Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Macron au Liban c’est Tintin au Congo, l’humour en moins.

Je ne connais pas la misère politique du Liban dont on nous rabâche les oreilles, mais quelque chose me dit qu’elle est surtout liée aux intrusions de ses voisins, puisque avant qu’ils débarquent tout marchait bien.

Evidemment, le drame qui vient de s’y dérouler, dont on ne connaîtra probablement jamais l’origine, qui va faire l’objet de théories toutes plus fumeuses les unes que les autres, est un désastre. D’abord pour ceux qui y ont perdu la vie, puis pour ceux qui ont vu leurs biens détruits.

En revanche ce sera — comme toujours dans le terrible manège de la vie — une aubaine pour d’autres.

Le petit Macron veut en être.

Voilà un garçon — dont le modèle social qu’il porte vient de tuer plusieurs milliers de personne à l’occasion d’une pandémie gérée en dépit du bon sens — qui arrive au Liban, soi-disant pour aider et qui, pas plus tôt sur le sol de ce pays, se met à allumer un feu politique, à vendre son système de faux-culs qui ne marche nulle part … C’est gonflé…

Si encore il pouvait afficher des performances économiques, on pourrait comprendre. Mais, en dehors de faire la manche, on ne lui connait aucune prédisposition particulière en gestion et en économie.

C’est peut-être en tant que professionnel spécialiste de la manche d’Etat qu’il intervient au Liban.

S’il avait pris une pioche et un balai et qu’il ait sacrifié ses vacances pour aller déblayer au Liban, son intervention aurait eu un sens. Mais là, pénard au bord de la méditerranée, à l’abri de la foule, dans sa piscine, aller foutre le bordel au Liban, qui manque de tout sauf de bordel, ce n’est pas sérieux.

Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous devoir subir ces touristes qui prétendent représenter l’Etat, qui nous empêchent de vivre ?

Alors qu’une vie d’homme est si courte. Tout ce qu’ils nous prennent est perdu. Quand ils nous volent, quand ils nous font chier pour rien, c’est notre vie qu’ils pillent. Et nous n’en avons qu’une. Y en a marre.

Je vous explique leur combine

Ceux qui chassent ou pêchent, ou ont pratiqué ces deux activités, savent que l’animal dans la nature n’a que deux attitudes : l’envie et la peur.

Il est constamment sollicité par ces deux émotions, elles dictent tous ses comportements. C’est en jouant sur ces deux pulsions que l’on chasse ou pêche, que l’on prend la liberté de l’animal, qu’on lui vole la vie.

Eh bien figurez vous que, même s’ils se croient supérieur ce qui est faux, les hommes répondent eux aussi exclusivement à ces deux sollicitations d’une effarante simplicité.

Tout le jeu de la civilisation consiste à introduire dans le comportement des êtres à civiliser un troisième larron, l’éducation, dont le rôle consiste à mettre un filtre avant le déclenchement de ces deux tares.

Alors quand des hommes, prétendant représenter l’Etat, ôtent ce filtre et attisent les deux tares évoquées pour capter le pouvoir et soumettre la vie des autres à leur bon vouloir, ils portent l’énorme responsabilité des dégâts que cela va générer, du retour à l’état sauvage inévitable qui va s’en suivre.

Au début a été l’envie

Dans une société qui s’est collectivisée du fait de l’industrialisation, le communisme a glorifié l’envie et éradiqué l’éducation. L’envie est ce parasite dont l’accomplissement ultime est d’empêcher les autres de posséder ce que l’on ne peut pas posséder soi-même, alors qu’on le désire. La pensée communiste a pris le pouvoir et enfanté l’égalitarisme, poison occidental qui a détruit la charité, l’amour de l’autre.

Ensuite la peur

L’envie a fini par marquer le pas, du fait de l’incroyable richesse produite par l’industrialisation et des progrès accomplis en parallèle. Alors les chasseurs de l’Etat ont introduit la peur.

Les écologistes, qui sont les fachos de demain, sont les spécialistes de l’introduction de la peur qui extermine le peu d’éducation qui nous restait.

Aujourd’hui, derrière son masque, c’est chacun pour sa peau. La civilisation a totalement disparu, tout est prêt pour une soumission totale du pays aux hommes de l’Etat.

C’est cette ambiance qui donne des ailes au petit Macron, qui lui laisse supposer qu’il peut cavaler dans le monde entier répandre ses combines d’accès au pouvoir absolu en excitant l’envie et la peur.

Il pourrait tomber sur un bec. Il reste peut-être, ce n’est pas sûr, des pays civilisés.

Où en est le Liban ? Ses voisins barbares l’ont-ils dépecé au point qu’il va effectivement basculer dans l’écolo-égalitarisme, oublier l’amour des autres et la charité. Nous allons voir…

Bien à vous. H. Dumas

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En réponse à lol-lol

Bonjour à vous

Lol-lol a placé un commentaire assez long en réponse de mon dernier article du 2 août dernier – Le Communisme 2.0. Je constate que sur le fond, il ne remet pas en cause mon propos, mais je vais essayer de préciser certaines choses.

« J’ai toujours été étonné de la façon dont les gens de droite peuvent s’acharner à défendre le nucléaire et EDF et en disant cela je précise que je n’ai absolument aucune sympathie pour la gauche et j’ajoute aussi que pour moi le réchauffement de la planèt »e dû au CO2 c’est de la foutaise. »

Je vous réponds d’abord que je ne suis ni de droite et encore moins à gauche. Mais si vous voyez une différence entre ces deux étiquettes, cela relève du jeu des sept anomalies à repérer sur une carte qui est la même.

Pour ce qui est de la théorie du réchauffement de la planète, à mon sens c’est cyclique, non pas en fonction de nos activités humaines mais de choses qui nous dépassent comme la météo que nous ne sommes pas capable de prévoir à 15 jours sur un Spot précis. Dans le registre, j’aurai beaucoup plus confiance dans des carottes glaciaires effectuées pour mesurer des taux d’isotopes en relation avec ce qui s’est passé pour l’expliquer par rapport à des mesures conduites dans l’atmosphère et la stratosphère. N’oubliez jamais que dans des temps pas si anciens, on a pu traverser le lit de la Seine à pieds.

« EDF est une saloperie collectiviste, un repère de rouges qui ne fait que coûter de l’argent aux contribuables : comité d’entreprise pléthorique, construction calamiteuse de l’EPR de Flamenville, idem pour le fameux surgénérateur Superphénix qui a été abandonné (un circuit de refroidissement au sodium fondu : une pure folie tellement le sodium est explosif au contact de l’eau), je passe sur ITER juste bon à enrichir les marchands de cuivre et qui ne fonctionnera jamais et je n’en rajouterai pas sur Framatome et Areva et Lauvergeon. »

J’ai un pilonne sur une de mes propriétés d’où s’est décoché le câble d’alimentation toujours en service. J’ai appelé l’EDF et ils sont intervenus dans l’urgence deux jours après pour sécuriser la situation.

Ce que vous contestez, en fait, c’est le statut des agents de l’EDF, et c’est un autre sujet qui nous occupe sur ce blog. Ce que vous ne savez pas, c’est que l’EPR fonctionne en Angleterre et en Chine. En France, ce qu’il faut comprendre parmi tous ces développements est que nous avons été pilotes d’innovations en la matière, et qui dit pilote dit aussi échec et succès, mais surtout perverti en surcoût par nos ineffables responsables politiques, responsables de rien, sauf de leur cul. Et d’autre pays l’ont très bien compris pour en tirer bénéfice d’une énergie à bas coût et pérenne.

« Les ingénieurs des grandes écoles parce que cela leur donne de confortables pantoufles. Je ne vous cache pas que j’ai une profonde détestation pour les grandes écoles qui ne sont pour moi que des machines à décérébrer et formater les individus. L’ENA forme des individus obtus mais Polytechnique, les Mines et Centrale aussi. L’Allemagne se passe de grandes écoles, elle forme ces ingénieurs dans les universités, on ne peut pas dire pour autant que ceux-ci soient mauvais. »

Pour aller dans votre sens, la décérébration des cerveaux dans notre pays part de bien plus tôt, dès le collège. Les cours d’économie qui sont relatés, parfois là-bas, mais plus souvent au Lycée, sont des antichambres aux marchés. L’Etat providence y est alors érigé comme le gardien du temple face à toute concurrence.

« 80% des reçus au concours de Polytechnique sont issus de Louis le Grand. Cherchez l’erreur, il n’y aurait que des imbéciles dans les classes de maths sup maths spé en province ? Non en fait certains professeurs enseignent à la fois à Louis le Grand et à Polytechnique : perméabilité entre les deux structures, concours plus ou moins bidonné, là est la réalité. »

Madame Thatcher est fille d’épicier et de mère couturière à Grantham, un trou du cul du monde en Angleterre. Elle entre à Oxford avec une bourse. Puis vous connaissez la suite, elle réforme son pays en cognant sur des syndicats bien plus virulents que chez nous qui sabordaient leur outil de travail, non pas en le bloquant mais en le mettant hors état de fonctionner.

« Techniquement la formation est mauvaise, des ingénieurs de papier qui ne connaissent rien à un atelier et qui pour la plupart ne sont même pas fichus de tenir une lime ou un fer à souder. »

L’ingénieur c’est le mec ou la fille qui cherche. Il est payé pour cela, mais il va rarement entreprendre. En principe, il doit connaître tous les reliquats du métier. Bien sûr qu’il ne va pas souder, mais pour se faire accepter de ses subalternes, il doit leur démontrer qu’il en est capable.

« Peut-on se passer du nucléaire ? Assurément oui puisque l’Italie s’en passe depuis toujours et que l’Allemagne s’en écarte.
Le nucléaire est-il rentable ? Certainement pas lorsqu’on inclut le risque de catastrophe radioactive. Il faut vraiment avoir une paire d’oeillères pour ne pas comprendre cela après Tchernobyl et Fukushima. »

L’énergie nucléaire est notre meilleur garde-fou pour continuer de nous alimenter à bas coût et de façon non aléatoire en s’adaptant à nos pics ou nos reflux de consommations, mais de toute façon dans un Trend croissant du fait du consumérisme émergeant. Non seulement cette source d’énergie est rentable et sécurisée, mais elle épouse la loi du marché qui la rendra moins cher que toutes les utopies de nos Kmers Verts. Tchernobyle et plus sur Fukoshima, cela a été géré.

« Les déchets gérables vraiment ? Il n’y aurait qu’à les enterrer et les oublier ? L’Allemagne l’a déjà tenté dans une mine de sel à Asse, une catastrophe : fuites et pollution de la nappe phréatique : »

Fatigué après les deux points ? Cela sent l’alcool infusé quand écrit ces lignes : Les enfouissements sont parfaitement gérés, en sachant que le nucléaire est déjà proéminent parmi les entrailles de la Terre, sous forme de coques ou gangues de retenues. Il ne suffit juste que comprendre ce pourquoi et de le répliquer.

« Michel Gay ? Voilà quelqu’un dont je n’avais jamais entendu parlé mais qui n’attire pas ma sympathie. Ingénieur issu de Supélec, lieutenant colonel et pilote d’avion de chasse, son opinion sur le nucléaire ne m’étonne guère. Le genre qui aurait pu sans sourciller se retrouver aux commandes de L’Enola Gay (d’ailleurs il en porte le nom , quelle coïncidence). »

Vous n’en avez jamais entendu parler par ce que je vous l’ai cité. Vous êtes alors à vous enquérir d’un « Who’s who » pour dire absolument n’importe quoi ! Vous pensez vraiment ce que vous dites de cette personne, qui a son parcours propre, qui n’a aucune intention de vos évolutions.

J’en termine là, mais je pourrais continuer…

Bien à vous

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Les derniers instants de nos dictateurs !

Les derniers instants de nos dictateurs !

Privée de recettes par l’effondrement de l’économie, la Sécurité sociale française agonise. Chacun sait (ou devrait savoir) qu’elle couvre la maladie, la retraite, la famille et quelques autres menues prestations. Et que si l’on y ajoute le chômage qui ne fait pas à proprement parler de l’administration de la Sécurité sociale, on arrive à 800 milliards d’euros qui sont distribués chaque année aux résidents français.

Toutes ces prestations (à l’exception des allocations familiales) appartiennent à la catégorie des assurances, et d’ailleurs les régimes qui les distribuent portent le nom d’assurance. Alors pourquoi la France a-t-elle exclu les assureurs de la mission d’assurer les Français ?

Pour une simple raison : l’assureur a affaire à un particulier (voire à un groupe librement constitué), tandis que la Sécurité sociale ne connaît que des catégories de population. L’individu est effacé au profit de « la tourbe nombreuse », comme le dit la Bible, parlant de ceux qui ne constituent pas l’élite, à savoir les prêtres. Le marxisme s’en est directement inspiré en créant, partout où il exerce ses ravages, une nomenklatura régnant sur le peuple.

L’histoire de l’humanité n’est finalement que celle de l’asservissement. Il en va de celui-ci comme du cycle glaciaire, qui caractérise l’histoire de la planète et n’est interrompu que par quelques brèves périodes de réchauffement climatique, comme celle que nous vivons actuellement.

Et si l’on veut bien considérer comme valable cette mise en perspective, l’irruption de la sécurité sociale dans notre civilisation, loin d’être une « conquête populaire », n’est qu’une énième manifestation de la volonté de puissance d’une élite autoproclamée, qui s’est attribué des vertus imaginaires (comme la générosité ou le dévouement aux plus pauvres) pour en faire le fondement du régime dictatorial qu’elle a institué et qu’elle dirige avec férocité.

C’est ainsi que 67 millions d’individus sont aujourd’hui des « assurés sociaux » bien avant d’être des Français, et que notre pays se révèle chaque jour un peu moins capable d’être une nation, à la grande désolation des éditorialistes des plateaux télévisés qui défendent comme un seul homme « le régime social que le monde entier nous envie », sans oser avouer qu’il est la source de tous nos maux.

C’est dire que l’effondrement de la Sécurité sociale est un événement historique, comparable, l’aspect militaire en moins, à ce que fut celui du mur de Berlin.

L’élimination de François Fillon de la course présidentielle au début de 2017 peut ainsi s’analyser comme un épisode du combat des dictateurs contre le peuple. Dans son débat contre Juppé à la primaire de la droite, Fillon avait déclaré que « le modèle social français n’existe plus », faisant planer une lourde menace sur la pérennité de la classe dirigeante française. Et même si Fillon n’avait pas tardé à se dédire, ses propos avaient signé sa condamnation à mort. Qui presque aussitôt lui fut signifiée par voie de justice.

Fillon ne faisait pourtant courir aucun risque à la nomenklatura française, car il « rugissait comme un rossignol », eût dit Shakespeare, mais celle-ci souffre d’une fièvre obsidionale depuis que la construction européenne remet en cause le monopole de la sécurité sociale et un rien suffit à l’affoler.

Les épidémies et les guerres sont les principales causes d’effondrement des régimes politiques. Le coronavirus aura eu raison de la dictature française. Qui aujourd’hui ne se survit plus qu’en maintenant des consignes sanitaires incohérentes et abusives, qui permettent aux membres du gouvernement de s’écrier chaque matin «Ô jour béni, qui me trouve encore au ministère ! »

Ne troublons pas davantage leurs derniers instants. Ils se croyaient faits, de toute éternité, pour gouverner la tourbe nombreuse. Et voilà que d’un coup d’un seul leur autorité s’est envolée.

«  Un dictateur n’est qu’une fiction, disait Gustave Le Bon. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. » Amen !

Claude Reichman

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Y a-t-il une légitimité à la violence fiscale ?

Il est de notoriété publique qu’il existe, en France, une forte pression fiscale qui se double d’une intransigeance de l’administration telles qu’il s’agit d’un cas à peu près unique dans le monde. En France, on ne plaisante pas avec les impôts !

Et la crainte inspirée par le fisc auprès de la population est tout sauf imaginaire … car le contribuable sait qu’il est a priori considéré comme un suspect et il a tellement peur de l’administration fiscale qu’il rechigne même à s’adresser à elle pour lui demander des renseignements par peur des retombées (contrôles, redressement).

Qui n’a jamais consulté le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) ne peut comprendre la complexité incroyable de la fiscalité française et surtout le caractère faussé des rapports existant entre le fisc et le contribuable du fait de dispositions manifestement en faveur du premier.

Lorsque cet aspect répressif est évoqué, les services fiscaux nous parlent aussitôt de la « charte du contribuable » pour expliquer que le contribuable a des droits face au fisc … en oubliant de préciser que celle-ci n’est qu’indicative et n’engage pas l’administration !

Ce constat pose évidemment la question de la légitimité de l’action publique ou plus exactement du comportement de l’administration et des droits dont elle dispose pour obtenir le recouvrement de l’impôt.

L’état des lieux

Pendant longtemps, l’administration s’est appuyée sur la fiction de l’impôt librement consenti et on nous donnait tout un tas de raisons pour justifier cet impôt dont la principale : Il faut financer tous ces services publics si efficaces que tout le monde nous envie …

Seulement, la réalité s’avère un peu moins simple …

En principe, l’impôt est voté par le parlement en application du principe de la démocratie représentative. Dans les faits, et la plupart du temps, le parlement vote des textes dont il n’est nullement l’auteur puisque ceux-ci émanent de Bercy. Autrement dit, les députés (essentiellement) votent les dépenses fiscales qu’on leur demande de voter et décidées par ailleurs et vous ne verrez jamais une loi de finances rejetée par les députés.

Nous nous trouvons en présence d’une véritable fiction, pour ne pas dire d’une faillite, démocratique puisque les représentants du peuple, élus à cette fin, n’exercent en fait aucune de leurs prérogatives et s’en remettent à l’administration qui décide pour eux !

La justification officielle est que la matière est devenue, à l’instigation d’ailleurs de l’administration elle-même, tellement complexe que l’élu est pratiquement incapable d’en exercer le contrôle. Seulement, il y a une réponse simple à cette situation : le député doit refuser de voter des dispositions fiscales tellement complexes qu’il n’arrive pas à en comprendre tous les ressorts !

Mais, visiblement, les députés ne sont pas capables d’une telle démarche …

Au-delà des règles selon lesquelles sont décidées les dispositions fiscales, se pose ensuite le problème de leur application par l’administration. Car :

-l’Etat n’est pas un justiciable ordinaire et il ne peut pas, depuis la révolution, être jugé par le juge de droit commun (juge civil). Il relève d’une juridiction spécialisée (tribunaux administratifs) dont la connivence avec l’administration est bien connue puisque ses membres émanent des mêmes écoles et font partie du même système administratif,

-le fisc bénéficie d’une « puissance exorbitante du droit commun » dans la mesure où il peut rendre exécutoire ses propres décisions sans passer par la validation judiciaire. C’est évidemment la porte ouverte à tous les abus puisqu’il n’y a, dans les faits, aucun contrôle judiciaire a priori du bien-fondé de la demande fiscale ; le fisc devenant juge et partie. Le seul recours du contribuable est alors de saisir la justice administrative, sans que le recours soit d’ailleurs suspensif (il est donc obligé de payer même si la demande du fisc est illégitime) … et cette justice, par réflexe à la fois corporatiste et légitimiste, régularise la plupart du temps les demandes de l’administration !

On se trouve clairement face à un système auquel le contribuable n’est pas en mesure de s’opposer sauf à épuiser tous les recours judiciaires jusqu’à la CEJUE de Luxembourg !

-fatalement, dans les faits, on se situe très rapidement dans le cadre d’un rapport de forces très en défaveur du contribuable, avec une puissance publique qui peut user et abuser de son pouvoir, parce qu’elle est supposée agir dans l’intérêt public, sans que le contribuable puisse faire quoi que ce soit. Surtout que l’administration n’aime pas avoir tort et part donc du principe que le contribuable est un fraudeur qu’il faut pourchasser sans défaillir !

Cette intransigeance de l’administration fiscale est doublée d’une très forte complexité fiscale qui n’est évidemment pas due au hasard et résulte d’au moins 4 facteurs :

-la nécessité constante d’argent fait que l’administration a développé une capacité à créer des taxes sur tout !

-une (trop) forte pression fiscale a souvent pour effet de provoquer une tentative de contournement de l’impôt voire de fraude. L’administration cherche donc à boucher tous les trous de la raquette pour éviter les pertes de recettes,

-l’administration fiscale s’aperçoit souvent qu’une mesure s’avère trop pénalisante et prévoit alors des dérogations qui ne font que compliquer la fiscalité,

-le capitalisme de connivence joue à plein. Puisque tout est sous contrôle de l’administration, les capitalistes privés ne peuvent dès lors que « s’arranger » avec l’administration et celle-ci prévoit donc des dérogations en leur faveur …

Evidemment, cette complexité contribue à rendre plus opaque cette fiscalité ; tous les risques d’erreur et de mauvaise interprétation étant rejetés du côté du … contribuable !

Les causes du phénomène :

La France a une fiscalité non seulement très élevée mais l’administration fiscale exerce une pression très forte sur la société ; ce qui laisse à penser que l’une est la conséquence de l’autre.

On formule toujours un grand nombre de raisons pour justifier la violence fiscale.

Quant à en expliquer les causes, on peut seulement rappeler que la tradition étatiste est très ancienne et qu’elle remonte au colbertisme du 17°s qui voyait l’activité économique totalement sous la tutelle des fonctionnaires (sous forme de corporations) et qui correspondait en fait à une tradition de monarchie absolue, de droit divin, autoritaire et dirigiste ; à la grande différence du RU où la règle de base était la libre entreprise individuelle.

Par ailleurs, en raison de l’importance anormale de la dépense publique, l’Etat fonctionnaire est confronté à un besoin sans cesse croissant d’argent ; lequel provoque une dérive du comportement de l’administration qui doit percevoir toujours plus d’impôts et ce, quoiqu’il arrive ! Il se trouve dans l’état d’un débiteur aux abois qui use de la violence publique pour le percevoir !

Bien évidemment, ce sont là des explications et en aucun cas des justifications.

Dans les faits, on se retranche derrière la loi, c’est à dire derrière une légitimité de forme ou de façade, pour masquer la réalité d’une situation qui n’a fait qu’empirer depuis la fin des années 1970 avec notamment un fort développement de l’administration dans tous les secteurs. Tout le monde connait le montant de la dépense publique rapporté au PIB (56 à 57%) ; c’est à dire que le secteur public est plus important que le secteur privé et les conséquences en sont inéluctables !

L’Etat fonctionnaire entretient une foule de gens qui dépendent de lui, directement ou indirectement, par le biais d’avantages (sociaux notamment mais aussi de services présentés comme « gratuits ») et qui ont donc intérêt (sans toujours en avoir réellement conscience) au maintien du système. C’est le cas du cinéma subventionné, des journalistes subventionnés (qui ont voté à plus de 75% pour F Hollande en 2012), des écrivains qui émargent aux aides de l’Etat, des professeurs (notamment d’économie mais aussi les « philosophes ») qui sont des fonctionnaires (aux USA les profs d’université ne sont pas des fonctionnaires).

Or, quand l’élite intellectuelle d’un pays dépend de l’Etat pour ses revenus et sa position sociale, il est évident qu’il ne peut y avoir remise en cause du modèle « économique » en vigueur. Et, évidemment, quand on vit des impôts payés par les autres, il est plus facile de fustiger les entrepreneurs et les odieux capitalistes !

De fait, le discours étatiste officiel ultra majoritaire est le seul à avoir accès aux médias et la vision libérale est totalement absente !

En fait, cette élite qui se dit de gauche, est effectivement socialiste mais au sens soviétique c’est à dire qu’elle est persuadée des bienfaits de l’omniprésence étatique et de ses capacités tant économiques que sociétales …

Et, pour justifier sa propre existence, cette élite intellectuelle en est même arrivée à donner un concept politique à l’impôt en lui prêtant des vertus égalitaristes et redistributives alors que ce n’est absolument pas le rôle de celui-ci ! L’impôt n’existait, à l’origine, que pour financer les services régaliens de l’Etat (justice, police, armée).

Il en résulte fatalement une dérive du système  et une perversion du langage et de la pensée qui permettent d’affirmer que l’Etat et ses fonctionnaires agissent de manière désintéressée contrairement aux odieux capitalistes qui ne sont motivés que par le profit.

Le discours anticapitaliste (et souvent marxiste) a donc lieu essentiellement par opposition à celui-ci et on en arrive même à des affirmations grotesques selon lesquelles les présidents Hollande et Macron pratiqueraient des politiques ultra-libérales alors que ce ne sont que des fonctionnaires qui n’ont fait qu’accroitre les contraintes administratives sur le pays ; ce qui est, à tout le moins, au minimum l’exact inverse du libéralisme …

L’IREF explique bien cette situation : « Lorsque le pouvoir appartient à une petite minorité, parti ou caste, et veille sur toute la société comme un maître sur ses esclaves, le seul moyen de ceux-ci de sortir du lot est de se faire admettre dans le sérail des apparatchiks ou de les servir, et de vendre aux autres des passe-droits. La corruption devient consubstantielle à la société et notamment au gouvernement dès lors que les récompenses ne sont plus attribuées sur le mérite ou la compétence mais seulement sur le degré de servilité. »

La population doit croire aux bienfaits de l’administration qui est censée la protéger alors que l’entrepreneur exploite et profite !

Seulement, la réalité est que le fonctionnement de l’Etat et de toutes ses administrations pléthoriques est extrêmement couteux et handicapant mais que son cout en est à dessein masqué à la population ; bien que les évènements récents (épidémie de Covid19) aient permis de constater que cette image, à laquelle ont longtemps cru les français, était totalement usurpée. Et il faut être conscient que cette vision faussée s’applique à l’éducation nationale, à l’hôpital, au système de santé et même au système des retraites.

Autrement dit, beaucoup trop de gens profitent du système … pour pouvoir souhaiter autre chose que son maintien pur et simple !

Une violence légitime ?

Y a-t-il une légitimité à la violence fiscale telle qu’elle est pratiquée en France ?

Pour répondre à cette question, il suffit de se poser deux questions :

-Qui produit la richesse, l’administration ou les agents économiques (entreprises et salariés) ?

-un Etat peut-il avoir tous les droits sous prétexte qu’il agit dans l’intérêt général ?

En ce qui concerne la première question, la réponse est évidente, l’administration ne produit aucune richesse, elle se contente de prélever une partie de la richesse produite par les entrepreneurs et leurs salariés afin de financer les frais de fonctionnement de ses services.

En ce qui concerne la deuxième question, évoquer cette possibilité fait immanquablement penser aux démocraties populaires qui avaient créé le délit ou le crime « d’ennemi du peuple » justifiant les plus implacables poursuites au nom de la société ; sans que personne n’y trouve à redire par peur ou par intérêt. Le fraudeur fiscal, ou présumé tel, devient lors un délinquant social que l’on peut exterminer à volonté !

Or, le contribuable, au lieu d’être traité comme un délinquant, devrait au contraire avoir toute la considération de l’administration dans la mesure où ce sont ses impôts qui permettent à cette dernière de fonctionner. C’est d’ailleurs le sens des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui parlait de « contribution » c’est à dire de l’acte volontaire de contribuer à la dépense publique.

Seulement, la dérive du système fait que l’administration et ses fonctionnaires ont tendance à penser que les impôts sont un dû et cela nous ramène à plusieurs notions indispensables et qui ne devraient jamais être perdues de vue par les dirigeants de ce pays :

Une bonne fiscalité est une fiscalité simple et limitée c’est à dire d’un faible montant.

-Simple parce qu’elle permet des règles claires qui éviteront les comportements d’éviction, de contournement, d’interprétations, effets d’aubaine ; car plus le texte est compliqué plus les tentatives d’abus sont nombreuses,

-D’un faible montant parce que l’impôt, s’il est inévitable, doit rester d’un montant suffisamment modeste pour ne pas pénaliser les agents économiques !

-Un impôt juste n’est pas un impôt redistributif selon des critères politiques mais celui qui n’est ni abusif ni spoliateur ; tout le contraire de ce qu’il est en France. On sait que ses excès ont fait fuir nombre de contribuables en raison d’une part de son montant excessif et d’autre part d’une instabilité fiscale chronique.

-Il n’y a enfin aucune raison pour que l’administration fiscale ne soit pas un justiciable comme les autres et il n’est pas inutile de rappeler qu’un Etat de droit est celui au sein duquel les droits de chacun sont respectés ; ce qui n’est évidemment pas le cas lorsque le fisc peut abuser, comme bon lui semble, de ses prérogatives exorbitantes pour poursuivre, jusqu’à la ruine, des contribuables qui ont eu le malheur de se trouver sur son chemin !

-Le respect de l’Etat de droit est donc indispensable et il faut rappeler que l’économie privée n’a pu se développer qu’à partir du moment où le pouvoir politique et administratif a respecté le droit de propriété des particuliers, individus ou sociétés ; c’est à dire qu’il s’est instauré un Etat de droit et une sécurité juridique respecté par tous !

Le problème est qu’en France, l’Etat de droit n’est qu’une apparence, une postiche destinée à masquer une réalité beaucoup plus sordide : la tentation de la spoliation et de l’arbitraire est une constante de l’administration fiscale parce que le problème de la (désastreuse) gestion des deniers publics a conduit les dirigeants non pas à adapter la dépense publique à la fiscalité mais bien à adapter la fiscalité à une dépense publique en constante augmentation et désormais hors de contrôle !

En conclusion

Dans certains pays, le contrôleur fiscal est perçu et agit comme un conseiller fiscal c’est à dire que s’il relève un problème, il va avertir le contribuable, et au besoin répondre à sa demande de renseignements, en essayant de trouver une solution dans l’intérêt du contribuable. C’est particulièrement le cas en Suisse !

Cela montre donc qu’il existe une autre voie que celle adoptée par la France où l’intérêt du contribuable est totalement occulté.

La réponse est donc claire : Non, la violence fiscale est parfaitement illégitime et constitue une déviation comportementale d’une administration dotée de pouvoirs excessifs du fait de la pratique ou de la loi. Elle s’avère d’ailleurs en fait totalement contre-productive car beaucoup d’entreprises ne se créent pas parce que les contraintes fiscales et sociales sont trop importantes. Elles préfèrent aller voir ailleurs !

La France est un pays où l’on passe son temps à fustiger les entrepreneurs, le capitalisme et le fraude fiscale sans voir tous les profiteurs d’un système clientéliste qui vit de l’impôt payé par les autres. Car, contrairement aux principes fixés en 1789, le but de l’impôt n’est plus de donner à l’Etat les moyens de faire fonctionner ses services mais d’entretenir une caste qui veut bénéficier d’avantages substantiels sans se donner la peine de les acquérir.

L’enfer fiscal français est une triste réalité !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (de la Grèce). Poros.

 

 

 

 

 

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Ancien détenu, il crée un jeu de société sur la prison. “Fraudeur” fiscal à vie j’ai créé le mien…

L’ancien détenu a créé celui du haut. (https://www.lepoint.fr/societe/ancien-detenu-il-cree-un-jeu-de-societe-sur-la-prison-06-08-2020-2386889_23.php)

Moi, ancien “fraudeur” fiscal j’ai créé celui du bas. Regardez le bien, c’est du vécu sauf la fin heureuse que j’ai imaginée…

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Blum et M. Melchior-Ignace-Pie de Faramond

Les faits et les personnages rapportés ici sont purement imaginaires, toute ressemblance avec la réalité passée ou présente serait “fort de café”.

Nous sommes en Septembre 1941.

Monsieur Melchior-Ignace-Pie de Faramond, Contrôleur Général des Armées Française, est issu d’une famille de chevaliers qui tient son titre de noblesse de Louis XIII. C’est dire. C’est un bel homme, la soixantaine, respectueux de la loi, serviteur de l’Etat. Il est décédé à la fin des années 60.

Il est directeur du SCAP, le Service de Contrôle des Administrateurs Provisoires. Ce Service dépend du CGQJ, le Commissariat Général aux Questions Juives, chargé d’éliminer tout juif de toute activité économique, chacun sachant que ces derniers nuisent de façon directe et notoire au bonheur économique de l’humanité en manœuvrant occultement pour déposséder la terre entière des sous, qu’eux seuls possèdent.

Une théorie économique majoritaire dans la population à cette époque, qui s’est avérée très hasardeuse avec le temps….

Blum a le même âge que M. de Faramond, la soixantaine. Il a été déporté et a disparu en 1942. Il est marié, a deux enfants, eux aussi disparus en 1942. Une fille violoncelliste dans l’orchestre de l’Opéra, un garçon qui travaille avec lui.

Il tient une chapellerie boulevard des Italiens. Ses feutres sont réputés dans Paris, son épouse, modiste, confectionne des chapeaux sur mesure, que l’on voit souvent à Longchamps sur des têtes couronnées.

Leur entreprise, simple draperie au début du siècle, doit beaucoup à Mme Blum qui a été dans les années vingt le moteur pour aller vers la chapellerie et s’y tailler un nom respecté et lucratif.

Touché par la loi du 22 Juillet 1941, M. Blum affronte un Administrateur provisoire depuis presque deux mois, cela se passe mal.

L’administrateur provisoire est sur le point de clore le dossier et de vendre l’entreprise de M. Blum à un candidat du métier, par l’entremise d’une organisation professionnelle.

En dernier ressort, M. Blum a obtenu ce rendez-vous avec M. Faramond, par l’intermédiaire d’une amie de sa fille, violoniste.

Une partie de la conversation des deux hommes nous a été rapportée (sans aucune certitude sur son contenu, ni même sur sa réalité).

– M. Blum, je vous reçois exceptionnellement. Comme vous le savez je ne suis qu’un serviteur de l’Etat, je ne suis pas chargé de juger la loi ou ses conséquences, mais de vérifier qu’elle est appliquée effectivement, sans passe-droit et dans toute sa rigueur, uniquement dans toute sa rigueur.

– Monsieur Le Directeur, je vous remercie d’avoir pris sur votre temps pour me recevoir. J’espère que le dernier chapeau que nous avons confectionné pour votre épouse lui a apporté toute satisfaction. Il n’y a aucune urgence pour le règlement, c’est un honneur pour nous de coiffer Madame votre épouse.

-…

– Monsieur Le Directeur, M. Franchouillard, l’administrateur provisoire qui a été nommé dès le 24 Juillet pour appliquer à notre entreprise la loi du 21 Juillet 1941 nous cause beaucoup de soucis.

– Je connais votre position, vous nous avez adressé un courrier à ce sujet. Ce n’était pas très prudent M. Blum…

– Mais ce courrier ne contient que la vérité M. Le Directeur. M. Franchouillard fouille dans toutes nos affaires, mêmes privées, qui n’ont rien à voir avec l’entreprise. Il ne connait rien aux chapelleries, rien à l’activité de modiste. Il prélève directement des fonds dans la caisse, sans que je sois sûr qu’il les apporte au séquestre, il ne fournit aucun reçu.

– M. Blum, votre administrateur provisoire a été nommé régulièrement, j’ai tout vérifié. Son dossier présente toutes les garanties demandées par le CGQJ. Il ne fait que son travail. Il applique la loi.

– M. Le Directeur, M. Franchouillard a survolé les comptes de l’entreprise, il a reconstitué le chiffre d’affaires au motif que la rentabilité affichée est irréaliste. Il a trouvé un chiffre cinq fois inférieur, qui ne correspond à rien. Ni aux achats de matières premières ou de stock, ni aux heures de travail des ouvriers, un chiffre qui s’il était vrai aurait depuis longtemps entraîné notre ruine.

Quant à la valeur des murs de l’entreprise et de nos biens annexes, son estimation est ridicule. C’est déjà très dur de se voir déposséder de son outil de travail, de son droit de travailler, mais dans ces conditions c’est indigne de l’Etat français.

– M. Blum, l’Etat français se conforme aux directives de l’occupant, les français ont donné leur accord à ce sujet.

Vous refusez la vente amiable de vos biens, alors que c’est votre organisme professionnel qui a présenté un acheteur.

A votre demande le CGQJ a vérifié que M. Franchouillard se conforme bien à l’Article 7 de la loi, ce qui est le cas après enquête.

Votre refus entraîne la saisine des domaines. Vous avez saisi, Article 15 de la loi, le comité consultatif qui a rendu un avis conforme aux estimations de l’administrateur provisoire.

– Je sais tout cela M. Le Directeur, mais je fais appel à votre conscience. Vous connaissez mon entreprise, vous savez combien nous travaillons mon épouse et moi-même, combien nous nous efforçons d’être justes et honnêtes avec nos ouvriers et nos fournisseurs. Nous sommes engagés dans des activités bénévoles, avec ma fille, pour aider les jeunes musiciens. Nous ne sommes pas bien traités.

– M. Blum, je ne suis pas là pour juger, ni vous ni votre vie, je suis ici pour que la loi soit appliquée, correctement, telle qu’elle a été définie. Or votre dossier ne présente aucune anomalie formelle. Sur le fond, ce n’est pas à moi de juger.

La loi prévoit toutes les garanties, son application est essentielle pour l’Etat et pour les français. Dois-je vous rappeler que vous êtes Juif ?

C’est un fait, donc la loi s’applique à vous, il n’y a pas d’exception possible. Vous le comprenez.

– Non, M. Le Directeur, je dois vous dire que je ne comprends pas cette loi.

– C’est bien ce qui m’ennuie M. Blum. Je vois bien que vous ne comprenez pas cette loi, que vous n’avez pas conscience de sa nécessité, de son acceptation par le peuple français, de la volonté de ce peuple de la voir appliquée.

Je représente ici la France. En insistant, M. Blum, vous êtes sur le point de critiquer la France, ce que je ne saurais tolérer. Je crois que vous devriez en rester là M. Blum, vous vous exposez inutilement en tentant de critiquer l’application de la loi, qui est la même pour tous les Juifs, je vous le rappelle. Au revoir M. Blum.

Blum est parti. Qu’attendait-il du Directeur du Service de Contrôle des Administrateurs provisoires ?

Ce que nous attendons des Tribunaux Administratif ? Bientôt des Chambres Correctionnelles spécialisées dans la Fraude Fiscale ?

Il n’y a rien à attendre des pillards, sauf le pillage.

Bien à vous. H. Dumas

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La fin du verrou fiscal

Voici le titre du Figaro — suivi d’un article réservé aux abonnés, que je ne suis pas — : “La fin du « verrou de Bercy », une arme redoutable pour le fisc. Deux fois plus de dossiers fiscaux ont été transmis automatiquement au parquet en 2019.”

Le 14 Octobre 2018, je vous proposais le billet suivant :

https://temoignagefiscal.com/ce-qui-vient-de-temoignagefiscal/

Donc, nous y sommes et Le Figaro fait part de son inquiétude et de celle des entrepreneurs.

Deux fois plus de dossiers fiscaux transmis au parquet, cela devrait être deux fois plus de dossiers qui seront traités comme tous les dossiers pénaux, c’est-à-dire :

          – Le prévenu est présumé innocent

          – Aucune sanction ne peut être prononcée contre lui hors celle du juge à l’occasion d’une audience publique.

          – A cette audience le prévenu est représenté par un avocat s’il le souhaite, il peut employer tout moyen qu’il juge utile à sa défense, témoins, expertises, etc…

          – La sanction est suspensive en cas d’appel.

En réalité une excellente nouvelle pour plus de justice fiscale, une très mauvaise nouvelle pour le fisc et ses notifications “lettres de cachet”, dont il a l’habitude.

SAUF

Sauf si la justice nous la joue “aryanisation des biens Juifs”.

Si elle oublie tous ses principes, toute sa morale, tout ce qui en fait la justice. Si elle se cale sur les assertions du fisc, comme la justice administrative.

C’est ce qu’a l’air d’insinuer le Figaro.

Ce serait un terrible échec de société, la mort des entreprises, le règne de l’arbitraire et du pillage de Bercy. Une déclaration de guerre de Bercy aux français.

Attendons de voir, d’aller voir des débats, de consulter les statistiques, avant de juger.

Si vous êtes déféré devant le tribunal pénal à la suite d’un contrôle fiscal, faites-le nous savoir, nous suivrons vos péripéties et les rapporterons ici.

Bien à vous. H. Dumas

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FRAUDEUR FISCAL

Avant d’évoquer la fraude fiscale, une petite digression sur la notion de “peuple”. Ce mot que tous les politiques revendiquent, qui permet d’écraser l’individu, de le reléguer à l’arrière-plan, dans le local poubelle de la société.

Un homme je sais ce que c’est, c’est vous, c’est moi. Mais un peuple, c’est quoi ?

C’est une entité, un groupe, une pensée commune, une opinion, une intelligence, une action, un être doué de facultés, une addition, une somme, un tout, ou rien ?

Tout cela ne m’évoque aucune réalité. Je crois que le “peuple” est une abstraction.

En revanche la foule existe, c’est une somme parfaitement définissable, dont les réactions sont souvent très dangereuses. Si le peuple est une foule purement abstraite, absente physiquement mais réunie intellectuellement, on peut comprendre ses errements, ses folies, ses meurtres, ses génocides, ses délires, sa bêtise, ses éclairs de génie, ses élans de bonté, ses excès.

Tout cela pour vous dire que ceux qui prennent le risque de mettre le peuple” avant la réflexion, de l’utiliser comme caution de leurs pensées, sont des escrocs manipulateurs. Tous sans exception, et ils sont nombreux. Ce n’est pas le virement soudain de Michel Onfray dans cette voie qui va changer mon opinion, sauf en ce qui le concerne.

Le capital commun

La foule, regroupée en nation, peut décider de se doter d’un capital commun destiné à affronter les difficultés ou à engager les projets qui demandent un effort collectif.

Cette idée est une des bases formelles de l’émancipation des hommes voulue lors de la révolution de 1789, elle est formalisée par les articles 13, 14 et 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

– Art. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

– Art. 14. — Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

– Art. 15. — La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Elle est reprise dans la constitution de notre pays, du 4 Octobre 1958 :

– Art. 47. — Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.

Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.

Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.

– Art.47-2. — Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.

A quelques nuances près :

Les français n’ont plus la faculté de vérifier la sincérité du capital commun, qui est devenu illimité dans son usage et non réservé “à l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration”.

Leur consentement n’est plus nécessaire pour le montant, le recouvrement et l’usage du capital commun.

Ils sont privés du droit de constater sa légitimité puisque l’article 47-2 déclare les comptes de l’administration publique infaillibles, comme le pape.

Et enfin, il n’est évidemment pas question de pouvoir demander “compte à tout agent public de son administration”.

Ceci établi, le capital commun — aujourd’hui devenu une dette commune — existe bel et bien.

Par rapport à ce capital commun certains tentent de frauder.

On ne va pas les excuser, même si objectivement ils ont de larges circonstances atténuantes.

Mais il est impératif de les définir, si l’on a la prétention de les sanctionner. L’histoire jugera lourdement ceux qui sanctionnent à l’aveugle, qui seront évidemment assimilés à des pillards, des voleurs, qu’ils sont en réalité.

Fraude par captation indue du capital commun

C’est évidemment la plus grave, celle qui génère une perte sèche que tous devront compenser.

Il s’agit de ceux qui tapent dans les caisses, puisque nous avons aujourd’hui deux capitaux communs pratiquement égaux, celui de l’Etat et celui de la Sécurité Sociale.

Par exemple, ceux qui se font payer des prestations sociales sur de fausses déclarations. Ceux qui se font payer un salaire sans apporter en contrepartie le travail correspondant. Ceux qui manipulent les contrats ou les marchés pour obtenir du capital commun le paiement surévalué d’une prestation.

Ceux qui dépensent le capital commun en visant leur intérêt personnel, par exemple pour se faire élire à partir de réalisations inutiles mais démagogiques.

Ils représentent le plus gros de la fraude fiscale, ils n’ont aucune excuse et n’amènent aucune contrepartie.

Cependant, le paradoxe est qu’ils ne sont aucunement inquiétés. Nous pouvons même affirmer qu’ils sont la règle commune par rapport au capital commun, que toute notre organisation sociale tend à ce pillage.

C’est le grand procès de la fraude fiscale qui reste à faire, qui va se faire, fatalement.

Fraude par diminution de la contribution au capital commun.

C’est la fraude la moins grave. D’abord parce que, en ce qui concerne le capital commun de l’Etat, elle ne concerne que ceux qui paient un impôt direct, moins d’un français sur deux.

Ensuite elle n’intervient qu’en parallèle d’un enrichissement acquis, évidemment utile au capital commun global.

Par exemple, l’entrepreneur qui minore son impôt sur le revenu aura d’abord créé un revenu, et de ce fait évidemment enrichi tous ceux qui auront participé à la création de ce revenu.

Situation identique, concernant le capital commun social, pour celui qui minore le règlement de ses charges sociales, il aura quand même généré et payé des salaires qui sont un enrichissement collectif.

L’incroyable paradoxe

Cette analyse objective des fraudes fiscales n’a pas pour objet de les minimiser, ni de les excuser, mais d’attirer l’attention sur une manipulation de l’idée et de l’image de la fraude fiscale, mortelle pour notre société.

Le peuple — la foule — est excité contre les fraudeurs du deuxième type, par les fraudeurs du premier type.

Plus ces fraudeurs par captation directe augmentent en nombre, plus ils mettent le pays en danger, plus ils excitent le “peuple” contre les fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

Bien plus, ils ont organisé tout un système accusatoire, incontrôlable, qui a la complicité de tous les hommes de l’Etat — eux-mêmes largement fraudeurs par captation directe — pour inventer de toute pièce des fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

On arrive à cette situation grotesque, que l’histoire jugera sévèrement :

D’honnêtes gens sont accusés artificiellement — par un système au-dessus de tout soupçon — de fraudes fiscales par diminution de leur contribution au capital commun, persécutés, anéantis, ruinés, tout cela par et au profit des vrais tricheurs fiscaux par prélèvement direct indu sur le capital commun.

Qui plus est, ces honnêtes gens sont les moteurs économiques du pays.

C’est cette situation absurde qui nous détruit, qui va anéantir notre pays. Comment ne pas en être attristé ? Comment pardonner aux initiateurs de cette situation ? Comment redresser la situation ? Comment revenir à la raison ?

Certainement pas par des incantations à destination du “peuple”, qui ne comprend rien à cette situation, qui est persuadé d’être le grand bénéficiaire du pillage.

Ce “peuple” que des manipulateurs pervers dressent contre les pseudos-fraudeurs fiscaux, pendant qu’eux-mêmes font partie des vrais fraudeurs fiscaux.

Voilà la situation, telle qu’elle sera jugée un jour, même si aujourd’hui vous et moi mourront du fait de son incompréhension et des agissements de ceux qui profitent de cette incompréhension pour nous tuer et vivre de nos exécutions.

Bien à vous. H. Dumas

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VOICI VENU LE TEMPS DES CHAROGNARDS.

Grâce à l’effet Covid, toute la chaîne des charognards est en alerte maximum.
En temps normal leurs victimes étaient fournis par Bercy et leurs exécutants, descendants  de la famille Fouquier Tinville, le Tribunal non pas révolutionnaire mais le tribunal Administratif.
Ils sont dans la droite ligne des juges qui ont volés “légalement” les juifs en 40 sans sourciller sans attendre l’arrivée des nazis.
Leur condamnation est la même: votre mort financière et celle de votre entreprise (si vous en avez une) et votre mise en esclavage, souvent à vie.
Ce n’est pas le goulag ni Auschwitz mais cela y ressemble.

Avec le Covid, les faillites tombent comme à Gravelotte et les  charognards sont toujours aux aguets d’un dépeçage à vif d’une entreprise même légèrement  blessée.
Leurs rôles officiels est d’accompagner et d’essayer de sauver l’entreprise.
La réalité est tout autre, si vous êtes passés entre leurs griffes vous le savez, il vont avec des mines compatissantes vous dépouiller.
D’abord, ils vont se gaver “légalement” sur la bête, c’est à dire vous, en s’octroyant de beaux honoraires (alors qu’ils ne font rien, à part vous pousser discrètement mais fermement vers votre tombe), après s’être bien repu de vos finances, ils vont suivre un scénario bien rodé pour que tous leurs amis aient leur part du festin.

Charognard numéro 1:
L’administrateur judiciaire lorsqu’il a pompé sans retenue vos ultimes finances va vous envoyer à la chaîne d’abattage, le tribunal de commerce, comme pour la chasse à la glu vous n’en ressortirez pas vivant.

Le tribunal de commerce, dont le président est le Distributeur en chef de la chasse, avec des visages compassés, en 10 minutes, à tout péter, votre cas sera réglé et hop à la casse.

Charognard numéro 2:
Un liquidateur sera nommé.
Comme sont nom l’indique il va vous liquider et, cerise sur le gâteau, s’il peut vous entraîner personnellement (syndrome de Bercy) même sous le fallacieux prétextes, il va pas se gêner. S’il a tort, les tribunaux de connivence lui donneront raison.
Vous avez déjà perdu votre entreprise, ils vont vous mettre à la rue en faisant main basse sur vos biens (s’ils vous en reste).

Avec le Covid les victimes seront peut-être trop nombreuses et ils ne faudra pas trop traîner dans la tonte. Ils appelleront d’autres hyènes en renfort. Ce n’est pas ce qui manque.
Les parasites se cooptent et se multiplient dans notre état fonctionnaire.

63.000 liquidations environ par an en France.
Ce secteur, lui, ne connaît pas la crise. Combien de combines et d’arrangements entre les métiers qui en vivent. Et grassement.
Un article du 31/10/2014 décrit fort bien cette maffia :
« Arnaud Montebourg avant son départ du gouvernement, confirme que des professions « réglementées » liées aux tribunaux de commerce bénéficient de rentes de situation scandaleuses : le revenu net moyen mensuel des greffiers des tribunaux de commerce s’élève à 29 177 euros et, pour les 25 % les mieux rémunérés, s’envole à 38 777 euros ; celui des administrateurs et mandataires judiciaires dépasse les 25 000 euros et, pour les 25 % les mieux rémunérés, les 33 700 euros !

Rappelons que les greffiers des tribunaux de commerce – qui, à l’instar de tous les tribunaux, sont des services publics – ainsi que les administrateurs et mandataires judiciaires sont à la tête de charges qu’ils ont achetées et peuvent revendre.
Et précisons que ces greffiers, administrateurs et mandataires sont des créanciers « prioritaires » des entreprises dont ils ont à 
connaître les difficultés en vertu de décisions du tribunal de commerce. Des difficultés que leurs fortes ponctions aggravent : quelque 90 % de ces entreprises finissent liquidées, tandis que leurs sous-traitants, créanciers ordinaires, passent après eux et, le plus souvent, devant la glace, ce qui les met à leur tour en difficulté… »

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Le Communisme 2.0

Le Communisme 1.0

Il a commencé sous le régime de Vichy, puis par le CNR. Les socialo-communistes s’égayaient alors à poser leurs prébendes. Les intellectuels de Saint-Germain des Prés de l’époque d’après-guerre avaient compris qu’il fallait conquérir et tenir la Culture et l’Education Nationale, avant de parvenir au Pouvoir Suprême. Leur rêve s’est matérialisé en 1981, grâce rendue à un pur format de notre ENA, Mr Valérie Giscard d’Estaing qui ne leur a pas savonné la planche, mais précipitée.

Le contexte de l’époque des années 80 était des Etats en concurrence, par les marchés, les mieux à même de traduire ce qui fonctionne ou pas. Reagan et Thatcher étaient à la manœuvre pour libérer leurs créateurs de richesses et cogner en même temps sur tous les pantouflards du socialisme, décroissant et pervers, pour réveiller les consciences vers un avenir de prospérité parmi toutes leurs individualités.

Nos socialo-communistes intra-muros se sont réveillés après l’expérience Mauroy pour virer en 1983, c’est-à-dire arrêter la sauterie, car alors toujours en concurrence entres nations, pour reculer mais ne pas sauter !

Nos socialo-communistes ont déjà conquis le pouvoir et aussi celui de ne plus le lâcher. La voie lactée pour eux va devenir l’Europe de Maastricht et ce qui s’ensuit …

Un doute par ces patentés du nouveau colonialisme de l’intérieur est intervenu avec la chute du Mur de Berlin, mais si peu car ils sont déjà aux manœuvres et ont quelques kilomètres au pouvoir et devant eux un pacte du diable qu’ils vont graver dans le marbre avec l’Allemagne qui cherche à ne plus avoir Bonn, mais Berlin comme capitale.

Le Communisme 2.0

L’Europe pour Bercy, c’est le sauveur, le garant de la mutuelle des dettes de nous tous ! Le Graal ouvert depuis la création de l’Euro qui permet d’emprunter à foison à bas coût, sans concurrence, car avec des faux prix de marché.

La France vit au-dessus de ses moyens depuis déjà longtemps, avec une EdNat et une culture qui a dévitalisée la prise de risque, l’économie de marché, et favorisé l’indigence en pur clientélisme pour une nation qui foisonne plus par le bas de la condition humaine, et la maintenir sous un nouvel esclavage.

Vient le communisme 2.0, l’écologie, ce dont se foutent 90% des sept milliards d’humains de la planète. Mais en France « Eux, on » ont décidé de l’utiliser pour pousser le curseur du collectivisme encore plus loin. Avant cela, il avait déjà atteint un point de non-retour. Mais peu importe pour ces irresponsables, on accélère pour foncer dans le mur, en attendant – gérant si je puis dire, l’effondrement. Car aucune société collectiviste dans l’histoire n’a prospéré ainsi, jamais, peu importe les cultures qui l’ont embrassée.

L’écologie doit se comprendre dans le bon sens, c’est-à-dire l’éducation des gens, les responsabiliser naturellement, par l’interdit, mais pas toujours, et certainement pas par la taxation. Ceci veut dire apprendre comment faire la même activité avec les mêmes résultats, voir meilleurs, mais différemment. Nous sommes alors toujours dans un acte positif de croissance qui nous est nécessaire à tous et non dans un registre dégressif, qui perdra bien d’entre nous.

Un exemple. Il n’y a pas si longtemps, tout le monde pouvait fumer ses clopes n’importe où : Dans l’avion, le train, au sein de n’importe quel bâtiment et bureau. On l’a interdit et cela n’a pas empêché de fumer mais ailleurs. Le chiffre d’affaires de tous ces fumoirs potentiels s’est-il effondré ? Bien sûr que non. Les bureaux de tabac ont-ils périclité ? Non. C’est le principe de l’éducation positive.

Interdire n‘est pas forcément une bonne idée non plus. Fermer la centrale nucléaire de Fessenheim qui pouvait encore durer pour au moins vingt ans, alors qu’elle ne pollue pas et fournit une énergie à bas coût et pérenne contrairement à développer des Spots d’éoliennes non pilotables et non gérables dans notre réseau électrique qui est de l’inconscience. Ne me parlez pas des déchets nucléaires à stocker. C’est peanuts et on sait parfaitement traiter cela. Je vous renvoie à un auteur sur le site de Contrepoints, Michel Gay, qui connaît très bien le sujet.

Investir

Vous n’apprendrez jamais à l’école à investir. Dommage, car tout un chacun qui y passe pourrait construire sa vie d’une manière bien différente.

Pour emprunter au livre de Robert T. KIYOSAKI – Le Quadrant du Cashflow, vous allez vous situer par vos émotions dans un des quatre cadrants pour générer votre gagne-pain : Employé (salarié), Travailleur autonome (artisan, médecin généraliste, avocat, commerçant …), Propriétaire d’entreprise (actionnaire en l’occurrence sans y travailler mais en déléguant avec du personnel qualifié), et Investisseur (être votre propre banquier).

Ce livre n’est pas à mon chevet depuis des lustres mais m’a permis depuis peu de comprendre comment je fonctionnais. Je suis quelqu’un d’inemployable, malgré de grosses études. Donner un CV pour rechercher un boulot n’a aucun intérêt pour moi. Je n’ai jamais eu envie de bosser pour quelqu’un, ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas le faire, mais vous avez le choix ou pas dans ce domaine.

Mon père, qui a fui l’école dès le collège, était un bâtisseur et un travailleur autonome dans l’esprit jusqu’à la fin de sa vie. Quand j’ai repris ses affaires à son décès, qu’il avait créé en partant de rien, j’étais dans le costume d’un laborieux autonome comme lui mais très vite mué en propriétaire d’entreprises. Pour ne pas faire comme lui en changeant de business model, et restructurant ses activités en déclin : Licencier à tour de bras pour embaucher du personnel plus réduit qui me convient. Fermer deux entreprises en perdition avec des salariés à problèmes et pour l’une d’entre elle libérer un espace de bâtiment pour le louer à une grande enseigne qui prend ses risques et me paiera un loyer conséquent. Bref, couper les branches pourries, revitaliser et réduire la charge de travail et le risque ! Et rassurez-vous, tout mon personnel restant et nouveau est heureux et gagne bien sa vie.

Aujourd’hui je travaille comme je veux et quand je veux. Mais le pays communiste dans lequel je vis ne me plaît pas pour deux raisons : 1 – Il va s’effondrer et je reste dépendant de cela et 2 – je n’ai pas envie de me retrouver sur les chemins, vieux à fuir, spolié de mes propriétés privées. Donc je dois travailler encore sur un projet IAM – Indépendance, Autonomie, Mobilité. C’est-à-dire être capable de repartir de zéro, avec un modeste capital qui va croître de manière exponentielle très vite avec une mobilité, qui signifie délocalisation quelques soit la culture d’accueil . Ce n’est pas du rêve, mais existe bien …

Conclusion

N’ayons pas peur comme le répétait Jean-Paul II. Et je rajouterai que notre sécurité est l’envers de notre liberté. Alors composons avec une balance entre l’une et l’autre, mais donnons toujours la priorité à la liberté !

Bien à vous !

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L’état contre la société, encore, toujours.

Certains, les uns avec espoir, les autres avec panique, ont imaginé un futur politique au professeur Raoult. Je n’y ai personnellement jamais cru.

Raoult, Péronne, le couple Delépine, et tant d’autres, ils dénoncent, courageusement, et assez seuls face à l’immense peuplade des docteurs doliprane, les interminables mensonges de l’état ; mais n’espérez rien de plus ! Pour courageux qu’ils soient, tous plus ou moins nourris à la même mamelle publique, ils ne veulent pas détruire un système mortifère, ils veulent qu’il se réforme.

C’est leur erreur : un système qui n’est pas réformable, c’est aussi simple que cela. Paraphrasant Pascal Salin quand il parlait de la monnaie[1], affirmons que l’état faisant tout mal, c’était tout simplement folie que de le laisser s’emparer de notre système de santé. Comme dit la chanson, « ça ne pouvait rien faire de bon ! »[2]

Bon, que les morts se consolent, les dictatures sanitaires n’ont pas tué que chez nous. Au contraire, partout où elles sont au pouvoir, il a fallu commander les cercueils en nombre.

Si vrai et si criant qu’à peu près partout dans le monde des voix se rassemblent, qui réclament des comptes. En Angleterre, des chercheurs montrent que les chiffres du nombre de décès dus au coronavirus sont faux et surestimés et c’en est au point que le ministre de la santé se voit contraint d’ordonner une enquête[3].

Le gouvernement néerlandais a affirmé le 31 juillet dernier que rien ne montrait quelque efficacité au port des masques[4].

Aux États-Unis, un médecin et sénateur révèle avoir été poussé à déclarer mortes du Covid–19 des personnes non testées[5].

En Allemagne un collectif d’enquête internationale regroupant 2 000 médecins et experts a été constitué à Stuttgart (en Allemagne), avec plus de 5 000 membres, qui veut dénoncer l’inanité et la criminalité des décisions gouvernementales[6] : confinement, interdiction de la chloroquine, assassinats en masse des personnes âgées, et maintenant cette absurde obligation de port du masque[7].

Des mouvements similaires apparaissent en Espagne[8], aux États-Unis[9]

Pendant ce temps, en France, Véran utilise la technique Philippe : déléguer aux préfets et aux maires les décisions impopulaires. Hier, la limitation à 80 km/h, aujourd’hui, le port du masque.

Et dans les deux cas, maires et préfets se sentent pousser des âmes de dictateurs. Un peu partout en France, interdiction de respirer, même en plein air.

La principale caractéristique des états est leur capacité mensongère, qui les conduit à pouvoir nier même les évidences : comment ne pas reconnaître que dans tous les endroits où l’on utilise la chloroquine (les deux tiers de la planète à peu près), le virus chinois se montre très peu létal[10]. Seul un homme d’état peut encore aujourd’hui ne pas s’incliner devant ce qui est une évidence statistique !

Une fois encore, et comme toujours, l’état contre la société[11]. SI la société ne vient pas à bout de l’état, n’en doutez pas, l’état viendra à bout de la société ! Dès l’automne ou l’entrée de l’hiver, ce virus ou un autre fera son retour, et sans traitement enfin autorisé, les hommes de l’état pourront, satisfaits, recommencer de compter, non plus les cas, mais les morts.

Avec cette fois, une économie en ruine, et bien au-delà de ce qu’on nous dit du bout des lèvres [12]!

L’état contre la société. Plus que jamais. En attendant, profitons de qu’ils veulent bien nous laisser de notre mois d’août !

Notes :

[1] La vérité sur la monnaie, https://www.amazon.fr/vérité-sur-monnaie-Pascal-Salin/dp/2738100988

[2] Refrain de la chanson Marie Dominique de Pierre Mac Orlan, https://www.youtube.com/watch?v=wltZOiUWfsM

[3] https://covidinfos.net/covid19/le-nombre-de-deces-du-au-covid-en-angleterre-serait-faux-et-surestime-le-ministre-de-la-sante-ordonne-une-enquete/1437/

[4] https://covidinfos.net/covid19/lefficacite-des-masques-nest-pas-prouvee-selon-le-gouvernement-neerlandais-qui-nimposera-leur-usage-au-public/1412/

[5] https://covidinfos.net/covid19/un-medecin-et-senateur-americain-revele-avoir-recu-des-directives-lenjoignant-a-declarer-mortes-du-covid-19-des-personnes-non-testees/62/

[6] https://acu2020.org, https://youtu.be/vTlhSgU3ims

[7] https://ripostelaique.com/des-medecins-parlent-mensonges-covid-assassinats-de-vieux-masques-inutiles.html

[8] https://vk.com/feed?z=video511468106_456239138%2Fa5f57a4fa65d91e358%2Fpl_post_511468106_2034 ou COMPLETA Rueda de prensa MÉDICOS POR LA VERDAD

[9] https://www.meerodrop.com/fr/drop/cb3e5685-5cb3-4d4a-a1d7-80f3676f7e44

[10] Efficacité de l’hydroxichloroquine, https://www.youtube.com/watch?v=og7doP37AI8

[11] Michel Georgel : https://temoignagefiscal.com/letat-contre-la-societe/

[12] http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/07/31/effondrement-economique-tsunami-social-mais-l-heure-des-comp-6254874.html

 

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L’Etat doit rendre son argent au peuple !   

L’Etat doit rendre son argent au peuple !   

L’épidémie de coronavirus va produire des bouleversements dans l’organisation de nos sociétés. La France est plus visée qu’aucune autre en raison de son inadaptation au monde moderne. Plus exactement, coexistent dans notre pays une société civile fort bien adaptée à la compétition internationale – à la seule condition que l’Etat lui laisse sa liberté – et une société administrée qui pâtit de tous les troubles propres à ce type de statut, dont l’archétype fut le modèle soviétique.

Depuis 1945, ces deux sociétés se combattent, et c’est la société administrée qui l’a emporté. Sa victoire a culminé avec la gestion du Covid-19 par l’Etat. On a vu des millions de Français se soumettre aux dictats d’une vingtaine de hauts fonctionnaires aussi arrogants qu’incompétents et payer de dizaines de milliers de morts l’impéritie de nos gardes-chiourme.

L’espoir d’une immense majorité de Français est que l’épidémie va provoquer l’effondrement de cette dictature et rendre à notre pays les droits dont jouissent tous les pays civilisés.

Mais cet espoir risque fort d’être déçu, car les dictatures ont la vie dure et bénéficient de la passivité des peuples tenus sous la férule. Il va donc falloir pousser très fort pour faire basculer la situation dans la bonne direction.

C’est là que se pose la question des moyens à employer. La violence n’est pas une solution. Deux cent cinquante mille policiers et gendarmes sont parvenus à maîtriser les gilets jaunes (qui d’ailleurs ne sont devenus violents que par le refus du gouvernement de toute vraie négociation et par les provocations policières).

Il est évident que ce schéma peut à tout moment basculer pour peu que la fureur gagne le peuple, et notamment si la crise économique lui rend la vie impossible.

Mais nous devons nous préparer au schéma inverse, celui où un pouvoir très affaibli mais toujours présent prétend maintenir intact le système qui prévalait avant l’épidémie.

C’est là que le choix des moyens va s’avérer capital. Plus de trente années de combat contre l’arbitraire étatique me font penser que le moment est venu où les méthodes que nous avons employées vont enfin porter leurs fruits.

Nous nous sommes fondés sur deux principes simples : affirmer sans relâche nos droits fondamentaux, et utiliser toutes les armes juridiques, dont il faut évidemment avoir une parfaite maîtrise.

Nous avons acculé l’adversaire « dans les cordes », comme on dit à la boxe, et il en est aujourd’hui réduit aux plus grossiers mensonges pour échapper à nos assauts. Qu’il s’agisse du gouvernement, qui réfute pour s’en tirer le choix européen qu’il préconise sans cesse par ailleurs, ou qu’il s’agisse des juges, qui n’avaient jamais, depuis le régime de Vichy, été conduits à se déshonorer à un tel point, tout le système étatique est vent debout contre nous et tout proche de la rupture.

Le moment est venu de lancer l’assaut final. Toute victoire nécessite des alliés. Les entreprenants que nous sommes vont pouvoir compter sur le concours de tous ceux que l’Etat n’a pas su protéger contre l’épidémie et contre les effets délétères de la crise économique qui commence.

Notre combat doit se faire sur le thème de notre droit de propriété sur ce que nous gagnons par notre travail. Nous ne récusons pas l’impôt, que les auteurs de la Déclaration des droits avaient justement appelé « contribution », à condition qu’il reste mesuré et justement réparti. Mais nous refusons avec force toutes les extensions de l’impôt qu’on a baptisé « cotisations sociales » et qui ne sont que du vol en bande organisée.

L’Etat doit rendre son argent au peuple ! Tel est le mot d’ordre que nous devons répandre partout. Au combat juridique, que nous allons évidemment poursuivre, va s’ajouter la pression de l’opinion publique, si nous savons lui faire comprendre toute la justesse de notre revendication qui doit devenir la sienne.

« Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue », a dit Victor Hugo. L’heure de la liberté est venue en France !

Claude Reichman

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LA SPOLIATION,UNE SPÉCIALISTE BIEN FRANÇAISE DE DE NOS ÉLITES depuis 1940.

Le papier d’Henri m’a remis en mémoire ma propre spoliation.
Peut-être un parallèle avec la Rotonde ou d’autres?
Des milliers d’autres…

Commençons par ma perquisition perso à l’aube.
Extrait de mon livre “La Locomotive ou la fin des années rock”.
Page 180


…Le 12 octobre 1995, alors que je dors du sommeil, dit du juste, dans mon appart, à 6 heures du matin, la sonnerie de ma porte se met à retentir d’une façon pour le moins impérative.

J’émerge difficilement, m’étant couché vers les 4 heures.
La sonnerie est accompagnée de coups « appuyés » pas vraiment discret sur ma porte d’entrée.
Je passe une robe de chambre en quatrième vitesse, me demandant qui peut bien venir m’emmerder à cette heure chez moi.
Je regarde par l’œilleton et je vois un couple genre témoin de Jehova.
Celui-ci ayant les oreilles performantes a dû m’entendre arriver et l’homme dit d’une voix forte et pas joviale du tout : Police, ouvrez !
Ouaou, c’est la police et pas des Jehova’s boys.
Bon français discipliné à l’autorité, j’ouvre donc.
Le mec se présente : Lieutenant Trucmuche de la police judiciaire et inspectrice Machepro de la DNEF. Nous avons un mandat de perquisition.
Veuillez nous laissez entrer, et il me fout un papelard sous le nez en l’agitant. Ce doit être son mandat que je n’ai même pas le temps de le lire, ils me poussent et entrent chez moi.
Qu’est-ce qui m’arrive encore ? Ma voiture doit être mal garée ? Non je plaisante. Une perquise, je dois au moins avoir tué quelqu’un.
Ils n’ont pas l’air d’être du style causant, ils doivent avoir vu trop de films gestapistes.
Je les emmène au salon et, toujours poli je leur offre un café. Ils refusent sèchement. Ce ne sont pas des souriants. Ils ne doivent pas apprendre l’amabilité à l’école de police. Tant pis pour eux. Ils doivent penser que j’essaye de les corrompre à la tasse de café Senséo…
Moi, il m’en faut un. Je vais donc le faire à la cuisine. Le lieutenant Trucmuche m’accompagne d’un air soupçonneux, il me colle au train comme une sangsue, des fois que je planque ou détruise des « preuves » ou pire, que je tente de m’enfuir en sautant par la fenêtre. Il n’a pas dû réaliser que nous étions au 3eme étage.
Je suis toujours un peu dans le colletard, et surtout je n’ai toujours pas compris ce qu’ils espéraient trouver chez moi. De la drogue, des armes, de l’argent…
Je n’ai aucune idée de ce que veut dire DNEF. Pour moi, à cet instant précis, je présume que c’est un service quelconque de la police judiciaire.
Je retourne avec mon café au salon suivi comme mon ombre de mon « alter égo ».
On s’assoit tous les deux, pendant que sa collègue farfouille avec une ardeur accrue par le faîte qu’elle ne trouve apparemment rien à se mettre sous la dent dans mon appart.
Poliment, car je n’ai pas envie de prendre un coup de bottin sur la tête, je demande à ce lieutenant ce qu’ils viennent faire chez moi.
Il m’apprend que DNEF signifie Direction Nationale des Enquêtes Fiscales et que c’est la DNEF qui mène le bal.
Lui n’est là que pour constater que les droits du perquisitionné, donc moi, en l’occurrence, sont bien respectés. Et il le dit sans rire. Ce doit être un flic pince sans rire, une rareté dans cette profession.
Quelle blague. Il a plutôt l’air d’être là pour m’enfoncer que pour me défendre.
D’ailleurs, ayant mon permis de conduire entre les mains, celui-ci doit lui sembler plus que louche car il téléphone à un service quelconque pour qu’on lui confirme que je ne l’ai pas volé.
Mierda, mon permis était vrai. Je l’ai échappé belle. Il était prêt à me passer les menottes. Loupé ! Il m’aurait bien embarqué à 6 heures du mat pour faux document officiel !
Une heure après, vers sept heures et des brouettes, la visite guidée de mon appart se termine. Bien sûr, ils ne remettent rien en place. Il ne faut pas les confondre avec des femmes de ménage.
Les adieux sont plutôt froids.
La représentante de la DNEF parait vraiment déçue. Elle qui devait s’attendre à embarquer des tonnes de documents, ne repart qu’avec deux ou trois vieilles factures Darty et un carnet de chèques entamé. Rien de sérieux à se mettre sous la dent. Ça ne valait pas le coup de se lever à l’aube pour une récolte si squelettique.
Elle m’annonce en partant, d’un air vengeur, que ses collègues sont en train de perquisitionner en ce moment à la Loco.
Et paf, prend toi ça dans les dents !…

La suite est donc classique:
Redressement fiscal faramineux et totalement abusif (je ne vais pas ici vous raconter pourquoi. Trop long. La préparation et l’exécution de ma spoliation s’étalera sur 20 ans de harcèlement, de mise à mort de la Loco.

Suite logique j’atterris chez un “administrateur” marron qui se sucre et finit ouvertement par m’achever. Et je suis vendu pour une poignée de cerises à mon “cher” voisin le Moulin Rouge.


Extrait page 341
J’avais bien compris que la Loco finirait comme le Titanic.
D’ailleurs ma volonté de combattre au fil des jours s’émoussait, je devenais apathique.  J’étais peu à peu gagné par une certaine fatalité. Celle de la défaite. Cette fatalité qui m’empêchait de dormir en me tenant éveillé, grelottant et trempé de sueur et que j’avais réussit à cantonner à la nuit débordait maintenant largement sur la journée.
L’ambiance au bureau était une ambiance de fin de « règne ». L’humour qui avait toujours eu une grande importance avait déserté sans demander son reste. Le 22 octobre 2009, le jugement du tribunal de commerce tombe.
Il est en tout point conforme aux désidératas des fossoyeurs légaux d’entreprises. Ils vont enfin pouvoir se gaver sur le dos de la Loco et sans retenu. Ils n’auront plus à prendre des mines compassées. Ils seront entre eux. Par ici la bonne soupe. C’est le repas final.
Comme prévu, le Moulin Rouge emporte le morceau. Tous ses concurrents, pour des motifs divers (!) se sont, soit retirés de la course soit ont été « écartés » de celle-ci. Il fait une économie de quasi 6 millions d’euros. Le veinard ! Il va payer 1,2 million au lieu de 7 pour un achat normal.
Maître Michel Chameaux peut être fier. Ça a été une affaire rondement menée.
Il nous a amené où il voulait. A la liquidation. Et en douceur. Il a écarté tous les repreneurs potentiels. Personnellement j’en connaissais deux qui lui avait écrit faisant des propositions meilleures. Celles-ci se sont « égarées » encore dans les tuyaux et n’ont donc pas eu de réponse.
En voici une :
Bonjour Emmanuel,
Pour faire suite à notre conversation de ce jour, voici un résumé succinct           de l’offre que nous sommes en mesure de vous faire :

 –    A ce jour, rachat de 54% des parts de la Loco (27% à vous et à votre   frère et 27% à la famille Yee),

-Comblement du passif à hauteur de 3 millions d’euros,

– A une date ultérieure à définir, rachat des 46% de parts restantes et versement du solde du prix de cession dès signature de l’acte.
Loïc Landré.
Une autre a été faite par
M. TONY VANCRAEYENEST , elle a subi le même sort…

Petit retour en arrière pour bien comprendre le cheminement de la tuyauterie.
Il semblerait que le Moulin Rouge  ait acheté à la SCI Moulin Rouge, mon propriétaire depuis l’origine, tout le bloc d’immeubles qu’il possédait et qui comprend  les murs de la Loco, du Théâtre Ouvert, du pub O’Sullivan etc… C’est une énorme opération immobilière.
Cette opération d’achat, dont certains initiés partageaient le secret, était certainement prévue depuis plusieurs mois. Elle s’est finalisée, plus ou moins pendant la période de notre fermeture administrative et notre mise en vente dans le « Parisien ». Encore une coïncidence ?
Ni Colombo et encore moins Hercule Poirot ne croyaient aux coïncidences.
Et là, on en a une belle.
Le Moulin Rouge ne pouvait pas rêver mieux pour récupérer, à (très) bas prix, un local de 2500m2 qui le jouxtait. Il s’enlevait une épine du pied pour l’avenir et pouvait disposer d’un énorme endroit en prévision d’une possible extension du Moulin Rouge.
L’achat de la Loco faisait partie d’un vaste projet immobilier et y avait toute sa place. Le Moulin devait à tout prix pour la cohésion de celui-ci mettre le grappin sur la Loco et donc dans un deuxième temps empêcher d’autres repreneurs de lui mettre des bâtons dans les roues.
D’où, certainement, leur disparition au final.
Pour que tout se passe bien au niveau de la synchronisation de l’opération des aides lui étaient certainement nécessaires.
Fermeture administrative, liquidation devaient possiblement s’imbriquer dans un temps donné et suivant un ordre parfait.
Nous, nous étions devenu, sans nous en douter une seconde, un pion sur un échiquier qui nous dépassait et que d’autres déplaçaient en fonction de leur intérêt.
Les rumeurs sur cette opération ont commencé à crever la surface le 8 octobre.
Je m’étonnais et m’interrogeais sur la disparition de tous les repreneurs sauf le Moulin Rouge, je trouvais cela assez étonnant.
Cette discrète disparition dégageait un fumet malodorant.
J’ai voulu en avoir le cœur net, uniquement pour ma gouverne personnelle, histoire de ne pas mourir trop con. Je suis donc allé trouver le manager du pub O’Sullivan que je connaissais.
Le pub O’Sullivan nous jouxtait à gauche comme le Moulin Rouge nous jouxtait à droite. La Loco avait un mur mitoyen avec les deux, d’où l’intérêt pour le O’Sullivan de postuler aussi à notre reprise. Le O’Sullivan, notre voisin faisait partie d’une chaîne.
Financièrement il était très à l’aise et leurs pubs fonctionnaient très bien. Il souhaitait s’agrandir et la Loco s’intégrait aussi très bien dans une future expansion. Et le prix à la casse était vraiment « attractif ». Je savais tout cela, j’en avais parlé avec le manager qui était un mec sympathique. Ne le voyant plus sur les rangs des repreneurs, je lui en demandais la raison.
« Tu ne sais peut-être pas, Emmanuel, mais le Moulin Rouge est devenu tout dernièrement notre propriétaire, à nous aussi comme le tien.
Sachant que le Moulin était devenu notre proprio et qu’il était devenu aussi celui de la Loco. On nous a déconseillé d’essayer de vous racheter. Avoir dès le départ le proprio du O’Sullivan et de la Loco contre soi n’était pas une bonne chose. On nous a fait comprendre que si nous voulions continuer à vivre en paix, en bonne intelligence, comme par le passé, on ferait mieux de rester chez nous.
C’est ce qu’on a fait. On n’a pas voulu déclencher une guerre, avec notre nouveau proprio commun, que nous aurions à tout le coup perdu. Il nous aurait emmerdé jusqu’au trognon comme proprio des murs du O’Sullivan et comme proprio des murs de la Loco.
Nous on est là pour gagner de l’argent, pas pour en perdre. Comprendo ?
On s’est donc écrasé en douceur et on a passé notre chemin
Les autres repreneurs ont dû jouer dans le même film… »
C’était, à mon avis, la seule explication de la désertion des 8 repreneurs. L’achat de la Loco s’était avéré pour eux une opération à hauts risques qu’ils ont préférés oublier…

Peu à peu les liens entre le Moulin Rouge et notre “honnête” administrateur remontent à la surface en bulles nauséabondes:


Extrait page 352
Le Moulin Rouge, nous l’avons vite compris, a des objectifs différents. Libération dans son article du 30 octobre 2009 :
« …le Tribunal de Commerce a rejeté un plan de continuation de la direction actuelle et a préféré désigner le Moulin Rouge, déjà propriétaire des murs pour reprendre le fond de commerce estimé à 1,2 million d’euros. Le cabaret parisien prévoirait d’aménager les 2500m2 de la Loco en un centre regroupant un café, un musée, le tout dans l’univers attrayant du Moulin Rouge… »
L’article le plus intéressant parait dans le N°11 de Bakchiche car il dévoile un aspect peu reluisant de toute l’affaire de notre liquidation qu’il pense avoir été « programmée » :
« … un redressement judiciaire et la dette de quelques millions (au fisc) est gelée. Pas franchement insurmontable, l’administrateur nommé, Me Michel Chameaux, est un expert de la nuit.
En 1997, l’avocat s’est aventuré à Pigalle. Nommé administrateur d’un cabaret mal en point… le Moulin Rouge. « Et nous avons redressé la barre raconte Me Chameaux à Bakchich hebdo. Une opération difficile mais qui s’est finalement bien passée » De quoi créer des liens et favoriser le rachat de la Loco par le Moulin Rouge ? « Pas du tout. Je ne vais pas vous dire que je ne les connais pas, mais ils étaient les mieux disants dans leur offre de rachat. Ils ont été choisis par le Tribunal de Commerce, tout simplement. »
Au moins a-t-il conservé de bons souvenirs de son boulot pour le Moulin, allant jusqu’à en afficher des posters dans son étude.
Souvenirs, souvenirs, qui ont fait tiquer les délégués CFTC de la Loco.
Les syndiqués soupçonnant une collusion…l’administrateur (Michel Chameaux) trainait une vilaine condamnation, tel un bas filé. Complicité de banqueroute, faux en écriture, d’abus de biens sociaux au préjudice d’une société des Hauts de Seine qu’il devait redresser… (Figure du tribunal de commerce de Nanterre, Michel C. a été condamné le 15 février 2008 à 18 mois de prison avec sursis par la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Nanterre. Une décision de justice qui n’a pas connue beaucoup de publicité. De fait, selon le greffe, fin avril le jugement n’avait toujours été tapé. Maître C, qui a interjeté appel, exerce toujours son activité professionnelle et demeure vice-président de l’Ordre National des Administrateurs Judiciaires. Il avait été mis en examen pour abus de bien sociaux et faux en écriture il y a plus de deux ans dans le cadre de l’affaire dite ACA Europe. En tant que liquidateur, avec les deux anciens dirigeant, de cette société, il était soupçonné d’avoir falsifié des documents. Oh le vilain doute)…Le Moulin Rouge a finement joué le coup, en rachetant (juste avant) les murs de la boîte. Etgentiment mais fermement, signifié aux autres acheteurs potentiels que la nuit lui appartient.
Par la voix de Me Michel Chameaux, le nouveau proprio (des murs) leur fait savoir  «  Que la société du Moulin Rouge s’opposera à une déspécialisation des lieux »… »

La boucle était bouclée et on m’avait tout volé malgré mon acquittement DEFINITIF par le tribunal correctionnel de Paris des accusations de Fraude fiscal.

La spoliation d’entreprise est un vol légalisé sous prétexte de fraude fiscale par les mêmes acteurs “irréprochables” qui avaient dépouillés “légalement” les juifs tout de suite après l’Armistice.
Nos “élites” sont toujours les mêmes.

Bonnes futures spoliations quand viendra  votre tour.

Et pour reprendre R.Armenante:
Il ne suffit pas aux agents du fisc de Bercy d’être heureux, il faut que les autres soient malheureux.
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller

 

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Morts “PAR” la France

Le moindre de nos hameaux est équipé d’un monument aux morts célébrant le souvenir de ceux qui ont donné leur vie, plus ou moins volontairement, à l’occasion de conflits collectifs, principalement avec nos voisins devenus nos amis.

Sur ces monuments aux morts on peut lire : Morts pour la France. C’est bien.

Il me semble que de la même manière nous devrions nous rappeler de ceux que la France a tués. Qui n’étaient ni guerriers, ni querelleurs, qui ne voulaient que vivre en paix du fruit de leur travail et que la France, dans ses grandes envolées lyriques et centralisatrices, a détruits en les liquidant financièrement, moralement ou même physiquement. En oubliant de respecter leurs individualités.

Ces monuments voués aux “Morts PAR la France” seraient probablement beaucoup plus nombreux que les autres et le Ministère des Anciens Combattus par la France serait rapidement débordé financièrement s’il se mettait dans l’idée de dédommager les victimes et leurs familles.

Nous serions nombreux sur ce blog à alimenter les listes gravées sur ces monuments.

Car évidemment une colonne serait réservée aux massacres des “Fraudeurs Fiscaux,” qui figureront un jour dans l’histoire des génocides discrets, type Saint Barthélemy du 24 Août 1572, c’est de saison.

Pendant que j’écris ces lignes, le journal GALA — un must — évoque avec gourmandise les avatars fiscaux du restaurant La Rotonde.

La Rotonde est situé à Montparnasse, le quartier chic de la gauche, celle qui commande aux “bobos” parqués dans le marais, voire pire.

La Rotonde, à l’angle du boulevard Raspail et du Boulevard du Montparnasse, est objectivement une bonne adresse. Ce restaurant appartient aux frères Tafanel, qui ne sont pas des inconnus.

Ce sont les descendants d’une lignée d’auvergnats qui donnent dans la fourniture aux bistroquets. Chiffre d’Affaires pratiquement 100 M€, 200 employés. Ce sont de gros poissons.

La Rotonde n’est pas grand-chose pour eux, puisque cet établissement ne fait qu’un chiffre d’affaires de 10 M€ et n’a que 50 salariés. On peut supposer que ce restaurant est à la fois leur danseuse et leur outil de communication discret. Que du classique.

Oui, mais voilà, Gala nous apprend que le 19 Novembre 2013 Bercy a rendu une “visite surprise” à La Rotonde et aux domiciles des frères Tafanel.

En clair, cela veut probablement dire que le 19 Novembre 2013, les frères Tafanel ont eu un réveil difficile dans le cadre d’une perquisition à leurs domiciles et dans leur restaurant. Diable…

Où l’affaire se corse c’est que le même Gala – journal extrêmement sérieux, comme chacun le sait – nous parle ensuite d’une fraude fiscale détectée de 2014 à 2017, soit après les fouilles minutieuses du 19 Novembre 2013. Comprenne qui pourra.

Essayons d’être un peu plus précis.

La danseuse doit coûter cher à la famille Tafanel puisque le 19/12/2017 la société engage une procédure de sauvegarde qui aboutit à la nomination d’administrateurs judiciaires. En gros — si Gala ne nous raconte pas encore des histoires — à la fin du contrôle fiscal concernant les années 2014 à 2017. Pour se protéger ?

Ce contrôle fiscal se serait terminé sur un chiffre d’affaires reconstitué déterminant une fraude de 250.000 €, je suppose par an. Soit 2,5 % du chiffre d’affaires, et non pas 5%.

Peut-on objectivement, par une reconstitution de chiffre d’affaires, arriver à une telle précision ? Non, semble avoir dit le Tribunal Administratif, qui aurait blanchi les frères Tafanel.

Bercy, qui a ses raisons que lui seul connait, s’entête et la Cour d’Appel viendrait donc de décider que oui. On peut, au pif, rétablir des comptes à 2.5% prés.

Quoiqu’il en soit, si l’on en croit toujours Gala, les frères Tafanel sont poissés pour deux millions d’€ de redressement.

S’ils ne cassent pas leur tirelire, les administrateurs judiciaires devraient avoir là le bon motif pour vendre l’entreprise, on connait leurs méthodes….

Dit en clair, dans un langage normal, quelqu’un veut s’emparer de La Rotonde. Est-ce un habillage ou un traquenard, seuls les intéressés peuvent le dire. Ce n’est pas mon propos.

Si ce n’est pas un habillage, les Tafanel sont cuits. Comme l’a été notre ami Emmanuel Bolling, dépossédé de la “Locomotive”, son entreprise, avec exactement les mêmes méthodes. Au bénéfice du Moulin Rouge son voisin.

Ce qui me choque est que la chose soit rendue possible en passant d’abord par le traquenard du contrôle fiscal, par l’accusation de “fraudeur fiscal” relayée avec délectation par la presse populiste, délatrice : Gala.

De mauvais souvenirs.

Je me permets de vous conseiller de lire “Les mauvais comptes de Vichy” écrit par Philippe Verheyde. Tout y est.

Quarante mille entreprises ont été, avec les mêmes méthodes, volées aux juifs entre 1940 et 1944. Le livre raconte…

Dans les premiers mois de l’occupation, juste après la défaite, le gouvernement de Vichy organise un plan d’aryanisation des entreprises juives.

L’occupant allemand considère que dans le cadre de la guerre salvatrice qu’il a entreprise, le juif est un ennemi dangereux, une force économique puissante susceptible de contrarier la formidable aventure populaire — d’ailleurs soutenue par la population — du Nazisme. Le gouvernement de Vichy partage cette analyse, une majorité des français aussi.

Bien qu’incapable de décrire “le Juif”– cette entité gênante — des lois sont pondues en série pour le déposséder de son pouvoir économique.

Et voilà que magistrats de haut niveau, haute fonction publique, politiques réputés, se mettent à légiférer et à organiser, le plus sérieusement du monde, accompagnés par une presse et une pensée globale en parfait accord, des lois qui décident que les Juifs ne peuvent plus rester à la tête de leurs entreprises. Toute la machine administrative et juridique va se mettre en route, derrière des lois qui paraissent évidentes, qui s’imposent, au service de cette besogne.

C’est l’élite du pays qui est à la manœuvre, la population approuve majoritairement.

Les juifs doivent se déclarer Juifs, doivent être accompagnés dans un premier temps par un administrateur provisoire qui va aider à évaluer puis transmettre leur entreprise. Largement sous-évaluée celles-ci ne leur seront jamais payées.

Le forfait accompli, cela ne suffira pas, il faudra les éliminer physiquement. Rappelons Balzac : “après le vol vient le meurtre.”

Aujourd’hui tout cela est de l’histoire, mais hier c’était la vraie vie, celle qu’imposait la république. Connaissez-vous les noms de la foultitude des exécutants de cette ignominie ? Non.

Un frisson de terreur

Je ne vois pas de différence entre la grande aventure populaire Nazi et la grande aventure populaire égalitariste, communiste. Les deux oublient l’homme, l’individu, au profit de la pensée commune imposée.

Je ne vois pas de différence entre le statut du Juif et celui du fraudeur fiscal. Probablement que le juif rapace existait, comme le fraudeur fiscal indélicat existe, mais ils ne peuvent pas servir d’excuse à la haine et au pillage. Tous deux ne sont pas définissables globalement, comme appartenant à une race ou à une famille ethnologique. Ils sont d’abord des hommes, dont seule une justice indépendante et libre peut dire s’ils ont individuellement manqué à la bienséance collective.

Alors que le qualificatif de Juif permettait à l’époque d’exclure de la société ceux qui en était affublés, aujourd’hui celui qui est traité de fraudeur fiscal subit le même sort.

L’imprécision de la qualification saute aux yeux de l’histoire en ce qui concerne les juifs, elle saute aux yeux de l’observateur en ce qui concerne les méthodes employées par Bercy pour qualifier quelqu’un de “fraudeur fiscal”.

Comme le Juif à l’époque, le fraudeur fiscal est aujourd’hui traqué par l’Etat, la justice, la haute fonction publique, l’administration et l’opinion publique. Il est ruiné et dépossédé aux yeux de tous et à la satisfaction générale.

Sombre époque qui va alimenter les listes des monuments aux morts par la France.

Ici nous en sommes. Bien à vous. H. Dumas

 

 

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UNE VÉRITÉ LIMPIDE ET SAISISSANTE.

J’ai trouvé cette vérité limpide et saisissante sur Face Book.
Je vous fais profiter de ces quelques mots qui résume notre esclavage et notre combat.

“Si vous voulez déboulonner des monuments concernant l’esclavage, y a les immeubles des impôts.”

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Casiers judiciaires

Si, comme moi, vous pensez que tout conflit mérite arbitrage plutôt que rancœur ou violence — voire vengeance plus ou moins vicieuse — vous saisissez l’arbitre : la Justice.

Alors là, vous n’êtes pas au bout de vos peines.

Vous allez vous heurter notamment à deux problèmes…. Parmi tant d’autres.

Le premier : Les magistrats

Ils n’ont pas conscience d’être de simples arbitres. Ils se prennent très au sérieux et sont convaincus d’avoir en charge votre éducation de citoyen, enfin plutôt l’éducation qu’ils imaginent pour vous. Une espèce de mélange mal digérée de leurs croyances personnelles et d’une application relative de la loi en fonction de la pensée majoritaire du moment.

Ils ne peuvent pas s’empêcher de vous faire comprendre que vous êtes un moins que rien. Si jamais vous n’avez pas d’avocat – qu’ils tiennent à leur merci – vous n’aurez droit qu’à une demi-parole, limitée, qu’ils écouteront au mieux distraitement, au pire pas du tout.

Si vous êtes l’initiateur de la procédure, ça va vous coûter un max. Ils supportent difficilement le travail, or vous êtes l’oiseau de mauvais augure qui justement leur en apporte. Vous les mettez dans l’embarras si vous avez raison et si votre adversaire est au-dessus de tout soupçon, c’est à dire “fonctionnaire”. Là c’est le pire, vous aurez même droit à une leçon de morale civique sur place. Votre compte est bon.

Vous êtes de ce chef déclaré : procédurier.

Vous étiez déjà un “fraudeur fiscal”, vous voilà un “procédurier”, vous êtes la lie de la société, le cancer de l’harmonie universelle, l’étron qui flotte en plein milieu de la piscine feutrée de l’élite, un sous-homme, un paillasson à godillots de magistrats, votre vue indispose le tribunal qui doit se retenir pour ne pas vous faire embastiller sur le champ, qui se venge en vous collant les plus fortes contraintes financières possibles.

Notons tout de même qu’il est des exceptions, qui n’iront pas jusqu’à juger en équité et vous donner raison, mais qui vous condamnerons à des sommes modestes pour avoir déranger tout ce beau monde.

Le casier judiciaire

Le vôtre est long comme un jour sans pain.

Evidemment, si vous êtes là c’est parce que vous avez une certaine personnalité et que vous êtes révolté par l’injustice.

Toujours pressé, vous avez quelques dépassements de vitesse à votre compteur. La rencontre avec la maréchaussée routière ne s’est pas toujours bien passée, les pandores ont évidemment abusés de leur pouvoir primaire, les tribunaux les ont couverts : condamnation.

Vous avez poursuivi quelques fonctionnaires indélicats — toujours ce sacré rêve d’équité — évidemment vous avez perdu, qu’importe que vous ailliez eu raison, que le temps ait fini par en faire la démonstration, vous avez été condamné initialement …

Evidemment, pour les magistrats ce “casier judiciaire” est le seul marqueur de votre vie.

Si vous avez été courageux, intègre, assumé la vieillesse de vos parents, la réussite de vos enfants, votre travail, votre vie sociale, il ne reste nulle trace de tout cela.

N’imaginez même pas pouvoir en souffler un mot, vous serez immédiatement interrompu. Le magistrat, qui a lu votre casier judiciaire, qui sera ravi d’écouter toutes les médisances de votre adversaire à votre encontre, qui vont durer un bon quart d’heure, ne juge pas utile de savoir qui vous êtes pour de vrai.

Il s’arrête strictement au “casier judiciaire” pour vous juger, il n’existe pas de “casier de compliments”.

Le magistrat fabrique de toute pièce une image de vous qui n’est pas vous, qui va peser terriblement dans son opportunité de vous en foutre plein la gueule pour défendre ses collègues fonctionnaires, dont la perfection est statutaire.

Il parait que l’on appelle cela un procès stalinien…

Bien à vous. H. Dumas

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Bientôt l’effondrement …

La crise épidémique a révélé sans l’ombre d’un doute l’asphyxie administrative dont souffre la France et pas seulement au niveau de l’hôpital.

Certes, le président ne peut pas être responsable de tout mais le cafouillage lamentable observé lors de l’épidémie est encore dans toutes les mémoires et que fait-il de concret pour résoudre cette question ?

Une légitimation de l’action de l’administration et des effets d’annonce de distribution d’argent qu’on n’a pas !

Mais, qu’a-t-il fait réellement depuis 2017 à part pousser les classes populaires laborieuses dans la rue ?

Rien ou si peu … même s’il prétend avoir mené pendant ses premières années de mandat des réformes « tambours battant ».

Des annonces et de l’argent

Lors de son interview du 14 Juillet, E Macron a « dévoilé » son plan de relance « massif » qui devrait être mis en place en septembre. Ce seraient 100 Md€ (sur deux ans) en plus des 450 Md « déjà mis sur la table » (il s’agit en fait de 300 Md€ de garanties bancaires qui n’entrainent aucune sortie d’argent sauf … défaillance du débiteur).

Evidemment, il s’est bien gardé de dire d’où viendrait l’argent. C’est pourtant simple : d’une part de l’emprunt puisque depuis 40 ans les recettes fiscales sont très largement insuffisantes pour assurer les dépenses de l’Etat et que depuis quatre mois les recettes fiscales se sont effondrées … et du plan de relance de 750 milliards d’euros, composé de prêts remboursables (360 Md) et de subventions directes (390 Md) sur lequel les 27 États membres se sont mis d’accord après une véritable négociation de marchands de tapis ; accord dont les termes ne sont d’ailleurs pas encore définitivement fixés (il faut l’aval du parlement européen) !

A cette occasion, E Macron s’est vanté d’avoir défendu « becs et ongles » la position française qu’on peut résumer par  « faire payer les dépenses des français par les autres » dans le cadre d’une mutualisation de la dette !

Ces 390 Md€ de subventions de ce plan de relance européen formeront une dette commune à rembourser par les 27 ; il s’agit donc bien d’un transfert d’argent des économies saines vers les États en faillite.

Là où ça devient moins clair, c’est que sur ces 390 Md€, la France devrait toucher 40 … mais lorsque l’on sait que la France contribue à hauteur de 13% du budget de l’Union, on comprend alors que, pour récolter 40 milliards nets, la France apporte sa signature à un endettement de … 40 milliards environ (soit 13% de 390 Md€) !?!

En fait, pour obtenir 40 Md€ tout de suite Macron engage la France sur des dépenses et contributions futures dont on ne connait ni la nature ni l’importance. Néanmoins, en l’espèce, il change de registre car, après avoir surendetté les français, il a l’intention de surendetter l’Europe pour maintenir coute que coute un système français dont on sait qu’il est inefficace et dispendieux !

Le problème est que dépenser toujours plus en endettant toujours davantage une France en grande difficulté, avec l’espoir de retrouver une croissance suffisante pour gommer une dette publique abyssale sans réduire des dépenses publiques (lesquelles se situent à un niveau anormalement élevé) tout en comptant sur les fourmis du nord pour payer la facture ; tout cela relève du mirage !

Personne ne peut croire qu’on peut s’endetter toujours plus en… comptant sur son/ses voisin(s) pour qu’il(s) paie(nt) l’addition ?

Car, évidemment, cet argent devra être remboursé et la commission européenne va donc devenir collecteur d’impôts ; ce qui en soi n’est pas un problème : reste seulement à savoir qui va être taxé et à combien (au taux irlandais à 12% ou taux français à 57%) ?

E Macron se situe, là encore, dans l’effet d’annonce et l’annonce principale du moment, c’est le miracle de l’argent gratuit ! La dette, la dette magique qui sera payée par les autres !

Car, braves gens, rassurez-vous E Macron l’a dit : “Ce n’est pas le contribuable français” qui remboursera la dette européenne émise en commun pour financer le plan de relance, mais de “grandes entreprises internationales” au moyen de nouvelles taxes ! D’ailleurs, il n’y aura même pas d’augmentation d’impôts !

On ne peut pas être plus vague …

Parmi les nouvelles mesures annoncées par ailleurs, on notera :

-Un projet de budget pour 2021 qui consacre une explosion de la dépense publique à + 7,2 Md€ (tous les budgets des ministères sont en augmentation) tandis qu’aucune réduction des effectifs de fonction publique n’est plus envisagée (en 2017 Macron avait parlé de supprimer 120.000 postes).

-20 Md€ pour des mesures de contrats aidés en vue favoriser l’emploi des jeunes ; ce type de mesure utilisé par Sarkozy et Hollande ayant surtout démontré leur coût exorbitant pour un résultat pratiquement nul,

-L’Etat fonctionnaire, conscient du manque de compétitivité des entreprises, promet de réduire les impôts de production sur les entreprises de 20 Md€. On en attend la concrétisation car ces impôts (qui ne sont pas fonction du bénéfice) pénalisent fortement les entreprises ; mais quid de la réduction des dépenses publiques pour compenser cette recette fiscale en moins ?

– E Macron a aussi proposé d’inscrire « le plus vite possible » dans la Constitution « l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et aussi le respect de la biodiversité » via un référendum ; ce qui aboutira à graver dans le marbre constitutionnel des dispositions qui n’ont rien à y faire !?!

Une réalité moins glorieuse et beaucoup plus inquiétante

Un rapport récent de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale s’est quand même permis de poser des questions sur la soutenabilité de la dette qui explose.

“La crise économique actuelle, induite par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a conduit à une dégradation des finances publiques sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale”, s’inquiète Laurent Saint-Martin, rapporteur général du Budget à l’Assemblée.

Le choc est estimé à environ 22 points de PIB ; et selon le troisième projet de loi de finances rectificative le ratio de dette française sur le PIB est évalué à 120,9% soit 2.650 Md€.

Le recours de l’État aux émissions de dette sur les marchés financiers devrait s’envoler à 361,2 Md€ au total – contre 230,5 prévus initialement ; soit 130 Md d’émissions supplémentaires.

Seulement, comme l’écrit fort justement l’IREF, « Dès lors qu’elle peut être financée (sans limites) par le déficit et la dette, la dépense publique n’entretient plus avec l’impôt de lien mécanique, ce qui a pour effet pervers d’affranchir les décideurs publics de la contrainte fiscale et finalement de toute responsabilité à l’égard des générations présentes et futures… ».

Vous me direz : « mais les italiens vont être à 166% du PIB, on a donc encore de la marge avant d’en arriver là ? ».

Pas sûr …

La planche à billets fonctionne à plein, le déficit devient abyssal, l’interventionnisme économique de l’Etat est omniprésent ; ce qui n’empêchera pas les défaillances d’entreprises. Ajoutez à cela que l’administration est en roue libre et gère en fonction de critères qui n’ont rien à voir avec la vie réelle et que l’écologisme doctrinaire impose des choix totalement anti économiques et vous avez la recette d’un futur effondrement économique avec une augmentation vertigineuse de la dette publique, des déficits, du chômage et de la pauvreté et enfin la poursuite accélérée de la désindustrialisation !

Car, la triste réalité est que la France est un pays qui se paupérise lentement (le PIB par habitant ne cesse de baisser), qui tire le diable par la queue et qui attend désormais des dons des autres pays (du nord). Le pays est complètement à la dérive, il n’y a plus aucune maitrise de la dépense publique, la dette est devenue complètement incontrôlable.

Les comptes publics vont devenir catastrophiques, enfin … encore plus catastrophiques et repousser sans cesse les limites de la dette n’est pas une politique …

Et le pire, qui n’est pas toujours sur, c’est que nous n’avons encore rien vu car le plus dur est devant nous, car, alors que manifestement tout va déjà très mal. La récession est encore devant nous et on ne sait pas quelle va être sa violence … et cette réalité est totalement occultée par l’Etat fonctionnaire.

Les dettes et les impôts pour les rembourser sont le futur de français inconscients …alors qu’il reste certain qu’un jour il faudra rembourser cette profusion d’argent sorti de nulle part et qui joue pour l’instant le role d’un anesthésique …

Nous allons au-devant d’une véritable déchéance …qui est évidemment soigneusement masquée au bon peuple qui doit toujours croire en ses dirigeants car si le chef est un « bon à rien » à quoi bon avoir un chef !

En fait, E Macron ne cherche pas à sauver le pays il cherche seulement à sauvegarder les apparences en appliquant le vieil adage « le temps c’est de l’argent » ; c’est à dire qu’il essaie de gagner du temps au moins jusqu’en … 2022.

Toutefois, ces apparences ne pourront que s’écraser, à un moment ou un autre, sur le mur des réalités.

L’essentiel, les français le verront dans deux ou trois ans lorsque la situation sera totalement compromise. Aujourd’hui nous dépensons l’argent, non pas de nos enfants, ni même celui de nos petits enfants mais celui de nos arrière-petits-enfants ; c’est à dire que nous décidons aujourd’hui de mettre à leur charge des sommes pour lesquelles ils n’ont rien décidé ; et pour cause ils ne sont pas encore nés !

Le revers de la médaille

Le discours présidentiel dissimule le fait que nous sommes dans le cas typique d’une élite qui a pris le pouvoir et qui veut le conserver quoiqu’il en coute … aux autres !

Il s’agit donc d’une part, de redorer un peu le blason franchement défraîchi du président, alors que s’annonce une rentrée particulièrement calamiteuse, et d’autre part d’’espérer reporter une partie de la pression fiscale française sur les autres pays européens qui, gageons-le, en seront ravis.

Autrement dit, la conquête du pouvoir n’a plus pour but de diriger un pays et de prendre les meilleures décisions mais seulement d’assurer des revenus et des positions avantageuses à une caste ! Tout est donc organisé pour permettre la réélection d’E Macron ; la situation du pays important finalement peu ! E Macron a pour mission de maintenir le statu quo ante ; c’est à dire ne rien changer à ce qui avantage ses commanditaires.

On peut quand même légitimement se demander combien de temps ce petit manège va pouvoir durer étant entendu que le changement de premier ministre (un grand classique de la Vème république) ne changera rien à l’affaire puisque l’on sait que la réalité du pouvoir est à l’Elysée et non à Matignon. D’ailleurs, à bien y regarder, E Philippe n’a même pas démissionné, il a été démis par Macron … ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

Le nouveau premier ministre n’est là que pour gérer les affaires courantes et de faire en sorte que Macron soit réélu dans le cadre de la fiction d’un renouveau politique…

A ce stade, il n’est pas inutile de rappeler que, dans la vie, le monde se partage entre les gens qui agissent et les gens qui ont des explications.

E Macron fait indubitablement partie de la deuxième catégorie en affirmant « j’ai commis des erreurs » ce qui n’est même pas une manière de se justifier, mais une technique oratoire de fausse contrition destinée à s’attirer le pardon populaire tout en éludant d’une part les problèmes qui ont mis à mal le pays depuis 2 ans et qui ne sont que de mauvaises décisions de sa part et d’autre part les décisions qu’il faudrait prendre pour redresser un pays qui s’en va à vau l’eau !

Macron a été élu par les français sur une illusion ou pire sur une manipulation dont on perçoit aujourd’hui les limites ;

Seulement, E Macron, après beaucoup d’esbroufe et d’effets oratoires, n’apparaît finalement que pour ce qu’il est : un petit haut fonctionnaire qui est arrivé au pouvoir à la suite d’une cabale et qui est désormais complètement dépassé par les évènements …

Mais il reste le champion de Bercy, de la fonction publique et des « spécialistes » du capitalisme de connivence pour 2022 !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce). Elafonisos.

 

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Cette tenace envie de vomir

La rencontre avec l’injustice provoque d’abord l’incrédulité. Puis une impression d’exception que l’on croit pouvoir solutionner rapidement. N’est-on pas dans un Etat de droit ?

Mais l’injustice perdure. Alors on devient sensible à l’injustice et l’on perçoit qu’elle est partout, que tous en pâtissent, que tous sont isolés face à elle.

Et enfin, si on lutte, si on résiste, on prend alors la mesure de son règne sur notre société, et l’on subit les contrecoups de son engagement. On devient un paria, y compris auprès de ceux qui sont justement le plus touchés, les déshérités, qui pensent que seule la soumission permet de lever le poids de l’injustice.

A ce stade, la boucle est bouclée et l’envie de vomir vous prend.

Les dés sont pipés, pas d’issue, chaque nouvelle injustice révélée, pour vous ou pour un autre, va vous lever le cœur.

Bienvenue au cercle de ceux que l’envie de vomir ne quitte pas, que la simple vue des auteurs décomplexés d’injustices, sûrs d’eux, donnant des leçons à la cantonade, fait gerber.

Pour le fun, quelques envies de vomir

– 1 – Darmanin qui déclare : « Si ces faits sont avérés, il m’appartiendra de savoir pourquoi les préconisations de l’IGPN ne sont pas encore mises en place, pourquoi les sanctions, alors que ça fait une grosse année, n’ont pas été prises. Elles sont en cours m’a-t-on dit »

Il évoque une histoire d’irrespect humain visant de la part de la police des hommes en cours de condamnation à l’intérieur même du Tribunal de Paris. Un irrespect classique, présent du plus bas au plus haut de la chaîne judiciaire.

Darmanin n’a jamais été traité injustement de “fraudeur fiscal”, sans quoi il connaîtrait le mépris affiché de la justice que rencontrent les accusés. Bien plus, leurs dossiers ne sont même pas regardés, Bercy a raison par principe.

Darmanin se fout de nous.

Comment peut-il affirmer “les forces de police sont exemplaires”, sans éclater de rire, ou sans s’excuser.

Il pourrait dire : “les forces de police sont essentielles, elles assument une fonction difficile, certes elles méritent le respect mais uniquement quand elles sont respectables.”

Les forces de police sont à l’exemple de l’humanité, elles incluent des hommes de qualité, mais aussi de faux-culs, des menteurs, des voleurs, des obsédés, etc… à part égale avec le reste de la population, voire davantage.

Quand Darmanin encense globalement les  policiers, il les couvre et donc crée l’injustice à venir. Il en est l’initiateur. Et il vient ensuite avec sa gueule d’ange, faire l’étonné… un très mauvais rôle de composition. Zéro pointé.

Il en est de même pour tous ces métiers où les acteurs sont réputés parfaits du fait du simple exercice du dit métier. On peut citer les pompiers, les chauffeurs de bus, évidemment les inspecteurs des impôts, autant d’activité probablement pénibles, mais qui ne fournissent pas un certificat de vertu avec la feuille de paie.

Ceux qui, par démagogie électorale, osent affirmer que tous les acteurs de ces métiers sont des hommes exemplaires, sont les seuls responsables de toutes les injustices perpétrées par ces professionnels. Plus on les couvre, plus on les expose à la faute.

– 2 – La Justice qui trie par le fric

Là, c’est la grande gerbe. La justice est comme l’hôpital, complètement gangrenée par l’inefficacité. J’ai mon idée sur l’origine du mal, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Bien qu’incapable d’assumer sa mission, comme l’hôpital la justice n’imagine pas une seconde avouer son inanité. Elle affirme au contraire, comme lui, que tout va bien et qu’avec juste un peu plus de pognon, tout deviendra parfait.

Tout comme l’hôpital la justice à de la chance, les français, sauf exception, par exemple le Covid19, n’ont jamais besoin tous en même temps de la justice. Ils sont donc isolés lorsque ses errements les bousculent, pas en situation de pouvoir contester. Plus tard, c’est trop tard. La pommade politique aura glorifié tous les acteurs judiciaires, il serait inconvenant de les critiquer. Et pourtant, il y a là un nid de prétention et d’incompétence hors du commun, aux graves conséquences pour le pays.

Alors pour dissimuler tout cela les magistrats interdisent l’accès à la justice, à grande échelle.

D’abord ils imposent un avocat, profession qu’ils maîtrisent.

Ensuite, ils saisissent vos biens si vous arrivez présumé coupable, ce qui est pratiquement toujours le cas.

Si vous êtes le plaideur, alors là pas de quartier, vous allez d’abord morfler. Puis vous allez payer. Le fameux article 700, tourne aujourd’hui autour de 3 à 4.000€. Il est systématique. Bien plus, vous ne pouvez pas faire appel si vous ne l’avez pas payé.

Donc la justice n’est accessible qu’aux riches qui peuvent payer ou aux indigents qui bénéficie de l’aide judiciaire. Pour les autres, passez votre chemin.

Encore la gerbe. Car, une démocratie sans justice accessible pour tous, à tout moment et sans limite, ne peut pas être une démocratie

La justice c’est, en cas de conflit, la poursuite du dialogue en introduisant un arbitre, au lieu de la violence, fille du désaccord, qui s’imposerait. La carence de la justice est la piste principale de l’hyper-violence en train d’envahir notre pays.

Conclusion

Oui, la nausée est notre pain quotidien, l’envie de vomir journalière nous épuise, c’est grave.

Bien à vous. H. Dumas

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De l’Etat de droit à l’Etat de haine

Wikipédia nous dit : L’état de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État, ainsi que l’obéissance de tous, gouvernants et gouvernés, à la loi.”

Il s’agit donc de l’ensemble des règles que se donnent les membres d’un groupe, ici une nation. Donc de la “Constitution” qui crée la nation et des textes de loi élaborés ensuite par le système législatif.

Dans notre pays, la constitution protège avant tout l’individu, sa liberté et ses biens. Ça, c’est la théorie.

Dans la pratique, la haine s’est emparée des français, elle supplante le droit, ce qui me fait dire que nous sommes dans un Etat de haine.

Comment cela est-il arrivé ?

Une catégorie socio-professionnelle, les fonctionnaires, a pris le pouvoir à travers ce que l’on peut définir comme : un coup d’Etat de position.

Un peu par hasard et beaucoup par opportunité, cette catégorie professionnelle s’est trouvée dans la position stratégique de servir le pouvoir au lieu de servir la population.

Ce glissement s’est fait petit à petit.

Au départ, la fonction publique était au service des citoyens, puis la société se complexifiant, l’extrême richesse globale donnant au pouvoir politique de larges moyens, la même fonction publique s’est retrouvée au cœur du dispositif social, de son élaboration, et surtout elle devint incontournable du fait de la complexité croissante de ce dispositif.

Cette complexité est arrivée à un tel point qu’elle n’était plus applicable, et que ceux-là même qui la décident furent obligés de s’en affranchir pour éviter une paralysie mortelle du pays.

S’affranchissant des règles qu’ils éditent, ils durent fatalement associer aux espaces de liberté qu’ils s’octroyaient ceux avec qui ils entretenaient des liens d’activité.

C’est ainsi que sont réapparus le corporatisme, la connivence et in fine la corruption, à grande échelle, avec le cortège d’oppressions et d’injustices que cela génère, qui a provoqué la révolution de 1789.

Nous en sommes là.

Tous se regardent en chien de faïence. Écrasés par la réglementation, ils guettent chez l’autre le signe qu’il serait un privilégié bénéficiant d’un allègement de la chape de plomb législative qui les écrase.

Le moindre de ces signes extérieurs, aussi irrationnel soit-il, génère une haine disproportionnée et dangereuse pour la paix sociale.

Les déclenchements de ces haines sont multiformes, allant de l’appartenance à un groupe à une simple apparence vestimentaire ou d’attitude.

Ces haines sont aveugles et illimitées, sans aucune empathie pour ceux qu’elles crucifient. Elles ouvrent chaque jour des champs de batailles multiples, se multipliant eux-mêmes au point que nul n’est vierge de haine subie ou voulue.

Nous avons la prétention sur ce blog de mener de front la bataille des idées et celle des faits. Peut-être est-ce présomptueux ?

Tant pis. Deux exemples ordinaires de l’Etat de haine.

– 1 – Incident routier

Hier, j’arrive à un carrefour. Devant moi la rue est bloquée. Je m’inscris dans la file. Un véhicule venant de ma gauche tente de forcer le passage, nous sommes à l’arrêt.

Je l’avoue, je fais en sorte qu’il ne puisse pas le faire. Il ne le fait donc pas. Mais, la circulation reprenant au pas, notre homme vitupère derrière moi, grands cris et signes obscènes.

Un peu plus loin, je descends et je lui demande poliment s’il a bien perçu que j’avais la priorité ? Ce à quoi il répond qu’il était engagé avant moi. Face à ce mensonge, Les bras m’en tombent, que faire ? Je retourne à mon véhicule.

Et là l’énergumène crie : “Sale con avec ton gros 4×4.”

C’était donc ça le problème : la haine, qui s’affranchit du Code de la Route. Elle surgit, globale, sociétale, ne reposant sur rien, que sur l’idée d’un privilège inacceptable, celui de rouler en 4×4, avec tout ce que cela suppose de compromission, d’ésotérique, de prétentieux, etc…

Effectivement je roule dans un Land-Cruiser, qui n’est jamais qu’une petite camionnette inconfortable, pas plus polluante que l’espace Renault Diesel de mon agresseur. Qui possède deux avantages pour moi déterminants : sa vitesse maximale est compatible avec celle autorisée sur autoroute, donc je suis moins exposé aux amendes à l’occasion de mes 60.000 kms annuels, c’est un engin increvable qui a aujourd’hui 440.000 Kms à son compteur et marche comme une horloge, que l’on peut donc considérer comme très vertueux dans le cadre du développement durable.

– 2 – La justice et ses auxiliaires

Le deuxième exemple implique un huissier. Cette profession si incluse, si impliquée — avec la magistrature – dans les excès des fonctionnaires au pouvoir, que le Président de sa Chambre Nationale n’est même pas foutu de s’apercevoir qu’il navigue en pleine corruption personnelle …

Vous savez bien sûr que je suis harcelé, sans limite et sans raison, par les Services Fiscaux, chargés de piller nos capitaux personnels pour satisfaire l’exercice du pouvoir de nos fonctionnaires, particulièrement dispendieux.

Ma trésorerie paralysée par le fisc, je me suis transformé, pour survivre, en mauvais payeur. Mais attention, je m’efforce de n’entraîner personne dans ma situation, je paie tout ce qui est essentiel aux autres, autant que faire se peut.

Je n’ai pour vivre que 500€ de retraite et quelques loyers, qui frais déduits sont de l’ordre de dix mille euros par an.

Propriétaire dans des copropriétés que j’ai construites, je suis la victime désignée des autres copropriétaires. Oubliant le bon investissement que je leur ai procuré, mon travail, ils considèrent que ce sont eux qui ont payé les appartements qui me restent, ils se foutent comme de l’an quarante de ma détresse fiscale injustifiée, et ils espèrent être suffisamment bien placés pour racheter à vil prix mes biens lorsque je vais chuter. Tout un programme psychologique.

Dans une résidence à Sète, j’ai beaucoup de mal à payer les charges de copropriété, mais j’ai mis en vente des biens pour assumer ces charges. Le syndic et la copropriété sont parfaitement au courant.

Malgré cela ils me harcèlent, cherchant à me mettre en situation de cessation de paiement. C’est charmant.

Je me bats devant les tribunaux en espérant la raison et le gain de temps.

Je ne trouve pas la raison, les tribunaux couvrant systématiquement les copropriétés par rapport aux copropriétaires, sans même prendre le temps de regarder les dossiers. En revanche, en ce qui concerne le temps, pas de problème pour en gagner.

Mais la magistrature, incapable d’assumer sa promesse de justice pour tous, ne le reconnaîtra jamais. Alors elle multiplie les humiliations pour ceux qui viennent demander justice. Notamment elle condamne lourdement ceux qu’elle fait perdre, sans avoir regarder avec attention leurs dossiers.

C’est ainsi que dans le cadre des frais de copropriété de cette résidence, j’ai gagné du temps et pu payer mes retards par la vente d’un appartement, mais aussi essuyé pour dix mille euros de condamnation d’article 700. Donc dix mille euros de dette inexistante, inventée de toute pièce par les magistrats, alors que le syndic qui m’a poursuivi et généré les procédures savait parfaitement que j’étais de bonne foi, et solvable.

Tout ceci pour arriver au fait qu’une huissier, Maitre Gimenez, de Sète, met en route les grands moyens pour recouvrir ces dix mille euros.

Et… pour cet huissier, les grands moyens, c’est — comme pour son Président de chambre — oublier la loi.

Voilà que cet huissier désireux de saisir mes loyers, donc quand même de m’empêcher de manger tout simplement, n’a rien trouvé de mieux que de s’introduire, sans droit, dans la résidence et de sommer, sans aucune qualité pour le faire, mes locataires de lui fournir leurs contrats de location.

Je dépose une plainte, accompagnée de ce billet. Quelles sont les chances que le parquet intervienne ? Aucune rassurez-vous.

Nous sommes bien dans un Etat de haine. Le parquet hait les propriétaires, comme tout le monde.

Détruire quelqu’un pour rien, avec simplement l’apparence du droit, quel pied j’imagine pour ces simplets, imbus de leur personne.

Où est le gain ? Alors que je ne souhaite pas me dérober à mes obligations, même artificielles et injustes, mais je ne peux le faire qu’avec le temps, ce temps que “l’Etat de haine” s’octroie largement, pendant qu’il le refuse aux autres.

Tout cela ne va pas. L’humanité n’existe pas hors l’homme, l’individu. Elle n’est pas des courbes ou des camemberts, elle est des êtres, chacun est indispensable, chacun doit être respecté, c’est ce à quoi devrait prétendre l’écologie. Alors qu’elle n’est qu’un signal du déclenchement du génocide qui s’annonce au nom de l’humanité.

Bien à vous. H. Dumas

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Les transis de la transition écologique

Les hommes de l’Etat, jamais à court d’idées, conscients que l’ENA commençait à peser sur le moral des troupes, mettent en route une nouvelle école prestigieuse : “Sup de beauf”

Le principe est simple, déjà largement employé : le tirage au sort.

Ce tirage permet à l’heureux élu de rejoindre immédiatement une commission, drivée par Sup de Beauf, qui s’empare des grands problèmes de l’univers.

C’est ainsi que la première vague des penseurs de Sup de Beauf vient de se pencher sur les terrasses des bistrots.

L’hiver, chacun l’a remarqué, les établissements les plus toniques chauffent, au gaz ou à l’électricité, leurs terrasses. Cela permet aux clients de prendre un café ou l’apéro, notamment dans les établissements où la terrasse est conséquente et les salles réduites, ils sont nombreux.

Eh bien non, ce n’est plus possible, c’est un scandale. Est-ce que Du Guesclin prenait des pots dans des estaminets dont la terrasse était chauffée à l’électricité ? Non. S’en portait-il plus mal ? Non. Alors…

Quand même, il faudrait être un peu raisonnable.

Bon d’accord, tous serrés dans une petite salle cet hiver ce n’est pas bon pour le Coronavirus, mais il suffira de prendre un décret de fermeture, et hop, le tour est joué.

Tant que nous y sommes : ne pas oublier de démolir les terrasses l’hiver, comme à la plage.

A quoi serviraient ces hideuses terrasses de bistrots si personnes ne les occupent, et puis, pour le bistroquet, c’est du loyer en moins, il ne paiera plus sa taxe que pour six mois.

Donc, je récapitule, terrasses saisonnières, démolies l’hiver reconstruites l’été. Une personne par quatre mètre-carré dans les salles de bistrot, et hop la planète respire.

On évite le drame de l’extinction humaine. Quoique, dans ces conditions, à y bien regarder, serait-ce vraiment un drame ?

On peut imaginer aussi, c’est le titre de ce billet, des volontaires kamikazes, qui décident, coûte que coûte, de prendre leur apéro en plein air et sans chauffage.

Il serait alors raisonnable de leur servir de la vodka, une boisson qui a fait ses preuves face au froid. Les hommes de l’Etat pourraient dégager les fonds nécessaires — sur le budget de l’Europe évidemment — pour subventionner les pots de vodka, au moins à partir du troisième, pour éviter les inégalités.

Depuis longtemps le transi se réchauffe à la vodka, le transi de la transition écologique doit pouvoir profiter de cette expérience, plusieurs fois centenaires, revenir à la base du traitement de la froidure qui n’est ni le fuel, ni le charbon, encore moins l’électricité, mais bien l’alcool et tout particulièrement la vodka.

L’avenir se présente bien. Plus d’électricité dans les rues évidemment, ce n’est pas dit, mais cela coule de source. Que du bonheur. On va bientôt pouvoir vider ses pots de chambre directement par la fenêtre, comme avant, économie d’énergie assurée par la récupération de chaleur, sous réserve de ne pas traîner… chaud devant.

Bien à vous. H. Dumas

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En attendant, la masquarade continue

D’abord, on leur a dit qu’il fallait limiter la vitesse à 80 km/h ; ils ont un peu ronchonné, mais finalement, ils ont obéi. Mâtés. Le début du dressage.

Plus tard, on leur a dit qu’il ne fallait surtout pas porter de masque. Rassérénés, ils n’en ont pas cherché.

Puis on leur a ordonné de ne plus sortir de chez eux et d’y rester confinés comme rats en chambre. Que ça n’avait aucune importance, l’état prenait toutes les dépenses à sa charge, salaires, loyers, remboursements des emprunts…. Rassurés, ils sont pieusement restés chez eux.

Les docteurs doliprane ont prescrit du doliprane pour tous et du redemsivir pour les vieilles personnes consignées dans les maisons de retraite surchargées. Le doliprane, comme toujours, n’a réellement soigné personne, mais le redemsivir en revanche a très bien fonctionné, et les maisons de retraite sont désormais vides.

On leur a quotidiennement récité le compte des morts, mais personne n’a posé de question.

On leur dit maintenant que les masques, c’est bien, et même indispensable. Et ils vont tous masqués, les hommes comme les femmes, en un instant, tous plus intégristes que les plus intégristes.

Ceux qui résistent  ? En grand danger de lynchage !

Si tu tentes quelque chose comme : « les endroits où l’on n’a pas confinés comptent moins de morts par millions d’habitants que ceux où l’on a pratiqué le confinement », ou « dans les pays qui autorisent l’usage de la chloroquine, les gens guérissent », ou « les masques sont impuissants à freiner la propagation des nanoparticules, et donc des virus », tu es socialement mort ! Au mieux, tu passes pour un illuminé, au pire, pour un complotiste assassin. Dans les deux cas, fin de partie pour toi.

On nous le répète : la guerre contre le virus n’est pas gagnée ! Ça, c’est sûr ! Sans chloroquine et asphyxiés par nos masques, les chances ne sont pas de notre côté. Le veran est dans le fruit.

Au fait, le masque, jusqu’à quand ? Pas de souci, jusqu’au vaccin.

Le masque ou le vaccin, il faudra choisir, simple n’est-ce pas ! Devinez ce qui sera choisi…

Devinez qui va payer, devinez qui va s’enrichir… devinez qui seront les dindons de la farce !

En attendant Godot… oh, pardon, en attendant le vaccin… en attendant, la masquarade continue !

Quelques sources (pour en agacer quelques–uns) :

 

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Le tonnerre gronde sur la France !

Le tonnerre gronde sur la France !

Le gouvernement français sait qu’il ne parviendra jamais à redresser la situation économique du pays. Ou plus exactement qu’il n’aurait de chances de la redresser qu’en supprimant l’Etat providence. Mais de cela, il ne se sent pas capable.

Prenons une comparaison simple. Un être humain est doté de 5 litres de sang. Si l’on veut bien considérer que pour faire vivre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités territoriales, les pouvoirs publics prélèvent chaque année 3 litres de sang à l’économie, celle-ci est dans une situation anémique, ce que l’on peut constater dans les statistiques.

Que survienne un choc comme la pandémie de coronavirus, qui a conduit le gouvernement à arrêter le fonctionnement de l’économie, c’est tout le système français de prélèvement qui s’effondre brutalement. L’Etat n’a plus d’autre ressource que l’emprunt. Car le sang restant disponible dans l’organisme économique ne peut être prélevé sans tuer celui-ci.

L’emprunt ne peut être prolongé indéfiniment. L’Etat n’a donc pas le temps d’attendre. Mais l’économie était, avant le coronavirus, dans un tel état d’anémie et donc de faiblesse, qu’elle ne pourra ses redresser si l’on n’allège pas drastiquement les charges qui l’accablent, autrement dit si l’on ne remplace pas l’Etat providence – qui représente les deux tiers de la charge totale – par un autre système.

Personne ne voit les dirigeants actuels du pays se muer en Churchill ou en De Gaulle. A défaut, il leur reste à mettre en œuvre les solutions que l’Europe leur a offertes et qu’ils se sont refusés à appliquer, tant ils sont communistes au plus profond d’eux-mêmes et tant la liberté leur paraît inconcevable.

Les trois millions d’entreprises privées françaises et leurs 18 millions de salariés sont les clés du redressement économique. Il faut leur donner le système social dont ils ont besoin, c’est-à-dire un système fondé sur le salaire complet payé aux salariés, à charge pour eux d’assurer librement leur protection sociale. L’effet produit sur l’économie sera celui d’une transfusion de sang massive, car mieux payés et enfin confiants les travailleurs revitaliseront toutes les artères encombrées de cholestérol social de notre pays.

Cette nouvelle organisation est tout simplement celle qui figure dans les lois de la République, suite à la transposition des directives européennes de 1992 signées pour la France par François Mitterrand, et incluses dans notre droit national par les gouvernements Balladur et Jospin, sous la présidence de Jacques Chirac. On ne fait pas mieux comme consensus !

Le communisme a la vie dure ! Ceux qui l’ont subi et ceux qui le subissent encore le savent mieux que personne. Mais les réalités économiques finissent toujours par l’abattre, comme on l’a vu pour l’URSS et les « démocraties populaires ». Le virus a eu sur la France le même effet que la guerre des étoiles de Ronald Reagan sur le monstre soviétique. Il ne reste plus qu’à jeter la dernière pelletée de terre sur l’Etat providence et à rendre la liberté aux Français.

Je savais qu’un jour cela arriverait. J’en ai même fait un livre, « La révolution des termites », paru en 1990, où le termite jouait le rôle du coronavirus. J’étais en effet certain que seule une colonie d’êtres minuscules pourrait venir à bout du géant social. Il y a eu ainsi beaucoup de géants vaincus dans l’histoire.

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », dit Bossuet. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les hommes politiques français, toutes tendances confondues, ont tant chéri la cause sociale que leur déploration actuelle provoque, là-haut dans le ciel, un immense éclat de rire. Dont le bruit commence à ressembler à celui du tonnerre !

Claude Reichman

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Communication et fonctionnaires

Il y a deux façons de communiquer avec les autres.

          – La première est de s’adresser à leur intelligence en espérant apporter un plus, bénéfique aux deux parties. Difficile mais motivant.

          – La deuxième est de s’adresser à leur bêtise en espérant tirer un bénéfice personnel de l’échange. Facile mais indélicat.

De l’option choisie, en général pour toute une vie, dépendra notre personnalité, notre intégration au groupe, et finalement l’esprit du groupe lui-même.

La deuxième solution parait majoritaire dans notre pays, avec les conséquences liées.

Peut-on inverser la situation ?

Il me semble que cela est non seulement possible, mais extrêmement simple. Il suffit d’inverser le sens du fonctionnement de l’intérêt de ceux qui ont le pouvoir.

Didier Picot a décortiqué avec lucidité et efficacité la prise du pouvoir par les fonctionnaires, leur domination sur les élus réduits à être des figurants. Cette situation est imputable à l’indélicatesse des fonctionnaires, c’est certain, mais aussi à la complexité de notre société qui requiert des spécialistes, statut qu’ils revendiquent.

Il y a donc très peu de chance que l’on puisse diminuer le pouvoir des fonctionnaires et le remplacer par autre chose. Par qui ou par quoi ?

L’idée de la suppression des fonctionnaires est donc une impasse.

Reste la possibilité qu’ils utilisent leur pouvoir à bon escient.

C’est là qu’intervient l’œuf de Christophe Colomb, ou encore le fil à couper le beurre, c’est-à-dire la solution simple pour un problème compliqué.

Solution :

Il suffit que le salaire des fonctionnaires et des élus soit indexé au résultat comptable annuel du pays.

La France dégage un bénéfice, le pourcentage du bénéfice est appliqué au salaire des fonctionnaires et des élus. La France dégage une perte, c’est le pourcentage de la perte qui leur est appliqué.

Normal puisqu’ils possèdent le pouvoir, donc la capacité d’orientation qui générera pertes ou bénéfices. Non seulement c’est la réalité, mais c’est aussi leur prétention.

Cette solution porte-t-elle en elle des inconvénients, des effets pervers ? Objectivement, je n’en vois aucun.

Tous ceux auxquels je pense se heurtent à la logique économique et se neutraliseraient d’eux-mêmes.

Il ne reste plus qu’à convaincre le pays, les électeurs, ce ne devrait pas être trop difficile.

En avant donc…

Bien à vous. H. Dumas

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Gérard PERRIN et Gérald Darmanin : deux faces de la même planète “HONTE”.

Darmanin… Ah !!! Darmanin… quelle figure d’ange. Et encore, il s’est un peu empâté. Plus jeune il avait vraiment un look de communiant à qui l’évêque donne le Bon Dieu sans confession.

Et sa sincérité… elle vous prend aux tripes : « Je fais l’objet d’une calomnie, je ne souhaite à personne d’être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme à laquelle je suis aujourd’hui l’objet » déclare-t-il, avec cette émotion dans la voix qui se sent même en lisant sa déclaration.

D’ailleurs ses amis ne s’y trompent pas, ils s’engagent.

Le premier ministre : « M. Darmanin a droit au respect des principes de la République, comme tous les citoyens. Nous assistons à des dérives qui sont inadmissibles, je le dis ici avec solennité et gravité »

Le Président de La République : « Je suis le garant de la présomption d’innocence »

Marlène Schiappa : « on est en fait au-delà de la présomption d’innocence » … « Cela veut dire que demain, je peux déposer une plainte contre vous pour viol et que donc vous serez coupable et vous n’aurez plus le droit de travailler ? »

J’en ai pleuré de bonheur, toute cette considération pour la présomption d’innocence, c’est beau et c’est grand.

Tellement grand que c’est unique, réservé au gentil, à l’effacé, au mieux que l’image : Darmanin.

Parce que dans la vraie vie, voilà comment cela se passe.

Le 2 Juin 2020 M. Perrin m’avertit qu’il fait saisir le seul compte en banque qui me reste, non encore saisi par le fisc, au motif que de ténébreux magistrats de l’agraire Tribunal Administratif de la campagne poitevine, débordés de travail – sic – me collent une amende globale de 28.000€ pour avoir demandé justice, avec insistance, face au maire de La Rochelle qui engage de titanesques travaux hors de sa compétence.

Le 17 Juin 2020, ma banque fait état de la saisie, le jour même. Soit 15 jours après qu’elle m’eut été dénoncée par le Trésor Public. On peut supposer que M. Perrin – Trésorier Départemental — a attendu d’être informé par ma banque qu’un peu de trésorerie était arrivée sur ce compte…. Un ange passe, l’ange du souvenir du secret bancaire, et de la confiance qui liait le banquier à son client.

Le 25 Juin 2020, M. Perrin me fait adresser la notification des sommes dues qui, dit-il, générera une saisie si elles ne sont pas payées rapidement.

Pas mal le coup des dates… formidable, non ?

Alors Darmanin, le Président et ses pots, le pape et ses évêques, ils peuvent se foutre tout ça au cul, leur statut de menteurs, de pillards, de minables, n’en sera pas modifié.

Le gros atout de la résistance c’est la collection des crimes, c’est l’abondance des preuves que le temps découvre, la mer de boue monte puis reflue, comme l’Océan. Elle découvre à marée basse les épaves du naufrage de l’honneur et de l’honnêteté, coulés par Bercy, nos magistrats et nos politiques.

Bien à vous. H. Dumas

Pour le fun, mon courrier à Perrin

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Le partage du butin au sommet européen

Le petit Macron se frotte les mains : Il a baisé ses associés.

Le moment dit-il est historique : L’Europe emprunte, c’est grâce à lui et la première fois.

Il me fait penser à ces parents d’une autre époque qui fêtaient le premier “calva” de leur gamin de huit ans, futur alcoolique.

Pour parfaire sa joie et sa fierté, Macron ajoute que ce ne sont pas les bénéficiaires de cet emprunt qui le rembourseront.

Je ne sais pas dans quel manuel scolaire ce garçon a appris l’économie, mais il y a une urgence à le mettre au pilon.

Soyons clairs, il s’agit d’une escroquerie, de niveau mondial, dont les retours de flamme seront évidemment terribles.

Le point positif ? L’idée pour nos fainéants de se mettre à être responsables de leur vie, à prendre des risques et à les assumer s’éloigne encore un peu plus. Ils sont rassurés et probablement majoritaires.

Le prix à payer ?  La ruine économique et sa cohorte de folies se rapprochent. Ecologie mal maîtrisée, devenue religion stupide. Égalitarisme aveugle éradiquant toute initiative de progrès. Pillage généralisé du capital sans lequel nulle économie ne peut exister. Autant de dérives qui vont plomber les années à venir.

Et la presse, unanime, nous annonce une victoire alors que c’est “Munich” et la fin de l’Europe.

Les petits sont sur le départ. Ils ont obtenu la minoration de leur participation financière, ils n’accepteront pas leur élimination lors de décisions importantes par la règle de la majorité en remplacement de l’unanimité. Donc c’est cuit.

Le pire est l’habillage sociétal de la combine.

Les droits de l’homme seront protégés ? Entendez par là les droits de quelques minorités fantasques, ou les piaillements de ceux qui n’ont jamais assez en compensation de leur inutilité.

N’allez pas imaginer que la propriété privée va être protégée, alors que ce droit fondamental est bafoué par Bercy sans vergogne et sans aucune réaction de la Cour Européenne, qui se trouve, par cet emprunt, associée de fait au pillage.

Oui, Macron, croque mort de la France, étend son influence à l’Europe, du moins c’est ce qu’il annonce.

Est-il stupide ? Nous devons alors le pardonner et tout simplement accepter l’idée que c’est nous qui l’avons élu, qu’il n’est pas responsable, que nous avons délibérément installé la stupidité à la tête du pays.

Est-il conscient ? Alors c’est grave. Ces mensonges sont une fuite en avant, une absence de courage, une initiative malhonnête qui ne peux qu’amplifier les pillages de Bercy et la ruine totale de notre pays, la perte de son indépendance, un statut d’esclave imminent pour nous tous.

Voilà la réalité. Nous n’y pouvons rien, sauf se préparer pour le pire qui approche à grands pas.

Bien à vous. H. Dumas

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