Je crois aux miracles !
L’homme actuel veut changer de sexe, faire porter ses enfants par une femme qui n’est pas la sienne, aller s’établir sur d’autres planètes, j’en passe et des pires. En somme, l’homme actuel est devenu fou. On nous rétorquera que tous les hommes ne sont pas concernés par ces dérives. Mais le simple fait que celles-ci soient le propre de l’homme occidental, c’est-à-dire le plus riche et le plus puissant de toute l’humanité, suffit à inquiéter. Ce qu’on appelle de manière générale le progrès est toujours le fait de la partie la plus avancée de la population. Mais quand celle-ci perd la boule, on peut s’interroger sur le qualificatif de progrès qu’on accole à ses dérives.
Il y a huit milliards d’hommes sur terre. Cela fait beaucoup de monde. Surtout qu’ils sont entassés dans d’immenses métropoles entourées de déserts. L’effet de foule est donc garanti. Or la foule, comme l’a si bien démontré Gustave Le Bon n’est pas l’assemblage de ceux qui la composent, mais un être nouveau, qui a sa psychologie et son comportement propres, ce qui fait qu’une foule de 40 académiciens n’agira pas différemment d’une foule de 40 analphabètes. Là où les évènements divergent, c’est quand un des membres de la foule particulièrement fort de caractère et donc peu impressionnable parvient à prendre la tête du groupe et à le ramener à la raison.
L’espèce humaine est en danger en raison de son nombre. Celui-ci doit beaucoup aux progrès de la médecine et de l’hygiène. Comme ces progrès devraient normalement se maintenir, on peut penser que la population de la planète va encore s’accroître de quelques milliards d’individus. A moins qu’une guerre nucléaire ne l’anéantisse. C’est dire que l’avenir a de quoi inquiéter. Ce préambule n’est là que pour faire appel à la réflexion des hommes. Elle est vraiment vitale, et de plus urgente.
La télévision nous fait vivre en direct tout ce qui se passe sur la planète. Nous sommes donc bien informés du comportement de nos congénères, si loin soient-ils de nous. Mais ce qui doit le plus nous inquiéter, c’est la façon dont se conduisent certains individus occidentaux et dont les gouvernants les traitent. La folie se répand à vive allure dans certaines universités américaines qui forment non pas des médecins ou des ingénieurs mais des intellectuels bavards. De plus la crainte millénaire de l’apocalypse a donné naissance à la secte écologiste qui, telle une colonie de termites, sape méthodiquement les fondements de l’organisation technologique qui permet à l’homme de vivre, de se soigner et de circuler. Et nos gouvernants les écoutent !
Il ne reste qu’un espoir à l’humanité : que les élites se réveillent et fassent un grand courant d’air dans les turpitudes mentales qui nous conduisent à notre perte. On n’a pas besoin de génies à la tête des Etats, mais d’hommes et de femmes solides et pleins de bon sens. Et désintéressés, car la cupidité a gagné les classes dirigeantes et les pervertit. Parmi les maux qu’il faut guérir d’urgence, le principal est l’immense vague d’immigration qui fait tanguer le monde. Les populations du sud voient sur leur télévision le spectacle de notre richesse et veulent en prendre leur part. Ce n’est ni étonnant, ni scandaleux. C’est simplement très dangereux. Car l’homme ne supporte les étrangers qu’en quantité raisonnable, c’est-à-dire sans que se réveille l’envie de tuer l’autre qui est l’un des fondements parfaitement conservés de notre psychisme primitif.
L’immigration de masse est une folie. Autant le respect et le soin de l’étranger sont des acquis précieux de la plupart des religions, autant la haine de l’intrus n’a jamais quitté l’homme s’il se sent en danger. Les choix des sociétés occidentales au vingtième siècle et aujourd’hui ont été marqués par les horribles massacres des guerres et des génocides et les ont conduites à vouloir expier leurs fautes en accueillant autant d’étrangers qu’il s’en présentait. Le résultat est sous nos yeux. Si vous regardez une chaîne d’information française, vous connaissez d’avance son programme : les meurtres au couteau et les viols. Ceux qui les commettent sont simplement hors de tout environnement équilibré, parce que nous n’avons pas su réguler l’immigration et l’intégrer. Ce qui nous arrive est de notre faute, il faut avoir la lucidité de le dire.
Nous devons nous doter de dirigeants aptes à comprendre cette situation et à y porter remède. Nous devons en même temps faire un grand effort de pédagogie afin d’aider le peuple à faire les bons choix. Je crains que ceux qui occupent les écrans ne soient pas les bonnes personnes pour y parvenir, qu’ils soient politiciens ou journalistes. Le pire est que tous défendent leur pré carré avec férocité, tant ils craignent de le perdre. Alors croyons au miracle. Il y en a eu quelques-uns dans notre histoire. Pourquoi pas un autre aujourd’hui ? J’entends des amis m’interroger, moqueurs : Tu crois aux miracles ? Tant pis s’ils se foutent de moi, je réponds oui !
Claude Reichman