Le chômage tue 10 000 à 14 000 personnes en France. Les patrons ne profitant pas de celui-ci, ils ne sont pas comptabilisés…

 

 Une étude du CESE (Conseil économique, social et environnemental) parue hier dans le
Point déclare : « Le chômage est désormais un problème majeur de santé publique ». Le projet d’avis, présenté par Jacqueline Farache (groupe CGT), sera examiné à 14 h 30 par le Cese, avant un vote vers 16 heures. Il dresse un bilan de santé alarmant des demandeurs d’emploi, alors que leur nombre (5,76 millions, selon Pôle emploi) tutoie les sommets. « 10 000 à 14 000 décès par an sont imputables au chômage en France par maladies chroniques, hypertension, rechute de cancer… et la mobilisation collective est quasi inexistante », dénoncent les auteurs, citant une étude de l’Inserm.
Morts sur les routes en France en 2015 : 3500…
Les patrons, artisans, commerçants ne sont pas  pris en compte dans cette étude pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont (malheureusement) pas inscrits à Pôle Emploi.
Ceux-là n’intéressent personne, à croire qu’ils vivent sur une autre planète.
En France, nous vivons depuis de nombreuses années l’histoire toujours renouvelée du chat qui se mord la queue.

Chaque année, plusieurs milliers d’entrepreneurs divers disparaissent sous les glaives impitoyables de Bercy, de l’URSSAF et du RSI.
Comme aux temps des mayas, ils  sont les victimes sacrificielles immolées pour le « bien commun », la fameuse “dépense publique”, qui s’apparente au non moins fameux tonneau des Danaïdes, spécialité devenue bien française, que comme d’habitude, le monde entier nous envie (mais que personne ne copie, allez savoir pourquoi…).
Nos dirigeants dans leur grande sagesse fixent à Bercy, chaque année, pour remplir le tonneau, dont le trou ne cesse de s’agrandir lui aussi chaque année, des objectifs chiffrés (CA), qu’il doit à tout prix faire rentrer dans ses caisses.
Les moyens importent peu à nos élus, qui, comme les médias, ferment les yeux et préfèrent regarder ailleurs, sur les exactions répétés des agents de Bercy qui ruinent des milliers d’entrepreneurs en les pillant à qui mieux mieux.
Le RSI, n’est pas en reste, et assassine, allègrement,  sans état d’âme, de son côté quelques milliers d’autres.
Avec, évidemment, la bénédiction du TASS et du Tribunal Administratif, chargés tous les deux de donner une bonne couche de  vernis légal à ces exécutions.
De toutes les façons, tout le monde s’en fout, sauf les exécutés.
Mais ils sont exécutés et comptent  pour du beurre. Et, en tant que beurre, ils n’ont donc  plus voix au chapitre.
Si vous êtes un tantinet curieux et si vous voulez en savoir plus sur les méthodes des agents assermentés de Bercy, qui un jour ou l’autre frapperont à votre porte ( ha, ha, ne croyez pas y échapper !) voyez les vidéos et les articles de Francis Le Poizat, ex inspecteur principal des impôts (37 ans de carrière). Il sait de quoi il parle, et comme un homme averti…
Lui aussi peut être considéré comme un lanceur d’alerte.

Le but ultime de nos gouvernants doit être d’atteindre les 20 000 morts/an (hors toujours les entrepreneurs).
Ils appliquent une méthode ultra simple, mais qui a fait ses preuves.
En tuant un peu plus chaque année les créateurs d’emploi, mécaniquement, ils augmentent le nombre des chômeurs et non moins automatiquement le nombre des morts. CQFD.
Entre ceux qui ont foutu le camp, ceux qui foutent le camp  et ceux qu’on extermine en France, la race des entrepreneurs, qui est en voie de disparition devrait, je pense, être impérativement, avant qu’il ne soit trop tard, inscrite, au même titre que les pandas, dans la liste des  espèces menacées.

Emmanuel Bolling

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2 réflexions sur « Le chômage tue 10 000 à 14 000 personnes en France. Les patrons ne profitant pas de celui-ci, ils ne sont pas comptabilisés… »

  1. Bonjour M. Bolling,

    Je me méfie des chiffres balancés par des syndicalistes et ne résiste pas à les remettre dans leur contexte :
    12000 morts chez les chômeurs qui sont 5 760 000 cela fait 1 pour 480.
    A comparer aux :
    570 000 morts en France sur 67 000 000 d’habitants qui fait… 1 pour 170.

    Sans autre commentaire.

    C. GOUDRON

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