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COVID, après l’emmerdeur l’enfumeur

 Après l’emmerdeur l’enfumeur

COVID un mensonge d’État.

Le 20 janvier 2022 Jean Castex nous a gratifié d’un discours d’anthologie en matière de langue de bois et de propagande.  Il serait trop long d’en faire l’analyse exhaustive mais il est intéressant de relever les principaux points.

Le pire pour un politicien : ne rien faire.

Castex confond volontairement « faire quelque chose » avec « ce que fait » le gouvernement, et « ce que fait » le gouvernement avec « ce qu’il faut faire ». Autrement dit si l’État ne faisait pas, rien ne se ferait. L’intervention étatique est inévitable, bénéfique, et« ce que fait » le gouvernement est la seule stratégie possible. Rejeter cette stratégie c’est « ne rien faire » contre l’épidémie. En vérité Castex confond « le gouvernement et la société » comme l’écrit Bastiat dans La loi.

Il oublie que, jusqu’à cette première qui est la confiscation par l’État de la prise en charge d’une épidémie, les médecins n’ont jamais attendu les ordres de l’Autorité Centrale pour soigner les gens.

Au début personne ne pouvait dire si le SARS-coV2 était anodin ou grave. Il était nouveau. Cependant, il est vite apparu qu’il était peu meurtrier, et surtout qu’il existait des populations à risques de complications, et d’autres où ces risques n’existaient pas. Le virus peut-être anodin pour les uns et pas pour les autres, ce qui aurait dû être une indication à une prise en charge différenciée.

Coronavirus vs grippe

D’abord la grippe n’a rien d’anodin. Il faut noter que l’Institut Pasteur parle de « surmortalité ».

La comparaison avec les chiffres de grippe que fait Castex peut être interprétée différemment.

Il serait possible d’en déduire qu’une épidémie avec un virus respiratoire, « pas anodin », qui mute, bien prise en charge …parce que médicalement, est moins nocive qu’une épidémie liée à virus respiratoire , « pas anodin », qui mute, mal pris en charge… parce que politiquement.

Les épidémies de grippes sont, à quelques détails près, plutôt bien gérées par les médecins. Le gouvernement ne s’en mêle pas, ou peu, il laisse les médecins travailler. Les populations cibles sont identifiées et particulièrement bien prises en charges. En résumé quand le gouvernement se mêle peu, ou pas, d’une épidémie les résultats sont meilleurs.

On ajoutera que les hôpitaux étaient déjà saturés lors d’épidémies de grippe, que les politiciens savaient. Il est alors facile de comprendre pourquoi le système a été complètement débordé en mars 2020. Mais il est difficile de comprendre pourquoi aucune mesure de correction n’a jamais été prise. Aucune mesure de précaution n’a jamais été décidée pour anticiper une épidémie plus importante. L’État a fermé des lits depuis des années et a continué pendant l’épidémie. Ce qui est une faute gravissime.

Rappelons que, pour la grippe, la vaccination est non obligatoire mais recommandée aux personnes à risque, avec un vaccin éprouvé, très bien supporté et qui a obtenu son AMM normalement. Pour les COVID, c’est une vaccination de masse, sans cible, ni objectif médical précis, obligatoire dans les faits, avec un dit « vaccin »qui ne confère pas d’immunité fiable (encore moins que la grippe), utilisant une technologie jamais essayée dans ce domaine chez l’homme, et qui a obtenu une AMM provisoire dans des conditions douteuses.

Rappelons qu’il n’y a pas d’indication vaccinale pour quelqu’un qui a fait la maladie. Il ne vient à l’esprit de personne de vacciner un grippé guéri. Il est obligatoire de revacciner un COVID guéri depuis plus de quatre mois. Pour le vaccin contre la grippe les laboratoires son responsables des éventuels dommages. C’est beaucoup plus flou pour le vaccin contre la COVID.

Vaccination le naufrage

Toutes les modélisations de l’épidémie, depuis celle de Niel Ferguson début 2020 se sont révélées erronés. En ce qui concerne l’épidémie actuelle, en novembre 2021, « l’Organisation mondiale de la Santé s’alerte de la flambée des contaminations en Europe et redoute 700.000 morts supplémentaires du Covid-19 d’ici au printemps » On sait ce qu’il est advenu dans la vraie vie : beaucoup de tests positifs et très peu de morts.

Ce n’est pas la vaccination qui a changé la donne. C’est l’Omicron. Le gouvernement s’attribue les améliorations sanitaires liées à l’évolution naturelle de l’épidémie. L’Omicron est peu dangereux. Il semble aussi être moins dangereux que le Delta pour les personnes à risques. Il faut rester prudents.

Il y a beaucoup de tests positifs mais très peu de malades et encore moins d’hospitalisés. « Il reste que la fréquence des entrées en soins critiques pour Omicron reste beaucoup plus faible que celle observée pour Delta, quel que soit le statut vaccinal. » De plus les vaccins sont encore moins efficaces vis à vis de ce variant. 

« Si nous avons pu traverser ces dernières semaines, avec des centaines de milliers de contaminations chaque jour et des hôpitaux qui ont tenu, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons pris les bonnes décisions, parce que nous sommes massivement vaccinés et que nos vaccins restent extrêmement protecteurs. » Merci. La vérité est différente. Le tout coercition n’est pas une bonne décision.

Le tout vaccinal non plus, la vaccination de masse ne sert à rien, le vaccin n’est pas protecteur.

L’État ne parle plus d’atteindre d’immunité collective avec la vaccination. Ce n’est pas possible. Il y en a plus de 5000 espèces de coronavirus, il y a un immense réservoir animal, les coronavirus mutent sans cesse, la durée et la qualité de l’immunité naturelle sont inconnues, celles de l’immunité vaccinale sont hypothétiques. La durée de l’immunité n’est plus définie médicalement validée ,ensuite administrativement. Elle est uniquement administrative. Elle change constamment au gré des caprices des politiciens, pourvu que l’on vaccine.

Plus de 5600 souches de SRAS-coV2 ont été isolées. Les nouveaux variants échapperont à la vaccination comme y échappe déjà Delta, et davantage encore Omicron. Il faut dire que le vaccin est basé uniquement sur la Spike, souche Wuhan, disparue il y a presque deux ans.

Au départ le vaccin a été vendu par la propagande comme empêchant la maladie.  Puis cela a été piteusement revu à la baisse avec un « protège les autres ». Pour terminer par un tristounet « prévient les formes graves ». Castex s’accroche à la « moindre gravité grâce au vaccin » comme le naufragé à sa planche. Si cette assertion est démentie par les faits tout s’effondre. La vérité apparaîtra nue : la vaccination de masse obligatoire est un naufrage qui aura fait beaucoup de victimes et de dégâts..

 

En réalité, que la vaccination évite les cas graves est bien moins évident que ne l’affirme Castex. Il ne dit rien les travaux qui sous tendent cette assertion. Il n’est pas précisé qui sont ces personnes, ni leurs comorbidités. Rien n’est indiqué des traitements dont elles ont bénéficié, ou pas, au début de leur infection. Or, les personnes hospitalisées, vaccinées ou pas, ont le profil « à risques ». Vaccinés ou pas vaccinés ceux qui meurent sont les mêmes.

Ce n’est donc pas l’absence de vaccination qui induit l’hospitalisation mais l’existence de facteurs de risques.

Vacciner n’est pas un but en lui même. Ce n’est pas la contamination qu’il faut éviter, c’est la maladie et les cas graves. Les enfants de 5 à 11 ans ne sont pas la cible. Les jeunes de plus de 16 ans non plus. Il n’y a aucun bénéfice à les vacciner mais seulement des inconvénients.

Israël, pays « modèle » pour les « vaccinophiles à tout va », malgré une troisième et une quatrième vaccination, n’a jamais eu autant de cas.

 

L’efficacité du vaccin sur le contrôle de la maladie n’est pas convaincant. Presque 10 milliards de doses ont été injectées et il y a plus de cas que jamais.

Si l’on regarde la carte des pays du monde où la population est la plus vaccinée.

https://ourworldindata.org/coronavirus

Elle se superpose exactement à la carte des pays où l’épidémie est la plus forte. Il faut remarquer que la France est deuxième au monde en nombre de cas

h ttps://coronavirus.jhu.edu/map.html

Certes comparaison n’est pas raison mais il y a de quoi à se poser des questions.

 

Article paru dans Contrepoints

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Totalitarisme en marche

Totalitarisme en marche

Les Français sont très fiers de leur modèle démocratique, au point de confondre « démocratie », « République » et « Liberté ». Ce modèle est, dans les faits, très relatif.

Si l’on regarde le Démocraty index de The Economist en 2018, avant la crise, la France était déjà une démocratie défectueuse. Sa moyenne était en dessous des pays d’Europe de l’Ouest. Carte.

En 2020 la situation s’est considérablement dégradée. La France est 24ème, toujours en dessous de la moyenne des pays d’Europe de l’Ouest. La France ne brille pas non plus par sa liberté économique, 64ème en 2020, entre l’Arabie Saoudite et le Mexique.

2021 n’augure rien de bon.

Cela n’étonnera personne quand on connaît la formidable régression des libertés en France, depuis que le gouvernement a décidé de gérer la COVID à la place des médecins, avec deux moyens d’oppression : la coercition sociale et la vaccination obligatoire.

« Quand on monte à l’échelle il faut avoir les fesses propres »

On reste dès lors abasourdi par cette phrase de Bruno Lemaire s’adressant à Eric Zemmour : « « Jamais le général de Gaulle n’aurait autorisé que le Conseil constitutionnel étende ses pouvoirs à ce point », plaide-t-il. « Le général de Gaulle avait lui-même dit qu’à 70 ans, il n’avait pas l’âge de devenir un dictateur. Mais je pense qu’à 63 ans, vous, vous avez toutes les prédispositions pour le devenir », tranche Bruno Le Maire. »  C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Ce qui est certain c’est que le patron de Bruno Lemaire, Emmanuel Macron, 44 ans le 21 décembre, n’est plus, depuis deux ans, un apprenti mais un maître. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Pierre Corneille, Le Cid

 

Le totalitarisme est « en marche »

 

Le totalitarisme :

Il peut se définir comme suit :

– « LÉtat tend à confisquer la totalité des activités de la société. Un tel système restreint l’opposition individuelle à l’État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée. »

Le pouvoir politique est souvent détenu par des autocrates (…) qui utilisent des campagnes globales dans lesquelles la propagande est diffusée par les médias de masse contrôlés par l’État »

– « la dictature ne s’exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. »

le « un monopole idéologique, c’est-à-dire la conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, ne tolère aucune critique, est imposée à tous »

– « un parti (…) qui contrôle la totalité de l’appareil étatique, c’est-à-dire dispose de l’ensemble des moyens de communication de masse utilisés comme des instruments de propagande, (…) et dispose d’une direction centrale de l’économie. Le parti (…) est dirigé idéalement par un chef charismatique, autour duquel est formé un « culte du chef », faisant de lui plus qu’un simple dictateur, un guide pour son peuple, lui seul en connaissant les véritables aspirations.

– Un monopole de la force armée, un système à la fois policier qui a recours à la terreur avec par exemple un réseau omniprésent d’agents dormants et de surveillance des individus, basé sur la suspicion, la dénonciation et la délation »

Le système ne coche pas toutes les cases :

– Il n’y a pas encore de parti unique,

Mais il y a une pensée unique. Elle est flagrante quand on regarde les positions et programmes des différents partis dits « de gouvernement » (Appellation déjà suspecte).

Mais le parti au Pouvoir a tous les pouvoirs, sans opposition efficace. Il se comporte de fait en parti unique. Il dispose de l’appareil étatique. Il s’appuie sur une caste autoproclamée, endogame, seule apte à diriger le peuple présenté comme incapable de se diriger lui même. La quintessence de cette classe étant le Président de la République qui décide seul. Voir infra.

– Il est encore toléré une opposition organisée « acceptable ». Celle qui sort du « politiquement correct » est très corsetée.

– Il n’y a pas encore de système concentrationnaire avec son lot de tortures, éliminations physiques, emprisonnements, déportations. Mais déjà certains citoyens sont considérés comme « nuisibles » et sont victimes de ségrégation. Les non vaccinés par exemple (pass sanitaire, non remboursement des tests, licenciements) ennemis de la communauté et responsables de tous les maux.

Mais il en coche beaucoup !

Il est flagrant que beaucoup de caractéristiques du totalitarisme collent très bien à la politique coercitive instaurée par l’État au prétexte de la COVID.

Ingérence totale dans la vie privée qui disparaît, contrôle total de la vie publique, contrôle complet de l’économie, en particulier de ce qu’il restait de l’économie privée, (confinement et « quoi qu’il en coûte »).

Campagnes de propagande de masse dans les médias et les réseaux sociaux « mainstream ». Censure dans, et par, les médias et les réseaux sociaux. Chasseurs de « fake news » professionnels et politiquement corrects.

Monopole idéologique avec adhésion très conseillée à la pensée unique, la « doxa du COVID ». Vérité officielle, incontestable et qui s’impose à tous.

Pouvoir politique détenu par un autocrate : « souverain dont la puissance n’est soumise à aucun contrôle » Dans les faits, en Vème république le Président de la République a tous les pouvoirs, et pas vraiment de contrôle. Le contrôle électoral n’est qu’un fantasme.

Direction du pays par une Autorité Centrale. Culte du chef, aux lèvres duquel le pays est suspendu.

Gouvernement par la peur, mise en avant d’informations angoissantes et anticipation péjorative de l’avenir. Au mieux les bonnes nouvelles sont occultées, au pire elles sont discréditées comme « fake news ». Le tout maintien l’effroi des populations.

Surveillance des individus (QR code, pass sanitaire). Après les « aviseurs fiscaux », délateurs patentés,  voici la délation des dissidents non vaccinés

Monopole de la violence légale, qui est aggravée pour les délits d’infraction à l’état d’urgence sanitaire.

Ministère de la Vérité.

La novlangue, la pensée unique, l’acculturation, l’embryon de crédit social sont déjà bien présents. En attendant un « Ministère de la vérité » officiel (Miniver) nous avons «Les Lumières à l’ère numérique» La nouvelle commission anti-complot missionnée par l’Élysée a tenu sa première réunion lundi 4 octobre pour «poser les préliminaires des quatre prochains mois de travaux»,

Tous les pouvoirs pour un homme seul.

Il s’entoure certes d’un CARE, et d’un conseil scientifique. Mais ils sont l’alibi à l’arbitraire de l’Autorité centrale et à la mise hors circuit des dizaines de milliers de médecins de terrain. Ces derniers sont dès lors inutiles puisque l’Autorité centrale, brillamment conseillée et éclairée, comprend tout, sait tout, peut tout et est la seule à pouvoir agir. Médecins, infirmières, directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, tous les professionnels de terrain n’ont qu’à obéir. C’est pourquoi il agit essentiellement en secret, au sein d’un Conseil de défense.

Conseil qui court-circuite aussi les institutions représentatives Assemblée Nationale et Sénat. Dans la Vème république ce sont des suiveurs, mais cette façon de faire n’arrange pas les choses. Il écarte également les Maires, très proches de la population. Il paraît qu’Emmanuel Macron apprécie le « caractère très opérationnel » du Conseil de défense. En vérité ses décisions sont immédiatement applicables, avec toute la puissance de l’appareil répressif de l’État, sans discussion ni contestation, sans explication ni motivation, autre que son « bon plaisir ». La bonne question est : quel secret inavouable de sa gestion de la COVID le gouvernement a t-il à cacher

Défaillance des organes de contrôle.

Les organes de contrôle tels que le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnels valident les décisions parce que, issus du sérail, ils se comportent conformément à ce que l’État attend d’eux. De toute façon le gouvernement n’hésite pas à faire fi de leur avis.

« Dès qu’un homme ou un groupe tout-puissant agit légalement pour soumettre à ses croyances, ses règles, ses lois, l’ensemble des populations, il y a perversion de la loi. (…) Cette perversion aboutit inéluctablement au totalitarisme. » Source

Dit autrement : « Mais quand la Loi, — par l’intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, — impose un mode de travail, une méthode ou une matière d’enseignement, une foi ou un culte, ce n’est plus négativement, c’est positivement qu’elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l’initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n’ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L’intelligence leur devient un meuble inutile; ils cessent d’être hommes; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété. » La Loi (1850)

J’ai froid

Bien que les maîtres aient troqué leurs uniformes contre le costume trois pièces sur mesures, j’ai froid.

« Une fois de plus tous les droits de l’homme
Sont foulés aux pieds sont jetés à bas
Les maîtres sanglés dans leurs uniformes, j’ai froid

Une fois de plus la grande injustice
La force imbécile triomphe du droit
Quand la liberté tombe sa pelisse, j’ai froid
Encore une fois les lettres anonymes
La bêtise épaisse en guise de loi
La salve éclatant au milieu de l’hymne, j’ai froid

Si la bête immonde sort de sa tanière
Nous retrouverons le chemin des bois
Mets dans ma valise un gros pull-over, j’ai froid »

Jean Ferrat

Article paru dans Contrepoints sous le titre : En marche vers l’autoritarisme en France


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La COVID outil de pouvoir (2)

La COVID outil de pouvoir (2)

 

Les gouvernements empêchent le retour à la vie d’avant.

Malgré les faits les gouvernements de plusieurs pays occidentaux choisissent pour « en sortir » de … ne pas en sortir. Ils choisissent la fuite en avant. Ils plongent dans le tout vaccinal obligatoire, la coercition sociale et la ségrégation. Ils imposent une société totalitaire comme avenir pour leurs populations.

Soit par affolement, à cause de modélisations dramatiques qui prévoient 700000 morts supplémentaires en Europe. Aucune modélisation concernant la COVID n’a été confirmée. Peu importe elles sont utiles aux gouvernements pour paniquer les populations et leur imposer des contraintes aussi incohérentes, qu’inutiles au contrôle de l’infection.

Soit par plaisir malsain d’en avoir le Pouvoir. C’est le fameux « I think I did something for the worst possible reason — just because I could » de Bill Clinton.

Soit parce qu’ils y ont intérêt pour sauver leur peau. Les populations ne doivent pas comprendre que la maladie est peu grave et que, prise en charge correctement, elle ne peut perturber la vie de société prospères technologiquement avancées. Si les gens comprennent que c’est la prise en charge politique catastrophique qui a créé le drame que nous vivons depuis deux ans, les politiciens ont du souci à se faire.

Soit les trois. C’est dramatique.

La trahison des valeurs civilisationnelles.

Ces pays occidentaux trahissent leurs valeurs civilisationnelles.

La liberté, la propriété, l’égalité en droits, la sûreté, la résistance à l’oppression, la vie, la recherche du bonheur, le respect de la personne humaine  forgés par la culture grecque, romaine et par le christianisme sont foulés aux pieds par leurs gouvernements.

Des pays européens y vont de leur partition totalitaire ségrégationniste. L’Italie envisage deux pass sanitaires différents pour les vaccinés et les non vaccinés L’Allemagne, l’Autriche prennent des mesures très dures, contre les non vaccinés.

En France Veran rappelle que la vaccination obligatoire « n’est pas le choix que la France a fait ». Il oublie de dire qu’avec un pass sanitaire des plus sévères, y compris pour bénéficier de soins hospitaliers, la vaccination est, de fait, obligatoire en France depuis belle lurette. Son efficacité « spectaculaire » permet au gouvernement d’aggraver la coercition sociale en insistant sur … la vaccination. Vaccination y compris des enfants où l’on entend des individus s’arroger l’autorité parentale sur les enfants des autres, et prôner leur vaccination obligatoire. Pour l’instant le gouvernement ne va pas jusque là. S’ajoute le problème de la disponibilité des vaccins puisque les vaccinodromes se voient refiler du Moderna, à défaut de Pfizer. Or le Moderna n’est pas recommandé pour les personnes de moins de 30 ans à cause de myocardites. Ce qui fait tousser les médecins de ces Centres. Sans compter que l’on commence à voir des personnes en EHPAD contaminées, malgré leur troisième dose… Bien entendu les vaccins à virus inactivés ne sont pas envisagés. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la finalité de la politique vaccinale. Est-elle de vacciner…ou de vacciner avec du Pfizer/Moderna ?

La répression se durcit également. À Rotterdam, lors d’émeutes, la police ouvre le feu sur les manifestants opposés aux mesures coercitives.

La Communauté Européenne trahit ses principes fondateurs qui étaient la liberté individuelle et le libre échange pour garantir la paix. Elle devient une construction totalitaire digne de feu l’URSS. La Commission, non élue, s’immisce de plus en plus dans la vie privée des gens. Ainsi elle envisage la vaccination obligatoire pour toute la population,

Le nécessaire retour à la réalité

Se laisser porter par la politique « mainstream » est facile et agréable. Mais le courant emporte les soumis vers l’abîme. Les prévenir est inefficace. Ils n’entendent rien. Ils ne voient rien. Ils suivent, renonçant à utiliser leurs capacités de raisonnement, de jugement. Capacités qui sont le propre de l’Homme. Ils sont dans l’émotionnel, dans l’extase du confort. La réalité se trompe, les alertes les dérangent.

Par un miracle de la nature humaine, certaines personnes ont la force de ne pas se soumettre. Elles savent garder leur distance avec la propagande et préserver leur jugement. Elles doutent. Elles vérifient pour ne pas gober n’importe quoi. C’est l’opposé de la pensée « magique ». Ce n’est pas une partie de plaisir. C’est lassant. C’est éreintant. C’est sur eux que repose l’espoir.

Les politiciens font durer la crise. Ils maintiennent le nez des gens dans la COVID. Cela détourne l’attention des populations et les maintien dans la peur. Ainsi les individus ne peuvent s’occuper des autres problèmes, bien plus graves, du pays. Ce qui est très utile en période électorale.

Il faut que cela cesse. Il faut que les gens relèvent la tête et sortent de leur asservissement. Sinon, quand ils réaliseront que la chute dans les abysses de la misère, de la violence, de la division jusqu’au sein des familles, de l’asservissement est inévitable, il sera trop tard.

Les Français doivent s’extraire de la COVID étatique et reprendre leur destin en main. Ils doivent reprendre le contrôle de leur vie. Ils doivent prendre à bras le corps les problèmes tels que pouvoir d’achat, qui est aussi la possibilité d’acheter un service, la mauvaise qualité de l’instruction et de l’enseignement, le poids des prélèvements obligatoires, le fardeau transgénérationnel de la dette, l’économie mal en point, le système social (santé, retraites, chômage) en faillite, l’insécurité, les fonctions régaliennes en déshérence, le rayonnement de la France aux oubliettes, sa souveraineté bafouée, la francophonie à l’encan, l’acculturation, la division et la haine sociale, la disparition des libertés fondamentales etc.

Relisons Bastiat :

« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. »  La Loi (1850)

Bastiat 2022 : idées libres de droits

Lire la première partie.

Article paru dans Contrepoints

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