Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, les Gilets Jaunes ne sont pas le début d’un événement sociétal mais sa fin.
La fin de l’acceptation par les français de la pression bureaucratique qui les étouffe. Depuis quarante ans la bureaucratie, au motif de nous rendre service, s’est introduite dans notre vie privée à des niveaux jamais atteints, semblable à ceux de l’inquisition.
Cela se traduit à minima pour tous par une réglementation délirante, accompagnée d’un pouvoir exorbitant donné aux fonctionnaires chargés d’appliquer sur le terrain cette bureaucratie. Ce pouvoir est journellement utilisé par eux abusivement
Cela se traduit pour les classes moyennes par la contestation de leur propriété privée socle de leur vie, et la captation de l’intégralité de leurs revenus ne leur permettant plus de s’élever dans l’ordre social ou d’y élever leurs enfants.
Cela se traduit pour les plus pauvres par la fin de l’ascenseur social qui les bloque définitivement au niveau de la misère. Les ponctions faites sur leurs salaires par les charges et les impôts indirects empêchent toute augmentation différentielle, font d’eux une masse homogène dont ils ne peuvent pas sortir, annihilent tout espoir de simple survie.
Cela se traduit pour les plus riches qui acceptent la connivence par un partage festif de ce qui reste du gâteau entre eux, les fonctionnaires et les élus. Mais, avec l’instabilité qui va avec ce type de contrat révocable à l’humeur. Pour ceux qui refusent la connivence ils doivent choisir entre l’exil ou la dépossession fiscale.
Cela se traduit enfin par un outil d’oppression au service de ces folies à mi-chemin entre le KGB et la Stasi : Bercy et ses Services Fiscaux. Une fiscalité qui tue journellement des milliers de personnes impunément.
Un ras le bol
Majoritairement les français ne veulent plus de ces abus technocratiques et fiscaux qui leur gâchent la vie, c’est ce rejet qui leur a fait accepter la violence des Gilets Jaunes.
Mais les français ne sont pas encore arrivés au point où ils pourraient clamer leur souhait de liberté haut et fort, s’associer à la violence des GJ, tant l’engeance technobureaucratique a lessivé leurs cerveaux depuis tant d’années.
Elus, presse, éducation nationale, intimement liés aux fonctionnaires ou fonctionnaires eux-mêmes, rabâchent à longueur de journée que sans la bureaucratie, l’avalanche de lois, le principe de précaution, le nivellement économique, la France serait Bornéo, la jungle.
Ils osent prétendre que l’individu ne doit pas exister en tant que tel, qu’il doit se fondre dans la masse. Être transporté comme du bétail, sauf s’il sait faire de la trottinette ou du vélo. Être Logé “entassé” dans des tours pour économiser la terre, sauf s’il habite un logement de fonction de la république. Dépendre en tout de l’Etat et de ses fonctionnaires qui savent mieux que lui ses envies ou ses besoins. Être esclave de l’Etat, donc d’eux.
Ils prétendent que la nature de l’homme est mauvaise, mais qu’eux sont en mesure par leurs lois abondantes de la canaliser.
Ployant sous cette avalanche de fausse morale technocratique les français doutent de la légitimité de leur propre vie, c’est un comble.
Mais, à force de discuter entre eux sur le net, ils ont fini par comprendre leur situation, ils ne la veulent plus.
Ils ont adoubé les Gilets Jaunes à cause de cela. Ceux-ci ont été la résultante apparente du rejet dominant invisible de la dictature bureaucratique.
Au début tout était parfait, au fil du temps tout s’est détraqué.
Les Gilets jaunes n’ont pas compris deux choses : qui ils représentent et qui ils sont.
Parce que ceux qui les soutenaient ne sont pas naturellement violents ou agitateurs, les gilets jaunes ont fini par les oublier.
Parce qu’ils ont oublié leurs soutiens ou mal compris la pensée qui les portait, ils ont cru que leur réalité du moment était l’intégralité de leur mission.
Ils ont alors pensé que la violence et leurs statuts personnels pouvaient triompher.
Mais triompher de quoi ? De problèmes personnels ? Ce n’était pas l’enjeu du débat.
L’enjeu était sociétal
C’est tout le corps social qui ne veut plus de la technobureaucratie.
Hélas pour les Gilets Jaunes cette dernière a compris le message, elle se fait discrète, elle a senti le vent du boulet. Du coup, naturellement frileuse, la masse qui soutenait les Gilets Jaunes sans se montrer, ne les soutient plus. Elle est momentanément rassurée.
Mais rien ne change. Ce n’est pas Macron, pape du système technobureaucratique, qui va être en mesure de redonner aux français la liberté qui leur manque tant, qu’ils n’osent pas réclamer mais qu’ils désirent secrètement.
L’idée de rupture portée par les Gilets Jaunes est définitivement installée, la liberté est en route, les fonctionnaires ont perdu, ils le savent.
Les Gilets Jaunes vont rentrer chez eux, pour certains ce sera dur. Notamment pour ceux qui y auront laissé des sous, pour ceux qui vont retomber dans l’anonymat. Pour tous qui avaient trouvé ici l’ambiance fraternelle de l’action et à qui elle va manquer.
Qu’ils ne désespèrent pas, la prise de conscience, cette partie du combat qui grâce à eux a été décisive, en ouvre un autre.
Maintenant que l’envie de liberté est publiquement partagée grâce à eux, il va falloir la conquérir.
Ceux qui comprendront que la liberté ne passe pas par davantage d’Etat, davantage de nivellement, davantage de fausse protection ruineuse, mais au contraire par moins d’Etat, moins de nivellement, moins de fausse protection ruineuse, ceux-là seront du combat à venir. Il va falloir qu’ils oublient les clairons de Mélenchon et de Le Pen, qu’ils entendent le froissement discret du peuple qui les a portés et qui est prêt à les porter de nouveau en son temps.
Nous reverrons les Gilets Jaunes, pas tous probablement.
Bien à vous. H. Dumas
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Le gouvernement cherche toujours la solution de sortie de crise des gilets jaunes tout en n’arrivant pas à se dépêtrer de cette effroyable affaire Benalla qui vient de connaître une issue temporaire avec un rapport très critique du Sénat !
L’affaire Benalla
Je n’aborderai pas le fond de l’affaire, très complexe avec de nombreux rebondissements, mais on peut quand même se poser la question suivante : y a-t-il une association de malfaiteurs au plus haut niveau de l’Etat ; dans les cercles de l’Élysée ?
L’exécutif n’a qu’une crainte : c’est que le sparadrap Benalla ne finisse par atteindre E Macron. Pourtant, cela avait bien commencé avec le blocage de la commission d’enquête lancée par l’Assemblée Nationale. La proximité de la majorité LREM avec le pouvoir avait bloqué tout le système … en toute démocratie !
Il n’en n’a pas été de même avec le Sénat qui vient de rendre son rapport après 7 mois de travaux et, plutôt que de répondre sur le fond, le gouvernement s’est lancé dans une critique en règle des conclusions :
– Selon B Griveaux (la voix de son maître) le rapport serait plein de contre vérités ; bien qu’il ait avoué ne pas l’avoir lu !?!
– Selon E Philippe, premier ministre, les conclusions du rapport sont incompréhensibles et injustes. De plus, pour lui, la commission du Sénat s’est livrée à une appréciation très politique de l’affaire et aurait violé le principe de séparation des pouvoirs en se mêlant des affaires de l’exécutif tout ne respectant pas l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Or, il faut saluer le fait que c’est une des premières fois (en 60 ans) que le Parlement remplit une mission de contrôle de l’Exécutif et que ses conclusions sont aussi défavorables. Il faut probablement en chercher l’origine dans l’antagonisme grandissant entre le pouvoir exécutif et la majorité parlementaire du sénat (LR).
Néanmoins, la lecture littérale de la constitution, en son article 24, ne donne pas vraiment raison au Sénat car il y est dit : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. »
Or le président de République n’est pas le gouvernement ; lequel ne comprend que le premier ministre, les ministres et secrétaires d’Etat !
Nous touchons ici l’anomalie fondamentale de cette constitution qui organise un pouvoir exécutif bicéphale, unique en Europe, dont l’un est totalement hors de tout contrôle ; en bénéficiant d’une totale immunité tout en ayant tous les pouvoirs !
Ceux qui veulent donner raison au Sénat parleront de « l’esprit du texte » mais il n’y a pas d’esprit, il n’y a que le texte mais ici la guerre médiatique semble avoir été perdue par le gouvernement !
Par ailleurs, il faut rappeler une nouvelle fois, que le pouvoir judiciaire n’existe pas en tant que tel en France, c’est une simple « autorité » soumise au pouvoir présidentiel (art 64 de la constitution). Il n’y a donc pas de séparation des pouvoirs entre Exécutif et Judiciaire ; celui-ci lui étant totalement inféodé à l’autre. D’ailleurs on a pu mesurer toute l’indépendance du pouvoir judiciaire dans la répression féroce des gilets jaunes !
En fait, le pouvoir ne brandit l’indépendance de la justice que lorsque cela l’arrange et on attend, avec impatience, l’action indépendante du parquet dans les poursuites à engager contre Benalla et ses amis alors que l’on sait que l’Élysée est intervenue dans la nomination du procureur de la République de Paris afin d’obtenir la mise en place d’un homme « compatible » (comprendre aux ordres).
On sait que la seule véritable action du pouvoir judiciaire dans cette affaire, jusqu’à la mise en prison de Benalla (qui n’est qu’une mesure de sécurité en raison de la violation du contrôle judiciaire et ne préjuge en aucun cas des suites judiciaires à donner à cette affaire), a été de tenter d’effectuer une perquisition dans les bureaux de Médiapart pour connaître l’origine des fuites alimentant le dossier de presse !
Nous sommes aux antipodes d’un système comme celui des USA (dont la Constitution est inchangée depuis 1787) dans lequel on a bien trois pouvoirs séparés, en application des règles fixées par Montesquieu, avec un exécutif n’ayant aucun pouvoir sur le pouvoir judiciaire et un Parlement (Congrès) disposant d’un pouvoir d’investigation sur toutes les actions du gouvernement ; y compris celles du président (il n’y a pas de premier ministre) !
Il n’est qu’à suivre les péripéties des différentes affaires Trump pour s’en convaincre.
Nous sommes donc en présence d’une différence conceptuelle fondamentale car, en France, les libertés publiques n’ont qu’une valeur législative et peuvent donc être modifiées. En France, c’est l’Etat qui le garant des libertés alors qu’aux USA c’est le juge judiciaire indépendant qui veille au respect de la constitution par les lois à travers la Cour suprême.
En France, contrairement aux USA, la liberté publique n’est pas un droit fondamental et l’intérêt général doit toujours avoir l’avantage sur les intérêts individuels. On comprend alors très vite qu’un Etat « garant des libertés » ne garantit in fine que les libertés qui ne le dérangent pas.
Il faut rappeler encore une fois que la base de toute démocratie est l’équilibre des pouvoirs et le contrôle réciproque (checks and balances en anglais). On voit qu’en France ce n’est pas le cas car cette absence de contrôle autorise toutes les dérives ; et en matière de dérives, l’Exécutif français en connaît un rayon !
L’antisémitisme des gilets jaunes
On sait que le rêve de l’exécutif est de se débarrasser des gilets jaunes d’autant plus qu’il n’arrive pas à les briser malgré les violences policières !
La médiatisation opportuniste des insultes proférées à l’encontre de Finkielkraut a permis de monter en épingle un antisémitisme des gilets jaunes avec mobilisation de tout le gouvernement et intervention du président devant le Crif.
Le but est clairement d’influencer l’opinion publique afin de la ramener à des idées conformes à la pensée des élites ; en insistant lourdement sur le souvenir de la France des années 30, celle des ligues d’extrême droite (avec un clin d’œil en direction du RN), même si l’on sait que cet antisémitisme, de manière prouvée, trouve son origine, pour l’essentiel, au sein de la communauté musulmane (et pas seulement des islamistes) !
Il faut rappeler que tous les attentats antisémites des 10 dernières années ont été le fait de fanatiques musulmans, exclusivement !
Au passage, le pouvoir procède commodément à un amalgame entre l’anti-sémitisme (réprimé à juste titre) et l’anti-sionisme, qui n’est pas un délit (opposition à l’Etat d’Israël) mais qui ne va pas tarder à le devenir. Et ce prétexte est utilisé pour tenter, encore une fois, de verrouiller les réseaux sociaux qui, à la différence de l’audio visuel, échappent complètement au contrôle de l’autorité étatique.
Quels sont les chiffres au delà de ces manipulations ?
Ch Castaner a proclamé : « L’antisémitisme a augmenté de 74% » ; ce qui a été traduit par la presse mainstream au summum de la complaisance par « explosion de l’antisémitisme » ; en se plaçant volontairement dans un registre dramatisant, particulièrement anxiogène, destiné à jouer sur les peurs de la population à la fois pour justifier la répression policière et pour améliorer l’image du président (et sur ce dernier point cela semble réussi puisqu’il remonte dans les sondages).
Les actes antisémites pour 2018 ont été de 541. On peut d’abord estimer que, pour une population de 67 millions d’habitants, ces faits restent relativement marginaux.
Par ailleurs, au delà de la seule variation annuelle, l’examen des données depuis l’an 2000 indique que :
– les variations annuelles sont très importantes ;
– le chiffre a été plus élevé 9 fois (sur 19) ;
– le chiffre 2018 est en dessous de la moyenne (574) ;
– il est très en deçà des niveaux de 2000 (743), 2002 (936), 2003 (601), 2004 (974), 2009 (832), 2012 (614), 2014 (851) et 2015 (800).
L’examen des données démontre donc clairement que l’instrumentalisation de l’antisémitisme n’est qu’un écran de fumée opportuniste et qu’il n’y a aucune explosion !
Au-delà de ces polémiques, il convient donc de se poser la question sous-jacente ; celle de la dévalorisation complète d’E Macron aux yeux des français et de la recherche d’une nouvelle légitimité.
E Macron un président mal élu ?
Le fond du problème est que E Macron, élu dans des conditions acrobatiques (ici), fait du Hollande ; ce qui n’est, après tout, pas vraiment surprenant de la part du conseiller économique de l’ancien président. La comm’ poussée à son extrême en sus !
En fait, loin de l’image pseudo libérale et pro entreprises du départ, il s’avère qu’il n’a trouvé pour l’instant qu’une seule solution : toujours plus de contrôle étatique dans tous les domaines de la société et toujours plus d’augmentation de l’oppression fiscale. Il a augmenté les impôts sans réduire les dépenses tout en augmentant les déficits avec l’indicateur qui ne trompe pas d’une dette en expansion rapide à 2.350 Md€. (99% du PIB).
E Macron a cru que « c’était arrivé » fin 2017 alors que la relative forte croissance n’était due, pour l’essentiel, qu’à la croissance exogène mondiale. Désormais, l’espoir des réformes du moment de l’élection présidentielle s’est évanoui dans les sables de la réalité. E Macron et son gouvernement errent désormais dans l’immobilisme ; sans autre but que celui de se maintenir en place !
Il y aurait bien une issue de sortie avec la démission du président mais l’application gaullienne de la Vème République n’est pas dans les intentions d’E Macron.
Le problème est qu’il est bloqué pour faire les réformes qu’il … n’a pas faites. Le gouvernement tire ses dernières cartouches et, très vite, il va se trouver aux prises avec des contraintes budgétaires insolubles. Ce n’est donc pas par hasard qu’il explore des options fiscales « nouvelles » (taxer la résidence principale, les héritages, …)
Faute de mieux, il pousse le cynisme jusqu’à agiter le risque de l’extrême droite, raciste et antisémite, pour mieux canarder les gilets jaunes ; c’est à dire pour museler une forme d’opposition qui ne lui convient pas !
Il envoie un missile en la personne de Mme M Schiappa qui déclare qu’il y a une convergence idéologique entre les milieux catholiques et les terroristes islamistes ?!?
Il se lance aussi dans le sociétal en recevant la petite « écolo intégriste » suédoise Greta Thunberg ; tout comme Hollande s’était impliqué (avec un certain ridicule) avec la jeune Kosovar Leonarda … mais l’instrumentalisation de la justice puis l’instrumentalisation de l’antisémitisme ne font pas une politique de redressement du pays …
Deux ans d’immobilisme, avec un E Macron qui pérore, en s’écoutant parler, à propos de l’air du temps et d’un monde idéal complètement fantasmé devant des aréopages complaisants tout en s’étourdissant lui-même de ses propres paroles (en s’imaginant sans doute que cela aura un effet identique, voire hypnotisant, sur les français), puis un an de distribution électoraliste d’argent qu’on n’a pas avant les élections présidentielles de 2022, histoire de reconquérir l’électeur perdu ; tel est l’avenir du pays !
A ce moment là, en 2022, il sera bien temps de chercher des responsables à la situation !
Bien cordialement à tous !
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La Cour d’Appel de Montpellier a rendu l’arrêt que vous connaissez.
C’est un coup de tonnerre dans l’hypocrisie bien huilée entre le Fisc et la Magistrature destinée à nous convaincre de l’équité des contrôles fiscaux et à accréditer la légende de la fraude fiscale mère de toutes les dettes de l’Etat.
Et bien non, la réalité qui ressort de l’aveu même du magistrat qui a signé cet arrêt est que les contrôles fiscaux sont bien un espace de non droit, une lettre de cachet contemporaine.
Les Gilets Jaunes ne se trompent pas, rien ne peut être reconstruit sans d’abord tout casser.
La technobureaucratie n’a pas de limite, son oppression est totale, elle usurpe le pouvoir et détruit inutilement le capital de la France et par la même occasion tous les français y compris les plus humbles.
Rien ne peut l’arrêter. Elle n’est pas modifiable. Elle n’a pas de marche arrière.
En voici la preuve.
Ceux qui suivent ce blog depuis le début savent que tout a commencé il y a vingt ans, quand une fonctionnaire — escroc par vocation personnelle et servilité à la technobureaucratie — nommée Jourdes, représentant les Services Fiscaux, a redressé les droits de succession au décès de ma mère et les droits de donation à mes enfants.
Elle dut pour cela, alors que les déclarations étaient parfaitement conformes à la réalité, réaliser des faux grossiers. Puis face à ma violente réaction judiciaire elle fut contrainte d’appeler à son aide la “fraternelle fiscale” pour me liquider pensant du même coup m’empêcher de m’exprimer. Cela me valut deux contrôles fiscaux qui ont entraîné ma ruine totale.
Cela a duré vingt ans. Oui, vingt ans !!!
Vingt ans de misère. Ma fille à 15 ans recevait déjà des mises en demeure de paiement, son premier salaire d’interne fut saisi. Personnellement j’ai dû vendre la plus grande partie des objets que j’aimais et vivre avec une retraite de 470€ par mois, en accumulant les dettes.
Puis il y a deux ans La Cour de Cassation m’a donné raison et renvoyé l’affaire devant La Cour d’Appel de Montpellier.
Contrainte celle-ci a rendu hier l’arrêt que vous pouvez lire avec ce LIEN.
La Cour d’Appel a dû me donner raison, elle n’avait pas le choix.
Mais, informée évidemment des manœuvres frauduleuses du fisc, de ses harcèlements destructeurs, de ses comportements indignes, elle n’en a pas pipé mot. Alors que ces éléments délictueux étant mis au dossier, l’arrêt aurait dû les évoquer et prendre position. Qui ne dit rien consent…
Bien plus, La Cour m’a alloué 3.000€ pour les frais de procédure, le dixième de leur coût réel. Une insulte.
Pire. À l’audience le magistrat s’est permis de dire :”Finalement il ne s’agit que d’une différence d’estimation entre vous et le fisc, si tout le monde faisait un tel foin dans ce cas on ne s’en sortirait plus”
Je rappelle qu’il est prouvé que le redressement était injustifié, que le magistrat le savait, ce qui revient pour lui à avoir dit, publiquement, en pleine audience et en toute impunité : “Si tous les français à qui l’on demande une somme qu’ils ne doivent pas faisaient comme vous des procès au lieu de payer, on ne s’en sortirait pas”.
Peut-on imaginer pire ? Oui on peut.
Car dans le corps de son arrêt le magistrat dit ceci :”…l’administration fiscale a engagé une procédure de redressement dans des conditions régulières et si le bien-fondé de la contestation est finalement retenu, cette circonstance n’est pas en soit de nature à caractériser un recours abusif à une telle procédure, alors que l’administration fiscale est dans son rôle lorsqu’elle procède au recouvrement de l’impôt et que la détermination du montant des droits de mutation effectivement dû procède, en l’occurrence, d’une simple divergence quant à l’évaluation des biens soumis à l’imposition, peu important que la procédure de redressement et les procédures judiciaires, qui l’ont suivie, durent depuis près de 19 ans maintenant…”
Et oui, vous avez bien lu. La Cour d’Appel de Montpellier instance de haut niveau, sur renvoi de La Cour de Cassation trouve naturel :
– que Bercy et ses sbires puissent éditer une imposition à partir de falsifications — faux certificats d’urbanisme, faux plan d’un chemin inexistant —
– que Bercy puisse en dernière instance, devant cette Cour d’Appel, se réclamer encore de ces faux
– que Bercy, pour dissimuler ses falsifications, puisse tuer en établissant de fausses fraudes fiscales sur mes entreprises, en les ruinant, en me poussant à la misère moi et ma famille après 40 ans de travail transparent et irréprochable
– que tout cela gâche à moi et à ma famille 20 ans de vie.
Circulez, il n’y a rien à voir, La Cour trouve tout cela parfaitement normal, dans la droite ligne de la mission naturelle des Services Fiscaux….
Nous sommes au fond du trou.
“Échappe toi pour sauver ta vie, ne te retourne pas” dit l’ange à Lot avant que Dieu détruise Sodome la perverse. Nous en sommes là.
Conclusion
Les contrôles fiscaux et leurs conséquences sont hors-sols, on évolue ici dans une zone de non droit tout à fait semblable aux lettres de cachet, dénoncées en 1778 par Mirabeau, qui jetaient des milliers d’innocents dans les prisons royales.
Elles ne furent abolies qu’en Mars 1790 et difficilement, une grande partie des députés de la Constituante hésitant à les abolir au prétexte que la justice pourrait en être déstabilisée….
Bercy et ses escrocs assermentés ont encore de beaux jours devant eux, la magistrature, à son plus haut niveau, soutient leurs turpitudes. Les Gilets Jaunes n’ont aucune chance d’aboutir, ils n’ont pas les moyens de tout casser.
Cependant, que Dieu existe ou non, une société qui agit ainsi ne peut qu’être emportée, détruite, éradiquée. Elle n’a pas sa place dans l’humanité.
Fuyez, sans regardez derrière vous de peur d’être changés en statuts de sel.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Oui, il faudrait d’abord tout casser"
Son Président, Patrick de Casanove, est un vrai libéral, il s’investit dans le rayonnement du libéralisme, tout particulièrement chaque année en Septembre lors du Weekend de la liberté, manifestation phare du libéralisme qu’il organise à Dax.
J’y suis tous les ans, je ne saurais trop vous conseiller d’y retenir votre place pour cette année.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "BASTIAT : la solution (Vidéo)"
J’ai beaucoup de mal à comprendre la politisation à outrance, gouvernementale bien sûr, de quasiment tous les animateurs.
Ces animateurs des chaînes d’info continuent à se prendre pour des journalistes.
Ces animateurs qui se croient intelligents, et c’est ça le problème, matraquent ouvertement et sans finesse tout ce qui a trait de près ou de loin aux gilets jaunes.
Leurs violence, qu’ils ne peuvent comprendre, est dénoncé par ces stars en carton pâte, dans les termes les plus méprisants et insultants dignes des télés dictatoriales genre russes ou chinoises.
Le pire est qu’ils se prennent pour des intellectuels et ne sont que des mauvais bonimenteurs.
Pauvres journalistes et toute cette flopée d’experts auto-proclamés en tous genres qui vont même, d’un fait anodin essayer de créer un incident qu’ils pourront monter en épingle au détriment, bien sûr, des GJ.
Et en parler en boucle pendant des jours pour que cela rentre bien dans nos petits cerveaux obtus.
Moi qui ne suis pas un fan de Face Book, depuis la révolte des gueux jaunes (dont je fais partie de cœur) et devant les faux Albert Londres de pacotilles qui nous servent toujours la même soupe gouvernemental insipide et indigeste, j’ai voulu connaître la vérité sur ces gens là et essayer de comprendre ce qu’il voulait et qui ils étaient.
Je me suis connecté sur FB et J’ai pu constater en direct les énormes et répétitives violences policières passées sous silence par les médias et j’ai aussi constaté de visu que la démocratie dont se gargarisent nos « élites » à longueurs de plateaux télé prenait un très mauvais virage.
Merci à tous ces internautes, Gilets Jaunes ou citoyen lambda de nous tenir informer en faisant le boulot que nos journalistes encartés ne font plus.
A chaque séquence nouvelle je me croyais à chaque fois un peu plus en dictature.
Moi, j’ai vécu l’époque de Pinochet et d’autres aussi sympathiques.
Je crois revivre cette époque avec des forces de « l’ordre » qui s’apparente plus au NKVD ou aux escadrons de la mort bénéficiant d’une impunité totale.
Cette répression indigne de notre pays, qui emploie des armes faîtes pour handicaper à vie les manifestants appelle de leur part une violence accrue.
C’est l’escalade voulu par un pouvoir mal élu dont le seul but est de garder ce pouvoir. Cette escalade est soutenue par quasiment tous les médias et journalistes dont le travail n’est plus de se montrer objectif mais de nous désinformer en jetant de l’huile sur le feu.
Dans le sens voulu.
Je ne reconnais plus mon pays.
J’avais déjà du mal, mais là nous sommes vraiment au fond du trou.
Je me souviens malheureusement aussi que nous avons eu un vrai président appelé De Gaulle.
Lui, plutôt que de se battre contre ses compatriotes, il a préféré partir.
S’accrocher au pouvoir à tout prix eut été indigne pour lui et de l’idée qu’il avait de la France.
Cette conception d’un autre temps n’est vraiment plus d’actualité…
E.Bolling
Partager la publication "LA CRÉTINISATION AGRESSIVE et EXPONENTIEL DE CERTAINS JOURNALISTES."
Les gilets jaunes, qui sont désormais abondamment présentés dans la presse « officielle » comme des ultras violents, des antisémites, des incendiaires et des complotistes, voudraient, à en croire cette même presse, le rétablissement de l’ISF et « moins d’impôts pour eux-mêmes » mais plus de dépenses publiques ; ce qui permet de moquer à bon compte leurs contradictions, voire leurs incohérences !
Ceci m’amène à faire trois observations contredisant une version officielle un peu trop complaisamment répandue pour être vraiment honnête :
– A propos de la dérive violente et raciste du mouvement
La presse, qui sait tout, développe désormais de manière intensive un argumentaire à propos de la radicalisation des gilets jaunes !
Pourtant, il n’est un secret pour personne que de multiples mouvements, aux motivations extrêmement diverses, essaient de s’infiltrer dans le mouvement ou de le récupérer à bon compte. On ne sera donc pas surpris qu’il soit permis de se poser la question si les propos et attitudes soulignés et reprochés ne sont pas le fait d’extrémistes en tous genres, de militants islamistes, de la France insoumise ou de la droite nationaliste ou encore de casseurs anti-tout !
Bien évidemment, on peut même se poser la question s’il n’est pas de l’intérêt du pouvoir de monter en épingle ces dérives pour liquider, par le discrédit, cette contestation populaire des « élites éclairées » … autrement dit, d’exploiter cette dérive, vraie ou fausse, pour en tirer un bénéfice comme savent le faire si bien des politiciens rompus à toutes roueries !
Or, du mouvement des gilets jaunes, « canal historique » dont les membres ont tous plus de 40 ans, il faut d’abord retenir l’élément sociologique déterminant qui se trouve à son origine : c’est une population qui habite en province et dans un milieu rural ou péri urbain (France périphérique) dont la vie quotidienne nécessite la possession d’une, voire de deux voitures (si les deux époux travaillent ce qui est le cas la plupart du temps).
– Concernant la demande de plus de dépenses publiques
Cette population a opté pour cet habitat parce que le foncier y est moins cher qu’en ville ; à condition toutefois que le coût du déplacement reste modéré.
Or, elle a fait le constat que ses impôts continuent d’augmenter alors qu’elle doit faire face à la disparition des services publics dans le cadre local ; disparition qui la contraint à un usage encore plus intensif de la voiture. Si la moindre démarche exige de se rendre à la ville située entre 15 et 30 km parce qu’il n’y a plus aucun service public local, et qu’en même temps le prix du carburant explose, c’est tout le mode de vie de cette population qui s’écroule !
Cette population a donc vite compris que, dans un monde fait de dépenses contraintes pour au moins 80% du salaire, quand ce n’est pas 100% voire 110%, l’évolution de la fiscalité, même verdie, allait la conduire dans une impasse économique ; sans solution de rechange.
Cette population s’est donc jetée sur les ronds points avant d’être jetée sur la paille !
Plutôt qu’une demande de plus de dépenses publiques, il s’agit en fait essentiellement du simple maintien de services publics locaux pour lesquels, il faut quand même le rappeler, ils paient des impôts alors qu’il est notoire que tous les services publics, tous les équipements, ont une fâcheuse tendance à se regrouper exclusivement dans les agglomérations au minimum de moyenne et de grande importance.
– Concernant l’ISF
Pour ma part, je n’ai pas entendu de demande de rétablissement de cet impôt sujet à controverse ; cette revendication semblant être plutôt le fait de gauchistes infiltrés dans le mouvement. Par contre, les gilets jaunes expriment clairement une inquiétude quant à l’avenir en raison de la faiblesse de leurs revenus et souhaitent logiquement une amélioration de leur condition de vie tout en redoutant une dégradation de celle-ci.
Ce faisant, ils ont compris que la fiscalité (abusive) était bien un élément déterminant de leur niveau de vie.
Vu sous cet angle, on comprend donc que la formulation médiatisée des revendications des gilets jaunes, à travers le prisme éminemment subjectif de la presse mainstream, ne correspond peut être pas tout à faire à la réalité exprimée sur les ronds points !
Est-ce que les élus l’ont compris ?
Apparemment pas, puisque l’on a appris que 86 députés de la majorité LREM venaient de demander le rétablissement de la taxe carbone sur le carburant parce que (sic) « elle serait un outil efficace et qu’il suffirait de la modifier pour la rendre acceptable » !
Et quelle est cette modification (resic) : « La taxe deviendrait intelligente et plus juste socialement !?! »
L’impôt social et intelligent ? Il y a de quoi se poser des questions quant à la lucidité de ces élus à propos d’une affirmation qui a tout l’air d’une véritable provocation !
Comment expliquer une telle vision (on n’ose même pas parler de raisonnement) ?
Pour le comprendre, il faut savoir que ce groupe d’élus part d’un triple présupposé :
– la variation du climat dépend du seul taux de CO2 dans l’atmosphère et la planète est en (grand) danger ; il faut donc absolument abandonner les sources d’énergie fossiles. Seulement, cette double affirmation n’est pas prouvée et la France est déjà le pays le plus vertueux d’Europe en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre,
– l’impôt est social. Bien au contraire il n’y a pas plus anti-social que l’impôt qui n’est qu’un racket, un vol légalisé. Il n’y a que chez les marxistes et les socialistes qu’on attribue à l’impôt une fonction redistributive et égalisatrice. Quant à l’intelligence …
– on pourrait orienter le comportement du consommateur par l’impôt. Or, il a été prouvé que l’impôt comportemental ne fonctionne pas ; surtout quand le consommateur n’a pas le choix !
Ces affirmations ne sont donc rien moins qu’erronées alors que l’on sait que la taxe carbone n’est, à bien y regarder, qu’une taxe sur du vent ; même lorsqu’elle est revêtue des oripeaux démagogiques d’un habillage pseudo scientifique.
Accessoirement il faut rappeler que les recettes de la taxe carbone servaient, pour l’essentiel, à boucher les trous budgétaires d’un Etat impécunieux et qu’avec cette nouvelle idée on va juste aboutir à mettre en place une nouvelle usine à gaz fiscale dans un pays qui est déjà le champion du monde de la pression fiscale.
Encore une fois, on est obligé de constater qu’il se trouve toujours des inconscients (ou des idiots) pour vouloir dérouler le rouleau compresseur fiscal !
Toutefois, on est moins surpris lorsqu’on apprend que Mathieu Orphelin, initiateur de cette idée, est un proche de … N Hulot ; le pape auto-proclamé de l’écologie !
On comprend alors qu’on a juste affaire à un idéologue doctrinaire qui a réussi à enrôler 85 députés n’ayant sans doute aucune opinion sur le sujet !
La mission de l’élu
Le député devrait se souvenir qu’il est là pour représenter la volonté populaire, et pour défendre l’électeur qui l’a élu ; ce qui revient à poser la question : « qui t’a fait roi ? ».
Avant de se faire le vecteur de telles inepties, il devrait donc se poser d’abord la question de l’utilité et de la justification de l’impôt qu’on veut mettre en place car sa mission n’est pas de massacrer fiscalement ses électeurs. Tout au contraire sa mission est de protéger ses électeurs contre une fiscalité abusive !
Avant la faillite financière, c’est donc à la faillite démocratique du système à laquelle on assiste !
Tout ceci est en fait symptomatique de la déconnexion entre les élites et la population car comment expliquer autrement cette furie écolo, anti-voiture, et spécialement anti-diesel, qui a saisi ces élites parisiennes qui n’ont pas besoin de voiture puisqu’elles disposent, le plus souvent gratuitement, de toutes les infrastructures et que, pour voyager, elles prennent l’avion.
On fustige souvent l’inculture économique des français.
Je pense que cette inculture s’étend aussi aux élus car persister à vouloir accabler le citoyen français de taxes qu’il rejette et lui expliquer ensuite que c’est parce que c’est « plus juste socialement » est un discours qui ne peut que mener à la révolte.
E Macron l’a d’ailleurs bien compris en stoppant net (au moins pour l’instant) cette perversion conceptuelle.
Ainsi que le disait Einstein « la folie c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent ».
Bien cordialement à tous !
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Avec une célérité qui force l’admiration, le verdict est tombé : un an de prison. Ferme. Non mais !
La scène à l’origine de la sanction a été filmée. Tout le monde a pu la voir. Plusieurs fois, sinon en boucle.
D’un côté, un homme seul, armé d’une paire de gants des plus ordinaires, et qui semblaient ne guère tenir.
De l’autre, des policiers casqués, protégés par des combinaisons de cosmonautes et des boucliers de gladiateurs… Quiconque a eu l’occasion de donner ne serait-ce qu’un seul coup de poing dans sa vie le sait avec certitude : normalement, l’agresseur a du souffrir beaucoup plus que l’agressé, et ses phalanges doivent lui brûler encore ! Une attaque d’opérette.
Ou alors, c’est que le bouclier est en carton-pâte, ou que son porteur est si fragile, qu’on doit s’interroger sur le choix de son recrutement. Bien fragile, le gladiateur !
Bon, c’est vrai, même si ça n’a pu faire vraiment mal, boxer les forces de l’ordre, ça fait un peu désordre… cela méritait sanction. Mais si vite ? Il y avait urgence ? Et si lourdement ? Un an ferme ? Un an de la vie d’un homme pour ce qui ressemble surtout à une mascarade ?
Les casseurs, les vrais, doivent se marrer. Eux, les gants, même pas de boxe, ça n’est pas leur truc ; masqués, ils préfèrent les pavés, le mobilier urbain, les trottinettes… Comme cela, personne ne songe à les arrêter, ou si on les arrête, ils sont remis en liberté le soir même.
Il faut donc l’accepter, les poings ou les pavés, deux poids, deux mesures.
15 février 2015
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J’entendais le vendredi 15 février 2019 le live de BFM TV s’épancher sur Saint-Louis Sucre qui décide de fermer deux de ses sites à Marseille et à Cagny.
Le salarié interviewé par BFM TV pour souligner le préjudice : « Je vais perdre mon emploi, j’ai fait des crédits pour ma maison … ». Bref le « Calimero » qui nous raconte que la vie est trop injuste.
J’aurais envie de lui répondre : « Mais tu penses (tutoiement nécessaire pour le contact et non la distance) que ton patron est caution de ce que tu fais ? C’est lui qui doit payer ton banquier si tu ne le peux pas ? C’est lui le responsable ? Trouve-toi un autre boulot !
Mais il n’y en pas me répond-t-il. Pourquoi ? T’es-tu posé la question ? Je vais te le dire : « Parce que des gens comme toi pensent que le boulot a besoin de toi alors que ce n’est pas toujours le cas, et que donc tu vas t’accrocher à ce que tu fais sans même comprendre ce que tu peux faire, d’autre … »
Je passe et je vais surenchérir : Madame « Grandefamille » veut toucher ses allocs en tous genres auprès des caisses inféodées. Je suis derrière le guichet d’accueil : «Vous avez décidé de faire des gosses, pourquoi comptez-vous sur nous pour vous aider ? »
– Mais évidemment, j’ai droit à ça et à ça !
– Effectivement, vous y avez droit, mais je voudrais vous rappeler que ma grand-mère et
ma mère ont élevé leurs gosses sans autre chose que les revenus de leur famille …
Les « Baby Boomer » deviennent aujourd’hui les « Papy Boomer ». Ils s’inquiètent aujourd’hui de l’Etat providence qu’ils ont créé, et du tarissement des sprinklers à pognon qui les gagne. Loin d’eux une lecture de la pyramide des âges, du taux d’actifs par rapport à leur population, du PIB par tête. La redistribution sociale n’est pas suffisante ? Notre indice Gini est pourtant proche de celui des pays scandinaves, parmi les meilleurs au monde. Sauf que ces derniers ont un PIB par tête bien supérieur au nôtre.
Je suis propriétaire d’un logement que je loue et mon locataire ne me paie pas, plus il dégrade les lieux. Panoplie de procédures qui durent pendant que les mises aux normes BBC – « Bâtiment Baise Couillons » s’empilent en plus des taxes diverses et variées.
Il y a mieux ! Vous rentrez de vacances ou, au contraire, décidez de partir vous reposer quelques jours dans votre résidence secondaire. Stupeur et tremblements, vous découvrez que votre logement est squatté ! Inutile d’insister, vous n’aurez sans doute plus aucune chance (du moins à court terme) de pénétrer chez vous. En effet, passé les 48 premières heures de squat, le propriétaire ne peut plus faire intervenir les forces de l’ordre pour faire expulser les occupants.
Face à une agression quand nos forces de droit régalien sont aux abonnés absent, un buraliste du Tarn qui avait tué un cambrioleur de 17 ans en 2009 a été condamné en appel en 2016 à Toulouse à 10 ans de prison. C’est trois ans de plus qu’en première instance. La thèse de la légitime défense n’a pas été retenue par la cour d’assises.
C’est affreux ! Les arbres plantés en le lieu mémoire du martyre Ilan Halimi ont été coupés. Pendant ce temps Youssouf Fofana, le chef du gang de ses barbares ricane au fond de sa geôle au frais du contribuable à près de 100 euros la journée.
On nous parle aussi des djihadistes au passeport français qui seraient sur le retour sur notre sol. Bienvenue dans nos prisons plutôt que subir leur sort sur place.
Bref, je pourrais continuer longtemps ainsi cette liste à la Prévert qui déconne, autant pour nos semblables, le peuple, mais aussi pour nos mandataires élus.
Faute d’incompréhension globale, j’ai bien peur que le mouvement des Gilets Jaunes dégénère, peut-être pour remettre l’église au milieu du village mais je n’en suis pas si sûr, car ce qu’a vécu le philosophe Alain Finkielkraut ce dernier samedi me rappelle des années bien sombres, même si celui-ci reconnaît que les ronds-points lui auraient réservé un meilleur accueil …
Pas si sûr ! Non par les ronds-points, mais que le Cheval de Troie est déjà dans nos murs et que c’est lui qu’il va nous falloir combattre …
Je ne pensais pas revoir la censure officielle et pourtant elle revient, l’Assemblée Nationale va la voter. Bien que sa suppression légale en 1981 doive être considérée comme une fumisterie puisque, depuis, la censure officieuse, celle qui découle de la maîtrise des outils de communication ou de la régulation par la justice, a fonctionné à plein régime.
Nous nous étions accommodés de cette censure officieuse relativement contournable, qui demandait simplement un peu plus d’efforts intellectuels et financiers pour pouvoir s’exprimer librement. C’était le règne des tracts, des journaux, des radios et des télévisions libres et éphémères.
Puis vint internet et la vraie liberté d’expression, y compris anonyme.
La question alors était simple : combien de temps le pouvoir politique, cible évidente de la liberté d’expression quoiqu’il fasse, pourrait-il supporter la liberté d’expression ?
La messe est dite, la censure revient, c’est la réponse.
Evidemment pour revenir il lui faut une excuse, ce sera le terrorisme, la haine, la perversion sexuelle, etc… toutes ces choses incluses dans l’humanité, sans lesquelles nous ne serions pas sur terre mais au paradis.
Il y a quelques bémols à envisager.
“Cacher ce que l’on ne saurait voir” n’a jamais permis de supprimer le visible. Une haine qui s’exprime est déjà en partie assouvie. Celle qui se cache au contraire se renforce et sera terrible lors de son explosion ultérieure.
Tous ces dirigeants acclamés par des foules obligées sont en position instable, pensez à Ceausescu qui croyant proclamer le 12 Décembre 1989 un discours face à une foule maîtrisée se retrouve à devoir fuir immédiatement pour être fusillé 13 jours plus tard le 25 Décembre 1989 par des représentants autoproclamés de cette même foule.
L’homme est l’être vivant le plus dangereux qui soit. Ce danger n’est pas lié à sa force physique dont il est peu pourvu, mais à sa force intellectuelle dont il est au contraire abondamment fourni, y compris dans les espaces étranges ou dérangeants de son intelligence.
La censure consiste à brider cette force intellectuelle. La plupart du temps elle est accompagnée de sa complice : la propagande.
Le pouvoir, quel qu’il soit notamment politique, peut assez facilement se protéger de la force matérielle par la possession d’une force plus grande, mais il n’est jamais à l’abri de la pensée opposée, qu’il qualifie toujours de déviante, qu’il tente de maîtriser par la censure et la propagande.
On notera au passage que la liberté des américains repose sur le fait qu’ils sont individuellement armés. Cela provoque quelques dégâts épisodiques, mais garantit leur liberté physique, ce qui n’est pas le cas des pays aux populations désarmées. Cette liberté physique rend plus difficile pour les dirigeants américains l’asservissement intellectuel des populations.
Dans nos pays désarmés, seule la liberté intellectuelle nous sépare des contraintes d’un pouvoir abusif.
La notion de pouvoir abusif est un pléonasme. S’il n’est pas abusif le pouvoir n’existe pas, il s’agit alors d’accords entre les parties, de contrats, de conventions, etc…
Tout pouvoir étant nécessairement abusif, même confié, la liberté d’expression est la bête noire des hommes de l’Etat puisqu’elle risque et va le plus souvent exprimer des opinons contraires au pouvoir, des jugements défavorables.
Aujourd’hui internet ridiculise la censure, y compris la censure officieuse, tout et son contraire sont en ligne. Panique chez les hommes du pouvoir.
Personnellement cela me réjouit. Je ne rougis pas des excès, ils sont la marque de la fragilité de l’humanité mais aussi de son mystère, de son bouillonnement, de ses passions, de sa réalité si prenante.
Par exemple, que je sois traité de fraudeur fiscal alors que je ne le suis pas, qu’à ce titre je sois lynché par les magistrats, les fonctionnaires des impôts, la foule si j’étais célèbre ce qui n’est pas le cas, ne me choque pas.
Ce qui me gêne est que le même droit en retour m’est refusé. Celui de traiter de connards des magistrats, des fonctionnaires des impôts, voire la foule si j’étais célèbre, tous ceux qui me traitent de fraudeur à tort par simple croyance en la propagande, par cupidité dévoyée.
Eh bien voyez-vous, la censure c’est ça.
C’est la possibilité donnée à certains de dire n’importe quoi et pas à vous. C’est déloyal.
Ainsi les hommes de l’Etat ont le droit de raconter des conneries bien plus grosses que toutes celles qui peuvent s’entendre sur internet, tout en ayant la prétention de vous interdire d’en faire autant ou de les qualifier vertement.
La censure qui se pare de la vertu du vrai, du propre, tout pour notre bien, n’est qu’une grosse cochonnerie dont le but sous le déguisement du bien, de la mesure, est de permettre au mensonge de s’épanouir et d’occulter la vérité.
Cette vérité qu’il faut extraire de sa gangue humaine, M. Castaner nous la découvrons non dans vos paroles mais dans le tri que nous sommes aptes à faire entre les conneries que vous racontez et celles que racontent les terroristes ou autres allumés. Pas besoin que vous fassiez le tri pour nous, nous sommes assez grands pour le faire tout seul.
La censure est bien pire que tout le pire qui est ou sera censuré. Le pire n’est que l’expression des hommes, qu’il faut connaître. La censure est le signe de la domination, de l’esclavage, qu’il est urgent d’éviter.
Celui qui prend la responsabilité de la censure est un hypocrite dangereux à tendance dictatoriale, il paie la facture tôt ou tard.
Bien à vous. H. Dumas
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Une opinion construite et intéressante nous parvient sur l’analyse du mandat républicain.
Je souscris à l’idée développée de la cacophonie qui accompagne la délivrance du mandat politique et qui gêne sa réalisation, le rendant souvent obscur pour le mandataire.
Je ne souscris pas à la conclusion sur l’emploi de la force, notamment contre les Gilets Jaunes qui sans aucun doute possible ont été initialement une émanation majoritaire de l’expression populaire, rendant l’usage de la force illégitime contre eux de la part du pouvoir .
Piégés par la durée, les Gilets Jaunes se sont fait récupérer par des agitateurs indélicats, si leur pulsion première est probablement toujours majoritaire, le résultat actuel ne l’est plus.
Le pouvoir ferait bien de ne pas se réjouir. Sa stratégie inacceptable du pourrissement va laisser des traces, l’avenir de ce fait s’annonce sombre pour lui.
Ci-dessous l’analyse que j’ai appréciée et que j’ai plaisir à vous faire partager :
“Le mandataire républicain, bouc émissaire de la démocratie.
En provoquant la fin de la monarchie absolue qui prétendait exercer le pouvoir en vertu d’un droit divin, le peuple a décidé de remplacer Dieu. C’était logique, et plus pratique. Dieu parle peu et peu nombreux sont ceux qui l’entendent. Le peuple parle beaucoup et tout le monde l’entend. Le pouvoir a donc changé de camp. La monarchie était la parole de Dieu interprétée par le Roi. La République est la parole du peuple interprétée par son mandataire. Bref, il y a toujours quelqu’un pour s’exprimer à la place de celui qui doit parler. Cet intermédiaire, c’est le pouvoir. L’intermédiaire est essentiel dans toute organisation sociale. Bien que leur rôle soit identique, il y a une grande différence entre le Roi et le Mandataire Républicain. Certes il s’agit dans les deux cas de faire respecter par la société, soit la loi de Dieu, soit la loi des hommes. Mais à la différence de la loi de Dieu qui n’est connue que du Roi, la loi des hommes est conçue par les hommes et connue de tous.
Le mandataire républicain, comme son nom l’indique, a pour mission, en vertu des principes fondateurs de la République, de mettre en œuvre les objectifs définis par la société. Et comme l’harmonie ne règne jamais dans la société des hommes, réputés libres et égaux entre eux, le mandataire républicain doit puiser dans la cacophonie ce qu’il perçoit de la volonté du plus grand nombre.
La tâche est sélective et peu aisée. Le pouvoir devrait être le catalyseur d’opinions contradictoires pour mettre en œuvre une volonté commune. Autrement dit une voix unique pour réaliser une œuvre collective.
C’est à ce niveau de la délégation que survient le plus souvent la captation réelle ou supposée du pouvoir par le mandataire au détriment de son mandant. Cette captation, que le Roi avait réalisée en se prévalant d’un Dieu absent, le mandataire républicain la réalise en se prévalant de l’incohérence du peuple. C’est le dévoiement du fait majoritaire au profit du pouvoir intermédiaire.
Qu’elle existe ou non, la captation de pouvoir sera de toute façon invoquée par la partie du peuple qui n’aura pas été entendu et qui s’estimera non représentée et discréditée ou non considérée par ce pouvoir. Cette exigence de considération est la revendication majeure des gilets jaunes. Ainsi le Président des riches est-il mis en accusation au nom du peuple misérable, la France des territoires s’arme-t-elle contre la Capitale, la France des campagnes contre celle des villes, tout cela au nom de la violation d’un mandat de gouvernement légalement confié à un intermédiaire par la démocratie. Et pour faire valoir la voix de la majorité, le pouvoir a légitimement recours à la force. Alors que cette force contestée par les déconsidérés du pouvoir devient pour eux le synonyme de l’oppression.
La résiliation du mandat avant son échéance n’a aucune chance ni de résoudre le conflit ni de faire taire la cacophonie issue de l’expression populaire. Tout au plus pourrait-elle très momentanément modifier le rapport de forces entre les voix qui s’expriment, sans faire cesser pour autant à offrir un concert inaudible.
Mais il faut un bouc émissaire pour que tout change afin que rien ne change. Car rien ne peut changer dans l’ordre social qui fait du peuple un Dieu. Face au peuple, à défaut de Dieu, ce bouc émissaire ne pouvait être que le Roi. Face au peuple souverain, coupable ou non, ce ne peut être que le mandataire.”
Le mouvement des gilets jaunes s’est déclenché à la suite de la mise en place d’une taxe carbone ayant pour but, officiellement, de modifier le comportement de l‘automobiliste en provoquant une augmentation du prix du carburant et plus particulièrement du gazole routier.
Ce mouvement nous a permis pour l’instant d’échapper au nouveau contrôle technique auto qui devait entrer en application le 1er janvier dernier et destiné, par le biais du contrôle de l’opacité des fumées d’échappement, à éliminer « officiellement » tous les vieux véhicules diesel mais aussi essence. Les effets réels de ces nouvelles contraintes apparaissent d’ailleurs pour l’instant largement sous-évalués (réparations hors de prix même pour des véhicules relativement récents de 5 à 10 ans).
Normalement, ce contrôle, qui est tellement technique que même votre garage habituel n’est pas équipé pour vous permettre de savoir si vous êtes « dans les clous », devrait néanmoins entrer en application en juillet prochain.
Il faut savoir que ce « nouveau » contrôle technique auto résulte des dispositions de la loi sur la transition énergétique et qu’elle n’a aucun rapport avec les dispositions européennes entrées en application le 1er mai 2018. Il ne s’agit donc même pas d’une surinterprétation (comprendre durcissement), typiquement française, des directives européennes.
Néanmoins, la mise en place de ce contrôle fait partie d’un phénomène de chasse aux sorcières engagée contre la voiture à moteur thermique ; et spécialement à moteur diesel pourtant présenté il y a peu comme un parangon en matière d’émission de CO2.
La taxe carbone existe sous différentes formes dans tous les pays de l’UE et le but avoué est l’éradication totale des véhicules (neufs) à moteur thermique d’ici 2030. Cette échéance, qui est extrêmement proche, résulte d’une volonté exclusivement politique qui n’est fondée sur aucune donnée scientifique justifiant une telle urgence.
On peut néanmoins lier cette volonté au scandale dit des “moteurs truqués” du groupe Volkswagen-Porsche-Audi qui a connu des développements non seulement aux USA mais aussi en Europe puisque tous les constructeurs automobiles ont été suspectés de frauder et qu’il a entraîné l’adoption, fin 2018, de nouvelles normes d’homologation (dites WLTP) concernant les consommations normalisées et les émissions polluantes.
Ce faisant, l’administration bruxelloise a édicté des règles en matière d’émissions des moteurs thermiques extrêmement difficiles à atteindre et pour tout dire complètement irréalistes qui vont pourtant se renforcer dans les années qui viennent.
Le danger de la normalisation à outrance
Cette démarche tient de la tragédie en trois actes que l’on peut résumer comme suit :
Acte I – depuis une trentaine d’années, le discours écologique s’est emparé de l’opinion tout en devenant de plus en plus alarmiste : il faut sauver la planète parce qu’elle est en grand danger … il y aurait une urgence absolue qui ne repose sur … rien si ce n’est sur des affirmations d’organisations non gouvernementales présentées comme scientifiques tout en ne l’étant pas (GIEC) !
Acte II – les écologistes à force de propagande ont réussi à prendre le pouvoir, au moins dans les esprits, y compris chez les gouvernants ; ce qui fait que les affirmations proférées sont validées sans même être vérifiées et qu’il a été décidé de combattre énergiquement les émissions polluantes et autres des voitures à moteur thermique par … leur interdiction pure et simple !
Acte III – des fonctionnaires bruxellois normateurs, ignorants des contingences industrielles, ont décidé d’imposer aux constructeurs des normes impossibles à respecter avec la menace de l’application dès 2021 de sanctions financières extrêmement lourdes qui pourraient varier entre 500 millions et 1 milliard € … par constructeur et par an !
Les problèmes qui en résultent sont à la fois nombreux et inquiétants.
Sans tenir compte des formidables progrès accomplis, on demande aux constructeurs européens de respecter des normes qui nécessitent d’adapter un outil industriel dans un espace de temps beaucoup trop court alors que rien ne le justifie.
Cette exigence a d’ores et déjà un effet négatif puisque l’Allemagne est entrée en stagnation (croissance 0) au 4ème trimestre 2018 parce que son industrie automobile, pourtant la plus puissante du monde, rencontre des problèmes techniques et économiques qu’elle a du mal à surmonter.
La promotion fiscale de la voiture électrique
Parallèlement, à coup de subventions payées par nos impôts, on essaie à toute force d’imposer, à peu près partout en Europe, la voiture électrique à batterie présentée désormais comme la panacée. Pourtant, elle présente plusieurs caractéristiques et défauts qu’on passe sous silence mais qui commencent à être bien connus :
– les batteries (très coûteuses) sont fabriquées en Chine ; ce qui signifie qu’à ce jour, nous subventionnons l’industrie chinoise avec nos impôts.
– nous n’avons pas les infrastructures pour charger les véhicules, il n’y a pas de prises de courant, et nous n’avons même pas les capacités industrielles pour recharger des millions de voitures électriques ; sauf à construire de nouvelles centrales nucléaires honnies par ces mêmes écologistes qui veulent imposer ce type de véhicule,
– la construction de ce type de voiture est très polluante, notamment du fait de la batterie qui utilise des métaux rares (lithium).
– de récentes études ont prouvé qu’il fallait parcourir au moins 50.000 km avec une voiture électrique pour en amortir le surcoût par rapport à une voiture thermique,
– il n’y a rien de prévu en ce qui concerne le recyclage des batteries,
– l’autonomie de ces voitures est très largement insuffisante et correspond essentiellement à un trajet domicile-travail à condition que le lieu de travail ne soit pas trop éloigné. La voiture électrique qui fera Paris-Marseille sans s’arrêter n’existe pas encore, loin s’en faut, même si on nous annonce régulièrement le progrès technologique miraculeux déterminant !?!
– la durabilité des batteries, qui se calcule en cycles (un cycle étant une charge/décharge), est « pudiquement » passée sous silence alors que l’on sait qu’actuellement, en l’état de la technologie, la batterie est cuite au bout de 500 cycles ; compte non tenu du fait que la batterie perd aussi ses capacités en vieillissant, même si on ne s’en sert pas. Si vous êtes propriétaire de la batterie, la facture finale risque donc d’être salée !
Les dégâts industriels liés au changement imposé de technologie
Ce que l’on sait moins, et que l’on n’a visiblement pas mesuré en « haut lieu », c’est que le process industriel de construction d’une voiture électrique est sensiblement différent de celui d’une voiture thermique ; notamment parce que les composants sont moins nombreux : un simple moteur électrique, pas de boite de vitesses, un intérieur minimaliste (voir la Tesla model 3 sur le site Caradisiac).
De ce fait, les besoins de main d’œuvre seront bien moins importants. Celà entraînera à terme, ainsi que l’a averti Carlos Tavarès, PDG de PSA Peugeot Citroën, une réduction des effectifs ; compte non tenu du fait qu’on met inutilement en danger de grands groupes industriels qui ont mis plus de cent ans à se constituer.
Un quadruple constat s’impose :
– on veut imposer un modèle de véhicule qui ne présente aucun avantage par rapport à une voiture thermique ; bien au contraire,
– la construction de ces véhicules électriques aboutit à subventionner l’industrie asiatique des batteries avec nos impôts (puisqu’on nous l’impose),
– la construction de ces voitures et l’abandon contraint des voitures thermiques va entraîner des réductions massives de personnel chez les constructeurs et leurs très nombreux sous-traitants et je ne suis pas sûr que les intéressés vont apprécier de se trouver ainsi au chômage, alors que l’Europe dans son ensemble se trouve déjà face à un chômage structurel de masse,
– les amendes monstrueuses mises à la charge des constructeurs seront, quoiqu’il arrive, payées par le consommateur final car, forcément, les constructeurs répercuteront ces amendes sur les prix des voitures vendues ; ce qui est une véritable hérésie économique !
Mais rassurez vous, tous ces thuriféraires conscientisés de l’écologie à l’origine de ces décisions aberrantes aux conséquences dévastatrices continueront à utiliser l’avion (dont le kérosène n’est pas taxé) pour se rendre à ces grands raouts tout autour de la planète qu’on appelle les COP !
En conclusion :
Clairement, en subventionnant l’industrie chinoise avec nos impôts et en détruisant l’emploi en Europe à travers la fragilisation des constructeurs de voitures, l’UE se tire une balle dans le pied !
Quand le pouvoir est confié à des fonctionnaires, qui agissent sans contrôle et qui décident pour les autres , le résultat s’apparente le plus souvent à du n’importe quoi et cela est vrai que ce soit au niveau étatique (France) ou au niveau de l’administration de l’UE !
Bien cordialement à tous !
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J’avais un ami, rassurez-vous il est toujours bien vivant, mais un peu moins mon ami, question de caractère sans que je puisse affirmer que ce soit le sien ou le mien qui serait en cause.
Cet ancien ami lucide mais croyant, pas de façon réductible en la seule religion mais en tout, pas crédule pour autant, plutôt comme Descartes qu’il cite dans le billet qu’il vient d’éditer et que je vais reproduire ci-dessous.
Descartes est bien loin, Hume et Kant sont passés par là, mais pas que… le temps aussi et les progrès de l’environnement matériel des hommes dont on ne peut nier l’incidence sur eux-mêmes.
Cet ami a une dualité fatale qui le broie entre ses croyances et son attachement viscéral à la liberté individuelle, paradoxalement elle ne l’a pas empêché de souhaiter ardemment le pouvoir et d’y accéder, alors qu’elle aurait dû l’en détourner à tout jamais.
Il a été maire, député, conseiller général et départemental, il eut été ministre si Juppé s’y opposant avec son air de premier communiant intelligent si trompeur n’avait pas tout simplement supprimer le Ministère de la Mer à l’époque pour l’évincer.
Aujourd’hui cet ami souffre, il exprime sa souffrance contenue dans un billet que je trouve poignant et que donc je reproduis.
Il réfute la violence des Gilets Jaunes mais il comprend et subit celle de l’Etat qui provoque la première. Il est dans la boucle, comme il ne faut pas dire si l’on fait partie de l’Académie Française, ce qui vous me l’accorderez est très loin d’être mon cas.
Il y est bien plus qu’il ne le croit dans la boucle, car son respect de l’être qu’il imagine partagé majoritairement ne l’est pas et que de ce fait la violence est la seule arme qui reste pour protéger le sacré, l’homme, l’individu, l’être sans quoi tout n’est rien.
S’il lit ce billet il sera convaincu par ce lien vers la conférence de Marc Halévy. Cet homme qui confond 10 Milliards d’individus, d’être pensants, avec 500 Milliards de kilos de viande sur pied. Qui se permet de dicter à ces entités leur devoir, leurs droits, en les effrayant avec des prédictions à qui il manque juste les inconnues qui font l’avenir. Qu’est-ce qui donne à cet homme ultra diplômé le droit de penser qu’il peut ainsi ordonner, décider, pour d’autres hommes ?
Le gout du pouvoir tout simplement, ce gout du pouvoir qu’a voulu connaître mon ancien ami, qui tente aujourd’hui malheureusement les Gilets Jaunes. Pouvoir qui, sous quelque déguisement dont il se pare, est toujours l’aliénation des autres au profit de quelques-uns.
Le billet de mon ami :
“Vendredi 15 Février 2019
J’habite au milieu des vignes, dans une région qui se dépeuple, au cœur de ce que l’on appelait avant « La Mitterrandie ». Il y a trois kilomètres pour aller au village, quinze kilomètres pour aller dans la ville la plus proche dotée de tout le nécessaire et quarante pour aller à l’hôpital situé à la préfecture du département.
Je suis retraité, imposable, astreint sans contrepartie à l’augmentation de la CSG, non concerné par la suppression de la taxe d’habitation et de toute façon persuadé, dans cette hypothèse, qu’elle serait vite remplacée par une nouvelle taxe ou un nouvel impôt destinés, par nécessité, à frapper la catégorie peu nombreuse et corvéable à merci que je représente. Puisqu’il faudra bien compenser la perte de recette que la collectivité aura subie en raison d’un accès de générosité mal calibré ou de démagogie susceptible de la pénaliser lourdement. J’oubliais de préciser, statistiques à l’appui, que cette « classe moyenne supérieure » à laquelle j’appartiens – sans en avoir honte – est la seule à avoir perdu du pouvoir d’achat à raison des ponctions intervenues pour assurer le financement de dépenses sociales destinées à respecter le principe républicain d’égalité auquel je suis tout aussi attaché que n’importe qui.
Pour toutes ces raisons, et compte tenu de l’environnement sociologique dans lequel je baigne – à l’exception toutefois de mon village qualifié par un de mes amis de gauche de « réserve de droite » – je devrais être un Gilet Jaune et même l’un de ces excités des ronds-points et de la fièvre des fins de semaine et du samedi soir.
Mais voilà, je ne suis ni d’extrême-gauche, ni d’extrême-droite. Je ne suis tenté ni par la dictature ni par une assistance généralisée qui sont les deux constantes des sociétés issues de ces modèles. Je reste cependant attaché à la protection des plus pauvres à condition, pour qu’ils le sachent, de les amener à prendre en considération les efforts que font leurs compatriotes pour leur permettre de vivre décemment. Et je suis donc d’accord, en vertu du principe républicain de fraternité, pour contribuer dans la mesure de mes moyens au respect du principe d’égalité. Et même si je considère les efforts que l’on me demande comme supérieurs à ceux qu’il me semblerait juste de faire – mais suis-je le mieux placé pour les apprécier – je m’en remets à mes mandataires élus, en m’en tenant, faute de pouvoir atteindre l’idéal de perfection, à l’imperfection du gouvernement démocratique que nous avons choisi, plutôt faute de mieux que par goût.
Je ne suis donc pas Gilet Jaune au nom du simple bon sens.
J’essaie de rester civique. Je renonce à faire à mes semblables ce que je ne voudrais pas qu’ils me fassent. Je m’abstiens d’entraver leur liberté de circuler, leur liberté de travailler, leur liberté de choisir leur vie et j’aimerais bien qu’ils se comportent à mon égard de la même façon. Bien sûr je m’abstiens de toute violence à leur égard, je ne brûle pas de voitures, je ne caillasse pas les gendarmes, je ne m’en prends pas aux bâtiments publics, je respecte le droit de manifester – mais seulement dans l’ordre – et je veux qu’il soit tenu compte de la contestation du peuple, parfois bénéfique. Autant d’attitudes auxquelles l’armée des gilets jaunes ne nous a pas habitués. Le bon sens les a abandonnés depuis longtemps « car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont ». Hélas !Et nous finissons par douter – soyez heureux, mon Cher Descartes – d’appartenir à ce pays où, dites-vous, le bon sens serait la chose du monde la mieux partagée…”
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "DESCARTES est bien loin…"
Il paraît que la météo des sondages redevient favorable au Pouvoir. Notamment pour ce qui concerne certaines catégories de population ; en particulier, nous apprend-on les retraités.
Au début, les retraités, avec notamment un arrière-goût de CSG dans la gorge ont dit comprendre, voire approuver l’exaspération des gilets jaunes. Mais les « violences », la crainte du désordre et de la désorganisation ont changé tout cela. Le Pouvoir cogne, matraque, blesse, tue, emprisonne juge et condamne, et les vieux, ça les rassure.
Les gilets, d’accord, mais la violence non ! Méchante, insupportable violence ! Un discours de gauche qu’on nous serine tous les jours depuis quarante ans.
La seule violence autorisée est la violence légale, celle du Pouvoir. Le reste de la population a le droit de défiler, de manifester, à condition de demander la permission et de ne déranger personne.
Question incorrecte : où avez-vous vu que sans violence, on puisse jamais obtenir quoi que ce soit ?
Malgré une sciatique carabinée, j’ai marché pour manifester mon hostilité absolue aux dispositions ridicules et grotesques d’un « mariage » entre deux personnes du même sexe. Je n’étais pas tout seul, nous étions au bas mot au moins un million et demi des marcheurs. Très nombreux certes, mais sages et disciplinés, entre nos deux rangées de CRS casqués et menaçants. Rien cassé, rien obtenu ; le mépris.
Vingt ans plus tôt, j’avais marché avec au moins deux millions d’autres pour défendre l’école libre. Deux millions de marcheurs, zéro incident ! Le Pouvoir a certes fait semblant de reculer. Bien déterminé cependant à atteindre ses objectifs, mais par des moyens détournés.
Depuis au moins 15 ans, 80 % de la population française voit ses revenus diminuer de manière continue. Pourtant, nous ne sommes pas en guerre, la conjoncture économique internationale permet à d’autres pays de s’en sortir beaucoup mieux que nous. Où va l’argent qu’on nous prend ? Chacun le sait désormais. Le train de vie exorbitant de nos élites politiques et de leurs petits copains de l’économie de connivence, de nos hauts-fonctionnaires et de tout les comités Théodule aussi ruineux qu’inutiles, les folies d’une immigration totalement non maîtrisée, la poursuite de chimères imbéciles comme celles d’une soi-disant urgence climatique qui n’existe pas…
Maintenant, si quelqu’un s’imagine que cette oligarchie va reculer juste pour faire plaisir à des manifestants pacifiques, si nombreux fussent-ils, bon vent !
Qu’on l’accepte ou qu’on le regrette, les quelques miettes obtenues à ce jour par les gilets jaunes l’ont été parce que pendant quelques heures, le Pouvoir a tremblé ; un Président et un Premier ministre, cachés dans leurs palais bunkérisés, avec des hélicoptères prêts à les exfiltrer. Un ministre qui a couru comme un lapin rejoindre Matignon, parce qu’il avait été attaqué… avec un transpalette ! Quelle fuite, quel héroïsme ! Quel ridicule.
La leçon de tout cela ? Nous ne sommes peut-être plus en 1789. Plus besoin de guillotine pour se faire comprendre. Contrairement à ce que craignent retraités et autres partisans de continuer de nous laisser plumer comme oies, pas besoin de beaucoup de « violence » pour faire comprendre à la classe oligarque que désormais, nous en avons assez.
Montpellier : un inspecteur principal des impôts écroué pour fraude fiscale
Parution du journal Le Midi Libre
L’inspecteur principal des impôts, défendu par Me Darrigade, avait acquis un fonds de commerce. –
Cet inspecteur principal des impôts âgé de 48 ans est soupçonné d’avoir exploité une épicerie sans jamais rien déclarer de ses recettes. Le fonctionnaire nie.
La division économique et financière du SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Montpellier a interpellé trois personnes, dont un inspecteur principal des impôts âgé de 48 ans, mercredi 6 février. Et vendredi soir, selon nos informations, le fonctionnaire a été mis en examen pour “fraude fiscale“, “blanchiment de fraude fiscale” et “contrebande de cigarettes” après l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet.
Près de 170 000 euros saisis
Lequel a demandé son incarcération, tout comme le juge chargé de l’enquête, estimant les faits suffisamment graves. Le débat sur sa détention a été différé mais il a néanmoins été placé en détention provisoire. Que reprochent les enquêteurs à cet inspecteur ? D’avoir, depuis un an, exploité une épicerie, sans déclarer les recettes de son commerce.
Lors des perquisitions, une grosse quantité d’argent en liquide a été saisie, près de 170 000 euros, chez un tiers qui a également été interpellé : il est soupçonné d’avoir joué le rôle de “nourrice”, c’est-à-dire d’avoir gardé le magot pour le spécialiste des finances publiques. Son épouse, qui gérait aussi l’épicerie, a été mise en examen mais elle a été placée sous contrôle judiciaire. Il est enfin reproché à l’inspecteur la vente de cigarettes de contrebande dans son commerce.
Me Darrigade : “Mon client conteste”
Contacté par “Midi Libre”, Me Jean-Marc Darrigade, l’avocat de l’inspecteur principal des impôts mis en examen et écroué, a réagi à l’incarcération de son client. “Cet homme est très fatigué après une longue garde à vue épuisante et sa position est la suivante : il conteste les faits qu’on lui reproche et il n’admet tout au plus que de petites erreurs”, indique le pénaliste.
Surtout, le mis en cause, spécialiste des finances publiques, se défend de toute fraude même si, selon nos informations, il a admis que l’argent saisi (170 000 euros) provient bien de l’épicerie. “Il explique que son exercice fiscal allait se terminer au mois de mars et qu’il allait déclarer l’argent. Il a tous les bons de caisse pour le justifier“, poursuit Me Darrigade qui compte bien demander la libération de son client mercredi devant le juge de la liberté et de la détention (JLD).
Un débat différé
Le débat sur la question de la détention provisoire de l’inspecteur principal des impôts s’est tenu vendredi soir devant le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance (TGI) de Montpellier. Mais la défense a demandé un délai et l’audience se déroulera mercredi 13 février.
Me Darrigade demandera la remise en liberté de son client alors que le procureur qui a ouvert l’enquête et le juge saisi ont demandé l’incarcération du suspect.
Montpellier. L’inspecteur des impôts incarcéré pour fraude fiscale est un proche du député LREM Patrick Vignal
13/02/2019 – 09h45 Montpellier (Lengadoc Info) – L’inspecteur des impôts a été mis en examen à Montpellier le 6 février dernier pour fraude fiscale, contrebande et travail dissimulé. L’homme est également connu pour être un proche du député de La République En Marche Patrick Vignal.
Un inspecteur principal à la direction des finances publiques du département de l’Hérault inculpé pour fraude fiscale
Un inspecteur principal à la direction des finances publiques du département de l’Hérault, dort désormais en prison. En plus de son activité principale, les enquêteurs de la police judiciaire le soupçonnent d’être également le gérant de fait d’un commerce. Il est aujourd’hui poursuivi pour fraude fiscale, contrebande de cigarettes et travail dissimulé.
A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé 12 000 € en liquide, 47 cartouches de cigarettes provenant d’Europe de l’Est et 918 bouteilles d’alcool. 171 000 € ont également été saisis chez un ami du couple. Lors de son audition, Mourad il a reconnu ne pas avoir totalement déclaré la dizaine d’employés du commerce.
Un proche du député LREM Patrick Vignal
Si les médias sont restés silencieux sur l’identité de l’inculpé, celui-ci est en réalité un proche du député héraultais Patrick Vignal. Lors des élections législatives de 2017, il faisait en effet partie de l’équipe de campagne du député ex-PS aujourd’hui membre de La République En Marche.
Sur le site internet de Patrick Vignal, l’inspecteur des impôts est présenté comme membre des « experts-citoyens », un groupe en charge « d’alimenter les réflexions du député ». A ce titre, il était en charge des questions liées à l’économie, l’emploi et la fiscalité. Selon L’Agglorieuse, il était également le commissaire aux comptes de campagne de Patrick Vignal.
CONCLUSION :
Plus drôle que ça tu meurs.
C’EST L’ARBRE QUI CACHE LA FORET CE MEC.
Bien à vous . H. Dumas
Partager la publication "Celui-là, on aimerait bien savoir son nom, si ça se trouve on le connait…. c’est fait, juste à l’instant."
Vous trouverez, fort bien commentée par les Editions Législatives, une présentation de la loi n° 2018-1021 du 23 Novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite loi ELAN.
Quand vous aurez lu ce document — si vous avez la patience de le lire — vous saurez qui est Emmanuel MACRON.
Malheureusement ce pavé législatif est ésotérique pour qui n’est pas du métier, ce qui est scandaleux puisqu’il a la prétention de réguler notre habitat, donc notre environnement et notre vie de tous les jours,
Alors je vous donne la réponse : MACRON est le pape de la technocratie, plus communément appelée bureaucratie.
Cette bureaucratie qui tue l’individu, en fait un rouage soumis à l’Etat qui n’existe pas, donc un esclave au bénéfice des seuls dirigeants du dit Etat et de leurs affidés.
Cette bureaucratie qui déresponsabilise, prétend protéger pendant qu’elle soumet, qui est mortifère car dévoreuse de capitaux qu’elle ne sait ni gagner ni protéger.
Cette bureaucratie qui ne peut exister qu’en détruisant elle-même l’individu ou sur les décombres des philosophies qui détruisent l’individu par principe, telles que le communisme et le socialisme sa version de base.
Cette loi au 234 articles, longue comme un jour sans pain, traite de vos maisons, de vos jardins, de vos rues, de vos efforts pour acheter votre chez vous, de l’endroit où vous allez vivre, sans jamais à aucun moment parler de vous, vous laisser une place même infime.
Vous n’existez pas dans cette loi qui parle de tout ce qui vous est cher, vous n’existez pas dans la tête à MACRON.
Dans la tête à MACRON il n’y a que lui et sa bureaucratie, y compris les gros bras chargés de calmer vos pulsions de liberté, Benalla ou Castaner, bonnet blanc ou blanc bonnet.
Pour Macron, le territoire français n’est pas la somme des propriétés et le résultat des efforts de leurs propriétaires pour le cultiver, le bâtir et le transmettre. Non le territoire français est son jardin personnel où lui et ses potes s’amusent à imaginer à l’échelle du pays des conneries telles que celles déjà mises en œuvre plus modestement à Sarcelles ou ailleurs dans toutes ces villes nouvelles sorties de la tête des bureaucrates pour le bonheur bien connu de leurs habitants.
Macron n’imagine pas Paris comme le cumul d’efforts individuels mais comme Brasilia, un espace qu’il raserait si on le laissait faire pour le remplacer par la cité parfaite cogitée exclusivement par ses amis et complices.
La loi ELAN lui permettrait de le faire.
A aucun moment la loi ELAN ne parle des propriétaires, si ce n’est pour expliquer comment les spolier en les expropriant pour rien après avoir déclassé et immobilisé leurs biens pendant vingt ans.
Evidemment à aucun moment les souhaits des accédants à la propriété ou des propriétaires actuels ne sont pris en compte, mais au contraire la loi explique comment les contraindre et pourquoi.
Ceux qui tenteraient sur le territoire de s’opposer aux projets de Macron et de sa clique ne sont pas les bienvenus, s’ils passent outre il faut qu’ils s’attendent à être assimilés à des maîtres chanteurs agissant en vue de se faire payer des royalties par les opérateurs amis de Macron et à être sévèrement sanctionnés par le Tribunal Administratif qui est à la pensée ce que Benalla et Castaner sont aux muscles, des mercenaires au service de Macron et de sa bureaucratie.
Mais le pire du pire est que cette loi grave la corruption dans le marbre.
Ainsi la connivence entre les opérateurs publics et les majors, entre les technocrates décideurs et ces opérateurs liés, est non seulement conseillée mais exclusive. Aucune autre formule ne sera tolérée.
Bien plus, les sources économiques naturelles de l’aménagement, c’est-à-dire le commerce, les loisirs, sont encadrées et vilipendées, en réalité exclues de l’acte constructif, seul l’argent public est propre….
Les opérations privées ne sont plus tolérées. C’est le point final.
Les majors qui pensent tirer leur épingle du jeu se trouvent en réalité à la merci de la politisation des grands chantiers, et l’on sait les incohérences économiques de la politique, ils vont en crever, notez bien ma prédiction.
Cette loi ELAN épouse parfaitement les vicissitudes d’un projet mien, pour lequel je me bats depuis quinze ans.
A La Rochelle j’ai proposé un projet sur cent hectares.
Il s’agit de donner à cette ville — qui en a besoin car la nouvelle région l’a reléguée au fin fond Nord de son espace géographique – une position économique de leader dans sa sphère d’attraction.
Cela passe par la mise en œuvre d’un outil ludique, tertiaire et commercial, servant de parking de dissuasion et relié au centre historique par un télécabine.
L’ensemble accompagné d’un marais à aménager en parc incluant des espaces traités en musée pour statues monumentales, allant jusqu’au centre historique pour faire le pendant d’un parc existant sur la rive opposée.
Tout cela financé par de l’argent privé, sans un sou public, pour un ensemble global de 3 Milliards d’Euros. Un chantier de vingt ans et une richesse ajoutée immense.
La bureaucratie locale — emmenée par un maire intellectuellement corrompu Jean François Fountaine — s’oppose de toutes ses forces à ce projet, au seul motif qu’un grand projet ne peut être porté que par les élus.
Nul doute que la loi ELAN va être d’un grand secours à cette clique, avec en tête le Tribunal Administratif de Poitiers qui lui donne systématiquement raison jusqu’à, aujourd’hui, bloquer depuis des mois une procédure soumise à sa juridiction et contraire aux folies des élus.
Une idée de la nullité de cette clique bureaucratique est mise sous le nez des habitants de La Rochelle qui, abasourdis, peuvent constater la tentative de mise en œuvre sur ce site d’un boulevard ridicule, au dessin datant des années 1960.
Ce ne sont ni les fausses opérations de communication, de concertation, qui manquent sur ce site pour masquer la cupidité et les excès de pouvoir de la bureaucratie locale et des élus.
Le résultat est simple, alors que ce projet devrait être vivant et profiter à La Rochelle depuis au moins dix ans, créant de la richesse, des emplois, aujourd’hui sur le terrain il n’y a rien que les traces négatives de la prétention et de la bêtise des responsables locaux, que la loi ELAN sanctifie et amplifie au-delà de la raison.
Il en est et en sera ainsi sur tout le territoire grâce à cette loi.
La bureaucratie et son cortège de mort sont à la tête du pays, MACRON en est le pape. Il finira mal.
Bien à vous. H. Dumas
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Bercy ne sait plus où donner de l’impôt ou de la taxe.
Les Français champions du monde de la pression fiscale (impôts et taxes) et par conséquence champions du monde des exportations de riches, 2 médailles d’or que comme d’habitude le monde entier nous envie mais que personne ne veut chez soi.
Ces deux superbes médailles qui ont pour origine une dépense étatique démentielle que pas un politique ne songe à réduire, entraîne inexorablement la France vers le trou noir (voir définition du trou noir)
Le tonneau des Danaïde de la dépense publique, dont le principe est de ne jamais se remplir malgré la masse colossale de prélèvements des contribuables est devenu un container XXL.
Les remèdes pour stopper cette hémorragie est connu de tous depuis des lustres :
Sabrer sérieusement dans la masse des improductifs qui vivent du travail des autres, c’est-à-dire les fonctionnaires. Garder uniquement ceux qui servent à quelque chose (autre qu’à nous emmerder), soit environ 30%, Ils sont 5,66 millions. Le pire chiffre de l’OCDE. Encore une médaille d’or. Et ce chiffre au lieu de décroitre augmente tous les ans. (https://www.bfmtv.com/economie/en-2017-le-nombre-de-fonctionnaires-a-encore-augmente-en-france-1587384.html) Pour environ 17 millions d’actifs dans le privé. Faîtes vous-même le ratio. Sabrer aussi à la hache dans leur super retraite.
Faire exploser les avantages immérités par rapport aux gens du privé des entreprises genre SNCF, EDF etc qui se gave aussi un max sur notre dos (EDF doit supprimer l'”avantage énergie” qu’il offre à ses employés et ex-salariés (gratuité de l’abonnement, la fourniture de l’électricité pour environ 4% du tarif de base et exonération des taxes). Un bénéfice “sans équivalent” qui se chiffre en milliards d’euros et contribue à plomber les finances du groupe français, estime la Cour.)
Virer tous ces énarques incapables qui coulent nos entreprises les une après les autres, en n’oubliant pas de se remplir les poches au passage, par leur folie des grandeurs et les rendre responsables de leur gestion.
Dégraisser les multiples avantages des députés et sénateurs. Toujours à nos frais.
Les finances de la France sont une gabegie sans nom et l’enfumage de Bercy, depuis les GJ et avec FB perd tous les jours de sa crédibilité.
D’après les derniers sondages, les français n’ont plus aucune confiance en leurs élus, jusqu’au Président de la République, et en leur médias et leurs « journalistes ».
Nous allons donc, tout le monde le sait, dans le mur. Je pense que nous y sommes déjà.
Bercy qui nous spolie tout azimutes, et qui n’est pas à un abus près, a trouvé par l’entremise de ses deux comiques, Lemaire et Darmanin, qui comme Castaner ne sont pas à un mort près, plusieurs solutions suivant leurs esprits formatés qui se résument dans le désormais célèbre principe de Bercy : Augmentons les impôts.
Un vrai délire de fumeur de pétard. Je vous laisse lire l’article du Point qui vaut son pesant de cacahuètes:
La folle séquence fiscale du gouvernement
Baisse du plafond des niches fiscales, TVA à 0 %, rétablissement de l’ISF, imposition des plus-values sur la résidence principale : l’imagination est à son comble.
Le ministère de l’économie et des finances bouillonne d’idées fiscales…
À chaque jour sa réforme. Depuis une semaine, le gouvernement multiplie les annonces pour les récuser ensuite. Ce fut, dimanche, la remise en cause des niches fiscales par Gérald Darmanin. Le ministre de l’Action et des Comptes publics préconisait de réduire le plafond des niches fiscales et de soumettre certaines d’entre elles à condition de ressources. Avant de faire marche arrière s’agissant des emplois à domicile sur ordre de l’Élysée . L’avantage fiscal profite en effet aux plus démunis sous forme de crédit d’impôt et donc d’un versement sur leur compte. La mesure a été créée pour lutter contre le travail au noir. Elle génère de surcroît des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu supplémentaires. Soumettre en second lieu les niches à des conditions de ressources, c’est oublier que, pour en profiter, il faut investir et donc disposer pour ce faire d’un certain patrimoine. C’est, enfin, de ne pas anticiper les demandes d’aides ou de subventions qui seraient immédiatement faites si les niches n’existaient plus : pour construire des logements, réhabiliter des quartiers anciens, financer l’économie productive, le cinéma… Volte-face en fin de semaine : l’Élysée annonce que les emplois à domicile ne seraient pas concernés bien que Gérald Darmanin ait tenté de justifier mercredi sa proposition : « Si l’on récupérait un milliard d’euros, on pourrait baisser de 180 euros l’impôt sur le revenu de ceux qui gagnent jusqu’à 1 800 euros par mois. »
Dimanche, c’est aussi la proposition reprise par Édouard Philipped’instaurer une TVA à taux zéro sur certains produits de première nécessité. Le Premier ministre a toutefois reconnu qu’il lui faudrait pour cela avoir l’accord de Bruxelles. Ce qui est loin d’être gagné ! Qui garantit que le consommateur en profitera bien et que le producteur ne se l’appropriera pas en partie comme ce fut le cas lorsque le gouvernement abaissa la TVA sur la restauration.
On est loin de la société libérale vantée par le président de la République
Mercredi, ce fut la suggestion faite par vingt-deux députés de La République en marche, emmenés par Aude Bono, de réintroduire l’impôt sur la fortune (ISF) et d’en exonérer les contribuables qui investiraient au capital de PME. Mais ces nouveaux députés se souviennent-ils que c’est Emmanuel Macron qui a supprimé l’ISF et, avec lui, le mécanisme qui permettait aux contribuables qui y étaient assujettis, de payer moins d’impôt s’ils investissaient au capital d’entreprises innovantes ? Mais là où le gouvernement de Nicolas Sarkozy usait d’incitation, Aude Bono veut se servir d’une menace en obligeant les contribuables à le faire. On est loin de la société libérale vantée par le président de la République et plus très loin d’une économie dirigiste, pour ne pas dire socialiste.
Jeudi, c’est au tour d’Emmanuel Macron d’envisager de supprimer, au-delà d’un certain montant, l’exonération sur les plus-values réalisées sur la vente d’une résidence principale. C’est, là encore, nier les réalités économiques en frappant les Français habitant notamment dans des zones tendues comme Paris. Non seulement ces derniers payent déjà très cher pour se loger, mais grâce à l’imagination débordante de nos gouvernants, ils seraient davantage taxés quand ils revendent pour s’agrandir ou vivre mieux.
Sans parler des propositions qui circulent périodiquement visant à augmenter les droits de succession dans un pays où ils sont déjà parmi les plus élevés comparés à nos voisins européens
« Le gouvernement se livre à une surenchère d’idées pour augmenter les impôts », estime Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap, un think tank libéral. Et cette dernière de rappeler que, ces dix dernières années, les prélèvements obligatoires ont explosé avec plus de 335 milliards d’impôts et de cotisations supplémentaires.
Que dire après ça ? Nous coulons comme le Titanic mais sans l’orchestre !
E.Bolling
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Le mandat suppose un mandant qui confie une mission et un mandataire qui l’exécute. C’est un acte essentiel, fondamental de la vie sociale en général et tout particulièrement de la vie des affaires. D’ailleurs quasiment sacré dans le monde des affaires.
Lorsqu’un mandat leur est confié les hommes de qualité mettent un point d’honneur à s’en acquitter scrupuleusement en agissant en tout point à l’égal de leur mandant et en lui rendant compte scrupuleusement de leurs agissements.
Ce que Wikipédia traduit sans emphase par : “Le mandataire pour sa part doit respecter la mission qui lui a été confiée et rendre des comptes au mandant”.
En politique
La démocratie est une organisation politique qui procède par mandat. Les électeurs votent pour nommer un mandataire élu qui possède alors un mandat politique.
L’élu mandataire va devoir gérer la parcelle d’activité collective qui lui a été confiée par mandat, en respectant sa mission et en rendant des comptes.
Jusque là tout va bien, la théorie est parfaite. A l’usage, patatras, c’est le bordel. Pourquoi ?
La force
Le mandat confié à l’élu est accompagné de la délégation de la force. S’agissant de prendre des décisions pour un groupe la force permet de contraindre à ces décisions les membres du groupe qui y seraient hostiles et pourraient du fait de cette hostilité empêcher la bonne exécution du mandat confié.
Cette force peut être physique, économique, morale, sa possession donne au mandataire un pouvoir.
C’est ici que tout se complique.
Il y a une antinomie entre le pouvoir et le mandat. Dans l’absolu le mandataire élu ne dispose jamais du pouvoir puisqu’il n’est que l’exécuteur du mandant électeur qui lui confie momentanément un mandat.
Le mandant étant l’électeur c’est à lui que le pouvoir de coercition appartient, le mandataire n’en étant qu’un dépositaire momentané. Il y a un certain paradoxe à voir ce dernier utiliser ce pouvoir contre ses propres mandants fussent-ils d’obédience différente de lui.
Pourquoi en sommes-nous là ?
Je n’ai pas les compétences théoriques ou historiques pour me lancer dans un cours magistral sur le mandat politique et le pouvoir, je ne peux que vous parler de mon expérience personnelle.
Comme vous je suis bien obligé d’accepter l’idée que le mandat politique est accompagné d’une délégation de la force, donc du pouvoir.
Comme vous j’ai appris à me méfier du pouvoir, séduisant à l’extrême quand on le possède au point d’anesthésier parfois la conscience, il est odieux lorsqu’on s’y oppose et qu’il a les moyens de négliger cette opposition.
D’où la nécessité, depuis longtemps admise, du fait que tout pouvoir doit être équilibré par des contre-pouvoirs.
Ce que j’ai connu
Au début de ma vie professionnelle la force était exclusivement entre les mains de l’Etat centralisateur et de ses techniciens. De ce fait ils détenaient le pouvoir.
Les élus locaux mandatés par leurs électeurs avaient pour fonction principale de les représenter face à ce pouvoir centralisé. Cela prenait tout leur temps et toute leur énergie mais installait un vrai contre-pouvoir face au pouvoir de l’Etat.
En souffrance de pouvoir ces élus — à l’occasion de la venue à la tête du pays du parti socialiste — obtinrent que le pouvoir central disparaisse et qu’il soit émietté à leur profit.
Ainsi les élus locaux obtinrent la gestion de la force, le pouvoir.
C’est ce qui a tout changé
Petit à petit les élus de base ne se sont plus présentés devant les électeurs pour se voir confier un mandat, mais pour accéder au pouvoir. Ce qui est très différent.
Cela a non seulement changé leur mentalité, mais aussi celle de leurs électeurs. Ceux-ci se sont durcis. Un mandataire est le représentant de tous, un homme de pouvoir n’est que le représentant de ceux qui l’ont installé au pouvoir, qu’il exerce pour eux seuls. Le clivage électoral s’est intensifié, le discours aussi, puis enfin l’exercice du mandat est devenu spectaculairement sectaire.
En effet le pire est arrivé
Les élus locaux en faiblesse de compétences techniques durent installer des liens étroits avec les techniciens de l’Etat, dont rapidement ils devinrent les esclaves.
Un marchandage intense à tous les niveaux de pouvoir, politique, moral, économique, s’est épanoui entre eux, au point que tous ont oublié la notion de mandat pour vivre intensément celle de la facilité de l’usage de la force, du pouvoir.
C’est ainsi qu’élus locaux et administration centrale captèrent l’activité législative à leur profit en la déguisant en intérêt supérieur de la nation.
Oubliant complètement leurs mandants, les électeurs individuels, ils les ont obligés et soumis au bipartisme efficace pour la gestion de la force, mais agressif du fait de l’unique discours binaire possible.
L’individu ne compte plus, il n’est que le mandant non respecté, une simple masse. La notion d’individu ne réapparaît que sous les projecteurs, pour le seul mandataire qui possède la force et tout le pouvoir qui va avec. Tout le contraire des prétentions de la démocratie.
Nous en sommes là.
Et la foule en redemande. Encore plus de masse, de clivage et de pouvoir pour les élus. Mélenchon est la caricature de ces déviances.
Macron porte une grande responsabilité devant l’histoire de ne pas avoir offert une solution politique à la crise provoquée par cette élimination insidieuse des contre-pouvoirs.
Il aurait dû dissoudre l’assemblée et, restant au-dessus de la mêlée, engager les français à élire une chambre susceptible de dégager une majorité pour nouvelle constitution qui rétablisse les contre-pouvoirs et la représentativité des mandants électeurs en même temps que la sagesse et la correction de leur mandataires élus. Tous nos problèmes sont structurels, ils ne sont pas politiques au sens émotionnel du terme.
En cas d’échec générant une assemblée impuissante, Macron aurait alors pu mettre valablement en jeu sa démission.
Mais Macron n’est pas un homme d’Etat, il est juste un politique opportuniste, intelligent et compétent à l’extrême.
Le mouvement des gilets jaunes continue, sans qu’on puisse voir l’amorce d’une solution, alors que la répression violente entraîne à son tour des réactions violentes. Le gouvernement, qui cherche une issue de sortie à cette crise, se trouve de ce fait contraint à devoir zigzaguer entre d’un côté le non rétablissement de l’ISF, les demandes concernant le RIC, le pouvoir d’achat, la fiscalité et de l’autre les contraintes budgétaires au regard des règles européennes … que nous ne respectons pas !
Ce faisant, E Macron et son gouvernement agissent selon plusieurs axes :
– la distribution en urgence de 12 milliards € pour calmer la population et stopper les émeutes,
– une vaste opération de dénigrement des gilets jaunes avec l’aide de nombreux médias qui n’ont rien à refuser au pouvoir puisqu’ils vivent de ses subventions.
– une répression extrêmement violente des manifestations du fait de l’utilisation, quoiqu’en dise le ministre de l’intérieur, d’armes de guerre. Le but est clairement d’intimider la population qui serait tentée par la rue.
– l’adoption d’une loi « anti-casseurs » dont l’aspect sécuritaire et attentatoire aux libertés n’a échappé à personne alors que toutes les dispositions pénales existent déjà.
– l’engagement d’un grand débat national qui doit recueillir les doléances des français et dont on est à peu près sûr qu’il aboutira à une neutralisation de la parole populaire.
– une vaste opération de communication avec des réunions pendant lesquelles E Macron fait le spectacle, pendant des heures, relayé par les chaînes d’info continue. Nous en sommes déjà à l’épisode VI alors que ce procédé fait penser à cette émission bien connue des sud américains : «Aló Presidente » pendant laquelle le président vénézuélien Hugo Chavez répondait à la population pendant des journées entières tout en se lançant dans de longs monologues destinés à défendre sa « politique ».
– la recherche de solutions budgétaires et fiscales pour redresser les comptes publics.
Les comptes de la France sont mauvais
Il faut le dire tout net : la peur (du gouvernement) a été mauvaise conseillère car la distribution de 12 milliards € au mois de décembre est intervenue au plus mauvais moment, alors que les déficits sont au plus haut et que la croissance économique est en train de sombrer ; ce que confirme la cour des comptes qui vient d’écrire : « Le scénario macroéconomique du gouvernement, qui reste celui présenté en septembre 2018 lors du dépôt du projet de loi de finances, ne tient compte ni de l’impact macroéconomique des mesures prises en fin d’année, ni, en sens inverse, de la dégradation de la conjoncture survenue depuis lors en Europe. » (ici)
En outre, la France est le dernier pays d’Europe à présenter un budget en déficit de plus de 3% et il est absolument exclu que le dépassement de 2019 puisse se renouveler en 2020 alors que les marges de manœuvres sont extrêmement réduites.
Derrière cette question, se profile le risque d’une trajectoire à l’italienne qui fait peur car, si pour l’instant les taux d’intérêts restent très bas, une augmentation de 2 points pourrait s’avérer catastrophique (ce serait +50 Md € de charges en plus) alors que la croissance tend vers 0 ! Or, on sait que si les taux d’intérêts sont plus élevés que la croissance, on court à la catastrophe.
La conjoncture internationale est mauvaise
D’ores et déjà, on sait que les prévisions de croissance de 1.7% l’an pour 2019 ne seront pas atteintes dans un contexte général de ralentissement de l’économie mondiale et spécialement de la zone €. On ne pourra pas bénéficier, comme en 2017, d’une croissance mondiale qui tractera la française et ce sera déjà un véritable miracle si on arrive à faire 1% avec probablement une phase de récession vers le milieu de l’année.
Les pistes du gouvernement
Les pistes rejetées
La donnée principale est que la population modeste n’a pas accepté la taxation du prix du carburant au nom de l’écologie et rien ne laisse espérer qu’on pourra la rétablir prochainement alors que le redressement des finances publiques passe soit par la réduction des dépenses publiques soit par, encore une fois, par l’augmentation de la fiscalité.
On sait que la réduction des dépenses de l’Etat ne peut porter que sur le nombre de fonctionnaires et/ou les prestations sociales.
Seulement, s’attaquer à la citadelle des fonctionnaires, c’est courir au clash avec la fonction publique ; ce qui ne serait pas bon après les gilets jaunes. Il semblerait donc que, après mure réflexion, le gouvernement ait exclu de se mettre à dos les fonctionnaires. Seulement, cela impose de trouver d’urgence des ressources supplémentaires pour boucher les trous béants d’un budget désormais catastrophique !
Cette raison a été, à elle seule, suffisante pour que soit rejetée l’hypothèse d’une TVA à 0% sur les produits alimentaires de base ; elle serait beaucoup trop coûteuse pour des finances publiques exsangues car (sic) elle serait sans gain pour le consommateur. Cette affirmation est basée sur le précédent de la restauration qui aurait confisqué la baisse de la TVA sans bénéfice pour le consommateur (en oubliant que cette confiscation a surtout consisté en une reconstitution de marges extrêmement faibles, pour ne pas dire nulles, dans la profession).
E Macron a aussi rejeté le rétablissement de l’ISF en raison de ses effets désastreux sur l’économie mais aussi en raison de l’image extrêmement négative d’instabilité fiscale et de spoliation qui serait donnée de la France à l’étranger.
Les pistes fiscales
Si s’attaquer aux fonctionnaires a été exclu, la réduction des prestations sociales et plus particulièrement des pensions de retraite reste d’actualité alors que le gouvernement hésite fortement à engager la réforme prévue initialement et ayant pour but de repousser l’age de la retraite de 2 à 3 ans.
Il est donc probable que, en dépit de l’annulation du prélèvement de CSG de 1.7% sur les retraites de moins de 2.000 € par mois, la non revalorisation des pensions sera poursuivie puisqu’elle n’a pas provoqué de contestation. Le problème est que cela va provoquer une paupérisation relativement rapide d’une population souvent à la limite du seuil de pauvreté.
La taxation des GAFA a d’ores et déjà été engagée, de manière isolée et alors que les autres pays de l’UE soit réfléchissent encore soit sont carrément contre. L’urgence budgétaire française est telle qu’on ne peut pas se permettre de négliger une recette complémentaire de 500 millions €.
La publicité donnée à l’alourdissement de l’impôt sur les successions, surtout sur les tranches les plus élevées, par le biais de Terra Nova, think tank de gauche, ne peut pas être considérée comme innocente ; alors que cet impôt est déjà l’un des plus lourds d’Europe !
Un possible réaménagement de l’impôt sur le revenu serait aussi à l’étude pour en accentuer la progressivité ; avec le défaut d’accentuer l’imposition sur les plus aisés alors que plus de la moitié des français ne paient pas d’impôt sur le revenu !
Si l’on en croit la parole présidentielle, rien demain n’interdit non plus que le gouvernement ne se mette pas à taxer aussi les plus values immobilières sur la résidence principale (pour l’instant exonérées) ; ce qui provoquerait une véritable explosion de la fiscalité immobilière !
Le ministre des comptes publics (G Darmanin) n’a pas caché qu’il s’intéressait à certaines niches fiscales, dont le coût total pour l’Etat, en terme de pertes de recettes fiscales, est évalué à 100 Md €. E Macron a pour l’instant déclaré qu’il n’en n’était pas question.
Le problème est que la France est un pays à la fiscalité si lourde qu’il faut créer des dérogations, les fameuses niches, pour atténuer une imposition excessive. En gros, on fait un cadeau fiscal pour faire passer la pilule de la spoliation … Or, organiser une remise en cause sélective des avantages fiscaux procurés par les niches fiscales va inéluctablement provoquer une hausse de la fiscalité avec le risque évident d’accélérer l’exil des classes moyennes supérieures !
Les pistes politiques
Le référendum
On sait que E Macron réfléchit à haute voix à propos d’un éventuel référendum ; sans qu’on puisse connaître évidemment la nature des questions qui pourraient être posées.
Ce dont on peut être sûr, c’est qu’il ne sera pas du tout fait dans l’esprit de celui de 1969 et qu’il n’y aura aucune application gaullienne de la Vème république : celle qui voudrait que le président remettre son mandat en jeu. Les questions posées, si elles sont posées, seront calculées pour que la personne de E Macron ne soit pas remise en cause !
Le RIC et la grande consultation
Une partie de la population manifeste un sentiment d’injustice et estime ne plus être représentée ou mal représentée par les élus et c’est pour cette raison principale que le RIC a fait son apparition.
Or, le RIC est un véritable danger pour la caste au pouvoir car ce serait une abominable atteinte à son droit de tout décider, au nom du peuple, sans le consulter ! Imaginez une seule seconde qu’un RIC soit formulé pour empêcher un budget en déficit et que ce RIC recueille l’assentiment majoritaire de la population : tout l’édifice mis en place par Bercy et E Macron s’écroule !
Il ne faut jamais perdre de vue que E Macron et son gouvernement ne sont que dans le calcul politique afin de sauver le système mis en place et qui leur bénéficie au premier chef. D’ailleurs, cela se voit au fait qu’E Macron n’a redécouvert les corps intermédiaires (maires, syndicats, partis politiques …) que pour mieux les utiliser afin de reprendre la main et avoir des interlocuteurs approuvant son action et surtout le faisant savoir !
La grande consultation se résume, pour l’instant, à une opération d’auto-promotion … aux frais du contribuable ! Ce n’est qu’une manière d’occuper la population pour la distraire des idées subversives des gilets jaunes. E Macron pense d’ailleurs qu’il a raison puisque les sondages lui seraient favorables. Il bénéficierait d’une amélioration sensible de sa côte (+6 points selon un sondage IFOP) ; ce qui va forcément l’inciter à penser que les français approuvent son action !
Le seul moyen de faire échec à cette manoeuvre de basse politique serait que les français, dans le cadre du grand débat national, demandent, de manière massive, la réalisation de ce que ne veut surtout pas E Macron et son gouvernement ; à savoir le RIC, la fin du statut des fonctionnaires et la réduction de leur nombre, la publication annuelle des salaires, primes comprises, des 1.500 hauts fonctionnaires les mieux rémunérés, la suppression des nombreuses agences gouvernementales de type CESE (conseil économique et social) à l’utilité plus que douteuse et qui ne servent qu’à recaser les amis politiques, la fin de la transition écologique.
En conclusion :
Le gouvernement doit manœuvrer entre la réduction des dépenses sociales sans provoquer de soulèvement populaire et la taxation toujours plus lourde des classes moyennes supérieures.
La base (les gilets jaunes) ne voulant plus payer, le gouvernement et Bercy en ont tiré la conclusion qu’il faut faire payer les autres et en l’occurrence ceux qui ont du « savoir vivre » c’est à dire ceux qui n’iront pas sur les ronds points se colleter avec les forces de l’ordre et qui se laisseront faire en criant mais qui se laisseront faire jusqu’au moment … où ils quitteront la France !
Il n’est pas sûr que la voie choisie par le gouvernement soit la bonne car l’effet Laffer (ici)sera là pour corriger les abus d’une fiscalité excessive alors que la France est le pire enfer fiscal d’Europe et que, de ce fait, il est normal que les gens qui paient trop d’impôts cherchent des cieux fiscaux plus cléments !
Quelles sont les pistes explorées actuellement par le gouvernement pour nous tirer de cette mauvaise situation alors que le mouvement des gilets jaunes est né d’une révolte contre une pression fiscale excessive ? Augmenter les impôts !
Nous sommes en pleine fuite en avant ; comme si l’élévation de la fiscalité à des niveaux himalayens allait sauver le système.
On a du mal à comprendre cet acharnement à poursuivre un modèle dont on sait qu’il ne fonctionne pas si l’on ne prend pas en considération le fait que ce gouvernement, ainsi que ceux qui l’ont précédé, ont poussé trop loin l’exercice de la dette et qu’ils n’ont, à ce jour, plus aucune marge de manœuvre en dehors de l’augmentation de la dette et des impôts ; notamment parce qu’ils ont refusé de prendre en considération le fait qu’avec l’€ il n’est plus possible de monétiser la dette publique (en actionnant la planche à billets) et de la lessiver au moyen de l’inflation.
Or, en dépit d’une pression fiscale déjà trop forte, la solvabilité budgétaire n’est plus assurée et il n’est pas sûr, loin s’en faut, que la logorrhée hyper médiatisée d’un président glissant vers l’autoritarisme et le culte de la personnalité soit suffisamment efficace et persuasive pour redresser la situation …
Bien cordialement à tous !
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Nous connaissons tous la propension de notre cher président à brandir régulièrement le spectre d’une terrible menace qui pèserait sur la vieille démocratie qu’est la France et dont il serait l’ultime rempart !
Moi ou le chaos,
Moi ou le populisme,
Moi ou le désordre,
Cette vision à la fois prétentieuse et narcissique de soi-même, associée à des petites phrases assassines qui ont fini par vexer le gouvernement italien après avoir tout de même déclenché le mouvement des gilets jaunes qui ressemble bien au désordre, n’a pas pu vous échapper.
Par contre, peut-être avez-vous manqué l’information de ces derniers jours ?
je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, j’étais venue à Paris et vous aviez tourné une vidéo. Je m’appelle Madame Saléha BENNI, et j’étais salariée et associée dans une sarl dans le 10eme à Paris, une discothèque, le gérant était mon compagnon et il est décédé en 2010. J’ai été condamné en 1992 et le jugement a été confirmé en 1994 par le tribunal administratif. J’ai un travail mi-temps de 20h et j’ai 60 ans et je touche 700 € et le fisc depuis un an me prend 80€. ils ont pris meubles, véhicule, j’avais un terrain à la Réunion nu que j’ai vendu et l’argent leur a été remis. Pour la troisième fois j’ai demandé une remise gracieuse, car ils me réclament encore 182.000 euros. En effet, il me reste ma maison dans laquelle je vis depuis juin 1990. La réponse vient d’arriver et sans appel, la direction des finances publiques de Bobigny m’a dit qu’ils avaient mis une deuxième hypothèque, la première arrivant a échéance en 2005. Ils m’ont demandé de vendre mon bien au plus vite car une vente judiciaire interviendra prochainement.
j’ai reçu le courrier le 7 février 2019 suite a ma demande du 17 septembre 2018.
Je ne sais plus quoi faire ni où je vais aller, il y a des travaux à faire dans ma maison je suis sur Aulnay sous bois. Pourriez vous me conseiller et si ils peuvent faire cela et de combien de combien de temps je peux disposer.
Toutes ces années de souffrance depuis le contrôle en 1989. Tous mes comptes ont été épluchés et je suis tenue solidaire du paiement des impôts société pour dissimulation.
J’avais eu vos coordonnées et malheureusement je ne les ai plus,
cordialement
Mme BENNI Saléha”
Tout cela est insupportable. Trop c’est trop.
Voilà une personne qui comme des milliers d’épouses a fait confiance à son compagnon et a accepté d’être intégrée à une société commerciale.
Indélicat peut-être, le compagnon a négligé sa fiscalité et subi un contrôle fiscal qui s’est mal terminé. Puis il est décédé.
Depuis 26 ans sa compagne, qui n’est pas responsable de cette situation, est harcelée par le fisc, ruinée, interdite de vivre, d’élever correctement son enfant.
Il s’agit de la part du fisc du plus odieux des chantages, d’une prise d’otage familiale qu’il pratique à longueur de journées au titre du foyer fiscal.
Nous rencontrons très régulièrement ce type de situation qui consiste à attenter à la vie d’innocents au motif qu’un proche aurait fauté. Cela touche principalement les compagnes ou épouses de redressés fiscaux. C’est l’acte le plus barbare qui soit, auquel les familles des truands ou assassins les plus ultimes ne sont pas soumises.
Existe-t-il dans ce pays un avocat qui accepterait de citer au pénal les agents du fisc qui pratiquent ces méthodes pour délit de mise en danger de la vie d’autrui ?
Nous serions heureux de le rencontrer, qu’il se fasse connaître.
L’Assemblée Nationale a inclus dans Loi de finances pour 2019, n° 2018-1317 du 28 décembre 2018, un article 109 qui modifie l’Article L 64 A du livre des Procédures Fiscales comme suit :
“Afin d’en restituer le véritable caractère et sous réserve de l’application de l’article 205 A du code général des impôts, l’administration est en droit d’écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes qui, recherchant le bénéfice d’une application littérale des textes ou de décisions à l’encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ont pour motif principal d’éluder ou d’atténuer les charges fiscales que l’intéressé, si ces actes n’avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles.” (Il faut le lire avec attention, ça vaut son pesant de cacahuète…)
A travers cette modification le législateur entend pouvoir poursuivre et condamner toute personne qui à l’aide des textes fiscaux, donc parfaitement légalement, parvient à obtenir un avantage par rapport à l’impôt que sa comptabilité aurait dû normalement générer sans cette utilisation légale des textes fiscaux.
Deux conclusions s’imposent
La première
Le Livre des Procédures Fiscales est si touffu que les Services Fiscaux eux-mêmes soupçonnent qu’il puisse s’y trouver des articles dont l’utilisation parfaitement légale permettrait de ne pas payer l’impôt que cette administration envisage de lever.
Il faut reconnaître que cet aveu est le comble de l’absurdité et de la nullité. Aussi que la solution mise en œuvre pour palier à cette bêtise est une porte légale ouverte à l’arbitraire par le législateur. Arbitraire en réalité préexistant, que nous connaissons tous à l’occasion de nos contrôles fiscaux, qui juste devient aujourd’hui légal.
La deuxième
Cette modification de la loi est d’un grand intérêt dans sa définition et dans sa condamnation de l’optimisation fiscale.
Le débat s’éclaircit. L’optimisation fiscale devient une fraude fiscale, un délit fiscal en quelque sorte, qui aura à affronter les tribunaux pénaux au-delà de 100.000 €, comme tous les délits fiscaux dorénavant.
Or l’optimisation fiscale dans un pays de droit ne peut pas n’avoir qu’un sens. L’égalité devant la loi est valable pour tous.
Si donc il est délictuel d’utiliser les textes fiscaux pour diminuer l’impôt que l’on aurait payé sans cette utilisation, pareillement il est délictuel d’utiliser les textes fiscaux pour augmenter l’impôt que l’on aurait payé sans cette utilisation.
Pour être tout à fait clair, l’optimisation fiscale ne peut pas être délictuelle lorsqu’elle vise une diminution de l’impôt sans être pareillement délictuelle lorsqu’elle vise une augmentation de l’impôt.
Le législateur, en ayant le souci du juste impôt “d’en restituer son véritable caractère”, en allant au-delà de la condamnation de la seule fraude fiscale et en poursuivant l’optimisation fiscale, fait de facto chuter une grande partie des contrôles fiscaux notamment lorsqu’ils interprètent la loi à l’avantage du fisc, lorsque donc ils créent une optimisation fiscale au détriment du contribuable au profit du fisc.
Enfin une voie autre que la concussion s’ouvre aux contribuables pour dénoncer et pénaliser l’optimisation fiscale de Bercy à leur détriment.
Je suis sûr que nombreux sont les lecteurs qui vont immédiatement comprendre qu’ils peuvent — ou auraient pu – à partir de cette loi poursuivre leur contrôleur pour optimisation fiscale au profit de l’Etat.
Il faut souhaiter qu’une multitude de procédures soient engagées dans ce cadre contre Bercy. Elles feront comprendre à la justice pénale la malhonnêteté des contrôles fiscaux, leur utilisation abusive de textes ésotériques pour le contribuable ordinaire visant une optimisation fiscale pour Bercy au détriment de ceux-ci.
N’oublions pas aussi que la saisine de la justice civile modifie la zone de non droit actuelle où le contrôleur édite la sanction et réalise son exécution avant toute présentation de celui qu’il accuse devant un juge libre en audience publique. Cela ne pourra plus être le cas devant la justice pénale où le contrôleur devra attendre le jugement, qui est le privilège du juge.
Acceptons l’idée que le contrôlé ne sera plus considéré comme un présumé coupable mais bien comme un présumé innocent, de la même façon que tout accusé de droit commun.
Nous allons peut-être sortir de la comptabilité fiscale quantique.
Vous savez qu’en mathématique quantique deux et deux ne font pas quatre mais ont simplement une probabilité de faire quatre.
Que l’observation modifie les particules qui composent l’univers ce qui rendrait sa compréhension beaucoup plus compliquée que ce que l’on croyait jusque-là.
La comptabilité d’une entreprise est quantique, tout le monde est conscient que ses chiffres n’ouvrent que des probabilités qui sont différentes selon l’observateur. Le banquier, le chef d’entreprise, le fisc, le public, autant de regards qui modifient considérablement la perception des chiffres d’une entreprise.
Notez que mes compétences sont ici à leur limite maximum et il n’est pas impossible que ce que je raconte soit absurde, mais pas plus que la fiscalité de notre pays, qui est si stupide qu’elle ne peut que se transformer ou nous tuer.
Je pense à ma journée et je me dis : “Qu’aurais-je aimé faire aujourd’hui qui eut été décidé par le “peuple souverain” ?
Il pourrait fixer l’heure de mon réveil. Je me doute que tous ces français qui se lèvent à des heures non définies bousculent les transports en commun, la consommation d’électricité, que des horaires planifiés seraient bon pour la planète. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait déterminer la composition de mon petit déjeuner, là aussi je suppose que la trop grande variété de petits déjeuners augmente exponentiellement les produits à présenter en magasin et à transporter, au détriment du réchauffement climatique qui est directement proportionnel aux petites choses qui me rendent heureux. Mais, Je n’aimerais pas.
Il pourrait m’imposer mon type de voiture. Il n’est pas besoin d’être grand économiste pour imaginer toutes ces sommes perdues par les constructeurs pour me séduire, alors qu’une simple caisse à roulette suffirait à me déplacer. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir mon activité professionnelle à partir de mes compétences, préalablement définies par lui. Alors que j’ai tendance à être attiré par ce que je ne sais pas faire, par les défis, par la nouveauté, bien que j’en conviens tout cela a un surcoût. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir mon lieu de travail, mes compagnons de besogne, mes chefs ou mes subordonnés, alors que tant de gens m’insupportent et que je suis si attaché à mes partenaires de travail, que je choisis avec précaution. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir ma cantine du midi. Envisager un menu rationnel pour tous, justement nutritif tout en étant équilibré et avantageux pour les producteurs et l’environnement, arguant du fait que la cuisine est une passion inutile. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait suivre tous mes déplacements physiques ou virtuels, écouter mes conversations téléphoniques, ouvrir mon courrier, puis limiter tout cela selon ses rationalités. J’imagine que la planète et la société pourrait y gagner. Mais, je n’aimerais pas.
Le soir quand je reviens chez moi je me dis qu’il pourrait être propriétaire de ma maison et décider de celle qui me faut et de son emplacement. Mais, je n’aimerais pas.
Quand je fais mes comptes à la veillée, je me dis qu’il pourrait imposer à tous le même salaire, ou encore chacun recevrait selon ses besoins en donnant selon ses moyens. Ma compétence serait offerte aux autres, leur incompétence me serait imposée, je serais une âme pure. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir ma compagne de façon rationnelle pour façonner un monde d’amour et d’entente le plus parfait possible et éviter tous ces divorces si couteux. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait intervenir dans la procréation de ma descendance en choisissant pour moi le meilleur moment, pour eux la meilleure éducation qu’il prendrait totalement en main. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait décider du lieu de mes vacances, qui objectivement sont anormalement couteuses. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait décider de mes lectures, de mes films et autres spectacles. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait intervenir dans mes soins et ma retraite. Oups, c’est déjà le cas. Mais, je n’aime pas.
Il pourraitaussi me lâcher la grappe et au contraire protéger ma liberté et mes biens, mais il n’en prend pas le chemin le peuple souverain.
Moi qui croyais que les Gilets Jaunes, armés d’un courage hors du commun, occupaient les ronds-points pour défendre les libertés individuelles, pour terrasser la bureaucratie, l’alliance du pouvoir technocratique et politique qui les prend pour de la piétaille, pour exister autrement que par un simple numéro ou comme des sans dent, je tombe de haut.
Les Gilets Jaunes rejoignent contre toute attente la CGT, les fonctionnaires, ceux-la même qui les soumettent, ceux qui se font passer pour le peuple souverain, qui partout dans le monde pillent et brutalisent ce peuple souverain.
Quelle pantalonnade !!!
Nos amis les Gilets Jaunes, ou ce qu’il en reste, devraient penser à la révolution qui comme eux ne vécut qu’un instant. En Août 1789 c’était fini.
L’intelligence qui portait la liberté contre l’oppression s’est exprimée à travers la Déclaration de Droits de l’Homme à l’occasion du chahut lié à la révolte des Gilets Jaunes de l’époque qui ont rasé les octrois et ouvert un espace de liberté.
Puis rapidement le Peuple souverain a pris le pouvoir et les massacres ont suivi, etc…
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