Dimanche : la pantomime électorale

Si vous n’êtes pas un crédule prêt à avaler n’importe quelle fable, à espérer que quelqu’un pourrait assumer votre vie à votre place, vous n’êtes pas le client des extrêmes, de droite comme de gauche, qui se moquent de nous en nous racontant leurs mensonges éculés qui ont déjà tué et sont encore prêts à tuer.

Si vous êtes un humaniste qui respecte les autres et qui se respecte, qui attache aux choses l’importance qui leur est due et aux autres l’amour et l’empathie qui leur sont nécessaires, je vous sens perturbé. Aucun candidat ne vous séduit.

Ne vous inquiétez pas, c’est normal. Nous ne vivons pas en démocratie.

Nous vivons dans une autocratie bureaucratique.

Quel que soit le candidat élu, il ne sera qu’une potiche entre les mains des « camembéristes ». Votre vote ne changera rien. Votre manque de motivation est un signe de bonne santé mentale.

La bureaucratie, d’organisation initialement au service des êtres humains composant notre nation, est devenue un ogre autocrate qui impose ses lois à ses seuls profits matériels et intellectuels.

Le monstre, sous une fausse technicité, écrase les libertés individuelles au moyen d’une pression matérielle de tous les instants se traduisant la plupart du temps par une pression économique dont se charge avec une violence inouïe l’armée cynique de Bercy, qui vole, tue et viole les consciences.

Votre vie, ce qui la singularise, votre pensée, vos biens, votre identité, vous sont refusés. Bien plus, il vous est ordonné par la contrainte de vous fondre dans la masse prédéfinie pour vous.

Et on vous demande de voter. C’est l’ultime humiliation.

Voyons, rappelez-vous COVID.

Un virus qui méritait un peu d’attention, la bonne volonté de nos médecins, sans doute un certain empirisme fait de confiance réciproque avec eux, aussi un peu d’espace individuel pour limiter les contacts contagieux, tout ce à quoi nous avions droit avant.

Avant que les « camembéristes » fassent de nous des animaux d’élevages intensifs dans les EHPAD, les hôpitaux, les transports en commun, qu’ils nous désignent par de simples numéros, qu’ils nous réduisent à des cartes vertes en guise d’identité. Qu’ils interdisent à nos médecins de nous soigner, qu’ils nous paniquent avec des chiffres irréels, qu’ils prétendent nous protéger avec un vaccin inventé sur le champ qui s’avèrera à minima inopérant, tout cela en nous ruinant au passage et en portant un coup mortel à nos libertés individuelles.

Et on vous demande de voter.

Alors que pas un seul candidat ne vous propose un retour vers vous-même, de terrasser pour vous l’autocrate bureaucratique camemberiste, de vous rendre la liberté qui vous a été volée insidieusement en effraction de la constitution qui régit notre espace commun.

Tout cela n’a pas de sens.

La seule solution démocratique qui vous est accessible est de refuser cette pantomime, de ne pas voter.

— Oui, mais c’est un devoir civique. Ah bon ? C’est un devoir civique de se faire manipuler, de se faire voler sa vie, ses biens, au profit d’une caste de bureaucrates  autocrates ?

— L’absence de vote, l’abstention, n’est pas comptabilisée, vous dit-on. Donc il faut aller voter blanc.

Alors là, je peux vous affirmer que rien n’est plus faux. Les votes blancs, tout le monde s’en fout parce qu’ils sont anonymes.

Alors que votre abstention elle fait un gros trou noir dans les registres électoraux, elle empêche de dormir toutes ces marionnettes qui vivent de votre vote, à votre détriment.

Le jour où votre abstention atteindra 80%, c’est que vous aurez tout compris et les imposteurs seront alors démasqués.

Ne pas aller voter, c’est un message plus fort que de descendre dans la rue pour tout casser…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

7 réflexions sur « Dimanche : la pantomime électorale »

    1. Je respecte votre vision, mais elle ne correspond pas à la réalité politique des acteurs en présence.
      Aucun n’est sincère, aucun ne propose ce que sans doute vous attendez.
      Libre à vous de croire ce qu’ils vous laissent supposer mais qui n’existe pas, mais la déception sera là.
      Alors que si l’abstention devenait majoritaire, correspondant donc à la réalité de leur absence de programme sincère, les élus ne seraient plus légitimes, il faudrait bien qu’ils se dévoilent réellement pour obtenir nos voix.
      Ces élections « pures comédies » cesseraient peut-être.
      Pour eux, celui qui s’abstient est le plus important. Ils épluchent les listes électorales pour le débusquer et le séduire. Ils considèrent que ceux qui votent pour eux sont acquis et que les opposants sont irrécupérables…

      1. J’ai beaucoup de respect pour les sacrifices que vous faites, je suis salarié et je ne pense pas pouvoir être aussi tenace que vous, je changerai de pays avant d’être totalement spolié par ces parasites, mais j’irai voter aux 2 ème tour.

        1. Sauf si l’un des deux vous convient vous ne pouvez que voter blanc.
          Il s’agit juste alors d’une abstention anonyme, moins forte évidemment
          Mais je comprends le poids de la légende du vote. Merci pour votre sincérité

      2. Bonjour Henri,
        souvenez vous de Xavier Bertrand qui se voyait un destin national, fraichement réélu président de Conseil Régional avec une abstention record. Ils se fichent éperdument du message de l’ abstention, et elle fait toujours le jeu du gagnant et le fera encore même à 80%.

        1. Quand même le destin qu’il imaginait s’est fracassé sur le mur de sa réalité élective. Une forte participation, qu’il ne méritait pas, eut peut-être changé les choses, non ?

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