Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’humanité croit vaciller entre lumière et obscurantisme…

D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.

On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.

Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.

Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…

Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.

Là est le problème.

Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.

Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.

L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.

Rien n’est moins vrai.

Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.

C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.

Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.

L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.

Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.

Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.

Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.

C’est possible, ayons confiance.

Bien à vous. H. Dumas.

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Il faut donner l’assaut aux médias !

Il faut donner l’assaut aux médias !

Dans la France d’antan, vous pouviez dire à une connaissance de rencontre « Ah, mon pauvre ami ! » Ce n’était qu’une parole de connivence pour se plaindre de quelque méfait administratif. Ne vous risquez surtout pas, de nos jours, à employer l’expression. Vous pourriez tomber sur un vrai pauvre. Il y en a soixante pour cent dans notre pays, selon un sondage Ipsos qui a laissé les médias indifférents. Ceux qui échappent à la pauvreté sont pour l’essentiel des gens dont les ressources proviennent de l’Etat, qu’ils soient fonctionnaires, retraités ou subventionnés. Et l’Etat va mal, puisqu’il est endetté de plus de 3000 milliards.

L’Etat n’a pas la moindre idée de la façon dont il pourrait réduire sa dette et encore moins cesser de l’augmenter. En ce moment, on entend dans les médias des « responsables politiques » (c’est comme cela qu’ils osent s’appeler) clamer à tous vents que « la situation est grave ». Ils ajoutent même parfois « très grave ». Puis ils retournent à leurs occupations habituelles qui consistent à apparaître en public aux innombrables manifestations dont notre pays raffole. L’opinion publique est satisfaite. On va finir pas prendre des mesures d’économie. A entendre le nouveau premier ministre, il y en aura. Mais on ne sait pas encore lesquelles. Lui non plus.

Sur les chaines d’information, on garde des experts le prudent silence. Toute affirmation péremptoire pourrait remettre en cause votre invitation permanente à discourir. La petite troupe des invités a refusé jusqu’à présent de présenter une sorte de revue de music-hall qui rendrait l’information joyeuse, mais on y travaille sérieusement. Bref, c’est comme d’habitude. Ah ! l’habitude ! Ce besoin puissant que nous avons que rien ne change. Nous avons fait en France une révolution. Elle a déclenché dans le monde entier un « formidable bordel ». Mais chez nous elle a seulement permis à Napoléon de figer toutes les structures de l’Etat dans une permanence impériale qui nous sert encore de viatique.

Finalement, ce sont les Gaulois qui avaient raison. Le seul danger pour notre République, c’est que le ciel lui tombe sur la tête. C’est ce qui se prépare là-haut. Les gnomes des agences de notation se grattent le menton. Vont-ils lancer la foudre sur notre pays ? A moins que nos prêteurs bienveillants le deviennent un peu moins et nous ruinent en taux d’intérêt monumentaux, comme l’Acropole. On a l’embarras du choix des catastrophes. Mais de là à inquiéter vraiment notre classe dirigeante qui ne dirige plus rien depuis longtemps…

J’ai vu régulièrement Raymond Barre pendant des années. A chacune de nos rencontres, il s’écriait : « Il faut arrêter de dépenser ! ». Il avait évidemment raison, mais on a continué de dépenser et on dépense encore. Car la dépense est une maladie dont on ne peut guérir par des moyens ordinaires. Ni le paracétamol, ni les antibiotiques n’y peuvent rien.  Il y faut la chirurgie. Couper dans les dépenses est une tâche banale pour un chirurgien. Son seul impératif est de ne couper aucun organe vital. Pour le reste, barbier de Séville ou de Belleville, il peut couper tant qu’il veut. Mais reste-t-il un seul barbier vivant dans notre pauvre France ?

Un plan de réduction des dépenses publiques ne peut être que global si l’on veut sa réussite. La moindre indulgence en faveur d’une catégorie méritante signe l’échec immédiat du plan, car d’un coup d’un seul les méritants se multiplient comme les coquelicots dans le blé. Donc il faut ne reconnaître de mérite à personne. Jean Chrétien qui fut premier ministre du Canada ne disait rien d’autre après la réussite de son plan de rétablissement des finances publiques. Pour la France, le plan peut être bref : moins de deux ans. Il faut réduire de 260 milliards nos dépenses publiques, c’est-à-dire les diminuer de 16 %. N’importe quelle famille le fait en ce moment. L’Etat doit aussi le faire.

Rien ne pourra être fait sans un effort de pédagogie. Les hommes politiques qui ont réussi quelque chose se sont adressés régulièrement à leur nation. Le meilleur exemple en est les causeries radiophoniques de Ronald Reagan, qu’il écrivait lui-même et prononçait avec toute la conviction qui convenait. Le peuple a compris que son président était sincère et convaincu. Il a donné son accord et a marché avec lui. L’histoire offre de nombreux épisodes glorieux où des hommes bien guidés ont renversé le cours des choses qui les emmenait à la catastrophe. A nous de méditer ces exemples et de nous en inspirer.

Un homme doté de la confiance du peuple peut réussir contre toute attente. Mais n’obtient pas cette confiance n’importe qui. Il y faut avant tout un ami sincère du peuple et un homme déterminé. Il y en a en France, et j’y inclus évidemment les femmes. La route du pouvoir leur est barrée par le système médiatique. Il faut donc le bousculer. Il n’est besoin d’aucune violence. Mais de la fermeté à laquelle on ne résiste pas. Les médias français n’ont aucune légitimité populaire. Ils s’inclineront sans combattre.

Claude Reichman

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Coupables, tous coupables !

Le Mozart de la finance devait nous sauver de la faillite et tout ce qui compte en France (hauts fonctionnaires, presse de gauche, radio-télé de gauche, grands patrons vendus au capitalisme de connivence) est venu nous expliquer, en 2017, que ce jeune énarque était le nouveau messie !

Les français l’ont cru …

Nous avons eu droit, à cette occasion, à un véritable coup de force judiciaire contre l’un des candidats à seule fin de le décrédibiliser et de l’éliminer parce qu’il ne faisait pas partie de l’élite énarchique et qu’il avait clairement déclaré qu’il allait remettre en cause certaines situations !

Quel constat peut-on faire 7 ans plus tard ?

1.000 Mds€ de dettes supplémentaires, des déficits partout, aucune croissance, un pays bloqué !

C’est donc celui d’un immense échec avec une situation économique et financière au bord du gouffre alors que tous les signaux indiquaient depuis plusieurs années que nous dirigions vers une telle issue !

Seulement, tout le monde regardait ailleurs !!!

Il faut encore une fois dire la vérité !

E Macron et Bruno Le Maire, de même que tous les directeurs de leurs cabinets ainsi que les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor sont coupables !

Coupables de quoi ?

D’incompétence caractérisée ?

Non, d’avoir provoqué sciemment la faillite de la France en dépensant, comme jamais, l’argent que l’on n’avait pas pour des dépenses inutiles !

Quels sont les crimes et délits que l’on peut leur reprocher ?

-Atteinte au crédit de l’Etat. En effet, les agences de notation vont à nouveau rétrograder la note de solvabilité ; ce qui va provoquer au minimum un renchérissement du crédit, voire même un assèchement du crédit (les prêteurs ne veulent plus prêter parce qu’ils n’ont pas confiance ou pire leurs statuts leur interdisent de prêter à des organismes qui ne sont plus notés au moins AA).

-Abus de crédit destiné à masquer une situation financièrement compromise,

-Cavalerie financière caractérisée par la pratique d’emprunts contractés pour rembourser d’autres emprunts ; notamment avec des emprunts indexés sur le montant de l’inflation dont le cout est exorbitant pour les finances publiques et donc pour le contribuable,

-Extorsion de fonds en bande organisée car extorquer de l’argent sous prétexte de justice fiscale à seule fin de combler des déficits dont la cause n’est rien moins que l’incompétence des manieurs de fonds n’est jamais qu’une extorsion sous couvert de bons arguments démagogiques,

-Détournement de fonds et fausse comptabilité puisque même la cour des comptes a relevé le caractère insincère du budget (maquillage des comptes)

-Faux et usage en écritures publiques, (ce qui est un crime)

Peut-on considérer qu’ils pourraient bénéficier de circonstances atténuantes parce qu’ils ont dû faire face à des circonstances exceptionnelles qui permettraient de les excuser ?

Même pas, il s’agit d’un choix délibéré et totalement conscient de distribuer de l’argent qu’on n’avait pas pour ne pas avoir à être confrontés à des revendications sociales !

Et quelle est à ce jour leur responsabilité ; et je parle ici de responsabilité pénale ?

Aucune alors que tous ces crimes et délits sont de même nature que ceux que l’on n’hésite pas à mettre à la charge des dirigeants d’entreprises privées, honnêtes et malhonnêtes, dont l’entreprise a fait faillite !

Le système énarchique est ainsi conçu que ses membres peuvent faire à peu près n’importe quoi sans jamais encourir de sanction ; à condition de ne pas tomber dans le délit de concussion c’est à dire d’enrichissement personnel par détournement de fonds publics !

Seulement, est-il juste que dans un cas les dirigeants privés soient punis tandis que les dirigeants publics sont exonérés alors qu’ils ont commis les mêmes délits à des niveaux par ailleurs bien plus importants ?

Il n’est pas admissible que des individus puissent entrainer impunément un pays entier dans la faillite sans jamais avoir à rendre de comptes de leur (mauvaise) gestion voire de leur incurie !

S’ils ne se sentaient pas à la hauteur de la tâche, ils n’avaient qu’à démissionner …

Ah oui, c’est vrai, en France, on ne démissionne pas et comme l’administration n’a pas de chef ni de responsable, le système perdure sans contrôle jusqu’à … la sortie de route et l’incompétence n’est pas un délit ; c’est au pire juste une preuve de népotisme !

Seulement, gouverner ce n’est pas faire plaisir à tout le monde tout en profitant du système car on sait que la population veut toujours plus de revenus et d’avantages parce que la distribution d’aides sociales massives a généré dans cette même population le sentiment d’avoir le droit de vivre sans travailler (droit à la paresse).

Même l’épisode Covid ne justifiait pas de bloquer complètement le fonctionnement du pays puisque d’autres pays l’ont fait ; sans aboutir à des résultats plus catastrophiques que les nôtres !

On se rappelle par ailleurs qu’E Macron avait demandé aux Français en 2022 des « efforts et des sacrifices ». Il n’a même pas été capable de donner l’exemple puisque les dépenses de l’Élysée ont littéralement explosé !

Mais, c’est bien connu, c’est gratuit, ça  ne coute rien, puisque c’est l’Etat qui paie !

La gabegie et le gaspillage organisés en système de « gestion » ne peut mener qu’à la faillite !

Et malheureusement, désormais, on y est !

Comme l’a écrit Laurent Obertone dans son livre « La France orange mécanique » : « de nombreux responsables se sont contentés de jouir de la République et de l’argent des contribuables, se prostituant à chaque échéance électorale pour cumuler prestige et train de vie, à des années lumières d’un quelconque intérêt général ».

On ne saurait mieux dire !

Plus précisément, nous avons aujourd’hui un système totalement pervers dans lequel tout un tas de gens se pressent pour faire de la politique dans le but évident d’accéder à des postes de direction sans en avoir les compétences tout en percevant des rémunérations très confortables sans en assumer les responsabilités !

Profiter du système de manière aussi indécente et ne jamais subir les conséquences de ses actes a quelque chose d’injurieux pour tous ceux qui en seront les victimes.

On sait que depuis la déclaration tonitruante de Mme Georgina Dufoix « responsable mais pas coupable » qu’ils ont commodément fixé eux-mêmes les limites judiciaires à ne pas dépasser en ce qui les concerne et il suffit de se rappeler les nombreux scandales liés à la faillite d’entreprises publiques renflouées par les impôts des braves français (Crédit Lyonnais, Areva, air France, …) sans aucune conséquence pour les « responsables ».

Seulement, la spoliation fiscale ne peut pas constituer un paravent à l’incurie publique et à l’incompétence caractérisée des décideurs !

Autrement dit, le patrimoine des français n’est pas là pour servir de caution aux erreurs de gestion de nos dirigeants qui doivent assumer leurs responsabilités !

Il faut faire cesser ce système d’irresponsabilité généralisée d’un fonctionnariat qui peut tout faire, et surtout n’importe quoi, sans jamais être responsable des conséquences de ses actes !

Le jour où nous aurons réussi à résoudre cette question, nous aurons fait un grand progrès vers une meilleure gestion et vers la démocratie !

Bien cordialement à tous !

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Macron a bon dos

La presse rapporte — en fait le journal Le Point — que Macron déclarait en avril 2018, à l’occasion d’une visite au CHU de Rouen, au sujet de la dette de notre pays : « À la fin, c’est vous qui payez aussi, vous savez. Il n’y a pas d’argent magique. La dette, ce sont nos enfants qui la paieront. Aujourd’hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n’auront pas de choix. »

Somme toute une déclaration raisonnable.

Or la suite fait que Macron, quelles qu’en soient les raisons, a planté le pays de 1000 milliards de dettes supplémentaires.

Peut-on en déduire que Macron est un être sans intelligence, ou machiavélique, ou inconséquent ? Je ne le crois pas.

Je crois tout simplement que Macron est corrompu, comme la grande majorité des individus composant notre nation.

Je m’explique.

La corruption est définie ainsi sur le net : « C’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction dans le secteur privé ou dans la fonction publique, proposent ou acceptent de l’argent ou une faveur quelconque (on parle d’avantage indu) dans le but de réaliser ou de s’abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans leurs fonctions. »

Donc, chaque fois qu’une personne qui s’occupe de la chose publique fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt de la chose publique il commet un acte de corruption. Ce n’est pas plus compliqué que ça, et pourtant…

Chaque jour des milliers d’élus décident en fonction de leur intérêt électoral personnel, de celui de leur parti ou de leur croyance et non en fonction de l’intérêt collectif.

Ils arrivent à se persuader que leur élection, celle de leur parti ou la domination de leur croyance est l’intérêt collectif.

Cette confusion se trouve à tous les niveaux, puisqu’on la retrouve dans l’esprit du Président de La République Macron. Ce serait un non-sens bien prétentieux de le prendre pour un imbécile, alors qu’il n’est que corrompu.

Cette problématique, cette fausse route, existe dans toutes les activités humaines. L’intérêt personnel parasitant l’intérêt du groupe n’est pas une spécialité de la politique. Mais où qu’elle se trouve, elle gangrène définitivement le groupe qu’elle envahit.

La démocratie ne peut pas exister quand la corruption la pervertit.

Cette corruption rampante régit aujourd’hui tous les secteurs de toutes les composantes de notre nation, elle pourrait se résumer à la formule simplifiée : « moi d’abord. » Cette formule est le poison de tout groupe.

Or, dans une démocratie, c’est le groupe qui dicte sa loi, pas le Président. C’est dans ces conditions que Macron a failli.

Peut-on le lui reprocher ? Certes, mais il faudrait que la population exige l’intégrité, or chacun ne veut que plus de corruption… mais à son avantage évidemment. Personne ne souhaite l’intégrité, si exigeante. Ou alors, pour les autres…

Cette corruption intellectuelle génère de faux raisonnements d’évitement de la réalité. Par exemple la haine du capital, sans lequel il n’est pas d’économie. Par exemple l’égalitarisme, qui ne peut que niveler par le bas et finalement aboutir à l’inverse de ce qu’il prétend.

Peut-on sortir de cette corruption ? Sans doute que non, mais elle n’est pas obligatoirement majoritaire. C’est un problème structurel, qui a des solutions.

Certainement pas celles de l’homme ou du parti fort, qui ne peuvent que renforcer la corruption.

C’est au fond de chacun de nous que la prise de conscience doit avoir lieu. Hélas, l’expérience prouve que cette prise de conscience n’est possible que face au mur de la mort. Mort de l’être ou mort de la nation.

Attendons…

Bien à vous. H. Dumas

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Deux hypothèses pour Barnier : soit il est immensément sot, soit il nous croit immensément sots.

« Ce que je trouve est extrêmement grave, et je pèse mes mots » Cette phrase est surréaliste dans la bouche d’un très ancien et très impliqué homme de l’Etat. Et pourtant, c’est bien lui, Barnier, qui l’a dite…

Barnier va sans doute nous donner une explication quand Fournel — qui lit ce blog et le poursuit devant ses tribunaux, tant ce qui y est dit le contrarie — lui rapportera la question en tête de ce billet.

Mais avant, penchons-nous sur cette phrase.

Quand ce qu’il trouve est qualifié de grave par Barnier, on se pose la question : mais qu’a trouvé de grave Barnier ? Un trou dans ses chaussettes ? Une limace dans sa salade ? Une danseuse du Crazy-Horse sur son bureau ? Un ticket gagnant du loto périmé dans la poche de sa veste ?…

Non, Barnier a découvert un trou dans les caisses de l’Etat, enfin non : un gouffre. C’est Padirac, le lac et les bateaux en moins. Encore que… ne sommes-nous pas menés en bateau sur le lac du déficit de SB (Stasi-Bercy).

Donc c’est bien Padirac. Plus tard, à la fin du cauchemar, dans dix ans ou dans dix siècles, il faudra créer un jour férié en souvenir de toutes les souffrances fiscales, on pourra l’appeler le jour de Padirac…

Quand même, il nous surprend Barnier d’être surpris…

Il prend pour chef de cabinet celui qui a creusé, avec ténacité et efficacité, ce gouffre pendant les cinq ans où il a été de Directeur Général des Services Fiscaux, de SB. C’est lui qui a peaufiné et largement amélioré la partie sordide de SB, c’est à dire les services de la terreur fiscale : espionnage, délation, massacre d’innocents sans lesquels il n’est pas de terreur. Ce qui lui a permis d’emprunter encore et encore, tant le français, lobotomisé, paie sans sourciller : jusqu’à  plus que ce qu’il a, jusqu’à ce que SB juge qu’il aura un jour…

Et Barnier découvre…

Soyons clair. Si, quand il a embauché Fournel, Barnier ne savait pas d’où il venait, s’il n’avait pas lu son curriculum et ne connaissait pas ses exploits, on peut douter de la fermeté de son cortex préfrontal. Ne serait-il pas un peu mou ?

Parce qu’enfin, ce qui a été dit, dès sa nomination, c’est que son premier acte de Premier ministre fût d’embaucher Fournel.

Notez que l’histoire nous a appris que ce n’est pas toujours celui qui embauche qui commande. Quelques fois, il faut attendre L’aval des choses pour comprendre les rapports entre l’homme d’Etat et son collaborateur le plus proche…

La découverte du gouffre est donc faite en ce qui concerne Barnier, parce que pour nous, il y a déjà un bon moment qu’on l’avait découvert ce gouffre, et les pauvres acteurs économiques déjà noyés dedans.

Aujourd’hui pour Barnier la tâche va être rude.

Il s’agit de nous faire croire que ce sont les noyés qui sont les responsables du gouffre, et d’y expédier la totalité des actifs de ce pays, tout en pesant ses mots.

Une fine équipe : Barnier qui pèse ses mots, Fournel qui attise nos maux. Des faiseurs de mots…qui nous prennent pour des sots.

Au fait, connaissez-vous la définition de sot ? « Qui manifeste soudain de l’embarras, de la confusion, face à une situation qui le déconcerte ». Ça colle, non ?

Quand même. Déconcerté par la situation Barnier ? C’est ce qu’il dit. Croyons-le.

Donc, conclusion : nous ne sommes pas les sots…

Bien à vous. H. Dumas

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La pauvreté s’abat sur la France !

La pauvreté s’abat sur la France !

Il est toujours ennuyeux de ne pas comprendre ce qui vous arrive. Au plan personnel, comme à celui du pays où l’on vit. Les deux sont d’ailleurs souvent liés. Le mal français est une expression créée par Alain Peyrefitte. Brillant intellectuel d’une période révolue, il n’a finalement pas compris la cause du mal dont souffre notre pays. Sa description est pourtant exacte. Elle est encore d’actualité. Mais d’un tel ouvrage, et d’un tel auteur, on attendrait une analyse étiologique et un plan de traitement. C’est la règle en médecine. Et bien sûr aussi en économie et en sociologie. Nous restons dans l’attente.

Le simple fait qu’on ne parvienne pas, en France, à comprendre pourquoi notre société souffre est stupéfiant. Comment un pays comme le nôtre, riche de son histoire, de ses universités, de ses intellectuels peut-il être aveugle à ce point ? D’autant que rien n’est vraiment caché. Le pire est d’ailleurs que lorsque on met sous le nez de l’opinion les éléments qui ont causé la maladie, elle refuse de les voir, comme s’il y avait là un interdit, un tabou. Et aussi une peur. Celle de remettre en cause notre façon de vivre.

Tout a commencé quand la révolution bourgeoise de 1789 a échoué et s’est muée en terreur. Le fond violent ce cet évènement est toujours présent dans le subconscient français. On le retrouve à la Libération quand le général de Gaulle confie à un visiteur ami que les communistes font près du tiers des voix aux élections et sont armés. Fort de son prestige, le général fait le coup du départ afin d’être rappelé et devra attendre une sédition militaire en Algérie pour retrouver le pouvoir.

Le pouvoir que met en place le général rétablit la situation du pays, que guettaient la faillite et l’émeute, mais le nouveau régime, bien que très démocratique dans ses institutions, est aux mains de l’administration et des hauts fonctionnaires. Il ne va pas falloir longtemps pour qu’ils se retrouvent face à des émeutes. Et la fête continue. Les soixante-huitards se sont enrichis et sont contents, mais les travailleurs indépendants maltraités par le régime arborent un gilet jaune et se laissent confisquer leur saine révolution par des gauchistes qui ne veulent pas la même chose. Et l’on ne compte plus les grèves et les « mouvements sociaux » qui font que prospère en France l’idée d’une industrie sans usines, c’est-à-dire sans syndicats qui pourrissent la vie des entreprises. Bien entendu, sans usine pas de production. Alors que vive la consommation. Jusqu’au moment ou privé de subsides, le peuple ne peut plus consommer. On en est là.

Pardon de la brièveté de cet exposé, mais tout le monde connaît l’histoire et il est inutile de s’y attarder. Tous les choix de la France depuis plus de deux siècles ont été erronés. Le pays ne s’en est sorti que par les vertus des Français, peuple courageux et intelligent mais que son goût des querelles a trop souvent trompé. Rappelons-nous les congés payés en 1936. Que de belles images, si sympathiques, de familles sur les plages, jouant heureuses dans le sable, s’ébrouant dans les vagues. Qui n’aimerait ce bonheur ? Et pendant ce temps l’Allemagne s’armait jusqu’aux dents. Le fer et l’acier allaient s’abattre sur la France, et en juin 1940 le peuple des plages tirait de pauvres charrettes sur les routes de France sous la mitraille des stukas.

Venons-en à l’an 2024. On vend de moins en moins d’automobiles et de vêtements. Nombre de familles ne font plus qu’un repas par jour. La France ne boucle ses budgets que par l’emprunt, et la dette dépasse les 3000 milliards. Près des deux tiers des Français se considèrent en situation de pauvreté. Etonnez-vous que les éructations de Mélenchon trouvent un écho dans l’opinion ! Et tout cela n’est pas nouveau. En 2009 un livre, « Les nerfs solides », le disait déjà. J’ai eu beau le relayer, personne dans la classe politique ou les médias n’y a prêté attention. Mais pourquoi donc ?

Parce que la cause du mal s’appelle la Sécurité sociale et que tout le monde a peur pour ses bobos. Le mal français, que Peyrefitte n’avait pas compris, c’est bien ce système communiste qui tue l’économie, accroît sans cesse le chômage et met la France sur le flanc. J’ai voyagé en Europe de l’est avant la chute du mur. J’ai vu les regards vides des habitants, la saleté et l’abandon partout, sauf bien sûr dans les lieux de parade du régime. Encore un peu de patience et la France va y ressembler vraiment.

C’est la même chose partout où le communisme s’installe. Nous avions – et avons toujours – une chance d’y échapper. C’est l’Europe, qui a décidé de créer un marché intérieur où règne la concurrence et que la France refuse de toute son âme. Notre châtiment, c’est la misère qui s’installe chez nous. Allons-nous encore longtemps laisser notre pays à l’abandon ?

Nous sommes des dissidents dans notre propre pays. On est allé jusqu’à nous faire des procès dignes de l’Inquisition parce que nous avons informé l’opinion des lois du pays. On ne nous a pas fait taire. Pas plus que tous ceux qui, au fil des siècles, ont voulu dire la vérité. Celle-ci est plus forte que le mensonge, même si parfois celui-ci semble l’emporter. La tyrannie du statu quo se termine. Le changement, c’est maintenant. Voir tous ces menteurs être précipités dans l’abîme est un spectacle qu’il ne va pas falloir rater. En plus, il sera gratuit !

Claude Reichman

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Il va falloir faire payer les riches !

La première déclaration du nouveau premier ministre a été de dire qu’il « avait découvert » une situation budgétaire catastrophique.

Pieux mensonge que celui-ci puisque tout le monde est au courant que le pays s’en va à vau l’eau avec un endettement hors de contrôle et des déficits qui ne le sont pas moins.

Sa réaction immédiate a été de dire qu’il allait prendre les mesures pour redresser la situation.

On n’en attendait pas moins de lui …

Et quelles sont les premières mesures envisagées ?

Augmenter les impôts et en particulier faire payer les riches !

Programme intéressant qui va brosser dans le sens du poil le sentiment égalitariste des français pour qui le riche est toujours l’autre.

Néanmoins, il dénote un conformisme intellectuel chez Michel Barnier qui n’a rien à voir avec la réflexion économique car le meilleur moyen, et le plus facile, pour réduire les déficits est de réduire les dépenses !!!

Par ailleurs, le gros problème de cette déclaration est que la France n’est pas un pays de riches ; cela se saurait !

C’est un pays à la mentalité collectiviste dominée par une administration qui ne comprend rien aux mécanismes économiques de création de richesse ; et pour cause puisque son but est de prélever cette richesse sur le pays pour lui permettre de vivre !

En fait, il y a bien longtemps que les gens qui avaient des revenus importants et un patrimoine important ont quitté le pays pour éviter la spoliation fiscale sous couvert d’égalité et de justice fiscale.

Quelle est la situation fiscale française ?

56% des foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu

50% des foyers imposables sont dans la tranche à 11% (la plus basse)

10% des contribuables paient 76% de la totalité de  l’impôt sur le revenu

Sérieusement, égalité fiscale et justice fiscale quand seulement 10% des contribuables paient 76% de la totalité de  l’impôt sur le revenu ?

On est en fait en pleine injustice fiscale et il apparaît nettement que les ménages les plus aisés sont déjà fortement mis à contribution !

La marge de manœuvre, pour Michel Barnier, risque donc d’être particulièrement étroite.

En fait, le but est encore une fois, d’enfumer les français, tous naïfs et ignorants qu’ils sont des réalités économiques et fiscales, en leur faisant croire que le meilleur impôt est celui qui est payé … par les autres et qu’ils échapperont à la spoliation !

Seulement, la réalité est légèrement différente.

L’argument éculé de la justice fiscale n’est en fin de compte que le paravent, le rideau de fumée, de toute augmentation des impôts dont la France détient, rappelons-le, le record mondial !

L’effet pervers d’une telle situation est que, s’il n’y a plus de riches en France, comment faire pour faire accepter toute nouvelle augmentation d’impôts aux autres !

La cible du gouvernement va donc être … la classe moyenne !

Il n’existe pas de définition officielle de la classe moyenne en France.

On sait qu’avec F Hollande, le niveau de la richesse se situe à 3.400€ par mois ; niveau de revenus qu’il n’a évidemment jamais eu puisqu’il a toujours perçu beaucoup plus en tant que fonctionnaire qui n’a jamais vraiment travaillé de sa vie (de son propre aveu !).

En outre, on sait qu’aujourd’hui il perçoit un ensemble de revenus qui doit tourner autour de 35.000 € par mois ; mais il ne se considère pas comme riche !

Selon les chiffres de l’Insee, la classe moyenne englobe les personnes dont le revenu disponible (revenus et aides sociales perçus auxquels on soustrait les impôts directement payés au fisc) est compris entre 1.390 € et 2.568 € (chiffres 2018).

Les personnes dont le revenu disponible est inférieur à 1.390 € ne sont pas pour autant considérées comme pauvres puisque le seuil de pauvreté est fixé à 60% du niveau de vie médian, soit 1.062 €.

Quel est le niveau moyen de revenus en France ?

Avec 19.404 € par habitant, la France se situe à la 15ème place du classement des 42 pays européens observés pendant que la Suisse se situe à 42.000 € (l’Allemagne est à 22.388 €).

On comprend dès lors que les français ont, en moyenne, des revenus plutôt faibles, mais que pour une proportion importante (la moitié de la population en fait) ils ont en fait des revenus très faibles et que le but du pouvoir sera de faire payer les pauvres … français tout leur en faisant croire qu’on fait payer les riches !

Prodigieuse manipulation !

L’autre problème est que les ressources fiscales ne sont pas infinies alors que les postes de dépenses le sont puisque tout le monde veut des aides, avantages, autrement dit de l’argent gratuit et que des politiciens professionnels sont prêts à faire toutes les promesses possibles aux frais … des autres  (ex : le revenu universel) !

L’homme est par nature insatiable !

C’est comme ça et on n’y peut rien sauf à limiter les dépenses ce que n’ont pas voulu faire les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays depuis 50 ans !

Quelles sont les pistes ouvertes ?

-geler le barème de l’IRPP (qui n’est plus revalorisé du montant de l’inflation de l’année) avec pour effet de faire payer des impôts à ceux qui n’en payaient pas avant tout en alourdissant ceux qui en paient déjà !

-augmenter la flat tax de 30%, qui n’est pas flat du tout, et qui s’applique à tous les revenus du patrimoine, riches et pauvres,

-augmenter l’impôt sur les sociétés ; lesquelles vont forcément en répercuter le cout sur le consommateur. Dès lors, sauf à ne rien acheter, vous subirez les conséquences de cette augmentation que vous soyez riche ou pauvre !

-augmenter la CSG d’un point, (vous noterez à ce propos que la CSG qui n’existait pas en 1990 rapporte aujourd’hui presque deux fois plus que l’IRPP). Vous avez dit alourdissement de la fiscalité ?

-geler les revalorisations des retraites dont on sait que leur moyenne est bien inférieure à la moyenne des salaires. Plusieurs années d’une telle pratique aboutira à littéralement laminer les revenus des retraités !

Autres données intéressantes :

En 2023, l’impôt sur le revenu a généré 82,1 Mds€ de recettes,  la CSG  141,6 Mds€ et la TVA  200 Mds€.

Conclusions à propos de ces quelques considérations ?

Le gouvernement promet de faire payer les riches mais ce seront les pauvres et les classes moyennes qui paieront l’alourdissement de la fiscalité.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que ce sont les plus nombreux et que des riches il n’y en a plus !

Mais aussi parce que les pauvres et les classes moyennes sont fiscalement taillables à merci puisqu’ils sont coincés dans leur petit bout de France et qu’ils ne peuvent pas échapper à la spoliation !

Ceux qui ont de l’argent sont déjà partis à l’étranger !

En fait, pour le fisc français, tous les français sont riches … surtout que l’Etat français va devoir trouver rien moins que 300 Mds€ en 2025 pour couvrir ses déficits courants (évalués à 5.6% du PIB soit 2.805 Mds€x5.6%= 157 Mds€ après 6% évalués pour 2024) et les emprunts venus à échéance qu’il va falloir rembourser !

Les recettes nettes du budget général de l’État s’élèvent à 312 Mds €, les charges nettes à 453 Mds €. Le solde du budget de l’État (budget général, budgets annexes et comptes spéciaux) est de -147 Mds €.

Rapporté au budget, la déficit se situe en fait à 50% ; ce qui est autrement plus significatif que 5.6% d’un total flou qui comprend notamment l’activité d’une administration qui ne produit … rien !

D’ailleurs, les marchés financiers tiennent déjà compte de cette réalité puisque les taux auxquels la France emprunte sont en augmentation pour se situer désormais au niveau de ceux de l’Espagne (à 2.98%) contre 2.18% pour l’Allemagne, 2.72% pour le Portugal et 3.18% pour la Grèce.

Le constat le plus frappant est que la dette augmente 5 fois plus vite que la croissance ; nous sommes donc clairement dans une trappe à dettes !

La situation budgétaire va donc très vite devenir intenable avec un alourdissement du service de la dette (intérêts payés) qui va exploser pour devenir le premier poste de dépenses !!!

Et qui faut-il féliciter pour nous avoir placés dans une situation aussi catastrophique ?

Notre chère haute fonction publique issue de l’ENA dont l’incompétence n’a d’égale que l’arrogance !

Il faudra bien un jour qu’elle rende des comptes à propos d’un tel désastre !

Ce qui est sûr, c’est que le matraquage fiscal n’est pas la solution pour redresser la situation … car aucun redressement ne pourra intervenir sans une réduction drastique les dépenses publiques dans le pays le plus imposé d’Europe !

Bien cordialement à tous !

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Quand la haine du capital cache la passion du fric.

Fille aînée de l’Eglise, la France sort groggy des rapports des hommes de l’Eglise à la sexualité. L’abbé Pierre étant la cerise sur le gâteau.

Pour que la prise de conscience populaire de l’addiction majoritaire au sexe des hommes de l’Eglise soit possible, il a fallu d’abord la laïcité, c’est à dire la séparation entre l’Eglise et le pouvoir, entre la croyance et la force. Puis un peu plus d’un siècle… 120 ans.

À partir du moment où chacun a le droit à ses croyances dans le respect de celles des autres, la croyance est ce qu’elle doit être : une relation personnelle à la vie, que chacun gère comme il le souhaite. Ce qui permet de vivre en paix, sans se mutiler ou se tuer les uns les autres.

La laïcité fut une mutation profonde, qui pour l’Eglise a demandé des siècles, mais qui a été accessible au plus grand nombre. Elle est aujourd’hui majoritaire dans la pensée, bientôt, sans doute, en toute sérénité.

Hélas, une autre croyance a envahi notre pays : l’égalitarisme.

Fantasme et croyance — alliés à la force par le biais de nos hommes de l’Etat et de la fiction qu’est l’Etat, qui leur permet d’exister et de monopoliser la force — sont de nouveau les maîtres de nos vies.

Cette croyance génère une haine du capital, du même type irraisonné que celle de l’Eglise pour le sexe.

Comme il n’y a pas de vie sans sexe, y compris sous ses formes les plus baroques, il n’y a pas d’économie sans capital, y compris sous ses formes les plus baroques. L’absence d’économie mène à l’état de misère.

Rappelons que capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, en toute chose, y compris en économie. Aussi que le capital constitué appartient à tous, quel qu’en soit le détenteur, que sa répartition ne peut se faire qu’à travers une économie libre, seule à même de confier le capital à ceux qui possèdent les compétences pour le conserver et le faire fructifier.

La haine du capital n’est qu’une attitude, elle ne correspond à aucune réalité. Elle est le contre coup d’une obsession, comme l’abstinence face aux pulsion sexuelles.

La haine du capital est liée à l’obsession pour le fric de ceux qui ne savent pas le gagner ou qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires pour cela.

Le problème est sa liaison avec la force quand elle est portée par les hommes de l’Etat. Car alors la situation échappe à la population, la réflexion n’est plus de mise, la force contraint, tout le monde doit haïr le capital.

Une révolution laïque séparant le capital et la force est indispensable.

Le chemin va être long et pénible.

La Cour des comptes est exemplaire à ce sujet.

Prétextée comme garante de la probité des hommes de l’Etat, qui justifierait le dédain et la haine du capital, elle dissimule, sous des apparences d’enquêtes, leur cupidité et leur corruption, leur passion aveugle pour le fric.

Il faut lire un rapport de la Cour des comptes sur un sujet et une collectivité que l’on connait pour percevoir l’hypocrisie de ces rapports, qui plus est inutiles et sans possibilité d’intervention.

Aujourd’hui, c’est le comble, la Cour des comptes propose de taxer plus lourdement les successions. Or le capital est long à créer, cela demande souvent plusieurs générations, la taxation des successions est donc une entrave lourde à l’accumulation de capital, voire la garantie de sa disparition par éparpillement.

Sans taxation, le capital transmis intact pourra continuer son accumulation si les héritiers sont compétents, se retrouvera en d’autres mains, mais toujours capitalistiques, si les héritiers sont incompétents.

Alors que la taxation retirera le capital de sa fonction économique pour le voir disparaitre dans le cadre de dépenses sans retour.

Toute l’absurdité de la croyance égalitariste s’est emparée de notre société, à tous les niveaux, les principaux prêtres n’y croient absolument pas, ils sont seulement obsédés par le détournement du capital à leur profit.

Seule la ruine ouvrira les yeux des Français, ce sera trop tard.

Ils ont été dévastés pendant des siècles, laissés dans l’ignorance, mis en esclavage moral et intellectuel par une Eglise établie sur une croyance divine située dans les cieux, ils signent aujourd’hui pour plusieurs siècles en faveur d’une nouvelle croyance matérialiste qui va tuer leurs acteurs économiques et les plonger dans la misère.

La séparation entre la politique et l’économie est une urgence.

Bien à vous. H. Dumas

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Vous trouvez la fin difficile ? Mais ce n’est que le début…

Nous ne savons rien. Les hommes de l’Etat considèrent qu’ils doivent tout savoir de nous. Nous ne pouvons confier nos petits secrets à personne.

Le secret médical n’existe plus. Notre banquier, notre notaire, notre avocat doivent faire des fiches sur nous dès que nous devenons leur client, ces fiches sont consultables à tout moment par les hommes de l’Etat. On nous tait l’existence de ces fiches. Il faut dire qu’elles ne sont qu’une infime partie de toutes les fiches que les hommes de l’Etat élaborent sur nous.

Bien plus, nos anciens conseils familiaux sont chargés d’analyser eux-mêmes les données qu’ils fichent et de nous dénoncer au moindre soupçon… Soupçon de quoi ?

En réalité, pour être élus et profiter des avantages que leur donne cette notoriété, les hommes de l’Etat prennent l’engagement de nous assurer une vie prospère, où toute agression ou difficulté sera réglée par eux, par leurs géniales décisions. Malheureusement, il y a une majorité de cons qui croient ça…

Mais ce n’est pas la vrai vie. La vraie vie est que nous croisons tous les jours des situations accidentogènes, dues au hasard, à la malveillance, à la débilité, que les hommes de l’Etat n’y peuvent rien si ces situations quelques fois dérapent et finissent en drame.

Chacun doit en être conscient, s’y préparer pour les anticiper, les enfants doivent en être informés et leur liberté ne peut qu’être limitée jusqu’à qu’ils aient l’âge de se protéger eux-mêmes.

Bien sûr, l’organisation sociétale doit aider à ce que chacun de nous ait la connaissance, donc les capacités de détection et d’anticipation des situations dangereuses. L’éducation familiale n’y suffit plus

Mais le prix à payer doit-il être la perte de nos libertés, la mise en fiche de tous, le soupçon généralisé, la délation sanctifiée… ?

Doit-on revenir à l’inquisition, qui s’impose lorsque les croyances que l’on se donne sont si loufoques que seule la contrainte, l’espionnage individuel total et la délation peuvent les imposer ?

De leur côté, les hommes de l’Etat pourraient-ils exister sans le secret d’Etat ? Ils en usent et en abusent. Ils sont donc bien mal placés pour exiger de nous une totale mise à nue, véritable mise à mort de nos personnalités.

Donc, tout évitement ayant pour finalité la suppression des fiches, de leurs contenus, qu’il soit à l’initiative du ficheur ou du fiché, est un acte noble, un devoir de tous, tous les jours.

On nous agite le spectre des drames, moteurs d’actualité, dont une partie est liée au hasard, une autre à l’impuissance des forces de police, des tribunaux, encore une autre aux croyances imbéciles qui prétendent tout permettre, qui font croire à l’individu qu’il n’a pas à réfléchir, comprendre s’il est moral ou immoral, les hommes de l’Etat le font pour lui.

Comment expliquer à ceux qui ne le comprennent pas que la liberté individuelle est aussi le royaume de la responsabilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir d’humanité, juste un troupeau de bœufs.

Le réflexe est de se tourner vers la justice.

Mais l’administration qui est affublée de ce nom est prête à tout, sauf à s’intéresser à la justice.

Je le tiens d’un magistrat en audience publique : « Nous ne sommes pas là pour parler de problèmes sociétaux. Nous sommes là pour appliquer le droit. Vous n’avez pas la parole si vous évoquez autre chose que le droit. Nous ne sommes pas un lieu de débat, une salle de congrès, un podium de presse ».

Mais oui… J’ai brisé là, j’ai laissé tomber ce que j’avais à dire, visiblement c’était un peu trop… pas accessible…

La justice tient les clefs des prisons, des condamnations pécuniaires, c’est elle qui est au terme des fiches…

Ce n’est pas un problème de société dit-elle, c’est un problème de droit, c’est bien connu.

Partout dans le monde les magistrats disent la même chose.

Ce serait bien qu’ils soient quelques fois responsables. Mais ce n’est pas possible, car ce n’est pas le droit… Enfin, en France…

Réfléchissez, c’est le début.

Croyez-vous à la farce qui consiste à prétendre que Barnier — on va voir ce qu’on va voir — prend SB (Stasi-Bercy) en mains ?

Allons bon. Il place un bleu de chez bleu à la tête de SB et SB lui colle Fournel, son directeur depuis 5 ans, comme directeur de cabinet.

Allons, c’est évident que c’est SB qui prend le pays en mains en captant Matignon et non l’inverse.

Ça va chauffer. Je plains ceux qui ont encore quelque chose et qui ne peuvent pas se faire la malle et ceux qui n’ont rien et ne peuvent pas non plus se faire la malle. En gros tout le monde.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite pierre à l’édifice de la future constitution.

C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?

Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.

Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.

Alors, on y va.

Le constat

En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.

Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.

Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.

Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.

Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.

Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.

Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.

Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.

Une proposition

Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.

Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.

Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.

En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.

Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.

En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.

Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.

C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?

A petits pas.

La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.

Bien à vous. H. Dumas

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Mon plan d’économies !

Mon plan d’économies !

Toute personne ayant l’expérience de la politique sait qu’on n’y arrivera pas. Je veux dire : à baisser nos dépenses et à rétablir nos finances. Il suffit de lire ou d’écouter les médias pour le comprendre. Si quelqu’un lance l’idée de diminuer les dépenses de l’Etat, il ne faudra que quelques secondes pour qu’une voix péremptoire vienne s’indigner et lance : « Alors vous voulez moins de policiers pour lutter contre l’insécurité ? ». Ou bien encore : « Moins de professeurs dans les écoles, moins d’infirmières dans les hôpitaux ? ». Et ainsi de suite, comme disait Tchékhov, qui parlait de l’éternelle Russie, celle qui pourtant allait finir par disparaître dans le communisme.

C’est évident, on  n’y arrivera pas. Alors il viendra un moment où la catastrophe financière sera là et où tout sera bouleversé. Mais là non plus, on n’y arrivera pas, car il faudra évacuer les ruines et essayer de reconstruire quelque chose. Bon courage ! Tout devrait donc nous conduire à prendre immédiatement les mesures qui redresseront nos finances. Et il n’y en a pas d’autres que de dépenser moins. Et de le faire sans trier les victimes de la purge. Puisque ce sont les dépenses de l’Etat qui sont en cause, c’est elles qu’il faut couper, sans distinction de ministère. Car si l’on commence à exonérer certains (en vertu des grands principes ou des bons sentiments, comme le chantait Guy Béart), on finira par exonérer tout le monde et la catastrophe se produira comme prévu.

Aucune mesure d’économie n’a pu réussir sans qu’elle soit appliquée à tous. C’est la loi du groupe. Ou la psychologie des foules, ce qui est la même chose. A celui qui aura la charge d’appliquer cette politique, on dira : « Vos mesures sont injustes. » S’il veut réussir, il devra répondre : « Oui, je le sais, et je suis aussi indigné que vous, mais je n’ai pas le choix. Il en va de la survie de la France. » Si on le chasse, un autre viendra, qui échouera. Puis un autre et un autre encore, qui finira par réussir. Ainsi va l’histoire des peuples et des nations.

Bon, alors quelles économies ? Il faudra être simple, et même simpliste. Donc faire comme le ferait la catastrophe. On fixe un pourcentage de baisse des dépenses, et on l’applique à tout le monde. Cela donne une feuille d’impôts au bas de laquelle figurera la somme « d’avant », affectée d’un chiffre précédé de la baisse appliquée, mettons par exemple : moins 10 %  du plan de sauvegarde. Le calcul est simple à faire. Nos dépenses publiques sont de 58 % de la production nationale. Celles de l’Allemagne de 48 %. Nous n’avons pas un amour immodéré de nos voisins d’Outre Rhin, mais nous avons la même monnaie et la même banque centrale. Nous ne devons pas faire plus mal qu’eux.

Pour arriver à 48 % de dépenses publiques, nous devons économiser 10 points de PIB, soit 260 milliards d’euros sur nos 1600 milliards de dépenses et arriver ainsi au chiffre requis. En moins de deux ans, l’essentiel aura été fait, c’est-à-dire que nous aurons été remis à niveau. Dans un contexte de concurrence internationale, il faudra évidemment aller plus loin, mais nous serons sortis du piège mortel où nous nous débattons et nous pourrons poursuivre nos progrès.

Est-il possible à nos politiciens de persuader la nation de faire cet effort. J’en doute. Bien entendu, l’extrême gauche hurlera comme d’habitude, mais une majorité de gens raisonnables soutiendra cet effort de sauvegarde. A condition qu’un vrai leader se dégage et prenne cette politique à son compte. Là encore, c’est la règle. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la prévalence du chef, elle s’impose encore aux peuples. Quitte à ce que le chef ne se maintienne pas trop longtemps dans sa fonction, cela reste un choix nécessaire. Alors qui ?

Des derniers présidents de la Ve République, nous n’avons pas un souvenir éblouissant. Du président actuel, non plus. Parmi les impétrants pour le prochain mandat, seul David Lisnard paraît pouvoir porter une telle solution. Mais ne fermons pas la porte, parfois quelqu’un de nouveau apparaît. L’essentiel est que d’abord un vrai débat s’ouvre dans l’opinion. La responsabilité des médias est engagée. On ne leur demande pas de parler de cela en permanence, mais d’ouvrir leurs colonnes et leurs antennes à des penseurs de bon aloi que n’aveugle pas l’idéologie. Les premiers vrais penseurs de l’humanité se sont manifestés à Milet, en Ionie, il y a vingt-six siècles. Ils n’ont pas eu de vrais successeurs, tant les religions et les idéologies  ont encombré les cerveaux. Il serait temps que nous en revenions aux leçons de la Grèce antique !

De tous les contacts que j’ai eus avec les Français au cours des dernières années, je garde un souvenir optimiste. Je n’en dirais pas autant des hommes politiques ou même des intellectuels. On a le sentiment d’une nation coupée en deux, comme le sont aujourd’hui les Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on déménage pour n’avoir plus à supporter des gens qui vous détestent et que vous finissez vous-même,  à cause de cela, par détester. Par bonheur, la coupure français ne semble pas passer au sein du peuple, mais entre celui-ci et les élites (ou prétendues telles). La situation n’est donc pas si grave que cela. Le tout est donc de parler au peuple et non aux seules élites. On doit pouvoir y arriver !

Claude Reichman

 

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Ces grands tabous : l’argent, le sexe, la violence.

Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.

Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.

Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.

Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.

Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.

Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.

Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.

Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.

Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.

Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.

Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.

Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.

Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.

Bien à vous. H. Dumas

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L’argent gratuit détruit tout

Mieux en avoir que pas, tout le monde aime les pauvres mais personne ne veut l’être ; tout le monde déteste les riches mais tout le monde veut le devenir !

Ainsi en est-il d’un élément essentiel de notre vie quotidienne ; je veux parler de l’argent au sens de la monnaie qui permet d’effectuer toutes les transactions nécessaires à notre train de vie, quelle que soit sa nature et quel que soit son niveau.

Car, quel meilleur indicateur de la richesse que l’argent ?

Dans l’imagerie populaire, l’argent est durement gagné, il faut se lever le matin pour aller le gagner … et il est tellement assimilé à la richesse qu’en France le riche est ce sale individu qui a plein d’argent qu’il faut lui confisquer pour faire vivre les plus pauvres et … les autres !

Curieuse conception de la propriété …faite de beaucoup de jalousie ; sentiment assez peu noble mais largement exploité par une certaine classe politique pour ne pas dire par toute la classe politique, en ce compris nos hauts fonctionnaires.

Néanmoins, une certaine frange de la classe politique nous explique, la main sur le cœur, que l’argent ne vaut rien et que de toute façon on peut en créer autant que l’on veut !

Le problème de ce type de raisonnement est qu’il émane de personnes qui visiblement n’en ont jamais manqué (il faut mépriser l’argent ; surtout … la petite monnaie) mais aussi de personnes qui visiblement ne comprennent rien au fonctionnement de l’économie.

La monnaie a été inventée dans l’antiquité en Asie mineure et ce n’est pas un hasard. Elle correspondait à un besoin afin de permettre la facilitation des échanges économiques tout en permettant de sortir du système archaïque et rigide du troc.

La monnaie, qui à l’époque était métallique c’est à dire d’or, d’argent mais plus souvent de bronze, sert d’indicateur à la valeur des choses que l’on souhaite acheter ou vendre et, avec le temps, elle est devenue une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire nécessaire dans les échanges économiques.

Seulement, si l’argent ne vaut rien, plus rien n’a de valeur ou plus exactement on ne peut pas fixer de valeur aux choses puisque l’argent est l’étalon qui permet de mesurer la valeur des choses et des biens et d’accumuler cette valeur !

Or, l’Etat et ses acteurs, au mépris des règles économiques les plus élémentaires, ont multiplié les sources d’argent gratuit au profit d’une multitude d’acteurs économiques publics et privés :

-Les subventions de tous types notamment aux associations en tous genres, mais aussi aux particuliers (la voiture électrique qui fausse le marché), les entreprises, essentiellement publiques,

-les fonctionnaires qui occupent des emplois sans tâche définie dans toute une série d’organismes et de comités inutiles mais couteux !

-Les aides sociales qui financent le train de vie de gens qui ne travaillent pas,

-Les niches fiscales qui permettent à certaines personnes de bénéficier d’exonérations fiscales (œuvres d’art, investissement dans l’immobilier, personnel de maison)

-Le koikilenkoute qui a été appliqué par E Macron et qui a permis à beaucoup d’entreprises en difficulté de survivre jusqu’à ce que l’argent gratuit s’arrête et qu’elles finissent par faire faillite parce que, de toute façon, elles auraient fait faillite !

-et enfin, l’ultime stade, la planche à billets c’est à dire l’inflation provoquée par l’Etat parce qu’il finance ses dépenses par le biais de l’émission monétaire pour compenser l’insuffisance de ressources essentiellement fiscales. Toutefois, depuis l’€, ce rôle est dévolu à la BCE de Frankfort ; ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas lieu, notamment ces dernières années, avec des injections massives de liquidités pour « sauver »  essentiellement des pays surendettés !

Les conséquences sont bien connues et ressemblent étrangement à la situation actuelle de la France : fiscalité lourde voire confiscatoire, dettes énormes et inflation.

Une part importante de ces dépenses a, en outre, été financée de manière irresponsable au moyen d’emprunts faits sur les marchés et dans ce cas l’argent n’est gratuit que jusqu’au moment où il faut le … rembourser.

Les conséquences sont bien connues …

Dépenses inappropriées, excessives, gaspillages en tous genres, destruction du système de création de richesses car, à quoi cela sert il de travailler et de faire des efforts si l’argent est gratuit !

Conséquence inéluctable : l’argent gratuit fausse le fonctionnement naturel du marché en instituant des faux prix voire même pas de prix du tout !

Du coup, l’étalon de valeur devient invalide et, à la fin, l’argent n’a plus de valeur et … tout le monde souhaite s’en débarrasser car la valeur de l’argent est un élément de confiance essentiel dans la crédibilité d’un modèle économique !

On sait d’ailleurs qu’un pays qui a une mauvaise monnaie est un état en difficulté.

Seulement, contrairement à ce que certains aiment croire et faire croire, la vie ce n’est pas une longue série d’amusements, de plaisirs, de vacances, de dépenses financées par de l’argent gratuit dont on ne veut surtout pas connaître la provenance.

La folie, ce serait évidemment de continuer …

Mais, que pensez-vous que vont faire les dirigeants de la France ?

Bien évidemment, et malgré une situation extrêmement compromise, ils vont continuer à distribuer de l’argent gratuit parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas le choix et parce qu’ils pensent pouvoir bénéficier, en dernier ressort, à la fois du bouclier de l’€, monnaie commune, et de l’assurance en dernier de ressort que la BCE « épongera » leurs erreurs !

Et ils persisteront à le faire jusqu’à la faillite finale parce que la distribution d’argent gratuit se termine toujours par la faillite !

Ce qui doit arriver finit toujours par arriver !

Bien cordialement à tous !

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La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

“Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot “fonctionnaire” manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

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Fournel : modèle de l’escroquerie qui tue la démocratie.

Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »

En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.

Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.

On y voit plus clair, non ?

On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.

Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.

Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.

Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas “Fournel” va nous y aider.

Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.

L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.

Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.

Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.

Par exemple, “Fournel” a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre —  par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.

On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…

Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de “Fournels”, irresponsables devant les élus et devant les Français.

L’escroquerie est statutaire, mortelle.

C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.

En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.

Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.

De la solution de ce problème, de l’éradication de nos “Fournels”, décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.

Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.

Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement  devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.

C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…

Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…

Bien à vous. H. Dumas.

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Et si l’on essayait d’y voir clair ?

Et si l’on essayait d’y voir clair ?

Le rêve de Macron ? Ne jamais en finir avec les Jeux olympiques. Pendant cette période bénie, les Français ont oublié de le détester. Un jour férié va s’insérer dans le calendrier républicain pour commémorer l’évènement. La Saint-Macron va venir s’ajouter à la liste de nos saints, saint laïque certes, mais en ces temps où la religion s’efface, c’est tout de même mieux que rien.

La France s’est donc consacrée pendant près de deux mois à la fête olympique. C’est-à-dire à rien d’utile. Nous pouvions nous le permettre dans un pays prospère, sans pauvres ni dette, et qui brille dans l’univers par son sens de la fête comme le dit un film à succès. Fellini le disait déjà de Rome, « l’endroit idéal pour attendre la fin du monde ». Paris, Rome, même combat. L’empire romain nous a créés, restons ensemble dans le désastre.

Il y a quelque chose de fascinant dans cette course à l’abîme que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter. J’ai vu une scène étrange sur BFM. Vers six heures du matin, l’économiste maison Nicolas Doze expliquait à l’auditoire que le système de retraite par répartition allait s’effondrer. Ayant parlé, il se tut. Un lourd silence s’établit. Les animateurs de l’émission, tous journalistes, restaient cois. Ce moment dura quelques secondes. Un siècle !

On peut lire dans les journaux que certains Américains ont choisi de fixer leur domicile sur un de ces paquebots de croisière qui sillonnent les mers du sud. Pourquoi se fatiguer à rentrer chez soi et payer le chauffage de sa maison quand le soleil brille toute l’année ailleurs ? J’avais écrit il y a quelques années un court récit qui mettait en scène précisément un  paquebot de croisière où des passagers américains sommeillaient voluptueusement sur des transats, tandis que de zélés matelots s’affairaient à passer le pont à la serpillère. Ces matelots étaient tous âgés. Un des passagers américains eut la curiosité d’interroger l’un d’eux. Ce dernier lui expliqua que le personnel d’entretien de ce navire n’était composé que de Français sexagénaires, contraints, malgré leur âge, à travailler dur pour pouvoir survivre à l’effondrement de leur retraite par répartition, ravagée par la disparition de ses cotisants.

Je me souviens également d’une conférence que je donnais, il y a une dizaine d’années,  à l’invitation d’un cercle d’investisseurs, et où j’expliquais ce qui allait se produire pour les retraites des Français. Mes auditeurs étaient pour la plupart des personnes d’âge mûr. A un moment, je vis un homme très digne dans son costume gris foncé se pencher vers son épouse et lui dire avec assurance, parlant de moi : « Il est fou ! » Bien entendu, je me gardai de lui reprocher son propos, sachant fort bien qu’on est toujours le fou de quelqu’un et surtout que dans un pays soumis, comme la France, à une dissimulation permanente des vérités économiques les plus élémentaires, il est au dessus des forces humaines de tenter de les révéler.

Le hasard des ondes m’a fait entendre il y a quelques jours l’économiste Marc Fiorentino tenir des propos semblables aux miens sur le plateau de « L’Heure des Pros ». « Comment, s’exclamait Pascal Praud, j’ai soixante ans et vous me dites que je ne toucherai pas de retraite ? » Fiorentino fit preuve de la gentillesse qu’on a envers les gens qui souffrent et répondit : « Non, pour vous ça ira. » J’ignore si Praud a été rassuré.

Macron n’aura été finalement que l’envoyé de Lucifer, chargé de distraire la population pendant que le venin du socialisme finissait d’envahir ses veines et la faisait glisser dans la mort. Celle-ci ne frappera pas tout le monde. Certains sont partis à temps vers des rivages libéraux où chacun travaille pour s’assurer des jours heureux, d’autres se sont bouché les oreilles et ont vécu dans une sorte d’innocence qui a préservé leur âme et l’a rendue insensible au venin, d’autres enfin vivent dans un état de révolte permanente où le bouillonnement de leur sang emporte au loin toutes les saloperies qui circulent dans le pays. Au moment de compter les morts, la pitié s’empare des âmes bien nées. Qu’a fait notre malheureux pays pour que tant de malheur s’abatte sur lui ? Quel crime a-t-il commis ? Quelle folie l’a-t-elle envahi ? La réponse est hélas simple : il a laissé l’Etat s’emparer de la vie de tous. L’Etat a tué tout le monde pour faire leur bien. On ne peut rien lui reprocher. C’est sa nature, comme disait le scorpion qui a tué la grenouille.

Il y a certes eu des hommes de l’Etat qui ont manipulé tout ça. On pourra toujours les juger et même les condamner. Mais cela ne ressuscitera personne. La seule issue acceptable pour les Français restés en vie, c’est la garantie que cela ne recommencera pas avec de nouveaux gouvernants. Pour cela, il faut ramener l’Etat au tiers de la production intérieure. Et surtout l’obliger à rester à cet étiage. C’est une simple affaire de loi à respecter. On sait que l’appétit des dévoreurs de richesse est sans limite. On ne doit faire confiance qu’à la réduction chirurgicale de leur estomac. Bon, il nous reste encore des médecins sachant opérer.

Claude Reichman

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Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

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Que peut faire Michel Barnier pour augmenter le niveau de vie des français ?

C’est la question que s’est posée un journal en ligne.

Question simple mais réponse complexe surtout que la question est mal formulée dans la mesure où elle présuppose que le pouvoir politique créé des revenus qu’il serait susceptible de distribuer !

Cette idée est évidemment séduisante ; surtout qu’elle a un but racoleur vis-à-vis d’une population qui a des fins de mois difficiles et qui serait tentée de croire à la capacité d’action des politiques et des hauts fonctionnaires.

Seulement, la réalité est toute différente.

Doit-on y voir un parti pris idéologique ou un manque de culture économique de l’auteur de l’article ?

Car l’Etat, s’il distribue de l’argent, c’est que cet argent a été pris à quelqu’un !

Il faut en effet rappeler, encore une fois, que le pouvoir politique ne créé pas de revenus, c’est même l’inverse. Il taxe les revenus pour alimenter son train de vie et éventuellement en redistribuer une partie à ceux qu’il estime, de manière totalement arbitraire, en avoir besoin ou le mériter.

Ce qui est évidemment tout à fait différent !

Rappelons qu’un Etat n’a que 3 moyens d’action : taxer, subventionner, interdire … et en France, le pouvoir ne se prive pas de ces moyens d’action !

La richesse est exclusivement créée par les entreprises privées dont il faut bien dire qu’en France elles ne sont pas les favorites d’un pouvoir largement détenu par une caste de hauts fonctionnaires qui perçoit le capitalisme industriel au minimum comme une pompe à fric inépuisable et au maximum comme un concurrent qu’il faut maintenir sous le boisseau.

Néanmoins, le gouvernement n’est pas sans moyens d’action ; le tout étant évidemment de savoir lesquels sont idéologiquement acceptables pour lui et ceux qui restent possibles dans le cadre d’un contexte politique particulièrement délicat et une situation financière désastreuse.

-le contexte politique

Le gouvernement est dans une situation politique très délicate puisqu’il n’a pas de majorité à l’assemblée nationale.

De ce fait, tous les textes législatifs, en particulier le projet de loi de finances pour 2025, vont devoir faire l’objet d’intenses négociations en vue d’obtenir, de manière ponctuelle, des majorités permettant de les faire voter.

Nul ne doute, dans cette configuration, que certains groupes parlementaires (LFI, RN) vont faire monter les enchères ou même se placer en embuscade dans l’attente d’une motion de censure qui fera chuter le gouvernement comme au bon vieux temps de la IVème république.

-la situation financière

Le nouveau premier ministre doit évidemment composer avec la situation qu’il a trouvé en arrivant à Matignon et, malheureusement, celle-ci n’est pas fameuse …

En fait, elle est carrément catastrophique puisque tous les voyants économiques et fiscaux sont dans le rouge avec des perspectives cataclysmiques …

En clair, la France est en phase de glissade budgétaire et d’aggravation de ses déficits ; en totale contradiction avec ses engagements européens de modération.

Cette situation résulte pour une large part de plus de 50 ans de mauvaise gestion par la haute fonction publique ; laquelle a placé le pays dans un « corner » dont celui-ci ne peut aujourd’hui plus sortir !

-les hypothèses d’action

Bien sûr, un libéral prendrait les décisions suivantes : diminuer les dépenses de l’Etat pour pouvoir dégager des marges de manœuvre puis diminuer les recettes de l’Etat, principalement la charge fiscale et sociale, pour augmenter corrélativement les revenus des agents économiques (particuliers et entreprises).

I-diminuer les dépenses de l’Etat

Il s’agirait notamment de :

-supprimer des postes de fonctionnaires (plusieurs centaines de milliers) mais, pour cela, il faut modifier le statut de la fonction publique,

-supprimer massivement les subventions versées aux particuliers, associations, entreprises, comités Théodule … avec pour corollaire une grogne généralisée,

-diminuer les prestations sociales dont beaucoup ne sont que des allocations de confort (prime de noël, …) allouées dans le cadre d’un clientélisme électoral avec des risques d’explosion sociale.

-accessoirement réduire les contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises afin de faciliter leur activité.

II-diminuer les recettes de l’Etat

Il s’agirait essentiellement de diminuer la pression fiscale et sociale afin de dégager des marges de manœuvre ; cette diminution provoquant immédiatement une augmentation corrélative des revenus des agents économiques après impôts.

Cela permettrait bien évidemment de relancer l’activité économique du secteur privé qui, en améliorant ses marges et sa compétitivité, pourrait se développer et embaucher.

Seulement, prendre de telles mesures présente des inconvénients majeurs.

Elles auraient nécessairement, dans un premier temps, un effet récessif comme cela avait été le cas lorsque Mme Thatcher était arrivée au pouvoir au Royaume Uni en 1979 et avait taillé à la serpe dans les administrations et les subventions qui sclérosaient totalement l’économie britannique.

En effet, la subvention publique disparaissant, les bénéficiaires (entreprises et particuliers) se retrouvent confrontés fatalement à une diminution de leurs ressources … ce qui va entrainer une diminution de l’activité économique.

C’est le prix à payer pour espérer un retour à une économie de production animée par le secteur privé.

Le corolaire est évidemment que cette démarche entrainerait une réduction symétrique de la sphère d’influence du secteur public et il semble assez peu probable que ce schéma puisse être considéré comme acceptable par une haute fonction publique qui détient actuellement tous les pouvoirs !

En fait, la phase récessive de l’économie est le piège, avec toute sa perversité, d’une économie massivement subventionnée par la dette comme l’est la France…. car dès que l’on stoppe les subventions, tout le système s’écroule; c’est la récession et elle peut être violente !

Et c’est bien le problème de la France dont une grosse partie du système économique  (basé sur la consommation) repose sur des subventions à hauteur, en moyenne, de 64 Mds € par an (3.200 Mds€/50 ans).

Or, on sait que ce modèle économique n’est pas viable puisqu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment.

Mais nos hauts fonctionnaires en charge des affaires de l’Etat sont incapables de changer de modèle parce que d’une part ils en sont les premiers bénéficiaires mais aussi et surtout parce qu’ils ont peur des conséquences.

En France, la révolte sociale n’est jamais loin et l’esprit de sacrifice est à peu près inexistant à la fois parce que la population bénéficiaire des aides estime désormais que c’est un dû (elle y a droit) et qu’elle a sous les yeux le mauvais exemple d’une haute fonction publique et d’élus qui cumulent tous les avantages.

Néanmoins, m’est avis que Michel Barnier ne fera rien de tout cela parce que ce n’est pas dans ses convictions et que, de toute façon, il n’en aura pas les moyens.

Ce n’est pas un libéral et surtout, dans les cercles du pouvoir, on craint par-dessus tout la récession et les revendications sociales.

La conclusion inéluctable est qu’il sera hors de question de réduire les dépenses publiques !

Le gouvernement est donc coincé.

Sa seule option sera de … ne rien faire et il ne fera d’autant plus rien qu’il n’a aucune majorité et qu’il est donc à la merci d’une motion de censure qui interviendra tôt ou tard !

Du coup, Michel Barnier se limitera à gérer les affaires courantes en naviguant entre deux eaux pour n’agacer personne et faire durer une situation par essence instable !

Et pendant ce temps, E Macron comptera les points …

On est en fait en pleine crise institutionnelle et «l’œuvre » du général De Gaulle (la constitution de 1958 et son système semi présidentiel très dirigiste et plutôt antiparlementaire) se trouve bien amoindrie !

Quelle issue pour faire face à des déficits qui mettent en péril la solvabilité du pays ?

Pour l’instant, la seule solution qui s’offre à Michel Barnier c’est, à part quelques coups de rabot budgétaire à l’effet limité, d’augmenter les recettes fiscales et donc les impôts pour faire face aux échéances et aux injonctions de Bruxelles de revenir « dans les clous ».

Dans la grande tradition fiscale française, il s’agira donc d’augmenter faiblement toute une série d’impôts afin d’obtenir une masse fiscale suffisante pour « éponger » les déficits ; ou tout au moins de faire croire à Bruxelles qu’on va le faire (ce qui a d’ailleurs été l’essentiel de la politique fiscale française vis-à-vis des autorités européennes ces dernières années).

Evidemment, il faudra longuement expliquer aux français que ce tour de vis fiscal est nécessaire par solidarité, pour lutter contre les inégalités et pour améliorer la justice sociale.

Seraient d’ores et déjà envisagés : la désindexation des retraites (qui seront du coup taxées par l’inflation qui va rogner les pensions 12 Mds € d’économies), une hausse du taux de CSG (1 point 50 Mds€ de recettes) voire une hausse du taux de TVA, et pour les entreprises une hausse de l’impôt sur les sociétés !

A bien y regarder, il faut bien se rendre à l’évidence que ces mesures ne sont pas de nature à augmenter le pouvoir d’achat des français …

C’est en fait l’inverse !

Finalement, rien de neuf

Bien cordialement à tous !

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On est pas loin du jackpot avec Fournel…

Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…

Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.

L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!

Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…

Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.

Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.

Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.

Il faut dire qu’il commence fort.

Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.

Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.

C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.

Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.

Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.

Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.

Oui, bientôt le jackpot.

Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.

Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.

Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.

Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.

Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.

Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.

En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…

Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?

Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…

Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?

Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.

Bien à vous. H. Dumas

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Barnier en tenue de croque-mort !

Barnier en tenue de croque-mort !

La Ve République est paralysée. Rien n’exprime mieux cette idée que la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre. Vieux cheval de retour mais encore fringant grâce à l’air de Savoie, Barnier arrive à un moment où son parti a disparu. Des trois millions d’électeurs de LR, la moitié est partie avec Ciotti pour rejoindre le Rassemblement national, et l’autre moitié est, pour l’instant, restée dans son camp, mais pour combien de temps ? Et c’est avec ces survivants mal en point que Macron veut sauver son régime !

Barnier a fait disparaître son site internet qui portait notamment ses propositions en matière d’immigration, que n’aurait pas désavouées Marine Le Pen. C’est dire qu’il va non pas mettre de l’eau dans son vin, mais ne pas mettre de vin du tout. C’est la malédiction de la Ve République qui, après plus de six décennies d’existence, ne sait même plus proposer de solutions aux problèmes du pays. Les régimes vieillis meurent tous ainsi. Qu’on se rappelle l’URSS finissante. Elle n’avait plus que des vieillards à sa tête, et quand ceux-ci ont installé un homme plus jeune aux commandes, il a liquidé le régime pour avoir cru pouvoir le moderniser. L’arrivée de Macron en 2017 a signifié que la Ve était morte, ou au mieux qu’elle allait mourir. C’est en train de se faire.

De quoi le régime créé par le général de Gaulle est-il mort ? De son administration. Ce n’était pas le vœu de son créateur. Il voulait limiter les moyens de l’Etat au tiers de la production du pays. C’était raisonnable et conforme à ce que font les pays qui réussissent le mieux. Mais de Gaulle, tout empreint de la France et de son histoire, avait oublié dans quel pays il se trouvait. Un pays flanqué d’un roi depuis des siècles et d’un Etat monarchique à qui tout devait céder. Même après que le roi eut été raccourci, rien ne changea dans l’Etat. Et rien, à ce jour, n’a changé. L’Etat prélève plus des deux tiers de la production et a fait disparaître les usines du pays, pour n’y laisser que des grandes surfaces d’alimentation et des fonctionnaires. Tel est aujourd’hui l’état de la France, tel est aujourd’hui son destin : manger et disparaître.

Macron pouvait nommer David Lisnard à Matignon. Il avait autant de chances que Barnier de n’être pas censuré. Mais un libéral aux commandes, vous n’y songez pas ! Vite, vite, un étatiste bon teint ! Ne gâchez pas les obsèques. Lisnard n’aurait sans doute pas réussi, car le tout-Etat lui aurait à coup sûr savonné la pente. Mais du moins aurait-il pu faire savoir aux Français qu’il y a d’autres solutions que celles qui ont conduit le pays à la ruine. Il ne reste plus à ceux que l’idéologie étatiste n’a pas pervertis à retrousser leurs manches et à entreprendre la reconquête de leur patrie.

Le coup d’envoi du combat sonnera bientôt. La durée de l’agonie ne peut qu’être brève dans un environnement que les engagements européens du pays rendent pressant. Barnier a choisi le directeur de cabinet de Le Maire pour diriger le sien. Un signe de plus de la mortifère continuité de l’Etat. Ce n’est pas qu’il faudrait un dépensier à Bercy. Mais un homme neuf, avec un nouveau regard. Là comme ailleurs dans les hautes sphères en France, il faut du renouveau. Pour faire des économies, il faut supprimer des prestations, des subventions, des administrations et des comités. Sans cela, les dépenses restent les mêmes, et pire ne peuvent qu’augmenter.

La table rase n’existe pas dans le monde moderne. Sauf quand le peuple rompt toutes les barrières et jette à bas le régime politique. Rien ne dit que cela n’arrivera pas en France. On ne doit cependant pas le souhaiter, car le redressement n’en est que plus lent et plus incertain. Mieux vaut un nouveau président le plus vite possible, et bien sûr un président libéral. David Lisnard fait partie des prétendants légitimes à cet égard. Il peut y en avoir d’autres. L’histoire humaine a ceci de fascinant qu’elle rend soudain possible ce qui ne l’était pas le jour d’avant.

Homo sapiens s’est développé à la vitesse de l’éclair, si l’on considère les 4,6 milliards d’années qu’avait duré la planète avant son apparition. Il a suffi que les conditions d’existence  des australopithèques soient bouleversées par un changement de la végétation africaine. Le singe s’est redressé pour mieux voir devant lui, son crâne a plus que triplé de volume, et il est devenu un homme. Pour le meilleur et pour le pire, car avec un cerveau aussi volumineux, il a pu concevoir à la fois des merveilles et des folies. Notre enjeu est aujourd’hui le même. L’étatisme est une folie. La liberté une merveille.

Notre meilleur garant reste la conscience du bien, qui nous habite depuis l’origine, et dont beaucoup d’animaux sont également dotés si l’on en croit des études récentes. Ce qui l’illustre bien, c’est la permanence de la vertu dans l’esprit des Français, malgré tant de déboires et de crises de la société. Voilà pourquoi nous pouvons avoir confiance dans l’avenir. Non pas une confiance béate, mais raisonnée et déterminée. Le succès n’est pas certain. Il est possible et cela doit éclairer notre route.

Claude Reichman

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Nouveau premier ministre, un non évènement

Michel Barnier vient d’être nommé premier ministre.

Est-ce important ?

Non, évidemment car la nomination du premier ministre est l’archétype du non évènement dont la presse fait ses choux gras ; histoire de faire de l’audience en s’imaginant que les français vont être passionnés !

En fait, cela n’intéresse personne ; hormis la petite clique des spécialistes du microcosme politique et des politiciens professionnels qui essaient d’exister aux yeux des français !

-les français s’en moquent, ils savent que ça ne changera rien à leur vie quotidienne,

-tout le monde sait que la réalité du pouvoir, sous la Vème République, est à l’Elysée ; entre les mains d’un monarque élu capricieux, égocentrique …mais aussi entre les mains d’une haute fonction publique qui agit à sa guise sans jamais rendre de comptes à quiconque !

Pour le reste, Michel Barnier est un étatiste pur jus ; même s’il n’est pas issu de la haute fonction publique.

C’est un pourfendeur de « l’ultralibéralisme », un véritable crocodile du marigot politique qui cumule 51 années de politique professionnelle.

J’avais commencé à lire son livre sur le Brexit, puisqu’il était à l’époque commissaire européen chargé des négociations avec le Royaume Uni. Je n’ai pas pu le finir dans la mesure où je ne partage absolument sa vision étatiste du monde.

Le seul avantage, si l’on peut dire, est qu’il connait à fond les arcanes du microcosme politique et qu’il saura déjouer les pièges de la politique politicienne.

Mais est-ce que cela sera suffisant pour faire une politique qui sorte la France de l’ornière ?

Permettez-moi d’en douter …

Rien ne changera, on continuera à faire « comme avant » jusqu’au krach final parce que d’une part il n’est pas un réformateur ni un libéral et qu’il va persister à utiliser les vieilles recettes qui ne marchent pas et que d’autre part il va très vite se heurter à la fois au potentat de l’Elysée et aux motions de censure qui vont forcément être déposées par les groupes RN et NFP.

Par ailleurs, il faut être lucide, sous la Vème République le premier ministre ne sert à rien, il n’est qu’un fusible pour permettre au président de se protéger de la colère populaire.

A preuve, la plupart du temps, même les ministres du gouvernement sont choisis par … l’Elysée !

On est donc en plein dans la comédie du pouvoir avec ses faux semblants !

Le pouvoir présidentiel est l’unique pouvoir et le gouvernement n’est qu’une simple courroie de transmission ou d’exécution. C’est la lettre de cette Constitution voulue par De Gaulle parce que celui-ci ne voulait pas avoir à rendre de comptes vis-à-vis de députés et sénateurs qu’il méprisait !?!

Le premier ministre n’est finalement, en France, qu’une illusion de démocratie, un paravent pour masquer que le véritable détenteur du pouvoir est à l’Elysée et que son occupant est irresponsable politiquement.

L’illusion démocratique n’est qu’une illusion et, bien qu’électif, c’est un système monarchique avec sa cour et … ses courtisans. C’est bien là le problème de la Vème République : le président ne fait face à aucun contre-pouvoir et n’est pas responsable politiquement !

Autrement dit, il peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir la moindre sanction ; ce qui est évidement l’inverse de la démocratie !

Pour reprendre une publicité déjà ancienne, la Vème République est à la démocratie ce que le canada dry est à l’alcool !

De Gaulle avait bien compris qu’en se plaçant au-dessus de la mêlée politicienne et de la gestion au jour le jour des affaires de l’Etat, il échappait à la colère populaire en apparaissant comme une figure tutélaire, le deus ex machina au-dessus de la piétaille politicienne tout en tirant discrètement les ficelles de la marionette de Matignon !

Seulement, tous les présidents depuis Giscard n’ont eu de cesse de jouer de leur pouvoir et d’augmenter leur interventionnisme au quotidien ; avec pour conséquence de se mettre au premier plan.

Ces présidents n’ont pas respecté l’esprit dans lequel avait été construite cette République si particulière et N Sarkozy, qui avait déclaré que le premier ministre n’est qu’un collaborateur, en a été un exemple flagrant jusqu’à sa détestation, et son éviction, par les français !

La fonction présidentielle, devenue par la pratique de ces présidents, centre de tout, est devenue, en s’exposant inconsidérément, le totem, la tête de turc, l’exutoire d’un mécontentement populaire de plus en plus vif.

Le piège tendu à tous ces présidents tient en une seule formule : tout pouvoir sans contrepouvoir conduit à l’abus de pouvoir et ils y ont tous sauté à pieds joints par un phénomène que l’on peut définir comme « l’ivresse du pouvoir » !

E Macron en est d’ailleurs devenu une véritable caricature !

Le paradoxe est que cette surpuissance présidentielle, à la fois omnipotente et irresponsable, a débouché à la longue sur tout le contraire de ce qu’elle était censée apporter, à savoir l’efficacité, avec un régime constitutionnel en crise permanente !

Alors, quelle sera l’action de M Barnier dont il faut souligner qu’il n’a pas été choisi par les français mais sélectionné par E Macron à la suite de calculs politiciens que l’on soupçonne particulièrement tortueux ?

Celle qui sera décidée par E Macron et s’il s’oppose à lui, il sera … démissionné d’office car c’est la règle constitutionnelle de la Vème … s’il n’est pas renversé avant par une motion de censure dont la probabilité de survenance est absolument certaine !

E Macron risque-t-il quelque chose dans l’affaire ?

Non, bien évidemment ; il se retranchera derrière la Constitution pour s’agripper à son pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat !

Si Michel Barnier échoue, il nommera un nouveau premier ministre …

On l’a bien vu avec G Attal qui a payé pour l’impopularité du président et qui a été dégagé au bout de 8 mois, sans aucun état d’âme alors qu’il ne s’y attendait même pas !

Toutefois, il n’est pas sûr que tout cela soit suffisant …

Fin de l’épisode et du non évènement !

Bien cordialement à tous !

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Peut-on tout dire ?

En écrivant sur ce blog j’ai la conviction de ne dire que des vérités, de ne jamais tricher, mais au contraire de dénoncer justement les tricheries que je rencontre.

Et pourtant, je suis régulièrement cité devant les juges et je perds toujours, sans exception.

Il y a donc un problème, qui m’interpelle tant il paraît immuable. Il se résume au titre de ce billet : peut-on tout dire ?

Ce questionnement est vertigineux. Il amène, avec le temps de la réflexion — une vie en ce qui me concerne — à la conclusion suivante : on peut tout dire mais on ne peut pas tout entendre, on peut tout regarder mais on ne peut pas tout voir, on peut tout penser mais on ne peut pas tout faire.

Malin, le christianisme a prévu que son Dieu pouvait tout entendre, tout voir et tout pardonner. C’était futé, mais les curés ont tout foutu en l’air en limitant le droit de penser. Dommage.

Tous les individus affrontent cette problématique. Certains n’ont aucune hésitation à se limiter — pour eux évidemment, mais la plupart du temps pour les autres aussi — à ce qu’ils peuvent entendre, voir ou faire. Évidemment ils exigent les mêmes limites des autres. C’est là que vivre en société se complique. Que se pose la question des limites fondamentales, ou si vous préférez des droits fondamentaux.

À quel moment la société est-elle légitime à limiter ce que l’on peut dire, regarder ou penser ? Jamais, évidemment. Nous sommes là au cœur de la liberté individuelle.

C’est plus compliqué lorsque l’on passe de la liberté individuelle à la possibilité, voire la nécessité, de vivre en groupe. Soudain il paraît illégitime d’imposer ce qu’ils ne peuvent pas entendre, voir ou faire à des êtres humains, aux autres. C’est une atteinte évidente à leur personne, à leur humanité, à leur vie.

Alors ? Solution ?

Il n’y en a pas, sans quoi depuis que les hommes la cherchent ils l’auraient trouvée.

L’absence de solution n’implique pas d’oublier la problématique. Disons qu’au contraire chacun de nous doit l’avoir en tête afin de parvenir, au coup par coup, à la solution la plus équitable dans le respect de la liberté individuelle et des contraintes du groupe.

Il s’agit donc d’une réflexion constante, sans cesse renouvelable pour chaque situation. Qui impose sensibilité, tolérance, empathie et un soupçon d’intelligence, accompagnées de beaucoup d’éducation.

Ceux qui pensent être en mesure de diriger notre société devraient être préalablement obligés de nous expliquer comment ils comptent affronter cette problématique.

Bien à vous.

PS : Quelqu’un a dit Michel Barnier ? Ah bon…

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Il faut à la France un président qui lui redonne l’espoir !

Il faut à la France un président qui lui redonne l’espoir !

La seule chose que Macron n’ait pas encore essayée, c’est de se nommer lui-même au poste de premier ministre. Curieusement, il semble que cela ne soit pas interdit par la Constitution. Il est vrai que ceux qui l’ont rédigée ne se doutaient pas que les élus deviendraient fous dans notre beau pays de France. A vrai dire, cela fait longtemps qu’ils sont fous. Au moins un demi-siècle. Le premier à avoir inauguré la nouvelle ère fut Giscard. Il se prenait pour un aristocrate alors qu’il n’était qu’un bourgeois et n’avait pas compris qu’un pays qui avait guillotiné son roi  n’était pas près de remettre la noblesse au pouvoir.

En fait, c’était bien, avec Giscard, une nouvelle noblesse qui accédait à l’Elysée. Celle de la haute fonction publique issue de l’Ecole nationale d’administration. Depuis, elle n’a jamais lâché le pouvoir, que le président fût des siens ou non. On en est là. La crise actuelle est bien une crise de pouvoir. L’échec de la Ve République est d’avoir ruiné l’Etat et appauvri les classes populaires. Normalement, on ne fait pas les deux. C’est ou l’un ou l’autre. Mais les énarques ne font jamais rien à moitié.

Au point où l’on en est, la seule solution est de confier à un nouveau président le soin de réformer l’Etat. La condition est évidemment que cela soit son programme. S’il ne veut que « faire président », cela ne servira à rien. Le plus vexant pour le général de Gaulle est qu’il voulait un Etat fort et modeste : pas plus du tiers du Pib. On en est au double ! Mais la faute en revient aussi à De Gaulle, qui était convaincu que les hauts fonctionnaires resteraient au service de l’Etat et non pas d’eux-mêmes. Fatale erreur. Donner le pouvoir à qui que ce soit, c’est se mettre entre ses mains, sauf à avoir formé de solides garanties. On appelle cela l’état de droit. Le violer vous exclut du pouvoir. En Occident, c’est plus ou moins la règle et cela fonctionne plutôt bien. En tout cas, on n’y a pas de dictateurs.

Mais en France, on n’est pas en Occident, on est en monarchie. Les Français aiment abattre les rois, c’est pour cela qu’ils ne peuvent pas s’en passer. Macron est donc une sorte de roi, plutôt caricatural d’ailleurs. Et ceux qui lorgnent son poste ne voient pas pourquoi ils ne seraient pas rois à leur tour. C’est comme à la cantine de l’école primaire. Les aînés confisquent les desserts des plus jeunes. Qui, devenus aînés à leur tour, procèdent au même rituel. Le directeur de l’école laisse faire. Comme cela, il a la paix. Le drame, c’est quand les parents se révoltent. Tout le système s’enraye alors. Nous y sommes.

Bien entendu, ce que réclame le peuple français, ce n’est pas sa part de dessert. C’est le minimum de démocratie, qui permette à chacun de vivre dignement. Depuis longtemps, ce n’est plus le cas en France. Le pays est mis en coupe réglée par l’administration, qui en plus ne remplit pas son devoir. Qui peut dire que les hôpitaux, les écoles, les finances, la sécurité fonctionnent au mieux dans notre pays ? Et quand le pouvoir se met en tête de relancer l’économie, il augmente les impôts, c’est-à-dire qu’il détruit l’économie. Bref, tout va mal, sauf les Jeux olympiques. Maigre satisfaction !

En fait, on se retrouve dans la situation de la IVe République, minée par une guerre coloniale et par la sécession de son armée. Le changement de régime était devenu inévitable. La situation est à peu près la même aujourd’hui. Le nouveau régime qui est devenu nécessaire devra en revenir à des prélèvements diminués d’un tiers et à un système électoral propre à assurer une majorité au pouvoir. Quelques mesures de bon sens mettront la République à l’abri des médias en ne les laissant pas aux mains des plus puissants industriels du pays. Pour le reste, faisons confiance au peuple. Quand il est traité honnêtement, il est le meilleur gardien des institutions.

Il faut un leader à une révolution. Même si on est hostile à l’idée d’un homme providentiel, on doit reconnaître que tout combat demande un chef. Même Jésus, tout pacifique qu’il fût, se disait fils de David. L’onction vient à celui qui la suscite par sa conduite. Les Francs l’avaient bien compris en élevant le chef sur le pavois afin que tous le reconnaissent. Il va forcément venir un moment où quelqu’un parlera. Malgré le brouhaha, on le reconnaîtra. Et l’écoute du peuple ira croissant, jusqu’à le désigner comme chef. C’est le mystère de l’élection, qui est jouée bien avant le suffrage.

Cette désignation n’a pas même commencé. Il suffit de voir l’incongruité des candidats possibles au poste de premier ministre pour constater le grand vide de la vie publique. Mais la nécessité finit toujours par faire son œuvre. Ayons confiance dans le peuple de France. Il saura bien trouver celui ou celle qu’il mérite.

Claude Reichman

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On ne peut pas continuer comme ça.

Il faut l’avouer, la période est inspirante.

Ce n’est pas tous les jours que les prétentieux que le pouvoir habille se retrouvent à tourner au fond du bocal, attirés là par les honneurs et le lucre comme la guêpe par le miel.

Les voir rugir et se débattre vainement est un bonheur rare.

Apaisé par ce spectacle, les douleurs que ces connards m’infligent depuis vingt ans, trouvent un répit. Certes il va être bref et au sortir du bocal leur vice et leur méchanceté seront sans doute décuplés. Profitons donc de cet espace de bonheur sans nous prendre la tête.

Au détour d’une sympathique insomnie, l’évidence me frappe : nous n’avons dans nos calendriers aucune journée annuelle officielle commémorative des trucs les plus cons du monde. Une sorte de fête de la Saint Con.

Je propose de réparer immédiatement ce manque.

Le 2 août me paraît une bonne date pour fêter la journée nationale de la connerie.

D’abord c’est ma date de naissance et je considérerais comme un honneur d’aider mes frères humains à se souvenir que nous sommes tous un jour le con d’un autre ou de nous-même.

Et puis, c’est le jour où la France, à travers sa somptueuse magistrature, a condamné à mort, par contumace, de Gaulle. Et, plus con que ça, tu meurs. Cela mérite un hommage.

Les bases sont jetées, il nous reste presqu’un an pour peaufiner les festivités de la Saint Con 2025.

Je suis à votre écoute pour monter l’association ad hoc, trouver les sponsors et organiser la première fête des cons le 2 aout 2025. Nul doute que cela sera un chantier considéré comme prioritaire par le prochain Premier Ministre, si nous sommes prêts à temps.

Le parvis de Bercy pourrait être le site de l’acte créatif de cette journée commémorative. J’en demande la disponibilité à la mairie de Paris, dans le même temps que je propose, par la présente, à Madame Hidalgo de parrainer cette première journée le 02/08/2025.

Pour l’inclusion aux jeux olympiques, attendons un peu, il ne s’agit pas de pêcher par trop d’optimisme…

Courage et à bientôt.

Bien à vous. H. Dumas

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La politique chez nous : c’est du tonnerre.

En image ça donne ceci : près de chez vous est un traiteur pas vraiment organisé et pas vraiment honnête, qui vous vend des plats qui, pour diverses raisons, vous rendent systématiquement malade. Mais il vous cajole, vous fait rêver, vous flatte et parait vous considérer, il rajoute des remises sur ses prix qui vous tentent. In fine, vous n’allez donc acheter vos repas que chez lui. Conséquence : vous êtes malade régulièrement.

Vous privilégiez vos affinités avec cet homme, au détriment de la qualité des produits que vous achetez, et vous en payez cash la facture sur votre santé et votre confort.

Ne serait-ce pas un peu con ? … Bien sûr que si, d’ailleurs en réalité vous n’agissez pas ainsi pour vos achats comestibles.

Et pourtant, en politique, c’est exactement ainsi qu’agissent les Français.

Ils aiment ou n’aiment pas, tel ou tel homme ou femme politique, indépendamment de leurs actes, liés à eux exclusivement par l’image qu’ils ont d’eux.

Ainsi rien à leurs yeux ne saurait avoir grâce dans les actes de ceux qu’ils n’aiment pas, alors qu’ils sont prêts à tout pardonner à ceux qu’ils aiment, sans à aucun moment se poser la question des conséquences de ces attachements sur leur propre vie ou sur celle du pays.

Ainsi Macron, alors qu’il fournit des efforts constants pour être aimé arrive à la situation contraire de détestation, liée probablement à sa suffisance, vestige de sa formation par l’Education Nationale…

Je n’adhérais à aucune de ses initiatives, soit qu’elles aient été impuissantes par manque de courage, soit qu’elles aient été contraires à l’intérêt du pays car mues par un désir de plaire déplacé dans sa fonction.

Mais je ne vois pas pourquoi, en cas de bonne initiative de sa part, je me priverais d’adhérer ou de le féliciter.

Or, la dissolution de l’Assemblée nationale est la meilleure initiative politique prise, depuis des lustres.

Et pourtant, unanimement, elle est dénoncée comme une erreur catastrophique.

Alors qu’elle nous permet de découvrir la réalité de la corruption intellectuelle de nos élus, de leur manque total de respect pour nos libertés de base, nos droits fondamentaux, de leur esprit mesquin de boutiquiers.

Doit-on en conclure que les Français préfèrent ne pas connaitre la vraie personnalité de leurs élus, préfèrent croire au Père Noël, plutôt qu’affronter la réalité ?

Est-ce un simple manque de culture politique ou un espoir de désordre propice au développement de combines douteuses que chacun imaginerait à son profit ?

Je n’ai pas la réponse à cette énigme.

En revanche, je suis convaincu que cette lâcheté collective fait le lit de la violence à venir, qui nous pend au nez.

Alors, un espoir fou ? … Que Macron soit capable d’une deuxième initiative de qualité.

Ce serait bien, mais objectivement peu probable.

Sans quoi il y a longtemps que Macron aurait mis en miette le pouvoir de Bercy qui a été, et est, le moteur et le combustible de la corruption de nos élus jusqu’au point de non-retour d’aujourd’hui.

Il est probable, en réalité, que son coup de génie soit dû au hasard, à l’énervement d’un enfant gâté, capricieux, et non une stratégie pesée et calculée au millimètre.

Mais, ne soyons pas comme ceux que nous critiquons, attendons de voir comment il va s’en sortir pour le juger…

Bien à vous. H. Dumas

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