Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Gloubiboulga de questions qui appellent des réponses

1.) Pourquoi fermer nos centrales nucléaires ?

Le danger ? Le que faire des déchets radioactif ? Une inefficience économique et d’approvisionnement à bas coût ?

La décision politique est de les fermer les unes après les autres sans faire évoluer la technologie sous-jacente pour les rendre plus sûr – alors qu’elles le sont déjà. En effet le processus développé à travers le monde qui maîtrise cette technologie est de les démultiplier en unités plus réduites et plus performantes.

2.) Soutenir la population par l’Etat quoiqu’il en coûte dans une crise sanitaire ?

Avec quel argent ? L’endettement « Open Bar » qui appelle le soutien de la BCE ?

La décision politique, forte de l’imposition maximale et du taux de recouvrement le meilleur au monde rassure, mais pour combien de temps vis-à-vis de l’extérieur qui comprend bien notre écosystème en route vers celle de la servitude.

3.) La route de la servitude et de la décroissance ?

La « vertitude » doit-elle devenir notre nouvelle attitude ? Nous réduire pour connaître la pénurie et l’indigence ?

La décision politique a acté dans ce registre pour nous limiter dans nos moyens, c’est-à-dire réduire l’individu qui était autrefois le ferment naturel de notre évolution exponentielle : Le quidam qui cherchait à dépasser sa condition pour lui et ses enfants

4.) Le Transgenre via des féministes radicaux (radicales) ?

Cette haine des hommes que vous trouverez dans l’ouvrage de Pauline Harmange fait le lit d’une rivière entre les hommes et les femmes en confondant tout, c’est-à-dire l’exploit d’imbéciles et de gens sans histoire.

La décision politique est de s’adapter à cette liberté d’expression. Et cette femme a le droit de dire ce qu’elle pense et soutient, ce que permet notre « démocratie », sans contrepartie.

5.) Une Presse en mode propagande ?

La Presse doit nous informer, et avec elle tous les moyens pour cela. Sa déontologie devrait être l’objectivité : Rapporter les faits tels qu’ils se présentent.

La décision politique est de passer de l’objectivité à la subjectivité : Comprendre que personne n’est responsable mais qu’eux ils on vont agir quand le désastre a passé avant ! Inopérant et le « juste » circonstanciel, sans vision, sans rien sauf l’échec du vide de ce socialisme ambiant !

6.) Le Covid ?

Les jeunes, notre avenir, sont cantonnés et parqués alors qu’ils s’ébrouent sans rien contre nous entre eux, sauf peut-être pour leurs aînés, dont la propagande nous le sert en ligne et en boucle – Spot TV actuel via France Télévision.

La décision politique est de les sacrifier dans leur avenir pour protéger les élites et les « Papy Boomers » qui partent avec la caisse !

Ces jeunes devraient se révolter ! Pas pour des bourses, mais pour avoir des opportunités de prendre un quelconque ascenseur social !

7.) Le Gang de l’administration

On ne sait plus qui fait quoi dans cette mafia qui a pignon sur rue, mais nos œuvres technologiques développées dans le privé leur ouvrent des espaces de pouvoir sans commune mesure.

La décision politique est de formater chaque individu sous son empire par des Data Basis recoupées sans faille.

Conclusion de ces sept

J’ai envie de dire que le meilleur est devant nous, tant j’ai la foi en l’intelligence humaine, et non en quelconque religion dont le socialisme fait partie. Ces régulateurs de la pensée se veulent des avocats contre la liberté d’aimer de penser et d’entreprendre, ce qui a fait pourtant le lit par lequel ils se babinent en toute impunité.

Leur seule légitimité est qu’ils annoncent sans fard leurs destins à leurs citoyens, sans les prolongements qui vont s’ensuivre, car incapables de poursuivre, sauf devant leur miroir  aux alouettes qui prononce à un peuple qu’il doit manger de plus en plus de pain plutôt que de la  brioche.

Bien à vous

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Debout les Morts !

Bon, aujourd’hui, les choses sont claires :

  • Le virus chinois a muté. Les chiffres sont sans appel : mille morts par jour au moment le plus critique de l’épidémie, comptés par dizaines aujourd’hui, et en diminution constante.
  • La carte des pays ayant refusé l’hydroxychloroquine se confond avec celle de l’importance de la mortalité et de la létalité.
  • Une létalité qui augmente avec le nombre de personnes vaccinées préalablement contre la grippe dans la période précédente.
  • Le port du masque est absolument sans effet sur la propagation du virus, comme le prouvent d’ailleurs les chiffres quotidiennement diffusés chaque jour : non seulement un masque est une passoire pour un virus, mais en outre, ce virus ne se transmet pas par voies respiratoires, mais presque uniquement par contact.
  • Les masques, mal portés, sont au contraire dangereux pour la santé.

Maintenant, la question se pose : pourquoi, malgré ces faits d’évidence, la plupart de dirigeants dans nombre de nos pays occidentaux s’obstinent – ils dans leurs erreurs ?

On peut penser qu’ils ont peur d’avoir à assumer les conséquences de confinements dont tout démontre à présent qu’ils ont été plus contre-productifs que réellement nécessaires.

Mais si c’était cela, difficile de comprendre pourquoi ces mêmes dirigeants ne se sont pas saisis de l’opportunité qu’aurait pu être pour eux la mutation virale ? « Hier, le virus était dangereux, nous avons fait ce qu’il fallait, aujourd’hui, le virus a muté, il représente un danger dix, cent fois moindre, et donc revenons à des mesures sanitaires proportionnelles à cette réalité. »

Au contraire, obstination, discours anxiogènes, mesures coercitives, ruine de l’économie… L’objectif présenté : éradiquer le virus, ce que tout le monde sait être parfaitement illusoire !

Il doit donc y avoir autre chose ! Une vaste préparation à une prochaine obligation vaccinale, source d’un magnifique enrichissement pour les petits copains de nos autorités sanitaires ? Le plaisir, pour ne pas dire la jouissance du pouvoir, une sorte de prolongation du sinistre 80 km/h ? Je sais bien que le « complotisme » n’a pas très bonne presse sur ce site, mais je note cependant que certains imaginent une oligarchie internationale, entendant mener les foules à toujours plus de servitude, par le moyen de la terreur sanitaire ?

Voulez – vous que je vous dise ? En ce qui me concerne, la réponse à ces questions ne m’intéresse absolument pas. Pour moi, peu importe.

Ce qui compte, ce qui est désormais avéré, c’est que chez nous comme ailleurs, il ne faut plus rien espérer des « forces de pouvoir », et surtout pas quelque retour à un semblant de raison. Inutile aussi d’attendre quoi que ce soit d’une improbable « alternance ».

Le salut, s’il se produit, ne viendra d’aucun homme de pouvoir. Il ne pourra venir que du peuple, aujourd’hui terrorisé, jusqu’à supporter les masques absurdes (mais bien plus par la crainte de l’amende de 135 € que de celle de la maladie elle – même) ! Le peuple qui finira peut – être par se réveiller, criant d’une seule et même voix : « Maintenant, ça suffit ! »

Masques, mais aussi politique migratoire, justice abominablement injuste, impositions lourdement confiscatoires, monstrueux gaspillages partout, confiscation de nos libertés, lois criminelles… « Maintenant, ça suffit ! »

En dehors de cela, rien à attendre !

Alors, disons — le avec force ! Debout les Morts !

Vidéos que vous devriez écouter absolument (si ce n’est pas déjà fait).

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Les toxiques

Le pouvoir ne m’attire pas, ni pour le posséder ni évidemment pour le subir. Je n’aime ni ses contraintes, ni ses avantages apparents. Mon attachement à la liberté, pour moi et pour les autres, ne s’accommode pas des obligations et des traitrises du pouvoir.

Cette inappétence pour le pouvoir — qui sous-tend toutes les sociétés — me crée des problèmes depuis justement mon entrée dans la société, c’est-à-dire depuis ma première scolarité.

C’était une espèce de maternelle améliorée, gérée par des bonnes sœurs, j’avais cinq ans, nous étions en 1949.

Je n’ai pas le souvenir exact de l’incident qui ce jour-là révolta mon sens de la justice. En revanche je me rappelle très bien la bonne sœur qui m’a ramené chez moi après mon exclusion de cette maternelle, dont pendant tout le trajet je tentais, ulcéré, d’atteindre le tibia à coups de pied qui se perdaient dans le vide ou dans sa lourde robe, mes jambes étant beaucoup moins longues que ses bras qui me tenaient à distance.

Depuis rien n’a changé.

L’injustice me révolte, il est toujours une autorité pour me condamner et me tenir à distance de ses tibias.

Avec le temps j’ai compris que l’injustice est inévitable, qu’elle est étroitement liée à la vie. Souvent issue du hasard elle est alors imparable, quelques fois elle est provoquée par autrui il est alors possible de l’anticiper.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’issue des autres j’en fais mon affaire, mes problèmes actuels démontreraient le contraire.

Disons qu’avec le temps j’ai appris à détecter les toxiques, ceux par qui l’injustice chemine pour vous tomber sur le paletot.

Ils sont nombreux, il est presque possible d’affirmer que la grande majorité de la population a des travers plus ou moins toxiques.

Le journal Marie-Claire en dresse une liste :

          –  L’égocentrique

          –  L’envieux

          –  Le tordu

          –  Le persifleur

          –  Le capricieux

          –  La victime

          –  Le manipulateur

          –  Le juge

          –  L’arrogant

          –  Le détracteur

Puis, très à propos, ce journal conseille tout simplement d’éviter ces tempéraments, de s’éloigner de ces personnages.

Vous conviendrez que nous avons tous un peu de ces défauts en nous, que donc il est très difficile, sauf à se transformer en ermite au fin fond de la Lozère, de s’éloigner de toutes ces toxicités.

En réalité on peut les supporter occasionnellement, mais il est impératif de les détecter et d’éviter à tout prix de lier des rapports contractuels ou sentimentaux avec des personnages ainsi typés.

Pour les détecter, encore faut-il qu’ils soient suffisamment exposés pour que leurs travers apparaissent.

C’est ici que ce billet est extrêmement important.   

Dans la vie normale, la vie de tous les jours, détecter les toxiques est relativement facile. Ils agissent en direct, ils sont obligés de faire face, leur dissimulation éventuelle permet justement de les soupçonner, puis de les débusquer.

Mais en politique ou dans l’administration ?

Tout change. Les individus sont cachés derrière la fonction, ils sont masqués par leur mandat, ils parlent au nom d’une abstraction “l’Etat”, ils sont réputés ne pas avoir de caractéristiques personnelles.

Si l’on considère que 80% de la population a une part d’elle-même susceptible de développer une toxicité, on peut affirmer que le statut des fonctionnaires est un bouillon de culture favorable à l’éclosion de ces toxicités.

Ils sont à l’abri de tout jugement, se protègent les uns les autres sans limite, autant de conditions favorables à l’épanouissement illimité de personnages toxiques.

C’est — en tout cas en ce qui me concerne — ma révélation d’aujourd’hui.

Euréka, tout s’explique.

Donc il suffit d’endosser le statut de fonctionnaire, d’élu, son apparence impersonnelle, son irresponsabilité, sa protection corporatiste, pour laisser libre cours à sa toxicité.

Seuls les hommes d’une grande bonté, d’une infinie compassion, sont peut-être capables de rester humain avec un tel statut, mais alors c’est le statut qui ne veut pas d’eux…

Tout rapport normal avec l’administration est donc impossible et cela me rassure sur l’état de ma santé mentale.

L’administration est un réservoir et un incubateur de toxicité, ses membres sont structurellement à 99% toxiques.

C’est ce qui explique la dévastation sociétale provoquée par cette caste et la très grande difficulté qu’il y aura à s’en débarrasser.

Sacré problème.

Bien à vous. H. Dumas

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L’argent ne rentre plus dans les caisses sociales !

L’argent ne rentre plus dans les caisses sociales !

Alors qu’il a été incapable de faire face à l’épidémie du coronavirus, l’Etat français ne cesse de multiplier les contraintes qu’il impose à la population. Et chacune de celles-ci aggrave la situation.

L’économie est sinistrée. Qu’importe : on va punir les restaurants et les bars. Chacun sait que ce sont les centenaires qui vont dans les bars après 22 heures. Il faut donc fermer ces lieux de débauche afin de protéger nos vieillards. Au fond, ce qui nous manque, c’est un Ionesco, pour tourner en dérision l’attitude des gouvernants.

Cette pandémie, si on la compare aux précédentes infections respiratoires, a fait jusqu’à présent moitié moins de morts. Mais elle « bénéficie » d’une couverture médiatique exceptionnelle. C’est d’ailleurs la première fois que tous les médias du monde n’ont pas d’autre sujet que cette maladie. De même, c’est la première fois depuis que l’homme existe que tous les membres de cette espèce cessent ensemble leur activité. Comment qualifier un tel phénomène, sinon d’hystérie collective ?

Selon un principe bien établi, l’homme finit toujours par se servir des armes qu’il a forgées. Nous avons créé Internet. Cette magnifique invention, qui permet à chacun de nous de communiquer instantanément avec n’importe qui à l’autre bout du monde, commence à montrer ses effets pervers. Non seulement elle est en train de détruire la démocratie en permettant à n’importe quel individu de colporter les pires insanités sur les réseaux sociaux, mais encore elle peut faire d’un évènement ordinaire un drame planétaire. C‘est ce qui s’est produit avec le Covid-19.

Le monde finira par se remettre de la pandémie. Mais pas chaque pays de la planète. La France est parmi les plus touchées en nombre de victimes, elle le sera aussi en termes institutionnels. L’organisation de notre pays repose sur une martingale qu’il croyait infaillible : on ne cesse d’augmenter les prélèvements sur le fruit du travail pour accroître indéfiniment le bonheur populaire.

La première erreur est de croire que le bonheur populaire réside dans la distribution de subsides. En fait, ce procédé détruit la joie de vivre, qui tient pour l’essentiel dans la satisfaction que donne le sentiment du devoir accompli et la fierté de ne dépendre de personne.

La deuxième erreur consiste à croire qu’un tel système peut durer toujours. Arracher au citoyen le fruit de son effort crée un climat malsain dans l’opinion, où plus personne ne se sait protégé des prédations de la collectivité. Ce qui stérilise la capacité d’entreprendre de la nation. Elle régresse économiquement et la prédation, devenue moins fructueuse, tourne à la cruauté, détruisant l’harmonie sociale et politique.

Jusqu’au jour où un évènement se produit qui met à bas cet invraisemblable édifice. Il n’était pas difficile de prévoir que l’évènement en question serait, dans le cas de la France, de l’ordre naturel et non politique, tant le système était verrouillé. Mais un virus ne connaît pas la répression sociale.

Et voilà qu’en empêchant les Français de travailler pour les protéger du virus, le gouvernement détruit la poutre maîtresse du système politique, à savoir la Sécurité sociale. Depuis sept mois, l’argent ne rentre plus dans les caisses sociales, et le pouvoir sait que cela va durer encore longtemps, puisqu’il reporte à deux ans au moins toutes les échéances des entreprises, tout en faisant semblant de les maintenir.

Personne n’est dupe dans notre pays de ce petit jeu, qui ressemble étrangement à celui que joue l’aristocrate ruiné arborant la dernière tenue d’apparat qu’il lui reste. Mais chacun sait que cette comédie ne pourra durer et que l’heure de vérité est proche.

Le plus étrange dans un pays comme la France, fort de siècles d’histoire et de grandeur, et doté d’un peuple qu’on dit le plus intelligent de la terre, est que fort peu d’individus alertent leurs compatriotes. Cette paralysie collective est à elle seule le marqueur de la lobotomie infligée aux Français par le système mis en place  il y a 75 ans. Gageons que quelques cerveaux préservés retrouveront la santé nécessaire pour appeler au redressement national.

Le premier impératif, sera de se débarrasser de la caste politique qui nous a conduits au désastre. Car comme le dit Michel Audiard, « il ya des énergumènes à qui il faudrait interdire les professions honnêtes ! »

Claude Reichman

 

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Pourvou que ça doure !

C’est ce que disait Letizia Buonaparte lors du couronnement de son cher fils Napoléon ; bien consciente que celui-ci poussait les choses vraiment très loin dans un pays qui venait, après une sanglante révolution, d’assassiner toute l’ancienne classe dirigeante.

Et c’est bien ce que se disent E Macron et les membres de son gouvernement !

Pour l’instant l’argent coule à flot, les digues budgétaires ont sauté, la règle des 3% maximum de déficit budgétaire rapporté au PIB a été jetée aux oubliettes puisque tous les pays se sont plus ou moins endettés pour faire face aux conséquences de  l’épidémie de Covid.

Ce dont il faut être conscient c’est que le gouvernement,  en faisant sauter toutes les limites, agit consciemment, de manière délibérée.

Cela veut dire qu’il sait ce qu’il fait, quand il le fait, en partant du principe que ce qui est pris n’est plus à prendre.

Mais, bien entendu, il ne connait pas la fin de l’histoire car il ne sait pas comment cela va finir.

Rien qu’au premier semestre 2020, plus de 700.000 emplois ont été détruits et face au spectre du chômage de masse, avec un retour à une croissance plus hypothétique, les questions d’inflation, d’hyper inflation, d’annulation de la dette, apparaissent totalement secondaires. L’heure n’est pas à mégoter sur des conséquences que, de toute façon, le gouvernement  n’aura pas à assumer …

Evidemment, la démarche est cynique mais c’est celle en vigueur dans le milieu politique français depuis 1974.

L’épidémie de Covid représente en fait une véritable aubaine pour le gouvernement car il peut dépenser sans compter en avantageant qui il veut, et surtout ses clients, et il peut adopter une politique de contrôle social, avec toutes ses interdictions, afin de contenir, autant que faire se peut, une contestation qui reste bien présente dans une part importante de la population.

Il se place d’ailleurs dans la posture du sauveur du pays grâce à son plan de relance de 100 Md€ et à la prétention de pouvoir créer 240.000 emplois …

En fait, au-delà de la lâcheté classique des hommes politiques dont la seule ambition narcissique se résume à leur propre carrière personnelle, il s’avère que l’administration, dont le gouvernement n’est que l’émanation, est désormais en roue libre et que personne ne la contrôle plus.

Elle règlemente à tout va et dans tous les sens !

De plus, cette administration a tellement peur d’être prise en défaut de décision qu’elle cherche instinctivement à se protéger et empile les mesures autoritaires et contradictoires sans aucune cohérence.

Pour l’instant la solvabilité budgétaire de la France (comme celle de l’Italie) est assurée par la BCE mais il faut se rappeler que la zone € est une zone commune et que tout le monde doit respecter les mêmes règles.

Or, cela fait déjà un certain temps que la France s’est affranchie des règles européennes et qu’elle trainait les pieds devant les réformes à faire, notamment en matière de gestion publique.

L’épidémie a permis à E Macron de forcer la main de Bruxelles pour occulter les dérives françaises.

Seulement, cette épidémie ne va durer éternellement et il va bien falloir un jour revenir à la normalité ; notamment pour que la dette française n’aboutisse à une situation « à la grecque » qui compromettrait non seulement la zone € mais aussi l’Union Européenne !

On sait que certains pays vont s’en sortir plus vite et mieux que d’autres et à ce moment-là, se posera inéluctablement la question de la poursuite de cette pratique monétaire (monétisation de la dette) non prévue par les statuts de la BCE !

Et dans ce cas de figure, il n’est pas sûr que les mauvais élèves puissent encore forcer la main des autres …

En outre, il faut être conscient que la confiance est une nécessité de fonctionnement ; confiance en l’Etat et ses dirigeants, confiance en la monnaie, en la situation générale de l’économie …

Et tout indique qu’on n’en prend pas le chemin car la crainte de l’avenir entraine déjà un mécanisme de fuite devant la monnaie qui provoque des bulles de prix sur certains actifs (actions, immobiliers, or, crypto-monnaies) sans que l’on puisse être sûr que cette stratégie sera payante à terme.

Comme en 2010, les banques et les compagnies d’assurance concentrent les risques en achetant massivement les dettes souveraines de leurs pays respectifs mais, gavées de cette dette publique irrécouvrable, cela ne peut aboutir à terme qu’à leur faillite et à leur future nationalisation.

Cela pose la question du bien-fondé des investissements des particuliers dans des produits dont l’Etat est le principal emprunteur, surtout lorsque cet Etat est insolvable et incapable de rembourser ses dettes.

L’argent de l’assurance vie (1.700 Md€ tout de même) investie en dette d’Etat n’existe plus, il a disparu dans le tonneau des danaïdes de la dette publique. Ne reste plus que la Loi Sapin II qui permettra de bloquer les rachats d’investisseurs trop crédules et imprudents pour éviter à la fois la débâcle et la révélation d’une situation totalement obérée depuis déjà un certain temps.

Il n’est même pas sûr que l’immobilier puisse être une planche de salut car il est une cible trop facile pour un Etat aux abois ; sans compter que le refuge dans l’immobilier va faire monter les prix au-delà de toute raison avec pour conséquence d’empêcher les jeunes d’accéder à la propriété ou même seulement au logement.

Il faut comprendre qu’il suffit d’une étincelle pour déclencher un climat anxiogène qui pourrait se transformer en début de panique bancaire puis en tsunami financier qui ressemblerait à une débâcle ; et quand on voit les dégâts occasionnés par une simple épidémie … on peut imaginer le pire.

Les dangers d’une dette excessive ne vont pas manquer de se révéler car on a fini par en arriver au stade de non-retour. Il n’y aura jamais de croissance pour éponger un tel monceau de dettes !

La dette publique, lorsqu’elle atteint un niveau excessif, devient une bombe à retardement dont la mèche est déjà allumée et c’est le gouvernement qui l’a allumée … et évidemment, l’important c’est que l’explosion finale intervienne le plus tard possible !

Car, tout cela ne peut finir que par une crise de la dette publique lorsque les investisseurs ne voudront plus des emprunts français.

Il faut être conscient que les mesures de protection de l’épargne sont quasi inexistantes et personne ne peut prétendre savoir ce qu’il va se passer au-delà de 2022 !

Par contre, ce que l’on sait, c’est qu’il faut éviter d’avoir de l‘épargne bloquée à long terme (dans des contrats d’assurance vie ou des obligations d’Etat type OAT via des produits de placement bancaires dit dérivés ou OPCVM) car il sera impossible de récupérer son argent !

Il convient donc de se montrer très méfiant vis-à-vis des propositions de placement qui peuvent être faites car les banques et compagnies d’assurance ne vont pas hésiter à refourguer, histoire de s’alléger, leurs mauvaises créances sur l’Etat …

En fait, tout ce qui tourne autour de la dette étatique a vocation à ne pas être remboursé car il faut être conscient que l’Etat, mauvais débiteur, n’hésitera pas à fausser les règles du jeu à son profit lorsque le besoin s’en fera sentir.

Et il faudrait être vraiment très naïf pour croire le contraire !

E Macron cherche actuellement à endormir les français en leur cachant une sombre réalité à seule fin d’être réélu, mais, comme on dit en mathématiques : l’éventualité d’une crise sur la dette française après 2022 est non nulle.

Il faut être certain qu’un jour la question de la capacité de la France à rembourser ses dettes se posera et plus les dettes seront importantes … plus le problème sera aigu et plus les conséquences en seront graves !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Sifnos

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

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Les magistrats exigent la peau du ministre Dupont-Moretti

J’ai répondu hier à un lecteur : “Les magistrats sont des imposteurs à 80%, seule la transparence les débusquera”

Dans cette réponse d’hier j’avais aussi imaginé que Dupont-Moretti était en difficulté et qu’il lâchait son idée lumineuse de filmer les débats comme une signature de départ.

Tout cela n’a pas tardé….

La magistrature nous a gratifié de l’affaire Outreau, du mur des cons, et bien d’autres, sans que jamais il ait été jugé utile de repenser notre système judiciaire.

Or ce système ne marche pas pour la même raison que tout le reste, les magistrats sont irresponsables.

Nul ne peut décider sans être responsable, or les magistrats décident journellement de la vie des gens qui leurs sont présentés, sans aucune responsabilité.

Ils réclament l’indépendance judiciaire, qui consisterait d’après eux à pouvoir faire tout et n’importe quoi sans rendre de compte.

Cette impunité les amène, depuis quelques décennies, à se voir en organisateurs de la société. Ils ne rendent plus le droit mais l’idée qu’ils se font de ce que devrait être le droit. Au point qu’ils sont en décalage complet avec la constitution.

La plupart du temps ils agissent à la marge, sur une population sortie du système qui n’a pas les moyens de faire état de la situation. Leur dérive ne saute donc pas aux yeux du plus grand nombre.

Mais Dupont-Moretti, lui, il sait et les magistrats savent qu’il sait. J’avais dit Décembre au mieux pour son départ, il semble que cela va aller plus vite.

Les magistrats n’agissent pas en symbiose avec la population, mais sous le couvert de l’administration, dont ils sont un rouage essentiel, qui les cajole.

La magistrature me fait penser aux architectes qui, après avoir défiguré la France en la tartinant d’hideuses barres de HLM dont ils avaient l’exclusivité constructive, ont obtenu le monopole général de l’acte constructif, en se posant comme les garants de la beauté…

Que le magistrat soit, par essence, une fréquentation à éviter est un fait acquis partout. Le magistrat est un outil du pouvoir, stalinien ou autre, la drôlerie en nos contrées est que le magistrat soit philosophiquement un ennemi idéologique du pouvoir en place

Ne le cachons pas le magistrat français est globalement collectiviste, en ce qu’il hait la propriété privée et le capital, qui sont quand même les deux socles de notre constitution et du fonctionnement réel de notre société.

L’homme a un respect et une aspiration naturels pour la justice, malheureusement en France y aller pour dénouer ses conflits est l’équivalant d’une douche froide après un sauna.

En fait notre justice inquisitoire est à l’agonie, la justice ne peut être qu’accusatoire.

La justice inquisitoire laisse l’accusation aux seuls magistrats qui se trouvent donc engagés et ne sont plus simplement juges mais aussi partie, elle pousse la défense aux mensonges visant à tromper le juge accusateur.

La justice accusatoire traque la vérité que ce soit du côté de l’Etat, du côté des victimes ou de celui des accusés, la juge n’étant alors qu’un observateur chargé de dire où est la vérité.

La justice qui dérape et se met au service d’idéologies ou de dictateurs est toujours inquisitoire.

La justice accusatoire, plus complexe, est à l’abri des dérapages de ce type. Il lui est reprochée d’être sensible au poids des moyens utilisés, donc à la fortune des comparants. C’est vrai, mais beaucoup moins grave que les dérapages idéologiques ou politiques qui assaillent inévitablement la justice inquisitoire.

Les magistrats ne devraient pas oublier que leur système les a conduits à tous voter la soumission au gouvernement de Vichy.

Il n’y a rien à rajouter à cela si ce n’est que l’histoire est un éternel recommencement.

Bien à vous. H. Dumas

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Chapeau M. Le Ministre Dupont-Moretti

Et oui, filmer les débats judiciaires, donc introduire la transparence dans les prétoires — dont il faut rappeler qu’ils sont constitutionnellement ouverts au public — est la seule solution pour que les français se réapproprient leur justice, qui leur est actuellement volée par des magistrats qui prétendent à tous les excès au nom de leur indépendance.

Il est bon de leur rappeler qu’iIs ne sont pas indépendants, mais au service des français pour rendre la justice, qu’il est parfaitement légitime qu’ils puissent être observés dans leurs œuvres.

Cette idée, franchement je ne l’avais pas vu venir. Bravo M. Dupont-Moretti.

Il y a longtemps que j’enregistre mes plaidoiries. Pas les débats c’est interdit, mais ma plaidoirie évidemment que non. C’est ma propriété intellectuelle, je considère qu’à ce titre je suis en droit de l’enregistrer.

Il ne reste donc plus que les crapules du fisc qui refusent l’enregistrement, sans droit d’ailleurs. J’ai des procès en cours à ce sujet, dont un aujourd’hui, mais qui a été reporté au 15 Mars 2021. Dommage, quelle symbolique…

Donc, seul le débat oral et contradictoire des vérifications fiscales est interdit d’enregistrement, uniquement pour permettre aux agents du fisc de le bidouiller à leur aise.

Allez, un espoir, à l’occasion d’un remaniement, Dupont-Moretti passe aux finances, et hop, le tour est joué, il décide que le contrôle fiscal peut être filmé.

Ça changerait tout…

Dupont-Moretti a mis le feu à la magistrature, les parasites ne vont pas se laisser cramer sans rien dire, ça va être rock and roll…

On en reparlera sans doute. En ce qui me concerne, cette nouvelle change tellement de choses, que j’en suis sur le cul…

Bien à vous. H. Dumas

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Avec la magistrate Anne-Marie LAPRAZ, DUPONT-MORETTI a du souci à se faire, en admettant qu’il veuille transformer la justice, la rendre juste…

Des Lapraz, les tribunaux en sont farcis. La Lapraz dont je vais vous parler officie comme Juge de l’Exécution au Tribunal de La Rochelle.

Toujours poursuivi par le fisc, qui paralyse ma trésorerie pour une facture imaginaire, je n’arrive pas à payer les charges de copropriété d’un immeuble, dans lequel ma société de loueur en meublé possède plusieurs maisons.

Les sommes sont sévères puisque ce n’est pas moins de 250.000 € qui sont réclamés par le syndic. Même si les calculs sont largement excessifs, il n’en reste pas moins que je dois une somme conséquente au syndicat de la copropriété, que j’aimerais bien la lui payer.

Le contexte immobilier étant favorable, je vends trois maisons, à prix modeste, pour payer tout cela.

Comme me le permet la loi, article L322-1 et article R322-17 du Code des procédures civiles d’exécution, je saisis le JEX sans avoir besoin d’un avocat.

Retenez bien que je le saisis d’abord pour payer le syndicat de copropriété. Pour le solde, je souhaite pouvoir en disposer, la créance fiscale étant sans fondement.

En tout état de cause, la créance du fisc est toujours contestable, elle l’est aujourd’hui en pourvoi, mais elle est aussi largement garantie par le solde des maisons attribuées à cette créance.

Ma démarche qui vise à payer le syndicat de copropriété, ne modifie en aucune manière les garanties du fisc pour sa fausse créance.

Tout cela me parait clair, allant dans le sens de la sauvegarde de mon entreprise de location en meublé, respectant la copropriété, me préservant pour la fausse créance fiscale jusqu’au terme de mes droits de contestation et maintenant les garanties du fisc..

Bref, je ne m’inquiétais pas pour l’issue de ma demande dans le cadre d’une justice honnête, cherchant à ménager le droit, l’intérêt des justiciables, la vie économique des entreprises.

Hélas : “Parole, parole, parole…. encore des mots, toujours des mots…”

La réalité du pillage, de la lâcheté et de la connivence, m’a rattrapé encore une fois.

En cliquant sur ce lien https://ahp.li/d67d6079850c9533f64f.pdf vous pouvez lire l’incroyable jugement de la LAPRAZ.

Le pillage

Premier aspect : l’opportunité. Contre toute attente, le syndicat des copropriétaires va plaider contre moi, alors qu’il est le bénéficiaire des ventes envisagées, qu’il hurle comme un putois affirmant vouloir être payé le plus vite possible… Cela vous parait incompréhensible ?

Pas complètement, certains dans ce syndicat espèrent pouvoir acquérir à bon compte des maisons lors de la vente aux enchères lancée par les services fiscaux… LAPRAZ est à leur service, elle roule pour eux, sans hésitation….

Deuxième aspect : l’opinion publique. La même qui en 1940 pillait allègrement les juifs, pille aujourd’hui tout possédant passant à sa portée. Les français ont une haine viscérale du possédant.

Ils adhèrent à la stigmatisation de celui qui, qualifié artificiellement de fraudeur fiscal, peut être haï à loisir, dépossédé, projeté dans la misère et finalement tué, sans problème, avec l’acquiescement de tous.

Bercy représente l’opinion publique avec zèle, ses tueurs à gage sont chéris et protégés par la justice, ils œuvrent en toute impunité.

La lâcheté

C’est une exclusivité de notre justice, qui n’a d’égale que sa lenteur, ses dogmes et sa partialité induite, son irresponsabilité, l’ensemble déguisé et sacralisé en “indépendance des magistrats”.

Sur tous ces points la LAPRAZ fait très fort.

Tout simplement elle ne juge pas, elle prétend que l’avocat qui a déposé ma demande n’est pas de La Rochelle, que donc la procédure est nulle, ce qui lui parait fondamental… au-dessus de tout…. N’est-elle pas, elle, au-dessous de tout en agissant ainsi ? A vous de juger.

Car, quand-même, ne l’oublions pas, ma saisine, qui vise une demande de vente amiable, peut être déposée sans avocat.Non seulement elle ne juge pas, mais elle me colle pour 7.000€ de pénalités, parce que je l’agace.

Elle se permet de me traiter de procédurier et de mauvais payeur, alors que je suis la victime d’une bande d’escrocs qui se font passer pour des saints : le fisc.

LAPRAZ oublie que, dans ce pays, obtenir justice suppose vingt ans de procédures, c’est ce que j’ai subi pour la succession de ma mère face aux attaques du fisc.

Vingt ans… pour gagner, c’est être procédurier pour LAPRAZ. Pour moi c’est la démonstration de l’incapacité des magistrats, de leur partialité, de leur malhonnêteté hors de toute raison, de toute logique, de toute justice.

Et oui, c’est cela LAPRAZ que prouve votre jugement, intégralement véreux.

Où sont la raison, l’humanité, l’équité, la justice dans ce jugement…. Champagne à celui qui en trouve, ne serait-ce qu’une miette.

Je ne vois que le délit pénal de votre part de “non-assistance à personne en danger”, qu’il va bien falloir assumer…

La connivence

Il paraitrait que c’est pour le bien du justiciable que la présence de l’avocat et ses honoraires sont obligatoires. Moi je veux bien…

Mais je constate que l’avocat est l’otage du magistrat… qui peut lui pourrir la vie impunément, en le faisant perdre systématiquement.

Alors, un avocat otage des magistrats. Quel est le gain pour le justiciable ?

Et un avocat qui, en plus, doit être attaché au tribunal devant lequel se plaide votre affaire. Cela ne vous parait pas un peu combines et compagnie ?

Soyons sérieux, il s’agit d’une obligation scandaleuse, qui n’apporte rien au justiciable et tout aux deux protagonistes de la connivence, le magistrat et l’avocat.

OUI, Soyons sérieux

Il y a vingt ans que j’accumule les actions mortifères et leurs révoltants résultats pour prouver que notre société est pourrie jusqu’au trognon. Car, le dire sans apporter les preuves c’est se ranger du côté des complotistes qui ne rêvent que de comploter à leur bénéfice, pas à changer le système pour retrouver tout simplement la liberté et le plaisir de vivre.

Nous devons ce combat à nos enfants — petits-enfants en ce qui me concerne –.

Quelle chance avons-nous de sortir intelligemment du merdier qui nous étouffe, dans lequel les porcs qui nous gouvernent se vautrent à loisir ?

Aucune. Vive la future révolution, sortons les piques…

Bien à vous. H. Dumas

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Lyssenko pas mort !

Lyssenko pas mort !

Personne ne pouvait imaginer que l’extraordinaire histoire de Lyssenko, modeste technicien agricole devenu le grand maître de la science en Union soviétique, se renouvellerait un jour, et surtout pas en France, haut lieu de la connaissance scientifique et de la liberté de pensée. Et pourtant c’est ce qui s’est produit en cette année 2020 et qui se poursuit inexorablement au rythme de l’échec des autorités à maîtriser les effets de l’épidémie de coronavirus.

Lyssenko fut le fruit d’une dictature idéologique, celle du communisme. En France, c’est une dictature du même type qui sévit, celle de l’Etat et de son administration. On n’y a aucune peine à reconnaître tous les symptômes du soviétisme triomphant, à commencer par l’existence d’une vérité officielle devant laquelle chacun doit s’incliner.

Lors du déclenchement de l’épidémie, le professeur marseillais Didier Raoult fit sensation en annonçant qu’il avait mis au point un traitement peu coûteux qui enrayait l’action du virus. Il ne fallut pas longtemps pour que se déclenchât une virulente offensive de la science officielle, organisée en hauts comités et hautes autorités, sous l’éminente direction du ministère de la santé. Raoult fut voué aux gémonies, traité de charlatan, et l’on put craindre pour lui un goulag que l’on eût créé pour la circonstance. N’oublions pas que les contradicteurs de Lyssenko furent liquidés de cette façon. La France est en retard à cet égard, mais l’on voit bien se dessiner la tendance à travers les propos officiels.

Les deux thèses en présence sont faciles à comprendre. Le Pr Raoult affirme que l’infection doit être traitée dès son début par deux médicaments associés, utilisés depuis des décennies et ne présentant aucun danger aux doses prescrites. La doctrine officielle a beaucoup varié, commençant par tenter de mettre en exergue la dangerosité imaginaire de ces médicaments, avant d’y renoncer face à la révélation des études truquées sur lesquelles elle se fondait, puis, incapable de prouver quoi que ce soit, en donnant consigne à tous les médecins de plateaux télévisés, de répéter l’antienne : « L’hydroxychloroquine ne marche pas. »

On en est toujours là. A ceci près que le confinement féroce imposé en France a retardé l’installation d’une immunité collective et que de ce fait le virus circule encore dans notre pays et qu’il fait quelques victimes chez les personnes âgées.

Les officiels se refusent à avouer leur dramatique échec et rêvent d’un nouveau confinement qui ferait taire la contestation et les accusations.

C’est ainsi que l’économie sinistrée ne parvient pas à engager son redressement et que l’Etat l’inonde de milliards empruntés qui ne manqueront pas, à terme, de ruiner définitivement notre pays.

Les mirobolants éditorialistes des plateaux de télévision ne nous livrent jamais la très banale explication de ce drame français : L’Etat, son gouvernement et son administration redoutent par-dessus tout de perdre le contrôle de la société. Cela a failli arriver avec les gilets jaunes, et c’est pour cela que Macron a choisi la force contre eux, sachant qu’une négociation signifierait la fin de la tyrannie administrative. De même, l’irruption d’un Raoult peut bouleverser le paysage politique et chasser du pouvoir la caste maléfique et prébendière qui s’en est emparé.

Pauvre Raoult, gaulliste respectueux de la démocratie, transformé en factieux par les héritiers de la défaite, jamais lassés de trahir et prêts à tous les mensonges pour tromper la colère du peuple !

La seule mesure de bon sens consisterait à autoriser enfin les 100 000 médecins généralistes à prescrire à  toute personne contaminée, sous leur responsabilité et en application du serment d’Hippocrate, le traitement qui leur paraît approprié. Gageons qu’il ne faudrait pas longtemps pour que ce maudit virus soit oublié et que la France retrouve enfin confiance dans la vie.

Claude Reichman

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Quel impôt et pourquoi faire ?

Oscar Wilde, qui avait le sens de la formule, déclarait : En ce monde il y a deux choses inévitables la mort et les impôts !

Et encore ne connaissait-il pas la situation française d’aujourd’hui !

Alors, certes, l’impôt constitue clairement une extorsion de fonds légalisée (l’impôt est voté par le parlement constitué par les représentants des citoyens électeurs ou non) mais un Etat ne peut pas fonctionner sans impôt et la déclaration des droits de l’homme de 1789, texte fondateur de notre république et de l’Etat de droit, prévoit explicitement la contribution de chacun au fonctionnement de l’Etat.

L’impôt apparaît donc comme un mal nécessaire mais encore faut-il définir le rôle de l’impôt et pour cela répondre à une question : qu’est-ce qu’on attend de l’impôt ?

On peut y répondre de deux façons car il y a deux grandes conceptions de l’impôt :

– l’impôt selon la déclaration des droits de l’homme de 1789.
C’est un impôt technique limité aux missions régaliennes c’est à dire destiné à financer l’armée, la justice et la police pour assurer la sécurité des citoyens ainsi que le financement d’investissements sur le long terme (routes, bâtiments publics…) mais aussi des guerres. Il est en général d’un montant relativement faible.

Il s’agit d’une conception plutôt libérale du fonctionnement étatique énoncée à une époque où le collectivisme marxisant n’était pas encore apparu et c’est aussi la conception anglo-saxonne puisqu’au Royaume Uni le taux des prélèvements obligatoire est très sensiblement inférieur à la moyenne européenne.

Est-il utile de rappeler que cette conception est très minoritaire en France et il suffit pour cela de se rappeler que 52% des électeurs à la présidentielle de 2017 ont voté pour un candidat collectiviste de gauche ou de droite !

– l’impôt dans la France d’après 1945.
C’est un impôt politique, comportemental, égalitariste, qui prétend remodeler la société mais très inégalement réparti puisque, clientélisme politique oblige, la fiscalité française est lourde, instable et mal répartie (57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu tandis que les 10% les plus aisés en paient 70%).

Il est situé au niveau maximum de la pression fiscale, et, de fait la France applique les impôts et les prélèvements obligatoires les plus lourds du monde occidental et de l’Union Européenne.

Cette conception fait largement la place à une conception collectiviste de la société au sein de laquelle l’Etat administratif est au centre du pouvoir, de la société et de l’économie ; ce qui est une hérésie puisque le fonctionnaire, qui vit par définition dans un monde protégé, ne connait rien aux mécanismes économiques !

Cette fiscalité française a beaucoup évolué et a connu, depuis 50 ans, une très forte dérive liée, elle-même, à une forte dérive des couts de fonctionnement de l’Etat ; laquelle n’est malheureusement pas due au hasard … dans la mesure où, bien sûr, elle permet de verser de nombreuses aides sociales mais aussi d’entretenir une armée de fonctionnaires.

Car nous avons en France un secteur public anormalement développé par rapport à la moyenne européenne et bien évidemment cela a un cout direct et indirect.

Le cout direct est facile à déterminer : c’est le montant de l’impôt collecté tous les ans tel qu’il apparaît dans la loi de finances. Le cout de la masse salariale et des retraites versées du secteur public y est indiqué ; réserve étant faite toutefois que le montant à provisionner des retraites futures à verser pour ce secteur public est soigneusement occulté alors qu’il représente des milliers de milliards €.

Le cout indirect, c’est l’impact de ces prélèvements sur le reste de l’économie et cet aspect de la fiscalité est là aussi soigneusement tenu secret pour la plus grande part de la population. Il faut être conscient que l’impôt est un prélèvement sur la richesse produite et que ce prélèvement, par définition, n’alimente pas la consommation des ménages et prive les entreprises des ressources nécessaires non seulement pour leurs investissements mais aussi pour l’embauche de salariés !

L’explication tient à un problème structurel pratiquement incontournable et peu susceptible d’être modifié à l’avenir : une partie importante de la population vit de l’impôt payé par les autres. Il s’agit notamment des fonctionnaires et des employés des entreprises publiques (type SNCF ou RATP) dont la survie dépend de subventions massives. Et ces personnes, sans en être toujours conscientes, sont en fait à la charge de la collectivité privée qui se réduit à 43% du PIB ; ce qui représente évidemment un effort totalement disproportionné par rapport à la part de cette dernière dans l’économie.

On comprend alors pourquoi l’impôt sur les sociétés est le plus lourd d’Union Européenne, de même que les impôts sur la production ; et après on s’étonne du manque de compétitivité des entreprises françaises et de la désindustrialisation du pays depuis 40 ans !

On comprend aussi pourquoi les impôts sur le patrimoine et sur les successions sont aussi les plus lourds d’Europe !

Car, lorsqu’un pays a atteint 57% de dépenses publiques rapportées à son PIB (en passe d’atteindre 70% pour 2020), qu’il a le plus haut taux de dépenses publiques en termes de PIB de tous les pays de l’OCDE, le plus haut taux de transferts sociaux du monde, les plus hauts prélèvements obligatoires, le plus haut taux de fonctionnaires par habitant, il faut inévitablement en payer le prix !

En outre, cette prédominance du secteur public dans tous les secteurs a d’autres conséquences moins visibles … mais tout aussi néfastes !

-le fait que l’administration se retrouve dans tous les rouages du pays, à tous les niveaux, aboutit de facto à une prise de contrôle du pays par celle-ci c’est à dire que le pouvoir, souvent issu des rangs mêmes de l’administration, ne fera jamais rien qui puisse remettre en cause la situation des fonctionnaires et cela explique, pour une bonne part, l’absence totale de réformes malgré une dégradation constante de la situation.

Ainsi, il faut être conscient que la réforme des retraites avec son maintien ridicule de la répartition (dont tout le monde sait qu’à moyen terme elle va dans le mur), est liée à la volonté de maintenir les avantages des fonctionnaires dont les retraites sont payées par les cotisations des autres dans un pays où les élus et dirigeants sont des fonctionnaires et sont élus par leur catégorie socio-professionnelle.

-l’action de l’administration étant essentiellement motivée par des considérations d’ordre hiérarchique et, au niveau de la haute administration de politique politicienne, elle n’agit jamais en tenant compte des considérations économiques ; ce qui explique les nombreux fiascos qui émaillent l’action publique. Ainsi, le secret du TGV est qu’il n’est pas rentable (sauf sur la ligne Paris-Lyon) notamment parce que toutes les études de marché ont été bidonnées. Cela explique que la SNCF soit structurellement déficitaire puisqu’elle a opté pour le tout TGV (notamment parce que tous les élus voulaient leur ligne et leur gare dédiée, clientélisme politique oblige). S’il fallait payer le billet de TGV à son juste prix il faudrait … en doubler le prix avec à la clé une fuite de la clientèle au profit de l’avion.

On peut citer aussi le mécanisme des subventions pour nombre de secteurs économiques considérés comme « stratégiques » par le pouvoir à commencer par la presse dont tout le monde a pu constater la servilité …

-la caractéristique française est qu’il n’y a jamais de frein à la dépense publique ; laquelle a cru dans des proportions inouïes ces 40 dernières années avec, comme corollaire, une augmentation de la fiscalité parce que l’Etat administratif, en l’absence de toute régulation, veut sans cesse étendre ses domaines d’intervention et que, dans la logique de l’administration, toute mission supplémentaire ouvre nécessaire « droit » à impôt supplémentaire …

Et cette augmentation de la pression fiscale ne finit par s’arrêter que lorsqu’il y a une résistance de la population telle que celle des gilets jaunes (historiques c’est à dire ceux du début).

Les français sont en général mécontent du montant des impôts qu’ils paient mais ils devraient commencer par se poser la question de ce qu’ils attendent de l’impôt afin de pouvoir ensuite en discuter la nature et le montant ; surtout que, malgré des recettes fiscales supérieures à 1.000 Md € par an, en augmentation constante, les fameux services publics sont en dégradation constante (sécurité, éducation) quand ils ne sont pas carrément supprimés !

Mais on connait le subterfuge utilisé par l’Etat fonctionnaire pour masquer ces insuffisances et ces ratés et calmer la population : distribuer des aides et des subventions qui masquent temporairement le problème … sans le résoudre ! On gère à court terme en déplaçant le problème dans le temps et surtout après les élections comme sont en train de faire E Macron et son gouvernement !

Ainsi, les aides sociales (bien souvent financées par l’emprunt) servent à masquer la diminution constante des 30 dernières années du PIB par habitant comparativement à des pays comme l’Allemagne, les Pays Bas ou la Suisse !

De même, le récent plan de soutien ou de relance de 100 Md € ressort du même objectif mais n’a de sens, en ce qui concerne l’emploi, que pour les entreprises qui retrouveront rapidement leur chiffre d’affaires d’avant la crise ; mais qui peut le savoir à ce jour ?

-Un véritable dévoiement de l’impôt
Cette conception française aboutit en fait à un véritable dévoiement de l’impôt dont le but devient obscur et comme il n’y en n’a jamais assez, l’Etat administratif entretient une armée de fonctionnaires à Bercy dont le seul but est de traquer le dernier € disponible ; aidé en cela par une législation complexe et une justice administrative dont le niveau de complicité avec l’Etat administratif a depuis longtemps dépassé le stade de l’indécence !

Le problème de cette conception collectiviste de l’impôt est qu’à la fin plus personne ne comprend pourquoi il paie et à quoi sert ce qu’il paie et le risque est alors celui d’un refus de l’impôt dont les gouvernements ont bien pris conscience ; ce qui les amène à parer tout nouveau prélèvement des vertus de la solidarité ou encore en utilisant la grosse ficèle de la culpabilisation de l’individu pour sauver une planète en grand danger (impôts climatiques).

Cela explique que le rendement de l’impôt soit exceptionnellement élevé mais aussi que les performances économiques globales soient si mauvaises !

E Macron dont le but essentiel dans la vie est de se faire réélire en 2022 a décidé d’améliorer la stratégie de l’Etat fonctionnaire et de « lever le pied » (temporairement) sur la pression fiscale en annonçant que l’endettement faramineux accumulé ces derniers mois (la dette publique a bondi de 100% à 114% du PIB à 2.638 Md € fin juin ; dans l’attente d’un chiffre définitif pour la fin de l’année qui devrait dépasser 117,5%) ne sera pas remboursé par l’impôt ; ouvrant la voie à un endettement public sans limite dans le but essentiel de faire croire à la population que le gouvernement contrôle la situation et que tout va bien !

Seulement, on n’est pas obligé de croire pareil mensonge et il faut être conscient que cette situation ne pourra évidemment connaitre qu’un dénouement catastrophique en 2023 ou plus tard lorsque les vannes du crédit se seront fermées.

Fidèle à la pratique administrative française, E Macron ne fait que déplacer grossièrement dans le temps la question de la pression fiscale qui sera « nécessaire » pour faire face aux dettes accumulées.

On peut donc légitimement considérer que cette conception si française de l’impôt constitue non seulement un dévoiement mais une véritable violation des textes fondateurs de notre république avec un constat sous-jacent qui n’est jamais évoqué : une incapacité à résoudre les problèmes et à faire des réformes.

Il faut enfin être conscient que si nous n’étions pas dans l’€, la France, avec son niveau de dépenses et de dettes, aurait déjà fait défaut sur sa dette ; avec toutes les conséquences que cela comporte en ce qui concerne la chute du niveau de vie et la ruine des épargnants !

Les politiques passent et les fonctionnaires restent et le pays continue à s’enfoncer dans ses problèmes …

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Leros

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

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L’ennui avec la laïcité est qu’elle est devenue une religion.

Au départ, l’idée était bonne de séparer les intérêts des croyants des intérêts de ceux qui n’éprouvaient pas le besoin de croire, qui étaient donc libres et entendaient disposer de leur liberté. C’était le principe de la laïcité.

Cette séparation s’appliquait, avec bonheur, à tous les centres d’intérêt humains, culturels, scientifiques et économiques. Ce fut un réel progrès.

Quant aux croyants, il ne faut pas se cacher qu’ils sont fatalement manipulés, généralement globalement, mais ils sont demandeurs et donc consentants.

Le principe est le suivant : une abstraction, non révélée expérimentalement, souvent appelée Dieu, tient entre ses mains le destin du croyant, enfin c’est ce qu’il croit.

Cette abstraction s’occupe de l’immédiat terrestre et du futur qui suit la mort. Un système de récompense et de punition est établi, censé motiver les décisions de l’abstraction au profit ou au détriment du croyant.

Une armée d’initiés, croyants eux-mêmes ou non, cela n’est jamais très clair, est chargée d’encadrer les croyants, en fait métier. Cela leur procure un pouvoir par procuration — mais d’une abstraction – sur les croyants qu’ils cornaquent.

La plupart du temps, et très rapidement, ces initiés abusent du pouvoir que les croyants leur confèrent ou admettent.

Alors, la misère morale et matérielle s’abat sur les pauvres croyants et la richesse inonde les initiés. Au milieu, une bande de faux-culs arrive à tirer son épingle du jeu, ce sont les croyants non pratiquants.

En France, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand, catastrophe, la laïcité est devenue une religion.

L’abstraction l’Etat — garante de la laïcité — est apparue au plus grand nombre parée de tous les atouts de la divinité. S’occupant de la vie de chacun, édictant le bien et le mal dans les consciences, gérant les biens matériels et immatériels de tous, supprimant la vie privée, les secrets personnels, exigeant la soumission totale et la dépossession de tous à son profit.

Soudain religion, la laïcité ne peut évidemment plus jouer son rôle de protection pour les non croyants, dont le nombre est en chute libre. L’Etat laïc-religieux s’étant emparé de tous les leviers sociaux et personnels est difficilement contournable, peu osent le contourner.

L’Etat laïc-religieux ne peut pas accepter d’autre religion. Toutes les religions sont prosélytiques et monolithiques, c’est dans leur nature profonde.

Le conflit aujourd’hui se tend. Notamment entre les croyants musulmans et les croyants laïques — ces derniers ont absorbé la plus grande part des anciennes religions, catholicisme et protestantisme –. Les musulmans pensent que celui qui ne croit pas en Allah n’a pas sa place sur terre, les croyants laïques pensent la même chose pour celui qui ne croit pas en l’Etat.

Darmanin, faux-cul en chef, a beau afficher son désir de collaborer avec l’islam, il ne rêve en réalité que de le dominer sur ses terres où ses disciples lui échappent.

Ca va cogner.

Ce n’est pas la première fois que l’Etat est déifié. Mussolini l’a fait, avec un succès éphémère. Cela a aussi dégénéré en guerre après les accords hypocrites du Latran.

L’affaire du Covid19 est typique de la contrainte religieuse, de la croyance en une abstraction imaginée comme recours, ici c’est l’Etat sous sa forme Sécurité Sociale.

Car la religion laïque est une trilogie, il y a l’Etat et ses deux filles, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale.

En dehors de la religion, pas de salut face à une catastrophe surnaturelle : la grippe sévère. Donc la Sécurité Sociale, fille du Dieu-Etat, prend le pouvoir absolu sur les âmes et les consciences, mais aussi sur les corps. Elle exclut, bannit, dicte, impose, sans trop de résultat, mais finalement pas moins que toutes les autres religions dans pareil cas. L’essentiel est d’y croire.

Le lynchage des non-croyants est pour demain, il faudra bien rendre des comptes face à l’échec qui se dessine, et les religions ont ce point commun que la faute est toujours attribuée à l’autre.

En tant que non-croyant je suis pris ces jours-ci de vertiges quand je vois ce qui se prépare, alors que je sais que ma place dans la charrette est de droit.

Nous y serons peut-être ensemble, allez savoir…

N’est-ce pas André Malraux, ce pilleur de trésors, qui disait : “le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas” ? Il ne pensait peut-être pas à ce final explosif.

Bien à vous. H. Dumas

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L’hystérie suicidaire

Il est clair que nous traversons une crise d’hystérie collective.

L’apparence, la rumeur et l’opinion publique lient majoritairement cette hystérie au danger du Covid 19, réel ou supposé. Cela sans malice pour les gens simples, en imaginant toutes sortes de complots pour les plus paranos.

Peu se demandent quelles sont les raisons profondes de cette crise.

Face aux différentes catastrophes sanitaires, climatiques, sociétales, physiques que l’humanité subit journellement, en quoi une grippe, même violente et un peu plus mortelle que les autres, justifierait-elle ce qui se passe ?

Il ne peut objectivement y avoir aucun lien réel entre le Covid19 et la panique mondiale qui nous est décrite, heure par heure, accompagnée d’une comptabilité invraisemblable – probablement totalement fausse – des morts et des contaminés.

Qu’elle est la vraie origine du séisme, sa profondeur et son intensité ?

Voici ma modeste opinion.

D’abord la surpopulation.

Il n’est pas douteux que l’homme n’est pas fait pour l’entassement du type fourmilière, s’il était une fourmi cela se saurait. La planète peut probablement supporter 7 milliards d’êtres humains et sans doute plus, mais les entassements des mégapoles sont eux inhumains.

Les zoologues connaissent parfaitement les ravages qu’engendrent la surpopulation d’une espèce en un lieu donné.

Dans les mégapoles et les grandes cités le seuil de surpopulation naturellement acceptable est largement dépassé à l’aide d’artifices convenus tels que l’idée de la protection fournie par le groupe, de la chaleur humaine, du partage commun, de la force du groupe et de la dissolution de l’idée de responsabilité, de la communauté rassurante, de la sectorisation des obligations vitales, etc…

Tous ces artifices repoussent les stigmates de la surpopulation, mais il suffit d’une étincelle et c’est la panique.

L’étincelle c’est la peur que la présence de l’autre génère soudain, au lieu de la confiance que l’on croyait qu’il procurait. La densité alors provoque la panique.

Pas de peur en Lozère où l’on se fout du covid19 comme de sa première guigne. Il y a toute la place voulue pour la distanciation et les gestes barrières.

Le mal venant soudain potentiellement de l’autre est une maladie des grandes villes, de la surpopulation.

Ensuite la passion qui fait accepter le risque.

Vivre est risqué. C’est incontournable.

Le risque peut être oppressant, violent, alors seule la passion, l’engagement permettent de le dépasser.

Or nous sommes une société où mondialement la passion est traquée, la norme et l’uniformité sont la règle. La fantaisie est réservée aux détails, à tout ce qui n’est pas vital. L’idée de la réussite est la sécurité, l’exact opposé de la vie.

Sans passion pas de prise de risque, sans prise de risque pas de vie, pas d’avenir.

Le refus du risque est la porte ouverte à la panique. Une foule allergique au risque est une foule anxiogène, que la panique hystérique guette.

C’est cet état d’esprit qui, de mon point de vue, donne corps en ce moment à cette folie peureuse pour une situation grippale d’une banalité affligeante, mais effectivement modérément dérangeante pour le plus grand nombre, mortelle pour quelques-uns.

Enfin la compétition

Disons l’esprit de compétition, qui n’est plus accepté. Qui est la marque du mérite, alors que nous vivons dans une société de l’appartenance.

La compétition suppose que le meilleur soit en tout temps et en tout lieu celui qui est choisi pour rejoindre l’élite, sans laquelle aucune société ne peut se structurer.

L’appartenance ne choisit pas le meilleur mais le plus proche, par ses liens amicaux, parentaux, d’obédience, de croyances partagées. Elle suppose de multiplier les signes d’appartenance, souvent très couteux.

C’est ainsi qu’au lieu de simplement donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui ne coûte rien, les membres de nos sociétés sont amenés à dépenser des fortunes en achats de signes ou conventions d’appartenance, pour se faire une place dans la société. Cette course aux signes extérieurs ou à l’intégration à  des groupes privilégiés coute une énergie fabuleuse, exactement inversement proportionnelle aux satisfactions que l’on en retire, minimes.

Dans ces conditions, la pression de la surpopulation génère facilement un dégoût des obligations liées à l’idée d’appartenance et sape le moral des troupes. Elles s’effondrent.

La réalité

Voilà donc les trois hypothèses qui me viennent à l’esprit pour essayer de comprendre l’incroyable hystérie que nous vivons et dans laquelle nous sommes tous forcément entrainés, que ce soit en l’acceptant ou en la combattant.

Quelle étrangeté…

Bien à vous. H. Dumas

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Pour en finir avec le Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine. Sauvé en 2/3 mouvements…

CE JOURNALISTE N’EST PAS HORS SOL COMME CES GENS  QUI NOUS DIRIGENT DE LEURS BUREAUX ET VIVENT SUR UNE AUTRE PLANETE: LA PLANETE ENA…

Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a été testé positif à la Covid-19 il y a 10 jours. Souffrant de violents symptômes, il a décidé de suivre le traitement controversé préconisé par le Professeur Raoult. Il raconte la maladie et les effets du traitement, presque immédiats.

Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult.
Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult. – Paul Molga

C’est le 13 septembre que Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a ressenti les premiers symptômes de la Covid-19 : “Grosse fatigue, mal de tête, violentes courbatures, frissons. C’est quelque chose de nouveau dans l’organisme, ce n’est pas vraiment une grippe, c’est plus violent que ça. On se sent habité, par des êtres, des virus qui sont inconnus du corps.” Très vite, Paul se rend à l’IHU Méditerranée Infection pour faire le test. Le diagnostic tombe et après une batterie d’examens, les médecins lui proposent de suivre le traitement du Professeur Didier Raoult.

Le mercredi 16 septembre, médicaments sur la table, Paul peut commencer le traitement : azythromycine une fois par jour pendant cinq jours, hydroxychloroquine trois fois par jour associée à du zinc. Et les effets sont très rapides.

“Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués.” – Paul Molga

Au fil des jours, Paul se sent de mieux en mieux. Dès le vendredi, il a même la sensation de ne plus ressentir de symptôme. Mais il doit tout de même poursuivre le traitement pendant 10 jours. Un traitement parfois plébiscité, parfois très critiqué, notamment dans le milieu médical. Début juin, l’essai clinique britannique Recovery concluait même que l’hydroxychloroquine ne montrait “pas d’effet bénéfique” pour les malades de la Covid-19.

Paul Molga assure qu’avant de le suivre il n’était “ni anti ni pro Raoult”Il a voulu tester pour se soigner : “Ce qui m’étonne, c’est la violence qu’on fait subir à ce traitement et à l’hydroxychloroquine. On a quand même parlé de poison alors que c’est un médicament dont on connaît les effets depuis 70 ans, il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n’a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament.”

En tant que journaliste il reconnaît avoir été curieux de tester ce que certains appellent “la potion du druide”“J’avais entendu, comme beaucoup, des témoignages de malades qui guérissaient du protocole Raoult.”

“C’est ma vérité, ce n’est pas une vérité absolue. Moi j’ai pu le tester, je vois les effets et je vois aussi les gens qui n’ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois.”

Ce mardi 22 septembre, donc un peu plus d’une semaine après les premiers symptômes, Paul Molga se sent mieux, il ose même prononcer le mot “guérison” : “Je n’ai plus aucun symptôme.” 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-il-raconte-son-traitement-a-l-hydroxychloroquine-1600762347?fbclid=IwAR1Bo_btpz0WNFe3UCwXFXgSAJoCNzs1zCUmyeYgh4Dv3lnyn-Lm0qcv

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Les pauvres ne peuvent pas s’en sortir avec le capitalisme !

Sacrée information et percutante s’il en est !

Et pour la justifier, la personne qui me l’a proférée a ajouté : « La preuve : ils mangent de la merde qu’ils achètent à Lidl » (sic) !

Là où ça devient intéressant c’est lorsque l’on sait qu’elle émane d’une personne réputée instruite et intelligente puisqu’il s’agit d’un professeur d’université (mathématiques et physique) …

Quel crédit peut-on accorder à une telle déclaration qui contient évidemment plusieurs sous-entendus qu’il convient de mettre en évidence ?

  • Les pauvres sont pauvres à cause du capitalisme,
  • Non seulement, ils n’ont pas les moyens d’acheter des produits de qualité mais leur pauvreté est exploitée par une enseigne de la grande distribution, symbole s’il en est d’un capitalisme sauvage, apatride …
  • Lidl ne vend que de la merde ce qui est bien la preuve que le capitalisme est nocif !

Examinons ces “vérités” calmement …

Le communisme des pays de l’est a-t-il enrichi les pauvres ?

A part un nombre effrayant de morts (200 millions) liés à la répression politique pour cause de « crime contre le peuple », un examen honnête de la situation oblige à reconnaître que le communisme ou le socialisme (on peut l’appeler comme on veut) n’a fait que maintenir en prison ses ressortissants tout en les privant des biens de consommation essentiels qui n’étaient réservés qu’à une élite favorisée (apparatchiks). En RDA, symbole flamboyant du socialisme triomphant, il fallait s’inscrire sur une liste d’attente et patienter plus de 15 ans pour pouvoir espérer faire l’acquisition d’une Trabant aux qualités routières plus qu’incertaines …

La Chine, à la fin des années 70, a renoncé au communisme au niveau économique, grâce à Deng Xiao Ping, lorsque ce dernier a pris conscience que le développement économique de la Chine ne pouvait passer que par l’initiative individuelle et la liberté au niveau économique ; même si le régime demeure encore une dictature communiste.

Il n’est pas contestable qu’il en est résulté un développement extraordinaire du pays qui, en 50 ans, est parti du néant pour presque ravir la première place mondiale aux USA !

En outre, la réalité du monde depuis ces 30 dernières années s’établit nettement en contradiction avec cette affirmation car, ce que l’on constate, c’est une amélioration considérable de la situation de la population mondiale puisqu’on est passé de 2.5 Milliards de pauvres à moins d’un milliard !

C’est certes encore trop de pauvres mais cette tendance à l’amélioration n’est due qu’au capitalisme et au développement des échanges et à la liberté économique mais en aucun cas au communisme !

Concernant plus particulièrement l’enseigne visée :

Visiblement, il n’est pas venu à l’idée de cet enseignant que Lidl a conquis un créneau commercial auprès d’une partie de la population en proposant, la plupart du temps, des produits de qualité à moindre prix et je ne cache pas d’y faire moi-même mes courses.

Par ailleurs, s’il y a effectivement des produits « de merde » qui sont vendus par cette enseigne (sans doute faisait-il référence aux hamburgers et autres sodas), il est bon de rappeler que ces mêmes produits sont aussi vendus dans les autres enseignes, sans aucun scrupule ; ce que l’on ne peut l’ignorer … sauf à faire exclusivement ses courses dans les magasins bio présumés ne vendre que des produits de qualité ou dans des épiceries haut de gamme !

En outre, cette affirmation est sujette à caution dans la mesure où il paraît évident que cette personne n’a jamais mis les pieds dans un magasin Lidl et parle sans savoir !

Car, en fait, non, Lidl n’exploite pas la pauvreté, l’enseigne s’est placée seulement sur un créneau commercial parce que tout le monde n’a pas les moyens d’acheter ses courses chez l’épicier de luxe ou dans des magasins bio et que finalement cela rend service à beaucoup de monde et qu’à la fin on n’est pas obligé d’acheter ces fameux produits de merde !

Quel constat en tirer ?

Certes le capitalisme n’est pas parfait et ne saurait être exempt de critiques mais, lorsqu’il est associé à la liberté économique, il est sans aucun doute un facteur d’amélioration de la condition matérielle des populations sur toute la planète !

Evidemment, parler de capitalisme c’est surtout évoquer la liberté individuelle et cela ne recouvre en aucun cas le capitalisme d’Etat ou l’Etat stratège ; c’est à dire celui qui brule en pure perte des milliards dans des projets industriels qui échouent systématiquement ou encore qui essaie de maintenir en vie, à coup de subventions massives payées par vos impôts, des entreprises zombies telles que la SNCF !

Car, il ne faut en aucun cas se référer à la France pour apprécier l’impact du libéralisme et du capitalisme puisque l’on sait que le pays consacre 57% du PIB à sa dépense publique ; ce chiffre étant en passe d’être porté aux environs de 70% « grâce » à l’interventionnisme étatique forcené pour « faire face » au Covid 19 !

Sans aucun doute, avons-nous affaire, avec cet enseignant, au bobo gaucho classique qui sévit désormais à tous les niveaux de la société et dans tous les médias jusques et dans les cercles du pouvoir ; qui vit confortablement, sans souci du lendemain et des fins de mois, tout en se donnant une bonne conscience sociale en se prétendant de gauche mais avec un portefeuille bien garni !

Il est en effet facile de s’affirmer « être de gauche » quand on est payé par les impôts des autres et qu’on cumule 4 mois de congés dans l’année tout en étant payé 5.000 € par mois pour 20 h de cours par semaine (au grand maximum) et qu’on habite dans les beaux quartiers !

Cette opinion se confirme lorsque l’on sait, puisque j’ai eu l’occasion de leur rendre visite, que cette personne et son épouse vivent dans un appartement récent ultra moderne d’une valeur estimée à 400.000 € (en région Bretagne) !

Inutile de vous préciser que cette personne est aussi écolo et anti voiture tout en prenant néanmoins l’avion pour rejoindre son bateau en Grèce … sans y voir d’ailleurs aucune contradiction !

C’est bien connu, les règles moralisatrices et autres que ces bobos écolos imposent aux autres ne s’appliquent pas à eux-mêmes ; résultat d’une démarche égocentrique et narcissique s’il en est !

Bien différente est la situation de la population dont je rappelle que la moyenne des salaires est de 1.700 € par mois et qui doit bien souvent gérer un budget serré dès le 15 du mois !

Accessoirement, compte tenu du système social en vigueur en France, il convient de rappeler que le taux de pauvreté y est beaucoup plus faible que dans les autres pays de l’OCDE ; mais bien entendu cette personne nous expliquera que tout cela c’est grâce à l’Etat alors que c’est seulement grâce à la prédation fiscale exercée par les fonctionnaires de l’Etat et au recours forcené à l’emprunt que ce système ne peut perdurer tout en occultant une réalité bien dérangeante : masquer la chute constante du PIB français par individu depuis les années 90 comparativement à des pays comme l’Allemagne ou la Suisse,

Nous avons donc affaire, au-delà d’un évident mépris de classe, à des propos moralisateurs de la part d’une personne qui n’a visiblement jamais mis les pieds dans un magasin Lidl et qui part de présupposés idéologiques négatifs tenant à la fois au capitalisme et à la nature de l’enseigne … tout en faisant partie, sans aucun complexe, d’une élite protégée ; comme dans les pays de l’Europe de l’est (apparatchiks).

En fin de compte, cette affirmation, bien qu’émanant d’un professeur d’université qui ne connait absolument rien à l’économie et qui vit dans un milieu ultra protégé de l’éducation nationale, est parfaitement stupide !

Justifier les méfaits réels ou supposés du capitalisme par le biais de la déformation des faits et de la réalité tout en occultant soigneusement la réalité de sa situation personnelle relève au minimum de la mauvaise foi, de la manipulation, de l’hypocrisie ou, pire, de l’aveuglement !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Lipsi

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

 

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L’héritage et le Droit de succéder


Le Droit de succéder ? Il n’y en aucun sauf celui donné par le potentiel défunt pour qui pourrait lui succéder. Cela appelle l’intelligence et le cœur de la filiation. L’intelligence va dire qui est capable de succéder ? La filiation est un peu importe en respectant le droit commun. Une manière de botter en touche.

L’intelligence s’enquière d’une survie de ses affaires ou de ses prolongations. La filiation simple ne s’en n’inquiète pas.

Advient l’Etat pour réglementer ce type d’affaires et fixer des règles à son grand profit.

Tout le monde sise France connaît un Notaire, un notable assermenté pour travailler dans des registres au profit du grand inquisiteur, capable de dénonciation selon Tracfin.

Mais pas toujours. Le mien a été capable de contourner les lois, ou plutôt de les interpréter pour faire en sorte que son client s’en sorte du mieux possible, ou plutôt un peu plus que beaucoup moins.

Reprenons notre propos sur le Droit de succéder. Vous n’êtes pas sans savoir que l’Etat a inventé à son profit, les droits de successions. C’est en toute logique car on, ils, eux encouragent une politique familiale pour financer un système collectiviste de retraites. Ainsi les enfants paient toute leur vie pour leurs ailleux – pas seulement les leurs mais aussi les autres, et repassent à la caisse pour succéder cette fois à leur arbre génétique. N’est-ce pas le principe la double Gabelle ou du rasoir « Gilette double lame », ne trouvez-vous pas ?

Pour ma part, j’ai 650000 € de droits de succession à payer sur dix ans, soit 65000 € à trouver en cash chaque année au premier janvier, une dette créée de nulle-part qui repose sur ma tête du jour au lendemain, selon le fameux Droit de succéder.

Pour payer un tel cachet, il faut créer beaucoup et payer les impôts et taxes récurrents en plus au fur et à mesure de la genèse de ces revenus, ou décider de vendre à l’encan pour ne pas être redressé sur une plus-value réalisée par rapport à l’évaluation notariale. L’enfer fiscal dans ses grandes œuvres !

Comprenez-moi bien ! Je n’ai pas fait un emprunt de 650 000 € pour développer ou restructurer une affaire, acheter une maison, ou payer des artisans pour la rénover et par là offrir du travail à des gens qui ont besoin de travailler pour gagner leur pain. Non c’est une dette créée de nulle part pour le bénéfice de l’Etat qui va bien entendu en faire tout ce vous savez : Du clientélisme, des salaires de fonctionnaires inutiles, des investissements dans des causes perdues bref jeter cet argent pour une bonne partie par la fenêtre, car le rendre compte n’existe pas pour ces affairistes quand ils font mine d’être responsables alors qu’ils ne le sont en aucun cas, sauf devant leur carrière et des effets de scènes .

Vous allez me rétorquer que si Bercy a estimé ma dîme ainsi, c’est forcément que je pouvais la payer en regard du patrimoine acquis. Mais un tel raisonnement est un quitus pour la spoliation en série que surenchère notre « ami » Mélenchon, l’afficionado du régime de Maduro sis Venezuela par l’inquisition, la nationalisation, la spoliation et la réquisition.

La chose que ne regarde pas Bercy, c’est l’état du patrimoine dans lequel je l’ai trouvé. Il ne faut attendre aucun audit sérieux de l’administration fiscale en la matière : Elle va se baser sur les dires du Notaire et peut-être vérifier ensuite dans des délais sous prescription, susceptibles d’être reconduits, non pas pour diminuer la sanction mais l’amplifier, avec sa grille de lecture iconoclaste. Le diable est dans les détails des lois d’inquisition édictée à cet effet. N’oubliez jamais que le système fiscal français est le plus performant au monde pour recouvrer l’impôt et ses prolongements de taxes en tout genre, ce qui rassure évidemment les prêteurs internationaux, mais pas les créateurs de richesses pour se développer sur le même territoire.

Le but de Bercy est de prendre, de rogner sur la propriété privée autant que possible non pas pour la protéger comme inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, mais pour installer sa prédation irréductible par ATDs, par la peur comme il est en train d’agir avec le Covid-19.

Ce qui me sidère dans cet état de fait est l’indifférence générale : Tu dois et tu paies, point barre, sans réfléchir. Personne ne se révolte collectivement, sauf les affiliés collectivistes patentés pour défendre leurs murs qui se fissurent. Les primal Gilets Jaunes ont fait une tentative de se grouper enfin pour une action divergente, mais vous avez bien remarqué l’assommoir du pouvoir en place, des collectivistes rameutés en bandes de pré-carrés, des agitateurs de seconde zone pour finir de réfuter toute rébellion sensée et crédible.

Monde sans lendemain qui va se fracturer de plus en plus dans l’incompréhension généralisée par la sous-culture économique et financière professée parmi nos écoles et nos médias subventionnés.

Par ce désastre qui arrive à toute vitesse, je ne vois vraiment pas comment un tel système peut survivre à moyen terme. Le Covid est peut être leur dernière tentative de dresser un rideau de fer, mais je doute qu’ils y parviennent à moins d’un vaccin promis et rendu obligatoire pour y infuser leur contrôle et « en même temps », la disparition des masses, selon la partition de la décroissance de nos écolos radicalisés. Un peu théorie du complot cette chute, mais quand on lit Orwell ou Ayn Rand, ils avaient écrit depuis bien longtemps ce qui est en train de se produire. On ne peut guère qualifier ces auteurs de complotistes devant la réalité de leurs prédictions, contrairement à l’astrologie et la Française des jeux qui ne sont que des opiums parmi d’autres pour ne rien faire.

Bien à vous.

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L’Etat est incapable de protéger les citoyens !

L’Etat est incapable de protéger les citoyens !

L’épidémie du coronavirus n’a rien d’un cygne noir. Ce genre de phénomène est consubstantiel à l’histoire de l’humanité. Le seul élément vraiment nouveau de cette pandémie, est qu’elle est la première à mériter vraiment ce nom. Elle s’est en effet rapidement étendue au monde entier, ce qui a mis en lumière le fait que celui-ci est désormais fait d’un seul tenant, dont aucune partie ne peut s’abstraire des autres. Au XXIe siècle, l’information et les voyageurs circulent à grande vitesse à travers la planète, et les endroits les plus reculés comme les plus peuplés font partie du même univers.

Pour défendre leurs citoyens, les Etats n’ont rien trouvé d’autre que de leur interdire de circuler. Vaine parade. En quelques semaines le virus a envahi tous les pays, progressant d’est en ouest. Mais l’interdiction de circuler s’est maintenue et renforcée au gré de la panique des dirigeants politiques. Le résultat n’est pas une catastrophe sanitaire, puisque le nombre des morts, même élevé, n’est guère différent du nombre habituel des décès partout dans le monde, mais un désastre économique mondial, l’humanité s’étant brutalement mise à l’arrêt pour la première fois de son histoire.

Or l’enjeu de cette pandémie était apparu très rapidement. Il s’agissait de préserver les personnes âgées, seules victimes présumées du virus. Une simple information, diffusée partout, aurait suffi à endiguer l’offensive de l’infection. Il fallait demander à ces personnes de s’isoler le plus possible, notamment dans les lieux clos, et d’éviter les réunions de famille. Aucune mesure coercitive n’était nécessaire, l’instinct de survie jouant son rôle comme toujours, surtout dans un monde « branché », c’est-à-dire informé de tout de façon instantanée.

Malheureusement, ce n’est pas l’option qui a été choisie. Mis en cause dans leur capacité à protéger leurs citoyens, les Etats ont voulu se mêler de tout, et les médias ont si bien relayé ces actions incohérentes que plus personne ne comprend quoi que ce soit à la situation et que tout le monde est inquiet.

Bien entendu, certains médecins, aidés que quelques journalistes, ont échappé à l’épidémie de panique et tentent de ramener le calme, mais leur action est jusqu’à présent restée vaine.

Quand la pandémie prendra fin, il faudra en faire honnêtement le bilan. Les Etats faillis devront se réformer. Les politiciens devront se faire à l’idée que leur mission n’est pas de parader au devant de la scène, mais de diriger le combat des hommes et des femmes pour vivre du mieux possible. A ce jeu, on peut prévoir de grands bouleversements dans le casting des importants.

Il va de soi qu’en France, les politiciens n’ont qu’une idée en tête : continuer comme avant. On attend encore un mea culpa, individuel ou collectif. A défaut, on peut s’attendre à ce que le cri « dégage » retentisse partout à leur endroit.

Le plus bel exemple d’incompréhension nous a été fourni par M. Macron qui, faisant un premier bilan des évènements, s’est écrié : « L’Etat a tenu ! » Comme si c’était le problème des Français. Ceux-ci sont en réalité des victimes de l’Etat, et les fonctionnaires constituent collectivement une armée d’occupation qui vit sur la bête. Les chiffres confirment sans le moindre doute ce terrible constat. Les dépenses publiques, dans notre pays, atteignent 57 % de la production, et ce pourcentage va être lourdement augmenté par les milliards déversés pour tenter de sauver l’économie et entièrement empruntés.

Le secteur privé, en France, a été réduit en esclavage par l’Etat. Cette situation éminemment malsaine a provoqué la révolte des gilets jaunes. Ceux-ci ayant échoué faute d’avoir su se donner des leaders responsables, d’autres révoltes vont se déclencher. Jusqu’à ce que le pouvoir tombe.

Les Romains nous ont donné le meilleur exemple. Au 5e siècle avant Jésus-Christ, la plèbe se retira sur le Mont Sacré et laissa l’aristocratie si démunie qu’elle lui concéda des tribuns qui la défendraient. Cette institution dura jusqu’à la fin de l’Empire.

J’ai parcouru la France pendant cinq ans, ces dernières années, de réunion en réunion, dans toutes les provinces, en conseillant au peuple de se retirer lui aussi sur un mont sacré que nous n’aurions aucune peine à trouver, tant il y a de collines au beau pays de France. Je suis convaincu que les gilets jaunes sont nés de cette longue prédication. Les gilets jaunes sont morts aujourd’hui, mais la parole est toujours vivante. Elle renaîtra !

Claude Reichman

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En route pour le cauchemasque !

Donc, le professeur Raoult a été auditionné par le Sénat.

Au cours de cette audition, il a été violemment pris à partie par le sénateur socialiste Jomier.

Ce dernier a tenu à réciter un par un tous les pays ayant interdit l’usage de l’ hydroxychloroquine.

Autant de preuves, selon lui, de la perversité du professeur, qui s’obstine à défendre l’indéfendable chloroquine.

Le professeur a répondu. La liste du sénateur est une présentation socialiste, pardon, erronée de la réalité. À commencer par le fait de classer comme un fait avéré les États-Unis parmi les pays pratiquant l’interdiction.

Ou bien le sénateur est un ignorant, ou c’est un menteur (les options n’étant pas exclusives l’une de l’autre) : les États-Unis ne sont pas un état, mais une fédération, à l’intérieur de laquelle les états conservent précisément une part significative d’autonomie. En fait, un tiers des états américains interdisent en effet, tandis qu’un second tiers préconise, un dernier tiers restant dans l’expectative.

Telle a été la réponse du professeur.

Pour ma part, j’aurais aimé poser une question au sénateur (masqué) : venait – il de réciter la liste des pays ayant interdit l’hydroxychloroquine, ou celle des pays ayant compté le plus de morts par millions d’habitants ? Car, comme c’est bizarre, ces deux listes se confondent sans la moindre ambiguïté. Étrange coïncidence, non ?

Donc, plus les jours passent, et plus on nous masque. Mais plus on nous masque, plus le nombre de « cas » détectés augmente : de façon quasi vertigineuse, même, à terroriser tous les jours un peu plus nos concitoyens terrorimasqués. Toujours plus de masques, toujours plus de cas. Plus de cas ? Réponse, plus de masques.

Cela ne vous fait – il pas penser à l’histoire de cet homme qui s’étant cassé le bras, s’est soigné en prenant de l’aspirine. Comme le bras ne guérissait pas, il prenait… plus d’aspirine. Je ne me souviens pas si pour finir, le gars perd le bras ou la vie, mais je me souviens parfaitement de ses dernières paroles : « J’aurais dû prendre plus d’aspirine. »

Si les gens ne se révoltent pas (et pour l’instant, on ne voit rien venir), c’est donc bien parti pour encore plus de masques. Il faudra doubler le nombre de masques, c’est sûr. Mais comment faire ? On ne peut pas contraindre à plus de masques qu’il n’y a de porteurs de masques ! J’ai la solution : non plus un, mais deux masques par personne ! Et si ça ne marche toujours pas ? Je n’ose même pas y penser… En route pour le cauchemar !

Cauchemar, cauchemasque !

Sources :

Échange tendu entre Didier Raoult et le sénateur Jomier : https://www.youtube.com/watch?v=yUykA9NXQ48&app=desktop

Le cri d’alarme d’un médecin sur le masque obligatoire : https://www.petition-masque-obligatoire.com

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Et si on parlait héritage ?

L’héritage est un mode relativement important de transmission et de constitution des patrimoines au fil des générations.

Et pourtant, nous répugnions bien souvent à évoquer cette question ; notamment parce qu’elle tourne autour de la mort et que celle-ci est plus ou moins consciemment évincée de nos sociétés.

Or, il faut savoir que c’est une matière technique et complexe, essentiellement dominée par les notaires ; même si bien souvent l’intervention du notaire n’est pas obligatoire (notamment lorsqu’il n’y a pas d’immeuble dans le patrimoine du décédé).

Mais savez-vous que les règles sont très différentes d’un pays européen à l’autre ?

Une petite comparaison entre deux systèmes, l’un sévèrement encadré (système français) et l’autre beaucoup plus libéral (système anglais), va vous permettre d’apprécier la situation des héritiers en fonction du système selon lequel on se situe.

EN FRANCE

Les règles sont issues de la révolution française et sont basées essentiellement sur la réserve héréditaire.

Avant 1789, primait le droit d’ainesse ; c’est à dire que le premier né des enfants males héritait de tout le patrimoine du De Cujus (décédé) ; cette rège ayant été adoptée de manière pragmatique au cours du moyen âge pour éviter le morcellement des propriétés foncières. En effet, jusqu’à la révolution industrielle, l’essentiel des revenus étaient de nature foncière et était basé sur l’exploitation agricole par le biais de serfs puis de métayers. L’application du droit d’ainesse empêchait donc une division ou un démembrement des propriétés foncières qui aurait entrainé la chute de la rente foncière et la disparition des domaines seigneuriaux.

Par réaction, les révolutionnaires ont institué un système très égalitaire, mais aussi très contraignant et dirigiste, qui obéit à un ordre successoral prédéfini et non modifiable :

1º les enfants et leurs descendants ;

2º les père et mère ; les frères et sœurs et leurs descendants ;

3º les ascendants autres que les père et mère;

4º les collatéraux autres que les frères et sœurs et leurs descendants.

Il faut néanmoins distinguer selon que le « De Cujus » est mort « ab intestat » (c’est à dire sans avoir fait de testament) ou non.

I-La dévolution légale – en l’absence de testament (ab intestat)

En l’absence de conjoint :

  1. Les enfants succèdent par parts égales.
  2. Les père et mère reçoivent un quart chacun (le prédécès de l’un n’accroît pas la part de l’autre), le reliquat se répartit par parts égales entre les frères et sœurs. S’il ne reste que des frères et sœurs, ceux-ci succèdent par parts égales. S’il ne reste que les parents, ceux-ci reçoivent chacun la moitié de la succession.
  3. Les ascendants autres que père et mère succèdent par parts égales.
  4. Les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers succèdent par parts égales.

Lorsque la succession est vacante ou en déshérence, elle est transmise à l’État (Trésor Public).

La règle de la représentation s’applique c’est à dire que les enfants d’un enfant prédécédé viennent à la succession de leurs grands-parents dans les mêmes droits que si leur père ou mère était encore en vie.

En présence d’un conjoint survivant

En concours avec les enfants :

Si les enfants sont communs avec le défunt, le conjoint survivant dispose d’une option :

– soit un quart en pleine propriété,

– soit l’usufruit universel

Si les enfants ne sont pas communs, le conjoint est dépourvu d’option : il a droit

à un quart en pleine propriété. Le reliquat revient aux enfants par parts égales.

En concours avec les parents :

Les parents ont droit chacun à un quart en pleine propriété. Le prédécès de l’un n’accroît pas la part de l’autre. Le reliquat revient au conjoint survivant.

Dans les autres cas :

En l’absence d’enfants et de parents, le conjoint survivant recueille la totalité de la succession.

Le constat :

Finalement, on s’aperçoit que, et cette règle semble être grandement ignorée (alors qu’on est toujours à un moment ou à un autre intéressé par cette question), dans la plupart des cas, l’époux (se) du conjoint décédé, sauf cas rarissime d’absence d’enfants et de parents, n’hérite pas de son conjoint prédécédé.

Dans la plupart des cas, dans le cadre d’un mariage opéré sans contrat, c’est à dire sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts (réduite aux acquisitions faites pendant le mariage), le conjoint survivant récupère la moitié du patrimoine commun (qui est à lui) et seulement une part en usufruit sur la part de son conjoint.

La seule possibilité, pour corriger plus ou moins ces règles rigides, est d’agir, en amont, par le biais du régime matrimonial qui, il faut le savoir, permet une grande liberté d’action des futurs époux. Ainsi la communauté universelle permet ainsi d’avantager l’époux survivant sans formalité ni frais et de le protéger des revendications des enfants ; notamment d’une demande de partage.

La conséquence évidente de ces situations est, qu’en présence de droits réduits du conjoint et de la nécessité de respecter les droits égaux des enfants, on se trouve souvent en présence d’une indivision (les enfants ont la nue-propriété tandis que le conjoint survivant a l’usufruit) avec à la clé des conflits potentiels qui trouvent souvent leur solution dans le cadre d’une action judiciaire (le plus souvent à la requête des enfants qui « veulent leur part ») visant à en provoquer la dissolution sur la base des articles 815 et s du Code Civil selon lesquels « nul n’est tenu de rester dans l’indivision ».

On pourrait penser que la rédaction d’un testament permettrait de corriger ces dispositions strictes. Ce n’est malheureusement pas le cas.

II-La dévolution testamentaire :

Elle est basée sur deux notions de base et incontournables :

La quotité disponible est la part du patrimoine dont il est possible de disposer librement par libéralité à cause de mort.

La réserve héréditaire est la part du patrimoine que le défunt réservée à certains héritiers à condition qu’ils acceptent la succession.

La règle de base est donc que vous ne pouvez pas disposer librement de votre patrimoine au moment (ou après) de votre décès car vous ne pouvez pas choisir librement les personnes que vous voulez avantager et surtout que vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. En effet, en cas de non-respect de la réserve héréditaire, la règle incontournable est que les libéralités (dons et legs) excessives sont réduites, en commençant par les legs, puis les donations, de la plus récente à la plus ancienne.

Le legs est une libéralité faite entre un mort et une personne vivante.

Une donation est une libéralité faite entre deux personnes vivantes.

En outre, la réserve héréditaire varie en fonction du nombre d’enfants.

En présence d’un seul enfant

– La réserve de l’enfant est de la moitié de la succession.

– Le reliquat constitue la quotité disponible, et représente la moitié de la succession.

En présence de deux enfants

– La réserve est des deux tiers de la succession c’est à dire que la réserve individuelle de chaque enfant est d’un tiers de la succession.

– La quotité disponible est d’un tiers de la succession.

 En présence de trois enfants ou plus

– La réserve est des trois quarts de la succession.

– La quotité disponible se réduit à un quart de la succession.

La situation du conjoint survivant :

Le conjoint successible est exclusivement le conjoint non divorcé. C’est à dire que si le décès a lieu pendant une action en divorce, le divorce ne doit pas être devenu définitif ; ce qui est le cas notamment si le conjoint décède pendant la procédure d’appel (avant l’arrêt de la cour d’appel).

En l’absence d’enfants, le conjoint survivant est réservataire d’un quart de la succession. Le reliquat, soit les trois quarts de la succession, constitue la quotité disponible libre d’usage par le testateur.

Au niveau fiscal, les successions sont exonérées à hauteur de 100.000 € par part en ligne directe mais il faut savoir que l’imposition des successions est l’une des plus lourdes d’Europe. En outre, les droits sont progressifs et augmentent non seulement avec la valeur du patrimoine du De Cujus mais aussi lorsque la succession s’éloigne de la ligne directe (parents à enfants). Dans le cas d’une succession par voie collatérale (de frère à sœur ou oncle à nièce), les droits fiscaux représentent 60% du montant de la succession.

Autant dire que, dans le cadre d’une ligne collatérale, le premier héritier de la succession est l’Etat ou plus exactement le fisc !

EN ANGLETERRE

Attention les règles exposées sont celles en vigueur en Angleterre. Elles peuvent être différentes dans les autres pays membres du Royaume Uni (Pays de Galles, Ecosse, Irlande du nord).

I-La dévolution légale (en l’absence de testament).

Pour hériter, il faut être majeur ou marié. Les héritiers mineurs n’ont que des droits conditionnels appelés à se consolider.

L’ordre successoral est le suivant :

En l’absence de conjoint survivant :

1º les descendants sans distinction des modes de filiation;

2º les père et mère;

3º les frères et sœurs germains et leurs descendants ;

4º les frères et sœurs consanguins ou utérins et leurs descendants ;

5º les grands-parents ;

6º les oncles et tantes germains et leurs descendants ;

7º les oncles et tantes consanguins ou utérins et leurs descendants.

Quand la succession est vacante ou en déshérence, elle est remise à l’État.

Comme en France, chacune de ces catégories constitue un ordre d’héritiers qui exclut les suivants. Au sein d’un même ordre, la répartition se fait systématiquement par égale portion et par tête.

Néanmoins, au sein du 5e ordre (grands-parents), la répartition se divise par branche lorsqu’il existe au moins un représentant de chaque branche.

– La branche paternelle et la branche maternelle recueillent chacune une moitié de la succession.

– Si les deux représentants de l’une des branches sont prédécédés, l’intégralité de la succession est dévolue à l’autre branche.

En présence d’un conjoint survivant :

Le Civil Partner, équivalent du partenaire pacsé, a la qualité d’héritier au même titre que le conjoint survivant.

Le conjoint ou partenaire survivant est le premier héritier, même en présence d’enfants ou de descendants. Il entre en concurrence avec les héritiers jusqu’au 3e ordre.

Au-delà, il récupère la totalité de la succession. Les biens communs des époux sont hors succession et reviennent intégralement au survivant.

Droits du conjoint ou du partenaire survivant en concours avec des descendants :

– biens meubles et objets personnels du défunt, à l’exclusion des biens professionnels, des liquidités et des valeurs boursières ;

– les premières 125.000 £ de la succession, auxquelles s’ajoutent des intérêts produits entre la date du décès et celle du versement ;

– usufruit de la moitié restante de la succession.

Droits des descendants

Partage à part égale du patrimoine restant.

Droits du conjoint ou du partenaire survivant en concours avec des frères et sœurs :

– biens meubles et objets personnels du défunt, à l’exclusion des biens professionnels, des liquidités et des valeurs boursières ;

– les premières 200.000 £ de la succession, auxquelles s’ajoutent des intérêts produits entre la date du décès et celle du versement ;

– pleine propriété de la moitié restante de la succession.

 Droits des frères et sœurs

Partage à part égale du patrimoine restant.

Dans les autres cas :

Au-delà du 3e ordre, le conjoint survivant recueille la totalité de la succession.

Si le logement était la propriété du défunt, le conjoint survivant peut le racheter dans un délai de 12 mois. Son prix s’impute alors sur les 125.000 £ (+ 75.000 £, selon les cas) du conjoint survivant et, le cas échéant, sur l’usufruit complémentaire qui peut être converti en capital à cette fin.

Le constat :

On s’aperçoit donc, qu’à la grande différence du droit français, les droits du conjoint survivant priment tous les autres héritiers ou successibles.

II-La dévolution testamentaire (en présence d’un testament) :

Il n’existe aucune réserve héréditaire et c’est le principe de la volonté individuelle qui prévaut. Le testateur peut avantager qui il veut, dans les proportions qu’il souhaite.

Seule demeure une action ouverte à certains proches en état de dépendance financière qui peuvent demander au tribunal une part de la succession correspondant à une provision financière nécessaire au maintien de leur train de vie.

 On voit donc qu’ici, la règle est la liberté. Le testateur a le droit de rédiger son testament et de favoriser qui bon lui semble dans les proportions qu’il souhaite, sans aucune limitation.

Il n’y a pas de réserve héréditaire, il peut transmettre son patrimoine à une fondation, un trust, son époux (se), un tiers (ami, maitresse, parent éloigné) !

En conclusion :

Nous voyons que nous sommes en présence de deux conceptions totalement opposées en matière de transmission du patrimoine pour cause de mort.

L’une continentale, et plus spécifiquement française, qui contraint le testateur à respecter des règles auxquelles il ne peut pratiquement pas déroger dans le but essentiel de protéger les intérêts des enfants et l’autre, anglo-saxonne, selon laquelle le testateur est libre de transmettre son patrimoine à qui il veut et qui, en outre, permet une plus grande protection des droits du conjoint survivant.

La France justifie donc pleinement, conformément à une habitude ancienne et désormais bien ancrée, son côté dirigiste.

Peut-on néanmoins affirmer que l’une des deux solutions est meilleure que l’autre ?

Non évidemment, et chaque solution aura ses partisans.

Les uns affirmeront que la protection des intérêts de la famille et des enfants (droit français) doit passer par la loi pour éviter que ces derniers ne soient spoliés comme cela peut être le cas en Angleterre par une jeune épouse d’un second mariage tandis que les autres affirmeront qu’il s’agit d’une atteinte intolérable à la liberté de disposer de ses biens personnels … même si c’est à cause de mort !

Mais, rassurez-vous, nous n’avons pas le monopole de la complexité et du dirigisme car des règles complexes existent aussi en Espagne et en Allemagne.

Je n’ai pas évoqué l’assurance-vie dont le statut, typiquement français, est spécifique et se trouve hors succession.

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα ! (De la Grèce) – Patmos

Licence de publication : la reproduction du présent article n’est autorisée qu’à la condition de le reprendre en totalité, d’un rappeler l’auteur et le site originel de publication.

 

 

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Poussons la chansonnette avec Joséphine

Oui, Poussons la chansonnette avec Joséphine (air connu)

J’ai deux virus,

Mon Bercy et Covi

Par eux toujours

Mon fric est ravi

Ma cabane est belle

Mais à quoi bon le nier

Ce qui m’ensorcelle

C’est Covi, Covi tout entier.

En voir le bout

C’est mon rêve joli

J’ai deux virus

Mon Bercy et Covi

Ce qui m’ensorcelle

C’est Bercy, Bercy tout entier.

Je suis sûr que la similitude des dégâts qui vous sont occasionnés par le fisc et par le COVID 19 ne vous a pas échappé.

Et pour cause, c’est le même virus qui est à la manœuvre : l’administration et son armée de fonctionnaires indélicats, égoïstes et profiteurs, irresponsables et péremptoires, lâches et sans empathie, délateurs et faux-culs, protégés et corporatistes, arrivés par l’appartenance, indifférents aux autres, ennemis du mérite, privilégiés sans motif — pas tous, mais bien 80% d’entre eux –.

Toujours la même histoire, à partir d’une hypothèse fumeuse, non maîtrisée, l’administration distille la peur, puis elle pond des lois destinées à punir ceux qui sont accusés de fomenter le risque hypothétique lié à l’hypothèse, ou de participer à son développement.

La première hypothèse farfelue est que l’égalité serait possible sur terre.

Avec un bémol, uniquement l’égalité de trésorerie. L’enseignement, la culture, l’intelligence, le statut social, la santé, le bonheur, le malheur, la compétition sportive, la science, en tout cela les inégalités seraient acceptées, tolérées, voire organisées.

Mais en ce qui concerne le fric… tous égaux.

C’est l’objectif affiché par Bercy qui justifie ainsi la terreur, l’injustice fiscale, l’espionnite, les perquisitions, le harcèlement et le vol de 85% des revenus de chacun.

Disons qu’à la limite si ces revenus ne correspondent à aucun travail, par exemple pour un homme de l’Etat ou pour un haut fonctionnaire, ce n’est pas très grave, les 15% restant sont tout bénef, mais pour ceux qui se sont décarcassés pour gagner leurs revenus c’est grave, très grave. En les privant de leurs revenus, Bercy les prive de leur liberté.

La deuxième hypothèse farfelue est qu’un coronavirus pourrait être contenu.

Cette idée est absurde, hors un enferment total de chacun de nous dans une pièce isolée. La science n’étant pas en mesure de contrer efficacement les coronavirus, leur dangerosité étant relative et différentielle selon chacun, il semble bien que personne ne puisse grand-chose contre eux. Nul n’est égal devant le coronavirus et ce ne sont pas nos fonctionnaires qui vont y changer quelque chose.

En revanche, saisir l’occasion pour s’agiter, se rendre intéressants, asséner la propagande à outrance, nous donner des leçons de comportement pour finir par encore restreindre nos libertés, ça c’est leur tasse de thé.

Il n’y aura aucune fin tant que cette catégorie sociale n’aura pas été remise à sa place, tant qu’elle se considérera au-dessus des autres, tant qu’elle sera irresponsable de ses décisions et de ses actes.

Nous pouvons retrouver ce même virus qui nous oppresse avec l’écologie.

Aussi avec le genre et les défenses de toutes les déviances sur le sujet, que le fait de les admettre, qui est raisonnable et juste, ne peut pas transformer en modèle.

Le pompon est le discours de la Présidente de la Commission Européenne, Madame Ursula von der Leyen, dont le culot est illimité.

Elle commence son discours d’intronisation en se recommandant d’Andreï Sakharov.

L’a-t-elle lu ? Elle se serait aperçue que cet homme remarquable a risqué son honneur et sa vie pour défendre la liberté individuelle.

Il considérait l’administration au pouvoir comme la pire des choses. Il alertait l’Occident en lui souhaitant d’avoir l’énergie, le courage et l’intelligence d’échapper à cette fatalité.

Il s’inquiétait pour l’occident, car il s’inquiétait pour l’humanité.

Il avait raison quand on le voit trahi et récupéré par celle-là même qui est la Présidente de l’aboutissement global du pouvoir administratif absolu : la Commission Européenne.

L’Europe de Mme von der Leyen c’est : Don Quichotte, la panache en moins.

C’est l’erreur de cible au service de la mesquinerie, alors que Don Quichotte c’était l’erreur de cible au service de la chevalerie.

Le combat contre l’inexistant ou l’insaisissable : le climat, la santé, les migrations, etc… est une gloire facile, nul résultat n’est nécessaire.

Mieux, l’agitation peut n’être qu’apparente, l’absence de résultat entretient la peur établie et justifie la contrainte.

Que du bonheur à venir pour les fonctionnaires qui se multiplient à l’envie, tels des virus. Dont la voracité statutaire et financière aura raison de l’Europe, peut-être du monde occidental parenthèse de liberté que nous aurons eu la chance de vivre pour les anciens.

Espérons que les jeunes d’aujourd’hui, ceux qui ont vingt ans, prennent conscience de la situation. Ce sont eux, leur vitalité, leur énergie, qui peuvent reconquérir les libertés individuelles, remettre cette putain d’administration à sa place.

Je finirai en rappelant que 20% de fonctionnaires sont lucides, ils seront indispensables demain pour reconstruire le pays, qui ne peut pas exister sans administration, mais une administration honnête… ce n’est pas un oxymore.

Bien à vous. H. Dumas

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C’est pas moi c’est l’autre. Delfraissy au Sénat.

Mardi dernier Jean-François Delfraissy, 72 ans, chef du conseil scientifique de crise sanitaire du Covid19, passait s’expliquer devant une commission d’enquête du Sénat. C’était un moment historique qui permettait d’en savoir plus sur trois aspects essentiels ayant joué sur les événements des derniers mois, d’abord comment ont-ils « construit »  leurs « conseils » , ensuite par quels chemins ces conseils aboutissent à des décisions des politiques, enfin la personnalité de Delfraissy.

La première impression donnée est qu’il était sur la défensive en parlant longuement au départ de la formation du conseil scientifique et de ses objectifs.
« J’ai accepté la mission mais j’avais d’autres choses à faire, j’ai du me remettre à travailler le sujet, tout est compliqué, il y a beaucoup de personnes qui interfèrent, c’est pas nous qui prenons les décisions, nous n’avons qu’un rôle de conseil, etc…. »

En contraste, les « données scientifiques » ont été très chichement abordées tant en nombre qu’en détail, et il faut aller les « pêcher » tout du long de son intervention. Du genre : les chinois ne m’ont pas répondu sur les populations touchées ou à risque….. les chinois ne sont pas sérieux….. il n’y a pas eu de mutations du virus…… j’ai autorisé des traitements quand on a eu des preuves de leur efficacité (en juillet). Rien sur l’indisponibilité des matériels de prévention et de traitement (masques, gants, blouses, tests, respirateurs,…) et l’efficacité des masques, du confinement, de la prise en charge hospitalière, pas d’explications non plus sur les raisons de la neutralisation de la médecine de ville et des cliniques privées. Il est resté sur la question de la saturation des services de réanimation. Il évoque le problème de l’organisation de la santé publique en France et des difficultés à trouver du personnel médical (mais ça on le sait depuis trente ans quand les gouvernements on choisit de détruire le système de santé français pour sauver la sécurité sociale). Rien sur l’interdiction de la H-chloroquine, mais sur la question de la communication médiatique, il a traité celle des « autres » de « Barnum », et là tout le monde a compris qu’il visait Didier Raoult, ce qui en dit long sur la considération qu’il porte au travail fait à l’IHU Méditerranée. Bref, à aucun moment Delfraissy a donné l’impression qu’il dominait son sujet. Il a regretté qu’une certaine « régulation » n’ait pas été mise en place, sans bien préciser sur quoi, mais on suppose qu’il pensait aux controverses scientifiques.

Sur la mécanique administrative faisant passer son « conseil » au décret officiel, il n’a pas été plus clair, et il est possible qu’il n’en savait rien lui-même. On aurait aimé entendre des exemples concrets notamment sur la fermeture des cliniques où l’obligation de rester à son domicile en cas de symptômes pas encore graves. On ne poussera pas le vice à demander les raisons de la communication sur l’inefficacité des masques en Mars et leur obligation en Septembre à de nombreux endroits. On pouvait rigoler à voir sur les vidéos de ces réunions au Sénat le florilège de masques mal portés, mal ajustés au nez, parfois sous le nez, fréquemment tripotés ou réajustés, bref totalement inefficaces……

Quant à Delfraissy, les impressions qu’il laisse lors de cette audience sont multiples. Il doit se demander ce qu’il est parti faire dans cette galère, mais il doit aussi avoir le sens de la mission chevillé au corps, allié à l’orgueil majeur de tout professeur de médecine qui se respecte, surtout « old-style ». La reconnaissance de ses erreurs passées n’est pas incluse dans son programme mental. Et puis, à force de traîner dans des commissions et comités divers, par circonstances ou par goût, il a l’attitude de bien des fonctionnaires, de ne pas chercher le conflit, de rester arrangeant et aimable, de ne pas prendre le risque d’une quelconque précipitation quelle que soit l’urgence du problème à considérer, d’être capable de parler des heures sans jamais rien de concret, bref, d’être inefficace. On se demande même s’il n’a pas été choisi pour cela, gentil fusible innocent, comme Olivier Véran, pour endosser sans réagir fébrilement les responsabilités des stupidités sanitaires que l’Enarchie et ses acolytes ont imposées arbitrairement aux français.
L’une des choses les plus choquantes à mon avis, en ce qui concerne JF Delfraissy, est qu’il a été nommé en 2016 président du Comité consultatif national d’éthique, et qu’il aurait du savoir que l’on ne peut faire d’essai randomisé en période d’épidémie, quand un traitement a déjà été validé, car c’est une perte de chance interdite pour les malades qui prennent le placebo. Il aurait du savoir qu’un essai en cohorte bien mené, comme l’a fait l’IHU Méditerranée, a autant de valeur scientifique qu’un essai randomisé. Et dans le doute, il n’aurait selon le serment d’Hypocrate jamais du interdire la commercialisation de l’hydroxy-chloroquine, sachant qu’il fallait prendre des mesures d’urgence pour assurer des stocks. Lui-même et tout le ministère de la santé aurait du se rendre compte que l’espoir d’un traitement versus le désespoir de l’absence ( et surtout l’interdiction) de traitement était un facteur fondamental dans ses effets aussi bien sanitaire que social et économique. Comment pourrait-il justifier l’interdiction d’un protocole de traitement qui au 15 juin donnait une mortalité 40 fois moindre que ce que donnait le protocole officiel avec hospitalisation tardive (moins de 0,5% versus plus de 20%) ? Enfin, pourquoi n’a-t-il pas réagi vigoureusement aux propos de médecins chercheurs ou professeurs largement concernés par des conflits d’intérêt avec des laboratoires pharmaceutiques ? L’influence des laboratoires est incontestable et a atteint une apogée avec l’article du Lancet, qui restera dans l’histoire comme une perversion ultime du système. On sait maintenant que les gros laboratoires producteurs de médicaments et leurs actionnaires et financiers rapaces n’ont aucun scrupule à favoriser des millions de morts si c’est pour vendre cher le produit miracle ou le vaccin que des milliards d’hommes voudront acheter pour « survivre ».

Didier Raoult interrogé l’après midi au même endroit a fait une impression totalement à l’opposé, basée sur des résultats scientifiques multiples, validant tout ce qu’il a dit ces derniers mois, et faisant preuve d’un pragmatisme et d’une efficacité pour mener à bien la recherche et les traitements qui ont manqué à bien d’autres endroits. Son institut a démontré par les analyses génétiques qu’il y avait eu plusieurs mutations du virus, et que les variants actuels semblaient avoir une pathogénicité beaucoup plus faible.

Il est certain que cette pandémie a mis les centres de recherche en effervescence et que l’humanité va beaucoup apprendre en infectiologie. C’est la première fois que l’on observe la diffusion d’un virus de région en région sur le monde entier, avec les conséquences associées. Il faudra du temps pour en tirer toutes les conclusions et en tirer des méthodes pour contrôler au mieux les épidémies futures. On finira peut-être par conclure que c’était une maladie médiatique, car finalement le coronavirus n’a toujours pas fait plus de morts que la moyenne des grippettes, mais la télé s’est tellement focalisée sur les services de réanimation, les hôpitaux de campagne, les trains et avions sanitaires (quand la clinique d’à coté était inoccupée), avec Delfraissy qui annonçait tous les soirs le nombre de morts, que les populations à large échelle étaient disposées à se planquer pour rien. Ajouter à cela le principe de précaution aveugle et nous n’avons plus qu’à gérer une crise économique dont on n’est pas prêt de trouver la porte de sortie.
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À propos du coronavirus, je dois faire amende honorable : je me suis trompé.

Je suis le coupable d’un nombre respectable de billets traitant de ce sujet. Mais dans l’un des premiers, « Coronavirus : le pavé et le filet à papillons », j’ai défendu que notre gouvernement prenait un pavé pour tuer une mouche.

Double erreur, je le reconnais aujourd’hui, pour le pavé, d’abord, ensuite pour la mouche.

Pour le pavé, ce n’est pas de pavé qu’il aurait fallu parler, mais de bombe thermonucléaire. Avec les dégâts monstrueux et collatéraux de ce genre d’armes, dégâts qu’en France nous allons seulement commencer de découvrir !

Le confinement a détruit pour longtemps nos économies. L’obligation du port du masque est en train de détruire, et pour longtemps, nombre de santés, et notamment chez les travailleurs devant fournir un effort physique nécessitant une ventilation non contrariée. La bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués de manière continue. À craindre les problèmes bucco – dentaires, et pire, des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques.

Et pour la mouche ?

Et pour la mouche, ce n’est guère mieux. Plus les choses avancent, et toujours plus nombreux sont les médecins à travers le monde à le dire avec force : non, le virus chinois n’est pas très contagieux, non, il est tout compte fait beaucoup moins mortel que nombre d’autres épidémies récentes, non, ce n’est pas une maladie grave, et 99 % des sujets infectés guérissent… Il n’y a jamais eu de vraie mouche, mais seulement une petite épidémie qui aurait été sans conséquence, sans l’obstination de notre administration à interdire un médicament utilisé par la moitié de la planète.

Bien entendu, je ne prétends à aucune autorité sur ce sujet. Je me contente de lire et de lire beaucoup, de comparer les études, et d’essayer de vous en faire part.

Pour ce qui est de la dangerosité ou de la non-dangerosité de cette maladie, je vous conseille le plus vivement que je peux la lecture de cet article : « Message international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde » du 11 septembre dernier. Signé par des professionnels de santé français, mais aussi belges, suisses, américains, allemands, sud – africains, camerounais, irakiens, mexicains, canadiens, péruviens et j’en oublie certainement.

Pour ce qui est de mon entêtement à parler de virus chinois, je m’en réfère à cette communication incroyablement courageuse de cette scientifique chinoise, qui entend rapporter la preuve, au péril de sa vie, que le virus est bien issu d’un laboratoire chinois, dans lequel elle a travaillé.

Pour essayer de vous faire comprendre que l’ensemble du discours officiel et un tissu de mensonges qui n’a d’autre but que de maintenir la population dans la terreur, je vous recommande entre autres cet article de Gérard Delépine : « Tout faire pour relancer la peur. »

Comprendre la stupidité des politiques suivies dans la plupart des pays occidentaux, un article fort bien tourné et documenté, et qui finit en se posant la question que tout le monde se pose : pourquoi s’obstinent – ils ainsi dans l’erreur ? Bêtise ? Refus d’admettre une erreur ? Sournoiserie (complotisme) ? L’auteur ne tranche pas. Moi non plus. Et vous ? (Covid 19, de la stupidité des politiques suivies.)

Bonne lecture.

 

Quelques sources :

Message d’alerte des professionnel de santé du monde entier : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-politique-monde/message-dalerte-international-de-professionnels-de-sante-aux

La preuve que le virus vient de Chine : https://www.dreuz.info/2020/09/15/une-virologiste-chinoise-affirme-avoir-la-preuve-que-le-covid-19-a-ete-fabrique-dans-le-laboratoire-de-wuhan/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

Tout faire pour relancer la peur : https://ripostelaique.com/incroyable-karine-lacombe-denonce-sa-fille-laccusant-de-lavoir-contaminee.html

De la stupidité des politiques suivies : https://institutdeslibertes.org/covid19-de-la-stupidite-des-politiques-suivies/

Relancer la peur, pourquoi ? : https://www.contrepoints.org/2020/09/09/379789-pourquoi-on-vous-a-decrit-le-covid-19-comme-la-peste-noire?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=35c52499bd-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-35c52499bd-106427317&mc_cid=35c52499bd&mc_eid=32cc10f08d

Relancer la peur, comment ? : Les préfets, les nouveaux seigneurs de la guerre, d’Emanuel Bolling :  https://temoignagefiscal.com/les-prefets-les-nouveaux-seigneurs-de-guerre/

 

 

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LES PRÉFETS, LES NOUVEAUX SEIGNEURS DE GUERRE.

Nous voila revenu au temps féodal avec les nouveaux seigneurs de guerre, les préfets.
Les préfets sont issus en grande majorité, sinon tous, de l’ENA.
L’ENA qui à l’origine avait été créé par le Général De Gaulle dans un but louable: servir l’état.
Depuis Giscard, qui a introduit les énarques dans les hautes marches du pouvoir, leur but n’est plus de servir l’état mais de se servir.
Les énarques ont prospéré, se multipliant, se croisant, se cooptant, ils sont dans tous les ministères, soit ministres soit chef de cabinet des ministres.
Ils ont même réussit à se faire élire chef de l’état. Tout leur est donc permis.
Ils ont fait en 40 ans, depuis Giscard, de la France une république bananière en créant des marchés de connivence à grandes échelles.
Ils ont aussi placés des énarques ou des affidés sûr à la  tête de toutes les grosses entreprises contrôlées par l’état.
Ils se servent à tous les robinets des finances publiques.
Ils ont gangrenés toutes les administrations dont plus aucune n’est au service des citoyens; justice, police, etc… et tous travaillent dans le même sens, celui de cette nouvelle noblesse: l’énarchie.
Les préfets grâce à cette fausse pandémie ont gagné leurs galons de dictateurs aux petits pieds et jouent à fond leur tout nouveau pouvoir de coercition toujours plus violente avec des FDO qui ne s’interrogent plus sur la légalité de leurs ordres.
Les préfets sont hors contrôle et personne, dans les élus godillots, ne s’interrogent sur le bien fondé et la légalité de leurs décisions qui s’apparentent plus à des diktats de l’ère soviétique qu’a des arrêtés contrôlés par un état de droit.
Ces préfets, à qui on va encore adjoindre des nouveaux sous préfets dont la mission unique est d’aider à répandre la terreur à un peuple déjà soumis  qui acceptent sans sourciller d’obéir aux contraintes les plus absurdes de ces petits tchékistes.
Dans leur petit jeu malsain de celui qui pisse le plus loin, qu’ils se livrent entre eux pour obtenir le record des contraintes les plus “hors sol”, aucun ne s’interrogent sur les ruines imbéciles qu’ils provoquent ou vont provoquer.
Ils ont dû faire un stage à Bercy!
Et, bien installés confortablement dans leur bulles, leurs hauts salaires de fonctionnaires parasites garantis à vie et payés par nous qui sommes devenus de véritables esclaves dont le but unique est de les nourrir.
Le masque est devenu la nouvelle chaîne de notre statut d’esclave.
La majorité des français, qui selon De Gaulle était des veaux se sont transformés en moutons et qui attendent la béquée…
La résistance, même passive, à cet ordre nouveau est un devoir.
Quel monde vais-je laisser à mes enfants, moi qui ai connu la liberté?
Ils devront lire Orwell!

Et pour reprendre R.Armenante:
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller

 

UNE EX-MACRONISTE SE LÂCHE. “ON TERRORISE LA POPULATION!

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Le syndrome du berger (tapage nocturne à Nice)

Le syndrome du berger consiste à être persuadé que sans vous les autres sont perdus, que vous êtes naturellement le guide qui va leur éviter une vie catastrophique et sans saveur.

Evidemment cela est faux, comme il est faux que les vrais bergers qui gardent les vrais moutons soient de “bons bergers”. En effet le berger protège les moutons des loups, mais exclusivement pour pouvoir les boulotter à la place des loups.

Ce syndrome se rapporte à des situations de groupe, mais aussi à des situations individuelles. Le “macho” par exemple est d’abord persuadé que la femme n’est pas capable de vivre sans lui. Comme pour le berger il existe des “bons machos” – homme ou femme, puisqu’aujourd’hui le macho peut, grâce à la théorie des genres, être un homme ou une femme — qui agissent effectivement en protecteur, mais toujours au détriment de la liberté de l’autre.

En fait le berger est un fumier de lapin, un faux-cul, hypocrite naïf ou lucide, sincère ou pervers, qui dans tous les cas empoisonne la vie de ceux qu’il prétend protéger, que ces derniers soient consentants ou forcés.

Nous sommes envahis de “bons bergers”, tous plus sincères et actifs les uns que les autres.

Que ne feraient-ils pour nous éduquer, nous éveiller à l’art, à la beauté, pour protéger notre santé, nos économies, pour nous rendre riches, intelligents et en forme, heureux, insouciants, libres… là c’est limite… nous inclure au progrès, à la puissance mondiale maîtrisée, accompagnée du respect de la planète et des autres.

Dans ces optiques, les moyens qu’ils se donnent sont illimités.

En voici un prototype. Il est 1h51, les hauts parleurs de Nice sur la promenade des Anglais diffusent, à tue-tête, les conseils du berger à ses moutons

https://youtu.be/LoKWWR4BZ2o

Impressionnant, non ?

Que peut-il se passer dans la tête d’un champion de motocyclette pour qu’il se prenne ainsi pour un berger. Qu’il lobotomise ses brebis à coup de messages ressassés chaque heure, jour et nuit.

Semblable aux muezzins, aux prédicateurs, à tout ces violeurs de pensée qui cherchent à user l’intelligence, la liberté, par la soumission répétitive au discours moralisateur.

Il ne manque plus que ça sur la promenade des anglais :

Des podiums de confessions publiques, où chacun pourra venir avouer, qu’il a jeté un papier de bonbon sur le sable — enfin…. sur les galets –, qu’il n’a pas ramassé la merde soudain fluide de son clébard, qu’il a chanté fort parce qu’il était joyeux, qu’il n’a pas mis son masque car il voulait respirer l’air de la méditerranée, qu’il a un peu trop bu ce soir parce qu’il était déprimé devant sa feuille d’impôts, qu’il regrette tout cela, qu’il est bien conscient que ses mauvaises actions vont donner du travail aux employés municipaux qu’il paie avec son délirant impôt foncier, mais que ce n’est pas une raison pour qu’il leur procure du travail qui prend sur leurs réunions de concertation pourtant essentielles…..

Il va falloir dresser les loups pour qu’ils bouffent les bergers et pas les moutons.

Bien à vous. H. Dumas

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LA TERRIFIANTE CONVENTION CLIMAT

En réponse à la crise des Gilets Jaunes au printemps 2019, le Président de la République a initié le Grand Débat national. C’est dans ce cadre qu’a été lancée, en Octobre 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat.

150 citoyens tirés au sort ont travaillé pendant 9 mois sur cinq thèmes : consommer, se nourrir, se déplacer, se loger, travailler et produire. Répondant à la feuille de mission que leur a donnée le Premier ministre, ils ont défini 149 « mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990. »

Comme beaucoup, je m’inquiète de la détérioration de l’environnement, je pense nécessaire d’agir pour améliorer la situation et je ne sous-estime pas l’immense complexité du problème. C’est pourquoi je me suis intéressé aux travaux de cette Convention conduits au Palais d’Iéna, au sein du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Troisième assemblée de la République, établie par la Constitution de la V° République, cette assemblée largement inconnue des Français  a un rôle consultatif sur les politiques publiques. Ses membres, rémunérés, sont nommés par différentes associations et syndicats représentant les « forces vives de la nation » explique-t-on au CESE qui se veut le champion de la démocratie participative.

Le rapport de la Convention Citoyenne pour le Climat a été publié le 21 Juin 2020 et présenté au Président de la République le 29 Juin dans les jardins de l’Elysée. Ce ne fut pas juste une garden-party comme tant d’autres, mais un évènement important, peut-être un moment charnière du mandat d’Emmanuel Macron, voire même de la V° République. En effet, avant même de connaître les résultats de la Convention, le Président de la République s’est engagé à ce que ses propositions législatives et réglementaires soient soumises “sans filtre” soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe.

C’est pourquoi je me permets de vous recommander de vous rendre sur le site de la Convention Citoyenne pour le Climat et de voir par vous même ce qui s’est passé. L’explication du processus et du fonctionnement de la Convention, la consultation des documents mis à la disposition des membres de la Convention sont passionnants.

Je vous invite à ne pas regarder ce site de manière rapide et superficielle. Les objectifs définis par la Convention paraissent pertinents et souhaitables, les quelques mesures rejetées vous sembleront probablement extrêmes ou ineptes, celles retenues et mises en avant raisonnables. En écoutant la vidéo montrant la présentation du rapport au Président, vous noterez combien de fois les orateurs se félicitent du caractère démocratique de cette Convention. A survoler tout ça, vous pourriez en retirer l’impression que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes démocratiques, alors que la lecture des 149 propositions est proprement terrifiante :

  • 58 propositions (39%) reposent sur la contrainte, l’obligation, l’interdiction, le durcissement des lois, la réglementation ou l’imposition de sanctions,
  • 43 propositions (29%) représentent une augmentation des impôts et taxes ou une augmentation de coûts devant être supportées par les individus ou les entreprises,
  • 12 propositions (8%) constituent une attente aux droits fondamentaux tels que le droit de propriété ou les libertés individuelles (la liberté économique, la liberté de circulation, liberté d’opinion, etc.),
  • 10 propositions (7%) recommandent un élargissement du rôle de l’Etat,
  • 12 propositions (8%) concernent la formation, l’éducation, l’information, la conviction,
  • 14 propositions (9%) relèvent de la déclaration d’intention ou de la recommandation de bonnes pratiques.

Ainsi, plus des 4/5 (83%) des propositions reposent sur la contrainte, la taxation, l’augmentation du rôle de l’Etat ou l’atteinte aux droits fondamentaux des français garantis par la constitution !

Est-ce bien raisonnable ? Peut-on raisonnablement penser qu’une évolution majeure de notre société comme celle que la Convention appelle de ses vœux puisse se faire contre les Français, en les contraignant et les appauvrissant ?

Peut-on penser qu’en forçant la mise en œuvre de ces propositions, l’Etat français pourra, seul et contre le pays, atteindre les objectifs qu’il a contribué à fixer à la COP21 ? Alors que le nombre de Français du secteur privé dont l’activité fait vivre l’ensemble de la population (enfants, étudiants retraités, fonctionnaires, chômeurs, autres) est en diminution constante année après année, peut-on leur imposer un nouveau fardeau, restreindre leurs libertés, prélever leurs propriétés, réglementer leur vie à chaque moment et penser améliorer notre performance environnementale et notre société ?

Existe-t-il un seul exemple dans le monde et dans l’histoire d’un état qui ait réussi à imposer par la force et l’appauvrissement de sa population une évolution positive de la société qu’il représente ?

Je ne le crois pas. Nous faisons fausse route. Ce n’est pas le moment de brutaliser la société française en l’étouffant dans un nouveau carcan de lois, réglementations, taxes et restrictions de libertés. L’avenir de notre pays se construira avec les Français, pas contre eux.

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ET SI ON FAISAIT DISPARAÎTRE LES DISCOTHÈQUES? Quelle bonne idée!

Les discothèques ont un ennemie mortel: l’administration

Et en général tout ce qui est fonctionnaire: les préfectures et leurs multiples “services”, les flics, les pompiers, les services d’hygiène, les contrôleurs URSSAF, les douanes etc…
En deux mots tous ces gens qui ont  un petit pouvoir (même minuscule. Là c’est encore pire) et qui entendent bien vous faire payer votre vie “débridée”.

Pour le pékin normal, qui va au cinéma un fois l’an et encore, qui respectent toutes les réglementations, qui payent ses PV sans rechigner, le doigt sur la couture du pantalon car il sait que c’est pour son bien et que l’état est là pour l’aider à remplir son frigo.

La ceinture de sécurité obligatoire? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
La limitation de vitesse à tous les coins de rue? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Le casque à moto? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Des permis de conduire différents et à passer pour chaque catégorie de véhicule? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Les centaines de taxes? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis. https://temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/
Des impôts, dont nous sommes médaille d’or? C’est pour les autres!  OK, c’est pour mon portefeuille et j’applaudis.
Etc, etc…

Donc pour ce gentil pékin normal, les discothèques sont des lieux de débauche (sexuelle), fréquentées par des gays, des camés et des ivrognes.
Il ne voit donc aucun inconvénient à les faire crever.
Quant à cette foultitude de fonctionnaires cités plus haut, c’est tout bénef.
Eux, ils voudraient que” tout le monde soit couché comme chez Orwell, avec le soleil.

Pendant 25 ans  que j’ai dirigé La Loco à Paris, ils m’ont toujours mis des bâtons dans les roues. Souvent rien que pour le plaisir d’emmerder un entrepreneur qui avait réussit et, même s’il travaillait 28h sur 24, il avait un boulot plaisant.
Cela c’est l’injure suprême pour le petit bureaucrate qui se fait chier toute la journée en fréquentant des collègues souvent encore plus cons que lui. Une vie sans espoir de la moindre aventure.
Leurs aventures, pour eux, c’est partir avant l’heure, c’est de défendre mordicus ses avantages et sa retraite calculée sur les 6 derniers mois…

Bref avec ma discothèque j’ai tout eu, les flics, les douanes, les pompiers,les divers contrôleurs URSSAF.
Tous me mettaient au piquet les mains sur la tête, surtout quand j’étais convoqué au commissariat du coin parce que j’avais été un mauvais garnement et que j’étais obligé de subir un sermon moralisateur à deux balles par le trou du cul de service. Quelle jouissance ils avaient ces oublié du QI. C’était l’orgasme assuré et gratuit.

Et ces contrôles de sécurité où chacun y mettait son grain de sel. Et je t’en rajoute une couche, et l’autre une  de plus.
Le fameux mille feuilles français, ça vous parle? Moi je l’ai vécu.
J’ai vécu cette bêtise crasse pendant 25 ans et à j’ai dû fermer ma gueule.
Et pour finir, au lieu de me décorer, une race encore pire, réservée aux entrepreneurs et à ceux qui ont de l’argent, les fameux contrôleurs fiscaux, bien sûr honnêtes et assermentés,
m’ont terminé en me faisant les poches.
A vif et sans rémission.

Tous ces patrons de discothèques, tous quasiment endettés vont crever dans l’indifférence générale,  grâce au Covid qui leur donne un prétexte pour les éliminer en douceur, pour le bien commun, of course.
Réouverture: avril 2021. Pas mal non?
Ces patrons vont vivre leur ruine d’une façon différente de la mienne, mais le résultat sera identique: la mort de leur affaire. Et c’est un drame vous pouvez me croire.

Pourquoi pendant 25 ans je me suis écrasé devant ces bons à rien?
La discothèque n’a aucune certitude d’être ouverte le lendemain.
Comme pour le fisc, les préfectures ont aussi la possibilité d’émettre une lettre de cachet imparable, la fermeture administrative.
Le motif, comme pour un redressement, n’a pas besoin d’être crédible.

Petit extrait d’une convocation au commissariat.
Extrait de mon livre.

Les képis, eux, nous la jouaient « service/service » en prenant un malin plaisir à nous humilier. Quel plaisir pour un petit brigadier de pouvoir engueuler un patron de discothèque qu’il tient à sa merci, en le menaçant à chaque fois de fermeture administrative !
Combien de fois, convoqué au commissariat des Grandes Carrières, pour des broutilles, j’ai dû fermer ma gueule et subir un sermon d’une connerie sans nom, par un crétin qui n’avait pas dépassé le Ce2, sans pouvoir répliquer et même en devant dire merci en partant.
A les écouter, à chaque convocation, j’avais failli déclencher la 3eme guerre mondiale boulevard de Clichy.

Les deux ou trois premières fois, j’essayais aimablement et gentiment de rétablir la vérité.
Du coup, le ton montait. Le leur. Je comprenais qu’il fallait que je m’écrase si je ne voulais pas aller au clash. Clash, bien sûr, qui me serait défavorable.
Eux, de derrière leur bureau, ils m’expliquaient mon métier et la façon de le faire. J’avais l’impression d’être dans un mauvais rêve.
Eux, savaient. Moi, je n’étais qu’un con !
Les premières fois, c’était assez dur. Je devais prendre sur moi pour ne pas les envoyer paître.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour sauver son bisness…
Après, ayant pris l’habitude, lorsque j’étais convoqué, je disais au bureau, à la cantonade :
« C’est l’heure, les gars, je prends ma vaseline, je dois aller au commissariat me faire doser. Je vais encore me mettre à genoux face au mur avec mon bonnet d’âne et écouter gentiment et surtout respectueusement leurs conneries en disant oui, oui, vous avez raison Monsieur l’agent, je ne le ferais plus.
Merci Monsieur l’agent. Au revoir Monsieur l’agent ».
J’avais beau plaisanter, savoir que j’allais servir de paillasson, à l’intellectuel de service, n’avait rien de réellement excitant.
Ah, j’en ai avalé des couleuvres et des bien grasses servis par des quasis mongoliens…Un max !

Et pour reprendre R.Armenante:
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller

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