Archives de catégorie : Zap du Net

Une selection d’articles choisis sur le net par E. Bolling

DANS LES ECOLES, LA RAISON A-T-ELLE DISPARU?

 Le lavage de cerveau est-il en marche avec la complicité massive du corps enseignant?

Sur F.B

L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes assises

 

AUX PROFESSEURS DES ÉCOLES
Je suis professeur des écoles et directrice à la retraite et je ne reconnais plus mes anciens collègues. Avant, quand les gouvernements nous demandaient de mettre en œuvres des mesures, des programmes qui nous choquaient, nous n’hésitions pas à manifester, à faire grève pour défendre l’intérêt de nos élèves.

Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on vous a fait un lavage de cerveau. Etes-vous devenus des esclaves de la pensée unique ? Où est votre curiosité intellectuelle, votre sens de l’information, de la critique. On vous dit à la TV qu’un virus très dangereux nous attaque et vous ne vérifiez pas ces affirmations ? Où sont les mourants, tombent-ils dans les rues ? Quels malades gravement atteints connaissez-vous parmi vos relations ? (Je ne parle pas de ceux dits « positifs » atteints d’un vague rhume ou d’une petite fièvre…) Et cela ne vous intrigue pas ? Vous ne cherchez pas à vous informer en acceptant de donner la parole à des contradicteurs ? C’est pourtant ce qu’on apprend dans toutes les facultés : se faire sa propre opinion après avoir examiné les diverses thèses.

Mais non ! Vous obéissez à des décrets, des ordres de vos ministres sans même vous demander s’ils sont légaux, s’ils n’enfreignent pas le droit et la constitution (ce qui est le cas). Cela ne vous rappelle-t-il pas les pires époques de notre histoire ? Et vous acceptez de vous transformer ainsi que vos élèves en tristes masques sans expressions ni vie… Vous risquez d’être les premiers à en pâtir (votre voix, votre respiration, vous obligeront sans doute rapidement à réexaminer la question).

Mais laissez-moi vous dire ce que j’ai constaté ce matin, en passant devant un collège, à l’heure de la sortie. J’ai eu envie de pleurer. Une masse de gamins silencieux, aux yeux tristes, n’osant se toucher s’est dirigée vers moi. A l’endroit où d’habitude, après quatre heures de cours, c’étaient rires, bousculades et chahut, régnait un malaise palpable. Ahurie, j’ai vu alors trois policiers armés de fusil de guerre à la porte ! A la porte d’un collège ! Armés de fusils prêts à tirer ! Sur qui ? Des gamins qui s’embrasseraient, qui se prendraient par la main ? Mais où vivons-nous ? J’ai vraiment pris peur pour l’avenir de notre société et de nos enfants.

J’ai trois petits-enfants en âge scolaire. Hier une de mes petites filles m’a montré des boutons tout autour de sa bouche et son nez et elle se plaint de maux de tête tous les soirs. Mon aîné, qui vient de rentrer en IUT, doit suivre une semaine sur deux ses cours seul dans sa chambre sur son ordinateur. Super l’ambiance fac ! Mais que faisons-nous de nos élèves, de notre jeunesse ? N’est-ce pas plus grave qu’un programme contre lequel nous nous sommes rebellés jadis ? A -ton transformé l’élite intellectuelle de notre pays, les gens capables de réfléchir, en moutons de Panurge ?

Ou bien croyez-vous vraiment la publicité TV de la petite fille qui ne veut pas tuer sa grand-mère avec le méchant virus. Mais écoutez une grand-mère : « Je préfère mourir demain si je ne dois plus embrasser mes petits-enfants, les voir rire et chahuter et flirter avec leur petite copine. »

Faut-il que ce soient les retraités qui descendent dans la rue pour manifester leur angoisse, leur inquiétude, non face à un virus moribond mais face à une société liberticide où on transforme les gens en robots sans sentiments ni expression derrière leur masque ? Allez-vous vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard ?
Evelyne MELAN

 

Une autre petite pour la route d’une prof résistante…

 » Je suis une enseignante de SVT dans un collège où j’ai refusé de continuer à porter le masque ( de l’hérésie à la honte ). J’ai été relevé jeudi de mes fonctions, en plein cours, en présence de mes élèves;je suis mise en demeure jusqu’à ma convocation au Rectorat ce lundi avec menace de faute professionnelle vu « mon comportement irresponsable ».
Que cela se sache ! Une enseignant a refusé la maltraitance qui lui était infligée à porter un masque inefficace pendant 5 heures à parler, à se déshydrater, à s’intoxiquer et cette enseignante refuse d’être complice de la maltraitance infligée à nos enfants, à porter ce masque de 7h à 17h30 en ne le posant que 15mn le temps du déjeuner….après l’avoir touché, baissé, remonté x fois pour RESPIRER un peu avec leurs mains péniblement lavées une fois dans la journée….
Pourquoi les syndicats ne se remuent-ils pas pour cette grave atteinte à la liberté …de respirer ?
Cordialement »
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UNE EX-MACRONISTE SE LÂCHE. « ON TERRORISE LA POPULATION!

C’est l’ère des petits chefs (comme en 40 ou dans les états totalitaires), du simple flic au préfet, du CRS au maire , tous interdisent, tous verbalisent souvent avec violence que rien ne peut justifier. Rien ne peut les arrêter, ils agissent dans une impunité totale. A tous les échelons…
La démocratie comme nous l’avons connu est morte et bien morte. Nous entrons de plein pied dans le monde d’Orwell.

https://www.facebook.com/indivisible.perception.7/videos/136023444863233

 

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Contrôle des masques ! Le triomphe autoritaire des petits chefs par Frédéric Mas

Partout, c’est l’impuissance et la stupéfaction devant l’absurde rigueur des bureaucrates qui nous gouvernent. Il faut interdire, punir et réglementer, et cela en toute bonne conscience, puisque c’est pour le bien commun sanitaire.

Un informaticien de Cherbourg en poste à Paris ôte son masque ce lundi matin pour manger un pain au chocolat. Des policiers le croisent, le contrôlent parce qu’il a le masque sur le menton. Les esprits s’échauffent, et ils l’emmènent au poste après un vif échange. 135 euros pour non port du masque et 3 fois 68 euros pour outrage.

Gare de Lyon, 31 août dernier. Robin, 22 ans, se fait quant à lui coincer pour avoir mangé un Kinder Bueno dans le métro. Lui aussi s’est emporté face à deux policiers en civil qui lui avaient ordonné de remettre son masque.

Visiblement, dans ces cas précis, la police sait mieux que vous quand vous avez faim et quand vous devez manger. En cas de contestation, préparez-vous à payer. C’est mesquin, c’est la France de 2020.

LE PETIT POUVOIR LOCAL

Mais il n’y a pas que certains éléments de la maréchaussée qui se sentent pousser des ailes. Certains élus locaux essaient d’en profiter pour asseoir leur petit pouvoir et dicter leurs préférences aux citoyens en espérant que le flou de la règlementation joue en leur faveur.

Vendredi 28 août, quand la préfecture, en lien avec la mairie de Paris, a rendu le masque obligatoire partout à Paris (pour ensuite rétropédaler assez lamentablement), une adjointe au maire a déclaré benoîtement que du coup il était interdit de fumer dans la rue. Heureusement, dans ce cas précis, l’élue s’est vite fait recadrer. Mais dans l’ambiance hygiéniste d’aujourd’hui, on peut se demander si ce n’était pas un coup d’essai…

Les élus locaux ne sont pas en reste quand il s’agit de montrer leurs muscles et de rassurer les flippés du covid. Les masques obligatoires et les couvre-feux se multiplient un peu partout en France, en fonction de circonstances que seuls les édiles locaux et les préfets sont capables d’évaluer.

Là encore, ce qui compte, c’est de rouler des mécaniques en écrasant les citoyens ordinaires qui vivent de leurs commerces, et pas de la consommation d’impôts. Vous vendez une glace un peu après le blackout ? Attention, le Préfet débarque, la nuque raide, pour faire respecter la loi et l’ordre.

BLACKOUT PARTOUT, LIBERTÉ NULLE PART

Et ce n’est pas tout. Au nom du bien commun sanitaire, et pour en finir avec ce satané virus qui n’arrête pas de circuler, on va tuer le commerce local. La Chicorée, célèbre restaurant lillois connu pour son ouverture 24 h sur 24 h est désormais au bord de la faillite, comme bon nombre de commerces qui n’ont pas les reins suffisamment solides pour endurer les prises de décision politique autoritaires antilibérales et anti-commerciales.

Partout, c’est l’impuissance et la stupéfaction devant l’absurde rigueur des bureaucrates qui nous gouvernent. Il faut interdire, punir et réglementer, et cela en toute bonne conscience puisque c’est pour le bien commun sanitaire, l’aide aux personnes vulnérables et le combat commun contre l’égoïsme.

Mais le cœur du problème, c’est que les règles sanitaires sont floues, changeantes, impénétrables et donc largement laissées à l’appréciation de la multitude d’exécutants qui peuvent très bien choisir de les appliquer ou pas. Peut-on manger et fumer à Paris alors que le masque est obligatoire ? Le préfet, sphinx impavide, n’en dit rien, et laisse ces menus détails à l’appréciation de ses policiers.

L’ÉROSION DE L’ÉTAT DE DROIT

Ces tracasseries incessantes qui participent à l’effacement du capital culturel et informel qui tisse la confiance entre les citoyens d’une même nation, érode aussi le fondement de l’État de droit. Comme l’avait très bien vu Hayek dans La Constitution de la liberté, la liberté défendue par les libéraux demande le respect de l’égalité devant la loi.

Elle est la même pour tous, et doit être suffisamment claire, transparente et univoque pour que chacun puisse la comprendre et lui obéir, gouvernants comme gouvernés. Et bien entendu, elle devrait s’appliquer autant aux honnêtes citoyens qu’aux racailles. C’est assez facile de casser les pieds des citoyens ordinaires tout en s’empressant de ne rien faire en réponse à la demande croissante de justice face à l’ensauvagement du pays.

L’idée ici est simple, héritière de la grande tradition de la Rule of law : c’est à la loi qu’on obéit, pas aux hommes et à leurs variations d’humeur. Réintroduire le pouvoir des petits chefs à tous les niveaux du pouvoir étatique revient à s’en séparer et à réhabiliter l’arbitraire. Il est plus que temps de sortir de l’état d’exception permanente justifié par la crise sanitaire.

Contrôle des masques ! Le triomphe autoritaire des petits chefs

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VOUS PRENDREZ BIEN UN PETIT COUP DE BIGARD?

Il est là, on peut en penser ce que l’on veut mais il est là.
Un vent frais dans les écuries d’Augias?
Un feu de paille, ou fera-t-il partie d’un nouveau monde?
L’avenir qui gronde nous le dira…

https://www.facebook.com/christopher.ronsin.31/videos/329880111397420

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L’ESCROQUERIE PROUVÉE DU GOUVERNEMENT POUR LE COVID!

Il faut que cette escroquerie s’arrête.
On n’en peut plus de cette comédie qui tue notre économie.
Quelle entreprise, hors connivence, survivra?
Si vous  faîtes partie de ceux  qui ne sont pas convaincus, cette vidéo est pour vous.
Si après celle-ci vous croyez encore les « chiffres » du gouvernement relayés en chœur par nos chers médias, et bien bonne chance.
A chacun son libre arbitre.

https://www.facebook.com/sensetsymboles/videos/229713931810597

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UNE VRAIE RÉSISTANTE DE 2020.

IL FAUT LA REJOINDRE POUR COMBATTRE LA DICTATURE QUI S’ANNONCE AIDÉE PLUS PAR  DES MILICIENS QUE PAR DES FDO RESPECTANT LA LÉGALITÉ RÉPUBLICAINE?
https://temoignagefiscal.com/la-dictature-est-elle-en-marche-aussi-en-france/
Nous vivons l’illégalité et l’abus de pouvoir au quotidien.
Sommes nous déjà passé dans le monde d’ORWELL?
Je suis sidéré par ce qui s’annonce à l’horizon comme cette résistante.

https://www.facebook.com/magazine.nexus/videos/948067512336482

 

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LA VOITURE ELECTRIQUE N’EST PEUT-ETRE PAS VRAIMENT ÉCOLO…

https://www.facebook.com/konbinifr/videos/3231242680329054

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Trahie!

TROUVE SUR F.B
Chacun appréciera…
(Un peu long)
MON CRI DU CŒUR
LETTRE À MR MACRON
Je pourrais être cataloguée comme une anti-masque, mais…
Mon problème est bien plus profond.
je crois que ce débat de surface partout sur les médias est un écran de fumée qui nous éloigne d’un problème bien plus grave, car il nous éloigne sournoisement de l’essentiel.
Est-ce voulu Mr Macron ?
Croyez bien que je serais la première à le porter ce masque pour protéger mon prochain… mais le souci c’est que je n’ai plus confiance en vous, en votre gouvernement et dans votre haut conseil scientifique et leurs liens d’interêts.
Pourtant, j’ai voté pour vous et aujourd’hui je le regrette amèrement…
Pourquoi ?
J’avais beaucoup d’espoirs, vous étiez jeune et plein d’ambitions… Vous réunissiez la droite et la gauche. Le en même temps…
MAIS JE DORMAIS et je me suis réveillée de mon anesthésie générale…
Par ce que depuis le début de la crise je me sens trahie.
Trahie quand votre gouvernement a interdit un traitement en se basant sur une fausse étude du Lancet dont plus personne ne parle.
Trahie que vous n’ayez pas laissé des médecins prescrire malgré leur niveau de pratiques et d’études. Ils devaient tous se ranger sur les décisions uniques de 12 personnes seules, censées représenter tous les médecins et scientifiques de France. Tout cela sous peine de se faire attaquer par le Conseil de l’ordre. Point barre, pas de discussion possible, par ici la sortie…
Trahie de voir des médecins avoir peur de prescrire et même de donner un avis contraire.
Trahie d’avoir peur moi-même de parler sous peine de censure ou peur d’être en dehors de la pensée unique qui règne sur les plateaux de télé, ou peur d’être rejetée par les bien-pensants qui eux se soucient de leur prochain. (sous-entendu pas moi).
Trahie quand habitant Marseille j’ai vu que l’on a laissé descendre en flèche des grands professeurs qui n’allaient pas dans le sens de ce que votre conseil scientifique avait décidé.
Trahie quand n’ayant pas de masque en stock, au lieu de dire la vérité on nous a menti sur l’utilité du port du masque.
Trahie quand tous les médias ont attisé la peur tous les soirs sur des grands plateaux en comptant le nombre de morts sans jamais parler d’un seul point positif, ou sans jamais accompagner les gens en détresse psychologique.
Trahie de voir les enfants angoissés d’avoir peur de tuer leurs grands parents.
Trahie de voir que maintenant, la grosse crise passée, tous les soirs au lieu de compter le nombre de morts et le nombre d’hospitalisés, on compte le nombre de cas, en nous faisant croire que nous sommes dans la même situation qu’en Mars.
Trahie quand on parle de la carte des zones rouges, et que personne ne nous explique que vous ne prenez pas les mêmes critères qu’en Mars… Car si c’était les mêmes critères, toute la carte et toutes les zones seraient vertes.
Trahie de voir une courbe des décès aussi plate, que je ne vois dans aucun média et que je dois aller chercher moi-même pour me rassurer.
Trahie de me sentir manipulée par celui qui devrait nous protéger.
Trahie a cause de l’utilisation abusive d’une technique de manipulation mentale connue de l’injonction paradoxale pour méduser le peuple ( battre le chaud et le froid, mesures contradictoires sans aucun sens, dire blanc et noir …)
Trahie de voir que vous misez tout sur les vaccins comme les sauveurs mais que personne de votre conseil scientifique ne nous explique ce qu’il y a dedans.
Trahie que l’on ne parle pas des techniques utilisées dans ces futurs vaccins qui pourtant sont des techniques qui se passent au niveau de L’ARN ou même de la thérapie génique.
Trahie que l’on taise cette information capitale aux français, information qui pourtant est dans toutes les revues scientifiques ou sur les sites des entreprises fabricantes de ces mêmes vaccins.
Trahie de voir les groupes pharmaceutiques qui se prémunissent juridiquement des possibles effets secondaires en toute impunité.
Trahie de voir que les phases des essais cliniques des vaccins soient accélérées et que cela non plus on ne nous en parle pas…
Trahie que l’on nous pousse à mettre des masques en extérieur sans études scientifiques qui prouvent l’efficacité d’une telle mesure.
Trahie de voir que mes enfants aient à mettre des masques 10 heures par jour avec distanciation sociale, qui rentrent en saignant du nez ou avec des maux de tête.
Trahie de voir des enfants internes qui doivent porter le masque du lever au coucher dans certains établissements.
Trahie que personne ne parle de ce qu’il se passe chez ces enfants au niveau émotionnel.
Trahie d’avoir à gérer leur crises d’angoisses.
Trahie de voir des personnes âgées qui souffrent de la solitude.
Trahie que l’on ne parle que de Santé physique mais que l’on ne préserve pas la santé mentale de la population.
Trahie que personne ne parle d’immunité et de sa construction.
Trahie que l’on ne parle plus d’immunité collective.
Trahie que l’humain et sa psychologie ne soit pas aussi au cœur des débats.
Trahie que l’on ne voit pas plus des éducateurs, de psy, de naturopathes autour de la table.
Trahie que les pouvoirs locaux n’aient pas la parole et que vous décidiez tout de Paris.
Trahie de voir les médias traiter les manifestants de fascistes.
Trahie de voir ces plateaux qui minimisent la souffrance du peuple qui n’en peut plus d’être trahi.
Trahie que les gens qui veulent faire entendre leur voix soient considérés comme des débiles mentaux ( car oui vous n’interviewez que des gens qui n’ont pas fait des hautes études ayant des raisonnements un peu rapides parfois, tout cela dans le but de décrédibiliser leurs thèses. Mais ces gens là ont du cœur et du discernement ! Et ont sûrement beaucoup plus d’authenticité que vous .)
Trahie de voir ces haussements de sourcils condescendants à chaque expressions d’avis contraires.
Moi aussi comme vous j’ai fait des hautes études… j’ai été en Doctorat D’économie… J’ai été Directeur de Projet Grand compte en BIotech à l’international … J’ai enseigné dans les grands groupes et dans les amphis.
Alors j’ai comme vous un cerveau bourré de courbes et de graphiques… Mais j’ai aussi un cœur de femme et de mère qui a envie de hurler de prendre en considération l’humain dans cette putain crise !!!
Marre d’entendre les conseils des scientifiques qui ne s’entendent même pas sur leurs études.
Marre d’entendre ces débats qui n’en finissent plus sur ces putains de masques !
Marre qu’on l’on n’entende pas qu’il y a des hommes, des femmes et des enfants sous ces masques. et que ces gens ont un coeur, des émotions et ont aussi envie de servir leur Pays !
Alors je suis sûre que vous pouvez entendre qu’il y a vraiment un trop plein à l’intérieur de tout ce peuple… Et ils n’ont pas tous eu la chance de faire 15 ans de démarches personnelles ou de développement personnel pour faire la paix en eux ou pour dépasser cela…
Et même moi qui ai fait cette démarche, j’ai envie de tout casser.. Sauf que ma conscience sait que ce n’est pas la solution. Que la clé se trouve ailleurs. Dans la création du beau et du vrai.
Et vous voulez que l’on porte ce masque partout et sans rien dire ? Sans avoir le droit d’exprimer notre incompréhension ? nos émotions ? nos doutes ?
Croyez bien monsieur Macron qu’aujourd’hui je serai la première à vouloir votre masque si j’avais confiance vous, en votre gouvernement et aux médias.
Je serai la première à vouloir protéger mon prochain
Mais je crois que mon prochain n’a besoin que d’une seule et unique chose : Se protéger de vous et du monde que vous nous offrez.
L’humain est bien plus grand que cela… Il n’a pas qu’un cerveau… Il a un coeur, des émotions et une conscience du « bien plus grand que lui même ».
Les cerveaux ne doivent pas dominer le monde… Les autres éléments doivent aussi entrer dans la partie.
Je rêve d’un monde où l’on prendra soin de notre santé physique mais aussi de nos coeurs d’homme et de femme.
Merci Mr Macron. Vous m’avez réveillé d’un grand sommeil. Depuis je cherche, et j’avoue ne pas aimer ce que je trouve… Il est sûr que de ce monde je n’en veux plus et que j’ai énormément d’élan à oeuvrer pour le nouveau monde de demain.
Alors aujourd’hui ce n’est pas avec ma tête que je parle, car vous trouveriez toujours un bel argument pour me prouver que j’ai tort… mais c’est avec mon coeur que je m’exprime … et vous savez le coeur n’a jamais tort… IL ressent…
Et là je crois que vous ne pourrez rien répondre… Car le coeur ce n’est pas de la « parole » mais du « lien »…
Mais vous, vous ne voulez créer que de la distanciation sociale et de la séparation… Vous êtes bien loin de son langage…
Puisse les coeurs se faire entendre…
Car à la distanciation les coeurs répondent « lien »
Car à la séparation les coeur répondent « Amour »
Car au masque, les coeurs répondent « Expression libre »
Car à l’isolement, les coeurs répondent « Chaleur »
Car à la technologie, les coeurs répondent « Nature »
Car à la bureaucratie les coeurs répondent « Vivant »
Caroline Gauthier
Auteur, Conférencière
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ENCORE UN KENNEDY QUI NE FERA PAS DE VIEUX OS…

Manifs freedom et antimasque à Berlin avec Robert Kennedy, des dizaines (voir plus) de milliers de manifestants. Idem à Londres avec David Icke.
A Paris , samedi dernier à Nation, manif avec 150 personnes.
Toutes verbalisées par nos gentils FDO.
Cherchez l’erreur.
Pourquoi les français ont ils la trouille de manifester?
Peut-être à cause de l’ultra violence de nos FDO, violence qui n’existe pas ailleurs en Europe?
Vous avez certainement votre opinion…

https://www.facebook.com/annette.zenalenvers/videos/1394479637419190

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David Icke, le Churchill de la liberté.

Les anglais, les allemands et autres bougent.
Et les français?
Comme en 40, ils collaborent…

https://www.facebook.com/christian.cotten/videos/10220664108567522

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Carlos Ghosn, victime de la (dé)raison d’État ? par Philippe Lacoude

Tout ce que vous devriez savoir sur Carlos Ghosn et que vous ne lirez nulle part.

Renault Trafic. Renault Captur. Mitsubishi Eclipse. Renault Evasion. Nissan Rogue. À l’évidence, l’histoire rocambolesque de Carlos Ghosn était prévue de longue date…

LE BAL DES TARTUFFES

Alors que la BBC et le Figaro se demandent comment Carlos Ghosn a bien pu s’échapper du Japon, la police y enquête avec un zèle désespéré sous le regard goguenard du reste de la planète pendant que ses chefs nettoient leurs katanas avant de se faire seppuku. Les politiciens japonais geignent que le fugitif a été aidé par « une puissance étrangère » et l’ancien gouverneur de Tokyo, plus direct, accuse carrément le Liban.

Bien sûr, les Libanais ne sont au courant de rien… Du moins les hommes de l’État qui jurent que « le gouvernement n’a rien à voir avec la décision de Mr Ghosn de venir » comme l’a dit le ministre Salim Jreissati au New York Times, une source sûre. « Nous ne savons rien des circonstances de son arrivée ». Et le ministère de la Justice qui « avait demandé son extradition », déclare au Financial Times que le Liban « n’a porté aucun concours à ses plans de fuite ».

De son côté, en Turquie, le régime liberticide du président Erdogan traite ceci comme la seconde bataille de Lépante… Après avoir nié toute collaboration, il fait semblant d’être très fâché et sa police a arrêté sept personnes jeudi (dont quatre pilotes), soupçonnées d’avoir aidé l’ancien patron de Renault-Nissan à transiter par Istanbul dans sa fuite vers le Liban.

Comme tous les protagonistes de cette affaire, la compagnie aérienne MNG Jet protège ses arrières courageusement et dépose « une plainte au sujet de l’utilisation illégale de ses services d’aviation privée en lien avec la fuite de Carlos Ghosn ». Ça donne envie de louer ses avions…

La diplomatie française – qui illumine pourtant l’humanité ébahie avec son gros néon « ouvert le mardi de 10 h 15 à 11 h 20 et le jeudi de 13 h 45 à 14 h 30 (sauf jours fériés) » – est fidèle à elle-même. Après avoir traîné les pieds pour aider un de ses ressortissants – un grand capitaine d’industrie qui plus est –, elle ne sait rien.

Cela est d’autant plus plausible que, comme l’a déclaré Mme Ghosn, « il [n’a pas] eu assez de soutien et [qu’]il appelle à l’aide. En tant que citoyen français, ce devrait être un droit ». À l’inverse de l’été 2016, la DGSE a un alibi – elle était en RTT ! – même si certains Belges supputent gratuitement le contraire !

Son avocat japonais tire, lui, à boulets rouges sur son ancien client ce qui doit être une méthode marketing japonaise que je ne comprends pas pour augmenter son chiffre d’affaires. « Impardonnable » dit-il (en japonais) dans une vidéo où l’on voit qu’il a clairement perdu tout son calme : « On ne peut pas s’empêcher de penser que ceci viole les termes de sa mise en liberté sous caution ». Nan, vraiment ?!?

De son côté, dans une agitation fébrile qui fait chaud au cœur et rassure madame Michu, Interpol prend les choses au sérieux dans ce monde de brutes et a déjà eu le temps d’émettre une « notice rouge » contre Carlos Ghosn pour son arrestation.

Nous pouvons tous dormir tranquilles. Ce dangereux fabricant de voitures ne risque pas de voyager ! Et en tout cas, pas tant que la Turquie n’a pas libéré ses pilotes…

LES ACCUSATIONS CONTRE CARLOS GHOSN

Il n’y a aucun doute que l’homme d’affaires de 65 ans a sauvé Nissan, le constructeur automobile japonais, au bord de la faillite il y a deux décennies. Personne ne nie non plus une alliance réussie avec Renault. Le groupe a 120 000 salariés, utilise 38 usines à travers le monde et assemble plus de 10 millions de voitures chaque année.

Si les accusations sont nombreuses, il les nie en bloc.

La toute première accusation serait qu’au prix de cachotteries comptables – condamnables, moralement sinon légalement ! – le patron de Nissan aurait sous-estimé une partie de son salaire dans les documents publics de la firme cotée en bourse !

Il aurait également reçu jusqu’à 10 millions de dollars du représentant de la marque à Oman, somme qu’il aurait réinvestie, en partie dans un bateau yacht et en partie dans des investissements dans la Silicon Valley. Comme je ne sais pas plus que les journalistes si cet accord était connu de Nissan, approuvé ou non, correspond à une rétro-commission (ou non), je me garderai de jugement de valeur…

Enfin, le constructeur automobile français Renault, pour ne pas être en reste dans la curée anti-Ghosn, a déclaré début juillet 2019 avoir informé les enquêteurs français que Carlos Ghosn aurait personnellement bénéficié d’un accord de parrainage.

L’affaire est compliquée : Renault parraine le château de Versailles. Normalement, le château fait payer une somme de 50 000 euros lorsqu’il organise des réceptions privées. Il se trouve que l’ancien patron a loué le complexe du Grand Trianon pour son deuxième mariage en octobre 2016 : il aurait donc dû payer ces 50 000 euros dont le château lui aurait fait grâce… Là encore, il y a peut-être un sérieux manquement éthique mais on parle de moins d’un millième de sa rémunération au fil des ans. Un peu comme si, disons, un policier acceptait un expresso gratuit au café du coin, une fois par mois.

CARLOS GHOSN ET LES IMPÔTS FRANÇAIS

Pourquoi donc le patron de Renault aurait-il voulu cacher une partie de sa rémunération ? Et à qui ?

Le fait que les accusations des procureurs japonais ne portent pas sur de la fraude fiscale indique clairement que tout a été déclaré au(x) fisc(s). Sinon, l’inculpation japonaise aurait porté non sur une anomalie comptable mais sur de la fraude fiscale, un acte criminel bien plus grave sur les sommes en jeu. Nous pouvons en conclure qu’une partie des hommes des États français et japonais connaissaient donc parfaitement sa rémunération.

Cela dit, les médias japonais ont rapporté que Carlos Ghosn se préparait depuis l’an dernier à déménager son domicile fiscal en Suisse, qui offre un traitement fiscal préférentiel aux « riches ». Avec près de 7 millions d’euros de salaire et à peu près autant en stock-options, les incitations étaient fortes.

LE PETIT MACRON FAIT DU MECCANO FINANCIER

L’autre raison des cachotteries de la rémunération du patron de l’alliance Renault-Nissan tient très certainement à l’interventionnisme d’un apprenti-sorcier, Emmanuel Macron, qui était ministre des Finances en avril 2015 : à l’époque, l’énarque en question dont la présente fonction m’échappe – mais qui doit toujours détruire de la valeur à un poste où il ne fait preuve d’aucune compétence ! – décide que Carlos Ghosn est trop payé. Ce jugement de valeur, propre à ceux de sa caste, n’est évidemment pas fondé sur la création de valeur chez Renault ou Nissan.

Qu’à cela ne tienne ! Il suffit alors de limiter son salaire, ses primes de résultats, ses stock-options ! Dans une res publica où tout est… public, l’État détient 15 % des parts de Renault. Grâce à la « loi Florange » – cet artifice inique inventé en 2014 par un autre énarque tout aussi funeste –, ces 15 % donnent à l’État 30 % des droits de vote. Las ! Les actionnaires privés, soucieux de conserver un patron qui augmente la valeur de leurs actions ne l’entendent pas de la sorte : ils ne veulent pas de droit de vote double pour l’État et essaient d’adopter une mesure contre.

Le ministre des Finances décide alors – ce n’est pas son argent et il coule à flots ! – d’acheter 4,73 % du capital de Renault peu avant l’assemblée générale via l’Agence des participations de l’État (APE) ! L’État s’assure ainsi une minorité de blocage en faisant grimper sa part à 19,7 % du capital. Compte-tenu d’un quorum de 72 % lors de l’assemblée générale, cette participation s’avère suffisante pour rejeter la résolution contournant les droits de vote double.

L’État retourne alors à ses 15 % initiaux qui lui donnent maintenant – « loi Florange » oblige – plus de 35 % des droits de vote ! Les jaloux de Bercy peuvent donc bloquer les hausses de salaire du patron de Renault en assemblée générale…

Mais voilà. Au Japon, chez Nissan, c’est la consternation. Cette décision n’est pas comprise. Elle bouleverse le fragile équilibre de l’alliance avec Nissan. En effet, bien qu’égal actionnaire de Renault, aussi à 15 %, Nissan n’a aucun droit de vote ! Si Nissan avait des droits de votes avec ses 15 % dans Renault, et si Renault exerçait ses droits de vote avec ses 43,4 % de Nissan, le groupe serait en situation d’auto-contrôle partiel, ce qu’interdit la loi.

Les industriels japonais et surtout les autorités du puissant ministry of Economy, Trade and Industry (l’ex-MITI) prennent très mal cette entourloupe franco-étatique à la petite semaine. Le 23 avril 2015, Nissan publie un communiqué s’opposant à l’initiative d’un État étranger souverain, la France.

Il y a d’abord la volonté de préserver l’indépendance de Nissan. Mais il y a aussi le fait qu’entre 1999 et 2014, le groupe japonais a apporté 15 milliards d’euros de bénéfices et 4 milliards de dividendes à Renault. Ça fait quand même cher pour se retrouver avec 0 % des droits de votes…

La décision macronesque torpille ainsi les velléités de Carlos Ghosn d’accélérer l’exploitation des gisements de synergies entre les deux groupes en 2016. Elle gâte complètement la relation entre Carlos Ghosn et les Japonais. Comment leur faire comprendre – eux qui sont si soucieux de l’indépendance de leur industrie – que cette montée en puissance est une affaire de jalousie des salaires des cadres dirigeants ? Eux y voient, bien sûr, une tentative voilée de nationalisation de Nissan par l’État français. Inacceptable !

Pour ce qui est de la rémunération de Carlos Ghosn, le petit ministre des Finances exsangues persiste dans son entêtement : quand le conseil d’administration avalise la rémunération du patron de Renault, les représentants de l’État, – Olivier Bourges et un certain Alexis Kohler, devenu Secrétaire général de l’Élysée –, s’y opposent ainsi que le « représentant » des salariés, un cégétiste.

La majorité des actionnaires, elle, n’a pas de problème. Les membres capitalistes du conseil d’administration n’ont pas d’objection non plus. Mais c’en est trop pour l’énarque qui menace de légiférer si Carlos Ghosn ne diminue pas son salaire : « quand des gouvernances sont défaillantes parce qu’elles pensent que tout est permis et qu’il n’y a plus de comportement en responsabilité et en éthique, on est obligé de réouvrir des sujets comme celui de la loi. »

Les Japonais ne font plus confiance à la France : la prise de contrôle de Mitsubishi par Nissan se fait sans aval officiel de la part de Renault. Elle contribue à déplacer un peu plus le point de gravité de l’Alliance vers le Japon.

De leur côté, les joueurs de meccano financier de Bercy torpillent le rapprochement de Renault-Nissan-Mitsubishi avec Fiat-Chrysler. Comme nous l’avons vu (ici et ici), c’est un cas d’école de l’échec du capitalisme d’État à la française.

Il convient de rappeler une fois de plus que la création de valeur – qui seule devrait déterminer le salaire d’un dirigeant par les actionnaires, le conseil d’administration ou un comité idoine – n’est pas en cause : les « autorités » françaises n’avaient pas tant de problèmes quand Renault était utilisé par la caste des hommes de l’État pour fournir une mission super importante (dont le bienfondé m’échappe) à Rachida Dati de 2010 à 2013 à 2,6 millions d’euros ! Et où étaient le ministre et l’Agence des participations de l’État quand Alain Bauer, le conseiller sécurité d’un certain Nicolas Sarkozy se faisait un million d’euros pour des services qui, je n’en doute pas une seconde, étaient aussi exemplaires qu’exceptionnels ?

Dès lors, on peut se demander si Carlos Ghosn n’a pas choisi de garder le silence pour sa rémunération chez Nissan au vu de cette affaire… Au Japon, jusqu’à une date récente, il n’était pas obligatoire de révéler tous les détails de la rémunération des dirigeants des sociétés cotées en bourse.

UN PAYS MODÈLE

Je ne veux pas tomber dans une xénophobie primaire de mauvais aloi. Bien évidemment, le Japon est une des plus grandes civilisations humaines. C’est un pays modèle a qui nous devons les cocottes à riz, le stylo roller, le Betamax VHS, le déterminant d’une matrice, le Walkman, le Discman, le quark bottom, les mangas, les tamagotchis, le premier microprocesseur 16-bit, les actroids, le calcul de Itô et, bien sûr, les chindōgus. Le Japon est tellement fort que même sans l’aide de SUD Rail et de la FTM-CGT, il arrive à faire rouler les trains (privés) à l’heure et à fabriquer des voitures qui ne tombent (presque) jamais en panne…

Si les deux pays ont presque exactement le même revenu par habitant – 39400 dollars américains en parité de pouvoir d’achat en 2018 selon la Banque mondiale – l’État au Japon ne dépense que 39 % du PIB (soit 15 366 dollars par an par habitant) contre 56 % en France (soit 22 064 dollars par an par habitant). Le Japonais moyen reçoit peut-être de meilleurs services pour ses 15 366 dollars que le Français moyen pour ses 22 064 dollars.

Mais cela ne veut pas dire que le Japon est parfait. Comme toute grande civilisation, il y a sûrement des domaines qui peuvent être améliorés. Comme partout ailleurs, l’État corrompt la société. Le pays est malade de sa démographie qui réduit la croissance de long terme d’un pourcent par an interdisant ainsi le remboursement de la pire dette publique de l’OCDE ; son secteur bancaire a trop de banques zombies qu’il conviendrait de liquider…

Et surtout, l’État y exerce un interventionnisme industriel sans mesure et une justice despotique dont Carlos Ghosn a fait les frais.

LE MITI

L’interventionnisme industriel fait hélas partie du code génétique de l’État japonais et il n’est pas sans rappeler celui de l’État français…

Jusque dans les années 1980, les Premiers ministres se devaient même d’occuper un poste de ministre du MITI avant de prendre le pouvoir. Même s’il a été remplacé par le ministry of Economy, Trade and Industry (METI), les principes restent les mêmes. L’État travaille en étroite collaboration avec les intérêts commerciaux japonais établis et est en grande partie responsable de maintenir le marché intérieur fermé à la plupart des entreprises étrangères.

Une partie du pouvoir est réglementaire. Une autre partie du pouvoir s’exerce à travers les participations de l’État : la Banque du Japon achète environ 30 milliards de dollars d’actions japonaises par an via des ETF. Grâce à ceci, elle est un des dix premiers actionnaires dans environ 90 % des entreprises cotées sur l’indice Nikkei 225.

Cela crée précisément les problèmes auxquels Nissan s’est trouvé confronté en 1999 : le mal-investissement, pour reprendre le terme de Ludwig von Mises, s’accumule dans la structure de production. Les grandes entreprises ont leurs fournisseurs attitrés. Elles font des investissements dictés par les « stratèges » du METI. Elles évitent les luttes frontales avec leurs concurrentes. La concurrence ne joue pas à plein. Les inefficiences s’amassent et dilapident les profits.

Il n’y a aucune chance dans un tel contexte culturel que Nissan ait pu voir d’un bon œil la montée en puissance de l’État français dans le capital de Renault. Un fonctionnaire de Bercy aurait immédiatement dû faire attention à ses actes de façon à ce qu’ils ne soient pas mal interprétés. Ceci aurait dû être d’autant plus aisé que, finalement, il est aussi interventionniste, à sa façon. Mais voilà, le ministre Macron est aussi abrasif qu’inepte.

Comme l’ont noté certains observateurs japonais, l’affaire Carlos Ghosn est un retour de « Japan Inc. », c’est-à-dire de l’interventionnisme étatique nippon dans la gestion interne des grandes entreprises, une pratique courante des années 1980 et 1990 qui s’était estompée avec le temps…

Carlos Ghosn, qui est arrivé au Japon en 1999, ne s’y est pas trompé : dans un message vidéo enregistré peu de temps avant qu’il ne soit de nouveau arrêté (alors qu’il était en liberté sous caution), Carlos Ghosn a affirmé que des « coups de poignard dans le dos » des dirigeants de Nissan avaient pour but de le faire arrêter pour l’empêcher de tisser des liens plus étroits avec le constructeur français. Il avait même nommé certaines personnes mais son avocat, Junichiro Hironaka, avait décidé de supprimer ces allégations spécifiques de l’enregistrement.

Invité à commenter la vidéo, un porte-parole de Nissan avait prudemment déclaré que « l’enquête interne a révélé des preuves substantielles d’une conduite manifestement contraire à l’éthique » – mais, pas, notera-t-on à la loi ! – et que « la société restait concentrée sur la correction des faiblesses de la gouvernance qui ont permis cette faute ».

Ghosn a répété à plusieurs reprises qu’une poignée de dirigeants de Nissan était à l’origine d’un complot en vue de son arrestation, apparemment par crainte qu’il envisageât de faire entrer Nissan dans une fusion avec Renault qui affaiblirait la position de la société japonaise.

La décision des énarques de Bercy de faire monter la participation de l’État français dans l’actionnariat de Renault et d’asséner des votes doubles selon la « loi Florange » ne pouvait qu’inciter les autorités japonaises à une tentative d’éviction du dirigeant de Renault. Pour cela, ils avaient une institution moyenâgeuse à leur disposition : la « justice » criminelle japonaise…

CARLOS GHOSN ET LA JUSTICE JAPONAISE

Le Japon a le droit criminel le moins libéral du monde développé.

Tout d’abord, les institutions ne sont pas imprégnées du Traité du gouvernement civil (1690) de John Locke ou De l’esprit des lois (1748) de Montesquieu, la séparation des pouvoirs est ténue et l’exécutif intervient au milieu des affaires judiciaires.

Ensuite, le concept anglo-saxon de « fruit de l’arbre empoisonné » (« fruit of the poisonous tree »), c’est-à-dire l’idée que si la source (l’« arbre ») de la preuve ou la preuve elle-même est contaminée, tout ce qui en est tiré (le « fruit ») est également contaminé, n’existe pas : les procureurs peuvent se servir de preuves illégalement acquises par la police au cours des procès.

Le droit pénal occidental interdit de poursuivre une personne deux fois pour les mêmes faits – selon l’adage Non bis in idem en droit pénal français ou le « double jeopardy » américain. Au Japon, la constitution de 1947 a été écrite par les Américains et son article 39 stipule donc que « nul ne peut être tenu pénalement responsable d’un acte […] dont il a été acquitté […] » mais, dans la pratique, si quelqu’un est acquitté par un tribunal de première instance, le procureur peut faire appel auprès de la cour d’appel, puis de la Cour suprême selon un processus qui prend parfois des décennies… Au final, les procureurs japonais ont un taux de condamnation de 99,7 % ce qui donne une idée du droit de la défense…

Comme le prédisait Bloomberg« il est peu probable que Ghosn reçoive quelque chose qui ressemble à de la justice. Officiellement, en vertu de la loi japonaise, un suspect peut être détenu et interrogé pendant 23 jours sans être inculpé. Pendant ce temps, il peut être interrogé jusqu’à huit heures par jour sans avocat. Officieusement, la période de détention est beaucoup plus longue, car après la fin des 23 jours, la police peut simplement vous arrêter de nouveau pour un crime supplémentaire et redémarrer le chronomètre […] Finalement, comme presque tous les suspects au Japon, il sera probablement contraint de signer des aveux, qu’il soit ou non coupable. »

Et c’est exactement ce qui s’est passé : il a été arrêté – pour 23 jours donc – le 19 novembre 2018, puis réarrêté le 21 décembre 2018, puis le 11 janvier 2019, puis le 4 avril 2019. Pendant ce temps, sans accès à ses avocats, il a été interrogé jusqu’à 14 heures par jour, parfois la nuit, jusqu’à ce qu’il tombe sérieusement malade. Sa libération sous caution a été refusée à plusieurs reprises.

De son côté, sa femme, Carole Ghosn, qui a comparu devant le tribunal en tant que simple témoina déclaré que les procureurs l’avaient empêchée de contacter son avocat lorsqu’ils sont entrés dans l’appartement loué par le couple à Tokyo, qu’elle avait été soumise à plusieurs reprises à des fouilles corporelles, forcée de garder la porte de la salle de bain ouverte lorsqu’elle utilisait les toilettes et qu’une enquêtrice était présente dans la salle de bain lorsqu’elle s’est déshabillée pour prendre une douche. Il lui a été interdit de communiquer avec son mari pendant des mois…

Même les médias japonais reconnaissent le côté « prise d’otage » de leur système judiciaire où l’on est présumé coupable et où on a 99,9 % de chances de le rester…

Il est intéressant que le pays des droits de l’Homme, si prompt à donner des leçons à la planète entière, n’ait même pas suggéré qu’il fallait fournir un traitement médical à un homme âgé et malade : interrogé par France Info, Bruno Le Maire a déclaré que l’intervention politique de la France n’était peut-être pas le meilleur moyen d’aider Carlos Ghosn…

A contrario, des sources de Reuters ont déclaré que l’Ambassadeur libanais au Japon l’avait entrevu presque tous les jours. Comme l’ont si bien noté Loïk Le Floch-Prigent et Bruno Pineau-Valencienne dans Contrepoints, Carlos Ghosn a vite été oublié par Paris et par ses « amis ». On ne s’oppose pas à Bercy impunément…

SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION

Si la solution absolutiste japonaise n’est pas une solution libérale, qu’aurait-il fallu faire ? La réponse est évidemment que toute entreprise doit être gérée dans l’intérêt ultime de ses actionnaires dans le cadre de la loi. Les autorités de marché devraient veiller à ce qu’ils ne soient pas floués par les dirigeants d’entreprise. Mais en dernière analyse, il suffit que la loi donne une grande latitude aux assemblées générales d’actionnaires pour ce faire. Il n’y a pas besoin de lois : cela est une simple conséquence de la théorie des droits de propriété.

De ce point de vue, s’il y avait un problème avec la rémunération de Carlos Ghosn chez Nissan, soit en niveau, soit en transparence, il n’y avait pas besoin de recourir au droit pénal.

Cela est en fait la position officielle de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC), l’agence fédérale de régulation des marchés financiers américains. Beaucoup plus pragmatique que le ministère français des Finances ou que la justice japonaise, elle a examiné l’affaire Nissan (qui est cotée en bourse à New York), a conclu que Nissan et son patron avait dérogé aux règlements comptables sur la transparence des comptes pour les actionnaires, a infligé une amende à chaque partie (pour 15 et 1 millions, respectivement) et a classé l’affaire.

Nous noterons que Ghosn et Nissan ont réglé les amendes sans avoir à admettre ou à nier les allégations de la SEC : dans les cas où la fraude est grave, la SEC requiert de la part des défendants qu’ils admettent leur culpabilité. Dans les cas de fraude avérée grave, l’affaire va au pénal…

Dans le long terme, cela est beaucoup moins malsain que la solution japonaise ou les caprices macroniens : les entreprises et les dirigeants ont une forte incitation administrative à la transparence, l’État n’interfère pas dans le niveau des rémunérations (où il n’a rien à faire) et l’emploi n’est pas menacé à tout bout de champ.

LES GOUVERNEMENTS JAPONAIS ET FRANÇAIS SAUVENT LA FACE

Cette évasion évitera bien des embarras diplomatiques. Elle arrange probablement tout le monde : Tokyo, Paris et ses anciens employeurs peuvent mettre fin à une affaire diplomatique mutuellement embarrassante. Pour Nissan, un procès aurait exacerbé l’image d’une mauvaise gouvernance d’entreprise : après tout, soit il n’y avait rien à dire et toute cette affaire était bien un coup monté, soit la rémunération du patron était trop élevée (ou pas assez transparente) et ceci est clairement le fait d’un manque élémentaire de contrôle de gestion…

Au Japon, les procureurs peuvent toujours prétendre que sa fuite implique sa culpabilité et la police peut toujours se demander comment le dirigeant gaijin le plus reconnaissable du Japon a réussi à esquiver sa surveillance.

De son côté, Carlos Ghosn est probablement mieux au Liban, où il a grandi, où il possède des propriétés, où il est apparu sur les timbres et où il n’y a pas de traité d’extradition avec le Japon. Il a enfin du temps pour écrire le scénario du film qu’il a récemment proposé à Hollywood…

Carlos Ghosn, victime de la (dé)raison d’État ?

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1984 est en marche. Ils vont nous réécrire l’Histoire…

Un beau petit papier rencontré sur FB.

Ça fait un moment que je vous parle de la cancel culture. Pour ceux qui ne connaissent pas, disons rapidement que c’est une tendance qui veut supprimer des œuvres au motif qu’elles offensent des gens, qui ne seraient pas moralement acceptables.
J’ajoute que ce ne sont jamais les gens offensés qui se plaignent mais d’autres qui parlent à leur place.
Alors, c’était rigolo parce que très con et puis c’est devenu la norme.
Ainsi Autant en Emporte le Vent ne peut plus être diffusé sans qu’un discours de trois minutes avant le film nous explique pourquoi le racisme c’est pas bien (merci Einstein, j’en serais jamais arrivé à cette conclusion moi-même).
Aujourd’hui, rien n’est épargné par ce mouvement. Ainsi, on nous explique que Predator est raciste parce qu’il met en avant un blanc qui se bat contre une représentation bestiale de l’homme noir (à cause des dreadlocks) et que c’est forcément raciste (fallait la chercher celle-là. J’ai jamais vu ça dans Predator qui est l’un de mes films préférés. Je suis un monstre !).
Aliens serait une représentation raciste de la capacité de reproduction de la femme noire. (Pourquoi ? Mais pourquoi ? Au secours !). Quand on pense aux positions antiracistes et féministes de l’auteur, on a juste envie de mourir d’entendre qu’un guignol sorti de sa cave sache mieux que l’auteur quelles sont ses intentions mais je vous en reparlerai de Cameron, j’ai tant à dire sur lui.
Mais aujourd’hui, c’est Agatha Christie qui est visée. Et ouais, c’était une ordure cette femme, elle a écrit « Dix Petits Nègres ».
Et bien sachez que le titre va être changé et que toutes les fois où le mot nègre sera dans le livre, il sera remplacé. C’est officiel. Je ne reviendrai pas sur les raisons qui ont poussée l’auteure à choisir ce titre mais ça avait un sens.
Car le plus important dans ces censures c’est qu’elles sont réclamées par des gens qui n’ont pas le bagage culturel nécessaire pour le comprendre.
La dernière fois que j’ai évoqué ce sujet, un abruti m’a expliqué qu’aujourd’hui on voyait des noirs dans les films médiévaux et qu’il fallait que je m’y fasse. Ca sous entend que je dois être plus ou moins raciste puisque je tiens compte d’un contexte historique (bouh, il a lu un livre d’histoire le vilain !). En plus j’ai rien contre, je demande juste que le personnage soit introduit correctement et pas écrit avec le cul.
Bref, aujourd’hui on oppose la morale à la culture comme on oppose la religion à la science.
Et au-delà de ces exemples navrants, je me dis que falsifier l’histoire, censurer, éloigner une oeuvre comme s’il n’avait jamais existé, ça me rappelle vachement le fascisme. Une seule vérité, que disparaisse ce qui est différent.
Bref, ça m’énerve de plus en plus. Ceux qui censurent (ou brûlent) les livres, feraient mieux de les lire parce que l’avenir se lit dans le passé.
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LA DICTATURE EST ELLE EN MARCHE AUSSI EN FRANCE?

TRISTE A VOIR (et à écouter) DANS UN ETAT DE DROIT.
LE SOMMES NOUS ENCORE?
UNE VIDÉO NON CONTESTABLE DE L’ABUS DE DROIT AU QUOTIDIEN…
HEUREUSEMENT QU’IL NOUS RESTE F.B

https://www.facebook.com/linda.roux.52/videos/10221337741814163

 

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LA FOLIE DU MASQUE COVID EN FRANCE…

PAUVRES FRANÇAIS…

https://www.facebook.com/peter.elbaze/videos/2736469476606549

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Gérard Longuet et la vérité sur les impôts.

https://www.facebook.com/data5555/videos/10157664545822336

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Californie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité ! par Michel Gay

Le 14 août 2020 en fin d’après-midi, un « blackout » a privé plus de 2 millions de Californiens d’électricité (500 000 foyers) durant plusieurs heures.

La Californie découvre les joies de la production intermittente d’électricité des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (PV) en inaugurant quatre jours consécutifs de coupures tournantes d’électricité.

Les centrales à gaz, bien que fonctionnant à plein régime (un comble pour un État qui se veut green), ne suffisent plus pour répondre aux besoins de la climatisation vitale par des températures élevées dépassant largement les 40°C.

LA CALIFORNIE, PREMIER EXEMPLE

Le 14 août 2020 en fin d’après-midi, un blackout a privé d’électricité plus de deux millions d’habitants de Californie (500 000 foyers) durant plusieurs heures.

Cette coupure d’électricité est liée à la double défaillance des énergies renouvelables (coucher du soleil et absence de vent) représentant aujourd’hui seulement près du tiers de la production d’électricité en Californie.

Que serait-il arrivé si l’État le plus peuplé des États-Unis avait produit la moitié voire la totalité de son énergie à partie de ces énergies intermittentes ?

De nombreux experts alertent depuis des années sur le risque de dépasser le seuil de 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique sans prévoir en double des unités pilotables généralement au gaz capables de prendre le relais.

LA CLIMATISATION, MAIS PAS SEULEMENT

Certes, la climatisation est en cause, mais en Californie, c’est un besoin et non un luxe !

La canicule européenne de 2003, moins sévère qu’en Californie, avait provoqué 18 000 morts supplémentaires en France.

Mais trois autres facteurs sont aussi à l’œuvre dans ce désastre :

1) Une baisse de 25 % des importations des États voisins, eux aussi soumis aux fortes chaleurs et ayant besoin de leur propre production d’électricité. Ce qui montre la fragilité des plans d’alimentation comptant massivement sur les importations des voisins. Cette démonstration par l’absurde s’applique aussi aux échanges intra-européens lors des pointes de consommation hivernales.

2) Le solaire photovoltaïque sensé produire en phase avec les besoins de climatisation (cas rare des énergies intermittentes) montre ses faiblesses : les manques de production ont concerné la plage horaire entre 15 h 00 et 22 h 00. Or, compte tenu de la latitude de la Californie, la production des photovoltaïques baisse rapidement à partir de 16 h 00 solaires. Le photovoltaïque n’a donc été d’aucune utilité entre 18 h 00 et 22 h 00, soit durant 4 heures !

3) La chute de la production éolienne prouve ses faiblesses une fois de plus, s’il en était besoin, et son absence de corrélation naturelle avec les besoins.

Tout cela pourrait être une belle leçon pour les responsables politiques de la plupart des pays européens qui soutiennent ces énergies renouvelables intermittentes et qui préparent une catastrophe généralisée en Europe. Mais ces derniers, confits dans leur idéologie et l’attention focalisée sur leur élection (ou réélection), sont-ils capables d’en avoir conscience ?

L’AVENIR RADIEUX VERS LEQUEL NOUS MARCHONS…

La production d’électricité décarbonée n’est pourtant pas un problème en s’appuyant correctement sur la technologie, et notamment sur… le nucléaire.

L’usage de l’électricité qui apporte bien-être, confort et qui sauve des vies ne doit pas être stigmatisé.

Si les politiciens californiens n’avaient pas opéré de mauvais choix de programmation énergétique cette situation ubuesque ne se produirait pas. Le seul problème est là.

Une grande centrale nucléaire produit à profusion en Arizona, l’État voisin, mais au cri de « il y a toujours du vent quelque part » et de « on pourra toujours importer de chez les voisins » (qui sont évidemment en général soumis aux mêmes aléas météorologiques)… la sortie de route était prévisible (comme en Europe).

EN CALIFORNIE… EN FRANCE ET EN EUROPE ?

Du 1er août au 15 août, le facteur de charge de l’éolien en France a été de seulement 10 %…

En Allemagne et en France, des absences de vent peuvent succéder à des vents forts ne correspondant pas aux besoins. Ces situations provoquent des périodes de prix négatifs pour écouler de force cette électricité subventionnée par les impôts des contribuables (voir les deux graphiques en annexe).

L’Allemagne a autant de puissance installée éolienne (61 790 mégawatts -MW-) que le nucléaire en France, mais sa production est tombée à 139 MW le 8 août à 10 h 15.

Pour pallier cette intermittence, ce pays possède un double parc de production électrique utilisant toujours le charbon et le gaz, ce qui en fait le plus gros émetteur de CO2 de l’Union européenne, alors que la France est un des pays les moins émetteurs grâce à son énergie nucléaire.

Un des responsables du gestionnaire de réseau californien a fait cette remarquable et délicieuse déclaration au Wall Street Journal : « Nous devons prêter attention au progrès très décevant que nous avons accompli sur l’adaptation de la demande ».

C’est ballot… mais que fait la police ?

Toutefois, pour nombre de politiciens écolos, l’insuffisance de production d’électricité ne constitue pas un drame.

Jusqu’à présent en France, la production a été adaptée à la demande avec bonheur. Mais certains écologistes seraient ravis d’inverser le paradigme pour aller vers une  sobriété heureuse.

La maîtrise de la demande par l’effacement « volontaire », si nécessaire contraint par des prix artificiellement élevés et par la loi, devrait calmer nos ardeurs consuméristes.

Pour les écolos dogmatiques, réduire par la contrainte (loi, black-out, Covid,…) la production d’électricité constitue un excellent moyen de « désintoxication consumériste » et la « démonstration » qu’il est possible de sortir du nucléaire.

En effet, la production 100 % dit renouvelable doit s’accompagner d’une réduction drastique des consommations d’électricité. L’expérience douloureuse du confinement lié au Covid démontrerait (pour certains) que la baisse drastique des activités sociales, culturelles, domestiques, et industrielles est possible pour le plus grand bien de l’humanité…

La majorité des Français a-t-elle envie d’une telle cure/purge, y compris pour le bonheur de la planète qui ne demande rien ?

DÉLOCALISER LE PHOTOVOLTAÏQUE DANS LE DÉSERT ?

L’efficacité d’une cellule solaire croît avec l’ensoleillement (durée et intensité), mais elle décroît avec la température et… l’ombre (neige, poussière, sable…).

Dans les déserts, il y a de l’espace et du soleil, mais il y a aussi malheureusement du sable. Les grands projets solaires des Émirats Arabes Unis se sont ainsi fracassés dans les tempêtes de sable qui rendent les panneaux solaires inopérants en les couvrant d’une pellicule poussiéreuse. Les nettoyer à sec griffe et opacifie les panneaux et les nettoyer à l’eau de mer les couvre d’une croûte de sel, l’eau douce étant rare dans le désert.

Aussi les Émiratis ont abandonné leurs projets solaires pharaoniques et se sont tournés vers le nucléaire.

ET LE STOCKAGE ?

Il est illusoire de miser sur le stockage à grande échelle pour compenser les lacunes des renouvelables.

Comme le montre l’exemple en Californie, les renouvelables devront dans tous les cas être secourus par un ami pilotable (gaz ou charbon fortement émetteurs de gaz à effet de serre) dont la capacité devra couvrir en double la totalité de celle des renouvelables. C’est le prix à payer qui doit être pris en compte dans le prix de l’éolien ou du solaire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Les prix avancés aujourd’hui (70 euros/MWh pour l’éolien et 80 euros/MWh pour le solaire) ne prennent pas en compte le prix du soutien des centrales à gaz et au charbon, ni leurs productions, et n’ont donc aucun sens économique.

Le gaz peut intervenir comme énergie de transition à court et moyen terme, mais à long terme seul le nucléaire peut conduire à se passer des énergies fossiles et à la neutralité carbone.

Le GIEC (Groupement international d’experts sur le climat) l’a bien compris en stipulant que « sans nucléaire les objectifs d’électricité verte étaient inatteignables ».

Sans nucléaire ni gaz, pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité !

Un message simple que les écologistes antinucléaires (car il existe aussi des écologistes pronucléaires) ne semblent toujours pas avoir compris.

Californie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité !

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UN PAYS QUI SE TIENT SAGE. La France et sa violence policière qui n’existe pas…


Voici la bande-annonce d’UN PAYS QUI SE TIENT SAGE de David Dufresne. Un documentaire choc soutenu par la
Quinzaine des Réalisateurs de Cannes.
au cinéma le 30 septembre.

https://www.facebook.com/JDCJDR/videos/1199560653754785

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Quand trop d’énergies renouvelables privent la Californie… d’électricité par Michel Revol

L’État a tellement privilégié l’éolien et le solaire que les opérateurs doivent procéder à des coupures de courant, en l’absence de vent et de soleil.

https://www.lepoint.fr/economie/quand-trop-d-energies-renouvelables-privent-la-californie-d-electricite-20-08-2020-2388408_28.php

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Dupont-Moretti, en retard d’un siècle! Ça promet…

Trouvé sur F.B.
Une belle page…

Merci à cette femme d’avoir répondu avec tant de panache à Dupont-Moretti suite à ses propos sur les « ayatollahs de l’écologie » et sur son amour pour la corrida !
Réponse d’une consœur de Me Dupont Moretti, et qui est avocate au Barreau de Charleroi.
« Mon Cher Confrère,
Monsieur – le tout fraîchement – Ministre,
Moi je n’aime pas la corrida.
Et je ne permets à PERSONNE de me juger pour cette aversion que j’ai de ce macabre, archaïque et sanglant spectacle.
Moi, voyez-vous, je ne me reconnais pas dans les personnages qui ressentent une jouissance « émotionnellement artistique » à la vue du sang qui coule sur le sable…
Vous voyez de la noblesse et de la virilité dans le torero. Chacun sa vision…Moi, je vois de la noblesse dans l’animal, le seul qui a des couilles – des vraies – dans cette arène.
Voyez-vous, Monsieur le Ministre, j’estime que la mise à mort, quelle qu’en soit la victime, n’est jamais un art. Parce que l’art est indissociable de la beauté. Subjective certes. mais une beauté quand même.Et que rien n’est beau dans la mort. Absolument rien. Jamais! Surtout quand elle est le point final d’une boucherie. Oui, oui, une vraie boucherie, ne vous en déplaise…
Et je considère aussi que la souffrance d’un animal ne doit pas être relativisée quand elle ne sert qu’à offrir du plaisir et de la distraction à de « riches bobos » (ah, ce n’est pas moi qui ai utilisé ce terme en premier, c’est vous!)
Et donc, quand j’écris que je n’aime pas la corrida ni celles et ceux qui l’aiment, c’est mon droit. Un droit positif acquis, oui. C’est exactement cela. C’est ma liberté (un terme qui vous est cher) de ne pas les aimer et surtout, de le dire et de l’écrire.
En fait, je suis un peu comme Jules Romains : une ennemie convaincue de tout ce qui est violence et cruauté.
Mais, ce faisant, contrairement à ce que vous tentez de faire croire, je ne fais pas partie d’une « minorité » ni d’un groupuscule. Puisque rien qu’en France, ils sont …74% à détester ce spectacle macabre (Ifop 2018).
Vous dites qu’il faut du courage pour être torero…Comme vous y allez Monsieur le Ministre…Vous attribuez les honneurs un peu vite là…
Parce que, voyez-vous, le courage, ce n’est pas la qualité qu’on trouve chez ceux qui donnent la mort après avoir fait souffrir en se donnant en spectacle. Vous savez, ce genre de selfie d’arène…Non, non…Le courage, c’est l’apanage de toutes celles et ceux qui, tout en tentant de réduire la souffrance, se battent corps et âme pour éviter la mort, pour empêcher qu’elle ne gagne…
Leur jouissance à eux, c’est le triomphe de la vie. Pas celui de la mort.
Et puis, rabaisser ceux qui détestent la corrida à une horde d’imbéciles et d’emmerdeurs, c’est insulter tant de vos héros littéraires…Et pas des bobos vous savez..ô que non… des grands, des très grands…
Je vous en cite ? Barjavel par exemple « la corrida, c’est la revanche d’une foule imbécile; c’est du sadisme de voyeur; de la boucherie (ah vous voyez, ça revient…)et du cabotinage »
Victor Hugo « Torturer un taureau pour le plaisir, c’est torturer une conscience »
Marguerite Yourcenar : « L’homme a peu de chances de cesser d’être un tortionnaire pour l’homme, tant qu’il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau »…Ca décape non ?
Et puis, y a Cabrel, le grand Cabrel (votre compagne le connaît bien je pense) qui écrivait « quand la corrida avance, c’est l’humanité qui recule »…Pas mal hein ?
Alors, j’entends que vous vous évoquez aussi la chasse à courre et ces malheureux anglais qui, ayant dû la stopper, ne savent plus quoi faire de leurs chiens (sic!)
Vous me permettrez ici de faire quelques suggestions de tout ce qu’on peut faire avec un chien … : les balades d’abord; c’est très chouette les balades; c’est bon pour le corps et l’esprit; ça le purifie. C’est propre et sain. Essayer c’est adopter, vous verrez.
Un chien, ça peut aussi garder la maison contre les personnes qui se retrouvent parfois devant le tribunal correctionnel…
Puis, y a les câlins aussi. Parce que oui, un chien ça se caresse. Comme une femme quoi…En ce y compris celles que vous qualifiez de « follasses qui racontent des conneries » et dont ça ne vous gêne pas qu’elles soient sifflées en rue…ou celles qui doivent subir « les copains qui s’offrent du bon temps »…Du bon temps…comme quand on va voir une corrida quoi…Vous voyez ? Tout se recoupe…Toujours…Il n’y a pas de hasard…Il n’y a que de sinistres rendez-vous…
Pour terminer, je ne vous traiterai pas de « con » comme B.Bardot l’a fait avec Depardieu. D’abord, parce que les injures, je ne les aime pas. C’est lâche une injure. C’est bête. Comme la corrida (vous voyez? tout se recoupe). Et puis, je ne vous traite pas de con parce qu’un con, il a une excuse : il est con. Vous, vous êtes précisément tout l’inverse d’un con. Et par là même, je ne vous trouve pas d’excuse.
Alors, voilà, désormais vous êtes dans l’arène…Vous êtes le taureau au milieu de l’assemblée…Vous allez voir plein de toreros qui vont se succéder pour vous frapper dans et sur le dos. Plein. Et ça va faire mal. Et ça va vous faire crier. Hurler. Et l’assemblée va certainement s’en amuser. En jouir. Ils viendront et reviendront pour vous voir vous débattre face à ces différents toreros qui vous attaqueront de toutes parts. ils vont se délecter de vos difficultés, de votre souffrance peut-être aussi, de votre volonté de « résister » envers et contre tout.. Ô j’ose espérer qu’il n’y aura pas de mise à mort. Ce serait moche. Très moche. Quoi que…l’art a ses secrets…et ses mystères…
Je ne vous dirai donc qu’un mot : Olé! »
L’image contient peut-être : 1 personne, chien et plein air, texte qui dit ’Éric Dupond Moretti Pro-chasse, Pro-corrida La nomination d'EDM comme ministre de la Justice est une gifle pour les défenseurs de la biodiversité et du bien-être animal’
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COVID: LE BOURRAGE DE CRANE EST AU PLUS HAUT. Voici la version du prof. Toussaint…

On n’en fini plus de nous laver le cerveau.
Goebbels fut leur maître à tous.
A vous d’essayer de décider où se trouve la vérité…

https://www.youtube.com/watch?v=NJ3-GgYaI6w&fbclid=IwAR10xaM6UOhU1fthHtHI3yUb_2cSk0m5tOCy8OWEd8TOEAqm67B1XpoFPxQ

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les énarques ou leurs avatars sont les rois de l’aller retour publique/privée…

 

LE VRAI BILAN DES GRANDES ENTREPRISES FRANÇAISES

Une haute fonction publique-privée à la française : près de la moitié du CAC40 a un patron issu des grands corps de l’État

17 MAI 2018 PAR OLIVIER PETITJEAN

Près de la moitié des grands patrons français sont issus de la haute fonction publique, à commencer par les grands corps de l’État comme l’Inspection générale des finances et les Mines. Conseils d’administration et comités exécutifs du CAC40 sont truffés d’anciens hauts fonctionnaires. Illustration de la compénétration typiquement française entre secteur public et intérêts privés, qui tourne de plus en plus à l’avantage de ces derniers. Nouvel extrait de notre « véritable bilan annuel » des grandes entreprises françaises.

On a l’habitude en France d’opposer diamétralement la sphère de l’État, garante de l’intérêt général, à celle des entreprises. Qu’il s’agisse de dénoncer le pouvoir excessif des intérêts privés ou au contraire de déplorer le trop grand poids de l’État, les deux côtés de l’échiquier politique se rejoignent au moins sur ce point.

Cette opposition est sans doute juste en théorie. Mais en pratique, alors que nous préparons à publier dans quelques semaines notre « véritable bilan annuel » des grandes entreprises françaises (voir ici une présentation de ce projet), difficile de passer à côté de ce qui fait l’une des spécificités de la France et de ses multinationales : le fait qu’un grand nombre de ces dernières soient dirigées par d’anciens hauts fonctionnaires, issus des plus prestigieux des grands corps de l’État comme l’Inspection générale des finances ou le corps des Mines.

Sur les 57 PDG, directeurs généraux et présidents du conseil d’administration qui dirigent aujourd’hui les géants du CAC40, on trouve ainsi un peu plus d’un tiers (20) de patrons ayant fait leurs armes à l’ENA et Polytechnique puis dans un grand corps de l’État. Si l’on ne retient que les patrons de nationalité française, la proportion atteint presque la moitié. Sur les 40 entreprises du CAC, 19 ont au moins un dirigeant (PDG, DG ou président du CA) issu de ce moule.

Le phénomène ne se limite pas au CAC40, mais se retrouve dans les firmes qui ne figurent pas (ou plus) au sein du principal indice boursier parisien, comme EDF (Jean-Bernard Lévy, X et corps des Mines) ou Alstom (Henri Poupart-Lafarge, X et Ponts). Outre les grandes écoles et la haute fonction publique proprement dite, la plupart de ces grands patrons publics-privés ont également fait un passage dans les cabinets ministériels.

Invasion du privé par le public, ou l’inverse ?

Patrick Pouyanné, l’actuel PDG de Total, est ainsi passé par Polytechnique et le corps des Mines. Il a ensuite occupé plusieurs postes au ministère de l’Industrie au cabinet du premier ministre Édouard Balladur entre 1993 et 1995, puis de François Fillon entre 1995 et 1997. Il rejoint ensuite l’entreprise pétrolière publique Elf et y demeure après son rachat par Total en 2000. Serge Weinberg, aujourd’hui président de Sanofi, est passé par l’ENA et divers postes de sous-préfet avant de rejoindre le cabinet de Laurent Fabius, puis le monde de l’entreprise. Alexandre Bompard, le nouveau PDG de Carrefour âgé de 45 ans, vient de l’Inspection générale des finances et du cabinet de François Fillon, lors du passage de ce dernier au ministère des Affaires sociales. Il a ensuite rejoint Canal+, puis Europe 1, puis Fnac et Darty. Stéphane Richard, inspecteur des finances, a été conseiller de Dominique Strauss-Kahn, avant de rejoindre Vivendi, puis les cabinets de Jean-Louis Borloo et Christine Lafgarge, puis France Télécom-Orange. Jean-Pierre Clamadieu, le directeur général de Solvay appelé à devenir le nouveau président du conseil d’administration d’Engie, issu du corps des Mines, est passé par les ministères du Travail et de l’Industrie avant de rejoindre Rhône-Poulenc, devenu Rhodia (pour ses activités chimiques), ensuite absorbé par Solvay. Et ainsi de suite.

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La compénétration entre la haute fonction publique et les grandes entreprises n’est pas un phénomène nouveau en France. Mais depuis trente ans, avec les politiques de privatisation et la diffusion au sein même de l’État d’une idéologie délégitimant l’intervention publique et favorable au secteur privé, cette imbrication est devenue un instrument d’influence des multinationales tricolores sur les autorités publiques, plutôt que l’inverse. Elle a favorisé la constitution d’une sorte d’« État profond » public-privé, persuadé de d’incarner l’intérêt supérieur du pays, en mesure de s’opposer efficacement aux velléités de réforme des élus.

Le quinquennat de François Hollande en a vu plusieurs exemples, comme la loi sur la séparation des activités bancaires de 2013 réduite à peau de chagrin du fait de l’obstruction conjuguée du lobby bancaire, de Bercy et de la Banque de France. Ou encore la résistance acharnée et finalement victorieuse des partisans du nucléaire aux objectifs de fermeture de Fessenheim et de réduction de la part du nucléaire en France (lire notre enquête à ce sujet). Avec l’élection d’Emmanuel Macron, lui-même inspecteur général des finances, cet « État profond » arrive d’une certaine manière directement au pouvoir.

L’IGF et le corps des Mines, usines à grands patrons

S’il est deux secteurs où cette compénétration du public et du privé est éclatant, ce sont bien en effet ceux de la finance et de l’énergie (lire la note que nous avonc publiée avec Attac à ce sujet il y a quelques mois), incarnés respectivement par deux grands corps très influents, l’Inspection générale des finances et le corps des Mines [1]. Sans surprise, ce sont ces deux corps qui ont produit le plus de PDG du CAC40. De la première sont issus des patrons comme Jean Lemierre à BNP Paribas, Alexandre Bompard à Carrefour, Jean-Charles Naouri à Casino, Stéphane Richard à Orange, Pierre-André de Chalendar à Saint-Gobain ou Frédéric Oudéa à la Société générale. Du second proviennent Denis Ranque (Airbus), Jean-Laurent Bonnaffé (BNP Paribas), Isabelle Kocher (Engie), Jean-Pierre Clamadieu (Solvay et bientôt Engie), Patrick Pouyanné (Total) et Jacques Aschenbroich (Valeo). En troisième position, on trouve le corps des Ponts, qui a fourni ses patrons à Veolia et Vinci, mais aussi – hors CAC40 – à Alstom et Eiffage.

Les autres grands corps, comme le Conseil d’État et la Cour des comptes, sont nettement moins bien représentés, même si l’on trouve un conseiller d’État à la tête de Vallourec (hors CAC40), Philippe Crouzet, ou dans les comités exécutifs de firmes comme Carrefour, Veolia ou EDF.

Les directions de grands groupes privés truffées de hauts fonctionnaires

De fait, le même phénomène se retrouve dans les conseils d’administrations et les comités de direction des entreprises. Certaines d’entre elles sont littéralement truffées de hauts fonctionnaires. C’est le cas des groupes issus des anciens services publics nationaux comme Orange (avec un record de quatre inspecteurs généraux des finances à son conseil d’administration, plus un X Ponts, à quoi s’ajoutent trois hauts fonctionnaires en poste représentant l’État) ou EDF (plusieurs cadres issus du corps des Mines au comité de direction, ainsi que deux ex conseillers d’État et un ancien magistrat de la Cour des comptes). Mais c’est aussi le cas de groupes 100% privés comme Bouygues (qui compte plus d’anciens hauts fonctionnaires que de représentants de la famile Bouygues), Saint-Gobain (deux inspecteurs des finances et deux Mines au CA, à quoi s’ajoute une ancienne haute fonctionnaire) ou Veolia (deux corps des Ponts, deux Corps des Mines, trois IGF, une conseillère d’État, une Cour des comptes !). Il faut dire que certaines de ces firmes tirent une bonne partie de leur fortune de la commande publique et de leurs proximité avec les pouvoirs en place.

Ces dirigeants d’entreprises issus des grands corps de l’État, censés avoir été nourris aux valeurs du service public et de l’intérêt général, se comportent-ils différemment des autres ? Si l’on s’en tient à des indicateurs comme la redistribution de dividendes aux actionnaires ou les inégalités salariales, pas vraiment. Selon nos estimations, pour l’année 2017, les entreprises ayant un patron issu d’un grand corps de hauts fonctionnaires ont distribué en moyenne 57% de leurs bénéfices sous formes de dividendes (hors rachats d’actions), contre 55% pour les autres. Leur salaire moyen s’élevait à 4,1 millions d’euros [2], contre 4,6 millions pour les autres.

Olivier Petitjean

https://multinationales.org/Une-haute-fonction-publique-privee-a-la-francaise-pres-de-la-moitie-du-CAC40-a?fbclid=IwAR058ht9YVUeeym6SU7zvDktbXrfbMB2WWzfdI9BFABMTAz2-tzHb5_FD7o

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ENFIN UN POINT FINAL SUR LE COVID?

Toutes ces mesures « barrières » et masques qui apparemment ne servent plus à rien et que l’on veut continuer à nous obliger à faire ou porter, pourquoi? Dans quel but (politique)?

https://www.facebook.com/109472560704749/videos/223852942168902

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BLOG ET INFORMATIONS Va t’on laisser crever les petites entreprises? par Sébastien.

A l’heure actuelle, la situation est maintenue sous perfusion. Les aides mises en place permettent aux entreprises de respirer, mais pour combien de temps ?

En raison de la pandémie et du confinement instauré entre le 17 mars et le 11 mai, le produit intérieur brut a reculé de 13,8 % au deuxième trimestre.

Face à cette situation inédite la reprise va t’elle sauver nos entreprises ? Et bien malheureusement, la casse va être énorme, je reste sur l’avis livré en avril. Les mesures actuelles sont insuffisantes. https://actu.fr/economie/economie-confinement-precipiterait-tiers-professionnels-dans-faillite_33038179.html

Pour exemple dans mon département de résidence, la Charente-Maritime, le tourisme est très important. La Charente-Maritime est dans le top3 des départements français en termes de nuits d’hébergement. Un élément révélateur, le remplissage de l’hôtellerie de plein air.

Les chiffres parlent d’eux même

Moins 20% de clientèle française et moins 50% de clientèle étrangère dans les campings en juillet 2020.

Au delà des chiffres de l’hébergement, l’impact est plus large, il touche tous les secteurs qui sont de fait frappés par cette baisse de fréquentation. À l’heure où les charges des tpe commencent à revenir, comment nos tpe peuvent survivre ?

Avec moins de ventes comment payer ces sommes ? Vous ajoutez à cela les crédits qui après la  » généreuse  » suspension de 6 mois …

Que bien des banques ont facturé en intérêts supplémentaires… Ces crédits pour beaucoup d’entreprises les remboursement reprennent en septembre.

Bon ils sont sauvés me direz-vous, ils ont eut le pge… Le fameux prêt qu’il faut signer pour connaître le taux l’année prochaine… Le prêt dans lequel la banque populaire par exemple a  » offert » des pénalités pour le rembourser en anticipation au delà des 12 mois…

Bref une aide qui n’en est pas réellement une encore une fois.

Nous n’en sommes hélas pas surpris, faire prendre des prêts pour payer des charges, des crédits et des frais bancaires … Car il ne faut pas oublier nos amis banquiers qui malgré la situation dramatique n’ont pas stoppé les frais d’incidents. (commissions, frais de rejet etc)

Le chemin idéal vers la liquidation.

Notre avis sur le pge. Sujet le média tv https://youtu.be/aV6wV27P6Ns

Septembre approche, l’hécatombe va commencer… Les huissiers et mandataires peuvent se frotter les mains. Un âge d’or se présente pour eux. De notre côté il va falloir lutter dénoncer, être solidaires.

Tout notre soutien aux entrepreneurs et leurs familles. Ensemble ne lâchons rien.

Nous devons nécessairement poursuivre continuons de nous regrouper. https://www.helloasso.com/associations/banques-infos-recours-fr

 

https://www.banques-infos-recours.fr/va-ton-laisser-crever-les-petites-entreprises/?fbclid=IwAR0R4IbGGSPbcuPdUXOkiL1MbvuiJYKkhhAZRiaP4yi_tLJtKUr3MpSywm4

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LA FAUSSE REPRISE DU COVID, DANS QUEL BUT?

L’image contient peut-être : 1 personne, barbe, texte qui dit ’COVIDINFOS.NET "II n'y a eu aucune reprise nulle part" selon le Dr. Yonathan Freund, qui évoque un "délire alarmiste"’
Retour sur un des derniers chapitres du dossier covid-1984, alias les fake news des medias de grand chemin ET des politiciens (mais où vivons-nous, ma bonne dame?). Je reprends ceci, qui peut servir à l’argumentation lorsque vous rencontrez des croyants au récit médiatique. Enfin, des croyants qui veulent bien entendre et qui ne sont pas dans l’état hallucinatoire de beaucoup, état où rien, strictement rien de logique n’a plus cours.
Covidinfos nous relaye le fil de touittes du docteur Jonathan Freund, hommage à ce dernier pour son courage!
« Le Dr. Yonathan Freund est médecin urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et professeur à l’université de la Sorbonne. Il s’est exprimé le 17 juillet sur l’évolution actuelle de l’épidémie de Coronavirus et sur l’obligation de porter un masque dans les “lieux clos recevant du public”.
Voici l’intégralité de son “Tweet” :
“C’est difficile effectivement de rester silencieux. Quand je vois le délire alarmiste qui envahit les médias et les RS [réseaux sociaux], et qui fait fi de toute mesure. Des journalistes qui infantilisent, ceux qui veulent “punir” les français mal disciplinés… Alors on va debunker un peu.
1) Allez, je fais du #moije comme on me le reproche. Ma position n’est pas imprudente. Je livre une analyse que j’espère circonstanciée et critique des données. Je rappelle que si mon hypothèse est contredite par les chiffres, alors on pourra agir et ce ne sera pas trop tard.
2) Le délire de certains spécialistes en rien sauf en plateau télé et en consultation privée, n’ayant jamais vu un patient COVID, qui nous “apprennent” que l’épidémie reprend : rien ne justifie ces discours. A part la peur.
3) Voilà 2 mois qu’il existe des arguments pour douter d’une seconde vague meurtrière et une reprise de l’épidémie. Les épidémiologistes chefs d’entreprise vendeurs de modèles nous prédisaient 80 000 morts à la levée du confinement même avec gestes barrières. RAS.
Il n’y a eu aucune reprise nulle part. Les évènements et comportements qu’on adorait critiquer (fête de la musique, manifestations etc.) n’ont causé aucune reprise.
Il y a une circulation du virus. Il y a des nouveaux cas. MAIS,
4) et c’est le point central, toujours le même, à ce jour, il y a chaque jour, chaque semaine, de moins en moins de nouveaux cas hospitalisés ou en réanimation. Et ce partout (hors Guyanne). Alors bien sur, on arrive à un niveau si bas que nous allons forcément voir des hausses. Quand on est tout en bas, ça ne peut qu’augmenter. Le virus n’est pas mort je le rappelle. Mais est-ce nécessaire de dire qu’on a un signal de reprise quand on passe de 1 par semaine a 3 par semaine? On va arriver à un bruit de fond. En tout cas ds les régions déjà très touchées.
Le R est à 2 et quelques en Bretagne! Alerte alerte! Mais non. Il y a juste eu des clusters et des dépistages systématiques. Donc des cas. R (on l’a déjà dit) n’a aucun sens quand l’épidémie est au point mort, outre des clusters. Aucun sens. Sur toute la Bretagne, on est passé de 6 hospitalisations la semaine dernière à 8. Est ce une explosion? Soyons sérieux. Bien sur qu’il y aura toutes les semaines des régions qui verront une augmentation des cas. On part de tellement bas… En Mayenne alerte rouge? Quasi zéro hospitalisations. ZERO.
5) la décision d’imposer le port du masque est très difficile à comprendre. Pourquoi avoir pris cette décision au moment où tous les indicateurs sont au vert?
Quel est le plan ? pour combien de temps ?
Faut-il vraiment changer la société pour une durée indéterminée sans savoir si c’est nécessaire, et surtout sans savoir ce qui fera revenir en arrière ?
Nous sommes nombreux à être d’accord : dans les régions fortement touchées, l’immunité est importante. Probablement suffisante – l’immunité n’est pas uniquement visible sur la sérologie. Il n’y a aucune reprise nulle part dans le monde là où l’épidémie a frappé violemment. Aucune.
Pourquoi cette décision du port du masque obligatoire ? Pour protéger les personnes vulnérables ? Mais les personnes vulnérables se protègent. Elles peuvent respecter strictement les mesures de distanciations et autres.
6) En revanche, il faut se poser la question : veut-on totalement arrêter la circulation du virus? Je pense que c’est illusoire. Ou alors j’espère que vous avez du temps devant vous. La solution de le laisser circuler tout en le contrôlant est probablement la bonne.
Certains disent “pour protéger les personnes vulnérables, protégez vous”. C’est peut être faux. Pour protéger les personnes vulnérables, protégez LES, mais si vous êtes malades puis immunisés, vous les protégerez à vie. ATTENTION je ne dis pas que il faut disséminer le virus partout. Mais vouloir à tout prix arrêter sa diffusion, partout, est illusoire et pas forcément un bon calcul à long terme.
Quel est le plan ?
Il n’y a pas d’autre plan cohérent que de poursuivre les mesures de distanciations sans les renforcer, en pouvant assouplir selon l’évolution, et surveiller les vrais indicateurs! (pas les appels à SOS médecin qui augmentent au début des vacances et face à l’alarmisme ambiant)
Il y a une part d’incertitude dans cette maladie. Tout le monde est d’accord là dessus. Mais pourquoi la prendre systématiquement sur le pire scénario possible ? Pourquoi une telle symbiose des médias, “experts”, etc ? Alors que c’est incertain ? Ce n’est pas logique.”
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Vers une disparition furtive des espèces en France ? par Francis Richard

Non, il ne s’agit pas de la disparition furtive des espèces animales, mais de celles permettant d’effectuer des paiements

Par Francis Richard.

Dans un rapport sur L’accès du public aux espèces – Actualisation de l’état des lieux à fin 2019, daté de juillet de cette année, la Banque de France constate :

« À la fin 2019, la France métropolitaine compte 50 316 distributeurs de billets en activité, contre 52 451 un an auparavant, soit une baisse de 4,1 %. »

En principe, il n’y a pas de quoi s’alarmer, ne serait-ce que parce que ce n’est pas un phénomène propre à la France.

LA BANQUE DE FRANCE SE VEUT RASSURANTE

« Cette actualisation confirme le maintien d’une très bonne accessibilité aux espèces sur le territoire, par le biais du réseau d’automates et des points de distribution d’espèces privatifs (relais commerçants et assimilés, ouverts aux clients d’un seul réseau). »

En effet, si le nombre de distributeurs de billets a diminué, le maillage du territoire resterait globalement inchangé :

« Près de 99 % de la population métropolitaine réside soit dans une commune équipée d’au moins un automate, soit dans une commune située à moins de quinze minutes en voiture de la commune équipée la plus proche. »

Certes, mais les banques françaises encouragent de plus en plus leurs clients à prendre leur carte (bancaire et payante) et à effectuer leurs paiements avec ou sans contact, surtout depuis la crise sanitaire de la Covid-19.

Ce n’est cependant pas le vandalisme dont sont l’objet les distributeurs de billets qui motivent les banques pour en diminuer le nombre :

« Selon les déclarations des groupes bancaires, [seuls] 79 DAB ont été complètement détruits ou arrachés et 243 très fortement dégradés. »

C’est bien la diminution des retraits d’espèces qui permet aux banques persuasives de réduire progressivement le nombre de leurs distributeurs de billets, ce qui ne peut que réjouir l’État.

L’ÉTAT FRANÇAIS N’AIME PAS LES PAIEMENTS EN ESPÈCES

Car l’État, en France tout particulièrement, n’aime pas les paiements en espèces pour la simple raison qu’ils échappent à son contrôle, alors que, comme le rappelle Banque Info :

« L’administration fiscale a un droit général de communication dans la comptabilité des banques.
Le droit de communication permet aux inspecteurs du fisc de consulter dans la banque tous les comptes (relevés de comptes, bordereaux de remise de chèques ou d’effets, copies de chèques) d’un contribuable et des membres de sa famille sur une durée de six ans. Ils peuvent en prendre photocopie.»

Les prétextes invoqués pour cette inquisition qui s’opère sans que ledit contribuable soit obligatoirement averti sont la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent ou le grand banditisme. En réalité, c’est une atteinte impure et simple à la sphère privée.

Pour réduire les paiements en espèces, l’État les a d’ailleurs réglementés par le passé. Exemples :

  • le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels n’est autorisé que jusqu’à 1000 euros ;
  • le paiement d’un salaire ne peut être effectué en espèces que jusqu’à 1500 euros ;
  • pour un paiement en espèces entre particuliers, un écrit est nécessaire au-delà de 1500 euros.

Mais évidemment, c’est beaucoup mieux si de lui-même le particulier ou le professionnel renonce aux espèces. Ainsi, même s’il n’a rien à se reprocher, l’administration fiscale, avec son droit de communication, pourra-t-elle lui demander de se justifier quel que soit le montant en question et de se souvenir de toutes les dépenses qu’il a faites ou des sommes qu’il a reçues pendant six ans.

Vers une disparition furtive des espèces en France ?

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