Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Analyse d’une justice qui dérape complètement

Au commencement de la perte de contrôle il y a une diarrhée législative et réglementaire qui touche toute la société.

Elle est ordonnée par et au profit d’une poignée de manipulateurs pervers dissimulés derrière l’idée de démocratie.

La perversion tient au manque d’information des votants où aux informations falsifiées qui leurs sont distillées à longueur de journée, qui évidemment faussent la sincérité indispensable à la qualité du vote.

Situation le plus souvent générée par ceux-là même qui reprochent au marché libre d’être injuste du seul fait que tous n’ont pas le même accès aux informations du dit marché. C’est amusant cette dichotomie….

En ce qui me concerne personnellement, plus particulièrement trois secteurs législatifs spécifiques : le Code Fiscal, le Code de la route et le code de l’urbanisme, me nuisent gravement par leurs démentes abondances et incohérences.

Je parle le plus souvent de ceux-là étant, comme tout un chacun, enclin à dire des conneries sur les sujets que je ne connais pas très bien. Ce qui ne veut pas dire que je ne puisse pas en dire sur ceux que je connais, mais là au moins je peux être utile et éventuellement évoluer si c’est nécessaire.

Cette surabondance législative ou réglementaire transforme ceux qui sont chargés de la faire appliquer en harceleurs vis-à-vis de ceux qui sont censés l’appliquer.

Ce harcèlement prend, jour après jour, des proportions insondables et mortifères, au point que l’on se voit obliger d’aller frapper à la porte de la justice pour y voir plus clair.

Et là surprise, de harcelés on devient procéduriers si l’on en croit ce que les magistrats vous assènent, en règle générale à votre grand étonnement.

 — Moi, procédurier ? Mais M. le Juge, je ne viens que chercher la vérité, prouver ma bonne foi.

 — Passez votre chemin, ne venez pas encombrer les prétoires, nous avons autre chose à faire que nous pencher sur vos petits embarras.

 — Mais ma vie est en jeu, mes biens, ma famille, mon travail, ma santé…

 — Et alors. En quoi sommes-nous concernés ?

 — Mais vous représentez la justice, à laquelle je crois.

 — Continuez à croire ce que vous voulez et foutez-nous la paix, nous réfléchissons à construire une société parfaite, comme nous. Vous pouvez comprendre cela ?

 — Non, pas vraiment…

Le quiproquo est lancé, que faire, que penser ?

La justice.

Elle reflète bien sûr la société au profit de laquelle elle s’exerce, indépendamment de la personnalité des magistrats et des justiciables.

Dans notre société d’opportunité, de connivence, de haines catégorielles et de vengeances personnelles, la justice exacerbe, caricature, ces attitudes.

Pourrait-il en être autrement ? Oui dans l’absolu, la justice pourrait être indépendante, représentative des grands principes et de l’universel.

Non dans la réalité, les grands principes et l’universel étant évolutifs en fonction des croyances.

Non aussi parce que contrairement à ce qu’elle s’imagine être, la justice ne dépasse pas le pouvoir qu’elle sert ou qu’elle croit devoir servir.

Nous sommes dans le monde des hommes, pas dans le monde des dieux ou des demi-dieux.

Donc pas de grande justice, juste des tribunaux, boutiques de la “conflitude”, au service du pouvoir, outils de la soumission.

Les conséquences

Notre justice se fout totalement d’être juste.

La recherche de la vérité est le dernier de ses soucis. Comment espérer la justice sans la traque de la vérité ?

Là est le problème, et je vais vous en faire la démonstration factuelle.

L’exemple. Il est un peu long et peut-être fastidieux, comme le sont toujours les aventures du voisin. Mais pour ceux qu’un sujet intéresse, un exemple en grandeur nature est essentiel. Alors pardon à ceux qui vont abandonner la lecture en cours de route, ils ont raison sans doute. Courage à ceux qui vont continuer.

Nous sommes dans une copropriété, dans laquelle je suis en conflit avec certains copropriétaires, qui n’ont jamais eu le souci de l’immeuble, mais uniquement celui de leur investissement, plus la petite idée derrière la tête de me déposséder des invendus à vil prix. Car la crise du début des années 1990 a généré des invendus importants, plus importants que ma surface financière.

Cela se passe dans l’île de Ré qui, dans le même temps, se mettait à faire la une des journaux, donc l’objet de convoitises.

Ces copropriétaires se sont acoquinés avec le syndic.

Les syndics sont toujours prêts à jouer les conflits entre copropriétaires pour assoir leur pouvoir et pérenniser leurs inutiles honoraires. Car les syndics – majoritairement — ne foutent rien, ils se contentent d’intriguer dans le dos des copropriétés avec le conseil syndical, auquel seuls les culottés osent se présenter.

De fait, le copropriétaire de base est victime d’un semblant de démocratie.

Souvent non initié, il ne lui reste plus qu’à payer ses charges sans trop savoir pourquoi et à voter comme tout le monde s’il ne veut pas que les autres copropriétaires lui tournent le dos, lui rendant la vie impossible dans l’immeuble.

Donc, attaché à la bonne marche de cette copropriété, que j’ai bâtie à La Flotte en Ré, je suis depuis des années en conflit avec ses naufrageurs.

D’abord à usage hôtelier, ce petit village piéton de 92 maisons, a subi le vol de sa clientèle par les gérants successifs. J’ai perdu la lutte contre eux.

Ensuite la copropriété m’a fait un procès pour parking inondable, en remplissant régulièrement le parking avec l’eau du réseau pour faire croire à cette farce. Aujourd’hui, sans aucuns travaux supplémentaires, ce parking n’est plus inondable !!!

Je comprends que tout cela puisse paraître louche, tellement c’est énorme.

Ces énormités qui s’imposent par leur seule masse, leur incroyable culot, sont justement le problème essentiel de notre société, en toute chose.

Donc en fait rien que de très banal.

Tout cela pour en arriver au fait qu’à l’occasion d’une AG en Mars 2019, des dispositions sont prises à la majorité, elles sont aberrantes.

Je suis empêché de parler lors de cette AG, comme à chaque AG, je quitte donc la salle, devant tous car je suis au premier rang, après avoir tenté de m’exprimer sans succès.

Je ne demande pas au Président de séance d’acter mon départ.

La copropriété me compte comme présent jusqu’à la fin de l’AG et utilise mon vote positivement pour un projet que j’ai contesté, ce que nul n’ignore.

Nous arrivons au nœud d’intérêt.

Devant le tribunal je dénonce l’AG illégale, le conseil syndical se défend en prétendant que je ne peux pas contester puisque, n’ayant pas déclaré mon départ, j’ai été compté comme votant positivement toutes les résolutions de l’AG.

Mais, j’ai un témoin, mon neveu, lui aussi propriétaire, qui est resté à l’AG et rapporte ce qui s’est passé.

Ce qu’a fait de tout cela un magistrat de La Rochelle.

Pour faire face au témoignage de mon neveu qui prouvait mon départ de l’AG et donc ma capacité à ester en justice sur le sujet, le syndicat des copropriétaires a fourni le faux témoignage d’une copropriétaire, Madame Durand, épouse d’un dentiste de Cholet. La dame Durand prétendant que mon neveu confond dans son témoignage deux assemblées générales.  Nous amenons alors la preuve qu’il n’était présent qu’à une, et absent à l’autre. Comment confondre deux choses alors qu’une nous est inconnue.

Ce faux était faux, mais en plus absurde.

Enfin, les dernières conclusions du syndic le 4 Mars 2020 sont carrément diffamatoires.

Le magistrat en charge du dossier a clos immédiatement la mise en état le 5 Mars 2020. Donc il nous interdit de répondre à cette diffamation, que voici :

Comment la dame Durand peut-elle instiller un doute sur la rectitude intellectuelle de mon neveu et la mienne, évidemment sans pour autant affirmer que j’étais présent puisqu’elle sait parfaitement que j’étais absent ? Et surtout comment le magistrat peut-il se contenter de cette merde et me refuser le droit d’y répondre, tout cela pour prétendre qu’étant réputé présent – ce qu’il sait parfaitement faux – je n’ai pas le droit de contester en justice cette AG ?

Voici le jugement : https://ahp.li/be57867e6548b2b6a4a2.pdf

Les morceaux choisis :Pas mal. On remarque qu’en réalité l’attestation de Durand ne dit pas que l’attestation de mon neveu est mensongère en ce qui concerne mon départ de l’AG, elle prétend juste qu’il mélange deux assemblées générales. C’est donc le magistrat, et lui seul, sans contre témoignage réel, qui prend personnellement la responsabilité d’affirmer que je dois être considéré comme présent. Il déclare le témoignage de mon neveu faux, sans aucun contre témoignage réel. Juste sur l’idée qu’il serait malhonnête et de connivence avec moi, sans aucune preuve à ce sujet. C’est de la diffamation pure et dure. De la part d’un magistrat…

Plus loin :Puis encore :Le mot est lâché : “relations… procédurières”

Et enfin :Ici, la doctrine qui rend esclave sans billet de retour.

La justice ne peut aller contre une majorité dite démocratique. Le monde appartient à celui qui recueille le plus de voix.

Les résolutions sont illégales sur le fond ? Peu importe puisqu’elles ont été prises par la majorité et qu’elles sont valables dans la forme – enfin…, si on veut —

C’est cette doxa qui rend inutile toute procédure lancée contre un élu qui a acheté ses voix avec votre argent, obtenant ainsi l’onction démocratique.

Ici se trouve l’explication de l’échec de la justice, son refus de chercher la vérité, le juste, de simplement entériner les décisions de la majorité.

La majorité c’est l’impunité, on comprend mieux pourquoi elle attire tout particulièrement les escrocs.

Nous ne sommes pas dans un état de droit, mais dans un état de connivences judiciaires avec la majorité, ou son idée. C’est ce qui choque si violemment.

Voilà ce que je voulais vous dire. Je crois cette explication fondamentale, et je vous prie de bien vouloir m’excuser pour la longueur du développement.

Bien à vous. H. Dumas

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L’huissier Patricia Gimenez : la théorie du pillage égalitaire

Le pillage de l’autre est la base naturelle de la condition humaine. Avant même d’arracher à la nature sa pitance, son substrat, l’homme essaie de les voler à son voisin.

La plupart des civilisations tentent d’organiser ce pillage naturel, avec des succès mitigés.

Toujours pour des raisons de facilité, l’homme pille en premier dans son milieu, là où il possède le plus d’informations pour organiser son pillage.

C’est ainsi que le pillage est en principe d’abord familial ou amical, puis corporatif ou professionnel, initialement local, puis régional, national et finalement mondial pour ceux qui en ont les moyens.

La réponse sociétale sont les règles du droit de la famille, les règles de la concurrence, les règles hiérarchiques de la fonction publique, les règles des échanges mondiaux, etc… toutes ces règles n’ayant pas la prétention d’éradiquer le pillage, mais simplement de le civiliser, de l’organiser de telle sorte qu’il paraisse légal. Elles évitent qu’à chaque pillage surgisse en réaction la violence.

Ces règles n’ont qu’un seul but : éviter un état de guerre constant fragilisant la condition humaine, la ramenant au niveau de l’animal — ce qui pourtant est très facile et toujours latent –.

Nous naviguons donc toute notre vie dans un espace où le pillage est la norme, où il répond à certaines règles, plus ou moins acceptées.

Lorsque les règles sont largement acceptées, nous sommes en paix. Cela n’évite pas que les pilleurs soient évidemment plus favorisés que les pillés, mais dans la mesure où l’acceptation des règles du pillage est réelle, la chose parait normale, d’ailleurs finalement — vue notre animalité profonde — c’est effectivement un succès.

A terme, le pillage canalisé génère le capital, en toute chose, et donc in fine le progrès toujours issu de la capitalisation ; elle est définie comme l’accumulation suivie de la transmission, que ce soit en science, en philosophie, en technique, en art, etc… aussi, bien sûr, en économie.

Ceci posé, nous allons nous intéresser aux dérapages du pillage.

C’est-à-dire quand les règles du pillage ne rencontrent plus l’acceptation, quand le pillage s’impose par la force.

Plus précisément nous allons évoquer cette situation en économie.

L’exemple historique le plus étudié du fait de son recul, mais cependant le plus proche, est le pillage des juifs parallèle à la guerre de 1940.

A cet effet je me permets de vous conseiller, une nouvelle fois, la lecture de l’ouvrage de Philippe VERHEYDE ” Les mauvais comptes de Vichy”.

En 1930, la crise de 1929 et ses dégâts matériels et psychologiques vont imposer la recherche d’un bouc-émissaire. Les juifs, population sans pays, sont amenés à se soucier un peu plus que les autres de leur sécurité matérielle du fait de cette particularité. Ils traversent mieux la crise économique. Ils seront les boucs-émissaires.

Jusqu’à ce que les allemands, totalement ruinés, s’autorisent à les piller en mettant à la tête de leur pays un allumé pour remplir cette mission.

La France, qui n’en pense pas moins, va — après avoir été battue en un éclair et avoir vu de ce fait ses règles de “pillages-polis” anéanties — installer avec gourmandise l’aryanisation des entreprises juives. Donc le pillage guerrier, par la force.

Alors, vont sortir du bois les pilleurs violents qui se planquaient jusque-là, ils vont envahir les outils mis à leur disposition pour voler sans scrupule, sans discrétion, les biens de ceux qu’ils auront au préalable qualifié de “sous-hommes”. La loi — plus tous les hommes et les outils qui la servent — se mettra à la disposition des pillards.

Le succès sera total, difficile mais total. Les juifs se battront avec leurs moyens, la logique et la mesure, aussi la ruse, mais face à la force ils perdront leurs biens et leurs vies.

Tout ce que l’humanité compte de crapuleux va s’épanouir, les jaloux vont se venger, les véreux vont se renier sans fin, les intrigues vont largement prendre le dessus sur l’efficacité. L’économie va s’effondrer, car il ne suffit pas de piller, encore faut-il le faire sans perdre de vue un objectif sain et une correction minimum. En économie comme ailleurs : il faut piller sans détruire. C’est l’exploit des sociétés avancées !!!

Ainsi tout le monde y trouve son compte… ou le croit.

Les pillages purs et durs de 1940 sont considérés comme des accidents – ce n’est pas ma pensée, mais ma pensée n’a que bien peu d’importance –.

En effet, je pense que l’accident c’est le pillage “zen” des sociétés en paix, et que le pillage violent des sociétés en guerre est la règle, au moins rêvée — si ce n’est appliquée — par la majorité.

Le pillage actuel basé sur l’égalité.

Il n’est pas douteux. Ici le juif est remplacé par le “fraudeur fiscal”, dont la définition est laissée à l’appréciation de chacun.

Le principe est le même, il s’agit de pouvoir accuser le possédant d’une tare sociétale inacceptable, qui permet de le sanctionner, la sanction prenant la forme de la dépossession de ses biens.

La tare sociétale c’est : une atteinte au principe égalitariste, c’est-à-dire au jugement arbitraire de ce que chacun doit posséder, le surplus ouvrant un droit de pillage. La qualification de fraude fiscale n’a pour objet que de légitimer l’accusation, elle est rarement consommée et majoritairement invérifiable.

Ce pillage étatique, instauré à l’aide d’une propagande constante, est exemplaire, il séduit la majorité, il est donc imité en divers endroits.

Nous en arrivons à l’huissier Patricia GIMENEZ

Cet état d’esprit, et ce pillage égalitaire qui a bonne conscience, trouvent à s’appliquer par l’intermédiaire de l’administration, avec la connivence des hommes de l’Etat, à l’échelle du pays. Mais aussi, plus modeste mais non moins révoltant, à des échelles de proximité multiples.

Je vais évoquer une organisation que beaucoup connaissent : les syndicats de copropriété.

Je rabâche mais, le fisc ayant bloqué tous mes avoirs depuis quinze ans, ma trésorerie est la plupart du temps en panne sèche.

Dans les copropriétés où je possède des biens, j’ai toutes les peines du monde à régler régulièrement les charges. Je m’efforce de vendre, quand le marché le permet, un lot pour payer les passifs accumulés et notamment les charges de copropriété.

L’assèchement indu de ma trésorerie par le fisc a des incidences fortes, directement sur ma vie proche de la misère, mais aussi sur mes biens que je ne peux pas entretenir et qui évidemment perdent en valeur absolue et en pouvoir locatif.

Les autres copropriétaires le savent. Tels les vautours, ils attendent ma faiblesse totale en espérant profiter des opportunités que cela pourrait leur occasionner.

Mieux, ils essaient d’accentuer la chute. Inutile d’imaginer aide ou compassion de leur part.

En tête le syndic de copropriété, généralement il est parallèlement agent immobilier, les opportunités : c’est le miel de son métier.

Plus il sera violent contre le payeur copropriétaire qui faillit, plus il justifiera les honoraires exorbitants qu’il facture à la copropriété pour rien foutre.

Il est donc gagnant sur tous les tableaux. Son énergie est stupéfiante, c’est : lettres recommandées régulières, comme s’il ne vous connaissait pas. Alors que vous l’avez mis en place, qu’il y a vingt cinq ans que vous payez régulièrement vos charges et qu’il n’ignore rien de votre injuste situation fiscale.

Vient ensuite ses deux cerbères : l’huissier et l’avocat, le premier doit être évidemment autiste, enfin c’est une image, je veux dire qu’il ne doit rien voir d’autre que ses obsessionnelles poursuites. L’avocat lui va vous défoncer avec délectation.

L’huissier Patricia Gimenez, qui m’inspire ce billet, est une personne fermée, automate et véritable Stakhanov de l’assignation et de la saisie. Une machine bien huilée pour le pillage égalitaire.

Mais, dans le cas que j’évoque dans ce billet, l’huissier ne serait rien sans le juge.

Donc, in fine, le juge

C’est lui le grand ordonnateur du pillage. C’est vers lui que l’on se retourne quand, face au pillage, on espère la justice.

En effet, pensant démontrer ma bonne foi, m’appuyant sur la mise en vente d’un appartement pour payer les charges, expliquant les entraves fiscales injustes dont je suis l’objet, je suis allé devant le juge.

Alors, je vous le dis : le juge s’en fou.

Par principe il donne raison à la meute, il dirige le pouce vers le bas, ce sera la mise à mort.

La crème de la crème :

Mais le juge ne fait pas que s’en foutre. Tout ça l’emmerde, et il le fait savoir.

Aller devant la justice française n’est pas un droit, contrairement à ce que vous avez peut-être entendu dire. C’est une faveur, cette faveur à un prix, elle peut être accompagnée d’une facture salée.

Les magistrats vous reçoivent à contre cœur. Il paraîtrait qu’ils ont beaucoup de choses à faire, bien plus importantes que de recevoir des justiciables.

Ainsi, lorsqu’ils décident que vous avez tort, il vous colle une espèce d’amende pour les avoir dérangés. Ils appellent ça l’article 700, si je ne m’abuse. Cette amende prend la forme d’un cadeau à votre adversaire.

Ainsi dans l’affaire que je vous expose, l’huissier Patricia Gimenez me poursuit, non pas pour les charges de copropriété que j’ai payées, mais pour le fameux article 700, dont le montant ici est de 10.000 €, quand même.

Ainsi donc mes voisins copropriétaires vont, sans état d’âme, ajouter à la dette que j’ai payée, une somme artificiellement fabriquée par un juge que j’ai dérangé et une justice qui assomme pour ne pas être importunée : soit 10.000€.

Un loto gagnant en quelque sorte ce pillage. Ils engagent la récolte de ce cadeau avec violence, à travers l’ineffable Patricia Gimenez, toujours en pensant qu’ils vont me faire basculer et profiter d’opportunités à cette occasion. Donc, saisie des loyers, menaces, etc… encore la totale.

C’est pas beau la vie ? L’humanité ? Les voisins ? Les juges ? Les huissiers ?

Mieux vaut en plaisanter. Bien à vous. H. Dumas

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Les deux leçons essentielles du COVID19

La mystification mathématique

L’utilisation massive des statistiques, des algorithmes de prévision, les contestations qui en ont découlé, ont fait apparaître au grand jour la relativité de tout cela, sa dépendance aux chiffres introduits dans les différents calculs.

La compréhension de la pandémie est directement liée au nombre de tests, au nombre de morts, au nombre d’habitants concernés, au nombre de lits, au nombre de masques, aux situations de chaque contaminé, à leur âge, etc…

Tout le monde a perçu que selon les chiffres utilisés pour les différentes démonstrations et explications de la situation — qui se veulent mathématiques, donc absolues et vraies – les résultats sont différents, voire totalement en opposition.

Le doute s’est emparé des informés face aux informateurs.

En effet, si dans le cadre de la pandémie, que nous subissons tous, un tel micmac est possible — car le sujet nous concernant directement nous amène à chercher la vérité, donc à percevoir la propagande, la falsification de l’information — un doute général s’insinue.

Ce doute sera-t-il durable ? La propagande sera-t-elle analysée aussi pertinemment sur des sujets moins universels ? Je suis sûr que oui pour les spécialistes de la polémiques, sincères ou non. Pour l’ensemble de la population, j’ai à la fois un doute et un espoir.

A suivre donc…

L’échec de la connivence et du pouvoir administratif.

Un tiers des morts de la pandémie était en EHPAD.

Rappelons brièvement le passé : les personnes âgées étaient prises en charge par leur famille ou mises en mouroir dans des “hospices” pour les indigents.

Récemment, les hommes de l’Etat ont fait mine de se pencher sur le sort des personnes âgées. Enfin, surtout sur celui de leurs descendants actifs ne souhaitant plus avoir la charge de leurs vieux, handicaps à la jouissance de la vie, à la liberté de profiter égoïstement des opportunités matérielles au moins promises si ce n’est acquises. En réalité des descendants obéissant à un fantasme de liberté. Fantasme qui doit sacrifier les vieux, les confier aux hommes de l’Etat.

Ainsi fut fait, évidemment le tout régulé sur le plus petit dénominateur commun, égalitarisme oblige.

Les hommes de l’Etat ont donc conclu un contrat avec des opérateurs privés pour la réalisation d’EHPAD, un nom de la novlangue qui marque.

Donc, plus d’hospice public, que des EHPAD très majoritairement privées.

Aux hommes de l’Etat la réglementation, dont le but principal est d’entraver l’accès à cette activité à tout autre opérateur que ceux choisis par les hommes de l’Etat. Aux opérateurs privés la fortune par la connivence.

C’est ainsi que ces EHPAD — dont l’accès est régulé, limité jusqu’à la pénurie — sont le lieu de vie ultime d’une majorité écrasante des personnes âgées.

Et, surprise, toute cette organisation politico-administrative et de connivence s’avère totalement incapable de remplir sa mission.

Des établissements surveillés, corsetés, par l’administration de la santé, gérés par la fine fleur de la connivence, ne sont pas foutus d’être organisés contre une épidémie de grippe, pourtant annuelle….

Alors que leurs statuts, portés par une propagande rassurante, font mine de rassurer — au moins ceux qui décident d’y envoyer leurs anciens, si ce n’est eux qui y vivent – la réalité nous oblige à constater que ces EHPAD sont des mouroirs à peine plus civilisés que les anciens hospices.

Que donc toute cette administration prétentieuse et sa cohorte d’escrocs agglutinés aux mamelles de la connivence ne sont pas capables de produire des établissements aux normes suffisantes pour affronter les grippes annuelles, pour protéger leurs vieillards fragiles des agressions de virus parfaitement prévisibles.

Ici, comme pour la mystification mathématique, la propagande des hommes de l’Etat en prend un coup. Sera-t-il mortel pour cette propagande ? Sans doute que non. Mais chacun sait que les petites rivières font les grands fleuves. Une fois que le doute s’installe, l’intelligence se rapproche.

Espérons que la pandémie sera le début du doute et celui du retour de l’intelligence en lieu et place de la croyance, fille de l’irresponsabilité.

Bien à vous. H. Dumas

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La France manque d’R

R comme Risque, R comme Responsabilité.

Lorsque la souris sort de son trou, elle réfléchit – probablement — puis elle décide de prendre le risque de sortir. Si le chat est là, elle n’appelle pas l’Etat à son secours, elle prend ses responsabilités et tente de s’en sortir. Il arrive qu’elle s’en sorte, il arrive aussi qu’elle ne s’en sorte pas. C’est la règle de la vie sur cette terre.

Quelle bizarrerie intellectuelle peut abuser les hommes et leur faire croire qu’il pourrait en être autrement pour eux ? Surtout lorsque les plus virulents à prétendre que les choses pourraient être différentes s’affichent comme des fanatiques de la nature et de ses lois.

C’est un mystère qui me dépasse. Alors, quand je vois, en pleine crise économique, les hommes de l’Etat faire mine d’être capables de juguler cette crise, qui découle uniquement de la négation du risque et de la responsabilité en économie, je suis sidéré.

Le plan de relance est ridicule, ses pauvres 100 milliards sont de l’amuse-ballots.

Il paraîtrait que des entrepreneurs et autres acteurs économiques attendraient ce plan de relance avec impatience.

Je ne sais pas qui sont ces escrocs, mais je sais que — s’ils existent ailleurs que dans l’imagination et la communication des hommes de l’Etat — ce ne sont pas eux qui vont relancer la machine, ils vont juste s’approprier cette dette supplémentaire que leurs enfants et petit-enfants paieront.

L’économie, paradoxalement, n’est pas un problème d’argent. Ceux qui croient le contraire n’ont rien à faire dans cet espace.

L’économie est un pan de la vie — il n’est pas le seul — ceux qui ne respectent pas ses règles sont rapidement réduits au vol et au pillage pour se procurer les fruits de cette activité. C’est le cas des hommes de l’Etat qui confondent pouvoir politique et économie. Partout où ils font cette confusion, la ruine emporte tout.

La complication tient au fait que l’économie génère de la richesse, évidemment, mais aussi un pouvoir lié à cette richesse, nécessaire à la bonne santé de l’économie. Hélas ce pouvoir entre souvent directement en conflit avec le pouvoir politique, qui ne peut le tolérer et sort à tout coup ses fusils pour l’annihiler.

Certains acteurs économiques, face à cette évolution inéluctable, prônent la connivence, l’acceptation des diktats politiques, ils en obtiennent un avantage immédiat, qu’ils paient ensuite de l’affaiblissement de leur activité grevée du chancre de ce parasite politique qu’ils ont accepté en leur sein.

L’économie n’a besoin pour s’épanouir que de liberté, rien de plus.

Evidemment cette liberté, naturelle, est sans pitié, comme la nature. Les champions de cette liberté devraient être ceux qui la prônent pour les loups, mais ce n’est pas le cas, nous le savons. Ils veulent la liberté des loups et la domestication, voire le servage, de l’économie, c’est absurde.

Quand les hommes de l’Etat parlent de l’économie, quand ils prétendent qu’elle serait la jungle sans eux, ils mentent.

Mais seuls ceux qui font l’économie le savent, pour les autres ce mensonge est valorisant, laissant supposer que ne pas connaître l’économie serait un signe de civilisation. C’est totalement absurde.

Voir le groupe auquel on appartient être absorbé par cette erreur de jugement, courir le risque de plus en plus évident de perdre sa force économique, donc sa liberté, est extrêmement frustrant.

Il serait si simple de réduire les dépenses ridicules des hommes de l’Etat, de détruire Bercy jusqu’à la dernière pierre, de rendre la liberté à l’économie, notre pays serait debout en deux ou trois ans.

Mais alors ce serait la jungle… refrain connu…

Bien sûr que non, car d’assistés-aux-ordres nous deviendrions tous des consommateurs libres de nos choix — comme sur le net –, libres de nos critiques dont les hommes de l’économie ne pourraient pas s’affranchir, puisque c’est par la connivence politique qu’ils s’en affranchissent.

Je suis sûr qu’informé, tout le monde pourrait comprendre que cette libération de l’économie — incluant risque et responsabilité économiques – nous amènerait à une société beaucoup plus juste et beaucoup plus efficace, donc beaucoup plus agréable à vivre, sans les tensions du mensonge qui nous empoissonnent l’existence jours après jours.

Peut-être les jeunes générations, les 15/30 ans, vont-ils comprendre la situation et avoir le sursaut nécessaire pour la modifier. Ils devront passer sur le corps de vieux crabes accrochés à leurs proies… qu’ils le fassent.

Bien à vous. H. Dumas

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L’excellente vision d’Yves Marchand sur le Commissariat au plan

Il y a les statistiques, l’observation des tendances, les constantes de l’Histoire et enfin l’intuition – sixième sens indéfini que l’on a ou que l’on n’a pas – pour se faire une idée de l’avenir du pays.

A l’exception de l’intuition aux contours indéfinis, tous les autres moyens de préparer l’avenir sont du ressort de la technique.

C’est évidemment à l’intuition, cette propension à saisir des rapports qui passent inaperçus aux yeux du plus grand nombre, que l’on reconnaît le génie d’une décision.

La taxe « carbone » ou la limitation de vitesse à 80 Km/h sur les routes secondaires n’étaient pas de cette eau-là. On en a subi les effets. C’est à des techniciens qu’on les doit. Les mêmes qui, dans les services ministériels veillent jalousement à l’ordre, à la méthode et à la réglementation et qui, sous l’influence des lobbies, sont placés là pour conseiller le pouvoir politique. Les mêmes qui seront à la manœuvre dans les services d’un Haut-Commissariat au Plan ressorti des oubliettes, sorte d’observatoire confié à une personnalité coordonnatrice de services techniques. Rien d’autre.

Ce n’est pas d’un commissaire dont le vocable réglementaire appelle à la hiérarchie, à l’ordre et à la sanction auquel on devrait faire appel, mais plutôt à un philosophe capable d’inspirer la pensée des décideurs, grâce à une intelligence qui le placerait au-dessus des contingences : le contraire d’un commissaire au plan. Au-dessus des querelles partisanes, toutes faites d’intérêts personnels, de susceptibilités peu accessibles à l’objectivité : le contraire d’un chef de parti. Mais surtout au-dessus du simple énoncé des données afin d’en extraire la signification profonde : le contraire d’un simple analyste.

Ce genre de personnalité est rare. On la reconnaît en général à ses manifestations en période de crise, lorsque tout le monde s’interroge sur le parti à prendre. Elle a alors le don de révéler aux yeux du monde le mystère de l’œuf de Colomb.

Les esprits ordinaires, dont on a grand besoin au quotidien et qui peuplent l’Administration, suffisent à s’enquérir de compter les masques et de constituer les stocks destinés à prévenir la prochaine épidémie de Covid.

La fonction prospective attendue pour redonner foi à une population désenchantée ne se loge pas, à moins de la mettre en garde à vue, dans un Commissariat, fût-il au Plan.

On en vient alors à s’interroger. L’Administration ne répond-elle pas aux exigences de sa fonction ? Si oui, que n’a-t-elle faire d’un commissaire ? N’appartient-il pas au politique d’être ce visionnaire ? Si oui, que n’a-t-il faire d’un guru ?

A moins que les deux pèchent. Tous deux par omission. L’Administration par manque de rigueur. Le politique par manque de vision. Leur double serait-il alors nécessaire ? On en doute. Question de vision.

Peut-être, le Haut-Commissariat n’est-il tout simplement qu’un comité Théodule de plus, qui permet à la République, réputée bonne fille, de se perdre « en même temps » dans la réalité du compromis et dans l’utopie de l’idéal.

L’autodestruction vers le néant.

YVES MARCHAND

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Que reste-t-il de la propriété privée immobilière ?

La majorité des français croit vivre dans une société basée sur la propriété privée. Leurs ancêtres ont payé d’une révolution sanglante ce droit, seul et unique rempart aux différents pouvoirs inventés par les peu scrupuleux hommes du pouvoir.

Nous n’allons pas nous égarer en explications sur les différents fantasmes ou illusions qui ont permis d’arriver aujourd’hui à l’idée que la propriété privée est une sorte d’injustice à éradiquer.

Nous allons juste rappeler que tout préalable à la prise totale de pouvoir passe par la suppression des contre-pouvoirs ou des espaces de liberté. La propriété privée est de ceux-là. Elle en est même l’unique et totale représentante, garante. Elle doit donc être éradiquée pensent les hommes politiques et leur complice et associée l’administration. Nos hommes de l’Etat sont fous de pouvoir illimité, pour notre bien, cela va de soi.

Ceci-dit, passons aux faits.

Dans un mémoire déposé au Tribunal Administratif de Poitiers, dont le lien d’accès vous sera donné à la fin de ce billet, le Préfet de la Charente-Maritime écrit ceci : “Sur ce point, il convient de rappeler aux requérants qu’il n’existe pas de droit acquis quant à la constructibilité d’un terrain et que celle-ci peut être remise en cause dans un nouveau document d’urbanisme.”

Traduit en langage ordinaire cela veut dire que vous vous croyez propriétaire d’un terrain, mais qu’en réalité vous n’en avez pas la disponibilité, l’usage. Donc, vous n’en n’êtes pas propriétaire.

Mais alors, qui en est propriétaire ? Le Préfet ? Le maire ? Le directeur des services techniques de la mairie ? vos voisins ? Des groupes de pression ?

Je ne connais pas de réponse à la question. Il n’y en a pas. Le nom est laissé en blanc.

Le vrai propriétaire sera celui qui aura le pouvoir de faire se rejoindre la possession et l’usage. Par exemple le copain du maire, ou du préfet….

Rapidement nous nous trouvons face aux tares de tout régime dictatorial, l’abus de pouvoir, la menace, le dol, le vol, la corruption, et leurs effets délétères sur la société.

Ainsi l’immobilier en France est la victime de cette agression invraisemblable à la propriété privée immobilière.

L’excuse invoquée est la cupidité, l’égoïsme des propriétaires, leur manque de goût, qui justifierait le vol de leur bien par la dépossession de son usage.

La réalité est la manipulation de l’électorat par les politiques se pavanant comme seuls opérateurs urbanistiques compétents, alors qu’ils n’ont aucune formation à ce sujet. Je ne connais aucun architecte ou urbaniste élu maire. Par compte je peux évoquer les monstruosités généralisées enfantées par ces amateurs au pouvoir exorbitant.

La majorité électorale ne rend pas compétent en architecture. Ça se verrait…

Quant à la corruption, un exemple.

Venant quémander  leurs permis de construire, les promoteurs amis des élus sont dans la connivence.

Et dans la connivence il faut payer, donner un petit quelque chose.

Depuis quelques années, la combine suivante s’est mise en place. Le promoteur abandonne, à prix coûtant, voire moins, entre 20 et 40% des appartements qu’il réalise à une société HLM amie… du maire évidemment. Tout cela pour le bonheur des sans-logis, qui restent cependant dehors, années après années.

Les sociétés HLM louent, pratiquement au prix du marché, ces logements à des locataires au-dessus de tout soupçon et de qualité — souvent fonctionnaires locaux au parfum –, pour ne pas gêner les clients du promoteur, qui ont payé plein pot. C’est la moindre des choses.

Les sans-logis sont toujours dehors, mais les sociétés de HLM accumulent, à l’heure des prêts sans intérêt, des fortunes.

Bien sûr il y a un hic, qui supporte ce cadeau princier fait aux sociétés d’HLM ? Le promoteur ?

Pas du tout, vous n’y êtes pas, le promoteur doit faire sa marge.

Ce sont les acquéreurs plein pot du promoteur et le propriétaire du terrain s’il est malléable. C’est-à-dire que ce pot de vin officiel, est une sorte d’impôt, de taxe, illégal, payé exclusivement par les acquéreurs. Une honte, que tout le monde trouve formidable.

Les conséquences ?

Un immobilier au prix surévalué qui ne peut survivre que grâce à la rareté entretenue par les bénéficiaires politiques et l’administration, au prix de restrictions des zones constructibles.

Une promiscuité artificielle qui, à terme, va fortement dévaloriser les biens achetés, pour des acquéreurs qui se seront privés pendant 30 ans pour devenir propriétaires.

Un appauvrissement de l’urbanisme à qui les sommes absorbées par cette combine font gravement défaut.

Une démotivation pour les acquéreurs, qui plombe le marché de l’immobilier.

Que du bonheur.

Pour les amateurs de triller vrai : sincérité contre vice”.

Le lien pour mon mémoire : https://ahp.li/8c8c4a4643391696c351.pdf

Le lien pour le mémoire du préfet : https://ahp.li/86a88f9004680d8c1d9d.pdf

Le lien pour le mémoire de la mairie : https://ahp.li/ed9f8849191ab33128cf.pdf

Bien à vous. H. Dumas

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Les barbares ne vont pas arriver : ils sont là.

Les barbares qui sont réputés pour tuer et piller, pour détruire gratuitement, à leur seul profit immédiat, ne sont pas un danger à venir mais un fait acquis, une présence actuelle dans notre société.

Ils sont partout, dans les tribunaux, dans les administrations, dans les collèges d’élus, dans les entreprises en connivence. Ils nous pillent, nous harcèlent et violent nos consciences.

C’est effarant. C’est démoniaque, car ils se prétendent nos protecteurs, la sagesse, la précaution, la météo, l’avenir, la maîtrise du monde, de l’univers qui nous entoure, et bien plus encore au fil des opportunités de séduction qui se présentent à eux.

Ils manient la peur et la terreur, comme aux plus sombres heures de notre pays.

Ils ont le culot de prétendre être un rempart contre la barbarie, alors qu’ils sont la barbarie.

Rien ne vaut un exemple pour décortiquer ces situations cachées.

Les faits que je vous rapporte ne sont pas nouveaux, mais ils arrivent à leur terme.

En gros, le maire de La Rochelle se prétend décideur en tout. Il se trouve que je suis porteur d’un grand projet pour cette ville que j’aime beaucoup, j’ai des attaches familiales et de très bons amis à proximité.

Le maire s’est opposé à mon projet, sans autre motif que de réserver les activités économiques de la cité à ses amis.

C’est donc sans vergogne qu’il a entravé mon projet et les propriétaires des sols sur lequel il était envisagé, pour aujourd’hui favoriser des amis à lui sur ces terrains, sans grand projet, juste en tartinant du béton avec uniquement le lucre en perspective.

Au passage, pour se rendre intéressant et faire semblant d’être porteur d’un projet, il a engagé la réalisation d’une nurserie géante pour moustiques tigres en plein centre de sa ville.

Mais il n’avait pas la compétence pour engager ce projet stupide.

En deux liens vous allez pouvoir accéder à la procédure que j’ai engagée, aux réponses pharisiennes des barbares.

Mes mémoires en requête et en réponse : https://ahp.li/b69a3cc6726b0c653622.pdf

Le mémoire en défense de la mairie : https://ahp.li/bae77c0a89ca8849fb2d.pdf

D’un côté l’exposé d’un abus de droit, d’un problème de société, de l’autre une diarrhée jurisprudentielle pour justifier l’injustifiable et déguiser la connivence entre barbares.

Bonne lecture. Bien à vous. H. Dumas

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Darmanin : “refuser l’autorité, voilà le mal de notre société”

Incroyable. Darmanin n’a pas entendu parler du devoir de désobéissance ? Pourquoi se sent-il obligé, à l’occasion d’un fait divers, de nous faire un cours sur la qualité exceptionnelle de toute la police qui serait quasiment surnaturelle pour lui, équivalente à Dieu sur terre, infaillible…

C’est quoi ce cirque imbécile. Qu’imagine-t-il en nous soufflant que la Corée du Nord, où l’autorité ne se discute pas, serait le modèle de société dont il rêve.

Ne sait-il pas qu’il a pris la responsabilité de diriger une société composée d’hommes, donc d’animaux plus ou moins dangereux, dont certains ne s’apprivoisent que difficilement, voire pas du tout.

Fait-il partie de ces fous furieux qui tuent tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

De notre côté nous admettons parfaitement que les forces de police soient composées de personnes de qualité, mais aussi d’autres de moins bonne qualité, éventuellement de quelques voyous. Nous réclamons, à juste titre, le droit d’en juger.

Ne perçoit-il pas qu’à défendre l’indéfendable au titre de l’appartenance, que ce soit pour les flics, les juges, les médecins, ou tout autre corporation ou réseau, c’est lui qui s’aborde notre société, notre lien social.

Son argument massue : “Sans règle, sans policier, il n’y a plus que la loi du plus fort, la guerre de tous contre tous”. Mais, l’autorité … n’est-ce pas justement la loi du plus fort ?

Darmanin devrait réviser ses cours de sémantique, “autorité” et “justice” ne sont pas des mots synonymes, loin de là.

Éventuellement pourrait-on, avec précaution, associer les mots “justice” et “vérité”.

La vérité n’est pas toujours juste, mais il n’y a pas de justice possible sans vérité, et la vérité pour M. Darmanin c’est un truc qui le dépasse, dont il n’a plus vraiment la notion, s’il l’a eue un jour, ce que je ne sais pas ne le connaissant pas personnellement. Mais certains qui le connaissent en doutent, parait-il.

Il confond son appartenance, les ambitions de son groupe, avec la vérité, alors que les récents événements ont fait la preuve absolue du contraire.

On ne peut accorder aucun crédit à la parole de ce gugusse, c’est cela qui est effrayant accolé à sa fonction de détenteur de la force.

Si l’on résume la situation générale : le fisc pille en toute impunité, les flics tabassent, flinguent, “tasent ou flashballent”, les juges condamnent – plus récemment rackettent –, tous à volonté pour que l’autorité soit bien installée dans la tête des français, au profit des…. Hommes de l’Etat, pas de la France.

Effectivement nous approchons du bout. Pas du jugement dernier, mais de celui des braves gens, des honnêtes gens, face aux voyous qui nous mentent à longueur de journée.

Allez, je vais boire une anisette “El Mono”, c’est l’heure.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron au Liban c’est Tintin au Congo, l’humour en moins.

Je ne connais pas la misère politique du Liban dont on nous rabâche les oreilles, mais quelque chose me dit qu’elle est surtout liée aux intrusions de ses voisins, puisque avant qu’ils débarquent tout marchait bien.

Evidemment, le drame qui vient de s’y dérouler, dont on ne connaîtra probablement jamais l’origine, qui va faire l’objet de théories toutes plus fumeuses les unes que les autres, est un désastre. D’abord pour ceux qui y ont perdu la vie, puis pour ceux qui ont vu leurs biens détruits.

En revanche ce sera — comme toujours dans le terrible manège de la vie — une aubaine pour d’autres.

Le petit Macron veut en être.

Voilà un garçon — dont le modèle social qu’il porte vient de tuer plusieurs milliers de personne à l’occasion d’une pandémie gérée en dépit du bon sens — qui arrive au Liban, soi-disant pour aider et qui, pas plus tôt sur le sol de ce pays, se met à allumer un feu politique, à vendre son système de faux-culs qui ne marche nulle part … C’est gonflé…

Si encore il pouvait afficher des performances économiques, on pourrait comprendre. Mais, en dehors de faire la manche, on ne lui connait aucune prédisposition particulière en gestion et en économie.

C’est peut-être en tant que professionnel spécialiste de la manche d’Etat qu’il intervient au Liban.

S’il avait pris une pioche et un balai et qu’il ait sacrifié ses vacances pour aller déblayer au Liban, son intervention aurait eu un sens. Mais là, pénard au bord de la méditerranée, à l’abri de la foule, dans sa piscine, aller foutre le bordel au Liban, qui manque de tout sauf de bordel, ce n’est pas sérieux.

Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous devoir subir ces touristes qui prétendent représenter l’Etat, qui nous empêchent de vivre ?

Alors qu’une vie d’homme est si courte. Tout ce qu’ils nous prennent est perdu. Quand ils nous volent, quand ils nous font chier pour rien, c’est notre vie qu’ils pillent. Et nous n’en avons qu’une. Y en a marre.

Je vous explique leur combine

Ceux qui chassent ou pêchent, ou ont pratiqué ces deux activités, savent que l’animal dans la nature n’a que deux attitudes : l’envie et la peur.

Il est constamment sollicité par ces deux émotions, elles dictent tous ses comportements. C’est en jouant sur ces deux pulsions que l’on chasse ou pêche, que l’on prend la liberté de l’animal, qu’on lui vole la vie.

Eh bien figurez vous que, même s’ils se croient supérieur ce qui est faux, les hommes répondent eux aussi exclusivement à ces deux sollicitations d’une effarante simplicité.

Tout le jeu de la civilisation consiste à introduire dans le comportement des êtres à civiliser un troisième larron, l’éducation, dont le rôle consiste à mettre un filtre avant le déclenchement de ces deux tares.

Alors quand des hommes, prétendant représenter l’Etat, ôtent ce filtre et attisent les deux tares évoquées pour capter le pouvoir et soumettre la vie des autres à leur bon vouloir, ils portent l’énorme responsabilité des dégâts que cela va générer, du retour à l’état sauvage inévitable qui va s’en suivre.

Au début a été l’envie

Dans une société qui s’est collectivisée du fait de l’industrialisation, le communisme a glorifié l’envie et éradiqué l’éducation. L’envie est ce parasite dont l’accomplissement ultime est d’empêcher les autres de posséder ce que l’on ne peut pas posséder soi-même, alors qu’on le désire. La pensée communiste a pris le pouvoir et enfanté l’égalitarisme, poison occidental qui a détruit la charité, l’amour de l’autre.

Ensuite la peur

L’envie a fini par marquer le pas, du fait de l’incroyable richesse produite par l’industrialisation et des progrès accomplis en parallèle. Alors les chasseurs de l’Etat ont introduit la peur.

Les écologistes, qui sont les fachos de demain, sont les spécialistes de l’introduction de la peur qui extermine le peu d’éducation qui nous restait.

Aujourd’hui, derrière son masque, c’est chacun pour sa peau. La civilisation a totalement disparu, tout est prêt pour une soumission totale du pays aux hommes de l’Etat.

C’est cette ambiance qui donne des ailes au petit Macron, qui lui laisse supposer qu’il peut cavaler dans le monde entier répandre ses combines d’accès au pouvoir absolu en excitant l’envie et la peur.

Il pourrait tomber sur un bec. Il reste peut-être, ce n’est pas sûr, des pays civilisés.

Où en est le Liban ? Ses voisins barbares l’ont-ils dépecé au point qu’il va effectivement basculer dans l’écolo-égalitarisme, oublier l’amour des autres et la charité. Nous allons voir…

Bien à vous. H. Dumas

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Blum et M. Melchior-Ignace-Pie de Faramond

Les faits et les personnages rapportés ici sont purement imaginaires, toute ressemblance avec la réalité passée ou présente serait “fort de café”.

Nous sommes en Septembre 1941.

Monsieur Melchior-Ignace-Pie de Faramond, Contrôleur Général des Armées Française, est issu d’une famille de chevaliers qui tient son titre de noblesse de Louis XIII. C’est dire. C’est un bel homme, la soixantaine, respectueux de la loi, serviteur de l’Etat. Il est décédé à la fin des années 60.

Il est directeur du SCAP, le Service de Contrôle des Administrateurs Provisoires. Ce Service dépend du CGQJ, le Commissariat Général aux Questions Juives, chargé d’éliminer tout juif de toute activité économique, chacun sachant que ces derniers nuisent de façon directe et notoire au bonheur économique de l’humanité en manœuvrant occultement pour déposséder la terre entière des sous, qu’eux seuls possèdent.

Une théorie économique majoritaire dans la population à cette époque, qui s’est avérée très hasardeuse avec le temps….

Blum a le même âge que M. de Faramond, la soixantaine. Il a été déporté et a disparu en 1942. Il est marié, a deux enfants, eux aussi disparus en 1942. Une fille violoncelliste dans l’orchestre de l’Opéra, un garçon qui travaille avec lui.

Il tient une chapellerie boulevard des Italiens. Ses feutres sont réputés dans Paris, son épouse, modiste, confectionne des chapeaux sur mesure, que l’on voit souvent à Longchamps sur des têtes couronnées.

Leur entreprise, simple draperie au début du siècle, doit beaucoup à Mme Blum qui a été dans les années vingt le moteur pour aller vers la chapellerie et s’y tailler un nom respecté et lucratif.

Touché par la loi du 22 Juillet 1941, M. Blum affronte un Administrateur provisoire depuis presque deux mois, cela se passe mal.

L’administrateur provisoire est sur le point de clore le dossier et de vendre l’entreprise de M. Blum à un candidat du métier, par l’entremise d’une organisation professionnelle.

En dernier ressort, M. Blum a obtenu ce rendez-vous avec M. Faramond, par l’intermédiaire d’une amie de sa fille, violoniste.

Une partie de la conversation des deux hommes nous a été rapportée (sans aucune certitude sur son contenu, ni même sur sa réalité).

– M. Blum, je vous reçois exceptionnellement. Comme vous le savez je ne suis qu’un serviteur de l’Etat, je ne suis pas chargé de juger la loi ou ses conséquences, mais de vérifier qu’elle est appliquée effectivement, sans passe-droit et dans toute sa rigueur, uniquement dans toute sa rigueur.

– Monsieur Le Directeur, je vous remercie d’avoir pris sur votre temps pour me recevoir. J’espère que le dernier chapeau que nous avons confectionné pour votre épouse lui a apporté toute satisfaction. Il n’y a aucune urgence pour le règlement, c’est un honneur pour nous de coiffer Madame votre épouse.

-…

– Monsieur Le Directeur, M. Franchouillard, l’administrateur provisoire qui a été nommé dès le 24 Juillet pour appliquer à notre entreprise la loi du 21 Juillet 1941 nous cause beaucoup de soucis.

– Je connais votre position, vous nous avez adressé un courrier à ce sujet. Ce n’était pas très prudent M. Blum…

– Mais ce courrier ne contient que la vérité M. Le Directeur. M. Franchouillard fouille dans toutes nos affaires, mêmes privées, qui n’ont rien à voir avec l’entreprise. Il ne connait rien aux chapelleries, rien à l’activité de modiste. Il prélève directement des fonds dans la caisse, sans que je sois sûr qu’il les apporte au séquestre, il ne fournit aucun reçu.

– M. Blum, votre administrateur provisoire a été nommé régulièrement, j’ai tout vérifié. Son dossier présente toutes les garanties demandées par le CGQJ. Il ne fait que son travail. Il applique la loi.

– M. Le Directeur, M. Franchouillard a survolé les comptes de l’entreprise, il a reconstitué le chiffre d’affaires au motif que la rentabilité affichée est irréaliste. Il a trouvé un chiffre cinq fois inférieur, qui ne correspond à rien. Ni aux achats de matières premières ou de stock, ni aux heures de travail des ouvriers, un chiffre qui s’il était vrai aurait depuis longtemps entraîné notre ruine.

Quant à la valeur des murs de l’entreprise et de nos biens annexes, son estimation est ridicule. C’est déjà très dur de se voir déposséder de son outil de travail, de son droit de travailler, mais dans ces conditions c’est indigne de l’Etat français.

– M. Blum, l’Etat français se conforme aux directives de l’occupant, les français ont donné leur accord à ce sujet.

Vous refusez la vente amiable de vos biens, alors que c’est votre organisme professionnel qui a présenté un acheteur.

A votre demande le CGQJ a vérifié que M. Franchouillard se conforme bien à l’Article 7 de la loi, ce qui est le cas après enquête.

Votre refus entraîne la saisine des domaines. Vous avez saisi, Article 15 de la loi, le comité consultatif qui a rendu un avis conforme aux estimations de l’administrateur provisoire.

– Je sais tout cela M. Le Directeur, mais je fais appel à votre conscience. Vous connaissez mon entreprise, vous savez combien nous travaillons mon épouse et moi-même, combien nous nous efforçons d’être justes et honnêtes avec nos ouvriers et nos fournisseurs. Nous sommes engagés dans des activités bénévoles, avec ma fille, pour aider les jeunes musiciens. Nous ne sommes pas bien traités.

– M. Blum, je ne suis pas là pour juger, ni vous ni votre vie, je suis ici pour que la loi soit appliquée, correctement, telle qu’elle a été définie. Or votre dossier ne présente aucune anomalie formelle. Sur le fond, ce n’est pas à moi de juger.

La loi prévoit toutes les garanties, son application est essentielle pour l’Etat et pour les français. Dois-je vous rappeler que vous êtes Juif ?

C’est un fait, donc la loi s’applique à vous, il n’y a pas d’exception possible. Vous le comprenez.

– Non, M. Le Directeur, je dois vous dire que je ne comprends pas cette loi.

– C’est bien ce qui m’ennuie M. Blum. Je vois bien que vous ne comprenez pas cette loi, que vous n’avez pas conscience de sa nécessité, de son acceptation par le peuple français, de la volonté de ce peuple de la voir appliquée.

Je représente ici la France. En insistant, M. Blum, vous êtes sur le point de critiquer la France, ce que je ne saurais tolérer. Je crois que vous devriez en rester là M. Blum, vous vous exposez inutilement en tentant de critiquer l’application de la loi, qui est la même pour tous les Juifs, je vous le rappelle. Au revoir M. Blum.

Blum est parti. Qu’attendait-il du Directeur du Service de Contrôle des Administrateurs provisoires ?

Ce que nous attendons des Tribunaux Administratif ? Bientôt des Chambres Correctionnelles spécialisées dans la Fraude Fiscale ?

Il n’y a rien à attendre des pillards, sauf le pillage.

Bien à vous. H. Dumas

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La fin du verrou fiscal

Voici le titre du Figaro — suivi d’un article réservé aux abonnés, que je ne suis pas — : “La fin du « verrou de Bercy », une arme redoutable pour le fisc. Deux fois plus de dossiers fiscaux ont été transmis automatiquement au parquet en 2019.”

Le 14 Octobre 2018, je vous proposais le billet suivant :

https://temoignagefiscal.com/ce-qui-vient-de-temoignagefiscal/

Donc, nous y sommes et Le Figaro fait part de son inquiétude et de celle des entrepreneurs.

Deux fois plus de dossiers fiscaux transmis au parquet, cela devrait être deux fois plus de dossiers qui seront traités comme tous les dossiers pénaux, c’est-à-dire :

          – Le prévenu est présumé innocent

          – Aucune sanction ne peut être prononcée contre lui hors celle du juge à l’occasion d’une audience publique.

          – A cette audience le prévenu est représenté par un avocat s’il le souhaite, il peut employer tout moyen qu’il juge utile à sa défense, témoins, expertises, etc…

          – La sanction est suspensive en cas d’appel.

En réalité une excellente nouvelle pour plus de justice fiscale, une très mauvaise nouvelle pour le fisc et ses notifications “lettres de cachet”, dont il a l’habitude.

SAUF

Sauf si la justice nous la joue “aryanisation des biens Juifs”.

Si elle oublie tous ses principes, toute sa morale, tout ce qui en fait la justice. Si elle se cale sur les assertions du fisc, comme la justice administrative.

C’est ce qu’a l’air d’insinuer le Figaro.

Ce serait un terrible échec de société, la mort des entreprises, le règne de l’arbitraire et du pillage de Bercy. Une déclaration de guerre de Bercy aux français.

Attendons de voir, d’aller voir des débats, de consulter les statistiques, avant de juger.

Si vous êtes déféré devant le tribunal pénal à la suite d’un contrôle fiscal, faites-le nous savoir, nous suivrons vos péripéties et les rapporterons ici.

Bien à vous. H. Dumas

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FRAUDEUR FISCAL

Avant d’évoquer la fraude fiscale, une petite digression sur la notion de “peuple”. Ce mot que tous les politiques revendiquent, qui permet d’écraser l’individu, de le reléguer à l’arrière-plan, dans le local poubelle de la société.

Un homme je sais ce que c’est, c’est vous, c’est moi. Mais un peuple, c’est quoi ?

C’est une entité, un groupe, une pensée commune, une opinion, une intelligence, une action, un être doué de facultés, une addition, une somme, un tout, ou rien ?

Tout cela ne m’évoque aucune réalité. Je crois que le “peuple” est une abstraction.

En revanche la foule existe, c’est une somme parfaitement définissable, dont les réactions sont souvent très dangereuses. Si le peuple est une foule purement abstraite, absente physiquement mais réunie intellectuellement, on peut comprendre ses errements, ses folies, ses meurtres, ses génocides, ses délires, sa bêtise, ses éclairs de génie, ses élans de bonté, ses excès.

Tout cela pour vous dire que ceux qui prennent le risque de mettre le peuple” avant la réflexion, de l’utiliser comme caution de leurs pensées, sont des escrocs manipulateurs. Tous sans exception, et ils sont nombreux. Ce n’est pas le virement soudain de Michel Onfray dans cette voie qui va changer mon opinion, sauf en ce qui le concerne.

Le capital commun

La foule, regroupée en nation, peut décider de se doter d’un capital commun destiné à affronter les difficultés ou à engager les projets qui demandent un effort collectif.

Cette idée est une des bases formelles de l’émancipation des hommes voulue lors de la révolution de 1789, elle est formalisée par les articles 13, 14 et 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

– Art. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

– Art. 14. — Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

– Art. 15. — La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Elle est reprise dans la constitution de notre pays, du 4 Octobre 1958 :

– Art. 47. — Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.

Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.

Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.

– Art.47-2. — Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.

A quelques nuances près :

Les français n’ont plus la faculté de vérifier la sincérité du capital commun, qui est devenu illimité dans son usage et non réservé “à l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration”.

Leur consentement n’est plus nécessaire pour le montant, le recouvrement et l’usage du capital commun.

Ils sont privés du droit de constater sa légitimité puisque l’article 47-2 déclare les comptes de l’administration publique infaillibles, comme le pape.

Et enfin, il n’est évidemment pas question de pouvoir demander “compte à tout agent public de son administration”.

Ceci établi, le capital commun — aujourd’hui devenu une dette commune — existe bel et bien.

Par rapport à ce capital commun certains tentent de frauder.

On ne va pas les excuser, même si objectivement ils ont de larges circonstances atténuantes.

Mais il est impératif de les définir, si l’on a la prétention de les sanctionner. L’histoire jugera lourdement ceux qui sanctionnent à l’aveugle, qui seront évidemment assimilés à des pillards, des voleurs, qu’ils sont en réalité.

Fraude par captation indue du capital commun

C’est évidemment la plus grave, celle qui génère une perte sèche que tous devront compenser.

Il s’agit de ceux qui tapent dans les caisses, puisque nous avons aujourd’hui deux capitaux communs pratiquement égaux, celui de l’Etat et celui de la Sécurité Sociale.

Par exemple, ceux qui se font payer des prestations sociales sur de fausses déclarations. Ceux qui se font payer un salaire sans apporter en contrepartie le travail correspondant. Ceux qui manipulent les contrats ou les marchés pour obtenir du capital commun le paiement surévalué d’une prestation.

Ceux qui dépensent le capital commun en visant leur intérêt personnel, par exemple pour se faire élire à partir de réalisations inutiles mais démagogiques.

Ils représentent le plus gros de la fraude fiscale, ils n’ont aucune excuse et n’amènent aucune contrepartie.

Cependant, le paradoxe est qu’ils ne sont aucunement inquiétés. Nous pouvons même affirmer qu’ils sont la règle commune par rapport au capital commun, que toute notre organisation sociale tend à ce pillage.

C’est le grand procès de la fraude fiscale qui reste à faire, qui va se faire, fatalement.

Fraude par diminution de la contribution au capital commun.

C’est la fraude la moins grave. D’abord parce que, en ce qui concerne le capital commun de l’Etat, elle ne concerne que ceux qui paient un impôt direct, moins d’un français sur deux.

Ensuite elle n’intervient qu’en parallèle d’un enrichissement acquis, évidemment utile au capital commun global.

Par exemple, l’entrepreneur qui minore son impôt sur le revenu aura d’abord créé un revenu, et de ce fait évidemment enrichi tous ceux qui auront participé à la création de ce revenu.

Situation identique, concernant le capital commun social, pour celui qui minore le règlement de ses charges sociales, il aura quand même généré et payé des salaires qui sont un enrichissement collectif.

L’incroyable paradoxe

Cette analyse objective des fraudes fiscales n’a pas pour objet de les minimiser, ni de les excuser, mais d’attirer l’attention sur une manipulation de l’idée et de l’image de la fraude fiscale, mortelle pour notre société.

Le peuple — la foule — est excité contre les fraudeurs du deuxième type, par les fraudeurs du premier type.

Plus ces fraudeurs par captation directe augmentent en nombre, plus ils mettent le pays en danger, plus ils excitent le “peuple” contre les fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

Bien plus, ils ont organisé tout un système accusatoire, incontrôlable, qui a la complicité de tous les hommes de l’Etat — eux-mêmes largement fraudeurs par captation directe — pour inventer de toute pièce des fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

On arrive à cette situation grotesque, que l’histoire jugera sévèrement :

D’honnêtes gens sont accusés artificiellement — par un système au-dessus de tout soupçon — de fraudes fiscales par diminution de leur contribution au capital commun, persécutés, anéantis, ruinés, tout cela par et au profit des vrais tricheurs fiscaux par prélèvement direct indu sur le capital commun.

Qui plus est, ces honnêtes gens sont les moteurs économiques du pays.

C’est cette situation absurde qui nous détruit, qui va anéantir notre pays. Comment ne pas en être attristé ? Comment pardonner aux initiateurs de cette situation ? Comment redresser la situation ? Comment revenir à la raison ?

Certainement pas par des incantations à destination du “peuple”, qui ne comprend rien à cette situation, qui est persuadé d’être le grand bénéficiaire du pillage.

Ce “peuple” que des manipulateurs pervers dressent contre les pseudos-fraudeurs fiscaux, pendant qu’eux-mêmes font partie des vrais fraudeurs fiscaux.

Voilà la situation, telle qu’elle sera jugée un jour, même si aujourd’hui vous et moi mourront du fait de son incompréhension et des agissements de ceux qui profitent de cette incompréhension pour nous tuer et vivre de nos exécutions.

Bien à vous. H. Dumas

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Morts “PAR” la France

Le moindre de nos hameaux est équipé d’un monument aux morts célébrant le souvenir de ceux qui ont donné leur vie, plus ou moins volontairement, à l’occasion de conflits collectifs, principalement avec nos voisins devenus nos amis.

Sur ces monuments aux morts on peut lire : Morts pour la France. C’est bien.

Il me semble que de la même manière nous devrions nous rappeler de ceux que la France a tués. Qui n’étaient ni guerriers, ni querelleurs, qui ne voulaient que vivre en paix du fruit de leur travail et que la France, dans ses grandes envolées lyriques et centralisatrices, a détruits en les liquidant financièrement, moralement ou même physiquement. En oubliant de respecter leurs individualités.

Ces monuments voués aux “Morts PAR la France” seraient probablement beaucoup plus nombreux que les autres et le Ministère des Anciens Combattus par la France serait rapidement débordé financièrement s’il se mettait dans l’idée de dédommager les victimes et leurs familles.

Nous serions nombreux sur ce blog à alimenter les listes gravées sur ces monuments.

Car évidemment une colonne serait réservée aux massacres des “Fraudeurs Fiscaux,” qui figureront un jour dans l’histoire des génocides discrets, type Saint Barthélemy du 24 Août 1572, c’est de saison.

Pendant que j’écris ces lignes, le journal GALA — un must — évoque avec gourmandise les avatars fiscaux du restaurant La Rotonde.

La Rotonde est situé à Montparnasse, le quartier chic de la gauche, celle qui commande aux “bobos” parqués dans le marais, voire pire.

La Rotonde, à l’angle du boulevard Raspail et du Boulevard du Montparnasse, est objectivement une bonne adresse. Ce restaurant appartient aux frères Tafanel, qui ne sont pas des inconnus.

Ce sont les descendants d’une lignée d’auvergnats qui donnent dans la fourniture aux bistroquets. Chiffre d’Affaires pratiquement 100 M€, 200 employés. Ce sont de gros poissons.

La Rotonde n’est pas grand-chose pour eux, puisque cet établissement ne fait qu’un chiffre d’affaires de 10 M€ et n’a que 50 salariés. On peut supposer que ce restaurant est à la fois leur danseuse et leur outil de communication discret. Que du classique.

Oui, mais voilà, Gala nous apprend que le 19 Novembre 2013 Bercy a rendu une “visite surprise” à La Rotonde et aux domiciles des frères Tafanel.

En clair, cela veut probablement dire que le 19 Novembre 2013, les frères Tafanel ont eu un réveil difficile dans le cadre d’une perquisition à leurs domiciles et dans leur restaurant. Diable…

Où l’affaire se corse c’est que le même Gala – journal extrêmement sérieux, comme chacun le sait – nous parle ensuite d’une fraude fiscale détectée de 2014 à 2017, soit après les fouilles minutieuses du 19 Novembre 2013. Comprenne qui pourra.

Essayons d’être un peu plus précis.

La danseuse doit coûter cher à la famille Tafanel puisque le 19/12/2017 la société engage une procédure de sauvegarde qui aboutit à la nomination d’administrateurs judiciaires. En gros — si Gala ne nous raconte pas encore des histoires — à la fin du contrôle fiscal concernant les années 2014 à 2017. Pour se protéger ?

Ce contrôle fiscal se serait terminé sur un chiffre d’affaires reconstitué déterminant une fraude de 250.000 €, je suppose par an. Soit 2,5 % du chiffre d’affaires, et non pas 5%.

Peut-on objectivement, par une reconstitution de chiffre d’affaires, arriver à une telle précision ? Non, semble avoir dit le Tribunal Administratif, qui aurait blanchi les frères Tafanel.

Bercy, qui a ses raisons que lui seul connait, s’entête et la Cour d’Appel viendrait donc de décider que oui. On peut, au pif, rétablir des comptes à 2.5% prés.

Quoiqu’il en soit, si l’on en croit toujours Gala, les frères Tafanel sont poissés pour deux millions d’€ de redressement.

S’ils ne cassent pas leur tirelire, les administrateurs judiciaires devraient avoir là le bon motif pour vendre l’entreprise, on connait leurs méthodes….

Dit en clair, dans un langage normal, quelqu’un veut s’emparer de La Rotonde. Est-ce un habillage ou un traquenard, seuls les intéressés peuvent le dire. Ce n’est pas mon propos.

Si ce n’est pas un habillage, les Tafanel sont cuits. Comme l’a été notre ami Emmanuel Bolling, dépossédé de la “Locomotive”, son entreprise, avec exactement les mêmes méthodes. Au bénéfice du Moulin Rouge son voisin.

Ce qui me choque est que la chose soit rendue possible en passant d’abord par le traquenard du contrôle fiscal, par l’accusation de “fraudeur fiscal” relayée avec délectation par la presse populiste, délatrice : Gala.

De mauvais souvenirs.

Je me permets de vous conseiller de lire “Les mauvais comptes de Vichy” écrit par Philippe Verheyde. Tout y est.

Quarante mille entreprises ont été, avec les mêmes méthodes, volées aux juifs entre 1940 et 1944. Le livre raconte…

Dans les premiers mois de l’occupation, juste après la défaite, le gouvernement de Vichy organise un plan d’aryanisation des entreprises juives.

L’occupant allemand considère que dans le cadre de la guerre salvatrice qu’il a entreprise, le juif est un ennemi dangereux, une force économique puissante susceptible de contrarier la formidable aventure populaire — d’ailleurs soutenue par la population — du Nazisme. Le gouvernement de Vichy partage cette analyse, une majorité des français aussi.

Bien qu’incapable de décrire “le Juif”– cette entité gênante — des lois sont pondues en série pour le déposséder de son pouvoir économique.

Et voilà que magistrats de haut niveau, haute fonction publique, politiques réputés, se mettent à légiférer et à organiser, le plus sérieusement du monde, accompagnés par une presse et une pensée globale en parfait accord, des lois qui décident que les Juifs ne peuvent plus rester à la tête de leurs entreprises. Toute la machine administrative et juridique va se mettre en route, derrière des lois qui paraissent évidentes, qui s’imposent, au service de cette besogne.

C’est l’élite du pays qui est à la manœuvre, la population approuve majoritairement.

Les juifs doivent se déclarer Juifs, doivent être accompagnés dans un premier temps par un administrateur provisoire qui va aider à évaluer puis transmettre leur entreprise. Largement sous-évaluée celles-ci ne leur seront jamais payées.

Le forfait accompli, cela ne suffira pas, il faudra les éliminer physiquement. Rappelons Balzac : “après le vol vient le meurtre.”

Aujourd’hui tout cela est de l’histoire, mais hier c’était la vraie vie, celle qu’imposait la république. Connaissez-vous les noms de la foultitude des exécutants de cette ignominie ? Non.

Un frisson de terreur

Je ne vois pas de différence entre la grande aventure populaire Nazi et la grande aventure populaire égalitariste, communiste. Les deux oublient l’homme, l’individu, au profit de la pensée commune imposée.

Je ne vois pas de différence entre le statut du Juif et celui du fraudeur fiscal. Probablement que le juif rapace existait, comme le fraudeur fiscal indélicat existe, mais ils ne peuvent pas servir d’excuse à la haine et au pillage. Tous deux ne sont pas définissables globalement, comme appartenant à une race ou à une famille ethnologique. Ils sont d’abord des hommes, dont seule une justice indépendante et libre peut dire s’ils ont individuellement manqué à la bienséance collective.

Alors que le qualificatif de Juif permettait à l’époque d’exclure de la société ceux qui en était affublés, aujourd’hui celui qui est traité de fraudeur fiscal subit le même sort.

L’imprécision de la qualification saute aux yeux de l’histoire en ce qui concerne les juifs, elle saute aux yeux de l’observateur en ce qui concerne les méthodes employées par Bercy pour qualifier quelqu’un de “fraudeur fiscal”.

Comme le Juif à l’époque, le fraudeur fiscal est aujourd’hui traqué par l’Etat, la justice, la haute fonction publique, l’administration et l’opinion publique. Il est ruiné et dépossédé aux yeux de tous et à la satisfaction générale.

Sombre époque qui va alimenter les listes des monuments aux morts par la France.

Ici nous en sommes. Bien à vous. H. Dumas

 

 

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Casiers judiciaires

Si, comme moi, vous pensez que tout conflit mérite arbitrage plutôt que rancœur ou violence — voire vengeance plus ou moins vicieuse — vous saisissez l’arbitre : la Justice.

Alors là, vous n’êtes pas au bout de vos peines.

Vous allez vous heurter notamment à deux problèmes…. Parmi tant d’autres.

Le premier : Les magistrats

Ils n’ont pas conscience d’être de simples arbitres. Ils se prennent très au sérieux et sont convaincus d’avoir en charge votre éducation de citoyen, enfin plutôt l’éducation qu’ils imaginent pour vous. Une espèce de mélange mal digérée de leurs croyances personnelles et d’une application relative de la loi en fonction de la pensée majoritaire du moment.

Ils ne peuvent pas s’empêcher de vous faire comprendre que vous êtes un moins que rien. Si jamais vous n’avez pas d’avocat – qu’ils tiennent à leur merci – vous n’aurez droit qu’à une demi-parole, limitée, qu’ils écouteront au mieux distraitement, au pire pas du tout.

Si vous êtes l’initiateur de la procédure, ça va vous coûter un max. Ils supportent difficilement le travail, or vous êtes l’oiseau de mauvais augure qui justement leur en apporte. Vous les mettez dans l’embarras si vous avez raison et si votre adversaire est au-dessus de tout soupçon, c’est à dire “fonctionnaire”. Là c’est le pire, vous aurez même droit à une leçon de morale civique sur place. Votre compte est bon.

Vous êtes de ce chef déclaré : procédurier.

Vous étiez déjà un “fraudeur fiscal”, vous voilà un “procédurier”, vous êtes la lie de la société, le cancer de l’harmonie universelle, l’étron qui flotte en plein milieu de la piscine feutrée de l’élite, un sous-homme, un paillasson à godillots de magistrats, votre vue indispose le tribunal qui doit se retenir pour ne pas vous faire embastiller sur le champ, qui se venge en vous collant les plus fortes contraintes financières possibles.

Notons tout de même qu’il est des exceptions, qui n’iront pas jusqu’à juger en équité et vous donner raison, mais qui vous condamnerons à des sommes modestes pour avoir déranger tout ce beau monde.

Le casier judiciaire

Le vôtre est long comme un jour sans pain.

Evidemment, si vous êtes là c’est parce que vous avez une certaine personnalité et que vous êtes révolté par l’injustice.

Toujours pressé, vous avez quelques dépassements de vitesse à votre compteur. La rencontre avec la maréchaussée routière ne s’est pas toujours bien passée, les pandores ont évidemment abusés de leur pouvoir primaire, les tribunaux les ont couverts : condamnation.

Vous avez poursuivi quelques fonctionnaires indélicats — toujours ce sacré rêve d’équité — évidemment vous avez perdu, qu’importe que vous ailliez eu raison, que le temps ait fini par en faire la démonstration, vous avez été condamné initialement …

Evidemment, pour les magistrats ce “casier judiciaire” est le seul marqueur de votre vie.

Si vous avez été courageux, intègre, assumé la vieillesse de vos parents, la réussite de vos enfants, votre travail, votre vie sociale, il ne reste nulle trace de tout cela.

N’imaginez même pas pouvoir en souffler un mot, vous serez immédiatement interrompu. Le magistrat, qui a lu votre casier judiciaire, qui sera ravi d’écouter toutes les médisances de votre adversaire à votre encontre, qui vont durer un bon quart d’heure, ne juge pas utile de savoir qui vous êtes pour de vrai.

Il s’arrête strictement au “casier judiciaire” pour vous juger, il n’existe pas de “casier de compliments”.

Le magistrat fabrique de toute pièce une image de vous qui n’est pas vous, qui va peser terriblement dans son opportunité de vous en foutre plein la gueule pour défendre ses collègues fonctionnaires, dont la perfection est statutaire.

Il parait que l’on appelle cela un procès stalinien…

Bien à vous. H. Dumas

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Cette tenace envie de vomir

La rencontre avec l’injustice provoque d’abord l’incrédulité. Puis une impression d’exception que l’on croit pouvoir solutionner rapidement. N’est-on pas dans un Etat de droit ?

Mais l’injustice perdure. Alors on devient sensible à l’injustice et l’on perçoit qu’elle est partout, que tous en pâtissent, que tous sont isolés face à elle.

Et enfin, si on lutte, si on résiste, on prend alors la mesure de son règne sur notre société, et l’on subit les contrecoups de son engagement. On devient un paria, y compris auprès de ceux qui sont justement le plus touchés, les déshérités, qui pensent que seule la soumission permet de lever le poids de l’injustice.

A ce stade, la boucle est bouclée et l’envie de vomir vous prend.

Les dés sont pipés, pas d’issue, chaque nouvelle injustice révélée, pour vous ou pour un autre, va vous lever le cœur.

Bienvenue au cercle de ceux que l’envie de vomir ne quitte pas, que la simple vue des auteurs décomplexés d’injustices, sûrs d’eux, donnant des leçons à la cantonade, fait gerber.

Pour le fun, quelques envies de vomir

– 1 – Darmanin qui déclare : « Si ces faits sont avérés, il m’appartiendra de savoir pourquoi les préconisations de l’IGPN ne sont pas encore mises en place, pourquoi les sanctions, alors que ça fait une grosse année, n’ont pas été prises. Elles sont en cours m’a-t-on dit »

Il évoque une histoire d’irrespect humain visant de la part de la police des hommes en cours de condamnation à l’intérieur même du Tribunal de Paris. Un irrespect classique, présent du plus bas au plus haut de la chaîne judiciaire.

Darmanin n’a jamais été traité injustement de “fraudeur fiscal”, sans quoi il connaîtrait le mépris affiché de la justice que rencontrent les accusés. Bien plus, leurs dossiers ne sont même pas regardés, Bercy a raison par principe.

Darmanin se fout de nous.

Comment peut-il affirmer “les forces de police sont exemplaires”, sans éclater de rire, ou sans s’excuser.

Il pourrait dire : “les forces de police sont essentielles, elles assument une fonction difficile, certes elles méritent le respect mais uniquement quand elles sont respectables.”

Les forces de police sont à l’exemple de l’humanité, elles incluent des hommes de qualité, mais aussi de faux-culs, des menteurs, des voleurs, des obsédés, etc… à part égale avec le reste de la population, voire davantage.

Quand Darmanin encense globalement les  policiers, il les couvre et donc crée l’injustice à venir. Il en est l’initiateur. Et il vient ensuite avec sa gueule d’ange, faire l’étonné… un très mauvais rôle de composition. Zéro pointé.

Il en est de même pour tous ces métiers où les acteurs sont réputés parfaits du fait du simple exercice du dit métier. On peut citer les pompiers, les chauffeurs de bus, évidemment les inspecteurs des impôts, autant d’activité probablement pénibles, mais qui ne fournissent pas un certificat de vertu avec la feuille de paie.

Ceux qui, par démagogie électorale, osent affirmer que tous les acteurs de ces métiers sont des hommes exemplaires, sont les seuls responsables de toutes les injustices perpétrées par ces professionnels. Plus on les couvre, plus on les expose à la faute.

– 2 – La Justice qui trie par le fric

Là, c’est la grande gerbe. La justice est comme l’hôpital, complètement gangrenée par l’inefficacité. J’ai mon idée sur l’origine du mal, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Bien qu’incapable d’assumer sa mission, comme l’hôpital la justice n’imagine pas une seconde avouer son inanité. Elle affirme au contraire, comme lui, que tout va bien et qu’avec juste un peu plus de pognon, tout deviendra parfait.

Tout comme l’hôpital la justice à de la chance, les français, sauf exception, par exemple le Covid19, n’ont jamais besoin tous en même temps de la justice. Ils sont donc isolés lorsque ses errements les bousculent, pas en situation de pouvoir contester. Plus tard, c’est trop tard. La pommade politique aura glorifié tous les acteurs judiciaires, il serait inconvenant de les critiquer. Et pourtant, il y a là un nid de prétention et d’incompétence hors du commun, aux graves conséquences pour le pays.

Alors pour dissimuler tout cela les magistrats interdisent l’accès à la justice, à grande échelle.

D’abord ils imposent un avocat, profession qu’ils maîtrisent.

Ensuite, ils saisissent vos biens si vous arrivez présumé coupable, ce qui est pratiquement toujours le cas.

Si vous êtes le plaideur, alors là pas de quartier, vous allez d’abord morfler. Puis vous allez payer. Le fameux article 700, tourne aujourd’hui autour de 3 à 4.000€. Il est systématique. Bien plus, vous ne pouvez pas faire appel si vous ne l’avez pas payé.

Donc la justice n’est accessible qu’aux riches qui peuvent payer ou aux indigents qui bénéficie de l’aide judiciaire. Pour les autres, passez votre chemin.

Encore la gerbe. Car, une démocratie sans justice accessible pour tous, à tout moment et sans limite, ne peut pas être une démocratie

La justice c’est, en cas de conflit, la poursuite du dialogue en introduisant un arbitre, au lieu de la violence, fille du désaccord, qui s’imposerait. La carence de la justice est la piste principale de l’hyper-violence en train d’envahir notre pays.

Conclusion

Oui, la nausée est notre pain quotidien, l’envie de vomir journalière nous épuise, c’est grave.

Bien à vous. H. Dumas

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De l’Etat de droit à l’Etat de haine

Wikipédia nous dit : L’état de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État, ainsi que l’obéissance de tous, gouvernants et gouvernés, à la loi.”

Il s’agit donc de l’ensemble des règles que se donnent les membres d’un groupe, ici une nation. Donc de la “Constitution” qui crée la nation et des textes de loi élaborés ensuite par le système législatif.

Dans notre pays, la constitution protège avant tout l’individu, sa liberté et ses biens. Ça, c’est la théorie.

Dans la pratique, la haine s’est emparée des français, elle supplante le droit, ce qui me fait dire que nous sommes dans un Etat de haine.

Comment cela est-il arrivé ?

Une catégorie socio-professionnelle, les fonctionnaires, a pris le pouvoir à travers ce que l’on peut définir comme : un coup d’Etat de position.

Un peu par hasard et beaucoup par opportunité, cette catégorie professionnelle s’est trouvée dans la position stratégique de servir le pouvoir au lieu de servir la population.

Ce glissement s’est fait petit à petit.

Au départ, la fonction publique était au service des citoyens, puis la société se complexifiant, l’extrême richesse globale donnant au pouvoir politique de larges moyens, la même fonction publique s’est retrouvée au cœur du dispositif social, de son élaboration, et surtout elle devint incontournable du fait de la complexité croissante de ce dispositif.

Cette complexité est arrivée à un tel point qu’elle n’était plus applicable, et que ceux-là même qui la décident furent obligés de s’en affranchir pour éviter une paralysie mortelle du pays.

S’affranchissant des règles qu’ils éditent, ils durent fatalement associer aux espaces de liberté qu’ils s’octroyaient ceux avec qui ils entretenaient des liens d’activité.

C’est ainsi que sont réapparus le corporatisme, la connivence et in fine la corruption, à grande échelle, avec le cortège d’oppressions et d’injustices que cela génère, qui a provoqué la révolution de 1789.

Nous en sommes là.

Tous se regardent en chien de faïence. Écrasés par la réglementation, ils guettent chez l’autre le signe qu’il serait un privilégié bénéficiant d’un allègement de la chape de plomb législative qui les écrase.

Le moindre de ces signes extérieurs, aussi irrationnel soit-il, génère une haine disproportionnée et dangereuse pour la paix sociale.

Les déclenchements de ces haines sont multiformes, allant de l’appartenance à un groupe à une simple apparence vestimentaire ou d’attitude.

Ces haines sont aveugles et illimitées, sans aucune empathie pour ceux qu’elles crucifient. Elles ouvrent chaque jour des champs de batailles multiples, se multipliant eux-mêmes au point que nul n’est vierge de haine subie ou voulue.

Nous avons la prétention sur ce blog de mener de front la bataille des idées et celle des faits. Peut-être est-ce présomptueux ?

Tant pis. Deux exemples ordinaires de l’Etat de haine.

– 1 – Incident routier

Hier, j’arrive à un carrefour. Devant moi la rue est bloquée. Je m’inscris dans la file. Un véhicule venant de ma gauche tente de forcer le passage, nous sommes à l’arrêt.

Je l’avoue, je fais en sorte qu’il ne puisse pas le faire. Il ne le fait donc pas. Mais, la circulation reprenant au pas, notre homme vitupère derrière moi, grands cris et signes obscènes.

Un peu plus loin, je descends et je lui demande poliment s’il a bien perçu que j’avais la priorité ? Ce à quoi il répond qu’il était engagé avant moi. Face à ce mensonge, Les bras m’en tombent, que faire ? Je retourne à mon véhicule.

Et là l’énergumène crie : “Sale con avec ton gros 4×4.”

C’était donc ça le problème : la haine, qui s’affranchit du Code de la Route. Elle surgit, globale, sociétale, ne reposant sur rien, que sur l’idée d’un privilège inacceptable, celui de rouler en 4×4, avec tout ce que cela suppose de compromission, d’ésotérique, de prétentieux, etc…

Effectivement je roule dans un Land-Cruiser, qui n’est jamais qu’une petite camionnette inconfortable, pas plus polluante que l’espace Renault Diesel de mon agresseur. Qui possède deux avantages pour moi déterminants : sa vitesse maximale est compatible avec celle autorisée sur autoroute, donc je suis moins exposé aux amendes à l’occasion de mes 60.000 kms annuels, c’est un engin increvable qui a aujourd’hui 440.000 Kms à son compteur et marche comme une horloge, que l’on peut donc considérer comme très vertueux dans le cadre du développement durable.

– 2 – La justice et ses auxiliaires

Le deuxième exemple implique un huissier. Cette profession si incluse, si impliquée — avec la magistrature – dans les excès des fonctionnaires au pouvoir, que le Président de sa Chambre Nationale n’est même pas foutu de s’apercevoir qu’il navigue en pleine corruption personnelle …

Vous savez bien sûr que je suis harcelé, sans limite et sans raison, par les Services Fiscaux, chargés de piller nos capitaux personnels pour satisfaire l’exercice du pouvoir de nos fonctionnaires, particulièrement dispendieux.

Ma trésorerie paralysée par le fisc, je me suis transformé, pour survivre, en mauvais payeur. Mais attention, je m’efforce de n’entraîner personne dans ma situation, je paie tout ce qui est essentiel aux autres, autant que faire se peut.

Je n’ai pour vivre que 500€ de retraite et quelques loyers, qui frais déduits sont de l’ordre de dix mille euros par an.

Propriétaire dans des copropriétés que j’ai construites, je suis la victime désignée des autres copropriétaires. Oubliant le bon investissement que je leur ai procuré, mon travail, ils considèrent que ce sont eux qui ont payé les appartements qui me restent, ils se foutent comme de l’an quarante de ma détresse fiscale injustifiée, et ils espèrent être suffisamment bien placés pour racheter à vil prix mes biens lorsque je vais chuter. Tout un programme psychologique.

Dans une résidence à Sète, j’ai beaucoup de mal à payer les charges de copropriété, mais j’ai mis en vente des biens pour assumer ces charges. Le syndic et la copropriété sont parfaitement au courant.

Malgré cela ils me harcèlent, cherchant à me mettre en situation de cessation de paiement. C’est charmant.

Je me bats devant les tribunaux en espérant la raison et le gain de temps.

Je ne trouve pas la raison, les tribunaux couvrant systématiquement les copropriétés par rapport aux copropriétaires, sans même prendre le temps de regarder les dossiers. En revanche, en ce qui concerne le temps, pas de problème pour en gagner.

Mais la magistrature, incapable d’assumer sa promesse de justice pour tous, ne le reconnaîtra jamais. Alors elle multiplie les humiliations pour ceux qui viennent demander justice. Notamment elle condamne lourdement ceux qu’elle fait perdre, sans avoir regarder avec attention leurs dossiers.

C’est ainsi que dans le cadre des frais de copropriété de cette résidence, j’ai gagné du temps et pu payer mes retards par la vente d’un appartement, mais aussi essuyé pour dix mille euros de condamnation d’article 700. Donc dix mille euros de dette inexistante, inventée de toute pièce par les magistrats, alors que le syndic qui m’a poursuivi et généré les procédures savait parfaitement que j’étais de bonne foi, et solvable.

Tout ceci pour arriver au fait qu’une huissier, Maitre Gimenez, de Sète, met en route les grands moyens pour recouvrir ces dix mille euros.

Et… pour cet huissier, les grands moyens, c’est — comme pour son Président de chambre — oublier la loi.

Voilà que cet huissier désireux de saisir mes loyers, donc quand même de m’empêcher de manger tout simplement, n’a rien trouvé de mieux que de s’introduire, sans droit, dans la résidence et de sommer, sans aucune qualité pour le faire, mes locataires de lui fournir leurs contrats de location.

Je dépose une plainte, accompagnée de ce billet. Quelles sont les chances que le parquet intervienne ? Aucune rassurez-vous.

Nous sommes bien dans un Etat de haine. Le parquet hait les propriétaires, comme tout le monde.

Détruire quelqu’un pour rien, avec simplement l’apparence du droit, quel pied j’imagine pour ces simplets, imbus de leur personne.

Où est le gain ? Alors que je ne souhaite pas me dérober à mes obligations, même artificielles et injustes, mais je ne peux le faire qu’avec le temps, ce temps que “l’Etat de haine” s’octroie largement, pendant qu’il le refuse aux autres.

Tout cela ne va pas. L’humanité n’existe pas hors l’homme, l’individu. Elle n’est pas des courbes ou des camemberts, elle est des êtres, chacun est indispensable, chacun doit être respecté, c’est ce à quoi devrait prétendre l’écologie. Alors qu’elle n’est qu’un signal du déclenchement du génocide qui s’annonce au nom de l’humanité.

Bien à vous. H. Dumas

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Les transis de la transition écologique

Les hommes de l’Etat, jamais à court d’idées, conscients que l’ENA commençait à peser sur le moral des troupes, mettent en route une nouvelle école prestigieuse : “Sup de beauf”

Le principe est simple, déjà largement employé : le tirage au sort.

Ce tirage permet à l’heureux élu de rejoindre immédiatement une commission, drivée par Sup de Beauf, qui s’empare des grands problèmes de l’univers.

C’est ainsi que la première vague des penseurs de Sup de Beauf vient de se pencher sur les terrasses des bistrots.

L’hiver, chacun l’a remarqué, les établissements les plus toniques chauffent, au gaz ou à l’électricité, leurs terrasses. Cela permet aux clients de prendre un café ou l’apéro, notamment dans les établissements où la terrasse est conséquente et les salles réduites, ils sont nombreux.

Eh bien non, ce n’est plus possible, c’est un scandale. Est-ce que Du Guesclin prenait des pots dans des estaminets dont la terrasse était chauffée à l’électricité ? Non. S’en portait-il plus mal ? Non. Alors…

Quand même, il faudrait être un peu raisonnable.

Bon d’accord, tous serrés dans une petite salle cet hiver ce n’est pas bon pour le Coronavirus, mais il suffira de prendre un décret de fermeture, et hop, le tour est joué.

Tant que nous y sommes : ne pas oublier de démolir les terrasses l’hiver, comme à la plage.

A quoi serviraient ces hideuses terrasses de bistrots si personnes ne les occupent, et puis, pour le bistroquet, c’est du loyer en moins, il ne paiera plus sa taxe que pour six mois.

Donc, je récapitule, terrasses saisonnières, démolies l’hiver reconstruites l’été. Une personne par quatre mètre-carré dans les salles de bistrot, et hop la planète respire.

On évite le drame de l’extinction humaine. Quoique, dans ces conditions, à y bien regarder, serait-ce vraiment un drame ?

On peut imaginer aussi, c’est le titre de ce billet, des volontaires kamikazes, qui décident, coûte que coûte, de prendre leur apéro en plein air et sans chauffage.

Il serait alors raisonnable de leur servir de la vodka, une boisson qui a fait ses preuves face au froid. Les hommes de l’Etat pourraient dégager les fonds nécessaires — sur le budget de l’Europe évidemment — pour subventionner les pots de vodka, au moins à partir du troisième, pour éviter les inégalités.

Depuis longtemps le transi se réchauffe à la vodka, le transi de la transition écologique doit pouvoir profiter de cette expérience, plusieurs fois centenaires, revenir à la base du traitement de la froidure qui n’est ni le fuel, ni le charbon, encore moins l’électricité, mais bien l’alcool et tout particulièrement la vodka.

L’avenir se présente bien. Plus d’électricité dans les rues évidemment, ce n’est pas dit, mais cela coule de source. Que du bonheur. On va bientôt pouvoir vider ses pots de chambre directement par la fenêtre, comme avant, économie d’énergie assurée par la récupération de chaleur, sous réserve de ne pas traîner… chaud devant.

Bien à vous. H. Dumas

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Communication et fonctionnaires

Il y a deux façons de communiquer avec les autres.

          – La première est de s’adresser à leur intelligence en espérant apporter un plus, bénéfique aux deux parties. Difficile mais motivant.

          – La deuxième est de s’adresser à leur bêtise en espérant tirer un bénéfice personnel de l’échange. Facile mais indélicat.

De l’option choisie, en général pour toute une vie, dépendra notre personnalité, notre intégration au groupe, et finalement l’esprit du groupe lui-même.

La deuxième solution parait majoritaire dans notre pays, avec les conséquences liées.

Peut-on inverser la situation ?

Il me semble que cela est non seulement possible, mais extrêmement simple. Il suffit d’inverser le sens du fonctionnement de l’intérêt de ceux qui ont le pouvoir.

Didier Picot a décortiqué avec lucidité et efficacité la prise du pouvoir par les fonctionnaires, leur domination sur les élus réduits à être des figurants. Cette situation est imputable à l’indélicatesse des fonctionnaires, c’est certain, mais aussi à la complexité de notre société qui requiert des spécialistes, statut qu’ils revendiquent.

Il y a donc très peu de chance que l’on puisse diminuer le pouvoir des fonctionnaires et le remplacer par autre chose. Par qui ou par quoi ?

L’idée de la suppression des fonctionnaires est donc une impasse.

Reste la possibilité qu’ils utilisent leur pouvoir à bon escient.

C’est là qu’intervient l’œuf de Christophe Colomb, ou encore le fil à couper le beurre, c’est-à-dire la solution simple pour un problème compliqué.

Solution :

Il suffit que le salaire des fonctionnaires et des élus soit indexé au résultat comptable annuel du pays.

La France dégage un bénéfice, le pourcentage du bénéfice est appliqué au salaire des fonctionnaires et des élus. La France dégage une perte, c’est le pourcentage de la perte qui leur est appliqué.

Normal puisqu’ils possèdent le pouvoir, donc la capacité d’orientation qui générera pertes ou bénéfices. Non seulement c’est la réalité, mais c’est aussi leur prétention.

Cette solution porte-t-elle en elle des inconvénients, des effets pervers ? Objectivement, je n’en vois aucun.

Tous ceux auxquels je pense se heurtent à la logique économique et se neutraliseraient d’eux-mêmes.

Il ne reste plus qu’à convaincre le pays, les électeurs, ce ne devrait pas être trop difficile.

En avant donc…

Bien à vous. H. Dumas

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Gérard PERRIN et Gérald Darmanin : deux faces de la même planète “HONTE”.

Darmanin… Ah !!! Darmanin… quelle figure d’ange. Et encore, il s’est un peu empâté. Plus jeune il avait vraiment un look de communiant à qui l’évêque donne le Bon Dieu sans confession.

Et sa sincérité… elle vous prend aux tripes : « Je fais l’objet d’une calomnie, je ne souhaite à personne d’être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme à laquelle je suis aujourd’hui l’objet » déclare-t-il, avec cette émotion dans la voix qui se sent même en lisant sa déclaration.

D’ailleurs ses amis ne s’y trompent pas, ils s’engagent.

Le premier ministre : « M. Darmanin a droit au respect des principes de la République, comme tous les citoyens. Nous assistons à des dérives qui sont inadmissibles, je le dis ici avec solennité et gravité »

Le Président de La République : « Je suis le garant de la présomption d’innocence »

Marlène Schiappa : « on est en fait au-delà de la présomption d’innocence » … « Cela veut dire que demain, je peux déposer une plainte contre vous pour viol et que donc vous serez coupable et vous n’aurez plus le droit de travailler ? »

J’en ai pleuré de bonheur, toute cette considération pour la présomption d’innocence, c’est beau et c’est grand.

Tellement grand que c’est unique, réservé au gentil, à l’effacé, au mieux que l’image : Darmanin.

Parce que dans la vraie vie, voilà comment cela se passe.

Le 2 Juin 2020 M. Perrin m’avertit qu’il fait saisir le seul compte en banque qui me reste, non encore saisi par le fisc, au motif que de ténébreux magistrats de l’agraire Tribunal Administratif de la campagne poitevine, débordés de travail – sic – me collent une amende globale de 28.000€ pour avoir demandé justice, avec insistance, face au maire de La Rochelle qui engage de titanesques travaux hors de sa compétence.

Le 17 Juin 2020, ma banque fait état de la saisie, le jour même. Soit 15 jours après qu’elle m’eut été dénoncée par le Trésor Public. On peut supposer que M. Perrin – Trésorier Départemental — a attendu d’être informé par ma banque qu’un peu de trésorerie était arrivée sur ce compte…. Un ange passe, l’ange du souvenir du secret bancaire, et de la confiance qui liait le banquier à son client.

Le 25 Juin 2020, M. Perrin me fait adresser la notification des sommes dues qui, dit-il, générera une saisie si elles ne sont pas payées rapidement.

Pas mal le coup des dates… formidable, non ?

Alors Darmanin, le Président et ses pots, le pape et ses évêques, ils peuvent se foutre tout ça au cul, leur statut de menteurs, de pillards, de minables, n’en sera pas modifié.

Le gros atout de la résistance c’est la collection des crimes, c’est l’abondance des preuves que le temps découvre, la mer de boue monte puis reflue, comme l’Océan. Elle découvre à marée basse les épaves du naufrage de l’honneur et de l’honnêteté, coulés par Bercy, nos magistrats et nos politiques.

Bien à vous. H. Dumas

Pour le fun, mon courrier à Perrin

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Le partage du butin au sommet européen

Le petit Macron se frotte les mains : Il a baisé ses associés.

Le moment dit-il est historique : L’Europe emprunte, c’est grâce à lui et la première fois.

Il me fait penser à ces parents d’une autre époque qui fêtaient le premier “calva” de leur gamin de huit ans, futur alcoolique.

Pour parfaire sa joie et sa fierté, Macron ajoute que ce ne sont pas les bénéficiaires de cet emprunt qui le rembourseront.

Je ne sais pas dans quel manuel scolaire ce garçon a appris l’économie, mais il y a une urgence à le mettre au pilon.

Soyons clairs, il s’agit d’une escroquerie, de niveau mondial, dont les retours de flamme seront évidemment terribles.

Le point positif ? L’idée pour nos fainéants de se mettre à être responsables de leur vie, à prendre des risques et à les assumer s’éloigne encore un peu plus. Ils sont rassurés et probablement majoritaires.

Le prix à payer ?  La ruine économique et sa cohorte de folies se rapprochent. Ecologie mal maîtrisée, devenue religion stupide. Égalitarisme aveugle éradiquant toute initiative de progrès. Pillage généralisé du capital sans lequel nulle économie ne peut exister. Autant de dérives qui vont plomber les années à venir.

Et la presse, unanime, nous annonce une victoire alors que c’est “Munich” et la fin de l’Europe.

Les petits sont sur le départ. Ils ont obtenu la minoration de leur participation financière, ils n’accepteront pas leur élimination lors de décisions importantes par la règle de la majorité en remplacement de l’unanimité. Donc c’est cuit.

Le pire est l’habillage sociétal de la combine.

Les droits de l’homme seront protégés ? Entendez par là les droits de quelques minorités fantasques, ou les piaillements de ceux qui n’ont jamais assez en compensation de leur inutilité.

N’allez pas imaginer que la propriété privée va être protégée, alors que ce droit fondamental est bafoué par Bercy sans vergogne et sans aucune réaction de la Cour Européenne, qui se trouve, par cet emprunt, associée de fait au pillage.

Oui, Macron, croque mort de la France, étend son influence à l’Europe, du moins c’est ce qu’il annonce.

Est-il stupide ? Nous devons alors le pardonner et tout simplement accepter l’idée que c’est nous qui l’avons élu, qu’il n’est pas responsable, que nous avons délibérément installé la stupidité à la tête du pays.

Est-il conscient ? Alors c’est grave. Ces mensonges sont une fuite en avant, une absence de courage, une initiative malhonnête qui ne peux qu’amplifier les pillages de Bercy et la ruine totale de notre pays, la perte de son indépendance, un statut d’esclave imminent pour nous tous.

Voilà la réalité. Nous n’y pouvons rien, sauf se préparer pour le pire qui approche à grands pas.

Bien à vous. H. Dumas

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MARIUS HONORE MAZAUD

Le 2 Août j’aurai 76 ans. Que le temps passe vite. Je prends conscience que justement le temps va me manquer pour clore le débat que j’ai engagé sur l’idée de l’Etat, pour parfaire ma démonstration du fait que l’Etat n’existe pas, qu’il n’est qu’une abstraction au service exclusif de ceux qui disent le représenter.

Je vous propose, en toute simplicité, de partager avec vous la vie ordinaire d’une famille ordinaire, la mienne, et de constater les interférences entre les individualités et le groupe, y compris lorsque celui-ci se fait appeler “l’Etat” pour s’octroyer le droit d’employer la force – souvent disproportionnée – contre les hommes qu’il prétend défendre mais qu’il massacre.

L’action va concerner quatre familles, toutes originaires du plateau des mille vaches, dans le massif central. Le lien sera Marius Honoré Mazaud, né en 1900 à Saint Germain Lavolps et décédé en 1976 à Sète, donc à 76 ans.

A 18 ans, le jeune Marius — appelé Honoré son deuxième prénom — va être incorporé à l’armée française alors en fin de conflit avec nos voisins allemands. Pour des raisons que j’ignore, le jeune paysan du plateau des mille vaches va être muté dans la marine, à Rochefort sur mer. Il n’ira pas au front la guerre se terminant pendant ses classes.

Ce déplacement à Rochefort-sur-mer sera son premier voyage, jusque-là il n’a pas quitté la ferme familiale. A cette occasion il rencontrera la famille Serre, elle aussi issue du plateau des mille vaches, mais ayant fait fortune depuis une cinquantaine d’années dans la peau de lapin et la ferraille, à Rochefort-sur-mer. Il poussera un après-midi le landau de la petite Hélène Serre juste naissante, dans les allées du rugby-club dont le père de la petite est un généreux donateur. Honoré a en effet été reçu par les “pays”, comme il se doit, à l’occasion de son obligatoire séjour à Rochefort.

Libéré de ses obligations militaires, le goût du voyage ne le quittera plus, la ferme familiale ne l’attirera pas.

Suivant les traces d’un oncle initiateur, il va tenter sa chance dans la vente de vin de Bordeaux dans le nord de la France. Il y réussira brillamment, puisqu’entre les deux guerres il roule en Hotchkiss, séjourne l’été à Andernos sur le bassin d’Arcachon et y possède une pinasse. Il s’est créé un solide réseau de clients et d’amis dans le Nord de la France, son négoce s’épanouit.

Il épouse une jeune femme, prénommée Marie, évidemment elle aussi du plateau des mille vaches, ils ont trois garçons.

Quand l’Etat français déclare une nouvelle fois la guerre à nos voisins allemands, son négoce de vin dans le nord s’effondre en quelques jours, évidemment. L’Etat donc ruine instantanément Honoré Mazaud pour une guerre qui prétend mettre en jeu des Etats, donc des abstractions, mais une guerre que subiront en réalité des individus, des hommes, qui seuls en supporteront les conséquences.

C’est la première rencontre, connue de moi, entre l’Etat et ma famille, aux conséquences extrêmement dommageables.

Lorsque le 30 Septembre 1939 l’abstraction France déclare la guerre à l’abstraction Allemagne, l’entreprise de Marius Honoré Mazaud est instantanément rayée de la carte. Vingt ans de son travail sont anéantis.

Il fait comme tout le monde, il fuit. Il rentre chez lui, dans la ferme familiale qu’il a entre-temps rachetée à ses parents et à ses sœurs. Elle est sur le plateau des milles vaches, toute proche d’Ussel, en zone libre, sous administration de Vichy.

Il a trois garçons, Jean, Jacques et Robert. L’aîné a vingt ans, les deux autres se suivent rapprochés. Intellectuellement et pratiquement tous entrent en résistance.

La propriété familiale a été plantée de sapins il y a quelques dizaines d’années. Une partie de ces bois est à maturité, prête à être abattue. Désireux de trouver preneur pour ces bois, Marius Honoré Mazaud a l’idée de contacter les mines d’Alès. Il se déplace à Alès, où l’ingénieur des mines qui le reçoit lui passe commande de 4.000 m3 de bois de soutènement. Muni de cette commande il va non seulement exploiter sa propriété, mais aussi acheter aux marchands de bois du massif central pour revendre aux mines.

L’entreprise de bois MAZAUD et fils est créée, elle ira croissante jusqu’à devenir une des principales entreprises de bois du massif central.

Mais le 11 Novembre 1942, la zone libre est occupée par les allemands. Marius Mazaud est arrêté dès leur arrivée à Ussel, probablement dénoncé. Il s’évade des bureaux allemands où il est retenu, le soir même de son arrestation. Il doit fuir. Une nouvelle abstraction, un Etat envahisseur, vient bousculer les individus, Marius Mazaud est une nouvelle fois pris au piège, victime individuelle de décisions collectives irresponsables, induites par des motifs fumeux, comme toujours.

Les opportunités de fuite ne sont pas légion.

Il se trouve que la mère de Marius Mazaud a un frère qui s’appelle Pierre Dumas, elle est une Dumas. Ce frère à un fils qui s’appelle Jacques Dumas, c’est donc le cousin germain de Marius Honoré Mazaud. Ce cousin germain est Huissier à Gaillac dans le Tarn.

Éloignée de 270 Kms cette destination parait suffisamment lointaine pour échapper aux allemands et suffisamment proche pour pouvoir continuer à gérer la nouvelle entreprise.

Jean, le fils aîné, assume l’intendance de l’entreprise sur place à Ussel, de front avec son engagement en 1943 dans le réseau résistant Phalanx.

A Gaillac, chez son cousin germain, Marius Honoré Mazaud retrouve la petite Hélène SERRE, dont il a poussé le landau en 1918 à Rochefort sur mer à l’occasion de son service militaire, elle a 24 ans.

Le couple Hélène Serre épouse Dumas et Jacques Dumas ne fonctionne pas. Alors que ses parents tenaient un restaurant place de l’hôtel de ville à Paris, le petit Jacques Dumas a été élevé par ses grands-parents maternels, les Majoux, tous deux instituteurs au village d’Alleyrat, sur le plateau des mille vaches.

Le grand-père, plus chasseur qu’instituteur, a fait de son petit-fils un chasseur addict. Il chassera toute sa vie au mépris de ses responsabilités professionnelles et familiales.

Le couple Dumas ne fonctionne pas, Marius Honoré Mazaud va voler le cœur de sa cousine par alliance, et je vais être le fruit de cette amourette.

Je nais de cette union adultérine le 2 Août 1944. Ce jour là des situations basculent, l’opinion publique s’empare de ma naissance.

Enfin, l’opinion publique est un bien grand mot. Je veux dire la rumeur, dont les sommes font l’opinion publique. Les rumeurs, ces émotions populaires qui dirigent tout, qui sacralisent ou ravagent les individus, sans vraie logique, qui font la vie de chacun de nous, mais aussi de nous tous. Cette opinion publique sur laquelle surfent les hommes de l’Etat, qu’ils cajolent quand elle leur est favorable, qu’ils tentent de contraindre quand elle leur est défavorable.

Ici commencent deux histoires, celle que je crois vivre et celle que je vis.

Je vais vous raconter ces deux histoires en espérant vous convaincre par ce biais des forces qui s’opposent à nos libertés, au fait que ces forces doivent être combattues et qu’il n’est qu’une solution : la protection absolue et sans concession, pour aucune raison, des libertés individuelles.

Sans cette protection, les abstractions que sont les rumeurs, l’opinion publique leur somme, et l’Etat leur traduction en pouvoir par les peu scrupuleux hommes de l’Etat, mettent immédiatement les hommes en esclavage.

C’est ainsi que se créé la servitude, sans avoir besoin de l’aide des marchands d’esclaves qui ne sont que des commerçants opportunistes.

Première histoire, la mienne, vécue par moi

En ces temps-là, les divorces sont sinon impossibles du moins très difficiles. Je vais donc m’appeler Dumas et vivre huit ans une famille tuyau de poêle, dans un foyer à deux têtes. Une pour la galerie amenée par l’huissier Dumas, un autre qui assume l’ensemble de façon relativement occulte – sauf pour les initiés – dont Marius Honoré Mazaud prend la responsabilité.

Honoré Mazaud a donc un instant quatre garçons, trois d’un mariage officiel, un d’une alliance occulte.

Les allemands fusillent son aîné, lâchement, en même temps que 41 autres otages.

Pour ma part — je ne sais pas pourquoi — j’imagine que c’est cette disparition épouvantable qui a amené Honoré Mazaud à avoir souhaité un enfant, moi, pendant sa planque à Gaillac.

Je suis admiratif d’une telle décision, des contraintes qu’elle va lui imposer. Respectueux aussi de son engagement pour mon éducation, je suis perméable à son amour immodéré pour la liberté.

Mais, nous avons une grande différence d’âge, et très vite il est sur le recul, pour finir rapidement presque reclus avec ma mère, qui vit cette situation difficilement.

Il se fâche avec les enfants de son premier lit, tergiverse pour divorcer et n’épouse ma mère qu’en 1962. Nous sortons peu et fréquentons personne. Il décède trop tôt pour moi, qui n’ait alors que 32 ans.

Je le sens prisonnier, mais je ne comprends pas de quoi.

Deuxième histoire, la mienne, probablement telle que vécue par les autres.

Je suis né le 2 Août 1944, Jean l’aîné de Marius Honoré Mazaud a été fusillé le 14 Août 1944. Dans des conditions absurdes, totalement imprévisibles.

Le débarquement est terminé, les allemands vont perdre la guerre, ils le savent. Jean Mazaud n’est pas un prisonnier de la plus haute importance, il aurait été normal qu’il survive au conflit. Son assassinat est le résultat d’une basse vengeance d’imbéciles perdant le pouvoir qu’ils n’auraient jamais dû avoir, qui ont abattu 42 personnes pour rien…dans un champ à 5h du matin. Qui peut donner un tel ordre ? Qui peut l’exécuter ?

Hélas, un très grand nombre d’hommes….

Mais, pour la rumeur publique, au niveau de Marius Honoré Mazaud, l’idée qu’il s’agit d’une punition directe à son acte de procréation illégitime s’impose sans doute.

Une telle fatalité, pour la rumeur, pour la pensée imbécile, ne peut pas être juste ordinaire, justement du niveau des rumeurs. Il faut une explication à l’inexplicable. Là, le destin ne peut plus être un hasard, il lui faut un motif, ce sera la punition du péché.

Il est probable qu’Honoré Mazaud est vaincu par le jugement des autres, par sa propre culpabilité, elle-même induite aussi par les autres.

Il perdra son statut social, son fils Jacques, joint à sa première épouse sa mère, va l’évincer de l’entreprise de bois qu’il a créé, avec en filigrane la faute, le pêché…

Quant à moi, je n’ai eu connaissance de ces dates vertigineuses que récemment…

Aujourd’hui je comprends que mon enfance, distante de tous et de tout, n’était que distante des autres. Qu’ils étaient l’enfer pour Marius Honoré Mazaud, qu’ils sont l’enfer pour nous tous. Ils lui ont volé durablement, jusqu’à ce que mort s’en suive, sa liberté d’homme, en évoquant une faute irréelle, conventionnelle.

Les autres, leurs opinions, leurs rumeurs, leurs Etats, ne sont que des abstractions mortelles.

Conclusion

D’abord, j’espère ne pas vous avoir trop envahi avec mon histoire, j’espère que vous aurez pris la liberté d’arrêter de la lire si elle vous a gavé.

J’espère aussi qu’elle fait la démonstration que la liberté individuelle doit être protégée indéfectiblement, que sa mise en cause ne peut avoir aucune excuse, que la rumeur, l’opinion publique, sont toujours prêtes à lui sauter sur le poil, à la terrasser, les excuses ne manquent pas à ce sujet.

Dès que la liberté déserte un cerveau, un corps, c’est l’étiolement et la mort qui s’en suivent, à plus ou moins long terme.

Il faut haïr les abstractions, Etat ou opinion publique, qui prétendent avoir en charge un droit légitime d’entraver les libertés individuelles. Il faut haïr les jugements qui soumettent, qui tuent au nom de l’Etat.

La religion Catholique n’aura laissé qu’un seul capital, mais de taille, c’est l’idée d’aimer son prochain comme soi-même, ce qui interdit tout jugement de pensée. C’est en effet la seule solution pour protéger la liberté individuelle.

Bien à vous. H. Dumas

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Nous avons côtoyé l’abject, le crime, et il ne reste aucun témoin….

Si vous n’avez pas été touché personnellement, il va vous falloir faire un petit effort de mémoire pour revoir la situation telle qu’elle était en Mars de cette année.

Il y a donc déjà quatre long mois, qui ont permis à l’oubli de faire son œuvre. Quelle capacité d’oubli !!!

En Mars donc, lorsqu’une personne ayant des signes cliniques de Coronavirus se présentait à l’hôpital, elle était renvoyée chez elle, alors qu’elle était une bombe à fragmentation virale.

N’étaient accueillis que les personnes au stade terminal ou très avancé, nul n’avait le droit de soigner les autres : les contagieux non agonisants qui répandaient leur virus.

Je résume :

La Sécurité Sociale, ce système que le monde entier nous envie, aux prétentions inversement proportionnelles à son coût illimité, qui vous interdit de vous assurer librement, qui prétend gérer des soins égalitaires, a non seulement échoué à soigner la population, mais aussi à tout simplement la protéger. Elle l’a au contraire exposée.

Cerise sur le gâteau, l’ensemble de cette filière défaillante se voit récompenser en promotion et argent divers…. Alors qu’elle aurait dû être sanctionnée durement, même au prix de l’injustice pour ceux qui se sont défoncés tardivement, car ils auraient dû signaler les dysfonctionnements avant, ils le pouvaient parfaitement.

Peut-on imaginer pire abjection, pire mensonge, pire crime, pire propagande, si l’on exclut évidemment Bercy qui fait tous les jours beaucoup plus fort…. en exécutions sommaires.

Qu’espérer de ce pays où les hommes de l’Etat sont choisis pour leur capacité à mentir, à faire croire à chacun que la liberté est une vue de l’esprit synonyme d’inégalité, que la responsabilité est une prétention pour un l’homme ordinaire et doit être réservée à l’élite décrétée par l’Education et la Cooptation Nationales, que l’épanouissement individuel est une tare sociale qui ne peut se développer qu’au détriment d’autrui, qu’économiser pour se protéger des aléas de la vie est une incivilité, que fermer sa gueule et consommer de la merde à condition qu’elle soit bio et française est l’unique destin possible.

Où sont passés les milliers de témoins, tous ces refoulés de l’hôpital et leur cohorte de contaminés ?

Demain, 14 Juillet, ce sera la fête nationale de la lâcheté, du mensonge, de la propagande.

Qui se lèvera pour dénoncer et condamner, où seront les fameux lanceurs d’alerte…

Dans cette guerre perdue, le soldat inconnu est parfaitement connu, mais il est aussi invisible.

Comme le fait très justement remarquer Michel Gorgel dans son billet, la croyance apporte le pire.

Les curés ont généré la pédophilie en faisant croire que leur fonction pouvait être asexuée. Nos hommes de l’Etat nous entraînent vers une mort certaine en nous faisant croire que l’égalité de résultat est possible, qu’ils en sont les garants, alors que seule l’égalité de moyens est envisageable. Encore faut-il être capable de la mettre en œuvre, et rien ne prouve qu’elle soit réellement bénéfique.

Le génocide sanitaire de Mars 2020 ne restera pas dans les mémoires. Il a bien eu lieu, mais la croyance le refuse.

Notre société a définitivement choisi l’irresponsabilité, l’égalitarisme, le rejet du progrès, la honte de l’homme, la vénération de la nature incluant les virus et autres gracieusetés.

Les soixante-huitards sur le tard finissent comme ils ont commencé, dans la chienlit.

Bien à vous. H. Dumas

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LA RENVERSE ?

La renverse, c’est ce moment où la dynamique des choses, des émotions, ralentit, s’arrête, puis repart en sens opposé.

Le journal “Capital”, très sérieusement, se pose des questions sur les performances annoncées par le Ministre des Finances au sujet des contrôles fiscaux.

Ne nous méprenons pas, “Capital” ne s’inquiète pas des dégâts humains, seulement de savoir si la performance est bien réelle. Mazette, 12 milliards ça vaut bien un petit article.

Avide d’éclaircissement, le journal interroge le Syndicat Solidaire Finances Publiques. Ben voyons….

Il est regrettable que les journalistes de “Capital” ne parlent pas couramment le Covid19, sans quoi ils auraient été interviewer le virus pour savoir s’il est content de ses performances et s’il compte faire mieux dans l’avenir.

Enfin… la vie est la vie et la presse est la presse, il n’y a pas un grand rapport entre les deux.

Il est donc des gens qui peuvent évoquer les contrôles fiscaux sans avoir une pensée, un peu de compassion, pour les victimes de ce carnage, de cette violence fiscale; des gens qui croient dur comme fer à la présomption de culpabilité.

Sont-ils si habitués à la fraude fiscale pour penser que tout le monde est comme eux ?

Ils ont mis des siècles pour s’inquiéter au sujet de la violence conjugale, et encore pas tous, comprendront-ils un jour les dégâts de la violence fiscale ?

Cet article de “Capital” est affligeant , l’idée d’interviewer les bourreaux est une drôle d’idée.

Mais attardons-nous un instant sur la réponse des bourreaux : ” Concrètement, le contrôle fiscal comme nous le pratiquions depuis une centaine d’années, c’est terminé.”

D’abord un aveu, il y a donc cent ans que les Services Fiscaux massacrent la population.

Mais… c’est terminé. Et les dommages de guerre, qui va les toucher ? Les fusillés pour rien, qui va leur rendre la vie, les années perdues.

Un peu plus loin : ” La loi Essoc trace une nouvelle distinction théorique entre les contribuables qui se trompent de bonne foi, que l’on va aider et accompagner, et ceux que l’on va poursuivre sévèrement. Notamment grâce à la police fiscale. Cette loi Essoc est source d’une inquiétude chez les agents : on craint notamment qu’elle soit utilisée par les contribuables qui pratiquent l’optimisation fiscale – à la frontière de la légalité – pour obtenir des sanctions réduites. Il est également très difficile pour les agents d’être à la fois dans le contrôle et l’accompagnement.”

Il doit y avoir une petite faute d’orthographe, je pense qu’il s’agit de la loi Estoc, celle qui va porter l’estocade…et non de la loi Essoc… enfin…. peut-être.

Et oui… entre le meurtre et la tendresse, leur cœur hésite…

Le comble : “Pour le contrôle fiscal, la direction mise sur le data-mining. L’outil de traitement des données est intéressant, même si pour le moment, il doit encore monter en puissance. Là encore, attention à ne pas tout miser sur l’outil ! Dans les territoires, les agents ont une fine connaissance de leur tissu fiscal et une réelle efficacité pour débusquer les fraudeurs.”

Mais où est le plaisir si c’est une machine qui tue….

Non, ce n’est pas la renverse.

Quelle horreur. Dans quel monde vivons-nous ?

Un tiers du pays est assassiné pour que deux tiers se la coulent douce. Pas très écologique tout ça car : puiser des sommes infinies dans des escarcelles finies, c’est mauvais pour le climat économique.

Bien à vous. H. Dumas

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Saloperie de temps

Ma lettre ouverte au DG de la DDFIP 17

Bien à vous. H. Dumas

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Dupond-Moretti (vidéo)

Bonjour,

Bine à vous. H. Dumas

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