Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Rien n’est sans doute plus nuisible à une société que l’impôt progressif sur le revenu.
Il déresponsabilise de la dépense publique une grande partie de la population — plus de 50% de celle-ci en France — ce qui rend, dans une démocratie où la majorité s’impose, tout contrôle de la dépense publique impossible.
Il sert de protection aux fortunes en place qui elles seules peuvent le reporter sur leur clientèle la plupart du temps captive. Il ne gêne donc pas ces fortunes.
Il massacre les jeunes pousses économiques en les privant du réinvestissement indispensable de leur bénéfice, excessivement capté par l’impôt progressif pendant leur phase ascensionnelle.
Enfin, au motif de redistribuer le capital il le terrasse puisqu’il produit de la pauvreté que, in fine, les plus humbles partagent plus que les autres.
Tout faux.
Pourquoi, dans ces conditions, cet impôt imbécile est-il si prisé des économistes ? C’est une question qui me fascine.
Que les politiques le soutiennent, je peux le comprendre. Son aspect démagogique, son apparence d’équité, mais surtout la fausse gratuité qu’il fait miroiter aux humbles alors qu’il est évidemment inclus dans les produits ou services que leur procurent ceux qui le subissent, ont tout pour plaire aux prestidigitateurs professionnels de la politique.
Bien que comparaison ne soit pas raison, je vous propose d’imager mon propos.
Nous sommes en 1968, un homme qui sera mon ami créé son premier Centre Leclerc. J’assiste et je participerai intensément, en tant qu’architecte, à cet extraordinaire évènement que sera l’arrivée de la grande distribution.
A cette époque, l’organisation de la distribution vit encore sur les traces de la pénurie liée à la guerre. Grossistes, demi-grossistes et intermédiaires divers s’interposent entre le producteur et le consommateur. Cette chaine lourde coute environ 30% du prix des produits de consommation.
La grande distribution explose le système. Ce n’est pas sans violence, politique bien sûr, mais aussi physique. Les Centres Leclerc sont réputés à cette époque pour ne pas fuir le coup de poing, d’abord contre les extrémistes du petit commerce, puis contre les pétroliers.
Laissons là l’aspect sociétal, évoqué simplement au titre d’exemple d’une novation majeure non organisée à sa naissance comme toutes les novations, revenons à ce qui nous intéresse : l’économie et l’impôt progressif sur le revenu.
Le succès alors de la grande distribution est phénoménal, un magasin normal voit son stock tourner en une semaine et demie. Or, à cette époque les fournisseurs, après avoir d’abord refusé d’alimenter en produit les grandes surfaces, finissent par les livrer et leur appliquent les conditions de paiement en vigueur, c’est-à-dire règlement des produits livrés à 90 jours.
En 90 jours le stock va tourner six fois. Le commerçant, 90 jours après l’ouverture de son établissement possédera une trésorerie de six fois son stock, c’est un levier de trésorerie énorme.
A cette époque le fisc n’est pas ce qu’il est devenu, c’est donc en moyenne une caisse par semaine dont les résultats seront soustraits du chiffre d’affaires global, ils seront plus tard mis dans la colonne “perte pour vol” des bilans.
Voilà nos jeunes acteurs des Centres Leclerc riches, souvent les plus riches de leur ville. Imaginez le même résultat multiplié pour ceux qui ont alors mis en place un système pyramidal de succursales comme Auchan, Carrefour, etc…
Que se passe-t-il alors ?
De renégats qu’ils étaient, assoiffés de libertés et de conquêtes, ils vont devenir, en moins de dix ans, des acteurs actifs des connivences économiques et politiques, sur le dos évidement des consommateurs et des producteurs.
Tout d’abord Royer va leur créer une rente de situation en régulant les implantations de commerce, alors qu’un homme comme Edouard Leclerc avait basé tout son combat contre justement les rentes de situation géographique.
Ces rentes de situation, en liant l’implantation d’un commerce à une autorisation administrative, ont provoqué le plus grand scandale de pots-de-vin qu’ai connu la France, qui perdure mais sous des formes si sophistiquées qu’il est devenu complètement intégré à notre société et invisible, bien que nous en payons toujours la facture en tant que consommateurs.
La richesse des opérateurs de la grande distribution n’a connu aucune limite. Leur monopole non plus.
C’est ici que la charge fiscale progressive est pour eux une garantie de monopole.
Elle interdit à de nouveaux opérateurs, en admettant qu’ils puissent passer à travers le filtre administratif des implantations que la grande distribution maitrise totalement, de thésauriser les sommes nécessaires à un développement.
Un concours de circonstance particulier a permis aux premiers opérateurs de la grande distribution de capter des sommes énormes, on constate qu’ils les ont, pour leur plus grande part et pour le bénéfice de toute la société française, réinvesties.
Donc, l’entrepreneur qui dispose de fonds importants a la particularité de les remettre dans le circuit plutôt que de simplement les consommer personnellement. C’est pour cela qu’il est entrepreneur.
Arrivé à un certain niveau de puissance et de richesse que lui importe alors de payer 70% d’impôt sur le revenu. Il vous les refacturera parce qu’il vous est devenu indispensable. Par ailleurs cet impôt appliqué à ses jeunes concurrents les étouffera dans l’œuf.
Voilà pourquoi la grande distribution a perdu son intérêt sociétal, rente de situation et délire fiscal de l’impôt progressif lui assurent un fromage, pourquoi ferait-elle un effort pour vous, ses clients ?
Force est quand même de constater que la belle endormie sur son tas d’or, à notre détriment, en association étroite avec les élus, mais aussi avec vous qui défendez l’impôt progressif sur le revenu, est soudain exposée à une novation imprévue : la vente en ligne.
Cela jusqu’à que cette dernière pactise avec vous et les politiques à travers une organisation limitative mais exclusive quelconque, et bien sûr toujours l’impôt progressif sur le revenu pour neutraliser les jeunes concurrents.
Sommes-nous destinés à être des éternels dindons ? Alors qu’il suffirait de revenir à la liberté d’installation et à l’impôt proportionnel, les deux grandes conquêtes de la révolution française, pour que les activités économiques nous apportent à tous richesse et liberté.
Cordialement.
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Un peu avant la révolution de 1789, le “divin docteur Quesnay” initie une pensée oubliée aujourd’hui : la physiocratie.
A cette époque 4/5 — soit 80% — de la population vit de l’agriculture. On peut dire que depuis des siècles l’économie est exclusivement agricole. Le capital — ici comme ailleurs indispensable à l’économie — se trouve donc concentré dans la propriété foncière.
Nous sommes au début d’une mutation qui verra le pouvoir économique et le capital passer du monde agricole au monde artisanal et industriel.
Les physiocrates sont les résistants de la dernière heure, ils perdront et seront emportés par la révolution bourgeoise de 1789. Mais avant cette absorption par l’histoire ils représenteront une certaine modernité et surtout ils auront raison avant l’heure, sans le faire vraiment exprès, en affirmant la primauté incontournable de l’agriculture sur tout le reste.
Quesnay croit à la propriété privée, à l’idée que telle qu’elle est imposée elle est juste et nécessaire puisque découlant naturellement des droits sociétaux édictés par la puissance qui gouverne le monde.
Cette propriété privée représente pour lui le capital, au point qu’il propose que l’impôt soit prélevé exclusivement sur la propriété foncière. Fiscalement donc rien de neuf en ce qui concerne le capital, tout comme aujourd’hui nous sommes loin de son acceptation comme unité d’accumulation et de transfert indispensable en tout sans lequel aucun progrès n’est possible.
Cependant, Quesnay trouve tout à fait normal que ce capital foncier, la terre, rapporte à son propriétaire. Ce qu’il refuse, qui fait son originalité, c’est que ses bénéfices soient réinvestis dans le commerce ou l’industrie qu’il considère comme stériles, inutiles.
On voit que la lutte pour le pouvoir économique et politique entre la bourgeoisie commerciale et industrielle et la noblesse propriétaire terrienne est en route.
En 1789 les terriens perdent, les bourgeois et leurs troupes gagnent. Aujourd’hui nous sommes encore, pour peu de temps, sous leur régime.
Que devient alors l’économie agricole ?
Les grandes propriétés sont dans un premier temps pour partie émiettées. Le pays reste majoritairement agricole, rapidement la taille des exploitations ne permet plus aux familles propriétaires d’en vivre correctement. Une profonde saignée sera faite au cours du temps dans la population jeune des campagnes pour les besoins humains de l’industrie et des guerres. A vil prix, les jeunes fuyant la campagne appauvrie.
Très rapidement le monde agricole n’aura plus les moyens d’assumer les capitaux nécessaires à l’acquisition du foncier qui lui est indispensable. Pour se défendre contre les capitaux flottants, ce monde agricole va se collectiviser.
Aujourd’hui cette collectivisation a transféré les ressources de l’agriculture vers le monde bureaucratique des coopératives qui la gouverne, depuis si longtemps que les agriculteurs qui n’ont pas eu la chance de pouvoir revenir à de vastes exploitations de terres riches sont dans la plus totale misère.
Parce que sans agriculture on meurt tout simplement de faim, le pouvoir économique de nos sociétés accepte de payer, à travers les subventions agricoles, les pots qu’il a lui-même cassés.
Cette paupérisation de l’activité agricole a permis de nourrir grassement et sans limite les armées du capitalisme industriel et commercial.
Cependant, pour éviter que le foncier agricole soit capté par ce nouveau capital et que l’agriculteur soit totalement ramené au rang d’esclave, un système de blocage des prix et des attributions du foncier agricole a dû être mis en œuvre.
Aujourd’hui, sauf par exemple pour des territoires comme les vignes du bordelais, le foncier agricole est complètement déconnecté de sa valeur réelle. Cela permet de maintenir des prix de production bas et de larges marges pour la bureaucratie des coopératives agricoles et pour les commerçants ou transformateurs intermédiaires.
Ceci étant.
Ayons ici une pensée émue pour tous les morts de faim liés à une folie politique issue des rangs du capitalisme industriel, le communisme. Je veux parler, vous l’aurez compris, des carnages liés à l’irrespect de l’agriculture, par exemple du fait de Staline ou de Mao Tsé-Toung.
Interrogeons nous sur le dernier avatar intellectuel de ce capitalisme industriel et commercial : l’écologie.
La situation est tragique
Le blocage artificiel du prix du foncier agricole permet toutes les dérives irrationnelles de rentabilité pour cette activité vitale. Dans ces conditions une folie utopique peut s’emparer de ce monde ou lui être imposée.
C’est le cas aujourd’hui avec l’agriculture écologique qui bien qu’en recul scientifique et technique de plusieurs décennies, peut imaginer un avenir économique du fait de la dévalorisation artificielle du foncier agricole.
L’idée que cette vision écologique de l’agriculture pourrait prendre de l’ampleur s’accompagne raisonnablement du constat que la production en sera si perturbée que la famine est au bout du chemin.
Ainsi nous aurons à penser à Quesnay, à son constat de la prédominance de l’agriculture sur tout le reste. Peut-être devrons-nous revenir à sa pensée économique, un comble.
Pourtant, remarquons que la situation globale est assez semblable à celle de son époque, aux environs de 1770.
En effet, la puissance du capital industriel et commercial est aujourd’hui contestée. Tout comme à l’époque le capital agricole a dû laisser la place au capital industriel et commercial, ce dernier devra sans doute demain laisser sa place au capital des activités de service.
Et ce dernier devra, comme son prédécesseur a financé l’agriculture qu’il avait détrônée, être capable de financer l’industrie et le commerce alors en difficulté mais qui resteront indispensables.
Si pour arriver à cela ce nouveau capital est obligé d’arrêter de financer l’agriculture, quelles que soient les excuses ou explications qu’il donnera — écologie en tête — nous mourrons de faim, de façon beaucoup plus certaine que de l’élévation de la température ou des océans.
Cordialement. H. Dumas
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L’escroquerie, à condition d’être dans le sens de l’histoire, est le moyen le plus fabuleux pour s’enrichir sans trop travailler. Si elle est parfaitement organisée elle pourra même, cerise sur le gâteau, vous apporter honneur et notoriété.
En voici les bases :
– 1° Définir une inquiétude découlant d’un problème dont l’existence n’est pas prouvée et qui n’a aucune chance de trouver une solution raisonnée.
-2° Exciter cette inquiétude par une communication adaptée, vers le plus grand nombre possible de cibles.
-3° Imaginer une solution dont personne ne pourra prouver la performance en bien ou en mal. Engager les services d’autorités autoproclamées pour vanter votre solution.
-4° Mettre en avant les premiers couillons convaincus, soit en les flattant, soit — ce qui est encore plus performant — en les faisant martyriser, voir assassiner, par des pouvoirs qui vous sont supérieurs. Vous recherchez ici la compassion comme fédérateur et l’effroi comme garantie de réalisme.
-5° Enfin, stade ultime, si votre escroquerie est réussie vous pourrez l’imposer aux réfractaires par la force.
Quelques exemples d’escroqueries historiques, que nos sociétés ont vécues ou vivent.
La religion catholique
Basée sur l’inquiétude liée à la mort et sur la suite, cette escroquerie a tenu le haut du pavé deux mille ans. Elle est encore vivace par endroit.
Le problème soulevé concernait l’au-delà. Evidemment peu d’information sur le sujet.
Située à l’époque dans le ciel, dont alors le mystère paraissait insoluble, l’escroquerie consistait à permettre d’y mériter une place privilégiée.
Les organisateurs de cette escroquerie particulièrement réussie avaient eu le géni de monopoliser l’information par la confession, le pouvoir par la désignation des meneurs, la soumission par la menace de l’enfer — au ciel et sur terre aussi —
Un coup parfaitement joué. On ne peut que les saluer.
L’idée qui se répand que la vie serait éphémère et que la mort serait définitive n’est plus propice à cette escroquerie, qui est à la peine.
Le communisme
Basé sur l’envie et la jalousie le plan était foireux dès le départ. De plus il affirmait qu’il pouvait parvenir à un résultat tangible, vérifiable. Grave erreur.
Le problème initial n’était pas assez global, trop réductif. Malgré une communication mondiale particulièrement dynamique, de nombreux sacrifices voulus ou subis, l’emploi sans limite de la force, ce fut un échec total.
Le résultat vérifié fut catastrophique, cette escroquerie portant très prisée pendant un temps est aujourd’hui condamnée.
L’égalitarisme
Il s’agit d’une variante du communisme. Cette escroquerie a le même moteur que le communisme, à savoir la problématique de l’envie et de la jalousie, du mal-être, mais elle n’annonce pas de résultat.
Personne n’imagine qu’un jour les hommes soient égaux. Donc, aucune chance que le problème posé trouve une solution. C’est bon ça.
Bercy, l’autorité autoproclamée, peut s’en donner à cœur joie : propagande, menace et emploi de la force, tout lui est permis.
Cette escroquerie emporte une adhésion majoritaire. Il y aura toujours un laissé-pour-compte pour démontrer que l’égalité n’est pas encore atteinte.
Ceux qui sont du bon côté de cette escroquerie moderne sont tranquilles pour un moment.
Sauf que, comme toute escroquerie, elle met en danger l’ensemble du système. Si elle finit par détruire le système, tout comme la cellule cancéreuse elle mourra avec lui. Ce n’est sans doute pas demain la veille, les escrocs de Bercy ont de beaux jours devant eux.
L’écologie
Dernière née des escroqueries à la mode, c’est la plus sophistiquée.
Basée sur la disparition de l’homme, c’est du solide. En fait, pourquoi l’homme ne disparaitrait-il pas un jour ? D’autres espèces vivantes ont déjà disparu ou sont en cours de disparition. Le problème est donc parfaitement crédible.
Toute l’astuce consiste à prétendre que la disparition de l’homme serait causée par lui-même, que donc il possède en lui les moyens de ne pas disparaitre.
La ficelle est un peu grosse pour celui qui regarde l’univers avec objectivité.
Mais qui le regarde ainsi ? N’est-ce pas pour beaucoup trop vertigineux ou désespérant ? Se croire personnellement important dans ce chaos est plus valorisant.
La communication est tonitruante et la solution si simple qu’elle en est presque débile. Mais rappelons qu’il ne s’agit que d’une escroquerie, il ne faut pas trop en demander.
Pour l’instant les organisateurs marchent sur un petit nuage. La propagande est relayée à outrance, les premiers couillons sont prêts au sacrifice ultime.
L’emploi de la force monte en puissance.
Cette escroquerie a de l’avenir, beaucoup. Elle reprend à son compte les caprices de l’univers et Dieu sait qu’il en a, elle en fait des preuves à bon compte.
Conclusion
L’escroquerie réussie emporte tout. Et, au moment où elle échoue, car évidemment elle échoue un jour, ses animateurs ne sont jamais sanctionnés, quelque soit le nombre de victimes qu’ils aient pu faire. C’est d’ailleurs à cette spécificité que l’on reconnait une escroquerie parfaitement réussie.
L’imagination des escrocs est si fertile que chaque époque a son escroquerie, il est illusoire d’espérer vivre une période sans escroquerie. Y échapper demande beaucoup de courage et de vigilence.
Bien cordialement. H. Dumas
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Off ou on, mort ou vivant, voila pour moi le vrai sujet. (Peut-être pas pour vous)
Je crois, dur comme fer, que chaque petit computeur qui arrive sur terre que l’on appelle un homme n’a, comme tous les ordinateurs, que deux postions : on ou off, allumé ou éteint, mort ou vivant.
Dès sa naissance l’homme n’a donc qu’un unique questionnement : comment rester en vie ? Tout le reste n’est que littérature.
Ceci posé, immédiatement il prend conscience que seul cela sera mission impossible, puis très peu de temps après il va ressentir la nécessité d’un environnement matériel convenable. Le kit de survie en quelque sorte.
La politique
L’intégration au groupe ou la formation du groupe, seules voies de survie, passent par la politique. C’est elle qui a la charge de faire en sorte que tous puissent se supporter et vivre ensemble. Cela d’une façon assez lâche en temps de facilité, de façon plus prenante en période de difficultés.
Cette nécessité grégaire est si incluse dans les chromosomes de l’homme qu’une foultitude d’escrocs se prétend particulièrement apte à s’occuper de cette fonction, même quand elle est inutile en l’absence de toute difficulté à affronter.
Il est alors aisé à ces escrocs de prendre en défaut le fonctionnement binaire de l’homme en lui faisant croire que ce fonctionnement ne serait pas suffisant pour appréhender les problèmes artificiels qu’ils agitent pour justifier leur intervention.
On notera qu’eux même ne disposent que du même système binaire, que donc les complications apparentes qu’ils mettent en avant, accompagnées de leur prétention à comprendre le trouble intellectuel qu’ils sèment, sont la preuve de leur escroquerie.
Tout ça pour vous dire que la politique c’est vachement simple, cela ne peut pas dépasser notre calculateur binaire individuel.
Mon voisin me plait ou ne me plait pas. Si celui-ci me plait, il n’y a pas de problème. S’il ne me plait pas, je dois quand même faire avec. Il est une composante du groupe sans laquelle il n’y a plus de groupe, donc plus de force collective.
Quand je vous dis que c’est binaire.
Pour établir un accord de groupe deux solutions, la discussion ou la force, c’est tout.
Lorsque le nombre des composants du groupe augmente considérablement la discussion devient impossible, d’où l’idée lumineuse de la démocratie pour éviter le recours à la force et organiser une discussion globale autour de l’idée de majorité.
Franchement ce n’est pas compliqué.
Il faut de sacrées bandes de tricheurs pour que cela devienne ce que nous vivons aujourd’hui.
L’économie
Elle n’a aucun rapport avec le vivre ensemble, avec la politique.
Il s’agit simplement de la meilleure façon de créer et de partager les richesses matérielles, dont la nécessité n’est contestée par personne.
Ici aussi tout est terriblement binaire, selon son activité du moment l’homme gagne des biens matériels ou en perd.
Ici l’effort est personnel même s’il arrive qu’il soit partagé. Il n’est alors que la somme des efforts de chacun. Nous ne sommes plus dans l’affect, le rapport aux hommes, mais dans le réel, le rapport à la matière.
Rien n’est plus binaire que l’économie dont le résultat est fatalement positif ou négatif.
De façon naturelle chacun comprend ses facultés d’accès aux biens matériels et s’en accommoderait, s’il n’était que certains, là aussi, se permettent de tricher en utilisant la force.
La force perturbe gravement le partage naturel des biens, introduit l’injustice humaine inacceptable à la place de la différence naturelle qui est elle parfaitement acceptable. J’imagine les tenants de la complication se gondolant à la lecture de cette affirmation simpliste. J’ai une pensée émue pour leur cerveau binaire, comme le mien, qu’ils mettent en surrégime pour rien. Oui, qu’ils le veuillent ou non, le rapport aux biens matériels est simple. La propriété privée sanctionne naturellement le résultat.
Je crois sincèrement deux choses :
-1°- Politique et économie n’ont aucun rapport, tout ce qui tend à les mélanger est suicidaire.
-2- Les deux sont des composantes naturelles de la survie des hommes largement appréhendables par leur outil binaire. Ceux qui prétendent à une complication extrême, voir surnaturelle, pour prendre le pouvoir sont irresponsables. Ils font croire aux autres qu’ils sont plus intelligents qu’eux, il s’agit d’une fable idiote.
Une seule chose est sûre
L’usage de la force n’a sa place ni dans la politique ni dans l’économie. Elle est la marque de la connerie la plus épaisse, suivez mon regard.
L’idée de complication ne vise qu’à introduire finalement la force, à la banaliser en lui accordant une place dévastatrice que nous devons refuser de toutes nos forces, de toute notre énergie. Car, comme il n’est que on ou off, oui ou non, ce doit être non à la force.
Evidemment, je ne peux terminer ce billet qu’en stigmatisant Bercy, principal foyer de l’usage de la force dans notre société. Qui a de plus la folle prétention d’utiliser la force pour réguler et mélanger politique et économie. Le pire du pire.
Cordialement. H. Dumas
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Nous entendons tous, ici et là, les déclarations des politiciens et/ou des écologistes affirmer que la planète est en danger, qu’elle souffre ( !?!) et que nous devons tout faire pour limiter les gaz à effet de serre et un réchauffement climatique qui s’annonce terrible !
Et, d’ailleurs, je vous rappelle les propos récents de notre président qui a déclaré sans sourciller : « On ne peut pas lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le changement climatique. »
Vaste programme … et comprenne qui pourra car c’est quand même assimiler changement climatique et terrorisme !
Or, Monsieur Nicolas Hulot qui occupe, pour des raisons exclusivement médiatiques et démagogiques, le ministère de l’écologie, vient de faire part de son intention de fermer 17 réacteurs nucléaires.
Cette déclaration apparaît surprenante dans un cadre gouvernemental mais évidemment est plus compréhensible lorsque l’on sait qu’elle émane d’un écologiste engagé car, et c’est bien là le problème, cette volonté n’a rien à voir avec le changement climatique puisque l’énergie nucléaire est totalement décarbonnée, n’émet aucun gaz à effet de serre, est fiable, stable et abondante (75% de notre électricité est d’origine nucléaire) ; bien qu’elle pose des problèmes à ce jour non résolus au niveau du stockage des déchets !!
Qu’en est-il réellement au-delà d’un discours officiel ouvertement propagandiste ?
Nous examinerons successivement la situation de l’électricité domestique puis celle des véhicules automobiles.
A- L’électricité domestique :
I- Il s’avère déjà que l’affirmation selon laquelle le réchauffement climatique ou les variations climatiques serait une calamité est inexacte.
Il suffit de se référer aux variations climatiques des 11.000 dernières années pour se rendre compte que les périodes au cours desquelles les civilisations se sont développées sont celles au cours desquelles il y a eu un réchauffement climatique (temporaire) !
Par ailleurs, le CO2 (gaz carbonique) n’est pas un polluant et sa concentration dans l’atmosphère a varié au cours des ages.
Simplement, aujourd’hui certains affirment que sa concentration va provoquer une élévation de la température terrestre telle qu’elle va entrainer de terribles cataclysmes et notamment l’élévation du niveau des océans, la disparition du gulf stream, l’augmentation du nombre des tornades et des cyclones et même selon l’ancien président Hollande des tsunamis ! (*)
Et, on nous présente le réchauffement climatique comme une certitude qu’on ne peut plus remettre en cause sous peine de révisionnisme, alors que le coût phénoménal des mesures préconisées pour y échapper est sans cesse réévalué à la hausse … (on parle de centaines de mds d’€) sans qu’aucune énonciation chiffrée repose sur quelque fondement scientifique que ce soit … autre que les affirmations de certains (dont le GIEC) qui se sont auto érigés en climatologues experts de la planète !
II- Quoiqu’on dise et quoiqu’on fasse, nous vivons dans un modèle de société qui a besoin d’énergie, sauf à retourner au moyen âge et à la traction animale … et c’est pourtant bien ce schéma décroissant que nous promettent les écologistes.
Nos sociétés ont besoin d’une énergie stable et constante ; faute de quoi tout le pays finirait par se bloquer !
Vous trouvez normal d’avoir l’eau qui sort du robinet (remontée dans des châteaux d’eau grâce à des pompes électriques) et l’électricité par un simple interrupteur au mur ?
N’oubliez pas qu’il a fallu beaucoup de temps pour en arriver là ; c’est à dire disposer d’une énergie électrique abondante et bon marché car aujourd’hui, hormis certains modes de transport, tout fonctionne à l’électricité !
Auparavant, il fallait se contenter de la traction animale, de l’énergie éolienne pour les moulins, de l’eau pour les moulins à eau ou à marée, de la lampe à huile pour l’éclairage !
Essayez d’imaginer un monde sans eau et sans électricité et vous aurez une idée de ce qu’ont vécu nos ancêtres, il n’y a pas si longtemps ; mais leurs besoins n’étaient pas les mêmes (pas de voiture, pas de télé, pas de machine à laver, pas de sèche-linge, pas de frigo, pas d’outils électromécaniques qui font le bonheur des bricoleurs et toutes ces petites choses technologiques qui vous rendent la vie si facile et je ne vous parle pas des usines, des trains … !).
Le constat incontournable est que le monde occidental n’a pu se développer et connaître la révolution industrielle qu’à partir du moment où il a pu disposer d’une énergie abondante et bon marché.
Si tout a commencé avec la vapeur et le charbon (qui ont permis le développement des usines, des trains, de l’électricité, du télégraphe puis du téléphone), ce développement n’a pu se poursuivre que parce que le pétrole et le gaz ont pu être exploités facilement et fournir une énergie abondante et bon marché.
Il en est de même avec le nucléaire après des investissements très lourds entièrement financés avec nos impôts (ou ceux de nos parents) !
Or, aujourd’hui, au nom de principe soi disant scientifiques, on nous demande de faire la démarche inverse ; d’abandonner le pétrole et les énergies fossiles mais aussi le nucléaire !
Au départ, l’argument invoqué à l’appui de la démarche écologique en ce qui concerne les énergies fossiles était le peak oil et la raréfaction des ressources de pétrole et de gaz mais celui-ci est sans cesse repoussé depuis 30 ans ; à tel point qu’aujourd’hui on ne peut plus rien affirmer car il y a du pétrole et pour longtemps !
La meilleure preuve est que, ces jours derniers, les cours du brut se sont effondrés malgré les manœuvres du cartel de l’OPEP ; notamment parce que les USA ont révolutionné l’industrie pétrolière avec le pétrole et le gaz de schiste dont nous refusons même d’en envisager l’usage au nom du fameux principe de précaution !
Néanmoins, on nous impose de nous tourner vers des énergies alternatives dites renouvelables et présentées comme vertes au nom d’une transition énergétique dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée !
Il faut être conscient que les éoliennes ne sont que l’interprétation moderne des moulins à vent d’antan alors qu’elles ne seront jamais en mesure d’assurer une énergie stable, constante et bon marché aux lieu et place du nucléaire ; surtout qu’avec la progression de la population, la demande d’énergie tend à augmenter !
Or, l’électricité domestique rencontre un double problème à ce jour non résolu ; à savoir que :
– les éoliennes (dont le facteur de charge n’est que de 17% c’est à dire que pendant 83% du temps elles ne produisent rien – le facteur de charge du nucléaire est de 85%) fournissent de l’électricité de manière aléatoire et intermittente (et pas nécessairement au bon moment) qu’il faut en outre redresser pour la transformer en courant alternatif 50 hz afin qu’elle puisse être injectée dans le réseau … et les panneaux solaires ne représentent quasiment rien !
– nous n’avons aucun moyen de stocker cette électricité … le seul trouvé à ce jour étant d’utiliser des pompes électriques et de faire remonter, aux quelques heures d’abondance de l’électricité éolienne, de l’eau dans des retenues qui seront lâchées, en cas de besoin et de manière décalée, pour faire tourner des turbines mais qui ne représentent en tout état de cause qu’une infime partie de l’électricité nécessaire !
Alors, pourquoi démanteler ce qui fonctionne car les réacteurs nucléaires fonctionnent, produisent de l’énergie et des emplois et, quoiqu’on en dise, cette énergie peut être considérée comme sûre et est extrêmement surveillée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire ?
Parce que les écologistes (qui sont nécessairement anti-nucléaires) clament qu’il est possible de vivre avec 65% d’énergie en moins.
C’est évidemment ridicule, mais ils sont dans la religion, dans la croyance irrationnelle car, sans énergie, nos sociétés ne peuvent pas fonctionner et il faut être dans le déni écologiste ou … dans le calcul politique pour le nier.
On peut rappeler à ce propos que l’ex président Hollande a su, avec l’aide de son ex, Mme Royal, sacrifier les intérêts des français au profit des siens propres en négociant avec les écologistes une réduction à 50% de la part du nucléaire … à seule fin de s’assurer leur soutien politique !
Mais est-ce une raison suffisante ?
Le problème est que ça fait 30 ans qu’on nous assène cette « vérité » ; à tel point que la plupart des gens se sont soumis, sans s’en rendre compte, à cette croyance religieuse devenue désormais un dogme !
Il faut donc rappeler quelques principes de base …
I- La production d’électricité est une industrie lourde (comme la sidérurgie auparavant) et les investissements sont faits pour de très longues durées (50 ans).
Nos choix entre pétrole, charbon, gaz, nucléaire sont extrêmement réduits car les seuils technologiques promis par la fusion et les sels de thorium ne sont pas encore opérationnels (loin s’en faut) !
Le marché européen a été complètement déstabilisé par des subventions massives à des énergies non rentables (dites vertes mais qui n’ont rien de vert) lesquelles ont provoqué une désorganisation et la fermeture de sites classiques de productions rentables !
Les producteurs éoliens vendent à perte une électricité subventionnée par vos impôts (notamment par le biais de la CSPE qui figure désormais en bonne place sur votre facture d’électricité) et on a poussé le vice, pour forcer l’intégration de cette énergie intermittente et aléatoire, jusqu’à déréguler le marché européen tout en mettant à la charge des producteurs traditionnels (type EDF) une obligation d’achat à des prix complètement déconnectés du prix du marché.
Les producteurs d’électricités sont tous plus ou moins, à ce jour, sinistrés parce que l’on a déversé, avec vos impôts, des subventions massives à des modes de production non rentables et que, désormais, que le prix du MWh varie en fonction de la production et de la consommation avec des pics de production (lorsqu’il y a du vent) d’une électricité éolienne dont on ne sait que faire !
Les producteurs allemands Eon et RWE sont en grosses difficultés financières (avec des pertes colossales de 12.4 mds € et 5.7 mds € pour 2016) parce qu’ils sont obligés d’absorber cette électricité instable à des prix déconnectés des prix du marché !
On en est donc arrivé à faire n’importe quoi !
II- Nous ferions bien de regarder ce qui se passe à coté et notamment en Allemagne où, pour des raisons idéologiques, on a voulu sortir du nucléaire !
L’Allemagne est aujourd’hui le plus gros pollueur en Europe puisque 40% de son électricité est produite avec du charbon et du lignite ; notamment parce qu’il faut suppléer les éoliennes lorsqu’elles ne tournent pas !
Où est le progrès ?
Et l’électricité en Allemagne est deux fois plus chère qu’en France tout ça pour un coût colossal de 150 mds € d’investissements jusqu’en 2015 et évalués à 520 mds € jusqu’en 2050 ; et tout ça pour que les ENR atteignent 40% de la production globale !
Et curieusement, en France, non seulement nous ne tirons aucune leçon de ce qui se passe sous nos yeux mais le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) envisage une part de 28% à 31% d’énergies renouvelables dans la production électrique d’ici à 2023 ; ce qui correspond à la situation de l’Allemagne en 2016.
Selon le journal Le Parisien du 10 juillet dernier, si l’on ferme les 17 réacteurs les plus anciens du parc français, c’est une capacité totale de 15 GWe qu’il faut compenser ; ce qui correspond à la production de 1 400 installations hydroélectriques, de près de 6 600 éoliennes terrestres ou encore de 3 730 000 installations solaires.
Sans compter qu’il faudra compenser d’une manière ou d’une autre le coût phénoménal pour EDF au niveau de la perte de chiffre d’affaires, des salariés à licencier ou à reclasser, du coût de maintenance et de fermeture !
C’est donc une catastrophe économique et fiscale qu’on nous promet !
L’Espagne de son coté a stoppé tous ses investissements dans les ENR en 2011 après avoir pris conscience du coût exorbitant et de l’absence totale de rentabilité de cette technologie ENR ; malgré les promesses réitérées de baisse du coût des investissements !
Le Canada a supprimé les subventions aux parcs éoliens et le Japon a remis ses centrales nucléaires en marche !
La vérité, hors de toute considération idéologique, est que nous n’avons pas les moyens de nous passer du nucléaire, que cela nous plaise ou non ; tout en n’oubliant toutefois pas que l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas !
B- l’automobile :
Evidemment, cette démarche idéologique a débordé sur l’automobile puisqu’on essaie, à coup de subventions, de nous imposer la voiture électrique qui présente 4 vices dont 3 sont rédhibitoires !
– elle est chère parce que les batteries sont chères (et donc doit être subventionnée par vos impôts … car sinon elle est invendable !)
– on ne sait pas aujourd’hui stocker l’électricité autrement que dans des batteries qui n’ont pas réellement changé de nature et ce mode de stockage n’est pas satisfaisant,
– l’autonomie est généralement faible (moins de 400 km et souvent beaucoup moins) ce qui fait qu’un Paris-Marseille tourne au voyage à longue durée. Ces voitures sont souvent équipées d’un « prolongateur » qui n’est rien d’autre qu’un générateur à essence !
– elle est lourde parce qu’il faut traîner le poids conséquent des batteries or, en matière de déplacement, le poids est l’ennemi !
et le pire c’est que ces défauts sont connus depuis longtemps puisque, déjà à la fin du 19°s, le belge Jenatzy avait fabriqué la « jamais contente » une voiture électrique qui dépassait déjà les 100 km/h en 1899 (à une époque où aucun véhicule à pétrole n’était d’ailleurs capable de telles performances).
Seulement, même si le moteur électrique a un excellent rendement, le problème du stockage de l’électricité se posait déjà et n’est toujours pas résolu à ce jour plus de 100 ans plus tard !
Accessoirement, on peut légitimement se demander comment seront rechargées les batteries de centaines de milliers de voitures électriques si on ne dispose pas d’une énergie abondante !
En fait, les progrès réalisés à ce jour sur les batteries n’en sont pas vraiment car rien à ce jour ne peut remplacer, en équivalent encombrement/énergie, un litre de carburant (essence ou diesel) ou le gaz naturel ou l’hydrogène (après électrolyse de l’eau avec de l’électricité !!!) sous forme de containers à très haute pression (mais dangereux pour l’hydrogène !).
Le moteur thermique a donc encore de beaux jours devant lui … sauf à l’interdire pour des raisons purement idéologiques car certains suggèrent déjà que le secteur des transports pourrait adopter rapidement un règlement qui fixerait à 2035 l’obligation de ne vendre sur le marché européen que des véhicules neufs zéro émission de CO2 !
Evidemment, on n’hésitera pas à brandir à l’appui les différents scandales émaillant la « lutte contre la pollution » alors que les constructeurs automobiles sont en fait confrontés à d’impossibles défis technologiques imposés par des fonctionnaires qui sont juste des théoriciens de la réglementation !
Là encore, on fausse le marché par des règlementations et des subventions !
Evidemment, on vous affirmera l’inverse et on vous appliquera une taxe dite écologique si vous persistez à acheter des voitures thermiques car si vous persistez dans l’erreur … vous devez être punis !
Seulement, cette taxe (qui s’appelle officiellement « contribution climat énergie » ou cce) n’est rien d’autre qu’un impôt … car la taxe carbone n’est qu’un impôt affublé d’un nom censé lui donner une vertu écologique mais ce n’est qu’un impôt … sur du vent !
C’est ainsi que, depuis 2014, nos services de Bercy ont discrètement rajouté au prix de l’essence cette cce à raison de 7.5 € l tonne.
Et il est prévu qu’elle atteigne 100 € la tonne en 2050 soit une multiplication par 14 !
Et, finalement, quelle solution nous propose-t-on ?
Juste d’augmenter les taxes puisque dans le projet de budget pour 2018, il est prévu une augmentation de 2,2 mds € des taxes liés à la fiscalité écologique se décomposant en 1,2 md € au titre de la hausse de la cce (ce qui va augmenter le prix des carburants), et 0.9 md € au titre d’une nouvelle étape vers l’alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence.
Ce qui, associé au 1.8 md € d’amendes routières, finit par faire un joli pactole !
Et la touche finale interviendra lorsqu’on vous appliquera une nouvelle taxe parce qu’il faudra recycler d’énormes quantités de batteries dont on ne saura que faire et qui sont évidemment polluantes !
La transition énergétique est donc surtout une transition fiscale c’est à dire avant tout un moyen comme un autre de vous taxer … !
Et les français se laissent faire, persuadés qu’ils sauvent la planète !
Conclusion :
On taxe d’un côté et on subventionne de l’autre et, évidemment, on fausse le marché et ensuite on s’étonne des dégâts occasionnés !
En fait, il faut être conscient que l’écologie n’est à ce jour qu’un business qui sent le capitalisme de connivence et qui ne fonctionne que grâce à la contrainte étatique (et les subventions fiscales qui vont avec !).
Accessoirement, il faut quand même souligner que les émissions de carbone ou de GES françaises ne représentent quasiment rien à l’échelle de la planète (1 à 2%) ; ce qui fait qu’une réduction de 10% de ces émissions ne représentera absolument rien tandis que taxer pour taxer présente l’immense inconvénient de pénaliser les entreprises françaises au nom de principes purement idéologiques ne reposant sur aucun fondement scientifiquement établi !
On nous parle de sauver 2° C à l’échéance de 30 ou 50 ans dans le cadre du grand raout médiatique de la COP 21 qui n’a été qu’une farce médiatique à la fois ridicule et coûteuse !
C’est carrément se moquer du monde alors que nos dirigeants sont incapables de gérer un simple budget d’une année sur l’autre ! Sans compter que cette vision figée de la météorologie est complètement déconnectée de la réalité et des variations climatiques naturelles !
Pour l’instant, l’électricité française est une des moins chères d’Europe mais ça pourrait changer !
Soyez conscients que le ministère de l’écologie n’est que le faux nez, l’officine de propagande de Bercy, afin de verdir et de rendre de ce fait acceptables, vos futures ponctions fiscales !
Bien cordialement.
Απο την Ελλαδα (de Grèce)
(*) Pour ceux qui auraient un doute, les tsunamis sont provoqués par des tremblements de terre sous-marins qui n’ont rien à voir avec le climat …
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Clausewitz a établi que la guerre n’est qu’une continuation, sous une autre forme, de la politique. Aujourd’hui cette vision est unanimement reconnue.
Cela implique que la politique inclut dès le départ son terme potentiel la guerre, dont elle est les prémices. En réalité la politique est le premier fait de la guerre qui surviendra fatalement un jour ou l’autre, quelle que soit la politique suivi puisque celle-ci la porte en elle.
Une fois ceci posé, je trouve que les choses sont plus claires. On avance.
Quant à la guerre, je ferais deux remarques issues de mes nombreuses lectures sur le sujet qui englobent la dernière guerre mondiale, les guerres romaines, la guerre des bolchevicks, la longue marche de Mao, la conquête de l’ouest :
– La guerre n’est qu’un pillage d’abord des biens des autres, puis de leurs corps et finalement de leurs âmes, ceci dans n’importe quel ordre.
– L’histoire curieusement ne retient de la guerre que ses héros, la plupart du temps confondus avec les vainqueurs. Très peu les victimes, sauf en cas de génocide et encore.
On peut en conclure que la vérité de la guerre est dissimulée aux hommes, ou encore qu’ils se la dissimulent volontairement. Peut-être tout simplement l’aiment-ils ?
Continuons à gratter.
Que ce soit pour la guerre ou pour toute autre chose, les hommes adorent imaginer une grande complexité animant l’univers, tout particulièrement le leur propre, qui serait la source de leurs erreurs ou de leurs incohérences.
Pour ma part je crois qu’il n’en n’est rien.
Je crois que l’homme n’est qu’un computeur sophistiqué, que son inventeur inconnu a construit comme tout computeur à partir du mode binaire. En tout il n’y a que deux positions “on et off”, c’est leur imbrication qui donne une apparence multiple et complexe.
Pour comprendre les choses de la vie, il faut à chaque fois tenter de retrouver les “on et off” originaux.
J’imagine, comme une des bases binaires essentielles du computeur humain, deux états possibles : bâtir ou démolir.
Ces deux états sont en même temps présents chez tous les hommes, avec une prédominance de l’un ou de l’autre chez certains individus.
Pour imager mon propos il suffit de se rappeler ses vacances à la mer. Un groupe d’enfants se crée naturellement sur le sable. L’un d’entre eux propose de construire un château de sable. Tous s’y mettent avec passion. Le résultat va dépendre des compétences de l’initiateur. A la fin, ou même en cours de route, il est probable que l’un ou plusieurs des enfants vont commencer à détruire ce qui est construit ou en cours de construction. Le bâtisseur va se révolter, le groupe prendra position pour le bâtisseur ou pour le démolisseur, mais il est probable qu’in fine la démolition va s’imposer.
En chacun de nous existe le désir de bâtir et de démolir.
Mais au final c’est la démolition qui emporte tout.
Dans une société civilisée la démolition doit se trouver une excuse, car l’éducation a appris que si détruire est rapide, expéditif, construire ou reconstruire demande beaucoup plus de temps, de compétence, de sacrifice et d’énergie.
Mais, comme à la plage, c’est toujours démolir qui s’impose.
Si vous adhérez à ma réflexion vous allez acquérir le reflexe, peut-être encombrant, de chercher derrière les affirmations des uns et des autres quels sont les bâtisseurs et quels sont les démolisseurs.
Vous verrez, ça change tout. Attention quand même, on peut se tromper évidemment.
Pour faire bref, je dirais, quitte à passer pour un “néolibéral” injure suprême ou un “libertarien” qui est encore un cran au-dessus dans l’ignominie, que dès que la politique s’empare d’un sujet, du fait qu’elle inclut les prémices de la guerre, nous sommes en phase de pré-démolition.
A l’inverse la paix ne peut s’imaginer que dans l’absence de la politique, donc dans la liberté et le respect sacrés de chaque individu.
Evidemment, l’idée de politique inclut tout ce qui est possible de mettre en œuvre pour faire faire à un autre ce qu’il n’a pas décidé lui-même, quel que soit le domaine de cette pression, nation, entreprise, famille, ceci dans le cadre de la pensée ou de l’action.
Plus un groupe est actif dans le prosélytisme de ses idées, plus il est à classer chez les démolisseurs, quel que soit son discours, même s’il peut paraître constructif. Son apparence ne pourra cacher longtemps qu’il est, comme tout politique, porteur de guerre.
Peut-être regarderez-vous maintenant différemment les écologistes très actifs “pour notre bien”, les égalitaristes encore plus actifs, et surtout Bercy qui les surpasse tous.
C’est probablement Bercy qui nous amènera à la guerre en premier.
Ce jour là, peut-être penserez-vous à ce billet, merci pour lui.
Bien cordialement. H. Dumas
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Je me sens autorisé, après plus de quinze ans de tortures fiscales accompagnées de souffrances morales et matérielles, d’humiliations sociales apparemment sans fin, à parler de compassion.
Ils m’ont tout fait et ils continuent à tout me faire, vente de tous les objets que j’aimais, saisies de tous mes comptes, lettres d’huissier journalières.
Je n’ai gagné que la sympathie de mon facteur, homme de cœur et de courtoisie, que l’avalanche des lettres recommandées qu’il me distribue émeut.
Chaque fin de mois est une angoisse impossible, chaque jour qui passe renforçant l’idée de la pauvreté totale. Tout cela, au terme d’une vie de travail, d’échecs et de réussites, est exclusivement lié à une escroquerie de grande dimension fomentée par des agents véreux de Bercy, au service de Bercy. Toujours les mêmes : Jourdes, Martino, Garcia et Giugleur, dont je ne saurai jamais pourquoi ils me sont tombés dessus et pourquoi ils ont inventé ces redressements de mort totalement injustifiés.
Des personnages peu ragoutants que leur hiérarchie et la justice qui leur est acquise couvrent systématiquement, prenant même soin de leur “vie privée” pendant qu’ils saccagent la mienne sans vergogne.
Alors la compassion ? Figurez vous qu’elle est considérée comme une vertu. Une vertu qui porterait les hommes à ressentir ou percevoir la souffrance d’autrui.
Depuis quinze ans que je souffre bien au-delà de la moyenne je n’ai jamais, jamais, rencontré de compassion. Ce qui donc m’autorise, comme je le disais en préambule, à en parler.
Compassion et souffrance sont étroitement liées, l’une dépendant directement de l’autre, n’étant pas sans l’autre.
Si donc le contrôle fiscal ne rencontre aucune compassion, c’est que la souffrance qu’il génère n’est pas perçue par les autres, ou qu’ils la trouvent juste, naturelle, méritée. Ce n’est pas bénin.
J’imagine que la souffrance pourrait avoir trois origines : le hasard, soi-même et les autres.
Le hasard implique la naissance, les accidents de la vie, tout ce qui nous tombe dessus sans que rien ni personne n’y puisse.
Soi-même implique les erreurs ou les lâchetés que nous décidons en conscience et qui ne peuvent que mal finir, dont la facture nous rattrape et nous fait souffrir.
Les autres, c’est le pire. Ils peuvent nous faire souffrir volontairement ou involontairement. Cela peut les gêner – rarement – ou leur apporter d’intenses satisfactions – le plus souvent –.
En écrivant ce billet je pense aux livres de Soljenitsyne ou de Sakharov, dans le même temps qu’à celui que je viens de finir de Simon Sebag Montefiore “Staline La Cour du Tsar Rouge”.
Les Bolchevicks avaient-ils de la compassion pour les “traitres imaginaires” qu’ils torturaient ? Non, bien au contraire.
Comment ces “traitres imaginaires” vivaient-ils ces persécutions ? Le plus souvent comme des erreurs non imputables à leurs bourreaux, tant ils étaient sidérés.
Soljenitsyne et Sakharov sont de très rares esprits particulièrement éclairés qui ont fait un lien entre leurs souffrances et la folie de leurs bourreaux, qui ont compris que leur sadisme n’était possible qu’avec l’accord tacite de toute une population possédée par la propagande, par la foi, par le dogme.
Ils ont compris qu’il n’est pas utile de lutter, que si la masse trouve naturel de martyriser quelques-uns, c’est qu’elle ne perçoit pas leurs souffrances qu’elle considère comme une sanction justifiée.
En conséquence, l’on peut dire que : la compassion ne s’applique qu’à une souffrance que l’on trouve injuste, quand bien même elle ne le serait pas.
Que donc, la compassion n’est pas synonyme de justice. Alors que ceux qui versent des larmes abondantes de compassion se croient les plus justes du monde.
C’est là que se trouve l’horrible, le fond pervers de l’homme, l’inacceptable.
Bien pire que la souffrance, dont les différentes origines nous garantissent de la croiser un jour, la compassion est la véritable saloperie de l’humanité.
Cette compassion qui ne trouve à s’exprimer qu’à son avantage, qui disparait ou se transforme si facilement en jouissance pour peu que la souffrance paraisse méritée.
La compassion est une veulerie, seule la haine de la souffrance, de toutes les souffrances quelles qu’elles soient, serait acceptable.
C’est-à-dire le respect absolu de tous les hommes, de leur personnalité et de leurs biens, le refus total de leur souffrance.
Aujourd’hui le français moyen sait punir des malfaiteurs, sans souffrance inutile, en respectant leur personne, pendant qu’il jouit – n’ayons pas peur des mots – de la souffrance fiscale imposée aux autres que lui.
Globalement les souffrances matérielles ne sont considérées comme dignes de compassion que chez ceux qui sont répertoriés comme élus à la compassion matérielle, pour les autres leurs souffrances sont au contraire une jubilation publique.
Exactement le profil de Staline, de Mao, etc…, de leur système social de folie.
Nous sommes bien dans une société dogmatique à qui la compassion, cette salope, sert d’excuse aux tortionnaires. Amen, M. Mélenchon, vous me comprendrez.
Comme l’a si bien dit Henri Dumas dans son papier « LES CHIFFRES, C’EST MAGIQUE » (https://www.temoignagefiscal.com/les-chiffres-cest-magique/) sur notre Tracfin national, fini la confiance dans la discrétion de son banquier, son notaire, son agent immobilier etc…
Ils sont tous prêt à « collaborer » avec Tracfin pour leur balancer tous vos secrets. Avant c’était motus et bouche cousue, maintenant, ils ont quasiment une ligne directe avec les limiers de Tracfin.
Objectif officiel : la lutte contre le terrorisme, les trafiquants de drogue, les supers truands… Ça, ça en jette!
En deux mots tous ceux qui nous veulent du mal. On ne peut donc qu’être d’accord avec les buts de Tracfin à moins d’être un mauvais français.
Bercy, dans sa lutte, lui aussi contre les mauvais français, a légalisé sa rémunération de ses « lanceurs d’alerte ».
Il va donc falloir se méfier dare dare de ses amis, de ses voisins, de ses collaborateurs etc…
La liste n’est malheureusement pas exhaustive et peut se rallonger en fonction de votre vie sociale.
Si vous êtes catholique pratiquant, je ne peux que vous conseiller la prudence dans vos confessions. Bercy est maintenant un moyen pratique, sûr et discret (lui) de faire refaire le toit de son église.
Bien sûr, quand votre lanceur d’alerte personnel touchera ses 30 deniers (le prix de votre sang et peut-être de votre mort sociale) il ne faudra pas qu’il les remette à son banquier car celui-ci le dénoncera aussi sec à Tracfin…
Pareil pour vous si vous postulez pour le titre de balance.
Etant vraiment dans la merde financière, je me demande si je ne vais pas le devenir moi-même. J’ai en portefeuille plusieurs amis qui feraient l’affaire ainsi que 2 ou 3 commerçants qui me semblent louches.
Ils ont vraiment une tête à être des mauvais français.
Si je les dénonce cela aura le double avantage de me redonner l’image d’un bon français (image que j’avais perdu lorsque Bercy m’avait classé dans la catégorie des fraudeurs) et en plus d’avoir des revenus exonérés.
Je vais donc sérieusement y réfléchir et faire la tournée des popotes des cibles potentielles.
J’ai employé le mot cible, et cela ne m’a pas gêné.
Je dois donc être sur la bonne voie de la rédemption et de la réintégration.
La délation est devenue le mot d’ordre de l’Etat français du 21eme siècle.
Nos médias n’ont pas de mots assez flatteurs pour ce retour à la pratique de la dénonciation tout azimut qui n’a d’après eux que des avantages.
Attention pour envoyer votre courrier l’adresse à changé.
Le nom aussi.
Ne plus écrire, comme avant, à la Kommandantur la plus proche.
Tous les services ont été regroupés. Nous sommes en 2017 que diable !
Emmanuel Bolling
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Partager la publication "GRACE A BERCY ET TRACFIN, NOUS SOMMES REVENUS AUX MEILLEURES HEURES DE L’OCCUPATION!"
Je me permets de réagir à chaud au billet de Henri Dumas à propos des dernières statistiques de TRACFIN….
TRACFIN est le bras armé de Bercy … son outil de répression de tous les comportements déviants d’un point de vue fiscal !
Les statistiques sont qu’un français sur 1.000 (et je fais probablement partie de ce quota) a été dénoncé à TRACFIN par tous les intermédiaires financiers que ce soient les banques, les compagnies d’assurances et autres mais il faut savoir que si ces intermédiaires ne dénoncent pas ce sont eux qui deviennent redevables des amendes et pénalités fiscales encourues !
Dans ces conditions, le choix est vite fait …
Les français ne semblent pas en être conscients mais la France se mute peu à peu en état policier pour des raisons exclusivement fiscales !
Ils sont en liberté surveillée et ne jouissent de leur patrimoine qu’en qualité d’usufruitier (ils n’en n’ont que l’usage) et viendra le jour où la spoliation se fera plus présente …
Car, je vous le rappelle une nouvelle fois comme je le fais article après article dans ces colonnes, un Etat dans le besoin peut faire n’importe quoi !
Il faut quand même rappeler qu’à l’origine TRACFIN avait pour but de traquer les opérations mafieuses de blanchiment et qu’il s’est progressivement muté en instrument de traque et de répression fiscale … sans que personne ne s’en étonne … même pas le Parlement qui est pourtant chargé, en principe, de fixer les règles fiscales et d’en contrôler l’application … ce qu’il ne fait à l’évidence pas !
Ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, la France n’est qu’un simulacre de démocratie … contrôlé par une caste de fonctionnaires qui ne sont contrôlés … par personne !
Mais la phrase définitive revient quand même à l’un de ces hommes politiques socialistes dont je n’ai pas retenu le nom et qui a affirmé, sans rire, que « si on n’a rien à se reprocher … on n’a rien à cacher » !
Le KGB, dans ses plus belles années soviétiques, n’aurait pas dit autre chose !
Il fut un temps où les Etats avaient une police politique; maintenant, ils ont une police fiscale … mais je ne suis pas sûr que ce soit une amélioration ….
Forts de ces principes, qui n’ont sont évidemment pas, la dénonciation est un sport qui est appelé à connaître de beaux développements … et la France n’est définitivement pas le pays de la liberté !
Bien cordialement
Απο την ελλαδα (de Grèce)
Partager la publication "TRACFIN c’est formidable !"
Donc, Bercy annonce 64.815 dénonciations par an à Tracfin. Pas mal non ?
64.815 probables terroristes ou blanchisseurs d’argent sale, repérés par la population attentive des opérateurs de confiance, banquiers, notaires, agents immobiliers etc… ceux-là même dont par le passé on louait le respect qu’ils avaient du secret professionnel. Sacré changement de paradigme.
Et ce n’est rien, la progression des dénonciations est de 43% par an.
Même 71% par an en ce qui concerne les hommes politiques, dont chacun sait qu’ils sont pratiquement tous terroristes ou lessiveuses à argent sale quand ils ne piquent pas un roupillon sur leur banc de l’Assemblée Nationale qui ne leur sert que de couverture. Tout cela est bien connu. Et ils ont voté Tracfin ces cons.
Pauvre France, mais où va ce pays de merde ?
Comment, après avoir survécu à la collaboration des années sombres puis, en suivant, avoir connu la liberté et le respect des personnes et de leurs biens, ce pays peut-il retomber encore plus bas que le pire du pire de son passé lié à la milice et aux dénonciations ?
Il reste une lueur d’espoir. Le petit peuple ne triche pas.
Jugez-en, ceux que l’on accuse injustement de couter cher au pays, de profiter du système, de toucher primes ou allocations indues, ne sont que 165 à avoir été découverts par Tracfin, qui pourtant a le nez fin.
Tout est clair, nous avons d’un côté des centaines de milliers de français qui s’adonnent au terrorisme et au trafic de drogue, ou encore au blanchiment d’argent sale qu’ils se procurent par camions entiers, et de l’autre164 français indélicats qui trichent avec la sécurité sociale ou les allocations familiales.
Vous voyez bien que les chiffres ne pardonnent pas, c’est par eux que s’exprime la vérité. Vous ne l’auriez pas perçue sans eux celle-là, non ?
Soyons sérieux.
Comment peut-on transformer un pays paisible, de gens majoritairement honnêtes et responsables, respectant la liberté des autres, en une bande de délateurs assoiffés de sanctions, participant à un régime de terreur aveugle et avilissant pour tous ?
Comment Bercy a-t-il pu nous coller cette “pécole” ?
Le dogme, encore et toujours le dogme.
La vérité imposée, sans rapport avec la vérité recherchée, ne peut se maintenir qu’à travers la délation de ceux qui ne sont pas conformes au dogme et leur condamnation aveugle à l’aide d’une justice dépendante, l’ensemble installant la terreur, seule arme capable d’imposer un dogme, une fausse vérité.
L’égalitarisme est le dogme, la fausse vérité à laquelle nous sommes tenus de croire.
Pas de compétence reconnue avec l’égalitarisme, la compétence étant par essence un privilège qui n’a pas sa place dans une société égalitariste.
Toute compétence doit être dénoncée, évidemment dans son expression matérielle ultime l’accès à la bonne fortune économique, que l’on va nommer blanchiment d’argent sale ou terrorisme.
Jusqu’où tout cela peut-il aller ?
Loin, très loin. Ce peut même être irréversible. Ce l’est sans doute.
Fuyons, fuyons, c’est la seule solution. J’ai cru qu’il était possible de faire face, non, ce ne l’est pas.
Dommage. Saint Depardieu, priez pour nous….
Bien cordialement. H. Dumas
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Emmanuel Macron, lors des élections et évidemment pour s’assurer un maximum de voix, a cru pouvoir s’engager sur des points relativement précis malgré le flou évident de sa campagne électorale et notamment à :
– réduire les déficits, les dépenses publiques (et la dette) de 60 milliards €
– supprimer la taxe d’habitation pour 80% des français
– réduire le nombre des fonctionnaires de 120.000,
– réduire les impôts et notamment l’ISF, l’impôt sur les sociétés, la taxation des revenus du capital ainsi qu’à transformer le CICE en réduction d’impôts pérenne,
– entreprendre une grande réforme du droit du travail pour « libérer les entreprises »,
– engager une rénovation du système des retraites pour le rendre « plus juste » via un régime universel (avec remise en cause des régimes spéciaux qui nous coûtent si cher tout en ne profitant qu’à quelques uns),
Or, voilà que le gouvernement découvre que les comptes du pays sont dans un état calamiteux, vilipende l’ancien gouvernement qui aurait maquillé les comptes (il y aurait un trou de 7 mds €) et aurait dépensé sans compter pendant le premier semestre 2017 mais … n’envisage aucune mesure sérieuse pour remédier à la situation !
Emmanuel Macron a feint la surprise alors qu’il faut rappeler qu’il était encore ministre des finances il y a un an et qu’il a forcément eu connaissance des artifices budgétaires utilisés (tout ça se calcule et se planifie longtemps à l’avance).
Pour l’instant, la seule mesure d’économie adoptée (par Bercy en fait) a consisté à reprendre les vieilles habitudes c’est à dire réduire le budget de la défense pour régler les problèmes les plus urgents, mais sans ajuster les missions demandées aux forces armées et, pour le reste, à prendre des mesures qui ne sont que des annulations ou reports sine die des mesures promises … le premier ministre, devant l’ampleur des dégâts, souhaitant reporter les diminutions promises pour n’appliquer que les augmentations (CSG, taxe carbone notamment) !
Il est vrai que « l’affaire France » apparaît bien mal engagée car le nouveau pouvoir n’a que des déficits à gérer !
Il est à craindre que tout le reste soit à l’avenant ; c’est à dire que l’on va se contenter de rogner sur les dépenses sans jamais engager aucune réforme de fond alors que l’on sent qu’il y a déjà des désaccords entre le président et son premier ministre !
Seulement, Emmanuel Macron, qui est tout sauf un idiot, a senti qu’il se trouvait pris au piège de ses promesses et le danger d’une situation qui commence à rappeler les problèmes rencontrés par son mentor (Hollande).
L’archétype de la situation ingérable est la promesse de suppression de la taxe d’habitation pour 80% des français puisqu’elle représente un coût net de 10 mds € pour l’Etat, infinançable en l’état, car il faut trouver un moyen de compenser les pertes de recettes des communes principales bénéficiaires de ladite taxe !
Quand à la transformation du CICE en baisse de charges pour les entreprises, sont coût est évalué à 20 mds € et … aucune solution n’a été trouvée jusqu’à présent hormis son report sine die !
Pour ce qui concerne l’ISF, on nage en plein flou car son application sur le seul immobilier va finalement aboutir à tabasser fiscalement les propriétaires … pour quel bénéfice ?
Emmanuel Macron maintient donc pour l’heure ses promesses mais se heurte à l’un des problèmes de la politique ; à savoir la poursuite d’objectifs à cours terme incompatibles avec la réalité économique car il ne suffit pas au président d’arriver devant la télé et dire « je veux » pour que ça marche !
La politique du consensus mou et de l’auto satisfaction médiatique qui se dessine ne mènera à rien et les effets de manches et les coups de menton médiatiques ne suffiront pas car l’expérience a prouvé qu’en démocratie (et spécialement en France), le temps imparti pour engager de manière légitime des réformes de fond ne dépasse pas 100 jours !
Or, même si le gouvernement vient d’être autorisé à gouverner par ordonnances en septembre à propos du droit du travail, il n’est nullement question dans ses projets de revenir sur les 35 h, sur la liberté d’embauche et de licenciement … autrement dit, il n’y aura rien qui puisse justifier une modification de la situation antérieure !
De la même façon, il n’est prévu aucune remise en cause de la place de l’Etat ni réduction de son train de vie alors que l’Etat employeur se trouve face à une explosion de ses coûts salariaux et que les déficits continuent à s’accumuler !
Autrement dit, on va continuer la gestion précédente (enfin si on peut parler de gestion eu égard au bilan calamiteux) !
Si, quand même, le jour de carence des fonctionnaires va être rétabli !
Le macronisme apparaît donc bien comme la poursuite du hollandisme par les mêmes moyens dilatoires et c’est jouer un jeu dangereux avec 6 millions de chômeurs qui attendent et espèrent, alors qu’ils ne cotisent plus et sont, bien malgré eux, à la charge des actifs !
En outre, les régimes de retraite du privé sont au bord de l’implosion et on vient de s’apercevoir que l’équilibre prévu pour 2020 ne sera pas atteint avant 2040 (ce qui fait que l’issue sera soit une augmentation des cotisations, soit plus probablement une réduction des prestations par le biais d’une nouvelle dévaluation du point d’indice ou d’une sous-indexation des pensions par rapport à l’inflation). Cette dernière voie a été clairement envisagée …
Et le chômage continue de progresser (il se trouve maintenant à un niveau supérieur à celui du Portugal) alors qu’on ne peut pas promettre à des jeunes entrant sur le marché du travail que leur avenir se limitera à 30 ans de chômage entrecoupés de petits boulots !
La révolte interviendra avant et je rappelle que plus de 45% des électeurs ont voté pour des extrémistes populistes ! Le seuil pour atteindre la prochaine fois les 50% n’est donc pas loin !
La France vit au dessus de ses moyens depuis trop longtemps (1974) et tabasser fiscalement encore une fois les français ne fait pas une politique … tout en ne résolvant aucun des problèmes structurels qu’il faudra absolument régler !
Il faut :
– supprimer le statut de la fonction publique (sauf à la limite pour ce qui ressort réellement du régalien) et diminuer la masse salariale publique par réduction rapide et importante du nombre des fonctionnaires mais aussi par réduction des salaires fonctionnaires (quand on vit de l’argent des autres et que les autres n’ont plus d’argent … on doit en accepter les conséquences),
– remettre à plat la fiscalité,
– réformer les régimes de retraite pour aligner le régime public sur celui du privé tout en supprimant les régimes spéciaux,
– ramener la dépense publique de 56,5% du PIB à 40% !
– réformer le droit du travail pour laisser des marges de manœuvres aux entreprises afin qu’elle puissent enfin embaucher (mais ça prend du temps),
– prendre acte de ce que la France n’est plus une grande puissance et n’a plus les moyens d’intervenir partout dans le monde (Afghanistan, Syrie, Irak, Afrique sub-saharienne, coté d’ivoire, Gabon, République Centre Africaine) et réfléchir à la place du nucléaire dans notre système de défense !
Pour l’instant, les comptes ne sont pas tenus et il apparaît manifeste que le pouvoir en place n’a pas le courage des décisions nécessaires ! Il se contente de hurler au truquage des comptes pour reporter les réformes favorables et juste augmenter les impôts !
Il gère au jour le jour et pare au plus urgent, sans cohérence, tout en essayant quand même d’endormir la population en lui faisant miroiter des plaisirs futurs !
Ainsi, certains pensent, en haut lieu, que nous avons les moyens de nous lancer dans l’aventure désastreuse des jeux olympiques 2024 pour un coût prévu de 6.6 mds € (et un coût probable 10 mds €).
Or, on sait que ces jeux sont une malédiction pour les villes qui les accueillent ! Rome, Boston, Hambourg et Budapest l’ont bien compris puisqu’elles ont retiré leur candidature f
On se contente donc d’utiliser les vieilles méthodes et d’emprunter à tout va sur les marchés en profitant des taux faibles …mais combien de temps pensez-vous que nous pourrons continuer à dépenser l’argent des autres !
On sait que réduire les dépenses publiques aura un effet récessif dans un premier temps mais les taux bas ou nuls ne dureront pas éternellement et ne rien faire est juste criminel !
Les agences de notation (Moody’s en tête) envisagent d’ailleurs d’ores et déjà de tirer les conséquences de la gestion calamiteuse du gouvernement et de dégrader une nouvelle fois la note de la France !
Et que se passera-t-il à l’arrivée ?
Vous me direz : mais comment peut-on, d’ores et déjà au bout de deux mois et demi, donner un avis aussi définitif alors qu’il reste encore 5 ans de mandat ?
Soyons clair, Macron est un élu par défaut qui n’a pas été choisi par la majorité des français, ceux-ci devant choisir entre Marine le Pen (autrement dit le suicide économique du pays par incompétence) et lui après que la droite eut été durablement déstabilisée … et il ne va pas pouvoir longtemps jouer à l’homme providentiel qui fait de la politique autrement surtout en utilisant toutes les vieilles méthodes éculées de la politique technocratique française …. Et en ne brassant que du vent !
Sa légitimité est très faible, même si la presse subventionnée feint le contraire !
Vous connaissez tous l’histoire de la grenouille qui a voulu se faire bœuf et surtout vous en connaissez l’épilogue !
Autrement dit, la crise de la dette est devant nous et le mur se rapproche … et là vous toucherez du doigt ce que signifient catastrophe financière et spoliation généralisée !
Pour engager de vraies réformes, il faudra nécessairement passer sur le ventre de Bercy, la citadelle oligarchique et le véritable centre du pouvoir ; ce microcosme intouchable composé exclusivement de fonctionnaires et hauts fonctionnaires qui vivent très confortablement, à vos frais, dans leur petit monde coupé des réalités économiques !
Einstein disait « La folie c’est se comporter toujours de la même façon et s’attendre à un résultat différent » mais aussi « on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés »
Bien cordialement !
Απο την Ελλαδα (de Grèce)
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L’imagerie populaire compare Bercy à une organisation totalitaire. Bercy, au contraire, se drape dans sa dignité et vente son indispensable utilité.
Difficile d’y voir clair.
Soyons pragmatiques, comparons le pire du totalitarisme – Staline – par rapport à Bercy.
Staline
De 1899 à 1917, date de l’écroulement de la monarchie Russe, Staline est un agitateur qui défie la police du Tsar relativement incompétente, donc avec un risque modéré.
Issu d’une famille géorgienne violente, la violence est en lui. Il la met au service des bolcheviks. Jusqu’à la délinquance dure, sous la forme de vols à main armée.
Lorsqu’en 1917 Lénine croit pouvoir mettre en œuvre en Russie le communisme théorique avec l’assentiment de la population, il n’en est rien. Il est contraint de l’implanter par la violence. C’est ainsi que son groupe minoritaire, les bolcheviks, se renforce naturellement en s’isolant du reste de la population. Pour s’imposer ce groupe ne pouvait que se souder et utiliser la violence. Staline se fait alors remarquer sur ces deux points.
En 1924, à la mort de Lénine, Staline élimine Trotski rapidement et prend le pouvoir qu’il centralise à outrance et ne quittera plus.
Croit-il à l’homme théorique nouveau de Marx et Lénine ? Peut-être. Personnellement je n’en suis pas sûr. Quoiqu’il en soit, il impose cette croyance à son pays, croyance qui va devenir la référence de classification de la société russe.
A partir de cette organisation centralisée entre quelques mains, toutes cadenassées par Staline, l’explication des difficultés rencontrées est simple : tout problème ne peut résulter que d’un sabotage initié par des ennemis des bolcheviks, au contraire, toute réussite ne peut s’expliquer que par une adhésion totale au bolchevisme.
Rapidement le résultat est un carnage, que ce soit avec les paysans lors de la crise agraire des années 1927 qui fait des millions de morts ou avec l’épuration de 1937 qui vise à éliminer tous ceux dont les pensées seraient déviantes du bolchevisme.
Jusqu’à la fin de sa vie Staline a été un assassin persuadé peut-être de tuer pour le bien de son pays — en tout cas croyant en persuader le monde entier — jusqu’à la faillite de ce système en 1989 lors de la chute du mur de Berlin.
Comment fonctionnait son système de mort ?
– Un individu, ordinaire ou important, était — pour des raisons rarement connues réellement — soupçonné de ne plus être dans la ligne idéologique du parti.
– Le NKVD par la torture, du soupçonné pour les cas simples, par celle de leurs proches pour les haut placés, constituait un dossier accusatoire basé sur des aveux extorqués.
– Le soupçonné était alors, avec ce faux dossier, présenté devant une justice qui s’en contentait.
C’est ainsi que les condamnations tombaient, du goulag jusqu’à la peine de mort, comme à Gravelotte.
C’était plus efficace pour l’histoire que les razzias juives d’Hitler, sans qu’il n’y ait pas plus de légitimité qu’une croyance absurde dans les deux cas. Les bolchevicks, conduits par Staline, ont eu le vice de donner une apparence légale à leurs crimes, peine que ne prirent jamais les Nazis tant ils étaient persuadés d’avoir raison.
Pour les mêmes crimes, les premiers sont au banc de l’humanité, les seconds la ramènent encore en criant haut et fort.
Bercy
Les similitudes sont étranges.
D’abord la croyance. Il n’est pas douteux que Bercy et ceux qui composent ce monstre prétendent être investis d’une mission humainement supérieure.
Alors qu’ils ne sont objectivement que les percepteurs chargés du recouvrement de l’impôt — en démocratie normalement décidé par le peuple –, eux se voient en représentants d’une justice supérieure, chargés d’installer l’égalité et la justice. Sont-ils sincères ?
Leur croyance n’est pas plus imbécile que celle des bolchevicks, qui étaient persuadés que la suppression de la propriété privée apporterait le bonheur à tous, mais pas moins.
L’égalité ou l’inégalité matérielle ne sont pas en mesure de prétendre être les pivots de l’humanité, pas plus que la propriété privée ou collective.
Ramener l’homme à de si simples paradigmes est totalement absurde.
Mais il en est ainsi. Bercy fait mine de croire à sa mission sacrée.
Les bolcheviks, par le biais imposé à tous de la propriété collective, prélevaient pour eux le meilleur de cette propriété collective, la privatisant à leur profit en quelque sorte.
Bercy agit de même qui prélève sans limite au nom de l’égalité, réservant ensuite ces prélèvements aux siens. Rien de changé sous le soleil des croyances qui fonctionnent toutes sur le même schéma.
Donc, pour Bercy, d’abord le dogme. Nous devons tous y croire, les incrédules sont stigmatisés, les dissidents sont détruits, désintégrés.
Même méthode en cela que Staline.
Un jour improbable, Bercy se penche sur votre cas. Le motif peut être la simple vengeance d’un envieux bien placé ou plus largement la terreur voulue par Bercy pour mettre au pas votre catégorie sociale ou professionnelle.
Système classique, des chasseurs sadiques, convaincus ou non par la croyance derrière laquelle ils se cachent, viennent chez vous inventer de toute pièce un redressement fiscal ou gonfler démesurément vos erreurs bénignes.
J’ai personnellement vu quatre de ces olibrius malfaisants : Jourdes, Martino, Giglueur, Garcia.
Quand ils sont repartis, ils ont laissé ma vie en ruine. Quarante ans de travail, sérieux et complètement honnête, réduit à néant.
Pensaient-ils que cela était absolument nécessaire pour le bien de la France et des français ? J’ai de la peine à imaginer autant de connerie. Non, ils l’ont fait par ambition et intérêt personnels, par vice aussi évidemment, comme les bolcheviks.
Une fois leur dossier constitué, tout comme sous Staline, la justice administrative va s’en contenter, elle ne posera aucune question, elle condamnera. C’est la disparition sociale assurée de l’accusé.
Selon votre capacité de résistance, vous serez emporté en cinq ans, en dix ans, en quinze ans, mais vous serez emporté, vous l’êtes dès le premier jour de leur venue.
Conclusion
Il n’y a aucune différence entre Staline et Bercy.
Ce sont deux folies, deux croyances, apparemment justes mais en réalité seulement simplistes et perverses, que quelques fanatiques armés du pouvoir et de la propagande imposent à tous, et tous finissent par y croire ou faire semblant.
Il en sera de Bercy comme de Staline, fin dans un grand fracas de verre brisé, plus ou moins rapidement. Peut-être plus tard, comme ce fut le cas pour Staline qui n’a pas assisté à son échec.
Piètre consolation pour ceux qui moururent au goulag ou furent fusillés, pareillement pour les victimes de Bercy.
Et pourtant, il n’est que deux réponses à cette situation : la résistance ou la fuite.
Bon courage à vous, choisissez la solution que vous voulez ou que vous pouvez, mais ne vous laissez pas faire. N’adhérez pas à cette ignominie, vos enfants ne vous le pardonneraient pas.
Il est fait tant de reproches au capital qu’il me semble indispensable de revenir sur ce vocable et les activités qu’il recouvre.
Capitaliser c’est créer du capital. La méthode est simple : capitaliser c’est accumuler puis transmettre.
J’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer ici, pouvoir et savoir capitaliser c’est ce qui fait la différence entre l’homme et toutes les autres formes de vie sur la terre. Mon chien ne capitalise pas, c’est pourquoi il reste et restera mon chien… que j’adore.
La faculté de capitaliser est la source de l’aventure humaine.
La plus formidable usine à capitaliser dans notre pays est l’Education Nationale. Elle accumule les connaissances et les transmet.
Lorsqu’une organisation dogmatique totalitaire cherche à prendre le pouvoir sur l’esprit des hommes elle commence par éradiquer leurs connaissances pour les remplacer par son dogme. Elle supprime d’abord l’école ouverte puis brule et détruit tout ce qui permet d’accumuler et de transmettre les connaissances, livres et enseignants. Elle éradique le capital culturel. Ainsi fit en son temps Mao, aujourd’hui Daech.
Notre Education Nationale est donc une formidable machine à créer du capital culturel, à accumuler puis transmettre les connaissances. Il en est de même pour la science. On pourrait aussi parler de la politique, le discours de M. Mélenchon est issu du capital politique de la classe qu’il défend. Tout progrès humain a pour base la constitution d’un capital.
Où que l’on regarde la capitalisation a fait son travail, accumulation et transmission ont permis d’enrichir et de renforcer telle ou telle discipline, de créer des capitaux divers et variés qui au final bénéficient à l’humanité toute entière, quels qu’aient pu en être les détenteurs au cours des capitalisations successives.
Tout capitaliste peut paraître désagréable à ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu capitaliser. L’enseignant parait prétentieux et privilégié à l’ignorant. Le grand professeur ou l’énarque insupporte les classes moyennes.
Le capital irrite ceux qui ne le possèdent pas.
Pourtant, sans lui pas de progrès. Les peuples analphabètes, sans capital de connaissances facilement transmissible, ont le plus grand mal à survivre. La suppression du capital culturel, de ses connaissances accumulées et transmises, est mortelle pour une société.
Je pense que tous sont conscients de la force de l’accumulation et de la transmission dans toutes les activités humaines : donc du capital.
Pourtant, ils crachent tous sur le capital économique, l’Education Nationale en premier !!!
Chacun a bien compris que sans capital rien n’est possible, que le néant s’installe. Oui mais, cependant, ils haïssent quand même le capital économique.
Evidemment, cette attitude ruine l’économie puisque le capital se cache alors ou s’enfuit, disparait. Mais peu importe, ils haïssent de plus belle le capital économique.
Ils vénèrent le capital culturel, scientifique, philosophique, politique etc… mais ils haïssent le capital économique de toute leur force, quelle étrangeté.
Ils sont même prêts à partager la misère résultant de la disparition du capital économique, tant ils le haïssent.
Je ne m’explique pas cette haine, je ne vois pas comment lui trouver une motivation cohérente.
Ceux qui possèdent le capital économique sont sans doute irritants, enfin certains, pas tous. Mais, pas plus que ceux qui possèdent le capital culturel, scientifique ou autre, et dans les mêmes proportions d’irritation.
Alors pourquoi cette haine suicidaire ?
Lorsque l’on aura répondu à cette question et remis à sa place le respect du capital économique au même titre que tous les autres capitaux, la France pourra reprendre son rôle dans le monde et les français retrouver le bonheur de vivre et d’être français.
Ne me parlez pas de justice ou d’égalité, ces notions n’ont pas plus lieu d’être en face du capital économique qu’en face du capital culturel, philosophique ou scientifique. Il ne parait injuste à personne que tel puits de science accumulant et transmettant du capital culturel s’exprime, pendant que celui qui chercherait à en faire autant en tant que détenteur de capital économique est stigmatisé. L’un a le droit d’être respecté, l’autre non.
Parlez moi, comme pour le capital culturel, de permettre au plus grand nombre d’accéder au capital économique, de respecter ceux qui n’y arrivent pas, mais pas de détruire le capital économique en prenant pour excuse de le redistribuer.
La responsabilité de ceux qui font leur beurre sur la haine du capital économique est incalculable, ils devraient être lourdement condamnés. Ce sont eux qui ruinent la France et les français. Bercy en est, évidemment.
Bien cordialement. H. Dumas
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La pensée unique est cette vision du monde et des choses imposée à tout un chacun à coup d’arguments, vrais ou faux, par les hommes ou les organisations publics (politiciens ou autres) par le biais de l’essentiel des médias qui font office de relais ou de caisse de résonance.
Or, quand on réfléchit un peu à la question, on s’aperçoit que le but de cette démarche est de persuader le citoyen de la légitimité de la contrainte qui lui est imposée, au besoin en le culpabilisant, afin de le rendre plus malléable, plus « réceptif » aux injonctions étatiques, particulièrement fiscales !
Ce n’est finalement qu’une forme de violence étatique qui perdure en changeant seulement de nature.
La violence se fait plus subtile, plus insidieuse mais aussi plus perverse !
Ce n’est finalement qu’un discours biaisé, qui relève essentiellement de la propagande, relayé par une presse subventionnée aux ordres et qui n’est plus que la voix de son maître ; la voix de celui qui la nourrit … grassement d’ailleurs, mais avec nos impôts !
Le système est entièrement sous contrôle et ce n’est évidemment pas par hasard car finalement on s’aperçoit que tous nos comportements sont orientés … consciemment ou non, afin de nous faire accepter une situation, une contrainte (essentiellement fiscale) ou plus simplement des règles de comportement.
Quelques exemples vont vous éclairer …
I- Les sodas, l’huile de palme, l’alcool, la cigarette tous réputés si dangereux pour la santé sont pourtant en vente libre mais sont assujettis à une fiscalité massive permettant de confortables recettes à un Etat surendetté à tel point qu’on finit par se demander si la démarche a pour but la protection de la santé publique ou l’accumulation de recettes fiscales !
II- On a incité les français, par le biais d’avantages fiscaux, à souscrire des contrats d’assurance vie qui sont investis pour l’essentiel, par les gestionnaires des compagnies d’assurances, en OAT de l’Etat français (dette de l’Etat français) dont la solvabilité apparaît désormais, à terme, comme plus que douteuse au lieu de laisser les français s’orienter vers les entreprises.
Car l’Etat impécunieux a trouvé ce biais pour se financer à bon compte au moyen d’une canalisation discrète de l’épargne à son profit ! Evidemment, le résultat est que, contrairement aux pays anglo-saxons, il n’y a pratiquement plus de français particuliers détenant des actions … avec l’effet induit que les entreprises françaises sont dans l’obligation de s’adresser aux banques pour obtenir le financement de leurs activités !
Evidemment, en cas de besoin, ces avantages fiscaux seront supprimés (comme cela a déjà été tenté en 2012) et comme il est probable que cela interviendra dans les mois prochains !
III- On peut encore évoquer la disparition du cash (billets de banque) par le biais de l’incitation à l’utilisation des cartes bancaires ; car les espèces c’est sale, c’est dangereux, et ce sont les terroristes qui les utilisent !?!
Vous ne voulez quand même pas qu’on vous prenne pour un terroriste !
Evidemment, on oublie de vous dire surtout qu’il s’agit, là encore, d’une méthode de contrôle de la population avec l’idée non exprimée de procéder éventuellement à la captation indirecte de la masse monétaire en permettant, en cas de besoin, de se servir sur les comptes bancaires … sans que leurs titulaires puissent s’y opposer de quelque manière que ce soit !
IV- Il en est de même à propos du prélèvement à la source des impôts sur le revenu dont on nous explique que ce sera un progrès pour le contribuable (qui ne demandait rien !) alors qu’en fait il s’agit d’une manière d’accélérer la perception de l’impôt (d’avance et non plus avec un an de retard) tout en ôtant au contribuable tout moyen de contrôle et tout en assurant à l’Etat la possibilité d’en augmenter discrètement le montant sans que ce même contribuable puisse s’y opposer !
J’ai eu « l’occasion » d’inaugurer involontairement ce système dès 2013 et ai pu constater les dégâts que cette méthode pouvait occasionner avec une administration fiscale dans sa toute puissance, qui se permet carrément de faire n’importe quoi, tout en étant couverte bien entendu par des Tribunaux administratifs exclusivement chargés de la protéger.
On nous a expliqué, depuis la Révolution de 1789, qu’il y avait un consentement du citoyen à l’impôt !
Je ne vois aucun consentement de quelque nature que ce soit à l’impôt dans un système où tout est fait pour le rendre opaque et incontrôlable !
Mais il faut rappeler, et encore une fois ceci explique cela, que le contribuable français est la caution inconsciente de l’énorme dette accumulée depuis 40 ans (2.220 mds € soit 70.000 € par français actif !) et que l’impôt, faute d’une inflation de nature à permettre de laminer cette fameuse dette dont plus personne ne sait comment se débarrasser, reste encore le moyen privilégié d’en apurer le montant !
Et cette mise en condition est opérée dès le lycée puisque l’Education Nationale véhicule, en tant que de besoin, des poncifs présentant l’entreprise comme un lieu d’exploitation et la mondialisation comme une cause d’appauvrissement (alors que les statistiques démontrent l’inverse), bien relayée en cela par une classe politique hypocrite.
Car, si les français ont peur des entreprises, de la mondialisation et du monde extérieur … ils seront alors plus enclins à accepter les contraintes imposées par un Etat omniprésent et par son administration si clairvoyante et protectrice.
D’ailleurs, c’est bien connu, le libéralisme est dangereux (on nous l’a répété sans arrêt ces dernières années et spécialement pendant les élections) ; surtout s’il est néo ou ultra, en procédant d’ailleurs à une confusion volontaire avec capitalisme (l’association des deux constituant d’ailleurs le mal absolu) !
Evidemment, il y a ceux qui n’y croient pas et qui s’en vont à l’étranger mais jusqu’ici ils sont relativement peu nombreux car la plupart des français sont maintenus dans un système plus ou moins clientéliste où chacun pense y trouver son intérêt !
Toutefois, le meilleur vecteur d’influenciation du comportement reste encore l’écologie, puisque, après 30 ans de bourrage de crâne, les français sont presque tous persuadés que la planète souffre, qu’elle est en danger …
On nous parle sans arrêt d’économie verte.
Le problème est que l’on fait une confusion, forcément volontaire, entre variations climatiques et réchauffement climatique car, bien entendu, le climat varie d’une année sur l’autre, d’une décennie sur l’autre, d’un siècle sur l’autre … sans que l’on puisse déterminer avec précision la part anthropique du phénomène (causée par l’homme).
Rappelons que nous avons eu, au cours des siècles passés, un optimum médiéval au alentours de l’an mille (avec des températures largement aussi élevées qu’aujourd’hui) mais aussi un petit âge glacière au 17° siècle (avec des températures nettement plus basses) !
Souvenons-nous de la déclaration du président Hollande selon laquelle les tsunamis sont causés par le réchauffement climatique !?! (Pour mémoire, ils sont causés par des tremblements de terre sous marins).
Et le président vient de s’en mêler lors d’une déclaration du 08 juillet dernier au micro de BMFTV « On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique ».
On en arrive donc au terrorisme climatique !?!
Evidemment, contester la thèse du réchauffement climatique et de la planète en danger apparaît désormais, ni plus ni moins, comme du révisionnisme écologique … par analogie au révisionnisme vis-à-vis des crimes de la shoah !
On en arrive même à parler d’écocide (par analogie abusive avec la notion de génocide) et à des attitudes empreinte de manichéisme et d’irrationalité dont le pire avatar est le « principe de précaution » au nom duquel, dès qu’il y a un doute, on ne fait plus rien ! (Que ce soit à propos du gaz de schiste ou en matière d’agronomie pour les OGM car il a été décrété une fois pour toutes que le gaz de schiste pollue et que les OGM c’est dangereux) !
Evidemment, en sens inverse, on vous explique que les éoliennes, c’est écologique, en oubliant évidemment de vous dire que l’effet principal de l’éolienne ce n’est pas la couleur verte mais des taxes en progression constante sur la facture d’électricité (la CSPE ou contribution au service public de l’électricité) pour une activité commerciale subventionnée alors que, dans 84% du temps les éoliennes ne fournissent pas de courant électrique, soit qu’il y ait trop de vent ou au contraire qu’il n’y en n’ait pas assez (on appelle ça le facteur de charge et il est de 16%)
Et aujourd’hui, l’incompétent mais médiatique Nicolas Hulot, qui n’est au gouvernement que pour créer un sentiment favorable de la population vis-à-vis du gouvernement, veut fermer 17 réacteurs nucléaires qui fonctionnent correctement car le nucléaire c’est dangereux !
Et on le remplacera par quoi ?
Allez faire une lessive avec une éolienne qui ne tourne pas … car les énergies vertes (photovoltaïque compris) sont aléatoires et intermittentes !
Le pire, c’est que ça marche puisque, malgré une économie française globalement dans l’ornière, les français ont semble-t-il relancé le marché de l’automobile. Celui-ci est en effet en progression depuis le début de l’année.
Personne apparemment ne s’est posé la question de la cause de ce phénomène tout en s’en réjouissant !
Je propose une solution qui sera évidemment contestée : les pauvres français complètement conditionnés anticipent les problèmes d’accès aux grandes villes (Paris, Lyon, Grenoble …) en fonction de la fameuse vignette Crit’air devenue obligatoire et, pour ne pas se retrouver bloqués à la périphérie, ils changent de voiture ….
Mais sont-ils conscients que ces nouvelles voitures vont vieillir et que dans 4 ans le problème va se poser à nouveau ?
Oui, sans doute, mais 4 ans de gagné !
Le discours à l’appui de ces affirmations est bien entendu de faire sortir les voitures des villes au motif essentiel qu’elles polluent ; alors que l’essentiel de la pollution ne vient pas des voitures et que l’augmentation ultra médiatisée de la fréquence des alertes à la pollution vient essentiellement du fait que l’on a diminué les seuils de déclenchement de ces alertes !
Alors, d’un côté on met une taxe dite « carbone » sur les voitures à moteur thermique qui atteint très rapidement 4.500 € (ce qui fait que le montant réel d’impôt payé sur une voiture neuve achetée 20.000 € HT n’est plus de 4.000 € (TVA 20%) mais de 42.5% (8.500 €) ce qui, vous en conviendrez, n’est pas tout à fait la même chose) !
Et d’un autre côté on subventionne massivement les voitures électriques dont il est dit qu’elles sont formidables (10.000 €) … jusqu’au jour où on va s’apercevoir que les batteries polluent et qu’on ne sait plus quoi en faire ; sans compter que les ressources de lithium sont limitées !
Et le français, bien conditionné, accepte ces manipulations sans sourciller !
Et, bonne nouvelle, le gouvernement vient de prévoir d’en augmenter encore le montant de cette taxe !
La vérité est qu’en matière d’électricité, nous nous heurtons à un seuil technologique : l’électricité ne se stocke pas ou mal et la technologie actuelle des batteries n’est pas la réponse au problème !
Par ailleurs, il faut être conscient que la « taxe carbone » est avant tout un impôt quel que soit le nom et la forme qu’on lui donne (tout comme l’ex-écotaxe avec ses portiques).
L’argument vert n’a apparemment pas fini de rapporter …
Cela rappelle étrangement l’histoire de la voiture à moteur diesel promue et encensée par l’Etat et l’administration française … parce que Peugeot était un fabriquant historique de moteurs de ce type et que c’était une manière de le subventionner … et d’orienter le comportement du consommateur !
Désormais, le diesel est définitivement classé comme mauvais ! il sera donc sera banni … sauf pour les poids lourds, certaines locomotives, les bus, les autocars et les avions (on appelle alors ça du kérosène), le transport maritime et les paquebots de croisière qui utilisent du fuel lourd c’est-à-dire, pour l’essentiel, des déchets de l’industrie pétrolière évidemment extrêmement polluants !
Et, pour achever de convaincre les éventuels sceptiques, l’Agence Santé Publique France a évalué (mais on ne sait pas comment) le nombre de décès annuels à cause de la pollution à 48.000 soit 9% des décès. Seulement, on n’a encore jamais vu un certificat médical établissant que la cause du décès était la pollution (automobile en particulier) !
La conclusion qui s’impose est que nous vivons dans un système d’économie dirigée complètement faussée par des incitations fiscales (fameuses niches fiscales au nombre de plusieurs centaines) mais aussi de multiples pénalisations fiscales.
Et l’utilisation de ces techniques d’influenciation du comportement des citoyens est appelée à connaître visiblement de nouveau développements … mais, est-ce suffisant pour diriger efficacement un pays et obtenir l’assentiment de la population ?
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’optimisme semble de rigueur (encore une fois bien relayé par la presse subventionnée) mais la réalité économique va probablement vite reprendre le dessus et ramener les français à plus de réalisme surtout lorsqu’ils vont s’apercevoir que les diminutions d’impôts seront pour plus tard alors que les hausses seront immédiates !
Vous avez cru au changement ?
Sans doute avez-vous oublié le vieil adage selon lequel « Les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites » !
Alors, oui, les choses vont changer ; c’est-à-dire que les impôts vont encore augmenter !
Mais est-ce vraiment un changement ?
Les français risquent de prendre conscience avec un certain agacement du gros décalage entre les annonces médiatiques et la réalité des faits … surtout lorsque ceux-ci auront lieu à leur détriment !
Il n’est pas sûr que ce soit la bonne réponse aux problèmes de la France mais c’est à ce jour la seule réponse technocratique à la disposition des fonctionnaires qui dirigent le pays !
Le manque d’imagination et de réalisme des gouvernants apparaît consternant !
Cela aboutit finalement à deux questions !
– A qui profite ce système artificiel ?
– Que devient la liberté individuelle dans ces constructions administratives théoriques et totalement technocratiques ?
En répondant à ces deux questions, vous aurez l’essentiel de la réponse au problème de notre société !
Bien cordialement
Απο την Ελλαδα (de Grèce)
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Cette phrase est la transposition de : « le parti se renforce en s’épurant », extrait d’une lettre de Lassalle à Marx, le 24 juin 1852. Pour consolider son pouvoir absolu tout régime dictatorial est obligé de liquider sans aucun état d’âme ceux qui s’opposent à sa doctrine. Régime communiste ou régime d’extrême droite, la formule pour durer est la même : Liquider toute velléité d’opposition. Si elle n’existe pas, il faut la créer. Hitler, Staline et Mao sont les champions toutes catégories dans le meurtre de masse. Les deux derniers plus précisément sur leur propre peuple, en affichant un score d’approximativement 30 et 60 millions d’assassinats. Les massacres à grandes échelles, les génocides ont toujours été à la mode dans tous les empires aujourd’hui disparus : Perse, sumérien, romain etc…
L’empire romain, plus près de nous, qui dura plus ou moins 800 ans est celui qui nous a le plus influencé et nous devrions en l’étudiant en tirer des leçons. Jusqu’en l’an 200 et des brouettes, il s’est nourri des pillages des nations conquises, jusqu’à plus soif. Les citoyens romains n’étaient pas soumis à l’impôt et profitaient d’un évergétisme effréné de la part de son élite. Ils vivaient allègrement de cet assistanat payé par les autres (cela ne vous rappelle rien ?). Tout se gâta, lorsque la pourpre fut à vendre au plus offrant. En 49 ans il y eu 23 empereurs (une moyenne d’un tous les 2 ans) et des tonnes d’usurpateurs. Les empereurs passaient leur temps à se battre contre les usurpateurs, sans oublier les « barbares ». Les légions traversaient l’empire dans tous les sens pour s’étriper consciencieusement en pillant et en tuant, bien sûr, tout sur leur passage. Et il fallait en plus les payer. Les impôts se mirent à connaître une courbe exponentielle, n’épargnant plus personne dans ses abus, sauf bien sûr leurs énarques. Ceux-là seront mis à « contribution » par les barbares à la chute de l’empire romain.
Le peuple de l’empire accepta assez facilement la venue des nouveaux arrivants qui, eux, ne les assommaient d’impôts. Au final, un des facteurs déterminant de la chute de l’empire romain fut, en autre, le matraquage fiscal qui devint vite insupportable au peuple qui travaillait.
Cette époque révolue et dont tout le monde sait qu’elle se termina dans le sang, ne semble n’avoir rien enseigné à personne. D’abord en 1789 où l’élite aristocratique reproduisant les mêmes effets d’impôts écrasants le peuple ne vit, elle non plus, rien venir. On connait la suite.
Aujourd’hui, les mêmes symptômes se reproduisent. Les impôts et les abus fiscaux se multiplient à qui mieux mieux pour nourrir une élite corrompue, jouant « officiellement » pour les autres un égalitarisme (évergétisme à nos frais) effréné, qui n’est qu’un prétexte pour se maintenir au pouvoir. Bercy épure donc, à tour de bras, ses citoyens “fraudeurs” pour renforcer ses élites.
Peu importe leur nombre. Seul compte le CA. Cela ne pourra pas durer encore des années.
Je suis assez curieux de voir comment cela va se terminer.
E.BOLLING
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La France est en marche … vers quoi nul ne le sait vraiment ; surtout que notre aimable président a récemment déclaré que sa pensée était trop complexe pour faire l’objet d’une interview pour le 14 juillet !?!
Certes … mais le narcissisme égocentrique émanant d’une telle déclaration fait rarement bon ménage avec la transparence et la démocratie …
D’ici qu’on nous explique que nous sommes trop idiots pour comprendre la pensée profonde du président …
Sinon, tout le monde s’est réjoui de l’élection de Macron et le mouvement continue de se poursuivre puisque les élections législatives lui ont donné une large majorité lui permettant de gouverner.
Macron a donc tous les pouvoirs et mais que va-t-il en faire ?
Il est sûr qu’en Europe, tout le monde a été soulagé (Allemagne en particulier) que le Pen ou Mélenchon n’aient pas été portés au pouvoir car, on le sait depuis longtemps même si une partie des français (45% des électeurs quand même) reste encore persuadée du contraire, c’eut été un cataclysme (notamment avec un Frexit suivi d’une sortie de l’€) dont on aurait eu du mal à se relever !
M Macron semble donc avoir convaincu une majorité de français puisqu’il a été élu au 2ème tour et qu’il a reçu une majorité à l’assemblée nationale ; sans toutefois que l’on puisse être persuadé qu’il s’agit bien d’une adhésion à ses idées ou d’un vote par défaut voire même d’un désintérêt grandissant compte tenu de la forte abstention enregistrée.
Toutefois, j’ai bien peur qu’on ait quelques surprises … car il faut que les choses évoluent mais vont-elles évoluer ?
Or, de ce qu’on voit d’ores et déjà de la future et hypothétique réforme du travail, ce ne seront que des mesures à la marge … comme je l’avais d’ailleurs écrit précédemment et ce n’est pas avec une vision exclusivement bureaucratique du marché de l’emploi que l’on va résoudre les problèmes de recrutement des entreprises !
Par ailleurs, il apparaît clair dès à présent qu’il n’est nullement question de réduire le poids de l’Etat alors que les allemands, qui sont 80 millions, ont 2 millions de fonctionnaires en moins que nous qui sommes 65 millions !
Or, la seule solution viable et légitime est que l’Etat réduise son train de vie et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; ce qui n’est pas évident lorsque l’on prend conscience de ce que, M Macron, ancien fonctionnaire, avec son gouvernement formé de fonctionnaires, n’a pas le profil pour s’attaquer au problème des fonctionnaires … surtout que plane derrière la menace supplémentaire de M Mélenchon (qui, en bon marxiste révolutionnaire, ne reconnaît le résultat des urnes que s’il lui est favorable) de mettre la France dans la rue …
Là est le nœud du problème : le secteur public est trop important et pèse trop sur l’économie réelle qui repose, rappelons-le, sur la seule partie privée de l’économie (les entreprises).
Tous nos voisins ont réduit leurs dépenses publiques, le Royaume Uni a 10 millions d’emplois productifs que nous, mais, fidèles à notre idéologie, droits dans nos bottes, nous restons campés sur ce modèle ni social ni économique qui a un moment va finir par nous coûter très cher !
Rappelons brièvement les comptes publics actuels :
– Dette de 2.200 mds € soit 99% du PIB
– Déficit budgétaire 70 mds € qui s’est creusé au-delà des 3.5% depuis le début de l’année,
– 6.000.000 de chômeurs
– Déficit du commerce extérieur persistant de 50 mds €
– Croissance 1 à 1.3% espérée pour 2017
– Des caisses de retraite déficitaires au bord de l’implosion !
Et l’on apprend aujourd’hui que la dette a augmenté de 62 mds € (rien que ça) au seul 1er trimestre 2017 ; ce qui établit sans ambiguïté que Hollande et ses acolytes, au mépris de tous leurs engagements faits devant les français, ont laissé filé les déficits lors du 1er semestre 2017 avec un dérapage budgétaire de 8 mds € et que les comptes prévisionnels qui ont été établis en 2016 ont été faussés par des artifices comptables qui commencent à être mis à jour !
Par ailleurs, les dernières statistiques ont montré que non seulement le recrutement de fonctionnaires avait continué (+171.300 postes en 5 ans) mais que l’ancien gouvernement avait consenti une augmentation la valeur du point d’indice de 0,6 % en juillet 2016 et de nouveau de 0,6 % en février 2017 avec des effets catastrophiques attendus pour 2018 … occasionnant une dérive inquiétante de la masse salariale de l’Etat et des finances publiques à tel point que la Cour des Comptes a tiré la sonnette d’alarme dans son dernier rapport sorti ces jours-ci !
Alors, dans l’urgence, la suppression du CICE (système complexe et bureaucratique d’allègement de charges des entreprises) est reportée à l’après 2018 par Macron ; ce qui veut tout dire !
Et, finalement, on apprend que les finances publiques sont dans un état lamentable et que nous paierons pour l’irresponsabilité de ces politiciens si fiers d’eux mais ni responsables ni coupables et qui pourtant mériteraient bien quelques bonnes sanctions pour leur passer cette envie irrépressible de nous mentir et de nous tromper !
Alors, que valent les promesses d’un Emmanuel Macron au regard de cette situation alors que la plupart des mesures proposées sont non financées (étatisation de l’assurance chômage, modification de l’ISF, suppression de la taxe d’habitation pour 80% des contribuables, indemnités chômages pour les démissionnaires) ou tout bonnement inapplicables !
Car, nous sommes pour l’instant bien loin de ce qu’il faudrait faire avec la libéralisation du marché du travail, la diminution de la fiscalité, la réduction du train de vie de l’Etat et des retraites révisées.
Comme toujours, la haute administration française, persuadée de sa supériorité à la fois intellectuelle et technique, s’imagine qu’elle va pouvoir continuer ses petites affaires, et de surcroît duper nos partenaires européens (Allemagne en tête), avec des mesures en trompe l’œil ou relevant de la manipulation financière !
Aujourd’hui, en France, prendre le pouvoir se résume à profiter de tous les avantages liés à la fonction mais en aucun cas à prendre les mesures qui pourraient sauver le pays d’une débâcle qui s’annonce, de plus en plus, comme inéluctable !
Et finalement, en France, on peut mentir impunément à la population, la ruiner sur plusieurs générations et néanmoins percevoir paisiblement ensuite une très confortable retraite payée par nos impôts !
Au bout de l’impasse, il ne restera alors que la solution habituelle du fonctionnaire au pouvoir : les impôts !
On va déjà commencer par la CSG mais vous ne perdez rien pour attendre … car, pour le reste, on avisera !
Et, en 2022, ces mêmes politiciens/fonctionnaires (le terme est réversible) viendront nous expliquer qu’ils ne sont pour rien dans l’arrivée d’un populiste (de droite ou de gauche) au pouvoir ; avec toutes les conséquences dramatiques qui en découleront !
Le cynisme des politiciens nous étonnera toujours !
Bien cordialement
Απο την ελλαδα (de Grèce)
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La vie politique française est de plus en plus polluée par les affaires … lesquelles ne sont rien d’autre que la révélation de petits arrangements entre amis !
Nous avons eu droit, pendant les présidentielles, à l’affaire Fillon dite Penelope Gate, à l’affaire du FN pour des financements d’emplois fictifs par l’UE et cela continue avec le même motif pour le Modem et enfin une histoire de conflits d’intérêts avec l’affaire Ferrand ; ces deux dernières ayant poussé vers la sortie Bayrou et Ferrand.
Evidemment, l’accumulation de ces affaires rend l’atmosphère politique et publique délétère ; surtout que le monde politique est déjà très mal vu par la majorité des français … bien que les politiciens prétendent, bien au contraire, faire preuve de désintérêt et d’abnégation !
Tout le monde connaît la maxime de la République française : Liberté – Egalité – Fraternité et ses deux premiers mots figurent dans l’article 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ; laquelle figure en préambule de la Constitution de 1958 qui régit le fonctionnement institutionnel de la France en énonçant : « Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »
A propos de la Liberté : il s’agissait à l’époque avant tout de l’abrogation des droits féodaux et des avantages accordés à la noblesse et au clergé. La société française se trouvait réunifiée et n’était plus divisée en ordres à la valeur hiérarchique discutable.
A propos de l’égalité : cela veut dire que tous les hommes (et femmes) bénéficient des mêmes droits et doivent être traités de la même façon ; et que personne ne peut exciper de sa position sociale pour en tirer un avantage, quel qu’il soit, devant l’administration, la justice ou la police.
Evidemment, cette notion d’égalité n’a rien à voir avec l’égalistarisme prôné par les socialistes de tous poils ; lequel vise à créer une société « nouvelle » où tout le monde se trouverait au même niveau social sans pouvoir prétendre réussir par son seul talent, son travail ou ses qualités professionnelles.
Or, ayant été élevé à l’école de la République dans le mythe de cette maxime et j’ai découvert avec une certaine surprise, après être entré dans la vie professionnelle, qu’en fait les chances n’étaient pas les mêmes pour tous et qu’il fallait maîtriser certains codes, faire partie de certains réseaux et connaître certaines règles pour réussir !
Un exemple va vous éclairer : Je voulais devenir magistrat mais j’ai dû y renoncer car j’ai eu le sentiment, à tord ou à raison, que je n’y arriverais pas alors que je devais impérativement entrer dans la vie active.
Or, mon voisin a 3 enfants et tous … sont magistrats … ce ne peut pas être un hasard … même génétique …. C’est tout simplement que cette famille connaissait les codes et les méthodes pour que tous ses enfants deviennent magistrats.
Moi pas !
Evidemment, tout s’explique quand on sait que le père est avocat et prof à l’ENM (école nationale de la magistrature) !
Et en fait, on s’aperçoit que tout fonctionne ainsi car … tout est une question de réseaux et de relations familiales ou autres !
Ainsi, si vous prenez les élèves ayant réussi le concours de l’ENA, vous allez vous apercevoir qu’ils sont tous issus de la même catégorie socioprofessionnelle (enfants de fonctionnaires et souvent d’enseignants). Cela ne veut pas dire que les étudiants ayant réussi le concours n’ont eu aucun mérite mais cela veut dire qu’à mérite égal, ceux qui ont les codes et les réseaux réussissent et les autres … échouent !
Quelle conclusion en tirer ?
Qu’à l’école, tous les élèves (ou à peu près) ont le bac (ce qui n’était pas le cas en 1976) mais que celui-ci ne sert plus à rien ! Car si vous n’avez pas les codes, la famille pour vous financer et les réseaux, vous n’arriverez pas à grand-chose … sauf bien sûr si vous avez des qualités exceptionnelles (disons le tout net : si vous êtes, sans être un génie, largement au dessus des autres).
Et les progrès de la sociologie permettent aujourd’hui, dans une certaine mesure, en fonction de l’endroit où vous vivez et où vous allez à l’école maternelle, de vous prédire votre avenir sans avoir recours à la chiromancie !
L’école de la République, décrite par Marcel Pagnol, n’existe plus … il n’y a plus que des réseaux et des castes qui se surveillent et se contrôlent et plus vous montez dans la hiérarchie sociale, plus ce phénomène devient incontournable !
Là où je veux en venir, c’est que le milieu de la politique ne fait pas exception à cette règle … bien au contraire et que, s’il fallait faire la liste de tous les passe droit, tous les privilèges indus, tous les petits avantages, petits abus dont profitent nos élites, ce n’est pas un article qu’il faudrait écrire, c’est une bible avec le papier adapté !
Et si vous cherchez bien, vous verrez que ces réseaux sont partout !
Ainsi en est-il de la nomination au tour extérieur qui permet de nommer à un poste de fonctionnaire un ami, une relation, le membre d’un même réseau, un député battu, un membre de cabinet ministériel qui n’a pas réussi à se recaser dans une entreprise, sans que qu’il ait besoin de passer les concours ni même d’avoir les compétences requises !
Il ne s’agit, en l’occurrence, rien d’autre que l’émanation du fait du prince dans les mêmes conditions que lorsque celui-ci gracie un condamné …
La promotion résulte du seul bon vouloir du monarque ; ce qui est quand même un comble dans une république !
Quelques exemples vous éclaireront …
Vous connaissez le CESE (le conseil économique social et environnemental) de son ancien nom le conseil économique et social ? Il s’agit d’un machin coûteux qui ne sert … à rien sauf précisément à recaser des amis politiques dans des postes grassement rémunérés et pas trop prenants ! En ont bénéficié : JP Delevoye (politicien ump), Gérard d’Aboville (navigateur), Maud Fontenoy (navigatrice).
Thierry Rey, ancien compagnon de Claude Chirac (fille de l’ancien président), pour sa part, a été nommé à l’Inspection Générale de la jeunesse et des sports en remerciement de son soutien à F Hollande entre 2011 et 2012.
Léon Bertrand, ancien ministre, a été nommé par J Chirac Inspecteur général de l’Education Nationale.
Et ces nominations de complaisance vont jusqu’au Conseil d’Etat puisque Arno Klarsfeld y a été nommé alors qu’il n’avait pas les compétences nécessaires … mais les bonnes relations (Nicolas Sarkozy en l’occurrence !).
Et, bien souvent, si l’on en croit Philippe Tascot qui a écrit un livre édifiant sur le sujet (les pilleurs de la République), cela n’engage a rien celui qui en bénéficie ; même pas à exercer une activité réelle !
Et ce système de réseaux s’étend partout puisque ces pratiques recouvrent tous les domaines de la vie car vos relations peuvent même vous faire bénéficier par priorité d’un logement social (à loyer modéré) dans les beaux quartiers de Paris …
Nous passerons brièvement sur les emplois fictifs de l’Etat (préfets hors cadre ou ambassadeurs sans affectation mais aussi près de 50.000 enseignants sans poste) ainsi que sur les attributions de marchés publics à des entreprises privées dans le cadre de ce qu’on appelle le capitalisme de connivence (à charge évidemment de renvoyer l’ascenseur) !
Evidemment, il y a parfois des petits dérapages … On se souvient de la Mutuelle Nationale des Etudiants de France (MNEF) contrôlée par les militants de l’UNEF (trotskystes) et qui a fini en faillite avant d’être transformée en La Mutuelle des Etudiants (LMDE) en l’an 2000 ; avec quelques péripéties de gestion ayant tout de même valu des ennuis judiciaires pour MM Cambadelis (condamné à six mois avec sursis) et Strauss-Kahn (obligé de démissionner de son poste de Ministre).
Mais, finalement, tout ce petit monde s’en sort plutôt bien car avez-vous déjà vu un député battu devenir chômeur ?
Evidemment, vous allez faire le constat que vous n’avez pas droit à ces petits avantages et que vous trouvez ça injuste ?
C’est tout simplement que vous n’êtes pas dans l’orbite du pouvoir plus exactement dans le bon cercle ! (syndical, politique, syndicat étudiant, cercle d’influences et de réseau) car la France dite Républicaine fonctionne ainsi !
Alexandre Soljenitsyne l’avait décrit dans « le 1er cercle », un livre remarquable sur le pouvoir et son organisation.
Le constat est simple : Plus vous vous éloignez du 1er cercle (autour du pouvoir) et moins vous avez de chances de réussir car le mérite n’est souvent qu’un habillage pour masquer une certaine réalité souvent moins glorieuse !
Le problème est que tous ces petits accommodements ont, bien évidemment, un coût pour la collectivité et que ce coût est forcément payé par quelqu’un !
Vous et moi en l’occurrence !
Alors, on nous promet une nouvelle loi de moralisation de la vie politique et que, ce coup-ci, tout va changer !
Une fois de plus !
Il s’agit essentiellement de la poudre aux yeux ou d’un écran de fumée pour aveugler l’électeur … car, en fait, tous les membres de ces réseaux ne souhaitent nullement qu’il y ait réellement un contrôle et des sanctions car ce serait pour eux se tirer une balle dans le pied !
En fait, cela ne sera qu’une loi de plus et cela ne changera rien car, le fond du problème est que la vie politique est contrôlée par les fonctionnaires qui, comme par hasard, sont aussi les politiciens qui sont dans les cabinets ministériels ou qui sont ministres voire même députés et votent les lois !
Et, le plus fort, c’est que les politiciens et hauts fonctionnaires s’autorisent avec l’argent public, nos impôts, ce que les entreprises n’ont pas le droit de faire avec leur propre argent !
Nous nous trouvons donc devant un système qui fonctionne en auto contrôle et permet à des fonctionnaires parlementaires largement surreprésentés dans les deux chambres du Parlement d’avoir la main sur la souveraineté de l’Etat, ses administrations et la direction des collectivités territoriales, alors qu’ils sont juridiquement les subordonnés des personnes morales dont ils ont indirectement et politiquement pris le contrôle!
Cela s’appelle un conflit d’intérêts !
Churchill disait que « la démocratie était le pire de tous les régimes politiques à l’exclusion de tous les autres » !
Certes, mais ici nous nous trouvons en présence d’un système verrouillé avec trop d’État, trop d’administrations, trop de règlementation, trop de contrôles, trop de monopoles, trop de privilèges, trop de laxisme, trop de corruption car, bien évidemment, c’est l’emprise excessive de l’Etat qui permet tous ces petits arrangements !
Et tout ça n’a rien à voir avec la démocratie !
Le développement des réseaux, d’Internet et des passerelles d’information cours-circuitant les systèmes traditionnels d’information plus ou moins contrôlés par l’Etat permet certes de divulguer certains de ces petits arrangements entre amis qui relèvent bien souvent du marché de coquins et parfois de la justice pénale mais il ne faut pas être dupe car ce que vous voyez n’est que la partie émergée de l’iceberg !
Un grand pas vers la moralisation de la vie politique serait l’interdiction des nominations discrétionnaires au tour extérieur ainsi que d’une part la démission obligatoire des fonctionnaires élus et d’autre part l’interdiction du pantouflage et des allers-retours entre les grands corps l’Etat tels l’inspection des finances, la Cour des comptes, le Conseil d’Etat, etc … et les entreprises privées ; avec tous les conflits d’intérêt qui en découlent !
Quant à la diminution du poids de l‘Etat … rien ne semble indiquer qu’il puisse en être question !
Bien cordialement
Απο την Ελλαδα (de Grèce)
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En 1937, vingt ans après leur prise de pouvoir, les bolcheviques étaient dans l’impasse.
Ils avaient martyrisé la population des campagnes, dans les années 1931-32, qui n’était pas adaptée à l’organisation industrielle communiste qu’ils prônaient. Il s’en était suivi une famine et des massacres dont le bilan fut de six à huit millions de morts.
En 1937, la bureaucratie bolchévique sectaire mise en place s’avérait incapable de produire les biens de consommation annoncés, la population était dans la misère pendant que les dirigeants se vautraient dans les privilèges que le système leur octroyait sur leur simple appartenance au parti.
Staline n’avait que deux solutions possibles : reconnaître l’échec de la croyance et de l’organisation communiste mise en place ou trouver un bouc émissaire.
Son cerveau obnubilé ne pouvait probablement pas imaginer la première solution, ce fut donc la deuxième qui vit le jour.
En 1937 débute la Grande Terreur par “le décret-loi 00447 prévoyant d’envoyer aux régions, entre le 5 et 15 Août, des quotas pour deux catégories, la première étant celle des individus à exécuter, la deuxième celle des individus à déporter. La proposition était assortie de chiffres 72 950 pour les exécutions et 259 450 pour les arrestations” (source Staline la cour du Tsar Rouge de Simon Sebag Montefiore).
Etaient visés les soi-disant traites au bolchévisme, préalablement stigmatisés lors des procès staliniens à grand spectacle de l’année précédente.
Cette Grande Terreur, qui touchait principalement les cadres actifs de la société, fit dit-on un million de morts ou internés.
Cette purge des forces vives à l’intérieur de la Russie affaiblit considérablement celle-ci, et au niveau mondial provoqua un violent rejet du communisme qui ne fut pas étranger à la crédibilité absurde du nazisme, somme toute la base ou l’excuse de la troisième guerre mondiale.
Le plus horrible fut que la population et les bureaucrates du pays surenchérissaient sur la nécessité de dénoncer et de condamner durement les traitres au bolchévisme.
Tant et si bien que les quotas de condamnation pour atteinte à la sureté de l’Etat exigés par le pouvoir furent largement dépassés par la base qui en redemandait.
Tout cela est si présent aujourd’hui, si actuel, qu’il y a lieu d’avoir peur, très peur si l’on est un membre actif de notre société.
En effet, la bureaucratie sectaire écolo-égalitariste qui régit notre pays depuis de nombreuses années est incontestablement en situation d’échec.
Tout comme Staline, elle n’est pas apte à se remettre en question.
Elle a déjà défini son bouc émissaire. C’est le riche, plus particulièrement le riche contribuable évidemment fraudeur, donc traite au pays, ce dont nul ne doute.
Bercy, depuis des années, définit des quotas de condamnations annuelles, régulièrement dépassées, grâce au zèle de la population qui dénonce allègrement et aux agents du fisc qui sont des sadiques jouisseurs.
Les forces vives de notre pays sont décimées, désespérées, en état de choc.
Tout comme ces stigmates ne sont pas réversibles, leur cause n’est pas en déclin mais en expension, contrairement à ce que pourraient laisser croire les élections actuelles.
J’en rapporte la preuve, par cet extrait du Journal Midi Libre de ce jour.
Nous sommes très proches de la perversion de Staline qui, avant de liquider tel ou tel ennemi réel ou fantasmé, lui faisait croire qu’il allait le pardonner, faisait semblant de vouloir lui accorder ses faveurs, alors qu’il savait qu’il allait le faire fusiller.
Ici, Bercy se moque ouvertement des contribuables.
Comment accepter d’être encore accusé de falsifier globalement ses déclarations, d’être des tricheurs, mais perversement pardonné parce que parfois tricheur involontaire.
C’est le chat qui joue avec la souris.
Comment la population — qui majoritairement croit bêtement ne pas payer l’impôt — ne serait-elle pas confortée dans sa haine du contribuable qui le paie, quand elle sait que préalablement celui-ci aurait été pardonné s’il n’avait fait qu’une erreur de bonne foi.
Que donc, s’il est condamné c’est qu’il est vraiment coupable. C’est imparable.
Quand, comme nous, nous savons que 80% des redressements fiscaux ne correspondent à rien, comment accepter une telle mascarade.
Si elle a été mise en œuvre, au lieu de remettre Bercy en question, l’Etat en question, la dépense publique en question, c’est bien que rien ne va changer mais qu’au contraire les choses ne vont qu’empirer.
C’est notre arrêt de mort fiscal qui se signe, la grande purge fiscale est pour demain.
Le monstre Bercy n’est pas prêt à faire amende honorable, à se remettre en question, à arrêter de tuer, de tout détruire autour de lui, bien au contraire.
Nous avons rêvé, nous allons en baver, la messe est dite.
Bien cordialement. H. Dumas
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Le collectivisme et l’égalitarisme s’ils n’étaient pas aussi dangereux pour l’humanité seraient un gisement de gags extraordinaires.
Voyons l’éducation nationale.
Voilà une boutique égalitariste et collectiviste en diable.
Sa mission, je pense que personne n’en doute, est d’accumuler et de classer le savoir, les connaissances, puis de les transmettre.
Sur le premier point, l’accumulation, on attendrait objectivité et absence totale de parti-pris. En effet la constitution du capital des connaissances est une œuvre de longue haleine demandant ouverture d’esprit et tolérance. L’inverse absolu d’un engagement partisan. L’éducation nationale ne parait pas donner toutes les garanties espérées à ce sujet.
Sur le deuxième point, les choses sont différentes. Rien ne peut être transmis si le receveur espéré ne le souhaite pas. En terme de connaissance cela suppose que celui à qui l’on transmet souhaite apprendre et en soit capable.
En réalité, il n’y aucune différence entre la gestion d’un capital de connaissance et celle d’un capital économique. Les mêmes méthodes s’appliquent pour les mêmes résultats. Un capital économique est une œuvre de longue haleine, qui ne peut pas se créer sans ouverture d’esprit et tolérance – dans une société ouverte – et qui ne se transmet qu’avec l’accord du destinataire qui ne peut le conserver qu’en possédant les qualités requises.
Le tirage au sort
Passons sur le fait que l’éducation nationale sélectionne abusivement les éléments de connaissance qu’elle entend regrouper en capital transmissible. Ce n’est pas bien grave aujourd’hui tant les sources d’accès au capital des connaissances sont multiples et à la portée de tous.
Ce qui est plus grave c’est que, s’étant auto-déclarée seule référence de classement social, l’éducation nationale est sortie de son rôle de transmetteur neutre des connaissances pour devenir l’organisateur de la sélection sociale. C’est absurde, un peu comme si le capital économique avait la prétention d’être l’unique outil de classement social.
Evidemment, la conséquence de cette sottise est que tous ceux – et ils sont nombreux — qui ne sont pas aptes à accumuler les connaissances, par goût ou par incompétence, se voient éliminer de l’organisation sociale. Ce qui est particulièrement grave pour eux et pour la société qui est privée de leur compétences potentielles non scolaires.
L’éducation nationale, égalitaire et collectiviste, ne pouvant pas imaginer se cantonner à sa mission, se trouve donc devant un terrible dilemme : soit elle remplit correctement sa mission et en sont exclus ceux qui n’ont pas la vocation, soit elle oublie sa mission et tente d’organiser une égalité abstraite.
Dans la deuxième configuration, qui est son choix, l’éducation nationale fait donc mine de transmette des connaissances avec un égal bonheur pour tous, sans se soucier de la compétence du receveur.
Elle est amenée, pour atteindre cet objectif absurde, à d’une part simplifier au maximum les connaissances qu’elle est chargée de transmettre — ce qui est un non sens par rapport à sa mission d’accumulation –, d’autre part à occulter les qualités que devrait avoir celui à qui elle les transmet.
La croyance égalitaire transforme complètement, pour l’éducation nationale, la réalité de sa mission capitalistique d’accumulation des connaissances et de leur transfert.
L’éducation nationale dilapide petit à petit notre capital collectif de connaissance en le répandant sans retenue et en le dévalorisant par une distribution superfétatoire.
C’est ici que nous arrivons au gag, au comble du ridicule.
Ne maitrisant plus rien, l’éducation nationale expédie dans l’enseignement supérieur des armées de jeunes gens dont une grande part continue la voie scolaire par mimétisme et non par goût ou compétence.
Tant est si bien que les facultés sont obligées de tirer au sort les heureux élus qu’elles accepteront. Le comble égalitaire : aboutir à l’inégalité du sort, de la chance pure.
Dans la même veine on pourrait imaginer que tout le capital économique soit également partagé – ce que souhaitent les égalitaristes –, et que, parce qu’il faut bien du capital pour créer des entreprises, celui-ci fasse l’objet d’un tirage au sort.
Pas mal non, le loto comme arbitre objectif de la nécessaire classification sociétale.
“Tout le monde il est égal, sauf celui qui gagne au loto.” Voilà un slogan qu’il est bon, facile à se rappeler, proche du peuple, pour une campagne présidentielle égalitaire. Puisque, effectivement, celui qui joue au loto n’a pas besoin d’être différent des autres, ni meilleur évidemment. La chance remplace la compétence, tant pis pour la justice.
On imagine très bien le bon élève qui n’est pas retenu à la faculté et le cancre qui tiré au sort l’intègre. C’est ça le gag collectiviste.
Notez bien qu’avant d’en arriver à cette dernière extrémité, l’éducation nationale collectiviste permet toute sorte de manigances, de privilèges, pour ses initiés. Cela va de la zone géographique à la situation familiale, que des trucs qui n’ont toujours rien à voir avec la compétence.
Pour l’éducation nationale, minable suppôt de l’Etat collectiviste et égalitaire qui nous étouffe, tout est acceptable sauf la compétence qui est injuste par définition égalitariste. On rêve.
Vive le tirage au sort, sommet de l’égalité vue par les égalitaristes.
Cordialement. H. Dumas
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