Moins d’une semaine après la tribune des ex généraux publiée dans Valeurs Actuelles et qui a suscité une vive polémique en France, 16 généraux de l’armée viennent d’adresser un document à tous les groupes parlementaires mettant en garde contre les risques d’une guerre civile en France
Une guerre civile est-elle imminente en France ou une partie de l’armée nous prépare-t-elle à un coup d’Etat militaire? En tout cas, des questions se posent dans un contexte très sensible marqué par une crise politico-sanitaire qui restreint les libertés et plonge des milliers de Français dans une situation économique très critique.
Et au milieu de cette crise qui fait craindre le retour du mouvement des Gilets Jaunes, des bruits de bottes se font entendre. En effet, il y a quelques jours, une tribune publiée par 20 ex généraux de l’armée française dans Valeurs Actuelles avait défrayé la chronique et avait fortement divisé la classe politique entre ceux qui la défendent et ceux qui dénoncent une dérive.
On pensait que cette affaire était définitivement close et que le chapitre avait été tourné. Mais, apparemment non. Quelques jours plus tard, des hauts gradés de l’armée font irruption dans le débat en adressant aux parlementaires un document de 21 pages faisant état des risques de guerre civile en France.
C’est du moins l’information exclusive que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce dimanche 2 mai du média Journal Du Dimanche (JDD). En effet, d’après cette source, le document en question est adressé à l’ensemble des groupes parlementaires. Tout comme la tribune publiée il y a quelques jours dans Valeurs Actuelles, là également le constat est alarmant.
“Une guerre hybride nous a été déclarée, elle est multiforme et s’achèvera au mieux sur une guerre civile, ou au pire sur une cruelle défaite sans lendemain”, préviennent les 16 signataires. Le JDD fournit davantage d’informations sur le profil de ces 16 hauts gradés jusqu’ici méconnus du grand public.
“Les seize signataires appartiennent au Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), héritier d’un précédent groupe baptisé les Sentinelles de l’Agora, qui produit régulièrement des études sur les questions de défense peu ou pas médiatisées. Ils sont généraux pour la plupart et l’un d’entre eux, Henri Roure se targue sur son profil LinkedIn d’avoir été le 1er adjoint du maire de Prades, Jean Castex”, renseigne la source.
Et d’ajouter : “seuls deux des contributeurs, des cadres de réserve de l’armée, figurent parmi les signataires de la tribune envoyée à Valeurs Actuelles. Pas d’appel subversif dans le document de 21 pages du CRI mais plutôt un plan de bataille à ‘stratégie multidimensionnelle’ contre l’islamisme, l’immigration, la binationalité et la perte de repères dans la jeunesse”.
A la suite de cette énième mise en garde de hauts responsables de l’armée, on est en droit de se poser les questions suivantes : que savent les généraux de l’armée que le reste du peuple ne sait pas? Qu’est-ce qui se prépare contre la France? Les hauts gradés ne veulent rien dire pour l’heure. Mais, il y a de quoi s’inquiéter.
Nous savons depuis longtemps que les chiffres sont bidonnés. Pour ceux qui aiment le factuel et la logique, regardez l’analyse des chiffres et réfléchissez. Quand l’heure du bilan va sonner, des explications précises vont devoir être données par ces Cassandre qui ont initié cette stratégie mortifère qui a coûtée la vie à bon nombre de citoyens et, en toute logique, ces sinistres personnages devront rendre des comptes à la société. La « célébration » des 100.000 décès est d’un cynisme !!!….. Merci à Thierry65.
Le 16 avril 2021, la France a célébré son 100 000e décès attribué à la COCO-19. La France est toujours confinée. Malgré toutes les restrictions depuis plus d’un an et les campagnes vaccinales, l’hôpital est toujours saturé et les plus âgés continuent de mourir. Les épidémies hivernales ont fait leur lot de décès sans aucun problème cet hiver, exactement comme si toutes les solutions miracles proposées par le désormais célèbre Conseil Scientifique ne servaient en fait à rien contre les épidémies ou la mortalité. Dans cette vidéo on va revenir sur ces 100 000 morts que l’on attribue à la COCO -19. On va les comparer à l’ensemble des personnes qui sont décédées sur la même période. Par comparaison, si entre la mi-mars 2020 et la mi-avril 2021, on a comptabilisé 100 000 morts COCO -19, il est en fait mort 750 000 personnes en France.
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Publié le 29/04/2021 à 9h29 Mis à jour le 29/04/2021 à 21h07
Nombre de pays évoquent de plus en plus la possibilité de taxer les dépôts bancaires. Au Danemark, les banques sont déjà passées à l’action. La première banque du pays, Danske Bank, a même annoncé mardi 27 avril vouloir appliquer des taux négatifs pour tous les dépôts bancaires qui dépasseront les 100.000 couronnes, soit près de 13.500 euros, rapportent Les Échos. Un seuil qui devrait entrer en vigueur dès le 1er juillet 2021. Le taux se situera entre 0,6 % pour les particuliers et 1 % pour les entreprises.
La taxation des dépôts bancaires avait été abaissée le 1er janvier dernier. Le seuil était alors fixé à 250.000 couronnes. Danske Bank a été la première en Europe, en 2012, à appliquer des taux négatifs. Depuis, d’autres banques ont suivi le même chemin, dont la Banque centrale européenne (-0,5 % depuis 2019).
Avec la pandémie et les restrictions imposées par les gouvernements, les dépôts ont sensiblement augmenté en Europe, ce qui représente un coût considérable pour les banques. « Ce n’est pas soutenable sur le long terme », a expliqué Danske Bank, dans un communiqué, relayé par Les Échos.
Cette annonce de la banque danoise a été accueillie froidement par le gouvernement à Copenhague. « Une ligne rouge a été franchie sur les taux négatifs. Il faut que cela cesse maintenant », s’est indigné le ministre du Commerce, Simon Kollerup, appelant les banques à venir rendre des comptes.
Danske Bank est loin d’être une exception sur ce sujet. La Hamburger Sparkasse (Haspa), en Allemagne, a ramené son seuil pour la taxation des dépôts bancaires à 50.000 euros. À partir du mois d’août, la Commerzbank devrait suivre. Les banques privées, prisées des clientèles riches, comme le Crédit Suisse et UBS, avaient été parmi les premières à appliquer des taux négatifs. En France, seules quelques banques privées ont pour l’heure sauté le pas.
Les contribuables se penchent à nouveau sur leur déclaration d’impôt. Surprise pour certains, le fisc connaît les revenus de leurs ventes d’objets ou de locations effectuées sur les sites intermédiaires.
Vinted, Leboncoin, eBay, Airbnb… vous avez pris l’habitude de vendre ou même louer sur ces sites d’intermédiation ? Cette année, les montants de vos transactions apparaissent sur votre déclaration de revenus pré-remplie.
C’est le fruit de la réglementation qui depuis 2020 oblige ces plateformes de mise en correspondance de communiquer à l’administration française l’identité des personnes cumulant plus de 3000 euros annuels de ventes ou effectuant plus de 200 ventes annuelles. Pour les locations meublées, le plafond est fixé à 365 euros.
Évidemment, le fait que ces sommes apparaissent ne signifient pas encore que vous deviez acquitter des impôts sur le revenu dans le cas de revente d’objets vous ayant appartenu. Tout au moins, pas encore…
Dans le cas de la location meublée, le régime fiscal « micro-bic » s’applique entre 305 euros et 72600 euros. L’État vous prendra la moitié des loyers que vous aurez perçus. Au-delà de 23 000 euros, vous devrez aussi abandonner 17,2 % en plus au titre des prélèvements sociaux.
Dur, dur, la vie de contribuable dans le pays le plus taxé au monde. Que voulez-vous, si la Banque centrale européenne créait aussi tout l’argent de nos impôts, il n’y aurait plus de justice fiscale ! Il faut bien que le riche souffre quoi qu’il arrive. L’expiation de ses crimes est à ce prix.
CONTRE LE FLICAGE FISCAL, LE RETOUR EN GRÂCE DE LA BROCANTE
Si tout ce flicage vous exaspère, il vous reste les brocantes pour vendre vos objets. Si vous ne voulez pas passer pour un ringard réfractaire au numérique ou un complotiste possédé par un délire orwellien, vous direz que vous défendez les circuits de proximité de la brocante face aux multinationales tentaculaires. Ceci vous rangera dans le camp du bien des écolos. La fréquentation des brocantes nécessitera un peu de créativité pour le recyclage de votre cash. Priez pour que Bercy ne considère pas cela comme du blanchiment si vous le déposez dans votre banque où votre conseiller pourrait saisir Tracfin à propos de vos comportements suspects.
LE BITCOIN ET LES CRYPTOMONNAIES N’ÉCHAPPERONT PAS AU FLICAGE FISCAL
De l’autre côté de l’Atlantique, le récent recul du bitcoin est attribué à la volonté de Biden de doubler la taxation aux plus-values pour les contribuables gagnant plus de un million de dollars. En France, tout contribuable connaît cette musique par cœur : l’impôt commence par ne frapper que quelques-uns puis très vite l’assiette (qui est proportionnelle à la pitance du gouvernement) s’élargit. Cet incident doit rappeler que les cryptomonnaies sont très dépendantes de la politique fiscale. Dès que la Banque centrale en prendra ombrage, il suffira de taxer à la sortie les mouvements qui devront être communiquées à Bercy par les sites d’échange ayant pignon sur rue tels que Coinbase ou Kraken.
L’ÉTAU SE RESSERRE SUR LES LOCATIONS EN MEUBLÉ
Airbnb a permis de populariser la location en meublé en ouvrant des débouchés bien plus larges. Du coup, de nombreux habitants de grandes villes fréquentées par une clientèle touristique ou d’affaires y ont vu l’opportunité d’une source de revenus complémentaires. De même, des investisseurs lassés des encadrements de loyers et des contraintes pesant sur l’immobilier d’habitation traditionnel, se sont tournés vers cette formule. Ceci déplait à certaines mairies dont celle de Paris. Hidalgo prévoyait de réduire la durée maximale autorisée par la loi concernant la location de sa résidence principale et de passer le plafond actuel de 120 jours à 30 jours annuels. Las, une commission de 20 Parisiens (dernière mode parodique de la démocratie de proximité) a retoqué le projet. Malgré cet échec, anticipons que cette petite marge de manœuvre pour obtenir des revenus complémentaires va se rétrécir. L’autre façon de parvenir à matraquer cette pratique consistera à durcir encore la fiscalité sur les revenus encaissés.
LA RAGE DE L’IMPÔT N’ENRICHIT PAS, ELLE APPAUVRIT
Si la politique fiscale et redistributive de notre pays fonctionnait si bien, nous ferions partie des pays les plus prospères au monde.
Les pays nordiques (Norvège, Suède, Danemark) – souvent cités comme modèles de social-démocraties – sont plus riches que la France tout en prélevant beaucoup moins ; respectivement 58 %, 54 % et 53 %.
Il serait urgent que les Français se vaccinent aussi contre La Rage de l’Impôt et le flicage fiscal pour limiter cette spirale de l’appauvrissement, du chômage et du partage de la misère.
Il est toujours étonnant, et absolument navrant bien sûr, de constater à quel point l’État français qui se montre souvent prodigieusement incompétent et/ou impuissant dans tant de domaines qui lui incombent naturellement ou qu’il s’est arrogé au fil du temps (régalien, santé, éducation, etc.) retrouve soudain une énergie doublée d’une efficacité redoutable dès lors qu’il s’agit de taxer les contribuables et de réduire leurs libertés les plus essentielles.
« Nous ne céderons rien » au terrorisme, s’exclamait Emmanuel Macron vendredi 23 avril dernier, alors qu’une fonctionnaire de police venait de succomber aux coups de couteau d’un terroriste islamiste en plein commissariat de Rambouillet. Six mois plus tôt, après la décapitation de l’enseignant Samuel Paty, puis dans les circonstances tragiques de l’attaque au couteau qui avait fait trois morts dans la basilique Notre-Dame de Nice, il disait exactement la même chose.
Ils ne passeront pas, nous ne céderont rien… et pourtant, la série noire continue, inexorable, chaque nouvel assaut constituant une véritable gifle portée à la face d’un gouvernement désespérément impuissant à enrayer la marche du terrorisme islamiste.
Non pas que cela soit chose facile. Il existe bel et bien un « revival islamiste » totalitaire et terroriste qui n’a rien à voir avec la situation particulière de la France, qui n’est pas limité à la France et qui pourrit durablement les esprits. Comment avoir prise sur des assaillants qui n’hésitent pas à mener leur petit djihad personnel ou commandité tout en sachant fort bien que la probabilité qu’ils y trouvent également la mort est extrêmement élevée ?
Comment les détourner de leurs pulsions mortelles quand chez nous, trop d’idiots utiles (comme Mélenchon, Hanouna ou certains enseignants de Sciences Po Grenoble) pratiquent assidument l’inversion des victimes et des bourreaux en dénonçant toute critique des abus de l’islam et toute caricature du prophète Mahomet comme la preuve de l’islamophobie fondamentale de la France ?
En revanche, difficile de passer sous silence à quel point les services de l’État font trop souvent preuve de négligences répétées dans leurs missions régaliennes au quotidien. Pas une attaque terroriste récente qui ne mette en évidence un manquement gravissime ici ou là. Un « loupé » comme disait gentiment Laurent Nuñez quand il était secrétaire d’État à l’Intérieur.
Sauf que les loupés s’accumulent dangereusement. Les premiers éléments de l’enquête consécutive à l’attaque de Rambouillet ont montré par exemple que l’assaillant était un Tunisien entré clandestinement en France en 2009 et qu’il y avait ensuite vécu en situation irrégulière pendant plus de 10 ans. Comment cela est-il possible ?
Parmi les affaires de ces dernières années, on peut citer aussi le cas de Mickaël Harpon, cet informaticien de la Préfecture de Police de Paris qui avait donné à ses collègues de vifs motifs d’inquiétudes quant à sa radicalisation sans que leur hiérarchie ne daigne les prendre en considération. L’individu a finalement tué quatre personnes à l’automne 2019 dans l’enceinte même de la Préfecture.
Ou encore celui du responsable de l’attentat au couteau qui a fait deux blessés devant les anciens locaux de Charlie Hebdo le 25 septembre 2020 dernier : il avait menti sur son âge à son arrivée en France pour bénéficier du statut de mineur isolé et de l’aide sociale à l’enfance. Quant à l’assassin de Samuel Paty, son compte twitter très porté sur le djihad et les scènes fictives de décapitation avait été signalé à plusieurs reprises aux services compétents.
Force est de constater également que nos autorités publiques ont la détestable tendance à se montrer systématiquement sévères avec les automobilistes ou les étourdis qui oublient leur masque chirurgical, mais restent hélas trop systématiquement pusillanimes dès que les choses se compliquent.
Et encore me contenté-je ici de parler du terrorisme qui endeuille la France puisque c’était le grand sujet du week-end passé. On pourrait y ajouter tous les « loupés » qui font que notre système de santé n’a pas été capable de résister au coronavirus et que notre système éducatif figure parmi les moins performants au sein des pays de l’OCDE. Sans oublier les multiples débâcles de l’État stratège, employeur, informaticien ou aménageur du territoire dont j’ai déjà eu l’occasion de parler.
Sachant tout cela, on a du mal à croire que l’État puisse réussir quoi que ce soit, mais il est cependant un domaine, un seul, où il excelle : celui qui consiste à entraver autant que faire se peut les libertés fondamentales de ses citoyens, à commencer par leur liberté de disposer du produit de leurs activités économiques. (On pourrait tout aussi bien parler des mesures d’exception prises dans le contexte de la pandémie de Covid).
Bien sûr, même dans un État libéral, il est nécessaire de prélever de l’impôt afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Mais observons que le niveau de prélèvement atteint en France dépasse depuis longtemps tout ce qui se fait ailleurs dans le monde et dépasse également de très loin le stade nécessaire pour remplir intelligemment l’objectif régalien susmentionné.
Et de fait, Bercy n’a pas son pareil pour traquer toutes les assiettes fiscales possibles, toutes les nouvelles activités, toutes les modes comportementales, afin de faire rentrer les précieux deniers qui permettent à la nomenklatura politico-étatique de « faire quelque chose », théoriquement pour le bien de leurs concitoyens, et de devenir indispensable à ces mêmes citoyens via une abondante redistribution et un clientélisme judicieusement calculé pour durer.
Hormis quelques recettes spécifiques telles que les dividendes perçus sur les participations de l’État dans diverses entreprises anciennement nationalisées ou sauvées des eaux par pur « volontarisme » politique, les pouvoirs publics n’ont pas de ressources financières propres. D’où l’importance extrême, je dirais même vitale pour la classe politique d’affecter l’essentiel de l’énergie et de la matière grise disponibles dans la fonction publique à la collecte de l’impôt.
Quand on apprend que le logiciel de gestion des ressources humaines de l’Éducation nationale (le fameux SIRHEN) doit être abandonné après dix ans de développement et une facture inutile de 400 millions d’euros pour les contribuables, on a tendance à s’attendre à ce que le prélèvement de l’impôt à la source se mette en place dans la douleur. Eh bien non, pas du tout, tout roule au contraire à merveille !
Car on ne parle pas ici de dépenser l’argent public à tort et à travers comme c’est toujours le cas lorsque quelqu’un s’occupe de dépenser de l’argent qui ne lui appartient pas pour quelque chose qui ne le concerne pas – ce qui se trouve être exactement la position des administrations publiques selon la célèbre classification de Milton Friedman sur les quatre façons de dépenser de l’argent (voir schéma ci-dessous) :
Il s’agit, de façon bien plus importante comme vous vous en doutez, de faire rentrer les sommes qui vont servir ensuite d’argent de poche à nos politiciens pour faire avancer leur carrière et rester le plus longtemps possible aux manettes de la France, de leur région ou de leur village. Et là, pas question de manifester la moindre indolence.
Personne ne pourra jamais taxer le fisc (ni son alter ego l’Urssaf) de laxisme ou de négligence. Personne ne pourra jamais lui reprocher de ne pas procéder à tous les contrôles et redressements les plus méchamment tatillons. Et personne ne pourra jamais l’accuser non plus de laisser perdurer longtemps des trous béants dans la raquette du racket fiscal. La doctrine est simple : pour l’État, pour ses représentants et pour les collecteurs d’impôt qui les servent, le citoyen est un voleur en puissance qu’il convient de traiter comme tel.
C’est ainsi que les parents d’ados addicts au site Vinted pour revendre ou échanger leurs vêtements (façon braderie mais en ligne) ainsi que les contribuables faisant appel à d’autres plateformes collaborative du même genre ont eu ces jours-ci la surprise de voir les sommes en jeu figurer comme revenus préremplis sur leur déclaration d’impôt de l’année 2020.
Il existe bien évidemment des seuils en nombre et en montants pour différencier les utilisateurs occasionnels des vendeurs éventuellement professionnels, mais ce petit épisode de la vie fiscale ordinaire est néanmoins cruellement révélateur de ce que l’État est capable de mettre sur pied en fait de réglementation ultra-complexe et de sommation des plateformes pour qu’elles communiquent sans regimber le détail de l’activité de leurs utilisateurs.
Autrement dit, l’impuissance de l’État est à géométrie extrêmement variable. Il est plus que temps que le personnel gouvernemental et les élus se rappellent que le sens du pouvoir va des individus vers le haut et non de l’État vers le bas.
La Jaguar I-Pace lors de notre essai longue distance.
Très déçu de son expérience, un retraité lorrain fait mauvaise publicité au véhicule électrique à travers la presse locale. Il a revendu sa Jaguar i-Pace après seulement deux mois d’utilisation. Si son témoignage souligne certaines lacunes de l’écosystème électrique, il révèle aussi l’importance de préparer les néophytes aux longs trajets.
« Plus jamais de l’électrique ! », s’emporte l’ex-propriétaire d’une Jaguar i-Pace dans les colonnes de L’Est Républicain. Suite à une expérience cauchemardesque, un sexagénaire lorrain a revendu son véhicule deux mois seulement après l’avoir acheté. Mais qu’a-t-il bien pu arriver à ce retraité, qui n’est pas parvenu à boucler un trajet de 300 km avec un véhicule pourtant doté d’une batterie de 90 kWh et 470 km d’autonomie ?
L’hiver à bon dos
Son naufrage commence par un évènement inattendu. « Un soir, notre fille à Paris nous demande de venir garder les enfants en urgence », explique l’homme. Avec sa compagne, il s’engage précipitamment dans un voyage entre Toul (54) et la capitale. Un peu moins de 300 km à parcourir avec une batterie pleine au départ.
La météo est toutefois exécrable ce jour-là : entre chutes de neige et températures négatives, le couple active le chauffage (une pompe à chaleur sur l’i-Pace). Le SUV, comme de nombreux véhicules électriques, est par ailleurs équipé d’un système de régulation de la température de la batterie. Le dispositif permet d’optimiser les performances du pack par temps froid, mais génère une légère surconsommation. Rien de bien handicapant a priori.
L’ordinateur de bord peut être très mauvais conseiller
Mal informé, le retraité interprète les indications du tableau de bord. « Comme c’était la nuit, avec les phares, les essuie-glaces et le chauffage, l’ordinateur me prévient que l’autonomie est réduite à 240 km (au lieu des 470 km promis en cycle WLTP, NDLR) ». Une affirmation malheureuse, car ces équipements consomment peu et n’ont pas d’impact significatif sur l’autonomie : environ 50 W pour les projecteurs, quelques dizaines pour les essuie-glaces et entre 500 et 1 000 W pour la pompe à chaleur. Des chiffres insignifiants comparés aux 20 000 à 30 000 W requis par le moteur, à vitesse constante sur autoroute.
Malgré la réduction d’autonomie annoncée par l’i-Pace, le conducteur aurait pu réaliser son trajet sans encombre. C’est bien un enchaînement d’erreurs mêlées à quelques ratés de l’écosystème qui a abouti à son naufrage. Guidé par le GPS du constructeur (ce qu’il ne faut jamais faire sur la plupart des véhicules), l’homme se dirige vers « un relais routier, à Sommesous (51) » où se trouve une borne de recharge. Il s’agit certainement d’une borne du réseau Corri-Door, en service lors du trajet effectué en février 2019.
Une première recharge calamiteuse
« Premier problème, la carte de rechargement du constructeur ne fonctionne pas sur les bornes », écrit L’Est Républicain. Fourni en partenariat avec Chargemap, le badge Jaguar était pourtant accepté par les bornes Corri-Door à l’époque. Définitivement fermé depuis, le réseau rencontrait cependant de nombreux soucis de fiabilité. Il est donc possible que la carte n’ait pas été lue ou reconnue, comme nous l’avons parfois expérimenté au cours de nos essais.
Le retraité achète donc une autre carte, vendue 20 € à la boutique de l’aire de service. Mais alors qu’il part dîner avec sa compagne, son i-Pace recharge très lentement. En une heure, le véhicule n’a gagné que 60 km d’autonomie. Une seconde carte à 20 € et une heure supplémentaire passées, le couple reprend la route avec 180 km d’autonomie.
Le temps de charge constaté paraît étonnant. Une borne Corri-Door est normalement capable de délivrer jusqu’à 50 kW de puissance et l’i-Pace accepte jusqu’à 100 kW DC. Le conducteur s’est-il trompé de prise, en branchant le connecteur AC type 2 limité à 11 kW au lieu du plus puissant connecteur DC Combo CCS ? C’est plausible, au regard du temps de charge et de la faible autonomie récupérée.
La police lui indique un superchargeur Tesla
La déconvenue aurait pu s’arrêter ici. Mais, une nouvelle fois mal renseigné par l’ordinateur de bord, l’homme fait escale à Coulommiers (77) pour une dernière recharge. Incompréhensible. Paris n’est qu’à 155 km et l’i-Pace lui propose de s’arrêter après seulement 88 km. D’autant que le point de charge est un supermarché dont l’accès est fermé la nuit. Le retraité part donc errer sur l’autoroute, dans le vain espoir de trouver une station-service éventuellement équipée d’une borne.
Alors qu’il dispose de 50 km d’autonomie, il demande de l’aide à la police, qui l’évacue par une voie de service à hauteur de Collégien… une commune pourtant située à moins de 30 km du centre de Paris ! Sa compagne rejoint la destination en taxi. Lui, orienté par la maréchaussée vers un superchargeur Tesla où il ne peut évidemment pas se brancher, finit par se résigner sur la prise domestique d’un hôtel du coin. Il parvient finalement dans la capitale le lendemain en milieu de journée.
Un naufrage qui aurait pu être évité
Comment un simple trajet de 300 km a-t-il pu embarquer cet automobiliste dans une déroute de plus de dix heures ? L’inexpérience et le manque de connaissances du retraité au sujet du véhicule électrique et de la recharge semblent évidents. Il n’a pas non plus été aidé par son i-Pace, qui l’a dirigé vers des bornes de recharge indisponibles et ne lui a pas dispensé de conseils sur l’allure et l’itinéraire à adopter.
Rares sont les constructeurs qui avertissent les néophytes de l’électrique sur les particularités de la technologie, les réflexes à avoir lors de longs trajets et les astuces pour correctement les planifier. Ni les vendeurs ni l’ordinateur de bord n’ont visiblement pu informer le client sur la conduite à tenir. Quand bien même. Avec 480 km d’autonomie et malgré l’hiver, le retraité aurait atteint sa destination sans aucune escale s’il avait adapté sa vitesse. Quelques minutes de préparation à travers un site tel que « A Better Routeplanner » suffisaient pourtant.
Multiplier les bornes pour faciliter les longs trajets
Enfin, le maillage de bornes n’était à l’époque pas suffisant. À deux mois près, le retraité bouclait le trajet sans encombre en rechargeant éventuellement sur la station ultrarapide Ionity de Vrigny, proche de Reims, mise en service en avril 2019. Encore faut-il jeter un œil aux outils de localisation des bornes. Un réflexe loin d’être évident pour ce malheureux conducteur, qui est rentré chez lui quelques jours plus tard en… 12 heures. Autant de leçons à considérer pour les futurs électromobilistes comme pour les constructeurs et les acteurs de l’écosystème du véhicule électrique.
L’association Action Écologie, fondée en 2020, souhaite promouvoir une écologie responsable en combattant le monopole médiatique des « pseudo-écologistes » et en militant pour une réelle écologie responsable et soucieuse des paysages, des traditions, des libertés. Elle entend s’opposer farouchement aux thèses de l’écologisme et faire pression pour que les décideurs appliquent des propositions de bon sens. Elle exige notamment des bilans d’efficacité sur chaque mesure prise au nom de l’écologie par les responsables politiques en place, ce qui semble relever d’une transparence saine en démocratie.
Le mouvement vient de publier une étude sur le gouffre financier et le désastre écologique provoqué par les éoliennes. Par plusieurs points, elle démontre, chiffres à l’appui, que non seulement l’énergie éolienne n’est pas souhaitable pour la France, mais qu’elle est néfaste pour l’écologie et l’économie.
L’éolien est polluant, tue des animaux et trouble l’être humain
Ce n’est pas la production d’électricité par éolienne qui est polluante, mais la construction, l’installation, et le démantèlement de ces engins. En effet, leur construction (en particulier en mer) nécessite l’utilisation de terres rares provenant en majorité de Chine. L’extraction est très polluante, qui plus est dans un pays qui ne respecte pas les normes environnementales européennes. L’étude insiste également sur les pales qui, aux Etats-Unis par exemple, sont enterrées car elles ne peuvent pas être recyclées (tout comme les batteries). A cela s’ajoute le fait que, pour des éoliennes terrestres dont la durée de vie est de 22 ans, il faut couler un socle en béton pesant jusqu’à 800 tonnes. Enfin, le rapport démontre que pour compenser le faible rendement de l’éolien, des pays, l’Allemagne par exemple, se tournent vers les centrales à charbon, au bilan carbone désastreux.
L’éolien est dangereux pour la faune. Les animaux volants sont victimes de collisions avec des pales : 250 000 chauves-souris (très utiles pour la biodiversité), 56 000 oiseaux divers, meurent ainsi chaque année, selon l’étude. Les vaches qui se hasardent à brouter trop près des moulins à vent version moderne sont également impactées.
Les animaux des mers et des océans ne sont pas épargnés. Les éoliennes offshore, de leur construction à leur utilisation, entraîneraient, chez les mammifères marins et les poissons, des pertes d’audition, des modifications du comportement, des blessures. Certains mourraient même, selon une étude réalisée en 2018 par l’Académie nationale des sciences américaines, à cause des ondes de pression, des changements dans leur alimentation et des modifications dans les migrations, que provoquent les éoliennes.
Quant aux humains… le bruit des pales, bien que réglementés par la loi, impacterait la santé des riverains. Pour l’Académie nationale de médecine, « Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles, la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur […] bien-être physique, mental et social ».
Rien de tout cela ne semble gêner les écologistes pourtant prompts à demander, pour bien moins que ça, l’arrêt de nombre de chantiers utiles.
Les éoliennes sont nocives pour les contribuables
L’énergie éolienne est fortement subventionnée, comme au Texas. Mais le rapport préfère s’attarder sur la non-concurrence et les taxes. L’électricité est un secteur concurrentiel et soumis au prix du marché. Sauf quand elle provient de l’éolien. Le prix d’achat de l’énergie éolienne est garanti par l’État, régulé et fixé par arrêté. Le surcoût est alors à la charge des consommateurs au travers des taxes, dont la fameuse contribution au service public de l’électricité, qui a augmenté de 650 % depuis 2002 ! Le contribuable paye les taxes, mais aussi les divers renflouements d’EDF par l’Etat. En 2013, c’est 4.9 milliards d’euros d’argent public qui ont été versés à l’entreprise. Le consommateur subit également les foudres de la fiscalité verte, telle la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, à l’origine de la crise des gilets jaunes.
Mais le coût de l’éolien ne s’arrête pas là. Il fait également perdre de la valeur aux biens immobiliers. Selon la London School of Economics, le prix d’une maison baisse d’environ 5-6% avec un parc éolien de 11 turbines visible à moins de 2 km. Non seulement l’Etat va dans certains cas jusqu’à exproprier les agriculteurs d’une partie de leurs terrains, diminuant leur production et leurs revenus, mais en plus les habitations subissent une décote injuste.
Un danger pour l’économie locale et le tourisme
Cette énergie dite renouvelable coûte donc de l’argent au contribuable, elle n’est pas toujours bienvenue auprès des agriculteurs, et elle affecte aussi les économies locales.
La pêche, notamment. L’installation d’éoliennes offshore provoque une grande inquiétude chez les pêcheurs. Déstabilisés par l’accord avec la Grande-Bretagne qui les désavantage, ainsi que par les normes et les réglementations qui les accablent, ils doivent maintenant faire face à ce qui apparaît comme un nouveau fléau. Dans les zones de pêche déjà restreintes par le Brexit, les monstres de béton et d’acier pourraient bien faire fuir les bancs de poissons…
L’énergie éolienne affecte aussi le tourisme, un secteur essentiel en France. Un rapport d’Action écologie reprend différentes études montrant que les éoliennes chassent les visiteurs à 20 km à la ronde d’une localité. Voire beaucoup moins, lorsqu’il s’agit de louer un hébergement. Selon l’association des hébergeurs touristiques de l’Indre, 97% des demandes sont annulées si des éoliennes sont visibles à 2 km ; à 10km, c’est encore 95% qui fuient.
Elles dévalorisent également le patrimoine culturel, naturel et historique d’une région. Quel amateur de beaux paysages applaudirait à la forêt d’éoliennes qui flanque la montagne Sainte-Victoire ? Les 22 mâts ont été déclarés illégaux fin mars par le tribunal administratif mais la bataille n’est pas terminée. Qui dit site naturel défiguré, dit moins, voire plus du tout de touristes. Et c’est toute une économie locale qui est pénalisée.
Cela fait longtemps que l’IREF dénonce avec force les supercheries de la transition écologique et le dénigrement acharné subi par l’énergie nucléaire, qui produit 75 % de notre électricité. Pour le même rendement, combien d’éoliennes faudrait-il installer sur le territoire ? Une centrale nucléaire est même plus propre qu’un parc éolien ! Elle émet moins de 10 gr CO2/ Kwh contre 14 pour l’éolien et 60 pour le photovoltaïque. Et grâce au progrès, que ce soit sous forme d’un laser réduisant la radioactivité des déchets d’un million d’années à 30 minutes, ou d’une fusion atomique qui n’en produit que très peu, le nucléaire a toutes les chances de rester la solution la plus viable et la plus écologique de production d’électricité.
Emmanuel Macron a annoncé cette semaine la suppression de l’ENA au profit d’un « Institut du service public » censé combiner excellence des formations, expérience du terrain et proximité avec les citoyens. Cette réforme sera d’un intérêt limité si elle n’est pas l’occasion d’une restructuration complète de la fonction publique dans le sens d’une limitation de la sphère de l’État dans la vie des citoyens, l’ENA étant à l’évidence la manifestation suprême de l’étatisme le plus dogmatique et fier de l’être.
Évoquant par anticipation le débat d’hier soir (4 avril 2017) entre nos prétendants présidentiels, Sophie Coignard du Point le comparait au grand oral de l’ENA (École nationale d’administration) et se prenait à espérer que les 11 partants éviteraient la langue de bois qui reste manifestement de règle chez les candidats au fameux concours, ainsi qu’en atteste la passionnante lecture du rapport de M. Thierry Bert, président des jurys du concours 2016, publié le mois dernier.
Ce rapport est avant tout clinique. Il donne des statistiques sur les candidats. Il explique comment les jurys se sont concertés au préalable pour attribuer les notations et quelle ambiance (bienveillante plutôt que déstabilisante, comme c’est mignon !) ils ont souhaité faire prévaloir, notamment pendant les épreuves orales. En seconde partie, il rend compte de façon détaillée des remarques (souvent sévères) des correcteurs sur les copies examinées épreuve par épreuve. Mais il adopte aussi parfois un ton personnel très pince-sans-rire qui n’est pas sans nous distraire hautement.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage relatif à l’épreuve orale d’entretien, anciennement grand oral. Il semblerait que les 197 candidats admissibles aient fait preuve d’une quasi unanimité à chanter les louanges du service public et à protester de leur total dévouement envers l’intérêt général, tellement plus « noble » que les intérêts particuliers ! Réflexions de M. Bert :
« Il s’agit ici d’un jury de concours, et non d’une cérémonie religieuse. (…) Mais certains candidats sont restés fixés sur cette opposition entre le lucratif (le mal) et l’intérêt général (le bien). (…) Nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. (…) Mais il est tout à fait inquiétant qu’en France au XXIème siècle, on puisse encore croire qu’il a le monopole de l’intérêt général, alors que c’est toute la société qui y concourt (…). » (page 47)
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• De fait, de rapport en rapport, les jurys pointent le conformisme, le manque de sens critique, l’incapacité à prendre de la hauteur, l’absence de réflexion personnelle, parfois même la difficulté à comprendre les sujets et à utiliser les documents donnés en appui ou à échapper à leur simple paraphrase.
Les candidats ont aussi tendance à se montrer peu rigoureux sur les références qu’ils utilisent, donnant l’impression de construire des paragraphes entiers visant à placer à tout prix des citations qu’ils ont en tête mais qui ne présentent qu’un lointain rapport avec le sujet. Ou bien ils pratiquent allègrement le « name-dropping » sans explication ni discernement en faisant voisiner Zemmour avec Hume ou Locke, par exemple.
Dans la partie détaillée épreuve par épreuve du rapport 2016, les correcteurs ne sont pas tendres avec le niveau des candidats aussi bien sur le plan des connaissances que celui du raisonnement. En économie, le jury du concours externe (étudiants) note :
« Le jury considère le niveau général comme moyen, tant sur les connaissances purement économiques que sur la capacité d’analyse. » (page 23)
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Celui du concours interne (fonctionnaires) :
« La moyenne de l’épreuve se situe à 9 sur 20 et reflète un niveau général assez faible, avec une forte concentration de devoirs en-deçà de 10 sur 20. » (page 26)
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Autre exemple, les correcteurs de l’épreuve « questions sociales » du concours externe ont observés que l’épreuve semblait mal préparée :
« De grosses erreurs et confusions sur des notions de base ont en effet été fréquentes (…) À ce défaut de connaissance et de maîtrise du fond s’ajoutent des défauts de raisonnement. » (page 36)
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Signalons enfin les remarques du jury « finances publiques » du concours externe :
« Le jury a estimé qu’un nombre peu significatif de candidats avait bien compris les attentes de cette épreuve, en termes de méthode comme de programme. » (page 39)
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Si vous parcourez le document, vous conviendrez aisément que je n’ai pas sélectionné les passages les plus désobligeants par pure intention maligne.
C’est jusqu’à l’orthographe hasardeuse des candidats qui est épinglée dans l’exposé de M. Bert sur un concours considéré en France comme rassemblant ce que notre élite produit de mieux. La remarque est reprise ensuite par de nombreux correcteurs.
On constate cependant avec une triste surprise que l’ENA subit elle aussi ses petits nivellements par le bas, comme la première école primaire venue. Il a été décidé, à la « demande explicite » de M. Bert que l’orthographe ne pouvait donner lieu à des pénalités supérieures à 2 points (sauf copie incompréhensible) :
« Nous savons tous que l’orthographe a évolué et évolue continuellement (…) Nous savons aussi qu’il s’agit souvent d’un « marqueur social », et qu’il faut donc relativiser son importance si l’on veut pratiquer des recrutements innovants. » (page 3)
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Il y a vraiment de quoi s’esclaffer lorsqu’on consulte ensuite les origines sociales (parents majoritairement CSP+ et enseignants) et scolaires des candidats : la plupart des étudiants sortent de Sciences Po Paris ou d’un IEP, sinon d’HEC et ESSEC, les fonctionnaires du concours internes viennent essentiellement de Bercy tandis que les candidats du troisième concours sont issus le plus souvent des professions du conseil et de l’audit. On ne va quand même pas leur demander d’écrire correctement !
Si les difficultés orthographiques des candidats à l’ENA prêtent à rire, elles ont au moins l’avantage de montrer une fois de plus que les inégalités sociales ne sont rien dans la dégradation du niveau des élèves en comparaison de l’affaiblissement continu des programmes et des pédagogies utilisées qui affecte absolument tous les élèves, de la ZEP au concours de l’ENA.
• Rassurons-nous cependant. Si les candidats pris dans leur globalité n’impressionnent guère les correcteurs, la sélectivité est très élevée. On peut donc espérer que les 90 reçus en 2016 sont bien les représentants de la crème de la crème censée pourvoir à nos destinées au sein de toutes les administrations publiques. On sait qu’en France, on ne manque pas d’administrations publiques, lesquelles ne manquent pas d’activités amusantes pour s’occuper et se trouver « obligées » de recruter de plus en plus de fonctionnaires, dont nos merveilleux énarques.
Il existe 3 voies d’accès à l’ENA : le concours externe réservé aux étudiants titulaires d’une licence, le concours interne pour les agents ayant au moins quatre ans d’expérience dans la fonction publique, et le troisième concours, censé apporter de la diversité, ouvert aux candidats pouvant se prévaloir de huit ans d’expérience professionnelle en dehors de la fonction publique (élus, salariés du privé, syndicalistes). En 2016, ces derniers représentaient 112 inscrits pour un total de 1550.
A la fin du 5ème jour des 5 épreuves écrites, il ne restait plus que 932 candidats. Parmi eux, 197 ont été déclarés admissibles et 90 furent ensuite admis à l’issue des épreuves orales. Le taux global de réussite est donc d’environ 10 %. Il est plus sévère pour le concours externe (7 %).
• Beaucoup des critiques adressées à l’ENA portent sur l’aspect reproduction sociale que j’ai évoqué plus haut, ainsi que sur sa « parité » hommes femmesdéficiente. Il n’y a toujours pas autant de filles que de garçons reçus : 35,5 % en 2016, alors que tous les espoirs semblaient permis en 2013 où le taux s’était hissé à 45 %.
Concours 2013 de l’@ENA_fr : 45% de femmes parmi les candidats admis. Record historique pour l’ENA. La parité avance.
Mais est-ce vraiment le problème essentiel de l’école ? Si l’on en croit les témoignages récurrents d’anciens élèves, le système du classement qui détermine l’ensemble de la carrière subséquente des élèves génère non seulement une obsession chez tous les anciens énarques, mais aussi le conformisme que les jurys d’admission déplorent tant par ailleurs.
Pour arriver dans les premières places qui ouvrent la porte des 3 corps les plus « prestigieux » (Conseil d’État, Inspection générale des finances et Cour des comptes), il n’est question que de bachotage intensif d’où sont exclues toute originalité, toute idiosyncrasie personnelle et toute prise de risque qui compromettraient les chances d’être bien noté.
Dès le concours d’entrée, les élèves savent qu’ils « doivent » aborder tel sujet sous tel angle s’ils veulent être admis. Dans le rapport de M. Bert, on lit par exemple que sur le sujet « Un monde de croissance(s) ? Selon quels indicateurs ? » (épreuve économie du concours externe) les correcteurs attendaient des candidats :
« qu’au moins un paragraphe du travail traite de la question de la remise en cause du modèle capitaliste fondé sur une croissance forte dans un monde où les ressources sont finies. »
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Ce n’est pas un mince paradoxe pour les candidats puis élèves de réaliser que toute l’originalité de pensée qu’on exige d’eux ne vaut que tant qu’elle reste dans les cadres autorisés de la haute fonction publique. Comme disait M. Bert, « nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. »
Dans un livre paru en 2012 et intitulé « Promotion Ubu roi. 27 mois sur les bancs de l’ENA », Olivier Saby (sorti en 2011 25ème sur 81) va encore plus loin. Il critique un enseignement qui fonctionne sur « la capacité à reproduire sans courage, à imiter, à singer. » Il dénonce des conditions de formation qui font évoluer les élèves en préfectures et ministères, au milieu de multiples avantages de fonction et très loin des réalités de la vie quotidienne des Français.
Il brocarde enfin le « vide abyssal de l’enseignement » qui est délivré par des intervenants censés être des experts dans leur domaine. Or, par exemple, Saby a reçu des cours sur l’ouverture du capital de Gaz de France par un spécialiste de la grippe aviaire qui avouait ne rien connaître au sujet du cours, cette situation « ubuesque » n’étant pas rare.
On dit généralement que l’ENA a été créée en 1945 à l’initiative du général de Gaulle pour donner une formation spécifique de qualité à tous les hauts fonctionnaires. C’est vrai. Mais il manque quelques éléments importants pour bien comprendre que cette « prestigieuse » école est le bras armé de l’étatisme le plus forcené et que ses absurdités, comprenant même des petits problèmes de déficit incroyables dans ce haut lieu de l’élite française auto-proclamée, sont complètement en phase avec l’échec qui vient imperturbablement conclure ce genre de politique.
En 1945, De Gaulle présidait (jusqu’en janvier 1946) un gouvernement provisoire qui comprenait des ministres originaires de tous les partis, y compris bon nombre de socialistes (SFIO) et communistes (PCF). L’ENA fut instituée en même temps que les grandes nationalisations de 1945 (Renault, charbonnages, électricité…) et que les bases de notre calamiteux État-providence actuel. Qui dirigeait la Mission provisoire de réforme de l’administration chargée de préparer le projet de l’école ? Qui signa les décrets fondateurs ? Qui instaura le statut de la fonction publique qui vaut encore aujourd’hui ? Maurice Thorez, ministre de la fonction publique (novembre 1945 à mai 1947) et secrétaire général du Parti communiste français.
Il est également troublant de voir que cette volonté de disposer de hauts fonctionnaires parfaitement calibrés par et pour l’État relevait de la même idée que celle qui avait présidé à la création de l’Ecole des cadres d’Uriage par le régime de Vichy en 1940 (si ce n’est que dans le contexte de la Résistance, les cadres d’Uriage ont fini par se détacher de leur créateur).
On imagine bien qu’avec une inspiration aussi collectiviste, l’ENA ne pouvait qu’instaurer un formatage de la pensée et une mainmise des hauts fonctionnaire sur la gouvernance du pays (grande entreprises privées comprises lors de pantouflages de pure connivence) avec des résultats au mieux décevants, mais plus souvent catastrophiques, comme nous le rappellent régulièrement les aventures coûteuses de notre État-stratège.
S’il vous prenait malgré tout l’envie farfelue de tester vos capacités à intégrer un organisme aussi furieusement français que dramatiquement prétentieux, vous avez jusqu’au jeudi 13 avril prochain pour vous inscrire au concours 2017 de l’ENA !
Avec Bruno Le Maire, c’est vraiment le 1er avril tous les jours ! Outre qu’il n’a pas l’air toujours très au fait des concepts économiques et financiers qu’il manipule doctement devant la presse ou la représentation nationale, il possède un art consommé de dire tout, son contraire et le contraire du contraire sur un ton d’enfant de chœur absolument prodigieux. Nouveaux exemples hier et avant-hier :
Vendredi, donc hier, il s’empressait d’acquiescer à la décision d’Emmanuel Macron de supprimer l’ENA, l’école de la haute administration française souvent critiquée à raison pour son entre-soi pseudo-élitiste et sa complète déconnexion du pays réel, au profit d’un Institut du service public censé combiner à l’avenir excellence des formations et proximité avec les citoyens – ce qui reste à voir.
Mais attention : si notre ministre de l’Économie approuve sans restriction la disparition de l’ENA, notamment parce qu’un diplôme aussi prestigieux soit-il ne doit pas être considéré comme une rente, il va de soi qu’en ce qui le concerne lui, personnellement, tout énarque qu’il soit, seuls son travail, ses succès et sa façon de se relever de ses échecs (son ralliement à Emmanuel Macron après sa cuisante défaite lors de primaire de la droite en 2016 ?) sont à mettre au crédit de sa brillante réussite :
« C’est pas parce qu’on a eu un bon diplôme à 20 ans qu’on peut tout au long de sa vie considérer qu’on va vivre de ce diplôme. (…) Les diplômes que j’ai eus, j’ai travaillé pour les avoir, mais ça vaut pas rente. Ce qui vous fait réussir dans la vie, c’est ce que vous avez réussi à faire, c’est votre engagement, c’est vos échecs, c’est la capacité à vous relever de vos échecs. »
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Bruno Le Maire est peut-être énarque, mais il ne faudrait quand même pas le confondre avec le tout-venant bêtement technocratique et furieusement prétentieux qui peuple cet établissement (de prestige quand il s’agit de lui, au prestige douteux quand on parle des autres).
Il n’empêche que jeudi, c’est-à-dire avant-hier, c’est-à-dire seulement la veille, il nous livrait un travail digne de tous les travers de l’énarchie la plus assumée : des chiffres d’un « volontarisme » politique parfaitement « pifométrique » qui font qu’en 2027, le déficit public de la France sera revenu dans les clous des 3 % théoriquement exigés par les traités de l’Union européenne après les abîmes covidiens de 9,2 % et 9,0 % en 2020 et 2021.
Tout cela étant rendu possible par la grâce d’une « maîtrise » absolument époustouflante et surtout inédite, jamais vue, jamais tentée de la dépense publique ! Mais Bruno fait comme s’il y croyait.
Je vous parle-là du « programme de stabilité », c’est-à-dire de la trajectoire des finances publiques à l’horizon 2027 que la France va adresser prochainement à la Commission européenne, comme chaque année à la même époque, et que notre brillant ministre de l’Économie, plus énarque que jamais, a dévoilée jeudi dernier.
Résumé des chiffres annoncés :
Comptes publics – Programme de stabilité France 2022-2027(*) Sources : Le Monde – Les Échos – En bleu : réalisé – En parme : prévisions.
% du PIB
Croissance
Déficit
Dépenses
Dette
2019
1,5%
3,1%
55,6%
98,1%
2020
-8,3%
9,2%
62,1%
115,7%
2021
5,0%
9,0%
60,4%
117,8%
2022
4,0%
5,3%
56,0%
2023
2,0%
4,4%
54,8%
2024
1,5%
3,9%
54,2%
2025
1,4%
3,5%
53,8%
118,3%
2026
1,4%
3,2%
53,4%
2027
1,4%
2,8%
53,1%
117,7%
Les comptes prévisionnels sont toujours très bien tenus.
Inutile de dire que ce genre d’exercice très satisfaisant sur le papier a déjà été fait à de multiples reprises et qu’il s’est toujours révélé parfaitement inutile tant les réalisations effectives tombent systématiquement très loin en pire des pieuses prévisions régulièrement basées sans succès sur un retour imminent de la France au « sérieux » budgétaire.
Beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts d’ici 2027, à commencer par une gestion de la pandémie de Covid-19 qui continue à privilégier les interdictions sur la reprise des activités. Et sans compter une élection présidentielle dont je doute qu’elle se limite à un renouvellement automatique sans condition d’Emmanuel Macron comme ses équipes aimeraient le croire en plantant (par fétichisme ?) du 2027 un peu partout dans les documents du gouvernement.
On se rappellera par exemple qu’après la crise de 2008, François Hollande et son économiste en chef Michel Sapin nous avaient promis que le déficit public repasserait sous la barre des 3 % en 2013. Ça, c’était l’engagement de campagne du candidat Hollande qui passait ainsi pour un socialiste réaliste et responsable. Mais comme un socialiste (et plus généralement un politicien en mal de réélection) n’est par définition ni réaliste ni responsable, il a fallu reculer l’échéance à 2015 puis à 2017.
Les 3 % ayant été péniblement atteints en 2017, le duo Macron Le Maire ne pouvait pas faire moins que de viser un retour à l’équilibre budgétaire à la fin du quinquennat afin de faire apparaître une baisse du ratio de dette publique rapportée au PIB, comme en témoigne la trajectoire des finances publiques publiée par Bercy à l’automne 2017 à l’occasion du Projet de loi de Finances pour 2018 (PLF 2018) :
À l’époque, Bruno Le Maire professait d’ailleurs une orthodoxie budgétaire des plus remarquables : si la dépense publique était la réponse à tout, écrivait-il dans le PLF, la France devrait avoir le chômage le plus bas et le taux de croissance le plus élevé en Europe. Ce qui n’était pas le cas… et n’est toujours pas le cas quatre ans après en dépit de la brillance énarchique transcendantale de M. Le Maire.
Si le déficit public s’est effectivement réduit en 2018, tout en restant nettement plus élevé que dans la moyenne de l’Union européenne, il est reparti à la hausse en 2019 sous la pression des Gilets jaunes et a complètement dérapé l’an dernier du fait du « quoi qu’il en coûte » déversé pour atténuer les effets négatifs des confinements dressés devant la pandémie de Covid-19. « Quoi qu’il en coûte » voulant dire dépenses publiques débridées.
Il serait donc question, une fois de plus, de faire enfin ce qu’il aurait fallu faire depuis très longtemps : réduire une dépense publique censée « protéger » les citoyens mais devenue en fait un tel boulet d’inefficacité et de gaspillage pour le secteur productif qu’elle ne permet plus à ce dernier d’assurer croissance, emploi et pouvoir d’achat.
Pour M. Le Maire, le remplacement de l’ENA par une autre entité dont il va falloir définir les objectifs constitue justement une excellente occasion de procéder à une « transformation en profondeur de l’État français ».
Tiens, tiens, réforme de l’État, le retour. Pas un gouvernement français depuis 2007 qui ne l’ait inscrite sous une forme ou sous une autre dans son action. Ou plutôt : pas un gouvernement qui ne l’ait inscrite sous la forme de slogans et d’acronymes variés – RGPP, MAP, choc de simplification, CAP22 – dans son discours obligé de bon gestionnaire de l’argent des autres.
Un discours qui n’a évidemment pas empêché la sphère publique de s’accroître toujours un peu plus au gré de politiques toujours plus coûteuses et visiblement peu efficaces comparativement à des pays moins obsédés d’étatisme – voyez notre niveau de chômage en 2019, voyez les mauvais résultats internationaux de notre Éducation nationale et voyez les carences de notre système de santé révélées au grand jour par la crise sanitaire du Covid-19.
Un discours dont Bruno Le Maire est friand mais dont il n’a pourtant pas amorcé la plus petite mise en œuvre depuis qu’il grenouille dans les sphères gouvernementales, et certainement pas depuis qu’il est ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron. Gilets jaunes, pandémie, l’excuse pour ne rien faire est toute trouvée : ce n’était pas l’heure de réformer mais celle de soulager et protéger. Pour le reste, on verra plus tard.
Gageons que d’ici 2027, l’actualité française ne manquera pas de petits incidents de parcours inattendus mais utiles au sens où ils seront autant de prétextes opportuns pour inciter au report de toute velléité de s’attaquer de front à notre compulsion dépensière. Et encore cela ne concerne-t-il que les très peu nombreux dirigeants potentiels de demain qui évoquent la question comme pouvant être un problème. Les autres ont déjà décidé qu’il fallait dépenser plus pour mettre fin à la dramatique dérive « néolibérale » du pays.
En attendant, Bruno Le Maire n’a pas besoin d’en faire beaucoup plus que d’afficher son « sérieux » budgétaire dans les médias et aligner en conséquence quelques chiffres mirobolants qui ne signifient rien et n’engagent à rien. Il faut dire que cet homme est tellement, tellement plus qu’un énarque… Ça promet.
En complément pour ce week-end, je vous invite à vous plonger dans mon « dossier » Bruno Le Maire :
Un autre signal que l’ Energiewende allemande (transition vers les énergies vertes) ne fonctionne pas sont les actions et les commentaires récemment venant du ministère allemand de l’Alimentation et de l’Agriculture, comme rapporté il y a 2 jours dans un journal: (Hat-tip: Misaki – im Widerstand )
«Plan d’urgence pour l’approvisionnement alimentaire. Berlin. Le gouvernement fédéral et les États se sont mis d’accord sur un plan d’urgence pour sécuriser l’approvisionnement alimentaire, selon les informations du ministre fédéral de l’Agriculture Julai Klöckner (CDU). comme exemple de crise d’approvisionnement, elle a appelé une «panne d’électricité massive», a-t-elle déclaré dans une interview accordée à ce journal.
Les Allemands réduisent l’énergie éolienne
Le gouvernement allemand aime parler de l’importance des énergies vertes, mais lorsqu’il s’agit de leur expansion, il fait en fait le contraire : les anciennes éoliennes sont en train d’être supprimées sans être remplacées par des turbines de nouvelle génération.
Le gouvernement allemand commence peut-être à se rendre compte que l’énergie éolienne et solaire, en particulier, ne fonctionne tout simplement pas, et a donc réduit massivement les subventions dans le but de les réduire.
De plus en plus d’anciennes éoliennes sortent du réseau
À l’Institut européen pour le climat et l’énergie (EIKE), Andreas Demmig écrit à propos d’un récent rapport sur l’énergie éolienne paru sur la télévision publique allemande NDR: «Nouvelle loi sur l’énergie: de plus en plus d’éoliennes sortent du réseau».
NDR a présenté le démantèlement de trois éoliennes à Altenstedt (Basse-Saxe) après avoir été en service pendant 20 ans. « Ils ne sont plus rentables à exploiter» après l’expiration des 2o ans de tarifs de rachat garantis à leurs opérateurs.
Plus économique sans la subvention
Les trois éoliennes ont produit ensemble 2 millions de kWh d’électricité par an, soit 666 666 kWh / turbine par an. Mais maintenant que les subventions ont pris fin, le propriétaire Horst Mengels explique qu’il ne peut plus faire fonctionner les turbines de manière économique à des prix du marché de l’électricité inférieurs à trois, parfois même à un cent. Les consommateurs privés d’électricité doivent désormais payer 30 cents et plus pour un kWh. La réparation et l’entretien des turbines ne sont plus possibles aux bas prix du marché.
« Fossoyeur de l’Energiewende »
Mengels a construit 99 éoliennes, la dernière en 2020. L’année dernière, il espérait une décision satisfaisante des politiciens sur la façon de procéder avec les anciennes turbines, mais déçu: «La politique est complètement découragée, hésitante et hésitante. Le ministre de l’Économie Altmeier est le fossoyeur de la transition énergétique.
Scalebacks à mesure que la demande d’électricité augmente
Pour les partisans des énergies vertes, le recul de l’Allemagne est le moins déroutant. Veronika Grimm, Commission de transition énergétique du gouvernement fédéral est convaincue que, contrairement à l’opinion du gouvernement fédéral, la consommation d’électricité ne diminue pas. Il estime qu’au cours de cette décennie, la demande d’électricité augmentera jusqu’à 30% – grâce à l’électromobilité, au chauffage à l’électricité et aux pompes à chaleur, la stratégie de l’hydrogène.
Plus à venir hors ligne que ce qui est ajouté
L’année dernière, seulement 200 nouvelles éoliennes ont été construites. Au rythme actuel, plus de capacité de turbine sera mise hors ligne que ce qui est ajouté.
Le professeur Volker Quaschning, expert en énergies vertes, affirme que le démantèlement des centrales éoliennes (et photovoltaïques), stimulé par l’expiration des subventions, retarde de plusieurs années le redressement énergétique. «Si vous regardez en arrière, il y a 20 ans, plus a été construit que ce que nous voyons aujourd’hui. Il y a un risque que, à un moment donné, nous nous retrouvions avec zéro nouvelle construction, ou même une réduction nette. – Alors nous n’aurons plus besoin de parler de protection du climat en Allemagne. »
16 GW hors ligne
Le NDR rapporte que dans les années à venir, 16 GW d’énergie éolienne seront retirés du système de subvention. Près des deux tiers de ce montant ne seront peut-être pas remplacés par de nouveaux, plus puissants.
En ce qui concerne Altenstedt, où les trois turbines en vedette sont en cours de démantèlement, le NDR rapporte: «Plus aucune éolienne ne peut être construite à Altenstedt, il n’y a plus de permis de planification. La transition énergétique est désormais de l’histoire ancienne ici.
Les infrastructures restantes: lignes de transmission, routes d’accès, transformateurs, etc. sont disponibles et ne sont plus utilisées. À Altenstedt, ils deviendront probablement les premières reliques d’une idée passée qui a mal tourné.
NDR résume: «Le consommateur a payé environ 30 milliards d’euros par an en tarifs d’achat. […] Beaucoup d’argent pour un instrument qui échoue ».
Affaire Tapie : quand l’immigration enrichit brutalement les élites. Plongée dans la vraie vie…
Sous un feu roulant de critiques pour avoir fait le lien entre immigration et délinquance après la violente agression du couple Tapie, le président de l’Institut Apollon persiste et signe : il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Ces derniers jours, Bernard Tapie a beaucoup fait parler de lui. Pas pour une ténébreuse embrouille financière dans laquelle serait mêlée l’homme d’affaires, gravement malade aujourd’hui.
Il s’agit bien sûr de l’agression sauvage et odieuse dont son épouse et lui-même ont été victimes dans leur magnifique demeure du Moulin-de-Breuil à Combs-la-Ville il y a quelques jours.
Me basant sur des révélations de Valeurs actuelles reposant sur des sources policières, au demeurant jamais démenties par les Tapie eux-mêmes, j’ai indiqué que cet homme qui avait tant œuvré pour l’immigration et tant dénoncé les « amalgames » entre immigrations, venait d’en vivre la cruelle expérience.
Si on peut mettre en lumière un immigré africain parce qu’immigré africain pour un beau geste, alors pourquoi diable ne pas mettre un coup de projecteur sur les innombrables actes de délinquance et de criminalité d’autres africains ?
Un déluge d’insultes et de critiques m’est tombé dessus. Y compris de journalistes, enfin si on peut les appeler ainsi, comme Jean-Michel Apathie. J’ai subi un assaut en règle sur le plateau de « Touche Pas à Mon Poste » lundi 5 avril, Stéphane Tapie, fils de Bernard, m’invitant à rester chez moi et à fermer ma gueule. Et afin de clore le débat sur le lien immigration et délinquance, il cite le comportement exemplaire de Lassana Bathily lors de la prise d’otage meurtrière de l’Hyper Cacher en 2015, bien que le récit héroïque de ce migrant clandestin malien a été remis en cause par les otages eux-mêmes. Mais à supposer que Lassana Bathily ait été un véritable héros, si on peut mettre en lumière un immigré africain parce qu’immigré africain pour un beau geste, alors pourquoi diable ne pas mettre un coup de projecteur sur les innombrables actes de délinquance et de criminalité d’autres africains ?
Plus généralement, les origines et la couleur de peau sont très régulièrement au cœur des indignations de la bien-pensance. Adama Traoré, Michel Zecler, Georges Floyd et plus anciennement les jeunes Ziad et Bounia… Autant de drames où il était question de Noirs, de Maghrébins, etc. L’immigration victimaire fait ainsi l’objet de toutes les attentions du système médiatico-politique, tandis que pour l’immigration tortionnaire le mot d’ordre pourrait être celui utilisé récemment par Audrey Pulvar : « Blancs, taisez-vous ! ».
Pire, un seul geste positif d’un immigré est immédiatement récupéré et instrumentalisé sans aucune décence par médias et politiques, donnant lieu souvent à la création d’une légende et… à une naturalisation dans la foulée ! Mais des centaines de milliers d’actes criminels ou délictuels émanant de l’immigration, là une omerta épaisse se met en place et gare à celui qui évente quoi que ce soit dessus ! Avec sa remarquable honnêteté intellectuelle et son approche profondément démocratique du débat d’idées, Cyril Hanouna m’a permis de venir me défendre le lendemain face à la meute habituelle de mes détracteurs.
Pour les antiracistes autoproclamés, donner le profil racial de leurs agresseurs est un crime de lèse-majesté.
Mais revenons-en au début de cette polémique. De qui donc les policiers tiennent-ils que les agresseurs sont trois Noirs et un Maghrébin ? Eh bien du couple Tapie lui-même. Ô mais pour les antiracistes autoproclamés, donner le profil racial de leurs agresseurs est un crime de lèse-majesté. Il fallait dire « des jeunes ». Fort bien. Mais de quel type ? « Et bien du type jeune, c’est tout messieurs les flics ». Soit. Tapie aurait donc du présenter cette description aux policiers. Une description déracisée. C’eût été une belle posture antiraciste de sa part. Mais ça n’est précisément pas ce qu’il a dit. Du coup la famille Tapie et les médias me font grief d’avoir repris à mon compte la description des Tapie eux-mêmes !
Mais plus encore, ce qui m’a complètement abasourdi ce sont les révélations d’André Bercoff, animateur de Sud Radio sur son entretien avec Bernard Tapie, dont il est l’ami de longue date, après les faits. L’homme très choqué, et on le comprend, lui avouait son désarroi : « Je leur ai dit que j’avais toujours été de leur côté », a dit Tapie à ses agresseurs dans l’espoir de les ramener à la raison. À cela, il n’a reçu pour toute réponse qu’un « va te faire enculer » méprisant, ses agresseurs continuant à cogner de plus belle, surtout sur son épouse.
Avoir été de leur côté aurait dû donc constituer une immunité aux yeux de Tapie. Eh bien non, cher Monsieur. Vous devriez faire un peu d’histoire. Les envahisseurs n’épargnent jamais très longtemps les naïfs ou les traîtres qui leur ont ouvert la porte.
Vous pensiez sans doute, comme toute la grande bourgeoisie française immigrationniste, que la populace blanche et immigrée assimilée était bonne pour le « vivre-ensemble » de masse, mais que votre fortune vous en épargnerait les affres et les dangers ? Pas de chance. Les murs de votre domaine ne les ont pas arrêtés. Et ils n’épargneront personne. Non personne.
On me reproche d’avoir relaté cette affaire en ces termes ? Je m’en fous. Au nom de quoi devrais-je donc taire le réel ?
Cela fait maintenant des années que le fait d’être blanc vous relit à l’esclavage, au colonialisme, au racisme et on vous dit que vous devez encaisser tête baissée parce que c’est la réalité de l’Histoire. Très bien. Eh bien la réalité d’aujourd’hui, c’est aussi que l’immigration arabo-afro-musulmane est considérablement sur-représentée dans la délinquance, la criminalité, le fanatisme religieux et je ne parle même pas du terrorisme. Alors maintenant, c’est réel contre réel, il n’est plus question de prendre des coups sans les rendre. Je suis un bon chrétien sauf sur un point : je ne tends pas l’autre joue. Je tends le poing. Politiquement bien sûr.
Je m’entête à parler du réel parce que le dissimuler nous empêche de régler les problèmes qui accablent notre pays. Depuis des années, nous vivons une immigration de peuplement arabo-afro-musulmane. Et on nous serine à longueur d’années que cela se passe très bien, qu’un vivre-ensemble serein et pacifique se met en place et mieux, que l’on s’enrichit de cette lente submersion. Eh bien, il est plus que temps de dire CE QU’IL FAUT.
Non, cela ne se passe si bien que ça. Non ce n’est pas si pacifique que ça. Et non, franchement, ce processus est très loin de nous enrichir. Parler ainsi nous entrainerai, paraît-il, vers la guerre civile.
C’est tout le contraire. C’est en arrêtant cet assaut pendant qu’il en est encore temps – et il ne nous en reste que très peu – que l’on pourra empêcher la guerre civile. Mais le camp de l’anti-France ne veut pas de cette résistance, car il veut que dans 20 ou 30 ans le peuple français n’ait plus d’autre choix que de se soumettre ou de se barrer parce que le nombre sera contre lui.
Je vais terminer par cette histoire de « stigmatisation » dont on nous rebat les oreilles. Avez-vous remarqué que chaque fois que des gitans sont impliqués dans une affaire délictuelle ou criminelle ou de troubles à l’ordre public, les médias n’hésitent pas une seconde à désigner les auteurs comme des « gens du voyage » ? Là personne ne se scandalise de ce qui contribue à stigmatiser une population qui l’est déjà pas mal. Par contre, c’est un invraisemblable tollé si les mots « immigration », « maghrébins » ou « africains » sont prononcés. Pourquoi ? C’est très simple. Les Gitans sont des Blancs qui, en plus, ne vivent pas comme les autres Blancs. Alors les pointer du doigt, ça passe crème. Mais les Arabes et les Noirs, eux, sont sanctuarisés, presque déifiés.
Toute cette hypocrisie, c’est finie. Terminée. La gauche et la bien-pensance ont décidé depuis quelques années de mettre la race au cœur du débat politique, pour en désigner une, la race blanche, comme la mauvaise race coupable de tout et les autres comme victimes de tout. Le temps de la vérité est venu. On va tout mettre sur la table et les Français vont lentement sortir de la torpeur des sédatifs de la doxa pseudo-progressiste et anti-française. Nous sommes chez nous et nous allons nous battre pour rester ce que nous sommes là où nous sommes. C’est-à-dire rester et vivre Français en France.
Depuis plus d’un an, le gouvernement se caractérise par ses difficultés à maîtriser chaque aspect de la crise, qu’il s’agisse des masques, des tests, des vaccins, et bientôt des autotests. Pareil constat semble moins surprenant lorsqu’on connait le nombre d’organismes qui prétendent à régler les problèmes. Et ceux qui les dirigent.
Centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales (ou CORRUSS), conseil restreint de défense, réunion interministérielle sur la recherche et la coordination sanitaire, réunion interministérielle pour la mobilisation économique, cellule interministérielle de crise… Non seulement ses cellules sont trop nombreuses pour être efficaces, mais en plus on y retrouve toujours les mêmes personnes, qui n’ont pourtant pas toujours brillé par leur compétence.
L’ENA sur-représentée dans la gestion de la crise
L’ENA étant surreprésentée dans notre gouvernement, elle se trouve logiquement surreprésentée aussi dans la gestion de la pandémie. Ainsi, la direction politique et stratégique de la crise est assurée par le Premier ministre, c’est-à-dire Jean Castex, qui a succédé à Edouard Philippe. Après une maîtrise de droit et le duo classique Sciences Po-ENA, Jean Castex est passé par la Cour des comptes, le ministère de la Santé et, pour finir, Bercy. Sciences Po et ENA également pour Edouard Philippe, qui a ensuite exercé, un temps assez court, le métier d’avocat, est passé chez Areva, avant de se consacrer entièrement à la politique en tant que maire, député, et enfin Premier ministre. Le pilotage de la crise est donc sous la coupe de l’ENA, temple avant tout de la fonction publique mais pas de/, plus que de l’efficacité.
La conduite opérationnelle est du ressort du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. S’il n’a pas fait l’ENA, mais seulement Sciences Po Lille, il n’en est pas pour autant un homme de terrain, au fait des préoccupations et de la vie des Français. Entre les secrétariats d’Etat, les ministères, les conseils régionaux, les mandats de députés, les mairies, il s’est forgé un réseau de personnalités reconnues, mais peut-être pas une connaissance très approfondie des entreprises, des indépendants, des artisans, des cadres, des familles, des étudiants, et de toutes ces classes socio-professionnelles qui font la France.
Les énarques ne sont pas les seuls incompétents au pouvoir
On pourrait espérer que ceux de nos gouvernants qui n’ont pas fait l’ENA soient un peu plus au fait des secteurs dont ils s’occupent. Malheureusement, leurs études terminées, ils ont souvent enchaîné des postes dans la fonction publique, ce qui revient presque inévitablement à s’enfermer dans une tour de verre aux vitres opaques. Il en est ainsi d’Olivier Véran, ministre de la Santé dont on argue qu’il est également neurologue. Effectivement, il a fait des études de médecine jusqu’en 2005. Mais elles ont été complétées par une étape à Sciences Po (où il a suivi un executive master en gestion et politique de santé), à l’issue de laquelle il a choisi d’être député et conseiller régional. Arrivé au ministère de la Santé, que lui restait-il de son expérience en hôpital ? Manifestement, pas de quoi répondre correctement à la crise sanitaire, comme le montre le fiasco des lits de réanimation. Dans la même veine, on peut citer Jérôme Salomon, directeur de la cellule de crise du ministère de la Santé. Après des études portant sur les maladies infectieuses, la biologie des populations, l’épidémiologie, et enfin le management des hôpitaux, il tombe lui aussi dans le giron du secteur public, avec des passages au ministère de Bernard Kouchner, au ministère des Affaires sociales, à l’université et chez Santé publique France. On peut malgré tout espérer que certaines de ses décisions aient été prises à la lumière de son expérience à l’institut Pasteur ou à la présidence des hôpitaux universitaires.
La crise sanitaire met une nouvelle fois sous les projecteurs le mal que la fonction publique fait au pays. L’interdiction de licenciement conduit à déplacer les fonctionnaires comme des pions sur un jeu d’échecs, sans pouvoir les remplacer par des personnes plus compétentes du privé. Un exemple, celui de Nicolas Castoldi, chargé de la mobilisation sur les tests, qui s’est retrouvé administrateur au Sénat dès la fin de ses études à l’ENS philosophie. Il est ensuite passé par des secteurs divers, de l’enseignement supérieur au budget, en passant par France innovation scientifique. En quoi un diplômé de philosophie était-il qualifié pour coiffer ces multiples casquettes ?
Dans la crise sanitaire que nous traversons, les problèmes sont multiples et les solutions aussi. Et ça n’est pas si simple. Il n’y a donc pas de solution miracle. Mais plutôt que de vouloir faciliter l’accès à l’ENA, en limitant les épreuves sélectives, ne vaudrait-il pas mieux supprimer l’ENA et favoriser la naissance d’écoles diverses et variées et privées quand c’est possible. La possibilité d’ouvrir des universités privées, en leur permettant de délivre leurs diplômes, permettrait de diversifier les filières d’accès aux hautes fonctions de l’Etat. Parallèlement, la suppression du statut de la fonction publique permettrait de faire évoluer le personnel de cette haute fonction publique, de se séparer de ceux qui ne sont pas performants et d’y embaucher des personnes ayant l’expérience de la gestion d’entreprise quand ce serait utile. Il serait profitable aux milieux économiques comme à la fonction publique que leurs personnels puissent aisément s’interpénétrer, poursuivre leurs carrières de l’un à l’autre et vice-versa. Comment espérer que nos ministres et autres conseillers puissent apporter des solutions adaptées à la société civile quand ils vivent dans des vases clos et protégés ? Il faudrait peut-être qu’ils aillent se frotter à la réalité du terrain autrement qu’en sélectionnant des comités citoyens pour leur faire dire ce qu’ils en attendent.
Le cinéma, instrument de soft power important, est largement subventionné par l’Etat. Ces subventions vont pour une bonne part aux films à succès, et surtout à gros budget : nouveau gâchis d’argent public.
La dernière cérémonie des Césars montre le déclin du cinéma français. Malheureusement, il ne date pas d’hier. L’argent public gangrène le cinéma depuis des années, tout comme il gangrène d’autres secteurs. Chaque année, le cinéma français reçoit 500 millions d’euros de subventions, qu’il s’agisse d’aides directes ou d’incitations fiscales. Un chiffre déjà impressionnant, auquel s’ajoutent l’apport des chaînes de télévision et le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle.
Des subventions qui profitent aux films qui n’en ont pas besoin
En 2012, le coût médian des films d’initiative française était de 3,4 millions d’euros, mais son coût moyen était de 5,2 millions d’euros. Cette différence, qui va presque du simple au double, montre la concentration des moyens financiers sur quelques films à budget élevé. En 2015, certains grands films ont été financés à 15 % par les subventions, alors que la part des aides dans le budget des films français était en moyenne de 8,9 %. Certains films de Charlotte Gainsbourg et d’Omar Sy ont été soutenus à concurrence de 16 % pour l’un, 13,6 % pour l’autre. De janvier à mai 2015, dix projets de films à plus de 10 millions d’euros, parmi lesquels Les Visiteurs 3, Camping 3, Papa ou Maman 2, Baby sitting 2, Les Tuche 2, avaient déjà réuni des subventions dont ils n’avaient de toute évidence pas besoin (voir plus bas).
Ces subventions profitent, sans surprise, aux têtes d’affiche de ces films à gros budget. Entre Marion Cotillard, Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Christian Clavier, on pourrait multiplier les exemples. Pour La French, autre film important, la moitié des subventions, soit 2 millions d’euros, est allée dans les comptes en banque de Gilles Lelouche et Jean Dujardin. Déjà en 2014, la Cour des comptes recommandait de définir les besoins du secteur cinématographique et les ressources à lui attribuer selon une base pluriannuelle, tout en évaluant l’efficacité des dispositifs de soutien précédemment mis en œuvre.
Le cinéma français biberonné par les subventions publiques
Le cinéma français est financé de plusieurs manières. Au sein des aides de l’Etat elles-mêmes, un système de soutien automatique permet de reverser aux producteurs, aux distributeurs et aux exploitants une subvention proportionnelle aux recettes. On pourrait donc supprimer ces subventions, puisqu’elles favorisent les productions qui peuvent fonctionner sans elles, et ne s’appliquent pas à des films qui, de toute façon, n’auraient été que peu distribués. Les collectivités territoriales en dispensent une part, qui s’élevait en 2014 à 6 millions d’euros. Il faut y ajouter la taxe sur les entrées des séances, versée au Centre national du cinéma (CNC).
Le contrôle national des financements privés
Le cinéma est également financé par les préachats des chaînes de télévision, ce qui ne serait sain que s’il s’agissait d’acquisitions volontaires.. Mais là aussi, l’Etat dicte l’art et la manière. Il oblige les grandes chaînes de télévision (TF1, France 2, France 3, M6 et Canal Plus) à investir dans la production cinématographique, et ces subventions sont fortement encadrées. Canal Plus, par exemple, doit consacrer 45 % de ses préachats à des films d’un budget de 5,34 millions d’euros maximum. Les chaînes de télévision peuvent également investir dans les films en les coproduisant. Les sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel, ou SOFICA, sont également un instrument fiscal de financement, qui représente 60 millions d’euros de contribution annuelle aux productions cinématographiques. Il est permis aux personnes physiques de déduire de leur revenu les sommes versées pour la souscription au capital des SOFICA, dans la limite de 25 % de leur revenu. Alors que le cinéma est un outil d’art et de débat d’idée, l’omnipotence de l’Etat dans ce secteur et le contrôle de fait qu’il exerce sur ses financements sont un danger pour la liberté d’expression. Car qui paye commande…
Le rejet de Emmanuel Macron est de plus en plus marqué dans l’opinion et conduit à s’interroger sur ses chances réelles de réélection en 2022. Le simple fait que le président de la République prononce une longue allocution après 22h le 25 mars a provoqué des milliers de messages hostiles ou sarcastiques sur les réseaux sociaux. Rapproché des signes inquiétants qu’envoient les sondages, la désaffection vis-à-vis du président rappelle le décrochage dans l’opinion qu’avait connu Giscard en mars 1980 à un an du scrutin.
Emmanuel Macron a utilisé la traditionnelle prise de parole d’un président après un Conseil européen pour s’adresser longuement et directement aux Français. Son allocution puis le jeu des questions-réponses ont été en effet retransmises en direct, au même titre qu’une allocution présidentielle programmée. Mais en l’occurrence, cette intervention n’avait pas été annoncée. Et elle a eu lieu à 22h passées.
Il n’en a pas fallu plus pour déclencher des réactions, par milliers, sur les réseaux sociaux. Le ton est souvent très hostile, reprochant au président de troubler la tranquillité d’une fin de soirée à domicile : « Quel est l’intérêt de cette allocution ??? Ça ne pouvait pas attendre demain ? Bonne nuit Macron » tweetait une internaute quelques minutes avant. N’est-il pas normal que l’on veuille écouter le président en période de « pandémie » ? Mais comment peut-il avoir aussi peu de respect des Français que de les déranger à une heure aussi tardive. Et surtout pour ne rien leur dire ? Tel est le ton le plus répandu.
Il est vrai qu’une partie des internautes a préféré le sarcasme : « Ok l’allocution de Macron à 22h30 c’est abusé mais on peut encore craindre le texto « tu dors ? » de Jean Castex sur les coups de minuit ».
Décidément, Macron ressemble de plus en plus à Giscard !
Paradoxalement, les réactions que nous citons disent combien les Français accordent encore du poids à la parole présidentielle. Mais la prise de parole des chefs de l’État successifs a toujours obéi à des règles implicites. L’une d’elles est que le président parle soit dans le cadre d’une conférence de presse – genre institué par le Général de Gaulle – en journée, soit lors d’une allocution tenue vers 20h. Un président français ne s’invite pas chez les gens, on lui ouvre sa porte. Quand Valéry Giscard d’Estaing avait organisé des « dîners chez les Français », cela était mal passé dans l’opinion.
La comparaison avec Giscard n’est pas fortuite. On observe, concernant Emmanuel Macron au printemps 2021 un phénomène qui rappelle furieusement ce qui s’était passé au printemps 1980, à un an de la campagne présidentielle. Des sondages d’intentions de vote montrant de mauvais reports de voix au second tour ; et une désaffection marquée de l’opinion. Tous les commentateurs prédisaient la réélection du président sortant ; mais son conseiller Michel Pinton, analyste perspicace des enquêtes d’opinion, lui avait suggéré de ne pas se représenter. Pourrait-il arriver la même chose à Emmanuel Macron pour qui les sondages montrent qu’il devra faire face à une abstention massive au second tour, s’il se représente en 2022 ?
La France sous cloche depuis un an aura bien entendu en 2022 des réactions imprévisibles. Mais comment ne pas dresser l’oreille quand on entend un tel dialogue entre deux twittos :
– « Finalement c’est pour quand le retour des jours heureux. Quelqu’un a une date ? » demande l’une.
– Et son interlocuteur de répondre : « « Le retour des Jours Heureux » ? Emmanuel Macron l’avait fixé comme un objectif lors d’une allocution. Mais au vu de ce qu’il fait pour y arriver, force est de constater, qu’ils ne commenceront que quand ce ventriloque partira et qu’on n’entendra plus parler de lui ! »
Le plus jeune président de l’histoire de notre pays, issu de l’Inspection des Finances, élu au centre par deux votants sur trois pour moderniser le pays est-il parti pour ressembler jusqu’au bout à Valéry Giscard d’Estaing ?
Une lectrice nous fait part des difficultés qu’elle éprouve à suivre les multiples changements qu’elle observe dans les taux de prélèvements fiscaux et accessoirement sociaux, qui viennent successivement amputer ses pensions. Elle relève pour une seule année 4 variations affectant chacune des retraites qu’elle perçoit de deux caisses différentes. Elle proteste sur l’incapacité endémique de ses interlocuteurs sociaux à lui fournir la moindre explication sur les modifications intervenues, certes lointainement reliées à une variation de revenus entre deux années fiscales successives, mais sans la justification, ni le chemin de calcul qui permettrait à notre lectrice de retrouver tous ses euros. Elle se plaint en conséquence et elle a parfaitement raison de l’opacité qui entoure les différentes notifications qu’elle reçoit. Plusieurs observations à ce sujet.
1 – Pourquoi ne pas essayer de remonter à la source et demander par courriel et à partir du dossier personnel aux services fiscaux le détail des calculs modificatifs appliqués ? L’expérience montre assez souvent que ce canal est assez efficace avec des délais de réponse qui n’excèdent généralement pas quelques jours, alors que beaucoup de contribuables s’obstinent à tenter d’obtenir un contact téléphonique ou un rendez-vous qui, eux, sont infiniment plus difficiles à avoir. Certes, ma réponse s’appuie sur la disposition d’internet, mais l’usage des tablettes se répand rapidement et il n’est pas interdit de demander le secours d’un junior qui étonnera son aîné par son savoir faire intuitif et efficace.
2 – Au-delà de cette bonne pratique du renseignement fiscal, il serait bon que l’Administration ne se contente pas de notifications successives des changements intervenus, mais qu’elle en fournisse spontanément le chemin de calcul sommaire tracé. Et qu’elle le fasse de manière suffisamment simple ou pédagogique pour que le contribuable comprenne bien ce qui lui arrive, au lieu de se perdre en conjectures sur les sommes que lui retirent les caisses de retraite, dont la relation avec les retraités n’est généralement pas le point fort.
3 – Cela fait un certain temps qu’à l’IREF, nous militons pour, qu’à l’instar de ce que l’État exige une fois l’an des banques ou d’autres services plus ou moins réglementés pour l’ensemble de leurs facturations, l’Administration produise en début d’année civile un récapitulatif explicite des différents, impôts, taxes et prélèvements sociaux et fiscaux opérés sur l’ensemble des revenus imposables de l’année précédente soit par retenue à la source, par avis d’imposition ou redressement avec les montants des avoirs ou crédits d’impôts à imputer. Elle pourrait d’ailleurs utilement y ajouter les impôts locaux perçus par voie de rôle. Près de trente ans après sa création, pourquoi ne pas envisager la simplification de la CSG (et accessoirement de la CRDS) par la substitution d’un taux unique déductible au double taux bifide actuel (l’un déductible, l’autre pas), qui relève de la perversion intellectuelle et d’un souci très bercynien de compliquer inutilement les choses. Quoi qu’il en soit, ces prélèvements, ces retenues, ces calculs sont nombreux et complexes pour trop de Français et il est vain de prétendre que le contribuable n’a qu’à prendre son crayon et une feuille papier pour pouvoir s’y retrouver. Pourquoi ne pas réserver en fin d’avis d’imposition et dans un cadre séparé un récapitulatif présentant uniquement et sur une seule colonne le total particulier de chaque impôt dû avant prélèvements, le total général des impositions d’État et celui des impositions locales. Nul doute qu’une telle simplification aiderait beaucoup de contribuables à juger de la gestion des gens que nous élisons et qui nous doivent les comptes que la Constitution exige.
4 – Il ne faudrait pas en effet que le principe de la retenue à la source aboutisse par l’opacité relative des calculs à une sorte d’anesthésie fiscale, trop de contribuables étant « largués « dans la recherche du montant exact de l’ensemble des impôts directs qu’ils acquittent sous une forme sous une autre. Le rappel détaillé et explicite – chiffres à l’appui – du chemin de calcul du revenu de référence ne serait pas non plus un luxe, tant beaucoup de nos compatriotes perçoivent mal, ce qui le distingue du revenu imposable, alors que le revenu de référence est souvent demandé pour caler l’application de taux réduits ou d’exonérations. On peut y ajouter le chemin de calcul du taux de prélèvement, lequel est notifié sous forme d’un simple pourcentage figurant dans le dossier personnel du contribuable sous l’onglet « prélèvement à la source » mais sans qu’il soit justifié en regard par le calcul qui le sous-tend. Il reste donc encore à finaliser la réforme du prélèvement à la source pour qu’elle complète utilement par l’information intelligente du contribuable une procédure qui certes fonctionne techniquement bien, mais qui pose encore beaucoup de questions à de nombreux redevables peu familiers des calculs qu’on leur applique avec un résultat terminal qui les plonge immanquablement dans la perplexité.
Voici en quelques lignes, les éléments de réflexion que m’inspire l’état actuel de la communication entre l’Administration et le contribuable ou le retraité. Il mérite incontestablement quelques ajustements de détail bienvenus, peu coûteux et qui favoriseraient pour les uns et les autres une meilleure compréhension et une acceptation plus facile de l’ensemble des multiples prélèvements qui leur sont appliqués.
Laurent Toubianaa,b, Laurent Mucchiellic
, Pierre Chaillotd,*
, Jacques Bouauda,e*
a Inserm, Sorbonne Université, Université Sorbonne Paris Nord, UMR S_1142, LIMICS, Paris, France, b IRSAN, Institut pour la valorisation des Données de Santé, Paris, France,
CNRS, Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire, UMR 7305, LAMES, Aix-Marseille Universités,
France, d INSEE, Institut national de la statistique et des études économiques, Paris, France, e AP-HP, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, DRCI, Paris, France
All authors contributed equally to the work Correspondence to:
Laurent TOUBIANA
INSERM UMRS 1142 LIMICS
Campus des Cordeliers
15, rue de l’école de médecine
75006 Paris
France
laurent.toubiana@inserm.fr
* Les jugements et opinions exprimés par les auteurs n’engagent qu’eux-mêmes, et non les institutions auxquelles ils appartiennent
Résumé : Contexte : L’arrivée de l’épidémie de Covid-19 en France a provoqué la mise en place dans l’urgence, d’un confinement généralisé de la population. Cette contrainte (et d’autres par la suite) a été acceptées étant donné l’anxiété induite par le spectre d’une catastrophe sanitaire. Après une année d’une crise sans précédent, quel a été l’impact réel de l’épidémie ? Pour évaluer la gravité d’un fléau, la référence absolue est la mortalité. Cet article analyse la surmortalité liée à la Covid-19, en France, en 2020. Matériels et méthodes : Cet article se fonde essentiellement sur les longues séries temporelles démographiques i) de la population par âge et ii) du nombre de décès quotidiens depuis 1962. En effet, nous ne pouvons utiliser les décès attribués à la maladie Covid-19 parmi lesquels une part importante se serait inéluctablement produites même en l’absence de cette épidémie. Nous comparons, la surmortalité de cette épidémie aux autres épisodes habituels de surmortalité saisonnière (maladies infectieuses et canicules) et à leurs effets de moisson (« harvesting »). Ces estimations obligent à tenir compte de l’évolution de la structure de la population française marquée par un vieillissement et donc une augmentation tendancielle de la mortalité. Résultats : L’année 2020 n’a connu aucune surmortalité chez les personnes âgées de moins de 65 ans (qui représentent environ 80% de la population totale). Seuls les âges les plus avancés ont connu une surmortalité, cette dernière étant la plus forte après 80 ans. Au passage de l’épidémie de Covid-19, pour la population française dans son ensemble, les auteurs estiment à 3,66 %, l’excès par rapport à la mortalité attendue en 2020. Discussion : 3,66 % de surmortalité représente 23 mille morts en excès sur les 629 mille attendus normalement en 2020. Ces chiffres doivent être mis en perspective avec les 400 mille morts annoncés par le Président de la République Française en octobre 2020 pour justifier la mise en place du deuxième confinement. L’année 2019 avait montré en revanche, un défaut de mortalité de 2,92 % directement lié à l’effet de moisson des épisodes grippaux de 2015 et 2017. La surmortalité observée en 2020 au passage de l’épidémie de Covid-19 ne serait qu’un rattrapage du défaut de mortalité de 2019. Utiliser la mortalité de 2019 en tant qu’élément de comparaison pour estimer l’impact de l’épidémie en 2020 comme cela est pratiqué couramment, est donc une simplification doublement biaisée. Conclusion : L’épidémie qui touché la France en 2020, montre une surmortalité nulle pour les moins de 65 ans (soit 80 % de la population) et très faible pour les plus de 65 ans (3,34% d’excès pour cette classe d’âge). Ce résultat est très loin des hécatombes annoncées et pour laquelle des mesures sanitaires disproportionnées ont été mises en œuvre
Pourquoi j’ai déménagé , et ce que personne n’ose vous dire………( ça va être long pour un retour , mais c’est nécessaire !)
Si j’ai déménagé , ce n’est pas parce que mon appartement était trop exigu ou manquait de charme …………Si j’ai déménagé , c’est à cause du seul » environnement » , qui lui , perdait de son charme chaque jour davantage …….
Celui qui prétend que » le grand remplacement » est une vue de l’esprit ou un radotage de fachos persécutés , celui-là a de la merde dans les yeux …….
Marseille………Marseille est à mon sens une ville perdue ….La Gloire de mon Père est devenue ce jour le Triomphe de l’islam radical ……..Le Château de ma Mère est devenu le fief des gangs , des roms , des « regroupés familiaux » et des migrants , et Marius …..eh bien Marius est aujourd’hui un prénom qui appartient au passé …….
Mais pire , et cela personne ne vous le dira de peur d’être traité de raciste éhonté , certains quartiers de Marseille sont en train de devenir exclusivement Noirs ………Un petit Harlem s’est formé jour après jour ……Le Canet , Plombières , st Mauront , une partie de la Belle de Mai et de st Barthélémy sont à présent ….Noirs . Est-ce du racisme de le dire haut et fort ? Je ne crois pas ………Je ne m’estime pour ma part supérieur à personne , mais la vie dans certains quartiers de la ‘cité phocéenne » est devenue invivable …………….
Pourquoi serions-nous traités de racistes , quand Chirac lui-même , aujourd’hui encensé par tous et considéré comme un saint , parlait jadis » du bruit et de l’odeur » ….?
Même les Maghrébins n’ont plus droit de cité dans certains secteurs à Marseille….c’est dire ……Exemple la cité des Rosiers : petit , j’allais y faire les courses avec ma grand-mère , les commerces de proximité y fleurissaient……puis l’immigration est arrivée , dans les années 80 il n’avait quasiment plus que des Maghrébins ……Aujourd’hui , la cité est devenue entièrement noire , les Maghrebins ont été chassés ……..et les appartements achetés par les petits Marseillais des années 60 qui croyaient faire un placement ont perdu 80 pour cent de leur valeur….on trouve aux Rosiers des t4 pour 30000 euros…….
Le communautarisme règne en maître et le racisme anti-blanc est flagrant , les équipes de foot de quartier sont 100% noires , pas un pékin blanc ou gris à l’horizon …..
Mon appartement ne trouve pas acquéreur . Estimé 87000 euros il y a 10 ans , il l’est aujourd’hui à 45000……..
Alors j’ai une question importante à poser aux divers politicards bobos , gauchos , extrême-gauchos , islamo-socialos ou macron-compatibles :
non rassurez-vous , je ne vous lancerai pas la phrase un peu trop facile qui consiste à dire » prenez-les chez vous » …….. , car je vais vous dire beaucoup mieux et vous poser cette question : Mesdames messieurs , POURQUOI ne venez-vous pas habiter dans ces quartiers , chez moi , près de ceux que vous aimez tant défendre dans les débats télévisés …..????
……….Heu……Car si vous veniez , pour sûr , ces quartiers et leurs appartements ne perdraient pas de leur valeur , bien au contraire…………..Grâce à vous , ils perdureraient …..et je ne serais peut-être pas obligé de déménager ……..
Mais ….vous vous gardez bien de venir …….Vous les aimez bien , les immigrés , les migrants et les roms ……..mais de loin ! A distance convenable !
Vous préférez de loin les effluves précieuses de la Tour Eiffel , du Marais , et de la rue Monsieur-le -Prince …………………
A propos de migrants , merci de ne pas faire croire à la masse crédule qu’ils ne seraient qu’une vingtaine par ci par là à débarquer à Marseille ou à investir une église ……..Car c’est faux……..C’est faux , parce que je croise tous les jours un phénomène que je ne croisais pas avant ……c’est-à-dire des groupes entiers de jeunes hommes Noirs ( et seuls il faut le préciser ) qui défilent à pas pressés dans certaines rues ….D’où viennent-ils , où vont-ils ? Mystère …………..
Quant aux roms , c’est une plaie….dont les camps qui sont démantelés à gauche se reforment immédiatement à droite ……….Les détritus jonchent les bas-côtés de l’autoroute Nord sur des kilomètres , et je vous assure que le responsable n’est pas un coup de mistral malheureux ….
On n’a pas l’impression d’arriver dans la 2ème ville de France , mais dans une porcherie …………..
Mais voyez-vous , si je déménage , c’est………parce que je ne suis pas soutenu ………Les gens ont peur , ils ferment leur gueule , ils préfèrent ne pas voir , et surtout….ne pas se chercher d’ennuis . Pour ma part ,des années de lutte , lutte contre les jeunes « shiteurs » qui squattent mes marches , appels à une police qui ne vient jamais , prises de bec incessantes , insulté , agressé , menacé …..mais je les ai prévenus : je ne me laisse pas faire …..Partir pour ne pas avoir à sortir un jour une arme à feu … Aucune solidarité , aucun soutien , les gens s’enferment chez eux , se cloitrent , pour ne pas entendre le ballon de foot rebondir durant des heures sur le grillage du parking transformé en terrain de foot ………Véridique .
Les enfants sont livrés à eux-mêmes dans la rue jusqu’à 23h par des parents démissionnaires qui pourtant touchent les allocs………
Où sont les hommes parmi mes voisins ?? Ceux qui sont les plus robustes , grands et surtout jeunes , sont les plus pétochards ………Ils donnent leur pays , ils livrent leur quartier , et ils sont contents ………..Bouche cousue .
Je m’arrêterai là car cela devient douloureux ….Certains croient que « le grand remplacement » d’une population par une autre et d’une religion par une autre n’existe pas , car il n’est pas encore arrivé chez eux ………Mais moi je peux vous certifier qu’il existe et qu’il est bel et bien arrivé chez moi……..N’oubliez pas que 30% des Musulmans selon un récent sondage souhaiteraient que la Charia prévale sur les lois de la République………….
Gaudin a refait le Vieux-Port et enjolivé le centre-ville de Marseille , ainsi que la Joliette pour les bateaux de croisière , mais il a laissé mourir les quartiers périphériques , tout en sachant pertinemment ce qui se passait et se tramait en réalité ……Vraiment honteux .
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