Dans notre beau pays (beau, pour qui?), la formule chère à nos élus (la plupart fonctionnaires en « disponibilité ») et nos gouvernants (énarques incompétents), la France pays des droits de l’homme a été remplacé, sans que l’on s’en aperçoive, par la France pays des impôts et taxes.
Nous dénombrons 316 impôts et taxes.
Un record mondial toutes catégories.
Le français commence à travailler pour son compte le 26 juillet (2016).
Avant il bosse pour le roi de Prusse.
Le roi de Prusse c’est d’abord notre nouvelle aristocratie, notre nouvelle nomenklatura composé des hauts fonctionnaires et de nos gouvernants, qui d’abord pense à leur porte monnaie et qui pompent 24h/24, 7 jours/7 pour eux et leur caste.
Le reste est distribué à leur clientèle au nom du Bien Commun.
Comme ils n’ont pas encore trouvé le secret de la multiplication des pains, pour satisfaire tous ces « besoins » d’argent, ils empruntent à qui mieux mieux, sans aucun scrupule, puisque que c’est vous qui payez.
Montant de la dette :
2160 milliard d’€ au 3eme trimestre 2016 ;
Soit : 34 000€ de dette public par habitant.
Ils accroissent notre dette de 1449€ par seconde.
Je dis notre dette, car eux ne la payeront jamais…
Nous sommes passés, pour les prélèvements obligatoires, de 819 milliards d’€ en 2007 à 991 milliards en 2016.
Tous nos sous sont jetés dans le célèbre tonneau des Danaïde français que subtilement nos politiques ont appelés « Administrations Publique ».
Ces administrations publiques dévorent allègrement plus de 57 % de notre PIB.
Encore un record mondial.
Zone euro 48 %.
Allemagne 44 %.
Angleterre 43 %.
Japon 40 %.
USA 37 %.
Irlande 32 %.
J’ai arrondi les chiffres.
On va nous enfumer avec la propagande officielle ( depuis Giscard D’Estaing) qui nous vante l’exceptionnel bonheur de vivre en France, dont les services publics sont les meilleurs du monde ( mais que personne ne copie).
Ce qui a un coût. CQFD.
Les français, comme sous l’Ancien Régime, renâclent à payer en fanfare leurs impôts, Bercy a donc créé, au fil des années, des équipes de gabelous de plus en plus performantes.
Il s’est concocté, comme sous les meilleurs régimes (dictatoriaux) une justice à sa dévotion, je veux parler du Tribunal Administratif.
1.500.000 contrôles fiscaux plus ou moins par an.
Ces merveilleux et justes contrôles ont accouché de :
En 2013 Bercy à redressé les « mauvais français » ( en deux mots les fraudeurs) de 18 milliards d’€.
En 2014 de 19 milliards d’€.
En 2015 de 21,2 milliards d’€.
Chapeau bas à nos Eliot Ness du redressement.
Il faut savoir, aussi, que à peine 40 % de ces sommes sont payés.
Peu importe, ce qui est important c’est l’effet d’annonce.
Notre gouvernement, vu ses dépenses, est obligé, tous les ans de fixer au fisc un objectif supérieur à celui de l’année précédente, d’inventer quelques nouvelles taxes et impôts.
Rien de plus fluctuants en France que ces deux rubriques, avec même des fois des effets rétroactifs dans des niches légales mais étiquetées « pas vraiment morales ».
Si, un de ces « incorruptibles » de la notification abusive vous signifie une addition exponentiel, vous avez, comme vu plus haut, la ressources d’aller demander « réparation » au Tribunal Administratif.
Là, les statistiques ne plaident pas en votre faveur.
Pour faire court, vous avez une chance sur dix d’obtenir un jugement PARTIELLEMENT ou totalement favorable. (source Bercy)
Donc c’est pas gagné.
Bien sûr, dans ces contrôles qui veulent à tout prix redresser, pour faire le chiffre dévolu, les abus sont nombreux.
Ces abus provoquent la mort et la désolation sur son passage dont évidemment personne n’est responsable.
N’oubliez pas, on vous tond jusqu’au sang mais c’est pour le Bien Commun.
Et c’est pas fini!
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Les seigneurs n’écoutent les manants que lorsque les premiers châteaux se mettent à brûler.
Une pétition pour garder 80 % des contrôles fiscaux dont une grande partie sont malhonnêtes, c’est vouloir garder le système en le suppliant d’être moins du ! NON !
Les français de leur côté, fatigués des recettes anciennes dont ils ont éprouvé la nullité, veulent du neuf, du jamais essayé, du jamais vu.
Oui « les français, comme sous l’Ancien Régime, renâclent à payer en fanfare leurs impôts ». C’est ce qu’ils ont écrit dans leurs cahiers de doléances en 1789, lisez les ils sont accessibles.
Cependant, la récolte fiscale, si elle peut être fortement amoindrie je vous l’accorde, est cependant nécessaire à la Nation, au vrai service public.
Le TIERS-ETAT, en 1789, en avait conscience. Il a voulu supprimer toutes les taxes qui entravaient l’usage du capital investi dans la production, taxe sur la circulation (péage, corvées), taxe sur la production (dîmes), taxes sur la consommation, elles sont innombrables. Tocqueville les a énumérés dans son livre L’ANCIEN RÉGIME ET LA REVOLUTION.
Et remplacer toutes les taxes abolies qui étranglaient la production par un seul impôt en quelque sort libératoire de l’économie. Lequel ? Celui qui taxera le capital investi dans le foncier que ni la noblesse, ni le clergé ne voulaient payer et qui ne rapporte qu’à celui qui le possède.
La situation actuelle est assez semblable à celle de 1789. Nous sommes, comme en 1789, à la veille d’événements graves. De nouveaux cahiers de doléances pourraient dire à ceux d’en haut ce que veulent ceux d’en bas.
Une assemblée nationale pourrait alors s’en inspirer. Qui de tous ces candidats est capable de gouverner au NOM DU PEUPLE ainsi interrogé ?
Les français sont divisés. Oui divisés comme toujours les gaulois. Cependant le TIERS-ETAT a réussi quoique divisé à faire des ETATS-GÉNÉRAUX une ASSEMBLEE NATIONALE et à faire élire une CONSTITUANTE.