Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy…

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est à dire une organisation structurelle dont la base est la liberté.

Est-ce à dire que ce type d’organisation serait une sorte de culbuto qui, quoiqu’il arrive, retomberait toujours du bon côté ? Non.

Que ce soit en économie ou en politique il est toujours des êtres de pouvoir qui, pour augmenter sans limite leur propre liberté, abuse du pouvoir et sont prêts à soumettre la liberté des autres. Or, sans liberté, pas de démocratie.

Notons qu’une collectivité raisonne globalement. Elle aime et souffre globalement, se révolte ou adhère tout aussi globalement. En réalité, elle n’est pas si différente dans son émotionnel de chacun de nous.

Une collectivité peut donc être flattée, abusée, et se croire en sécurité. Ou, au contraire, elle peut être malmenée, bousculée et alors désespérée s’engager dans des voies sans issues, toujours comme chacun de nous.

On peut dire qu’actions et émotions sont une résultante naturelle, vécue aussi bien individuellement que collectivement, liée aux décisions prises, qui s’exprime sous la contrainte des structures qui les englobent.

De cela découle qu’une collectivité que l’on désespère peut avoir des réactions incohérentes, dangereuses, suicidaires, tout comme un individu désespéré.

C’est ainsi que les allemands, désespérés économiquement par leurs vainqueurs, se sont jetés logiquement dans les bras d’Hitler qui leur promettait non seulement une amélioration mais aussi un avenir radieux.

Donc, quand une démocratie dérape il faut se poser la question des responsabilités de celui ou de ceux qui ont pu la conduire, en la trompant, dans une situation de désespoir, de dérapage.

Ce motif de dérapage n’est pas une fatalité, aussi bien le groupe à pu se saborder lui même par erreurs accumulées où veuleries. On ne le sait qu’après s’être posé la question. Il faut donc impérativement se la poser pour connaitre les remèdes à appliquer.

Aujourd’hui, en ce qui nous concerne :

Force est d’admettre que la France est un groupe en mal-être, sur le point de sacrifier les libertés et la propriété — leur socle — peut-être même la démocratie.

Le coupable est Bercy.

Bercy qui a accumulé une dette objectivement désespérante, qui a relayé et crédibilisé une atteinte aux droits de propriété dévastatrice des libertés, qui a maltraité la France qui travaille au profit de celle qui profite sans morale.

Les dégâts sont tels que nul ne pourra les réparer sans un effort colossal, qui ne peut que porter sur les faibles, comme à la guerre, puisqu’on aura besoin des forts pour remonter la pente. Ces conséquences sont inaudibles…

Donc notre démocratie va dans le mur.

Après il sera top tard pour juger Bercy et pour traiter la maladie. Si l’on veut éviter le pire, seul un procès de Bercy et un jugement aujourd’hui permettront de faire le deuil de ce qu’était la France et lui permettre de redevenir une nation crédible.

Le procès de Bercy est essentiel. Nous devons l’exiger, aujourd’hui.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy… »

  1. Ne pouvant abolir la propriété privée (dessein inavoué et objectif véritable de tous les étatistes), on se venge d’elle en la contrôlant-et afin de la contrôler plus à l’aise, quoi de mieux que de s’y introduire pour de bon ? A cette mauvaise fin, les meilleurs prétextes du monde sont invoqués tour à tour ; du choix judicieux et préalable d’un Cheval de Troie adéquat dépend toute la crédibilité et la réussite ultérieure de la « visite domiciliaire » (cette fausse « inspection » au-dehors qui n’est que « perquisition » au-dedans). Ainsi, à Sainte-Livrade-sur-Lot, c’est au nom de la lutte contre « le logement insalubre », qu’il deviendra bientôt impossible pour tout propriétaire de louer son bien sans l’attribution d’un « permis de louer » (que conditionne une obligation de travaux avec vérification de conformité). Ainsi, à Bordeaux, c’est au nom de la lutte « contre le syndrome de Diogène » que la municipalité « verdâtre » cherche à se doter de nouveaux moyens juridico-hygiénistes pour aller nettoyer des intérieurs ou des jardins qu’elle juge en désordre et, par la même occasion, placer sous tutelle leurs occupants « déséquilibrés ». Ainsi, en Dordogne, c’est le remplacement des compteurs d’eau de la SOGEDO par des compteurs communaux (au nom de « l’intérêt général » et d’un refus du système privé et de l’actionnariat) qui autorise des régies « socialo-communistes » à vous rendre des « visites de courtoisie » (très peu « courtoises » et… plutôt « payantes » !) Pour conclure, il nous faut extraire de « Sud-Ouest » de dimanche dernier, cette définition à peine croyable de « la propriété privée » par un historien français, spécialiste de l’habitat pavillonnaire : c’est une « idéologie » ! AMEN !

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