Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Il ne manquerait plus que Mme Trogneux nous conseille les brioches de la pâtisserie familiale…
Cet homme, qui est notre président, en CDD pour 30 mois, est impressionnant. Ce soir il nous a fait un numéro semblable à celui du gars qui chute du haut d’un gratte-ciel et qui en passant devant chaque fenêtre dit : « jusque-là, ça va ».
Pas l’ombre d’une culpabilité, un mépris total pour environ 26 millions d’électeurs, 73% des votants, quand même.
Une obsession pour une solution aux moyens identiques à ceux mis en œuvre dans le cadre de l’échec du gouvernement, avec le fol espoir que le résultat à venir pourrait être différent.
Ses références : le chantier des Jeux Olympiques et la reconstruction de Notre-Dame. Ne lui a-t-on pas dit, à Pôle-emploi, que nous n’avons pas besoin d’un chef de chantier mais d’un Président de la République ?
Et que, pour cela, ses références… laissent vraiment à désirer.
Mais le plus grave
C’est que ce soir il a boosté la violence.
Les émissions, après sa prestation désastreuse, ont été d’une violence soutenue. La resucée de “l’arc commun” dynamise les forces politiques centripètes qui ne pensent qu’en terme de crépage de chignons, voire plus….
En politique tous les mensonges sont possibles – c’est le drame de cette activité – sauf de faire le contraire de ce que l’on dit. Parlez-en au clergé catholique, vous verrez… ils vous expliqueront la facture…
Tous ces politiques sont obsédés par le fric, malheureusement ils ne comprennent rien à l’économie. En fait leur obsession c’est la consommation. C’est-à-dire la récompense que permet l’usage du fric, gagné au préalable grâce à l’économie.
Le fric : oui, les efforts et le respect des règles de l’économie : non. C’est absurde.
Cet homme est absurde. La violence qu’il attise va le détruire évidemment, mais nous aussi, c’est le problème.
Que faire ? Visiblement, il est incapable de prendre la distance nécessaire par rapport à son égo pour analyser objectivement les situations, il en est sans doute ainsi depuis son jeune âge.
C’est probablement un peu embêtant pour lui, mais c’est encore plus grave pour nous.
Nous sommes coincés dans un monde qui demande d’être libres et mobiles pour survivre au désordre général en cours.
Imaginer qu’il pourrait élégamment se retirer pour laisser la France réfléchir et se reconstruire ? Même pas en rêve…
Conclusion : nous sommes foutus.
Bien à vous. H. Dumas
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Ce ne sont pas que des menteurs, ce sont aussi de mythomanes.
Il fallait voir cette soirée politique. Quel enseignement !!!
Voyons, ils sont tous d’accord pour nous dire que la France va mal, que ce n’est pas le moment de déconner. Mais, objectivement, …c’est évidemment leur faute, pas la nôtre.
Alors pourquoi nous traitent-ils d’irresponsables ? C’est incroyable ce délire.
En plus, objectivement, ce n’est pas le sujet.
Le sujet, ils nous le cachent, ou ils se le cachent.
Le sujet, c’est que – suivant en cela une tradition bien établie – la démocratie plonge dans ses travers et les dictatures en profitent pour la ramener.
Ce phénomène est mondial, il s’invite chez nous par une porte dérobée, mais les politiques ne peuvent pas l’ignorer. Ceux qui l’ignoreraient seraient d’un égocentrisme rédhibitoire.
C’est la guerre qui arrive chez nous, habillée en danseuse. Les entrechats des soi-disant représentants du peuple à l’Assemblée nationale cachent mal leur responsabilité.
Cette responsabilité tient en seul fait : avoir bradé l’économie du pays, son capital, pour acheter des voix et vivre la belle vie du pouvoir.
La faiblesse économique attire les prédateurs, les naufrageurs, c’est constant.
Alors, voir sur les plateaux ces charlots nous assurer la main sur le cœur qu’il faut tout faire pour payer la dette qu’ils ont faite, que nous sommes irresponsables de les mettre dehors juste au moment où iIs allaient tout arranger après avoir tout déranger, est une insulte grave à notre intelligence.
En effet, il n’y a qu’une solution, dût-il être absent à l’inauguration de Notre Dame, Macron doit démissionner et donner au peuple son droit à chercher et peut-être trouver des hommes et une formule pour sortir de l’impasse économique et résister à ce qui sans quoi attend le pays : l’invasion par toutes les formes de dictature, matérielles, religieuses et morales.
Oui, l’heure et grave, il ne s’agit pas du confort ou de la susceptibilité de quelques couillons corrompus qui nous ont amené où nous sommes, mais de faire en sorte que la démocratie, ce moins mauvais système, perdure en France. Et ce n’est pas gagné, aussi bien du fait de forces intérieures malfaisantes que de forces extérieures ambitieuses et sans vergogne.
La responsabilité de Macron est énorme. Il a porté à son paroxysme — il a été formé pour cela par notre système éducatif — les faiblesses de la corruption intellectuelle, le cynisme de la réalpolitique, la lâcheté, la délation et le report de ses propres responsabilité sur les autres.
Nous devons revenir aux basiques : à la liberté individuelle, au droit de penser et de s’exprimer librement, à la propriété privée, au respect du capital, à la parole donnée, à l’honneur.
Il ne peut pas prétendre porter ces nécessités, c’est trop tard. Son honneur serait de libérer le peuple, il pourra alors réclamer la paternité de lui avoir ouvert les yeux.
C’est peut-être ce qu’il dira demain à 20H.
Le temps presse, les brutes et le violeurs de conscience sont à nos portes.
En quarante ans les sangliers ont envahi notre espace naturel, jusqu’en ses parties les plus sophistiquées, voire habitées. C’est ainsi que fleurissent, sur les réseaux ou dans la presse, les conseils aux promeneurs susceptibles de se trouver face à face avec un sanglier.
J’ai connu l’époque précédente où il n’y avait presque plus de sangliers, j’ai vu sa réintroduction par les chasseurs à coup de nourriture et préservations diverses. Aujourd’hui la régulation de ces animaux est hors de contrôle. Mais, ils sont majoritairement herbivores… franchement très peu dangereux pour nous, et facilement apprivoisables.
Les loups ont un taux de reproduction inférieur aux sanglier, mais important. Ils sont protégés, et donc ils devraient en quarante ans avoir objectivement envahi notre espace naturel. Les éleveurs protègeront leurs brebis des loups, ils n’ont pas le choix. Les loups sont de gros chiens méchants, ils ne s’apprivoisent pas… Ils ne sont pas herbivores. Il est certain qu’un jour prochain promeneurs ou cyclistes les rencontreront régulièrement… Ils n’auront pas beaucoup de solution…
Je continue à penser que la nature n’est pas une copine, qu’elle est belle mais terriblement dangereuse pour les très faibles animaux que nous sommes. Que l’homme n’existe que parce qu’il a réussi à lutter contre elle et trouver un équilibre fragile avec elle.
Demain nous tuerons les loups dont nous aurons favorisé la réintroduction, ce ne sera pas juste… Ce sera un abus de pouvoir pernicieux.
Les hommes ne sont pas différents de ces animaux, leur intelligence n’a pas de prise sur leur animalité.
En cela ils sont les animaux les plus dangereux que nous rencontrons.
C’est ainsi que dans notre pays ils allument depuis un certain temps la mèche de la bombe qui amènera la violence au pouvoir.
Contrairement aux idées reçues, le pouvoir ne se conquiert pas, c’est la masse qui le confie aux prétendants. Même lorsque ceux-ci font croire, ou croient eux-mêmes, qu’ils sont au pouvoir par leur volonté, il n’en n’est rien.
Les loups vont retrouver un certain pouvoir dans nos campagnes, ils n’en sont pas la cause. Ils ne seront pas conscients de ne pas en être la cause.
Le drame prend naturellement de l’ampleur parce que le pouvoir n’attire que les imbéciles. Quelle personne intelligente voudrait de cet artifice — en dehors de cas spéciaux et éphémères — qui va l’entrainer dans des choix insolubles, l’obliger à entraver, par la force ou la ruse, la liberté des opposants ? Aucune.
C’est la notoriété liée au pouvoir qui attire les gogos.
Une fois en place, ils se trompent sur ce qu’ils sont et sur ce qui est attendu d’eux. Les flatteries leur donnent l’impression d’être supérieurs, et la masse qui ne souhaite que vaquer à ses occupations leur fait croire qu’ils pourraient l’y aider.
Les voilà donc trichant et rusant comme des fous si l’ambiance est au papotage, violents et facilement assassins si l’ambiance est plus dure.
Dans tous les cas ils ne seront que le reflet de l’ambiance générale, que le jouet de leur environnement, tels les loups ou les sangliers.
Or, chaque jour qui passe voit le papotage général englué dans le mensonge que malheureusement il génère inévitablement, et la violence se prévaloir en réponse.
Suivant cette pente inévitable, les gogos du pouvoir vont devenir des assassins.
Ils étaient déjà des pillards, des bandits menteurs, des voleurs, ils vont devenir des oppresseurs physiques, des éradicateurs de liberté, des vecteurs d’emprisonnement et de mort.
C’est la nature. Où, par exemple, le sanglier est un être intelligent qui se débrouille avec les moyens du bord et le moins de violence possible, le loup est aussi un être intelligent mais lui ne connait que sa force, qu’il sait regrouper, pour vivre.
Il en est ainsi des hommes, sauf qu’iIs sont adaptables aux deux situations.
Drôle de fin pour la génération des trente glorieuses…
Il parait que 83% des Français sont au courant, c’est bien plus qu’en ce qui concerne la terreur fiscale…
La sexualité c’est comme le fric, la sienne n’a pas de limite volumétrique, voire morale, mais celle des autres peut, ou doit…, se limiter au SMIC (sexualité minimum imposable au concubin).
Il y a une similitude flagrante entre le fait divers de Mazan et le fait divers de Bullecourt.
Les deux sont catastrophiques, irrespectueux de la vie, de la propriété physique et matérielle des victimes, abominablement douloureux, destructeurs, inacceptables.
La foule se dresse face à ces drames, la pierre à la main. Jetons-là d’abord, nous réfléchirons plus tard, pense-t-elle.
C’est là il me semble que, pour ces deux affaires, il manque un élément clef : la connaissance de l’origine.
Vous savez cette origine matricielle, mère de tout, sans laquelle le mystère s’installe et nous oblige à l’accepter. Au niveau de notre vie d’homme nous sommes bien obligés d’accepter le mystère puisque nous sommes incapables de percer l’histoire de notre origine. Mais en ce qui concerne nos actes, nos petites décisions d’hommes, nous sommes parfaitement capables d’en définir les origines.
Je dirais que la seule façon de nous améliorer, si tant est que cela soit possible, est justement de connaître l’origine de nos actes, de nos situations, pour comprendre et maitriser éventuellement les résultats qui en découlent.
Hélas, notre justice, si imbue d’elle-même, se contente de lancer les pierres que la foule tient dans ses mains. Elle n’effectue pas son travail de recherche, de compréhension et d’explication de l’origine. Ainsi rien ne change. La justice entérine pour le compte de la société une crise de dérégulation qui justifie le châtiment du désigné coupable. Rien sur le fond, fiscal d’un côté, sexuel de l’autre. Pourtant des sujets où une meilleure compréhension ne serait pas un luxe.
Très clairement.
Ici, à Mazan, nous ne savons toujours pas si les produits imposés à Mme Pélicot endorment ou anesthésient. Nous ne savons même pas si les spécialistes le savent.
Et pourtant la différence est de taille. Endormi le cerveau reste sensible aux bruits et aux stimuli, anesthésié il est déconnecté de tout.
Cela ne change pas grand-chose aux faits et aux dangers auxquels cette dame a été exposée, mais cela change tout dans le cadre de la réflexion autour du sujet et de sa présentation publique, aussi des sanctions à venir évidemment liées à l’exposition publique de l’affaire.
Le poids des responsabilités, la présentation judiciaire, ne peuvent pas être appréhendés correctement sans connaître l’origine des événements.
Or, ni à Bullecourt, ni à Mazan, nous ne connaitrons l’origine qui a précédé ces actes révoltants. Nous sommes donc dans l’impossibilité de construire sur ces échecs pour éviter leur reproduction. Comment les juges peuvent-ils faire face à un tel déshonneur professionnel ?
Pour le reste, le sordide de ces évènements est objectivement banal face au sordide universel dont nous sommes abreuvés chaque heure qui passe…
Existe-t-il dans l’univers un lieu plus pur, plus simple, plus paisible, que notre Terre ? Qui ne serait pas le fameux paradis évoqué par les charlatans.
Où on pourrait aller sans casser sa pipe au préalable, évidemment.
Comme toutes les paralysies, celle-ci nous est arrivée progressivement. On se rendait bien compte que rien ne bougeait vraiment dans le pays, mais de là à parler de paralysie, il y avait non pas un monde, mais un univers, même si ces deux mots ont exactement le même sens, sauf si l’on veut admettre que l’univers désigne l’ensemble des astres.
J’admets que cette introduction doit vous paraître étrange, car vous ne voyez pas ce dont je veux vous parler. Paralysie. Le mot évoque évidemment l’administration française, la plus puissante du monde, et où rien ne doit jamais bouger si l’on ne veut pas rompre la puissante harmonie qui s’en dégage. Non, il ne s’agit pas de cela. Car le peuple des fonctionnaires est loin d’être seul concerné. Nous, les Français, nous sommes tous atteints de ce mal profond qui nous a transformés en un peuple de terre cuite.
On ne connaissait jusqu’à présent que l’armée chinoise en terre cuite, découverte sous terre à la fin du vingtième siècle et datant de vingt deux siècles, du temps de Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine. Ces huit mille soldats d’argile avaient été enterrés avec le souverain pour le protéger. Depuis, ils ne bougeaient pas. Mais nous, nous sommes soixante sept millions. Comment a-t-on pu nous fabriquer ? Elémentaire, mon cher Watson. On nous a laissés nous fabriquer nous-mêmes. Sous l’effet d’une drogue puissante, nommée « sécurité sociale ».
Qui aurait pu penser qu’offrir une retraite ou rembourser des soins pouvait paralyser un peuple ? Personne évidemment. Tout le monde était persuadé qu’il s’agissait là d’un progrès social inouï, qui faisait de notre pays le phare de l’humanité. Ce qu’on n’apercevait pas, c’est que ces « avantages sociaux » étaient si précieux qu’ils provoquaient dans l’esprit du peuple un sentiment de panique à l’idée d’en être privé. De ce fait, le moindre changement dans la société apparaissait comme porteur de catastrophe. Et ceux qui, timidement, laissaient entendre qu’on pouvait vivre autrement non seulement n’étaient pas écoutés, mais aussi apparaissaient comme des personnages ridicules, sortis d’un conte bouffon.
Ce que personne non plus ne pouvait imaginer, c’est que cette paralysie des esprits allait aussi gagner les corps. Et non seulement en les rendant, corps et âme, immobiles, mais en les privant de leur chair, qui du coup ne pouvait même plus être déclarée faible, pas plus que le sexe de nos compagnes ainsi dénommées avant qu’elles ne se fussent transformées en guerrières. Oui, notre corps, notre si beau corps, ciselé, musclé, harmonieux sur ses jambes puissantes, n’était plus qu’une statue d’argile et ne bougeait pas plus qu’il ne pouvait concevoir de projet. L’immobilité était désormais son lot. Pour toujours.
Voilà, nous en sommes là, et je ne pensais pas vous apprendre quelque chose avant que plusieurs personnes de ma connaissance ne m’eussent fait la même réflexion : « Non, ce n’est pas possible ! » Mais enfin, regardez-vous, leur disais-je, vous êtes en argile ! C’est pour cela que vous ne bougez plus. Même si vous en avez envie. Même si un sentiment puissant – car il en reste dans ce corps de terre cuite – vous pousse vers quelque action, vers quelque amour. C’est fini. Vous ne bougerez plus jamais. Pour rien.
On me dit que des anthropologues américains sont venus expertiser notre population. Je les soupçonne de vouloir étayer la supériorité de la nation américaine, qui a su se garder d’une déviance semblable à la nôtre en limitant sévèrement les prélèvements sociaux au strict minimum. Peut-être. Ou peut-être veulent-ils savoir si tout cela n’est pas qu’un mauvais rêve pour les adeptes de ce qu’on appelle « le progrès social », qui ne tarderont pas à réveiller tout le monde aux cris de « poisson d’avril ». Pragmatiques comme le sont les Américains, ils sont venus avec des outils élémentaires et passent leur temps à nous gratter ce qui fut l’épiderme et à nous enfoncer leurs gouges et leurs bistouris sous la peau pour vérifier que nous ne bougeons pas sous la torture, signe évident que nous sommes morts.
Bon, nous sommes morts. Cela faisait longtemps qu’on s’en doutait chez ceux qui réfléchissent. Car ils se demandaient tous pourquoi aucune émotion, aucune indignation, aucune envie de vengeance ne soulevait plus le peuple. Maintenant, ils ont compris. Ce qu’on ne sait pas c’est si cette situation est réversible ou définitive. Après tout, l’humanité a connu d’innombrables phases dans son développement et elle pourrait en connaître une autre aussi invraisemblable qu’une renaissance de sa chair. Le Christ a bien ressuscité ! Certes, il est le seul à avoir connu cette grâce, mais un seul c’est mieux que personne. Cela donne de l’espoir. Et il n’en a fallu qu’un pour que la religion chrétienne conquière des milliards d’êtres humains.
Je sais que cette chronique va provoquer de l’émotion. Mais comme celle-ci ne sera suivie d’aucun effet, je la publie sereinement. Au temps de la guerre froide, on racontait cette histoire. La guerre étant devenue chaude, les deux derniers aviateurs de la planète, un Américain et un Russe, s’affrontent dans le ciel d’Afrique et s’abattent mutuellement. Un vieux singe les voit tomber et se tournant vers sa guenon lui dit : « Eh bien, bobonne, tout est à recommencer.» C’est vrai, l’humanité croit que tout peut toujours recommencer.
Claude Reichman
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Voilà un sujet très actuel. Enfin, disons dans nos salons de causeries. Je ne suis pas sûr que, hélas ou pas, ce soit un sujet d’intérêt mondial…
Demandons son avis à notre nouvelle encyclopédie, qui s’appelle elle-même « intelligence artificielle ». Rappelons que précédemment les encyclopédie parlaient d’outil de connaissance, pas d’intelligence. N’était-ce pas plus précis ? Plus clair ? Plus modeste ?…
Donc voici ce que dit Chat GPT du consentement :
« Le consentement est un concept fondamental dans de nombreux aspects de la vie sociale, juridique et personnelle. Il se réfère à l’accord volontaire donné par une personne pour qu’une action soit entreprise ou pour participer à une activité. Voici une exploration du consentement sous différents angles :
Définition et principes de base
Le consentement signifie dire “oui” librement, sans pression, manipulation ou contrainte. Il repose sur plusieurs piliers :
Liberté : La décision doit être prise sans coercition.
Clarté : La personne doit comprendre ce à quoi elle consent.
Réversibilité : Le consentement peut être retiré à tout moment.
Capacité : La personne doit être apte à consentir, c’est-à-dire en pleine possession de ses moyens intellectuels, physiques et juridiques (ex. : majorité légale, absence d’altération mentale).
Consentement dans les relations interpersonnelles
Dans les relations, qu’elles soient intimes, amicales ou professionnelles, le consentement est essentiel :
Consentement dans les relations sexuelles : Une relation sexuelle doit être basée sur un accord explicite entre les partenaires. L’absence de “non” ne signifie pas un “oui”. Des campagnes de sensibilisation comme “Only Yes Means Yes” insistent sur l’importance du consentement verbal et explicite.
Interactions quotidiennes : Même des gestes simples (comme toucher quelqu’un ou emprunter un objet) nécessitent une demande et une acceptation.
Consentement dans le cadre légal
Contrats et accords : Dans la sphère légale, signer un contrat signifie donner son consentement à ses termes. Cependant, ce consentement doit être éclairé et non obtenu par ruse ou pression.
Soins médicaux : En médecine, aucun traitement ne peut être administré sans le consentement du patient, sauf dans des situations d’urgence ou si le patient est incapable de consentir et qu’il n’y a pas de représentant légal.
Importance de l’éducation au consentement
L’éducation au consentement dès le plus jeune âge est cruciale pour :
Sensibiliser à l’importance de respecter les limites des autres.
Apprendre à exprimer ses propres limites.
Prévenir les abus et les violences.
Les défis liés au consentement
Consentement sous influence : Si une personne est sous l’effet de drogues, d’alcool ou sous pression, son consentement est invalide.
Différences culturelles : La perception du consentement varie selon les sociétés, ce qui peut poser des défis dans des contextes internationaux.
Zone grise : Dans certaines interactions, le consentement peut être ambigu ou mal interprété, ce qui rend crucial d’établir une communication claire.
En résumé :
Le consentement est un acte de respect mutuel et de liberté individuelle. Il joue un rôle clé dans la construction de relations saines et dans le respect des droits de chacun »
C’est bien, non ?
Vous imaginez, depuis que j’ai lu ça, je gamberge…
Je cherche où et à quoi j’ai consenti dans ma vie.
A ma naissance ?
Franchement ce n’est pas mon impression. Bien plus, je n’ai pas ouï-dire que mes géniteurs aient consenti eux-mêmes à mon arrivée…
Mes premiers pas, mes premières paroles ?
Pas trop non plus. Je me demande si je ne serais pas resté à quatre pattes plus longtemps, en me contentant d’onomatopées.
L’école ?
Alors là sûr que non. Je n’ai jamais donné mon consentement. Je ne prétends pas avoir eu raison. Je rappelle que la question ici n’est pas la raison, mais le consentement.
Le travail ?
La situation est mitigée. J’ai bien aimé travailler, mais plus souvent sous la contrainte que par consentement. Et pourtant, certains considèrent que j’ai été un privilégié.
Autour de moi les autres m’ont donné l’impression d‘avoir mollement consenti.
Mon pays ?
Je ne l’ai pas choisi, il n’a jamais imaginé me demander mon consentement, en quoi que ce soit…
Mes impôts ?
Vous m’attendiez là, évidemment. Eh bien oui, personne n’a jamais envisagé de me demander mon consentement à ce sujet.
Donc, tout bien réfléchi, cette idée de consentement, comme le dit dès le début Chat GTP, est un concept, un simple concept. C’est-à-dire une abstraction, une construction intellectuelle, une aide à la réflexion, mais en aucun cas une réalité concrète.
Les réalités concrètes sont la force, la ruse, la méfiance, les situations, les ambitions, le courage, la lâcheté, l’intégrité, le respect des autres ou son absence, etc… et enfin le temps.
Alors ? Devons-nous nous étriper pour savoir qui a consenti à quoi ? Pourquoi et comment ? Avons-nous le droit de décréter qui consent et qui ne consent pas, sachant qu’une des caractéristiques du consentement c’est son renoncement possible à tout moment…
En quoi la collectivité aurait-elle une légitimité pour juger du consentement, qui me parait une notion particulièrement personnelle et ambigüe.
Il me semble que si la collectivité se contentait de faire en sorte que les interactions entre chacun de nous ne puissent pas nous porter un préjudice personnel, certain, constaté indubitablement, ce ne serait déjà pas si mal, toute idée de consentement restant alors de la sphère du privé.
En tout cas, en ce qui concerne la fiscalité, ce serait parfait… et inespéré…
La Question Prioritaire de Constitutionnalité. Vous n’en avez pas trop le souvenir ?
Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce qu’en disait en 2011, un haut et respectable fonctionnaire — qui savait ce qu’il disait puisqu’il était alors membre du Conseil Constitutionnel – Monsieur Renaud DENOIX de SAINT MARC :
« Cette réforme, entrée en vigueur le 1 mars 2010, a un triple objectif :
– Premièrement : elle donne un droit nouveau au citoyen en lui permettant de faire valoir les droits qu’il tire de la Constitution.
– Deuxièmement, elle permet de purger l’ordre juridique des dispositions législatives inconstitutionnelles ; cette procédure conduit à l’abrogation, par le Conseil constitutionnel, des dispositions contraires à la Constitution. Les décisions produisent un effet erga omnes (à l’égard de tous ou égal pour tous).
– Troisièmement, elle assure la prééminence de la Constitution dans l’ordre interne. Elle met fin ainsi à une anomalie de la hiérarchie des normes française qui voulait que la norme suprême ne puisse pas être invoquée utilement dans une procédure dès lors qu’une loi faisait « écran ». »
Un bel enthousiasme, il y a 13 ans déjà.
Vous vous rendez-compte, faire valoir nos droits constitutionnels, que les hommes de l’Etat — ces escrocs — bafouent allègrement chaque jour qui passe.
Assurer la prééminence de la Constitution, donc : de la liberté, de la propriété privée, des comptes que nous doit l’administration, d’un impôt consenti, d’une justice équitable, etc…on croit rêver.
D’ailleurs, il rêvait M. Renaud Denoix de Saint Marc, puisque rien n’est arrivé de tout ce qu’il imaginait alors.
Quels citoyens déposent des QPC, et quels en sont les résultats par rapport aux disfonctionnements que nous constatons tous entre nos droits constitutionnels et la réalité de notre maltraitance de la part de l’administration des hommes de l’Etat ?
En 2023, 850 QPC ont été déposées. Seules 160 ont été transmises, donc 690 ont été bloquées par la justice, qui est l’organe de transmission. Sur les 160 examinées, seule 32 ont fait l’objet d’un avis favorable, donc d’une modification de la loi jugée non conforme à la Constitution. Modifications certainement si marginales que vous n’en avez pas entendu parler, et que vous n’avez constaté aucune modification dans votre vie de tous les jours, pourtant si différente de ce que prévoyait pour nous notre constitution, tout particulièrement la DDHC.
Oui, il rêvait M. Denoix de Saint Marc, il n’avait pas très bien compris que les magistrats ne sont que des hommes, relativement ordinaires.
Que deviendraient-ils si notre liberté constitutionnelle nous était reconnue ?
Qui peut imaginer, en dehors de M. Denoix de Saint Marc, qu’iIs se satisferaient de juger, acte si peu gratifiant, et non d’exercer le terrible pouvoir qui leur est confié : le pouvoir de condamner.
Voyons, ils sont de gauche parce que la spécialité de la gauche c’est de condamner, ils ne le sont pas par vocation philosophique. En réalité, ce sont des bourgeois…
Sachez-le, le magistrat aime condamner et, à la manœuvre, les femmes y sont encore plus égales que les hommes.
Qui n’a pas compris cela ne peut pas saisir le fonctionnement du machin que l’on nous somme d’appeler « justice ».
Alors, tout naturellement, la sincérité de la QPC a été laminée. A-t-elle jamais existé, puisque son dépôt est filtré par ceux-là mêmes qui violeraient la Constitution en appliquant journellement les lois qui lui seraient contraires ?
Tout est bon pour ne pas accepter une QPC.
Initialement, elle pouvait être exposée simplement, comme une lettre à quelqu’un de confiance. Aujourd’hui, le formalisme est compliqué, il faudrait démontrer que le sujet traité ne l’a pas déjà été, et puis, disons-le, si elle n’est pas déposée par un avocat avec force de références, peu d’espoir qu’elle passe la barre de la sélection et soit transmise au Conseil Constitutionnel… Elle est devenu tout sauf sincère…
Puisqu’on en parle : ce LIEN pour lire la QPC que j’ai établie ce jour, qui n’a aucune chance d’être retenue.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Vous rappelez-vous de la QPC"
L’élection de Trump fait souffler un vent de panique sur tous ceux qui, dans le monde occidental, font semblant de travailler. Ils sont légion, que ce soit dans les administrations ou les innombrables comités officiels, et, juste équilibre des choses, dans les organisations dites sociales qui s’occupent de tâches bidons, comme l’insertion professionnelle de ceux qui ne savent vraiment rien faire, ou le recyclage des objets usés que nos industries produisent par milliards et que nous ne parvenons plus à nous payer tant nous sommes devenus improductifs et insolvables.
Donc riches et pauvres de la planète sont unis dans leur désir acharné de vivre aux crochets des autres. Et les rares qui savent encore faire quelque chose mais qui ploient sous la besogne se demandent pendant combien de temps encore ils parviendront à faire vivre tout le monde. Trump vient de donner la réponse : plus pour longtemps. La campagne américaine nous a offert le spectacle d’une somptueuse paire de claques. Celle qui a été administrée à Obama. Le retraité de Martha’s Vineyard, l’île des milliardaires de gauche dans le Massachusets, où il s’est offert une somptueuse propriété, avait repris du service pour tenter de faire élire Kamala Harris. Il a donc répandu sur les Etats-Unis son habituel prêchi-prêcha de phrases toutes faites et de bons sentiments frelatés au profit de sa protégée, mais ce fut en vain. Piteux, il s’est replié sur lui-même en attendant des jours meilleurs.
Sans perdre une minute, Trump a constitué son équipe qui attend avec impatience le 20 janvier pour entrer en action et tout semble indiquer que ce sera bien une tornade. Evidemment, comme tous les évènements historiques, celui-ci n’aura de conséquences que progressives, mais le monde vient de franchir un cap. Nous avons abusé de toutes les facilités que nous offre le progrès technologique, au point que des illuminés nous parlent d’une nouvelle humanité, comme si vivre, pour certains, jusqu’à cent ans nous faisait changer d’espèce, quand on sait – enfin les Ecritures nous le disent – que Mathusalem a vécu jusqu’à 969 ans.
Le grand défi de notre époque est de se doter de dirigeants responsables. Quand on pense que les pays occidentaux se sont figés dans l’immobilité pendant deux ans à cause d’une épidémie banale qui n’a tué que les personnes âgées et malades, on se dit que tout reste à faire dans la sélection de nos hommes politiques. D’autant que la politique chez nous n’est qu’une succession de postures et de déclarations invraisemblables. Voyez le débat en France sur le budget. Tout le monde politique dit n’importe quoi et se garde bien de proposer une méthode pour sortir du déficit abyssal qui nous plombe. Pendant ce temps les usines – ou ce qu’il en reste – ferment chaque jour par dizaines tandis que les fins limiers cherchent en vain les 50 milliards qui ont disparu on ne sait comment des comptes de la nation.
Quand la situation financière d’un pays devient désespérée, il ne peut se sauver que par des décisions vigoureuses. Ce fut le cas quand la cinquième République succéda à la quatrième. La situation actuelle est pire. C’est dire que la vigueur devra être plus prononcée. Mais qui le dit ? Quelques blogs s’efforcent de sonner l’alarme, mais les médias du système se taisent obstinément, comme s’il s’agissait d’un secret d’Etat. En fait, il s’agit de laisser la population dans son sommeil, comme si son réveil devait sonner l’heure de la révolution, alors qu’on ne devrait mettre en œuvre qu’un plan de sévères économies. Mais le pouvoir est si impopulaire qu’il en est arrivé à avoir peur de tout.
Les juges contribuent allègrement à ce climat délétère en poursuivant à tout va les dirigeants de droite, les seuls à subir ce sort puisque les dirigeants de gauche sont par nature honnêtes et intouchables. En ce moment c’est le Rassemblement national qui passe son temps devant le tribunal correctionnel pour avoir utilisé des assistants parlementaires à s’occuper de politique, alors que par nature un parti a surtout cela à faire. Pas de quoi condamner son principal dirigeant à de la prison et à l’inéligibilité. Mais c’est pourtant ce que les juges s’apprêtent à faire, puisque c’est la mission qu’on leur a assignée. La seule sanction que les juges encourent pour leurs actions abusives est morale, c’est-à-dire inexistante. Pas de quoi les freiner. Seul le peuple peut le faire. Mais il ne faut pas le déranger dans son profond sommeil.
La démocratie est un système très imparfait, car il génère d’incessantes disputes entre les citoyens en raison du fait qu’ils sont égaux devant la loi. Mais la dictature est bien pire. Or le choix n’est qu’entre ces deux systèmes. C’est pourquoi nous devons faire vivre la démocratie du mieux que nous pouvons. La meilleure solution est de ne pas donner à l’Etat des moyens disproportionnés. Car il suffit qu’un groupe malfaisant s’empare de l’Etat – fût-ce par la voie électorale – pour que le pays tout entier tombe sous sa coupe. On l’a vu en Allemagne avec l’hitlérisme. Des moyens appropriés à sa mission régalienne doivent suffire à l’Etat. Et les vaches seront bien gardées !
Claude Reichman
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Vous pensez que vous êtes un bon conducteur, respectueux des limitations de vitesse et que, par conséquent, vous ne risquez rien !
Et puis, un jour ordinaire, vous ouvrez votre boite aux lettres et le ciel vous tombe sur la tête : Un avis d’amende pour excès de vitesse dont vous ne vous rappelez pas !
A ce stade 2 attitudes sont possibles :
-soit vous acceptez et payez en vous disant que vous avez dû faire une erreur, même si vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir commis cette infraction.
-soit vous essayez de comprendre, voire vous vous insurgez, et là vous allez de surprises en surprises !
Vous commencez par lire le document et vous n’y comprenez rien !
Rassurez-vous, c’est intentionnel !
Néanmoins, il est écrit que vous pouvez joindre l’ANTAI qui est l’organisme chargé de la gestion des amendes au 0806 606 606.
Vous appelez parce que vous souhaitez obtenir des renseignements sur l’avis …
Premier constat : Les délais d’attente au téléphone sont extrêmement longs et personne ne peut vous donner de renseignement utile car c’est le Parquet (Ministère public) qui a le dossier et que le Parquet vous … ne pouvez pas le joindre pour avoir des explications !
En outre, les renseignements communiqués sont soit inutiles, soit contradictoires soit même carrément inexacts et de nature à vous faire commettre des erreurs préjudiciables !
En fait, le système a été conçu pour que vous suiviez un parcours imposé et que vous … payiez sans discuter. D’ailleurs, on vous fait une promo : si vous payez dans les 15 jours (portés à 30 jours en cas de paiement par internet) ce sera juste 45€ au lieu de 68 !
3 cas sont prévus :
-vous payez,
-vous pouvez justifier que le véhicule a été vendu ou volé (auquel cas vous n’êtes pas responsable)
-vous avez prêté votre véhicule, et vous devez dénoncer le conducteur pour être exonéré.
Par ailleurs, il est écrit que vous devez payer le plus rapidement possible pour éviter les frais de poursuites tout en indiquant, discrètement, que le paiement de l’amende vaut reconnaissance de l’infraction et sans vous dire que ce paiement implique l’impossibilité ultérieure de contester ou même simplement d’obtenir la moindre explication.
L’erreur du système n’est clairement pas envisagée, l’hypothèse d’un contrôle abusif non plus ; quant aux droits de la défense ils se limitent à la possibilité de demander la photo !
En cherchant un peu, vous vous apercevez que le contrôle a été fait par un radar mobile c’est à dire une voiture radar ; dont on sait qu’il s’agit d’un service public sous-traité à des sociétés privées.
Ce système est basé à la fois sur la photo de votre véhicule et la géolocalisation de l’infraction avec cet élément fondamental que la défaillance d’un des deux paramètres doit entrainer l’invalidation du contrôle. Pour faire court : même si c’est votre voiture sur la photo, si la géolocalisation est inexacte, l’infraction ne peut pas être valablement constatée !
Deuxième constat : Le système est totalement opaque c’est à dire que vous ne connaissez pas les conditions du contrôle et vous ne pouvez pas les connaître hormis la photo (que vous pouvez demander) et la géolocalisation de l’infraction par indication des coordonnées géographiques. En effet, latitude et longitude sont indiquées sur l’avis (à la différence des radars fixes pour lesquels seul un point kilométrique est indiqué).
Or, rien ne permet de penser qu’il ne peut jamais y avoir une erreur alors qu’il est arrivé que le système des voitures radar soit pris en défaut notamment parce qu’il est resté calé « par erreur ou oubli » sur 70 km/h sur une route limitée en fait à 90 km/h.
Il se pose alors une double question :
– quant à l’existence d’une rémunération des conducteurs de voitures radar « au rendement » qui serait de nature à « inciter » le conducteur à « améliorer » ses résultats notamment en « oubliant », volontairement ou non de modifier les paramètres ; car finalement nous ne connaissons pas les compétences et la rigueur professionnelle de ces conducteurs. Si le système est manuel, le conducteur peut-il oublier, lorsqu’il quitte une zone à 70, de recaler le radar à 90 pour le maintenir à 70 avec fatalement une hausse significative des infractions ?
-quant à la validité de la géolocalisation en tant que moyen de preuve. En gros, si le système se recale automatiquement, peut-il simplement se tromper ou boguer et que se passe-t-il en cas d’erreur ?
Or, vous apprendrez qu’en cas de contrôle par géolocalisation, les erreurs sont fréquentes mais que l’administration rechigne évidemment à le reconnaitre car il s’agit d’un business extrêmement rentable (les amendes ont rapporté la somme colossale de 2 Mds€ en 2023).
Ce problème de la géolocalisation utilisé comme moyen de preuve d’une infraction s’est posé avec le contrôle LAPI des véhicules en stationnement et un arrêt du Conseil d’Etat vient d’énoncer qu’il appartient à l’autorité poursuivante de prouver la réalité de l’infraction et notamment qu’une vérification de la géolocalisation a bien été effectuée par des agents préalablement à l’expédition des PV.
Troisième constat : Il est évident que le système a été conçu dans l’optique d’une « course au rendement » et qu’il n’y a aucun contrôle de la réalité des infractions. Les PV sont expédiés automatiquement dans le but d’optimiser le rendement financier.
Ce sont les questions que je me suis posées lorsque pareille mésaventure m’est arrivée en mai dernier en partant pour la Grèce car, en me rendant sur Google Maps pour savoir où ce contrôle avait été effectué, je me suis rendu compte fortuitement que le point géographique figurant sur le PV ne correspondait pas du tout ; ce qui pose tout simplement la question de la validité du contrôle et par voie de conséquence de l’amende et fin fine du retrait de point !
J’ai donc contesté après avoir payé la consignation auprès du service de la DGFIP (service des impôts) qui est très difficile à joindre bien que seul habilité à recevoir le paiement.
Quatrième constat : même si vous êtes innocent, vous devez payer d’avance l’amende sous forme de consignation, sous peine d’irrecevabilité de votre recours en précisant bien qu’il s’agit d’une consignation. L’administration commet une « erreur » mais c’est à vous de payer !
En outre, en cas de contestation, il ne suffit pas d’avoir un motif, il faut aussi respecter les délais de recours qui … ne sont bien évidemment pas indiqués sur l’avis de contravention (il s’agit de l’art 530 du Code de Procédure Pénale avec des règles particulières en matière d’infractions routières). Passé ces délais et faute de consignation, vous êtes forclos c’est à dire que vous perdez votre droit à contestation compte non tenu du fait que la contestation doit impérativement être effectuée par lettre recommandée au-delà d’un certain délai.
Reste à savoir quelle sera l’attitude du Ministère Public ; étant entendu qu’il appartient à celui-ci de prouver la réalité de l’infraction ?
En effet, il existe une règle de droit essentielle : si la géolocalisation peut être retenue à charge contre le prévenu, une géolocalisation manifestement erronée invalide le contrôle et l’avis de contravention doit être annulé car on ne peut pas exercer des poursuites pénales sur le fondement de faits ou de constatations dont on sait qu’ils sont erronés !
Le Ministère Public peut annuler le PV et ordonner le remboursement de la consignation ou … vous faire citer devant le tribunal afin d’obtenir votre condamnation en essayant d’influencer le juge qui, bien souvent, n’a même pas besoin de cela (mon expérience des Tribunaux de police, en tant qu’avocat, m’a laissé quelques souvenirs mémorables) !
Cinquième constat : l’administration complexifie intentionnellement les « règles du jeu » tout en se gardant bien de vous communiquer certains éléments pourtant essentiels, notamment de procédure, afin de pouvoir ensuite commodément rejeter votre recours !
L’Etat n’attend finalement que votre soumission car le but n’est pas que vous puissiez exercer vos droits à la défense mais bien que vous passiez à la caisse ; ce qui est devenu flagrant avec l’automatisation des contrôles et des sanctions.
En fait, nous assistons au phénomène malheureusement trop fréquent de dévoiement d’un système administratif qui, sous prétexte de sécurité, poursuit un but exclusivement financier !
Conclusion : Personne n’est à l’abri d’un contrôle inexact ou abusif bien que l’administration fasse tout pour masquer cette réalité en exploitant intentionnellement des règles complexes dans le but d’obtenir, à toutes fins, un paiement.
Au moyen âge, il y avait les coupeurs de routes qui rançonnaient les voyageurs malchanceux.
Aujourd’hui, cette fonction est remplie, sans aucun complexe, par l’Etat avec la collaboration active de ses fonctionnaires !
Pour ma part, j’appelle cela tout simplement du banditisme d’Etat !
« Un escroc est une personne qui trompe ou manipule les autres dans le but de leur soutirer de l’argent, des biens ou d’autres avantages de manière malhonnête.
L’escroquerie repose généralement sur des stratagèmes ou des mensonges pour abuser de la confiance des victimes. Par exemple, un escroc peut promettre des gains fictifs, vendre des objets inexistants, ou usurper une identité pour obtenir des informations sensibles.
En droit, l’escroquerie est souvent considérée comme un délit, et elle peut être punie par des peines de prison ou des amendes. »
Combien d’escrocs sur 66 millions de Français ?
Avant de se prononcer il faut, il me semble, séparer les escrocs en deux catégories : les gentils et les méchants. Certes les deux ont pour objectif de nous voler, mais les premiers par la séduction, les seconds par la menace et la force.
En ce qui concerne les premiers, refuser de rentrer dans leur jeu et possible sans risque, et le plaisir d’être séduit vaut dans tous les cas un peu, même si ce peu devient vite trop si on se laisse envoûter.
En ce qui concerne les seconds, ils ont aussi une période séduction, qui ne manque pas de charme la plupart du temps. Mais ce qui les caractérise c’est le fait que lorsque nous ouvrons les yeux, lorsque nous voulons échapper à leur séduction, ils deviennent redoutables, méchants, maltraitants, voire mortels.
Ils commencent alors à prétendre que ce sont nous les escrocs parce que nous résistons à leurs pillages. Le comble…
Ils disposent de la force morale par l’intermédiaire d’une justice manipulée ou complice, de la force physique par les condamnations émanant de cette justice.
Ils prétendent que nous devons impérativement adhérer à l’une de leurs escroqueries, que ce serait la preuve de notre liberté. Ils se présentent à nous sous diverses raisons sociales, nous imposent d’en choisir une, alors qu’elles ont toutes le même objectif : nous piller, et le même stratagème : affirmer que c’est pour notre bien et qu’ils pilleront le voisin, pas nous …
Un constat s’impose : 60% environ du pays coche la case, joue le jeu des escrocs méchants. Ce sont ceux-là même qui croyaient les curés puceaux à vie, qui croyaient que le roi représentait Dieu, qui croient aujourd’hui que les hommes de l’Etat remplacent Dieu, le roi et les curés…
Nous sommes donc déjà à 40 millions d’escrocs, directs ou par procuration. Reste l’autre partie de la population, celle où se niche l’escroc basique qui ne peut compter que sur son charme.
Je dirais que finalement, à l’usage, l’escroc qui ne dispose pas de la force est souvent obligé pour escroquer de travailler plus que s’il était honnête. Sans compter les risques qu’il prend et qui finissent toujours par être découverts, lui valant de sérieux ennuis qui annihilent ses résultats.
Donc, les escrocs gentils sont assez peu nombreux dans la population, au pif je dirais 10% des 26 millions non-escroc de la population globale.
Reste une différence de taille :
L’impunité totale des escrocs méchants. Pour cela ils appellent leur escroquerie : la politique.
Pourrons-nous sortir de cette situation, et comment ?
Je ne vois pas d’autre possibilité qu’un miracle.
Comment faire pour qu’une majorité de gens accepte de n’être que ce qu’ils sont au lieu de penser que par le pillage délégué aux politiques ils pourraient devenir ce qu’ils rêvent ?
Comment empêcher des pillards de se faire donner un mandat pour piller impunément, à l’aide de promesses mensongères ?
On sent bien que c’est impossible, que ça a toujours été impossible et que ça le sera toujours. C’est éternel.
Alors à quoi sert d’en parler, voire d’en prendre conscience ? À rien.
Mais ça soulage, ça éclaire notre noir destin.
La sagesse est-elle de devenir escroc ou complice d’escroc ?
Peut-être, mais il faut alors se soudoyer soi-même, réduire sa conscience en bouillie, fermer les yeux sur le mal fait aux autres, éradiquer l’amour de son panel émotionnel.
Il faut se doper à la haine.
Gare aux débordements… je crois qu’ils arrivent au galop. C’est peut-être par eux que l’escroquerie sera cantonnée à sa part naturelle…
Bien à vous. Henri Dumas
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Les scènes de foule se multiplient dans le monde entier. L’homme n’aime pas vivre seul, même s’il a l’habitude de massacrer ses semblables. Arrivée à huit milliards d’individus, que va devenir l’humanité ? Elle va continuer à croître, sauf si une catastrophe naturelle survient ou si une guerre nucléaire se déclenche. Pendant plus de trois milliards d’années après la naissance de la terre, la vie a été réduite à des amibes. Puis elle s’est développée de façon vertigineuse, on ne sait pas pourquoi. Depuis, elle n’a cessé de se diversifier, créant aussi bien des dinosaures que des virus. On en est là. Et nous ne savons pas si des juges vont empêcher Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle.
Le contraste est frappant entre notre destin planétaire et nos préoccupations de citoyens. Mais comme le sort de la planète nous échappe, nous nous consacrons à de plus petits soucis. Avant celui de Marine Le Pen, le sort de Pierre Suard et celui de François Fillon ont dépendu des juges. Dans le cas de Suard, qui présidait Alcatel-Alsthom, la plus belle entreprise française, un juge a considéré qu’il avait détourné les fonds de l’entreprise pour installer un système d’alarme à son domicile. Or il l’avait fait à la demande du ministère de l’intérieur qui devait protéger les grands patrons français visés par les terroristes d’Action directe et avait préféré cette solution à la présence permanente des policiers chez lui. Cela avait suffi au juge pour lui interdire de rencontrer toute personne avec laquelle il travaillait habituellement et par le forcer ainsi à démissionner. Plusieurs années plus tard, sa totale honnêteté fut reconnue par la justice. Mais l’entreprise était morte.
François Fillon avait employé son épouse comme assistante, ne faisant rien d’autre que la totalité des parlementaires français à qui le législateur avait octroyé des fonds pour se faire aider. Un juge le mit en examen de toute urgence, ruinant ses chances de l’emporter à l’élection présidentielle à laquelle il faisait figure de favori. Nous eûmes donc un certain Macron, qui est toujours là. On sait que le premier président de la cour d’appel s’était bien gardé de charger de l’instruction le juge de permanence, comme il devait le faire, pour confier la besogne au juge Tournaire, grand chasseur de gibier de droite devant l’Eternel.
Et voici qu’un tribunal français veut condamner Marine Le Pen à de la prison et à l’inéligibilité pour avoir, au grand jour, employé des assistants parlementaires, rétribués par le parlement européen, à des tâches politiques variées. Le plus étonnant – qui est d’ailleurs la preuve de la manipulation contre Mme Le Pen – est que rien n’empêchait le président socialiste du parlement, M. Schultz, de mettre en garde les élus du Rassemblement national contre cette façon d’en user avec leurs assistants, puisque elle n’était nullement dissimulée. Bien entendu il n’en a rien fait et a préféré saisir la justice.
On débat à l’infini sur les plateaux télévisés de la menace qui plane sur la présidente du RN, détentrice de la confiance de 11 millions d’électeurs et donc favorite à la prochaine élection présidentielle. On oublie seulement de dire qu’il ne s’agit en rien d’une manœuvre malhonnête de ce parti, mais d’une interprétation du règlement du parlement. Ce procès est donc complètement abusif et peut s’analyser comme un véritable coup d’Etat.
C’est ainsi que de coup d’Etat en coup d’Etat la démocratie français se transforme en république bananière. Ce qui n’empêche pas les élus de plastronner ceints de l’écharpe tricolore, ni Macron d’inaugurer tous les chrysanthèmes de la planète qui passent à portée de sa main. Ce sinistre spectacle ne peut que faire honte aux patriotes français. Ils sont de loin les plus nombreux dans le pays, même si parfois leurs opinions politiques divergent. Mais avant tout, ils aiment la France et souffrent de la voir rabaissée.
Il serait bon pour notre pays que des hommes de devoir se lèvent et entreprennent le redressement national. Car sinon tout laisse craindre que de petitesses en saloperies nous ne dégringolions encore plus bas. Ce qu’il y a de pire dans la chute d’un pays, c’est que rien ne semble pouvoir l’interrompre que la volonté humaine. Or, disait Pascal, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues. » Le relâchement actuel est mauvais signe. Surtout qu’il s’accompagne de délires comme le changement de sexe ou la refonte de l’histoire. Dans Le Figaro, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin retrace les caractéristiques du cerveau humain, qui est devenu de plus en plus volumineux depuis au moins trois millions d’années. Ce que Hublin ne nous dit pas, c’est si ce développement du cerveau n’est précisément pas cause des comportements erratiques de l’homme. Mais à qui faire appel pour y remédier ? Aux médecins ? Aux philosophes ? Aux religieux ? Bigre ! La vie n’est pas simple !
Claude Reichman
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Croissance faible ou nulle, désindustrialisation, balance commerciale et comptes publics fortement déficitaires, le décrochage français ne peut plus être caché.
La France s’enfonce lentement dans les difficultés et est visiblement incapable de se réformer avec, in fine, une dette et des déficits publics hors de contrôle malgré une pression fiscale record.
Il y a désormais urgence à agir afin d’échapper à une situation qui pourrait devenir ingérable surtout que la défiance s’impose désormais dans l’opinion publique.
Que faire ?
On sait qu’il faut impérativement revoir de fond en comble notre système social et fiscal afin de libérer l’activité économique et la création de richesses qui permettront de trouver les ressources nécessaires.
Or, il devient de plus en plus évident que la caste des hauts fonctionnaires qui dirige le pays refuse de faire les réformes nécessaires et préfère se cantonner dans les vieilles recettes qui ont fait la preuve de leur nocivité ; notamment en choisissant la solution de l’alourdissement des impôts pour résoudre les problèmes dont elle est le plus souvent à l’origine !
Les effets pervers sont connus : Société bloquée, ascenseur social en panne, paupérisation et, in fine, une population qui se sent méprisée par les hommes de pouvoir qui, pense-t-elle, n’agissent qu’en fonction de leurs seuls intérêts.
C’est pourtant bien l’action politique qui conditionne tout le fonctionnement d’un pays puisque c’est le pouvoir politique qui donne les impulsions et prend les décisions, notamment en matière fiscale et sociale.
Or, vous allez voir que le système est totalement verrouillé ; ce qui n’ouvre malheureusement pas beaucoup d’espoir pour une évolution favorable, du moins à moyen terme.
Pour cela, il faut remonter dans le passé.
Sous la royauté, le souverain était de droit divin c’est à dire que son pouvoir absolu résultait de la volonté divine !
Les révolutionnaires, en 1789, dans leur volonté de rompre avec l’ancien système, ont procédé à une translation du pouvoir absolu du roi vers le peuple ; c’est à dire qu’ils ont proclamé que, désormais, la souveraineté, autrefois monarchique, était désormais populaire !
Seulement, les révolutionnaires n’ont pas vu que cette vision constitutionnelle contenait, en germe, nombre de nos difficultés actuelles.
Tout d’abord, la souveraineté n’entraine pas nécessairement la liberté alors que la Constitution se définit essentiellement comme un système de garantie des libertés individuelles face à la puissance et à l’arbitraire de l’Etat !
En outre, dans la mesure où il n’existe pas, au niveau national, de démocratie directe, le pouvoir souverain du peuple est nécessairement délégué à des élus (les députés de l’Assemblée Nationale).
Se pose alors le problème du contrôle du Parlement lui-même.
Nous nous trouvons ici en présence d’une première défaillance majeure du système politique français car, aussi surprenant que cela puisse paraître, personne ne contrôle les élus du peuple !
La conséquence la plus immédiate est que le peuple, au nom duquel les lois sont votées, n’est pas à l’abri de lois abusives votées par des députés ignorants, corrompus, manipulés (y compris par une puissance étrangère), voire drogués !
Et, cette défaillance majeure a été sciemment aggravée par le système constitutionnel de la Vème République qui a organisé, du fait de la volonté du général De Gaulle, d’une part la mise sous tutelle du Parlement, sous l’autorité de l’exécutif, et plus précisément du président de la république et d’autre part l’élection du président de la république au suffrage universel avec le sous-entendu que le président est le délégataire de la souveraineté populaire ; confisquant donc ce rôle à l’assemblée nationale !
Conclusion ; c’est finalement le président qui détient la réalité des pouvoirs alors qu’il est politiquement irresponsable ; le premier ministre n’étant qu’un homme de paille, un fusible politique dont le président change à sa guise en fonction des aléas politiques ou de … son humeur.
Le rappel de quelques dispositions de la constitution de 1958 vient compléter ce tableau :
-le président est garant de la constitution (art 5) ce qui ne veut rien dire et ne l’empêche surtout pas de la manipuler à son profit !
-Le président préside le conseil des ministres (art 9) ce qui confirme la sujétion du 1er ministre au président.
-le président est le chef des armées (art 15).
-Le président peut faire usage de son droit de grâce à titre individuel (art 17) réminiscence des anciens pouvoirs royaux.
-le désormais fameux article 49.3 qui permet de faire passer comme votés des textes de lois qui n’ont pas été votés par le Parlement. On ne peut pas faire pire en termes de négation de la démocratie car les représentants du peuple, s’opposant à un texte, se retrouvent bafoués dans leur fonction par un exécutif qui passe outre !
Conclusion qui s’impose : le président de la République concentre absolument tous les pouvoirs, directement ou indirectement, sans subir une quelconque responsabilité politique ; ce qui constitue à tout le moins une grave anomalie.
Rappelons cette déclaration de Montesquieu : « l’existence d’un souverain tout puissant, qui n’est lié ni par la justice naturelle ni même par ses propres lois, n’est rien d’autre que le despotisme ».
Le seul cas où le président perd une partie de ses pouvoirs, sans toutefois devenir impotent, cette situation n’ayant visiblement pas été envisagée par les concepteurs de la Vème république, est lorsqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale et ne peut pas constituer de coalition (ce qui est le cas en ce moment).
Le seul organe de contrôle est le conseil constitutionnel, chargé de veiller à la conformité des nouveaux textes avec la Constitution, mais celui-ci n’a pas l’efficacité recherchée surtout qu’il ne s’agit aucunement d’un organe judiciaire mais bien d’un organe politique recyclant d’anciens ministres et présidents (lesquels sont membres de droit).
En outre, il n’a aucun pouvoir d’action sur le président de la république !
Enfin, selon l’art 61 al 2 de la constitution, il ne peut pas s’autosaisir et sa saisine n’est que facultative par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs.
Peut-on espérer un rééquilibrage par le biais de la justice judiciaire ?
Hélas non car, sous la Vème république, elle n’est pas un pouvoir constitutionnel mais une simple autorité placée sous la tutelle et le contrôle du président de la république (art 64) et la constitution ne contient aucune disposition de nature à lui conférer un quelconque pouvoir de contrôle sur le parlement ou l’exécutif !
La séparation des pouvoirs, principe constitutionnel indispensable à toute démocratie moderne, longuement exposé par Montesquieu dans « l’esprit des lois », garant de la démocratie et qui a dicté les révolutionnaires dans leur rédaction de la déclaration des droits de l’homme de 1789, est donc totalement absente des institutions françaises !
Et cette situation a été encore aggravée par la main mise par la haute fonction publique sur tous les appareils de l’Etat car, ne nous leurrons pas, les gesticulations des députés et sénateurs ne sont finalement que de l’esbroufe médiatique, de peu d’effet sur la « bonne marche des affaires de l’Etat », car à la fin c’est toujours la haute fonction publique qui décide !
Et qui contrôle la haute fonction publique ?
La Cour des Comptes mais, comme par hasard, celle-ci n’a aucun pouvoir de sanction et, de toute façon, les contrôleurs sont les collègues des contrôlés ; les contrôleurs d’un jour pouvant devenir les contrôlés du lendemain !
Vous imaginez bien ce que cela signifie car qui sanctionne les abus de la haute fonction publique ?
Personne !
Nous nous trouvons finalement face à un système qui ressemble étrangement à une monarchie élective avec son monarque et sa noblesse ; ce qui a nous amène à la question fatale : à quoi servent l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la cour des comptes ?
Réponse fatale, lucide et inéluctable : à rien, si ce n’est à faire croire à une apparence de démocratie dans un système totalement biaisé et sous contrôle d’une minorité qui a tout d’une caste !
Ainsi que l’a écrit Montesquieu « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) ».
Ainsi donc, en théorie, le peuple est souverain mais son pouvoir lui a été confisqué par une élite illégitime dont le représentant est le président de la république lui-même !
Finalement nous ne sommes pas loin de la dictature … car la Constitution, censée nous protéger, se contente de nous asservir !
Il y a urgence à réformer ce système mais … qui le fera ?
Bien cordialement à tous.
Partager la publication "Réformer la France ? Impossible sans une suppression du statut de la fonction publique et une révision constitutionnelle !"
Il est clair que Marine Le Pen n’a aucune sympathie pour les gens comme moi, qui défendent la liberté, le droit de propriété, la nécessité du capital, le mérite et les élites qui en découlent, en un mot le capitalisme démocratique et son économie inclusive — comme il est convenu de l’appeler depuis le dernier Nobel d’économie –.
Bien sûr, ce manque de sympathie de sa part pour la société que je crois juste, qui n’est que celle décrite par notre constitution, m’amène à mon tour à ne pas avoir une grande sympathie pour les méthodes et les idées qu’elle véhicule.
Et cependant, je trouve ce qui lui arrive intolérable.
Quand j’entends le ministre de la Justice, Didier Migaud, déclarer qu’il faut que la justice soit la même pour tout le monde : je rêve. Il a vu ça où ? Désolé pour la facilité, mais je trouve son discours « nigaud ».
Revenons sur le sujet Le Pen, qui en réalité est le sujet, jamais réglé, du financement de la politique.
Au temps lointain de ma jeunesse, les prétendants à la politique avaient le plus souvent précédé leur prétention d’une activité professionnelle qui leur avait fourni les moyens du bénévolat qu’était alors l’acte politique.
Puis l’enrichissement soudain et mirifique du pays pendant les trente glorieuses a changé la donne. Les impécunieux ont réclamé le droit à l’accès au pouvoir politique.
Cela a paru normal, ça l’était probablement, peut-être…
Mais s’ils obtinrent assez rapidement, une fois élus, des émoluments importants pour ce bénévolat, le problème de la mise de fonds initiale n’a pas été évoqué.
L’économie se portait alors si bien qu’il parut naturel de la mettre à contribution. C’est ainsi que les élus et leurs partis politiques ont organisé une corruption hors du commun en échange d’autorisations bidons payées grassement.
Ce que j’en connais personnellement, pour les avoir vus sans y participer, ce sont les pots de vin liés à la loi Royer pour obtenir les autorisations d’implantation de la grande distribution et les monopoles qui vont la tuer, ou encore les demandes de permis de construire et les trafics sur la constructibilité des terrains à travers les POS et PLUI.
Je suppose qu’il en a été de même, à plus grande échelle, dans les autres secteurs de l’économie : l’industrie, les services, etc…
Toute cette corruption aurait dû finir devant la justice dont parle le « nigaud ». Mais, comme elle n’existe pas, il a été inventé la loi sur le financement des partis politiques en même temps que l’on décorait et honorait les coupables.
Cette loi de financement des partis politiques n’est ni plus ni moins qu’une prime à ceux qui sont en place, puisque ce financement est calculé sur le nombre d’élus ou de voix.
Comment financer la phase qui précède ?
C’est le problème Le Pen, c’est le problème de toute pensée politique qui souhaiterait convaincre les Français. C’est stupide et injuste.
C’est le fromage et le monopole pour les partis en place, c’est cette situation qui génère une armée d’hommes politiques sans intérêt, sans idée, juste intrigants.
Comment expliquer que les magistrats fassent, dans le cadre de l’affaire du RN, comme s’ils ne savaient pas tout cela.
Nous voilà arrivés à la consanguinité intellectuelle de nos élites.
Du fait que la sélection mise en place est unique, les élites ont tous le même angle de vision de la société, qui est la connaissance par l’enseignement.
Or l’enseignement, lorsqu’il n’a comme initiateur que la sélection scolaire, fabrique des scolaires uniquement. Ils se regroupent entre eux dès le plus jeune âge à l’école, ils ne vont plus se quitter, même quand ils se crêpent le chignon.
Leur éveil à la vie est consanguin.
L’élite, comme pour les arts, chanson, cinéma, etc…, devrait être diverse, multiculturelle, c’est une nécessité absolue.
Or la justice est à ce sujet particulièrement figée. Tous les magistrats sont formés à la même école, ils raisonnent et pensent tous pareils. Je les rencontre un peu partout en France, les têtes changent à l’extérieur, mais l’intérieur est partout identique.
Donc, Marine Le Pen n’a rien compris. C’est grave pour elle…
Les magistrats sont sincères, ils ne la visent pas particulièrement. Lobotomisés par leur école, ils ont été limités dans leur capacité à voir au-delà de l’instant présent, à aider à la création d’une réflexion qui devrait normalement générer une jurisprudence, essentielle à une démocratie, que nous n’avons pas.
Ils ne sont pas capables d’analyser la sottise du financement des partis politiques et la relativité de la combine employée par le RN pour financer son aventure politique.
Entre nous, que l’argent dévolu à la politique y reste, comme dans le cas des fonds européens utilisés par le RN, où est le scandale ailleurs que dans la pesanteur lourdingue des prétoires ?
Mais, comme je ne pense pas que Marine Le Pen ait comme ambition de casser la consanguinité élitique, mais de s’y fondre, je ne verserai pas une larme pour elle. Je les garde pour nous, qui allons devoir assumer la ruine et peut-être la guerre où nous mène la fadeur morale de la consanguinité intellectuelle de nos élites.
Bien à vous. H. Dumas
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Le 7 novembre, à 13h30, j’étais devant la 7ème chambre de La Cour d’appel de Paris, où je me levais au coup de sonnette, comme il se doit.
Puis, quatre heures plus tard, après qu’une seule et probablement terrible histoire de Suédoise au lycée français de Stockholm, difficile à saisir pour les non-initiés, ait accaparé les magistrats, j’ai été appelé à la barre, il était 17h30.
Levé à six heures et parti aussitôt de Marseille, où j’étais en réunion de travail la veille, je n’avais pas déjeuné pour être présent à l’heure de la convocation : 13h30.
Par ce lien : LIEN, les conclusions que j’ai tentées de défendre.
Objectivement les magistrats — enfin la magistrate rapporteuse de mon dossier — m’ont écouté. Ont-ils entendu et compris la situation qui les implique comme nous tous ?
Objectivement je ne le pense pas. Ils n’habitent pas sur la même planète que nous.
Ils ne sont pas libres. Le fait de ne pas avoir à répondre de la responsabilité de ses jugements ne rend pas libre, pas plus pour eux que pour chacun de nous.
Ils sont hermétiques à la réalité, au moins dans leurs fonctions. En fait dans l’incapacité structurelle et humaine de juger.
Comment pourraient-ils donner acte que nous sommes dirigés par des escrocs ?
Comment appeler ceux qui puisent dans le portefeuille commun pour, à minima, financer des structures reconnues officiellement comme inutiles ?
Comment appeler ceux qui détournent les fonds public pour les diriger vers des investissements dont ils attendent exclusivement un retour électoral, indifféremment de toute utilité reconnue.
Prenons un exemple.
Crise annoncée dans la construction.
Explication officielle : le taux des intérêts, la guerre ailleurs, Trump, évidemment le néo-libéralisme et M. Arnaud…. etc…
La réalité : le secteur est entièrement vérolé par une économie extractive. Du premier m² de foncier, au dernier m² occupé, toute la chaine est entre les mains de l’administration et des élus, qui se prétendent une élite initiée.
Par ce biais ils arrivent à l’exploit suprême de reproduire partout Sarcelles — sa densité et sa monotonie – dont l’horreur a pourtant justifié leur prise de pouvoir…
C’est aussi triste que c’était prévisible.
Il n’y a rien à attendre de ceux qui possèdent le pouvoir, aux ordres desquels est notre « justice ».
Alors, quand le procureur s’est levé et a froidement recommandé aux magistrats contre moi une condamnation de prison, je n’ai pas été surpris. J’ai été anéanti…sidéré…
Voilà un être intelligent, au pouvoir illimité, qui réinvente le GOULAG..
La prison pour délit d’opinion, l’inquisition, la terreur, la violence aveugle, l’inhumanité, la haine de l’opposition, de la démocratie.
Car, de quoi s’agit-il ?
Le Maire et son chef Fournel aujourd’hui chef de Barnier, paniquent à l’occasion de l’assassinat d’un inspecteur des impôts.
On les comprend, ils ont peur, à juste raison, de l’injustice et de la terreur fiscale qu’ils mettent en œuvre au service des escrocs qui nous gouvernent. C’est 30 à 50% d’impôts en trop, par rapport aux besoins réels, qu’ils éditent et recouvrent, pour notre plus grand malheur.
Alors, lorsque je demande que ce drame de Bullecourt fasse l’objet d’une enquête, que nous connaissions la vérité des hommes et des chiffres — ce qui est la moindre des choses — Le Maire et son chef Fournel donnent l’ordre — oui : donnent l’ordre — à la justice de considérer que ma demande correspond à un délit « d’apologie publique de crime ».
Il va falloir beaucoup de courage et d’abnégation intellectuels aux magistrats pour faire dire cette horreur à mes écrits, qui sont critiques mais n’appellent jamais à la violence.
Finalement, ils y arrivent facilement. Ils vont me mettre en taule une journée et envisagent beaucoup plus, sans état d’âme…
Il n’est plus temps d’avoir confiance en eux, d’espérer être un jour remis dans ses droits, il est temps d’avoir peur d’eux, avec toutes les désespérances que cela implique…
Ce qu’a dit le procureur le 7/11/2024 est dit. Quoiqu’il arrive ce sera une tâche sur notre justice.
Comment pourrait-elle se remettre d’une telle trahison par rapport à la vérité, d’une telle soumission aux hommes de l’Etat escrocs ?
Comment peut-on imaginer que la justice puisse être rendue par un « machin » dont les enquêtes sont exclusivement dépendantes d’un parquet dont on constate son total asservissement aux HE escrocs ?
Tout ça pour ça… Où sont passées mes lumières ? N’y a-t-il plus que des pantoufles ?
Bien à vous. H. Dumas
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L’éclatante victoire de Trump n’aura surpris que les médias de gauche. Tant il était évident que les Américains n’en pouvaient plus des extravagances de ce qu’on a appelé le wokisme, qui voyait dans le changement de sexe l’accomplissement de la civilisation. Les Etats-Unis vont retrouver la raison (que les électeurs de Trump n’avaient pas perdue) et continuer à dominer la planète du haut de leur puissance économique et financière. Les jaloux et les envieux vont devoir trouver autre chose pour nuire.
Quant à l’Europe, elle est en train de se suicider méthodiquement, en se pliant aux diktats des écologistes, qui ont mis à l’ordre du jour la suppression des moteurs thermiques et donc la mort de l’industrie automobile européenne. Et voilà que pour la première fois depuis presque un siècle, Volkswagen ferme des usines, tandis que Stellantis est au plus mal. Et ce n’est qu’un début. En France, tous les voyants économiques sont au rouge. En Allemagne la coalition au pouvoir éclate. Et partout ailleurs en Europe on comprend enfin qu’une immigration massive ne peut que provoquer de graves désordres.
« Tout a toujours mal marché », disait l’historien français de droite Jacques Bainville, mort en 1936. Et encore n’avait-il pas vécu la deuxième guerre mondiale. En fait l’histoire depuis plus de vingt-cinq siècles a montré que la démocratie fonctionne mal et que l’humanité n’a pas d’autre choix, en dehors de celle-ci, que la dictature. Le seul remède au grave dysfonctionnement de la démocratie est la qualité des hommes de gouvernement. Il faut reconnaître à cet égard que Ronald Reagan, Margaret Thatcher et le pape Jean-Paul II ont réussi à abattre le communisme soviétique et ont délivré la planète de ce poison mortel. Ce trio béni n’est pas près de trouver des successeurs, mais le seul fait qu’il ait existé peut nous permettre d’espérer.
Le sort est cruel. En ce moment, les Français assistent au spectacle de gouvernants qui refusent de s’expliquer sur la disparition de 50 milliards dans les finances de notre pays. Personne ne les accuse de se les être mis dans la poche, mais tout de même 50 milliards, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval, comme on disait au temps où il y avait encore des chevaux en ville. En fait l’explication est simple : l’économie et par conséquent les recettes de l’Etat se sont effondrées, comme il était facile de le prévoir par un simple examen de la situation du pays. La France vit à crédit et ne parvient même plus à se passer d’emprunter, pas plus qu’elle n’est capable de rembourser le principal de sa dette.
Si les Allemands n’avaient pas garanti la solidité de la Banque centrale européenne, il y a longtemps que nous n’aurions plus été en mesure d’emprunter. Mais maintenant qu’à son tour l’Allemagne est en crise, il va falloir trouver autre chose pour permettre à la cigale française de continuer à chanter. Par exemple une gestion sérieuse des finances publiques. Et là, ça va faire mal ! Quand un gouvernement veut tailler dans les dépenses publiques, il soulève aussitôt un tsunami de protestations. Qui anéantit rapidement ses projets d’économies. Si bien que la seule méthode possible consiste à baisser la totalité des dépenses sans aucune exception. C’est ainsi que le Canada a procédé, avec succès, au début des années deux mille.
Encore faudrait-il pouvoir persuader les Français de l’efficacité de cette méthode et, pour cela, la leur proposer. Mais les médias se refusent à cette simple évocation, qui ferait passer de mauvaises nuits à la classe dirigeante. Alors continuons de laisser dériver le cadavre au fil de l’eau. Mais à un moment ou à un autre, il se trouvera forcément quelqu’un pour alerter les habitants de cette présence macabre. Et là, je ne vous décris pas les scènes de colère et de panique. Le grand soir sera venu. A toute heure du jour ou de la nuit !
En France, même les réseaux sociaux fonctionnent mal. Quelques individus qui ne représentent qu’eux-mêmes les inondent de leurs messages sans intérêt et y noient ainsi les débats. Il va falloir trouver autre chose. Le mieux serait que les médias se comportent enfin de façon démocratique et n’accueillent pas en permanence la petite smala de chroniqueurs qui y ont leur lit de camp. Les animateurs des chaînes d’information n’ont même pas la liberté de choisir leurs intervenants. C’est une autre petite smala de programmateurs qui est à la manœuvre. Sans la moindre représentativité non plus. La banalité et l’ennui sont ainsi garantis, selon le vœu des propriétaires des médias.
Le système social français et la société d’assistance qu’il a créée sont responsables de l’effondrement démocratique de notre pays. Mais il ne faut qu’une étincelle pour que tout explose. Les causes d’embrasement sont innombrables, à commencer par le manque de ressources qui met plus de 60 % des Français en régime de pauvreté. Les insoumis font leur miel de cette situation. Mais ils n’ont à proposer que de s’en prendre aux riches. Lesquels se sont depuis longtemps mis à l’abri à l’étranger. Il ne restera bientôt plus aux insoumis que de se dépouiller les uns les autres. C’est d’ailleurs ainsi, d’Esope à La Fontaine, que toutes les fables finissent !
Claude Reichman
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La capacité de nuisance et la nullité des dirigeants sont sans limites !
C’est vraiment impressionnant !
Et pourtant, que d’arrogance, de morgue et de mépris !
Faisons ensemble l’inventaire de leurs derniers exploits :
EDF est en grande difficulté parce qu’on l’oblige à acheter de l’électricité à un prix supérieur au prix du marché pour financer de manière artificielle un marché de l’énergie basé sur l’économie subventionnée des énergies dites renouvelables !
On persiste à implanter des éoliennes partout à un cout délirant sans aucune efficacité énergétique,
Le massacre du marché de l’immobilier continue avec des normes impossibles (le fameux DPE) qui entrainent pour les propriétaires une interdiction de louer sauf à dépenser des sommes disproportionnées pour l’amélioration de l’isolation sans possibilité d’en récupérer ne serait-ce qu’une partie sur le locataire !
Nous assistons au massacre de l’industrie automobile avec un malus délirant pour obliger la population à acheter des voitures électriques dont elle ne veut pas ! Les ventes plongent et les constructeurs ne vont pas tarder à réclamer à corps et à cris des subventions pour leur permettre de survivre sans licencier en masse en Europe !
Parallèlement, on va augmenter la fiscalité sur les entreprises qui sont les seuls créateurs d’emplois productifs parce que les entreprises, pour la haute fonction publique, « c’est personne » et que les entreprises ont toujours été la vache à lait du gouvernement quelle que soit sa couleur politique,
Le pays subit la plus forte pression fiscale au monde mais il a été décidé d’alourdir la barque d’au moins 30 Mds en assurant évidemment qu’il n’y aurait que les riches qui paieront alors que l’on sent une fébrilité taxatoire tous azimuts !
L’Augmentation du contrôle de l’Etat sur la population s’accentue au nom de la solidarité, de l’équité fiscale, de la sauvegarde de la planète,
Au nom de l’équité fiscale et de la justice sociale, il a été décidé une augmentation des taxes sur l’énergie et notamment l’électricité prétendument au nom d’une transition énergétique en vue de sauver la planète mais en fait essentiellement pour boucher des trous budgétaires insondables !
Les retraites des fonctionnaires sont chroniquement déficitaires et sont financées par la dette (le régime est déficitaire de 80 Md€ par an) et aucune réforme n’est prévue !
La France est lentement en train de s’écrouler économiquement.
Après la chute de Casino, Auchan va licencier 2.300 personnes, Michelin va fermer 2 usines à Cholet et Vannes (1.254 salariés concernés) et on assiste à une explosion du nombre des faillites ! En outre, plusieurs équipementiers, tels Bosch, ZF, Continental, et Valeo ont aussi annoncé des plans sociaux ; et cette situation concerne aussi l’Allemagne avec des plans sociaux massifs de l’industrie automobile (VW Group).
Or, quand les grandes entreprises, qui sont les plus résilientes, commencent à licencier, c’est que ça va vraiment mal !
Constat incontournable : énergie chère, fiscalité au maximum encore alourdie, règles sociales invalidantes, secteur public pesant couteux et inefficace, déficit budgétaire record, vous avez là toutes les recettes de la catastrophe à venir !
Pour faire simple, ils vont faire … tout ce qu’il ne faut pas faire !
Franchement, chapeau bas !
N’ayons pas peur des mots, tout cela parce que nos hauts fonctionnaires, qui vivent dans le déni tout en contrôlant le pays, refusent de faire les réformes nécessaires et continuent comme si de rien n’était !
D’ailleurs, le monarque de l’Elysée, lui-même haut fonctionnaire vit très bien aux frais des français. La Cour des comptes dans son rapport du 29 juillet épingle ses dépenses record de 2023 (125,5 M€) ; en hausse de 14% par rapport à 2022 sous réserve que ce chiffre soit … exact. Précision intéressante : il n’y a aucun contrôle ni aucune sanction quant au niveau de ses dépenses, il peut donc faire absolument ce qu’il veut !
Le risque d’une telle politique est évidemment de provoquer, du fait d’un alourdissement excessif de la fiscalité, un krach économique par effondrement à la fois de la production industrielle du fait du matraquage des entreprises et de la consommation sur les particuliers alors que le taux de prélèvement fiscal est déjà le plus élevé de la planète.
Car, la suite apparait parfaitement prévisible : augmentation du chômage, diminution de l’activité économique et, à la fin, diminution des recettes fiscales pour l’Etat qui va se trouver confronté à l’effet Laffer qui a été empiriquement prouvé.
Nous allons donc probablement être confrontés dans les mois qui viennent à une dépression carabinée … qui pourrait bien être amplifiée avec l’élection de D Trump qui ne fait pas mystère des mesures protectionnistes qu’il compte faire adopter.
Enfin, chez des amis, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de presse de Michel Barnier retransmise à la télé (je n’ai pas la télé).
Autant vous dire qu’il m’a laissé la très mauvaise impression d’un homme fatigué, qui avait du mal à trouver ses mots, à rassembler ses idées et à les exprimer clairement et qui ne maitrisait pas son sujet.
Ce manque de vivacité intellectuelle m’a nécessairement fait penser Joe Biden, surnommé sleepy Joe (Joe l’endormi), dont les graves problèmes intellectuels l’ont d’ailleurs amené à ne pas se représenter à l’élection présidentielle américaine.
En outre, il a été opéré d’une lésion cervicale dont on ne saura rien au nom de la transparence …
Pas rassurant du tout … quant à son rôle réel alors qu’il est visible que les mesures proposées pour « redresser la situation » lui ont été imposées par les bonzes de Bercy ; lesquelles se résument à des hausses d’impôts !
On continuera à dépenser à tout va, n’importe comment, pour n’importe quoi alors que l’Etat français et ses décideurs vivent très clairement au-dessus des moyens des français !
Margaret Thatcher, qui n’est pas très populaire en France ni même d’ailleurs au Royaume Uni, avait eu cette phrase prémonitoire : « le socialisme s’arrête lorsque l’on a fini de dépenser l’argent des autres ! »
Bien cordialement à tous !
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Un pan de plafond s’est effondré à la maternité de l’hôpital de Bordeaux. Par bonheur la jeune accouchée sur le lit de laquelle le plafond est tombé n’a pas été touchée, car elle se trouvait sur le côté du lit. C’est ainsi que commence mon ouvrage « La révolution des termites », publié en 1990. A ceci près que la poutre qui s’est effondrée dans ce récit se trouve au ministère des finances. L’important est que tout commence, partout où les choses vont mal, par un effondrement. Bien entendu ce genre d’évènement suscite, toujours et partout les mêmes commentaires. Chacun y voit un mauvais signe pour la société, s’alarme auprès de son entourage, et retourne à ses occupations.
Lorsque, des années plus tard, les effondrements se multiplient, la crise de la société ne fait plus de doute pour personne, et les ministres s’égosillent chaque jour devant les ruines. Mais rien ne change dans l’écoulement du temps. Tout continue comme d’habitude, à ceci près que les citoyens se parlent en hochant la tête en signe d’inquiétude. La seule chose que le pays ne parvient pas à faire est d’adopter une politique pour faire face à la catastrophe. Et celle-ci déroule ses fastes sans que rien ne vienne empêcher leur marche harmonieuse.
L’histoire, que nous avons tous étudiée à l’école, est faite de catastrophes, dont la plupart sont des guerres. A l’ère moderne, il s’agit plutôt de déroutes économiques, même si une bonne guerre est loin d’être exclue. L’essentiel pour les esprits éclairés est que tout aille mal et qu’il soit impossible d’arrêter le cours des évènements. Car sinon cela signifierait qu’il faut que chacun se dresse face au désastre et l’affronte avec courage. Mais que ferait-on alors de nos chères habitudes ?
La France est aujourd’hui en bonne voie d’effondrement. Rien de ce qui se passe dans notre cher et vieux pays n’était imprévisible. Et il s’est trouvé des observateurs avisés pour le prévoir. Bien entendu, personne ne les a pris au sérieux. Non qu’on les eût traités de farfelus, mais parce que leurs prévisions n’étaient jamais accompagnées d’actes. Pour qu’une révolution ait lieu, il faut que des gens se décident à passer à l’action. C’est triste à dire, mais c’est ainsi. Les hommes au pouvoir disposent de la force armée et du droit de s’en servir. En France, par exemple, ils ne s’en privent pas en ce moment, où les gendarmes et les CRS font un festival. Sans que personne ne les en empêche vraiment. Il est vrai qu’à ce jour ils réussissent à maintenir l’ordre, à condition de ne pas trop regarder du côté des banlieues.
La dernière révolution, celles des gilets jaunes, a été brisée par les forces de l’ordre, qui n’ont pas hésité à frapper et à éborgner les manifestants, sur l’ordre de Macron. Exit les réformes. Les électeurs ne savent plus où ils en sont et envoient n’importe qui à l’Assemblée. Du coup, la France est ingouvernable. Elle ne supporte plus Macron, mais au lieu de démissionner, il parade là où il peut et entretient le désordre. Tout cela est le résultat d’un demi-siècle de mal-gouvernance, que la société civile n’a pas su empêcher. Il ne nous reste plus que le chaos pour commencer à entrevoir une issue.
Face à la paralysie de l’Etat, il y a encore les Français. C’est dire que nous ne sommes pas désarmés car nos compatriotes sont des hommes et des femmes de qualité. Il faut leur donner le pouvoir par le biais de comités locaux qui se réuniront en Etats généraux. C’est ainsi que s’est faite la révolution de 1789. Plus aucun corps constitué n’a le moindre crédit dans notre pays. Cette crise des institutions est le résultat de la prise du pouvoir par les hauts fonctionnaires. Ils n’ont aucune légitimité à le détenir. Le lien entre gouvernants et gouvernés est rompu. Une crise de ce type ne peut se résoudre que par une grande lessive.
Les médias ne jouent pas leur rôle, et ils ne le joueront pas. Tenus par des capitaux d’Etat ou privés, ils n’ont aucun lien avec le peuple. Les réseaux sociaux ont eux aussi perdu toute crédibilité. Il faudra que des voix nouvelles les régénèrent. Et que ceux qui s’en sont immodestement emparés laissent la parole aux autres. Le seul élément d’optimisme réside dans une loi de la nature qui veut que les plus dynamiques guident les autres. Il suffit qu’ils se décident à le faire. En deux siècles, l’humanité à fait d’immenses progrès matériels. Les progrès moraux restent à faire. Que les vrais penseurs se mettent au travail !
Au VIe siècle avant notre ère, à Milet en Ionie, il a suffi de quelques esprits d’élite pour que l’homme apprenne à raisonner. Depuis, on n’a guère progressé. Ce qui manque à l’homme actuellement, ce ne sont pas les connaissances, c’est la logique. Or celle-ci ne peut s’épanouir qu’à condition de refréner les passions. C’est tout l’enjeu de la situation actuelle. Quand on entend sur les chaînes d’information des parleurs professionnels s’écharper à coup d’arguments stupides, on ne peut qu’être consterné de ce triomphe de l’obscurantisme. Or c’est celui-ci qui, aujourd’hui, fait l’opinion. Première mission des gens de bien : chasser les bavards du temple et donner la parole au peuple !
Claude Reichman
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Chaque jour je suis sidéré de l’incompréhension dont fait l’objet la place de l’économie dans notre société, de la confusion qu’il y a entre la monnaie consommation et la monnaie capital.
Contrairement à ce que je vois ou à ce que j’entends, je ne pense pas que ce problème soit de l’ordre du collectif.
Je pense qu’à partir du moment où chacun a situé sa position par rapport à l’économie s’installe automatiquement le respect que nous devons tous aux choix des autres et aux contraintes qui en découlent.
Je m’adresse aux jeunes citoyens de notre nation, quelles que soient leurs positions sociales ou leurs origines.
La question que chacun doit se poser est la suivante :
Ai-je le sentiment de vouloir être un acteur économique, quelle que soit l’activité qui m’attire ?
La réponse est très simple :
L’économie consiste à apporter une valeur ajoutée aux échanges nécessaires entre les hommes. Une prétention d’économie qui ne poursuit pas ce but est une escroquerie, un pillage.
Donc, si vous avez le sentiment d’être capable d’apporter une valeur ajoutée à travers l’activité qui vous attire, vous êtes un acteur économique en puissance.
Mon conseil : Essayez.
Dans le cas contraire, ne vous sous-estimez pas, votre activité sera un simple travail, parfaitement respectable, mais sans influence décisionnelle sur l’économie.
La différence essentielle se percevra dans la définition et l’usage des revenus de votre activité.
Si vous êtes un acteur économique les revenus tirés de votre activité ne sont pas de l’argent consommation mais du capital, dont le partage idéal est : un tiers à la collectivité sans laquelle rien n’est possible, un tiers devant rester au capital économique dont vous êtes un des responsables et enfin un tiers en argent consommation dont vous pouvez disposer.
Si vous décidez de ne pas prendre le risque économique, si vous n’êtes pas sûr de pouvoir générer une valeur ajoutée, si vous souhaitez simplement assumer correctement votre travail en toute responsabilité, les revenus de ce travail sont de la monnaie consommation dont le montant et l’usage sont à votre seule discrétion. Ceci évidemment dans le cadre d’échanges sincères et incontournables en ce qui concerne le montant de ces revenus.
Certains trouveront mon explication simpliste.
Il me semble que rien n’est jamais trop simplifié, la complication n’étant spectaculaire qu’en horlogerie où, même là, elle est impuissante à compliquer le temps dont la simplicité est inexorable.
Connaître le présent
A la question : Le présent est-il une conséquence du passé ou du futur ?
Chat GPT répond :
C’est une question fascinante ! Le présent, en tant qu’instant “maintenant”, peut en effet être vu comme influencé à la fois par le passé et, d’une certaine manière, par le futur. Voici quelques perspectives pour y répondre :
Le présent comme conséquence du passé : Dans la plupart des conceptions courantes, le présent est perçu comme le résultat direct du passé. Chaque événement, chaque choix, chaque action passée façonne et détermine la situation présente. C’est l’idée de causalité : le passé “cause” le présent, et le présent est alors la dernière étape en date de cette chaîne causale. Selon cette vision, le présent est donc une sorte de “résultat” du passé.
Le futur influence-t-il le présent ? : Certaines philosophies et théories scientifiques considèrent que le futur peut influencer, ou du moins donner une direction au présent. C’est le cas de la “téléologie”, où on imagine que certains événements dans le présent sont influencés par une finalité ou une orientation vers un futur souhaité ou anticipé. Par exemple, nos actions au présent sont souvent motivées par des objectifs futurs : on agit en fonction de ce qu’on souhaite voir se produire. Cependant, cela n’implique pas un effet causal direct du futur, mais plutôt une influence mentale ou intentionnelle de notre part.
Une perspective du “présent éternel” : Certains philosophes et physiciens voient le présent comme la seule réalité véritable. Dans ce cas, ni le passé ni le futur ne le causent vraiment : le présent est un “instant éternel” qui existe indépendamment du passé et du futur. Par exemple, dans certaines interprétations de la physique quantique ou de la philosophie orientale (comme le bouddhisme), seul le “maintenant” existe réellement ; le passé est un souvenir et le futur une anticipation. Cela donne une vision où le présent est auto-suffisant et ne dépend d’aucune autre temporalité.
Le point de vue de la relativité : En physique, la relativité d’Einstein complique un peu les choses en suggérant que le passé, le présent et le futur sont relatifs en fonction de l’observateur. Dans l’espace-temps, tous les événements (passés, présents, futurs) coexistent, mais leur perception varie selon la position et la vitesse de chaque observateur. Le “présent” ne serait alors pas uniquement une conséquence du passé, ni une anticipation du futur, mais dépendrait du cadre de référence de l’observateur.
En résumé : Dans notre perception humaine, le présent est davantage perçu comme une conséquence du passé, car tout ce que nous vivons semble en découler directement. Mais il est aussi influencé, dans une certaine mesure, par nos anticipations et projections vers le futur. Cela dit, en dehors de la causalité linéaire, certaines approches philosophiques et scientifiques voient le présent comme une réalité indépendante, où passé et futur n’ont qu’une influence relative, subjective, ou même inexistante.
Quel faux-cul ce Chat GPT, pas le genre à se mouiller…
Ce que je pense :
Le présent est le fruit exclusif du futur. Du passé ne subsiste que le capital intellectuel et matériel permettant au futur de créer le présent.
La preuve en est rapportée par le fait que lorsque notre futur diminue et finit par disparaitre nous mourrons, la vie nous quitte, notre présent s’éteint.
Donc la compréhension du présent se trouve dans le futur. Elle n’est accessible qu’aux intuitifs, et encore…
Sacré bouleversement !!!
Bien à vous. H. Dumas
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Aujourd’hui, nous allons évoquer une histoire incroyable à la fois en raison de ses aspects rocambolesques mais aussi en raison de ses conséquences financières catastrophiques ; histoire qui a mis en évidence l’incompétence, la morgue et l’irresponsabilité de la haute fonction publique française.
Il s’agit de la fraude à la taxe carbone qui a eu lieu dans les années 2006-2009.
Cette histoire a été racontée par Fabrice Arfi dans son livre « d’argent et de sang » dont a été tirée une récente série TV du même nom.
Je n’évoquerai ici que l’aspect règlementaire, administratif et fiscal en vous laissant le soin de lire le livre pour ce qui concerne les aspects sordides de cette affaire lorsque le grand banditisme, attiré par l’odeur de l’argent gratuit, s’en est mêlé ainsi que les suites judiciaires.
Le fait générateur remonte à l’accord international sur le climat dit « protocole de Kyoto » de 1997.
A l’issue d’un grand raout mondial des élites planétaires dûment cornaquées par des organisations écologistes œuvrant à la « défense de la planète », il a été décrété que l’homme était en train de détruire la terre ; notamment du fait de ses émissions de gaz à effet de serre.
Ce protocole de Kyoto a décidé de mettre en place un système complexe de pénalisation des entreprises polluantes ; système résultant, pour l’Union Européenne, de la directive 2003/87/CE qui instaure un système communautaire d’échange de quotas d’émissions de CO2.
L’Union Européenne a fixé un plafond annuel de rejet de CO2 et les entreprises qui émettent trop de carbone doivent payer une amende ou racheter des « droits à polluer » appelés « crédits carbone » bénéficiant aux entreprises vertueuses (faiblement émettrices) et qui pouvaient les revendre.
En France, une bourse d’échange appelée Powernext Carbon puis Bluenext a été créée, sous le contrôle de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations, bras armé de la puissance financière de l’Etat français depuis 1816), les « quotas carbone » échangeables étant assujettis à la TVA.
Il convient néanmoins de noter les incohérences évidentes du système mis en place :
-Bruxelles et les services de Bercy se sont livrés à la marchandisation d’un bien commun (l’air que l’on respire) en créant, sous prétexte d’écologie, un système totalement artificiel dont la finalité n’est que fiscale,
-Les émissions de CO2, entreprise par entreprise, ont été fixées de manière plus ou moins arbitraire et ne reflétaient bien souvent pas la réalité. Pour faire simple, les émissions de CO2 étaient invérifiables !
-Le CO2 a été retenue comme « valeur » de référence de la pollution alors que nous savons que ce n’est pas un polluant et que son recyclage naturel permet la croissance des plantes et végétaux,
-A posteriori, nous savons que les données climatologiques avancées, notamment par le GIEC (qui n’est pas un organisme scientifique mais bien politique), pour justifier ce système n’étaient pas fiables quand elles n’étaient pas purement et simplement manipulées.
Il faut être conscient que ce marché du carbone a tout d’une usine à gaz règlementaire ; ce qui n’est finalement pas très surprenant pour un système totalement basé sur du vent !
L’argument écologique n’étant que le faux nez d’un système permettant à des Etats de créer une nouvelle base fiscale , vous allez voir que l’Etat français, dans sa rapacité fiscale, a été pris à son propre piège !
Il se trouve que des escrocs issus pour l’essentiel de la communauté juive de Belleville, déjà spécialisés dans l’escroquerie à la TVA, ont très vite décortiqué la mécanique du système et mis à jour des failles de sécurité qui vont leur permettre d’obtenir avec une facilité déconcertante, le paiement de la part de Bercy, de sommes qui dépassent l’entendement !
L’escroquerie reposait sur système complexe dit « carrousel » permettant de faire « tourner » des sommes d’argent entre une myriade de sociétés fictives en opérant des paiements transfrontaliers, dits « intra-communautaires », basés sur le principe que les biens et services sont taxés dans le pays d’arrivée et exonérés de TVA dans le pays d’exportation.
Pour faire simple : les fraudeurs achetaient hors taxes des quotas de CO2 à l’étranger qu’ils revendaient ensuite en France TTC mais sans reverser la TVA au fisc pourtant facturée. Le quota étaient ensuite revendu à l’étranger ce qui permettait de demander alors à Bercy le remboursement de la TVA du quota exporté.
Très vite, plusieurs spécialistes de la criminalité financière ont alerté les services de Bercy et de la CDC sur les risques de fraude … sans aucune réaction de la part des hauts fonctionnaires français qui se sont contentés de ricaner !
Les détournements « avoués » ont été chiffrés par la cour des comptes à 1.6 Md € mais certaines bonnes âmes évoquent un chiffre se situant plutôt entre 2 et 3 Mds € ce qui est proprement colossal !
Clairement, il s’agit de la plus vaste escroquerie de l’histoire de France.
Le jour où Bercy a décidé que les quotas carbone ne seraient plus assujettis à la TVA, le marché s’est effondré tout seul de 80 à 90% ; preuve s’il en est que l’essentiel du marché était constitué par … l’escroquerie elle-même.
Le pire dans cette histoire est que certains hauts fonctionnaires restent aujourd’hui persuadés que cette arnaque est la conséquence d’un « libéralisme échevelé » ou pire de l’ultra-libéralisme alors que l’examen objectif du mécanisme mis en place oblige à faire les observations suivantes :
-c’est essentiellement un système fiscal qui ne dit pas son nom ; système fiscal en faveur de l’Etat,
-l’organisme central régulateur était la CDC dirigée par un haut fonctionnaire et on a clairement évoqué que le niveau d’implication de la CDC a fait qu’elle s’est retrouvée en situation de conflit d’intérêts tout en jouant le rôle de société écran faisant d’elle un complice de recel de fraude fiscale sans toutefois encourir quelque poursuite pénale que ce soit.
-la totalité du système de contrôle était entièrement entre les mains de l’administration qui a mis près d’une année à réagir,
On a donc du mal, même avec beaucoup de bonne volonté, à y voir un quelconque libéralisme mais bien plutôt un effet pervers de l’étatisme délirant qui a atteint la société française ; avec les dérives incontrôlées d’une haute administration, convaincue de sa supériorité, qui a refusé de voir l’évidence !
La double morale de cette histoire est :
-que l’on a mis en place un marché financier technocratisé par Bruxelles et la haute fonction publique française sur des actifs qui, à bien y regarder, n’en étaient pas (le CO2 n’est jamais que du vent),
-que la haute administration, dont la responsabilité est ici totale, a fait la preuve absolue, à travers son arrogance, à la fois de son incompétence et de son incapacité à résoudre rapidement le problème. Elle n’a vu, dans ce mécanisme totalement artificiel, qu’une nouvelle poule aux œufs d’or fiscale.
Les escrocs comme l’Etat, à travers ses services, étaient mus en fait par le même motif : la cupidité, purement financière pour les uns, fiscale pour l’autre !
Les escrocs dans les faits, à travers la CDC, ont opéré et réussi un véritable braquage de l’Etat !
Ultime précision qui en dit long sur la conduite des affaires de l’Etat : ni Bercy ni la DGFIP (direction générale des finances publiques) n’ont communiqué le montant des détournements opérés au détriment de l’Etat français.
On a ses pudeurs et, de toute façon, les français n’ont pas besoin de savoir…
Un véritable fiasco mais aussi un véritable et énorme scandale d’Etat !
L’aspect judiciaire de cette affaire n’étant toujours pas clos, je vous mets 3 liens en rapport avec les acteurs principaux de l’escroquerie : Arnaud Mimran et Marco Mouly ici et là.
Bien cordialement à tous !
Le livre : Fabrice Arfi – D’argent et de sang – Editions Le Seuil
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A quoi a servi l’intégrité que j’ai assumée et qui m’a couté très cher tout au long de ma vie professionnelle.
A quoi ont servi mes engagements auprès de la collectivité, mes bénévolats, mes dons d’actions et de compétences.
A quoi a servi le respect de ma parole, de mes engagements, souvent si difficiles à assumer.
A quoi a servi ma tolérance, mon acceptation et mon respect pour les idées des autres, y compris les plus farfelues.
A quoi a servi ma confiance dans la justice, dans la réciprocité, dans l’empathie, dans mon pays.
A quoi ont servi mes luttes pour résister, pour tenir, pour ne pas abandonner, en espérant toujours que demain sera meilleur, que l’amélioration est le destin des hommes.
A quoi à servi ma quête de vérité pour chaque chose, pour chaque situation, pour chaque personne.
Alors que je ne vois que mensonge, égoïsme sordide, pillage généralisé, indifférence à la réalité, à la vérité. Hommage à l’escroquerie, à l’hypocrisie, au cynisme. Vénération de la jalousie, de la délation, de la lâcheté. Triomphe du toc, du bidon, du superficiel, de la rumeur malsaine, du glauque.
Un exemple ? Mais il y en a des milliers, voire des millions.
Alors un de plus ou un de moins, qu’importe.
Regardez plutôt cette vidéo :
Sympa non ? Tous issus de la même école, liés sans doute par la même passion…
Contrairement à ce qu’ils nous imposent — l’interdiction de filmer les débats des tribunaux, ce qui pourtant serait si utile à la société — eux ne crachent pas sur un petit tour de piste en images…
On a tous en tête les images tirées de notre imagination sur La Cour au château de Versailles… Depuis le progrès nous permet de visionner en direct ces grandes occasions où se réunissent les élites de notre société. C’est mieux, non ?
Puisqu’on parle de La Cour de cassation, une anecdote
C’est la fin programmée du pillage par les Services Fiscaux d’un gros morceau du jardin de ma maison à Sète.
La Cour de cassation ne regardera même pas le dossier.
Pourtant la dette fiscale qui permet ce pillage est à 80 % inexistante, issue d’un traquenard voulu, couvert par les Tribunaux administratifs en parfaite conscience. Tous les magistrats qui ont eu à s’occuper de cette affaire le savent, mais ils sont éduqués pour faire comme si la terreur fiscale n’existait pas.
Pourtant le magistrat qui a procédé à la vente forcée de ce terrain sait tout cela, il sait aussi qu’on ne peut pas vendre un terrain aux enchères, qu’un terrain ne vaut que par ce que l’on peut en faire, que donc avant toute vente on doit établir un dossier de faisabilité. Il sait, et La Cour de cassation aussi que la vente aux enchères doit rechercher le juste prix, ne doit pas être une opportunité donnée aux naufrageurs.
Qui plus est, la saisie qui a permis la vente de ce terrain est nulle, les Services Fiscaux n’ayant pas réalisé la publicité légale dans les temps impartis, mais le magistrat qui a procédé à la vente a dénié la loi. Finalement il a bien fait.
Ce magistrat, bateleur-vendeur, a fait pire, il a fait un faux en prétendant que lors de la vente il n’y avait pas eu de contestation de ma part, ce qui n’était pas le cas. La Cour d’appel l’a couvert.
Alors oui, aujourd’hui n’est pas une bonne journée. C’est la journée des lettres de cachet fiscales.
Embêtant pour le moral d’Henri Dumas ? Oui, sans nul doute.
Mais c’est surtout embêtant pour l’avenir de notre pays. Il y a des centaines de milliers d’Henri Dumas dont personne ne parle aux pinces-fesses des hommes de l’Etat, mais dont on parle dans nos campagnes, où de féroces soldats du fisc viennent jusque dans nos bas violer nos économies, les fruits de notre travail, aux…
Bien à vous. H. Dumas
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Des amis chers, de toute une vie, m’ont offert « La reine du labyrinthe » le livre de Camille Pascal.
Comment vous dire : il faut absolument le lire.
L’auteur prétend que tous les faits relatés sont vérifiés et vrais. S’agissant d’une sommité dans son activité d’historien, je prends acte de cette affirmation.
Dans ces conditions la similitude entre la période de l’intrigue — vingt ans tournant au tour de la révolution de 1789 — et aujourd’hui est stupéfiante. Bien sûr la narration est actuelle, l’analyse aussi, donc l’objectivité est relative. Mais quand même…
L’histoire, qui implique le sommet de l’Etat, est imbriquée dans l’époque. Elle a trois moteurs, le pouvoir, l’ambition et la consommation.
A aucun moment l’économie, pourtant sous-jacente, n’est prise en compte, n’est visible ou est le souci apparent des acteurs, tous responsables politiques de la nation.
L’économie qui pourtant est l’espace créatif et l’organisation de la VA, la valeur ajoutée.
Il est affligeant que cette définition ait été phagocytée par le fisc, qui décidemment pervertit tout ce qu’il touche, et que la valeur ajoutée se résume à la TVA dans l’esprit du plus grand nombre.
En réalité, la population pourrait respecter l’économie, si elle se nommait ce qu’elle est, c’est-à-dire la RVA, soit « la Récompense sur la Valeur Ajoutée ». Car alors son image s’imposerait au lieu que seule sa déviance « la consommation » retient l’attention de ceux qui ignorent tout de l’économie.
L’économie ne peut pas avoir d’autre moteur ou justificatif que la RVA.
Or, si l’économie ne peut pas faire à elle seule une nation, loin de là, elle ne peut pas non plus être négligée ou pervertie sans de gros dégâts.
Lisez ce livre, vous comprendrez aujourd’hui, les hommes de l’Etat et leurs délires. Vous ne serez pas surpris par la révolution qui arrive avec son cortège de haine et de mort.
Le parallélisme est troublant. L’Etat prélève les deux tiers de ce que produit le pays. Les deux tiers de la population sont pauvres. Quel rapport ? diront certains. Eh bien si, il y a un rapport étroit entre ces deux constats. C’est parce que les prélèvements de l’Etat sont aussi élevés que les Français n’ont plus de quoi vivre. Du même coup s’effondre le mythe qui voudrait que l’Etat fonctionne pour le bien des citoyens. En fait il ne fonctionne que pour lui-même. En vertu d’un principe universel qui pousse toute organisation vivante vers le gigantisme.
Par chance, la course au gigantisme est le plus souvent interrompue par l’adversité. Celle-ci peut se manifester sous la forme d’une catastrophe naturelle, comme la chute de cette météorite qui a mis fin au règne des dinosaures. Ou bien d’une révolution politique, qui abat une pesante et omniprésente dictature, comme celle du communisme européen. Ou bien encore d’une épidémie, comme la Grande peste qui a réduit pour des siècles la population mondiale. Mais faut-il parler de chance quand la fin du gigantisme a tout d’une catastrophe ?
En fait la course au gigantisme est une calamité que seul peut interrompre sans provoquer de catastrophe le progrès humain. Et il n’y a guère que deux siècles que notre action peut réussir dans ce genre d’épreuve. Encore faut-il préciser qu’une guerre nucléaire pourrait être aussi le résultat du progrès technologique humain. Si bien que c’est dans la maîtrise du comportement des hommes que réside le meilleur espoir de la planète.
L’homme est devenu capable de dévier, par le tir de fusées, la trajectoire d’un astéroïde, de créer des médicaments contre toute épidémie, de construire des habitations résistant aux tremblements de terre et de lever des armées contre les dictatures violant les droits humains. Mais la seule chose qu’il ne sache pas faire, c’est empêcher la croissance de l’Etat. En fait, cela, il sait très bien le faire, mais force est de constater qu’il ne le fait pas et que les Etats obèses se multiplient. S’agit-il d’une malédiction, ou plus simplement d’un intérêt collectif mal compris ?
J’opte pour la dernière hypothèse. Partout dans le monde, des hommes et des femmes se présentent à leurs semblables comme des êtres capables de faire leur bien et, à cet effet, les soumettent à une véritable tyrannie sociale, administrative et fiscale. La multiplication des catégories bénéficiaires fait qu’aucune coalition démocratique ne peut se créer contre cette dérive. Et que cette dernière se poursuit inexorablement. Jusqu’au moment où l’appauvrissement général et le désordre finissent par provoquer une révolution. Mais le plus souvent celle-ci n’aboutit qu’à un changement de pouvoir qui poursuit la même politique tant celle-ci a de partisans intéressés.
Si bien que finalement la meilleure protection contre le gigantisme de l’Etat est la doctrine libérale, qui veut une gouvernance réduite au strict nécessaire de façon à permettre aux qualités individuelles de s’épanouir et de créer de la richesse pour tout le monde. Mais cette doctrine a le plus grand mal à s’imposer dans les Etats qui ont toujours été absolutistes et dont la France est le meilleur exemple. Nous vivons en ce moment dans notre pays l’aboutissement catastrophique de l’étatisme le plus fanatique. Tout le monde est persuadé que cela va mal finir, mais personne n’est capable de mobiliser les énergies pour provoquer un sursaut salvateur. Que vogue donc la galère, et que la providence veille sur nous !
Si l’on avait écouté Clemenceau et non Jules Ferry, on ne se serait pas lancé dans l’aventure coloniale et l’immigration n’aurait pas déferlé sur la France, augmentant encore les problèmes. Le système social français est pratiquement la seule cause de l’immigration. Nous avons la possibilité de le réformer en mettant en œuvre les dispositions européennes, qui permettront une réforme en douceur de l’Etat providence. Les politiciens français s’y opposent de toute leur force, sachant que la disparition de ce monstre signifiera la leur. Et ils ont trouvé des soutiens en la personne de tous les bénéficiaires de prestations sociales, affolés à l’idée d’en être privés.
La réforme finira pourtant par se faire, car elle est inscrite dans les dispositions d’ordre public qui résultent des traités et figurent dans les lois nationales. Et la cour de cassation a tranché en faveur de leur application. Nous sommes donc à la veille de la plus grande réforme que la France ait connue depuis la Libération. Elle n’a que trop tardé. Notre pays est au bord du gouffre et la multiplication du banditisme « insoumis » en est la preuve flagrante. La France raisonnable est indignée de ces pratiques mais elle n’est pour l’instant capable que de regarder CNews en guise d’action. Il va falloir songer à faire mieux si l’on veut s’en sortir !
Claude Reichman
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C’est le moment de se pencher sur le malheur des autres, qui permet de relativiser le sien.
Je vous propose de la lecture, une bonne heure, voire plus : le LIEN, les pièces s’ouvrent en cliquant dessus.
Alors, vous avez lu ? Quelle désespérance, non ?
Mais quand même, une découverte.
Si j’avais apprécié, il y a deux ans, le travail des actuels prix Nobel d’économie je n’avais pas pour autant fait la liaison avec la fiscalité, tout particulièrement avec la terreur fiscale.
C’est aujourd’hui que je comprends que la terreur fiscale n’a pas pour seul but de faciliter le pillage fiscal en rassurant les créanciers, mais plutôt l’étroite surveillance et la régulation par la force des bourgeons économiques libres, pour préserver l’économie extractive mise en place par nos élites.
Retenez bien le concept : l’économie inclusive d’un pays est ouverte par sa constitution à tous, l’économie extractive est exclusivement entre les mains de l’élite dirigeante, des hommes de l’Etat.
La première amène à la richesse et au progrès, la seconde à la récession et à la misère.
Bien à vous. H. Dumas
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Je reviens sur le témoignage de Michel qui a soulevé la question de la situation des épouses qui seraient victimes des abus de l’administration fiscale du fait de la solidarité entre époux en ce qui concerne le paiement des impôts !
Il écrit : « La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. »
Bien évidemment, cette situation est tout à fait dommageable pour les personnes concernées surtout lorsque les sommes réclamées sont très importantes ! Autrement dit, c’est la ruine assurée pour les épouses alors qu’elles n’y sont pour rien !
Cette situation concerne, le plus souvent, les épouses d’entrepreneurs qui ont fait faillite !
Seulement, Michel ne se pose pas les bonnes questions !
Ce qu’il n’a pas compris c’est que le fisc considère tous les français comme des débiteurs fiscaux et qu’il lui faut absolument faire rentrer l’argent coute que coute, à n’importe prix, même au prix de la ruine des épouses ou des époux ; sans compter qu’il considère les entrepreneurs comme des fraudeurs.
Le fisc n’a pas d’état d’âme à cet égard !
Les entrepreneurs ne sont d’ailleurs pas toujours conscients qu’ils sont co-responsables des dettes fiscales de leur entreprise même exploitée sous forme de société commerciale (type SARL) !
Nous savons en outre que l’administration se retranche derrière le légalisme pour exercer sa prédation en toute impunité !
Lisez le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) et vous comprendrez que face à la complexité absolue d’un système juridique aussi sophistiqué le citoyen est totalement désarmé. Et, ne nous leurrons pas, cette complexité est parfaitement … intentionnelle.
En outre, les tribunaux administratifs font pratiquement toujours droit aux demandes de l’Etat mais le cynisme oblige à dire que c’est leur but ; à savoir décourager le contribuable en lui donnant systématiquement tort !
Seulement, le légalisme n’empêche pas le cynisme ! Il n’est qu’à écouter les déclarations tonitruantes des ministres en matière de redressements fiscaux comme si la France était un pays de fraudeurs alors que la réalité est évidemment totalement différente : frauder le fisc en France est extrêmement difficile eu égard aux méthodes et moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.
En fait, une seule chose fonctionne en France : le recouvrement des impôts et, dans un Etat mal géré et toujours impécunieux, la rapacité fiscale est fatalement sans limites !
Il faut être conscient que la spoliation fiscale est devenue un mode ordinaire de gestion des deniers de l’Etat. Tous les moyens sont donc permis pour permettre le recouvrement de l’impôt y compris au prix d’une variabilité des textes applicables.
Le meilleur exemple est l’Arrêt De Ruyter rendu par la CJUE du 26 février 2015 dans lequel l’Etat français a été condamné pour ses abus fiscaux en matière de CSG (dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un impôt et non d’une cotisation sociale et d’ailleurs so paiement n’ouvre aucun droit d’affiliation à un régime de sécu) à l’égard des non-résidents et des personnes qui relèvent d’un système maladie d’un autre Etat, alors que toutes les juridictions nationales (TA, CA d’appel, CE) avaient donné raison à l’Etat français et malgré des tentatives ultérieures pour contourner cette décision qui s’imposait à elle !
La solidarité fiscale soulevée par notre lecteur vient de ce que l’Etat considère le couple hétéro ou homo comme un seul débiteur ; tout simplement parce que cela lui permet d’élargir la base de recouvrement.
En outre, le fisc considère que cette solidarité est justifiée dans la mesure où l’époux(se) a nécessairement bénéficié de l’argent détourné dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’enrichissement indu au détriment de l’Etat !
Inutile de vous dire que des pays comme la Suisse nous regardent comme des zombies !
Pour situer la différence de niveau, il faut savoir que des amis suisses m’ont expliqué le fisc suisse n’avait pas accès au secret bancaire et que les inspecteurs du fisc se comportent plutôt comme des conseillers fiscaux.
En France, l’encre du document d’ouverture du compte bancaire est à peine sèche que les impôts en sont aussitôt informés et que tout dialogue avec l’inspecteur du fisc laisse à craindre un coup de matraque !
Il y a là une différence philosophique qui repose sur la soumission des français qui sont totalement conditionnés à un ordre établi même si celui-ci est abusif !
L’Etat a mis en place un système collectiviste dans lequel il est l’intermédiaire pour tout et donc obligatoire et, comme il est mal géré, ça coute un pognon de dingue selon la déclaration désormais bien connue !
Que 92% des victimes de cette solidarité soient des femmes est seulement lié au fait que les entrepreneurs sont plutôt des hommes. Il ne faut donc y voir aucune discrimination sexiste mais essentiellement un constat sociologique.
Tout au contraire, il y a une stricte égalité fiscale, il n’y aucune atteinte spécifique aux droits des femmes et la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, ne fait aucune distinction de genre.
Quel que soit le fraudeur, le conjoint est coresponsable !
Par contre, que certaines personnes veuillent y voir une discrimination de genre constitue essentiellement une vision politique d’un problème purement financier et budgétaire !
La bonne question que devrait se poser notre lecteur est donc : Est-ce que les méthodes de l’administration fiscale française sont globalement admissibles eu égard aux moyens exorbitants mis en œuvre pour obtenir le paiement de l’impôt ?
Autrement dit, d’une manière plus générale, est-ce que le système fiscal français est abusif et spoliatoire ?
Et la réponse est clairement oui !
N’oublions jamais que la France est le pays avec la fiscalité la plus forte au monde et qu’elle est en passe de l’alourdir au-delà de toute raison !
D’ailleurs, sur ce blog, nous n’arrêtons pas de dénoncer les effets délétères d’une fiscalité confiscatoire et abusive s’appuyant sur des moyens exorbitants !
Comprenne qui pourra !
Bien cordialement à tous !
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Croyez-le ou non, ils sont terrorisés. Leur position fragile due à une élection pour la plupart d’entre eux bancale, les conduit à la raisonnable prudence de ceux qui veulent rester là, dans le confort douillet de l’hémicycle.
Tout n’est qu’apparence. On peut ainsi faire semblant d’avoir son sac rempli de sortilèges, même lorsqu’on est démuni de tout. Tout coup d’éclat se révèlerait vain, révélant la fragilité du matamore.
Tant d’oppositions ! Mais ni majorité, ni opposition cohérente. Rien. Rien à prouver, rien à tenter, rien à faire.
Il leur importe seulement de se montrer à l’écoute d’une lointaine société qui ne comprend rien aux entrelacs parlementaires et qui n’attend rien d’autre que de conserver son confort et d’éviter le pire, c’est-à-dire, pour elle, d’éviter de sortir de cette passe démocratique avec un peu moins. La société observe. La presse tient la garde.
Il leur suffit donc de parler, de dire ce que l’on veut entendre de l’autre côté du miroir.
De leur côté à eux, le pire – ils le savent – c’est la dissolution. « Un tien vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras ». Et l’avenir, à tenter de le découvrir, est bien loin d’être sûr. Alors, on s’observe, on se jauge, on cherche à décrypter les intentions cachées de celles et ceux qui commandent vraiment et qui diront quand doit cesser la comédie.
Marine est en embuscade, soupèse, planifie, pronostique. Les juges guettent.
Mélenchon bavasse et fait des moulinets. La gauche est divisée. Les ambitions s’aiguisent de toutes parts.
Pour l’instant il faut, pour durer, se contenter de ce théâtre d’ombres.
On peut néanmoins jouer, de temps en temps, à se faire peur. De préférence, la nuit, dans cet hémicycle qui en a tant vu et tant entendu qu’il préfère les fantômes à la réalité. Alors, pour se croire vivant, on peut tout dire, tout proposer, tout prévoir. Il n’en restera rien que des archives sonores. « Verba volant »…
Rien n’aura d’importance que le 49/3 et ses conséquences : défiance et censure ou non- confiance sans défiance.
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