Cette histoire de Covid qui dure dans le temps

Le Covid est présent dans toutes les consciences via l’assommoir des médias en boucle ! Imaginez un instant couper toutes les infos : Pas de journaux, ni de radios ou télévisions, bref coupés du monde. Qu’est-ce qui changerait votre quotidien ? Malade ? Vous iriez vers votre médecin généraliste. Si vous êtes son client depuis un certain temps, il vous connaît.

Il pourrait vous dire aussi qu’il y a une grippe mauvaise qui circule et surenchérir par des principes de précautions à entreprendre. Comment le sait-il ? Croyez-vous que les médecins soient désoeuvrés de tout ce qui est lié à la médecine et de ses réseaux de connaissance évolutive ? Ces gens sont constamment en veille pour apprendre en plus d’avoir appris leur métier comme le font par exemple des informaticiens sortis de leur école pour eux aussi évoluer. Du moins, on le souhaite …
Ces médecins, par des numérus clausus, deviennent de plus en plus rares comme des spécialistes, ce que l’on traduit par des déserts médicaux ou des délais d’attente. Les informaticiens, eux, ne sont pas rares. D’un côté, vous avez l’Etat qui gère, de l’autre vous avez le marché.

Je me suis toujours demandé pourquoi ce numérus clausus vis-à-vis des médecins ? A partir du moment où le candidat obtient son diplôme certifié pour exercer, il devrait pouvoir exercer et s’installer. Puis le marché dira s’il est bon ou mauvais comme pour n’importe quelle entreprise. La loi devrait juste alors intervenir pour sanctionner les charlatans ou les insuffisances professionnelles dans un cadre facile à préciser selon des règles de droit commun, mais aussi dans celui proche de cette activité, comme pour n’importe quels autres corps de métier.

Le marché, ce n’est pas la jungle comme on l’entend trop souvent. C’est un cadre de négociation entre acheteurs et vendeurs avec des règles claires qui protègent des malversations, ou plutôt qui devrait, car malheureusement il est perverti souvent par abus de position dominante et avec elle, la connivence. Et c’est tout notre problème.

Un exemple de connivence ? La médecine du travail. Chaque salarié embauché doit suivre le parcours de son registre, puis un peu plus tard en exercice. Ce « service » me facture en tant que gérant d’entreprise 84 € par salarié à l’année systématiquement, sans même avoir vu un candidat. Vous connaissez sans doute le prix de votre médecin généraliste qui vous connaît et qui fait la même chose et souvent mieux, car il a votre dossier, plus vous y allez quand cela vous semble nécessaire. Mieux, quand un salarié ne s’est pas présenté à un rendez-vous du même « service », celui-ci vous envoie une facture de 20 € HT pour l’avoir dérangé.

La réaction primale par rapport à ces vautours est de les déranger vraiment, mais évidemment, vous connaissez le topo : Mise en demeure puis ATD, et l’URSAFF sur le dos, cette Gestapo qui ne dit pas son nom.

Que faire ? Attendre que tout s’écroule ? Car c’est inévitable en toute logique … Ou bien chantons la Marseillaise et la traduisons en actes pour bannir l’occupant intérieur.

Bien à vous

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6 réflexions sur « Cette histoire de Covid qui dure dans le temps »

  1. « J’ai toujours était surpris par la promptitude Du médecin du travail à rendre inapte un salarié, obligeant un employeur dans des délais restreints, à trouver une solution et sans celle-ci le licenciement inéluctable … Et contrairement à toute logique, ce même medecin autorisant ce même salarié, à prendre un boulot identique dans l’entreprise concurrente… La pas compris…, »

  2. « Je me suis toujours demandé pourquoi ce numérus clausus vis-à-vis des médecins ? A partir du moment où le candidat obtient son diplôme certifié pour exercer, il devrait pouvoir exercer et s’installer.  »

    « Ces médecins, par des numérus clausus, deviennent de plus en plus rares comme des spécialistes, ce que l’on traduit par des déserts médicaux ou des délais d’attente. Les informaticiens, eux, ne sont pas rares. D’un côté, vous avez l’état qui gère, de l’autre vous avez le marché. »

    Je vois plusieurs raisons au numerus clausus et à la pénurie toute relative de médecins :

    Déjà la médecine, la santé étant importante pour la population, il est jubilatoire pour un politicien d’en prendre le contrôle, d’où aussi la Sécurité sociale et le tiers payant qui permet à l’état de s’immiscer dans la relation entre le malade et son médecin.

    Aussi historiquement le numerus clausus a été institué après 1968, il s’agissait de préserver les facultés de médecine d’une déferlante d’étudiants issus des classes populaires à l’instar des écoles d’ingénieurs (hormis UTC Compiègne, on n’a jamais cherché à former des ingénieurs dans les universités en France au contraire de l’Allemagne), réflexe petit bourgeois de préservation sociale donc.

    Ensuite historiquement l’idée du numerus clausus et du concours en médecine a prospéré grâce à Pétain et au quota de pharmacies. Suite à une décision du maréchal toujours en vigueur une officine de pharmacie ne peut être ouverte dans une commune donnée que sur décision du préfet et en fonction du nombre d’habitants ( 2500 habitants actuellement pour la première pharmacie ouverte et 4500 pour les suivantes) .

    On en parle beaucoup moins mais les pharmaciens en plus d’avoir à supporter un concours à numerus clausus (beaucoup plus restrictif d’ailleurs) au début de leur études comme les médecins (et aussi les dentistes), une fois leur diplôme acquis, ne peuvent pas fixer leur croix verte là où ils le souhaiteraient. A l’opposé des médecins qui vissent leur plaque là où bon leur semblent, les jeunes pharmaciens n’ont d’autres solutions que d’être les salariés d’un de leurs confrères ou de racheter aux-dits confrères s’ils veulent bien le vendre leur fonds de commerce (et bien entendu au prix fort cela peut monter à 140% du CA avec un EBE de 10 à 15% dans les meilleurs cas).

    C’est donc la double peine pour les pharmaciens : restrictions au commencement des études avec le concours et puis à l’issue avec le quota empêchant la libre installation.

    On m’a aussi expliqué mais j’y crois moins que les députés énarques, avocats, enseignants en avaient assez de se faire ravir des mairies et autres mandats aux élections par des médecins d’où l’intérêt d’en limiter le nombre.

    Ensuite dans les années 90, l’idéologie a voulu la féminisation de la médecine, le concours présentait avant cette époque de nombreuses sciences dites dures à coefficient élevé ; grosses doses de mathématiques et de chimie bien rébarbatives : matières dans lesquelles les femmes excellent beaucoup moins que les hommes. (Voyez l’informatique, ce n’est que logique et abstraction les femmes y sont totalement absentes.)

    Nos politiciens ont donc réduit la part de ces matières scientifiques au concours au profit de sciences plus littéraires et attractives pour les femmes : davantage de biologie et ajout de sciences humaines et sociales qui n’existaient pas auparavant (et tout ce joue pour les candidats au concours par QCM au centième de points).

    La raison officielle étant de former une nouvelle génération de médecins à l’esprit moins technicien et plus humaniste.

    Le résultat de la féminisation de la médecine est catastrophique : non pas que les femmes soient moins compétentes que les hommes ce n’est pas le cas, mais elles réalisent beaucoup moins de consultations.

    Tout d’abord la femme médecin comme son homologue masculin termine tard ses études et elle a du temps perdu et de l’argent à rattraper : autrement dit fonder une famille et acquérir une résidence.

    Elle se marie bien entendu avec quelqu’un de son milieu social et de son niveau intellectuel : relation de famille, rencontre sur les cours de tennis ou soirées étudiantes dédiées des grandes écoles, il s’agit la plupart du temps, (hormis s’il s’agit un de ses confrères du milieu médical), d’un cadre supérieur, d’un ingénieur ou autre mais en tout cas d’une profession qui ne s’exerce qu’en ville. Résultat n’espérez pas trouver une femme médecin exerçant à la campagne et encore moins mariée à l’hobereau ou du gentleman farmer du secteur.

    S’ajoute à cela bien entendu les enfants qui font que la femme médecin comme toute femme qui travaille et devant mener deux vies parallèles (le mythe de superwoman que les médias nous ont vendu), privilégiera un poste de salarié à temps partiel à l’hôpital ou dans une autre structure médico-sociale à un exercice libéral de la profession en cabinet totalement chronophage.

    Sans compter la fiscalité et les autres brimades des fameuses SECU et URSSAF qui font que même les hommes médecins installés en cabinet libéral ne font plus 40 consultations par jour et 50 heures par semaine puisque tout repart en impôts et en charges.

    1. Votre propos est très pertinent à mon sens et je le trouve bien exposé. J’y souscrits évidemment.

      J’ai fait quelques commentaires d’articles au départ sur ce blog. Mr Dumas m’a proposé rapidement de passer de l’autre côté de la barrière : Devenir auteur. Premier article balbutiant, puis cela vient au fur et à mesure. C’est bien ou pas en qualité, Mais bon je suis encore là pour écrire pour ceux qui veulent lire mes lignes – pas d’excommunication car tolérance et mesure pour écrire !

      Ce que je voudrais, comme pour le taulier est d’appeler de nouveaux auteurs pour donner encore plus d’intensité par ce qu’ils perçoivent et mesurent sur le terrain, dire ce qu’il se passe dans l’intuitu des gens.

      Comme le disait Claude Reichman : Ce blog est un des derniers où on se bat contre la prose de nos médias officiels !

      Alors rassemblons nous pour lutter et rétablir la vérité !

      Ce blog n’est pas le seul dans le registre, mais il a un atout, il ne relève pas du complot, il est factuel pour ouvrir des portes et en fermer d’autres qui relèvent de l’aberration ! Décrire, témoigner et proposer pour allumer la lumière !

      R. Bukinov

      R. Bukinov

  3. La France depuis quelques décennies est une suite de mensonges sur lesquels beaucoup trop de citoyens sont d’accord et cela rend son redressement impossible ou très , très difficile.

  4. La médecine du travail est effectivement une escroquerie. Enfin l’est devenue.
    Parce que, au départ, l’intention était bonne et la chose nécessaire, la santé des salariés n’était objectivement pas prise en compte.
    Pouvaient-ils se prendre eux-mêmes en charge, probablement, mais dans un environnement peu favorable, il faut l’admettre.
    Donc il fallait la médecine du travail.
    Puis elle s’est bureaucratisée autour de son monopole, et… c’est devenu ça… en effet.

    1. La médecine du travail permet de remplir les caisses du MEDEF avec la complicité de la CGT. Les médecins du travail ont bien démontré leur inutilité et leur incompétence avec l’amiante.

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