Un naïf l’autre jour, que l’on n’est sûrement pas près de revoir à l’écran, s’est brusquement laissé aller. « Non – a-t-il dit – on ne sera pas à moins de 4° d’augmentation de la température d’ici la fin du siècle, et non, nous n’éviterons ni les inondations, ni l’élévation du niveau des mers, ni les désastres agricoles, et tant d’autres phénomènes aussi réjouissants les uns que les autres ; et oui, il faudrait régler tous ces problèmes au niveau international avec une chance, non pas de modifier ce qui est d’ores et déjà écrit, mais d’éviter que cela n’empire ».
En réalité, tout le monde– ou presque – est d’accord. Il pleut trop, il y a trop de vent, il fait trop chaud, il fait trop froid, y a plus de saison.
Mais la façon dont on nous bassine les oreilles en nous présentant le dérèglement climatique sous des dehors pédagogiques comme notre faute, à nous, pauvres pécheurs, a quelque chose de sadique et de pervers. Mais, bon sang, que pouvons-nous y faire ? Les Météorologues écolo sommés par les plus hautes instances bienpensantes d’éduquer notre masse idiote nous accusent d’être au mieux égoïstes, au pire criminels, nous imposent la flagellation et justifient des surtaxes aussi ruineuses qu’insensées, mais censées nous guérir. Les bons citoyens obéissent. Les naïfs et les imbéciles y croient. Les autres sont qualifiés de rebelles, voire de terroristes et, faute de se flageller, doivent être punis.
Le mal est incurable. Tout juste, comme on dit des maladies graves, susceptible de rémission.
On sait pourquoi. Et nul n’a de remède. Ne sont ordonnés que placébos.
Docteur Knock a repris du service, prescrit à tour de bras, vérifie l’heure où pénètrent les thermomètres et s’enquiert de savoir où et comment cela nous gratouille, où et comment cela nous chatouille, pour nous réduire à sa merci.
« Triez les emballages, pas n’importe lesquels, certains vont dans les jaunes et certains dans les noires (on parle des poubelles). Cessez de vous chauffer, ne mangez plus de viande, recyclez vos défroques autant que vos déchets !
Ma prescription est simple : respirez sobrement, économisez tout, surtout votre oxygène, refusez le progrès, louez les primitifs, adorez la nature, vous n’aurez plus alors à vous soucier que de survivre, ce qui est bien assez pour des êtres de votre espèce. Espèce, parlons-en. Vous êtes inférieurs à de simples insectes et bientôt ne serez plus rien. Grâce à ma saine écologie, je vous maintiens encore en vie. Tant que vous n’êtes pas hostiles à la planète.
Suivez mon ordonnance ou vous serez punis. »
Je trouve ce Docteur Knock anxiogène…
Pas vous ?
Erratum= Dans la vie ce n’est pas le problème qui est important mais de mettre en œuvre la meilleure solution.
Si les écolos bobos cessaient de faire peur, cela permettrait de réfléchir. Par exemple chaque pays pourrait investir dans un bateau qui ramasserait les déchets divers et variés en mer ou océans, ; en rien de temps ou lieu de pleurer sur le changement de temps les déchets seraient ainsi ramassés et non ingurgités par les poissons et crustacés. Ce n’est pas le problème qui est important mais de lettre en œuvre la meilleure solution.
Dans la vie ce n’est pas le problème qui est important mais de mettre en œuvre la meilleure solution.