Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
La capacité de nuisance et la nullité des dirigeants sont sans limites !
C’est vraiment impressionnant !
Et pourtant, que d’arrogance, de morgue et de mépris !
Faisons ensemble l’inventaire de leurs derniers exploits :
EDF est en grande difficulté parce qu’on l’oblige à acheter de l’électricité à un prix supérieur au prix du marché pour financer de manière artificielle un marché de l’énergie basé sur l’économie subventionnée des énergies dites renouvelables !
On persiste à implanter des éoliennes partout à un cout délirant sans aucune efficacité énergétique,
Le massacre du marché de l’immobilier continue avec des normes impossibles (le fameux DPE) qui entrainent pour les propriétaires une interdiction de louer sauf à dépenser des sommes disproportionnées pour l’amélioration de l’isolation sans possibilité d’en récupérer ne serait-ce qu’une partie sur le locataire !
Nous assistons au massacre de l’industrie automobile avec un malus délirant pour obliger la population à acheter des voitures électriques dont elle ne veut pas ! Les ventes plongent et les constructeurs ne vont pas tarder à réclamer à corps et à cris des subventions pour leur permettre de survivre sans licencier en masse en Europe !
Parallèlement, on va augmenter la fiscalité sur les entreprises qui sont les seuls créateurs d’emplois productifs parce que les entreprises, pour la haute fonction publique, « c’est personne » et que les entreprises ont toujours été la vache à lait du gouvernement quelle que soit sa couleur politique,
Le pays subit la plus forte pression fiscale au monde mais il a été décidé d’alourdir la barque d’au moins 30 Mds en assurant évidemment qu’il n’y aurait que les riches qui paieront alors que l’on sent une fébrilité taxatoire tous azimuts !
L’Augmentation du contrôle de l’Etat sur la population s’accentue au nom de la solidarité, de l’équité fiscale, de la sauvegarde de la planète,
Au nom de l’équité fiscale et de la justice sociale, il a été décidé une augmentation des taxes sur l’énergie et notamment l’électricité prétendument au nom d’une transition énergétique en vue de sauver la planète mais en fait essentiellement pour boucher des trous budgétaires insondables !
Les retraites des fonctionnaires sont chroniquement déficitaires et sont financées par la dette (le régime est déficitaire de 80 Md€ par an) et aucune réforme n’est prévue !
La France est lentement en train de s’écrouler économiquement.
Après la chute de Casino, Auchan va licencier 2.300 personnes, Michelin va fermer 2 usines à Cholet et Vannes (1.254 salariés concernés) et on assiste à une explosion du nombre des faillites ! En outre, plusieurs équipementiers, tels Bosch, ZF, Continental, et Valeo ont aussi annoncé des plans sociaux ; et cette situation concerne aussi l’Allemagne avec des plans sociaux massifs de l’industrie automobile (VW Group).
Or, quand les grandes entreprises, qui sont les plus résilientes, commencent à licencier, c’est que ça va vraiment mal !
Constat incontournable : énergie chère, fiscalité au maximum encore alourdie, règles sociales invalidantes, secteur public pesant couteux et inefficace, déficit budgétaire record, vous avez là toutes les recettes de la catastrophe à venir !
Pour faire simple, ils vont faire … tout ce qu’il ne faut pas faire !
Franchement, chapeau bas !
N’ayons pas peur des mots, tout cela parce que nos hauts fonctionnaires, qui vivent dans le déni tout en contrôlant le pays, refusent de faire les réformes nécessaires et continuent comme si de rien n’était !
D’ailleurs, le monarque de l’Elysée, lui-même haut fonctionnaire vit très bien aux frais des français. La Cour des comptes dans son rapport du 29 juillet épingle ses dépenses record de 2023 (125,5 M€) ; en hausse de 14% par rapport à 2022 sous réserve que ce chiffre soit … exact. Précision intéressante : il n’y a aucun contrôle ni aucune sanction quant au niveau de ses dépenses, il peut donc faire absolument ce qu’il veut !
Le risque d’une telle politique est évidemment de provoquer, du fait d’un alourdissement excessif de la fiscalité, un krach économique par effondrement à la fois de la production industrielle du fait du matraquage des entreprises et de la consommation sur les particuliers alors que le taux de prélèvement fiscal est déjà le plus élevé de la planète.
Car, la suite apparait parfaitement prévisible : augmentation du chômage, diminution de l’activité économique et, à la fin, diminution des recettes fiscales pour l’Etat qui va se trouver confronté à l’effet Laffer qui a été empiriquement prouvé.
Nous allons donc probablement être confrontés dans les mois qui viennent à une dépression carabinée … qui pourrait bien être amplifiée avec l’élection de D Trump qui ne fait pas mystère des mesures protectionnistes qu’il compte faire adopter.
Enfin, chez des amis, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de presse de Michel Barnier retransmise à la télé (je n’ai pas la télé).
Autant vous dire qu’il m’a laissé la très mauvaise impression d’un homme fatigué, qui avait du mal à trouver ses mots, à rassembler ses idées et à les exprimer clairement et qui ne maitrisait pas son sujet.
Ce manque de vivacité intellectuelle m’a nécessairement fait penser Joe Biden, surnommé sleepy Joe (Joe l’endormi), dont les graves problèmes intellectuels l’ont d’ailleurs amené à ne pas se représenter à l’élection présidentielle américaine.
En outre, il a été opéré d’une lésion cervicale dont on ne saura rien au nom de la transparence …
Pas rassurant du tout … quant à son rôle réel alors qu’il est visible que les mesures proposées pour « redresser la situation » lui ont été imposées par les bonzes de Bercy ; lesquelles se résument à des hausses d’impôts !
On continuera à dépenser à tout va, n’importe comment, pour n’importe quoi alors que l’Etat français et ses décideurs vivent très clairement au-dessus des moyens des français !
Margaret Thatcher, qui n’est pas très populaire en France ni même d’ailleurs au Royaume Uni, avait eu cette phrase prémonitoire : « le socialisme s’arrête lorsque l’on a fini de dépenser l’argent des autres ! »
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Le pouvoir de nuisance des hommes de l’Etat est vraiment impressionnant !"
Un pan de plafond s’est effondré à la maternité de l’hôpital de Bordeaux. Par bonheur la jeune accouchée sur le lit de laquelle le plafond est tombé n’a pas été touchée, car elle se trouvait sur le côté du lit. C’est ainsi que commence mon ouvrage « La révolution des termites », publié en 1990. A ceci près que la poutre qui s’est effondrée dans ce récit se trouve au ministère des finances. L’important est que tout commence, partout où les choses vont mal, par un effondrement. Bien entendu ce genre d’évènement suscite, toujours et partout les mêmes commentaires. Chacun y voit un mauvais signe pour la société, s’alarme auprès de son entourage, et retourne à ses occupations.
Lorsque, des années plus tard, les effondrements se multiplient, la crise de la société ne fait plus de doute pour personne, et les ministres s’égosillent chaque jour devant les ruines. Mais rien ne change dans l’écoulement du temps. Tout continue comme d’habitude, à ceci près que les citoyens se parlent en hochant la tête en signe d’inquiétude. La seule chose que le pays ne parvient pas à faire est d’adopter une politique pour faire face à la catastrophe. Et celle-ci déroule ses fastes sans que rien ne vienne empêcher leur marche harmonieuse.
L’histoire, que nous avons tous étudiée à l’école, est faite de catastrophes, dont la plupart sont des guerres. A l’ère moderne, il s’agit plutôt de déroutes économiques, même si une bonne guerre est loin d’être exclue. L’essentiel pour les esprits éclairés est que tout aille mal et qu’il soit impossible d’arrêter le cours des évènements. Car sinon cela signifierait qu’il faut que chacun se dresse face au désastre et l’affronte avec courage. Mais que ferait-on alors de nos chères habitudes ?
La France est aujourd’hui en bonne voie d’effondrement. Rien de ce qui se passe dans notre cher et vieux pays n’était imprévisible. Et il s’est trouvé des observateurs avisés pour le prévoir. Bien entendu, personne ne les a pris au sérieux. Non qu’on les eût traités de farfelus, mais parce que leurs prévisions n’étaient jamais accompagnées d’actes. Pour qu’une révolution ait lieu, il faut que des gens se décident à passer à l’action. C’est triste à dire, mais c’est ainsi. Les hommes au pouvoir disposent de la force armée et du droit de s’en servir. En France, par exemple, ils ne s’en privent pas en ce moment, où les gendarmes et les CRS font un festival. Sans que personne ne les en empêche vraiment. Il est vrai qu’à ce jour ils réussissent à maintenir l’ordre, à condition de ne pas trop regarder du côté des banlieues.
La dernière révolution, celles des gilets jaunes, a été brisée par les forces de l’ordre, qui n’ont pas hésité à frapper et à éborgner les manifestants, sur l’ordre de Macron. Exit les réformes. Les électeurs ne savent plus où ils en sont et envoient n’importe qui à l’Assemblée. Du coup, la France est ingouvernable. Elle ne supporte plus Macron, mais au lieu de démissionner, il parade là où il peut et entretient le désordre. Tout cela est le résultat d’un demi-siècle de mal-gouvernance, que la société civile n’a pas su empêcher. Il ne nous reste plus que le chaos pour commencer à entrevoir une issue.
Face à la paralysie de l’Etat, il y a encore les Français. C’est dire que nous ne sommes pas désarmés car nos compatriotes sont des hommes et des femmes de qualité. Il faut leur donner le pouvoir par le biais de comités locaux qui se réuniront en Etats généraux. C’est ainsi que s’est faite la révolution de 1789. Plus aucun corps constitué n’a le moindre crédit dans notre pays. Cette crise des institutions est le résultat de la prise du pouvoir par les hauts fonctionnaires. Ils n’ont aucune légitimité à le détenir. Le lien entre gouvernants et gouvernés est rompu. Une crise de ce type ne peut se résoudre que par une grande lessive.
Les médias ne jouent pas leur rôle, et ils ne le joueront pas. Tenus par des capitaux d’Etat ou privés, ils n’ont aucun lien avec le peuple. Les réseaux sociaux ont eux aussi perdu toute crédibilité. Il faudra que des voix nouvelles les régénèrent. Et que ceux qui s’en sont immodestement emparés laissent la parole aux autres. Le seul élément d’optimisme réside dans une loi de la nature qui veut que les plus dynamiques guident les autres. Il suffit qu’ils se décident à le faire. En deux siècles, l’humanité à fait d’immenses progrès matériels. Les progrès moraux restent à faire. Que les vrais penseurs se mettent au travail !
Au VIe siècle avant notre ère, à Milet en Ionie, il a suffi de quelques esprits d’élite pour que l’homme apprenne à raisonner. Depuis, on n’a guère progressé. Ce qui manque à l’homme actuellement, ce ne sont pas les connaissances, c’est la logique. Or celle-ci ne peut s’épanouir qu’à condition de refréner les passions. C’est tout l’enjeu de la situation actuelle. Quand on entend sur les chaînes d’information des parleurs professionnels s’écharper à coup d’arguments stupides, on ne peut qu’être consterné de ce triomphe de l’obscurantisme. Or c’est celui-ci qui, aujourd’hui, fait l’opinion. Première mission des gens de bien : chasser les bavards du temple et donner la parole au peuple !
Claude Reichman
Partager la publication "Les médias doivent donner la parole au peuple !"
Chaque jour je suis sidéré de l’incompréhension dont fait l’objet la place de l’économie dans notre société, de la confusion qu’il y a entre la monnaie consommation et la monnaie capital.
Contrairement à ce que je vois ou à ce que j’entends, je ne pense pas que ce problème soit de l’ordre du collectif.
Je pense qu’à partir du moment où chacun a situé sa position par rapport à l’économie s’installe automatiquement le respect que nous devons tous aux choix des autres et aux contraintes qui en découlent.
Je m’adresse aux jeunes citoyens de notre nation, quelles que soient leurs positions sociales ou leurs origines.
La question que chacun doit se poser est la suivante :
Ai-je le sentiment de vouloir être un acteur économique, quelle que soit l’activité qui m’attire ?
La réponse est très simple :
L’économie consiste à apporter une valeur ajoutée aux échanges nécessaires entre les hommes. Une prétention d’économie qui ne poursuit pas ce but est une escroquerie, un pillage.
Donc, si vous avez le sentiment d’être capable d’apporter une valeur ajoutée à travers l’activité qui vous attire, vous êtes un acteur économique en puissance.
Mon conseil : Essayez.
Dans le cas contraire, ne vous sous-estimez pas, votre activité sera un simple travail, parfaitement respectable, mais sans influence décisionnelle sur l’économie.
La différence essentielle se percevra dans la définition et l’usage des revenus de votre activité.
Si vous êtes un acteur économique les revenus tirés de votre activité ne sont pas de l’argent consommation mais du capital, dont le partage idéal est : un tiers à la collectivité sans laquelle rien n’est possible, un tiers devant rester au capital économique dont vous êtes un des responsables et enfin un tiers en argent consommation dont vous pouvez disposer.
Si vous décidez de ne pas prendre le risque économique, si vous n’êtes pas sûr de pouvoir générer une valeur ajoutée, si vous souhaitez simplement assumer correctement votre travail en toute responsabilité, les revenus de ce travail sont de la monnaie consommation dont le montant et l’usage sont à votre seule discrétion. Ceci évidemment dans le cadre d’échanges sincères et incontournables en ce qui concerne le montant de ces revenus.
Certains trouveront mon explication simpliste.
Il me semble que rien n’est jamais trop simplifié, la complication n’étant spectaculaire qu’en horlogerie où, même là, elle est impuissante à compliquer le temps dont la simplicité est inexorable.
Connaître le présent
A la question : Le présent est-il une conséquence du passé ou du futur ?
Chat GPT répond :
C’est une question fascinante ! Le présent, en tant qu’instant “maintenant”, peut en effet être vu comme influencé à la fois par le passé et, d’une certaine manière, par le futur. Voici quelques perspectives pour y répondre :
Le présent comme conséquence du passé : Dans la plupart des conceptions courantes, le présent est perçu comme le résultat direct du passé. Chaque événement, chaque choix, chaque action passée façonne et détermine la situation présente. C’est l’idée de causalité : le passé “cause” le présent, et le présent est alors la dernière étape en date de cette chaîne causale. Selon cette vision, le présent est donc une sorte de “résultat” du passé.
Le futur influence-t-il le présent ? : Certaines philosophies et théories scientifiques considèrent que le futur peut influencer, ou du moins donner une direction au présent. C’est le cas de la “téléologie”, où on imagine que certains événements dans le présent sont influencés par une finalité ou une orientation vers un futur souhaité ou anticipé. Par exemple, nos actions au présent sont souvent motivées par des objectifs futurs : on agit en fonction de ce qu’on souhaite voir se produire. Cependant, cela n’implique pas un effet causal direct du futur, mais plutôt une influence mentale ou intentionnelle de notre part.
Une perspective du “présent éternel” : Certains philosophes et physiciens voient le présent comme la seule réalité véritable. Dans ce cas, ni le passé ni le futur ne le causent vraiment : le présent est un “instant éternel” qui existe indépendamment du passé et du futur. Par exemple, dans certaines interprétations de la physique quantique ou de la philosophie orientale (comme le bouddhisme), seul le “maintenant” existe réellement ; le passé est un souvenir et le futur une anticipation. Cela donne une vision où le présent est auto-suffisant et ne dépend d’aucune autre temporalité.
Le point de vue de la relativité : En physique, la relativité d’Einstein complique un peu les choses en suggérant que le passé, le présent et le futur sont relatifs en fonction de l’observateur. Dans l’espace-temps, tous les événements (passés, présents, futurs) coexistent, mais leur perception varie selon la position et la vitesse de chaque observateur. Le “présent” ne serait alors pas uniquement une conséquence du passé, ni une anticipation du futur, mais dépendrait du cadre de référence de l’observateur.
En résumé : Dans notre perception humaine, le présent est davantage perçu comme une conséquence du passé, car tout ce que nous vivons semble en découler directement. Mais il est aussi influencé, dans une certaine mesure, par nos anticipations et projections vers le futur. Cela dit, en dehors de la causalité linéaire, certaines approches philosophiques et scientifiques voient le présent comme une réalité indépendante, où passé et futur n’ont qu’une influence relative, subjective, ou même inexistante.
Quel faux-cul ce Chat GPT, pas le genre à se mouiller…
Ce que je pense :
Le présent est le fruit exclusif du futur. Du passé ne subsiste que le capital intellectuel et matériel permettant au futur de créer le présent.
La preuve en est rapportée par le fait que lorsque notre futur diminue et finit par disparaitre nous mourrons, la vie nous quitte, notre présent s’éteint.
Donc la compréhension du présent se trouve dans le futur. Elle n’est accessible qu’aux intuitifs, et encore…
Sacré bouleversement !!!
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Se connaitre et connaître le présent"
Aujourd’hui, nous allons évoquer une histoire incroyable à la fois en raison de ses aspects rocambolesques mais aussi en raison de ses conséquences financières catastrophiques ; histoire qui a mis en évidence l’incompétence, la morgue et l’irresponsabilité de la haute fonction publique française.
Il s’agit de la fraude à la taxe carbone qui a eu lieu dans les années 2006-2009.
Cette histoire a été racontée par Fabrice Arfi dans son livre « d’argent et de sang » dont a été tirée une récente série TV du même nom.
Je n’évoquerai ici que l’aspect règlementaire, administratif et fiscal en vous laissant le soin de lire le livre pour ce qui concerne les aspects sordides de cette affaire lorsque le grand banditisme, attiré par l’odeur de l’argent gratuit, s’en est mêlé ainsi que les suites judiciaires.
Le fait générateur remonte à l’accord international sur le climat dit « protocole de Kyoto » de 1997.
A l’issue d’un grand raout mondial des élites planétaires dûment cornaquées par des organisations écologistes œuvrant à la « défense de la planète », il a été décrété que l’homme était en train de détruire la terre ; notamment du fait de ses émissions de gaz à effet de serre.
Ce protocole de Kyoto a décidé de mettre en place un système complexe de pénalisation des entreprises polluantes ; système résultant, pour l’Union Européenne, de la directive 2003/87/CE qui instaure un système communautaire d’échange de quotas d’émissions de CO2.
L’Union Européenne a fixé un plafond annuel de rejet de CO2 et les entreprises qui émettent trop de carbone doivent payer une amende ou racheter des « droits à polluer » appelés « crédits carbone » bénéficiant aux entreprises vertueuses (faiblement émettrices) et qui pouvaient les revendre.
En France, une bourse d’échange appelée Powernext Carbon puis Bluenext a été créée, sous le contrôle de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations, bras armé de la puissance financière de l’Etat français depuis 1816), les « quotas carbone » échangeables étant assujettis à la TVA.
Il convient néanmoins de noter les incohérences évidentes du système mis en place :
-Bruxelles et les services de Bercy se sont livrés à la marchandisation d’un bien commun (l’air que l’on respire) en créant, sous prétexte d’écologie, un système totalement artificiel dont la finalité n’est que fiscale,
-Les émissions de CO2, entreprise par entreprise, ont été fixées de manière plus ou moins arbitraire et ne reflétaient bien souvent pas la réalité. Pour faire simple, les émissions de CO2 étaient invérifiables !
-Le CO2 a été retenue comme « valeur » de référence de la pollution alors que nous savons que ce n’est pas un polluant et que son recyclage naturel permet la croissance des plantes et végétaux,
-A posteriori, nous savons que les données climatologiques avancées, notamment par le GIEC (qui n’est pas un organisme scientifique mais bien politique), pour justifier ce système n’étaient pas fiables quand elles n’étaient pas purement et simplement manipulées.
Il faut être conscient que ce marché du carbone a tout d’une usine à gaz règlementaire ; ce qui n’est finalement pas très surprenant pour un système totalement basé sur du vent !
L’argument écologique n’étant que le faux nez d’un système permettant à des Etats de créer une nouvelle base fiscale , vous allez voir que l’Etat français, dans sa rapacité fiscale, a été pris à son propre piège !
Il se trouve que des escrocs issus pour l’essentiel de la communauté juive de Belleville, déjà spécialisés dans l’escroquerie à la TVA, ont très vite décortiqué la mécanique du système et mis à jour des failles de sécurité qui vont leur permettre d’obtenir avec une facilité déconcertante, le paiement de la part de Bercy, de sommes qui dépassent l’entendement !
L’escroquerie reposait sur système complexe dit « carrousel » permettant de faire « tourner » des sommes d’argent entre une myriade de sociétés fictives en opérant des paiements transfrontaliers, dits « intra-communautaires », basés sur le principe que les biens et services sont taxés dans le pays d’arrivée et exonérés de TVA dans le pays d’exportation.
Pour faire simple : les fraudeurs achetaient hors taxes des quotas de CO2 à l’étranger qu’ils revendaient ensuite en France TTC mais sans reverser la TVA au fisc pourtant facturée. Le quota étaient ensuite revendu à l’étranger ce qui permettait de demander alors à Bercy le remboursement de la TVA du quota exporté.
Très vite, plusieurs spécialistes de la criminalité financière ont alerté les services de Bercy et de la CDC sur les risques de fraude … sans aucune réaction de la part des hauts fonctionnaires français qui se sont contentés de ricaner !
Les détournements « avoués » ont été chiffrés par la cour des comptes à 1.6 Md € mais certaines bonnes âmes évoquent un chiffre se situant plutôt entre 2 et 3 Mds € ce qui est proprement colossal !
Clairement, il s’agit de la plus vaste escroquerie de l’histoire de France.
Le jour où Bercy a décidé que les quotas carbone ne seraient plus assujettis à la TVA, le marché s’est effondré tout seul de 80 à 90% ; preuve s’il en est que l’essentiel du marché était constitué par … l’escroquerie elle-même.
Le pire dans cette histoire est que certains hauts fonctionnaires restent aujourd’hui persuadés que cette arnaque est la conséquence d’un « libéralisme échevelé » ou pire de l’ultra-libéralisme alors que l’examen objectif du mécanisme mis en place oblige à faire les observations suivantes :
-c’est essentiellement un système fiscal qui ne dit pas son nom ; système fiscal en faveur de l’Etat,
-l’organisme central régulateur était la CDC dirigée par un haut fonctionnaire et on a clairement évoqué que le niveau d’implication de la CDC a fait qu’elle s’est retrouvée en situation de conflit d’intérêts tout en jouant le rôle de société écran faisant d’elle un complice de recel de fraude fiscale sans toutefois encourir quelque poursuite pénale que ce soit.
-la totalité du système de contrôle était entièrement entre les mains de l’administration qui a mis près d’une année à réagir,
On a donc du mal, même avec beaucoup de bonne volonté, à y voir un quelconque libéralisme mais bien plutôt un effet pervers de l’étatisme délirant qui a atteint la société française ; avec les dérives incontrôlées d’une haute administration, convaincue de sa supériorité, qui a refusé de voir l’évidence !
La double morale de cette histoire est :
-que l’on a mis en place un marché financier technocratisé par Bruxelles et la haute fonction publique française sur des actifs qui, à bien y regarder, n’en étaient pas (le CO2 n’est jamais que du vent),
-que la haute administration, dont la responsabilité est ici totale, a fait la preuve absolue, à travers son arrogance, à la fois de son incompétence et de son incapacité à résoudre rapidement le problème. Elle n’a vu, dans ce mécanisme totalement artificiel, qu’une nouvelle poule aux œufs d’or fiscale.
Les escrocs comme l’Etat, à travers ses services, étaient mus en fait par le même motif : la cupidité, purement financière pour les uns, fiscale pour l’autre !
Les escrocs dans les faits, à travers la CDC, ont opéré et réussi un véritable braquage de l’Etat !
Ultime précision qui en dit long sur la conduite des affaires de l’Etat : ni Bercy ni la DGFIP (direction générale des finances publiques) n’ont communiqué le montant des détournements opérés au détriment de l’Etat français.
On a ses pudeurs et, de toute façon, les français n’ont pas besoin de savoir…
Un véritable fiasco mais aussi un véritable et énorme scandale d’Etat !
L’aspect judiciaire de cette affaire n’étant toujours pas clos, je vous mets 3 liens en rapport avec les acteurs principaux de l’escroquerie : Arnaud Mimran et Marco Mouly ici et là.
Bien cordialement à tous !
Le livre : Fabrice Arfi – D’argent et de sang – Editions Le Seuil
Partager la publication "La Fantastique escroquerie aux quotas carbone : un pitoyable fiasco d’Etat"
A quoi a servi l’intégrité que j’ai assumée et qui m’a couté très cher tout au long de ma vie professionnelle.
A quoi ont servi mes engagements auprès de la collectivité, mes bénévolats, mes dons d’actions et de compétences.
A quoi a servi le respect de ma parole, de mes engagements, souvent si difficiles à assumer.
A quoi a servi ma tolérance, mon acceptation et mon respect pour les idées des autres, y compris les plus farfelues.
A quoi a servi ma confiance dans la justice, dans la réciprocité, dans l’empathie, dans mon pays.
A quoi ont servi mes luttes pour résister, pour tenir, pour ne pas abandonner, en espérant toujours que demain sera meilleur, que l’amélioration est le destin des hommes.
A quoi à servi ma quête de vérité pour chaque chose, pour chaque situation, pour chaque personne.
Alors que je ne vois que mensonge, égoïsme sordide, pillage généralisé, indifférence à la réalité, à la vérité. Hommage à l’escroquerie, à l’hypocrisie, au cynisme. Vénération de la jalousie, de la délation, de la lâcheté. Triomphe du toc, du bidon, du superficiel, de la rumeur malsaine, du glauque.
Un exemple ? Mais il y en a des milliers, voire des millions.
Alors un de plus ou un de moins, qu’importe.
Regardez plutôt cette vidéo :
Sympa non ? Tous issus de la même école, liés sans doute par la même passion…
Contrairement à ce qu’ils nous imposent — l’interdiction de filmer les débats des tribunaux, ce qui pourtant serait si utile à la société — eux ne crachent pas sur un petit tour de piste en images…
On a tous en tête les images tirées de notre imagination sur La Cour au château de Versailles… Depuis le progrès nous permet de visionner en direct ces grandes occasions où se réunissent les élites de notre société. C’est mieux, non ?
Puisqu’on parle de La Cour de cassation, une anecdote
C’est la fin programmée du pillage par les Services Fiscaux d’un gros morceau du jardin de ma maison à Sète.
La Cour de cassation ne regardera même pas le dossier.
Pourtant la dette fiscale qui permet ce pillage est à 80 % inexistante, issue d’un traquenard voulu, couvert par les Tribunaux administratifs en parfaite conscience. Tous les magistrats qui ont eu à s’occuper de cette affaire le savent, mais ils sont éduqués pour faire comme si la terreur fiscale n’existait pas.
Pourtant le magistrat qui a procédé à la vente forcée de ce terrain sait tout cela, il sait aussi qu’on ne peut pas vendre un terrain aux enchères, qu’un terrain ne vaut que par ce que l’on peut en faire, que donc avant toute vente on doit établir un dossier de faisabilité. Il sait, et La Cour de cassation aussi que la vente aux enchères doit rechercher le juste prix, ne doit pas être une opportunité donnée aux naufrageurs.
Qui plus est, la saisie qui a permis la vente de ce terrain est nulle, les Services Fiscaux n’ayant pas réalisé la publicité légale dans les temps impartis, mais le magistrat qui a procédé à la vente a dénié la loi. Finalement il a bien fait.
Ce magistrat, bateleur-vendeur, a fait pire, il a fait un faux en prétendant que lors de la vente il n’y avait pas eu de contestation de ma part, ce qui n’était pas le cas. La Cour d’appel l’a couvert.
Alors oui, aujourd’hui n’est pas une bonne journée. C’est la journée des lettres de cachet fiscales.
Embêtant pour le moral d’Henri Dumas ? Oui, sans nul doute.
Mais c’est surtout embêtant pour l’avenir de notre pays. Il y a des centaines de milliers d’Henri Dumas dont personne ne parle aux pinces-fesses des hommes de l’Etat, mais dont on parle dans nos campagnes, où de féroces soldats du fisc viennent jusque dans nos bas violer nos économies, les fruits de notre travail, aux…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Aujourd’hui n’est pas une bonne journée"
Des amis chers, de toute une vie, m’ont offert « La reine du labyrinthe » le livre de Camille Pascal.
Comment vous dire : il faut absolument le lire.
L’auteur prétend que tous les faits relatés sont vérifiés et vrais. S’agissant d’une sommité dans son activité d’historien, je prends acte de cette affirmation.
Dans ces conditions la similitude entre la période de l’intrigue — vingt ans tournant au tour de la révolution de 1789 — et aujourd’hui est stupéfiante. Bien sûr la narration est actuelle, l’analyse aussi, donc l’objectivité est relative. Mais quand même…
L’histoire, qui implique le sommet de l’Etat, est imbriquée dans l’époque. Elle a trois moteurs, le pouvoir, l’ambition et la consommation.
A aucun moment l’économie, pourtant sous-jacente, n’est prise en compte, n’est visible ou est le souci apparent des acteurs, tous responsables politiques de la nation.
L’économie qui pourtant est l’espace créatif et l’organisation de la VA, la valeur ajoutée.
Il est affligeant que cette définition ait été phagocytée par le fisc, qui décidemment pervertit tout ce qu’il touche, et que la valeur ajoutée se résume à la TVA dans l’esprit du plus grand nombre.
En réalité, la population pourrait respecter l’économie, si elle se nommait ce qu’elle est, c’est-à-dire la RVA, soit « la Récompense sur la Valeur Ajoutée ». Car alors son image s’imposerait au lieu que seule sa déviance « la consommation » retient l’attention de ceux qui ignorent tout de l’économie.
L’économie ne peut pas avoir d’autre moteur ou justificatif que la RVA.
Or, si l’économie ne peut pas faire à elle seule une nation, loin de là, elle ne peut pas non plus être négligée ou pervertie sans de gros dégâts.
Lisez ce livre, vous comprendrez aujourd’hui, les hommes de l’Etat et leurs délires. Vous ne serez pas surpris par la révolution qui arrive avec son cortège de haine et de mort.
Le parallélisme est troublant. L’Etat prélève les deux tiers de ce que produit le pays. Les deux tiers de la population sont pauvres. Quel rapport ? diront certains. Eh bien si, il y a un rapport étroit entre ces deux constats. C’est parce que les prélèvements de l’Etat sont aussi élevés que les Français n’ont plus de quoi vivre. Du même coup s’effondre le mythe qui voudrait que l’Etat fonctionne pour le bien des citoyens. En fait il ne fonctionne que pour lui-même. En vertu d’un principe universel qui pousse toute organisation vivante vers le gigantisme.
Par chance, la course au gigantisme est le plus souvent interrompue par l’adversité. Celle-ci peut se manifester sous la forme d’une catastrophe naturelle, comme la chute de cette météorite qui a mis fin au règne des dinosaures. Ou bien d’une révolution politique, qui abat une pesante et omniprésente dictature, comme celle du communisme européen. Ou bien encore d’une épidémie, comme la Grande peste qui a réduit pour des siècles la population mondiale. Mais faut-il parler de chance quand la fin du gigantisme a tout d’une catastrophe ?
En fait la course au gigantisme est une calamité que seul peut interrompre sans provoquer de catastrophe le progrès humain. Et il n’y a guère que deux siècles que notre action peut réussir dans ce genre d’épreuve. Encore faut-il préciser qu’une guerre nucléaire pourrait être aussi le résultat du progrès technologique humain. Si bien que c’est dans la maîtrise du comportement des hommes que réside le meilleur espoir de la planète.
L’homme est devenu capable de dévier, par le tir de fusées, la trajectoire d’un astéroïde, de créer des médicaments contre toute épidémie, de construire des habitations résistant aux tremblements de terre et de lever des armées contre les dictatures violant les droits humains. Mais la seule chose qu’il ne sache pas faire, c’est empêcher la croissance de l’Etat. En fait, cela, il sait très bien le faire, mais force est de constater qu’il ne le fait pas et que les Etats obèses se multiplient. S’agit-il d’une malédiction, ou plus simplement d’un intérêt collectif mal compris ?
J’opte pour la dernière hypothèse. Partout dans le monde, des hommes et des femmes se présentent à leurs semblables comme des êtres capables de faire leur bien et, à cet effet, les soumettent à une véritable tyrannie sociale, administrative et fiscale. La multiplication des catégories bénéficiaires fait qu’aucune coalition démocratique ne peut se créer contre cette dérive. Et que cette dernière se poursuit inexorablement. Jusqu’au moment où l’appauvrissement général et le désordre finissent par provoquer une révolution. Mais le plus souvent celle-ci n’aboutit qu’à un changement de pouvoir qui poursuit la même politique tant celle-ci a de partisans intéressés.
Si bien que finalement la meilleure protection contre le gigantisme de l’Etat est la doctrine libérale, qui veut une gouvernance réduite au strict nécessaire de façon à permettre aux qualités individuelles de s’épanouir et de créer de la richesse pour tout le monde. Mais cette doctrine a le plus grand mal à s’imposer dans les Etats qui ont toujours été absolutistes et dont la France est le meilleur exemple. Nous vivons en ce moment dans notre pays l’aboutissement catastrophique de l’étatisme le plus fanatique. Tout le monde est persuadé que cela va mal finir, mais personne n’est capable de mobiliser les énergies pour provoquer un sursaut salvateur. Que vogue donc la galère, et que la providence veille sur nous !
Si l’on avait écouté Clemenceau et non Jules Ferry, on ne se serait pas lancé dans l’aventure coloniale et l’immigration n’aurait pas déferlé sur la France, augmentant encore les problèmes. Le système social français est pratiquement la seule cause de l’immigration. Nous avons la possibilité de le réformer en mettant en œuvre les dispositions européennes, qui permettront une réforme en douceur de l’Etat providence. Les politiciens français s’y opposent de toute leur force, sachant que la disparition de ce monstre signifiera la leur. Et ils ont trouvé des soutiens en la personne de tous les bénéficiaires de prestations sociales, affolés à l’idée d’en être privés.
La réforme finira pourtant par se faire, car elle est inscrite dans les dispositions d’ordre public qui résultent des traités et figurent dans les lois nationales. Et la cour de cassation a tranché en faveur de leur application. Nous sommes donc à la veille de la plus grande réforme que la France ait connue depuis la Libération. Elle n’a que trop tardé. Notre pays est au bord du gouffre et la multiplication du banditisme « insoumis » en est la preuve flagrante. La France raisonnable est indignée de ces pratiques mais elle n’est pour l’instant capable que de regarder CNews en guise d’action. Il va falloir songer à faire mieux si l’on veut s’en sortir !
Claude Reichman
Partager la publication "Il ne suffit pas de regarder CNews !"
C’est le moment de se pencher sur le malheur des autres, qui permet de relativiser le sien.
Je vous propose de la lecture, une bonne heure, voire plus : le LIEN, les pièces s’ouvrent en cliquant dessus.
Alors, vous avez lu ? Quelle désespérance, non ?
Mais quand même, une découverte.
Si j’avais apprécié, il y a deux ans, le travail des actuels prix Nobel d’économie je n’avais pas pour autant fait la liaison avec la fiscalité, tout particulièrement avec la terreur fiscale.
C’est aujourd’hui que je comprends que la terreur fiscale n’a pas pour seul but de faciliter le pillage fiscal en rassurant les créanciers, mais plutôt l’étroite surveillance et la régulation par la force des bourgeons économiques libres, pour préserver l’économie extractive mise en place par nos élites.
Retenez bien le concept : l’économie inclusive d’un pays est ouverte par sa constitution à tous, l’économie extractive est exclusivement entre les mains de l’élite dirigeante, des hommes de l’Etat.
La première amène à la richesse et au progrès, la seconde à la récession et à la misère.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Tristesse d’un weekend pluvieux"
Je reviens sur le témoignage de Michel qui a soulevé la question de la situation des épouses qui seraient victimes des abus de l’administration fiscale du fait de la solidarité entre époux en ce qui concerne le paiement des impôts !
Il écrit : « La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. »
Bien évidemment, cette situation est tout à fait dommageable pour les personnes concernées surtout lorsque les sommes réclamées sont très importantes ! Autrement dit, c’est la ruine assurée pour les épouses alors qu’elles n’y sont pour rien !
Cette situation concerne, le plus souvent, les épouses d’entrepreneurs qui ont fait faillite !
Seulement, Michel ne se pose pas les bonnes questions !
Ce qu’il n’a pas compris c’est que le fisc considère tous les français comme des débiteurs fiscaux et qu’il lui faut absolument faire rentrer l’argent coute que coute, à n’importe prix, même au prix de la ruine des épouses ou des époux ; sans compter qu’il considère les entrepreneurs comme des fraudeurs.
Le fisc n’a pas d’état d’âme à cet égard !
Les entrepreneurs ne sont d’ailleurs pas toujours conscients qu’ils sont co-responsables des dettes fiscales de leur entreprise même exploitée sous forme de société commerciale (type SARL) !
Nous savons en outre que l’administration se retranche derrière le légalisme pour exercer sa prédation en toute impunité !
Lisez le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) et vous comprendrez que face à la complexité absolue d’un système juridique aussi sophistiqué le citoyen est totalement désarmé. Et, ne nous leurrons pas, cette complexité est parfaitement … intentionnelle.
En outre, les tribunaux administratifs font pratiquement toujours droit aux demandes de l’Etat mais le cynisme oblige à dire que c’est leur but ; à savoir décourager le contribuable en lui donnant systématiquement tort !
Seulement, le légalisme n’empêche pas le cynisme ! Il n’est qu’à écouter les déclarations tonitruantes des ministres en matière de redressements fiscaux comme si la France était un pays de fraudeurs alors que la réalité est évidemment totalement différente : frauder le fisc en France est extrêmement difficile eu égard aux méthodes et moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.
En fait, une seule chose fonctionne en France : le recouvrement des impôts et, dans un Etat mal géré et toujours impécunieux, la rapacité fiscale est fatalement sans limites !
Il faut être conscient que la spoliation fiscale est devenue un mode ordinaire de gestion des deniers de l’Etat. Tous les moyens sont donc permis pour permettre le recouvrement de l’impôt y compris au prix d’une variabilité des textes applicables.
Le meilleur exemple est l’Arrêt De Ruyter rendu par la CJUE du 26 février 2015 dans lequel l’Etat français a été condamné pour ses abus fiscaux en matière de CSG (dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un impôt et non d’une cotisation sociale et d’ailleurs so paiement n’ouvre aucun droit d’affiliation à un régime de sécu) à l’égard des non-résidents et des personnes qui relèvent d’un système maladie d’un autre Etat, alors que toutes les juridictions nationales (TA, CA d’appel, CE) avaient donné raison à l’Etat français et malgré des tentatives ultérieures pour contourner cette décision qui s’imposait à elle !
La solidarité fiscale soulevée par notre lecteur vient de ce que l’Etat considère le couple hétéro ou homo comme un seul débiteur ; tout simplement parce que cela lui permet d’élargir la base de recouvrement.
En outre, le fisc considère que cette solidarité est justifiée dans la mesure où l’époux(se) a nécessairement bénéficié de l’argent détourné dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’enrichissement indu au détriment de l’Etat !
Inutile de vous dire que des pays comme la Suisse nous regardent comme des zombies !
Pour situer la différence de niveau, il faut savoir que des amis suisses m’ont expliqué le fisc suisse n’avait pas accès au secret bancaire et que les inspecteurs du fisc se comportent plutôt comme des conseillers fiscaux.
En France, l’encre du document d’ouverture du compte bancaire est à peine sèche que les impôts en sont aussitôt informés et que tout dialogue avec l’inspecteur du fisc laisse à craindre un coup de matraque !
Il y a là une différence philosophique qui repose sur la soumission des français qui sont totalement conditionnés à un ordre établi même si celui-ci est abusif !
L’Etat a mis en place un système collectiviste dans lequel il est l’intermédiaire pour tout et donc obligatoire et, comme il est mal géré, ça coute un pognon de dingue selon la déclaration désormais bien connue !
Que 92% des victimes de cette solidarité soient des femmes est seulement lié au fait que les entrepreneurs sont plutôt des hommes. Il ne faut donc y voir aucune discrimination sexiste mais essentiellement un constat sociologique.
Tout au contraire, il y a une stricte égalité fiscale, il n’y aucune atteinte spécifique aux droits des femmes et la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, ne fait aucune distinction de genre.
Quel que soit le fraudeur, le conjoint est coresponsable !
Par contre, que certaines personnes veuillent y voir une discrimination de genre constitue essentiellement une vision politique d’un problème purement financier et budgétaire !
La bonne question que devrait se poser notre lecteur est donc : Est-ce que les méthodes de l’administration fiscale française sont globalement admissibles eu égard aux moyens exorbitants mis en œuvre pour obtenir le paiement de l’impôt ?
Autrement dit, d’une manière plus générale, est-ce que le système fiscal français est abusif et spoliatoire ?
Et la réponse est clairement oui !
N’oublions jamais que la France est le pays avec la fiscalité la plus forte au monde et qu’elle est en passe de l’alourdir au-delà de toute raison !
D’ailleurs, sur ce blog, nous n’arrêtons pas de dénoncer les effets délétères d’une fiscalité confiscatoire et abusive s’appuyant sur des moyens exorbitants !
Comprenne qui pourra !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Le mariage et les impôts"
Croyez-le ou non, ils sont terrorisés. Leur position fragile due à une élection pour la plupart d’entre eux bancale, les conduit à la raisonnable prudence de ceux qui veulent rester là, dans le confort douillet de l’hémicycle.
Tout n’est qu’apparence. On peut ainsi faire semblant d’avoir son sac rempli de sortilèges, même lorsqu’on est démuni de tout. Tout coup d’éclat se révèlerait vain, révélant la fragilité du matamore.
Tant d’oppositions ! Mais ni majorité, ni opposition cohérente. Rien. Rien à prouver, rien à tenter, rien à faire.
Il leur importe seulement de se montrer à l’écoute d’une lointaine société qui ne comprend rien aux entrelacs parlementaires et qui n’attend rien d’autre que de conserver son confort et d’éviter le pire, c’est-à-dire, pour elle, d’éviter de sortir de cette passe démocratique avec un peu moins. La société observe. La presse tient la garde.
Il leur suffit donc de parler, de dire ce que l’on veut entendre de l’autre côté du miroir.
De leur côté à eux, le pire – ils le savent – c’est la dissolution. « Un tien vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras ». Et l’avenir, à tenter de le découvrir, est bien loin d’être sûr. Alors, on s’observe, on se jauge, on cherche à décrypter les intentions cachées de celles et ceux qui commandent vraiment et qui diront quand doit cesser la comédie.
Marine est en embuscade, soupèse, planifie, pronostique. Les juges guettent.
Mélenchon bavasse et fait des moulinets. La gauche est divisée. Les ambitions s’aiguisent de toutes parts.
Pour l’instant il faut, pour durer, se contenter de ce théâtre d’ombres.
On peut néanmoins jouer, de temps en temps, à se faire peur. De préférence, la nuit, dans cet hémicycle qui en a tant vu et tant entendu qu’il préfère les fantômes à la réalité. Alors, pour se croire vivant, on peut tout dire, tout proposer, tout prévoir. Il n’en restera rien que des archives sonores. « Verba volant »…
Rien n’aura d’importance que le 49/3 et ses conséquences : défiance et censure ou non- confiance sans défiance.
Interrogé sur cette expression tendance, Chat GPT nous dit : « L’expression “c’est lunaire” est souvent utilisée de manière familière pour décrire une situation ou un comportement qui semble totalement bizarre, décalé, surréaliste, ou même incompréhensible. Elle suggère quelque chose d’irréel, comme si cela venait d’un autre monde, souvent avec une connotation d’étonnement ou de perplexité. »
C’est exactement la situation de notre assemblée nationale étudiant le budget, n’est-il pas ?
Car enfin, où peut-on voir les voleurs faisant officiellement condamner à leur profit les volés ? En dehors de nos tribunaux et de notre Assemblée Nationale ?
Objectivement, quel tribunal, en dehors de la justice et du pouvoir français, peut se payer un tel gag ?
Fournel, le chef des quarante voleurs, connait la formule magique pour abonder la grotte fiscale, ce n’est pas « Sésame ouvre-toi », mais « contribuable aboule ton fric ».
Après avoir pillé la France, Fournel s’auto nomme premier ministre en se dissimulant adroitement derrière un bouquet de « Barnier », fleurs des Alpes un peu défraichies.
Et tout le monde avale la pilule.
Bien plus, une joyeuse bande de « cocktaileurs », dans leur night- club face à la Place de la Concorde, se prennent pour Kassim et participent aux festivités des mille et une nuits.
Une imitation de Morgiane essaie de nous persuader de son intégrité et de sa ruse, mais comme Alibaba, elle veut juste profiter du pillage en compagnie de sa famille…
Doit-on faire le dos rond ? Faire semblant de croire que tout va bien ? Où du moins que des gens sérieux s’efforceraient de trouver une solution, alors que le pillage au contraire s’intensifie.
Doit-on sacrifier notre liberté, notre vie, celle de nos enfants ?
Faire semblant de croire que notre ruche de petits insectes, que l’on appelle humanité, met en danger la planète par sa seule présence ? Alors qu’il s’agit simplement de dissimuler notre médiocrité, notre insignifiance, par une énormité de conséquences invérifiées journellement, qui n’ont pour but que de nous donner une importance que nous n’avons pas. Tout ça pour nous piller…
C’est effectivement… « lunaire ».
Et pourtant, qui ouvre les yeux pour constater la réalité, pas pour remplacer le pillage actuel par un autre : La presse ? Les réseaux sociaux ? Les instances supérieures ? La population ? Les démocrates ? Pas que je sache…
Le pire est que notre situation ne parait pas isolée, que le 21ème siècle semble effectivement se préparer à être le siècle du pillage. Celui qui n’est pas né escroc, violent, sans scrupule, menteur, va probablement souffrir et disparaître sans laisser de trace, comme c’est mon cas et celui de nombreux lecteurs de ce blog… que bien peu lisent…
Est-il un endroit épargné sur cette terre. On parle de ceux qui sont allés ailleurs, en Chine, en Russie, aux Etats-Unis… ? Partout ils ont trouvé la même situation, liée à la même croyance : le droit au pillage pour les despotes du pouvoir, pour les hommes de l’Etat —quelle que soit sa forme — et leurs affidés.
Est-ce donc la condition humaine ?
Le progrès, la capitalisation qui le permet, ont-ils été une exception ? L’obscurantisme doit-il être irrémédiablement la règle ? Sommes-nous les futures îles de Pâques ?
La réussite génère tant de haine qu’elle ne peut perdurer ? En gros c’est le constat global.
Bienvenue donc aux barbares, aux grossiers personnages, aux pillards, aux geignards, aux faux-culs, aux lâches, aux escrocs, aux fainéants, aux irresponsables, aux serviles, aux délateurs… le monde leur appartient…
Devenir plus escroc que les escrocs est probablement accessible, voire les dépasser dans leur vice, mais pour quel résultat ? Une accélération du chaos ?
Aucun intérêt. Il ne reste donc qu’à attendre. La patience est la qualité essentielle aujourd’hui. Ce n’est pas mon fort…
L’assassinat de Yahya Sinouar, chef politique du Hamas, est caractéristique de la relativité de la morale.
Nul ne l’aimait. Même pas son frère – qui va sans doute prendre ouvertement les rênes – avec lequel, semble-t-il, il entretenait des rapports ambigus de stratégie et d’influence, bref de pouvoir. La jalousie et les conflits d’intérêt nourrissaient leurs relations.
Quant aux autres, tous les autres, ils le haïssaient. Parce que c’était un monstre cruel et impitoyable. Il a donc été exécuté aux termes d’une décision sans appel de Tsahal, validée par l’Etat d’Israël et sans doute approuvée par les Etats-Unis.
Personne ne le pleurera ni ne le regrettera. Et tout le monde, en apprenant son exécution, a poussé un soupir de soulagement, comme si enfin quelque chose de concret venait d’être accompli en faveur de la paix. Le même soupir avait été poussé après l’exécution de Ben Laden.
On est alors amené à se poser un certain nombre de questions.
Y a-t-il des assassinats justes et des assassinats injustes comme (cf. St Thomas) il y aurait des guerres justes et des guerres injustes ?
C’est évidemment la thèse de tous les Etats. Des dictateurs d’abord. Poutine ne se prive pas d’assassiner urbi et orbi pour les « atteintes à la sûreté de l’Etat » commises par ses opposants. On a l’habitude alors de s’indigner. Ce fut le cas pour Navalny. Des démocraties ensuite. Leurs services secrets ont à maintes reprises, dézingué un chef d’Etat rétif pour le remplacer par un homme à elles, et l’organisation de putschs ici ou là sur la planète ont permis, assassinats à la clef, nombre de changements de pouvoir considérés comme judicieux. La liste serait longue.
L’assassinat avec la raison d’Etat pour support n’a rien à voir ni avec un crime crapuleux – du moins en général – ni avec un crime passionnel – bien qu’il lui ressemble à certains égards – mais le résultat est exactement le même. Il s’agit de se débarrasser d’un gêneur sous couvert d’intérêt général en utilisant les méthodes de la vengeance privée.
Le Droit est fait pour pacifier les pulsions et déléguer à la société le soin de dire, aux termes d’un procès – autant que possible équitable – la condamnation que devra endurer le coupable.
Mais tout cela est bien compliqué quand on doit profiter de l’occasion, éviter les contraintes, aller vite et faire cesser le trouble.
Tout ce que l’on dit lorsqu’on a la rage au cœur, un Etat peut, sans le dire, le faire.
Il faudrait bien se débarrasser de qui vous savez outre-Atlantique pour empêcher le monde de devenir fou, mais aussi au cœur du continent pour éviter une guerre atomique, et au Moyen Orient pour que force reste à la loi et ainsi de suite…
S’il y a des assassinats justes, pourquoi se priver ?
Michel a publié, sous l’onglet Témoignage, le texte ci-dessous :
« Je vous partage un poste traitant de la Solidarité Fiscale en France, c’est très complexe de faire évoluer l’injustice et la violence fiscale mais c’est possible. Grace à une association de victimes nous avons obtenu un dispositif gracieux permettant d’épargner des vies innocentes c’est encore insuffisant mais c’est un premier pas.
Solidarité Fiscale en France : Une Loi Indirectement Discriminante et Inconstitutionnelle ⚖️ ⚖
En France, le principe de solidarité fiscale entre époux, bien qu’instauré pour le recouvrement des dettes fiscales, cache une injustice profonde touchant principalement les femmes. La loi actuelle oblige un(e) ex-conjoint(e) à payer les dettes fiscales de l’autre après une séparation, ce qui constitue une discrimination indirecte. Les chiffres montrent que cette disposition affecte disproportionnellement les femmes, rendant cette loi inconstitutionnelle.
Une Discrimination Cachée
Des associations, telles que « Femmes divorcées victimes de la solidarité fiscale », tirent la sonnette d’alarme : 92 % des victimes sont des femmes. Cette loi pèse de manière inéquitable sur les femmes divorcées, souvent contraintes de payer des dettes fiscales sur des revenus qu’elles n’ont jamais perçus. Cela perpétue une précarité économique pour celles déjà fragilisées par une séparation.
Une Loi Inconstitutionnelle
Comme en Suisse, les juristes soulignent l’inconstitutionnalité de cette loi. La Constitution française garantit l’égalité, or cette solidarité fiscale constitue une discrimination de genre déguisée. Si 92 % des victimes sont des femmes, comment défendre son impartialité ? Les articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (article 1) imposent à l’État de garantir cette égalité. Nous devons exiger la fin de cette loi discriminante.
Solliciter les Acteurs de la Réforme
Les représentants de l’administration fiscale, les législateurs, et tous les acteurs politiques doivent prendre ce problème au sérieux. Nous devons appeler à l’abrogation immédiate de la solidarité fiscale. Cela concerne la protection de milliers de femmes et le respect des principes fondamentaux de notre Constitution. Il est impératif de prévoir des compensations financières pour les victimes injustement contraintes de payer des dettes fiscales qu’elles n’ont jamais contractées.
Mobilisons-nous pour la Justice et l’Égalité ⚖️
La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. Ensemble, faisons de la solidarité fiscale une injustice du passé et luttons pour une législation plus juste, qui respecte enfin l’égalité entre tous les citoyens. »
Oui, cette cause est essentielle. Mais pourquoi en faire une cause genrée, toute personne victime, femme ou homme, d’un fraudeur fiscal auquel elle est liée sans être responsable de la fraude se retrouve injustement poursuivie par le fisc.
On appelle cela la solidarité. C’est important.
En fait il s’agit de l’expression de la terreur fiscale qui évite au fisc d’avoir à définir les responsabilités, de cogner, de piller, tant pis pour les innocents massacrés.
Bonne chance dans ce combat. Mais n’oubliez pas que si vous gagnez vous organisez la plus fameuse évasion fiscale possible, si la victime est complice. C’est la hantise et la parano du fisc. Qui, en réponse, détruit aveuglément.
Bien à vous.
Nous ne sommes plus que des manants vissés à la glèbe !
La vertu privée sert souvent de couverture à des vices cachés. Le scandale de l’abbé Pierre en est un bon exemple. Même si son analyse mériterait d’être plus sérieuse. Car le saint homme en était quand même un quand il cherchait à donner un toit aux pauvres. En revanche dans la vie publique il n’y a pratiquement jamais la moindre ambiguïté : le vice se dissimule toujours sous la vertu. C’est dire qu’aucune décision politique ne peut être acceptée sans un examen approfondi et impartial, et si possible pénétrant car le vice public sait parfaitement se cacher.
Nous vivons actuellement la destruction en direct de l’industrie automobile. Les véhicules à moteur thermique seront bannis de l’espace public dans dix ans afin de sauver la planète de la pollution par le carbone. Les Chinois se préparent à inonder le monde de véhicules électriques et les constructeurs européens n’ont plus que leurs mouchoirs pour assécher leurs larmes. Le drame, c’est que les Européens sont à l’origine de cette décision. La Commission, tout empreinte de sa vertueuse autorité pour le bien de la planète, a fait preuve de rapidité et d’esprit de décision. C’est pour le bien, donc on le fait et on le fait tout de suite !
En vérité, derrière le bien que les nouveaux maîtres de l’Europe veulent à leur continent, se dissimulent de vilains instincts, alimentés par de vilains souvenirs. Le véhicule électrique limitera drastiquement la circulation parce qu’il ne lui est pas adaptée. Peu importe puisque c’est pour la planète qu’on ne roulera plus. Mais l’essentiel n’est pas la santé de la planète. C’est l’impossibilité de rouler. Donc l’interdiction faite aux Européens de quitter leur lieu de résidence. Exactement comme il était interdit aux manants de quitter leur tenure. La voilà, l’explication : pour les nouveaux seigneurs, le peuple n’est plus fait que de manants attachés à la glèbe. Et pour parvenir à cette situation délicieuse pour eux, ils sont prêts à détruire l’économie de l’Europe et la vie de millions de travailleurs.
Pour accomplir une telle folie, il faut un désir profond et de puissants instincts. Asservir son prochain est le ressort le plus profond de l’humanité. Ceux des humains qui y renoncent le font par conscience de leur faiblesse et non par générosité. Le champ reste ouvert aux vrais compétiteurs, qui parfois sont d’authentiques monstres, même si beaucoup entrent dans l’histoire en grands conquérants. Nous touchons dans cette affaire aux limites extrêmes de la condition humaine. Si en ce 21e siècle de très haute technologie et de communication totale on en est arrivé à ne réagir qu’à des instincts primaires, c’est que nous devons faire très attention à ce que nous faisons et non hurler d’enthousiasme à la vue de nos prouesses techniques et scientifiques.
Nous avons besoin de vrais penseurs et non d’amuseurs de foules. Malheureusement la communication de masse, à laquelle nous sommes condamnés, ne se nourrit pas d’hommes de réflexion. D’autant que ces derniers sont parfois maladroits dans l’expression de leurs découvertes. Mais que peut un homme qui passe sa vie à réfléchir et à écrire face à l’animateur d’une émission de télévision qui lui dit que ses idées sont très intéressantes mais qu’il dispose de deux minutes pour conclure ? Evidemment on peut toujours renvoyer à ses livres ou en montrer la couverture à la caméra, mais cela ne fera pas progresser la réflexion de l’humanité.
Il ne reste à l’homme qu’à miser sur la lente réflexion des masses, qui finit souvent par déboucher sur des grands progrès moraux. Mais que de temps il faut pour tout cela, que de peines pour les êtres épris de justice, que de souffrances infligées aux innocents ! Etre un serf au Moyen Âge était-ce vraiment bien pire que d’être un Français de ce siècle condamné à écouter d’interminables stupidités sur les antennes et à ne plus quitter sa rue ? Acceptons-nous mieux la souffrance et la mort qu’il y a dix siècles ? Aimons-nous mieux notre prochain qu’au temps des guerres de religion. Et échappons-nous mieux aux querelles et aux divisions que ceux qui s’écharpaient – et s’écharpent encore – pour la succession du Prophète ou pour celle du roi de France ?
Un peu plus de vertu chez ceux qui nous gouvernent ferait du bien à tout le monde. Nous nous faisons du mal à mépriser nos dirigeants, qui d’ailleurs ne méritent pas mieux. L’exemple, qu’on le veuille ou non, reste un puissant facteur de progrès. Quand on considère l’exemple que peut donner un Macron à la tête de l’Etat, lui qui n’a pas été militaire ni père, on se dit que tout peut arriver. Et d’ailleurs tout arrive. Je ne vois plus qu’un remède : crier stop et passer à autre chose. A tous égards.
Claude Reichman
Partager la publication "Nous ne sommes plus que des manants vissés à la glèbe ! "
En l’occurrence, ils inquiètent surtout les autres, c’est à dire les non français parce que, s’il y a une constante française, c’est bien le déficit budgétaire et son corollaire la dette publique !
Soyons clairs …
Les mauvaises habitudes budgétaires sont une constante de l’élite française, quelle qu’elle soit, et très rares sont les budgets en équilibre et encore moins les budgets excédentaires tout au long de l’histoire de France !
Déficits, dépenses somptuaires, emprunts massifs, dettes, défauts, tous ces mauvais comportements remontent à Philippe le bel, roi de France entre 1285 et 1314, avec pour inéluctable conséquence les manipulations monétaires, le tabassage fiscal et, à la fin, des spoliations en tous genres.
Autrement dit, 1.000 ans de dérives budgétaires et fiscales et de nombreuses dévaluations !
N’oublions pas que la Révolution Française a eu pour cause la faillite de l’Etat et que Louis XVI, au pied du mur d’un déficit budgétaire tellement gigantesque qu’il grevait les recettes fiscales pour plusieurs années (qui remontait aux excès de Louis XIV), s’est trouvé dans l’obligation de convoquer les Etats Généraux dans le but d’obtenir une augmentation de la fiscalité !
Cela lui a couté sa tête !
La dépense publique a toujours posé problème en France mais elle n’inquiète absolument pas l’élite au pouvoir !
Ce sont bien évidemment des méthodes inadmissibles dans une démocratie moderne ; mais elles constituent un système constant de gestion des finances publiques françaises avec des conséquences imparables : mauvaise compétitivité, chômage et déclin !
Et c’est bien le cas, nous décrochons sans cesse par rapport à nos partenaires qui sont aussi nos concurrents économiques.
Peut-on espérer une évolution favorable ?
Hélas non, car il n’y a rien de plus rigide que l’administration et Michel Barnier en donne une nouvelle fois l’exemple avec un projet de budget dans la droite ligne … des errances précédentes !.
On nous promettait des coupes sombres dans les dépenses publiques et en fait ce sera essentiellement des hausses d’impôts et une diminution de la hausse des dépenses.
Cela veut dire que les dépenses vont continuer à augmenter ; et comme prévu dans mon article, il n’y aura aucune réforme structurelle ; on va continuer à dépenser sans compter, on va continuer à creuser les déficits, avec évidemment un résultat parfaitement prévisible !
Mille ans que cela dure et la France est toujours là et puis de toute façon ce n’est pas la haute fonction publique qui en paiera les conséquences !
Alors pourquoi se gêner !
Evidemment, on reste dubitatif devant tant d’incompétence et d’irresponsabilité car tout le monde sait que cela va mal finir …
Or, il existe une constante : un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie !
Si on avait encore le franc on aurait déjà dévalué au moins 3 ou 4 fois depuis 2017 eu égard à la gestion calamiteuse des dépenses publiques ; avec pour conséquence que notre pouvoir d’achat aurait diminué par rapport à celui des autres pays.
Seulement, nous sommes désormais les passagers clandestins de l’€ ; c’est à dire que nous profitons de la monnaie commune sans faire les efforts budgétaires ; ce qui énerve nos partenaires de l’Union Européenne et notamment les allemands qui ne … peuvent rien y faire !
En fait, entre les sabotages de la haute fonction publique qui refuse les réformes et les intérêts bien compris des bénéficiaires de la situation actuelle, on a fait le tour des résistances qui s’opposent à la remise en ordre de nos finances publiques ; compte non tenu du fait que certains pensent que la BCE paiera, in fine, les dettes de la France pour éviter une explosion de la zone €. (il faut dire que 25% de la dette française est déjà détenue pour la BCE soit 800 Mds€).
En outre, il faut être conscient que la haute fonction publique entretient dans l’opinion publique l’idée, évidemment totalement fausse, qu’il y aurait de l’argent caché et que, elle, elle est en mesure de le débusquer !
Ben voyons !
Il est évident que cette « posture volontariste » n’a qu’un seul but : dissimuler au « bon peuple » qu’elle est le premier bénéficiaire des déficits et qu’elle n’a donc aucun intérêt à adopter une gestion rigoureuse des deniers publics !
D’ailleurs, pendant très longtemps elle a expliqué avec insistance que les déficits publics n’étaient pas dus à sa mauvaise gestion mais à la fraude fiscale et évidemment les français l’ont cru parce que c’était la solution de facilité pour les uns comme pour les autres !
Du coup, personne ne se sentait responsable ni d’avoir provoqué les déficits ni d’en avoir profité puisque les responsables sont toujours les autres et les choses ont continué tranquillement !
En outre, persuader les français que ce sont les autres (les fraudeurs en l’espèce) qui paieront est évidemment une posture qui les arrange même si, à la fin, ce sont tous les français qui paient !
Enfin, la haute fonction publique s’abrite derrière le légalisme c’est à dire la Loi qu’elle ne ferait qu’appliquer … et les juges tiennent le même discours !
De ce fait, elle ne peut pas être responsable !
Le problème est que ce légalisme résulte essentiellement des décisions de la haute fonction publique qui en décide et qu’il est à géométrie variable ; c’est à dire qu’il oscille souvent entre contrainte et arbitraire !
On connait cet aphorisme : en France tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et tout ce qui est autorisé est taxé !
La Déclaration des droits de l’homme de 1789, en son article 17, affirme le caractère absolu et inviolable de la propriété privée ; sauf que personne ne lit la suite qui énonce : « nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment».
Forts de ce principe, 3 mois après une aussi belle résolution, les révolutionnaires ont confisqué la totalité des biens du clergé sans aucune indemnité !
Vous avez dit respect de la propriété privée ?
Cette même Déclaration des droits de l’homme a affirmé les droits de l’homme dans ses articles 9 et 10 et leur caractère intangible …
C’est la raison pour laquelle, dès le 17 septembre 1793, Robespierre a mis en place la loi dite « des suspects » ce qui lui a permis d’arrêter et de faire exécuter à peu près n’importe qui et notamment ses ennemis politiques !
Les pays dits socialistes inféodés à la dictature stalinienne ont d’ailleurs retenu la leçon en arrêtant et liquidant tous les « ennemis du peuple » !
Vous avez dit droits de l’homme et respect des libertés ?
C’est ce même légalisme qui va permettre à l’administration de se livrer, en toute impunité, à l’extorsion fiscale en bande organisée …
Et finalement, vous pensez vous en tirer à bon compte ?
Demandez-vous alors quels impôts vous payez …
Car, riches ou pauvres, vous payez :
la même TVA sur tout ce que vous achetez (alimentation, vêtements, …),
les mêmes taxes sur le carburant,
les mêmes taxes sur l’électricité,
les mêmes taxes sur le gaz,
les mêmes taxes sur les mutuelles de santé et les contrats d’assurance,
Evidemment, il arrivera ce qui arrivera … mais, comme plus d’un français sur deux vote pour un parti extrémiste qui promet la richesse éternelle grâce à la spoliation des autres …
Soyons lucides, les français paieront et les responsables seront glorifiés pour leurs « erreurs » !
Sic transit gloria mundi !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Les déficits français inquiètent"
Admettons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, notamment ses articles 2 et 11, ne soit pas une farce, un amuse ballot, un hochet pour bébé immature, une escroquerie mise en avant dans notre constitution pout nous tromper, une vue de l’esprit.
Dans ces conditions, rien que ces deux articles nous permettraient de nous exprimer. Ils fermeraient le caquet de ces petits juges — roquets de luxe pour dictateurs en puissance, qui les lâchent sur nous dès que nous nous les contrarions dans nos dires ou nos écrits –.
Les dits articles :
Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Qui ne tente rien n’a rien, au diable les roquets, donnons notre opinion, affirmons que ce n’est pas un abus… on verra bien…
Les faits :
Une bande organisée nous a volé notre capital. Agissant par la ruse en nous faisant croire qu’il s’agissait de solidarité, d’égalité, par la force en installant la terreur fiscale.
Cette bande malfaisante, non seulement nous laisse démunis mais prétend réparer les dégâts qu’elle a fait en nous volant davantage !!!
Il n’y a plus d’enfermements physiques sur caprice du pouvoir. La bastille, forteresse symbolique de ces enfermements a été rasée dès après sa prise par la population, à partir du 14 Juillet 1789, par l’entrepreneur Pierre-François Palloy.
Restent les enfermements économiques et moraux, parfaitement semblables dans l’échelle des souffrances de notre époque. Bercy est le lieu symbolique et pratique de ces maltraitances. Bercy sera rasé.
Ne s’agissant pas de souffrances physiques, Bercy ne sera pas rasé physiquement comme La Bastille. C’est son système qui doit disparaitre, et ses locaux qui doivent être voués à autre chose. A la culture économique pour tous, par exemple.
Proposition d’éradication de Bercy.
D’abord il faut réparer la ruse de Sarkozy, un garçon parfaitement totalitaire, un faux libéral.
Avant lui les Services Fiscaux avaient deux organisations : La DGI qui calculait et collectait l’impôt, la DGCP qui gérait la collecte.
En 2008, pour plus d’efficacité, Sarko ne fit qu’un service : la DGFIP, qui fait tout.
C’est comme la guillotine, beaucoup plus rationnel, plus expéditif.
Trop de dépenses ? Pas de problème, c’est la même boutique qui pressure le Français… Le producteur fiscal devient le consommateur fiscal. C’est magique.
Résultat, boum, dans le mur…
Alors que deux services s’imposent.
Le premier effectivement pour l’encaissement. Il ne doit pas être anonyme. Il doit aller à la rencontre de chaque français, être attentif à leurs difficultés ou à leurs réussites. L’impôt doit être consenti et juste, il ne peut pas être anonyme, sans rapport avec la réalité de chacun. Ceux qui ne veulent pas payer l’impôt sont minoritaires, ce n’est que la violence de la terreur fiscale qui dresse la majorité contre l’impôt.
Une caisse locale doit être mise en œuvre à cet effet dans chaque agglomération, son responsable doit être élu par la population, démocratiquement.
Ce ne sera pas un surcoût, c’est la condition essentielle pour avoir un impôt démocratique et juste, adapté à la richesse de la nation.
Le deuxième pour la gestion des dépenses à partir des encaissements du premier. Ce service ne doit en aucun cas dépendre de ses utilisateurs. Il ne peut donc être géré ni par les élus, ni par l’administration.
Il est le gardien du capital national. Il doit rendre des comptes transparents et clairs.
Ses opérateurs ne sont dépendants de personnes, le directeur et ses cadres principaux sont élus.
Adieu Bercy. Je ne doute pas un seul instant que la France va s’équiper de cette structure fiscale. Que ce que je vis depuis vingt ans de la part de Bercy et des juges serviles et maltraitants sans vergogne, ne pourra ainsi plus jamais arriver.
C’est possible, le calme et la tranquillité fiscale ? Mais oui Madame, je vous jure…
Madame Le Pen, ce n’est pas la peine… ils vont vous tuer, comme ils disent…
Je n’avais pas d’appétence pour le Front National, le Rassemblement National peine à me convaincre d’une différence.
Pour entraîner les foules il faut un objectif qu’on leur apporte ou qu’elles se choisissent.
Pour moi il n’y en a que deux acceptables : la raison ou la passion. Ils sont rarement majoritaires. Ils sont antagonistes mais définitivement liés . La passion est mon moteur, mais elle très difficile à maîtriser. La raison tend à l’éteindre. Sa liberté fait peur.
Votre père avait choisi l’aigreur. Ce n’était pas une bonne idée. Elle vous a chaluté une faune globalement égoïste et plutôt méchante avec laquelle il est difficile d’entraîner une foule efficace et bâtisseuse.
Vous paraissez différente, notamment votre position devant les magistrats aujourd’hui est cohérente, qui consiste à dire que l’Europe n’est pas qu’administrative, qu’elle est aussi et avant tout politique, que donc les fonds mis à votre disposition par elle peuvent être utilisés pour partie dans le fonctionnement de votre organisation politique.
Mais ce n’est pas audible dans notre société corrompue, par rapport à laquelle je ne connais pas votre degrés de liberté ou de dépendance.
Vous êtes face à des gens qui, pris la main dans le pot de confiture, ont décidé, pour sauver leur peau à l’époque, de faire comme si le financement des idées politiques devait dépendre exclusivement des résultats, excluant de fait tout financement de novation politique. Un non-sens grave, qui génère une hypocrisie dévastatrice.
Comment espérez-vous qu’ils puissent accepter l’idée de votre nécessité de trouver un biais pour financer, selon les contraintes qu’ils ont perversement mis en place, votre projet politique ?
Aucune chance.
Il vont vous sortir leur couplet habituel : « Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais pour appliquer la loi »… Total mensonge.
Ils vont vous condamner et le parti de la raison, majoritaire évidemment, ne versera pas une larme sur votre cas.
Si vous êtes intègre, la route à venir va être longue. Ceux que je connais de vos soutiens sont plutôt dans l’urgence sans scrupule. Je ne leur vois pas de passion digne, leur moteur est toujours l’aigreur.
Si vous êtes intègre, le jeu en vaut la chandelle. Dans le cas contraire tout cela est insignifiant.
À ce stade de votre procès vous apparaissez plutôt grandi, attendons la suite.
Respectueusement.
Partager la publication "Madame Le Pen, ce n’est pas la peine…"
Dans un formidable mouvement d’émancipation, afin de nous persuader que nous étions libres, nous avons d’abord tué Dieu.
Puis, ne sachant que faire de cette liberté nouvelle, nous avons inventé une nouvelle forme d’aliénation sous le vocable de doctrine ou d’idéologie.
La dernière en date est de loin la plus originale. Elle se présente non seulement comme un remède aux inégalités, aux injustices et aux dérives d’emprise de l’homme sur l’homme mais aussi comme une véritable religion sans Dieu ou plutôt vaguement empreinte de mystère sacré et de superstition.
Et, à l’instar d’un parti totalitaire, ses relais médiatiques, syndicaux et associatifs veillent à convaincre les sceptiques, ou du moins à les faire taire.
L’échec des idéologies marxiste et capitaliste a laissé le champ libre à l’écologie.
Comme une religion, elle s’est implantée par la base. Cela fait, elle avait encore deux stades à franchir.
Comme une arme idéologique de conquête du pouvoir elle a fini, grâce aux médias, par s’installer dans les foyers au point de devenir non seulement une commune façon de penser mais aussi un fondement économique.
Il n’en fallait pas plus pour que l’écologie devienne une évidence dispensée de démonstration, un axiome, un acte de foi.
Il lui reste à présent à devenir opérationnelle.
Pour s’emparer du pouvoir qu’elle vise, elle va devoir opérer sa mutation et passer de secte à idéologie de masse. Son avantage concurrentiel est de n’avoir d’autre concurrent qu’un populisme complotiste ou extravagant.
Elle va donc poursuivre le travail de ramollissement des volontés par principe de précaution interposé qu’elle a déjà entamé, pour permettre à la société d’accueillir l’écologie punitive capable de réduire les réfractaires. C’est elle qui inspirera l’idéologie nouvelle, reconnue comme « de nécessité » et susceptible de réunir la nation dans un grand mouvement sociétal de foi commune, où l’évidence l’emportera sur le raisonnement et le slogan sur le discours.
Là, se retrouveront les chantres de l’utopie, les tenants de l’autoritarisme et les adeptes de la délation, réunis pour fonder ensemble la dictature de la solidarité et de la fraternité, présentée comme le havre de notre bonheur commun.
Il n’y a pas de place pour la liberté individuelle dans une société qui choisit de privilégier l’avenir improbable sur le présent.
Nous allons devoir nous habituer à vivre le présent en fonction de ce que pourrait devenir l’avenir si nous n’obéissions pas aux ukases des nouveaux prêtres de l’écologie qui ont défini le bien et les moyens d’y parvenir.
Pas le bien pour les hommes, considérés comme des perturbateurs de la biosphère, mais le bien pour la planète, entité virtuelle construite à l’image de leurs fantasmes. Les dictatures ont toutes et toujours emprunté le chemin de l’idéologie salvatrice. Celle-ci n’échappera pas à la règle.
L’écologie déjà reconnue d’intérêt général se présente bien comme salvatrice du vivant.
Il ne lui reste qu’à imposer son pouvoir. L’échec des idéologies « de libération » devrait le lui permettre.
L’écologie, idéologie apostolique de remplacement, est notre probable avenir.
On connait la fascination très française pour l’homme providentiel qui sauve le pays, et cette idée remonte sans doute à loin avec Jeanne d’Arc, Vercingétorix (promu par Napoléon III pour glorifier le sentiment national(iste)), sans oublier Napoléon Ier, Napoléon III, le maréchal Pétain, le général De Gaulle …
Justement, aujourd’hui, je vais évoquer la figure tutélaire du système politique français dont tous les politiciens de droite comme de gauche se réclament alors qu’il s’agit le plus souvent d’une grossière manœuvre, de la part de ceux qui s’en réclament, pour tenter de récupérer un peu de cette popularité !
Il s’agit, bien sûr, du général De Gaulle, le fondateur de la Vème République et l’occasion m’en est donné en raison de l’effondrement actuel du système politique, économique et institutionnel.
Il me semble en effet nécessaire de corriger quelques idées erronées qui circulent de manière insistante à son propos.
Avant 1940 :
Il était colonel et, théoricien de l’arme blindée. Il en avait effectivement compris l’importance dans le cadre d’une utilisation massive comme le feront les allemands en 1940 alors que le haut état-major n’y voyait qu’un appui d’infanterie disséminé sur le front.
Le désastre de la campagne de France est venu lui donner raison.
Néanmoins, ce n’était pas le génie militaire qu’on a voulu nous présenter … d’abord parce que ces idées novatrices, la guerre mécanisée, circulaient déjà non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en URSS.
Par ailleurs, sa vision était très incomplète car il avait totalement ignoré la puissance de l’aviation d’appui tactique (Stukas) agissant en liaison directe avec les blindés et qui fera des ravages en France mais aussi en Pologne et en URSS.
En 1940 :
Il n’a jamais été investi par qui que ce soit en tant que représentant de la France libre, il s’en est juste auto proclamé le chef !
On peut néanmoins lui reconnaitre qu’il s’est débattu comme un beau diable pour faire reconnaitre la France libre auprès des alliés.
Son appel du 18 juin n’a été entendu par pratiquement personne mais il lui permettait de prendre date et surtout, il avait compris, à l’inverse d’une grande partie de la classe politique française qui avait misé sur une victoire de l’Allemagne, que les Etats Unis seraient obligés, à un moment, d’entrer en guerre, et qu’alors l’Allemagne nazie ne ferait pas le poids !
Néanmoins, il détestait les américains en ce qu’ils estimaient que la France n’était qu’une puissance moyenne, voire entre 1940 et 1945, plus rien du tout. C’est la raison pour laquelle il a courtisé sans relâche l’URSS de Staline dans le seul but de lui permettre d’exister et de donner à la France libre, et surtout à lui-même, la place internationale qu’elle ne pouvait pas avoir du fait de sa puissance économique et militaire (alors insignifiante) !
En outre, les américains ont vite eu le sentiment que l’individu avait un penchant de dictateur … raison pour laquelle ils lui ont préféré tout d’abord l’amiral Darlan (assassiné à Alger) puis le général Giraud qui n’avait aucun sens politique.
Il en a nourri une rancune tenace à l’encontre des Etats Unis parce que ceux-ci ne l’ont jamais vraiment soutenu pendant la deuxième guerre mondiale. Seul Winston Churchill l’a fait contre vents et marées et malgré … son caractère exécrable.
En 1944 :
Il n’a jamais été le sauveur de la France en 1944. Ce sont les Anglo-américains qui ont libéré le pays. D’ailleurs, il n’était même pas dans le secret de la date du débarquement dont il n’a appris l’existence qu’après coup !
Par contre, doté d’un sens politique hors du commun, il a su exploiter les évènements à son avantage et sa remontée des champs Elysées en aout 1944 constitue un monument de communication avec son discours « Paris occupé, Paris outragé mais Paris libéré … »
La liesse populaire a fait le reste … en idéalisant le personnage et les français ont fini par se persuader qu’il avait sauvé la France alors qu’il est juste arrivé dans les fourgons des alliés après le débarquement.
Son action en tant que chef du gouvernement provisoire a été beaucoup moins marquante … et il s’est abouché avec les communistes qui étaient alors tentés par une action brutale pour prendre le pouvoir.
Il faut aussi savoir que, dès1943, il a imposé la reconquête de l’Indochine passée sous contrôle japonais à partir de septembre 1940. En 1946, il a lancé, malgré des avertissements répétés, une véritable guerre coloniale avant de démissionner en janvier 1946 laissant au pouvoir le soin de se dépêtrer du problème qu’il avait créé. Cette guerre a couté, inutilement, 77.000 morts du côté français, et sans doute 500.000 côté vietnamien mais il en allait, selon lui, de l’honneur de la France !?!
Rappelons que la France sortait de la guerre totalement ruinée après les pillages de l’Allemagne nazie et qu’elle n’avait aucun intérêt, ni politique ni économique, à récupérer cette ancienne colonie. A la différence de l’Algérie, ce n’était pas une colonie de peuplement, les français y étaient très peu nombreux (40.000) pour un pays une fois et demi plus grand que la France.
L’action du général De Gaulle entre 1944 et 1946 s’est finalement limitée à peu de choses, l’essentiel ayant été décidé par le CNR (conseil national de la résistance) qui était totalement noyauté par les communistes inféodés à l’URSS ! Il a quand même recyclé la haute fonction publique française qui s’était honteusement comprise avec l’occupant ….
S’il a quitté le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, c’est essentiellement parce qu’il voyait qu’il ne « maitrisait pas la situation ». La future constitution de la IVème République adoptait un régime parlementaire pur qui ne lui convenait pas ; essentiellement parce qu’elle ne lui permettait de conserver la posture du chef au-dessus de la piétaille politicienne.
Il est donc retourné à Colombey des deux Eglises en rongeant son frein et en attendant pendant 12 ans (la traversée du désert) qu’on l’appelle de nouveau parce qu’il s’estimait, en toute modestie, indispensable (mais à ses conditions à lui).
En 1958 :
Son retour au pouvoir en 1958, à la faveur d’une crise algérienne qui devenait insoluble, relève plus du coup d’état que de la démocratie …
Il était convaincu que l’histoire est faite par les « grands hommes » et il se considérait, en toute humilité, en faire partie.
Il pensait que seule une catastrophe pourrait créer les conditions de son retour au pouvoir.
Et effectivement, c’est ce qui est arrivé … à ceci près que c’est lui qui créera les conditions de cette catastrophe avec « l’Opération résurrection » qui n’était rien moins qu’une menace de coup d’état militaire (avec l’aide des généraux Salan et Massu) dont le but était de faire pression sur le pouvoir en place et spécialement, René Coty, le président de la République de l’époque.
De fait, il a pu négocier avec René Coty afin d’imposer, en tant que président du conseil (appellation du 1er ministre sous la IVème république), les pleins pouvoirs et la mise en congé du Parlement qui, de facto, s’est retrouvé n’avoir plus aucune fonction.
C’est aussi lui qui a promu la haute fonction publique aux postes ministériels puisque, lorsqu’il est devenu président du conseil, il a réservé les postes des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des finances à des fonctionnaires.
Il ne voulait pas de responsable politique sur ces ministères clés relevant du régalien …
En outre, dès son retour au pouvoir il fait clairement comprendre à ses ministres qu’il était le seul maître à bord.
Pourquoi n’avoir pas plus simplement modifié la IV république comme il a déclaré en avoir l’intention ?
Parce que, sous la IVème république, le véritable chef de l’Etat était le chef du gouvernement c’est à dire le président du conseil. Le président de la République n’avait que des fonctions honorifiques de représentation.
Avec la Vème république, on changeait de registre ; c’était les pleins pouvoirs tout le temps ce que JF Revel n’a pas manqué de souligner en évoquant les aspects autocratiques et antidémocratiques de cette nouvelle Constitution. Revel voyait en lui un homme se considérant comme « l’incarnation perpétuelle de la France éternelle » avec ses approximations, ses enflures et une pensée profondément conservatrice.
Or, tout pouvoir sans contre-pouvoir et sans contrôle mène à l’abus de pouvoir et à la dictature et s’il est quelqu’un qui a organisé le pouvoir sans contre-pouvoir, c’est bien le général De Gaulle.
En outre, en faisant modifier, en 1962, la constitution de 1958 pour faire élire le président de la république au suffrage universel, il s’est affranchi de toute responsabilité politique tout en faisant croire à des français décidément bien naïfs, mais qui ne demandaient qu’à le croire, qu’il améliorait ainsi la démocratie alors que c’était juste l’inverse.
Son but réel n’était rien moins que d’échapper au contrôle parlementaire.
De fait, la constitution de 1958 constitue un chef d’œuvre de manipulation politique car ce n’est pas la démocratie directe c’est juste l’absence de démocratie.
A bien y regarder, il a réussi l’exploit de créer un système politique (unique au monde) dans lequel le président de la République a tous les pouvoirs mais n’encourt aucune responsabilité politique !
Les français ont approuvé cette constitution et sa modification par référendum sans en mesurer la portée parce qu’ils ne comprenaient rien au texte qui leur était soumis et qu’ils s’en remettaient au « sauveur » de l’époque en plein milieu d’une guerre d’Algérie qui apparaissait insoluble !
Le parlement n’est devenu alors qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif.
Alors, certes il a arrêté la guerre d’Algérie, et il fallait l’arrêter en donnant l’indépendance à ce pays, mais il l‘a fait dans des conditions scandaleuses après avoir menti à tout le monde et fait croire l’inverse et, pire, en sacrifiant, sans aucun état d’âme et malgré les promesses faites, les pieds noirs et les harkis dont 50.000 sont probablement morts exécutés sommairement par le FLN.
En toute conscience, il a abandonné les français d’Algérie à partir de la signature des accords d’Evian ; l’armée française ayant reçu l’ordre de ne rien faire alors que les hommes du FLN se livraient ouvertement à des massacres sur les européens. Il a aussi formellement interdit que les harkis soient ramenés en France.
Son comportement relève en l’espèce de la forfaiture et de la trahison pure et simple et Raymond Aron évoquera, à son propos, “une suite de reniements odieux et de ruses cyniques”.
De Gaulle a fait la preuve de sa conception machiavélienne de la politique avec ses mensonges et un total mépris des autres !
Après 1958 politique et économie :
En économie
On a dit qu’il avait lancé le programme nucléaire français. Non, ce programme a été lancé avant, sous la IVème République.
De Gaulle n’était ni un démocrate ni un européen, c’était un tenant de la droite nationaliste, autoritaire et patriote. C’était un homme du 19°s qui avait vécu 2 guerres mondiales avec l’Allemagne
Ce n’était pas non plus un libéral. C’était un jacobin qui ne voyait l’économie que sous le prisme de l’interventionnisme étatique sous sa forme la plus autoritaire
Il estimait que c’est à l’Etat de bâtir la puissance nationale car l’Etat peut tout et doit tout faire y compris dans l’économie. Il était persuadé que le privé ne pouvait pas faire, n’était pas compétent ou allait profiter ou pire se vendre à l’étranger. L’instauration du Plan est une de ses grandes mesures dont l’origine est à mettre en parallèle avec une vision soviétique de l’économie. On se souviendra, entre-autres, du calamiteux « plan calcul »
Il préférait un mauvais service public strictement national plutôt qu’une entreprise privée (on se souvient de F Raynaud et de son fameux sketch du “22 à Asnières”).
Par contre, avec le concours d’Antoine Pinay, il a su assainir les finances publiques qui étaient dans un état désastreux, après une bonne dévaluation et la mise en place, en 1961, du nouveau Franc.
En politique :
Doté d’un ego délirant proche de la mégalomanie, il s’identifiait à la France et se considérait comme seul à pouvoir la sauver. Il méprisait les politiciens et les élus de la république et avait une vision essentiellement monarchique du pouvoir !
Le nationalisme est le concept-clé qui oriente sa réflexion et son action. Seules comptent les nations qui sont les acteurs uniques dans les relations internationales.
De ce fait, d’une manière générale, De Gaulle rejetait la participation de la France à des organisations internationales ou supranationales dans la mesure où elles pourraient entraver ou contraindre sa politique. D’où son absolue opposition à une Europe fédérale
Sa vision purement nationale de la politique étrangère faisait qu’il rejetait l’Europe sauf si … elle était dominée par la France !
On se rappelle aussi cette fameuse conférence de presse, début 1958, alors qu’il n’était alors que président du conseil sous la IVème république, lors de laquelle il a eu cette déclaration tonitruante : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ».
Il n’en avait pas besoin, il avait dans ses bagages la future constitution de la Vème république qui lui donnait tous les pouvoirs !
Seulement, avec la Vème république, nous sommes très loin du parlementarisme à l’anglaise qui est, rappelons-le, la plus ancienne des démocraties modernes !
La Vème république, c’est l’antithèse de la démocratie libérale, c’est un chef d’œuvre de mécanisme autocratique et technocratique dans lequel le Parlement n’est que la caution de l’action du pouvoir personnifié par le président de la République et nous en payons aujourd’hui les conséquences !
Le premier ministre n’est qu’un fusible, un paravent pour faire croire à cette démocratie.
Il a mis en place une monarchie élective après s’être fait attribuer les pleins pouvoirs (tout comme le maréchal Pétain en 1940) pour pouvoir gouverner à sa guise sans rendre de comptes vis-à-vis du parlement.
Son intention n’était pas seulement de créer un exécutif fort et stable mais de soustraire le gouvernement et surtout lui-même au régime des partis ou au régime d’assemblée qui prévalait jusque-là.
Le prix a été une mise sous tutelle des pouvoirs législatif et judiciaire.
On est donc très loin d’une constitution démocratiquement équilibrée.
Néanmoins, ne voulant pas apparaître pour un dictateur, il n’a pas pu éviter que la Vème république repose sur une base parlementaire. De ce fait, le gouvernement a besoin d’une majorité parlementaire qui soutienne sa politique même si les assemblées sont placées sous la tutelle étroite du gouvernement.
Néanmoins, il a tout fait pour en minimiser les effets en faisant adopter un système électoral uninominal majoritaire à deux tours conçu pour donner au président cette majorité en amplifiant intentionnellement le score du parti qui recueille le plus de voix. (Pour mémoire, sous la IVème république c’était le scrutin proportionnel ce qui explique qu’aucune majorité ne pouvait se dégager).
Mais parfois ça ne fonctionne pas !
En effet, son système ne fonctionne que tant que le président a une majorité à l’assemblée nationale car l’image du président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, n’est pas possible s’il n’a pas cette majorité.
Les gaullistes ont évacué cette question en expliquant que la toute-puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple et que De Gaulle n’aurait pas envisagé de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation.
L’autorité et la confiance formeraient donc un tout indissociable et, effectivement, à quatre reprises en dix ans, il a posé la question de confiance au pays à travers un référendum.
Et les gaullistes de nous expliquer qu’en cas d’échec, il s’engageait à démissionner et que c’est ce qu’il fit en 1969 car, à ses yeux, le lien de confiance était rompu.
Or, cela est faux, il méprisait le peuple – souvenons-nous de sa déclaration : « les français sont des veaux ».
Il avait en fait une conception plébiscitaire du référendum dont le but était juste d’obtenir la confirmation de ses décisions afin de les imposer à une classe politique qu’il méprisait tant !
On se situe en fait dans la mouvance de Napoléon III.
Quant au président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, cela n’a jamais été le cas puisqu’il a immédiatement fait comprendre à ses proches, ministres et directeurs de cabinet, qu’il n’y avait qu’un patron et que c’était lui !
Les gaullistes affirment aussi qu’un système comme la Vème République ne demeure démocratique que si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple.
Seulement, De Gaulle n’a jamais été responsable devant le peuple et faire état d’une application gaullienne de la Constitution qui serait en contradiction avec la lettre du texte apparait totalement vaine !
Or, en l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.
En 1969, s’il est parti c’est qu’il n’avait plus rien à prouver, qu’il était vieux et fatigué ; et il est mort peu de temps après.
On retiendra donc de lui qu’il avait l’art de la formule, surtout méprisante à l’endroit d’autrui, et qu’il ne s’est perçu que comme l’homme du recours qui allait sauver la France !
Egocentrique, menteur, calculateur, manipulateur, opportuniste, extrêmement rancunier, n’acceptant la démocratie que sous la condition que tout le monde soit d’accord avec lui et se soumette à ses décisions ; voilà un portrait bien peu flatteur et bien plus nuancé que celui qui circule dans l’imagerie populaire !!!
En fait, beaucoup d’affirmations péremptoires le concernant, ou concernant sa politique, relèvent juste du roman ou de la légende !
La lucidité n’est pas nécessairement l’apanage des nations !
Ainsi donc, l’Abbé Pierre avait une quéquette. Découverte majeure vous en conviendrez. La stupéfaction liée à cette découverte est largement partagée.
Il n’est pas là pour donner son point de vue. Aurait-il pu ?
En fait sa place eut-été plus acceptable sur le rocher des singes à Vincennes. Les visiteurs n’auraient pas eu besoin de paraître scandalisés pour s’intéresser à son activité préférée.
Les scandales sexuels passionnent notre société, sans que personne n’y comprenne grand chose, les connaisseurs étant priés de se taire.
Il y a loin du rêve à la réalité en ce domaine.
Est-ce si différent de nos autres agitations. Sont- elles plus objectives ?
Reprenons donc.
L’humanité s’entiche de l’Abbé Pierre, de son amour immodéré des déshérités, en oubliant de comprendre sa motivation faite en grande partie de rêves de domination sexuelle.
Comme disait Frédéric Bastiat : « il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». C’est une bonne observation, dont la complétude est : il y a ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas.
Dans le premier cas on pourrait presque parler de fatalité, dans le deuxième l’homme est à la manœuvre dans toute sa splendeur. Sur le sujet je préfère définitivement Guy Béart : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».
L’actualité tous les jours nous permet de pratiquer l’omission ou le mensonge à grande échelle, de nous rêver au lieu de nous voir.
Dans quel état sont les princesses quand le prince charmant les réveille ? Quel souvenir ont-elles de leur sommeil ? Les princes charmants existent-ils vraiment ?
Ce n’est jamais la question, alors que c’est pourtant le problème.
Aujourd’hui.
Barnier, ce prince charmant sur le retour, est-il ce qu’il prétend ?
Voyons, voyons. Il y a bien, que je sache, une clique unie, liée par sa communauté de pensée et de pouvoir, qui a craqué toute notre énergie, tout les fruits de notre travail pour, a-t-elle prétendu, assurer notre confort et notre sécurité.
Elle a abouti, objectivement, à une situation inverse d’inconfort pour nous. Plus particulièrement pour les plus humbles d’entre nous qui paient la facture en dernier ressort par l’effet naturel de la cascade fiscale, qui fait que le riche taxé reporte toujours la taxe sur son obligé moins riche.
Pourquoi faut-il que l’on se cache que Barnier représente la clique, ou en est l’otage volontaire ?
Rappelons que Fournel, son chef de cabinet, nommé probablement avant lui, a été le chef d’orchestre, en tant que DG de Bercy, de l’intense gabegie de ces dernières années, l’artisan zélé de la terreur fiscale qui tue les pauvres, le Kim Jung-un de l’économie. Et il nous fait payer la facture… Trop fort.
C’est un peu comme si Al Capone avait été nommé préfet de police.
Et pourtant personne n’y trouve rien à redire, la vérité importe peu face au rêve de l’irresponsabilité, du bonheur sur le dos des autres.
Oui mais… la guerre approche. Cette remise à l’heure violente du rêve vers la réalité.
Inutile alors d’avoir des prétentions sociétales, l’homme redevient ce qu’il est derrière ses simagrées : un animal sauvage particulièrement dangereux.
La nature reprend ses droits. N’est-ce pas le rêve des écolos ?
Bien à vous. H. Dumas.
Partager la publication "Les grandes découvertes ou le brame discret de l’Abbé Pierre."
L’ancien commissaire européen Thierry Breton se répand sur toutes les chaînes d’information on ne sait pourquoi. Il doit chercher une nouveau job. Peu importe, car il vaudrait mieux qu’il s’explique sur ce fameux « marché intérieur » dont il était chargé. Le marché intérieur est le principal acquis de la construction européenne. Voici comment les traités le définissent : « Le marché intérieur comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les dispositions du présent traité. » Autrement dit, la concurrence est la règle dans toutes les activités en Europe. Et il est de fait que ce principe est plutôt bien appliqué. Sauf sur un point : la Sécurité sociale.
Le commissaire Breton devait impérativement faire appliquer le principe de concurrence à la Sécurité sociale française, qui le viole impunément. Malgré nos objurgations et nos visites à Bruxelles, il n’en a rien fait. La France est en train de s’effondrer par pans entiers en raison du coût sans cesse croissant de la protection sociale monopolistique et donc illégale. Dernière révélation en date, le budget des hôpitaux ne sera pas consacré pour l’essentiel à la santé mais aux retraites du personnel, dont le régime va accuser cette année un déficit de 3,8 milliards et s’achemine vers un trou de 11 milliards dans cinq ans.
Cela fait 25 ans que la France viole les traités européens. Quand vous en parlez à un fonctionnaire bruxellois, il pique du nez, sachant parfaitement qu’il ne remplit pas sa mission. Car c’est Bruxelles qui est responsable de l’application des dispositions européennes. La Commission ne le fait pas dans ce cas parce qu’un marché a été conclu avec la France à l’époque de José Manuel Barroso qui y voyait le moyen d’être reconduit à la tête de la Commission. Depuis, il est parti, mais le deal se poursuit : on ne touche pas à la Sécu française.
Ce feuilleton est digne des séries hollywoodiennes où l’on retrouve toujours les mêmes acteurs, fût-ce dans des rôles différents. Le principal collaborateur de Michel Barnier, Olivier Guersent, est toujours, et depuis longtemps, le directeur de la concurrence à la Commission. Il était donc de ce fait le principal collaborateur de Thierry Breton. Et ainsi de suite …A Bruxelles on vous dit que c’est à la France d’appliquer les règles. Comme si l’on n’en était pas chargé. Descendons un peu l’échelle des responsabilités. La directrice de cabinet de Clément Beaune, récent ministre chargé de l’Europe, était Garance Pineau, qui est aujourd’hui devenue la directrice générale du Medef. Bref, c’est tout le système français de gouvernement qui ne veut pas de la liberté sociale et qui maintient la France dans les fers du communisme.
Nous n’avons pas découvert ces réalités depuis peu. Nous connaissons tout ce beau monde et nous savons qu’ils ne s’arrêtent que quand on les arrête. Nous avions misé sur un craquement des juges français. Il s’est produit, Réunie en chambre mixte, la cour de cassation a inséré dans un arrêt qui, pour mieux dissimuler le revirement, n’a aucun rapport avec la protection sociale, un attendu qui met un terme aux élucubrations judiciaires françaises : « Le juge est tenu, lorsque les faits dont il est saisi le justifient, de faire application des règles d’ordre public issues du droit de l’Union européenne, même si le demandeur ne les a pas invoquées. ». Or les dispositions des traités sont bien d’ordre public. La messe est dite.
Tous ceux qui rêvent de quitter la Sécu (cinq cent mille indépendants l’ont déjà fait) peuvent à présent se libérer sans crainte. Et surtout les Français jeunes (dont 12 millions ont moins de 30 ans) vont pouvoir échapper à la retraite par répartition qui les condamne à financer des pensions dont ils ne bénéficieront jamais. C’est la plus grande révolution sociale qu’ait connue la France. Elle n’aurait jamais dû attendre aussi longtemps, mais le tout Etat s’est ligué contre l’intérêt des Français. Ce fut donc une guerre civile. Son vainqueur ne pouvait être que la société civile.
Les retraites ne sont pas seules concernées par cette révolution. L’ensemble du système social va être balayé par une immense vague de liberté. Ce système avait été construit pour protéger les travailleurs passés du stade d’agriculteurs à celui d’ouvriers d’usine. Il fut maintenu et surtout durci en 1945 par le parti communiste pour enfermer les travailleurs et par la suite les indépendants dans un carcan collectiviste. Sa réussite, à cet égard, fut totale, comme son échec économique et démocratique. Les guerres idéologiques sont un calvaire pour les sociétés qu’elles affectent. Elles pourrissent tout, le tissu social, comme le tissu politique, la vie des familles comme celle des villes et des villages. La France est blessée de toute part. Elle va devoir se soigner.
Cette extraordinaire affaire a d’abord intéressé les médias, puis ils sont passés à autre chose. Il n’empêche qu’ils ont failli dans leur mission. Ils vont évidemment se rattraper maintenant. Pour faire oublier leur défaillance. Mais les Français n’ont plus confiance dans l’information qu’on leur débite. Ce n’est certes pas nouveau, mais à ce point c’est rare. Grand chambardement en vue !
Claude Reichman
Partager la publication "Les juges ont enfin craqué !"
On nous apprend que la vie est arrivée sur terre à une époque objectivement inconnue et de façon aujourd’hui encore non expliquée.
Peut-on poser une autre hypothèse sur ce sujet, qui a peut-être déjà été posée ? Excluons les religions qui sont centrées sur l’homme pivot de l’univers, vision insatisfaisante aujourd’hui.
A condition évidemment de ne pas se prendre au sérieux et d’accepter l’humiliation d’exposer une redite sans le savoir, cela me parait possible.
Allons-y, l’hypothèse de départ, que la science nous impose, est que la matière est d’abord, la vie ensuite.
Imaginons l’inverse : la vie est d’abord, la matière ensuite. La matière n’étant que l’accumulation des déchets de la vie.
C’est bien ainsi que l’on trouve les traces de la vie, que l’on tente de reconstituer son histoire, en creusant dans la matière qui a recouvert ses traces avec le temps.
Dans ces conditions, partir à la conquête des planètes inhabitées reviendrait à aller fouiller dans les déchets de la vie, ce serait passer à côté ou après l’histoire de la vie.
Si nous acceptons cette approche, elle s’accompagne inévitablement de notre incapacité à comprendre le temps, qui probablement n’existe pas.
Donc la vie existe avant la matière, elle ne serait pas de la matière, uniquement de la vie. Cette chose qui envahit et quitte, sous nos yeux, ce que nous appelons les êtres vivants.
La vie n’est pas quantifiable avec nos moyens, on pourrait même croire qu’elle n’existe pas, qu’elle est simplement une arrangement particulier de la matière. C’est pourtant improbable.
Le plus probable est qu’elle existe en un endroit sans matière, à l’état de vie dont la formule nous est inaccessible.
Puis au cours de son développement, dans un temps lui aussi inaccessible à nos calculs, elle crée de la matière. Il est plus facile d’imaginer que la vie crée de la matière plutôt que l’inverse, vous en conviendrez.
Cette création de la matière par la vie serait effectivement en expansion perpétuelle, illimitée.
La vie elle n’ayant pas de volume n’a pas besoin de place, de lieu, elle est partout et nulle part. Est-ce elle qui porte ces noms : Dieu, la matrice, etc… ? Ce n’est pas l’objet de ce billet.
Quand elle s’installe elle peut prendre toutes les apparences, mais elle a besoin d’énergie, elle-même est probablement énergie.
Il est difficile d’imaginer plus loin, certains chercheront ou cherchent peut-être déjà. Peut-être trouveront-ils ? Il faut le souhaiter sans doute.
Il est ainsi plus aisé de comprendre que ce besoin d’énergie, vital pour la vie, est satisfait par le transfert, qui n’a de règle que l’opportunité.
L’opportunité qui n’implique aucune morale, juste des conditions favorables et éphémères à saisir immédiatement.
Il est ainsi plus facile d’admettre le comportement des être vivants, dont le point commun, universel, est : le pillage.
L’homme dans ce maelström n’a comme particularité que ce qu’il appelle « les civilisations ».
C’est-à-dire des règles de pillage organisées, consenties peut-être, qui lui ont permis au fil du temps de dominer, ou de croire dominer, les autres apparences de la vie.
Sous le titre « Vice, vertu, désir, folie », une exposition de peintures proposée par le musée des beaux-arts de Montréal révèle aux visiteurs l’état de la société des Pays Bas aux 15ème, 16ème et 17ème siècle sous l’angle des contraintes religieuses et de leurs échappatoires populaires.
Outre l’admiration portée à un art tellement maîtrisé que l’on se demande comment des artistes ont pu continuer à peindre après eux, on sort de là quelque peu chaviré en pensant bien sûr à Molière et à son Tartuffe, à Rabelais, aux épicuriens et aux hédonistes mais aussi à notre époque contemporaine qui semble au premier regard permissive et qui n’est pourtant qu’un pâle reflet des mœurs de cette époque.
Comparés à ceux de la Renaissance, nos styles de vie paraissent bien puritains !
On repense en particulier au scandale qui a accompagné la sortie du film Emmanuelle pour une attitude suggestive de l’héroïne du film lascivement abandonnée dans un fauteuil d’osier. Ou à Marco Ferreri et au scandale de « La grande bouffe » Fariboles ! Breughel, Jérôme Bosch ou Cranach ont fait bien mieux. Les peintres flamands ne se contentent pas de suggérer. Ils montrent. L’ivresse et la luxure n’ont de secrets ni pour eux, ni pour nous. Et lorsqu’ils suggèrent, ils vont plus loin dans la suggestion qu’un simple fantasme de papier glacé. Ce ne sont pas simplement quelques moines paillards mais tout un peuple qui s’adonne à des plaisirs lubriques. L’auberge peut brûler. Nul ne s’en soucie. À l’ONU, Chirac n’a rien inventé ! Et ce n’est pas parce que l’enfer leur est promis que ces braves gens s’en abstiennent. Ils en perdent même la raison. De là à faire passer pour folie ce qui n’est qu’expression des sens, il n’y a qu’un pas que franchissent hardiment les tartuffes.
Et il faut tout le talent de ces artistes, ce ne sont pas toujours les mêmes mais certains passent facilement de l’enfer au paradis, pour rappeler les chrétiens à la conduite à tenir pour obtenir leur salut. Il y a peut-être quelque dérision à montrer une abbesse de sang royal passant pour incarner la vertu dans l’habit de carême qui sied à son attitude austère alors qu’un peu plus loin l’empereur son père, dans le plus grand apparat, s’agenouille dans une attitude révérencieuse devant un enfant Jésus potelé et rieur. La pénitence a toujours été proposée aux autres !
On imagine bien une peinture contemporaine dépeignant un écolo-ermite vivant de peu dans sa grotte de l’Aveyron tandis qu’un peu plus loin nos chefs d’Etat se congratuleraient à Cancun pour célébrer l’avènement d’un monde décarboné…
Il faut laisser à Erasme le dernier mot : « C’est la folie qui répand la joie chez les dieux et les hommes ». Soyons fous mais ne le montrons à personne ! Nous n’en serons que plus heureux.
Il y a environ quinze ans, ruiné indûment par le fisc je n’ai pas eu d’autre choix qu’assurer ma défense seul.
Je n’avais pas alors les moyens de financer les services d’avocats, dont par ailleurs les honoraires sont incompressibles du fait des charges lourdes qu’ils doivent assumer.
C’est ainsi que j’ai été amené à être confronté à votre activité et à vos personnalités dans suffisamment de tribunaux pour me supposer légitime en m’adressant à vous dans cette lettre.
Le fait que vous m’ayez donné tort systématiquement depuis 25 ans n’impacte pas, je l’espère, les constats que je souhaite partager vous concernant.
D’abord votre fonction.
De façon récurrente j’ai entendu partout de votre part : « Monsieur Dumas, le tribunal n’est pas une tribune, nous sommes ici pour appliquer la loi, pas pour philosopher, alors soyez concis, ne sortez pas du sujet ».
Permettez moi d’exprimer mon total désaccord sur cette entame systématique.
D’abord appliquer la loi ne veut rien dire. La loi n’est pas divine, elle n’est qu’humaine et reflète simplement le pouvoir du moment.
Si la théorie que vous véhiculez était vraie, elle serait un blanc-seing à l’acceptation par les magistrats de toute dictature. J’ose espérer que ce n’est pas pour cela que vous avez choisi cette carrière.
En réalité, vous êtes bien là pour rendre la justice, affaire par affaire, indépendamment des éventuels excès ou erreurs d’appréciation de la loi. C’est ce qui fait votre honneur et le respect que vous porte la population qui vous pense investis de cette mission.
Évidemment cette situation vous expose, fortement.
Elle vous ballote entre deux extrêmes, l’individu et la collectivité. C’est un défi immense, on peut comprendre ceux qui le fuient ou l’évitent.
Mais, in fine, la justice n’est-elle pas justement le choix pour chaque situation de la priorité à donner : individuelle ou collective ? Même si ce choix est complexe et demande une liberté d’esprit totale et une intuition solide des conséquences de chaque situation.
Hélas, on peut le dire, vous avez privilégié la collectivité à l’individu, le pouvoir à l’initiative, au lieu de chercher l’équilibre indispensable entre les deux. Aujourd’hui vous êtes entraînés dans la faillite de ce pouvoir collectiviste. Qu’allez vous faire ? Vous raidir avec lui et empirer la faillite ? Ou rétablir par la jurisprudence l’équilibre entre les deux ?
Je l’ignore évidemment, et peut-être vous aussi d’ailleurs. Mais j’ai confiance en vous, sur ce point, quoiqu’il puisse arriver je garde ma confiance en la justice et sa magistrature.
Quelques sujets parmi tant d’autres.
L’avocat est obligatoire, c’est suicidaire pour la justice. J’entends bien que pour votre confort avoir à dépatouiller les arguments mal fagotés et mal exprimés d’un justiciable se défendant seul est une surcharge de travail. Mais la perversité et la complexité technique des conclusions des avocats vous facilitent-elles vraiment le travail ?
D’ailleurs, globalement vous détestez les avocats.
Alors pourquoi ne pas laisser le choix ?
L’avantage serait double. Les avocats devraient leur revenus à leurs qualités et non à un monopole. Vous auriez un lien plus fort avec la vraie société, certes à démêler, dans les dossier sans avocat. Plaignants ou victimes verraient se limiter le risque actuel de manipulation par l’avocat.
Les condamnations pécuniaires systématiques du perdant.
Elles sont devenues par leur volume un frein anormal à l’accès pour tous à la justice. Le quérulent vous insupporte ? En quoi est-il plus gênant pour vous que le fou pour le psychiatre ?
Tout plaignant est un quérulent, puisque seule la ténacité dans son espoir de justice — éventuellement erronée mais peut-être que momentanément — va lui valoir sa qualification. La recherche de la justice ne vaut-elle pas d’affronter cet inconvénient ?
Cette lettre ouverte serait indigeste si elle devait inclure toutes les observations que ces quinze ans de cohabitation m’ont apportées. Je la clos ici avec l’idée de la reprendre plus tard.
Elle n’inclut donc aucune conclusion.
Respectueusement. H. Dumas
Partager la publication "Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les magistrats de France."
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok