Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Casiers judiciaires

Si, comme moi, vous pensez que tout conflit mérite arbitrage plutôt que rancœur ou violence — voire vengeance plus ou moins vicieuse — vous saisissez l’arbitre : la Justice.

Alors là, vous n’êtes pas au bout de vos peines.

Vous allez vous heurter notamment à deux problèmes…. Parmi tant d’autres.

Le premier : Les magistrats

Ils n’ont pas conscience d’être de simples arbitres. Ils se prennent très au sérieux et sont convaincus d’avoir en charge votre éducation de citoyen, enfin plutôt l’éducation qu’ils imaginent pour vous. Une espèce de mélange mal digérée de leurs croyances personnelles et d’une application relative de la loi en fonction de la pensée majoritaire du moment.

Ils ne peuvent pas s’empêcher de vous faire comprendre que vous êtes un moins que rien. Si jamais vous n’avez pas d’avocat – qu’ils tiennent à leur merci – vous n’aurez droit qu’à une demi-parole, limitée, qu’ils écouteront au mieux distraitement, au pire pas du tout.

Si vous êtes l’initiateur de la procédure, ça va vous coûter un max. Ils supportent difficilement le travail, or vous êtes l’oiseau de mauvais augure qui justement leur en apporte. Vous les mettez dans l’embarras si vous avez raison et si votre adversaire est au-dessus de tout soupçon, c’est à dire “fonctionnaire”. Là c’est le pire, vous aurez même droit à une leçon de morale civique sur place. Votre compte est bon.

Vous êtes de ce chef déclaré : procédurier.

Vous étiez déjà un “fraudeur fiscal”, vous voilà un “procédurier”, vous êtes la lie de la société, le cancer de l’harmonie universelle, l’étron qui flotte en plein milieu de la piscine feutrée de l’élite, un sous-homme, un paillasson à godillots de magistrats, votre vue indispose le tribunal qui doit se retenir pour ne pas vous faire embastiller sur le champ, qui se venge en vous collant les plus fortes contraintes financières possibles.

Notons tout de même qu’il est des exceptions, qui n’iront pas jusqu’à juger en équité et vous donner raison, mais qui vous condamnerons à des sommes modestes pour avoir déranger tout ce beau monde.

Le casier judiciaire

Le vôtre est long comme un jour sans pain.

Evidemment, si vous êtes là c’est parce que vous avez une certaine personnalité et que vous êtes révolté par l’injustice.

Toujours pressé, vous avez quelques dépassements de vitesse à votre compteur. La rencontre avec la maréchaussée routière ne s’est pas toujours bien passée, les pandores ont évidemment abusés de leur pouvoir primaire, les tribunaux les ont couverts : condamnation.

Vous avez poursuivi quelques fonctionnaires indélicats — toujours ce sacré rêve d’équité — évidemment vous avez perdu, qu’importe que vous ailliez eu raison, que le temps ait fini par en faire la démonstration, vous avez été condamné initialement …

Evidemment, pour les magistrats ce “casier judiciaire” est le seul marqueur de votre vie.

Si vous avez été courageux, intègre, assumé la vieillesse de vos parents, la réussite de vos enfants, votre travail, votre vie sociale, il ne reste nulle trace de tout cela.

N’imaginez même pas pouvoir en souffler un mot, vous serez immédiatement interrompu. Le magistrat, qui a lu votre casier judiciaire, qui sera ravi d’écouter toutes les médisances de votre adversaire à votre encontre, qui vont durer un bon quart d’heure, ne juge pas utile de savoir qui vous êtes pour de vrai.

Il s’arrête strictement au “casier judiciaire” pour vous juger, il n’existe pas de “casier de compliments”.

Le magistrat fabrique de toute pièce une image de vous qui n’est pas vous, qui va peser terriblement dans son opportunité de vous en foutre plein la gueule pour défendre ses collègues fonctionnaires, dont la perfection est statutaire.

Il parait que l’on appelle cela un procès stalinien…

Bien à vous. H. Dumas

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Cette tenace envie de vomir

La rencontre avec l’injustice provoque d’abord l’incrédulité. Puis une impression d’exception que l’on croit pouvoir solutionner rapidement. N’est-on pas dans un Etat de droit ?

Mais l’injustice perdure. Alors on devient sensible à l’injustice et l’on perçoit qu’elle est partout, que tous en pâtissent, que tous sont isolés face à elle.

Et enfin, si on lutte, si on résiste, on prend alors la mesure de son règne sur notre société, et l’on subit les contrecoups de son engagement. On devient un paria, y compris auprès de ceux qui sont justement le plus touchés, les déshérités, qui pensent que seule la soumission permet de lever le poids de l’injustice.

A ce stade, la boucle est bouclée et l’envie de vomir vous prend.

Les dés sont pipés, pas d’issue, chaque nouvelle injustice révélée, pour vous ou pour un autre, va vous lever le cœur.

Bienvenue au cercle de ceux que l’envie de vomir ne quitte pas, que la simple vue des auteurs décomplexés d’injustices, sûrs d’eux, donnant des leçons à la cantonade, fait gerber.

Pour le fun, quelques envies de vomir

– 1 – Darmanin qui déclare : « Si ces faits sont avérés, il m’appartiendra de savoir pourquoi les préconisations de l’IGPN ne sont pas encore mises en place, pourquoi les sanctions, alors que ça fait une grosse année, n’ont pas été prises. Elles sont en cours m’a-t-on dit »

Il évoque une histoire d’irrespect humain visant de la part de la police des hommes en cours de condamnation à l’intérieur même du Tribunal de Paris. Un irrespect classique, présent du plus bas au plus haut de la chaîne judiciaire.

Darmanin n’a jamais été traité injustement de “fraudeur fiscal”, sans quoi il connaîtrait le mépris affiché de la justice que rencontrent les accusés. Bien plus, leurs dossiers ne sont même pas regardés, Bercy a raison par principe.

Darmanin se fout de nous.

Comment peut-il affirmer “les forces de police sont exemplaires”, sans éclater de rire, ou sans s’excuser.

Il pourrait dire : “les forces de police sont essentielles, elles assument une fonction difficile, certes elles méritent le respect mais uniquement quand elles sont respectables.”

Les forces de police sont à l’exemple de l’humanité, elles incluent des hommes de qualité, mais aussi de faux-culs, des menteurs, des voleurs, des obsédés, etc… à part égale avec le reste de la population, voire davantage.

Quand Darmanin encense globalement les  policiers, il les couvre et donc crée l’injustice à venir. Il en est l’initiateur. Et il vient ensuite avec sa gueule d’ange, faire l’étonné… un très mauvais rôle de composition. Zéro pointé.

Il en est de même pour tous ces métiers où les acteurs sont réputés parfaits du fait du simple exercice du dit métier. On peut citer les pompiers, les chauffeurs de bus, évidemment les inspecteurs des impôts, autant d’activité probablement pénibles, mais qui ne fournissent pas un certificat de vertu avec la feuille de paie.

Ceux qui, par démagogie électorale, osent affirmer que tous les acteurs de ces métiers sont des hommes exemplaires, sont les seuls responsables de toutes les injustices perpétrées par ces professionnels. Plus on les couvre, plus on les expose à la faute.

– 2 – La Justice qui trie par le fric

Là, c’est la grande gerbe. La justice est comme l’hôpital, complètement gangrenée par l’inefficacité. J’ai mon idée sur l’origine du mal, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Bien qu’incapable d’assumer sa mission, comme l’hôpital la justice n’imagine pas une seconde avouer son inanité. Elle affirme au contraire, comme lui, que tout va bien et qu’avec juste un peu plus de pognon, tout deviendra parfait.

Tout comme l’hôpital la justice à de la chance, les français, sauf exception, par exemple le Covid19, n’ont jamais besoin tous en même temps de la justice. Ils sont donc isolés lorsque ses errements les bousculent, pas en situation de pouvoir contester. Plus tard, c’est trop tard. La pommade politique aura glorifié tous les acteurs judiciaires, il serait inconvenant de les critiquer. Et pourtant, il y a là un nid de prétention et d’incompétence hors du commun, aux graves conséquences pour le pays.

Alors pour dissimuler tout cela les magistrats interdisent l’accès à la justice, à grande échelle.

D’abord ils imposent un avocat, profession qu’ils maîtrisent.

Ensuite, ils saisissent vos biens si vous arrivez présumé coupable, ce qui est pratiquement toujours le cas.

Si vous êtes le plaideur, alors là pas de quartier, vous allez d’abord morfler. Puis vous allez payer. Le fameux article 700, tourne aujourd’hui autour de 3 à 4.000€. Il est systématique. Bien plus, vous ne pouvez pas faire appel si vous ne l’avez pas payé.

Donc la justice n’est accessible qu’aux riches qui peuvent payer ou aux indigents qui bénéficie de l’aide judiciaire. Pour les autres, passez votre chemin.

Encore la gerbe. Car, une démocratie sans justice accessible pour tous, à tout moment et sans limite, ne peut pas être une démocratie

La justice c’est, en cas de conflit, la poursuite du dialogue en introduisant un arbitre, au lieu de la violence, fille du désaccord, qui s’imposerait. La carence de la justice est la piste principale de l’hyper-violence en train d’envahir notre pays.

Conclusion

Oui, la nausée est notre pain quotidien, l’envie de vomir journalière nous épuise, c’est grave.

Bien à vous. H. Dumas

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De l’Etat de droit à l’Etat de haine

Wikipédia nous dit : L’état de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État, ainsi que l’obéissance de tous, gouvernants et gouvernés, à la loi.”

Il s’agit donc de l’ensemble des règles que se donnent les membres d’un groupe, ici une nation. Donc de la “Constitution” qui crée la nation et des textes de loi élaborés ensuite par le système législatif.

Dans notre pays, la constitution protège avant tout l’individu, sa liberté et ses biens. Ça, c’est la théorie.

Dans la pratique, la haine s’est emparée des français, elle supplante le droit, ce qui me fait dire que nous sommes dans un Etat de haine.

Comment cela est-il arrivé ?

Une catégorie socio-professionnelle, les fonctionnaires, a pris le pouvoir à travers ce que l’on peut définir comme : un coup d’Etat de position.

Un peu par hasard et beaucoup par opportunité, cette catégorie professionnelle s’est trouvée dans la position stratégique de servir le pouvoir au lieu de servir la population.

Ce glissement s’est fait petit à petit.

Au départ, la fonction publique était au service des citoyens, puis la société se complexifiant, l’extrême richesse globale donnant au pouvoir politique de larges moyens, la même fonction publique s’est retrouvée au cœur du dispositif social, de son élaboration, et surtout elle devint incontournable du fait de la complexité croissante de ce dispositif.

Cette complexité est arrivée à un tel point qu’elle n’était plus applicable, et que ceux-là même qui la décident furent obligés de s’en affranchir pour éviter une paralysie mortelle du pays.

S’affranchissant des règles qu’ils éditent, ils durent fatalement associer aux espaces de liberté qu’ils s’octroyaient ceux avec qui ils entretenaient des liens d’activité.

C’est ainsi que sont réapparus le corporatisme, la connivence et in fine la corruption, à grande échelle, avec le cortège d’oppressions et d’injustices que cela génère, qui a provoqué la révolution de 1789.

Nous en sommes là.

Tous se regardent en chien de faïence. Écrasés par la réglementation, ils guettent chez l’autre le signe qu’il serait un privilégié bénéficiant d’un allègement de la chape de plomb législative qui les écrase.

Le moindre de ces signes extérieurs, aussi irrationnel soit-il, génère une haine disproportionnée et dangereuse pour la paix sociale.

Les déclenchements de ces haines sont multiformes, allant de l’appartenance à un groupe à une simple apparence vestimentaire ou d’attitude.

Ces haines sont aveugles et illimitées, sans aucune empathie pour ceux qu’elles crucifient. Elles ouvrent chaque jour des champs de batailles multiples, se multipliant eux-mêmes au point que nul n’est vierge de haine subie ou voulue.

Nous avons la prétention sur ce blog de mener de front la bataille des idées et celle des faits. Peut-être est-ce présomptueux ?

Tant pis. Deux exemples ordinaires de l’Etat de haine.

– 1 – Incident routier

Hier, j’arrive à un carrefour. Devant moi la rue est bloquée. Je m’inscris dans la file. Un véhicule venant de ma gauche tente de forcer le passage, nous sommes à l’arrêt.

Je l’avoue, je fais en sorte qu’il ne puisse pas le faire. Il ne le fait donc pas. Mais, la circulation reprenant au pas, notre homme vitupère derrière moi, grands cris et signes obscènes.

Un peu plus loin, je descends et je lui demande poliment s’il a bien perçu que j’avais la priorité ? Ce à quoi il répond qu’il était engagé avant moi. Face à ce mensonge, Les bras m’en tombent, que faire ? Je retourne à mon véhicule.

Et là l’énergumène crie : “Sale con avec ton gros 4×4.”

C’était donc ça le problème : la haine, qui s’affranchit du Code de la Route. Elle surgit, globale, sociétale, ne reposant sur rien, que sur l’idée d’un privilège inacceptable, celui de rouler en 4×4, avec tout ce que cela suppose de compromission, d’ésotérique, de prétentieux, etc…

Effectivement je roule dans un Land-Cruiser, qui n’est jamais qu’une petite camionnette inconfortable, pas plus polluante que l’espace Renault Diesel de mon agresseur. Qui possède deux avantages pour moi déterminants : sa vitesse maximale est compatible avec celle autorisée sur autoroute, donc je suis moins exposé aux amendes à l’occasion de mes 60.000 kms annuels, c’est un engin increvable qui a aujourd’hui 440.000 Kms à son compteur et marche comme une horloge, que l’on peut donc considérer comme très vertueux dans le cadre du développement durable.

– 2 – La justice et ses auxiliaires

Le deuxième exemple implique un huissier. Cette profession si incluse, si impliquée — avec la magistrature – dans les excès des fonctionnaires au pouvoir, que le Président de sa Chambre Nationale n’est même pas foutu de s’apercevoir qu’il navigue en pleine corruption personnelle …

Vous savez bien sûr que je suis harcelé, sans limite et sans raison, par les Services Fiscaux, chargés de piller nos capitaux personnels pour satisfaire l’exercice du pouvoir de nos fonctionnaires, particulièrement dispendieux.

Ma trésorerie paralysée par le fisc, je me suis transformé, pour survivre, en mauvais payeur. Mais attention, je m’efforce de n’entraîner personne dans ma situation, je paie tout ce qui est essentiel aux autres, autant que faire se peut.

Je n’ai pour vivre que 500€ de retraite et quelques loyers, qui frais déduits sont de l’ordre de dix mille euros par an.

Propriétaire dans des copropriétés que j’ai construites, je suis la victime désignée des autres copropriétaires. Oubliant le bon investissement que je leur ai procuré, mon travail, ils considèrent que ce sont eux qui ont payé les appartements qui me restent, ils se foutent comme de l’an quarante de ma détresse fiscale injustifiée, et ils espèrent être suffisamment bien placés pour racheter à vil prix mes biens lorsque je vais chuter. Tout un programme psychologique.

Dans une résidence à Sète, j’ai beaucoup de mal à payer les charges de copropriété, mais j’ai mis en vente des biens pour assumer ces charges. Le syndic et la copropriété sont parfaitement au courant.

Malgré cela ils me harcèlent, cherchant à me mettre en situation de cessation de paiement. C’est charmant.

Je me bats devant les tribunaux en espérant la raison et le gain de temps.

Je ne trouve pas la raison, les tribunaux couvrant systématiquement les copropriétés par rapport aux copropriétaires, sans même prendre le temps de regarder les dossiers. En revanche, en ce qui concerne le temps, pas de problème pour en gagner.

Mais la magistrature, incapable d’assumer sa promesse de justice pour tous, ne le reconnaîtra jamais. Alors elle multiplie les humiliations pour ceux qui viennent demander justice. Notamment elle condamne lourdement ceux qu’elle fait perdre, sans avoir regarder avec attention leurs dossiers.

C’est ainsi que dans le cadre des frais de copropriété de cette résidence, j’ai gagné du temps et pu payer mes retards par la vente d’un appartement, mais aussi essuyé pour dix mille euros de condamnation d’article 700. Donc dix mille euros de dette inexistante, inventée de toute pièce par les magistrats, alors que le syndic qui m’a poursuivi et généré les procédures savait parfaitement que j’étais de bonne foi, et solvable.

Tout ceci pour arriver au fait qu’une huissier, Maitre Gimenez, de Sète, met en route les grands moyens pour recouvrir ces dix mille euros.

Et… pour cet huissier, les grands moyens, c’est — comme pour son Président de chambre — oublier la loi.

Voilà que cet huissier désireux de saisir mes loyers, donc quand même de m’empêcher de manger tout simplement, n’a rien trouvé de mieux que de s’introduire, sans droit, dans la résidence et de sommer, sans aucune qualité pour le faire, mes locataires de lui fournir leurs contrats de location.

Je dépose une plainte, accompagnée de ce billet. Quelles sont les chances que le parquet intervienne ? Aucune rassurez-vous.

Nous sommes bien dans un Etat de haine. Le parquet hait les propriétaires, comme tout le monde.

Détruire quelqu’un pour rien, avec simplement l’apparence du droit, quel pied j’imagine pour ces simplets, imbus de leur personne.

Où est le gain ? Alors que je ne souhaite pas me dérober à mes obligations, même artificielles et injustes, mais je ne peux le faire qu’avec le temps, ce temps que “l’Etat de haine” s’octroie largement, pendant qu’il le refuse aux autres.

Tout cela ne va pas. L’humanité n’existe pas hors l’homme, l’individu. Elle n’est pas des courbes ou des camemberts, elle est des êtres, chacun est indispensable, chacun doit être respecté, c’est ce à quoi devrait prétendre l’écologie. Alors qu’elle n’est qu’un signal du déclenchement du génocide qui s’annonce au nom de l’humanité.

Bien à vous. H. Dumas

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Les transis de la transition écologique

Les hommes de l’Etat, jamais à court d’idées, conscients que l’ENA commençait à peser sur le moral des troupes, mettent en route une nouvelle école prestigieuse : “Sup de beauf”

Le principe est simple, déjà largement employé : le tirage au sort.

Ce tirage permet à l’heureux élu de rejoindre immédiatement une commission, drivée par Sup de Beauf, qui s’empare des grands problèmes de l’univers.

C’est ainsi que la première vague des penseurs de Sup de Beauf vient de se pencher sur les terrasses des bistrots.

L’hiver, chacun l’a remarqué, les établissements les plus toniques chauffent, au gaz ou à l’électricité, leurs terrasses. Cela permet aux clients de prendre un café ou l’apéro, notamment dans les établissements où la terrasse est conséquente et les salles réduites, ils sont nombreux.

Eh bien non, ce n’est plus possible, c’est un scandale. Est-ce que Du Guesclin prenait des pots dans des estaminets dont la terrasse était chauffée à l’électricité ? Non. S’en portait-il plus mal ? Non. Alors…

Quand même, il faudrait être un peu raisonnable.

Bon d’accord, tous serrés dans une petite salle cet hiver ce n’est pas bon pour le Coronavirus, mais il suffira de prendre un décret de fermeture, et hop, le tour est joué.

Tant que nous y sommes : ne pas oublier de démolir les terrasses l’hiver, comme à la plage.

A quoi serviraient ces hideuses terrasses de bistrots si personnes ne les occupent, et puis, pour le bistroquet, c’est du loyer en moins, il ne paiera plus sa taxe que pour six mois.

Donc, je récapitule, terrasses saisonnières, démolies l’hiver reconstruites l’été. Une personne par quatre mètre-carré dans les salles de bistrot, et hop la planète respire.

On évite le drame de l’extinction humaine. Quoique, dans ces conditions, à y bien regarder, serait-ce vraiment un drame ?

On peut imaginer aussi, c’est le titre de ce billet, des volontaires kamikazes, qui décident, coûte que coûte, de prendre leur apéro en plein air et sans chauffage.

Il serait alors raisonnable de leur servir de la vodka, une boisson qui a fait ses preuves face au froid. Les hommes de l’Etat pourraient dégager les fonds nécessaires — sur le budget de l’Europe évidemment — pour subventionner les pots de vodka, au moins à partir du troisième, pour éviter les inégalités.

Depuis longtemps le transi se réchauffe à la vodka, le transi de la transition écologique doit pouvoir profiter de cette expérience, plusieurs fois centenaires, revenir à la base du traitement de la froidure qui n’est ni le fuel, ni le charbon, encore moins l’électricité, mais bien l’alcool et tout particulièrement la vodka.

L’avenir se présente bien. Plus d’électricité dans les rues évidemment, ce n’est pas dit, mais cela coule de source. Que du bonheur. On va bientôt pouvoir vider ses pots de chambre directement par la fenêtre, comme avant, économie d’énergie assurée par la récupération de chaleur, sous réserve de ne pas traîner… chaud devant.

Bien à vous. H. Dumas

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Communication et fonctionnaires

Il y a deux façons de communiquer avec les autres.

          – La première est de s’adresser à leur intelligence en espérant apporter un plus, bénéfique aux deux parties. Difficile mais motivant.

          – La deuxième est de s’adresser à leur bêtise en espérant tirer un bénéfice personnel de l’échange. Facile mais indélicat.

De l’option choisie, en général pour toute une vie, dépendra notre personnalité, notre intégration au groupe, et finalement l’esprit du groupe lui-même.

La deuxième solution parait majoritaire dans notre pays, avec les conséquences liées.

Peut-on inverser la situation ?

Il me semble que cela est non seulement possible, mais extrêmement simple. Il suffit d’inverser le sens du fonctionnement de l’intérêt de ceux qui ont le pouvoir.

Didier Picot a décortiqué avec lucidité et efficacité la prise du pouvoir par les fonctionnaires, leur domination sur les élus réduits à être des figurants. Cette situation est imputable à l’indélicatesse des fonctionnaires, c’est certain, mais aussi à la complexité de notre société qui requiert des spécialistes, statut qu’ils revendiquent.

Il y a donc très peu de chance que l’on puisse diminuer le pouvoir des fonctionnaires et le remplacer par autre chose. Par qui ou par quoi ?

L’idée de la suppression des fonctionnaires est donc une impasse.

Reste la possibilité qu’ils utilisent leur pouvoir à bon escient.

C’est là qu’intervient l’œuf de Christophe Colomb, ou encore le fil à couper le beurre, c’est-à-dire la solution simple pour un problème compliqué.

Solution :

Il suffit que le salaire des fonctionnaires et des élus soit indexé au résultat comptable annuel du pays.

La France dégage un bénéfice, le pourcentage du bénéfice est appliqué au salaire des fonctionnaires et des élus. La France dégage une perte, c’est le pourcentage de la perte qui leur est appliqué.

Normal puisqu’ils possèdent le pouvoir, donc la capacité d’orientation qui générera pertes ou bénéfices. Non seulement c’est la réalité, mais c’est aussi leur prétention.

Cette solution porte-t-elle en elle des inconvénients, des effets pervers ? Objectivement, je n’en vois aucun.

Tous ceux auxquels je pense se heurtent à la logique économique et se neutraliseraient d’eux-mêmes.

Il ne reste plus qu’à convaincre le pays, les électeurs, ce ne devrait pas être trop difficile.

En avant donc…

Bien à vous. H. Dumas

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Gérard PERRIN et Gérald Darmanin : deux faces de la même planète “HONTE”.

Darmanin… Ah !!! Darmanin… quelle figure d’ange. Et encore, il s’est un peu empâté. Plus jeune il avait vraiment un look de communiant à qui l’évêque donne le Bon Dieu sans confession.

Et sa sincérité… elle vous prend aux tripes : « Je fais l’objet d’une calomnie, je ne souhaite à personne d’être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme à laquelle je suis aujourd’hui l’objet » déclare-t-il, avec cette émotion dans la voix qui se sent même en lisant sa déclaration.

D’ailleurs ses amis ne s’y trompent pas, ils s’engagent.

Le premier ministre : « M. Darmanin a droit au respect des principes de la République, comme tous les citoyens. Nous assistons à des dérives qui sont inadmissibles, je le dis ici avec solennité et gravité »

Le Président de La République : « Je suis le garant de la présomption d’innocence »

Marlène Schiappa : « on est en fait au-delà de la présomption d’innocence » … « Cela veut dire que demain, je peux déposer une plainte contre vous pour viol et que donc vous serez coupable et vous n’aurez plus le droit de travailler ? »

J’en ai pleuré de bonheur, toute cette considération pour la présomption d’innocence, c’est beau et c’est grand.

Tellement grand que c’est unique, réservé au gentil, à l’effacé, au mieux que l’image : Darmanin.

Parce que dans la vraie vie, voilà comment cela se passe.

Le 2 Juin 2020 M. Perrin m’avertit qu’il fait saisir le seul compte en banque qui me reste, non encore saisi par le fisc, au motif que de ténébreux magistrats de l’agraire Tribunal Administratif de la campagne poitevine, débordés de travail – sic – me collent une amende globale de 28.000€ pour avoir demandé justice, avec insistance, face au maire de La Rochelle qui engage de titanesques travaux hors de sa compétence.

Le 17 Juin 2020, ma banque fait état de la saisie, le jour même. Soit 15 jours après qu’elle m’eut été dénoncée par le Trésor Public. On peut supposer que M. Perrin – Trésorier Départemental — a attendu d’être informé par ma banque qu’un peu de trésorerie était arrivée sur ce compte…. Un ange passe, l’ange du souvenir du secret bancaire, et de la confiance qui liait le banquier à son client.

Le 25 Juin 2020, M. Perrin me fait adresser la notification des sommes dues qui, dit-il, générera une saisie si elles ne sont pas payées rapidement.

Pas mal le coup des dates… formidable, non ?

Alors Darmanin, le Président et ses pots, le pape et ses évêques, ils peuvent se foutre tout ça au cul, leur statut de menteurs, de pillards, de minables, n’en sera pas modifié.

Le gros atout de la résistance c’est la collection des crimes, c’est l’abondance des preuves que le temps découvre, la mer de boue monte puis reflue, comme l’Océan. Elle découvre à marée basse les épaves du naufrage de l’honneur et de l’honnêteté, coulés par Bercy, nos magistrats et nos politiques.

Bien à vous. H. Dumas

Pour le fun, mon courrier à Perrin

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Le partage du butin au sommet européen

Le petit Macron se frotte les mains : Il a baisé ses associés.

Le moment dit-il est historique : L’Europe emprunte, c’est grâce à lui et la première fois.

Il me fait penser à ces parents d’une autre époque qui fêtaient le premier “calva” de leur gamin de huit ans, futur alcoolique.

Pour parfaire sa joie et sa fierté, Macron ajoute que ce ne sont pas les bénéficiaires de cet emprunt qui le rembourseront.

Je ne sais pas dans quel manuel scolaire ce garçon a appris l’économie, mais il y a une urgence à le mettre au pilon.

Soyons clairs, il s’agit d’une escroquerie, de niveau mondial, dont les retours de flamme seront évidemment terribles.

Le point positif ? L’idée pour nos fainéants de se mettre à être responsables de leur vie, à prendre des risques et à les assumer s’éloigne encore un peu plus. Ils sont rassurés et probablement majoritaires.

Le prix à payer ?  La ruine économique et sa cohorte de folies se rapprochent. Ecologie mal maîtrisée, devenue religion stupide. Égalitarisme aveugle éradiquant toute initiative de progrès. Pillage généralisé du capital sans lequel nulle économie ne peut exister. Autant de dérives qui vont plomber les années à venir.

Et la presse, unanime, nous annonce une victoire alors que c’est “Munich” et la fin de l’Europe.

Les petits sont sur le départ. Ils ont obtenu la minoration de leur participation financière, ils n’accepteront pas leur élimination lors de décisions importantes par la règle de la majorité en remplacement de l’unanimité. Donc c’est cuit.

Le pire est l’habillage sociétal de la combine.

Les droits de l’homme seront protégés ? Entendez par là les droits de quelques minorités fantasques, ou les piaillements de ceux qui n’ont jamais assez en compensation de leur inutilité.

N’allez pas imaginer que la propriété privée va être protégée, alors que ce droit fondamental est bafoué par Bercy sans vergogne et sans aucune réaction de la Cour Européenne, qui se trouve, par cet emprunt, associée de fait au pillage.

Oui, Macron, croque mort de la France, étend son influence à l’Europe, du moins c’est ce qu’il annonce.

Est-il stupide ? Nous devons alors le pardonner et tout simplement accepter l’idée que c’est nous qui l’avons élu, qu’il n’est pas responsable, que nous avons délibérément installé la stupidité à la tête du pays.

Est-il conscient ? Alors c’est grave. Ces mensonges sont une fuite en avant, une absence de courage, une initiative malhonnête qui ne peux qu’amplifier les pillages de Bercy et la ruine totale de notre pays, la perte de son indépendance, un statut d’esclave imminent pour nous tous.

Voilà la réalité. Nous n’y pouvons rien, sauf se préparer pour le pire qui approche à grands pas.

Bien à vous. H. Dumas

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MARIUS HONORE MAZAUD

Le 2 Août j’aurai 76 ans. Que le temps passe vite. Je prends conscience que justement le temps va me manquer pour clore le débat que j’ai engagé sur l’idée de l’Etat, pour parfaire ma démonstration du fait que l’Etat n’existe pas, qu’il n’est qu’une abstraction au service exclusif de ceux qui disent le représenter.

Je vous propose, en toute simplicité, de partager avec vous la vie ordinaire d’une famille ordinaire, la mienne, et de constater les interférences entre les individualités et le groupe, y compris lorsque celui-ci se fait appeler “l’Etat” pour s’octroyer le droit d’employer la force – souvent disproportionnée – contre les hommes qu’il prétend défendre mais qu’il massacre.

L’action va concerner quatre familles, toutes originaires du plateau des mille vaches, dans le massif central. Le lien sera Marius Honoré Mazaud, né en 1900 à Saint Germain Lavolps et décédé en 1976 à Sète, donc à 76 ans.

A 18 ans, le jeune Marius — appelé Honoré son deuxième prénom — va être incorporé à l’armée française alors en fin de conflit avec nos voisins allemands. Pour des raisons que j’ignore, le jeune paysan du plateau des mille vaches va être muté dans la marine, à Rochefort sur mer. Il n’ira pas au front la guerre se terminant pendant ses classes.

Ce déplacement à Rochefort-sur-mer sera son premier voyage, jusque-là il n’a pas quitté la ferme familiale. A cette occasion il rencontrera la famille Serre, elle aussi issue du plateau des mille vaches, mais ayant fait fortune depuis une cinquantaine d’années dans la peau de lapin et la ferraille, à Rochefort-sur-mer. Il poussera un après-midi le landau de la petite Hélène Serre juste naissante, dans les allées du rugby-club dont le père de la petite est un généreux donateur. Honoré a en effet été reçu par les “pays”, comme il se doit, à l’occasion de son obligatoire séjour à Rochefort.

Libéré de ses obligations militaires, le goût du voyage ne le quittera plus, la ferme familiale ne l’attirera pas.

Suivant les traces d’un oncle initiateur, il va tenter sa chance dans la vente de vin de Bordeaux dans le nord de la France. Il y réussira brillamment, puisqu’entre les deux guerres il roule en Hotchkiss, séjourne l’été à Andernos sur le bassin d’Arcachon et y possède une pinasse. Il s’est créé un solide réseau de clients et d’amis dans le Nord de la France, son négoce s’épanouit.

Il épouse une jeune femme, prénommée Marie, évidemment elle aussi du plateau des mille vaches, ils ont trois garçons.

Quand l’Etat français déclare une nouvelle fois la guerre à nos voisins allemands, son négoce de vin dans le nord s’effondre en quelques jours, évidemment. L’Etat donc ruine instantanément Honoré Mazaud pour une guerre qui prétend mettre en jeu des Etats, donc des abstractions, mais une guerre que subiront en réalité des individus, des hommes, qui seuls en supporteront les conséquences.

C’est la première rencontre, connue de moi, entre l’Etat et ma famille, aux conséquences extrêmement dommageables.

Lorsque le 30 Septembre 1939 l’abstraction France déclare la guerre à l’abstraction Allemagne, l’entreprise de Marius Honoré Mazaud est instantanément rayée de la carte. Vingt ans de son travail sont anéantis.

Il fait comme tout le monde, il fuit. Il rentre chez lui, dans la ferme familiale qu’il a entre-temps rachetée à ses parents et à ses sœurs. Elle est sur le plateau des milles vaches, toute proche d’Ussel, en zone libre, sous administration de Vichy.

Il a trois garçons, Jean, Jacques et Robert. L’aîné a vingt ans, les deux autres se suivent rapprochés. Intellectuellement et pratiquement tous entrent en résistance.

La propriété familiale a été plantée de sapins il y a quelques dizaines d’années. Une partie de ces bois est à maturité, prête à être abattue. Désireux de trouver preneur pour ces bois, Marius Honoré Mazaud a l’idée de contacter les mines d’Alès. Il se déplace à Alès, où l’ingénieur des mines qui le reçoit lui passe commande de 4.000 m3 de bois de soutènement. Muni de cette commande il va non seulement exploiter sa propriété, mais aussi acheter aux marchands de bois du massif central pour revendre aux mines.

L’entreprise de bois MAZAUD et fils est créée, elle ira croissante jusqu’à devenir une des principales entreprises de bois du massif central.

Mais le 11 Novembre 1942, la zone libre est occupée par les allemands. Marius Mazaud est arrêté dès leur arrivée à Ussel, probablement dénoncé. Il s’évade des bureaux allemands où il est retenu, le soir même de son arrestation. Il doit fuir. Une nouvelle abstraction, un Etat envahisseur, vient bousculer les individus, Marius Mazaud est une nouvelle fois pris au piège, victime individuelle de décisions collectives irresponsables, induites par des motifs fumeux, comme toujours.

Les opportunités de fuite ne sont pas légion.

Il se trouve que la mère de Marius Mazaud a un frère qui s’appelle Pierre Dumas, elle est une Dumas. Ce frère à un fils qui s’appelle Jacques Dumas, c’est donc le cousin germain de Marius Honoré Mazaud. Ce cousin germain est Huissier à Gaillac dans le Tarn.

Éloignée de 270 Kms cette destination parait suffisamment lointaine pour échapper aux allemands et suffisamment proche pour pouvoir continuer à gérer la nouvelle entreprise.

Jean, le fils aîné, assume l’intendance de l’entreprise sur place à Ussel, de front avec son engagement en 1943 dans le réseau résistant Phalanx.

A Gaillac, chez son cousin germain, Marius Honoré Mazaud retrouve la petite Hélène SERRE, dont il a poussé le landau en 1918 à Rochefort sur mer à l’occasion de son service militaire, elle a 24 ans.

Le couple Hélène Serre épouse Dumas et Jacques Dumas ne fonctionne pas. Alors que ses parents tenaient un restaurant place de l’hôtel de ville à Paris, le petit Jacques Dumas a été élevé par ses grands-parents maternels, les Majoux, tous deux instituteurs au village d’Alleyrat, sur le plateau des mille vaches.

Le grand-père, plus chasseur qu’instituteur, a fait de son petit-fils un chasseur addict. Il chassera toute sa vie au mépris de ses responsabilités professionnelles et familiales.

Le couple Dumas ne fonctionne pas, Marius Honoré Mazaud va voler le cœur de sa cousine par alliance, et je vais être le fruit de cette amourette.

Je nais de cette union adultérine le 2 Août 1944. Ce jour là des situations basculent, l’opinion publique s’empare de ma naissance.

Enfin, l’opinion publique est un bien grand mot. Je veux dire la rumeur, dont les sommes font l’opinion publique. Les rumeurs, ces émotions populaires qui dirigent tout, qui sacralisent ou ravagent les individus, sans vraie logique, qui font la vie de chacun de nous, mais aussi de nous tous. Cette opinion publique sur laquelle surfent les hommes de l’Etat, qu’ils cajolent quand elle leur est favorable, qu’ils tentent de contraindre quand elle leur est défavorable.

Ici commencent deux histoires, celle que je crois vivre et celle que je vis.

Je vais vous raconter ces deux histoires en espérant vous convaincre par ce biais des forces qui s’opposent à nos libertés, au fait que ces forces doivent être combattues et qu’il n’est qu’une solution : la protection absolue et sans concession, pour aucune raison, des libertés individuelles.

Sans cette protection, les abstractions que sont les rumeurs, l’opinion publique leur somme, et l’Etat leur traduction en pouvoir par les peu scrupuleux hommes de l’Etat, mettent immédiatement les hommes en esclavage.

C’est ainsi que se créé la servitude, sans avoir besoin de l’aide des marchands d’esclaves qui ne sont que des commerçants opportunistes.

Première histoire, la mienne, vécue par moi

En ces temps-là, les divorces sont sinon impossibles du moins très difficiles. Je vais donc m’appeler Dumas et vivre huit ans une famille tuyau de poêle, dans un foyer à deux têtes. Une pour la galerie amenée par l’huissier Dumas, un autre qui assume l’ensemble de façon relativement occulte – sauf pour les initiés – dont Marius Honoré Mazaud prend la responsabilité.

Honoré Mazaud a donc un instant quatre garçons, trois d’un mariage officiel, un d’une alliance occulte.

Les allemands fusillent son aîné, lâchement, en même temps que 41 autres otages.

Pour ma part — je ne sais pas pourquoi — j’imagine que c’est cette disparition épouvantable qui a amené Honoré Mazaud à avoir souhaité un enfant, moi, pendant sa planque à Gaillac.

Je suis admiratif d’une telle décision, des contraintes qu’elle va lui imposer. Respectueux aussi de son engagement pour mon éducation, je suis perméable à son amour immodéré pour la liberté.

Mais, nous avons une grande différence d’âge, et très vite il est sur le recul, pour finir rapidement presque reclus avec ma mère, qui vit cette situation difficilement.

Il se fâche avec les enfants de son premier lit, tergiverse pour divorcer et n’épouse ma mère qu’en 1962. Nous sortons peu et fréquentons personne. Il décède trop tôt pour moi, qui n’ait alors que 32 ans.

Je le sens prisonnier, mais je ne comprends pas de quoi.

Deuxième histoire, la mienne, probablement telle que vécue par les autres.

Je suis né le 2 Août 1944, Jean l’aîné de Marius Honoré Mazaud a été fusillé le 14 Août 1944. Dans des conditions absurdes, totalement imprévisibles.

Le débarquement est terminé, les allemands vont perdre la guerre, ils le savent. Jean Mazaud n’est pas un prisonnier de la plus haute importance, il aurait été normal qu’il survive au conflit. Son assassinat est le résultat d’une basse vengeance d’imbéciles perdant le pouvoir qu’ils n’auraient jamais dû avoir, qui ont abattu 42 personnes pour rien…dans un champ à 5h du matin. Qui peut donner un tel ordre ? Qui peut l’exécuter ?

Hélas, un très grand nombre d’hommes….

Mais, pour la rumeur publique, au niveau de Marius Honoré Mazaud, l’idée qu’il s’agit d’une punition directe à son acte de procréation illégitime s’impose sans doute.

Une telle fatalité, pour la rumeur, pour la pensée imbécile, ne peut pas être juste ordinaire, justement du niveau des rumeurs. Il faut une explication à l’inexplicable. Là, le destin ne peut plus être un hasard, il lui faut un motif, ce sera la punition du péché.

Il est probable qu’Honoré Mazaud est vaincu par le jugement des autres, par sa propre culpabilité, elle-même induite aussi par les autres.

Il perdra son statut social, son fils Jacques, joint à sa première épouse sa mère, va l’évincer de l’entreprise de bois qu’il a créé, avec en filigrane la faute, le pêché…

Quant à moi, je n’ai eu connaissance de ces dates vertigineuses que récemment…

Aujourd’hui je comprends que mon enfance, distante de tous et de tout, n’était que distante des autres. Qu’ils étaient l’enfer pour Marius Honoré Mazaud, qu’ils sont l’enfer pour nous tous. Ils lui ont volé durablement, jusqu’à ce que mort s’en suive, sa liberté d’homme, en évoquant une faute irréelle, conventionnelle.

Les autres, leurs opinions, leurs rumeurs, leurs Etats, ne sont que des abstractions mortelles.

Conclusion

D’abord, j’espère ne pas vous avoir trop envahi avec mon histoire, j’espère que vous aurez pris la liberté d’arrêter de la lire si elle vous a gavé.

J’espère aussi qu’elle fait la démonstration que la liberté individuelle doit être protégée indéfectiblement, que sa mise en cause ne peut avoir aucune excuse, que la rumeur, l’opinion publique, sont toujours prêtes à lui sauter sur le poil, à la terrasser, les excuses ne manquent pas à ce sujet.

Dès que la liberté déserte un cerveau, un corps, c’est l’étiolement et la mort qui s’en suivent, à plus ou moins long terme.

Il faut haïr les abstractions, Etat ou opinion publique, qui prétendent avoir en charge un droit légitime d’entraver les libertés individuelles. Il faut haïr les jugements qui soumettent, qui tuent au nom de l’Etat.

La religion Catholique n’aura laissé qu’un seul capital, mais de taille, c’est l’idée d’aimer son prochain comme soi-même, ce qui interdit tout jugement de pensée. C’est en effet la seule solution pour protéger la liberté individuelle.

Bien à vous. H. Dumas

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Nous avons côtoyé l’abject, le crime, et il ne reste aucun témoin….

Si vous n’avez pas été touché personnellement, il va vous falloir faire un petit effort de mémoire pour revoir la situation telle qu’elle était en Mars de cette année.

Il y a donc déjà quatre long mois, qui ont permis à l’oubli de faire son œuvre. Quelle capacité d’oubli !!!

En Mars donc, lorsqu’une personne ayant des signes cliniques de Coronavirus se présentait à l’hôpital, elle était renvoyée chez elle, alors qu’elle était une bombe à fragmentation virale.

N’étaient accueillis que les personnes au stade terminal ou très avancé, nul n’avait le droit de soigner les autres : les contagieux non agonisants qui répandaient leur virus.

Je résume :

La Sécurité Sociale, ce système que le monde entier nous envie, aux prétentions inversement proportionnelles à son coût illimité, qui vous interdit de vous assurer librement, qui prétend gérer des soins égalitaires, a non seulement échoué à soigner la population, mais aussi à tout simplement la protéger. Elle l’a au contraire exposée.

Cerise sur le gâteau, l’ensemble de cette filière défaillante se voit récompenser en promotion et argent divers…. Alors qu’elle aurait dû être sanctionnée durement, même au prix de l’injustice pour ceux qui se sont défoncés tardivement, car ils auraient dû signaler les dysfonctionnements avant, ils le pouvaient parfaitement.

Peut-on imaginer pire abjection, pire mensonge, pire crime, pire propagande, si l’on exclut évidemment Bercy qui fait tous les jours beaucoup plus fort…. en exécutions sommaires.

Qu’espérer de ce pays où les hommes de l’Etat sont choisis pour leur capacité à mentir, à faire croire à chacun que la liberté est une vue de l’esprit synonyme d’inégalité, que la responsabilité est une prétention pour un l’homme ordinaire et doit être réservée à l’élite décrétée par l’Education et la Cooptation Nationales, que l’épanouissement individuel est une tare sociale qui ne peut se développer qu’au détriment d’autrui, qu’économiser pour se protéger des aléas de la vie est une incivilité, que fermer sa gueule et consommer de la merde à condition qu’elle soit bio et française est l’unique destin possible.

Où sont passés les milliers de témoins, tous ces refoulés de l’hôpital et leur cohorte de contaminés ?

Demain, 14 Juillet, ce sera la fête nationale de la lâcheté, du mensonge, de la propagande.

Qui se lèvera pour dénoncer et condamner, où seront les fameux lanceurs d’alerte…

Dans cette guerre perdue, le soldat inconnu est parfaitement connu, mais il est aussi invisible.

Comme le fait très justement remarquer Michel Gorgel dans son billet, la croyance apporte le pire.

Les curés ont généré la pédophilie en faisant croire que leur fonction pouvait être asexuée. Nos hommes de l’Etat nous entraînent vers une mort certaine en nous faisant croire que l’égalité de résultat est possible, qu’ils en sont les garants, alors que seule l’égalité de moyens est envisageable. Encore faut-il être capable de la mettre en œuvre, et rien ne prouve qu’elle soit réellement bénéfique.

Le génocide sanitaire de Mars 2020 ne restera pas dans les mémoires. Il a bien eu lieu, mais la croyance le refuse.

Notre société a définitivement choisi l’irresponsabilité, l’égalitarisme, le rejet du progrès, la honte de l’homme, la vénération de la nature incluant les virus et autres gracieusetés.

Les soixante-huitards sur le tard finissent comme ils ont commencé, dans la chienlit.

Bien à vous. H. Dumas

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LA RENVERSE ?

La renverse, c’est ce moment où la dynamique des choses, des émotions, ralentit, s’arrête, puis repart en sens opposé.

Le journal “Capital”, très sérieusement, se pose des questions sur les performances annoncées par le Ministre des Finances au sujet des contrôles fiscaux.

Ne nous méprenons pas, “Capital” ne s’inquiète pas des dégâts humains, seulement de savoir si la performance est bien réelle. Mazette, 12 milliards ça vaut bien un petit article.

Avide d’éclaircissement, le journal interroge le Syndicat Solidaire Finances Publiques. Ben voyons….

Il est regrettable que les journalistes de “Capital” ne parlent pas couramment le Covid19, sans quoi ils auraient été interviewer le virus pour savoir s’il est content de ses performances et s’il compte faire mieux dans l’avenir.

Enfin… la vie est la vie et la presse est la presse, il n’y a pas un grand rapport entre les deux.

Il est donc des gens qui peuvent évoquer les contrôles fiscaux sans avoir une pensée, un peu de compassion, pour les victimes de ce carnage, de cette violence fiscale; des gens qui croient dur comme fer à la présomption de culpabilité.

Sont-ils si habitués à la fraude fiscale pour penser que tout le monde est comme eux ?

Ils ont mis des siècles pour s’inquiéter au sujet de la violence conjugale, et encore pas tous, comprendront-ils un jour les dégâts de la violence fiscale ?

Cet article de “Capital” est affligeant , l’idée d’interviewer les bourreaux est une drôle d’idée.

Mais attardons-nous un instant sur la réponse des bourreaux : ” Concrètement, le contrôle fiscal comme nous le pratiquions depuis une centaine d’années, c’est terminé.”

D’abord un aveu, il y a donc cent ans que les Services Fiscaux massacrent la population.

Mais… c’est terminé. Et les dommages de guerre, qui va les toucher ? Les fusillés pour rien, qui va leur rendre la vie, les années perdues.

Un peu plus loin : ” La loi Essoc trace une nouvelle distinction théorique entre les contribuables qui se trompent de bonne foi, que l’on va aider et accompagner, et ceux que l’on va poursuivre sévèrement. Notamment grâce à la police fiscale. Cette loi Essoc est source d’une inquiétude chez les agents : on craint notamment qu’elle soit utilisée par les contribuables qui pratiquent l’optimisation fiscale – à la frontière de la légalité – pour obtenir des sanctions réduites. Il est également très difficile pour les agents d’être à la fois dans le contrôle et l’accompagnement.”

Il doit y avoir une petite faute d’orthographe, je pense qu’il s’agit de la loi Estoc, celle qui va porter l’estocade…et non de la loi Essoc… enfin…. peut-être.

Et oui… entre le meurtre et la tendresse, leur cœur hésite…

Le comble : “Pour le contrôle fiscal, la direction mise sur le data-mining. L’outil de traitement des données est intéressant, même si pour le moment, il doit encore monter en puissance. Là encore, attention à ne pas tout miser sur l’outil ! Dans les territoires, les agents ont une fine connaissance de leur tissu fiscal et une réelle efficacité pour débusquer les fraudeurs.”

Mais où est le plaisir si c’est une machine qui tue….

Non, ce n’est pas la renverse.

Quelle horreur. Dans quel monde vivons-nous ?

Un tiers du pays est assassiné pour que deux tiers se la coulent douce. Pas très écologique tout ça car : puiser des sommes infinies dans des escarcelles finies, c’est mauvais pour le climat économique.

Bien à vous. H. Dumas

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Saloperie de temps

Ma lettre ouverte au DG de la DDFIP 17

Bien à vous. H. Dumas

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Dupond-Moretti (vidéo)

Bonjour,

Bine à vous. H. Dumas

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Jusqu’à quel point la loi peut-elle disparaître ?

C’est la fin de notre société de droit.

Trois obstacles se dressent devant l’Etat de droit.

La force

Elle est employée :

 – parfois en politique par les hommes de l’Etat,

– toujours en matière fiscale évidemment,

– mais aussi dans la rue pour imposer un ordre déterminé et étouffer des manifestations contraires, ou encore au fil des lois et décrets qui peuvent aller jusqu’à entraver la liberté de nous déplacer ou de travailler.

-Enfin  par des groupes visibles ou occultes qui mettent en coupe réglée des territoires ou des pensées.

La majorité

La majorité, en tout, fait la loi. Par exemple, dans une copropriété si les copropriétaires sont assez sots pour voter une décision stupide, voire illégale, n’espérez pas que la justice appliquera la loi, elle considérera que la majorité a raison.

Il en est de même pour des décisions syndicales ou politiques. Le maire élu ne peut pas avoir tort.

La justice

Les magistrats sont devenus une usine à fabriquer du désordre, par rapport à la loi.

Par exemple, depuis le 1 Janvier 2020, les jugements de première instance sont exécutoires, vous ne pouvez pas faire appel sans vous être au préalable acquitté de la condamnation de première instance.

Evidemment, plus cette condamnation sera injuste, lourde, plus il vous sera sans doute difficile, voire impossible, de vous en acquitter. Donc plus l’appel sera légitime, moins vous aurez de chance de pouvoir l’engager.

Il est probable que cette modification profonde de la loi n’a aucun rapport avec la justice, mais tout à voir avec la tranquillité des magistrats qui, en Cour d’Appel, ne devraient plus avoir grand-chose à foutre.

Cette disposition liberticide parait avoir laissé de glace le monde des avocats !!!

L’acceptation de la force, le droit de la majorité supplantant la loi, et la déroute des magistrats, tout est prêt pour la bascule dans l’horreur.

Bon voyage. H. Dumas

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Un ATD pour une ACF

Si vous êtes accusé d’ACF, les hommes de l’Etat, à travers l’un de leurs services spécialisés, vont pratiquer contre vous un ATD (Avis à Tiers Détenteur)

L’ ATD est l’équivalant financier de l’étranglement mortel — récemment interdit — des forces de l’ordre.

Un rond-de-cuir des Services Fiscaux – ou une ronde-de-cuir ? –, irresponsable comme il se doit, va, de son bureau obscur, vous considérer comme un moins que rien parce que vous ne payez pas une somme — qui bien souvent ne rime à rien mais que les hommes de l’Etat, par un de leur tour de magie habituel, vous ont collé sur le dos — que vous ne pouvez pas payer.

La plupart du temps votre défaut de paiement sera, directement ou indirectement, lié à la folie fiscale qui aura préalablement entraîné votre ruine ou celle de votre employeur.

En quelque sorte le rond de cuir qui s’intéresse à votre misère, qui cherche à presser le citron social que vous êtes, fait partie de la horde des pillards responsables de votre ruine, qui a entraîné votre défaut de paiement.

L’ATD c’est la mort subite, instantanée.

Lorsqu’il arrive chez votre banquier il y a deux hypothèses :

          – Votre compte est bien fourni, peu probable. Tout ce qui est sur ce compte est bloqué. Vous ne pourrez le réutiliser que si vous payez sans discuter le montant de l’ATD, ou si vous remettez de l’argent frais sur le compte. Vous imaginez facilement les dégâts, votre entreprise est paralysée. Et ça, même pour cent balles.

          – Votre compte n’est pas fourni, le plus probable. Il est mis immédiatement à zéro, avec en prime une facture de 120 à 150 €, présentée par la banque, qui a dû vous adresser un courrier d’information, travail colossal, donc facture colossale.

Ces ATD, d’une violence extrême, les Services Fiscaux en distribuent joyeusement des milliers tous les jours, comme les confettis à la sortie des mariages.

Pour le caissier fiscal de base, c’est le gag de base.

Evidemment, la plupart de ces ATD n’ont pas de légitimité judiciaire, ils ne sont pas passés devant le juge, leur mise en œuvre est laissée à la discrétion des Services Fiscaux, et pourtant ce sont des armes de destruction individuelle massive.

En même temps vous vous êtes probablement rendu coupable d’une ACF.

L’ACF (Atteinte au Confort des Fonctionnaires) est inexcusable. Mettez-vous à leur place. Enfin façon de parler, car ils font en sorte que personne ne puisse se mettre à leur place, que personne ne puisse atteindre leur niveau de privilège.

Dès que quelqu’un, qui n’est pas des leurs, fait mine de passer sa tête au-dessus de la masse d’esclaves qui les nourrit, ils tirent à vue.

C’est le délit d’ACF. Ils déclarent le postulant “fraudeur fiscal” et ils l’exécutent à coup d’ATD.

Ou encore, ils le chargent d’une faute quelconque et ce sont les magistrats qui l’exécutent pareillement, car depuis peu ceux-ci sont devenus eux-aussi des machines à cash pour le budget des fonctionnaires.

L’ATD est à notre dictature des fonctionnaires ce que le goulag était au KGB, mais en plus dur comme l’explique le célèbre député Eric Ciotti.

Si vous n’êtes pas fonctionnaire, tôt ou tard vous serez victime d’un ATD, car inévitablement vous commettrait le délit d’ACF.

La crise qui s’annonce — enfin pas vraiment si vous n’êtes pas initié – va être terrible et va vous demander de gros efforts personnels pour ne pas commettre de délit d’ACF, qui va être de plus en plus difficile à éviter, évidemment.

Que se passerait-il, si tout le monde commettait en même temps le délit d’ACF, par exemple, au même moment, en concertation, chacun foutrait un coup de pied au cul au fonctionnaire le plus proche de lui…. Hein ???

Le rêve, toujours le rêve, c’est tout ce qui nous reste entre deux ATD.

Bien à vous. H. Dumas

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Le “déconfinement” des pillards

A grand renfort de propagande, les hommes de l’Etat nous annoncent que les contrôles fiscaux sont pour eux une source de joie profonde, et qu’ils vont mettre les bouchées doubles. Tout un programme.

A contrario, de façon quasi intimiste, partageons sur ce blog nos réflexions sur le sujet et préparons-nous à la résistance, qui sera pour beaucoup d’entre nous mortelle évidemment.

En ce qui me concerne, tout cela m’inspire quatre réflexions.

Les français de 1940

Sans être un historien qualifié, donc sans prétention, des lectures que j’ai parcourues sur la période je conclus à la louche que, lorsque la France est envahie et vaincue en Juin 1940, une petite partie des français est ravie, mettons 15%.

Une majorité, mettons 83%, accepte la philosophie allemande, notamment l’antisémitisme, la rigueur du pouvoir politique, son renforcement, la maîtrise des libertés, la haine du capital, la prépondérance de l’Etat, ou s’en fout, avec cependant une petite retenue sur l’idée de l’invasion.

Une infime minorité résiste, se révolte, refuse la perte de liberté, la dictature de l’Etat, mettons 2%.

Les Allemands de 1940

Submergés par la pagaille et la ruine, au lieu de se remonter les manches, de s’entendre pour travailler, ils vont entrer dans le déni et s’abreuver de croyances toutes plus ridicules les unes que les autres, mais auxquelles ils vont adhérer totalement.

Citons en vrac, l’idée de la race d’exception, la haine des juifs, le droit du sol, et sous-entendu mais bien réel le droit au pillage, d’abord interne sur les biens des juifs, puis externe avec l’invasion des voisins.

Ils vont confier le soin de mettre en musique ces croyances à une bande de fonctionnaires aux pleins pouvoirs, qui vont s’y employer ardemment et irresponsablement, avec toutes les conséquences que l’on connait.

L’homme et ses possessions matérielles

L’être n’est pas dissociable de ses biens. Toute atteinte aux biens d’un individu est une atteinte directe à sa personne. Celui qui n’a rien existe bien peu.

J’ai rapporté sur ce blog les propos du député Eric Ciotti lors d’un rapport sur l’AGRASC devant l’Assemblée Nationale le 4 Décembre 2019. Le député affirme que pour les malfrats la confiscation de leurs biens est une mesure plus coercitive que la privation de liberté.

La faillite des fonctionnaires

Et enfin, et ce sera ma dernière réflexion, la France est en faillite, nul ne l’ignore aujourd’hui.

Cette faillite est imputable à ceux à qui les français ont confié, bêtement, la conduite du pays, c’est-à-dire les fonctionnaires.

Ceux-là même qui se sont confinés avec zèle, sans que leurs revenus soient impactés, et qui se “déconfinent” difficilement à l’approche des vacances.

Conclusions

Les pourcentages qui clivent la France fiscale d’aujourd’hui sont équivalant à ceux de 1940.

 – 1 – Ils sont, j’imagine, 15% à souhaiter une razzia fiscale, à croire à l’idée de la fraude fiscale qui mettrait l’économie du pays à genoux, en oubliant que ce sont les bénéfices qui font l’économie d’un pays et non les prélèvements fiscaux, que pour qu’il y ait fraude fiscale, manque à gagner pour l’Etat, il faut d’abord qu’il y ait bénéfice.

Ce n’est donc pas le fraudeur fiscal dissimulant ses bénéfices, si tant est qu’il existe à l’échelle où on nous le vend, qui met l’économie à genoux.

Au pire, il contrarie les dépenses somptuaires de l’Etat, des fonctionnaires. Ce sont elles qui détruisent l’économie. En réalité le fraudeur fiscal participe au maintien de l’économie, même si ce constat choque la propagande.

Laissons ce pourcentage de français dans l’erreur, ils ne sont que 15%, environ 10 millions, le taux incompressible d’irresponsables dans n’importe quelle société.

– 2 – Ils sont 83% qui acceptent plus ou moins la propagande. Ils sont conscients de la faillite, ils en ont tiré sans doute quelques avantages. Ils savent qu’il va falloir payer la facture. Tout ce qui est pillé chez le voisin, ce sera autant qu’ils n’auront pas à payer eux-mêmes, pensent-ils.

Ils espèrent ne pas être touchés par un contrôle fiscal. Ils rêvent.

Ils sont comme Irène Némirovsky et son mari Michel Epstein, juifs en rupture de banc avec leur communauté, qui jusqu’à la mort en camp de concentration ont cru que leurs relations pétainistes les sauveraient.

Pour qu’ils échappent aux bourreaux fiscaux, il faudrait que la légende du contrôle fiscal équitable soit une réalité. Mais ce n’est pas le cas.

Si les règlements qui régissent les contrôles fiscaux sont des lois d’exception, ce n’est pas par hasard. C’est bien parce que le contrôle fiscal est à 90% un pillage pur et dur.

– 3 – Les 2% de résistants. Ils sont ici sur ce blog, que les Services Fiscaux espionnent et rêvent de faire fermer.

Ils sont harcelés, martyrisés et se désolent. Que faire, pensent-ils ?

Résister, aujourd’hui au grand jour, demain peut-être dans la clandestinité. Dénoncer, croiser le fer devant les tribunaux. Ecrire, écrire, raconter ce que l’on voit, ce que l’on vit.

Ne pas oublier que s’il y a eu 1940, il y a aussi eu 1945, que les salauds, les pillards et les menteurs finissent toujours par payer.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT : Fin d’un thriller

Me voilà au terme d’une aventure de vingt ans. Je me suis permis de vous en faire partager les moments forts. Je tiens à vous remercier, votre écoute a été très importante pour moi. Sans que je ne sache comment ni pourquoi, j’espère que j’ai pu aussi vous être utile. Je vous suis redevable, vous pouvez compter sur ma fidélité.

Voici les conclusions de cette histoire que je considère comme close intellectuellement. Même si les conséquences sont encore à venir, le tri est fait, les escrocs démasqués, l’ambiance éventée. La justice — qui n’existe pas — fera le tri.

L’idée de collectivité

Il s’agit de la base intellectuelle qui permet toutes les violences, ici la violence fiscale. Or, ma conviction, dont j’espère avoir fait la démonstration, est que la collectivité est une vue de l’esprit, un mythe.

Il peut exister un acte collectif, ponctuel, mais il n’existe pas de collectivité pérenne, donc pas d’Etat, pas de pensée collective, pas d’émotion collective, pas de devoir collectif. Chacun de nous est seul, à ce titre nous sommes impactés aussi bien par nos décisions que par celles des autres.

Pour imager mon propos pensons à un mouvement de foule. Dans tel rassemblement, la foule panique : dix morts par piétinement. On parle de foule, de panique de la foule, puis de morts.

Mais ce n’est pas la foule qui meurt, pas plus que ce n’est la foule qui panique. Ce sont bien des individus qui paniquent et meurent, la foule n’est qu’une situation, un environnement, comme la chaleur ou le froid, l’inondation ou le tremblement de terre, rien de plus, pas de pensée, pas de détermination, pas d’émotion. Tout ici est individuel, comme toujours.

Donc, tout au long de mon aventure l’Etat ne sera qu’une excuse pour des individus responsables personnellement de leur cupidité, de leur lâcheté, de leur sadisme, de leur jouissance du pouvoir, de la délation, de la destruction.

Bref rappel des faits

Un contrôle fiscal des droits de succession, à la suite du décès de ma mère, est mal engagé par les Services Fiscaux, par Mme Jourdes à Sète. Têtue et sûre de son pouvoir, elle va accumuler les falsifications grossières pour justifier son redressement. Elle perdra vingt ans plus tard.

Mais, acculée, elle aura fait appel irréversiblement à la machine fiscale, à l’amicale corporatiste de cette machine, pour détruire gratuitement deux de mes entreprises. De ces destructions je ne suis pas encore sorti, et je ne sortirai pas, le temps va me manquer.

Ces deux destructions volontaires devront se baser sur des mensonges, mes sociétés étant en règle, la démonstration en sera faite tardivement par le rapporteur public de la Cour Administrative d’appel de Marseille. Vous savez tout cela que je suis obligé de rabâcher continuellement, lors de chaque nouvel événement, tel qu’aujourd’hui.

L’enchaînement des complicités

C’est la grande leçon de ce thriller réel de vingt ans.

A partir d’une idée soi-disant collective, ici l’égalitarisme, une chaîne de pouvoir se forme naturellement, à laquelle obéissent aveuglément ceux qui, par lâcheté, refusent d’assumer leur vie d’individu, leur personnalité.

En réalité, et c’est là le problème, ils ont probablement honte ou peur de ce qu’ils savent qu’ils sont. Ils le cachent derrière l’idée de collectivité, dont nous savons qu’elle n’existe pas. Ils mettent le masque de la collectivité, du groupe.

C’est donc la dissimulation de ce qu’ils sont qui les rapproche et non leur réalité. Ils sont de ce fait totalement insaisissables, inaccessibles à la raison.

C’est ici que se trouve le point de difficulté. Si vous êtes honnête, franc, direct, vous vous dites : je vais trouver un interlocuteur. C’est l’erreur fondamentale.

Il n’est pas d’interlocuteur, il n’est qu’une bande de faux-culs, cachés derrière l’arbre factice de la collectivité, complices sordides de leurs pulsions malsaines, à la vie à la mort.

C’est en cela que le collectivisme, qu’il soit de gauche ou de droite, est terriblement dangereux. Il génère automatiquement ce type de réaction en chaîne, il favorise la dissimulation des personnalités, qui aboutit fatalement au pire, et donc à des dégâts individuels, à des hommes et des femmes piétinés par des pervers manipulateurs.

C’est cette fatalité qui justifie, à elle seule, la nécessité d’assurer la protection absolue de l’individu et de ses biens.

La preuve

En vingt ans j’ai tout vu, sans jamais pouvoir en faire la démonstration, tant la solidarité du système est naturelle, non imposée, liée par le mal.

Aujourd’hui, grâce à Hervé BRABANT, je possède enfin la preuve de ce que je ne cesse d’affirmer. C’est ce qui me permet de vous annoncer la fin de mon thriller personnel, même si matériellement le risque que je sois ruiné est de 90%, je considère que j’ai gagné, que j’ai vaincu l’hydre intellectuellement.

Les faits sont les suivants.

Pour une dette indue, Hervé Brabant met en vente forcée sept maisons de ma société la SARL Les Hauts de Cocraud. De mon côté, la société étant endettée contre mon gré auprès du syndicat de copropriété, je vends trois maisons non incluses dans la vente forcée mais sous hypothèque au profit de Brabant, enfin du fisc qu’il représente.

Je lui demande de lever son hypothèque superfétatoire, puisqu’il vend sept maisons — pour une dette inexistante rappelons-le –

Voici ce qu’il me fait répondre par son avocat

 Il s’agit d’un chantage concernant ma liberté de jugement et d’expression, c’est net. Le lien pour prendre connaissance de la lettre entière. 

On est donc bien dans l’intrigue de pouvoir que je dénonce depuis des années. Intrigue globale, qui est la marque de fonctionnement de Bercy.

Cette intrigue se dissimule derrière le bien collectif, mais elle n’est que l’expression du fonctionnement de ces gens de pouvoir, que j’ai décrit plus haut.

Ils prétendent agir au nom de notre collectivité, mais c’est faux. Ils agissent au nom de la dissimulation de leur vraie personnalité, qu’ils protègent collectivement, instinctivement pour la plupart. Une personnalité indigne, qu’ils ne peuvent pas exposer, ils seraient bannis. Il en est ainsi de tous les hommes ou serviteurs de l’Etat qui pratiquent la langue de bois, la dissimulation, le secret d’Etat.

C’est le mal qui génère la complicité et l’omerta.

C’est le lien de tous ceux qui ont le pouvoir et mentent, agents du fisc, magistrats, mais plus globalement la plus grande partie des politiques et des fonctionnaires. Il est des exceptions, mais elles sont si rares qu’elles ne peuvent même pas s’exprimer.

C’est le virus tueur de notre société, l’idée de collectivité qui permet de dissimuler les vraies personnalités et qui favorise les pervers.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Ci dessous, mon mail en réponse à l’avocat de Brabant.

Objet : Acceptation d’ouverture

17S0365 – TRESOR PUBLIC / SARL LES HAUTS DE COCRAUD – PHL

Maître,

En main le courrier du 19 Juin 2020, joint en pièce, que vous avez adressé à l’étude des Notaires.

Peut-on espérer que la raison et l’intelligence pourraient prendre le pas sur la force et la violence ?

Cela vaut la peine d’être étudié.

Très rapidement, il faut noter que la globalité du conflit fiscal porte sur la SARL Les Hauts de Cocraud et sur la SCI Le Mirabeau, que ce conflit est né d’une attitude indélicate des Services Fiscaux nationaux qui ont « fait corps » pour soutenir les Services Fiscaux de Sète empêtrés dans un redressement pour lequel ils ont accumulés faux et absurdités, qu’ils ont perdu.

Les deux redressements de la SARL Les Hauts de Cocraud et de la SCI Le Mirabeau n’ont pas de fondement sérieux, je ne dois rien au fisc de mon pays, qui le sait.

Ceci rappelé, ces redressements ont aujourd’hui deux aspects, l’un personnel, l’autre collectif.

La partie personnelle me concernant pourrait trouver une solution de la façon suivante :

Du côté des Services Fiscaux

  • Les deux redressements sont rapportés

De mon côté

  • Je règle immédiatement les impôts réels – Fonciers, taxe de Séjour, URSSAF, etc… — que j’ai en retard du fait que ma trésorerie a été paralysée par ces redressements injustifiés, à l’exclusion bien sûr des indemnités de retard qui ne sont pas de mon fait.
  • Je prends note et rapporte l’ouverture permettant cette solution que j’attribue à Messieurs Brabant et Flory, je cesse les procédures engagées contre eux et réhabilite leur image — qui le méritera — sur mon blog.
  • Je ne demande pas en cassation l’indemnité d’usage dans la procédure successorale, qui a mis vingt ans à me blanchir.

La partie collective peut aussi trouver une solution

Détruit par cette violence fiscale, j’ai choisi de lutter, cela fait maintenant vingt ans… que j’ai perdu, qui ne me seront pas rendus.

Il y a dix ans j’ai créé un blog où, aujourd’hui, un million de personnes sont venu partager leur détresse, leurs peurs, face à la violence fiscale.

Il est évidemment hors de question que j’abandonne ces personnes pour un intérêt personnel.

Nous nous battons, non pas contre le montant de l’impôt, bien que nous le trouvions fort élevé — mais cela est du ressort de la démocratie et de la politique –, mais contre les violences liées à sa collecte, et notamment à l’occasion des contrôles fiscaux.

Nous militons pour que le contribuable vérifié, puis notifié, soit présumé innocent, présenté avant toute sanction devant un magistrat en audience publique ne pouvant être sanctionné que par ce magistrat en ayant pu disposer de tous les moyens utiles à sa défense. Nous avons aussi du mal à recevoir ces épouses poursuivies au titre du foyer fiscal, alors qu’elle n’ont comme faute qu’aimé un escroc parti en leur laissant des dettes fiscales qui leur sont comptabilisées, créant des drames inimaginables, détruisant leur vie. Et bien d’autres choses encore.

Mais si l’intelligence prend le pouvoir dans cette affaire, tout est possible, ainsi nous pourrions :

  • Ouvrir une table ronde avec les Services Fiscaux — où nous présenterons des adhérents crédibles — débattre de tout ce qui ne va pas, qui n’est pas indispensable à la collecte de l’impôt mais destructeur pour les français.

La façon dont l’argent est acquis impacte la façon dont il est dépensé, cela vaut aussi pour les impôts.

Conclusion

Oui à une vraie ouverture, cela ne tient qu’aux Services Fiscaux.

Ce courrier n’est pas confidentiel, la suite de ces affaires non plus.

Je suis arrivé en Charente-Maritime aujourd’hui, j’y reste toute la semaine, à votre disposition, si vous le souhaitez.

Mon tel : 06 80 65 43 33.

Respectueusement. H. Dumas

Bien à vous. H. Dumas

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L’avenir

C’est pour lui que nous vivons, c’est à lui que nous pensons. Mais lui, a-t-il besoin de nous ? Existe-t-il seulement ? Quel est notre pouvoir sur les forces qui le régissent ? L’idée que nous décidons de notre avenir ne résiste pas à l’analyse d’une vie ou de l’histoire.

Et pourtant, depuis des millénaires des charlatans font profession de prédire ou d’accompagner notre avenir, que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.

Le fait que rien ne se soit jamais déroulé comme ils l’avaient prévu ne les décourage pas. Sitôt discrédités, ils renaissent. Nul progrès n’est à attendre à ce sujet.

Chaque jour amène son lot de délire prédictif.

La particularité partagée par nos prédicateurs est qu’ils ne prévoient rien du tout, se contentant depuis toujours de projeter le présent — voir un mélange hasardeux du passé et du présent — sur l’avenir, sans aucune capacité évidemment à y inclure les paramètres qui leurs sont inconnus, qui seront pourtant le plus souvent déterminants.

Ainsi la météo n’est qu’un relevé de situations présentes supposées se développer selon un rythme existant, toute surprise rend la prévision caduque. L’instabilité des paramètres limite les prévisions à quelques heures, voir un jour ou deux en période stable, on ne peut pas parler de prévision. Et pourtant, tous les jours on nous fait croire que nous sont annoncées les prévisions météorologiques….

Mais les champions, toutes catégories réunies, sont nos hommes politiques.

De mandataires chargés de la gestion de nos biens et actions collectives, ils sont devenus des prédicateurs acharnés. Ils ne font plus que ça, notamment en période électorale. Et ça marche…Puisque l’on ne vote plus que pour ça….

Ainsi naissent sous nos yeux les écologistes, la onzième plaie de l’humanité.

Les élections municipales ne déplacent plus les électeurs. Pourquoi se déplaceraient-ils ?

Les maires n’ont plus aucune prérogative, leurs compétences ont été dévolues aux agglomérations ou aux communautés de communes. Les conseils communautaires n’attirent aucun public, les délibérations y sont factices car toujours solutionnées par l’administration et les négociations lors de réunions à huis clos qui précèdent le conseil.

Les agglomérations sont aux communes ce que l’Europe est aux Etats, c’est-à-dire un machin derrière lequel se cachent les maires pris en défaut et qu’ils oublient de citer quand il leur amène un avantage.

Ce néant démocratique communal rend les campagnes électorales insipides. Comment promettre à vos électeurs un projet pour la commune quand vous savez, et eux aussi, qu’une fois élu vous ne serez pas le décideur ?

Les élections municipales sont donc devenues un théâtre où les acteurs ne se sentent pas responsables de leurs déclamations, qui ne peuvent pas avoir de suite.

Et voilà donc les écologistes, prédicateurs convaincus de la nouvelle religion.

Après avoir, au fil des siècles, divinisé le soleil, la lune, la mer, le feu, les rois, les curés, toutes choses… nous sommes sommés aujourd’hui de diviniser la terre et la nature, sous peine de mourir étouffés.

Cette terre et cette nature, à qui nous avons arraché, de haute lutte, le droit de vivre un peu mieux que prévu, nous rendraient comptables de ce progrès.

Nous devrions revenir à l’esclavage face à elles, oublier peut-être le jour où nous nous sommes dressés sur nos pattes arrière et revenir à la “quadripétude”.

Raisonnablement, nous devons trembler face à cette nouvelle religion

Non pas pour ce qu’elle dit, mais pour ce qu’elle va faire.

L’expérience nous a appris que les croyances se partagent facilement, qu’elles sont toujours hégémoniques et débouchent automatiquement sur l’obscurantisme.

Que la fin ne peut être que la haine de celui qui ne croit pas, jusqu’à son éradication.

L’alliance écologie et égalitarisme devrait avoir définitivement raison de notre société agonisante et nous expédier du statut de dominants à celui d’esclaves du monde.

Ceci n’est pas une prédiction, mais un simple constat.

Bien à vous.

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Sacré “Paul Bismuth”.

Ainsi donc Nicolas Sarkozy s’indigne.

Il apprend que la justice ne respecte pas les justiciables. Que les magistrats, convaincus d’être les chevaliers de la morale collective, pensent que l’individu ne pèse rien dès qu’ils le soupçonnent de ne pas être dans les clous de cette morale.

Evidemment les magistrats ont chacun leur dada, leur spécialité, en ce qui concerne la morale collective. Pour les uns c’est la route, pour d’autres c’est le monde des affaires, le monde salarial, la fiscalité, etc…

Dans tous les cas ils imaginent un absolu, qui leur est soufflé par une bureaucratie spécialisée qui se fait appeler l’Etat, dans lequel nul ne peut se mouler ou se retrouver. De ce fait, pour eux tout le monde est coupable, sauf eux et leurs amis de pensée.

Et Sarkosy découvrirait cette situation ? Mais il se moque de nous.

Il a fait partie des hommes de pouvoir qui ont largement et hypocritement facilité cette dérive de la justice, tout particulièrement fiscalement. De ces hommes qui, sous couvert de la fiction d’un Etat protecteur et décideur de notre vie, ont sanctifié la délation, le mensonge, la déconsidération du présumé coupable, l’avènement de cette société si réglementée que nous sommes tous des coupables qui s’ignorent.

À tout moment les magistrats — maîtres d’œuvre d’une pantomime sinistre où ils s’agitent en boucle, en complicité avec les avocats, dans des salles d’audience aussi pompeuses que ridicules — peuvent nous détruire, nous anéantir sans aucune humanité.

L’homme est ici un accident qu’il convient de réduire au profit de l’Etat, surtout s’il est différent de la norme imposée.

Ces magistrats que personne ne peut approcher, pas de téléphone, pas de mail, pas de contact — seuls les avocats, que les magistrats ne considèrent pas, peuvent faire semblant de plaider votre cause, alors que nul ne les écoute –, ces magistrats ont fini par se croire les maîtres de notre société, avec toutes les dérives qu’une telle folie génère immanquablement.

Cette inhumanité est sensible dès le premier contact avec la justice.

Le standard téléphonique est odieux, on comprend vite qu’il a reçu l’ordre de ne transmettre aucune communication.

Le passage sous le portique détecteur à l’entrée des tribunaux donne le tempo. Les magistrats ont peur, ils redoutent la colère des humiliés, donc ils savent qu’ils humilient… pour le bien de l’Etat.

L’ambiance des audiences, ces ballets d’hypocrisie où juges et courtisans abondent en niaiseries, où le justiciable passe à l’arrière-plan, compte pour du beurre.

C’est dommage

La justice devrait être un lieu d’apaisement, de réconfort pour la victime, d’acceptation pour le délinquant, et non un territoire d’intrigues et de règlements de comptes politiques.

Mais quel culot le Sarkosy

Et pas que lui. Tous ses collègues qui poussent des cris d’orfraie, sont à mettre dans le même sac. Ils sont les premiers à utiliser la justice pour imposer leur pouvoir, toujours au détriment de l’individu. Ils ne sont pas autorisés à crier au scandale quand elle se retourne contre eux pour servir ses nouveaux maîtres.

La justice, finalement

Elle n’existe qu’au plus profond de chacun de nous. Elle ne peut apparaître que séduite et non imposée. Ce qui supposerait le respect des individus. C’est-à-dire exactement l’inverse des objectifs des hommes de l’Etat et de la justice qui les sert, quand elle ne rêve pas de les supplanter.

Bien à vous. H. Dumas

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Se faire tout petit…

“Faites vous tout petit, devant ces gens louches

Qui crient maman quand on les touche” (interprétation libre, air connu)

Photo de famille des tontons flingueurs du Tribunal Administratif de Poitiers.

Comme vous le savez pour réguler leur charge de travail ils balancent des amendes à 28.000 € — comme  avant les taloches aux garnements dissipés — à ceux qui les dérangent en venant leur signaler des travaux illégaux, réalisés sans en avoir la compétence par le maire de La Rochelle.

Puis, sans état d’âme, le percepteur, leur exécuteur complice, saisit  vos comptes et hop… plus rien à bouffer, plus un sous, nada….

Il n’ont pas une once d’humour, d’esprit, ce sont des blocs de margarine, juste du gras, et un peu de colorant. Un vernis de respectabilité et… ça tente de vous foutre au trou.

Figurez-vous que, assommé par cette violence, sur le coup de leur ATD meurtrier, je leur téléphone.

On me passe le greffier en chef à qui j’explique qu’il est un assassin, un bandit de grand chemin, que je vais le tuer….. avec mon stylo… cela va de soi.

Ce con prend ça au premier degré… ça dégaine vite chez les tontons flingueurs, mais les munitions sont de mauvaise qualité !!!

Il fonce sur sa mobylette chez le procureur. Ravi ce dernier saisit Interpol, la CIA, le Mossad et le KGB…

Et me voila invité à l’hôtel…. de police.

Je vais y aller, en attendant, j’écris. Toujours avec mon stylo, ma seule arme.

Ainsi va la vie, dans cette république bananière…

Bien à vous. H. Dumas

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Indépendance ou irresponsabilité : la confusion du statut des magistrats

Sans justice il n’est pas d’organisation sociale possible.

Il est assez aisé de rendre une justice catégorielle, bien plus difficile d’accéder à une justice universelle adaptée à nos sociétés multi-catégorielles, multiculturelles.

C’est ici que je rejoins Claude Reichman : il n’est qu’une solution possible, s’inspirer des grands principes qui dominent les clivages.

Je dirais, à la louche, la liberté, le respect de l’individu, de sa pensée, de sa propriété, mais aussi la place du groupe au service des individus, l’acceptation de son identité et sa défense, la compassion et ses conséquences la charité et le partage des peines.

Mais, hélas, les grands principes ne sont ni assurés, ni facilement accessibles. Ce sont d’ailleurs ces caractéristiques qui ont amené les penseurs des lumières à imaginer la nécessité d’un l’équilibre des pouvoirs pour limiter la casse en cas d’oubli des grands principes.

Et nos magistrats dans tout ça ?

L’école de la magistrature de Bordeaux n’a ni la charge ni la capacité d’en faire des surhommes, des demi-dieux.

Lorsqu’ils arrivent sur leur trône – physique – de la salle d’audience, qu’ils détiennent ce pouvoir colossal de “rendre la justice”, ils sont bien embarrassés.

Les grands principes, s’ils les ont compris, viennent directement en conflit avec :

          – leurs vérités s’ils sont croyants en une religion, une politique ou une philosophie,

          –  Leur capacité de travail en liaison avec leur charge de travail et le temps nécessaire pour adapter les grands principes aux détails des dossiers.

          – Leur appartenance à un corps qui se croit obliger de présenter une image d’infaillibilité, et à ce titre s’imagine devoir dissimuler toute erreur ou toute faiblesse.

          – La pression que leur impose les politiques pour qui la justice n’est que l’outil de l’ordre qu’ils souhaitent imposer.

          – La pression que leur impose Bercy, en les menaçant pour qu’ils soient l’arme de l’injustice qui installe la terreur nécessaire à la collecte des impôts abusifs.

Je passe sous silence les magistrats tout simplement sots, prétentieux, sadiques, fainéants, ou autres qualités aussi répandues ici qu’ailleurs.

De tout cela une chose est sure : notre justice ne marche pas, elle craque de tous les côtés. Elle est à repenser intégralement.

Le statut actuel des magistrats, leur indépendance d’opérette, leur désabusement, nous amènent droit dans le mur, dans la révolte, vers la guerre civile, vers le règne de la police politique, violente.

Dans le cadre des grands principes n’abandonnons pas.

Le lien (ICI) pour accéder à la saisine, que j’engage, du Tribunal Correctionnel de Poitiers, en vertu des grands principes.

Car, il ne faut pas l’oublier, c’est le justiciable qui paie cash l’irresponsabilité des magistrats, même déguisée en indépendance.

Bien à vous. H. Dumas

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Résister : un devoir ou une fatalité ?

Chaque jour qui passe, chaque instant, nous imposent un choix entre fuir, résister ou nous soumettre.

Que ce soit face à un autre individu, à un groupe, à un environnement ou simplement à nous-mêmes.

La résistance est donc d’abord une fatalité. Une composante universelle de la vie. Nous n’avons pas d’autre solution que de l’intégrer.

La vraie question est donc : quelle marge de manœuvre volontaire, réfléchie, avons-nous sur notre résistance ?

N’est-elle que la résultante de notre personnalité ou obéit-elle à notre volonté ?

Dans le monde animal sauvage, adulé de nos écologistes, l’individu face à un pouvoir supérieur — par exemple à l’homme — fuit d’abord. Il ne se retourne et fait face, résiste, que lorsqu’il n’a pas d’autre solution.

Tout dépend pour l’animal de la situation et du rapport de force, mais dans tous les cas la fuite est en premier privilégiée. Puis vient la résistance, ensuite la soumission et in fine, invariablement, la mort. Sauf pour les animaux de compagnie ou d’utilité.

Ramené à la société des hommes on pourrait donc dire que seuls les amis ou les esclaves du pouvoir ont une chance de survie, pour les autres ce serait la mort assurée.

C’est en effet ainsi, mais exclusivement dans le cadre des rapports bruts, naturels, non socialisés, tels qu’en rêvent les écologistes.

Pour eux en effet le pouvoir est absolu, puisqu’ils l’exercent au nom de la nature, donc seuls leurs amis et les soumis ont droit de vie. Les égalitaristes appliquent la même méthode. Mais aussi la fraternelle des fonctionnaires, elle sans même avoir besoin d’un habillage philosophique.

C’est dire que les espaces de fuite se resserrent gravement, que la soumission est la norme et que la résistance est suicidaire.

En conclusion, il me semble que l’on peut poser l’idée que la résistance est un acte naturel, évolutif selon les personnalités, qui survient automatiquement face à tout pouvoir, dont l’expression et la durée dépendent des circonstances et des personnalités. En fait une attitude sur laquelle chacun n’a que très peu de maîtrise volontaire.

Ce qui nous ramène au pouvoir et à l’autorité, faits générateurs de la résistance.

Le pouvoir est subi, l’autorité est consentie. La différence est tenue mais essentielle.

La démocratie, lorsqu’elle n’est pas trahie par ses électeurs, doit en principe mettre en place une autorité, à laquelle tous consentiront parce qu’ils l’ont souhaitée ou parce qu’ils se sont engagés à respecter le souhait de la majorité.

Hélas cela ne se passe pas ainsi.

Tout de suite, ceux à qui est confiée l’autorité la transforment en pouvoir. Leurs excuses sont multiples, la principale étant de se mêler de ce qui ne les regarde pas, c’est-à-dire de la gestion des libertés individuelles. Ils considèrent que le périmètre de leur autorité inclut la maîtrise de l’espace privé, en règle générale au motif de le concilier à l’intérêt général.

Ils croient que cette argutie les autorise à transformer leur autorité en pouvoir. Tout naturellement ils se heurtent à la résistance active ou passive, exprimée ou silencieuse, des citoyens qui ne sont pas de leur avis. Ils auraient respecté leur autorité du fait de leur contrat de consentement démocratique, mais ils ne sont pas tenus de se soumettre à leur pouvoir.

L’exercice du pouvoir imposé en lieu et place de l’autorité consentie est inadmissible.

Les frontières nous empêchent de fuir, la résistance est improductive et dangereuse, la soumission est donc la norme. En apparence.

Puisque, comme nous l’avons vu, tout cela est naturel, biologique, irréfléchi, réflexe, donc ni maîtrisé ni maîtrisable.

Macron est un âne, perdant son autorité, il s’approche du pouvoir, donc de l’usage de la force.

Bercy n’est pas étranger à cette mutation risquée, Bercy a bouffé le capital et bien plus, chaque jour il lui faut son lot de fonds inexistants, ses zélotes lui coûtent cher.

Bercy ne peut pas se permettre d’avouer son échec, sa ruine, Bercy pousse les feux.

La résistance se développe, inorganisée aujourd’hui, peut-être aussi demain, mais elle est là. Elle finira par se retourner et mordre.

Ce jour-là, Macron ouvrira-t-il son premier goulag pour la réduire ?

Je vous tiendrai au courant, parce que, évidemment, j’y serai.

Bien à vous. H. Dumas

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Souvenir de génocide

Ce courrier, difficile à situer dans le temps et dans l’espace, vaut d’être divulgué.

Quelque part sur la planète, une famille est déportée. Nous sommes au début du 21ème siècle, dans une zone de non droit réelle, sous droit apparent.

La famille se révolte au moment de son arrestation et de la saisie de ses biens, elle écrit rapidement au responsable de la section judiciaire des déportations.

Elle reçoit la réponse suivante, alors qu’elle est déjà en partance pour sa destination finale en compagnie de milliers d’autres malheureux.

” Madame, Monsieur,

Vous me faites part, sous le coup de l’émotion, de votre situation et de votre réaction  au fait que la section judiciaire des déportations, que je préside, a engagé contre votre famille une déportation et une saisie de vos biens conformément à la condamnation dont vous avez fait l’objet et qui sont en l’état exécutoire. J’apprécie que vos propos soient un peu plus mesurés  par écrit que les hurlements et les menaces déplacées que vous avez tenus devant la brigade chargée d’exécuter la sentence qui vous touche, qui a été amené à établir un rapport qui sera transmis au chef de votre camp de destination.

Je ne peux, une fois encore, que vous inviter à user des voies de droit vous permettant de contester les décisions qui vous semblent mal fondées et, avant toute chose, à rechercher le conseil d’un avocat accrédité auprès de la section judiciaire des déportations.

Par ailleurs, le bon de transport mentionne les voies de recours qui lui sont propres et je vous invite à les saisir avant d’arriver à destination.

Tels sont les éléments que je suis en mesure de porter à votre connaissance, en vous renouvelant également mon invitation à modérer en toute circonstance vos propos.”

L’histoire est un perpétuel renouvellement.

Bien à vous. H. Dumas

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François LAMONTAGNE: incompétence ou corruption ?

Une journée difficile se termine.

Mon dernier compte en banque disponible a été bloqué par ATD, avec les 4.800€ qui étaient dessus. C’était toute ma trésorerie, demain je n’ai plus de quoi manger.

Les faits sont les suivants :

Le maire de La Rochelle — jusqu’à Dimanche en huit Fountaine — implante en centre ville un marais, doublé évidemment d’un élevage de moustiques tigres.

Non seulement le projet est ridicule, mais il est réalisé dans des conditions de totale illégalité. Le maire n’avait pas autorité pour ces travaux qui étaient de la compétence de l’agglomération, l’enquête publique aurait dû être étendue à l’agglomération, le problème des zoonoses n’a pas été abordé par l’enquête publique, qui par ailleurs s’est étalée sur des terrains hors emprise du projet, etc… la totale dans le genre “on se fout de la loi, on est élus, ont fait ce qu’on veut. La loi est pour les pauvres minables que nous ne sommes pas.”

Dans le cadre du projet que nous portons dans ce quartier (LIEN), avec une association des propriétaires, nous allons exposer ces manquements devant le Tribunal Administratif de Poitiers.

Dès le départ nous percevons une connivence évidente entre le Tribunal et les élus, nous faisons mine de l’ignorer. Que faire d’autre ?

Nous avançons arguments après arguments. Nous avons raison évidemment, si raison que le tribunal commence à s’inquiéter, il décide de nous arrêter net, il nous condamne à 28.000€ d’amende pour procédure abusive. Pas mal non ?

Cela ne nous arrête pas. Sur le fond l’affaire court, dans les faits le chantier avance au frais des contribuables et le ridicule du projet prend corps petit à petit, la population en prend conscience.

Le Trésorier public de Poitiers nous envoie la facture de 28.000€. Nous lui expliquons que nous allons déférer, pour cette facture délirante, le magistrat initiateur au pénal pour déni de justice et abus de droit. Mais qu’avant nous devons en avertir son supérieur hiérarchique, des fois qu’il voudrait arranger le coup, il en a la possibilité. Qu’il veuille bien attendre un peu que la situation s’éclaircisse avant de nous présenter la facture.

Mais non seulement il ne veut pas patienter, mais probablement en accord avec le Président de TA,  il va montrer les crocs et mordre violemment, mortellement.

En effet, les deux comparses décident de me tuer. Vous imaginez que le fisc,contre qui je lutte depuis vingt ans, l’administration bureaucratique contre qui je lutte aussi depuis vingt ans, savent parfaitement comment pendant cette lutte je vivote.

Donc il saisissent mon dernier compte en banque, ils me tuent, c’est un meurtre prémédité.

Voici les différents échanges de mail de la journée.

Mon mail au Président du TA de Poitiers

 Monsieur Le Président,

J’ai bien reçu votre courrier du 8 Juin 2020, et dans le même temps un avis d’ATD de 14.000€, en pièce jointe.

Cet avis peut-être considéré comme un meurtre économique.

En effet je n’ai aucune trésorerie pour vivre que les quelques sommes issues de ce compte saisi, cela sous les deux contraintes d’une agression fiscale injustifiée et d’une entrave délibérée à mon travail entrepris à — et pour — La Rochelle. A partir d’aujourd’hui, je ne peux plus manger.

Ce meurtre délibéré provient exclusivement de la fonction publique et n’a pour seul objectif qu’une destruction perverse de l’initiative privée au profit de l’initiative publique, alors que rien ne justifie une telle attitude de la part du pouvoir administratif.

Mon cas n’est pas unique, la France meurt de cela, la France est à genoux, mais elle n’est pas totalement morte et saura se ressaisir et sanctionner les fautifs.

En ce qui concerne l’ATD de 14.000€, vous en connaissez parfaitement l’origine.

Vous ne pouvez pas ignorer qu’il est abusif, même si vous refusez de vous prononcer à son sujet.

Il est abusif parce que votre Tribunal, payé par les contribuables, est au service des français, sans qu’il soit prévu de limite à ce sujet.

Dans le cas qui nous intéresse, chaque jour qui passe apporte la preuve que le projet mené par les élus de La Rochelle et leur administration à Tasdon et aux Cottes-Mailles est stupide et délictueux, et que les refus de votre Tribunal de tirer les conséquences de cette situation sont fatalement eux-aussi délictueux. Le temps fera son œuvre à ce sujet.

Je vous ai saisi avant d’engager une action pénale en déni de justice — c’est la loi — contre le magistrat qui a outrepassé ses droits en nous condamnant moi et l’APCMV à une somme de 28.000 € !!!

J’a averti la recette publique de cette situation.

Dans ces conditions la justice imposait de surseoir à l’encaissement de ces sommes dans l’attente que soit jugé le caprice tueur du magistrat.

Cet ATD, d’une violence aveugle, mortelle et injustifiée, mériterait un retour à la hauteur de sa nuisance et de sa perversion.

C’est pourquoi je ne doute pas que, aujourd’hui même, pour éviter tout conflit dur dont vous seriez l’initiateur, vous allez faire le nécessaire pour faire annuler cet ATD.

Quant au 28.000 €, nous nous en expliquerons calmement  devant la Chambre Correctionnelle du TGI de Poitiers.

Respectueusement. H. Dumas

Sa réponse

Monsieur,

Vous me faites part, sous le coup de l’émotion, de votre situation et de votre réaction au fait que le Trésor Public a engagé le recouvrement de condamnations dont vous avez fait l’objet et qui sont en l’état exécutoires. J’apprécie que vos propos soient un peu plus mesurés par écrit que ceux tenus par téléphone devant le greffier en chef de la juridiction, qui ont conduit au dépôt d’une plainte devant les services de police.

Je ne peux, une fois encore, que vous inviter à user des voies de droit vous permettant de contester les décisions qui vous semblent mal fondées et, avant toute chose, à rechercher le conseil d’un avocat.

Par ailleurs, l’avis de saisie administrative à tiers détenteur mentionne les voies de recours qui lui sont propres et vous invite à contacter ce service.

Tels sont les éléments que je suis en mesure de porter à votre connaissance, en vous renouvelant également mon invitation à modérer en toutes circonstances vos propos.

Tribunal administratif                  François Lamontagne

Ma réponse 

Vous êtes bien bon mon Seigneur,

De vous inquiéter de mes « émotions ».

Je perçois que vous n’êtes même pas conscient des dégâts que peuvent occasionner votre suffisance, doublée d’une probable dose d’incompétence, qui vous ont amené tout droit à la compromission et à la lâcheté.

Ma réponse est publique, elle sera publiée sur mon blog, ce sera pour vous l’occasion d’une deuxième plainte.

Est-ce possible que vous soyez convaincu que votre mission consiste simplement à couvrir les errements législatifs des élus et de leurs administrations, de sanctionner disproportionnément les plaideurs insistants pourtant avec des arguments solides et chaque fois nouveaux ?

Votre mail est une montagne d’hypocrisie et de conseils pervers.

Vous ne pouvez ignorer :

– que l’appel sur requête en référé-suspension n’est possible qu’en Conseil d’Etat, donc générant des frais inaccessibles.

– que non seulement l’avocat n’est pas obligatoire, mais que vous avez le devoir de comprendre — et de les préciser s’il le faut — les requêtes des citoyens s’ils ont des difficultés à les exprimer.

Nous ne sommes pas au golf en train de siroter un whisky entre gens fortunés, arguant de la qualité des prestataires qu’ils peuvent se payer.

Retombez sur terre et contentez-vous de faire le boulot pour lequel vous êtes payé, avec notre argent.

Participez à l’assainissement de la fonction publique au lieu d’en couvrir les vicissitudes, particulièrement criantes en matière immobilière.

Je suis un vieux monsieur de 76 ans, j’ai vu beaucoup de choses, mon intégrité est totale, vous ne m’impressionnez évidemment pas.

Mais vous me faites mal volontairement, vous me détruisez, non seulement sciemment, mais en plus en vous foutant de ma gueule, en le prenant de haut….c’est minable.

Je constate la dérive cynique de notre société, sa corruption, reconnue à l’échelle mondiale, vous en êtes un des responsable par votre attitude calculée, ou désinvolte je ne sais pas.

Ne pensez pas que ce mail soit une simple colère, il est la résultante d’une résistance, d’un combat de vingt ans.

Vous me donnez l’occasion de préciser les choses, de les rendre publiques. C’est parfait.

Vous n’allez donc rien faire pour que je puisse juste avoir de quoi me nourrir, et vous poussez le vice jusqu’à me conseiller d’engager un recours contre l’ATD qui me tue.

Alors que vous savez que ce recours ne peut pas se faire puisque les recours ne sont recevables que sur la forme, et que le fond et de votre seul ressort.

Faites-vous partie de ces gens qui rient lorsqu’ils voient passer un infirme ?

Etes-vous si sûr de la complicité de vos pairs magistrats pour me conseiller d’aller devant eux réclamer contre vos manquements stupéfiants.

Brisons là, voulez-vous.

Je pourrais écrire des pages tant je suis révolté par votre attitude, les souffrances et les injustices qu’elle génère.

Mais n’oubliez pas, je suis la masse. Celle qui revient écraser ceux qui l’ont humiliée, persécutée, abusée, violée, meurtrie, désespérée, harcelée…

Respectueusement. H. Dumas

Du côté du Trésorier Payeur, même suffisante, même ironie à peine voilée…

Mon mail

Bonjour,

Merci de bien vouloir lever immédiatement l’ATD joint, il met inutilement en danger ma vie, ce que je ne peux pas accepter.

Il n’est pas conforme à l’étique et à la loi.

La réponse

Bonjour,

La Trésorerie de Poitiers est chargée du recouvrement de la somme de 14 000.00€ suite au jugement du 18/02/2020 de la SARL DUMAS HENRI PARTICIPATIONS.
Comme je n’ai constaté aucun versement pour le paiement de cette condamnation ni demande de délai, une saisie administrative à tiers détenteur a été envoyée à la banque société marseillaise de crédit le 02/06/2020.
Je tiens à vous rassurer sur la légalité de l’acte de poursuite émis par mon service, la saisie est bien conforme à la législation. Je vous invite d’ailleurs à consulter la réglementation de ce type d’acte sur le lien ci-après: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31716 .

Une mainlevée ne pourra être envoyée à la société marseillaise de crédit qu’à réception sur nos comptes de la somme de 14 000.00€.
Vous pouvez verser les fonds sur le compte ci-dessous accompagnés des mentions DUMASHENRAA:

Conclusion

Résistant de la première heure contre cette administration stupide, cupide, faite de fonctionnaires qui vivent sur notre dos, je chute.

Mais la partie n’est pas perdue, ils seront expurgés, rasés, détruits jusqu’au dernier, tant il font de mal et vont en faire de plus en plus, au fur et à mesure que leur situation se dégrade.

Ils ont tué les activités du bâtiment, de l’industrie, de l’agriculture, hier de la santé, de l’éducation, etc… ils s’attendent à quoi ?

A notre colère et à notre détermination. Ils vont opposer quoi, la terreur, les fusils ?

Je ne serai sans doute plus là, mais j’espère que vous gagnerez. Que le peuple craintif et envieux, qui penche pour les dictatures car la liberté lui fait peur, va se reprendre.

La liberté suppose que chacun ne peut avoir que ce qu’il mérite, alors que la dictature fait croire qu’elle donnera même aux non méritants. Mais c’est un marché de dupe et de malheur.

Bien à vous. H. Dumas

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Hervé BRABANT : L’Exécuteur

Lors de deux billets précédents, j’ai eu l’occasion d’expliquer mon incrédulité face aux agissements de M. Hervé Brabant pour me ruiner et encaisser plus d’un million d’€, qu’il sait parfaitement indus.

Parmi les commentaires de soutien, Mareva disait ceci “Quant à M.  BRABANT, la question que l’on peut se poser est celle-ci : Au stade où il intervient (en bout de chaîne), a-t-il vraiment le pouvoir de faire quelque chose ?”

La question avait du sens.

C’est vrai que le fisc sait tout de nous et que nous savons bien peu de lui et de ceux qui le représente. Alors j’ai cherché. Et j’ai trouvé.

Hervé Brabant commence sa vie professionnelle comme comptable dans un camping des Vosges de 1986 à 1988.

Puis, virage, en 1989 il est caissier stagiaire à la perception de Corcieux. C’est là sans doute qu’il attrape le virus du pillage fiscal déguisé en lutte contre la fraude fiscale, puisque la suite est pour lui une ascension fulgurante dans le système anticonstitutionnel du contrôle fiscal français.

En 1994, il passe un an à l’Ecole nationale du Trésor Public, puis enchaîne l’escalade.

Percepteur, Chargé de mission, Inspecteur principal, l’ensemble avec probablement un zèle enthousiaste et remarqué puisqu’il se retrouve chef de Pôle à la Direction Générale de la Comptabilité Publique en 2004.

Dix ans ont passé, sa ceinture de scalps doit être bien étoffée, pensée émue pour les victimes…

En 2007 il est Inspecteur-adjoint des Finances, carrément à l’IGF, où si ça se trouve il côtoie Martino.

En 2009 il est conseiller technique au cabinet du ministre, la Ministre est Christine Lagarde. Fulgurant, non ?

De Janvier 2011 à Février 2014 il est secrétaire général de L’AGRASC

Un mot sur l’AGRASC.

C’est l’officine nationale qui vend les biens saisis des trafiquants de drogue et autres malfrats fortunés — mais pas ceux des Ministres ou hauts fonctionnaires issus de la connivence, dommage –…

Arrêtons-nous sur ce qui est remarquable

Ce sont les paroles du député Eric Ciotti lors d’un rapport sur l’AGRASC devant l’Assemblée Nationale le 4 Décembre 2019.

Monsieur Ciotti explique que la prison, la privation de liberté, est moins violente, moins grave, que la privation des biens, des possessions…

C’est-à-dire qu’enfermer un homme est moins grave que lui prendre ses biens.

Que donc, quand Bercy nous prélève un impôt injuste, spoliateur, Bercy commet la plus grave des atteintes à la personnalité. C’est ce que nous nous tuons à répéter à longueur de blog.

J’incite M. Ciotti à lire notre blog et à venir y exprimer ses conclusions, que nous partageons.

Pour l’AGRASC un gros bémol. Notre administration — et ses sous-fifres nos élus — souhaite en faire un outil à financer la justice. Or, sauf à imaginer que la délinquance ait atteint des sommets improbables, il faudra bien saisir tout et n’importe quoi sous peu, ne serait-ce que pour payer les frais de fonctionnement de la boutique AGRASC, dont les ambitions affichées ne vont pas manquer d’être dispendieuses.

Alors n’oubliez pas que dépasser la vitesse de 50 km/h – sur une avenue limitée à 30 km/h, vide et large, cela ne fait que 80 km/h – vous met dans la case des voitures saisissables, idem pour la qualification si répandue de “fraudeur fiscal” où votre patrimoine peut être saisi et vendu à l’encan, avant même que vous soyez jugé….

Cela dit, on imagine la joie d’Hervé BRABANT assis sur ce sommet de la saisie et de la vente forcée.

Mais ce n’est pas tout.

Pendant trois ans, de 2014 à 2017, il va être adjoint du directeur de la Direction Nationale d’Enquêtes Fiscales.

En 2017, il arrive en Charente-Maritime, ne me faites pas dire qu’il vient pour exécuter Henri Dumas, ce serait ridicule.

Il vient probablement dans l’antichambre de sa prochaine nomination comme Directeur Départemental des Services Fiscaux.

Il en a fait du chemin le petit comptable du camping vosgien.

Et pourtant, pas de grande école, pas d’ENA, donc pas de réseau, rien que de la performance et du dévouement, probablement.

Comme ces hommes de troupe qui finissent général au poids des ennemis abattus.

Là est donc la réponse à la question de MAREVA.

BRABANT est le plus armé qui soit pour savoir parfaitement que ce que me réclame les Services Fiscaux est irréel, n’est qu’une suite d’abus liés à l’esprit de corps visant à me tuer pour venger le contrôle et le redressement frauduleux de la succession de ma mère, que j’ai dénoncé jusqu’au bout pendant vingt ans, que j’ai gagné.

BRABANT était le mieux placé pour introduire la raison dans cette affaire et faire apparaître la vérité.

Je l’ai appelé ce matin. Surpris il a répondu. Il était en réunion. Nous avons convenu que je le rappelle dans la journée. Il m’a aussitôt mis en correspondant bloqué, dirigé directement sur sa messagerie.

En plus d’un bourreau sans vergogne, d’un opportuniste sans scrupule, c’est un lâche.

Nous avons encore de nombreuses années à nous rencontrer au pénal, d’ici là la France aura peut-être éradiqué cette engeance fiscale qui la dépouille et met son peuple en esclavage.

Enfin, nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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Illusion fiscale

Richard Armenante nous a mis en copie un texte de Pascal Dray qu’il faut impérativement lire, tout y est dit. Il s’intitule :

ILLUSION FISCALE

Vous avez cliqué et lu ? Il n’y manque qu’une chose : la fausse monnaie.

En effet les économistes, lorsqu’ils parlent d’économie, n’envisagent pas la fausse monnaie, les billets de Monopoly.

Ils ne croient pas que quelqu’un aura, en dehors des faussaires — malfrats particulièrement poursuivis –, le culot de mettre sur le marché de la fausse monnaie.

Et pourtant, nos “techno-burocrato-fonctionnaires” de haut niveau le font.

Cela justifierait une annexe aux illusions fiscales, nous en parlons avec Pascal Dray.

Bien à vous. H. Dumas

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