Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Meurtres de masse ?

Je n’ai pas les compétences nécessaires pour répondre à la question suivante :

“Une exposition répétée au virus Covid-19 augmente-t-elle la charge virale et cette augmentation détermine-t-elle la gravité de la maladie lors de son déclenchement ?”

Pas de réponse précise sur le net à ce sujet, ou alors j’ai mal posé le questionnement.

Cependant un faisceau d’indices laissant supposer une réponse positive. Notamment dans le journal le Monde

C’est pourquoi je me permets de vous soumettre la question, en espérant une réponse de l’un d’entre vous compétent.

Nous avons été largement informés de la potentialité de gravité de la maladie en cas de faiblesses pathologiques du receveur, mais rien sur la dangerosité de la maladie sur un porteur sain sur-infecté.

Evidemment si la réponse est oui, les questions soulevées deviennent vertigineuses, les responsabilités écrasantes.

Si la surinfection est facteur de danger, les personnels soignants exposés ne peuvent l’être que munis d’un matériel protecteur complet et accompagnés de tests journaliers ou hebdomadaires visant à les retirer de l’exposition à la première positivité.

Rien de tout cela. Des applaudissements, qui deviennent cyniques, aux balcons tous les jours à vingt heures…. Sordide.

C’est Tchernobyl et les sacrifiés du sinistre envoyés sur place à la mort en toute connaissance de cause, volontairement non informés.

Un meurtre pour raison d’Etat. Mais… pas d’Etat, donc pas de raison d’Etat.

Reste un meurtre tout bête par incurie et évidemment des responsables parfaitement connus.

Je citerai dans l’ordre :

La sécurité sociale, dont voici la gouvernance, tous responsables

Cela fait beaucoup de monde, auquel je rajouterai tous les maires de France Présidents du Conseil d’Administration de leurs hôpitaux.

Tout ces gens là doivent répondre de leur impréparation à une épidémie parfaitement prévisible, qui se renouvellera inévitablement.

L’absence de masque, de test de dépistage, de lits de soins suffisants leur sont directement imputables.

Il serait indécent qu’ils échappent à leur responsabilité en nous jouant un air de violon du genre : “Hommage aux soignants qui se sacrifient pour la patrie”, alors qu’il s’agit d’une carence délibérée, dont ils portent la responsabilité, liée au fait que le colossal budget de la sécurité sociale est englouti pour satisfaire des visées politiques ou des cupidités personnelles au détriment de son objectif : la lutte pour la vie contre la nature mortifère.

Les soldats de l’armée qui, selon Macron sont en guerre contre le virus Covid-19, sont envoyés au front dans les mêmes conditions qu’en 1914. Cent six ans plus tard !!!

Où est passé le progrès ? En tout cas il n’est pas dans la tête de nos responsables politiques, quel que soit le niveau de leur instruction.

J’espère sincèrement que les soignants, toute idée politique mise de côté, sauront demander des comptes et poursuivre en justice les responsables de leur malheur.

Mais la justice….

Bien à vous. H. Dumas

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Lettre à M. Le Ministre de l’Utilité

Peut-être parmi vous quelqu’un connait-il l’adresse du Ministère de  l’Utilité.

Si c’est le cas je lui serais reconnaissant de bien vouloir transmettre le courrier ci-dessous à M. Le Ministre de l’Utilité, dont je n’arrive pas à trouver l’adresse.

M. Le Ministre de l’Utilité,

Comme tout le monde je viens d’apprendre que les fruits et légumes doivent être cueillis avant d’arriver dans les rayons des hypermarchés, ce dont pour être franc je ne me doutais pas.

Les espagnols et les portugais se chargent parait-il de ce travail inadapté pour nos émigrés sur place.

Malheureusement, cette main d’oeuvre est hautement contagieuse en ce moment et reste bloquée à la frontière.

Du coup, bien que le gouvernement ait, très légitimement, voté une loi interdisant aux légumes de continuer à mûrir pendant la période de confinement, ces derniers ne la respectent pas.

Nos CRS, fort occupés par ailleurs, ne sont pas en mesure  de sanctionner les légumes indisciplinés, ou de les contraindre à coup de grenade anti-mûrissement.

Vous avez fait un appel à la population pour participer à la cueillette dans les champs.

Je réponds présent. A mon âge je ne peux hélas pas cueillir directement.

Mais, la mairie de Sète compte 2.000 fonctionnaires, actuellement confinés. Une grande partie de ceux-ci, sans doute mille, formés à servir le pays et qui s’ennuient confinés tant ils sont habitués à travailler dur, vont certainement se porter volontaires pour aller cueillir les légumes dans les champs, ce sera un beau geste.

Mais il n’y a pas de champ à Sète, que des canaux. Il faudra donc les transporter sur les lieux de cueillette.

Ayant eu mon permis transport en commun, ayant toujours bon pied et bon œil, je me propose comme chauffeur de bus pour ce transport civique.

Heureux de pouvoir servir, dans l’attente de mon ordre de mission, recevez M. Le Ministre de l’Utilité mes respectueuses salutations

H. Dumas

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L’avenir immédiat

Encore peut-être une semaine avant que le confinement soit devenu invivable pour un nombre significatif de personnes.

L’explosion a déjà eu lieu dans les prisons, micro-société maintenue à la limite du possible quant au confinement.

Le rejet du confinement va se traduire par un déversement sur la voie publique, bonhomme ou agressif, on verra.

Les confinés vont tordre le nez, un fossé va se créer entre les deux.

Puis le confinement va complètement craquer, on voit mal les hommes de l’Etat donner l’armée pour renvoyer les gens chez eux.

Ça c’est, peut-être, Dimanche prochain, le 30 Mars 2020.

Dans une semaine la Sécurité Sociale, cette salope responsable de tout, qui se planque à l’heure actuelle avec ses huissiers, aura-t-elle laissé la main aux médecins, leur aura-t-elle donné les moyens de s’organiser, pourront-ils alors affronter la pandémie avec leurs armes : masques, tests, lits de réa, médicaments… ???

Je ne le crois pas.

Alors l’OMS aura raison, la pandémie reprendra de plus belle.

Personnellement j’ai attrapé le SARS en Mai 2002, donc tard dans la saison de ces maladies hivernales. J’ai été malade tout Juin. Contagieux ? je ne sais pas…

Tout sera à refaire, la Sécurité Sociale, cette magnifique invention — une assurance entre les mains des hommes de l’Etat et de leur bras armé : la bureaucratie des fonctionnaires — aura réussi le tour de force de ruiner le pays, de ne pas apporter les prestations pour lesquelles elle se permet de ruiner le pays, et de déclencher probablement la pire rupture du lien social que pourtant elle a la prétention de représenter.

C’est beaucoup tout ça.

Rappelons-nous la sécurité sociale, son acte de naissance en 1945

Une idée partiale, utopique : il s’agissait de faire en sorte que le monde des travailleurs échappe à l’insécurité, à l’incertitude du lendemain, que le monde des possédants “sur d’eux-mêmes” était réputé ne pas connaitre…

On voit bien que, dès le départ, le truc partait mal en introduisant une dimension grotesque de lutte de classes, alors qu’il s’agissait de mettre simplement en œuvre une organisation collective d’assurance et de minimum vital garanti.

Cette erreur de pensée initiale se parant de la vertu égalitariste ne pouvait qu’aller dans le mur, passer à côté de la modernité qui a heureusement enrichi tout le monde.

Le final est incroyable.

Les servants du système, les fonctionnaires, se sont procuré à eux-mêmes tous les avantages qu’ils devaient mettre en œuvre pour les autres. Pendant que ceux-ci, ouvriers, patrons et possédants, assumaient pour ceux-là l’incertitude, la menace de la misère, dont le système devait protéger tout le monde.

Pour un fiasco, c’est un fiasco.

Qui trouvera, jugera et condamnera les coupables ? Personne évidemment, ce sont eux qui possèdent les juges, les prisons et les fusils…

Bien à vous. H. Dumas

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Ces petites choses qui s’additionnent, dont les transports en commun.

Au moment où l’OMS alerte sur la survenance d’un virus hivernal atypique et dangereux surgissant en Chine, nos politiques ont l’esprit entièrement occupé par leur propre survie : les élections municipales.

Evidemment, si l’on croit en l’abstraction : “Etat”, on a du mal à voir la réalité en face, à voir tout cet amas de petites choses que sont les hommes.

Pour remettre tout en perspective un mantra : l’Etat n’existe pas.

Donc, je reprends, les hommes de l’Etat sont aussi limités que vous est moi dans leur faculté d’appréhender globalement notre société sectorisée, constituée de spécialistes constamment en lutte d’influence, donc en lutte d’hypothèses.

Les hommes de l’Etat sont à 99% incapables de résoudre la complexité posée par les arcanes de nos sociétés dites développées.

Mais — comme en fait nous le leur demandons — ils font semblant d’en être capables. C’est à ce moment précis qu’ils sont malhonnêtes et deviennent dangereux.

Ergo, ils ont, au moment de la survenance du coronavirus, l’esprit entièrement occupé par les élections municipales, en quelque sorte par leur terrain de compétence, par leur raison de vivre. Ils n’ont pas le temps de réfléchir à l’alerte lancée par l’OMS.

Ici, personnellement, je ne leur jetterais pas la pierre.

Il va s’avérer que l’armée de la santé, dédiée à notre protection, composée de compétences réelles, est malheureusement totalement désorganisée, incapable de faire face à la pandémie qui déboule.

Ici, je leur jette la pierre, voire un rocher. Car ils sont complètement responsables de cette situation.

Ce sont eux, les hommes de l’Etat, qui ont la prétention d’organiser l’armée de la santé, eux qui en exigent le monopole, eux qui ferment les yeux depuis fort longtemps sur ses dérives, eux qui prétendent que le monde entier nous envie leur façon de faire, eux, eux, eux…

Ils ne paieront jamais assez cher ces dysfonctionnements qui tuent et vont tuer encore.

Car leur incompétence et leur incohérence, liées à leur prétention et à leur acceptation de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, pour des surhommes éclairés par “l’Etat”, vont les amener à accumuler les décisions incohérentes, qui se traduiront par des morts.

D’abord, les élections municipales, où il faut le reconnaître ils vont payer cash pour certains qui attraperont la maladie dans les meetings ou les bureaux de vote. Ces élections étaient un non-sens qui n’a pas lieu d’être oublié.

Ensuite, évidemment le mensonge sur l’impréparation du système de santé, qui expose les professionnels, système dont ils ont monopolisé le fonctionnement sans en avoir les compétences.

Puis, les mesures de confinement, actes de la dernière chance.

Alors là, le pompon. Obnubilés par leurs croyances découlant de leurs carences à organiser notre espace, ils ont sanctifié les transports en commun.

Or, les transports en commun sont le lieu préférentiel de la transmission de tout virus ou microbes.

L’air pollué et la proximité, spécialités incontestées des transports en commun, en font le vecteur de dissémination le plus sûr et le plus efficace de toute maladie contagieuse.

Mais pouvaient-ils, nos hommes de l’Etat si ordinaires, brûler soudain ce qu’ils adorent depuis si longtemps ? Pouvaient-ils souligner la vraie misère des transports en commun ? Non évidemment. Mais cela ne diminue par leur responsabilité, au contraire.

Protégé chez soi et exposé dehors, tel est le sort du citoyen. C’est-à-dire la situation la plus égoïste qui soit, résultante d’une société qui se prétend la plus altruiste qui soit. Pas mal….

Et le pompon, c’est l’artiste Hulot qui, en bon autiste de l’écologie, n’hésite pas à déclarer devant les caméras : “C’est la nature qui se venge”

Là c’est un bon de vingt siècles en arrière, un billet de première classe vers l’obscurantisme, bravo M. Hulot, bonnes vacances…. profitez-en pour aller vous recueillir devant cette tombe où le de cujus a fait mettre la fameuse épitaphe : “Ci-gît la médecine vaincue par la nature”.

De tout cela nous sortirons, pas tous – une pensée pour les victimes passées et à venir – mais suffisamment peut-être pour exiger des hommes de l’Etat deux attitudes : la modestie et la vérité.

Bien à vous. H. Dumas

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Un soupçon de vérité

Notre société est plongée dans le mensonge à un tel point que la vérité ne peut y être introduite qu’à petite dose pour palier au choc anaphylactique que provoquerait la vérité nue, à laquelle ce pays parait totalement allergique.

Dans ce billet je me contenterai donc, par prudence, de dévoiler seulement deux vérités.

Première vérité

Le coronavirus ne peut pas être une surprise.

Tous les hivers la grippe frappe. Comme les tempêtes hivernales il est des années où le virus est plus violent que d’autres.

Rien en dehors de l’incompétence crasse de la sécurité sociale ne peut excuser l’impréparation du système de santé de notre pays, notamment l’absence de masques, de tests de dépistage, de lits spécifiques de réanimation, d’unités de soins dédiées en anticipation pour les périodes hivernales.

Le confinement, son coût humain et matériel, l’incroyable atteinte aux libertés qu’il génère, sont à mettre sur le compte de la sécurité sociale. Aucune excuse n’est acceptable, pas même le fait que nos voisins soient dans la même impréparation.

Deuxième vérité

Elle est multiple et marquée dans le marbre par Bercy dans son explication du budget pour les nuls, destinée aux sénateurs et députés.

Le lien pour lecture de l’ouvrage : https://ahp.li/19f92bfbac15bc1902fb.pdf

Quelques extraits choisis

Direct dès l’entame :

La trajectoire des finances publiques n’est pas bouleversée, elle garde le même cap : la faillite par déficit. Elle est juste accélérée, c’est différent.

Dans le corps du texte l’aveu à minima de la situation avant le coronavirus :

Corroboré par une seule information extérieure à Bercy, sans doute la plus douce

Le bordel ambiant est si grave que l’INSEE et la banque de France se font la malle, ça c’est incroyable. C’est le déni, puissance infinie.

Ici, l’exposé de la situation entre dans les classements, et ça commence fort

Sur la dette structurelle on gagne une place, on est avant-dernier :

Mais les intérêts versés à nos créanciers sont peu élevés

La principale raison est la terreur fiscale qui génère l’euphémisme suivant : “forte capacité à lever l’impôt”

 Donc enfin l’aveu.

Mais aussi le délire d’optimisme et la trappe du danger mortel, tout va bien parce que les taux d’intérêts sont très bas.

D’où Bercy déduit-il qu’il s’agit d’un contexte durable ? Simplement du fait que le contraire mettrait immédiatement la totalité du pays dans la misère. Cela s’appelle la méthode Coué.

Comble de malheur, nous sommes les plus fort dans les conséquences sur notre PIB des aléas naturels de la croissance. Pas de pot.

Un peu plus loin Bercy partage le secret de la combine avec les initiés.

Pour résumer, les annonces de soutien du gouvernement aux entreprises, ce n’est pas un cadeau, juste une petite avance à rembourser très vite.

Ceux qui s’attendaient à une sorte de récompense pour leur courage et leur civisme dans le cadre de la résistance aux cygnes noirs se mettent le doigt dans l’œil

Enfin il ne faut pas exclure que le gouvernement, c’est-à-dire Bercy qui édite ce mode d’emploi pour les nuls du Sénat et de l’Assemblée Nationale, décide dans les prochains mois des mesures de soutien “offensives”.

Traduisez des impôts violents, une terreur accrue pour pouvoir les collecter au niveau de la réputation mondiale acquise – Les chinois ont une main d’œuvre débile qui bosse pour rien, nous on a des contribuables lobotomisés qui paient les énormités qu’on leur demande – et sans doute une ponction directe sur les placements bancaires.Pour parler d’eux, les gens de Bercy disent l’Etat, c’est fort ça. C’est la preuve absolue que l’Etat n’existe pas.

Penser que ce pays a élu un prodige de la banque Rothschild, un spécialiste de la finance, et que depuis qu’il est là il n’a pas su redresser les comptes, c’est démoralisant.

Heureusement le confinement, bien pensé, est générateur d’amendes qui vont nous sauver la mise.

Conclusion

Comment 348 sénateurs, 577 députés, peuvent-ils voter une telle escroquerie ?

Et ne rien dire, ne pas se révolter ?

Si l’on ne répond pas à cette question, la démocratie va rapidement disparaître.

Bien à vous. H. Dumas

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Un peu de politique fiction : l’effondrement du monde occidental.

Avant d’imaginer la suite nous devons prendre en compte deux constats

D’abord le danger de la démocratie, qui tient aux revirements stupéfiants de l’opinion publique — nous-mêmes — que l’on appelle par démagogie : “le peuple”.

Nous en avons un exemple sous les yeux. Rappelez-vous, il y a trois semaines une personne avec un masque dans les allées d’un hypermarché faisait à minima sourire voire éveillait la méfiance, aujourd’hui la même personne au même endroit, sans masque, soulève la réprobation voire carrément l’hostilité.

Ensuite le danger du zèle collaboratif qui tient au désir opportuniste de certains d’en rajouter pour se distinguer et attirer à eux une approbation qui leur donne l’illusion d’exister.

Ainsi du journaliste ou homme de média qui se prétend exemplaire alors qu’il ne fait qu’amplifier des réactions douteuses face à une peur collective, transformant en boulevard les routes sinueuses de la délation.

Le cas de la crise du Coronavirus

Tout le monde a compris que l’affaire du coronavirus n’est pas responsable des crises de notre démocratie et de notre économie. Qu’au contraire ce sont ces dernières qui génèrent une catastrophe sur fond de virus, que nous aurions dû être capables de maîtriser.

Pendant que les risques des virus et les moyens de les contrer étaient connus ; nos démocraties, avilies par les surenchères de l’égalitarisme, s’employaient à distribuer nos ressources à ceux qui criaient le plus fort au lieu de les laisser entre les mains de ceux qui les ont créées, qui pourtant ont prouvé ainsi leurs capacités prévisionnelles et leur résistance à affronter les difficultés ; nos démocraties ne se sont pas préparées à une pandémie pourtant certaine.

Ainsi, pris au dépourvu, le monde occidental se retrouve confiné globalement et de la pire manière.

Ou comment l’égalitarisme nous propulse dans l’individualisme de bas étage, le pire, généré par la peur et non par les nécessités de conquête ou la compétition, alors bénéfiques à tous.

C’est ainsi que les plus humbles travaillent, s’exposent, ou sont confinés dans des conditions difficiles, pendant que les plus près du pouvoir, les puissants souvent fautifs, se confinent, sont planqués et se croient à l’abri du virus.

La réalité globale.

L’économie occidentale est au bout du rouleau.

La principale raison en est l’égalitarisme qui a fait du capital son ennemi et de sa répartition par l’impôt son credo.

Comme nous avons eu déjà l’occasion de l’exprimer c’est absurde, le capital est le levier du progrès, en tout. Consistant à acquérir puis à transmettre, capitaliser au sens premier est la base de l’humanité, en économie évidemment, mais aussi en sciences, en culture, en philosophie, en médecine, etc…

La destruction du capital détruit l’activité humaine qu’il sous-tend, quelle qu’elle soit.

L’égalitarisme de son côté, ennemi irréductible du capital, anéantit toutes les activités qu’il touche, aussi l’économie évidemment, mais encore la culture, les sciences, le sport, etc…

Le conflit intellectuel et politique entre les deux, capitalisme et égalitarisme, aurait pu être sain, s’il avait eu lieu. Mais la démocratie — l’opinion publique — le fuit systématiquement. Il n’est jamais sur la table. Sans doute parce qu’il n’est pas possible sans déboucher sur l’affrontement physique, tant les positions sont tranchées, inconciliables.

C’est ici qu’intervient le diable.

La redistribution aveugle a échoué dans les pays collectivistes, elle a fini sur une faillite qui était inévitable. Dans les pays capitalistes, individualistes, l’extrême richesse atteinte a pu faire croire que capitalisme et égalitarisme étaient compatibles.

Les hommes de l’Etat, dépendants du peuple, donc de l’opinion publique, ont finassé pour obtenir ou garder leur pouvoir honorifique.

Disons qu’ils ont triché et accepté de faire croire que l’on pouvait à la fois être égalitariste et capitaliste.

Pour cela ils ont utilisé à outrance : le crédit, c’est lui le diable.

Les avantages immédiats étaient nombreux. Protection immédiate — mais relative — du capital, distribution apparente facilitée.

Mais le crédit est un levier amplificateur du bien ou du mal. Utilisé sans possibilité de retour, sans remboursement, il est un amplificateur du mal.

Or la redistribution est sans retour économique, ne favorisant au mieux que la consommation qui, en capital, est à enregistrer dans les pertes.

Aujourd’hui la vraie crise est la crise du crédit du monde occidental, incapable d’être remboursé, qui va anéantir les monnaies occidentales et redistribuer les cartes mondiales du pouvoir économique.

Essai de politique fiction

Objectivement, l’effondrement de l’économie occidentale par la masse de crédits en défaut est acté.

“Le peuple” en est-il conscient, peut-il l’admettre ? Non.

Les hommes de l’Etat n’ont que deux alternatives, faire ce que veut le peuple ou avoir l’envergure de le convaincre de faire autrement. Ne l’oublions pas : l’Etat n’existe pas.

Lors de la traversée de notre dernier grand trouble, deux hommes de l’Etat ont prétendu représenter l’Etat. Le premier Pétain est arrivé légalement avec l’assentiment de la majorité du peuple, le deuxième De Gaulle s’est autoproclamé illégalement, il a été condamné à mort le 2 Août 1940 par le représentant légal. On connait la suite, donc la relativité de cette idée d’Etat.

Foin du peuple, de la démocratie, de tous ces faux-semblants, il reste : la faillite de l’économie. Ça, c’est du concret.

Reprenons la même époque que précédemment.

Les allemands sont ruinés, pour des motifs qui ne sont pas exactement comparables, lors de la république de Weimar.

Quelle réponse fournit alors la démocratie : le peuple, l’opinion publique ?

Le peuple n’assume pas cette réalité, en partie générée pourtant par les suites de la guerre que son Etat avait provoquée. Le peuple envisage comme réponse le simple pillage.

Pour cela il désigne ceux qu’il veut piller et les accable de mille maux : les juifs.

Puis il met à sa tête des voyous peu regardant, des pillards. Ces voyous, avec l’onction du peuple, de l’opinion publique, vont dans un premier temps piller les juifs puis, pour tenter de justifier leurs pillages, les éliminer.

Notre avenir a deux voies possibles

La première consisterait à reconnaître la réalité de la situation, ses origines, à rectifier le tir, à favoriser l’initiative privée, à oublier l’égalitarisme, à favoriser la compétition, le mérite, à protéger le capital, etc… Aucune chance que cette solution soit choisie par “le peuple”.

La deuxième consiste à faire du pillage, déjà légalisé, le pivot de l’organisation sociale.

Les victimes ne seront pas sélectionnées à l’aide d’excuses raciales.

Les victimes sont déjà sélectionnées. Il s’agit des possédants, déjà répertoriés à Bercy, fichés, encartés, en tous biens mobiliers et immobiliers, en revenus ou capitaux.

Il ne reste plus qu’à élire les voyous qui, prenant alors possession des fichiers de Bercy, n’auront plus qu’à utiliser la force mise à leur disposition pour passer à l’acte, au nom de l’Etat bien sûr, avec l’accord du “peuple”.

La boucle est presque bouclée, c’est pour demain, voire cet après-midi.

Les survivants auront la satisfaction, après la destruction totale du pays et s’il se relève, de juger et de condamner les responsables. Dommage je suis trop vieux, je n’y serai plus, alors que je les connais.

Bien à vous. H. Dumas

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Ils savaient…

Ils savaient.

Bill Gates n’est pas un sorcier. Ce qu’il a dit le 3 Juillet 2015 n’est pas une prédiction tirée des entrailles d’un poulet sacrifié.

C’est une réflexion connue des hommes du pouvoir, qu’il a jugé utile de faire connaître sans doute parce qu’il était effrayé de voir à quel point ils en faisaient peu de cas.

Donc les hommes de l’Etat savaient. Leur responsabilité est immense, non de n’avoir rien fait, mais de n’avoir rien dit.

Auraient-ils pu faire quelque chose ? Rien n’est moins sûr.

Rappelons que l’Etat n’existe pas, que le pouvoir des hommes de l’Etat tient uniquement à leurs mensonges ou à leurs fusils.

S’ils avaient informé la population, il est peu probable qu’elle aurait accepté  de payer pour une protection contre un futur improbable. S’ils avaient tenté de financer la protection dans ces conditions, sans l’approbation de la population,  il est probable que leurs concurrents les auraient dénoncés et demandé que les sommes nécessaires soient réparties autrement, pour des choses plus immédiates.

Tant que les hommes ne comprendront pas que l’Etat n’existe pas, qu’ils sont seuls au monde et qu’il leur est nécessaire, pour certains travaux, de se regrouper ponctuellement, librement, en dehors de toute croyance, rien ne sera possible.

Bien à vous. H. Dumas

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Le regard de la jeunesse (vidéo)

Le Coronavirus vu par un jeune “Youtubeur” de 18 ans : OWEN BOLLING 

Très intéressant.

Bien à vous. H. Dumas

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LE TEMPS DE L’APOCALYPSE

Le présent n’existe pas, il n’est qu’un passage, un instant insaisissable, formé du poids du passé et des contraintes de l’avenir.

” – L’instant que nous vivons, aujourd’hui 18 Mars 2020, est significatif de cette réalité, qu’en diront les historiens ? – Notre Dame ne sera pas reconstruite, probablement. – La France entre dans le confinement comme elle est entrée dans la guerre de 1914, avec légèreté et la fleur au fusil, le même résultat l’attend.”

Ces réflexions sont sans cohérence.

Si nous voulons rester cohérent, la situation nous oblige à mettre sur la table les compréhensions de chacun concernant notre passé et ses visions de notre avenir, pour tenter de rendre compréhensible le déroulement du présent.

Modestement je vais m’y essayer, conscient cependant que tout dépend des positions individuelles qui déterminent l’angle de vision donc l’analyse du passé, et des aspirations personnelles qui impactent l’avenir.

Tout cela pourtant donnera un résultat commun, que nous vivrons, chacun à notre manière.

En ce qui me concerne, je crois que nous sommes à l’aube d’un conflit majeur, intellectuel, et à bref terme guerrier selon la théorie de Clausewitz puisque aucune entente par l’esprit n’est possible.

Ce conflit oppose les visions individuelles et collectives de la vie en société. Ces deux visions sont arrivées à un degré d’incompréhension mutuelle totale, les couteaux sont sur la table, le sang va couler.

Donc deux chapitres à ce billet

La vision individuelle de la vie

Ce sont pour moi les “Lumières”, c’est-à-dire la liberté de chacun dans le respect de l’autre. Exportées avec bonheur, en son temps, aux Etats-Unis naissants. Ici le respect de la personne inclut celui de ses biens, donc la propriété privée.

C’est un principe moral et intellectuel qui n’a jamais trouvé à être mis en œuvre dans l’absolu parce qu’inévitablement perverti par le gout du pouvoir et par la soumission au pouvoir, subie ou voulue.

Cette liberté individuelle n’est pas “la liberté tout court”. Elle suppose une éthique et notamment le vrai respect de l’autre, quelle que soit sa condition, sans lequel cette liberté individuelle n’est que la loi du plus fort.

Le problème tient au fait que la morale nécessaire à la liberté individuelle ne peut être acquise et exercée que par l’individu, à l’exclusion de toute contrainte extérieure. Elle ne peut être qu’un choix personnel. Grande complication… dirait l’horloger suisse.

Il y a donc deux aspects de l’organisation des société bâties sur la liberté individuelle : le bon accompagné de son éthique, le mauvais cynique et sans vergogne.

La vision collective de la vie

Cette hypothèse s’est appelée récemment “communisme”, plus récemment encore “égalitarisme”.

Il s’agit de transformer en système structurel imposé et pérenne une spécificité de l’homme : “sa capacité à s’associer pour soulever un poids qu’il ne pourrait pas soulever seul.”

Si cette organisation a fait ses preuves dans l’histoire pour vaincre des difficultés ponctuelles, elle a fait aussi la démonstration de son inanité en tant qu’organisation globale, durable.

Cela tient au fait que lorsqu’il n’est pas de difficulté précise à surmonter la nécessité collective disparaît naturellement, l’individualité s’impose alors.

Pourtant se lèvent des escrocs faisant mine de donner vie au collectivisme perpétuel, et se prétendant ses représentants. Ils inventent des nécessités inexistantes, voire même prétendent inclure dans les problèmes de groupe des problèmes spécifiquement individuels, que justement le groupe ne peut pas régler.

Nous en sommes là.

Les derniers systèmes collectifs intégraux ont disparu, non sans avoir fait subir mille souffrances et morts à leurs malheureuses victimes.

Mais le virus collectiviste, égalitariste, s’est maintenu en vie au crochet du monde de la liberté, qui accepte à ce titre toutes les idées.

Par une manipulation incroyable les démocraties libérales se sont données des représentants collectivistes. Des hommes de l’Etat collectivistes.

Je ne sais pas comment les historiens expliqueront plus tard cet ahurissant résultat.

Les capacités individuelles de l’homme sont spectaculaires, au point que la puissance générée a permis d’abriter le virus collectiviste plus longtemps et plus loin que partout ailleurs.

Ainsi le décalage est saisissant entre la doxa des hommes de l’Etat est la réalité pragmatique de la vie.

Au terme de ce décalage — c’est-à-dire hier — l’accident est arrivé. La sortie de route est effective, bien que non encore visible de tous.

Puis vint le Coronavirus

Et là, toute l’escroquerie est mise à jour. Le ciment employé : la solidarité, s’est dissout en quelques heures, le “chacun pour sa peau” a pris le dessus. La pensée collective n’existe pas.

Les hommes de l’Etat qui pillent pour soi-disant protéger, renvoient chacun chez soi se protéger lui-même. Rien n’est en place, ils n’ont rien vu arriver, rien prévu, ils ont été payés et respectés pour rien. Le scandale est total.

Les conséquences à venir seront mortelles.

Tout comme la vérité de 1914 — la susceptibilité d’hommes de l’Etat prétentieux et auto-désignés — a fini par être comprise des dizaines d’années plus tard, les turpitudes morales de nos hommes de l’Etat actuels tueront d’abord, pour une explication bien plus tard.

Pour se maintenir ou accéder au pouvoir ils ont idolâtré l’égalitarisme, au dépend de la liberté , de la vérité et du respect des forts et des faibles. Ils ont amené au point de rupture les sociétés de liberté, ils ont généré une frustration immense qui — la ruine des sociétés de liberté aujourd’hui consommée — va tout emporter.

Je ne reviens pas sur les détails de leurs agissements : fausse monnaie, achat de la démocratie, pillage fiscal, ruine morale, toute la panoplie des séductions malsaines.

Aujourd’hui

Les sociétés occidentales sont à l’arrêt, leurs populations enfermées.

Au réveil — on ne sait pas quand mais tard sans quoi le ridicule risque de tuer les hommes de l’Etat — la population médusée, ruinée, va prendre conscience qu’elle a élevé en son sein des pillards dont l’excuse est l’égalitarisme.

La lutte physique ne pourra pas être évitée. C’est une vision désastreuse, d’autant que les fautifs ne seront pas châtiés car la compréhension collective du choc n’est pas pour demain.

La table est mise, les couteaux sont tirés, le spectacle va commencer, juste à la fin du confinement.

Bien à vous. H. Dumas

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Capri, c’est fini… les élections aussi

Dénouement probable, pas de deuxième tour pour ces drôles d’élections municipales.

Ou alors la sottise n’a plus de limite.

Voyons, la population est consignée, comment les candidats vont-ils réunir leurs troupes, organiser leurs meetings, arpenter les marchés, serrer les mains ?…

Que vont penser les bistroquets, les restaurants, les salles de spectacles ?… de cette exclusivité de l’espace dévolue aux politiques, même si l’on sait  qu’ils savent tenir le virus à distance… en plus de toutes leurs capacités exceptionnelles, qui ne cessent de nous épater.

Bien plus, les autorités, qui sont les maîtres des statistiques, déclarent que la journée d’aujourd’hui aura vu la plus forte progression de propagation du Coronavirus. Drôle de coïncidence. Certes les positifs d’aujourd’hui n’ont pas attrapé le virus aujourd’hui, mais l’annonce fait quand même son petit effet.

Donc ma conclusion est double

– Pas de deuxième tour, reprise de la discussion à la rentrée, annulation du premier tour.

– Il n’y a pas de pilote dans l’avion.

Car enfin, comme me le disait un ami, en Asie ils prennent le problème à bras le corps et ils testent à tour de bras. Ils cherchent à isoler les porteurs de la maladie, à les soigner. Ils ne les renvoient pas chez eux contaminer leur famille.

Mais ils n’ont peut-être pas dépensé tout le fric du pays pour acheter des voix et transformer leur population en bœufs dociles au nom de la solidarité. Nous si….

Allez… Bonne nuit, il est 22h25, nous sommes le 15/03/2020.

Bien à vous. H. Dumas

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Le confinement : une escroquerie suicidaire

Nous assistons à la débâcle de l’URSSAF, de la fausse solidarité, de la pantomime des hommes de l’Etat, de l’idée d’Etat, du système de la lâcheté “bobo”. Nous revivons la fuite de l’armée du front populaire.

Je crois qu’il est raisonnable d’accepter l’idée que le coronavirus est une très grave atteinte à la santé, pouvant provoquer la mort, dont l’extrême contagion est avérée.

Dans ces conditions, confiner chez lui le malade et ne l’accepter en soins que lorsqu’il est en phase de gravité maximum, c’est-à-dire au terme de sa maladie, alors qu’il va sous peu ne plus être contagieux, mort ou vivant, revient à lui laisser d’abord contaminer tous les siens, ceux avec qui il vit.

Le confinement n’a de valeur que pour une personne seule, qui a des provisions pour un mois, c’est-à-dire 0,01% de la population probablement.

Pour tous les autres c’est exposer toute une famille, une colocation, un voisinage proche, à la contagion d’un malade dont il faut bien qu’ils s’occupent puisque lui-même est inopérant et que l’hôpital n’en veut pas.

Nous avons connaissance de cette maladie depuis début décembre, où elle est apparue à Wuhan. Donc depuis plus de trois mois.

Une organisation sanitaire solidaire et efficace aurait mis en œuvre immédiatement la construction d’hôpitaux provisoires, mettons un par département, ce que nos majors du bâtiment ou notre armée sont parfaitement capables de faire. Nous en avions largement le temps.

Mais notre URSSAF n’en n’a pas les moyens, est incapable d’assumer, tant ses pillages n’ont pour but que de s’engraisser, elle et ses affidés, à l’exclusion de toute organisation rationnelle et efficace de la santé.

La priorité était d’exclure le malade du groupe et de le mettre en situation de soins maximums effectués par un personnel protégé.

Au lieu de cela, les personnels de santé, dévoyés, mettent des sites en place sur le net pour inciter les malades à rester chez eux, infestant ainsi leur famille ou proches.

Quelle responsabilité !!!

Se lèvera-t-il quelqu’un pour condamner ces inconséquents, ces criminels ? Car nous sommes bien dans une défaillance criminelle de la société.

Et les fantoches hommes de l’Etat qui en rajoutent avec des élections de diffusion de la maladie.

On entend dire ici ou là que ce pays est foutu. Mais, franchement, tant de bêtise, de manque de courage, de démagogie, d’aveuglement à des croyances ridicules toutes sous-tendues par la joie du pillage, le souhait de posséder sans mériter, ne peuvent que nous amener droit dans le mur.

Le plus triste est que tous ces pillards, URSSAF, BERCY, etc… vont continuer à porter beau après la catastrophe qu’ils ne sont pas capables d’assumer et vont y trouver une excuse pour piller toujours plus en donnant toujours moins.

C’est écœurant.

Bien à vous. H. Dumas

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Exemple réel du fonctionnement de la terreur fiscale

La terreur fiscale commence par une injustice mise en place délibérément par les services fiscaux, couverte par le système — hiérarchie puis justice administrative aux ordres –, qui va déclencher une terreur générale. Laquelle aura raison des velléités de résistance qui peuvent naître ici ou là.

L’exemple que vous allez découvrir porte sur des faits et des sommes modestes. A plus grande échelle, c’est exactement le même principe, sauf que le contribuable est totalement isolé car si les sommes sont plus élevées c’est qu’il est plus riche, et “s’il est plus riche il est donc coupable” : pense la foule.

Autre particularité de cet exemple, il finit bien, difficilement mais bien, parce que ne laissant pas de place à interprétation, sans quoi…. il eut inévitablement mal fini…. pour moi.

L’exemple

Dans une copropriété où ma société moribonde — à cause de délires fiscaux ayant, eux, mal fini — possède plusieurs appartements, je reçois un jour l’A.T.D. suivant :

https://ahp.li/e769c07706f20c780770.pdf

Tout a commencé par des notifications si improbables que je n’y avais pas répondu. Je les avais placées sur la pile monumentale des mises en demeure et ATD dont m’inonde le fisc à hauteur de plusieurs millions d’Euros. Alors, 1118 €…. la pile a englouti les notifications, sans qu’elles me laissent un souvenir ému.

Bien que cet ATD concerne un compte en banque qui n’existe pas… !!!  Je décide d’essayer de comprendre ce qui se passe.

J’envoie un mail à Brigitte CARCENAC signataire de l’ATD

En effet, en dehors du redressement hallucinant que cette société affronte vainement, elle n’a aucune dette connue auprès des services fiscaux.

J’obtiens la réponse suivante

Elle n’est pas signée et évoque une situation irréelle, la société ne possédait pas de logement vacant en 2018 quand une loi imbécile et liberticide est venue taxer les logements vacants.

Je demande des précisions

La réponse est signée de Frédéric BRIAS. Peut-être plus haut dans la hiérarchie ?

Pas très précis…

J’interroge de nouveau.

Cette fois, nous sommes à un échelon supérieur, visiblement.

Françoise BENECH prend les choses en main. Là un virage est pris, je suis sommé d’apporter les preuves de ce que j’avance en défense. Soudain la charge de la preuve m’échoue. C’est énorme, nous y reviendrons.

Je donne les éclaircissements nécessaires. Enfin… je crois les donner.

Je n’ai pas encore pris conscience que mon interlocuteur a changé.

Naïf que je suis de croire que ma parole et le bon sens vont pouvoir régler ce faux problème.

Voilà, voilà, nous y venons.

La fermeté, la menace voilée. Le Fisc, qui doit apporter la preuve de ses accusations, renverse la charge de la preuve. Ce n’est plus à lui de prouver ce qu’il avance, que les appartements sont vides et taxables de ce fait, mais à moi de prouver qu’ils sont occupés, avec en plus l’âge du capitaine…. Pas mal, bel effort.

Donc, je réponds encore

Mais ce n’est pas tout….
Allons bon….

Nouvelle enquête, nouvelle réponse

Un mois c’est écoulé depuis le début de la traversé du désert  post ATD;

Voici la délivrance

Conclusion

J’ai perdu 102€ ? …. et un mois.

Heureusement que le compte saisi n’existe pas, donc pas de 120 € pour le banquier. Qui, évidemment, ne m’auraient pas été remboursés par le fisc.

Pas d’excuse non plus….

Cette affaire est typique du fonctionnement de la terreur fiscale.

Un texte stupide est mis en route. Ici la taxation d’appartements inoccupés, une intrusion démagogique dans la propriété privée, que personne ne va appliquer spontanément.

Donc les services fiscaux doivent instaurer la terreur pour que les propriétaires envisagent, en reculant, de payer une taxe parce que leur appartement ne trouve pas un preneur locatif.

Alors les services fiscaux taxent au hasard. Ici il est clair que les locataires payaient leurs taxes d’habitation, que le fisc pouvait donc savoir sans problème que ces appartements étaient occupés. Ils les ont quand même taxés.

Le fisc se fout de taper au hasard puisque la légende de leur obligation de prouver ce qu’ils prétendent n’est qu’une légende.

Ce qui vaut pour mille Euros vaut pour des millions d’Euros….

Et voilà. Le fisc pris la main dans le sac de l’oppression aveugle, injuste, qui installe la terreur fiscale. C.Q.F.D.

Bien à vous. H. Dumas

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Coronavirus : le révélateur

Le coronavirus aura appris — durablement sans doute — trois choses à ceux qu’il ne tuera pas :

– 1 – L’Etat n’existe pas

– 2 – La centralisation et l’égalitarisme son reflet sont le mal absolu

– 3 – Les hommes de l’Etat sont irresponsables, avides de pouvoir, cupides et mortifères.

L’Etat n’existe pas

Cet Etat que d’aucuns appellent de leurs vœux à tout bout de champ pour tout, que les hommes de l’Etat agitent telles les marionnettes à gaine d’un guignol dont ils sont les opérateurs, cet Etat est aux abonnés absents face au coronavirus.

Égaux à eux-mêmes, les hommes de l’Etat au nom de cet absent, de cet hologramme, interdisent à tout va. Car pour toute réponse en tout, ils n’ont qu’une solution : interdire, qui est l’expression basique du pouvoir.

Alors qu’il ne tient qu’à chacun de nous, non pas de ne pas attraper le virus, mais de pas le transmettre, les hommes de l’Etat se croient obligés au nom de l’Etat qui n’existe pas d’interdire massivement ce que chacun s’interdirait naturellement.

Ce faisant ils disloquent la société, le groupe, stupidement à l’intérieur de leurs frontières donc pour leur seul intérêt, puisque le virus n’est évidemment pas concerné par celles-ci.

Les italiens font très fort dans le théâtral, ils surjouent volontairement la pantomime étatique en paralysant leur pays. Magistrale magie qui va leur permettre de tenter de faire payer leur faillite consommée avant l’arrivée du coronavirus à la richissime Allemagne, Merkel a déjà la larme à l’œil.

La preuve nous est donc rapportée que l’Etat n’existe pas. Cette preuve est liée à l’extraordinaire démocratisation de l’information. Car le pouvoir n’existe que par la retenue d’information, l’initiation, le secret d’Etat.

Or internet dans le drame du coronavirus nous rend informés, plus sans doute que les hommes de l’Etat moins disponibles que nous pour le consulter.

Cette inversion de l’information est cocasse et porte un coup mortel à l’idée de l’Etat et à l’image des hommes de l’Etat, simples escrocs usurpateurs.

La centralisation et l’égalitarisme son reflet

Face au virus chacun de nous est seul. L’idée de solidarité et d’égalité ne résiste pas.

La centralisation, cette gangrène bureaucratique fille de la passion du pouvoir, qui s’appelle monopole dans une société ou l’économie prime sur la bureaucratie, la centralisation fait faillite.

Il fut un temps ou chaque ville moyenne abritait trois ou quatre cliniques. Cette diffusion de la force des soins serait bien utile aujourd’hui où la débrouille, la responsabilité individuelle, l’initiative personnelle seraient les seuls remparts crédibles face au virus.

Au lieu de cela nous avons des monstres administratifs, les hôpitaux, un seul par ville, voire un seul pour plusieurs villes, totalement déconnectés de la maladie qui est toujours individuelle.

En temps normal cette structure centralisée fait illusion par son volume. Son inadaptation à des missions de soins forcément individuelles n’est pas perceptible par le groupe, du fait de l’isolement sociétal de chaque malade. Mais quand tout le monde est malade en même temps, les tares du système sautent aux yeux de tous. A l’exclusion des croyants intégristes du collectivisme, évidemment, mais ceux-là…

Les hommes de l’Etat irresponsables

Au moment où j’écris ces lignes les élections municipales sont toujours programmées pour dans 48 heures.

Comment peut-on interdire les rassemblements de plus de 1.000 personnes, voire pire sous peu, et réunir plus de 40 millions de personnes pour aller voter ?

C’est à se demander si les hommes de l’Etat ont voté un jour avec le peuple, autrement que seuls devant les caméras.

Ont-ils participé aux files devant les tables de signature des listes électorales, devant les isoloirs ? Pensent-ils qu’investir l’isoloir juste derrière un malade contagieux est une bonne idée, un signe de civisme ? Ont-ils été assesseurs, tenant de l’urne ? Pensent-ils que le virus collé sur le bulletin de vote y reste sagement lors du dépouillement ?

Tout cela est scandaleux. Car de deux choses l’une, soit cette maladie est banale et n’a aucune raison de déclencher les mesures que l’on nous impose, soit cette maladie est dangereuse et réunir pour un vote plus de 40 millions de français est une écrasante responsabilité.

Je penche pour la deuxième hypothèse. Je me dis : pourquoi ?

Peut-être un peu le coût, mais ce ne peut pas être la raison profonde. Je crois tout simplement que les hommes de l’Etat s’accordent une importance démesurée.

Cette vue de l’esprit leur parait si fondamentale qu’ils sont prêts à tout faire pour qu’elle soit partagée par tous. Plier devant le virus serait, pour eux, un signe de faiblesse qui mettrait en danger leur théâtre de marionnette. Objectivement, ils n’ont pas tort.

Mais il est possible qu’ils n’arrivent pas à dissimuler les conséquences sanitaires de ce vote, si la maladie est du niveau de danger de contagion que l’on nous rapporte. Dans ce cas, les conséquences pour eux seront terribles.

Enfin, va voter qui veut, pour le résultat obtenu…. En ce qui me concerne, ce n’est pas là que j’attraperai le virus…

Bien à vous. H. Dumas

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Vous avez dit SOLIDARITÉ ?

Ceci est extrait d’un arrêt rendu contre moi au profit de l’URSSAF, par le Pôle social de La Cour d’Appel de Montpellier, le 27 Janvier 2020, Minute n° 20/00043, N° RG 19/00231.

Je suis arbitrairement condamner à payer une somme exorbitante, pour un système d’assurance qui dans le domaine concurrentiel coûterait environ un tiers de ce que l’URSSAF me le facture.

Je passe sur l’idée développée dans cet arrêt qui prétend que l’URSSAF serait une société privée chargée d’une mission publique.

Que donc l’assurance maladie serait une mission publique, ce qui en-soi est déjà stupide.

Mais cette affirmation n’est pas accompagnée des références sur l’appel d’offres qui aurait précédé la mission et aurait vu l’URSSAF arriver en tête des différents prétendants, et déclarée de ce fait adjudicataire de cet appel d’offres.

Une mascarade donc. Que des magistrats sérieux — en apparence — comme des papes n’hésitent pas à écrire cela noir sur blanc, sans souci du ridicule de la situation, en dit long sur la dérive de notre société et de ses tribunaux.

Ces magistrats ont une capacité à avaler les couleuvres hors du commun.

Mais passons sur tout cela, retenons les idées de solidarité et de but non lucratif….

Sacrée solidarité

Elle prend un coup de néant ces jours-ci, elle tombe le masque.

Une épidémie foudroyante nous arrive de Chine.

Nous passons au stade 3, il ne s’agit pas d’assister à un spectacle dans une équivalence nouvelle du Parc des Princes, il s’agit de l’organisation de notre machine de soins solidaires la plus chère du monde, mais qui — Dieu soit loué — n’est pas à but lucratif, seulement à but ruineux.

Et donc…

Au stade 3, il ne faut plus aller à l’hôpital…. pourtant la Rolls de notre solidarité.

Il faut rester chez soi… Bingo.

Mais alors, chacun se soigne selon ses moyens.

Il est des “chez soi” où l’on peut se soigner comme à l’hôpital, voire mieux. Il en est d’autres où il est difficile, voir impossible, de se soigner.

Elle est où la solidarité que nous payons une fortune.

C’est l’histoire des pompiers dont tous les camions seraient en panne…. et dont les hommes auraient une peur panique du feu.

Quelle triste fin morale pour la solidarité… qui n’aura aucun effet sur la suite.

Je suppose que tous ceux qui vont crever chez eux sont à jour de leurs cotisations d’URSSAF et vont trouver tout cela parfaitement normal… solidaire.

Bien à vous. H. Dumas

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BERCY : Crime contre l’humanité

Bonjour,

Avant de visionner cette vidéo, vous devez lire le document accessible avec le lien suivant :

citation Crime contre humanité

Dans quelques jours nous mettrons à votre disposition un encart pour vous permettre de rejoindre l’association AVF.

Jusqu’à présent nous n’avons jamais voulu vous lier à notre association, jugeant qu’elle ne pouvait vous apporter en retour aucune aide.

Mais là, nous engageons un combat collectif, et nous aurons besoin de vous.

Bien à vous. Henri Dumas et Emmanuel BOLLING

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REVENONS SUR LE COUP D’ÉTAT DES TECHNOCRATES

Je propose d’éclaircir d’abord quelques déviances sémantiques qui entretiennent des croyances occultantes.

La nation

Il s’agit d’un terme pompeux, qui magnifie l’agressivité des groupes humains, destiné à faire oublier les carnages imbéciles que cette agressivité génère.

Tout commence par le fait que l’homme seul est impuissant à vivre. Il est donc tenu de se regrouper. De nombreux motifs sont aptes à créer des regroupements. Par exemple les affinités, les croyances partagées, les liens du sang, les liens du travail, des passions, etc…

Evidemment, le regroupement peut aussi être géographique, matérialisé par une frontière, c’est le cas du regroupement que l’on appelle nation.

Donc, la nation est un regroupement comme les autres, juste un peu plus difficile à gérer si l’on accepte qu’à l’intérieur de celui-ci les autres puissent s’épanouir en sous-regroupements.

Ergo, la nation n’est pas un machin justifiant une dévotion quelconque, mais juste un système de regroupement, qui vaut ce qu’il vaut, dont il faut noter qu’il nous est imposé sans que nous soit demandé notre avis. C’est un peu cavalier.

La loi

Encore un terme pompeux pour désigner tout simplement les conventions de fonctionnement que tout groupe est obligé de se donner. En règle générale l’appartenance à un groupe implique l’adoption des conventions qui le régissent, où la création de ces conventions si le groupe est naissant.

L’acte d’acceptation des conventions peut être volontaire ou imposé. Dans le cadre de la nation il est imposé, ce n’est pas l’idéal.

En conséquence de tout cela, la justice et les magistrats n’ont pas une charge quasi divine visant à faire respecter une loi elle-même issue de l’absolu, mais tout bêtement la charge ordinaire de faire respecter — ou évoluer — des conventions humaines, aussi éphémères et relatives que les regroupements des hommes qui les ont établies.

L’Etat

Là, c’est le pompon. L’Etat est une abstraction. Personne n’a vu l’Etat, personne ne lui a serré la main. L’Etat n’existe pas.

C’est un terme immatériel qui désigne un regroupement spécifique, le plus souvent géographique, un terme qui ouvre des droits exorbitants totalement injustifiés, allant jusqu’à “la raison d’Etat” qui est tout sauf raisonnable.

Cette abstraction trouve à s’exprimer exclusivement par le biais d’individus qui prétendent la représenter.

Prétendre intervenir dans la vie des autres à travers le pouvoir d’une abstraction est une escroquerie, que cela soit clair.

La définition de l’escroquerie ne prête pas à confusion : “L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge.”

Donc, convaincus que l’Etat n’existe pas nous regarderons différemment “les hommes de l’Etat”, un terme qui ne peut désigner que des escrocs.

Un groupe peut se donner des représentants, des mandataires, qui interviennent pour les individus composant le groupe et leur rendent des comptes, mais personne ne peut se prévaloir d’une abstraction pour imposer quoi que ce soit aux individualités.

Ceci posé

Tout groupe possède des biens ou dépend d’activités, qui sont sa raison d’être, sans lesquels il n’existerait pas.

Trotski, comme nous l’avons déjà vu, a théorisé l’idée qu’un coup d’Etat n’est pas une aventure philosophique comme se vante de l’avoir été la révolution française, mais la prise, par la force à l’aide de quelques individus déterminés, des biens ou activités qui sont la raison d’être du “groupe nation”.

Ce constat permet de comprendre pourquoi les hommes de l’Etat ont mis la main sur, par exemple : les chemins de fer, l’électricité, la santé, l’aviation, l’eau, les produits fossiles tirés du sol, l’éducation, la monnaie, etc… autant de points stratégiques, qui déterminent la marche du groupe nation.

Par exemple, l’abstraction “l’Etat Saoudien” tire d’énormes revenus de la vente du pétrole, que de biens réelles familles, prétendant représenter l’Etat, se partagent.

En France, ce n’est ni pour rendre service, ni par souci d’équité que les hommes de l’Etat ont capté et maîtrisent fermement tous les secteurs essentiels, payant à prix d’or – privilèges inclus — ceux qu’ils emploient pour les faire fonctionner, c’est pour posséder le pouvoir sur le groupe France.

Pourquoi peut-on parler d’un coup d’Etat ?

Le fait de maîtriser ces activités pour les hommes de l’Etat, au lieu de laisser des opérateurs privés s’en charger, n’est pas un signe de liberté mais de collectivisme. Cependant, le collectivisme, même s’il entrave les libertés individuelles, n’est que la première marche du coup d’Etat. Pour que ce dernier soit constitué il faut en plus que la maîtrise évoquée soit exclusivement réservée à un groupe homogène, dont les membres sont liés entre eux intellectuellement et matériellement.

Le coup d’Etat

Ce qui détermine le coup d’Etat français est le fait que tous ces points cruciaux, sans exception, sont dirigés par une seule et même caste : les technocrates.

Pour investir ces points clefs ils ont utilisé la ruse, en deux temps

L’initiation

Dans un premier temps les technocrates, au service des hommes de l’Etat de l’époque, se sont contentés de complexifier les règles du groupe.

Par exemple, en 1965, vous vous mettiez d’accord avec un propriétaire pour lui acheter sa maison. Vous vous tapiez dans la main pour sceller l’accord, puis un notaire pouvait en huit jours vous établir un acte officiel d’une dizaine de pages, le tour était joué.

Aujourd’hui, dans la même situation, plus personne ne conclut un accord en se tapant dans la main, plus personne n’a confiance en la parole d’un autre. Un notaire pour établir un acte de vente, qui va faire une centaine de pages, doit demander une multitude de documents, tous très longs à obtenir, l’ensemble générant des frais vertigineux. Alors que pourtant le problème n’a pas changé, vous vous êtes simplement mis d’accord avec une tierce personne pour lui acheter sa maison.

Ce sont les technocrates qui, tout en prétextant rendre service, complexifient artificiellement des situations de tous les jours, simples, que vous n’êtes plus capable de maîtriser seul après leur intervention.

Cela a tous les niveaux, toujours au motif bateau de vous rendre service, de vous protéger. Comme si nous pouvions être protégés de notre fragile condition humaine autrement que par notre courage personnel.

Cette complexité artificielle engendre la méfiance que provoque l’ignorance, crée une classe d’initiés spécialisés, formés avec la complicité de l’éducation nationale qui fait croire qu’elle est indispensable au processus, ce qui est faux.

Jusque-là, la situation inutilement complexe n’est que désagréable.

La démocratie — à ne pas confondre avec le droit de voter, qui existe même dans les pires dictatures où il devient souvent une obligation – peut survivre à cette sottise. Il suffit que le pouvoir soit partagé, pour ne pas devenir absolu, exclusif. C’est le cas jusqu’en 1980.

L’exclusivité

Nous arrivons au coup d’Etat.

Mitterrand décentralise le pouvoir, pensant en priver la technocratie qu’il n’aimait pas, qui ne l’aimait pas non plus.

Les élus représentant le contre-pouvoir du peuple se retrouvent en première ligne face à la complexité mise en œuvre par la technocratie.

Ils ont alors deux possibilités :

          – S’insurger contre cette complexité technocratique et la dénoncer. J’ai connu des élus de cette trempe.

          – Aller à Canossa, s’en rapporter aux initiés, aux technocrates, leur laisser les commandes, le champ libre, ne faisant — telles des figurines de théâtre — que semblant de prendre des décisions, de donner des ordres.

Il faut dire que dans le premier cas l’élu se trouve en opposition avec sa population, qui pourtant aurait un intérêt évident à ce que les complexités technocratiques artificielles soient supprimées, mais qui a succombé à la propagande et croit dur comme fer qu’elles sont des protections pour elle.

Nous avons basculé

Nous ne sommes plus dans une société collectiviste, égalitariste, ce qui déjà serait frustrant pour les libertés. Nous ne sommes pas dans la philosophie, dans l’engagement politique, nous sommes dans la pratique, matériellement dans une dictature technocratique.

Une seule classe, les technocrates, tous formés avec les mêmes moyens par l’éducation nationale, tous soudés par leur appartenance à ce monde d’initiés, tous participant à la complexité exponentielle, imbus de leur pouvoir, méprisant pour la populace non initiée, a pris la totalité des points névralgiques du groupement France, en dissimulant l’évènement derrière la formule abstraite “d’intervention de l’Etat”.

Ils prétendent agir au nom de l’Etat, qui n’existe pas, qui ne s’exprime que par leurs voix, eux “les hommes de l’Etat”.

A partir de là, après ce coup d’Etat, magistral, parce que largement aussi pervers que celui de l’église pendant un gros millénaire, nous n’avons aucune chance de recouvrer la liberté. La population n’est même pas en situation de pouvoir imaginer qu’elle peut exister.

Malgré la souffrance dans laquelle la situation la projette, elle n’a pas les moyens de comprendre ce qui se passe. La menace du chaos, aujourd’hui sophistiquée, allant jusqu’à lui promettre la mort générale en cas de simplification, de rejet de la technostructure garante de l’écologie suprême complexité, la tétanise.

C’est pire que la peur du Dieu père fouettard, c’est la mort par simplification qui tétanise la population.

Et pourtant, n’est ce pas le pouvoir de ramener à la simplification, à la compréhension, la complexité de la nature qui, au fil des siècles, nous a fait ce que nous sommes, nous a permis de percer de nombreux mystères apparents de la nature ?

Le coup d’Etat de la technocratie, sous des apparences de compétence, nous entraîne par captation du pouvoir par les seuls technocrates, vers des obscurantismes dont nous allons mettre très longtemps à sortir, au prix probablement de grandes souffrances à venir.

Bien à vous. H. Dumas

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La délinquance technocratique

Ce billet est très important – en tout cas pour moi – je vais m’efforcer d’y consigner la synthèse de ma vision des choses, puis d’en faire la démonstration pratique par l’exemple.

In fine, pas de panique, aucune bouffée d’orgueil à l’horizon, il ne s’agit que des pensées d’un homme très ordinaire, insignifiant même par rapport à l’univers qui nous abrite, sans doute accidentellement. N’y attachez pas plus d’importance qu’il ne faut.

Le premier constat objectif que je vous dois est d’insister sur la chance que ma génération a eu de vivre un temps de liberté inhabituel pour les hommes. Défendrais-je avec acharnement cette envie de liberté, collée à ma peau, si je ne l’avais jamais connue, comme mes parents ou mes enfants ?

Mes parents étaient les esclaves de l’Eglise, mes enfants sont les esclaves de la technocratie. Les deux fonctionnent sur le même modèle, nous y reviendrons.

Nous avons été libres, non seulement libres mais de plus en plus libres, jusqu’au renversement. Il en a été ainsi de 1960 à 1980, vingt ans, c’est énorme.

Pour ceux qui n’ont pas connu cela, sortir de l’esclavage c’est sortir de la caverne de Platon, donc se projeter sans savoir qu’il existe vraiment autre chose, que la liberté n’est pas une simple aspiration, qu’elle est accessible.

Parlons des servitudes

La méthode est toujours la même. D’abord une entité abstraite, Dieu pour l’Eglise, l’Etat pour les technocrates. Puis, des “escrocs”, lucides ou croyants eux-mêmes, prétendent représenter cette entité abstraite.

A partir de sentiments diffus et ressentis de tous, de principes naturellement acceptés, tels que la compassion, la peur, l’instinct de survie, la sexualité, le pouvoir, l’ambition, la mort, etc… nos “escrocs” vont établir, et complexifier au maximum, des règles de soumission, que tous accepteront de respecter, volontairement ou par la force.

Il faudra convaincre la masse que ces règles sont établies dans son intérêt, que sans elles ce sera le chaos. C’est la mission du fondateur charismatique. Ici, la plupart du temps se glisse un quiproquo, le fondateur aboutit rarement lui-même, ce sont ses disciples qui mettent en musique, sans suivre forcément sa partition.

Quand le tour est joué, la pérennité du système va dépendre des circonstances et de la détermination des premiers disciples.

Ensuite, il faudra acheter la partie de la population qui va imposer le système aux autres. C’est là que la chose devient délicate. Les zélotes seront de plus en plus exigeants et évidemment naturellement peu scrupuleux.

Les escrocs vont se retrouver à la tête d’une bande peu recommandable, sauf quelques illuminés dangereux qui n’auront rien compris. Ne négligeons pas ces illuminés, ce sont eux qui assurent la survie du système, lui donnent l’apparence d’une réalité. Il peut arriver, au plus fort de ces systèmes malhonnêtes et liberticides, que les illuminés soient majoritaires dans la population. C’est très embêtant.

Deux modèles

L’Eglise donc. Ses deux outils sont la confession et le célibat des prêtres. Ses principes sont tirés, selon les besoins, des dix commandements relativement rigides et des Évangiles largement interprétables à la demande.

La confession sera l’outil destructeur des libertés, le célibat le tour de magie qui épate. Une armée d’intellectuels dévoués va pondre, au fil des siècles, des lois à tour de bras. Les contraventions à ces lois coûtent cher, jusqu’à la vie.

La carotte est pour demain, c’est le paradis. Tout cela nous laisse aujourd’hui incrédules et a fini sur des scandales en cascades.

Requiem.

La technocratie. Elle débute, mais en accéléré, cela est dû sans doute à notre l’époque, où tout s’accélère.

Ses outils sont l’éducation nationale et Bercy. L’asservissement découle tout naturellement de la loi. Là, nous sommes gâtés. Le principe est que nul ne puisse être en règle, donc la complexité et la masse des lois sont essentielles. Pas de problème de ce côté-là.

Les zélotes sont sélectionnés par l’Education nationale, puis achetés avec l’argent prélevé sur les esclaves par Bercy, au moyen d’avantages artificiellement protecteurs et coûteux.

Les carottes sont les promesses d’égalité et — c’est le comble — de liberté.

Les esclaves se révoltant ne sont pas exécutés, simplement ruinés, ce qui n’est pas si différent.

Le coup d’arnaque magnifique, la vraie mise en orbite, fut pour la technocratie d’annihiler la démocratie et son principe de séparation des pouvoirs, en réduisant les élus à un rôle de figurant.  Ceci grâce à l’avalanche des lois, à leur complexité, dont les élus acceptent de porter la responsabilité, alors qu’en réalité ils ne sont pour rien – ou bien peu — dans leur établissement.

Tout élu en régime technocratique est susceptible de tomber pour ne pas avoir appliqué des lois qu’il ne connait pas ou ne comprend pas. L’élu est donc entre les mains de la technostructure, qui le convainc qu’elle seule peut appliquer ces fameuses lois et lui donner ainsi les moyens d’acheter sans danger les voix qui lui permettront de conserver la situation honorifique et gratifiante, qu’il a conquis un Dimanche par hasard ou par intrigues.

Et vogue la galère, les intrigants sont au pouvoir, la dictature technocratique n’est pas un fantasme, un délire, mais bien une réalité.

Oui, mais…

En dehors des illuminés qui y croient, mais dont les technocrates supérieurs qui sont aux commandes se méfient, la masse des zélotes reste composée d’escrocs indélicats.

Leur nature les trahit. Comme le scorpion, ils ne peuvent pas se retenir, malgré leurs promesses, de piquer la grenouille qui les prend sur son dos pour traverser la rivière.

Et l’on arrive à cette chose extraordinaire, comme avec l’Eglise, que ce sont les donneurs de leçon de la technostructure qui sont les plus grands foyers de malhonnêteté.

Drôle de prise de conscience de s’apercevoir que l’escroc dont nous devons le plus nous méfier, dont la mauvaise foi est sans limite, est justement l’Etat.

Cet Etat qui a la prétention de dicter notre vie, de l’organiser pour notre bien. Enfin quand le dis l’Etat, je veux dire les hommes de l’Etat, puisque l’Etat, rappelons-le, est une abstraction.

L’exemple

Il est rochelais. Cette belle ville a attiré des technocrates pur jus. Ils n’en peuvent plus. Ils se la pètent à mort. Rien ne les arrête. La loi n’est pas pour eux.

En revanche pour les autres elle est terrible. Ils l’appliquent dans tous ses détails, avec célérité et zèle.

Une sorte de grand écart dangereux. D’ailleurs, bingo, ils se sont pris les pieds dans le tapis, fort.

Ils ont établi le PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal) le plus sot, le plus directif et le plus coercitif du monde. Au point qu’ils ne peuvent pas l’appliquer eux-mêmes. D’ailleurs ils ne cherchent pas à le faire, tant ils se voient au-dessus de la loi, dans leur tête.

L’exemple n’est pas exactement lié au PLUI, mais il est de la même veine.

Les écologistes locaux s’entendent comme larrons en foire avec la technostructure locale, ce sont les illuminés de service. Actifs, assoiffés de pouvoir, comme toute minorité qui se respecte, ils sont toujours prêts à interdire.

Ces écolos ont décidé un truc incroyable, la réalisation d’un marais en pleine ville.

Pour être sûr de leur coup, ils ont porté ce projet entre copains, de la façon la plus restreinte qui soit, à l’aide de réunions de propagande qualifiées de consultations, oubliant la majeure partie de la population.

Nous sommes quelques-uns à dénoncer la situation.

Car, figurez-vous que ces écolos, et le maire qui a besoin d’eux pour être réélu, ont réalisé ce projet alors qu’ils n’en avaient pas la compétence.

Ainsi dans la plus parfaite illégalité, ils ont balancé plus de cinq millions d’Euros dans la nature, au profit des petits oiseaux et pour le plus grand bonheur des moustiques à venir. Demain à La Rochelle on viendra faire la bombe, mais la bombe à moustiques.

Tout cela ne serait pas bien grave.

Mais, le préfet et le Tribunal Administratif de Poitiers couvrent sans limite ses errements.

Nous sommes physiquement dans l’arnaque technocratique, la loi qui s’impose à nous et pas à eux. Les lois liberticides qui nous écrasent, qu’ils négligent impunément.

Le pire c’est la mauvaise foi de cette technostructure, sa suffisance, son impunité.

Je vous propose de lire ce recours, pour en prendre la mesure. Je vous ferai part des condamnations que je vais récolter : https://ahp.li/ff2f99e6a2aa92f96c49.pdf

Ce billet fini, je le trouve un peu long et pas si convainquant que je l’aurais souhaité.

Je vous promets de recommencer, jusqu’à que je sois plus clair, tout cela est si simple, si ordinaire. Et cependant il n’est pas facile de le dire sans passion, donc sans complexité

Bien à vous. H. Dumas

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Macron et le coronavirus

Si j’ai bien compris, le coronavirus, maintenant sous son nom anglais COVID-19, est une sorte de grippe contre laquelle nous ne sommes pas vaccinés. Il n’y a pas encore de vaccin.

Une maladie qui tue modérément, 2% des malades. Sauf chez les vieux, entre 10 et 15%.

Normalement les maladies sont du ressort de la profession médicale.

Sauf en Chine, où le médecin qui l’a repérée le premier a été directement en tôle pour la peine. Il portait atteinte à la bonne santé des chinois qui est décrétée par le parti communiste, pas par les médecins. Qu’on se le dise.

Ce pauvre homme en plus est mort, il parait qu’on ne sait pas trop comment, il était en effet jeune et en bonne santé.

Le président du parti communiste chinois a finalement déclaré que cette maladie existe, ce qui a permis à cette dernière de prospérer sur place munie de cette autorisation du parti communiste. Quant au président du parti communiste, défiant personnellement et courageusement la maladie, il a construit des hôpitaux par dizaines, à la quinzaine.

Des médecins chinois, nous n’avons plus de nouvelle, notre presse n’en parle plus, pourtant ils doivent bien avoir une idée de la situation.

On peut supposer que le monde médical se préoccupe de la question, cherche à endiguer la maladie et à lui trouver des remèdes, mais nous manquons cruellement d’information à ce sujet.

En revanche, nous avons Macron sur tous les fronts.

Il est à la manœuvre. Tout comme le président chinois, il prend les choses en main. Il alerte les hôpitaux qui sans lui n’auraient sans doute pas su que cette maladie existe, puisqu’ils ont oublié de prescrire des analyses aux premiers patients malades.

Il conseille, prévoit, on sent bien que c’est lui le patron, pas les médecins qui se contentent de demander plus de moyens – entendez plus de fric —

Macron est partout, on sent que c’est son affaire.

Car, en effet, c’est son affaire. Suivez-moi bien.

Si l’épidémie explose, il est probable qu’un nombre important de soignants va se faire porter pâle. Vaut-il la peine de perdre la vie pour les autres ? Est-ce bien la philosophie du fonctionnaire d’aujourd’hui, hospitalier ou autre ?

Cela fait penser à la débâcle de notre armée vénérée en 1940, dès le début de la guerre, que tout le monde sauf elle voyait venir.

Mais si les hôpitaux se vident de leurs figurants, ils ne seront plus que des vaisseaux fantômes. Vous imaginez ça ?

Macron ça lui fait peur.

Pas que vous ne soyez pas soigné. Non, ce qui lui fait peur c’est que vos yeux s’ouvrent sur la réalité de la solidarité, sur l’abnégation du prochain risquant sa vie pour sauver la vôtre.

Que tout d’un coup vous perceviez que la solidarité tant vantée par Macron ne serait qu’un leurre pour vous piller et que, quand ça merde pour de bon, plus personne n’est là.

Eh bien oui, tout cet argent que l’on vous pompe au nom de la solidarité, c’est autant qui n’est pas investi dans la rationalisation. Ici dans le respect des médecins, dans le respect de leurs outils de travail, dans le respect de leur avis professionnel, finalement dans le respect de notre santé.

L’Etat acteur monopolistique de la santé, on va peut-être, malheureusement, le voir à l’œuvre grandeur nature. Jusqu’à présent son incapacité se faisait discrète, les échecs étant individuels les foules s’en désintéressaient.

Mais là, peut-être 500.000 malades d’un coup, le bordel ambiant va se voir. Je sens l’URSSAF inquiète.

Comment alors continuer à taxer au nom de la solidarité. Evidemment moins efficace que la compétence, la responsabilité, la liberté d’organisation.

Même combat pour Macron et pour Xi Jinping.

Deux dictateurs. L’un s’assume, il est le patron du parti communiste, l’autre se planque il est le patron de la dictature technocratique, plus fine, plus manipulatrice.

Mais finie peut-être, la planque. Dommage pour les sacrifiés, ceux que le virus va éliminer. Enfin notez, des vieux, c’est bon pour les caisses de retraite.

La débâcle de la solidarité, quatre vingts ans pile après celle de l’armée, c’est bien nous ça.

En attendant, attendons….

Bien à vous. H. Dumas

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La bête immonde des haines catégorielles

Promoteur est — avec banquier — une des activités la plus risquée qui soit, économiquement.

D’abord, parce que le marché immobilier est instable, cette instabilité est imprévisible et fulgurante pendant que les décisions constructives s’étalent de plus en plus dans le temps du fait de l’administration, ce qui génère un hiatus mortifère qui met le promoteur à la merci de ses financiers.

Ensuite, parce que élus et administration réunis interfèrent tellement dans la définition du produit fabriqué par le promoteur immobilier que le coût de ce qu’il met sur le marché se résume, à plus de 50%, au prix de la feuille de papier qui autorise la construction. Ceci au mépris de la réalité foncière et patrimoniale. En fait les acquéreurs se font escroquer par les lois imposées aux promoteurs, ils achètent plus de papier que de foncier.

Enfin, les marges de la promotion sont de l’ordre de 20% et il est très difficile d’imaginer des projets dont moins de 20% de l’ensemble manque de séduction. Dans tout programme il est des lots moins séduisants que d’autres — ouverts au Nord, pas de vue, mal distribués, etc… — ce qui génère des stocks dévalorisés, non acceptés par les services fiscaux. Ainsi les nanars du promoteurs plombent sa marge et sa fiscalité.

Or l’acte constructif est le point incontournable de toute activité économique. Tout finit par la réalisation d’un toit. Ce que les anciens imageaient par la formule : “Quand le bâtiment va, tout va”.

Ces paramètres devraient faire du promoteur un agent économique apprécié de la société.

Il n’en n’est rien. Non seulement c’est l’inverse qui se produit, mais cette indifférence sociétale va jusqu’à une haine irraisonnée largement répandue.

Face à cette situation la facilité consiste à incriminer la jalousie, l’envie.

Mais de quoi ?

Le problème est plus profond.

Ce n’est pas la Porsche du promoteur qui engendre la haine dont il est la victime, c’est sa fonction emblématique.

Il est le plus proche, le plus visible, le plus spectaculaire, des décideurs économiques. Plus que l’industriel, le commerçant ou la profession libérale.

Cette situation l’expose à la critique de ceux qui se sont exclus de la vie économique et éprouvent le besoin de la vilipender, mettons 50% de la population. Et à ceux qui, actifs économiquement, pensent se dissimuler aux premiers en faisant chorus avec eux.

Les haineux de l’économie, précédemment communistes aujourd’hui écologistes, sont des abstinents dont la privation détraque le raisonnement.

La haine catégorielle du promoteur est donc le signe d’un mal profond, d’une haine globale de l’économie.

Cela se traduit aujourd’hui par un massacre bureaucratique, fiscal et médiatique, principalement du promoteur. Demain, cela s’étendra aux autres acteurs économiques et finira en pillages et massacres physiques. L’histoire est remplie de ces cycles banals.

Face à cette situation, à cette haine absurde et suicidaire de l’économie par une majorité écrasante de la population, qui rend le promoteur symboliquement odieux, que faire ?

Rien. Il n’y a rien à faire. Il est inutile de comprendre que la terre est ronde quand tout le monde croit qu’elle est plate.

Seul le temps et l’apaisement de la haine après son paroxysme peuvent dénouer l’absurdité de cette situation. En attendant, si vous êtes promoteur, il vous reste deux solutions : fuir ou résister. J’élimine collaborer….

Bien à vous. H. Dumas

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Baptiste Henry : un magistrat administratif ordinaire.

S’il fallait une preuve que la loi est une convention entre les hommes et non un émanation divine pondue dans je ne sais quel désert, la laborieuse loi sur les retraites, actuellement en gestation à l’assemblée nationale, en serait une.

La loi est une convention difficile à établir, il est légitime qu’elle soit combattue par ceux qui s’estiment lésés par elle. Ce combat est une liberté essentielle de la démocratie.

Les imperfections de la “loi-convention” peuvent être de plusieurs ordres. Ceux qui l’ont établie peuvent s’être trompés en toute bonne foi, avoir mal évalué ses conséquences. Bien sûr, ils peuvent aussi avoir cédé, au moment de son établissement, aux sirènes de la facilité à augmenter facilement par elle leur pouvoir, sans penser – ou en pensant — aux libertés qu’ils vont ainsi piétiner.

Quoiqu’il en soit, la plupart du temps la loi n’est pas parfaite, dès sa promulgation ou plus tard dans le temps.

Au moment de la combattre, de la faire évoluer ou disparaître, deux voies sont toujours possibles — si l’on exclut l’épisodique et imprévisible vote politique le plus souvent inutile et frustrant — :

          – 1 – La violence, qui va de la grève pacifique à l’affrontement de rue, voire à la guerre civile, à la révolution.

          – 2La jurisprudence, c’est-à-dire la saisine de la justice dans le cadre de l’application de la loi, que les magistrats saisis ont le pouvoir, par leurs jugements ou arrêts, de faire évoluer. Y compris jusqu’au niveau le plus haut qui est la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

La très contestée loi sur les retraites verra sans doute les deux contestations s’exprimer. Les avocats par exemple saisiront probablement la justice pour demander la liberté de gérer eux-mêmes leur retraite, pendant que d’autres envahiront la rue. Nous assisterons à ces actions démocratiques.

En ce qui me concerne, j’ai fait définitivement le choix de la recherche d’une évolution jurisprudentielle des lois que je trouve inadaptées ou liberticides dans mon rayon de compétence. Je suis un légaliste, qui saisit la justice régulièrement dans ce but.

Vous dire que cela m’apporte beaucoup de satisfactions serait largement exagéré. Vous dire que je n’essuie que des échecs serait faux. Dire que c’est largement plus négatif que positif est la vérité. Mais je reste légaliste.

Je considère que, dans ces conditions, saisir la justice est un choix. Que ce choix est une marque de respect pour la justice et ses magistrats.

De son côté, le juge, lui, nous doit le respect du fait de sa fonction et de notre condition de citoyen soumis à la loi qu’il a le droit absolu de contester.

Nous sommes donc dans le cadre d’un respect mutuel, qui me parait évident.

La contestation de la loi passe très souvent par la saisine d’un tribunal administratif. Dire que ces tribunaux sont juges et partie est un euphémisme. Leur vocation à appliquer la loi en l’état, voire même à la durcir, est plus forte que celle de la faire évoluer. Les prendre la main dans le sac à ce sujet est courant, habituel, classique.

Mais, le juge Baptiste Henry a fait très fort à ce sujet.

Les faits sont les suivants, certains les connaissent déjà :

Les élus actuels de la ville de La Rochelle se sont mis dans l’idée de créer un marais en centre-ville. Démarche étonnante et sans originalité dans une ville entourée de marais, qui n’est donc pas en manque à ce sujet.

Ce projet est éminemment contestable. Il ne prend pas en compte les incompatibilités entre la nature et l’homme aseptisé que nous sommes devenus. Il exposera les habitants aux moustiques et chauves-souris, aux maladies que ces animaux transmettent, dont la ville de Wuhan est un épouvantable exemple.

On comprend aisément que la ville aurait davantage besoin d’un parc urbain sur le site plutôt que d’un morceau de nature sauvage inadaptée.

Hélas, excités à l’approche des élections municipales, les élus rochelais porteurs de ce malheureux projet, convaincus d’avoir découvert la combine écologique à fabriquer des voix, pris par le temps, ont foncé tête baissée pour mettre en œuvre cette hérésie et la rendre irréversible.

Dans la précipitation, ils ont oublié que, par arrêté préfectoral, les statuts qui les lient à l’agglomération leur ont enlevé la compétence dans le domaine de l’eau. Les élus rochelais ne sont pas compétents pour un tel chantier, qui est de la compétence de l’agglomération.

Raisonnablement opposés au projet, nous avons porté ce conflit devant le tribunal administratif de Poitiers. Ce dernier avait à dire s’il considère qu’une ville peut engager un chantier pour lequel elle n’a pas la compétence et pourquoi. Une jurisprudence intéressante.

Mais, refusant l’obstacle, le tribunal a affirmé, sans le motiver, que la ville avait la légitimité pour engager ce chantier. Sans pour autant régler le problème du conflit de compétence.

Il se trouve, juste après cette affirmation du tribunal, que la ville a cru utile de faire voter un transfert de compétence entre elle et l’agglomération visant ce chantier, faisant ainsi la preuve qu’elle n’avait pas initialement la compétence. Donc, jusqu’à ce transfert, tout ce qui a été fait est nul car réalisé sans la compétence transférée.

Ce vote de transfert de compétence étant un élément nouveau, essentiel, nous en avons informé immédiatement le tribunal.

C’est là que le juge Baptiste Henry a fait très fort.

Il a rendu une ordonnance dans laquelle, non seulement il n’a toujours pas motivé l’idée que sans en avoir la compétence une mairie pourrait se délivrer une autorisation de construire ou d’aménager, mais il nous a gratifiés d’une très forte amende – vingt mille Euros – au seul motif que nous avons dérangé son train-train.

Alors que, respectueusement, nous lui présentions les nouveaux éléments de cette affaire – le vote tardif du transfert de compétence en cours – lui a oublié de nous respecter.

Il nous a volontairement détruit pour un motif qui lui est strictement personnel, qui n’a rien à voir avec l’éclaircissement de jurisprudence recherché, important, de portée nationale.

Ce magistrat est allé au bout du bout dans la négation du respect du citoyen, auquel il est tenu. Il nous a pris pour de “la merde”. Son excuse du dérangement que nous crierions dans la bonne marche du tribunal n’est ni crédible ni raisonnable.

Nous ne saurons probablement jamais quel est son moteur. La justice n’a pas l’habitude de chercher à comprendre ce genre de choses, qui est couvert par ce que l’on appelle pudiquement la “liberté” des magistrats. Nous irons donc demander des comptes en Conseil d’Etat. Nous verrons bien. Quant aux rochelais, ils vont se bomber un chantier illégal, pourtant critiquable.

Mais, comme en toutes choses, même les plus horribles, il reste une petite place pour sourire. Il y a toujours le comique de service.

Ici c’est Monsieur Perrin, un élu adjoint au maire de La Rochelle, qui se lâche Dimanche sur son site Facebook, tel le Trump de service.

Voilà un homme qui n’aime pas les “promoteurs”, sans doute vit-il d’amour et d’eau fraîche et habite-t-il un logement construit par les chauves-souris et protégé par les moustiques.

J’ai mis un lien vers ce billet sur son Facebook, aura-t-il le courage politique et démocratique de l’y laisser ? Nous verrons.

Bien à vous. H. Dumas

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La Rochelle violentée, La Rochelle défigurée

Par le quadruple effet d’une technocratie ploutocrate et prétentieuse, d’une magistrature indigne et partisane, d’affairistes cupides et corporatistes, d’un maire ignorant, suffisant, caractériel et sans vergogne, La Rochelle est massacrée.

La Rochelle vit de plein fouet le danger d’élus surpuissants, surexposés et surprotégés. Elle n’est pas la seule.

Cette dérive de la démocratie qui donne un pouvoir sans partage aux élus locaux ne peux vivre que dans le cas de l’élection à la magistrature municipale de surhommes pétris de qualités.

Il faudrait qu’ils soient compétents en tout, décideurs mais à l’écoute, autoritaires mais justes et tolérants, spectaculaires mais modestes et économes, plein de compassion pour les faibles mais enthousiastes pour les forts, à l’écoute de tous mais conscients que la majorité des quémandeurs ne se soucie que de ses intérêts personnels, qu’ils récompensent le mérite et se méfient des réseaux, qu’ils soient surs d’eux mais discrets, qu’ils puissent faire le tri entre les légitimités de façade et les vraies.

Tant de choses qui amènent ceux qui les possèdent à refuser net la démagogie, le mensonge, l’apparence, la connivence, la facilité, la frime, et finalement le pouvoir. Tout ce qui permet d’être élu….

Malheureusement, la plupart du temps, les élus se croient investis d’une mission de berger d’un troupeau de moutons que seraient leurs électeurs, en oubliant que le berger ne fait qu’exploiter ses moutons qui finissent inévitablement à l’abattoir.

Les élus ordinaires, comme celui qui est en place à La Rochelle, demandent la soumission de leurs électeurs prétendant être investis quasi divinement, alors qu’ils devraient être les révélateurs des forces vives de la cité, des individualités si nombreuses, si différentes, toutes importantes.

Contrairement au retournement intellectuel spectaculaire d’un Macron aux abois et de ses récentes affirmations lourdement intéressées, les élus locaux ne sont pas l’avenir de la France mais les fossoyeurs de ce pays.

La cause en est structurelle, Montesquieu et le partage des pouvoirs n’est plus qu’un souvenir lointain dans les démocraties locales, c’est tout le problème.

En attendant, La Rochelle, comme les autres villes de France, ne peut qu’espérer sortir l’homme exceptionnel, providentiel, du chapeau des élections du mois prochain. Les rochelais l’ont-ils sous la main ?  Sauront-ils le hisser à leur tête ? C’est difficile à dire, mais c’est possible, l’un des candidats répond à ces critères.

Une seule chose est certaine, si les rochelais n’ont pas cette lucidité et ce sursaut, cette ville est foutue.

Le massacre actuel de la ville

Ici comme ailleurs, la plupart des candidats à l’élection n’ont pas conscience de la généralité de leur mission, de sa modestie.

Au contraire, ils ne pensent qu’à une chose : marquer leur passage dans l’histoire locale en personnalisant la construction et l’urbanisme. Tous se rêvent en Le Corbusier, en Haussmann.

Il est peu probable que ces deux icônes aient pu être élus…. Trop individualistes.

Les contraintes collectivistes qui obligent les élus locaux ne leur permettent pas la réalisation de grands projets, la révélation des fortes individualités nécessaires à ces projets. Les élus locaux sont les réceptacles des frustrations, des jalousies, des utopies, de leurs électeurs, sans lesquels ils ne sont pas élus.

La Rochelle est la caricature de cette situation générale.

La ville a mis à sa tête aux dernières élections municipales, à la suite d’une intrigue particulièrement malsaine, un homme à la prétention illimitée, à l’imagination inversement proportionnelle, otage de son administration et de ses appartenances aux réseaux.

Les élus rochelais, qu’il sait terroriser, ont voté un plan d’urbanisme au forceps. Au point que le journal local s’est fendu d’un article le soulignant et précisant que, face à leur incompétence du sujet, l’administration locale va mettre en place des cours d’usage de ce plan d’urbanisme…. Qu’ils ont quand même voté.

Effectivement, ce plan d’urbanisme est un massacre. Des écologistes religieux et obscurantistes, des élus périphériques égoïstes, des réseaux corporatistes, ont accouché d’un monstre administratif.

Ce plan d’urbanisme massacre l’environnement, déplace les modestes en périphérie, entasse les riches en centre-ville, défigure le cœur historique, que du bonheur… Il ne prévoit aucun grand projet d’avenir.

A marche forcée, couvert par l’administration locale et préfectorale, par la justice administrative, le maire actuel, alors qu’il sera évidemment remis en question dans un mois, pousse ses ridicules chantiers pour mettre la ville devant le fait accompli.

Préfet et justice administrative tentent de détruire ceux qui se lèvent contre cette méthode liée à la personnalité obtuse et têtue du maire actuel.

Evidemment, toujours aussi imprudent, désireux d’absolu, je fais partie des victimes.

La situation

Un projet de marais, avec toutes les nuisances induites, graves, moustiques et maladies, est porté par le maire et ses alliés écologistes primaires en centre-ville.

Dans son délire dictatorial, le maire a lancé avec ses services techniques ce projet, alors qu’il n’en n’a pas la compétence, qu’elle est attribuée par statuts et arrêté préfectoral à l’agglomération.

Ce fait, qui rend les autorisations délivrées par l’administration nulles pour non-compétence, a été signalé par mes soins à la Préfecture et au Tribunal Administratif de Poitiers.

En pièce jointe, LIEN, l’incroyable ordonnance signée d’un magistrat du Tribunal administratif de Poitiers.

Alors que le maire de La Rochelle vient de faire voter un transfert de compétence, de toute urgence, pour la maîtrise d’ouvrage de son chantier, apportant par là la preuve qu’il ne l’avait pas pour la maîtrise d’œuvre à partir de laquelle il s’est octroyé l’autorisation d’aménager, le Tribunal Administratif de Poitiers saisi a été pris la main dans le sac de la partialité.

Alors que ce transfert de compétence, cette preuve, est une novation qui justifiait l’information du Tribunal Administratif, acculé, non seulement le Tribunal, contre toute réalité, persiste et signe en affirmant que, même dans un domaine où il n’est pas compétent le maire peut toujours se délivrer un permis de construire ou d’aménager, mais de plus le magistrat signataire se permet d’exposer carrément sa partialité :

” La présente requête en référé est la quatrième demande de suspension introduite par l’association des propriétaires des Cottes-Mailles et de Varaize et la société Dumas Henri Participation contre le même permis d’aménager. Elle comporte le même moyen unique que celui invoqué dans les précédentes instances, dont l’une a déjà donné lieu au prononcé d’une amande pour recours abusif. Ainsi, la requête présente un caractère abusif. Compte tenue de la persistance des requérantes à introduire des requêtes abusives et des perturbations que ce comportement inacceptable provoque dans le fonctionnement du service public de la justice, ce qui a notamment pour effet de retarder le jugement d’autres requêtes introduites légitimement, il y a lieu d’infliger à chacune des requérantes une manade de 10.000 €”

Et voilà, si vous vous vous opposez à un maire qui se délivre une autorisation, pour laquelle il n’a pas la compétence, qu’il s’est délivré contre l’avis négatif du commissaire enquêteur à l’issue de l’enquête publique précédant l’autorisation, si vous insistez au fur et à mesure que le scandale se développe et apparaît au grand jour, vous êtes illégitime.

Pour vous faire fermer “votre gueule”, la justice vous en colle pour 20.000 €.

Nous sommes en France. CQFD.

Bien à vous. H. Dumas

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Les barons de la drogue fiscale s’inquiètent

Nous sommes peut-être au bord de la révolte des gens ordinaires. De ceux dont 80% de leur valeur marchande est captée par le cartel de Bercy. De ceux qui tentent de vivre avec les 20% qui leur reste de ce qu’ils rapportent à l’économie. Qui se tuent à la tâche pour que d’autres se la coulent douce, sous le parapluie des avantages acquis ou de la connivence.

Le cartel s’inquiète. Il demande au Premier Ministre une sainte onction bénissant la terreur qu’ils installent à grand coup d’injustice fiscale. Sans terreur ils ne se sentent pas capables d’encaisser l’impôt démesuré.

Le Premier Ministre y va de son onction, sur place même, il n’a pas le choix. Il lui faut du carburant pour se maintenir au pouvoir, pour voir perdurer le coup d’Etat des technocrates sur notre pays, alors que tout leur échappe, tout part en vrille.

Le cartel ment, comme tous les gangsters. Le mensonge est là, tout autour de nous, il nous gagne.

Tout ce que l’on voit est faux. Cette jolie voiture, ce bel appartement, cette belle entreprise, son matériel, tout cela n’existe pas, n’est que crédit, basé sur la fausse monnaie gratuite que les banques sont chargées de nous distribuer selon des règles qu’elles seules comprennent.

Jusqu’à quand toute cette mascarade va-t-elle pouvoir faire illusion ?

Jusqu’à quand l’image, l’apparence, la démagogie, l’illusionnisme seront-ils les maîtres en lieu et place de la réalité, de la compétence ?

Jusqu’à quand les français goberont-ils que la “fraude fiscale” serait la raison de leur malheur, de leur vie d’esclave, de leur lente agonie, de la perte de leurs libertés, de l’angoisse de la délation qui fait de vos amis, de vos voisins, bientôt de vos enfants, le délateur qui génère votre destruction.

Ceux de ma génération ont eu beaucoup de chance, jusqu’à croire qu’elle dépendait de leur bon vouloir, qu’ils la méritaient sans rien lui devoir, jusqu’à oublier que la paix, la richesse, la liberté ne sont pas acquis, sont le fruit d’une âpre lutte de tous les jours.

Mes parents et mes grands-parents ont connu deux guerres, des troubles graves, une liberté au compte-goutte, la censure, la servitude, la misère sans assistance pour certains, la mort trop jeune pour les plus fragiles.

Aujourd’hui nous exigeons la liberté, nous exigeons la santé, nous exigeons la vie, et belle en plus, nous exigeons que nos rêves deviennent immédiatement des réalités.

Ça marche, mais à quel prix.

Au prix d’une illusion payée avec de la fausse monnaie, distribuée aux affidés, dans une organisation clanique où l’adoubement vaut compétence, où la responsabilité est décalée sur le voisin, où la vérité n’est plus perceptible mais au contraire cachée, ignorée, où le menteur est protégé, fêté, honoré.

Qui peut croire que tout cela peut aller bien loin ?

Edouard Philippe fait bien d’aller rassurer le cartel de Bercy. Une justice, celle de la vie si ce n’est celle des hommes, ne peut que le réduire en cendre à terme.

Il n’y a pas de place sur cette terre pour cette engeance.  Pauvre Philippe, quelques efforts que tu fasses pour soutenir cette bande — tout comme le gouvernement mexicain soutient les cartels pour survivre — ils sont amenés à disparaître en enfer.

Je suppose que cela te contrarie beaucoup, mais il en est ainsi de tous les chancres sociaux.

Bien à vous.

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La médiation vue par Bercy (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. E. Bolling et H. Dumas

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À La Rochelle : la ville réalise un chantier de 5 M€ sans permis d’aménager valide…

À La Rochelle, comme ailleurs, la loi est une simple convention conjoncturelle que le temps et les circonstances font paraître alternativement juste ou inique.

Pour faire simple : la loi n’existe pas.

Est-elle un rêve qui impacte la réalité, ou l’inverse ? Je ne sais pas.

Ceux qui la créent la plupart du temps ne sont pas conscients de ces particularités, sans quoi leur vie ne serait que souffrances morales insupportables. La naïveté obligatoirement les habite, autrement le cynisme les rongerait. Pour autant, généralement, un peu de manipulation ne leur fait pas peur, cela leur paraît même naturel et légitime. L’état de limite est constant.

Ceux qui ont la charge de la faire appliquer, les magistrats, n’échappent pas à ses contradictions. Ils s’en inquiètent ou s’en délectent selon leur personnalité. Eux seuls le savent, ils ne l’expriment jamais, cela les isole.

En admettant que vous soyez d’accord avec cette analyse de la loi, vous vous dites : pourquoi à La Rochelle ?

Tout simplement parce que, à La Rochelle, je vis l’exemple de cette ambiguïté, cette relativité, de la loi. Je vais vous raconter.

D’abord les faits bruts.

Il y a quinze ans, dans l’exercice de mes activités professionnelles, je maîtrise par promesses de vente cent hectares en zone urbaine centrale, au lieudit “Les Cottes-Mailles”. L’emplacement est superbe, je promets au propriétaires un prix en rapport avec cette situation privilégiée.

Dans la semaine qui suit la signature de ces promesses de vente je suis convoqué par les services techniques municipaux qui m’expliquent que ces terrains ne me seront pas accessibles. Le pouvoir politique local se considère comme seul habilité à projeter sur le site.

Je passe outre, avec l’accord des propriétaires. Nous présentons ensemble un grand projet d’urbanisme, dont la ville a le plus grand besoin, qui exposé au Grand Pavois reçoit un accueil unanimement favorable.

Qu’importe, les élus ne sont pas à imaginer un projet pour la cité. Ils n’en n’ont ni les compétences ni l’envie. Pour eux la ville se développe seule, elle n’a pas besoin de projet, certains pensent même qu’il faudrait qu’elle se développe moins. En revanche ils souhaitent s’approprier le site au prix le plus vil.

C’est ici que tout commence.

Les élus multiplient les manœuvres pour dévaloriser le site.

D’abord en le classant en zone agricole alors qu’il est factuellement en pleine zone urbaine. Mais dans ce cadre se sont eux qui créent la loi.

Ensuite, ce classement sera pris comme référence par les services de l’Etat pour évaluer des expropriations, cela s’appelle une escroquerie.

Ils évoquent pour motif, absurdement, une pénétration de la campagne dans la ville…

Puis ils massacrent le site en son plein milieu par un boulevard délirant, sans commune mesure avec son trafic à venir, dépossédant sur son passage les propriétaires pour une poignée de cacahuètes, conformément au classement précédant.

Enfin, toujours sans imagination et sans grand projet pour cette cité — qui en a pourtant grand besoin tant elle est loin de tout et très fragile de sa dépendance au tourisme, à la mode, au superflu de richesse — ils engagent un projet contestable de rénovation de marais entre le centre historique et cette zone d’avenir des Cottes-Mailles, sur 50 hectares. Cela dans une région qui n’est que marais. L’originalité n’est pas le point fort de ce projet.

Plus gravement, il introduit dans la ville un monde porteur de risque de maladie, tels que les moustiques ou les chauves-souris. Tout le monde, depuis le coronavirus de Wuhan, sait que le monde aseptisé de l’humain court des risques en cas de proximité avec la nature sauvage, sans la limiter aux lions ou aux crocodiles.

Rencontre avec la loi.

L’aménagement de ce marais implique de grands mouvements de terre, une régulation des eaux, en conséquence une enquête publique et un permis d’aménager du ressort des lois sur l’environnement.

Il se trouve que ce type d’autorisation, concernant l’environnement, est de la compétence du Conseil d’Agglomération.

Oui mais voilà, le maire de La Rochelle n’est pas du genre à négocier mais à imposer. Donc, il se passe, avec la complicité du Préfet, de l’autorisation du conseil d’agglomération.

Il se délivre à lui-même, le plus illégalement du monde, les autorisations nécessaires à son projet.

Le souffle coupé devant tant d’audace, devant l’accumulation des incivilités avec la loi de la part des élus rochelais, les porteurs entravés du projet du site des Cottes-Maille, dont je suis, déposent un recours devant le Tribunal Administratif de Poitiers, puis un référé-suspension pour faire arrêter ces travaux d’environnement réalisés à partir d’un permis d’aménager illégal parce que délivré par une administration qui n’a pas la compétence voulue.

Que croyez-vous qu’il advint ?

Le Tribunal Administratif de Poitiers a décidé que la mairie de La Rochelle — même si dans le cadre de l’environnement elle n’a effectivement pas de compétence — peut dans le cadre de ses compétences en urbanisme…. se délivrer un permis d’aménager concernant exclusivement l’environnement.

Trop fort, non ?

Et voilà comment la loi n’existe pas, n’est qu’un leurre destiné à ceux qui y croient, ne s’applique pas à tous également, peut-être tordue par ceux qui sont les bénéficiaires du coup d’Etat dont nous avons parlé hier : https://temoignagefiscal.com/le-coup-detat/

Je vous déconseille quand même de vous délivrer à vous-même un permis d’aménager ou de construire. Suivre l’exemple de la mairie de La Rochelle est risqué, même si vous pouvez arguer du fait que, chez vous, vous êtes compétent pour toute décision d’aménagement aussi surement que la mairie de la Rochelle l’est chez elle.

Bien à vous. H. Dumas

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LE COUP D’ETAT

Il y a quelques jours un lecteur m’a conseillé le livre de Curzio Malaparte : “Technique du coup d’Etat”.

Je l’ai acheté et l’ai lu d’une seule traite.

Ce fût une révélation que j’ai plaisir à partager avec vous. Je suppose que ce livre, qui a eu beaucoup de succès à son époque, est un ouvrage de base pour tous ceux que la prise de pouvoir passionne. Pour moi, qui n’ai pas le culte du pouvoir, ce fût un flash, la mise en pleine lumière de notre réalité politique et sociale.

 

Commençons par le commencement.

D’abord le pouvoir.

Wikipédia a beaucoup de peine à définir le pouvoir.

Je suis pour ma part convaincu par l’idée que le pouvoir, dans nos sociétés, est sous-tendu par l’accès à la liberté, au “pouvoir faire”.

Longtemps l’idée directrice qui s’imposait aux analystes a été que l’homme est mu par son intérêt, que ce moteur expliquerait tout, organiserait tout. Cela est probablement vrai, mais l’intérêt peut se traduire de différentes façons. Initialement, il tente de satisfaire les pulsions primaires : la faim, la santé, le sexe, la vie… Puis, ces besoins acquis, il est alors avide de liberté.

Donc, intérêt et désir de liberté sont étroitement liés.

Pour moi, la réalité de la liberté est l’éphémère. Comme la vérité elle doit être conquise à chaque instant, car elle est remise en cause à chaque instant. Elle se mérite jour après jour.

D’autres la pensent pérenne. Ils tentent alors de l’acquérir et de la vivre de deux façons : par le pouvoir ou par l’absence de responsabilité dans le cadre de certaines soumissions – la servitude volontaire de La Boétie –. Les exceptions ou accidents dans ces versions sont : le pouvoir qui étouffe et la soumission responsable : deux échecs qui tuent.

Donc, le vrai moteur d’accès au pouvoir, pour ceux qu’il intéresse, n’est autre que l’idée d’en retirer la liberté de faire, tous les boniments altruistes ou autres qui accompagnent la démarche sont secondaires.

On y voit déjà plus clair.

Les moyens d’accéder au pouvoir

C’est ici que le livre de Malaparte est remarquable.

Il expose, crûment mais de façon imparable, que la prise de pouvoir n’est pas issue d’une action politique mais d’une action technique. Il prend comme exemple la conquête du pouvoir par les bolchevicks qui est le fait de l’organisation technique de Trotski et non de l’engagement politique de Lénine.

Il fait dire à Trotski, parlant à Lénine : ” Pour réussir, il ne faut point se défier des circonstances défavorables, ni se fier à celles qui sont favorables. Il faut frapper au ventre : cela ne fait pas de bruit. L’insurrection est une machine qui ne fait pas de bruit. Votre stratégie exige trop de circonstances favorables : l’insurrection n’a besoin de rien. Elle se suffit à elle-même.”

Trotski n’attache pas d’importance aux mouvements de foule qu’il croit instables par essence. Il pense que la prise de l’Etat, du pouvoir, doit être le fait de quelques techniciens s’emparant des points clés ; à cette époque : les gares, les centrales électriques, les grands carrefours… pas le parlement.

Tiens, tiens…

A y bien réfléchir, les points clés de notre société ne sont-ils pas tenus ou contrôlés par l’Etat, contre vents et marées : les chemins de fer, la santé, la scolarité, l’éducation, l’énergie, la propriété privée, la banque, etc… tout cela au grand dam de certains de nos amis européens, baptisés de méprisants libéraux avides d’argent par nos tenants du pouvoir ?

L’Etat n’est-ce pas cette abstraction qui n’existe que par la présence de ceux qui s’en réclament, qui disent le représenter ?

Mais alors, sommes-nous sous le règne d’un coup d’Etat ?

Assurément. Ce coup d’Etat est vieux de quarante ans.

Ce sont les technocrates qui en sont les responsables, ils n’ont pas fait de bruit, ils ont frappé au ventre.

Ce coup d’Etat est le fils de l’homme qui a écrit “Le coup d’Etat permanent” François Mitterrand. Par vice ou par bêtise et suffisance ? L’histoire le dira peut-être un jour…

Les technocrates sont le fruit de l’éducation nationale, son fleuron. Jusqu’à Mitterrand, ils représentaient l’Etat, ils étaient face à la population qui était représentée par les élus. Le conflit entre eux était constant, mais nécessaire à la théorie de Montesquieu du partage des pouvoirs.

Puis Mitterrand a organisé ce qu’il a appelé la décentralisation mettant, mais imprudemment, ses pas dans ceux de son prédécesseur honni de lui le Général De Gaulle.

Ce faisant Mitterrand a cru humilier les technocrates qui n’avaient pas beaucoup de respect pour lui, ce fut effectivement le cas, mais peu de temps.

D’abord furieux de perdre leur pouvoir, les technocrates ont vite perçu les limites intellectuelles et pratiques des élus, ils les ont laissés patauger quelque temps puis à leur demande, et c’est là le coup génial, ils ont pris totalement le contrôle de tous les points essentiels de notre pays, laissant les élus réduire leur rôle à l’apparence.

Ce fut le coup d’Etat des technocrates, par absorption de l’opposition constitutionnelle, des élus.

C’est sous leur dictature que nous vivons, que nous souffrons. Pendant qu’ils exercent le pouvoir, cachés dans les coulisses du théâtre des guignols politiques qui nous est donné à voir, nous cherchons à comprendre l’incompréhensible, l’apparence. Tel Don Quichotte nous luttons contre des moulins à vent. Nous sentons bien que notre situation de soumis responsables nous tue, mais sans pouvoir en analyser les raisons et imaginer des solutions.

Ce coup d’Etat des technocrates a été remarquable. Il a quelques caractéristiques particulières.

D’abord la caste au pouvoir ne tient pas son pouvoir de l’hérédité, mais de l’onction de l’éducation nationale et de ses grandes écoles, des réseaux en découlant.

Ensuite, une grande partie des soumis y trouve son compte, ce sont les fonctionnaires déchargés de toute responsabilité donc libres. Les soumis responsables, les esclaves en quelque sorte, sont volontaires pour certains : les indépendants ; en partie assimilés aux irresponsables pour les autres : les salariés du privé.

Le coup d’Etat des technocrates a instauré une société intelligente, mais liberticide. Or, sans liberté pas de création, sans création pas de renouvellement de la vie.

Notre société, issue de ce coup d’Etat, est donc vouée à mourir.

Trop sophistiqué dans sa mise en place, nous ne pourrons pas sortir de ce coup d’Etat par la démocratie, non plus par un autre coup d’Etat les tenants actuels étant très lucides et très avertis, nous devrons donc attendre son effondrement.

Il est en cours, c’est ce qui est réconfortant… si l’on veut.

Bien à vous. H. Dumas

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