Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ??

J’apprends aujourd’hui, en me déplaçant au Tribunal Judiciaire de Montpellier, que le 3 juillet 2024, c’est-à-dire mercredi dernier, j’ai été condamné, par juge unique, à six mois de prison – avec sursis – à une interdiction de fréquenter le Greffier en Chef du Tribunal Administratif de Poitiers – que je n’envisageais pas de fréquenter ni de harceler contrairement à ce que fait avec moi ce fameux tribunal et les autres – et à un stage de citoyenneté !!!

Je vous rappelle rapidement l’affaire en question : https://temoignagefiscal.com/piege-judiciaire-premedite/, dont l’article de mon blog accessible avec ce lien était en réalité ma plaidoirie, tout y est vrai.

Quand même.

Je n’en reviens pas. Depuis que je suis tout petit, enfant, on m’a donc menti. Le même coup que pour le Père Noël ?

J’ai toujours fait confiance à la justice, comme on m’a incité à le faire. En cas d’échec je me disais : « Tu t’es mal expliqué. Ils sont débordés, il faut que tu sois plus précis. L’appel sera plus réfléchi, les magistrats y sont moins débordés, plus soucieux de l’organisation sociale. Tu es mal tombé, ça va s’arranger un jour. Ils vont bien finir par voir que c’est Bercy qui te maltraite, qui te harcèle, qui est dangereux, qui mène le pays à la ruine, aux conflits sociaux, à la haine des autres, etc… ». Grave erreur…

Peut-on davantage se tromper, avec des conséquences aussi graves ?

Abasourdi je me dis : « Qui est le délinquant, moi ou eux ? »

Cette question vaut-elle la révocation de mon sursis ?

Et pourtant à 80 ans, je peux revendiquer plusieurs choses :

  • Je n’ai jamais été corrompu, je n’ai jamais touché une somme, ou reçu un avantage, qui ne soit issu de mon travail et un simple pourcentage de ce que j’avais fait gagner à mes clients.
  • Je n’ai jamais dépendu de l’Etat, j’ai toujours payé mes impôts et donné une partie de mon temps à des activités bénévoles.
  • J’ai élevé mes enfants et assumé la vieillesse de mes parents, sans aide de l’Etat.
  • J’ai cotisé 40 ans à une caisse obligatoire, qui me verse 480 € de retraite par mois…

Eux, je dis eux, je veux dire les hommes de l’Etat et leurs affidés — dans lesquels, à ma grande stupeur, je dois compter la justice, qui rend l’ordre des hommes de l’Etat et non la justice –, ils m’ont massacré, gratuitement, dans le cadre de leurs croyances — et de la terreur qui rendent ces croyances obligatoires pour tous, même si elles sont de fait incompatibles avec notre constitution — qu’ont-ils fait :

  • Ils ont inventé un redressement fiscal inexistant. Ils m’ont attribué le titre infament de « fraudeur fiscal », uniquement dans le cadre de leurs connivences corporatistes entre tenants du pouvoir, entre fonctionnaires malsains. Car ne l’oublions pas il est des fonctionnaires honnêtes, même très honnêtes, mais ils n’ont sans doute pas intérêt à se montrer, ils risqueraient gros. Vous imaginez la vie du magistrat qui prendrait ma défense ?
  • Ils cassent mes projets professionnels, pour cela ils ruinent des propriétaires et se ruinent eux-mêmes à La Rochelle dans le cadre du transfert de l’hôpital… je vous raconterai.
  • Ils me harcèlent, cherchent constamment des motifs pour me ruiner, bloquer tous mes comptes, saisir et vendre tous mes biens, y compris les plus personnels – le jardin de ma maison –,
  • Ils ont inventé un dossier de délinquance contre moi, exclusivement à base de provocations de la police routière et de qualification en diffamation de ma liberté de parole et de pensée — pourtant bien sage par rapport à ce que l’on entend tous les jours – qui dénonce les escroqueries de Bercy, administration plus sacrée que toutes les religions du monde. Ils disent que je blasphème, ou que je diffame ce qui est pareil, quand je critique cette administration, cancer mortel du pays.

Je vais devoir faire appel, quand je recevrai le jugement, mais rien ne changera, je risque juste que ce soit pire.

Quand je vois mon pays donner des leçons de civilisation au reste du monde… j’en suis baba… Quel cauchemar.

Mais il y a toujours pire, en effet, aujourd’hui, face aux trafics de voix à grande échelle, de tous bords, à la corruption morale des élus qui passe pour du génie, j’ai la nausée pour notre « démocratie »,

Vous connaissez ma consolation ? Je suis né un deux août, date qui a vu la magistrature condamner à mort, par contumace, le Général de Gaule… Résistons, résistons…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ?? »

  1. Monsieur DUMAS,
    C’est précisément parce que votre existence toute entière, telle que vous l’avez maintes fois retracée, témoigne de votre absolue sincérité et de votre constante droiture que vous êtes devenu peu à peu suspect aux yeux de bien des gens (je parle de ceux qui ont renié depuis longtemps les bons principes et qui, en démons nostalgiques du Ciel, se scandalisent que d’autres s’y conforment encore).
    En effet, quelle est la caractéristique principale de ce qu’on appelle communément “l’étatisme” ?
    Vous l’avez dit vous-même, en employant le terme de “blasphème”, c’est d’être une croyance ; or, cette croyance (qui n’est qu’un substitut temporel de la mystique véritable et, comme toute hérésie mensongère, une grossière contrefaçon ou une sinistre parodie QUE L’ON FINIT, hélas, PAR PRENDRE AU SERIEUX), cette croyance, en forme de mauvaise herbe, a besoin, pour pouvoir prospérer, d’UN CLIMAT QUI LUI SOIT FAVORABLE : voilà pourquoi, elle ne s’impose, EN GARANTE ULTIME DE LA COHESION SOCIALE, qu’au terme d’un long processus de “décadence” et de “sape” de tout ce qui faisait, il y a peu encore, une SOCIETE NORMALE ; en clair, selon le slogan socialiste, emprunté à un titre d’ouvrage de Jean Guéhenno, il faut tout d’abord “CHANGER LA VIE” et, une fois la vie changée, on s’aperçoit que l’on a du même coup…changé les CONSCIENCES !
    A partir de là, le “stage de citoyenneté”, initialement conçu pour la rééducation du petit délinquant, CHANGE de destination : il devient, dans une optique faussée “à la chinoise”, la punition réservée à l’individu trop indépendant, trop fortuné, trop talentueux, qui donne le “mauvais exemple”… à tous ses frères de condition, demeurés, quant à eux, trop esclaves de la tutelle publique et de son fort contingent de “tuteurs” (en constante augmentation à mesure que le nombre des “missions” inutiles augmente)!
    Dans ce “monde renouvelé”, il va sans dire que le résultat de l’opération arithmétique “un plus un” n’est plus deux, mais désormais : zéro ! Entendez par-là que la parole d’un contribuable d’aujourd’hui ajoutée à celle d’un autre contribuable contemporain n’a pas plus de valeur et ne porte pas davantage !
    D’où l’idée première de la rubrique (à la fois documentaire et rétrospective) : “Henri Dumas vérifié”, qui consistait à confronter les propos tenus sur “Témoignage Fiscal” avec ceux, rigoureusement de même nature, mais tenus uniquement, cette fois, par d’illustres DEVANCIERS, lesquels devanciers, chose étonnante…n’ont pas été, contrairement à Henri DUMAS, condamnés, en leur temps… POUR LES AVOIR TENUS !

      1. Bonjour
        Quel était le jeu ?
        Qu’ai-je mis en jeu ?
        Qu’aurais-je perdu ?
        Si vous avez une réponse à ces questions vous n’êtes peut-être pas l’abrutie que vous paraissez.
        Bien à vous.

  2. Cet événement est comme une vague. Elle passe , nous submerge puis s’affaibli et enfin disparaît .
    Cette mauvaise histoire suivra le même chemin.

    Faire appel n’est peut-être pas la bonne solution. Ils se feront un plaisir de créer une seconde vague…

    J’ai appris et je ne suis pas le premier, que pour combattre, il faut savoir contourner. Je pourrais le dire avec d’autres mots mais ce serait inconvenant.

    Il y aura certainement d’autres revanches qui auront un autre panache et qui passeront toute seule, sans réaction de « l’adversaire ».
    Ce sont les meilleures victoires, les plus belles revanches, à mon sens…
    Cordialement.

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