Les technocards

Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.

Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.

Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.

Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…

Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.

Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.

Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».

La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.

Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.

Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–

Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)

Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.

Bien à vous. H. Dumas

PS, Chat GPT : Le suffixe “-ard” peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

7 réflexions sur « Les technocards »

  1. Question impertinente : -Et un jobard, alors ? C’est un type à qui on a confié un petit boulot et qui l’exerce mal ?

  2. Et dieu sait, que seul ceux qui ont eu a faire avec ces gens, vous donneront raison. les tocards, politiques, syndicales, haute administration à la plus basse administration, les médecins incompétents, les avocats tout aussi nul, et qui refusent de se remettre en cause, les juges, qui eux sont engagés dans des idéologies d’un autre temps …, et c’est pas fini…

  3. Et un ministre de l’économie qui n’y connaît rien en économie, pourra-t’on un jour le qualifier de Maire dard ? Nous avons eu un précédent qui s’appelle Lagard

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