Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Le Président de La République, s’il a une carrure d’homme d’Etat, ne peut annoncer qu’une seule chose :
LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Toute autre annonce ne peut que déclencher une guerre civile larvée, qui se transformera en un temps indéterminé, peut-être bref, en une vraie guerre civile.
L’heure est donc très grave.
Il est face à un problème politique qui demande une réponse politique, et non une combinaison passéiste mise en œuvre avec des interlocuteurs qui ne représentent rien ou pas grand-chose.
Par la dissolution il perd le pouvoir, mais il reste le garant de la République, ce n’est pas rien.
Quelle que soient l’issue du scrutin, un an plus tard il peut de nouveau dissoudre l’assemblée, si des extrêmes y ont pris le pouvoir.
Si par malheur il annonce autre chose, il fera la démonstration qu’il est pire que toutes les critiques ou caricatures disent de lui.
Attendons ce soir. Bien à vous. H. Dumas
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“Voler pour donner n’est pas voler” est, en quelque sorte, le 11ème commandement sur lequel repose l’égalitarisme, c’est-à-dire la société française.
La mise en œuvre de ce commandement en a généré récemment un nouveau, le 12ème :“Dans la semaine tu travailleras comme un âne, pour des clopinettes qu’on te volera, le Samedi tu casseras tout”.
Ainsi vont les croyances et leurs commandements, de mal en pis.
Tout cela débouche sur des perspectives confondantes, que personne ne peut croire, que tout le monde colporte.
Par exemple : “L’Etat, qui je le rappelle n’existe pas, devrait augmenter tous les revenus, alors qu’il n’a que la maîtrise de ceux des fonctionnaires, toutes les retraites, alors que les caisses de retraite monopolistiques sont autonomes, mais il devrait aussi baisser les taxes sur le fuel et, plus globalement, tous les impôts.”
N’est-ce pas un peu incohérent ?
Mais non, cela ne concerne que les gens normaux que nous sommes censés être, donc c’est normal. Il reste les riches qui vont payer l’addition, donc pas de problème.
Vu sous cet angle, effectivement, c’est différent.
Notre commandement devient : “voler les riches pour donner aux pauvres n’est pas voler”. Ça a plus de gueule. C’est Robin des Bois.
Plus sérieusement, à terme, c’est l’éradication des riches. Un pays sans riche est un pays pauvre. La plupart du temps ce type de pays a concomitamment une diaspora riche ailleurs. C’est-à-dire que les individus capables d’être riches partent s’enrichir ailleurs.
Est-ce bien le but poursuivit par les Gilets Jaunes ? Que leurs enfants entreprenants partent entreprendre ailleurs, les laissant dans leur misère égalitariste ?
Je n’en suis pas si sûr. Je pense plutôt qu’il s’agit d’un foutage de gueule, colporté par une minorité simplette, mais pas que… aussi par une caste au pouvoir championne de la désinformation visant à protéger ses privilèges, son pouvoir.
L’objectif étant de discréditer les Gilets Jaunes en flattant le plus grand nombre de français possible qui remarque évidemment l’incohérence de ces contradictions, se croit soudain très intelligent de cette découverte, au-dessus du panier, ramenant du même coup dans leur esprit les pauvres Gilets Jaunes au rang de la débilité politique.
Pour le reste, n’entrons pas une nouvelle fois dans la nécessité de capitaliser, personne n’y adhère, alors que c’est le moteur de tous les progrès. Y compris naturellement celui de l’économie qui, rappelons-le, est globalement utile à tous, surtout aux pauvres qui vivent mieux dans une nation riche que dans une nation misérable. Mais bon… passons.
Revenons à l’essentiel.
Comment les Gilets Jaunes du départ, qui se sont révoltés pour secouer le joug de leur esclavage fiscal, vont-ils pouvoir reprendre le pouvoir de leur propre révolte ?
Rappelons que la taxation du mazout pour les voitures Diésel est la goutte d’eau qui a fait déborder le ras-le-bol fiscal, dont le maximum était depuis longtemps dépassé.
La furie fiscale de Bercy — dont Macron est un éminent initié — a non seulement ruiné les forces économiques de ce pays, mais a généré la connivence et son cortège de malversations, de faveurs et, cerise sur le gâteau, in fine une zone de non droit fiscal dans laquelle chacun peut se perdre et être détruit à tout instant.
Souhaitons que les Gilets Jaunes reprennent leurs esprits, cessent de batifoler en compagnie de revendicateurs déviants, faisant illusion par le nombre mais dangereux par leur manque de fiabilité et par leur discours inaudible.
Espérons que les Gilets Jaunes se concentrent sur la ruine et la destruction définitive de Bercy et de sa pensée malsaine.
Que la jalousie, moteur de Bercy, soit abolie, que nous payions tous l’impôt par rapport à nos moyens et uniquement pour les besoins régaliens de l’Etat.
Que nous vivions tous en bonne intelligence, occupés à faire bien ce que nous aimons, y compris les hommes d’affaires et leur capital qu’ils investissent naturellement pour le bonheur de tous, si on ne leur pique pas avant.
Bien à vous. H. Dumas
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Guido Hülsmann, conférencier au 9ème weekend de la liberté à Dax,organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, explique de façon très accessible l’impact de notre culture sur notre réflexion politique.
cet entretient tombe fort à propos pour mieux comprendre la cacophonie des événements actuels.
Bien à vous. H. Dumas
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1723 arrestations qui donne 1220 gardes à vue et je ne sais combien d’arrestations “préventives”, cela sent de plus en plus la dictature qui joue la survie de son régime en s’appuyant uniquement sur ses forces répressives: CRS et Gardes Mobiles.
Le peuple Français est devenu pour notre oligarchie énarquienne un empêcheur de piller à son aise les finances publiques et qu’il faut à tout prix et peu importe la casse humaine ou économique (eux de toutes façons ne seront pas touchés) remettre à sa place d’esclave.
Depuis toujours, depuis la nuit des temps, le rôle de l’esclave est défini ainsi par Wikipédia:
“Un esclave est un individu privé de sa liberté ou d’une partie de celle-ci par les règles en vigueur dans le pays et l’époque considérés. Il est un instrument économique sous la dépendance d’un maître, pouvant être vendu ou acheté. L’esclavage se différencie du servage par son statut de « propriété », et en conséquence par la privation de ses libertés fondamentales.”
Où a-t-on vu qu’un esclave avait le droit de se rebeller de sa condition.
Même Spartacus, le symbole de l’esclave rebelle a mal fini. Sur une croix!
Malgré de sanglantes victoires qui ont fait craindre le pire à Rome.
Je vois dans le parcours des gilets jaunes un certain parallèle avec Spartacus et son armée d’esclaves.
1723 arrestations, c’est de l’arrestation de masse style Pinochet ou Erdogan.
Dans ces dictatures les oligarques se félicitent des scores énormes des arrestations en clamant qu’ils ont sauvé “leur peuple » et “leur pays” du chaos.
Dans leur langage médiatique, c’est un habillage qui signifie uniquement qu’ils ont sauvé leurs avantages pour eux et leurs copains.
La royauté envoyait les dragons pour de sympathiques dragonnades afin de réduire dans le sang ces gueux.
La « République » envoie ses CRS et Gardes Mobiles pour matraquer ces croquants de Gilets Jaunes.
Les caciques de notre cher République visitent et félicitent à tout va ses forces répressives en les flattant et en les cajolant d’avoir bien matraqué ces empêcheurs de piller coolos leurs impôts.
Un grand merci à ces forces de l’ordre d’avoir rétabli l’ordre dans l’échelle sociale.
Et les Gilets Jaunes dans toutes ces congratulations ?
Quels Gilets Jaunes ?
Médiatiquement et donc officiellement ils sont déjà morts.
Ils n’ont été qu’un rêve.
Ils survivront comme une légende urbaine uniquement sur les réseaux sociaux.
Et les français qui les ont abandonnés en cours de route garderont dans la bouche comme un goût amer de liberté, rappel de leur lâcheté.
Vive notre belle France modèle pour notre bonheur par nos énarques.
Longue vie à Elle !
E.Bolling
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1723 arrestations, dont 1220 gardes à vue. En réalité il faut lire 1220 otages réels et 503 intimidations en cours. L’ensemble maintenant sous la pression de la justice.
Les hommes de l’Etat se déclarent satisfaits et affirment qu’il est temps de reconstruire le lien social. Il faut lire qu’ils sont heureux d’avoir en mains une monnaie humaine d’échange à la merci de leur justice pour pouvoir contraindre les Gilets Jaunes à rentrer dans l’ordre qu’ils imposent par la force.
Ils se déclarent satisfaits de leurs forces de l’ordre, police et justice réunies.
Il y a juste un problème, c’est qu’il semble bien que, même si elle n’est pas d’accord sur les solutions, une majorité de français parait ne plus vouloir de l’ordre que les hommes de l’Etat tentent de maintenir par la force.
Dans ces conditions il ne faut pas se tromper.
Les forces de l’ordre sont les vraies forces du désordre. Ce ne sont pas les manifestants les initiateurs du désordre malgré les apparences puisque, dans une société qui se dit démocratique, les forces de l’ordre imposent un ordre dont une majorité ne veut plus.
Il y a là une inversion des valeurs républicaines, que nous vendent les hommes de l’Etat, habituelle mais toujours intellectuellement choquante.
Personnellement, si j’avais été un responsable des Gilets Jaunes, je n’aurais pas maintenu le mot d’ordre de manifester ce Samedi 8 Décembre.
Les atouts des Gilets Jaunes sont une adhésion majoritaire des français à leur contestation et une réactivité extrême dans l’action, pendant que les hommes de l’Etat sont minoritaires et doivent compter avec une énorme inertie dans leurs actes et leurs réflexions.
La mobilisation totale des forces de l’Etat ce Samedi était une victoire suffisante pour les Gilets Jaunes en coût et en énergie à la charge des hommes de l’Etat. En refusant le combat et en le reportant d’une semaine les Gilets Jaunes affaiblissaient terriblement le dispositif répressif qui aurait eu du mal à se reconstruire la semaine suivante, ils évitaient l’érosion de la majorité populaire due à une violence inévitable, ils ne perdaient pas leurs combattants pris aujourd’hui en otage.
Je l’ai dit sur un de leurs sites, mais j’ai été censuré par les modérateurs. Qu’importe.
La radicalisation ne peut que s’installer à la suite de cette bataille perdue comme cela était prévisible. C’est dommage.
La justice, cette arme par destination entre les mains des hommes de l’Etat, va une nouvelle fois faire la preuve qu’elle est tout sauf la justice.
Ce n’est pas une surprise pour nous, les contrôlés fiscaux. Dommage pour les Gilets Jaunes.
J’avais beaucoup de sympathie pour ces insoumis.
Malheureusement, leur inexpérience et leur manque de penseurs vont leur être fatals. Ils sont déjà en voie de disparition par lassitude des français et par récupération venant des hommes de l’Etat, de la majorité ou de l’opposition.
Il faut dire qu’ils ont mené leur combat instinctivement, sans en comprendre vraiment la portée. Ils n’ont pas pris conscience qu’ils se battaient tout simplement contre l’oppression, pour la liberté individuelle. Ils ont cru qu’ils agissaient contre une mauvaise organisation accidentelle, ponctuelle, réformable en l’état.
Ils vont droit vers leur Saint Barthelemy, car ils se battent pour la liberté, pour la responsabilité, contre le dogme collectif, comme les protestants en leur temps, qui ont fini par conquérir le monde.
Les Gilets Jaunes se battent contre deux mille ans de soumission culturelle. Le catholicisme hier, la religion musulmane aujourd’hui sont les outils de la soumission utilisés par les hommes de l’Etat. Ce sont ces religions qui prêchent la soumission à une élite qui représenterait Dieu sur terre et à laquelle il faudrait obéir aveuglement, soumettre sa liberté et sa personnalité.
Déjà les révolutionnaires de 1789 se sont fracassés sur cette soumission culturelle. Ils ont guillotiné Louis XVI, mais c’est l’église qui a eu raison d’eux.
Nous partons droit vers l’erreur de scénario. Peut-il en être autrement ?
Sans doute que non tant la pression culturelle est forte. Finalement la Justice, arme par destination, va encore broyer du français. N’est-ce pas son pain quotidien ?
Bien à vous. H. Dumas
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Quelques données sur la transition écologique = Les 67 millions de Français représentent également 0,9 % par rapport à la population mondiale ..
Que pèse la France dans le cadre des émissions mondiales de CO 2, censées être à l’origine du dérèglement climatique ?
D’après l’Agence internationale de l’énergie, site en anglais (Key World Energy Statistics), voici la liste des émissions de CO 2 par pays, pour l’année 2016 :
Les données sont en milliards de tonnes. Arrondi des pourcentages à la première décimale. Monde entier 32,32 100 %
Chine 9,06 28,0 %
États-Unis 4,83 14,9 %
Inde 2,08 6,0 %
Russie 1,44 4,4 %
Japon 1,15 3,6 %
Allemagne 0,73 2,3 %
Corée du Sud 0,59 1,8 %
Iran 0,56 1,7 %
Canada 0,54 1,7 %
Arabie saoudite 0,53 1,6 %
Brésil 0,52 1,6 %
Indonésie 0,45 1,4 %
Mexique 0,45 1,4 %
Afrique du Sud 0,41 1,3 %
Australie 0,39 1,2 %
Royaume-Uni 0,37 1,1 %
Turquie 0,34 1,0 %
Italie 0,33 1,0 % France 0,29 0,9 %
Les 177 autres pays qui sont au-dessous de 1 %. Ne sont pas listés . Même en admettant que la France divise par deux ses émissions de CO 2 grâce à la disparition des voitures à essence (quid des transports routiers ?), l’impact sur le dérèglement climatique mondial serait quasiment négligeable. Ainsi, augmenter le prix des carburants en France en invoquant la lutte contre le dérèglement climatique est une véritable supercherie. PS : Bien évidemment, dans notre quotidien nous devons tout faire pour éviter de polluer … sans qu’il soit besoin de pénaliser les tous petits travailleurs en leur imposant des taxes horribles sur les carburants
Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations
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Certes Macron est un con, mais pas plus que vous et moi, nous sommes tous le con d’un autre. C’est toute la difficulté de vivre en société.
Tout particulièrement dans cette société où notre dépendance aux autres est extrême. Nous vivons par rapport aux autres et non pour nous-même. Nous cherchons le jugement des autres dans le même temps que nous nous permettons de les juger, alors que nous pensons équitable de tout nous pardonner personnellement, jusqu’à nos pires tendances, nos pires erreurs et leurs conséquences. Nous callons notre vie sur l’apparence.
Il faudrait ne jamais avoir eu seize ans pour ne pas comprendre combien Macron a dû être fier par rapport aux autres collégiens de séduire sa prof de français mignonne. Pour finir, en quelque sorte, par partager sa vie avec sa mère, situation probablement très inconfortable pour lui, dans son for intérieur, qu’il est obligé d’assumer face au monde entier. Quelle connerie.
Cette dépendance aux autres paralyse nos personnalité, nous rend esclave de notre image, a tel point que tout n’est plus qu’image, le pouvoir l’amplifiant, s’adaptant du fait démocratique aux défauts ambiants, cherchant même à les stimuler pour en profiter comme levier électif.
Les Gilets Jaunes ont raison à un point qu’ils ne peuvent même pas imaginer.
Aucun d’eux n’est allé voir en haut du système, ils ne savent pas qu’il n’y a rien. Que simplement un peu de vernis fait toute la différence. Qu’en haut ce sont les mêmes hommes, la même médiocrité qu’en bas, mais aussi les mêmes génies, la même toute simple humanité dont nous sommes tous.
Et, le pire, contrairement à ce qu’ils croient, les mêmes souffrances.
Ils ont donc raison, ils le sentent. Ils ont raison de vouloir tout casser, mais ils ont peu de chance d’y arriver car iIs doutent.
Chacun d’eux a sa façon d’exprimer sa souffrance et d’imaginer une solution superficielle en fonction de son vécu, cela crée une cacophonie d’expression et de projets qui renvoie une image trouble, une impression réelle de désordre intellectuel, d’absence de but.
Alors qu’ils ont un but, le seul but essentiel qui est de casser le joug qui les fait souffrir, de casser cette société d’image où le pire se fait passer pour le meilleur.
Mais ils ne savent pas l’exprimer. Il leur suffirait de dire qu’ils souhaitent que chacun puisse être ce qu’il est, que les abus de droit dont ils sont victimes, leur mise en esclavage au profit d’une poignée de despotes, sont inacceptables.
Ils pourraient reprendre les mots de Mirabeau du fond de sa prison :
“Que nous soyons dépouillés par un brigand ou par un publicain (*Bercy), garrottés par un ennemi ou par un ministre, nous n’en serons pas plus libres ; et, dans ce dernier cas, l’offense est plus grave, l’infortune est plus complète, puisque notre confiance est trahie, puisque nous payons notre oppresseur, puisque c’est de nous qu’il tient ses forces, puisque tout acte de défense naturelle nous est alors interdit comme un crime.”
Les Gilets Jaunes pourraient rejoindre les lumières, il leur suffirait de puiser en eux la force, de comprendre que leur simplicité est la vraie vie, qu’ils ne se trompent pas, que la violence est inéluctable pour secouer la prison qui les tue à petit feu.
Mais pour cela il faudrait qu’ils soient indifférents à l’image, qu’ils en comprennent les falsifications, est-ce possible ? Peut-être pas.
Déjà ils tentent de se dédouaner d’être des casseurs, que pourraient-ils être d’autre ? Comment vivre demain sans d’abord tout casser aujourd’hui ?
S’ils veulent un témoin du fait que la raison et la discussion ne mènent à rien dans notre société percluse de privilégiés autistes, je peux témoigner qu’après avoir vainement démontrer, pendant vingt ans, que je ne suis pas un fraudeur fiscal j’en reste imperturbablement accusé. Je suis des centaines de milliers. Nous ne sommes pas la bonne image, mais nous sommes une des vraies souffrances.
Les Gilets Jaunes ont raison.
Tous ceux qui font le coup de poing et ceux qui ne le font pas, tous ceux qui veulent mettre à la poubelle cette société de mensonge, y compris les futurs menteurs, ont raison.
Puissent-ils renverser le couvercle Samedi. Quelle que soit la soupe qu’ils feront ensuite dans la marmite, elle ne peut pas être pire que celle d’aujourd’hui.
On peut marquer la journée du 05 décembre 2018 d’une pierre blanche car c’est une des rares fois où le pouvoir technocratique recule devant la revendication et la contestation populaires !
On peut imaginer aisément que les gilets jaunes prennent cette reculade pour une grande victoire !
L’Élysée a décidé : la taxe carbone sur le carburant, le redoutable contrôle technique du mois prochain et l’augmentation du prix de l’électricité sont soit annulés soit gelés !
Autrement dit, l’urgence climatique tant annoncée par le pouvoir et les médias à sa disposition (radios et télés publiques) apparaît n’être plus aussi urgente (ici)!
Ce revirement pose néanmoins plusieurs questions :
– l’attitude du président :
On sait que c’est le refus obstiné du président de revenir sur une fiscalité à la fois abusive et confiscatoire qui a entraîné une radicalisation du mouvement ; lequel devient désormais incontrôlable. On a fait sortir le mauvais génie de la bouteille alors que la révolte est comme la pâte dentifrice : Il est plus facile de la faire sortir du tube que de l’y faire retourner !
L’explication ne peut venir que d’une sous estimation, de la part de E. Macron et de son gouvernement, de la réaction populaire. L’élite, dans un processus d’auto confirmation de ses propres certitudes, s’est imaginée que les « gens de rien » allaient rentrer chez eux et retourner travailler car ils n’ont pas le choix (tout comme les grévistes mineurs de charbon décrits par E. Zola dans le trop fameux Germinal).
Seulement, ce n’est pas ce qui s’est passé !
Par ailleurs, E. Macron, avec ses remarques, trop souvent méprisantes et blessantes, a agacé fortement la population qui s’est sentie inutilement humiliée. L’empathie et la compréhension ne coûtent rien mais cela, E. Macron ne semble pas l’avoir compris !
– un problème démocratique :
Cela fait longtemps que je fustige la parodie de démocratie de la Vème république et une nouvelle preuve vient d’en être donnée. Le premier ministre a passé sa journée du 05 décembre devant l’Assemblée Nationale en vue d’obtenir un vote (certes assuré) quant à un moratoire de la taxation du carburant.
Or, en fin de journée, après l’acquisition du vote des représentants de la nation, l’Élysée, par un simple communiqué, a annoncé que l’augmentation prévue était purement et simplement annulée et non pas reportée comme venait de le voter l’assemblée nationale et que la suppression de l’ISF était maintenue.
Il apparaît donc clairement que l’Assemblée Nationale ne sert à rien, pas plus que le premier ministre puisque tout ce qu’ils ont dit et fait, ce 05 décembre, a été barré d’un trait de plume par les services du président.
Autrement dit, le monarque capricieux, enfermé dans son palais, protégé par des milliers de policiers et vexé de la résistance populaire à ses décisions, a décidé, tout seul dans son coin ; sans en référer ni informer personne !
Le procédé apparaît tout à fait inadmissible mais, pour ceux qui trouveraient cela normal, il serait temps d’en finir avec ces hypocrisies constitutionnelles visant à faire croire que la France est une démocratie. voir (ici)
– Une autre forme de l’effet Laffer.
L’effet Laffer(ici)est cette théorie empirique qui explique qu’au-delà d’un certain seuil d’imposition, le rendement de l’impôt stagne et tend même à diminuer. Il ne s’agit rien moins que d’une allergie à la pression fiscale qui se traduit soit par un découragement (l’agent économique ne cherche pas à gagner plus pour voir le surplus de revenu complètement confisqué par les impôts) soit par une stratégie d’évitement de l’impôt (fraudes en tous genres) soit enfin par l’expatriation pure et simple des victimes de l’oppression fiscale avec évidemment, pour corollaire, une diminution des recettes fiscales !
Les évènements récents sont manifestement une forme de l’effet Laffer en ce sens que le pouvoir, du fait de l’augmentation permanente de la pression fiscale, a fini par excéder la population la plus modeste et que cette dernière a fini par se révolter.
– quelles solutions ?
L’utilisation abusive du levier fiscal pour résoudre tous les problèmes est une arme à double tranchant qui peut s’avérer risquée. La preuve vient d’en être donnée !
Le gouvernement, bien mal conseillé par les technocrates de Bercy, a pris le problème à l’envers ; mais c’est une habitude de notre haute administration. Au lieu de diminuer les dépenses, ils ont délibérément choisi d’augmenter les impôts ; au besoin en utilisant des subterfuges climatiques … (ici) !
Reste à savoir comment le gouvernement va résoudre le problème du budget 2019 car aucun des problèmes atteignant la France n’est pour l’heure résolu ; bien au contraire, puisque la loi de finances pour 2019 est à refaire et que le trou budgétaire se chiffre pour l’instant au minimum à 4 milliards €.
Et il ne faut pas exclure une augmentation des revendications ; les gilets jaunes pouvant escompter tirer parti de la situation pour obtenir d’autres avantages qui ne sont absolument pas financés !
Le pouvoir a été surpris par la violence de la réaction populaire et il va avoir beaucoup de mal à reprendre la main et engager des réformes vers ce qu’il a obstinément refusé de faire : La réforme du secteur public et ses dépenses insensées !
Le problème est que le pouvoir va se heurter à une résistance différente mais qui ne sera pas moins efficace ; à preuve les premières déclarations des élus du sénat, par la voix de G. Larcher, son président.
Celui-ci, pour ne pas avoir à réformer l’institution qu’il préside et subir de coupe budgétaire, vient d’ores et déjà d’affirmer que la facture du sénat ne représente presque rien : Pas plus de 5€ par français (bébés compris).
Vu sous cet angle, on doit évidemment comprendre que le sénat ne coûte vraiment pas cher et que, s’il y a des économies à faire, ce n’est vraiment pas de ce côté-là qu’il faut chercher !
La même question se pose évidemment à propos de l’Assemblée Nationale et des salaires mirobolants qui sont pratiqués au sein de ces institutions (ici) et (là) et encore (là) qui ne sont pas vraiment habituées à se serrer la ceinture !
On voit déjà l’orientation des futures réactions des personnes concernées. Ce sont toujours les mêmes : Le petit peuple des classes « inférieures » estime qu’il faut taxer les autres et les nantis de la caste « supérieure » estiment que, s’il faut faire des économies, c’est exclusivement en s’en prenant aux autres car, eux, ne coûtent vraiment pas cher !
Tout le monde se renvoyant la balle, il est évident que l’on n’aboutira à aucune économie. Cela est franchement honteux ; surtout qu’en ce qui concerne les députés et sénateurs, il s’agit « d’argent gratuit des autres » c’est à dire d’impôts collectés ; souvent durement !
Restera à leur faire accepter de gérer la pénurie ; ce qui risque d’être nouveau mais ce n’est pas gagné !
– quid de l’avenir ?
Le sentiment général est qu’il règne au plus haut niveau de l’Etat un niveau de confusion qui laisse une mauvaise impression ; laquelle sera très difficile à dissiper.
Le mouvement de contestation semble par ailleurs ne pas vouloir s’arrêter ; ce qui signifie que le pouvoir se trouve en position défensive et qu’il risque de devoir reculer sans cesse alors qu’entrent dans la danse les lycéens, les agriculteurs, les chauffeurs de poids lourds et même les syndicats institutionnels ; compte non tenu du fait que certains politiciens opportunistes (Mélenchon en particulier) sont prêts à promettre, à tous la lune, d’un monde tellement meilleur en s’imaginant tirer les marrons du feu de la situation.
Il est urgent que tout cela s’arrête car c’est en fait très mauvais pour l’image et l’économie du pays. Ce qu’il y a au bout de cette révolte c’est ni plus ni moins que la survie de l’Europe et de l’€ !
Il ne faut pas se leurrer ; la situation est extrêmement grave car elle établit une novation dans la situation financière de la France.
En effet, pour l’instant, les dépenses prévues de l’année 2019 ne sont pas financées ; ce qui signifie un accroissement significatif du déficit au-delà des 3% du PIB.
Sans solution, et pour l’instant on ne voit pas comment le pouvoir compte s’y prendre, cela entraînera au minimum des sanctions de la part de Bruxelles et au pire de graves problèmes de cohésion notamment parce que l’Italie se trouve, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire,(ici) et (là) dans la même situation et que la France et l’Italie sont les deuxième et troisième économies de l’UE et qu’il n’y a aucune raison pour qu’on applique à l’Italie des sanctions qu’on n’appliquerait pas à la France !
Mais là n’est pas le plus grave …
On sait que la crédibilité de la France tient à sa capacité à lever et percevoir l’impôt ; c’est à dire à obtenir les moyens de rembourser les dettes contractées !
Jusque là les français râlaient mais ils acceptaient de payer !
Or, les évènements récents viennent d’établir, sans aucune ambiguïté, que ce schéma n’a plus cours et que la limite de la confiscation fiscale vient d’être atteinte.
Nul doute que l’on assistera dans les prochaines semaines à une remontée sensible des taux d’intérêts demandés pour placer de la dette française ; ce qui ne fera que renchérir celle-ci et aggraver la situation du pays !
Il est donc urgent que le président vienne à la télévision faire amende honorable, et abandonne son attitude à la fois hautaine et méprisante, afin d’expliquer la réalité de la situation et ce qu’il compte faire.
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Gilets jaunes : la victoire ?"
Lorsque, vers six ou sept ans, j’ai compris que le père Noël n’existait pas : j’ai pleuré, j’étais inconsolable. Je n’ai pas le souvenir que ce fût la crainte de ne plus avoir de cadeau qui me mit dans cet état. Ni une vexation d’avoir été trompé.
Je crois que c’est l’injustice de l’information qui m’abattit. Le Père Noël me paraissait juste. La venue de ce vieillard chez tous les enfants avec sa hotte de cadeau me rassurait. Je trouvais la chose convenable, donc fatalement vraie.
Je ne dis pas qu’il s’agissait là d’une conscience politique prodige, non tout simplement un ordonnancement plus facile à croire que la vérité, plus séduisant, plus vrai.
Puis, j’ai oublié ce choc et, comble du mauvais gout ou de l’inconséquence, j’ai fait croire au père Noël mes enfants, puis eux mes petits-enfants.
Ont-ils eu la même souffrance en apprenant qu’il n’est pas ? Je ne sais pas, je ne leur ai jamais demandé.
Mais je me rappelle la surprise et l’immense joie dans leurs yeux, le frisson de bonheur leur traversant le corps, le matin quand ils découvraient les cadeaux apportés par le dit père Noël. Où peut-on trouver une aussi grande trace de bonheur visible ?
Les cadeaux, sans le père Noël, s’est fade, il faut bien l’avouer. Il manque le mystère.
Et bien sachez que c’est le même besoin de croyance qui anime la politique.
Les élus, à l’occasion de leurs promesses délirantes, quelle que soient leurs irréalités, voient passer dans les yeux de leurs électeurs la même joie, la même brillance que dans ceux des enfants le matin de Noël.
Ils ont le même bonheur que tous les parents de France avec le père Noël à ravir de mensonges leurs militants.
C’est magique de folie. A la fois si simple et si compliqué.
Les Gilets Jaunes n’échappent pas au phénomène et déjà racontent n’importe quoi.
Un exemple intéressant.
Ils parlent évidemment, comme tout le monde avant eux, de distribuer l’argent qui ne leur appartient pas. Ils visent tout particulièrement ce que l’on appelle les GAFA.
Les Gilets Jaunes ont-ils conscience que sans au moins trois de ces GAFA ils n’existeraient pas ?
Ils sont le fruit de Facebook, Google et Apple. Lesquels, s’ils n’avaient pu garder leur bénéfice en capital pour leur croissance, s’il avait été distribué, n’auraient pas pu atteindre le niveau de performances qui permet aux Gilets Jaunes de s’exprimer librement et immédiatement, en temps réel. Nous serions restés au Minitel.
Evidemment, l’Etat français se précipite pour taxer les GAFA qui, sachant ce que représente la France mondialement, ne seront sans doute pas plus fâchés que ça de la quitter en cas de taxation lourde.
Mais alors, plus de GAFA, plus de communication instantanée, plus de Gilets Jaunes, c’est pourtant simple.
Même le plus simple des Gilets Jaunes comprend cela.
Et cependant, il propose de taxer les GAFA. Uniquement pour voir passer la joie du père Noël dans les yeux de ceux qui écoutent.
Il y a deux sortes de souffrance : la souffrance naturelle et la souffrance artificielle.
La souffrance naturelle nous touche tous un jour ou l’autre, ne serait-ce que lors de la vieillesse ou de la mort. Elle est particulièrement insoutenable lorsqu’elle tombe par hasard sur des proies sans défense telle que l’enfant atteint de leucémie ou l’adulte accidenté brusquement.
La souffrance naturelle génère, naturellement, l’empathie. Qui peut rester insensible à l’enfant en détresse, à l’homme fauché en pleine force ou au vieillard grabataire ? Même dans le cas où celui qui est touché à une part de responsabilité, comme le fumeur et son cancer, l’empathie bien que diminuée existe toujours.
La souffrance artificielle, par exemple la torture, la déportation, le vol notamment fiscal, n’est pas une composante naturelle de la vie. Elle découle d’un choix fait par certains qui, à l’aide de la force, imposent cette souffrance aux autres, accompagnée de raisons vraies ou fausses qui la justifieraient.
La particularité de cette souffrance est qu’elle ne génère pas d’empathie. Celui qui la provoque se prétend dans son droit, il peut même y trouver du plaisir. Celui qui la subit ne trouve aucun secours chez les autres dont la seule réaction est de tenter de la fuir.
La misère
C’est une souffrance, elle peut être naturelle ou artificielle.
Naturelle, elle n’est jamais méritée, même si elle découle d’erreurs ou d’attitudes l’ayant provoquée. Elle a naturellement un point d’équilibre autour de l’empathie. Elle ne peut pas être éradiquée, elle s’impose, c’est pourquoi l’empathie l’accompagne naturellement.
Artificielle, elle est créée de toute pièce, celui qui la subit est déclaré coupable par celui qui l’impose, dans cet esprit il la mérite. Donc, effectivement, pas d’empathie.
On voit bien la différence entre ces deux misères. Ce n’est pas l’injustice, les deux sont injustes. C’est uniquement l’empathie qui les différencie, et c’est énorme.
L’origine de la misère
La misère est une souffrance liée à l’absence des biens minimums nécessaires à une vie décente.
Y sont projetés ceux qui ne sont pas capables, pour diverses raisons, d’acquérir ces biens minimums, que ce soit de leur fait ou à causes de circonstances extérieures indépendantes de leur volonté.
Y sont aussi projetés ceux à qui ont été retirés, par la force ou la ruse, leurs biens matériels, au point de les priver du minimum vital.
De l’intervention autour de la misère
La misère naturelle crée, nous l’avons vu, une forte empathie. En son nom, des mesures de compensation vers les miséreux vont paraître naturelles. L’Etat, cet hologramme, va se parer, à travers les hommes de l’Etat, de la vertu empathique, sans limite. Il va même faire de l’empathie une machine à déposséder ceux qui ne sont pas dans la misère, au point, à travers le fisc, de les y projeter. Il ira jusqu’à vivre au crochet de l’empathie.
Les victimes dépossédées vont se trouver dans une misère artificielle dont toute empathie sera absente. Ils ne pourront compter sur personne pour les comprendre ou les aider. Au contraire ils seront confrontés à la division binaire de ceux qui vont jouir de les voir ruinés et de ceux qui vont fuir pour ne pas se faire tondre à leur tour.
Le piège de la misère artificielle refermé ils étouffent. Ils agonisent, ils meurent.
Les survivants n’ont plus rien à perdre, ils se révoltent, sans limite.
En cette période de contestation sociale, il est intéressant de recadrer le débat dans un contexte plus général.
Deux positions s’opposent :
– ceux qui disent que E. Macron ne doit pas céder, comme Margaret Thatcher qui n’a pas cédé devant les mineurs … Sauf que le RU, en 1979, était en faillite et que le 1er ministre britannique a véritablement réformé le pays et libéralisé une économie complètement soviétisée et à deux doigts de passer sous la tutelle du FMI ; ce que n’a pas du tout l’intention de faire E. Macron qui est un ultra-étatiste, un haut fonctionnaire, un contrôleur, un adepte de l’économie dirigée et planifiée. Meilleure preuve ? L’économie britannique est repassée devant l’économie française et sans allègement de la charge étatique ni réforme de l’Etat, il n’y aura pas de modernisation du pays, aucun rebond économique, pas de croissance autre que celle des impôts et un lent mouvement de paupérisation de la population !
– ceux qui disent que les gilets jaunes ont raison et que Macron doit dégager (le fameux dégagisme) ; sauf que, si l’on écoute les revendications des gilets jaunes, on s’aperçoit qu’ils ne veulent pas moins d’Etat et plus de libéralisation. Ils veulent juste plus de dépenses et moins d’impôts pour eux-mêmes mais … plus d’impôts pour les voisins ou les entreprises ou les riches (rétablissement de l’ISF) ou les fraudeurs fiscaux (le fameux mythe à 50, 60 ou 80 milliards d’€ qui résoudrait tous nos problèmes d’un coup) ou encore les GAFA, ou encore les américains en général. Autrement dit, les gilets jaunes veulent juste que le système actuel continue comme avant mais, et vous apprécierez la nuance, que leurs impôts soient payés par les autres !
En attendant, si E. Macron recule …il est mort politiquement, il ne pourra plus rien imposer puisqu’à la moindre velléité de changement (je n’ose pas parler de réforme eu égard à son passif), la foule va se mobiliser et s’il ne recule pas, la contestation et la casse vont continuer et … il est mort politiquement.
En plus, des informations douteuses indiquant qu’il aurait donné l’ordre de tirer dans la foule (si nécessaire) commencent à circuler !
Autrement dit, dans tous les cas de figure, c’est foutu pour lui !
Reste à savoir s’il saura tirer les conclusions qui s’imposent et si … ce n’est pas déjà foutu pour nous ?
On nage en pleine confusion et, au train où vont les choses, nous allons nous payer une magnifique récession et continuer à dégringoler …
Je connais quand même deux petits malins qui doivent être bien contents d’avoir quitté le navire Macron : N. Hulot et G. Collomb … Ont-ils senti, de l’intérieur, que le macronisme était à bout de souffle et qu’il allait s’écrouler ?
Bien cordialement à tous
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Nous assistons en direct à la faillite de l’Etat-patron.
Cet Etat- patron sans vergogne dont les salariés et les affidés ne respectent pas leurs clients, qu’ils emprisonnent à coup de monopole, qu’ils narguent du haut de leur pouvoir en leur faisant croire que c’est pour leur bien.
La faillite de l’Etat-patron français est mondiale. Elle l’entraîne évidemment, mais elle entraîne aussi celles et ceux qui sont avec lui de connivence pensant faire leur beurre sous couvert des pouvoirs exorbitants de cet Etat-patron.
L’affaire Ghosn est symbolique à ce sujet. Renault, filiale assumée de l’Etat patron français, prend en otage à son profit ses partenaires japonais.
Quoi de plus normal pour l’Etat-patron de prendre en otage partenaires et clients par la force ? Oui, mais voilà, ce ne sont pas les règles naturelles de l’économie. Les japonais se rebiffent, ils collent le représentant de l’Etat-patron, grassement rémunéré pour ses excès de pouvoir, en tôle. Ils ne vont pas le lâcher.
Tous ces petits bonhommes fonctionnaires qui se vautrent cyniquement dans le confort de l’Etat-patron, à tous les niveaux, ne peuvent que faire faillite, car l’économie ce n’est pas l’emploi de la force, c’est celui de la séduction, de la compétence et de la concurrence.
Nos fonctionnaires, habitués à nous considérer comme des chiens, à se la péter dans un confort et des garanties que nous sommes obligés de leur payer contraints par l’impôt levé par la force, sont tout étonnés que, malgré la casse qui touche directement les classes laborieuses, la révolution en action continue à séduire la majorité.
Ils vont probablement devoir s’y faire.
Car, quand bien même la population harassée se laisserait acheter par une poignée de cacahuètes et libérerait la rue, ce qui est loin d’être évident, les choses ne seront plus jamais comme avant et ne permettront plus de dissimuler la faillite de l’Etat-patron.
Tous les petits chefs étatistes sont discrédités pour longtemps.
Les révolutionnaires sont-ils en mesure de faire cette analyse ? Vers où penche leur souhait d’avenir ?
Veulent-ils juste profiter à leur tour des avantages de ceux qu’ils dénoncent ?
C’est ce que croit Mélenchon, Le Pen et bien d’autres. On vire les hommes de l’Etat actuels et leurs serviteurs et on recommence en pire avec de nouvelles têtes. En clair, on s’enfonce dans le collectivisme, le règne de l’arbitraire, le dos tourné aux règles de l’économie et de la liberté à la poursuite d’une utopique égalité. On renonce à l’effort, à la responsabilité, à l’humanisme, on se jette tête première dans le dogme, la croyance.
Veulent-ils au contraire être libres ?
C’est ce que je crois. Prendraient-ils de tels risques si ce n’est pour être libres ?
Mai 1968 n’a pu être que parce que le motif en était la quête de la liberté intellectuelle, sa tentative de récupération par les syndicats a lamentablement échoué à l’époque.
Novembre 2018 n’a de raison d’être que pour la quête de la liberté économique, il est peu probable que ceux qui sont opposés à cette liberté puissent récupérer le mouvement.
Si, au bout du bordel ambiant, se trouve la liberté économique, cela vaut la peine.
La problématique est que, pour l’instant, personne ne se lève pour symboliser cette liberté. Mais, d’un autre côté, peut-on se lever politiquement et donc contraindre au nom de la liberté ?
C’est tout le problème de la liberté.
Bien à vous. H. DUMAS
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N’est-ce pas une drôle d’idée cette prime aux CRS?
D’un coté une population qui n’en peut plus et qui se soulève pour quelques Euros d’augmentation du mazout, qui croule sous la fiscalité qu’elle juge inique, qui en a marre des normes et aspire à la liberté
De l’autre les CRS qui touchent une prime pour la faire taire.
Il le voit comment le face à face de Samedi prochain Macron ?
Je me demande qui le conseille ainsi. Je serais lui je virerais ce conseiller. Évidemment si c’est une idée de lui … nous sommes mal partis.
Il ne manquerait plus que les Gilets Jaunes proposent des primes aux casseurs. Où allons nous !!!
L’argent, toujours l’argent, moi qui croyais que le CRS était un patriote gardien de l’ordre, je tombe de haut.
La prime sera-t-elle calculée à la grenade lacrymogène ? Au coup de matraque ? Où à la capture de l’animal manifestant ?
Tout cela ne me parait ni sérieux ni susceptible d’améliorer la situation.
En dépit des calculs du pouvoir, le mouvement des gilets jaunes continue et le gouvernement ne sait plus comment faire pour juguler ce qui devient une véritable révolte.
La situation est évidemment complètement déséquilibrée puisque les gilets jaunes ne sont pas organisés, n’ont pas de représentants, n’ont pas de médias à leur disposition autre que les images diffusées par le biais des réseaux sociaux et font face à un Etat qui utilise tous les moyens pour les contenir (police, gendarmerie, gardes mobiles) et les discréditer (médias) …
Le paradoxe est que le mouvement reste extrêmement populaire (82% d’opinions favorables) tandis que le pouvoir, malgré tous ses moyens, reste complètement isolé et est de plus en plus impopulaire.
On sait qu’on ne peut sortir de l’ambiguïté qu’à son détriment et les évènements récents dissipent effectivement l’ambiguïté ayant entouré l’élection d’E. Macron ; élection à l’occasion de laquelle il a fait croire aux électeurs de droite qu’il était de droite et aux électeurs de gauche qu’il était de gauche. Il est peu probable qu’il puisse renouveler en 2022 sa supercherie de 2017.
Sa grande erreur a été de ne pas, dès le départ, baisser les dépenses publiques et de ne pas réduire le périmètre de l’Etat ainsi que les prélèvements obligatoires. Il a préféré s’enfermer dans un discours incohérent visant à faire croire qu’il allait satisfaire tout le monde par le biais d’une politique de réformes effrénées alors qu’il ne s’est agi au mieux que de rabotages tous azimuts et du maintien du statu quo !
Il était pourtant bien placé, en tant qu’ancien ministre des finances, pour connaître précisément la situation de la France …
Le véritable vice de la politique d’E. Macron est donc qu’il a beaucoup promis alors que la réalité se résume exclusivement au fait qu’il ne peut pas baisser les impôts s’il ne diminue pas les dépenses publiques ; lesquelles, malgré des affirmations rassurantes, continuent à augmenter !
Les gouvernants ont pris l’habitude de ces tours de passe-passe budgétaires (la Cour des comptes avait fustigé le dernier budget de l’équipe Hollande qualifié d’insincère) destinés à camoufler une réalité qui pourrait nuire à leurs prébendes ! Le gouvernement vise seulement à ne pas dépasser les 3% de déficit pour être « dans les clous » vis-à-vis de Bruxelles !
E. Macron prétendait engager une politique économique permettant de replacer la France dans la compétitivité économique mondiale. On a donc bien vu comment :
– il n’a absolument pas réformé la SNCF, ce monstre administratif ingérable et inefficace,
– il n’a pas réformé le marché du travail ; toujours aussi rigide !
– il n’a absolument pas réduit le nombre des fonctionnaires dont on sait pourtant qu’ils représentent une charge excessive pour le reste de la population ….il s’y était pourtant engagé à hauteur de 120.000 ! (On en est péniblement à 6.000 sur deux ans).
– il n’a absolument rien fait pour permettre aux entreprises d’exercer librement leur activité ; bien au contraire la fameuse loi PACTE, qui doit « révolutionner » le monde de l’entreprise, n’est qu’un ramassis de dispositions coercitives, incohérentes et anti économiques !
– il n’a rien fait concernant l’éducation nationale alors que le niveau d’instruction des enfants ne cesse de reculer ….
Seulement, brandir le spectre de la fin du monde n’a pas l’air suffisant, désormais, pour obtenir la soumission des français à la spoliation fiscale !
Il faut dire que le moral des français est en chute libre, ce qui peut justifier un certain énervement, et le début de l’année 2019 risque d’être particulièrement difficile avec des nouveautés extrêmement désagréables, à savoir :
– et ce, sans compter l’évolution des prix de l’électricité et du gaz (+ 16,4 % sur l’année 2018).
Par ailleurs, on nous explique qu’il faut sortir de l’économie carbonée mais … juste pour les voitures alors qu’on sait que l’essentiel de la pollution provient du chauffage.
La stigmatisation du diesel, et de la voiture en général, apparaît donc tout à fait excessive et il n’y a aucune raison, autre qu’idéologique, pour provoquer l’obsolescence forcée de voitures en parfait état de fonctionnement ; et c’est la même chose lorsqu’il s’agit de stopper des centrales nucléaires en parfait état fournissant un courant stable et bon marché pour les remplacer par des ENR aléatoires dont il faudra payer le prix (investissement) et l’électricité (3 fois plus chère).
Il faut aussi rappeler qu’à l’échelle de la planète, eu égard à une population de 65 millions sur 7 milliards de personnes, l’influence française sur le climat s’élève à moins de 1% ; c’est à dire à … rien ou presque.
Tout cela est tout simplement écologiquement incohérent et ne justifie en aucun cas de jeter par les fenêtres des dizaines de milliards € pour, prétendument, sauver la planète ; tout comme il est ridicule de culpabiliser la population et de lui demander de respecter des règles inutilement contraignantes alors que la France, du fait de ses centrales nucléaires, est l’un des pays les vertueux écologiquement. (ici)
C’est juste la destruction inutile d’un capital accumulé ; autrement dit un gaspillage. Mais il ne faut pas oublier non plus que l’Etat touche sa dîme sur chaque voiture neuve vendue …
Le pot au roses quant à cette « politique écologique » a été dévoilé dans l’émission de la chaîne Public Sénat « on va plus loin » diffusée jeudi 29 novembre à 18 h 30. (ici) Lorsque vous la visionner, vous verrez qu’à 22 ‘ 50 il est dit que « Ces baisses de prélèvements seront partiellement contrebalancées par la poursuite de la montée en puissance de la fiscalité sur le tabac et de la fiscalité écologique. »
Il apparaît donc évident que les buts de la fiscalité énergétique ne sont pas ceux affirmés par le gouvernement et qu’elle a bien pour objectif de récupérer la réduction de la taxe d’habitation promise un peu légèrement aux élections pour appâter l’électeur, la bascule des cotisations sociales/CSG et la transformation du CICE en allègement de charges ; et que les sommes seront affectées au budget général ! Comme le rappelle le rapporteur de la commission des Finances du Sénat : «cette fiscalité dite écologique a essentiellement un objectif de rendement ».
Il faut tout de même savoir que ces taxes, actuellement de 5 milliards par an, vont passer à 7 puis à 8 milliards par an et que, d’ici 2022, c’est 17Md€ de fiscalité en plus que les ménages vont devoir supporter ; ce que l’on peut à juste titre appeler un Everest fiscal !
Evidemment, on ne peut voir aucun bénéfice à propos d’une réforme visant à assassiner fiscalement le français moyen avec des taxes appliquées sur des dépenses contraintes ; même si on promet ensuite un « chèque énergie » pour faire passer la pilule (dont on sait qu’il s’agit seulement de rendre aux Français une fraction infime de ce qu’on vient de leur voler).
E. Macron ne veut pas avoir l’air de reculer ou de se renier ; il s’entête alors que gouverner c’est non seulement prévoir mais aussi comprendre, réfléchir et s’adapter !
Visiblement, il ne comprend pas et, sous l’influence de ses mauvais conseillers, sa seule réponse a été de créer un haut comité pour l’écologie ; autrement dit un nouveau machin inutile, inefficace et coûteux ! Par ailleurs, le coté arrogant, méprisant, manichéen et narcissique du discours d’E Macron n’a échappé à personne : « moi ou le chaos, moi ou l’extrême droite et les populistes, moi ou la fin du monde » !
Pour le reste, j’ai vu un président de la République claquemuré dans son palais protégé par des forces de l’ordre en grand nombre et j’ai entendu les hésitations verbales d’un premier ministre visiblement pas convaincu alors qu’il devait, sur ordre, rencontrer les gilets jaunes auxquels il n’avait manifestement absolument rien à dire !
E. Macron donne le spectacle typique du haut fonctionnaire qui, du haut de sa tour d’ivoire, regarde d’un air à la fois distant et méprisant ce petit peuple, qui n’est rien, et qui est censé lui obéir !
Seulement, la seule vérité est que la situation de la France est de plus en plus fragile et que le pouvoir a de plus en plus de mal à dissimuler la situation ; ce qui le conduit à appliquer une fiscalité de moins en moins indolore !
Le pouvoir est en fait pris au piège de 40 ans de dépenses inconsidérées et de gonflement de l’Etat administratif. On semble désormais être arrivé au bout de ce chemin et on sait, qu’un jour, il faudra crever la baudruche administrative !
Les français ont enfin compris l’hypocrisie du système et que la transition écologique était essentiellement une supercherie et, avant tout, une transition fiscale de leurs revenus et de leur patrimoine de leurs poches vers les poches de l’Etat sous couvert d’arguments écologiques plus ou moins faux à propos d’un futur plus ou moins hypothétique !
Il était temps qu’ils se rendent compte de la tromperie des élites ; même s’il apparaît peu probable que les insurgés fiscaux, qui se sont appelés eux-mêmes gilets jaunes, puissent obtenir quelque gain que ce soit.
E. Macron semble pour l’instant refuser de reculer et certains lui « proposent » de dissoudre l’Assemblée Nationale ; ce qu’il ne fera évidemment pas pour la très simple raison qu’il serait désavoué par les électeurs et que ses députés « en marche » perdraient leurs sièges pour la grande partie d’entre eux !
On touche d’ailleurs là au vice fondamental de la Vème république : Un président inamovible et irresponsable qui peut se maintenir dans sa fonction malgré le désaveu populaire (ici).
Reste à savoir si le pouvoir arrivera à prendre la mesure de l’exaspération des français et, s’il recule, quelles solutions il va trouver ; c’est-à-dire, en fin de compte, sur qui il va tenter de transférer le montant des impôts qu’une partie des français refuse désormais de payer ?
Bien cordialement à tous !
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Il faut objectivement l’admettre notre pays est largement cassé.
A tel point que la vie y est devenue difficile, un peu comme sous l’occupation. Ceux qui ne sont pas des “collabos” en bavent. Je ne parle même pas des résistants, juste des gens ordinaires non “collabos”, qui ne sont pas dans la connivence,
Je peux vous en parler savamment car ce qui me distingue, depuis mon plus jeune âge, c’est d’être ordinaire, mais à un point que vous ne pouvez pas imaginer.
Si ordinaire que j’accumule toutes les souffrances disponibles pour les gens ordinaires, plein fer.
Il n’est pas une nouvelle contrainte dont je ne subisse pas immédiatement la pression, que ce soit professionnellement ou dans ma vie de tous les jours.
Je suis un délinquant de la norme, un éternel châtié pour son bien.
D’une nature joyeuse étant enfant, je suis arrivé à l’école au moment de la crise de prétention de l’éducation nationale s’érigeant à mon époque potache en futur ordonnateur exclusif de l’ordre social. J’allais au lycée pour rire, ils m’y recevaient pour me contraindre. Premier accroc.
Pareillement avec la route. J’avais le déplacement routier heureux, juste au moment où tout ne fut que drame. J’ai dû me ficeler dans ma voiture, me botter et me casquer sur ma moto. Après avoir appris à déjouer les pièges routiers naturels, j’ai dû composer avec les pièges artificiels bien plus terribles, dos d’âne, rétrécissements volontaires, priorités inversées, îlots surprise non éclairés, vitesses limitées, radars, jeune au volant, etc… pas facile.
Idem pour ma vie professionnelle. J’avais aussi le travail heureux. Amoureux de l’intégrité, de la parole donnée, du service rendu, du gain pris sur le gain apporté, de la joie d’entreprendre, de la satisfaction d’être jugé sur les résultats, mais aussi de jouir librement du fruit de mon travail.
Tout cela n’a pas duré. Très vite il fallut prendre une mine sinistre au travail, la joie ne devant s’exprimer que pendant les loisirs, à la durée forcement beaucoup moins longue. L’intégrité a laissé sa place au réalisme, quant à la parole donnée elle s’est transformée en contrats dont la valeur s’estime au kilomètre dactylographié et à la possibilité de les contourner. Le gain n’ayant plus de rapport avec la prestation mais avec l’accointance. Quant au résultat, la bonne combine est devenue d’être loin quand il se fera jour.
Pour changer les mentalités, la loi s’est centuplée, multipliée à l’infini, les contrôles aussi.
Mon naturel a été pris de court. Je suis devenu la bête noire des gardiens de la nouvelle loi, de la sinistrose.
Les agents gardiens de la route, les inspecteurs de l’URSSAF, du Fisc, les agents des services municipaux, pour tous ces zélés serviteurs de la nouvelle norme de vie, je suis devenu une cible. Ils avaient décidé de faire de moi, à leur service, le robot du 21ème siècle.
Alors, ils ont employé toute la panoplie des outils à leur disposition pour me casser.
Ils n’ont pas encore tout à fait réussi, mais ils sont près de leur but, quelques mois peut-être …
Sauf que… ils ont oublié à quel point je suis ordinaire, donc reproductible à millions.
Mon problème, si multiple pour cause de clonage, les a amenés à casser en rafale.
Ils m’ont cassé, mais avec moi ils ont cassé tout ceux à qui je ressemble tant. Ils ont finalement tout cassé.
Ce sont eux les casseurs, les vrais casseurs. Pas les Gilets Jaunes. Ils ont des chefs casseurs ces casseurs, ce sont les hommes de l’Etat.
Ils essaient de nous faire porter le chapeau, mais nous sommes trop nombreux et ils n’ont pas assez de chapeaux.
Ça craint pour eux, notamment pour le chef casseur.
J’ai beaucoup de mal à comprendre l’air hébété de Macron, Castaner et Cie, des hommes politiques et de la presse en général, des flics en particulier.
Les souhaits disparates des GJ et leur violence ne sont pourtant pas difficiles à analyser.
La population en a marre du fossé aujourd’hui infranchissable qui s’est creusé entre les promesses politiques et la réalité économique, des conséquences que cela a directement sur la vie de tous les jours.
Tout le reste n’est que spéculation ou arrières pensées malsaines de politicards en mal d’élections.
La solution passe donc par une mise à plat des rapports entre ces deux activités sociétales : la politique et l’économie.
Il suffit de prendre deux décisions extrêmement simples pour que tout cela soit définitivement solutionné.
-1- Pas d’élection sans bilan chiffré.
Tout candidat à une élection devra présenter un bilan comptable de son projet. Son coût et les moyens imaginés pour le payer.
En cas d’élection puis de manquement comptable à son projet, surveillé par un organisme neutre, l’élu sera destitué.
Ainsi nul besoin d’une démocratie directe totalement impossible à mettre en œuvre et générant inévitablement une escalade dans la démagogie, mais une assise solide incluse dans le rythme actuel des élections parfaitement convenable.
Plus de dérapage économique, avec nos sous, de la part des hommes de l’Etat
-2- Plus de terreur fiscale
La terreur fiscale a remplacé les lettres de cachet de l’ancien régime, c’est inadmissible.
Cette terreur est rendue nécessaire par la folie dépensière des hommes de l’Etat. La condition précédente devrait la limiter.
Mais, pour plus de sureté, il suffit de mettre en œuvre la même solution que celle adoptée par les révolutionnaires de 1789.
Pas de poursuite fiscale sans au préalable un jugement en audience publique par des juges libres et impartiaux. Tout contribuable sera considéré comme innocent tant qu’il n’aura pas été condamné par un tribunal.
CONCLUSION
Juste deux décisions qui donneraient satisfaction à toutes les revendications dans le temps, puisque celles-ci ont toutes un tronc commun : la dérive économique de ceux qui se font indûment appeler l’Etat.
Evidemment ces deux solutions ont plusieurs inconvénients :
Elles ne satisfont pas les rancœurs de caste
Elles limitent les verbiages porteurs de récompenses électives
Elles interdisent les promesses de lendemain qui chantent
Elles mettent chacun face à ses responsabilités
Elles paraissent trop simples
Elles n’ont aucune chance d’être entendues.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Mon cadeau aux Gilets Jaunes"
Edouard “le mal rasé” l’a dit sans ambages. Oui, au premier Janvier 2019, la taxe sur le mazout sera maintenue.
Parfait. Quel courage dirons certains, quelle folie dirons les autres.
Rien de tout cela.
Edouard fait face à une spectaculaire prise de conscience de “sa population”, qui soudain perçoit que lui et les siens ne sont rien d’autre que des usurpateurs, qu’ils ne sont pas la France.
Que la France ce sont eux, les individus qui se gèlent sur des barrages où Edouard et les siens les ont poussés parce qu’ils ont fait faillite avec l’argent qu’ils leur ont pris en leur faisant croire que c’était pour leur bien alors que, pour compenser, ils les rançonnent.
Edouard est comme ceux qui en 1914 ont déclaré la guerre. Ils n’étaient pas la France, ce n’est pas la France qui a fait cette guerre, ce sont ceux qui sont partis crever dans des tranchées à rats, des hommes, des individus.
Nous ne sommes plus en 1914. Les français ont pris conscience de leur individualité, de leurs droits d’hommes libres, ils sont sur les barricades, ils ne veulent plus de l’esclavage.
Problème pour Edouard et les siens. Ces révoltés sont des non-violents, à l’humour dévastateur. Ils ruinent les autoroutes, détruisent les radars, s’efforcent d’emmerder Edouard sans emmerder leur prochain.
Alors Edouard les provoque. En “sautant comme un cabri sur sa chaise et en criant” la taxe, la taxe, Edouard agite la muleta.
A l’heure où les premiers ministres se prennent tous pour Churchill, Edouard “le mal rasé” ceint son habit de lumière et provoque la bête : les Gilets Jaunes.
Il espère qu’ils vont réagir suffisamment violemment pour lui donner l’excuse nécessaire à leur mise à mort.
Un petit tour dans l’arène politique pour les Gilets Jaunes et puis salut et bonsoir, la place doit rester aux professionnels de l’illusion, tout le monde trouvera cela normal.
Un exemple de l’illusion
Une ville du Nord, dont je n’ai pas noté le nom, vient de décider que le transport urbain sera gratuit. Oui, gratuit, vous avez bien lu.
Je vous explique ce qu’est la gratuité pour ces gens-là. Un réseau de transport urbain pour une population de 150.000 habitants coûte environ 40 millions d’Euros. Il se vend pour mettons 6 millions d’Euros de tickets, soit 6 millions de voyages annuels à 1€ le ticket. Donc 16.000 voyages par jour à deux voyages par personne c’est donc 8.000 clients par jour. Mettons entre 5 et 10 % de la population. La gratuité se résume en un chèque de 5.000 Euros par an à ces 8.000 personnes, payé par les 150.000 personnes qui se démerdent pour se transporter elles-mêmes. Et ne me dites pas que tout le monde pourrait profiter des transports en commun, ils sont déjà largement saturés aux heures de pointe, pendant qu’aux autres heures personne n’a besoin de se transporter.
Ne parlons pas des voitures électriques. Si tout le monde en avait les bouchons seraient terribles, puisque Edouard et les siens n’investissent plus dans les infrastructures parce qu’ils utilisent le pognon commun à l’achat de voix à travers le soi-disant social, l’égalitarisme, maintenant l’écologie.
C’est tout cela l’illusion.
Les Gilets Jaunes vont-ils tomber dans le piège de la provocation ? Vont-ils foncer sur la muleta d’Edouard ?
Pas si sûr. Nous verrons. Et si, enhardis, sûrs de leur bon droit, ils se mettaient à ne plus payer l’impôt auquel ils ne consentent pas. Sans mot d’ordre, librement, chacun dans leur coin.
Attention Edouard aux pièges à tiroir, tu risques de finir par te les coincer.
Bien à vous.
Partager la publication "La taxe, la taxe, la taxe…."
Les Gilets Jaunes pourront, dans tous les cas, revendiquer une victoire : avoir fait découvrir à de nombreux français la politique et l’économie, dont jusqu’à présent ils se foutaient comme d’une guigne.
J’ai traversé aujourd’hui la France de la Méditerranée à l’Atlantique. Je n’ai rencontré que des Gilets Jaunes détendus, confiants, non politisés au sens étriqué, encarté, du mot. Un bonheur, que l’on aimerait voir durer, mais c’est peu probable tant leurs ennemis sont vicieux et malsains.
Les plus curieux de ces Gilets Jaunes, notamment leurs “responsables désignés”, ont probablement vu la vérité derrière les apparences.
Ils auront découvert :
– 1- l’Etat n’existe pas
Personne pour répondre à leur souci. Ils ont été reçus par le ministre de référence, j’imagine leur surprise d’avoir vu évidemment un être ordinaire, n’ayant rien à dire, rien à proposer.
Eux-mêmes étant devenus, accidentellement, des candidats potentiels pouvant prétendre à prendre en main l’Etat. J’imagine leur vertige s’ils sont sincères.
Ils ont touché du doigt l’incohérence de ces lois dont ont leur dit qu’elles émanent de l’Etat. Alors qu’il n’y a pas d’Etat, simplement des intrigants qui se disent représentants de l’Etat, mais qui ne représentent qu’eux-mêmes.
Sur la route un journaliste, d’une radio indéterminée mais pro-Etat évidemment, indiquait dans le poste que le Procureur de la République de Grenoble a fait savoir qu’il donnait mandat à sa flicaille d’arrêter les Gilets Jaunes dont les barrages entraveraient la circulation, au motif que la loi interdit toute entrave à la circulation. Ce petit bonhomme manque totalement de cohérence.
Cependant il a raison, toute entrave à la circulation est interdite, est un délit.
Mais que ne va-t-il arrêter les hommes de l’Etat qui ont levé sur le mazout un impôt si énorme qu’il entrave la circulation de ceux qui ne peuvent pas le payer. Ils sont des centaines de milliers entravés. Un beau délit.
Mais pas que…. L’impôt doit être consenti, c’est la constitution qui le dit. Habituellement, le consentement découle du fait que l’impôt est voté par des parlementaires supposés représenter les français, et personne ne dit rien.
Mais aujourd’hui, les choses sont claires, une majorité n’est pas consentante à cet impôt sur le mazout. Alors…. N’est-ce pas un autre délit d’imposer par la force un impôt non consenti ? Mais si, mais si…
Voilà de l’ouvrage pour le zélé Procureur de la République de Grenoble, a moins qu’il n’ait une lecture à plusieurs vitesses de la loi.
-2- L’économie s’impose à tous
Nos hommes de l’Etat, consanguins, tous nés de la même école, sont si surs d’eux qu’ils se croient capables de maîtriser l’économie à eux tout seuls.
Mais l’économie est un enchevêtrement d’intérêts personnels si dense que seule la liberté permet l’équilibre des multitudes d’intervenants, et encore pas toujours.
Un peu par démagogie, un peu par intérêt électoraliste, beaucoup par vanité, nos hommes de l’Etat prétendent, depuis 70 ans, non seulement planifier l’économie mais en gérer directement des pans entiers.
Hélas, ils sont de piètres décideurs et leur laxisme, qui s’exprime à fond que ce soit dans la gestion des comptes ou dans la gestion des hommes, fait qu’ils perdent de l’argent partout où ils interviennent.
L’impôt paie la casse.
Mais voilà, la casse a depuis longtemps dépassé la capacité d’un impôt raisonnable. C’est la faillite. Ce n’est pas l’Etat, qui n’existe pas, qui est en faillite ce sont eux.
Mais, comme ils prétendent nous représenter, ce sont nous qui sommes en faillite pour les créanciers.
La prise de conscience de cette situation nous la devons aux Gilets Jaunes pour ceux qui ne s’en doutaient pas, qui croyaient que c’était l’Etat qui assumerait la faillite, qui croyaient que l’Etat existait.
Alors, félicitations aux Gilets Jaunes d’avoir déniaisé une large proportion de français.
Mais attention, qu’ils sachent que ceux qui, comme eux, disent la vérité ont une facture à payer. Les autres, ceux qui ne veulent pas la voir, présentent toujours la facture, une facture malhonnête, d’escrocs.
Ils ne vont pas tarder à subir la suite. La vie va devenir dure pour les Gilets Jaunes qui ont compris, qui ont vu les combines du spectacle, les tours des magiciens de la politique, de la communication tueuse.
Souhaitons-leur du courage, ils vont en avoir besoin dans la solitude qui les attend.
Bien à vous. H. Dumas
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Macron et son gouvernement ont été les premiers surpris de la réaction d’une partie de la population face à la taxation dite écologique qui l’accable pour sauver une planète qui n’a rien demandé …
Nos hauts fonctionnaires pensaient pourtant bien qu’après 30 ans de matraquage idéologique, les français avaient assimilé les menaces pour le climat dont on nous abreuve à longueur de journée … sans aucune preuve scientifique !
En fait, la fiscalité sur le carburant ressemble étrangement à la gabelle, cet impôt sur le sel qui existait au moyen âge (ici) alors qu’à l’époque, le sel était le seul moyen de conserver les aliments !
Son utilisation obligatoire rendait sa taxation à la fois facile et fructueuse.
Le carbone est nouveau sel de l’Etat et l’utilisation obligatoire de la voiture rend sa taxation facile et fructueuse alors qu’il ne s’agit à proprement parler que d’un impôt sur du vent basé sur des règles arbitraires qui ont été fixées par des « normateurs » coupés des réalités économiques et sociales …et évidemment dont l’usage d’une voiture n’est pas la priorité !
Dans son allocution du 27 novembre, E. Macron a déclaré avoir “entendu les français”, qu’il va organiser une concertation mais … qu’il ne changera pas de cap. Il faut donc comprendre que les français pourront toujours causer et revendiquer, cela ne changera rien !
Pire, E. Macron a déclaré qu’il allait faire fermer au moins 6 centrales nucléaires qui fonctionnent parfaitement pour les remplacer par des ENR intermittentes qui ne fonctionnent pas !
Clairement, on est dans l’obstination idéologique du petit fonctionnaire, du petit chef, qui a décidé et qui ne veut pas avoir l’air de se déjuger ni reconnaître ses tords !
C’est évidemment une erreur grave qui ne va faire qu’exacerber la colère des gilets jaunes et il est craindre que l’épreuve de force ne se poursuive.
Malheureusement, les gilets jaunes ne sont pas conscients du fait que le pire est encore à venir et que cela ne porte pas sur le prix du carburant.
Certes, il va y avoir une nouvelle augmentation idéologique et exclusivement fiscale du prix du gazole de 7 cts/litre mais de nouvelles règles normatives vont entrer en application au 1er janvier 2019 !
A compter du 1er janvier prochain, le contrôle technique auto va mesurer l’opacité des fumées émises et les surprises risquent d’être à la fois nombreuses et extrêmement désagréables.
Il faut savoir que, si le nouveau contrôle technique entré en vigueur le 20 mai dernier résulte de dispositions émanant de Bruxelles, il n’en n’est pas de même en ce qui concerne ces nouvelles règles applicables en janvier prochain. Elles résultent de l’article 65 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (sic), et bien faire chauffer son diesel avant l’examen du contrôle technique ne suffira plus.
Clairement, il a été décidé de faire la chasse au diesel et de le liquider coûte que coûte !
De quoi s’agit-il ?
Il a été décidé que les véhicules, essence et diesel, ne devaient pas émettre plus d’une certaine quantité de fumées et de particules fixée arbitrairement.
Les conséquences sont simples :
– si le véhicule est relativement récent (postérieur à 2005) il sera soumis à une contre-visite qui pourra s’avérer extrêmement coûteuse du fait de l’obligation de remplacer les 4 injecteurs (800 €), la vanne EGR (système de recirculation des gaz d’échappement à froid – 600 €), voire le turbocompresseur (900 €) ! Et encore ces prix concernent une voiture française. Pour les marques allemandes …ce sera plus cher !
– si le véhicule est plus ancien (antérieur à 2004), il ne pourra pas satisfaire aux normes et devra donc être obligatoirement retiré de la circulation et on prévoit déjà que 15% des véhicules contrôlés seront recalés !
Sont évidemment visés les véhicules les plus anciens et notamment ceux qui ne sont pas équipés d’une injection électronique, d’un turbo, ni d’une prise ODB (dite diagnostic).
Et ces règles sont prévues pour être encore durcies en 2022 !
Quand je dis qu’il a été décidé de liquider coûte que coûte le véhicule à moteur diesel, il est évident que le coût résultant de ces nouvelles dispositions sera entièrement supporté par le propriétaire qui va devoir purement et simplement jeter sa voiture et en racheter une autre.
Il faut donc comprendre que, dans un pays comptant 62% de véhicules à moteur diesel en raison des incitations étatiques antérieures basées à la fois sur le prix du carburant mais aussi sur un malus plus favorable, ce sont plusieurs centaines de milliers de voitures en parfait état de fonctionnement qui vont être détruites du fait d’une obsolescence idéologiquement décidée en haut lieu et que le pouvoir compte fermement sur la soumission de la population concernée pour accepter ces règles discriminatoires !
Cela posera nécessairement le problème du financement de l’acquisition d’un nouveau véhicule ; surtout quand la personne concernée gagne le SMIC et que sa marge de manœuvre financière est égale à zéro ; aide étatique comprise !
Je n’ose imaginer la tête de la personne qui possède un véhicule diesel de 2001, comptabilisant 200.000 km, fonctionnant parfaitement et avec lequel il va tous les jours au travail et à qui on va expliquer que demain il ne pourra plus l’utiliser et qu’il va devoir consacrer immédiatement au minimum 10.000 € en vue d’acheter une nouvelle voiture (d’occasion) … juste pour pouvoir continuer à aller travailler !
Je pense que le sentiment qui va s’exprimer ne sera rien d’autre que de la fureur !
En dehors de l’assujettissement du carburant à des taxes prohibitives, il est clair que la possession d’un véhicule, essence ou diesel, va nous entraîner dans des dépenses complètement insensées !
Définitivement, cette loi sur la transition énergétique est une véritable folie décidée par des inconscients !
Bien cordialement à tous.
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Il existe des similitudes entre l’insurrection de Budapest le 23 Octobre 1956 et la révolte des Gilets Jaunes.
La Hongrie, était alors confrontée à la faillite d’une politique entièrement étatisée, planifiée, appelée le communisme et imposée au pays par l’URSS. L’implantation du communisme n’était pas un souhait de la population hongroise, mais la simple raison que l’armée russe était arrivée la première et occupait ce pays ayant fait partie de l’axe pendant la guerre.
L’insurrection dura 17 jours, après avoir largement gagné les révoltés furent décimés par l’armée soviétique qui reprit en main le pays le 10 Novembre 1956.
La cause de la révolte était la ruine économique de la Hongrie par le communisme, la misère subie de ce fait par la population. Mais aussi la perte des libertés, la destruction des classes moyennes éduquées et libérales. Le communisme en Hongrie avait éradiqué les classes moyennes ne laissant que les apparatchiks et la population esclave. Cela dans ce pays anciennement démocratique, où les classes moyennes avaient existé.
Lancée par les étudiants, faisant suite à une légère libération politique du bloc de l’Est timidement mise en place après la mort de Staline, l’insurrection hongroise a cru avoir l’aval de sa population et du monde.
Les insurgés initiaux étaient des étudiants et des intellectuels, rapidement suivis par une partie de la population qui aspirait à la liberté. Ils chantaient alors un hymne populaire : “Nous jurons, nous jurons que nous ne serons plus esclaves plus longtemps”.
Aucune organisation, intérieure ou extérieure, n’appuyait les insurgés.
Rapidement ils occupèrent le pays, retournant armée et police, mais ils ne purent déboucher sur un gouvernement crédible, peut-être par manque de temps.
Probablement aussi à cause de la croyance communiste ancrée de force dans la tête des gens depuis dix ans en Hongrie, depuis un siècle dans le monde occidental, accompagnée de la culpabilisation pour les hongrois d’avoir été du côté sombre de la guerre perdue.
La victoire de l’insurrection n’a débouché sur rien, l’indignation n’est pas suffisante face aux croyances.
Certes la similitude avec notre situation actuelle n’est pas totale, ce n’est pas la règle de l’histoire en général.
Mais, il faut souligner deux choses essentielles.
La riposte de l’URSS fut suivie du plus vil de tous les mensonges, de la plus basse de toute les propagandes, ignorant superbement plusieurs centaines de milliers de morts et de déplacés.
Le résumé par l’URSS de cette reprise en main, se passe de commentaire :
“-1- Le 23 octobre, les « honnêtes » socialistes hongrois manifestèrent contre les erreurs commises par les administrations Rákosi et Gerő .
-2- Des hooligans fascistes, hitlériens, réactionnaires et contre-révolutionnaires financés par les impérialistes de l’ouest profitèrent du mécontentement pour organiser une contre-révolution.
-3- L’honnête peuple hongrois mené par Nagy appela les forces soviétiques (pacte de Varsovie) stationnées en Hongrie à aider au retour de l’ordre.
-4- Le gouvernement Nagy fut inefficace et fut infiltré par les éléments contre-révolutionnaires comme le prouve la dénonciation par Nagy du pacte de Varsovie.
-5- Les patriotes hongrois menés par János Kádár quittèrent le gouvernement Nagy et formèrent un gouvernement d’honnêtes Hongrois révolutionnaires paysans et ouvriers ; ce véritable gouvernement populaire demanda l’aide du commandement soviétique pour réprimer la contre-révolution.
-6- Les patriotes hongrois, soutenus par les Soviétiques, écrasèrent la contre-révolution.”
On retrouve les accents d’appel à “La honte” de Macron…. Non ?
Plus terrible encore, en Hongrie l’épuration qui suivit fût totale, emprisonnements, condamnations, exécutions, déportation, etc… fuite pour les plus chanceux.
Je crains pour nos gilets jaunes, qui déjà se rendent en entrant en discussion avec leurs ennemis aguerris, une fin du même tonneau.
Un renforcement du fisc et de l’URSSAF en guise de liberté, des contrôles encore plus ravageurs et iniques faisant mine de satisfaire la partie des Gilets Jaunes qui ne réclame pas la liberté mais simplement un Etat à leur service au lieu de celui des autres…
Une dérive économique résiliente liée à l’étatisme et aux pertes de liberté. Un grand gâchis quoi.
C’est cela que je crains, qui m’inquiète et me désole intensément.
J’ai peur d’avoir à vivre un grand regret et de ne pas connaître la liberté que fatalement la population française retrouvera un jour.
La Hongrie a recouvré la liberté démocratique en 1989, 33 ans plus tard, et sans le faire vraiment exprès. Sans noble révolte ou insurrection….
Aujourd’hui ses dirigeants sont parait-il des fascistes élus, où ça va se nicher…
Les gilets jaunes ont perdu. Bien que minoritaires ils portaient la souffrance et l’espoir de tout un pays. Ce n’était pas suffisant.
La souffrance et l’espoir sont le lot de toutes les populations sous le joug d’un despote, elles n’ont jamais permis seules de s’en affranchir.
L’échec tient à l’inculture politique et économique des gilets jaunes qui les a amenés inexorablement, d’abord à tirer dans tous les sens ne touchant le but qu’une fois sur mille, puis à des alliances circonstancielles inconvenantes faites d’ambitions encore plus despotiques que celles contre lesquelles ils luttaient sincèrement.
Le despote qui les tue, qui nous tue tous.
Disons pour simplifier qu’il s’agit de Bercy. De l’impôt, que ce soit sous la forme de sa nomination ou sous sa forme dissimulée que l’on appelle charges sociales.
L’impôt est un despote pour deux raisons, deux déviances entraînant des échecs économiques largement repérés, connus de nous tous, du monde entier.
Premièrement, l’impôt en France a une fonction de moteur électoral se traduisant par une redistribution sous forme d’avantages personnels ou collectifs prétendument indispensables et justes, en réalité simple achat de voix. Délit pénal accepté par la majorité qui est persuadée d’en profiter.
Deuxièmement l’impôt a aussi une fonction entrepreneuriale qu’il ne devrait pas avoir.
Basiquement l’économie répond à un processus très simple. D’abord un besoin générant une clientèle, puis des opérateurs sachant satisfaire ce besoin parmi lesquels la clientèle sera amenée à choisir les meilleurs. Ceux-ci devront gérer leur activité de telle sorte qu’elle leur apporte un gain tout en ayant un prix compatible avec les possibilités de la clientèle.
Les bases sont claires, liberté et responsabilité des choix pour les clients et les opérateurs. Alternance naturelle de réussites et d’échecs.
L’impôt entrepreneur sous couvert de l’Etat ne peut que paralyser l’économie puisqu’il va introduire par la force de la loi le monopole, qui va générer la dérive des prix, prendre le client en otage et éradiquer les responsabilités. Cela crée de fausses entreprises, immédiatement en faillite, ne devant leur survie qu’à l’impôt sollicité sans limite.
Échec et mat
L’impôt ainsi détourné de son but original devient un poids insupportable, il n’a plus de limite connue et maîtrisable. Il génère une souffrance économique et sociale qui l’entraîne à se maintenir exclusivement par la force, à l’exclusion de tout consentement.
C’est ici que le collecteur devient despote.
Les conditions de l’installation du despotisme sont connues. Il faut et il suffit de réunir en une même main les trois pouvoirs suivants : le législatif, l’exécutif et judiciaire.
Bercy a entre ses mains ces trois pouvoirs. Aucune loi au parlement ne peut se faire sans Bercy. L’exécutif est à ses ordres, Macron est un pur produit de Bercy. Le judiciaire est inexistant, juste capable d’un mur des cons tant sa liberté de jugement n’est plus qu’un lointain souvenir. Bercy est un despote.
Bercy répand la terreur. Notamment à travers le contrôle fiscal qui n’a rien à envier aux exactions du KGB à sa meilleure époque.
C’est cela que les gilets jaunes auraient dû cibler. C’est cette culture politique et économique qui leur a manqué.
La suite à venir
Les gilets jaunes ont tellement raison que les hommes de l’Etat ont eu très peur que le pays s’embrase. Ce n’est pas le cas.
Dans un premier temps, passé la peur, les hommes de l’Etat vont se draper dans leur dignité et punir lourdement quelques gilets jaunes pris au hasard pour l’exemple.
Puis immédiatement après ils vont assurer pour demain, mettre des garde-fous pour conforter leur pouvoir.
Toute révolte avortée conforte le pouvoir du despote, c’est aussi une règle connue et immuable.
Le despote assoit toujours son pouvoir sur une croyance, les croyants sont son armée.
Nous percevons aujourd’hui que la croyance moteur de Bercy est l’écologie climatique. Mais elle peine à convaincre. Elle est excessive et cela se voit.
Il suffit de regarder autour de soi pour apercevoir une éolienne dont plus personne n’ignore qu’elle ne fait pas d’électricité, qu’elle détruit et pollue durablement le paysage, qu’elle augmente exponentiellement la facture d’électricité de tout un chacun, qu’elle génère pots de vin et indélicatesses légales et financières. Que dire des voitures électriques, de l’agriculture biologique, machines à surenchérir les déplacements et la nourriture jusqu’à les rendre inaccessibles aux plus humbles.
Partout l’écologie climatique politique échoue.
Bercy qui s’appuie sur cette croyance pour taxer encore et encore, se trouve en situation de devoir l’imposer de force, donc de créer un tribunal d’inquisition pour condamner les hérétiques.
Macron annonce un “Haut conseil pour le climat”.
Traduisez une usine à gaz qui déterminera ce qu’il faut penser. Tous ceux qui ne penseront pas comme ce haut conseil l’aura décrété, seront des hérétiques.
Pas question alors de manifester ses idées, de saper les bases de l’excuse écologique climatique avancée pour lever des impôts encore plus destructeurs, encore plus mortels.
Que du bonheur pour le despote Bercy. En matière de climat celui qui possède la force impose ses vues. Que dire face au climat qui depuis des millénaires surprend toujours un peu plus. Même à quinze jours les climatologues sont incapables de prévoir quoique ce soit.
Le climat est la bonne croyance, aussi évanescente que Dieu, aussi présente dans les esprits et absente dans les faits. Le despote Bercy a encore de beaux jours devant lui.
Dommage pour les gilets jaunes, je les aimais bien. Ils n’étaient pas ce que les hommes de l’Etat et leurs communicants en ont fait en une semaine.
Bien à vous.
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Nous évoquons régulièrement ensemble ce qui aujourd’hui parait une certitude scientifique démontrée, que ce soit dans le passé par Mirabeau ou de nos jours par Yuval Noah Harary, et sans doute bien d’autres que je ne connais pas : “La croyance est le premier et essentiel acte de soumission, qui va permettre au despote de concrétiser son pouvoir à travers ses prédicateurs et ses soldats”.
Seul l’homme qui ne croit pas est libre.
Jusqu’à présent la croyance idéale, qui a traversé les siècles, est assez simple : dans l’au-delà un personnage nous surveille, ses représentants sur terre guident nos pas et, si nous obéissons, nous serons particulièrement heureux de mourir, sachant qu’après cette étape ingrate le bonheur nous attend. Comme il faut bien passer le temps sur terre, la femme sera soumise. Globalement cela les arrange majoritairement, la soumission évitant de se coltiner la responsabilité de la vie. Les mecs sont ravis, c’est un problème en moins. Cette croyance est totalement dépassée, sauf chez nombre de musulmans chez qui elle a cours… et pas que, peut-être…
Les autres croyances, celles qui nous intéressent directement, sont plus difficiles à manier. Elles se veulent scientifiques, cartésiennes, mais aussi compassionnelles, une contradiction difficile à gérer.
Leur problème principal est que, contrairement à la première, elles peuvent être quantifiées. Enfin, elles prétendent pouvoir être quantifiées. Parce que, quand on rentre dans les calculs…. bonsoir. Les croyants et les non croyants de ces balivernes se jettent des chiffres à la figure, sans succès.
Mais, avec le temps plus besoin de chiffres, les résultats sont visibles sans calculette. Ainsi le communisme a-t-il fait la démonstration de son échec. Voilà une croyance qui n’a plus beaucoup d’adeptes. Reste cependant la concupiscence qui était son moteur, donc des résurgences pointent le nez ici ou là.
Nous arrivons à la nouvelle lubie : l’écologie. Dans la tête tout le monde y croit. Il faut dire que la combine est cimentée, qui voudrait mourir étouffé de chaleur ? C’est une rumeur torride.
Dans les faits c’est un peu moins le cas. La presse a beau s’ébaudir sur les épiceries collectives, la majorité fait ses courses au supermarché, un peu culpabilisée, mais sans plus.
Macron, despote plutôt sympathique, pas plus despote que les autres mais autant, a pris le pari de s’appuyer sur l’écologie pour établir son pouvoir, en réalité son pillage. Entendons-nous bien, le pouvoir n’a qu’une seule finalité : le pillage. Et cela depuis la nuit des temps. Tout le reste n’est que pipo.
Bercy, sa machine à piller, tourne à plein régime.
Soudain, ne pouvant plus payer la France se révolte, enfile les gilets jaunes, fort à propos obligatoires dans toutes les voitures donc sous la main.
Que fait Macron ? Il fait ce qu’il sait faire, il attise la croyance sur laquelle il s’appuie.
En aparté. Avez-vous remarqué la grandiloquence avec laquelle il a fêté la 14-18. C’est un signe. En effet si une épopée a été ridicule et dramatique c’est bien celle-là. N’oublions pas qu’à la suite d’une crise d’ego quelques personnages, se prenant au sérieux et se croyant au pouvoir grâce Dieu, ont décidé de se foutre sur la gueule par peuples interposés. Les quelques clairvoyants qui ont tout compris et pas voulu y aller ont été fusillés. OUI, FUSILLES.
Du bout des lèvres, un siècle plus tard, les descendants de ces despotes, conviennent que ce n’était peut-être pas très courtois…. Mais surtout, ils habillent l’escroquerie mortelle du vernis du courage, de la gloire, de la patrie, etc….
Où est la vraie vie, la liberté, l’amour du prochain, la famille, les amis, la curiosité des âmes et des cœurs, dans tout ce merdier.
Revenons à Macron.
Il va tenter Mardi de dresser les français contre les français. Débusqué dans son pillage, il ne peut plus aussi facilement qu’avant fusiller ceux qui ne veulent pas se soumettre au pillage de Bercy ou de l’URSSAF, bonnet blanc et blanc bonnet.
Il va sonner le rappel de ses troupes écologistes : “Regardez ces salauds de gilets jaunes qui ne veulent pas me donner tous leurs sous, à cause d’eux nous allons mourir étouffés”.
Il n’aura sans doute pas de succès, juste peut-être quelques gilets jaunes de plus écrasés par ses troupes de croyants. C’est dangereux le croyant, ça flingue facilement.
La ficelle est grosse.
Dans un premier temps il investit le terrain en plaidant pour des ateliers de réflexion dans lesquels il introduira ses affidés. Il espère noyauter la révolte.
Il remue la queue mais garde l’os.
Ne voit-il pas que plus personne ne peut payer ses impôts et ses charges. Que ce n’est pas d’éoliennes dont nous avons besoin, mais de liberté, de droit de propriété. Nous ne voulons plus de propagande, plus de leçon de morale au service de ses pickpockets.
Il n’est qu’une question : est-il lucide ou y croit-il lui-même ?
S’il est lucide tout n’est pas perdu. S’il est croyant, malheur à nous. Gilets jaunes protégez-vous, ne vous jetez pas dans les bras de pire. Gardez la tête haute, oui le pillage par Bercy est inacceptable, ne finissez pas en l’empirant.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Macron n’aboie plus, il dresse l’oreille et remue la queue mais il garde l’os."
Ce matin je suis allé voir les gilets jaunes et je leur ai dit : “Faites vite une banderole et écrivez “La violence est du côté de l’Etat” sans quoi vous allez vous faire baiser”. Mon intervention n’a pas eu l’air de les passionner. Je n’ai pas insisté.
J’ai pensé à Mirabeau qui en 1778, enfermé par une lettre de cachet sollicitée par son père, analyse la violence de ce moyen de justice.
Il décortique le despotisme royal, considère que ce dernier ne peut s’exercer que par l’entremise de la croyance en Dieu dévoyée par l’église. Il oppose à ce pouvoir aveugle les droits naturels de l’homme à être libre et propriétaire de sa personne et de ses biens.
Il conclut cependant que le despote tenant évidemment son pouvoir initial du peuple, celui-ci lui fera fatalement payer ses injustices. Nous sommes plus de dix ans avant la révolution.
Mais il constate que globalement personne ne se révolte contre les lettres de cachet, qui sont pour lui le comble du despotisme, car ceux qui sont enfermés disparaissent de la société et sont oubliés par elle.
Le livre de Mirabeau est très instructif et si actuel.
Certes les lettres de cachet n’existent plus physiquement, mais elles ont été remplacées par les violences fiscales. Les fonctionnaires de Bercy, de l’URSSAF, peuvent éditer des lettres de cachet qui privent instantanément un citoyen de tous ses biens, donc de sa liberté.
Tout comme en 1778, ceux qui sont transformés en zombies par ces lettres de cachet fiscales disparaissent de la société et personne ne se soucie d’eux. Nous sommes bien placés ici pour le savoir.
Dans son ensemble la population trouve cela normal et même en redemande, jusqu’au jour où eux-mêmes ou l’un des leurs sont atteints.
L’originalité, pour l’époque, de l’ouvrage de Mirabeau est d’avoir compris que l’ordre établi par le despote n’est pas direct, naturel, qu’il passe d’abord par une croyance qui s’impose et annihile la capacité de réflexion des populations. Le despote s’impose au nom de cette croyance. A l’époque de Mirabeau cette croyance était organisée autour de l’idée de Dieu. Un Dieu à l’image un peu primaire que la science d’alors a terriblement bousculé, au point de libérer les pensées et entraîner la chute du despote.
Les choses n’ont guère changé, le despote qui nous enferme, qui nous détruit à loisir sur une simple dénonciation d’humeur, s’appuie aussi sur une croyance.
Jusque il y a peu, il s’agissait de l’égalitarisme.
Puis, enquête après enquête, il a bien fallu admettre qu’un siècle d’égalitarisme a débouché sur, parait-il, une société inégale comme il ne s’en n’était jamais vu.
Panique lors de la chute de l’URSS, l’égalitarisme n’étant plus crédible, comment continuer à exploiter les populations, car il n’était pas question pour les despotes de rendre la liberté au peuple. Qu’en ferait-il ?
La liberté, sachez-le, est un mot grossier, assimilable à l’horreur absolue. Heureusement, les hommes de l’Etat sont là pour vous éviter de vous y compromettre.
La nouvelle croyance est donc l’écologie. C’est aujourd’hui l’arme absolue des despotes. Cet ajustement fait, rebelotte, on casse les libertés, pour le bien de tous parait-il.
Revenons à nos gilets jaunes.
Ils sont la révolte. Une révolte vive, juste, mais épidermique, en réalité beaucoup plus profonde qu’elle ne le sait ou ne le croit elle-même.
Si profonde que les croyants sujets des despotes n’hésitent pas à écraser les gilets jaunes.
500 accidents !!! A-t-on déjà vu cela ? A-t-on vu des cheminots écrasés, des vignerons, des agriculteurs, des salariés en mal d’usines qui ferment, écrasés en cadence. Non, jamais.
Mais que font les gilets jaunes pour mériter une telle haine ? Rien.
Dommage, ils réagissent, se révoltent, violentent à leur tour. On peut les comprendre, mais ils ont tort en cette époque où une étude récente vient de démontrer que l’absentéisme salarial est la faute du patronat.
L’inversion des réalités est telle de nos jours que ce sont les gilets jaunes qui se révoltent contre les despotes qui vont passer pour des agitateurs, des provocateurs.
Nous ne sortirons pas du cercle vicieux de la réflexion et de l’action, les deux se suivent ou se précèdent mais ne marchent jamais au même pas.
Bien à vous. H. Dumas
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Oui, ces gens là sont dangereux car ils mettent la France en état d’insurrection avec le blocage des routes, des dépôts pétroliers ….
Bien évidemment, je parle ici des vrais responsables de cette situation ; c’est à dire E. Macron, ses ministres et ses hauts fonctionnaires de Bercy !
De quoi s’agit-il exactement ?
Nous avons affaire à une jacquerie fiscale comme la France en a connu à plusieurs reprises dans son histoire ; ce qui prouve que le problème des impôts et de leur poids excessif est une question récurrente dans ce pays !
Les gilets jaunes n’ont pas nécessairement les connaissances pour raisonner à propos de la fiscalité d’un pays et son système de redistribution à la fois complexe et dispendieux …. On ne peut néanmoins pas leur retirer qu’ils ont compris que la fiscalité avait atteint un seuil intolérable et, qu’entre le climat et leur porte monnaie, ils ont choisi leur porte monnaie !
Le problème est que la voiture est lourdement taxée (ici) alors que la plupart des français n’ont pas le choix : ils doivent l’utiliser pour aller travailler, faire leurs courses dans des hypermarchés situés en périphérie, amener et aller chercher leurs enfants à l’école ; ce qui suppose un usage quotidien voire multi quotidien de la voiture !
Tout le monde n’a pas la chance d’habiter à coté d’une gare, d’une bouche de métro ou d’un arrêt de bus offrant une liaison directe … ou même de pouvoir aller à son travail à pied !
C’est donc la révolte d’une population qui ne voit que ses difficultés de fin de mois ; ce qui n’a rien de déshonorant. C’est juste du pragmatisme pour des gens qui gagnent souvent moins de 1.500 € par mois et qui joignent difficilement les deux bouts ; le véhicule à moteur diesel, surtout dans les modèles les plus anciens, tendant d’ailleurs à devenir un marqueur de pauvreté.
Le tabassage en règle de l’automobiliste ne peut pas constituer une fin en soi.
La liste des vexations commence à être longue entre les limitations à 80 kmh, le malus écologique sauf pour des voitures électriques hors de prix, les taxes sur les automobiles polluantes, le renforcement du contrôle technique en mai 2018 puis encore en janvier 2019, l’interdiction d’entrée dans certaines villes (vignette crit’air), l’augmentation conséquente du prix du carburant, le développement insensé et unique en Europe des radars routiers !
Clairement, avec l’accumulation des contraintes, l’utilisateur a le sentiment d’être piègé, de devenir une cible, un pigeon. La voiture est devenue un gisement fiscal inépuisable … sans autre solution que payer et toujours payer plus !
Là où le procédé est malhonnête, c’est que l’Etat a fortement incité, pendant des dizaines d’années, les français à acheter des voitures à moteur diesel et qu’aujourd’hui il a opéré un revirement complet et veut, pour des motifs auxquels le français moyen ne croit pas, forcer ces mêmes français à jeter leur voiture même si elle fonctionne parfaitement.
On parle d’obsolescence programmée en fustigeant le comportement des entreprises privées mais ici l’Etat organise ce phénomène d’obsolescence de manière massive car pourquoi jeter du matériel qui fonctionne parfaitement ; c’est un non sens économique pour un bénéfice écologique plus qu’hypothétique !
Les personnes concernées n’ont évidemment pas tardé à comprendre, même si c’est de manière intuitive, que les vraies raisons sont essentiellement fiscales … la transition énergétique, dont on ne sait où elle va nous mener, étant, pour l’essentiel, complètement inutile si ce n’est illusoire !
On s’agite beaucoup dans les hautes sphères à propos du réchauffement climatique. Que le climat change, cela est certain, mais il a toujours varié au cours des âges. Le problème c’est qu’il n’y a aucune preuve de l’influence anthropique sur cette variation du climat et que tout ce qui nous est affirmé relève de la prophétie c’est à dire … de la religion.
En attendant, le gouvernement reste intransigeant. Il ne changera rien et ne veut rien entendre parce qu’il estime qu’ils sont ceux qui savent et que le peuple n’a qu’à obéir car il ne sait pas ce qui est bon pour lui. Alors, il menace puis minimise le phénomène avant de le dénigrer (ces beaufs qui roulent en diesel !) en se moquant de ce français moyen qui veut continuer à s’intoxiquer au diesel alors qu’on lui explique que c’est pour son bien que l’on veut l’empêcher de rouler avec sa voiture tandis que commencent à tourner en boucle dans les médias des images des violences intervenues sur certains points de blocage !
A la fin, tout en utilisant la solution de la prime fiscale qui doit permettre, dans le cadre d’un processus complètement aberrent, de financer des impôts par d’autres impôts, le gouvernement compte sur l’essoufflement de ce mouvement spontané et non structuré, sans interlocuteur institutionnel … ce qui n’est pas forcément un bon calcul car la Fédération des transporteurs routiers vient d’appeler ses membres à se joindre au mouvement !
Explications :
En fait, le gouvernement se trouve acculé à la plus stricte défensive pour deux raisons principales :
– s’il recule, ce sera la porte ouverte à toutes les revendications catégorielles et il ne pourra plus jamais faire passer quelque décision que ce soit,
– la raison essentielle de ces taxes n’a rien d’écologique ; elle est purement budgétaire et la meilleure preuve vient d’en être donnée. Le gouvernement, contrairement aux engagements pris, continue à « gratter » sur le budget de l’armée en lui laissant la charge de 400 millions € au titre des opérations extérieures, il veut aussi transférer 600 millions € du ministère de l’écologie vers le budget général et il vient aussi de faire voter en douce une augmentation de 40% des taxes sur les mutuelles de santé !
Les finances publiques sont extrêmement tendues ; ce qui aboutit à la question suivante : Comment faire rentrer le budget dans les clous afin de ne pas dépasser les fameux 3% de déficit alors qu’il faut déjà assumer la boulette électorale de la suppression de la taxe d’habitation ?
Faute d’une volonté de diminuer les dépenses publiques, en cas de suppression de quelque impôt que ce soit, il faut donc le remplacer par un autre dans le cadre d’un jeu à somme nulle qui consiste à faire payer quelqu’un d’autre !
Lorsque certains gilets jaunes demandent qu’on remette en place l’ISF plutôt que taxer le carburant, ils font évidemment le même raisonnement en sens inverse en demandant que l’impôt sur le carburant soit payé par d’autres !
Ce faisant, ils partent du principe qu’il est beaucoup plus commode que ce soient les autres qui paient les impôts !
Cette vision, qui n’est qu’une utopie, trouve sa source dans les politiques de redistribution des gouvernements français depuis 40 ans ! L’argent gratuit des autres reste encore une croyance profondément ancrée dans l’esprit de beaucoup alors que 57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu !
Le fond du problème est que la magie de l’Etat providence et de la redistribution a désormais atteint ses limites : l’Etat (en la personne de nos dirigeants et hauts fonctionnaires) a distribué l’argent qu’il n’avait pas et a creusé une dette gigantesque. Il est désormais en faillite alors que se profile l’augmentation prochaine des taux qui font faire exploser les budgets avec une dette qui va devenir complètement hors de contrôle. (ici) et (là) et encore (là).
Ne restera alors plus que la spoliation pure et simple comme y songe actuellement le gouvernement italien (avec un emprunt forcé) alors que celui-ci est actuellement confronté à une situation catastrophique puisqu’il n’arrive même plus à placer sa dette (son dernier emprunt vient de faire un flop retentissant) ; ce qui va inévitablement provoquer une crise de confiance et une fuite des capitaux.
Les conséquences :
On connaît les travers de nos hauts fonctionnaires : à chaque nouveau problème un nouvel impôt. Seulement cette méthode a ses limites entre le risque d’une résistance fiscale et les promesses électorales d’E. Macron de ne pas créer de nouvel impôt !
Ne reste dès lors plus que l’augmentation des taxes sur les produits et services dont le français de base ne peut pas se passer (voiture, électricité, chauffage, complémentaires santé, …) … E. Macron et ses collaborateurs ont donc choisi de taxer ces postes parce que ce sont des dépenses contraintes (ici) et (là) permettant des recettes fiscales assurées en obligeant même les plus pauvres à payer des impôts !
L’autre voie serait l’augmentation de la TVA à 22 voire à 24% comme en Grèce ; augmentation à laquelle nous n’échapperons pas à terme compte tenu de l’évolution de la situation !
Jamais la France n’a autant dépensé, jamais les français n’ont autant payé d’impôts et jamais la dette publique n’a été aussi importante mais il n’est pas sûr qu’on puisse encore extraire beaucoup de jus du citron fiscal !
Or, cette expansion d’une fiscalité excessive pose deux problèmes insolubles :
– nul ne sait quand l’effet Laffer (ici) sera atteint car un impôt, même assis sur la consommation, reste un impôt qui ampute les revenus de tous les ménages qui le paient. Or, à poursuivre dans cette voie, on risque de provoquer une récession du fait d’un ralentissement brutal de la consommation avec des effets catastrophiques qui ne seront pas seulement la diminution des rentrées fiscales sur la consommation (TVA notamment) mais aussi des faillites d’entreprises qui provoqueront une augmentation du chômage ; laquelle a son tour entraînera une diminution des rentrées fiscales. Bref l’engrenage infernal ! C’est ce qui est arrivé à la Grèce avec un recul du PIB de 25% … ce qui n’est pas rien !
– l’UE va probablement entrer en récession au 3ème trimestre de l’année 2019 et cela va forcément avoir des répercussions catastrophiques sur notre niveau d’activité, déjà bien anémique, et sur notre niveau d’endettement alors que la BCE doit restreindre sa politique d’argent gratuit avec pour corollaire une hausse des taux d’intérêts … et, pour ce qui nous concerne, une nouvelle hausse des impôts pour faire face à la charge de la dette (qui culmine à 2.250 milliards € et 100% du PIB) avec l’éventualité d’en arriver à l’effet Laffer évoqué au dessus. Bref, là encore, l’engrenage infernal !
Le gouvernement sait, sans l’avouer, qu’il est sur le fil du rasoir et tous les éléments sont réunis pour provoquer, à brève échéance, une magnifique catastrophe même si nos technocrates ont mis en place un certain nombre de mesures destinées à limiter au maximum toute tentative d’évitement de l’impôt (prélèvement à la source de l’IRPP et de la CSG.)
Je le confirme : Ces gens là sont dangereux car 40 ans de persistance dans une politique de dépenses publiques irresponsable alliée au mensonge à propos d’un Etat nounou, protecteur et distributeur d’argent gratuit font que désormais les marges de manœuvre sont complètement nulles.
Les vraies difficultés sont devant nous et l’extorsion fiscale a encore de beaux jours devant elle !
Bien cordialement à tous !
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La prise de risque est la base de toute action humaine. Sur ce point la ligne de partage est claire, il y a ceux qui prennent le risque et ceux qui le font prendre aux autres, par la ruse ou par la force. A contrario, l’absence de prise de risque, outre qu’il s’agit d’une vue de l’esprit, d’une abstraction, serait l’inaction totale.
Dans l’absolu, la vie est le risque, la mort l’absence de risque. Donc, tout être vivant, toute société, sont inévitablement en situation de risque.
Cette petite mise au point explique le fameux malaise de notre pays, qui peut se résumer en un affrontement entre ceux qui acceptent, volontairement, ou par la contrainte de la ruse ou de la force, d’affronter le risque et ceux qui ne rêvent que de l’esquiver.
Le risque n’a pas de valorisation sociétale avérée, là est le problème. Ne sachant s’il va être productif ou contre-productif, on évite d’en parler, de le quantifier, de l’estimer, puis d’en contrôler le résultat. Il fait partie de ces choses que l’on tait, comme la fortune ou la sexualité.
Vous imaginez bien que tous ceux qui sont en situation de risque, et qui n’en n’ont pas conscience, font les affaires de ceux qui refusent le risque. Alors pourquoi les éclairer sur leur vraie situation. Au contraire, toute l’astuce va consister à leur faire croire qu’en prenant des risques ils ne font que flatter leur ego, ainsi ils tirent la charrette, comme des bœufs qu’ils sont, au profit de ceux qui ne prennent aucun risque.
Commencez-vous a suivre ce que je voudrais expliquer, qui n’est pas si facile ? Je rame un peu.
J’ai pris des risques toute ma vie, souvent un peu inconsidérés. J’ai toujours été, plus ou moins, le jouet de ceux qui en profitaient. J’en ai conclu que c’est incontournable.
Il y a maintenant plusieurs dizaines d’années que le sport national est de trouver pour chacun une situation avec un risque minimum, presque nul, fonctionnaire pour résumer.
Tout cela n’a un sens que pour autant que d’autres acceptent de prendre les risques sans trop en avoir conscience, donc en y trouvant plus ou moins leur compte, l’intérêt anesthésiant la méfiance, ou la connivence réduisant le différentiel apparent des positions.
Oui mais voilà, le coût social des esquiveurs du risque est devenu insupportable pour les preneurs de risque.
Je ne crois pas que ces derniers en aient eu réellement conscience autrement que par la surprise qui a été la leur de ne pas obtenir le retour qu’ils espéraient de leur prise de risque. Cela du fait du coût, devenu exorbitant, de l’évitement des autres. Il est devenu urgent, voire vital, pour les passifs du risque d’expliquer aux actifs que leur prise de risque ne vaut rien, bien plus qu’elle est un danger, qu’elle est nocive.
Jusque il y a peu, les esquiveurs ont utilisé une énorme ficelle à ce sujet pour duper les risques tout. Ils sont arrivés à les persuader que leur prise de risque ne peut avoir aucun avantage en retour pour eux, car elle-même faisait courir un risque global sur tout le monde, y compris sur ceux qui ne prennent pas de risque par sagesse.
La ficelle est climatique. Depuis des milliards d’année la terre et son climat sont hostiles aux hommes. Il y a peu de chance que cela change. Il est même possible qu’un jour la terre ne soit plus compatible pour les hommes, qu’alors elle anéantira. Elle s’en fout la terre des hommes et autres petits vermisseaux qui rampent sur son sol.
Il est facile de culpabiliser les preneurs de risque en leur imputant les soubresauts à venir de la terre et de son climat, il y en aura inévitablement.
Soudain, les preneurs de risque ne trouvent plus leur compte et râlent. Fort, comme des preneurs de risque. Ils ne croient plus à la fable climatique.
Voilà où nous en sommes.
Cependant, la prise de risque est inévitable, pace que nécessaire à la vie, même si les planqués la déclarent vulgaire pour ne pas avoir à la prendre.
Les planqués du risque, comme les soumis en politique, sont en réalité ceux par qui le malheur arrive. Les preneurs de risque sont effectivement un peu dangereux, comme les chauffeurs et leur nitroglycérine dans le Salaire de la Peur.
Il vaudrait mieux les respecter, accepter qu’ils puissent jouir du fruit des risques qu’ils prennent quand ceux-ci réussissent, plutôt que de les déposséder de ce fruit. C’est maladroit.
Ce qui est amusant c’est de voir l’admiration béate des infirmes du risque envers les preneurs de risque gratuit, du genre saut à l’élastique ou course dans les montagnes, etc… pendant qu’ils stigmatisent les preneurs de risque économique, aux crochets desquels ils vivent sans vergogne.
Quels que soient les excès auxquels nous allons assister, il ne faudra pas oublier que ce seront les intellectuels, esquiveurs de risque, qui porteront la responsabilité du carnage à venir, de la misère qui nous attend.
Ceux qui refusent le risque sont haïssables, encore plus lorsqu’ils ne respectent pas ceux qui en prennent.
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