Entreprises et écologie : Une réalité pas toujours verte (à défaut d’être rose)

Nous avons vu que les écolos tiennent un discours particulièrement incisif vis-à-vis des populations à seule fin de les contraindre à accepter leurs solutions radicales.

Mais, ce discours est aussi tenu par certains types d’entreprises « à but écologique » … qui sont surtout suspendues aux subventions.

Ce discours est bien rodé et il est toujours le même et nous allons voir que ce sont des affirmations pour le moins orientées …

-La transition énergétique demande certes un effort d’investissement important, essentiellement basé sur un financement public fait de subventions, mais elle améliorera notre niveau de vie.

Traduction : En fait, la proposition est de dépenser toujours plus d’argent public. Or, les solutions proposées ont surtout toutes eu pour conséquence d’augmenter le cout de la vie et ces dépenses tant vantées amélioreront surtout les résultats de l’entreprise qui bénéficiera de l’argent gratuit des autres !

-La transition énergétique sera créatrice nette d’emplois.

Traduction : Il s’agit surtout d’une promesse qui n’engage que ceux qui y croient. En fait, cette fameuse transition est surtout destructrice d’emplois et le marché de l’automobile en est symbole le plus évident puisque désormais la majeure partie des voitures vendues en France sont fabriquées à l’étranger (la France est revenue à des niveaux de production de 1960) et, de plus en plus souvent, en Chine ! L’Union Européenne en est réduite à infliger des droits de douane très élevés sur les voitures chinoises pour protéger les constructeurs européens. Le non-dit est évidemment que vous devrez payer votre voiture plus cher puisqu’on va artificiellement remonter le prix des voitures chinoises avec des taxes à l’importation !

Il n’y a plus de fabricants de panneaux solaires en France et les éoliennes qui fleurissent dans nos paysages sont fabriquées elles aussi à l’étranger (Allemagne) !

-Nous pouvons faire de la transition une aventure industrielle, mais nous ne devons pas ralentir la décarbonation ni compromettre notre compétitivité.

Traduction : On nous annonçait une baisse des couts mais elle n’a pas eu lieu ; bien au contraire puisque « transition écologique » rime pour l’instant surtout avec une énergie de plus en plus chère !

Quant à la compétitivité, on voit que l’Union Européenne taxe les voitures chinoises parce que les producteurs européens ne sont pas compétitifs et perdent pied !

-Si nous n’agissons pas pour contenir le changement climatique, la facture sera plus lourde plus tard.

Traduction : Encore une fois, la menace de la fin du monde est à peine masquée … il faut dépenser énormément (d’argent public) maintenant pour éviter de dépenser encore plus … plus tard ; affirmation évidemment ne reposant sur aucun fondement !

Les chiffres de la transition au seul niveau européen sont connus et ils donnent le vertige : rien que pour la France 145 Mds € par an dont … nous n’avons pas le premier sous !

Et les projets financés par l’argent public fleurissent comme par miracle par dizaines. On peut citer les éoliennes, les panneaux solaires, l’hydrogène, les carburants de substitution, les algues productrices de gazole, le biogaz … tous des modes de production d’énergie inefficaces qui attirent les idéalistes mais aussi et surtout des aventuriers peu scrupuleux abondamment subventionnés avec nos impôts et dont l’activité n’aurait aucune existence d’aucune sorte sans ces subventions qui ont surtout pour effet de fausser le marché et d’augmenter les couts !

Puis certains de ces projets sont ensuite discrètement abandonnés quelques années plus tard ; telle la désormais fameuse route solaire promue par la non moins fameuse Ségolène Royal qui n’a jamais tenu le moindre de ses objectifs loin s’en faut !

L’absence de formation des politiciens, leur crédulité, voire leur idéologie et l’électoralisme permettent à des entrepreneurs peu scrupuleux de profiter, sans état d’âme, de la situation et des opportunités.

La décarbonation systématique de l’économie, telle qu’elle a été décidée à Bruxelles, s’apparente plus à un suicide économique qu’à un progrès … et nous en paierons les conséquences !

Or, l’action en faveur du climat au niveau européen est insignifiante si on la rapporte à la planète entière. L’Europe c’est 600 millions de personnes pour 8 milliards de terriens dont des mastodontes comme l’Inde et la Chine qui totalisent 3 milliards à eux deux et dont les objectifs écologiques sont le dernier de leurs soucis !

Il faut être conscient que les 3/4 de l’humanité (Chine, inde, Amérique du sud, Afrique) vivent en dehors de tout contexte écologique ou réchauffiste !

On sait aussi que les énergies dites renouvelables ne présentent aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie dont nos sociétés ne peuvent absolument pas se passer.

Elles ne sont pas stables et elles sont chères tout en fragilisant les réseaux électriques alors que nous avons besoin d’une énergie abondante, stable et bon marché.

Tout l’inverse donc !

Mais on a bien compris que, sous prétexte de sauver la planète, certains individus maximisent le profit tout en profitant des opportunités dans le cadre d’une économie de connivences c’est à dire en dehors d’un marché normalement ouvert à la concurrence.

Si les subventions disparaissent, ces entreprises « du futur » disparaissent aussi ; ce qui démontre sans ambiguïté aucune leur caractère artificiel !

La réalité est que la transition énergétique est juste une idéologie et que nous continuerons encore longtemps à consommer du pétrole et ses dérivés (sauf pour l’électricité qui est, en France, nucléaire pour 70%).

Bien cordialement à tous !

 

 

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Une réflexion sur « Entreprises et écologie : Une réalité pas toujours verte (à défaut d’être rose) »

  1. La réponse des élus devrait passer par la valorisation de solutions basées sur l’innovation et l’investissement, les économies de gestions à réaliser et non, par le traditionnel ‘nouvelles taxes’ et arrosages de subventions fiscales, et non par le développement de la peur. Pour les dirigeants d’un pays le temps long doit primer sur les solutions de court terme” : Les incohérences de la france devenue une bourgade de l’Europe et des USA= Quand l’Union Européenne autorise au mois de Novembre 2023 l’importation de lait de Nouvelle Zélande, avec le OK de la France le débat est clos , l’écologie ne sert qu’à prélever indûment des impôts et taxes.

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