension des hommes et de leurs pulsions pour que nous en parlions ?”

Bien à vous. H. Dumas

 

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