Olivier Babeau est le Président-Fondateur du think tank : INSTITUT SAPIENS.
Il a une vue incisive de la dette et une passion réfléchie et apaisée pour le libéralisme.
L’écouter est un plaisir
Bien à vous. H. Dumas
1 370 vues
Olivier Babeau est le Président-Fondateur du think tank : INSTITUT SAPIENS.
Il a une vue incisive de la dette et une passion réfléchie et apaisée pour le libéralisme.
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C’était inévitable.
Le 4 Juin 2017 j’écrivais sur ce blog “De Gaulle, Macron, la guerre civile”.
Nous y sommes aujourd’hui. Le quiproquo entretenu par Macron avec les français pendant la campagne des élections présidentielles, en leur laissant croire qu’il était à l’écoute des problèmes de chacun et capable de les résoudre, ne pouvait que mal finir tant ces problèmes sont inconciliables.
Mais, souhaitant uniquement être élu, il ne pouvait pas afficher une prise de parti franche, il n’aurait pas été élu. Il a préféré laisser croire à chacun qu’une fois élu il agirait pour eux.
C’est ainsi que certains ont cru qu’il pillerait définitivement le capital au profit des abonnés aux mamelles de l’Etat, d’autres au contraire qu’il contrôlerait ces derniers et privilégierait les apporteurs de richesses. Il n’a fait et ne pouvait faire ni l’un ni l’autre.
La tension a augmenté entre ces deux tendances.
C’est le clash.
Les gilets jaunes sont le bras armé de ceux qui ont la certitude que ce sont eux qui travaillent à outrance et prennent les risques pour finalement être tondus au profit d’assistés ou de dilettantes payés à ne pas faire grand-chose, le tout hypocritement déguisé en protection de l’environnement.
Peut-on leur donner tort ?
Peut-on les critiquer de refuser l’impôt dévastateur, qui les ruine, les use et finalement les tue ?
Rappelons-nous 1789, révolution enclenchée pour des motifs fiscaux, amplifiée par un Etat ayant complètement perdu de vue sa mission, sa relativité, se prenant au sérieux, incapable de modérer ses exigences et de comprendre sa dépendance aux hommes qui l’ont généré pour les servir.
A cette époque, le fond de l’affaire était lié à l’église qui permettait la mise en coupe réglée de la population en imposant un dogme de soumission par la religion, la croyance aveugle, de moins en moins crédible au fil du temps.
Le carnage fut général.
En Août 1795, la convention essaie de mettre de l’ordre après six ans de guerre civile et d’assassinats qui ont fait suite aux rêves de liberté des hommes de ce temps-là.
Sa mise en place le 22/08/1795 est précédée d’une Déclaration des droits et des devoirs de l’homme et du citoyen. On en parle peu, pas assez Jacobin sans doute, mais cette déclaration inclut la devise suivante “liberté, égalité et propriété”.
Il faut noter que ce n’est que le 14 Juillet 1880, après des usages épisodiques précédemment, que la célèbre trilogie “liberté, égalité, fraternité” est adoptée par la république française.
“Fraternité” est un joli mot. Sa dimension d’amour pur, familial, est à relativiser. La plus grande partie des crimes, viols et escroqueries se font en famille, ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les statistiques. La famille c’est très beau comme concept, mais hélas souvent terrible comme réalité.
Le socialisme naît vers 1820, le communisme vers 1840, en 1880 le mot “fraternité” désigne déjà l’égalitarisme porté par ces deux croyances. Il remplace donc le mot pragmatique et rationnel “propriété”, cela change tout. Le concret laisse sa place au profit de l’abstrait.
L’égalitarisme ne va pas cesser depuis lors de tisser sa toile et d’étouffer la “liberté”, tout en inversant irrémédiablement la signification initiale du mot “égalité”.
Nous en sommes là. Les dégâts sont si profonds que notre société n’est plus viable, elle s’écroule donc puisque non réformée et peut-être non réformable.
Le bal funeste est ouvert par les gilets jaunes.
Il n’est pas douteux que c’est la pression fiscale qui les anime, que c’est Bercy le grand fautif. Même si, parmi eux, nombreux sont ceux qui vivent de l’Etat, comme la majorité du pays. Cette situation ne peut que mener à la faillite et il se trouve que symboliquement le prix du fuel est justement la marque de cette faillite.
L’affaire est lancée, elle ne s’arrêtera pas.
Les gilets jaunes ont leurs martyrs, un mort et des centaines de blessés, leurs ennemis se mettent en ordre de marche, le conflit s’installe. Rien ne l’arrêtera. Certains diront que c’est le “printemps de la France”.
Il est peu probable que la violence s’estompe, au contraire.
Pour que la violence s’arrête, il faudrait que les gilets jaunes prennent une posture purement intellectuelle, qu’ils prennent du recul tout en restant incisifs.
Par exemple, qu’ils reprennent l’action que j’avais engagée il y a plusieurs années, mais où je suis resté désespérément seul.
J’allais, tous les deuxième Jeudi du mois à Bercy, et là je ne manifestais pas, je me recueillais sur les lieux de la disparition de mon argent, de mon travail, de ma propriété. Je responsabilisais et culpabilisais Bercy sans violence.
Si, chaque fois, j’avais été plusieurs milliers, alors que j’étais seul, tout aurait changé, car tout peu changer sans violence, mais…. c’est un état d’esprit. Je ne le sens pas ici.
Quoiqu’il en soit, Macron ne peut pas reprendre la main, parce qu’il est en faillite et qu’il le cache, alors qu’il le sait pertinemment.
Tout le monde a hâte d’en découdre, les pilleurs et les pillés étroitement mêlés mais qui vont devoir choisir leur camp.
Ce sera l’horreur, hélas il n’est pas d’autre voie, la démocratie ne permet pas d’autre solution, puisque pour agir il faut être élu et que personne n’a la majorité nécessaire.
Joyeux Noël. Bien à vous. H. Dumas
1 958 vuesNous savons que la sincérité n’est pas le fort des politiciens mais il se trouve que, ces derniers temps, le gouvernement met, si l’on peut dire, les bouchées doubles puisque j’ai relevé pas moins de 10 mensonges qui tournent en boucle dans les médias subventionnés servilement au service du pouvoir.
Heureusement que le gouvernement a fait voter une loi sur les fake news … mais il est vrai que cette loi est surtout destinée à empêcher la circulation de fausses informations qui ne seraient pas de son fait !
Ces mensonges portent sur ce que l’on appelle la fiscalité comportementale c’est à dire la mise en place d’impôts sous le fallacieux prétexte d’orienter le comportement des français avec des effets collatéraux non négligeables et le meilleur exemple qui nous soit donné en ce moment est la fiscalité écologique.
1er mensonge :
Le pouvoir, par un retournement spectaculaire et après avoir incité les français pendant des dizaines d’années à acheter des voitures à moteur diesel, a brutalement décidé que le diesel était l’horreur absolue.
La vérité est que cette affirmation est faite au mépris d’une réalité technologique établissant que les moteurs diesel à la norme Euro6 ne polluent désormais pas plus que les véhicules à essence sans plomb (au prix il est vrai d’une complexification technologique pouvant faire douter de la fiabilité de ce type de motorisation).
On incite donc les consommateurs à s’orienter vers des véhicules soit électriques soit à essence au nom d’une désormais trop fameuse transition énergétique.
Le problème est que personne ne sait où nous mènera cette politique car on nous parle de transition sans nous dire vers quoi ? Il semblerait que, pour beaucoup de français aux revenus modestes, ce soit purement et simplement vers un monde sans voiture du tout … faute d’avoir les moyens de suivre financièrement la surenchère fiscale engagée de manière idéologique par le gouvernement.
2ème mensonge :
On nous annonce que le monde court à sa perte avec une augmentation de la température terrestre qui va entraîner des catastrophes climatiques ; notamment en affirmant comme certitudes de simples hypothèses qui ne sont absolument pas vérifiées scientifiquement !
Ce faisant, on s’en prend à la voiture qui est le bien matériel le plus répandu au sein de la population française en oubliant un peu commodément que la voiture n’est pas le seul pollueur. Il faudrait aussi savoir ce que l’on entend par pollution alors que le malus dit écologique est calculé sur les seules émissions de CO2.
Or, le carbone est indispensable à la vie terre car les plantes convertissent le CO2 en matière organique grâce à la photosynthèse et au pliocène (-2.5 à -5 mds d’années) le taux de CO2 dans l’atmosphère terrestre était bien plus élevé qu’aujourd’hui … ce qui n’a pas porté préjudice de quelque manière que ce soit à la terre !
Nous ne sauverons pas la planète car il s’agit là d’une affirmation bien présomptueuse quant à la capacité de l’homme d’interférer sur le climat à l’échelle d’une planète et il ne fait aucun doute que la terre survivra à l’homme !
La vérité est que le réchauffement climatique et l’influence anthropique ne sont que des élucubrations destinées à culpabiliser la population et la rendre malléable et réceptive aux injonctions, notamment fiscales, du gouvernement !
3ème mensonge :
Le gouvernement ne cesse de nous asséner qu’il faut changer de comportement et freiner la consommation d’énergies fossiles pour sauver la planète (encore).
Eric Verhaeghe, sur son site (ici), a fait l’effort de rechercher dans la comptabilité publique les données concernant la consommation de carburant et, stupeur, elle baisse depuis plusieurs années au rebours de la version officielle car les français roulent moins et parce que les voitures, bien que leur nombre soit en augmentation, consomment de moins en moins.
La vérité est que l’augmentation de la fiscalité est avant tout destinée à sauver des finances publiques en piteux état et que l’Etat compense la baisse de rentrées fiscales sur les carburants par une augmentation de la fiscalité qui leur est appliquée.
L’argument de l’incitation est un pur mensonge et stigmatiser exclusivement les voitures relève donc de la manipulation pure et simple. La transition énergétique n’est qu’un prétexte fallacieux : les vraies raisons sont les nécessités budgétaires !
4ème mensonge :
On vous explique que le moteur diesel est très dangereux pour la santé car il émet des particules fines et des oxydes d’azote et qu’il faut donc s’orienter vers des voitures à essence ou électriques qui seraient « écologiquement responsables ».
Le problème est que toutes les voitures polluent, quel que soit leur mode de propulsion, notamment par le biais de l’abrasion des routes, des pneus, des plaquettes de frein … sans compter leur recyclage en fin de vie et ici nous touchons du doigt la question du recyclage à terme de millions de batteries au lithium. Il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’agit d’un métal extrêmement toxique utilisé dans l’énergie nucléaire (on transmute de lithium en tritium dans le cadre de la fusion et on l’utilise dans la bombe H).
Certes les voitures polluent mais ce faisant le gouvernement oublie de parler du chauffage domestique, de l’industrie (sidérurgique ou chimique), des avions, des cargos et paquebots de croisière, des centrales thermiques, de l’agriculture (engrais et pesticides).
Enfin, il faudrait s’entendre à propos de ce qu’on appelle pollution surtout lorsque l’on parle d’émission de gaz carbonique (CO2) qui n’est pas un polluant ; bien qu’il soit un gaz à effet de serre tout en rappelant que la vapeur d’eau est encore plus à effet de serre !
5ème mensonge :
On vous propose d’acheter, moyennant une prime, une voiture électrique qui coûte au minimum 50% plus cher à l’achat qu’une voiture thermique pour faire, au mieux, moitié moins de km.
Le problème c’est qu’on ne vous dit pas tout …
Si vous désirez une voiture électrique vous pouvez vous orienter vers la Renault zoé vendue 23.600 € sans batterie avec un contrat de location de 69 € par mois ou 32.500 € avec la batterie en pleine propriété ; ce qui nous met la batterie à 9.000 € soit 6.000 litres de carburant à 1.50 €/litre ou encore 100.000 km à raison de 6 litres au 100 km. Or, on a oublié de vous dire que la batterie, certes, coûte moins cher à recharger mais qu’elle a une durée de vie limitée à 500 cycles (charge/décharge) ; ce qui limite sa durée de vie à 2 ans d’utilisation. Il n’est pas sûr que le consommateur, en dépit de la prime, puisse s’y retrouver financièrement.
Par ailleurs, si vous vous orientez vers une voiture à essence vous allez découvrir que vous consommerez environ 50% de plus qu’avec un diesel ; ce qui fait que l’Etat va évidemment encaisser 50% de taxes en plus. L’incitation fiscale vers l’essence est en fait très intéressée puisqu’elle rapporte plus de taxes ; compte non tenu du fait que l’Etat encaisse aussi la TVA à 20% sur chaque véhicule neuf vendu du fait des contraintes imposées aux consommateurs.
6ème mensonge :
Le gouvernement n’hésite à affirmer que si le prix du carburant ne diminue pas malgré la baisse du prix du baril de pétrole brut c’est que les pétroliers et les distributeurs (et surtout la grande distribution) s’en mettent plein les poches sur le dos des pauvres français ! Il n’hésite pas d’ailleurs à déclarer régulièrement qu’il va convoquer les professionnels pour leur taper sur les doigts !
La vérité est que le prix du carburant est composé de 70% de taxes et que le prix réel du produit ne représente que moins d’un tiers (28,3%) soit 0.50 € sur un total de 1.50 €. Cela signifie que toute variation du prix du brut doit être divisée par 3 pour connaître son incidence réelle sur le prix du litre du carburant à la pompe !
Dans ces conditions, dans la mesure où la variation du prix du pétrole ne peut s’impacter que sur un tiers du prix final, elle reste forcément très faible puisque les 1 € de taxes ne diminuent évidemment jamais ! Cela explique évidemment pourquoi la baisse du prix final est toujours très faible !
7ème mensonge :
Benjamin Griveaux vient d’affirmer que l’argent prélevé au titre des taxes allait bien à la transition écologique.
On sait malheureusement que c’est faux puisque l’argent de la transition écologique va au budget général de l’Etat dans un rapport de l’ordre de 80% !
8ème mensonge :
Pour justifier sa politique fiscale désavouée par les français, Madame Emmanuelle Stoléru épouse Wargon et ci-devant secrétaire d’état à l’écologie n’a pas hésité à se mettre en scène pour affirmer que le diesel tue 38.000 personnes par an.
Le problème est qu’il s’agit là d’une affirmation au doigt mouillé ne reposant sur rien d’autre que des évaluations fantaisistes !
Le diesel est sûrement toxique mais probablement pas plus que les autres carburants et surtout pas plus que le kérosène ou le fuel lourd des bateaux de commerce (lequel est un déchet pétrolier visqueux qui doit être réchauffé à 135° avant d’être injecté dans les moteurs des cargos) qui eux ne sont pas taxés et à propos desquels Madame Wargon n’a visiblement rien à dire !
9ème mensonge :
Selon la version officielle : « Quiconque a envie d’acheter une voiture à 5.000 € n’aura que 1000 € à sortir de sa poche après que la subvention eut été doublée en passant de 2.000 à 4.000 € ! ».
Le premier problème est qu’une voiture décente et récente (pour être vraiment moins polluante), pour une famille ordinaire de 4 personnes, ne coûte pas 5.000 € !
Par ailleurs, à propos de cette prime à la casse ou à la reconversion, même poussée à 4.000 €, il faut savoir que l’Etat met des mois à la payer et qu’il compte en fait sur les constructeurs pour en faire l’avance (au motif que l’incitation leur bénéficie puisqu’ils vendent des voitures en plus); ce qu’ils ont fait jusqu’ici tout en ayant déclaré qu’ils allaient cesser cet accommodement un peu trop facile pour l’Etat.
Non seulement l’Etat ment et manipule mais il est aussi un mauvais payeur !
10ème mensonge :
La fiscalité comportementale prouve surtout la rapacité d’un Etat prêt à taxer tout ce qu’il peut taxer : cigarettes, alcools, sodas sous des prétextes de santé publique alors qu’il sait que ces produits sont consommés dans le cadre d’une addiction ou d’habitudes alimentaires et que leur consommation ne diminuera pas malgré l’augmentation du prix.
C’est donc tout bénéfice pour l’Etat qui, au passage, se donne bonne conscience et couvre sa prédation sous les habits de la morale et du souci de la santé publique !
Evidemment, c’est la même chose pour les voitures à moteur diesel car les hauts fonctionnaires de Bercy savent qu’ils ont affaire à un marché captif de 15 à 20 millions de véhicules qui vont rouler encore au moins 10 à 15 ans. Là encore l’augmentation des recettes est assurée compte tenu du fait que la voiture constitue pour 80% de la population un usage nécessaire (c’est une dépense contrainte).
En conclusion :
Les français n’accordent désormais plus aucun crédit à E. Macron et son gouvernement car, ce qu’ils voient, c’est que les impôts augmentent sans arrêt, leurs revenus stagnent, leurs dépenses contraintes augmentent et … tous les ans c’est toujours pire avec le sentiment qu’on va dans le mur à terme (ce qui est d’ailleurs une réalité) !
Ces français moyens, dont les budgets se tendent de plus en plus, ont aussi le sentiment que la hausse du coût d’usage de la voiture constitue quelque chose d’insignifiant pour des élites grassement payées qui ne subissent pas les mêmes contraintes notamment parce qu’elles profitent de nombreux avantages (voitures de fonction, allocations diverses) !
Le gouvernement fait donc face à un raz le bol général vis-à-vis de la pression fiscale et comportementale entre le prix du carburant, les limitations de vitesse à 80 km/h, le malus écologique renforcé (au-delà de 117 g/km), le nouveau durcissement du contrôle technique dont les véhicules diesel vont encore faire les frais à partir de janvier 2019 (avec contrôle de l’opacité des fumées et une facture finale qui pourra être salée puisque portant sur les injecteurs, le turbo, la vanne EGR). Selon Autoplus, 15 millions de voitures sont concernées.
Macron, lors de son entretien télévisé sur le porte avion Charles de Gaulle, a fait un mea culpa purement médiatique en affirmant «Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants» et à propos de la fameuse transition énergétique « C’est un vaste programme, mais il requiert la mobilisation de toute la nation. J’aurai besoin de vous. » tout en agitant le spectre du désordre avec le message subliminal qu’il ne faut surtout pas manifester le 17 novembre contre le gouvernement et sa politique courageuse !
Ce faisant, E Macron n’a pas compris qu’il se heurtait aux français de base, apolitiques, hors des partis et des syndicats ; tout comme il n’a pas compris que la résistance à la prédation d’un Etat insatiable fait partie des droits du citoyen car il ne faut évidemment pas compter sur les politiciens, syndicalistes et autres pour remettre en cause un système dont ils sont les premiers bénéficiaires !
Devant la menace de troubles incontrôlables, le gouvernement essaie de rétro pédaler sans donner toutefois l’impression de capituler (fort de l’exemple catastrophique du précédant Hollande) en annonçant des « mesures d’accompagnement » qui ne seront pas autre chose qu’une abominable usine à gaz.
Ce faisant, E Macron ne fait pas autre chose qu’adopter la stratégie de l’évitement pour essayer de désamorcer l’affrontement frontal qui risque de cristalliser les oppositions en utilisant la stratégie de la carotte et du bâton (E. Philippe et Chr. Castaner menacent – les blocages ne seront pas tolérés) et Macron essaie de trouver un argumentaire plus consensuel.
Les membres du gouvernement se partagent désormais les rôles ! Nous avions le bon flic et le méchant … désormais nous avons le bon président et les méchants ministres !
C’est sûr, nous avons fait un grand progrès dans la communication politique. Malheureusement le mensonge est devenu le mode ordinaire de gestion du pays.
Bien cordialement à tous !
4 840 vuesMirabeau, dans son étude sur les lettres de cachet (1778), adopte la théorie des privilèges naturels.
Sa position est symbolique de la pensée qui permit la révolution de 1789. Le peuple s’est alors révolté pour le pain et contre l’impôt, il est descendu violemment dans la rue, mais en arrière-plan étaient les intellectuels qui réclamaient la liberté. Sans eux il n’y aurait eu qu’une émeute, avec eux il y eut la révolution.
Les penseurs de l’époque étaient, pour leur majorité, arrivés à la conclusion que les injustices naturelles liées à la liberté, et à son expression pratique la propriété, sont plus supportables et plus constructives que celles qui sont liées au droit de la force, représenté alors par le roi se prétendant l’Etat. Ils étaient libéraux. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en est la preuve absolue.
En préalable, confirmons que l’Etat n’existe pas. Ce n’est que le nom donné à la force captée exclusivement par quelques-uns à leur profit, quelque soit l’excuse avancée.
Aux questionnements sur le sujet j’ai déjà répondu que la problématique n’est pas de savoir s’il faut un peu ou beaucoup d’Etat, pas plus qu’il n’est utile de savoir s’il faut un peu ou beaucoup de père Noël. La réalité est que pas plus que de père Noël il n’est d’Etat.
Avant Mirabeau, en 1576, Etienne de La Boétie s’étonnait de la servitude volontaire des hommes face au pouvoir de la force, à la dictature.
Un sujet très actuel. Pourquoi les hommes sont-ils majoritairement soumis ?
Tout simplement parce que la soumission est plus confortable. Elle vous place du côté du pouvoir. Pour peu que vous ayez des prédispositions à lécher le cul des puissants, une fois soumis vous pouvez grimper dans la hiérarchie de la force et disposer vous-même de cette force. Ceux qui prétendent représenter l’Etat n’existent que par le nombre des soumis s’inclinant devant eux, partageant la force avec eux.
Remarquons que la conclusion qui s’impose est que ce sont les soumis le véritable danger, ce sont eux les bolcheviques, les nazis, les fascistes, etc… Seul, le déposte n’est rien.
A son stade ultime le soumis va devenir délateur, c’est son destin, il ne peut y échapper. Là, attention, le danger se précise, la violence qui tue n’est pas loin.
Voyez les notaires, les banquiers, anciennement vos confidents, qui se sont soumis et qui aujourd’hui ont l’ordre de vous dénoncer. Tout à fait récents et dans la même situation : Airbnb, Le bon coin, etc… demain Facebook, Instagram, etc…
Il est donc plus simple et plus rapide d’être soumis que libre.
Sauf que la soumission n’a pas de limite et se retourne inévitablement un jour contre le soumis, qui trouvera plus soumis que lui pour le dénoncer et prendre sa place.
Il n’est pas douteux que ceux qui se prétendent aujourd’hui l’Etat sont des despotes, attaquent nos libertés fondamentales, n’ont peut-être aucune lucidité de leur condition mais ce n’est pas sûr.
Ils sont prêts à tout, y compris à agiter la folie écologique pour entraver nos libertés qu’ils craignent, qu’ils voient comme un obstacle à leur pouvoir, dont le développement par le net les panique.
S’il fallait une preuve à la folie écologique, il suffirait de se pencher sur le scandale des éoliennes qui ne font pas d’électricité, défigurent le pays, sont exclusivement un outil de propagande et de rémunérations plus que limites.
Tout cela nous mène au diesel, à la manifestation du 17 Novembre.
Comment ces hommes de l’Etat peuvent-ils nous foutre sur le dos les prétendues conséquences maléfiques des moteurs diésel qu’ils nous ont imposés à force de discours et d’avantages fiscaux, alors que nous roulions préalablement tous avec des moteurs à essence ?
S’ils avaient un peu de pudeur, ils nous changeraient gracieusement tous nos moteurs, comme le font les constructeurs lorsqu’ils se trompent.
Au lieu de cela ils nous taxent, bon… en même temps, où trouveraient-ils les fonds pour nous dédommager : dans nos propres poches !!!
A juste titre certains français rechignent et prétendent manifester. Je n’irai pas.
Je n’irai pas car je ne sens pas derrière l’idée de manifester un engagement construit sur la liberté, la revalorisation du mérite, la lutte contre la soumission, contre le scandale des atteintes profondes à notre droit de circuler librement
Je ne vois qu’un discours de soumis, étonnés de devoir l’être un peu plus, souhaitant juste que la soumission soit davantage partagée, en réalité supportée par d’autres qu’eux.
Je ne sens pas, comme pour ceux qui luttent contre la Sécurité Sociale (bonjour Claude), une vraie réflexion sur la liberté d’entreprendre, de casser la soumission, de retrouver la liberté, la concurrence, d’être résistant et courageux.
Je ne vois pas l’intérêt de discourir du coût du mazout face au scandale que constitue la volte-face des tenants du pouvoir et à l’escroquerie de l’écologie politique.
Il manque la dimension à l’intention. Ce n’est qu’une petite émeute conjoncturelle de soumis passifs. Le combat à mener pour retrouver la liberté vaut mieux que ça et supposerait un accompagnement des intellectuels.
Or, force est de constater que la pensée dominante actuelle est à un peu plus de soumission, notamment à travers l’écologie, et à encore moins de liberté. Je ne peux y souscrire.
Bien à vous. H. Dumas
3 484 vuesQu’un homme jeune comme Macron, intelligent au-dessus de la moyenne, nous fasse ce cinéma sur grand écran pour le centenaire de la guerre de 14-18, celle que préférait Brassens, est rédhibitoire pour moi.
De cette guerre il n’est aucune gloire à tirer, juste le constat que ceux qui prétendent représenter l’Etat sont capables des pires meurtres, des pires tromperies, que la moindre des choses serait pour leurs successeurs de s’excuser platement, de jurer de ne pas recommencer, et de le prouver par exemple en allant de Paris à Versailles torse nu en se flagellant, tous réunis, les 60 chefs d’Etat qui sont à Paris en ce moment.
Vous l’avez remarqué, ce n’est pas à l’ordre du jour. Dans ces conditions, comment et pourquoi avoir confiance en eux ?
Car, tout à fait entre nous, l’Etat ça n’existe pas, mais alors pas du tout.
L’Etat, ce n’est ni Louis XIV qui pourtant le criait sur tous les toits, ni Staline, ni le peuple qu’il est à la mode aujourd’hui d’appeler à la rescousse, ni De Gaulle qui nommait l’Etat La France pour se démarquer, ni Mao, ni vous, ni moi, encore moins Macron même s’il serre les fesses pour avoir l’air sérieux sur les marches de son château parisien, pas plus Mélenchon quand il déclame qu’il ne faut pas le toucher car il est un représentant de l’Etat.
L’Etat n’existe pas, c’est une abstraction, une supercherie.
Ce qui existe c’est la captation de la force par un groupe d’individu, selon les méthodes les plus brutales ou les plus sophistiquées, qui vont du coup de force fomenté par des voyous à la démocratie qui vise à faire croire aux couillonnés qu’ils ont décidé de leur plein gré de l’être.
Une fois la force en main, chaque mythomane qui se croit ou se prétend représentant de l’Etat n’a de cesse de prendre une part de notre liberté individuelle, la plus grande possible, pour nous dominer et se maintenir aux commandes du fameux Etat inexistant.
Et ça marche. Tout le monde fait mine de croire que l’Etat existe, certains même le croient vraiment. Evidemment pas ceux qui prétendent le représenter, qui savent parfaitement qu’ils ne représentent rien du tout, qu’ils ne sont que les bénéficiaires d’une croyance entretenue avec soin par eux, leurs prédécesseurs et leurs successeurs.
Il y a un inconvénient à représenter l’Etat — qui n’existe pas — c’est de se retrouver responsable de tout ce qui va mal, puisque l’on a au préalable prétendu avoir — en tant qu’Etat — un pouvoir sur le déroulement de la vie du groupe.
C’est là que la démocratie est avantageuse pour les escrocs prétendant représenter l’Etat inexistant.
En effet, le roi, le grand timonier, le petit père du peuple, le guide spirituel, voir le simple dictateur, appelons-le comme vous le voulez, vont museler les mécontents, les éliminer d’une façon ou d’une autre, jusqu’à ne plus avoir qu’une population de contents. Le sang va couler visiblement.
Tandis que le démocrate va vous faire croire que c’est vous l’Etat, qu’il ne fait qu’appliquer vos décisions. La ficelle est grosse, mais comme l’Etat n’existe pas, pourquoi ne serait-il pas vous ? Il en est pour le croire.
Alors, cent ans après la boucherie de 14-18, aucun respect pour l’Etat, juste toutes les larmes de notre corps en souvenir de ce gâchis. Elles ne feront pas revenir les malheureux que les chefs d’Etat ont amené à l’abattoir, mais elles prouveront que l’on souffre de leur douleur, même cent ans plus tard.
Qu’ils sachent, du fond de leurs tombes, que nous ne sommes pas dupes, que nous sommes lucides, que les simagrées des chefs d’Etat — donc chefs de rien — qui s’épanchent hypocritement sur le carnage de leurs prédécesseurs pendant que leurs mains sont souillées de leurs carnages actuels, ne nous impressionnent pas.
Lentement mais surement, sans aucun pouvoir de marche arrière, par leur simple mensonge prolongé d’une existence de l’Etat – irréelle – ils mettent en place les conditions d’aveuglement qui génèrent inévitablement les conflits, les morts stupides et inutiles.
L’Etat et son corollaire encore plus inique le secret d’Etat, qui pas plus que lui n’existe, sont des notions obscurantistes qui génèrent tous les excès par le seul fait de l’entrave aux libertés individuelles.
La révolution de 1789, faite au nom et pour la liberté individuelle, qui visait à détruire le roi, donc l’Etat dont il était le représentant — c’est son originalité mondiale –, n’a eu tout au long de sa courte carrière que des prétendants visant à rétablir un Etat pour en être le représentant. Finalement, à cause de cela vidée de son sens, elle a fini dans les bras d’un empereur d’opérette corse et de sa famille, qui n’ont pas hésité à se servir… au nom de l’Etat.
De tout temps ceux qui se prétendent représentants de l’Etat accumulent les erreurs, notamment la première, l’erreur fondatrice, l’entrave des libertés individuelles au nom de l’Etat hologramme.
Car il est une règle immuable, rien n’est une plus grande erreur que l’entrave aux libertés individuelles, tout particulièrement lorsque cette entrave se recommande perversement de la protection de ces libertés.
La liberté n’a pas besoin de protection, chacun la gère à sa façon, en jouit à sa convenance. Tout le reste n’est que de la littérature.
Si les poilus de 14-18 avaient été libres, d’abord ils n’auraient pas déclaré la guerre, mais, pour le cas où, ils l’auraient vivement arrêtée.
Messieurs les représentants de l’Etat, qui n’existe pas, qui vous sert d’excuse pour nous soumettre, passez votre chemin, un peu de pudeur, de respect pour ceux que vous avez tué et pour ceux que vous êtes en train de tuer en leur volant leur liberté, chaque jour un peu plus.
Bien à vous. H. Dumas
1 882 vuesNous savons, selon l’aphorisme désormais célèbre de W. Churchill, que la démocratie est « la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ».
Cela signifie qu’il n’y a pas de système parfait et que toute personne disposant de l’autorité ou même d’une parcelle d’autorité tend à en abuser, consciemment ou inconsciemment, provoquant de ce fait une dérive du pouvoir à son profit vers des pratiques autoritaires, voire autocratiques.
Faute de pouvoir organiser un système de démocratie directe dans un pays de 65 millions d’habitants, si vous voulez éviter les abus résultant d’une dérive du pouvoir, il est nécessaire de mettre en place des institutions limitant les pouvoirs des dirigeants en place en organisant des contrôles réciproques.
Cela nous conduit à nous poser la question suivante : le système constitutionnel français présente-t-il les garanties suffisantes à cet égard ?
Puisque nous sommes dans un cadre de démocratie représentative, le pouvoir délégué devrait être exercé par nos élus.
La constitution de 1958, qui régit nos institutions, a subi plusieurs modifications depuis son adoption en 1958 ; les plus importantes étant l’élection du président de la République au suffrage universel et la réduction du mandat présidentiel à 5 ans.
– concernant la première, que les français de l’époque ont pris à l’époque pour une avancée démocratique, sa véritable justification est que le général de Gaulle ne voulait pas être responsable politiquement devant des élus du Parlement qu’il méprisait et qu’il a donc trouvé la solution de la responsabilité devant le peuple. Comme le peuple ce n’est personne en particulier et sûrement pas un pouvoir constitutionnel, le problème d’un quelconque contrôle était réglé !
– concernant la deuxième, elle entraîne la nécessaire concordance de couleur politique entre le président et l’Assemblée Nationale avec le but avoué d’empêcher tout « risque » de cohabitation et « d’incapacité » du président. Car, selon la conception de nos élites, le pouvoir ne se partage pas !
Par ailleurs :
– Le premier ministre n’est qu’un ministre comme les autres, un exécutant et finalement un fusible sans réel pouvoir ; même ses ministres sont choisis par le président.
– Le Parlement, dont on a pu affirmer qu’il était devenu la meilleure marionnette de l’administration, n’est qu’une assemblée godillot qui vote des textes rédigés dans les ministères par les hauts fonctionnaires qui sont de facto les véritables détenteurs du pouvoir. De ce fait, il n’exerce jamais une mission de contrôle de l’exécutif et encore moins, sauf situation exceptionnelle du type Hollande, un contre pouvoir et surtout n’impose jamais quoique ce soit au président ! Seul le sénat peut représenter une certaine forme d’opposition au pouvoir absolu du président avec cette réserve qu’en cas de désaccord entre l’assemblée et le Sénat, l’assemblée a toujours voix prépondérante.
L’administration, qui n’est dotée d’aucun pouvoir constitutionnel, fait en principe l’objet d’un triple contrôle hiérarchique par le ministre de tutelle (contrôle totalement illusoire), par la Cour des comptes qui rend tous les ans un rapport quelques fois très critique (Malheureusement, ces rapports n’ont que peu d’effets puisque la Cour n’a aucun pouvoir de sanction) et par le biais de la sanction par le juge administratif qui reste, bien souvent, plus qu’hypothétique …
La réalité du pouvoir est donc exercée par un président qui a tous les pouvoirs, ne rend aucun compte et n’est jamais responsable et … par ses hauts fonctionnaires ; cette caste oligarchique qui a organisé, à son profit, un système dans lequel elle s’arroge, en toute opacité, tous les droits et tous les avantages … sans quelque contrôle démocratique que ce soit (ici) et (là) !
Quant au judiciaire, selon la constitution, il n’est pas un pouvoir, c’est une autorité sous la domination du président de la République qui en est le « garant » ainsi que s’est plu à le rappeler E. Macron et en principe il n’est pas dans ses attributions de juger des actes de l’administration.
On a bien affaire, en France, à un simulacre de démocratie avec un système constitutionnel complètement déséquilibré ; le Parlement n’étant qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif, et de ses hauts fonctionnaires. On peut qualifier ce système de démocratie dirigée.
Fatalement, avec un tel schéma, on ne peut qu’assister à une dérive du pouvoir car il est illusoire de croire que le détenteur du pouvoir peut s’autoréguler. Bien au contraire, il va se parer des oripeaux de la contrainte légale et sa tendance naturelle sera à l’augmentation perpétuelle de son pouvoir et des contraintes afin de justifier, quoiqu’il arrive, ses agissements !
On peut résumer cette situation par la formule, devenue fameuse, de Lord Acton, « le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument » et l’élection du président de la république au suffrage universel contenait tous les germes de la dérive autocratique du pouvoir !
Cela permet d’en tirer trois conclusions :
– L’autoritarisme et la dictature sont les conclusions logiques d’un pouvoir exercé sans contrôle et sans contre pouvoirs puisque tout pouvoir dominant tend à l’hégémonie dans une dérive qui est inhérente au système ;
– Les élites au pouvoir ne veulent surtout pas d’un contrôle de leurs actions car ce serait empiéter sur leurs prérogatives ; ce qui permet d’affirmer qu’ils n’acceptent le jeu de la démocratie que dans la mesure où il ne porte pas ombrage à leurs avantages et prérogatives !
– cette élite technocratique veut juste une société soumise à sa volonté avec des « citoyens » réduits au rang d’administrés acceptant sans discuter ses décisions et c’est bien ce à quoi nous assistons avec le spectacle d’un pouvoir de plus en plus autoritaire qui impose ses décisions sans concertation à l’ensemble de la population et malgré l’opposition de celle-ci. Dans ce système, il y a les gens qui respectent le pouvoir (qui acceptent donc l’autorité sans discuter) et les autres que E. Macron présente comme la pire menace … ce qui n’est rien moins qu’un mode de gestion de l’information visant à diaboliser et à ostraciser ceux qui n’acceptent pas le système qu’il représente.
L’exemple emblématique de cette dérive est la propagande culpabilisatrice en matière d’écologie dont l’effet immédiat est un développement complètement délirant de la fiscalité conjugué à la multiplication des radars au-delà de toute utilité et à l’abaissement sans concertation des vitesses maximum autorisées ; ce qui laisse à la population le sentiment d’un système organisé de répression qui finit par provoquer un rejet pur et simple.
Evidemment, l’effet d’une telle situation est que la population en vient très rapidement à constater que le pouvoir est devenu sourd et qu’elle n’a plus, de ce fait, d’autre moyen d’expression que la rue.
Après la contestation des bonnets rouges à propos de l’éco taxe et ses portiques, nous voyons les ambulanciers bloquer les routes, en attendant les professionnels du BTP en raison de la fin de l’exonération fiscale du gazole non routier et le blocage des routes par les gilets jaunes pour le 17 novembre prochain en raison de la hausse inconsidérée du prix des carburants ; hausse provoquée essentiellement par une hausse de la fiscalité au nom d’une transition énergétique totalement hypothétique (ici).
Les français semblent enfin avoir compris que ce n’est pas en payant sans cesse plus cher leur carburant et l’usage de leur voiture qu’ils « sauveront la planète » !
Seulement, il faut être conscient que la cause de cette contestation n’est pas seulement la hausse du prix du carburant ; c’est un révélateur d’un raz le bol à propos de la pression administrative et fiscale et d’un système qui devient de plus en plus répressif.
Cela signifie que l’augmentation des contraintes a des limites qui semblent désormais être atteintes ; ce dont le gouvernement ne semble d’ailleurs pas être conscient car ses explications sont atterrantes !
– E Macron a déclaré qu’il voulait une fiscalité moderne et qu’il préférait taxer le carburant que le travail sans se rendre compte que la plupart des gens utilisent leur voiture pour aller travailler. La vraie réforme serait de réduire le poids du mammouth étatique et ses dépenses mais cela n’est même pas envisagé …
– La secrétaire d’état à l’écologie (Emmanuelle Wargon) a affirmé qu’il fallait taxer le gazole parce qu’il « provoque 38.000 morts par an » ; ce qui n’est rien moins qu’un mensonge éhonté puisqu’il n’est pas possible d’établir une relation de cause à effet entre l’un et l’autre – (il n’existe aucun certificat médical stipulant que le diesel est la cause du décès).
– Pour ne pas avoir à reculer à propos de ce qui n’est qu’un racket fiscal sous prétexte d’écologie et “sauver” des finances publiques au bord de la rupture, le gouvernement met en avant son courage et que toute opposition n’est que démagogie et populisme. En fait, il essaie de vaincre la résistance des français à l’oppression étatique en stigmatisant une opposition populaire qui n’est que l’aboutissement du rejet par les classes moyennes d’une pratique autoritaire du pouvoir.
Le pouvoir est donc dans l’auto validation de ses propres arguments et, à bout d’argument, il propose l’ultime solution d’une prime…histoire de calmer la population.
La population commence par exprimer son rejet en votant tous les 5 ans un coup à droite un coup à gauche dans l’espoir d’un réel changement … qui ne vient pas et, fatiguée d’attendre, ne se sentant ni représentée ni défendue, en arrive à des excès car, finalement, elle s’aperçoit que le gouvernement ne réagit que lorsqu’il sent que la contestation va prendre des formes trop radicales risquant de remettre en cause le système mis en place en sa faveur.
On peut donc affirmer que, quelle que soit la forme du régime politique, lorsque le pouvoir est exercé sans contrôle ni contre pouvoirs, le résultat est toujours le même : Une fraction de la population, désignée ou auto désignée « élite », qui n’est rien d’autre qu’une aristocratie technocratique, confisque ce pouvoir à son profit et commet pour survivre des exactions sur le reste de la population.
C’est à dire qu’elle vit sur le dos du reste de la population et se livre, dans un but d’avantages personnels, au pillage fiscal sous couvert de dispositions justifiant ses exactions ; ce qui ne peut conduire, à terme, qu’à la révolte de ceux qui s’en sentent exclus et à ces dérives dites populistes qui ne sont pas autre chose qu’une crise de confiance !
Il faut donc être conscient que le système institutionnel français est vicié et perverti à la base et que, sans réforme constitutionnelle dans le sens d’un meilleur contrôle à la fois de l’exécutif et de son administration et faute de fixer des barrières et des limites, cette tendance ne fera que continuer jusqu’à ce que la révolte explose car, aujourd’hui, rien n’est de nature à faire dévier l’aristocratie technocratique de sa conception mussolinienne de l’Etat (Tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat) dont il ne faut pas oublier qu’elle en est la première bénéficiaire.
Autrement dit, les impôts vont continuer à augmenter et l’économie à stagner. Le retour au plein emploi n’est pas pour demain, les français vont continuer à s’appauvrir. La révolte est au bout du chemin !
Bien cordialement à tous !
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MONSIEUR Emmanuel MACRON
Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PALAIS de L’Elysée ; 55 Rue du Faubourg Saint Honoré ; 75008 PARIS
Téléphone : 01 42 92 81 00
Copie = 1er Ministre, Ministre du Budget, Ministre des Finances , Ministre de la Justice , Mon député Madame Cathy RACON-BOUZON , LREM , INHESJ
Objet = Je vous prie de trouver ci-dessous courriel du 5 Novembre 2018 que j’ai adressé à Monsieur le Président de la République Monsieur Emmanuel MACRON sur son site présidentiel (Validation message au Président , no-reply@elysee.fr lundi 5 novembre 2018 07:52)
Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.
Bonjour ! Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Je sollicite à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience.
Je viens donc vers vous à nouveau afin de satisfaire votre curiosité et sagacité sur mon combat pour obtenir justice mais pas seulement . En effet je souhaite vous faire part de la réalité vécu d’un Homme d’expérience pour le progrès de la France.
Je fais suite non seulement à mes suppliques , en particulier le courrier LRAR 12 octobre 2017 mais mon dernier courriel du 19 octobre 2018 sur le site Présidentiel (Validation message au Président , no-reply@elysee.fr , vendredi 19 octobre 2018 08:19) et votre boîte Email .
Ma colère nécessite un besoin de justice et une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous.
Vous ne pouvez pas être neutre en situation d’injustice , sinon vous choisissez le côté de l’oppresseur.
La vérité ne peut plus être enfermée, elle nous rend libre , elle est sans pitié , j’ai ainsi publié mon courrier du 19 octobre 2018 qui vous a été adressé Monsieur le Président de la République . Je vous invite à lire ce commentaire édifiant sur mon article, cliquez pour lire la suite: https://www.temoignagefiscal.com/la-verite-ne-peut-plus-etre-enfermee-elle-nous-rend-libre-elle-est-sans-pitie-courrier-du-19-octobre-2018-a-monsieur-le-president-de-la-republique/#comment-302289
Vous pouvez voir le courrier à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/la-verite-ne-peut-plus-etre-enfermee-elle-nous-rend-libre-elle-est-sans-pitie-courrier-du-19-octobre-2018-a-monsieur-le-president-de-la-republique/
Mais aussi rappel de Mon Histoire – La Vie – Ma vie en résumé en photos sur Facebook = cliquez sur le lien pour voir la suite = https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1085369410867.2013544.1125356334&type=1&l=76b6df0473
La vie a mis des pierres sur notre route. A nous de décider d’en faire des murs ou des ponts. Il n’y a pas de pouvoir mais l’abus de pouvoir en France et j’ajoute qu’ il n’y a pas un Etat de droit mais un Etat de passe-droit.
La France est devenue peu à peu un pandémonium , et ce n’est pas un euphémisme et certains sont si pauvres qu’ils ne possèdent que de l’argent. Une justice Française classée par la commission européenne pour l’évaluation de la justice (CEPEJ) 37eme / 43 pays européens derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan , cela pénalise et détruit notre économie , une honte pour un pays qui donne des leçons au monde entier « mais qui s’indigne ? » .
Les services judiciaires français sont à bout de souffle , l’injustice est devenue un métier en France . La vérité est donc dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité .Enfin, un grand avocat ne va pas à la facilité, il cherche la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand. Les services judiciaires sont devenus l’art de se servir des citoyens. Ceux qui refusent à d’autres la justice ne la mérite pas eux-mêmes ; cela vous dit-il quelque chose ?
Les dysfonctionnements judiciaires et la médiocrité judiciaire détruisent des milliers d’ Emplois par an en France, il est donc important d’ouvrir les yeux et d’agir.
Plus se multiplient les lois et les ordonnances , plus foisonnent les abus de pouvoir des administrations depuis les années 1970. Mais pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faudrait que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête ou freine l’abus de pouvoir. Mais la France est comme L’aveugle qui tourne en rond, il s’imagine qu’il marche vers son but parce qu’il avance.
Expliquez-moi pourquoi Les Politiques , les gouvernements, les Ministres , le Président de la république, les élus sont actuellement neutres en situations d’injustices , de dysfonctionnements, d’abus de pouvoir des administrations , alors ils ont de fait choisi le côté de l’oppresseur et de l’oppression. Car devant les faits les arguments de neutralité sont intolérables .
La France a besoin “de contre-pouvoir” et de « contrôle » que nous n’arrivons pas, nous citoyens dotés de réflexions, et bon sens à créer ; La France a perdu le goût de l’absolu , c’est hélas navrant et très grave pour ce Pays . Pour ma part, il y a longtemps que j’avais pris la décision de dénoncer TOUS LES TRAVERS DE LA SOCIÉTÉ POLITIQUE, de DROITE OU DE GAUCHE …
“PEUT ON ENCORE SAUVER LA France RAPIDEMENT du déclin “
NON ! Il faudra 2 à 3 générations , non sans effort ! Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas !
Un problème se pose donc à moi mais pas seulement = OBÉIR – DÉSOBÉIR – DES LOIS – UNE CONSCIENCE=
« Comme disait le CNR, “résister c’est créer ! » Avoir un pouvoir policier et l’utiliser à bon escient, quitte à faire tomber ses propres chefs quand ils sont plus corrompus que ceux qu’ils ordonnent d’interpeller et deviennent donc dangereux pour la paix publique, être un vrai régulateur de la société, voici la plus belle fonction du monde.
Enfin c’est le moment pour moi, j’ai décidé de me déclarer en désobéissance jusqu’à ce que mon pays redevienne un état de droit , qui sera retrouvé toute sa souveraineté militaire , monétaire , territoriale ainsi que la démocratie : le pouvoir du peuple , pour le peuple , par le peuple . Quand le gouvernement , les administrations violent les droits du peuple , l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs « Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen » .
Je vous suggère de méditer et à tous ceux qui dirigent La France ou à ceux qui veulent la diriger =
Mais quel exemple nous ont donné les élus qui ont dirigé la France depuis 1970 . Continuons à réfléchir , car pour ces politiques réfléchir pour le pays est très difficile , impossible , c’est pour cela qu’ils n’ont regardé que leur intérêt à court terme et ils agissent par conséquence hâtivement . Mais donner l’exemple n’est pas principal moyen d’influencer les autres , c’est le seul moyen . Et quel exemple nous montre ceux qui dirigent la France et ceux qui veulent la diriger. On ne peut demander des efforts à ses concitoyens que si l’on est exemplaire et si l’on a le goût de l’absolu. Le populisme que certains dénoncent n’est pas une génération spontanée. Il nait de l’impuissance du système politique existant à satisfaire aux besoins exprimés par le peuple.
Dans un monde où il faut penser global et agir local le comportement est plus important que les objectifs. La France a tous les atouts pour être un pays d’excellence démocratique et économique. Alors pourquoi ne l’est-elle pas ?
Soyons des Battants ou mourons lentement Voilà pourquoi je sollicite ce RDV non seulement pour moi mais pour la France .
Rappel =Je vous invite donc à RELire ci-dessous, un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ MAJ= Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations .
Dans l’attente , que vous m’accordiez une audience dans les meilleurs délais , de vous lire , de votre appel ,de vous rencontrer , je vous prie de recevoir , Monsieur Le Président de la République, L’expression de ma plus Haute considération Amicale.
Richard ARMENANTE / Association de Défense de la Famille ARMENANTE /
Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr
Il est des choses simples.
Notamment la suivante : nul ne peut toucher une rémunération autre qu’un pourcentage de ce qu’il a apporté d’enrichissement à l’acte auquel il participe.
Tout le monde comprend que percevoir une rémunération sur un acte qui appauvrit ne peut qu’augmenter l’appauvrissement.
Et bien figurez-vous que cette évidence n’est plus évidente pour personne.
La majorité des salaires ou honoraires ne correspondent plus à un pourcentage d’un bénéfice, mais à une dépense sèche, chacun y allant de sa justification, le plus souvent en mettant en avant le bien public, l’intérêt collectif.
Ces dépenses, qu’aucun bénéfice direct ne justifient, sont donc des pertes accumulées.
Ces pertes doivent être prises sur un autre bénéfice, auquel elles n’apportent rien.
Tout un tas de philosophies à cent sous tentent de justifier ces pertes, ce peut être donc l’intérêt général, la répartition égalitaire, l’aide sociale, l’investissement public, l’aide keynésienne à la consommation, etc…
Il n’en reste pas moins que le poids de ces dépenses devra être absorbé par un bénéfice quelque part, si l’on veut que les comptes soient équilibrés.
Ce bénéfice non concerné par ces dépenses ne les soustraira pas naturellement, il conviendra de l’y obliger par la force, par l’impôt.
Ceux qui sont à la base du bénéfice taxé indûment, patrons ou employés, vont donc être les payeurs de dépenses qu’ils ne maîtrisent pas, ils vont travailler et prendre de la peine pour payer des factures qui ne les concernent pas.
Si ces dépenses — non rattachées à la finalité d’un bénéfice lié — augmentent inconsidérément, les bénéfices artificiellement amputés de ces dépenses vont disparaître et les entreprises concernées vont être mises en cessation de paiement.
Pour éviter cela l’ordonnateur de ces dépenses sans enrichissement va emprunter afin de ne pas mettre directement en faillite les entreprises taxables.
Ce ne seront donc pas les entreprises qui seront mis en faillite, mais l’emprunteur inconséquent. C’est-à-dire l’Etat qui prend la responsabilité de ces dépenses déconnectées des bénéfices de l’économie.
Ce sont donc les bénéficiaires de ces dépenses sans enrichissement, la majorité de la population, qui sont en faillite à travers l’Etat, cette abstraction qui les représente et les paie sans motif économique.
Nous en sommes là, notre Etat est en faillite, ceux qui vivent de ses largesses sont au pied du mur.
C’est là que les athéniens s’atteignirent.
Première hypothèse :
L’Etat ponctionne à mort le capital et les entreprises pour payer la dette. Faillite générale et colère du peuple précipité dans la misère. Guerre civile.
Deuxième hypothèse :
L’Etat se déclare en faillite sans toucher aux entreprises et au capital. Colère du peuple habitué à être payé sans connexion avec l’économie et les bénéfices de cette économie. Pillage des entreprises et du capital. Guerre civile.
Dans les deux cas : guerre civile.
Je ne vois pas comment et pourquoi nous y échapperions. Les détails du déclenchement et du déroulement de cette guerre civile sont sans intérêt, sauf plus tard pour les cancaniers que sont les historiens.
Bien à vous. H. Dumas
2 276 vuesL’imbécillité s’est emparée de notre société. L’observation de ce phénomène laisse sans voix, la sidération s’empare de l’observateur, malheur à celui qui dit cette vérité que tous observent : “la connerie est maître à bord en France”.
Par quel bout commencer pour essayer de mettre un peu de cohérence dans ce constat trivial ?
Commençons par l’organisation générale.
Nous serions une société néolibérale. Qu’est-ce ? Peut-être un mélange, à doses variables, des deux uniques organisations sociales possibles, deux sociétés parfaitement répertoriées :
-D’un côté la société libérale, dont les bases ont été jetées par la révolution de 1789, c’est-à-dire la propriété privée pour pilier, le respect et la liberté de l’individu pour concept, un état sous haute surveillance économique pour les activités régaliennes. En résumé le respect des hommes, des choses et des situations, sans l’obligation d’y adhérer.
-De l’autre côté la dictature, quel qu’en soit l’adjectif, de royale jusqu’à “prolétarienne”, où l’individu est l’obligé du pouvoir, la propriété privée relative ou inexistante, l’Etat personnalisé ou abstrait étant le centre synergique de tout.
“Tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat” disait Mussolini. Lénine pensait et agissait de même. Louis XIV aussi. Et bien d’autres…
La dictature, que beaucoup appellent de leurs vœux en la souhaitant éclairée et pour des motifs aussi différents par exemple que l’ordre ou la redistribution, est la société la plus répandue. Cela depuis toujours, tout au long des siècles passés connus.
La société libérale n’est qu’un rêve, très conceptualisé à l’époque des “lumières”, qui n’a jamais vraiment vu le jour. Nul ne sait si, dans la pratique, elle pourrait exister.
En effet, le seul fait de se regrouper génère la naissance d’un dictateur plus ou moins éclairé à qui il faudra se soumettre, que l’on peut appeler chef de clan, d’équipe, de famille, de groupe, d’église, de pays…, qui n’en sera pas moins dictateur. Sans lui pas de groupe, éventuellement des foules mais c’est tout.
A vrai dire, le “néolibéralisme” n’existe pas. Pas plus que n’existe la “néodictature”.
L’immensité et la complexité de nos sociétés modernes leur font inclure des sociétés plus réduites qui sont libérales ou dictatoriales, mais qui ont l’obligation de se supporter.
Il n’est pas de société “néo…machin ou truc”, mais de vastes groupes incluant des sociétés plus petites qui elles sont typées dictature ou libérale. Donc dictature et libéralisme vivent dans un même temps et en un même lieu.
Problème :
Force est de constater que le libéralisme et la dictature ne sont pas solubles, juste difficilement miscibles, que ces deux états sont présents dans toutes nos sociétés occidentales, que la lutte entre la liberté individuelle et la soumission au groupe est éternelle.
Donc, La France n’est pas un pays néolibéral. C’est un pays incluant des pans d’organisation de type libéral et d’autres de type dictatorial.
On y voit plus clair
Ce que j’appelle “la connerie” est en fait le cumul des “situations incohérentes” qui découlent du mélange non soluble de nos deux organisations sociales.
Non seulement nous sommes obligés de subir la dictature ou le libéralisme du voisin mais, pour la plupart d’entre nous, ces deux fonctionnements s’opposent à l’intérieur de notre propre sphère personnelle.
Ainsi nous pouvons, tour à tour, nous retrouver dépendant ou profitant d’une dictature pour partie, mais aspirant ou profitant dans le même temps d’espaces de vie libérale.
Cette ambiguïté condamne celui qui est attaché à un seul système et propulse dans le désarroi et la souffrance celui qui vit dans les deux, son équilibre moral n’étant pas assuré, loin de là.
Petit exemple personnel d’absurdité
Naturellement libéral, j’ai eu une vie sans dépendance à l’Etat. Au terme je pensais finir, avec un petit capital accumulé, toujours indépendant de l’Etat. Un redressement fiscal irréel, au profit du dictateur Etat, dont je ne suis pas encore arrivé à me débarrasser, risque de liquider mon petit capital. Conclusion, je deviendrai dépendant de l’Etat dictateur qui, si je vis longtemps, va s’exposer à des frais importants pour me prendre en charge après m’avoir ruiné. N’est-ce pas con ?
Tout cela au bout de 18 ans de procédures, dont je ne veux même pas calculer le coût pour les deux parties.
Comme vous le savez, en secouant deux produits miscibles on obtient une émulsion.
Du fait des secousses incessantes entre la partie dictatoriale de notre pays et sa partie libérale nous sommes sous le coup de l’émotion – oups : émulsion –, c’est ce qui nous donne à tous l’air con et qui génère une énorme masse de situations absurdes.
La réalité
Il est loin d’être certain que ces deux types de société soient réellement miscibles, il se peut que l’instant présent ne soit dû qu’à un concours de circonstances.
Les caractéristiques des individus composant ces deux formes de société sont si différentes que leur cohabitation sur une longue durée est peu probable.
Par exemple : comment celui qui est libéral serait-il responsable mais aussi soumis, comment celui qui est soumis accepterait-il dans le même temps d’être responsable ? Ces oppositions se retrouvent à chaque instant, en toute chose, rendant la vie de tous ridicule et insupportable.
Et par-dessus tout ça – on vous donne en étrennes – des leaders qui prétendent soumettre l’une ou l’autre de ces sociétés au profit exclusif d’une seule des deux, celle évidemment qui les arrange.
Théorème :
Libéralisme et dictature sont deux organisations sociales non solubles. Elles sont miscibles. Agitées elles entrent en émulsion, perdent leur transparence, deviennent un ensemble apparemment homogène mais en réalité définitivement hétérogène et instable. L’émulsifiant stabilisateur reste à ce jour inconnu.
Au bout de ce billet, je suis accablé…. par cette découverte.
Bien à vous. H. Dumas
1 604 vuesHenri Dumas dans son article du 10 octobre (https://www.temoignagefiscal.com/ce-qui-vient-de-temoignagefiscal/), nous annonçait la fin (d’une partie) des tribunaux d’exception pour une sélection de contribuables, la fin de la fameuse justice Canada Dry, c’est-à-dire notre célèbre exception française, je veux parler du tribunal administratif.
Celui-ci en matière fiscale se rapproche au choix, du tribunal révolutionnaire ou du tribunal communiste à sa meilleure époque.
Il vous envoie soit à la guillotine sous la houlette du Fouquier Tinville ou du Andreï Vychinski de service, notre rapporteur public, qui rapporte à charge contre vous dans 90% des cas.
Donc dans 90% des cas, vous l’avez dans le trognon et, passez muscade vous avez gagné le gros lot.
Il faut dire aussi que nos pilleurs vous ont déjà pillé, en toute légalité grâce à leurs lettres de cachets (ATD et saisies) qu’ils envoient tous azimuts, si dans votre inconscience, croyant à la justice, vous contestez votre redressement.
Dès votre contestation tous les moyens de coercitions dont dispose Bercy sont employés à votre encontre, sans préavis bien sûr.
En deux coups les gros, on vous bâillonne et on vous tond à vif.
Il semblerait malgré tout que Bercy puisse toujours les employer et vous étrangler jusqu’à la faillite avec la bénédiction postérieure ou posthume automatique du tribunal administratif.
Ce tribunal funéraire était jusqu’à aujourd’hui la seule possibilité de « recours » ( le mot est rigolo) pour le contribuable.
Depuis plus de 10 ans ce blog se bat pour l’adoption d’une justice fiscale en 6 points.
Vous les trouverez dans la colonne de droite sous le titre « Le but de témoignage fiscal »
Le 4eme point : contentieux relevant exclusivement de tribunaux civils indépendants.
C’est ce que nous promet le projet de loi 1214 adopté le 10 octobre 2018.
C’est donc pour nous une grande victoire même si ce 4eme point est restrictif et que les 5 autres sont toujours des vœux pieux et qu’il faudrait au minimum 3 révolutions ou une guerre atomique ou un 14 juillet avec la prise de Bercy pour les obtenir.
Il est restrictif car il envoie au TGI que les dossiers chiffrant plus de 100.000€ de redressement.
Les redressements de moins de 100.000€ auront toujours la « chance » d’aller devant le Canada Dry et d’avoir autant de chance de gagner qu’au loto.
Encore faut-il que le TGI qui jugera les dossiers fiscaux, ne soit pas pour diverses raisons, dans la mouvance de Bercy et ne devienne à son tour un substitut de justice.
J’ai connu, en 2009, une chambre du TGI spécialisée ( https://www.temoignagefiscal.com/wp-admin/post.php?post=1276&action=edit) que au vu du résulta et du déroulé j’avais surnommé la Chambre Ardente.
Il faudra aussi que Bercy accepte et reconnaisse les jugements des TGI, c’est-à-dire qu’elle applique le « Non Bis In Item » ce qu’elle n’a pas fait avec moi. (https://www.temoignagefiscal.com/wp-admin/post.php?post=2565&action=edit)
Personnellement, j’ai été relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris (où le fisc m’avait envoyé) de l’accusation de dissimulation des recettes, puis quelques années plus tard condamné à 100% par le tribunal administratif pour le même motif!
Donc rien n’est gagné, quand on a en face de soi un adversaire prêt à toutes les malhonnêtes pour vous tondre.
Mais rien n’est perdu d’avance non plus !
Le mur de Berlin est bien tombé…
Emmanuel Bolling
1 781 vuesJ’ai eu le plaisir et le privilège d’interviewer le mystérieux et brillant H16.
Le mystère reste entier, mais le concept est effectivement brillant.
H16 a raison, si la monnaie échappe aux politiques, le trafic de la monnaie disparaît, l’économie s’impose. Le libéralisme prend toute sa dimension.
Est-ce possible ?
Bien à vous. H. Dumas
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Pascal SALIN est un penseur libéral admirable.
L’accessibilité de sa pensée, sa limpidité, son évidence, sa simplicité cachent une profonde érudition. Sa gentillesse cache, elle, une immense détermination, totalement désintéressée.
Nous avons eu l’occasion de recevoir ce penseur exceptionnel à Dax, l’an dernier.
C’est avec un interview de Pascal Salin que se termine le cycle fiscal de Contrepoints : https://www.contrepoints.org/2018/10/26/328173-limpot-cest-le-vol-5-le-pessimisme-de-pascal-salin
Contrepoints qui regrette que personne en France ne résiste au fisc, ce qui tendrait à prouver que notre résistance passe hélas inaperçue.
Dommage, les efforts et le prix que nous payons ne sont donc pas visibles, c’est un peu frustrant.
Bien à vous. H. Dumas
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Aujourd’hui Contrepoints évoque un fiscaliste hollandais, Toine Manders, qui va au bout de sa démarche en assumant son parcours, du vrai courage, nous n’avons pas l’équivalent en France : https://www.contrepoints.org/2018/10/25/327805-limpot-cest-le-vol-4-toine-manders-condamne-davance
En fait cet homme s’est engagé avec ses clients pour ce que nous appelons “l’optimisation fiscale”. Un peu partout dans le monde égalitariste, où l’idée de propriété est contestée, cette attitude tend à être déclarée délictuelle.
Les arguments de part et d’autre sont philosophiques et se résument à dire d’un côté que l’Etat est un excellent opérateur de santé, d’éducation, de transport, etc… et de l’autre qu’il se mêle de choses qui ne le regardent pas, que la propriété privée, la concurrence et le marché peuvent assumer bien mieux que lui.
Nous ne sommes pas en pointe dans ce débat ici à Temoignagefiscal. Nous sommes plus particulièrement attachés aux zones d’abus et de non-droit de notre société, en acceptant que le système en place est le fruit d’un combat politique dans lequel notre poids est nul.
Nous pensons que les arguments de Toine Manders sont bons mais inaudibles. Il faudra attendre la faillite de l’Etat, opérateur incompétent , pour que le discours de Toine Manders soit audible.
Certains parmi vous pensent peut-être que le temps est venu d’abattre cet Etat obèse, pillard, voleur. Peut-être….. mais attention, il possède la force et n’hésite pas à l’employer.
L’époque des CRS bras dessus bras dessous avec la foule réclamant moins d’Etat n’est peut-être pas pour demain, c’est même le contraire qui risque de se produire.
Il nous parait donc sage de témoigner simplement, de poursuivre en justice les incohérences, les abus de pouvoir, les tortures, et toutes les conséquences humaines désastreuses du système étatisé en place.
Saluons le courage de Contrepoints qui va plus loin.
Bien à vous. H. Dumas
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Force est de constater que la vie ne laisse que deux possibilités être opprimé ou être oppresseur.
Prenons d’abord un exemple dans la nature. Mettons le loup. Pas besoin d’avoir fait l’école d’agriculture pour comprendre que soit le loup opprime l’éleveur, soit l’éleveur opprime le loup. Toute la rhétorique écologique ne peut rien à ce constat.
Existe-t-il un point d’équilibre de l’oppression ? Non.
Il existe simplement un point d’acceptation, dont les contours sont personnels à chaque être vivant. Qui plus est, évolutifs pour chaque instant de la vie de chaque être vivant.
C’est ce point d’acceptation de l’oppression que la démocratie prétend avoir la capacité de mettre en œuvre.
J’ai eu l’opportunité de vivre tour à tour, et alternativement, du côté des oppresseurs et du côté des opprimés.
Petit retour à la nature.
J’ai été un chasseur de sanglier impénitent. L’animal est particulièrement intelligent et robuste. Logiquement sûr de lui, il ne craint pas grand-chose, n’a pas de prédateur et se reproduit en quantité. Il est la bête noire de l’agriculteur.
Le chasser parait logique et c’est un plaisir, lié à la difficulté que cela représente du fait de son intelligence. Mais, assez rapidement, ce plaisir se heurte à la résistance physique de l’animal. Il meurt rarement sur le coup de fusil.
Il agonise alors péniblement, dans des souffrances quasi humaines et, là, le chasseur oppresseur s’interroge. S’il persiste, il devra participer au cérémonial barbare de la mort du sanglier destiné à absorber l’émotion de cette mort, conséquence de l’oppression du chasseur sur le sanglier. D’abord, si c’est un mâle, il devra lui ôter encore vivant les testicules puis l’achever avec le même poignard de chasse. Puis, un peu pâle, discuter avec indifférence au-dessus de la carcasse chaude en compagnie des autres chasseurs accourus. Ce n’est pas satisfaisant.
En ce qui concerne les hommes, entre eux les choses ne sont pas si différentes, l’oppresseur finit par tuer. Seule, pour une minorité, la conscience des dégâts peut éventuellement l’arrêter.
Dans la pratique l’oppression se résume au théorème suivant :
“Individuellement le fort opprime le faible, collectivement les faibles oppriment le fort.”
C’est de cette loi que découle l’idée de liberté.
Jamais vraiment définie, parce que tout simplement indéfinissable, la liberté n’est que l’espace imaginé par l’homme hors de toute oppression. Cet espace n’existe pas dans la réalité, il n’existe que dans la tête de chacun de nous.
Ce que j’ai vécu en tant qu’oppresseur, du côté du pouvoir :
La satisfaction de mettre facilement en œuvre ses idées. La facilité pour accéder aux espaces économiques rentables. Le respect par soumission du plus grand nombre, la haine d’une minorité. La servilité des opprimés. La complicité administrative faisant de l’administration une alliée. La sympathie avec les forces de l’ordre qui cantonnent les opprimés. L’impression de liberté qui envahit, s’il n’y prend garde, l’oppresseur.
Ce que j’ai vécu en tant qu’opprimé, opposé au pouvoir :
Evidemment, l’impossibilité de faire entendre ses idées. L’impossibilité aussi d’accéder aux espaces économiques rentables. Le mépris du plus grand nombre, la sympathie d’une minorité qui vous comprend, tout en vous ignorant élégamment. La difficulté d’être servile. L’impossibilité de résister seul. La nécessité, pas évidente, de rejoindre ou de former un groupe d’équilibre pour contrer l’oppression, sans viser la prise de pouvoir et la capacité d’opprimer. Le constat que les opprimés rêvent, majoritairement, de devenir oppresseurs.
La démocratie.
Sa prétention, dès le départ, a été de défaire l’oppression. Et, dès le départ, ce fut un échec.
Intellectuellement, il apparaissait que la démocratie aurait pu diluer suffisamment les pouvoirs pour que personne ne puisse oppresser personne. La pratique a démontré qu’il ne résultait d’un tel système qu’une monstrueuse pagaille, encore plus mortifère qu’une oppression classique du pouvoir.
Alors les démocrates se sont faits à l’idée que la démocratie ait pour seul avantage l’alternance des oppresseurs. Ils imaginaient que cette alternance se neutraliserait, chacun ne voulant pas trop s’exposer aux vengeances potentielles du retournement.
Ce n’était pas stupide, mais ce n’est pas ce qui s’est passé.
Une classe d’oppresseurs professionnels est née.
Elle s’appelle l’administration, elle est composée de fonctionnaires. Ces mercenaires, ayant obtenu un statut à vie, se sont avérés indépendants des courants électifs.
Les élections démocratiques peuvent amener au pouvoir qui que ce soit, l’administration bureaucratique reste la même. C’est donc elle la véritable détentrice du pouvoir.
Il lui a suffi de rendre ce pouvoir suffisamment complexe pour que les alternances n’aient jamais le temps de le modifier en profondeur. Puis, une communication vers les oppressés, qui sont de nature servile, démontrant l’apparent désintéressement de l’administration a été mise en place, accompagnée d’une captation majoritaire de ces serviles dans le système : le pouvoir absolu est ainsi né.
Qui dit pouvoir absolu, dit oppression, évidemment.
Nous en sommes là. Que faire ? Pas grand-chose, rien même.
On peut toujours parler de liberté, ce terme qui n’évoque que ce que chacun a dans la tête à ce sujet. Mais pourquoi faire ?
Comme les chasseurs, les fonctionnaires oppresseurs sont surs de leur bon droit, leur satisfaction personnelle leur tient lieu de raisonnement et de justificatif. Ils sont heureux, même fiers.
Les chasseurs de sangliers auraient pu disparaître dans le même temps que le sanglier qu’ils avaient abusivement chassé dans les années 1970. Dans un instinct de survie, ils ont élevé et protégé les sangliers pour pouvoir continuer à les oppresser, à les tuer.
C’est exactement ce qui se passe en ce moment avec les fonctionnaires oppresseurs qui élèvent et bichonnent les jeunes français pour pouvoir continuer à les oppresser.
Car ne vous y trompez pas, l’oppresseur aime opprimer. Il n’est pas à cette place par hasard.
Il n’y a pas d’issue. Partez.
Bien vous. H. Dumas
1 588 vuesEST-CE POSSIBLE ?
Oui, c’est ce que nous révèle aujourd’hui l’excellente série de Contrepoints : LE LIEN
Il faut l’avouer, ça fait froid dans le dos. En même temps c’est la logique de toutes les dictatures. Pourquoi la dictature fiscale y échapperait-elle ?
Bien à vous. H. Dumas
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Je ne suis pas loin de l’absolu de ma démonstration visant à établir formellement que, contrairement à ce qu’il prétend : L’Etat est devenu un pillard sans vergogne qui crée plus de mal qu’il ne fait de bien. Ses serviteurs sont des despotes qui se disent irresponsables, alors qu’ils pratiquent journellement crimes et harcèlements moraux de bureau dont ils devront un jour rendre compte.
Vous me direz qu’au bout de quinze ans ce n’est pas trop tôt. Aussi, que le prix à payer a été hors de proportion avec la démonstration.
Vous n’avez pas tort, mais la preuve demande toujours un effort de recherche.
Je suis une énième fois convoqué le Lundi 5 Novembre à 9h devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociales de Montpellier.
La cause paraît simple
Je ne peux plus payer les charges sociales d’une employée que nous avons depuis presque vingt ans et que je ne peux me résoudre à licencier.
En réalité la cause n’est pas si simple.
Car ce n’est pas de mon fait si je ne peux plus payer ces charges sociales.
Pour être clair tout en évitant toute prétention, disons que j’ai mené une vie de travail et de responsabilité classique, libre, sans aucune liaison ni dépendance économique avec l’Etat. Je crois avoir réaliser des choses importantes pour mes clients et pour la collectivité, mais ce n’est pas à moi d’en juger.
J’ai payé mes impôts, assumé la vieillesse de mes parents et l’éducation de mes enfants, sans aide de l’Etat.
J’ai capitalisé suffisamment pour ne pas dépendre de l’Etat pour ma vieillesse et je travaille encore aujourd’hui avec plaisir.
Oui, mais voilà, trois contrôles fiscaux, chacun sans fondement, ont intégralement ruiné mon capital et au-delà. Pendant que l’Etat, à travers sa retraite obligatoire, me gratifie de la moitié du RSA tous les mois.
HODGE s’en contrefout, voici ce qu’il écrit :
Très clairement ce petit fonctionnaire réclame ma ruine, ma mort, il exige pour moi le goulag, le camp de concentration, l’exclusion sociale, peut lui importe que l’Etat, dont il est un représentant, soit le responsable de mon défaut de paiement.
Il ne sent pas concerné par les abus fiscaux de l’Etat, puisqu’ils sont faits à son profit et que lui-même les pratiques journellement.
Ce con ne voit même pas que l’Etat est une abstraction, n’existe pas, que l’Etat c’est lui, que les voleurs ce sont lui et ces pots, rien d’autre.
Il est si semblable à Eichman qui, dans sa cage de verre, jusqu’à sa condamnation, et probablement jusqu’à son exécution, n’a jamais compris que l’Etat Nazi c’était bien lui et ses semblables, et non une sorte d’autorité supérieure à qui on peut obéir impunément.
On notera dans le laïus de Hodge, c’est un détail, que l’URSSAF n’a jamais présenté les comptes des sommes que cet organisme me doit, même si elle affirme le contraire.
J’attends avec impatience le jugement du TASS. Sera-ce Salomon le juge ?
Jusqu’où iront-ils avant de chuter comme des merdes, qu’ils sont ?
Je vous tiens au courant.
Bien à vous. H. Dumas
1 787 vuesC’est vrai, j’avais oublié Thoreau. Et pourtant…
Merci à Ludovic de nous rappeler le droit à la désobéissance, même fiscale.
La publication d’aujourd’hui dans Contrepoints.
Par Ludovic Delory.
“Un jour de juillet 1846, un agent de l’État ordonna à Henry David Thoreau de payer les six ans de capitation qu’il « devait » au gouvernement local. En refusant de s’acquitter d’un montant qui ne lui semblait pas juste, le philosophe-poète américain passa une nuit en prison. L’une de ses proches s’acquitta des taxes, en échange de la libération de Thoreau. Mais contre sa volonté d’homme libre.
C’est de cet événement qu’il tira les réflexions inspirant son traité sur La désobéissance civile (Résistance au gouvernement civil, 1849).
Les motivations de Thoreau étaient animées par son rejet de l’esclavage et de la guerre contre le Mexique. Autrement dit, de l’oppression d’un groupe d’individus par un autre. Cet essai constitue avant tout un plaidoyer contre l’enrôlement forcé des hommes au service des desseins guerriers de l’État.
En revanche, financer l’instruction publique ne semblait pas lui poser problème :
“Je n’ai jamais refusé de payer la prestation, parce que je suis aussi désireux d’être un bon voisin que d’être un mauvais sujet ; et quant à l’entretien des écoles, je fais en ce moment ma part pour instruire mes concitoyens. Ce n’est point pour un article spécial de la feuille de contributions que je refuse de les payer. Je veux simplement refuser obéissance à l’État, me retirer et vivre à l’écart de lui tout à fait”.
Cette réflexion nous ramène à l’axiome de non-agression, point de départ de toutes les théories libérales. Si, comme Thoreau, des millions d’individus pouvaient exprimer leur rejet de la ségrégation ou la guerre, pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’impôt ?
En réaffirmant la primauté du droit naturel, transposée notamment dans les articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, Thoreau n’a fait que valider la primauté de l’individu sur le collectif. Qui, mieux que l’individu, peut être le meilleur souverain ? « À État souverain, individu esclave «, écrit Pierre Lemieux. Mais cette souveraineté, même lorsqu’elle est concédée, se révèle absolue.
EXODE À WALDEN
En 1845, Thoreau décida de s’isoler sur les berges de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Deux ans durant, il profita de cette solitude pour y construire une cabane, planter des légumes et surtout réfléchir sur le sens de l’existence. Cette « simplicité volontaire » contribua à consolider son assise philosophique.
Thoreau fut un écologiste au sens noble du terme. C’est-à-dire, avec le regard que l’on porte aujourd’hui, a-politique et engagé. Observateur amoureux, il compila les noms des plantes, travailla la terre et vécut dans une autarcie toute relative, certes, mais inspirante.
Cet amour de la terre, qui transpire dans ses écrits les plus anarchistes, inspira même des représentants de la gauche alter-mondialiste moderne. Sans qu’ils n’aillent au bout du raisonnement.
« HOMMES D’ABORD ET SUJETS ENSUITE »
Thoreau concilia l’anti-matérialisme avec le rejet de l’État.
“Les gouvernements nous montrent avec quel succès on peut imposer aux hommes, et mieux, comme ceux-ci peuvent s’en imposer à eux-mêmes, pour leur propre avantage”.
L’État ne représente simplement qu’une « force physique supérieure » à l’individu. Pour justifier sa résistance, Thoreau appelle à la morale :
Quand je me trouve en face d’un gouvernement qui me dit : « La bourse ou la vie ? », pourquoi m’empresserais-je de lui donner ma bourse ?
Cette résistance à la coercition inspira l’un de ses contemporains, de l’autre côté de l’Atlantique. Herbert Spencer, qui vécut lui aussi dans la solitude et la simplicité, juge que l’État est un serviteur et qu’il ne bénéficie pas a priori du consentement des gouvernés. D’où le droit de s’en séparer :
“En affirmant qu’un homme ne peut être taxé à moins qu’il n’ait, directement ou indirectement, donné son consentement, on affirme aussi qu’il peut refuser d’être ainsi taxé ; et refuser d’être taxé, c’est rompre toute connexion avec l’État.”
Durant son séjour au bord de son étang de Walden, Thoreau ne fut jamais victime — à l’exception d’un volume de Homère « qui arborait peut-être des dorures excessives » — de la moindre atteinte à ses biens. Il ne verrouillait jamais sa porte, même lorsqu’il s’absentait plusieurs jours. En s’adonnant à cette « simplicité volontaire », il faisait le pari que personne ne chercherait à s’attaquer à ses biens ou à sa personne.
C’est en se rendant chez le cordonnier qu’il fut arrêté et jeté en prison pour non paiement de la taxe.
“Je ne fus jamais molesté par personne d’autre que des représentants de l’État.”
Un homme qui, comme le proclama son ami Ralph Waldo Emerson dans son oraison funèbre, avait comme priorité de « mettre sa propre pratique en accord avec ses croyances ».
Thoreau passa une nuit en prison pour ses idées.
D’autres, un siècle plus tard, y laissèrent la vie. Demain, Contrepoints vous narrera la tragique fin d’Irwin Schiff.
Herbert Spencer, Le droit d’ignorer l’État, Éd. Les Belles Lettres, coll. « Iconoclastes », p. 29 ↩
Henri David Thoreau, Walden, Éd. Gallmeister, 2017, p. 196 ↩”
Demain la suite, que du bonheur.
Bien à vous H. Dumas
1 465 vuesSe déplacer pour recueillir quelques voix en prenant pour excuse 18 morts c’est grave.
S’il s’agissait d’un attentat, donc d’une conséquence d’actes politiques, on pourrait comprendre que les politiques viennent se recueillir, assumant ainsi une part de leurs responsabilités.
Mais là, un événement naturel, lié à la puissance toujours menaçante de l’univers, que vient-il faire ?
Dire qu’en augmentant le prix du mazout il va réguler les orages ?
Faire croire qu’il compatit, alors qu’à lui seul, par les impôts et sa clique de SS fiscaux, il est responsable de 18 morts — pas tous les vingt ans — tous les jours que le bon dieu donne ?
C’est l’ouragan qui se plaint du zéphyr.
On est en droit de lui en vouloir beaucoup car, contrairement à Hollande dont la lucidité pouvait être mise raisonnablement en cause, Macron est une intelligence supérieure, il est parfaitement conscient de ses postures, qu’il maîtrise totalement.
J’ai mal pour les 18 morts de l’Aude sans pouvoir accuser la pluie, j’ai encore plus mal pour les morts journaliers du fisc et j’en accuse Macron.
Bien à vous. H. Dumas
1 896 vuesCette semaine, nos amis de “ContrePoints”, — une saine lecture à conseiller à tous, un journal du net libéral, ouvert — lancent une série d’articles sur le mythe de la légitimité de l’impôt.
L’approche intellectuelle du sujet est de très bonne qualité et les références de haut niveau.
Nous publierons tous ces articles de Contrepoints, tout en vous conseillant d’aller aussi les lire directement sur leur site.
Un seul petit regret, nous résistons à Bercy depuis plus de dix ans, nous sommes en pointe sur ce sujet et en payons la facture dans notre chair. Nous sommes des témoins incontournables de la souffrance liée à l’impôt et du massacre social induit.
Hélas, nous ne sommes pas inclus dans l’étude de Contrepoints, alors que nous avons notre part dans l’évolution actuelle de la pensée quant à l’impôt, évolution qui permet à Contrepoints de se lancer dans cette série d’articles.
Ce n’est pas grave, pas de quoi bouder notre plaisir, pas de quoi ne pas saluer le courage de Contrepoints en abordant ce sujet.
Donc, place à Contrepoints :
“L’impôt, c’est le vol (1) : la prérogative du pouvoir
Cette semaine, Contrepoints vous propose une série sur l’impôt. Utile ? Confiscatoire ? Nous retracerons la genèse de l’impôt ainsi que sa définition, avant de partir à la rencontre d’individus qui ont décidé de consacrer leur vie à la bataille contre la « spoliation légale ».
Par Ludovic Delory.
L’impôt permet de faire travailler l’individu au profit de l’État. Cette forme d’esclavage serait « librement consentie », si l’on en croit les mauvais manuels de philosophie. Bel oxymore ! Refusez de payer vos impôts et demain les agents du fisc viendront frapper à votre porte. Refusez de leur répondre et ce sont des gens en armes qui viendront cette fois vous chercher. Vous serez condamné. Et vous payerez, quand bien même cela ne relèverait pas de votre volonté.
Contribuer au bien commun, cela peut se faire par d’autres voies que la coercition. Et c’est souvent plus efficace.
Le consentement libre, c’est un truc pour faire passer la pilule. Les mots, pour la bête froide qu’est l’État, n’ont plus aucun sens dès qu’il s’agit de la nourrir. Franz Oppenheimer rappelle que les constructions étatiques sont nées de la violence et du pillage :
L’État est, entièrement quant à son origine, et presque entièrement quant à sa nature pendant les premières étapes de son existence, une organisation sociale imposée par un groupe vainqueur à un groupe vaincu, organisation dont l’unique but est de réglementer la domination du premier sur le second en défendant son autorité contre les révoltes intérieures et les attaques extérieures. Et cette domination n’a jamais eu d’autre but que l’exploitation économique du vaincu par le vainqueur.
LE SENS DES MOTS
Un peu d’étymologie permet de voir plus clair dans le jeu des exploiteurs. La notion de « tributum » remonte à l’Empire romain. Elle symbolise la soumission des peuples vaincus, obligés de payer leur dû au vainqueur. Le « fisc » désignait à l’époque un petit panier pour presser les raisins. L’Empereur était nourri grâce à la pression fiscale. Le fisc pouvait « exigere » le paiement de l’impôt, par le biais de l’« exactor », dont nous tirons aujourd’hui le mot « exaction ». Étymologiquement : « celui qui pousse dehors ».
Contraindre, c’est aussi ce à quoi nous ramène le mot « impôt », dérivé du terme « imponere », qui signifie « forcer quelqu’un à quelque chose ». En France, le percepteur des impôts était appelé jusqu’il y a peu « l’imposteur ». Et ce terme n’avait à l’époque rien de péjoratif. L’État, pour subsister, a besoin de s’accaparer par la force les avoirs appartenant à un contribuable. Jusqu’au XVe siècle, un verbe était réservé pour cet usage : « confiscare ». Confisquer.
L’IMPÔT N’EST PAYÉ QU’AU POUVOIR
La logique suit donc son cours : pour exister, l’État s’accapare le droit de lever l’impôt par la violence. Les différentes justifications nées au fil des siècles ne tiennent pas la route. Personne n’a signé ce fameux « contrat social » et ceux qui tentent d’échapper à l’impôt « librement consenti », au nom de la liberté, se voient in fine privée de celle-ci.
Cette question de liberté est au coeur du problème : comment pouvons-nous vivre libres sous le joug d’un exploiteur ? Si les citoyens avaient besoin de l’État, pourquoi ne solliciteraient-ils pas volontairement ses services ? Pour Guyot, l’impôt « est arbitraire et porte atteinte à la propriété privée ». Pour Mises, il est « un mode déguisé d’expropriation ». Pour John Stuart Mill, il est « une forme adoucie du vol ». Pour Spencer, il est « une servitude ». Murray Rothbard, lui, résume cette réalité en une phrase :
L’impôt est un vol, purement et simplement, même si ce vol est commis à un niveau colossal, auquel les criminels ordinaires n’oseraient prétendre.
Et alors ? Si les gens votent pour les impôts ? Si 50,1 % de la population décide de les augmenter ? Ne s’agirait-il pas d’un « devoir civique » élémentaire, comme tendent à nous le faire croire ceux qui, justement, se repaissent de l’impôt ?
Ne jouons pas sur les concepts, souligne le Pr Serge Schweitzer :
Qu’une majorité cautionne la violence de l’impôt ne rend pas une violence non violente.
Par définition, l’impôt est un acte coercitif pratiqué à l’encontre de l’individu. Des hommes se sont révoltés contre cette spoliation. Ils ont écrit l’Histoire.
RÉVOLUTIONS GAGNANTES
La plus connue des révoltes contre l’impôt fut assurément celle qui préfigura, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la création des États-Unis d’Amérique. Pour protester contre les taxes imposées par l’occupant britannique, les habitants des Treize provinces se rebellèrent. L’arme à la main. L’imposition servit de déclencheur.
L’Histoire est constellée de révoltes contre l’impôt. Même en France. En 1382, Rouen et Paris connurent de violents mouvements anti-fiscaux. L’État, toujours en quête de besoins nouveaux, oppressa la population. Les Croquants du Quercy (1637), les Lanturlus de Bourgogne (1630) ou les Nu-Pieds de Normandie (1639) incarnèrent la défense du peuple contre l’administration fiscale de l’époque. En 1907, les vignerons de l’Aude firent la grève pour protester contre l’impôt sur l’alcool. Toutes ces révoltes furent réprimées par les hommes de l’État.
Du poujadisme aux Bonnets rouges, notre époque est elle aussi émaillée de mouvements populaires visant à contester l’oppression fiscale.
En France, les prélèvements obligatoires s’élevaient, en 1896, à 9 % du PIB. Aujourd’hui, ils frôlent les 57 % du PIB. Plus de la moitié des richesses produites sont happées par la machinerie d’État. Face à ce tsunami, le citoyen-payeur est incapable de gérer plus de la moitié de sa vie. Sans que cela ne soulève de mouvement populaire.
Or, le paradigme n’a pas changé : les rebelles sont muselés, traqués, emprisonnés. Alors qu’ils ne font que se défendre. Comment expliquer cette soumission ?
LE CONSENTEMENT IMPOSÉ
Principal critère de légitimation de l’impôt : la démocratie. « Voter, c’est bien. Cela permet de légitimer l’action publique. » Partant de là, les spoliateurs peuvent se permettre toutes les outrances. À commencer par celles qui piétinent vos libertés. Un candidat à l’élection promet des baisses d’impôt ? Une fois élu, il augmente les impôts.
De quelle marge de liberté dispose l’électeur cocu ? Aucune, jusqu’à la prochaine élection. Et encore. Rien n’est sûr, car d’autres candidats plus futés pourraient procéder de même.
C’est avec la caution démocratique qu’a surgi le mythe du « consentement à l’impôt ». Rien ne vous est imposé, puisque vous avez voté. Le problème, c’est que l’État s’affranchit très facilement de votre volonté.
LE CAMBRIOLEUR LÉGITIME
Par un détournement sémantique incroyable, le voleur est devenu aujourd’hui celui qui tente d’échapper à l’impôt. Alors qu’en réalité, ce n’est pas lui qui tient le pistolet sur la tempe de sa victime. Ce renversement des concepts s’est diffusé grâce à la propagande étatique. Les mots « justice » et « redistribution » agissent sur les foules comme un nouvel opium.
L’impôt ne sert plus qu’à financer un service. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, il est devenu un outil de redistribution de l’individu vers la collectivité. L’impôt-service est devenu l’impôt-sanction. Aujourd’hui en France, les services régaliens sont sous-financés : la Justice et la police sont les enfants pauvres du budget. Or, les dépenses et la dette de l’État augmentent. Les dettes contractées sur le dos des générations suivantes s’empilent et accroissent la répression financière à l’égard des individus et des entreprises.
En 2018, les dépenses totales de l’État atteindront 424,7 milliards d’euros, contre 417,4 milliards en 2017. Quant au déficit de l’État, il atteindra les 82,9 milliards d’euros à la fin de l’année prochaine (contre 76,5 milliards d’euros en 2017), ce qui représente une hausse de 6,4 milliards d’euros.
(Le Figaro, 27 septembre 2017)
Destiné d’abord à financer les guerres inter-étatiques, l’impôt n’a cessé de croître en temps de paix. Le budget des armées, en France, s’élève aujourd’hui à 34,2 Md€. Moins de 2 % du PIB. Pensez-vous encore qu’on lève des impôts pour assurer la protection des individus et du territoire ?
JUSTICE ET REDISTRIBUTION, LES NOUVELLES JUSTIFICATIONS DE L’IMPÔT
L’impôt progressif est l’un des piliers de la pensée marxiste. L’arme de l’utopie révolutionnaire, telle que prônée dans Le Manifeste du Parti Communiste (1848). L’impôt pensé comme un outil d’échange réclamant une contrepartie équitable (au sens libéral) s’est mué en impôt-spoliation, dont le seul rôle consiste à viser l’égalité (au sens socialiste).
Voilà pourquoi le système, aujourd’hui, consiste à voler les créateurs de richesses et à redistribuer cette richesse à des personnes déterminées par des spoliateurs qui, eux aussi, s’enrichissent au passage. C’est l’impôt sans contrepartie, le règne de l’arbitraire, l’inquisition fiscale. La guerre déclarée au citoyen par l’État.
Dans ses Principes de Morale (1879), Herbert Spencer écrit :
Prendre son argent au citoyen, non pas pour payer les frais de la protection de sa personne, de ses biens et de sa liberté, mais pour payer les frais d’actions auxquelles il n’a pas donné son assentiment, c’est lui infliger une injustice au lieu de la prévenir.
Dans cette lutte inégale, l’État dispose aujourd’hui d’un pouvoir considérable. Les pouvoirs renforcés de l’administration fiscale, l’informatisation des transactions financières et les tentatives diverses d’éliminer l’argent cash font peser de nouveaux risques sur la liberté.
De tout temps, des individus se sont levés contre cette injustice.
C’est leur courage que nous avons décidé d’exposer dans cette série. Tout au long de cette semaine, vous ferez connaissance sur Contrepoints avec les résistants qui, à contre-courant de la pensée unique, ont choisi d’affronter la nouvelle inquisition fiscale.
Demain, nous (re)découvrirons le texte de Henry David Thoreau (1817-1862) sur La désobéissance civile.
Mercredi, nous retracerons le parcours d’Irwin A. Schiff, qui a voué sa vie à combattre l’administration fiscale américaine.
Jeudi, nous vous proposerons un extrait de l’interview exclusive de Toine Manders, avocat néerlandais, qui devra répondre d’évasion fiscale devant la Justice de son pays la semaine prochaine.
Enfin, vendredi, nous tenterons de voir, avec l’économiste Pascal Salin, s’il existe des solutions à ce qu’il nomme « La tyrannie fiscale ». Sachez-le déjà : l’heure n’est pas à l’optimisme.”
Nous suivrons cette série avec attention, nous la retranscrirons sans rancune.
Bien à vous. H. Dumas
2 730 vues“Trois hommes d’une même famille ont été mis en examen dans une vaste affaire de fraude fiscale…
Une découverte « considérable », souffle à “La presse chérie“ une source proche du dossier. Les enquêteurs de l’antenne de police judiciaire de Cergy ( Val-d’oise) ont découvert 1,6 million d’euros en liquide dans les locaux d’une entreprise qu’ils venaient perquisitionner le 10 octobre dernier. Quatre hommes – un père et ses trois fils – ont été interpellés et placés en garde à vue. Trois d’entre eux ont été mis en examen et écroués, le 12 octobre dernier.”
Voilà, très sérieusement racontée par notre presse nationale, une affaire qualifiée de fraude fiscale.
Quand même, ces fraudeurs fiscaux, ils sont partout. Sous chaque entreprise chacun sait qu’il suffit de se baisser pour ramasser des millions en liquide.
Ici il s’agit, nous dit-on, d’une entreprise de produits alimentaires en gros. Dont les patrons en famille, ultime sacrifice, dormaient dans le hangar de l’entreprise.
Nous n’en saurons pas plus. Qui sont ces gens ? comment s’appellent-ils ? Quels sont leurs clients ? A ce niveau de dissimulation fiscale je suppose qu’ils font un sacré chiffre d’affaires, qu’ils sont les principaux fournisseurs de Carrefour, Auchan, Leclerc et toute la bande.
Très grosse boutique, certainement.
Quand je pense qu’ils auraient pu couler des jours heureux, il aurait suffi qu’ils paient leurs impôts.
Car il ne leur est reproché, du moins c’est ce que laisse supposer “la presse chérie” qu’une dissimulation fiscale. Impôts payés, ils étaient pénards et pouvaient continuer leur vie de grossistes réputés dans l’alimentaire.
Je vous vois venir.
N’allez pas imaginer qu’ils sont les fournisseurs attitrés de ces petites épiceries nocturnes, toujours vides et cependant jamais fermées. Qui donnent dans le typique, à tous les niveaux.
N’imaginez pas non plus que ce liquide, loin d’être de la fraude fiscale, serait tout simplement la monnaie découlant de la vente de produits si typiques qu’il est préférable de ne pas s’étendre sur le sujet.
” — Ah, que n’ont-ils payé l’impôt et continué à vendre leur produit typique”, pensez-vous sarcastiques. Vous avez mauvais esprit et ne comptez pas sur “la presse chérie” pour fouiner le sujet.
Laissez de côté vos suppositions, voyez la vérité en face.
Un contrôleur fiscal, habitué des hangars habités, a rendu visite, dans le cadre de ses fonctions, à la famille dont on ne connait pas le nom, mettons les Bidochon.
Affûté, le contrôleur a repris toute la comptabilité de l’entreprise, compté les boites de petits pois entrées et les boites de petits pois sorties. Il s’est aperçu que l’entreprise familiale avait acheté un million six cent mille boites de petits pois et n’en avait revendues que cinq. Après un rapide calcul, le contrôleur a émis de forts soupçons.
Il a d’abord préparé un projet de notification et, lors du débat oral et contradictoire, il l’a soumis aux entrepreneurs.
Ceux-ci ont fait valoir qu’habitant sur place ils se nourrissaient exclusivement de petits pois. Après calcul, le contrôleur leur a opposé qu’un million six cent mille boites de petits pois, sur deux ans, revenait à une consommation de 273 boites pour chacun par repas.
Ils opposèrent au contrôleur leur grande famille et leur multitude d’amis, qui tous témoignèrent par écrit de leur gout prononcé et récurant pour les petits pois.
Coincé, le contrôleur est reparti bredouille. Vous n’ignorez pas, évidemment, que les contrôleurs fiscaux vérifient tous les chiffres qu’ils envisagent et sont excessivement scrupuleux à ce sujet.
Cependant, et c’est là le remarquable de cette affaire.
Pas convaincu, le contrôleur a persuadé sa brigade de manger, pendant deux mois, des petits pois matin, midi et soir. Au terme de l’expérience, le contrôleur et son chef ont été persuadés qu’ils avaient été abusés par la famille Bidochon. Que manger une telle quantité de petits pois n’était pas possible.
Mais, comme ils n’avaient pas fait constater par l’huissier du trésor public leur expérience, scrupuleux à l’extrême, ayant peur d’être désavoués par le Tribunal Administratif qu’ils n’imaginaient pas tenter l’aventure du contrôle sur pièce, le contrôleur et sa hiérarchie ont abandonné le redressement.
En revanche, ils ont averti un agent du commissariat de Cergy, qui se trouvait être le beau-frère du technicien de surface responsable de la propreté des Services Fiscaux.
Le contrôleur et sa hiérarchie étaient convaincus que les boites de petits pois, ou leur équivalant en argent, devaient se trouver encore dans le hangar, servant d’habitation aux Bidochon.
L’agent en a parlé à son chef, qui a saisi, dans le cadre de l’amitié entre les forces de l’ordre, le commandant de gendarmerie du secteur, qui a lui-même saisi l’attaché du ministre.
C’est ainsi que le magot fiscal a été découvert le 10 Octobre dernier, comme vous le rapporte “la presse chérie“
N’allez pas imaginer que “la presse chérie” pourrait vous donner une version falsifiée de la réalité. Nous sommes bien dans le cadre scandaleux d’une fraude fiscale, admirablement déjouée par le corps intègre et incorruptible des contrôleurs fiscaux, toujours sur la brèche, infatigables, justes et généreux.
Nous ne pouvons que nous réjouir de voir ainsi la fraude fiscale éradiquée, surtout que cette somme n’était pas comprise dans les 100 milliards d’objectif du syndicat unifié des impôts.
Que du bonheur. Bien à vous. H. Dumas
1 758 vuesRevenons à 1789, année charnière parait-il. Charnière de quoi ?
En réalité ce fut une année de plumage du dindon. Les français honnêtes, bien sûr il y en avait, ont été abusés par le roi et sa clique de nobles internationaux, puis opprimé immédiatement après, et sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui, par ceux qui parlant en leur nom n’ont eu comme objectif que leurs fantasmes et leurs ambitions personnels.
Je vous accorde que ce constat est désespérant. Doit-on pour autant devenir cynique et sans scrupule ? Peut-être, mais ce n’est pas possible pour tout le monde.
Et oui, contrairement à ce que vous croyez probablement, être honnête n’est pas une question d’éducation, de lois ou de police, mais de personnalité.
On naît honnête ou malhonnête, dans tous les milieux, sous toutes les latitudes. C’est souvent un drame pour celui qui est affublé de cette particularité. Aucune chance pour que celle-ci puisse un jour imposer sa pensée au plus grand nombre, les “naissances honnêtes” ne sont pas majoritaires. Je soupçonne le Bon Dieu de l’avoir fait exprès.
Il reste un passe-temps sur cette terre pour les honnêtes : essayer de détecter les manœuvres des escrocs avant qu’elles ne soient évidentes pour tous, avant qu’elles s’effondrent bruyamment, tant qu’elles portent encore beau, qu’elles flamboient.
Ça ne sert à rien ? En effet.
Revenons encore à 1789. N’oublions pas que la même année les Etats-Unis, espace vierge, sans privilège acquis, se dotaient d’une constitution largement inspirée des “lumières”, qui a tenu et tient toujours le coup.
Si l’affaire a foiré en France, cela ne peut pas venir du produit lui-même mais bien des combinards qui l’ont mis en place en cherchant à protéger leurs privilèges ou à en créer de nouveaux.
La leçon de tout cela est qu’il n’y a jamais, hélas, rien de sincère dans une société en activité, tout n’est que combats entre privilégiés ou voulant le devenir, les braves gens, les “honnêtes gens”, étant pris systématiquement en otages, pour finir toujours en dindons de la farce.
Mais pourquoi sans cesse ce recommencement ?
Parce que le mensonge à venir est toujours plus beau que l’ancien, parce que les escrocs à venir sont toujours plus séduisants que les anciens. Pendant que l’honnêteté reste désespérément stable, sa séduction laborieuse.
Profil de l’escroc sociétal type
D’abord il prétend être porteur d’un projet de société idéal et juste. Evidemment ce projet est mondial. Son installation s’impose, le contraire entraînerait – dit-il — la ruine et la destruction de la société qui résisterait en refusant cet évident bonheur à venir.
Ses ennemis sont les privilégiés en place, ses amis sont tous ceux qui portent son projet à travers le monde en souhaitant prendre la place des privilégiés dès qu’ils seront chassés.
Son but est de convaincre la population, dont les “honnêtes gens” qui seront un temps caution, de la nécessité de son plan. Ce sont ceux-là qui représentent la masse qui va renverser le système visé. Tous les moyens seront bons, toutes les alliances bien venues.
Au moment opportun, une grande farandole, plus ou moins sanglante, emportera tous les acteurs. Au centre les bannis, anciens privilégiés, autour la foule qui danse sans savoir vraiment pourquoi, au-dessus le vol des vautours-escrocs qui attendent leur heure pour se poser et ramasser la mise.
Tout cela est beau à pleurer et fera de magnifiques livres d’histoire, qui n’auront pas grand-chose à voir avec ce qui se sera réellement passé.
Alors ? C’est quoi l’escroquerie du siècle en ce moment ?
Un truc qui rentre facilement dans la tête du bon peuple, pas déjà utilisé, qui s’impose, sans lequel la catastrophe est éminente.
Un truc qui tue ou ruine les privilégiés actuels, qui pourra nourrir et engraisser les prochains.
Un truc si évident que la masse, y compris les “honnêtes gens” ne pourra pas le mettre en doute, qui pourra lancer la grande farandole du basculement.
Bon sang, mais c’est bien sûr : l’ECOLOGIE.
Ben oui, vous avez trouvé. Juste pour le fun. Parce que, dans la réalité, rien ne va changer. Le processus est engagé, les tueurs sont en place, fusils réglés. Les privilégiés actuels négocient, fourbes et prêts à trahir tout le monde, peine perdue. Ils sont trop riches, trop libres, trop distants, ils vont crever.
Les fonctionnaires, petits privilégiés aigris, sont les vautours-escrocs. Ils vont étendre leur pouvoir déjà considérable, mais ils vont surtout faire main basse sur l’économie qui jusqu’alors leur échappait. L’économie solidaire, écologique, ce sont eux.
Laissons faire. De toute façon nous n’avons pas le choix, les “honnêtes gens” et le bon peuple sont dans la nasse.
Qu’importe, tout le bordel s’écroulera dans 70 ans, c’est la mesure. Les enfants de vos enfants recouvreront peut-être la liberté, sauf en cas de nouveaux escrocs….
Bien à vous. H. Dumas
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Cher Concitoyens(nes) , Madame, Monsieur
« Il n’y a pas le pouvoir , mais l’abus de pouvoir »
Bonjour, pour votre sagacité et pourquoi pas obtenir votre soutien si possible=
Je vous prie de trouver ci-dessous courriel du 19 octobre 2018 que j’ai adressé à Monsieur le Président de la République Monsieur Emmanuel MACRON sur son site présidentiel (Validation message au Président ,no-reply@elysee.fr , vendredi 19 octobre 2018 08:19) .
La France est devenue un pays mafieux et corrompu , son administration fonctionne comme la Mafia . Beaucoup de citoyens et journalistes naissent aveugles , et ils ne s’en aperçoivent que le jour ou une bonne vérité leur crève les yeux. La démocratie , médiocratie, française a atteint ses limites , il faut impérativement apporter les changements nécessaires. Tout cela nuit au développement économique.
A méditer ces réflexions sur l’éthique =
Comme le dira le Général De Gaulle – écœuré par le nombre de polytechniciens qui auront collaboré avec les nazis pendant la seconde guerre mondiale et qu’un valeureux d’Estiennes d’Orves rachètera de justesse – : ” Le tout n’est pas de sortir de polytechnique , mais de sortir de l’ordinaire !” Extrait de l’âge de la connaissance Idriss ABERKANE ( traité d’écologie positive )
Un jour On interrogea le grand mathématicien arabe Al Khwarizmi” (Al Juarismi) sur la valeur de l’être humain et il a répondu: Si cette personne a une éthique, sa valeur est égale à 1. Si elle est intelligente, ajoutez un zéro et sa valeur sera de 10 …. Si en plus, elle est riche, ajoutez un autre zéro et ce sera de 100 … Si en plus de tout ça, c’est une belle personne, ajouter un autre zéro et sa valeur sera de 1000 … Mais si elle vient à perdre le 1, qui correspond à l’éthique, elle perdra alors toute sa valeur, elle n’aura plus rien … seuls les zéros 000 resteront….
Comme disait Mr Nelson MANDELA que j’ai rencontré :”Je ne perds jamais. Soit je gagne , soit j’apprends” et j’ai beaucoup appris.
La France est devenue peu à peu un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme.
La vérité ne peut plus être enfermée, elle nous rend libre , elle est sans pitié , j’ai ainsi publié des vérités irréfragables, des dysfonctionnements judiciaires ( des tricheries, des abus de pouvoir…etc, ) que j’aie dus subir, elles sont détaillées ici, cliquez : O EPIMENON NIKA “CELUI QUI PERSISTE VAINCRA !”
Je vous invite donc à RELire ci-dessous, un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ MAJ= Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations .
Dans l’attente , , de vous lire , de votre appel ,de vous rencontrer , je vous prie de recevoir , L’expression de ma plus Haute considération Amicale.
Richard ARMENANTE 0688734504 / Association de Défense de la Famille ARMENANTE / Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr
————————————————————————————————————-MONSIEUR Emmanuel MACRON
Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PALAIS de L’Elysée ; 55 Rue du Faubourg Saint Honoré ; 75008 PARIS Téléphone : 01 42 92 81 00
Copie = 1er Ministre, Ministre du Budget, Ministre des Finances , Ministre de la Justice , Mon député Madame Cathy RACON-BOUZON , LREM , INHESJ
Objet = Le 19 octobre 2018 Je sollicite à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience.
Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.
Bonjour ! Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Je sollicite à nouveau votre haute bienveillante attention afin que vous m’accordiez une audience.
Je viens donc vers vous à nouveau afin de satisfaire votre curiosité et sagacité sur mon combat pour obtenir justice mais pas seulement . En effet je souhaite vous faire part de la réalité vécu d’un Homme d’expérience pour le progrès de la France. Je fais suite à mes suppliques , non seulement du courrier LRAR 12 octobre 2017 mais sur le site Présidentiel et votre boîte Email .
Ma colère nécessite un besoin de justice et une injustice faite ne fût-ce qu’à une seule personne est une menace pour nous tous.
Vous ne pouvez pas être neutre en situation d’injustice , sinon vous choisissez le côté de l’oppresseur. La vie a mis des pierres sur notre route. A nous de décider d’en faire des murs ou des ponts.
La Constitution Française , les droits de l’Homme vous donnent le pouvoir et le devoir d’agir dans le cadre des injustices commises en particulier par des administrations . Et ma Maman (résistante, décoré de la légion d’Honneur) en a fait l’expérience , après avoir sollicité le Général De Gaulle pour une injustice d’une administration . Le Général a répondu dans les deux semaines par une lettre manuscrite de sa main, chère madame c’est rétablie.
Comme disait Mr Nelson MANDELA que j’ai rencontré :”Je ne perds jamais. Soit je gagne , soit j’apprends” et j’ai beaucoup appris.
La Société française est devenue si malhonnête que la vérité offense réellement certains citoyens mais pas les politiques du passé et surtout pas la presse . car Le vrai désordre en France c’est la justice . Vous devez incarner une nouvelle politique , et l’espoir de justice, la vraie justice.
Un livre paru en mai 2018 fait la démonstration de la médiocrité judiciaire française = « La Supercherie Judiciaire En France » Cliquez aussi sur le lien pour lire la suite = http://injustice.blog.free.fr/public/DOSSIER_DE_PRESSE_La_Supercherie_Judiciaire__En_France_de__ERNEST_PARDO_2018.pdf .
Si vous me dites , j’ai confiance en la justice française , c’est que vous avez beaucoup d’humour . Syndrome auto-immune , corporatisme, esprit partisan, connivences , arrangements entre amis, … etc , sont trop souvent de mise .
La réalité de la justice pour les amis et connivences = Mr Alexandre Benmakhlouf, était un ancien conseiller de Mr J. Chirac , Avocat Général de la cour de Cassation , il est intervenu afin d’annuler une condamnation de Guy MARIANI en 1996, et sur ce lien la Demande d’aide de Guy MARIANI à M. BENMAKLOUF en juin 1996 . Document que j’ai trouvé dans les pièces du juge de l’instruction , l’article 40 aurait dû être activé : Cliquez ici pour lire la suite = http://injustice.blog.free.fr/public/Courrier_de_Guy_MARIANI__A_son_Avocat_Mtre_CAVALLINI.pdf
– Revue de presse de l’escroc Guy Mariani soutenu par des Magistrats que j’ai fait condamné à 7 ans de prison ferme non sans mal , informations aussi sur Facebook = cliquez pour lire le lien pour lire la suite= https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1074872788458.2012057.1125356334&type=1&l=9695d9b8d3
En conséquence avec les preuves irréfragables que je possède et dont je vous ai adressées en résumé copie à nouveau le 12 octobre 2017 par LRAR, je me permets de vous demander de faire cessez les poursuites injustes , iniques, des dénis de justice , des forfaitures de la DGFIP et des services judiciaires . Vous pouvez exiger des services judiciaires qu’ils me rendent justice en particulier devant la cour de cassation ( pourvoi n° K 16-27.581). Rappel Mémoire Cassation J6182 000 ARMENANTE c MARIANI 12 avril 2017 = cliquez pour lire ce mémoire : http://injustice.blog.free.fr/public/Memoire_Cassation_J6182__000_ARMENANTE_c_MARIANI_12_avril_2017.pdf .
En effet comment imaginer ; qu’après avoir fait condamner en 2012 à sept ans de prison ferme non sans-mal , un escrocs notoire Administrateur judiciaire Guy MARIANI , multirécidiviste, nommé illégalement (car déjà condamné en 1985) avec la complicité de certains Magistrats , qui a détourné en 30 ans de l’argent des entreprises et du public environ un Milliard d’€ dans des paradis fiscaux ; que je sois débouté de mes demandes d’indemnisations , et même condamné à payer à l’escroc trois milles € en 2016 m’obligeant à ester en justice devant la cour de Cassation sur le pourvoi n° K 16-27.581.
Mais je ne me laisserais pas tondre en silence , je ne suis pas un mouton que l’on peut raser impunément .
Ces administrations ont été le bras armé de personnes épris de pouvoir et dominées par l’argent , mais à mes yeux ils sont si pauvres qu’ils ne possèdent que de l’argent . Arrêtons d’être naïf , j’ai acquis une grande expérience familiale de résistants de 1940 à 1945 , je connais parfaitement ce que les administrations sont capables , elles l’ont démontré avec les NAZI.
En France les administrations sont utilisées par certains non pas pour le bien du peuple mais pour nuire à d’honnêtes citoyens qui veulent changer la France et apporter le progrès aux concitoyens . Ces administrations fonctionnent comme la mafia , un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme , il y a de la grande corruption dans ces administrations .
Il faut dire aussi que j’ai eu des problèmes de santé qui m’ont handicapé pour assurer ma défense face à des comportements de maffieux.
J’ai été hospitalisé suite à un grave accident le 1er février 1997 , suivi d’une maladie nosocomiale, 7 interventions chirurgicales dont ablation de la thyroïde et une longue période de rééducation jusqu’en 2006,et donc dans l’impossibilité d’agir de 1997 à 2006 , lire Article de presse la Provence et attestation de mon Médecin= Cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr/public/LA_PROVENCE_Maladie_nosocomiale_de_Richard_ARMENANTE_31_janvier_2008.pdf
– Et attestation de mon Médecin : http://injustice.blog.free.fr/public/Attestation_du_Docteur_interdiction_et_impossiblite_de_faire_des_demarches_administratives_de_1997_a_2006.pdf
Cela fait + de 20 ans que je subis des administrations concernées , ces abus de pouvoir , ces injustices , ces forfaitures, ces jugements iniques , ces dénis de justice, que j’ai combattus , il faut faire cesser cette gabegie . Ces administrations m’ont amené à la ruine , et ont détruit l’avenir de ma cellule familiale . Je ne laisserais pas cela impuni , je vous l’ai écrit je suis déterminé .
Mais Quel gâchis ! Pauvre France !
Je vous invite à lire des informations complémentaire sur le complot en Bande organisée contre Richard ARMEMANTE ,
J’ai résumé + de 20 années de combat dans deux articles =
1) Un Regard technique et scientifique sur mon affaire : Cliquez ici pour lire la suite= http://injustice.blog.free.fr/public/Un_regard_technique_et_scientifique_sur_mon_affaire.pdf
2) J’ai toujours été convaincu que mes difficultés provenaient de mes fonctions d’élus ; Cliquez ici pour lire la suite=
http://injustice.blog.free.fr/public/J_ai_toujours_ete_convaincu_que_mes_difficultes_provenaient_de_mes_fonctions_d_elus.pdf
3) Rappel publication des vérités irréfragables, des dysfonctionnements judiciaires ( des tricheries, des abus de pouvoir…etc, ) que j’aie dus subir, elles sont détaillées ici, cliquez :O EPIMENON NIKA “CELUI QUI PERSISTE VAINCRA !”
Je vous invite donc à RELire ci-dessous, un résumé de 25 ans de combat judiciaire en 11 PJ MAJ= Cliquez sur le lien = https://temoignagefiscal.com/o-epimenon-nika-celui-qui-persiste-vaincra/
Dans un monde où il faut penser global et agir local le comportement est plus important que les objectifs. La France a tous les atouts pour être un pays d’excellence démocratique et économique. Alors pourquoi ne l’est-elle pas ?
Soyons des Battants ou mourons lentement Voilà pourquoi je sollicite ce RDV non seulement pour moi mais pour la France .
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations .
Dans l’attente , que vous m’accordiez une audience dans les meilleurs délais , de vous lire , de votre appel ,de vous rencontrer , je vous prie de recevoir , Monsieur Le Président de la République, L’expression de ma plus Haute considération Amicale.
Richard ARMENANTE / Association de Défense de la Famille ARMENANTE /
Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France= Mon Blog: cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr
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PJ pour votre sagacité et curiosité sur LinkedIn =
cliquez sur le lien : linkedin.com/in/richard-armenante-0a2a5314
vous pouvez écouter sur mon profil LinkedIn mon Interview Résumé du combat de » Richard ARMENANTE » sur YouTube Histoire d’un pillage , violation des lois , des droits et des droits de l’Homme, et corruption en France et vous pouvez lire aussi sur mon profil Expérience Linkedin :
– Interview Résumé du combat de Richard ARMENANTE = cliquez pour écouter la suite = https://www.youtube.com/watch?v=nbwPLB7a0Zs&feature=youtu.be
– Histoire d’un contrôle fiscal frauduleux , lire la suite à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/histoire-dun-controle-fiscal-frauduleux/
– Mon CV 1 page, = cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf
– Mon communiqué de presse , =cliquez ici :
http://injustice.blog.free.fr/public/Communique_Presse_Armenante_Vs_Mariani_2013.pdf
– Revue de presse de l’escroc Guy Mariani soutenu par des Magistrats que j’ai fait condamné à 7 ans de prison ferme non sans mal , informations aussi sur Facebook = cliquez pour lire le lien pour lire la suite= https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1074872788458.2012057.1125356334&type=1&l=9695d9b8d3
– Un résumé en 15 lignes , =cliquez ici :
http://injustice.blog.free.fr/public/Resume_Combat_judiciaire_de_Richard_ARMENANTE_en_15_Lignes.pdf
– Les dix questions à se poser ,=cliquez ici :
http://injustice.blog.free.fr/public/Les_dix_questions_a_se_poser_dans_le_complot_en_bande_organisee_contre_Richard_ARMENANTE_au_10_decembre_2010.pdf
– et infos diverses sur mes activités principales dont Mon Histoire , Ma vie en résumé en photos sur facebook = cliquez ici :
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1085369410867.2013544.1125356334&type=1&l=76b6df0473
Rappel de mes réflexions et analyses sur la Justice Française =
A) Réflexion d’un citoyen face à l’injustice = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/reflexion-dun-citoyen-face-a-linjustice/
B) La Justice Française classée 37ème sur 43 pays européens par le CEPEJ ?! = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/la-justice-francaise-37eme-sur-43-pays-europeens/
C) L’administration et la Justice non indépendante ont un rôle économique évident = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/ladministration-et-la-justice-non-independantes-en-france/
D) Le Mensonge et la tricherie en France détruisent à petit feu l’économie et la justice= Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/le-mensonge-et-la-tricherie-en-france-detruisent-a-petit-feu-leconomie/
E) La France au bas du classement de la justice en Europe = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.francebleu.fr/emissions/tous-europeens/tous-europeens-du-jeudi-5-mai-2016
F) En France les journalistes ne se préoccupent pas des citoyens = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
https://www.temoignagefiscal.com/en-france-les-journalistes-francais-ne-se-preoccupent-pas-des-citoyens/
Il y a 48 heures, le camarade Mélenchon a fait l’objet d’une perquisition à son domicile et visiblement il n’a pas apprécié cette procédure judiciaire déclenchée en raison de suspicions de financement frauduleux de sa campagne électorale pour les présidentielles de 2017.
Tout le monde est au courant : le lider maximo Mélenchon, l’admirateur de dictateurs aussi méprisables que Castro (Cuba) et de Chavez (Venezuela), le promoteur de la VIème république, le populiste, le défenseur des classes populaires, le pourfendeur des riches et des banques s’en est pris aux forces de l’ordre qui lui demandaient de se pousser pour permettre aux enquêteurs de remplir leur mission en s’écriant : « me touche pas, ma personne est sacrée » !
Il est vrai qu’en tant qu’élu de l’assemblée nationale à Marseille, M Mélenchon bénéficie d’une immunité parlementaire qui toutefois ne couvre que l’exercice de son mandat de député. Il reste donc assujetti à des poursuites éventuelles pour tous les faits relevant de la justice pénale sans rapport avec son mandat.
Toutefois, cela n’a rien à voir avec une quelconque sacralisation de sa personne … mais il est vrai que, lorsqu’on est un admirateur de régimes ayant pratiqué de manière indécente le culte de la personnalité, on a peut être une difficulté à échapper à un mode de vision charismatique du pouvoir ; à moins que M Melenchon se prenne pour le nouveau messie !
Pour ramener les choses à leur juste proportion, il faut surtout savoir qu’il s’est livré à une véritable agression vis-à-vis des forces de l’ordre en essayant de se faire passer pour une victime de la police, de l’Etat et in fine de Macron dans le cadre d’une opération qu’il estime illégale (M Mélenchon s’estime certainement au dessus des lois) et comme une atteinte intolérable à sa personne !
Les faits en question seraient des surfacturations de la part de prestataires de services créés ad hoc afin de « gonfler » les dépenses de campagne et obtenir ainsi des remboursements plus élevés que les dépenses réelles et obtenir facilement un financement indirect de fonctionnement du parti de M Mélenchon par l’Etat (par vos impôts) !
Seulement, en droit français, ce genre d’agissement relève d’une qualification pénale bien précise : cela s’appelle une escroquerie et évidemment, comme on dit à Marseille, cela marque mal !
Et il ne semble pas que le financement illégal d’une campagne électorale notamment par le biais de fausses déclarations de dépenses de campagne (remboursées par l’Etat je vous le rappelle) fasse partie des agissements dont un député, quel qu’il soit, puisse arguer pour prétendre à une immunité parlementaire ; surtout que le camarade Mélenchon n’a été élu député qu’après publication des résultats de l’élection présidentielle …
Nous avions Jupiter en la personne de notre président de la république … et maintenant nous avons le leader de la France insoumise qui se prend désormais pour Dieu !
J’ai toujours pensé que M Mélenchon était un personnage fort peu sympathique, n’hésitant pas à manier l’insulte lorsque, à bout d’arguments, il essaie de déstabiliser son contradicteur, mais il se confirme qu’il est en plus doté d’un ego complètement délirant !
Essayer de politiser une perquisition est à mon avis un exercice pour le moins périlleux mais il ne faut pas oublier que M Mélenchon essaie surtout d’exploiter à son profit une procédure judiciaire qui pourrait bien connaître des suites assez négatives pour lui et son image.
Son ego délirant le place en tant que principal opposant à E. Macron et il a même cru qu’il allait être élu en mai 2017 mais il serait temps que les français qui votent pour M Mélenchon se rendent compte que cet individu n’est qu’un triste sire, un manipulateur et un véritable profiteur de la crédulité populaire !
Il faut ramener les choses à leur juste proportion.
M Mélenchon n’a jamais travaillé de sa vie (sauf un ou deux ans il y a bien longtemps), il a toujours bénéficié de revenus plus que confortables en qualité d’élu que ce soit comme député français, sénateur ou comme député européen et il oublie de dire à ses admirateurs qu’il possède un patrimoine plus que conséquent, bien au-delà du million d’€, issu directement de ces revenus de mandats.
Son confortable patrimoine est donc issu directement de ses différents mandats et des indemnités perçues à cette occasion ; indemnités payées par vos impôts !
M Mélenchon aime à se faire passer pour un défenseur de la classe ouvrière (lui qui n’a jamais travaillé en usine) et des classes populaires et il utilise volontiers un discours et des slogans simplistes tels que les pratiquaient les communistes staliniens et … les nazis …
Or, rien n’est plus faux, M Mélenchon exploite à son profit la crédulité de la classe populaire en lui faisant miroiter des « lendemains qui chantent » ou la « grande révolution » ; c’est à dire essentiellement le jour où les pauvres deviendront riches parce qu’on aura confisqué l’argent des riches … en oubliant bien commodément d’indiquer à ses aficionados qu’il fait partie lui-même de ces fameux riches et qu’il n’a nullement l’intention de partager quoique ce soit avec eux !
Accessoirement, M Mélenchon s’est permis, de manière scandaleuse, de se moquer d’une élue parce qu’elle avait l’accent du midi.
Il se trouve que j’ai moi-même l’accent de Marseille. Je sais que cela faire rire ou sourire certaines catégories de personnes mais à tout prendre je préfère mon accent que la façon gouailleuse et vulgaire de parler de M Mélenchon. Je me permettrai quand même de faire observer que ce genre de moquerie relève surtout de la cour de récréation niveau Cm1… ce qui en dit long sur l’envergure d’un personnage minable dépourvu de toute forme de courtoisie et de délicatesse !
M Mélenchon n’est pas Dieu, c’est juste un individu abject, méprisable, un triste sire, un profiteur et un imposteur ; mais jamais au grand jamais un défenseur des pauvres ; et, ne lui en déplaise, il n’est pas Dieu !
Bien cordialement à tous !
Φιλος απο την Ελλαδα (Philos de la Grèce).
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Fin Septembre à Dax, au 9 ème weekend de la liberté organisé par Patrick Decasanove Président très actif du Cercle Frédéric Bastiat, était invité le Général Favin-Levêque.
D’une famille qui sert la France dans la royale depuis le XVIIe siècle, le Général est un homme d’une intégrité et d’une rigueur remarquables, accompagnées, et c’est plus rare, d’une ouverture d’esprit et d’une tolérance séduisantes.
Il nous parle de l’Europe militaire, de la défense, dont il est un ardent partisan.
Bien que pas trop guerrier, j’ai été séduit par l’homme et son discours.
Bien à vous.
H. Dumas
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