Ces étonnants étonnements….

La maison « poulaga » n’en revient pas, dans la presse, d’avoir élevé en son sein le meurtrier fanatique de quatre des siens.

Force est d’admettre que ce massacre est injuste, révoltant, mais beaucoup moins étonnant que les responsables de cette administration veulent le faire croire.

Aujourd’hui, soudainement, on entend dire qu’une organisation va être mise en place pour dénoncer les déviances internes éventuelles du personnel de cette grande administration qu’est la police.

De quelles déviances s’agit-il ? La radicalisation religieuse ?

Quelle radicalisation religieuse, quelles croyances seront visées ? La musulmane, la catholique, la communiste, l’égalitariste, l’écologique, etc… ?

Je cherche à comprendre, j’ai du mal.

Car, ce que je vois est la chose suivante :

Les administrations fonctionnent par la cooptation et l’appartenance et non par le mérite ou le résultat. De ce fait une fois admis dans l’une d’elle l’impunité est totale, le groupe qu’elle constitue protège tous ses membres, sans distinction de qualité ou de moralité.

Tout le système va dans ce sens, y compris la justice qui respecte ce principe.

Par exemple

Dénoncez au tribunal le comportement déplacé d’un flic ou d’un contrôleur des impôts, ses abus de pouvoir, sa partialité, son sadisme, même sa folie, ses croyances, cela va mal se passer pour vous.

En revanche

Dénoncez au tribunal un commerçant, un industriel, un acteur économique, cela se passera très bien, vous serez un héros, quand bien même vos accusations feraient, in fine, chou blanc.

Comment dans ces conditions la maison « poulaga » pourrait-elle objectivement séparer le bon grain de l’ivraie en ce qui concerne son personnel interdit de critique ?

Ce drame n’est que le revers d’une organisation qui gangrène notre pays.

La responsabilité ayant disparue, l’appartenance étant la seule règle, nous sommes dans une société collectiviste de privilèges octroyés et non dans une société libérale de privilèges conquis.

Les seconds sont constamment remis en question, sous surveillance de la concurrence, pendant que les premiers ouvrent un droit à l’impunité qui génère tous les abus.

Nous sommes bien placés ici pour comprendre la différence.

Tous ceux qui sont tombés sur un contrôleur fiscal meurtrier de leur entreprise, de leurs biens, de leur famille, qui ont osé le poursuivre, savent ce que je veux dire.

Toutes nos administrations abritent inévitablement en leur sein des fous, des dérangés de la croyance, qui y prospèrent librement, à l’abri de toute remise en question, protégés par la force du groupe qui se prétend parfait, indépendamment des individualités qu’il abrite.

Ce grand n’importe quoi c’est quatre morts aujourd’hui à l’intérieur du système, c’est triste. Mais c’est aussi tous les jours des morts – passant inaperçus — à cause du système, mais chez les autres, chez ceux de l’extérieur, alors….

A bientôt pour les médailles, discours et autres colifichets, mais pas pour une remise en question, hélas….

Bien à vous.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Ces étonnants étonnements…. »

  1. Le grand problème avec les fonctionnaires c’est qu’ils jouissent du privilège de l’irresponsabilité collective, d’où leur inefficacité, leur nonchalance au travail.

  2. Le laxisme des administrations judiciaires est responsable de cette situation et en particulier de la majorité des violences conjugales meurtrières. Car qui refuse les plaintes et les classes sans suite, qui n’écoute pas le citoyen.Il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir. En France tuer, blesser, abuser du pouvoir judiciaire, etc, sur les citoyens on appelle cela la démocratie .

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