Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Audience du 15/12/2022 – Le Ministre tricheur

Ceux qui suivent ce blog savent que j’ai été assigné en référé, d’heure à heure, par Le Ministre Bruno Le Maire. C’est-à-dire que j’ai reçu, hier à 11h, une convocation pour être présent à l’audience civile du Tribunal Judiciaire de Montpellier, ce jour à 14H. Etonnamment, le ministre n’était pas là… dommage…

L’objet pour le Ministre était d’obtenir la suppression sur le blog du billet alors intitulé : « Le brocanteur de Bullecourt était-il en état de légitime-défense ? ». Hier soir j’ai changé le titre pour : « Pourquoi le brocanteur de Bullecourt a-t-il lié à son suicide un agent des Services Fiscaux ? » plus précis et évitant la confusion “légitime-défense-meurtre” qui n’a pas de sens. La légitime-défense n’implique pas le meurtre puisqu’elle doit être proportionnée.

Le motif avancé par le Ministre — lui-même — prétend que mon billet serait une apologie au meurtre. Nous reviendrons sur le délire paranoïaque de cette idée, il suffit de lire le billet pour en prendre conscience.

La tricherie

Pour me poursuivre, Le Ministre vise la loi sur la presse de 1881 d’une part, c’est-à-dire les limites de la liberté d’expression, et la loi pénale d’autre part pour le délit prétendu d’apologie de meurtre. Les poursuites sont engagées à ce sujet et la justice, après m’avoir incarcéré une journée, m’a convoqué le 01/02/2023 devant la 17ème Chambre Correctionnelle du TJ de Paris.

Tout cela est de bonne guerre.

En revanche, la saisine en référé d’heure à heure du civil pour obtenir un acte de contrainte en supprimant le billet du blog, ceci avant tout jugement sur le fond, est une tricherie.

Tout d’abord, se faisant le Ministre m’interdit de me défendre personnellement, puisqu’au civil l’avocat est obligatoire. Or trouver un avocat en 24H est impossible. Trouver un avocat pour plaider contre Le Ministre des Finances est très difficile, tant les représailles sont craintes. Evidemment je n’ai pas pu être représenté et la Présidente de l’audience m’a refusé toute parole. Donc, défense absente.

Mais en plus, un procureur de la République s’est déplacé à l’audience – il n’y en a pas au civil — et a plaidé contre moi en appui de la plaidoirie de l’avocat du ministre, plaidoirie qui a largement débordé le sujet et l’audience pour se lancer, comme d’habitude, dans un délire de haine et de médisance sur moi et sur notre blog. Soudain, nous étions au pénal… sauf que… je ne pouvais pas répondre.

Tout ce cirque pour obtenir d’une magistrate, non spécialiste des problèmes de presse et de liberté d’expression, une décision punitive qui ne sera basée sur rien puisque le fond de l’affaire se jouera à Paris, devant la 17ème, le 01/02/2023.

Je ne sais pas si le poids du ministre va lui permettre d’aboutir avec cette tricherie. Le délibéré est pour le 20/12/2022. Anciennement, le pénal tenait le civil en l’état… Aujourd’hui est-il raisonnable de prendre un jugement de condamnation civile pour des prétendus faits pénaux et de presse, qui ont de grande chance de ne pas être ainsi qualifiés au pénal dans deux mois ???

Tout cela est mesquin et malsain quand on le met en perspective avec ce qui est arrivé et les problèmes sous-jacents liés, passés et à venir .

Sur le fond

Pendant que j’écoutais l’avocat du ministre me décrire tel que je ne suis pas, décrire notre lutte contre la violence fiscale, la terreur fiscale, comme une farce farfelue et irresponsable, puis lire le billet concerné en essayant de le faire cadrer avec une apologie de meurtre — mission impossible –, je voyais que ces arguments de folie pouvaient peut-être convaincre la magistrate. Le Procureur lui les faisait siens – mais il est payé pour ça — …

Et je me disais : « Bon sang, mais c’est bien sûr : c’est celui qui dit qui y est »

Depuis des dizaines d’années, les hommes de l’Etat font l’apologie de la violence fiscale.

Aujourd’hui, ils ont gagné. Les héros sont les agents du fisc, les boucs-émissaires désignés son appelés « les fraudeurs fiscaux » et la foule convaincu ne demande qu’à les lyncher.

Presse officielle, élus et ceux qui pensent y avoir un intérêt, participent activement à l’apologie de la violence fiscale.

On nous la déverse à longueur de journée, personne n’envisage de sanctionner cette apologie de la violence fiscale, au contraire tous rêvent de la voir plus intense.

Savent-ils la puissance de cette violence fiscale, si loin de l’impôt juste et consenti de la déclaration des droits de l’homme ? Savent-ils les drames qu’elle provoque chaque jour chez des centaines de milliers de personnes ? En comprennent-ils les dégâts globaux sur notre économie et notre société ? NON.

Il faut savoir que…

Cette malhonnêteté intellectuelle a un but bassement matériel. Il s’agit de piquer les biens de ceux qui en ont, pour se les partager entre ceux qui ne font rien pour en avoir.

Or c’est clair, c’est Bruno Le Maire qui l’affirme, prendre les biens du voisin est un acte de guerre.

Outre la violence que cela représente, c’est complètement con. En effet le capital ainsi émietté disparait. Le capital, comme nous le rabâchons sans succès, est le moteur de la vie. Rien n’existe sans accumuler et transmettre, y compris en économie.

Or tout le monde n’est pas capable de produire ou de conserver du capital économique et ce n’est pas par la connivence que cela est possible, ce n’est possible que dans le cadre de la concurrence et de la compétence.

Conclusion

En faisant l’apologie de la violence fiscale, les hommes de l’Etat, aujourd’hui contre moi Bruno Le Maire, croient faire une bonne affaire politique, mais ce n’est que sottise.

Ils ont déresponsabilisé l’économie, trahi ses règles, ils seront très bientôt dans le mur, c’est peut-être ce qui les rend si violents à mon encontre.

Bien à vous. H. Dumas

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Bruno Le Maire met la pression sur la justice, c’est « poutinesque ».

Je mets à votre disposition ce LIEN pour lire – mais cela va être un peu long — l’assignation d’heure à heure qui m’a été délivrée, ce matin à 11h pour une comparution demain à 14h, accompagnée de pièces multiples, l’ensemble pour plus de cent pages.

Je n’ai pas le temps matériel d’établir ma défense, mais qu’importe, le jugement est évidemment déjà prêt depuis la demande d’autorisation d’assigner déposée par M. Le Maire. Rien ne dit qu’il me sera défavorable, on verra… mais je ne me défendrai pas autrement qu’avec mes derniers billets, je n’en ai pas le temps.

Les faits sont les mêmes que ceux pour lesquels, à la demande de M. Le Directeur National des Services Fiscaux, Mme La Procureur adjointe du Tribunal judiciaire de Paris m’a fait mettre en prison 24h et convoqué devant le TJ de Paris le 01/02/2022.

Il s’agit du crime de Bullecourt, et pour M. Le Maire de dramatiser la situation pour assurer une volonté d’impunité totale et de pouvoir absolu aux agents du fisc.

La police des polices en matière fiscale ce n’est pas pour demain. Alors même que M. Le Maire est le signataire des propos évoquant la dépossession de propriété comme une arme de guerre fatale.

Quel est le problème ?

M. Le Maire prétend que j’appelle au meurtre des agents fiscaux.

Je suis stupéfait, je l’ai déjà dit, par cette affirmation paranoïaque. A aucun moment je ne justifie le meurtre de l’agent Montuelle.

Je dis simplement que si l’on veut vivre en bonne intelligence dans un pays, il ne faut pas que certains puissent détenir impunément un pouvoir d’atteinte à l’intégrité des biens d’une personne à l’aide de moyens occultes et coercitifs, sans aucun contrôle.

Il fut un temps où la police avait ces pouvoirs et prétendait qu’elle ne pouvait pas exercer sa mission sans eux, ce n’est plus le cas – sauf exception sanctionnable –, depuis elle exerce toujours sa mission et y a gagné l’estime de la population.

Je paie le prix fort depuis vingt ans pour prouver ce que je dis. J’accumule en effet les condamnations qui le prouvent.

Discussion

A Bullecourt il y a eu deux morts, qui ne sont pas un homme et un chien. Ce sont deux hommes qui sont morts, c’est inacceptable.

Cela ne peut pas être résumé sous la forme de l’acte isolé d’un fou.

Les faits sont clairs. Il y avait trois personnes sur place, M. Montuelle et Mme Poulain agents fiscaux, M. Théron — que M. Le Maire appelle « un contribuable » — en phase de redressement fiscal.

Nous n’avons aucune information sur le déroulement des évènements, sur la situation conflictuelle qui a déchainé le carnage. En aurons-nous ?

Il n’est pas raisonnable de dire que M. Montuelle a été assassiné de sang froid ou crapuleusement, il a été objectivement associé au suicide de M. Théron par ce dernier.

Les cas de suicidés qui entrainent dans leur mort d’autres personnes ne sont pas rares. Ils sont d’une grande injustice, ils sont inacceptables, mais ils ne constituent pas des crimes crapuleux et, lorsqu’ils arrivent aussi bien la justice que les moyens d’information et l’opinion publique cherchent à comprendre la douleur et les faits ayant entrainé ce type de situation.

Donc les choses ne sont pas aussi simples que les présente M. Le Maire, le pays n’a aucun intérêt à les simplifier ainsi si l’on ne veut pas que se reproduisent des tensions pouvant déclencher une telle catastrophe.

Conclusions

Non seulement le billet incriminé ne correspond pas aux exigences nécessaires à une assignation d’heure à heure prévue pour : « Prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifeste », puisqu’il ouvre une discussion qui ne peut pas être simplement évacuée pour cause de crise budgétaire.

Mais l’interprétation du billet par M. Le Maire est erronée, probablement volontairement, ce qui est grave et contraire à l’intérêt des français.

Je vous tiens au courant demain.

Bien à vous. H. Dumas

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CONVOCATION, sans commentaire.

Par souci de transparence, par respect pout tous ceux qui lisent ce blog, je vous confie ce lien qui permet en cliquant ici d’accéder à la convocation dont je suis l’objet.

Vous le savez, sur ce blog il n’y a pas de censure, c’est un blog communautaire ouvert à tous ceux qui veulent s’exprimer, chacun prend les responsabilités de ce qu’il écrit.

Il est possible que la justice ne l’entende pas de cette oreille, aussi je vous remercie de ne pas commenter cette convocation.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Plainte pour garde à vue abusive

Bonjour

En cliquant ici, vous pourrez prendre connaissance de la plainte que je dépose ce jour auprès de M. Le Procureur  de La République de Montpellier.

Bien à vous. H. Dumas

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Je sors de garde à vue

Il est 17h45, je suis en garde à vue depuis 9h10, je suis en état de sidération.

Le Directeur National des Services Fiscaux a saisi M. Le Procureur du TJ de Paris, après avoir lu sur notre blog le billet « Le brocanteur de Bullecourt était-il en état de légitime défense ? », il y a vu une apologie au meurtre.

Une adjointe au procureur du TJ de Paris a demandé au commissariat de Sète ma mise en garde à vue.

Voici ce qu’est le délit d’apologie de meurtre : « le fait de porter des propos haineux particulièrement violents afin d’appeler à la commission d’attentats et au meurtre de personnes nommément désignées constitue le délit d’apologie de crime »

En aucun cas je n’ai eu une telle attitude, ou alors mon emploi du français est défaillant. Il faut que je me renseigne auprès des rappeurs…

Je me suis simplement posé la question de la réalité de cette triste affaire, inacceptable mais réelle. Je demandais déjà, et plus précisément encore hier par un dépôt de plainte à M. Le Procureur d’Arras, que l’enquête à venir ne soit pas faite unilatéralement, qu’elle implique tous les faits, y compris ceux qui pourraient engager la responsabilité des Services Fiscaux.

Je veux bien que les hommes de l’Etat répandent la légende de Services Fiscaux au service de tous, se sacrifiant à la tâche et débusquant les horribles « fraudeurs fiscaux », mais ce n’est pas la réalité que je vis et que vivent les lecteurs de ce blog — à l’exclusion de M. Le Directeur National des Services fiscaux, lecteur assidu –.

Dans un drame d’une telle violence il ne me parait pas inconvenant de chercher et dire la vérité.

Quand même, ces hommes de l’Etat nous ont ruiné, c’est un fait. Leur déficit n’est pas le nôtre. Sommes-nous au point où ils sont prêts à couper les têtes de ceux qui leur font des remarques ? Oseront-iIs longtemps prétendre que les Services Fiscaux et les Tribunaux qui les couvrent sont « pur sucre », que leurs décisions ne sont pas souvent mortelles sans raison ?

Est-on arrivé au point où la liberté d’expression doit être sacrifiée sur l’hôtel de la rentrée fiscale de force, sans discussion ?

Depuis plus de dix ans que ce blog existe — pas grâce à Bercy –, il a crument dévoilé des vérités dérangeantes, mais jamais je n’ai appelé à la violence, ni au refus de payer l’impôt. Je suis connement un légaliste, je fais encore confiance à la Justice de mon pays.

Et me voilà en garde à vue. Sacrée expérience.

Je ne vous la souhaite pas. Une cellule de quelques M², un tour de verrou, téléphone et petits objets confisqués, soudain vous n’êtes plus rien, un rat, un cafard.

Vous êtes à la merci de ceux qui vont tenter de vous faire dire que vous bouffez du contrôleur fiscal tous les matins, que vous êtes un tueur, un asocial, une merde.

Ils ont la menace facile, pendant que, vous, vous êtes déstabilisé. Vous faire avouer voilà leur créneau, oui mais quoi ?

Alors une liste de 55 questions est prévue pour faire le tour de votre personnalité, de votre dangerosité, de votre culpabilité. Que répondre ? Rien.

Qu’y-a-t-il à répondre face a tant de démagogie, de calcul politique, de forces occultes, de haine, de violence, d’envie de détruire l’empêcheur de piller en toute tranquillité ? Rien

Je n’ai donc rien répondu. J’ai réfléchi.

J’étais au fond du trou, avec ceux qui fréquentent la violence des faibles, souvent simplement réactive, qui sont chargés de la réduire. Mais qui s’occupe de la violence des forts ?

Car la violence est de tous les mondes, nos cravateux premiers de la classe sont d’une violence inouïe. Ils font la guerre, eux. Qui les modère, quelle justice ? Ceux et celles qui veulent simplement prendre leur place, utiliser la violence à leur compte..

Il faut qu’ils sachent qu’en bas, dans la soute, les mécanos ne sont pas dupes, j’ai croisé des personnes bien, très bien, dans cette journée horribilis.

Je vais être convoqué devant le TJ de Paris, le bourreau fera sa besogne, je serai condamné. Le Directeur des Services Fiscaux le souhaite, ses syndicats encore plus, qu’importe à tout ce monde la vérité sur le terrible drame de Bullecourt. Il n’y a rien à voir.

Bien à vous. H. Dumas

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La corrida

La corrida c’est la corrida. C’est une ambiance qui a donné son nom à toutes les ambiances qui précèdent le désordre total.

En effet, le désordre est vite présent lors d’une corrida si un seul manquement se glisse dans son ordonnancement.

Je ne suis pas un aficionado, je goûte moyennement ce spectacle, je trouve le taureau rapidement liquidé et l’homme tricheur. Mais, n’est-ce pas son signe distinctif dans le monde animal dont il est partie intégrante ?

La dramaturgie est organisée autour d’un animal puissant, courageux, mais à l’intelligence limitée, que l’on met face à un homme frêle mais intelligent, courageux aussi.

Pourquoi pas ?

Mais l’homme triche. D’abord le taureau est maltraité dans le toril, dont il sort artificiellement en colère, ce qui exclut une paix négociée avec le matador.

Puis le taureau est affaibli lourdement par le picador.

Lorsqu’il arrive devant le matador il n’est plus lui-même. Cela me dérange. Mais peut-être que s’il était lui-même il embrocherait l’homme à chaque coup…

Ceci étant je ne goûte pas ce spectacle, mais il ne me viendrait pas à l’idée de l’interdire.

Chaque fois que l’intelligence est chargée de régler son compte à la force brute doublée de la connerie, je pense que l’humanité y trouve son compte.

Enfant alors que mes parents s’étaient arrêtés au bord d’un ruisseau de prairie en Aubrac pour pêcher le goujon au porte bois, nous avons vu arriver, pédalant comme un fou et rouge d’asphyxie, un curé en soutane sur son vélo, poursuivi par un taureau.

Nous avons eu la sensation d’être des Dieux dans le regard du curé lorsqu’il nous a vu dans cet endroit, peu fréquenté en 1955.

Pas malin le taureau, nous avons dû nous enfermer dans la voiture le temps qu’il réfléchisse à un autre passe-temps, ça a été long.

J’ai ouïe dire que lors d’une émission, hautement philosophique, en direct à la télévision, la représentante des abolitionnistes de la corrida a refusé le débat avec les aficionados. L’un d’eux est alors parti. Il a eu tort.

Il aurait suffit qu’il explique la dramaturgie de la corrida, puis qu’il regrette que l’abolitionniste se comporte comme le taureau, courageusement mais bêtement.

En effet le conflit entre la force et l’intelligence est si courant qu’il serait regrettable d’interdire la corrida et sa symbolique, qui rappelle l’équilibre nécessaire entre les deux, la seconde devant impérativement maîtriser la première, sans quoi c’est le carnage.

Il n’est qu’à voir celui qui est organisé par la force de Bercy que personne n’a l’intelligence de maîtriser.

Bien à vous. H. Dumas

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Demain sera pire qu’hier

Les choses se précisent. Le brocanteur de Bullcourt était dans le viseur du fisc, nous dit la presse informée.

En fait, ce « brocanteur » était un homme des vide-greniers, pas un antiquaire fabiusien du VIIIème arrondissement. Plus près d’Emmaüs, association loi de 1901 très peu imposée, que des opulents antiquaires du Louvre.

Que pouvait-il gagner ? Qu’y a-t-il à gagner dans les greniers en dehors des rêves et de la poussière ? Les crottes de hiboux ?

Il ne faisait pas sa comptabilité. Combien de chineurs font leur comptabilité ?

Quelle différence entre celui qui fait la manche et celui qui vide les greniers. Le premier ne fout rien, le second travaille durement. A certains endroits, le premier gagne plus que le second. Les deux ne n’ont pas de plan comptable.

Et le fisc s’acharne sur ce pauvre type.

Ici, sur ce blog, nous connaissons la terreur fiscale, la torture fiscale, le sadisme fiscal, l’acharnement fiscal…

Quelle misère, quelle tristesse la mort de ces deux hommes et la vie à venir de la survivante.

Mais quelle insulte à l’humanité la « commedia dell’arte » qui agite les politiques et leurs affidés. Dévoyer de la sorte un affrontement social, ses dramatiques conséquences qui ne doivent rien au hasard, qui doivent tout aux dérives de nos hommes de l’Etat, c’est grave, très grave.

Philippe Bas, sénateur LR enfonce le clou.

Il est interviewé dans Le Point

Il assimile les cowboys du fisc, les vicieux de la terreur fiscale, aux élus…

Bien plus, il nous accuse, nous les Français de penser plus à nous qu’à lui. Il est stupéfait que nous n’adhérions pas à ses délires collectivistes, à ses agressions perpétuelles qui n’ont pour but que de nous soumettre, il nous dénie le droit insignifiant de rouspéter.

Ne voit-il pas qu’il nous pousse à bout…

Il ne parait pas en état d’accepter la moindre responsabilité dans le drame de Bullcourt, il est donc dans l’incapacité de l’empêcher de se reproduire.

Conclusion

Le fisc est déjà armé, demain ils se déplaceront accompagnés du GIGN.

Ils ne viennent déjà plus pour comprendre une comptabilité ce qui est leur vraie fonction, ils ne viendront que pour liquider celui qu’ils auront préalablement désigné comme « fraudeur fiscal ».

Puis, plus ou moins rapidement, ils perdront, le pays s’effondrera.

Ils seront alors jugés publiquement, leur médailles et compliments de pacotille ne leur seront d’aucune utilité, ce ne sera pas la première fois que des crapules auront à expier leurs crimes. Même harcelé, je me préfère à ma place qu’à la leur.

En attendant faisons, comme il se doit, le dos rond…

Bien à vous. H. Dumas

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Transparence et opacité, pouvoir et soumission

La puissance mondiale de l’Église catholique, apostolique et romaine, n’a qu’une base pratique c’est : la confession. C’est la couche de base sur laquelle peut s’accrocher la propagande, puis la croyance. C’est la couche d’après, celle que l’on passe avant.

J’ignore si cette pratique existe toujours, dans mon enfance c’était une obligation.

Ainsi nous étions censés, une fois par semaine, nous agenouiller et raconter les détails de notre pensée à une personne qui se planquait derrière une cloison ajourée dans un confessionnal. Nous devions avouer nos premiers émois, nos faiblesses, nos angoisses, en échange nous n’avions rien que des reproches et, soi-disant, une grande miséricorde payée en obligation de prières de soumission.

Nous savons aujourd’hui une infime partie des abus de pouvoir que cette situation a générés, exclusivement en ce qui concerne les abus sexuels, tous les autres abus perdurent, sont ignorés.

En clair, le pouvoir suppose la transparence du soumis et l’opacité de celui qui l’exerce.

C’est une constante, ce sont les preuves caractéristiques du pouvoir et de la soumission, que l’homme de bien se doit de combattre, de réfuter, même au prix de sa vie. Ce combat est la base des « lumières » que la France a portées, mais pas qu’elle. Que la France a oubliées, mais pas qu’elle…

Détail amusant, Freud n’a rien inventé d’autre que la continuation laïque de la confession, accompagnée d’un confort certain puisque le soumis n’est plus à genoux dans un étroit espace, mais allongé sur un sofa et qu’il ne doit des comptes qu’à lui-même.

Oui, mais…

Ce qui est moins amusant c’est que les nouveaux hommes de l’Etat ont instauré un régime confessionnal total, qui induit notre soumission totale et leur permet d’exercer sur nous un pouvoir total. Là, c’est grave. Nos libertés, notre santé, notre vie sont en jeu.

Dans un premier temps l’humanité, au moins occidentale, a pensé se libérer de la confession intellectuelle et morale en cultivant la liberté d’expression, qui effectivement a permis l’instauration d’une égalité de penser par laquelle les abus de pouvoir moraux ont été en partie neutralisés.

La conséquence a été la terreur des « constipés » affolés de découvrir que leurs pires pensées sont partagées et même mises en œuvre, que les pousser sous le tapis n’est pas la solution, mais aussi que, probablement, les mettre en vitrine non plus… Laissons cela suivre son cours.

Revenons à l’essentiel, à notre esclavagisme, au pouvoir qui nous opprime, à la nouvelle religion qui nous tue : l’égalitarisme.

Son outil « confessionnal » est la fiscalité.

Bercy est le nom de l’outil qui nous déshabille, exige et obtient notre transparence, tout en organisant l’opacité des hommes de l’Etat, du pouvoir.

La transparence exigée n’est plus morale, elle est matérielle, c’est encore plus terrible car ici la soumission est absolue. La liberté ne peut se trouver que dans la misère, ce qui n’est pas la meilleure condition pour l’exercer.

Bercy a créé un maillage, à travers sa propre puissance d’investigation, les banques, les avocats, les notaires, les médecins, tous ceux à qui nous sommes obligés de faire confiance, de dévoiler, qui lui rapporte nos moindres faits et gestes matériels.

Dans le même temps Bercy couvre et dissimule, avec l’aide de la force publique et de la justice, toutes les informations de ceux qui sont vraiment au pouvoir. Bercy dénonce comme comploteurs tous ceux qui entrevoient derrière l’opacité créée sans jamais pouvoir rapporter les preuves, si bien dissimulées.

Nous sommes mis en esclavage, notre soumission est totale, notre confession matérielle n’a aucune limite.

Or, la vie ne peut s’épanouir qu’accompagnée d’une dose de discrétion, de secret, qui lui est indispensable. C’était la base des secrets professionnels, bancaires, médicaux et autres.

Aujourd’hui ils n’existent plus, la vie nous quitte, la mort nous guette.

L’idée que le secret est le berceau de la délinquance est idiote, se retournerait contre ceux qui le pratiquent : nos hommes de l’Etat.

En fait ce n’est pas le secret qui est délictuel, c’est l’exigence de transparence de l’autre qui induit sa soumission. Il n’est pas de délinquance sans soumission de la victime.

Peut-on espérer que la population prenne conscience de cette situation ? Pas plus que pour la confession.

Les ressorts qui génèrent et autorisent ces situations ne sont pas les meilleurs de l’homme… ils sont issus des vices de la foule.

Ce n’est pas demain que Bercy sera rasé, nous devrons attendre ce jour le libération, hélas sans doute fort longtemps. Mais il existera…

Bien à vous. H. Dumas

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Où l’on retrouve l’escroc CIPAV

Bonjour,

J’ai besoin de votre indulgence pour la qualité de cette vidéo, liée à la vétusté de mon matériel que je ne peux pas changer pour l’instant.

Mais le sujet vaut la peine…

Bien à vous. H. Dumas

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Tout aurait pu, ou pourrait, être autrement.

Rien n’existe puisque tout aurait pu ne pas exister ou être autrement. En conséquence pour ceux qui ne sont pas là au moment où les choses se font, ils n’en connaissent que l’histoire, donc rien.

A New-York les tours jumelles ont existé, elles n’existent plus. Pour ceux qui sont nés après le 11 septembre 2001 les tours n’existent que dans l’histoire, à condition qu’ils s’y intéressent et que personne ne la trafique pour les en exclure.

Mon métier est désorientant à ce sujet. Tel projet qui a remporté tel concourt prend la place de tel autre qui l’a perdu, l’un existe l’autre non. Au départ, dans la tête de leurs concepteurs les deux existaient.

Ces possibles qui ne voient pas le jour sont diaboliques tant le présent n’est finalement que la résultante du hasard qui a privilégié ce que l’on voit, qui nous fait, sans vrai motif pour l’élimination de ce qui ne s’est pas fait, alors que paradoxalement ce qui ne voit pas le jour nous fait aussi, par son absence.

A mon âge, si comme moi on a côtoyé par obligation la chose publique toute sa vie, on est effaré par le culot décisionnel des hommes de l’Etat.

La liberté décisionnelle pour tous devrait s’imposer à celui qui réfléchit cinq minutes, quelle prétention invraisemblable que de prendre la responsabilité de dire pour les autres ce qui sera et ce qui ne sera pas.

Face à une situation qui vous implique, vous imaginez une solution et ses conséquences. Mais, c’est une autre solution qui est mise en œuvre, dont vous imaginez vite les conséquences si c’est un sujet que vous maîtrisez. Hélas vous ne pouvez qu’assister aux évènements que va nouer la décision prise. Il en est ainsi de votre vie dans les pays où les hommes de l’Etat la contraignent, décident pour vous.

Bien plus, personne n’est en mesure de retracer les raisons des résultats, que des imposteurs s’attribueront s’ils sont positifs, que les mêmes imputeront à un bouc émissaire s’ils sont négatifs.

Vous serez seul à connaître le degré de toxicité de ceux qui ont eu le culot de décider, vous serez aussi probablement le seul à comprendre le niveau de bassesse humaine qu’il fallait pour prendre la décision de décider pour les autres.

Et vous serez banni, tant la jouissance de décider touche tous ceux qui en profitent. Le chamboulement provoqué par leurs décisions dans la vie des autres ne les arrête pas plus que les dégâts liés aux appétits homosexuels et pédophiles des curés sur l’esprit de leurs victimes.

Ceux qui comprennent cela jeunes sont des génies, ceux qui le comprennent vieux meurent blessés, ceux qui ne le comprennent jamais sont l’écrasante majorité des cons qui nous entourent.

Aujourd’hui l’hôpital s’effondre, la France est un champ ridicule et inutile d’éoliennes que les écolos responsables tentent de masquer par la violence, les déficits qui éparpillent le capital nous mènent droit à la misère, les hommes de l’Etat ramassent les armes car ils craignent le pire, tout cela n’est pas une suite de hasards malheureux mais bien les conséquences des décisions prises par les hommes de l’Etat dans les buts exclusifs de jouir et se faire élire, depuis 1970. Pas un ne paiera… l’addition est pour nous, d’abord pour ceux qui comprennent depuis le début, puis pour tous incluant ceux qui n’ont rien compris….

Bien à vous. H. Dumas

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Valéry DELPRATO, l’humanoïde fiscale

Bref résumé de la situation.

Les Services Fiscaux ont inventé de toute pièce, à l’aide d’un faux certificat d’urbanisme grossier rapporté par le maire de la commune, un redressement lors de la succession de ma mère dont j’ai mis vingt ans à me débarrasser.

Bien plus, face à mon énergique contestation ils décidèrent de me tuer à l’aide de deux faux redressements (2M€) basés sur deux oppositions à contrôle fiscal inexistantes. Sur ces deux derniers points je n’ai pas encore pu obtenir réparation, mais je m’y emploie.

La Cour d’appel de Montpellier, qui m’a donné raison dans la succession de ma mère après renvoi par la Cour de cassation, trouve tout cela normal. Le faux, pense-t-elle sans doute, est une façon naturelle de s’exprimer pour les Services Fiscaux : « l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant » (extrait de l’arrêt)

Le faux produit par le fisc, sur lequel est bâti tout le redressement, n’est qu’une « simple divergence quant à l’évaluation des biens… »

Les conséquences

Dès le début les Services Fiscaux ont bloqué tous mes biens personnels et professionnels par des hypothèques. Ils ont pratiqué une moyenne d’un ATD par mois sur mes comptes en banque. Ils m’ont mis depuis vingt ans dans une situation de trésorerie indigente, ils ont paralysé ma vie économique, ma vie tout court.

Ils ont tenté et tentent encore de vendre mes biens aux enchères publiques. Que du bonheur. La seule question qui vaille est : comment suis-je encore en vie ?

Finalement, j’ai pu vendre quelques biens que j’avais réussi à libérer parce que le fisc avait oublié de faire la publicité obligatoire avant la vente forcée qu’il envisageait de ces biens. Le Tribunal de La Rochelle a annulé sa saisie, comme le prévoit la loi, j’ai donc vendu ces biens pour vivre.

On notera que la même situation au Tribunal de Montpellier, où le JEX me hait personnellement pour des motifs que j’ignore, n’a pas été jugée de la sorte pour le même manquement du fisc. Le magistrat a simplement reporté la vente forcée, tout en m’interdisant la vente amiable. Ici, une vraie complicité s’est installée entre le fisc et le juge COMBARET, que je vais dénoncer ce mois de novembre sous la forme d’une plainte en escroquerie au jugement.

Revenons à nos moutons

Sitôt ma trésorerie un tout petit peu renflouée, en priorité je paie mes retards sur les impôts dus et non contestables, je veux parler des taxes foncières, des taxes professionnelles, que seul le blocage indu de ma trésorerie engagé par le fisc m’a empêché de payer plus tôt.

Il tombe sous le sens que les majorations pour paiement tardif ne me sont pas applicables, puisque ce paiement tardif est uniquement dû aux harcèlements du fisc.

J’en demande le dégrèvement.

Et… je tombe sur les humanoïdes au service des Services Fiscaux. Car, il faut savoir que les employés du fisc ne sont pas payés pour réfléchir, mais pour encaisser « quoiqu’il en coûte »…

Ils ont été débarrassés de tout ce qui pourrait ressembler à de l’empathie, de la compréhension, de l’intelligence, ce sont des caisses enregistreuses à apparence humaine. Dans ce cadre toute attitude, y compris odieuse ou mensongère, leur est autorisée, conseillée, et une impunité totale leur est accordée au cas, rarissime, où un contribuable ferait remarquer ces manquements à l’humanité.

Le problème n’est donc pas la réalité de la dette pour l’humanoïde, mais la conformité de son expédition.

Je vous explique

Mettons, nous sommes dans la cour de l’école. Je vous dis : tu vois ce trait par terre ? Si tu le franchis tu as un gage, on joue à « touché-attrapé » et moi je peux le franchir une minute toutes les cinq minutes.

Cela vous parait raisonnable, vous donnez votre accord et vous commencez à jouer.

Mais aussitôt, je vous pousse de l’autre côté du trait et j’exige que vous soyez sanctionné d’un gage….

Vous arrêtez de jouer, non ?

Avec le fisc c’est le même jeu, sauf que l’on ne peut pas s’arrêter de jouer…

Bien à vous. H. Dumas

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Les croyants sont bouffis d’orgueil.

La raison est la misère de l’homme, qui n’est raisonnable que par hasard, par obligation, alors qu’il est croyant volontairement, indépendamment de son environnement.
Ses croyances lui appartiennent alors que la raison lui est imposée de l’extérieur.
Le croyant a l’orgueil du créateur alors que le raisonnable se plie aux contraintes du vivant qui le rendent humble.
Le conflit inévitable entre croyance et raison génère le désespoir, souvent dissimulé en passion.
Tout est là.
La difficulté tient au fait que la politique, démocratie ou autocratie, est le royaume des croyances, donc des mensonges, des affirmations non vérifiées et non vérifiables.
La politique se retourne toujours, « culbutairement », du mandat légitime vers le pouvoir absolu. Sa base est plombée par la jouissance, la facilité, du pouvoir. Tout finit en politique par une prise de pouvoir absolue, c’est si simple…
Exemple ordinaire
Les écolos ont séduit par le raisonnement, la manipulation, entrainant des conséquences qui paraissaient avantageuses pour ceux qui avaient les moyens du surcoût de l’écologie, qui étaient ravis de voir les peuples moins pécunieux au tapis.
Pour de multiples raisons, dont la principale est une redistribution aveugle du capital tombé de ce fait entre des mains dispendieuses qui ont entrainé sa disparition par dévalorisation de son moyen d’échange et de stabilité : la monnaie, la haine du capital a accompagné sa disparition, son remplacement par la fausse monnaie. Merci M. Piketty.
Très vite l’écologie a fait faillite, elle n’a dû sa survie qu’à la mise en scène d’une vérité invérifiable : le réchauffement climatique, enfer de cette nouvelle religion, outil de culpabilisation, de jugements et de procès aveugles en trahison. Dans le même temps, promesse d’un avenir heureux aux fidèles pratiquants.
Les politiques adhèrent à cette croyance qui leur facilite l’exercice du pouvoir en clouant le bec aux opposants. Mais la population est tentée par la raison qui lui fait part humblement des conséquences désastreuses sur sa vie de cette nouvelle religion.
Alors, déconsidérés, les croyants deviennent violents. Ils se dirigent vers la terreur qui précède le pouvoir absolu. Tels les communistes en leur temps, ils sont prêts à tout pour imposer leur croyance. Gros temps…
Il est amusant de décortiquer ce fonctionnement au jour le jour, dans son ordinaire.
Par exemple la voiture.
Aujourd’hui, l’industrie automobile a finalisé un produit complètement stupéfiant. La voiture a des propriétés dynamiques et intellectuelles qui sont impressionnantes. Mais aussi terriblement frustrantes tant elles demanderaient d’espace pour profiter de ces atouts, tant aussi elles sont accidentogènes du fait du fossé entre ces capacités et leur environnement dédié.
L’écologie en a fait sa bête noire, ce n’est qu’une passion de plus autour de la caisse à quatre roues. Mais pas la moindre. De pots catalytiques en contrôles techniques, de dos d’âne en stigmatisations générales, de limitations de vitesse en privations de permis de conduire, nous arrivons au 110 km/h sur les autoroutes et, parait-il, 68% des Français en faveur de la mesure.
Je suis un gros rouleur, 60 000 km par an. La plus grande partie sur autoroute.
Je suis en mesure de vous affirmer qu’il n’y a pas 68% des Français sur l’autoroute. Même pas la moitié de ce pourcentage.
Lorsque les Français vont sur l’autoroute, la plupart du temps les camions n’y sont pas, c’est le weekend, la circulation bouchonne, la vitesse est réduite.
Ceux qui pratiquent beaucoup savent que les camions roulent à 100 km/h, qu’ils sont majoritaires en volume présent et déplacé, que 110 km/h pour les automobiles prises dans ce trafic est une vitesse inadaptée.
Et pourtant, on retient l’opinion de ceux qui n’affrontent pas le problème, elle sera imposée à ceux qui l’affrontent, qui devront se démerder avec les contraintes que cela va leur imposer.
C’est ça la croyance écologique, un truc aussi con et pervers que toutes les autres croyances. Mais qui se prétend scientifique, et qui est de ce fait la plus prétentieuse des croyances qui nous ont empoisonné la vie jusqu’à ce jour.
Et oui : les écolos sont bouffis d’orgueil.
Bien à vous. H. Dumas

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Sylvie BERBACH : la Tartarin de Tarascon de la magistrature.

A l’occasion de sa nomination à la présidence du tribunal de La Rochelle voici ce que déclare cette jeune magistrate de 45 ans : « La justice doit s’adapter à l’évolution de la société, même s’il reste du chemin à accomplir pour trouver l’équilibre entre le numérique et l’audience, et prendre le temps d’écouter les justiciables ».

Un courage certain cette déclaration. Un peu comme celles de Tartarin… parce que dans les faits…

Certes, Madame Sylvie Berbach est bien de sa personne, un sourire sympathique, du genre à pouvoir affronter tout type de réception officielle, à avaler en souriant tout type de vérines ou canapés sans s’en mettre plein les doigts ou renverser sa coupe de champagne sur le maire, le préfet, ou tout autre officiel et gratin invités.

Mais, pour son tribunal… je vous raconte.

Le 3 novembre 2022, je suis convoqué à l’audience correctionnelle du jeudi à La Rochelle. Trois affaires vont être évoquées.

Ma citation directe contre l’ancien Directeur ces Services Fiscaux de La Charente-Maritime, Monsieur Garnier.

Ma citation directe contre Messieurs Fountaine Président de la CDA de La Rochelle, M. Gervais son adjoint à l’urbanisme et M. Brillet directeur de l’EPFNA. Qui fait l’objet, de la part de ces messieurs, de deux plaintes pour diffamation publique.

Ces citations datent un peu, il a fallu avant qu’elles arrivent en audience passer par les consignations et les différents délais d’une justice malade de sa pauvreté financière donc organisationnelle, mais pas que…

Lors des audiences précédentes on m’a promis une heure et demie de temps de parole, pour pouvoir expliquer ce qu’a été ma vie, ce qu’est mon combat.

C’est très important puisqu’au pénal le justiciable fait l’objet d’une appréciation de personnalité et que mes adversaires ont l’habitude de plaider mon asociabilité qui serait un affront à leur perfection, à leur statut de fonctionnaires ou d’élus parfaits, irréprochables.

Alors que la vérité serait plutôt le contraire, ce sont des crapules corrompues et sans scrupule, et je suis pour ma part un Français moyen attaché à l’intégrité et à notre collectivité, j’ai payé le prix pour cela. Vous imaginez la joie que je me faisais d’enfin pouvoir m’expliquer, après plus de vingt ans de harcèlement fiscal et d’entraves à mon travail.

Oui, mais voilà…

D’abord l’audience a été divisée en deux. Une première partie de 13h30 à 16h où ont été appelées toutes les affaires, où l’audience était publique, où la presse était présente. Une deuxième partie à partir de 16h où j’étais seul… Plus personne, une espèce de huit clos…vous voyez le genre. Quelle idée bizarre…

La formation du tribunal, dont je ne connais ni les visages ni les noms, était en apesanteur. Le magistrat président d’audience visiblement incompétent en urbanisme, en fiscalité, et sans connaissance des dossiers dans lesquels il a passé l’audience à fouiller sans succès pour retrouver les documents dont il voulait parler…

En premier lieu, il m’a indiqué qu’il était hors de question qu’il me laisse du temps pour me présenter. Alors que mes adversaires ne se sont pas gênés pour évoquer ma possible instabilité et irresponsabilité sociale, et lui-même a insisté sur les dix condamnations apparaissant à mon casier judiciaires et visant mes démêlés avec des fonctionnaires. Ce que d’une part je conteste formellement et qui d’autre part se résumerait à des conflits routiers avec la maréchaussée et ses pièges radarisés. Ce qui n’est pas anormal pour quelqu’un qui fait 60 000 km par an depuis 60 ans… des conflits qui normalement n’apparaissent pas au casier judiciaire…

Affaire Garnier

C’est dans ces conditions que le Président de la formation a appelé l’affaire fiscale en premier. Là, la Procureur a bredouillé trois ou quatre mots inaudibles, puis le Président a déclaré que les faits étaient prescrits. Alors le Tribunal c’est immédiatement retiré pour délibérer, il est rapidement revenu, et voilà… bouclée : prescrit !!! Sans qu’on sache ce qui serait prescrit…

Les bras m’en sont tombés. Une citation essentielle, sociétale, gravissime…Mais aussi, un article 459 du Code de Procédure Pénale qui dit entre autres : « Le tribunal qui est tenu de répondre aux conclusions ainsi régulièrement déposées doit joindre au fond les incidents et exceptions dont il est saisi, et y statuer par un seul et même jugement en se prononçant en premier lieu sur l’exception et ensuite sur le fond. Il ne peut en être autrement qu’au cas d’impossibilité absolue, ou encore lorsqu’une décision immédiate sur l’incident ou sur l’exception est commandée par une disposition qui touche à l’ordre public. »

Je fais appel évidemment. Mais quand même : “prendre le temps d’écouter les justiciables”; oui mais, sauf s’ils mettent en cause Bercy par exemple.

Car cette citation, elle traitait sur le fond du problème du pillage de la France par Bercy qui ne peut pas perdurer, qui va détruire profondément le pacte social et entrainer la ruine du pays. Circulez, il n’y a rien à voir dit Mme Berbach. Car, n’en doutons pas, c’est sur ses ordres que cette mascarade a eu lieu.

Alors, est-elle cynique, croyante, complice volontaire ou otage ? Nous le dira-t-elle ?

C’est quand même à gerber, non ?

Affaire Fountaine, Gervais et Brillet, la mascarade continue.

J’affirme que ces Messieurs sont des tricheurs, des voleurs, qu’ils piétinent le fondement de notre société “la propriété privée”, je le prouve, je le dis… et je suis poursuivi par eux pour diffamation. C’est un peu comme si ayant affirmé que le mafieux Al Capone est un assassin j’étais condamné pour diffamation sur poursuite de sa famille…

Sur ce sujet la formation du tribunal a été émouvante. Tous au fond de leurs chaises, rêvassant, probablement à un paysage polynésien ou encore à leurs futures lessives et repassages, et un Président, au top de son niveau, occultant les faits, refusant de relire avec moi ma citation pour laquelle je suis poursuivi en diffamation, refusant de débattre des faits que je dénonce, de la réalité des escroqueries au jugement dont se rendent coupables ceux qui me poursuivent abusivement, eux-mêmes auteurs d’un vol de plus de 17 millions d’Euros.

Voilà donc ou nous en sommes, et le jugement sera pris sur le siège : je suis condamné pour diffamation !!! C’est incroyable.

C’est confirmé, donc la vision de Mme Berbach, lorsqu’elle parle de « prendre le temps d’écouter les justiciables », c’est d’éliminer ce qui gêne, ce qui pourrait contrarier le pouvoir des élus et des fonctionnaires ?

Ce croit-elle divinisée par l’école de la magistrature et ainsi dotée d’une mission qui consisterait à protéger les siens, fonctionnaires et élus, des soubresauts des manants que nous sommes ?

  • « Qu’ils se taisent et nous laissent agir pour leur bien, nous qui savons tout et eux qui ne savent rien » est sans doute sa religion.

Mais ce n’est pas ainsi que se passent les choses.

La société est faite de multitudes de passions, d’activités, de professions, de compétences. L’économie est une de ses composantes, au même titre que la science, l’art, la politique, etc…

L’économie a ses règles, ses devoirs, qu’il ne faut pas trahir sous peine de la voir s’effondrer. Visiblement Madame Berbach n’a aucune idée de ces règles, de ces devoirs. Dans le fond ce n’est pas grave, elle n’est pas un acteur économique. Mais, ce qui est grave, c’est qu’elle se permet de faire juger, sans y connaître et sans écouter, les problèmes profonds de cette activité.

Elle se permet de jeter sur moi, qui les dénonce, l’opprobre et la ruine. Elle trahit la mission dont elle se croit investie. Alors qu’elle n’a pas les compétences, ou pire, qu’elle a une vision erronée de l’économie à partir de croyances ineptes.

Là aussi il y a appel.

Mais, objectivement : peut-on espérer ?

Bien à vous. H. Dumas

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Les cons qui font du mal pour rien aiment faire du mal

On cherche vainement les motivations de ceux qui blessent, qui torturent et qui tuent.

Les homosexuels, les femmes, les contribuables, les ouvriers maltraités, les juifs, les arabes, les jeunes déboussolés, les faibles, les originaux et bien d’autres subissent vexations, humiliations, violences verbales voire physiques.

Ceux qui sont à la base de ces violences, ceux qui les analysent, se perdent dans des pseudo-croyances pour les premiers, dans des considérations psychologiques pour les seconds.

Les pseudo-croyances organisent le bien et le mal, la vérité, de telle sorte que celui qui croit n’ait plus à s’interroger lors de chaque situation, qu’il puisse agir sûr de son bon droit, qu’il soit déresponsabilisé, qu’il se sente investi par le groupe de pensée auquel il prétend appartenir. Dans ces délires on peut classer les religions, le communisme, le suprématisme, tous les obscurantismes… tout ce qui affirme sans souci pour la raison, pour la discussion, pour la réflexion, pour la liberté de penser.

Les considérations psychologiques excusent. En règle générale le libre arbitre n’existe pas pour elles, l’être humain n’est qu’une chaine de stimuli qui aboutit à l’acte bon ou mauvais. Tout présent est le fruit du passé.

En ce qui me concerne, comme l’exprime le titre de ce billet, je crois que tout est beaucoup plus simple : ceux qui blessent aiment ça.

Ils aiment faire du mal, dénoncer, détruire, voir souffrir, haïr. Cela de façon sélective. Toute excuse pour eux est bonne à prendre.

Celui-là est raciste, nationaliste, corporatiste, clanique, cet autre est convaincu, embrigadé. Ils pratiquent le prosélytisme, ou encore… ils sont inspecteurs des impôts, de l’URSSAF ou de je ne sais quelle boutique qui se la pète et se prétend indispensable à l’humanité, tout en affichant une absence déroutante de résultat.

J’exclus la violence réflexe, celle qui répond à l’agression, qui rentre dans le cadre de la légitime défense.

Il faut bien arrêter les cons qui font du mal pour rien. C’est le problème.

Malheureusement, tous les violents prétendent défendre quelque chose.

Je ne vois qu’une solution pour y voir plus clair, c’est la logique populaire : « C’est celui qui dit qui l’est ».

Transposé au thème développé je dirais que c’est celui qui commence le premier acte de violence qui a tort. Celui qui prend la responsabilité de passer de la discussion à l’action agressive.

C’est toujours le tortionnaire qui a tort, quelles que soient les raisons dont il se pare. Parce qu’en fait il n’agit pas pour ces raisons mais parce qu’il aime faire mal.

Tout ça pour vous dire que Bercy n’a aucune excuse à mettre en avant pour le mal que cette boutique répand journellement, Bercy est entièrement responsable du carnage qu’elle pratique, y compris éventuellement sur des tricheurs invétérés qui sont si peu nombreux que leur tricherie ne justifie pas la haine colportée par Bercy qui n’agit qu’en raison de son plaisir à faire du mal.

J’affirme donc ici, d’expérience, que Bercy est entièrement tournée vers le mal, la torture, le harcèlement, l’injustice, l’abus de pouvoir, l’escroquerie au jugement, par goût et non par nécessité ou raison.

Bien à vous. H. Dumas

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Le temps des poètes…

Je ne suis pas un adepte du mensonge et je déteste les rumeurs. Je crois devoir en conclure que je manque cruellement de poésie.

Les poètes, les artistes-créateurs en règle générale, sont les hérauts de l’épopée.

L’épopée est au fond des rêves de chacun, elle n’est que mensonge mais reste épopée. Cervantès en 1605 en fit la picaresque et passionnée critique dans son ouvrage « L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ».

Les épopées trouvent leur source dans la grandeur ou dans la décadence, dans le mal ou dans le bien, dans la félicité ou dans le malaise, dans la richesse ou dans la misère, dans l’espoir ou dans le désespoir, mais leur carburant est le rêve, le mensonge, la rumeur, elles recherchent la proximité de l’absolu.

Les poètes sont idéalistes ou sataniques, toujours séduisants pour ceux qui partagent leurs épopées.

J’ai probablement tort si l’on tient compte de l’estime que chacun porte à ses poètes, mais je n’aime pas la poésie, car je n’aime ni le mensonge ni la rumeur, donc très peu l’épopée.

Je suis assez terre à terre. Disons pragmatique. J’ai du mal à m’envoler, du mal à ne pas voir la complaisance, les arrières pensées du « cimetière marin » de Valery.

Ce qui ne m’empêche pas d’observer et d’essayer de comprendre la poésie des autres, qu’elle soit courtisane ou critique.

Ainsi, dans le délire poétique toxique, je trouve que Poutine fait très fort.

Il n’est pas le premier. Mais quelle énormité de voir un être humain arriver à engager son peuple dans une épopée qui se résume au vol et au meurtre du voisin…

Par quelle magie arrive alors un temps où plus personne ne peut faire la différence entre mensonge, rumeur et vérité.

Comment cela est-il possible ? Pourquoi est-ce constant ? Pourquoi l’expérience ne sert à rien, tout recommence à l’identique ?

Né en 1944, j’ai eu la chance de vivre un cycle complet allant du vrai au faux.

Après la guerre l’ambiance générale était à la vérité, même si le pourcentage des menteurs était probablement stable ils n’étaient pas écoutés. Cela alors même que l’information n’était pas libre et aurait pu être entièrement trafiquée. C’est d’ailleurs ce qu’ont prétendu les zélotes de l’épopée collectiviste, pour répandre leurs mensonges, leur propre épopée.

Puis, j’ai vu la parole se libérer et la sympathie pour le mensonge se développer exponentiellement. Alors que dans le même temps et sous d’autres cieux, le même mensonge s’épanouissait aussi, mais au contraire à travers la propagande obligatoire, la parole prisonnière.

Aujourd’hui, le discours à remplacé la raison, la collectivité libre de s’exprimer court après les rumeurs, les dépasse, les amplifie… partout.

La poésie est la maitresse du monde, malheur à celui qui évoque la raison, la simple vérité, toute nue, si mal gaulée…

J’oserai dire : c’est quoi ce délire ?

Où allons-nous, de bombes sales en Nazis ressuscités, de peuple russe sanguinaire en bombes sophistiquées qui tuent partout après quelques secondes de vol…

Tout cela est excessif, pas sérieux, tout cela est ridicule, et pourtant tout cela est notre quotidien, notre normalité, notre poésie. Il est bien venu d’y croire.

Cette poésie qui derrière sa séduction cache quelquefois le meilleur, mais souvent le pire. Car, qu’elle soit beauté ou hideur, elle commence toujours par mentir.

Voici donc le temps des poètes, ce n’est pas le mien.

J’ai peu d’espoir d’avoir le temps de voir revenir celui que j’aime, celui des bâtisseurs.

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi suis-je français ?

C’est une question que je me pose régulièrement, à laquelle je ne trouve pas de réponse rationnelle.

Il y a bien deux ou trois constatations incontournables :

– D’abord je ne parle que le français, ce qui limite ma communication avec les autres communautés. Il me reste le Québec… Qu’ai-je comme point commun avec les québécois, en dehors de la langue ? Tout. Ce qui me laisse supposer que le mur de la langue dépassé il en serait de même avec le monde entier, tant le Québec est différent des contrées où je séjourne. Rien donc d’original par la langue, sauf la difficulté personnelle de communication.

– Puis, je pense à mon environnement, mes paysages, les ambiances, mes possessions, mes amis, mes habitudes, tout cela me manque vite lorsque j’en suis séparé. Mais, en y réfléchissant, je me dis que, quelles que puissent être ces émotions ailleurs, elles donneraient le même résultat. Je pourrais donc être d’ailleurs et être le même.

– Enfin je pense aux règles de la société dans laquelle je vis. Et là, tout change. Je ressens que si les règles étaient tout autre, ma vie pourrait être complètement différente.

En réalité, c’est la constitution qui régit nos sociétés qui nous différencie. Rien de plus.

Or ces règles ne sont que conventions humaines, même chez ceux où elles sont habillées de l’onction divine.

Comment se fait-il que les hommes puissent accorder à ces règles un pouvoir supérieur au leur, alors qu’elles émanent d’eux ?

C’est là que réside le nœud de tout le drame de l’humanité.

Comment peut-on se battre, tuer ou mourir, en prétendant imposer sa règle aux autres ?

C’est là que se situe l’escroquerie mortelle.

En fait ceux qui haranguent au nom du dogme, de son droit, mentent. Ceux qui font mine de les suivre aussi. Ce mensonge les entraine ensuite au pillage et au meurtre.

Car s’ils mentent c’est pour dissimuler, le mensonge n’ayant pas d’autre fonction.

Que dissimulent-ils ? Leur désir de posséder ce qu’ils envient chez l’autre, soit que l’autre entrave leur souhait ou qu’il possède par hasard ce qu’ils souhaitent et n’ont pas.

Tout n’est que cupidité.

Le moteur de l’humanité est la cupidité. Elle arrive à se dissimuler dans des attitudes ou des discours si sophistiqués qu’elle peut impunément accéder à tous les excès.

Elle est si puissante que même celui qui a tout reste cupide, c’est infernal, insatiable et incontournable.

On dit que l’Ecclésiaste assure que : « vanité des vanitéstout est vanité ».

S’agissant d’une traduction, peut-être que le terme « cupidité » eut été plus approprié, plus significatif, plus porteur d’enseignement, plus terre à terre, moins hermétique donc plus utile.

Reste une question : la cupidité est-elle le reflexe de survie face au risque du manque ?

Effectivement les sociétés repues possèdent en elles des membres qui affirment et tendent à prouver qu’ils ne sont pas cupides. Sont-ils sincères où simplement optimistes face au manque dont ils s’estimeraient à l’abri ?

A l’inverse des sociétés frappées par le manque ont des membres sans signe de cupidité, fatalistes, humains dirions-nous.

Donc, rien de tranché.

Rien qui puisse expliquer la cupidité de nos élus, de Bercy, de nos protestataires professionnels, de nos champions de l’humilité…

En réalité les problèmes qui sont devant nous, dont l’explosion va nous souffler, sont difficiles à codifier, à classer. Il est clair que la cupidité en est sans doute le moteur principal, en faire la démonstration sera probablement impossible… cela dure depuis des millénaires…

Cette impossibilité à expliquer, à démontrer, laisse peu de place à une solution, à la sagesse, à l’optimisme.

Bien à vous. H. Dumas

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Plus d’essence

A qui profite la grève qui touche les raffineries ?

C’est une question que nous avons le droit de nous poser.

Les revendications en jeu quant à l’augmentation des salaires ne sont pas crédibles. Les personnels impliqués paraissent avoir des salaires privilégiés. Même si toute augmentation par les jours d’inflation qui courent est bonne à prendre, il faut aussi penser à ceux qui gagnent moins et que la grève touche durement. Les syndicats ne sont pas très à l’aise sur ce point, ils ont réagi violemment à l’information répandue sur les salaires actuels.

L’idée de distribuer le capital, de le transformer en redistribution d’“argent consommation” est absurde. Total est sur le marché économique mondial, où le capital tient sa vraie place, qui consiste — comme nous le savons — à accumuler et transmettre pour servir de base à l’entreprise, où  les investisseurs étant essentiels sont rémunérés en priorité.

Alors, pourquoi cette grève dure ?

Je vous propose une hypothèse qui n’est pas complotiste, qui imagine des liens et synergies potentiels. Il s’agit d’une réflexion imaginaire, j’insiste.

La CGT et l’URSS ont vécu dans une étroite interdépendance pendant cinquante ans. Peut-être encore aujourd’hui.

Les Services secrets russes ont probablement des dossiers embarrassants sur la CGT, du moins c’est envisageable. Ce qui obligerait cette dernière.

Dans l’état actuel de sa situation, la Russie à un intérêt évident à créer un choc dans l’opinion publique sur l’idée d’une rupture d’approvisionnement. En effet, pour cette opinion publique la Russie est présentée comme un élément essentiel de notre approvisionnement.

Ce choc peut créer un basculement de la sympathie envers l’Ukraine, qui aura tôt fait de fondre face à l’idée qu’elle pourrait générer une pénurie de pétrole.

Les hommes de l’Etat, qui ne veulent pas se sacrifier pour l’Ukraine, ont un intérêt à laisser mariner la situation, surtout s’il sont finalement sûrs qu’elle est artificielle et se résorbera d’elle-même.

C’est une hypothèse plausible, qui aurait de grandes chances d’atteindre son but

Bien à vous  H. Dumas

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La CIPAV est un escroc

Cette caisse de retraite est celle à laquelle j’ai été rattaché de force, contre mon gré, en 1964 quand je me suis installé à mon compte. Plus exactement c’est la caisse où j’ai échoué après quelques errements dont je n’ai pas exactement le souvenir mais qui m’ont toujours été imposés.

Donc, sous couvert des hommes de l’Etat voici le discours qui m’a été tenu par les inventeurs de la combine : « Nous nous occupons de votre retraite – vous êtes trop con pour le faire vous-même – vous nous versez à cette effet une somme coquette tous les ans, en fonction de vos revenus et, à 65 ans — donc pour moi, au début, dans 46 ans – nous vous verserons une retraite ».

J’ai compris que l’argent que je donnais allait être géré par des professionnels de haut niveau et que, au terme du contrat que l’on m’obligeait à souscrire, cet argent me serait rendu, augmenté des résultats de leurs compétences, sous la forme d’une retraite mensuelle.

Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est passé.

En lieu et place de professionnels de haut niveau de la gestion et de l’investissement, mon argent a été pris par des incultes primaires, justes bons à le diviser pour le donner directement aux retraités de l’époque.

C’est-à-dire que les entrants payaient les dépenses de la boutique, partagées entre ceux à qui elle avait ouvert des droits. Pas plus tôt donné, l’argent des entrants s’évanouissait, disparaissait.

Cela s’appelle une pyramide de Ponzi.

Les inventeurs du système ont mené longtemps grande vie, jusqu’il y a peu c’était même la vie de château pour eux.

Puis, la masse des entrants s’est tarie, et celle des bénéficiaires a augmenté au point que la pyramide s’est effondrée.

Il y a fort longtemps que les inventeurs du système sont conscients de la situation, de leur indélicatesse. Leur responsabilité morale et intellectuelle est donc totalement engagée.

Toutes les polices et les tribunaux du pays devraient être à leur poursuite.

Parce que, quand même, cette escroquerie en est véritablement une. On veut nous vendre aujourd’hui que nous, les victimes, devons palier à cette escroquerie, qui n’en serait pas une, que même la situation engagerait notre solidarité, que nous devons donc payer.

Mais la solidarité, c’est un choix politique, ça passe par un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat. Rien de tout cela ici. Ce sont une bande de copains qui ont créé ces boutiques, qui se sont servis au passage tant que l’astuce n’a pas été comprise, puis qui ont refilé le bébé aux hommes de l’Etat quand la faillite est devenue évidente.

Cette pyramide de Ponzi n’aurait probablement pas été votée à l’époque par les élus, où alors cela aurait laissé des traces et aurait engagé leur responsabilité.

Alors que là, les escrocs initiaux ont disparu, et on nous explique que c’est nous, les victimes, qui devons payer la facture.

Existe-t-il plus invraisemblable ? Plus scandaleux ?

Par exemple, en ce qui me concerne, ces escrocs me versent 5 500 € par an et me demandent — puisque vu leurs résultats je suis bien obligé de continuer à travailler – une cotisation annuelle de 4 000 €, laquelle ne m’ouvre aucun droit supplémentaire, parce que mon dossier est clos, mon contrat est fini !!!

Mon contrat est fini pour le paiement de ma retraite, mais pas pour le paiement d’une cotisation.

Cette bouffonnerie n’a pas de limite.

Tout comme l’URSSAF et le fisc elle vit de la terreur qu’elle inspire, pas de l’intérêt des prestations qu’elle promet et qu’elle ne peut pas et n’a jamais pu donner. Sauf aux premiers arrivés qui ont été les bénéficiaires de l’escroquerie, mais qui ne sont plus là, paix à leurs âmes.

Comme il n’est pas question que j’accepte cette situation, je suis poursuivi devant les tribunaux.

Que penser lorsque se sont les escrocs qui poursuivent les braves gens devant les tribunaux et que ceux-ci les contraignent ?

Qu’une société aussi déréglée a peu de chance de survivre….

Alors les effets de voix, les larmes de crocodiles de nos élus, peu me chaut, il va falloir qu’ils me saisissent, qu’ils fassent donner leur justice pervertie, s’ils veulent me piller avec leur escroquerie.

Tout ça est incroyable. Bien à vous. H. Dumas

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Le retour de la préfectotrale

La préfectorale c’est l’ENA, c’est-à-dire la haute administration, l’élite administrative.

A ne pas confondre avec la technocratie, qui est le pouvoir des techniciens, lesquels commencent dès l’employé de base des services administratifs. Le responsable des services de la voirie communale – ronds-points et dos d’âne – est un technocrate.

La préfectorale a perdu son pouvoir sous Mitterrand, lors des lois de décentralisation de 1982. Depuis elle rongeait son frein, toute à son idée de reconquête du pouvoir.

Elle a volontairement laissé nos élus de paille s’amuser et claquer tout le fric de la communauté, les technocrates aligner les décisions stupides confiscatoires des libertés fondamentales, jusqu’au point de non-retour qu’elle considère sans doute atteint aujourd’hui.

Elle sort du bois. Et pas discrètement.

Elle met la main sur la police.

La police c’est le terrain. Il y a loin du terrain à la philosophie politique. Poutine en prend conscience, pour l’instant à son désavantage, tout peut changer demain la justice n’existant pas sur le terrain où ne s’impose que le droit de la plus grande violence. Trotski avait compris que quelques hommes violents et déterminés suffisaient pour renverser un pouvoir.

Donc, la police est le pied dans la boue du pouvoir. Victor Hugo en a saisi les états d’âme avec Javert.

La police est populiste et violente, cela va de soi. Pourrait-elle faire autrement ?

La justice, pure projection intellectuelle, ne fonctionne qu’à partir des rapports de police. Ce qui m’a toujours stupéfait, tant ces rapports sont la plupart du temps incompréhensibles et peu fiables.

Mais nos magistrats — peu soucieux de justice et jaloux de l’ordre qu’ils imposent, très éloigné de la pensée de la population — s’accommodaient parfaitement de cet outil qui leur permettait d’imposer un gauchisme depuis longtemps révolu. Le magistrat de base hait le capital, il n’en comprend pas la nécessité, il partage cette idée avec la police, c’est probablement leur seul lien, celui qui les soude.

Les dégâts de cette alliance contre nature sont économiquement énormes en même temps que fatals aux libertés, l’élite s’en émeut.

Elle prend le pouvoir sur la police, elle désarme la magistrature, et certains s’étonnent que Dupont-Moretti, avocat, ne dise rien. Personnellement, je pense qu’il est à la base de l’idée. Comment pourrait-il en être autrement pour un avocat lucide ?

Dans la pratique, en supposant que l’élite soit sincère et démocrate, respectueuse des doits de l’homme, cette reprise en main de la police, cette remise en place de la justice par la maîtrise de ses sources, pourrait être une bonne chose et remettre à sa place les populismes, de droite et de gauche.

Mais, car il y a un mais, et un gros…

Le pouvoir, actuellement un peu dissolu dans la masse, va se retrouver entre les mains de l’élite, d’une petite minorité. Est-on sûr de la qualité humaniste de cette minorité ? Objectivement non.

Alors, comment choisir entre le bordel ambiant installé par nos juges qui neutralise toute organisation efficace, tout progrès, et l’ordre qui sera issu du retour au pouvoir de la préfectorale, de l’élite, avec un risque certain de perte de liberté ?

Qu’importe finalement puisque ce choix : nous ne l’avons pas….

Mais une chose est sûre, cette réforme est tout sauf anodine.

Bien à vous. H. Dumas

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Le sauvetage amer

Un an après les faits, nous apprenons qu’un organisme des hommes de l’Etat — la direction interministérielle du numérique (DINUM) — se serait mis en travers de la route de Bercy qui souhaitait recevoir tous les jours nos relevés bancaires.

Pourquoi un an plus tard ?

Comment imaginer objectivement qu’il puisse y avoir des dissensions entre Bercy et n’importe quel service des hommes de l’Etat ?

Bercy est leur employeur à tous, leur patron. Il est les hommes de l’Etat. Il s’agit donc d’une pantomime, même pas d’un complot.

Une question simple : que pourrait faire Bercy d’un tel fatras ? C’est bien beau de recevoir les mouvements de 300 millions de comptes actifs, mettons à 5 écritures par jour en moyenne, donc 1,5 milliards d’infos journalières… et après.

Pas de problème pense la foule, avec ça nos énarques de Bercy sont capables de trouver finement les tricheurs. Mais il faudrait analyser cette masse de données, et surtout ensuite aller sur place pour confirmer d’éventuels soupçons. Un travail monstrueux en temps et en hommes. C’est absurde. Donc ce n’est pas l’objectif.

Je vois pour ma part deux objectifs possibles.

La terreur

Nous en avons souvent parlé, Bercy a besoin de la terreur pour que les Français acceptent de se faire voler le peu qu’ils gagnent, pour rien.

La terreur s’installe en inquiétant des innocents. Inquiéter des coupables s’appelle la justice.

Bercy est le spécialiste de la condamnation des innocents pour voir la panique dans les yeux de tous. J’en suis et vous en êtes des exemples flagrants. Mais la liberté offerte par internet contrarie beaucoup cette méthode, qui a besoin de secret, de discrétion, surtout pas d’informations.

Alors que l’idée d’être nu, visible dans sa nudité par Bercy, est de nature à effrayer tout le monde, et d’englober — donc de dissimuler — tout ciblage de victime. L’idéal, non ?

L’encaissement

Une fois lancés ses fausses condamnations, ses faux redressement, Bercy doit les encaisser, les recouvrer.

Et là, les choses se compliquent, elles ne vont pas aussi vite que Bercy le souhaiterait. L’innocent a tendance à résister plus que le coupable et son compte sera souvent vide quand les ATD le frapperont.

En réalité pour Bercy, recouvrir ses faux redressements c’est un peu la bataille navale de notre jeunesse, Bercy rêve d’une glace pour voir où sont positionnés nos bateaux.

Evidemment avoir nos comptes en banque en mains lui permettrait de les saisir à coup sûr.

Audacieusement mis sur la table, le problème reviendra, c’est sûr.

Car enfin :

Connaissez-vous quelqu’un qui se pose la vraie question, celle des résultats des hommes de l’Etat.

Voilà des gens qui nous prennent de haut depuis plus de quarante ans, qui flattent les plus minables, qui redistribuent aux fainéants l’argent durement gagné par les courageux, qui confondent volontairement oppression et ordre partout, sur la route, dans notre travail, pour notre santé, qui nous désinforment et nous mentent, pour quels résultats ?

Plus moyen de se déplacer normalement, plus de chauffage, plus de boulot, plus de sous, plus de liberté, un harcèlement constant par des minorités dont on ne souhaite pas la disparition mais dont on voudrait bien qu’elles nous lâchent la grappe.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a un monde entre la mission que nous leur avons confiée et leurs résultats.

Et, en plus, il va falloir que nous assumions ce carnage, comme s’il venait de nous, comme si nous en étions responsables.

Personnellement je n’ai jamais rien demandé aux hommes de l’Etat, ni faveur ni service, ni pour mon travail ni pour ma retraite, ni pour aider mes parents ni pour élever mes enfants. Cela ne les empêche pas de me piller au nom de la redistribution.

Quelle bande de cons. Car je ne suis pas le seul dans mon cas, je suis en compagnie de tout ceux qui ne leur ont rien demandé, qui faisaient marcher la machine pendant qu’eux faisaient des claquettes pour être élus.

Pour toutes ces raisons, que ce soit clair, les hommes de l’Etat resteront à ma porte, définitivement, quelles que soient les combines qu’ils puissent mettre en place, ils n’entreront pas chez moi. Mon compte en banque, c’est chez moi.

Bien à vous. H. Dumas

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Incantations, réalité et justice.

En ce qui concerne l’incantation, Larousse dit ceci : « Emploi de formules magiques visant à produire un charme, un sortilège »

Concernant la magie, Larousse donne deux axes à sa définition : « 1. Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l’idée qu’il existe des puissances cachées dans la nature, qu’il s’agit de se concilier ou de conjurer, pour s’attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.

  1. Puissance de séduction, d’illusion, charme séducteur : La magie de la musique. »

De tout cela il résulte que l’incantation est le fondement de notre vie personnelle et collective, qu’elle s’oppose directement à la réalité.

Nous pensons tous que la maîtrise d’éléments abstraits, nous appartenant ou appartenant aux autres, serait de nature à changer notre réalité pour la transformer en nos rêves, nos envies.

Les hommes de l’Etat pratiquent l’incantation à longueur de journée, elle est devenue le fondement de la politique, au détriment de la réalité.

Nous croyons tous aux pouvoirs de nos rêves, de nos comportements, de nos volontés, de nos stratégies, de nos philosophies, sans complètement percevoir qu’il ne s’agit que de croyances qui ne peuvent aboutir qu’à des incantations que nous finissons par accepter comme guides de nos vies, qui aboutissent à la négation de la réalité, négation qui ne peut finir que par la guerre tant la confrontation des croyances est sans issue.

Comment réguler les incantations des fous du climat, des fous de l’égalité, des fous — tel Poutine — de la grandeur ? C’est impossible.

C’est là que chacun brandit la « Justice ».

Chaque jour un homme de l’Etat est obligé de déclarer solennellement : « laissons faire la justice ». C’est un gag.

Victime des incantations de leurs ennemis, d’aucuns – comme moi – croient pouvoir se tourner vers la justice, on les appelle des légalistes. Ils ne sont que, au mieux, des couillons, au pire des pervers.

Pour que la justice puisse jouer un rôle dans le bal des incantations, il faudrait qu’elle tienne sa force de la réalité, or elle la tient des incantations majoritaires dans les démocraties, de la force pure de celles des autocrates ailleurs. Jamais de la réalité qui, contrairement à ce qui a été cru un certain temps, n’est pas divine.

La réalité, ou vérité, est rarement visible par anticipation, pas plus dans le présent, quelquefois, mais pas toujours, est-elle révélée par l’histoire.

Conclusion la justice n’a aucun rapport avec la réalité, avec la vérité.

Alors, c’est quoi la justice ?

Ce ne peut être que le bras armé du pouvoir qui édite les règles, ses règles, pas les nôtres….

Donc le juge n’a que deux solutions :

  • Soit il applique la loi, donc il se soumet et nous soumet au pouvoir en place
  • Soit il est opposé au pouvoir et nous entraine dans son opposition par les jugements qu’il rend.

Le juge n’est jamais indépendant des incantations. Le juge n’est jamais dans la réalité. Le juge ne sert à rien, si ce n’est à attiser les conflits entre incantations ou à renforcer l’incantation au pouvoir.

Seule ne serait possible qu’une justice arbitrale.

Cela supposerait que les juges acceptent de redescendre de leur pied d’estale universaliste. Qu’ils se contentent de la position d’arbitre par rapport aux règles définies ou habituelles de telles ou telles activités.

L’arbitre de football ne peut pas agir lors d’un match à partir les règles du rugby.

Cette condition supposerait que les Palais de Justice s’appellent des maisons de l’arbitrage, vous imaginez le coup porté à la prétention des magistrats. Tout simplement impossible.

Notre destin aujourd’hui est de perdre de vue la réalité, de nous noyer dans les incantations, de finir dans la guerre de Babel qui arrive au grand galop….

Bien à vous. H. Dumas

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Le livre révélation

Toute la complexité apparente de l’économie ne tient qu’à l’organisation constitutionnelle du groupe. Le reste est naturel…

C’est ce que démontre les auteurs de “Prospérité, puissance et pauvreté”.Je partage avec vous mon émotion dans cette vidéo

Bien à vous. H. Dumas

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Une bouffée d’oxygène

Lors du weekend de la liberté, organisé par Le Cercle Frédéric Bastiat à DAX et son dynamique président Patrick de Casanove, j’ai eu le plaisir de rencontrer le professeur François GERVAIS, qui se qualifie de “climato-réaliste”.

Il venait exposer son dernier ouvrage, dont il faut conseiller la lecture.

Très accessibles, les chiffres et l’argumentaire inclus sont imparables et font du bien au moral.

Le professeur s’est aimablement prêté aux questions du néophyte que je suis

Bonne lecture et bon visionnage.

Bien à vous. H. Dumas

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L’incroyable décalage.

Les régions séparatistes de l’Ukraine organisent ce weekend, en pleine guerre, un référendum devant décider de leur avenir Russe ou Ukrainien.

Le résultat n’est pas douteux.

Poutine annexera donc ces territoire, et ceux qui se battent pour qu’ils restent ukrainiens, ainsi que leurs alliés, pourront être considérés comme attaquant la Russie.

Ainsi donc le justicier Poutine, qui venait en Ukraine pour une simple opération de police, se découvre. Il organise, avec la complicité d’une partie quantitativement inconnue des habitants des territoires qu’il occupe depuis 2014, l’annexion pure et simple de cette région de l’Ukraine.

Que dire de ceux qui ne perçoivent pas que s’installe sous notre nez la guerre mondiale.

Guerre qui ne pose pas la question de savoir si on peut la gagner ou la perdre puisqu’on ne peut tout simplement pas la faire, nous en sommes incapables.

Guerre où il n’y a pas lieu de se demander qui elle concerne, puisque c’est affiché en grand : il s’agit de faire rendre gorge à l’occident. L’occident, même pour ceux qui n’aiment pas les Américains, même pour ceux qui sont de gauche ou écologistes, … c’est nous.

Et pendant ce temps, nous allons en venir aux mains pour savoir si l’on doit prendre sa retraite à 55, 60, 62 ou 65 ans…

C’est quoi cette idée de retraite ?

Travailler, être utile, s’assumer et rendre service, ne sont-ils pas les choses les plus extraordinaires qui soient.

J’ai la chance, à 78 ans, malgré les entraves que me collent les hommes de l’Etat, de pouvoir être actif, de travailler. J’en remercie tous les jours la chance.

Je comprends le désarroi de ceux que la santé ou les circonstances empêchent de travailler, ou les condamnent à s’arrêter plus tôt. Ils méritent d’être aidés.

Mais je ne comprends pas ceux pour qui la retraite est l’objectif principal de la vie. Ils vont être surpris par l’ambiance de la guerre mondiale qui se profile, je crains que l’idée de retraite ne soit pas au premier plan dans les temps qui viennent.

Quelle misère. Poutine d’un côté, de l’autre la retraite donc, mais aussi la violence conjugale, le partage des tâches ménagères, le choix de son sexe social, le niveau de vie, la haine du capital, Piketty, les voitures électriques sans électricité, Mélenchon, les privilèges de la fonction publique, les impôts, la faillite de l’Etat, de la Sécu, la BCE qui fait de la cavalerie, la bonne pensée qui permet de tuer, la certitude des écolos qui rêvent de tout détruire de revenir à l’âge des cavernes pour somnoler l’hiver en compagnie des ours et se baigner nus l’été en compagnie des truites, la météo qui elle rêve de catastrophes naturelles, etc… c’est Poutine qui a la main.

Bien à vous. H. Dumas

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Comment les hommes de l’Etat nous maraboutent

On pourrait dire, sans prétention sur ce sujet délicat, que marabouter consiste à jeter un sort à une personne pas vraiment aimée par l’intermédiaire d’un professionnel de la chose.

En fait, un emmerdeur professionnel, qui fait très peur, fait savoir, à celui que vous voulez maitriser en le paniquant, qu’il lui souhaite tout le mal possible, en lui expliquant dans le même temps qu’il est capable grâce à sa puissance déléguée par x divinités de faire effectivement ce qu’il dit.

Toute l’astuce consiste à ce que celui que l’on veut impressionner croit en la version terrible de son avenir que lui sert le marabout.

Les hommes de l’Etat, qui nous veulent naturellement du mal pour leur bien, cherchent à nous persuader que si nous ne nous plions pas à leurs quatre volontés, notamment si nous ne leur donnons pas la plus grande partie de ce que nous gagnons pour qu’ils puissent, eux qui ne savent pas gagner leur vie, payer avec nos sous les gens qui vont voter pour eux, leur assurant ainsi élus une vie facile et confortable, notre vie sera infernale.

Ils utilisent pour cela de multiples marabouts chargés de nous effrayer.

L’huissier fait partie de ces marabouts qui agitent des menaces terribles contre nous, nos biens, et nos familles si nous ne payons pas les sommes délirantes réelles, ou comme pour moi factices, que les hommes de l’Etat réclament.

Usés jusqu’à la corde, du fait de leur suremploi, de leurs saisies et ATD expédiées par dizaines de milliers journellement, les huissiers ne font plus peur.

Bien plus, ils sont l’objet d’un rejet sociétal, ces pauvres marabouts en souffrent. Il leur est très difficile d’arriver en société et de dire qu’ils sont huissiers, messagers de la mort.

Ils se sont probablement plaints de cette situation qui rend leur maraboutage difficile. Comment faire peur lorsque vous n’êtes plus respecté ?

Alors la fourberie « Enarcale » a résolu le problème.

Nous sommes dans l’émotion, donc dans le verbe qui la traduit ou l’anticipe.

Depuis le 1 Juillet 2022, les huissiers ne sont plus des huissiers, ils sont devenus des « COMMISSAIRES DE LA JUSTICE »

C’est fort non ?

Commissaire : parce que c’est l’ordre et l’organisation. Il existe toutes sortes de commissaires, depuis le flic jusqu’au responsable de l’avitaillement d’un bateau, iIs sont sérieux et très organisés. En fait ils sont l’organisation, pas l’improvisation sur ordre chère à nos huissiers.

De la Justice : c’est le coup de génie. La justice, ce mot sacré, n’est pas à une turpitude prés. Que ne peut-on pas faire au nom de la justice ?

On peut voler, tuer, torturer, harceler, endoctriner, etc… C’est imparable, puisque c’est la justice.

Voilà donc nos “marabouts huissiers” devenus “marabouts commissaires de la justice”.

Ça a de la gueule, non ? Ils vont pouvoir nous jeter des sorts en papiers saisies ou papiers contraintes, ou papiers commandements, etc…

Le texte, arrangé, trafiqué, c’est leur tasse de thé, la réalité ne les concerne pas. L’humanité, la compassion, aux oubliettes. Le verbe, le verbe, la menace, le maraboutage, c’est ça leur truc.

Le subterfuge du nom ne change pas la réalité, mais il change tout dans les têtes, le “marabout-huissier” devient grave, crédible, en “marabout commissaire de la justice” c’est son idéal. Ils bichent.

Bien à vous. H. Dumas

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