Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Entre ce qu’on lit et ce qu’on vit….

Ce que je lis

Je lis de nombreux articles ou billets traitant de la crise, du libéralisme, de la planification, des banquiers, des riches, des classes moyennes, des pauvres, de la société, de ma vie, quoi… Tous ces articles sont documentés, étayés, argumentés, accompagnés de preuves chiffrées indiscutables, sous forme de tableaux ou de courbes.

Je lis aussi différentes propositions pour sortir du marasme, pour retrouver la joie de vivre, de créer, de prospérer et d’espérer. Ces propositions sont séduisantes, elles aussi. Certaines paraissent si évidentes que l’on se demande pourquoi elles ne sont pas mises en œuvre.

Finalement, la situation est comprise par tous, chacun peut avoir facilement accès au diagnostic et aux remèdes. Tout est donc complètement accessible, y compris aux êtres ordinaires dont je fais partie.

Ce que je vis

Je vis une dépendance à une élite hypocrite, égoïste, cynique, vénale et corrompue.

Je vis un pillage de mon énergie, un vol de mes biens, des atteintes constantes à ma liberté, un enfermement psychologique dont je souffre journellement.

Je vis un discours irréaliste et falsifié qui m’est imposé en tout, et pour tout.

Je vis une inversion perverse de la pensée, qui est instillée par cette élite, que les “braves gens (dont moi-même si je n’y prends garde)” croient être leur pensée personnelle. Alors qu’il s’agit d’une manipulation, échappant à toute logique, qui prend sa réalité du fait de sa complexité apparente et de la bassesse des sentiments utilisés pour la faire fructifier, notamment la jalousie.

Par exemple, les terriens que l’on convainc de protéger la méditerranée en limitant la liberté des plaisanciers, alors que la pollution de cette mer vient à 90% de la terre (bassin rhodanien) donc d’eux  et que les plaisanciers accusés ont une influence infinitésimale à ce sujet.

Par exemple, les politiques qui se sont arrogés tous les droits d’urbanisme au motif du bonheur des citadins, alors que, l’œil rivé sur leurs bureaux de vote, ils ne poursuivent que leurs intérêts électifs par la sélection des couches sociales qu’ils dirigent vers tel ou tel quartier en vue de leur réélection.

Ou encore, la tarte à la crème de la santé gratuite pour tous et de la soumission des médecins à cette folie, alors que cela n’a de sens que pour les indigents, les autres pouvant parfaitement se payer des assurances privées.

Je suis bien conscient que ces exemples sont complètement décalés du problème. Ils sont si réduits, alors que le problème est si vaste, que l’incohérence est partout, totale, que le bon sens a été éradiqué.

Alors, voyons plus large

Une société ne vaut que par le choix qu’elle fait de ses élites, de ceux qui vont l’animer, la diriger. Toutes les “qualités !!!” de nos élites, dont j’ai parlé plus haut, sont naturellement  incluses dans tous les groupes sociaux, le drame survient lorsqu’elles deviennent la norme de ceux qui prennent le pouvoir et sont acceptées (voir espérées) par ceux qui le subissent. Comme la majorité des membres du groupe n’a ni les moyens ni le temps de détecter ces perversions et fait naturellement confiance aux dirigeants, elles s’épanouissent.

Comment une société peut-elle soudain voir son élite se pervertir si radicalement ?

Je vous propose de réfléchir à partir du très beau livre de Ken Follett, “Les piliers de la terre”. Dans cette saga du 12ème siècle, les trois piliers du pouvoir, la pensée, la force et l’économie sont entre les mains de personnages indélicats.

La pensée a été accaparée par les religieux qui, au nom de l’égalité devant Dieu, vont diaboliser toute curiosité, vont persécuter tous ceux qui pensent… autrement.

La force est entre les mains de la noblesse, qui peut en user à sa guise, sans avoir de comptes à rendre. Elle considère notamment que tout est à elle, rien à ses sujets. Les tribunaux lui sont dévoués.

L’économie est entre les mains des corporations, nul ne peut y accéder librement.

Les trois pouvoirs liés inventent des chimères effrayantes pour terroriser et ainsi dominer leur population.

Cette situation est totalement semblable à la nôtre. Nous voyons notre pensée accaparée par une idéologie égalitaire, qui diabolise et exclut. Nous voyons la force publique entre les mains d’une élite dont nous connaissons les travers et notre économie captée par quelques uns. Ensemble ces trois pouvoirs distillent des chimères dont l’horreur nous effraie et nous culpabilise, ce sont : l’égalité, l’écologie, la fin des ressources, la guerre totale, etc…

Dans le roman de Ken Follett, les héros, tel David contre Goliath, vont gagner. Mais, dans le vrai 12ème siècle, c’est l’invasion, la ruine et la mort qui attendent les sociétés dont les élites se sont perverties, entrainant la stagnation, puis le repli et enfin l’échec de leur pays.

Il serait trop long, dans ce billet, d’énumérer les raisons qui donnent le pouvoir à des élites corrompues, mais deux choses sont sures :

– Ce type de situation ne peut en aucun cas se solutionner par l’intelligence, la seule issue est l’échec total, en espérant le moins de dégâts possibles.

– Ce genre d’élite est rarement courageux, dès la survenance de l’échec ils s’enfuient laissant la place à ceux qui affronteront la réalité et que l’on appellera plus tard “héros”.

Alors, qu’on en finisse, le plutôt sera le mieux.

Cordialement. H. Dumas

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Les flics ripoux, la loi et la terreur.

J’ai commencé un blog parce que le directeur des Services Fiscaux de l’Hérault avait déclaré dans le journal Midi Libre : “Nous avons à traquer des voyous, nous employons les mêmes méthodes qu’eux”.

La bêtise d’une telle affirmation m’avait persuadé qu’aucune discussion n’était possible face à des gens de ce type, que seul restait “le témoignage” pour les générations futures. Je suis toujours dans cet état d’esprit.

Je crois à la phrase symbolique des séries américaines : “Vous pouvez garder le silence, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous”.

C’est-à-dire que je ne crois pas à la politique de l’aveu, quelque soit le moyen pour l’obtenir. Je crois à la politique de la preuve irréfutable, obtenue loyalement, dont la charge incombe à l’enquêteur.

Dans le premier cas, toutes les perversions sont possibles, jusqu’à la torture. Les pressions qui président, en règle générale, à l’obtention de l’aveu, laissent des traces indélébiles, impardonnables, sur celui qui, inquiété sans être coupable, subira ces pressions cherchant à le faire avouer. Elles seront inversement proportionnelles à son innocence. C’est-à-dire que la loi va, du fait de cette logique de l’aveu, se transformer inexorablement en terreur, en force aveugle.

Cela vaut pour la police, pour les magistrats, pour tous ceux qui ont la charge de faire appliquer la loi, y compris donc pour les agents du fisc.

Il est vrai que certains, amateurs de résultats rapides, peuvent accepter l’inacceptable au motif que les résultats étant là, il sera toujours temps, plus tard, de réfléchir à la stricte éthique du pouvoir, donc de la force.

Ceux là se trompent lourdement. D’abord parce qu’il n’est pas possible, du fait de son inertie, de conduire la morale d’un pays comme un hors-bord de cinq mètres, mais plutôt comme un pétrolier géant. Ensuite parce que les erreurs de ce type déstructurent la société et que leurs conséquences sont incalculables.

Sarkozy était ainsi, désireux de rapidement solutionner les problèmes de sécurité, il couvrait toutes les bavures. Son impatience maladive du résultat l’amenait à être semblable en tout. Il était capable, au nom de l’efficacité, d’accepter les flics ripoux, mais aussi les banquiers, les affairistes, les moralistes, les juges ripoux, etc… Il pensait sans doute, car je ne le crois pas malhonnête, mettre de l’ordre après, après les résultats.

Il a été viré et c’est tant mieux. Cette attitude, cette impatience, même si elles peuvent se comprendre, menaient droit au mur.

Après le départ de Sarkozy ma désespérance a été totale. Son caractère était rédhibitoire, mais, d’un autre côté, le socialisme est objectivement un suicide économique. Alors, où trouver une lueur d’espoir ?

Cette lueur d’espoir se trouve dans la mise à pied de 30 flics ripoux à Marseille.

Valls, face à une cité dévorée par la violence, n’a pas cherché le résultat à n’importe quel prix. Il a, très justement, compris qu’une partie de cette violence était un effet retour secondaire lié à la voyoucratie de sa propre police, que cette police pervertie générait une réaction de violence. Que cette réaction soit issue de délinquants ne change rien au fait qu’elle s’ajoute à la violence déjà en place et conduit vers des sommets qui ne peuvent qu’installer la terreur et un état de guerre civile.

Valls a été parfait. Je constate qu’il semble soutenu inconditionnellement par Hollande et Ayrault.

C’est ici que se place, bizarrement, ma lueur d’espoir.

Je me dis que des hommes qui ont compris que l’arbitre doit être “Nikel”, que la force ne vaut que si elle est employée avec toute l’éthique voulue, ces hommes peuvent beaucoup.

Car, rien ne les empêche d’appliquer cette courageuse méthode en tout.

Rien ne les empêche de sanctionner de la même manière tous les fonctionnaires véreux abusant de leurs pouvoirs, mais aussi tous les banquiers, commerçants ou affairistes, mais encore tous les avocats, médecins, ou autres professions libérales ripoux.

Rien ne les empêche d’agir ainsi avec tous les membres de notre société corrompue.

Mais, me direz-vous, ce sera un carnage. Valls va se retrouver seul, c’est l’épuration que vos souhaitez, qui jugera, qui sanctionnera ?

Non, il ne s’agit pas d’épuration, il s’agit, simplement et partout, de faire appliquer la loi française qui n’est pas si mal faite. Il s’agit d’éviter qu’une grande partie de la population, chacun pour de bonnes raisons, se dispense de la loi, l’interprétant au rythme de ses croyances politiques ou professionnelles, au point que ce pays est entre les mains de réseaux, dont celui de Bercy n’est pas des moindres.

Alors Monsieur Valls, vous m’avez épaté avec 30 ripoux, saurez-vous me séduire en réintroduisant partout la loi et l’équité, en manipulant la force du pouvoir avec éthique, puis, pourquoi pas, en la limitant à ses réelles prérogatives.

Un sacré chantier, de ceux pour lesquels il ne se trouve pas plus d’un homme par siècle.

Cordialement. H. Dumas

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NE NOUS “MELANCHON” PAS LES PINCEAUX

Le ministre Cahuzac serait, à en croire la presse, un ancien ” implanteur ” de cheveux. Drôle de début pour devenir Ministre des Finances. C’est sans doute pour ça qu’il lui reste deux ou trois choses à apprendre.

Cahuzac, j’aurais pu l’aimer. Il a un joli nom. Je suis né à côté d’un village, dans le Tarn, qui s’appelle Cahuzac. Jeune, j’y allais souvent à la chasse avec mon père. Nous avions donc Cahuzac et moi, au moins un point commun. Hélas, il n’a pas la chance de me connaître.

Dans le cas contraire, je serais son ami et je lui dirais ceci :

Cahuzac, mon ami, à la guerre se ne sont pas les trouffions qui permettent de gagner, se sont les armes. Les amérindiens l’ont payé de leur territoire, eux qui pensaient que leur courage et leurs flèches auraient raison des carabines et des mitrailleuses des envahisseurs.

Et vois-tu, en économie se ne sont pas les hommes qui permettent de lutter et de gagner, c’est le capital. Le capital est l’arme de l’économie.

Tu peux le comprendre ça. Alors quand tu taxes le capital, couillon, tu tues l’économie.

Mélanchon l’a compris depuis longtemps, il ne touche à rien, il s’agite, il fait du bruit, il se fait grassement payé pour ça. C’est un saint cet homme. Il prend la responsabilité d’aider ceux qui ne sont pas doués pour l’économie à faire leur deuil du capital. Il est utile Mélanchon.

Toi, tu es inutile et dangereux, terriblement dangereux. Quand tu auras tondu les tenants du capital que tu détestes (ne serais-tu pas un peu jaloux), tu seras à la tête d’un troupeau de moutons tondus. Ils vont attraper froid et se faire bouffer par le loup tes moutons.

Tu devrais prendre du recul. Sais-tu qu’Hitler croyait dur comme fer que l’humanité le remercierait pour avoir éradiqué les juifs, tu te rends comptes, incroyable non ?

Ce type, finalement, il n’était ni sadique, ni aventureux, ni ambitieux, ni mégalo, il était juste très con, il a fini par croire sa propre propagande, c’est fou.

Note, c’est dangereux la propagande. On raconte n’importe quoi, en boucle, il y a toujours des cons pour y croire. Ils servent de porte-voix, d’autres s’y collent à leur tour, quand ça te reviens c’est énorme, t’es coincé.

C’est peut-être ce qui t’es arrivé avec le capital. C’est dommage.

Ne fais pas chercher mon dossier fiscal, lit mon blog, tout est dedans.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’ASCENSEUR SOCIAL FONCTIONNE A FOND…

Il est des gens ronchons qui ne cessent de prétendre que “l’ascenseur social” ne fonctionnerait plus. Ils se trompent.

Universellement, toutes les sociétés ont un “ascenseur social”, plus ou moins discret, plus ou moins efficace, plus ou moins avouable, mais elles en ont toutes un.

Le notre fonctionne très fort.

Avant de l’évoquer essayons de définir ce qu’est un “ascenseur social”. La définition du dictionnaire est : “ensemble des moyens permettant à des personnes issues d’un certain milieu social d’accéder à milieu social plus élevé”.

C’est clair, c’est un outil qui sert à monter comme tous les ascenseurs, mais dans la pyramide sociale.

J’entrevois la confusion dans l’esprit de ceux qui pensent qu’il est en panne. Jusqu’à un passé pas si vieux, monter dans la pyramide sociale voulait dire gagner plus d’argent, devenir plus riche. Alors ça, oui, c’est terminé.

Si vous voulez monter dans l’ascenseur social vous devez :

– Si vous êtes étudiant, intégrer  une corporation.

– Si vous êtes salarié, intégrer un syndicat.

– Si vous n’êtes rien, intégrer un parti politique.

– Si vous êtes patron, n’insistez pas, changez de pays.

Une fois dans la place, prenez l’ascenseur dès qu’il se présente, ne le ratez pas évidemment.

Vous voulez des exemples:

– Maxime Bono, maire de La Rochelle, simple inspecteur des impôts, il est entré en politique, il est le maire de La Rochelle, président de la communauté d’agglomération et a été député. Pour 10 à 15.000 € par mois d’argent de poche, voiture, frais de déplacement et repas payés, il a fréquenté toutes les allées du pouvoir où il est une sommité.

– Robert Navarro, guichetier à la SNCF, il est entré en syndicalisme puis en politique, il est conseiller général et sénateur. Tout pareillement il a fréquenté au plus haut niveau les allées et les revenus du pouvoir.

Il y en a ainsi des milliers, vous en trouverez près de chez vous, sans beaucoup chercher. Ils sont facilement reconnaissables : voiture de fonction, une ou un collaborateur toujours à portée, la dépense facile des puissants, le verbe haut et sûr, bien habillés, ils en jettent.

Quelques conseils pour, une fois intégrée la place, accéder aux étages les plus élevés :

– Ne jamais dire ce que vous pensez.

– Sourire et promettre dès que vous êtes en public.

– Affirmer votre fidélité à n’importe quoi, mais issu d’un sondage positif.

– Prendre l’air grave quand on vous parle du malheur des autres.

– Laissez-vous porter, ne prenez pas ou très peu de décisions.

Une fois à l’étage supérieur de l’édifice auquel votre ascenseur est attaché, vous devrez constamment surveiller la solidité de l’ensemble. Evidemment si cet ensemble s’effondrait, l’ascenseur suivrait et vous avec.

Mais ne vous inquiétez pas trop, profitez. Les gérants de votre immeuble payent des snipeurs pour flinguer les occupants des ascenseurs voisins et dégarnir leurs étages supérieurs. Notamment l’ascenseur des libéraux, de ceux qui croient encore que l’économie, le travail,  la parole donnée, sont des moteurs suffisants pour mettre en route un “ascenseur social”. Ceux là, ils n’ont aucune chance, ils sont la cible des snipeurs de Bercy, l’élite.

Il reste quand même un problème, si votre “ascenseur social” est porté par des moteurs de mauvaise qualité, guidé par des rails voilés ou encore suspendu à des câbles défectueux, il court le risque de s’effondrer brusquement. Sachez qu’alors il emportera la totalité de la pyramide dont vous faites partie.

Réfléchissez avant de monter. Il est des fois où il vaut mieux laisser monter les autres.

Bien cordialement. H. Dumas

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LE DESIR

Bastiat pense que le désir est le moteur de l’économie.

Je me demande si le désir n’est pas tout simplement la vie, l’énergie, la source de tout. Je parle évidemment du désir sain, celui qui permet un épanouissement.

Le désir malsain est marginal, il conduit inexorablement à l’échec personnel et à la sanction collective, n’en parlons pas.

La survenance du désir dans notre esprit met en route la totalité de nos facultés pour tenter de le satisfaire. Au fond de nous, nous savons bien qu’il ne peut être que la récompense des efforts entrepris pour l’atteindre, que donc l’objet du désir a un prix.

Nous savons aussi qu’échouer sera désagréable, frustrant, que réussir sera toujours inférieur à nos espoirs.

Autour du désir les sociétés s’organisent, jetons un œil à cette organisation.

Les socialistes :

Pour eux, l’objet du désir est un droit. Les vacances, un droit. Les sports d’hiver, un droit. La bonne santé, un droit. Une activité satisfaisante, un droit. La réussite scolaire, un droit. La maison, un droit. L’emploi à vie, un droit. Etc…

Peu leur importe le coût, l’Etat, donc les autres, doit payer l’accès à ce droit (désir).

Evidemment, le désir étant illimité, le coût à son accès ne peut qu’être illimité. Cette confusion entre le désir et le droit est mortifère pour le socialisme, dont la faillite est de ce fait inévitable.

Les Curés, les Ecologistes, les Communistes, les Dictateurs :

Eux sont conscients du coût du désir. Ils n’ont pas la naïveté bon enfant des socialistes, qui sont les touristes du pouvoir. Ils souhaitent le pouvoir total, sans partage, et veulent le garder.

Alors, ils vont tenter de nous persuader que nos désirs sont inutiles, voir destructeurs. Ils vont nous castrer. Pour eux, avoir des désirs est mal. Les conséquences désastreuses de nos désirs sont étalées à la une, grossies par une armée d’experts à leur botte. En ce compris nos désirs les plus anodins. Par exemple, pour les écologistes, se promener (interdit…espaces protégés), se baigner (interdit…eau polluée), s’éclairer (interdit….nucléaire), se chauffer (interdit…toujours nucléaire), jeter ses déchets, les bruler (interdit…CO2), circuler (interdit…toujours CO2).

En réalité, pour cette catégorie, avoir des désirs, vivre est interdit… sauf pour eux, qui sont parfaits.

Les réalistes :

Que personnellement j’appelle “libéraux”.

Ils connaissent le prix du désir. Ils acceptent de le payer. Ils ne conçoivent pas son obtention gratuite. Ils pensent que le prix à payer est fonction du marché et que le marché se régule naturellement.

Ils savent que c’est la libéralisation des désirs du plus grand nombre, après des siècles de servitude, qui a propulsé au 19ème et 20ème siècle la société occidentale, et aujourd’hui la plus grande partie du monde, vers un progrès inimaginable précédemment, lorsque les désirs étaient castrés.

Ils pensent que dans une société libérale chacun adapte ses désirs à ses capacités. Alors que, dans une société socialiste, tous sont trompés par l’idée que tous leurs désirs, devenus des droits, leurs seront accordés.

Actuellement :

Dans ce tout petit espace planétaire que l’on appelle la France, les désirs sont faussés, étouffés, par des gourous politiques de tous bords, des journalistes véreux, des prédicateurs inconséquents et pervers, des experts de mes deux.

Après avoir bêtement emprunté pour accéder à des désirs inaccessibles, ce pays se désespère et renonce globalement à tout désir.

Dans les deux cas c’est stupide.

Ne vous égarez pas, votre désir est respectable, il a certes un coût, mais n’hésitez pas à tenter d’y accéder. La tâche ne vous sera pas facilitée par les pisses-vinaigre de tout poil, qu’importe.

La roue tourne, ils se trompent, donc ils succomberont.  Vous, vous réaliserez votre désir.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA TERREUR

L’Etat est le dépositaire de la force.

Logiquement, la société civile n’a pas le droit d’employer la force, l’Etat est le garant du respect de cette interdiction.

Bastiat considère que la force, qui contraint des hommes du fait d’autres hommes, ne peut légitimement être employée que pour rendre la justice. Pour lui, tout emploi de la force pour un autre objet est donc totalement illégitime. J’approuve complètement cette analyse.

Notre Etat, interventionniste en diable, utilise la force pour un oui ou pour un non. Toujours bien sûr en prétendant servir la collectivité, ou pour le moins le plus grand nombre (démocratie oblige). Se faisant, il dépasse ses prérogatives, il s’égare sur les chemins de l’injustice… jusqu’à la terreur.

Prenons un exemple simple, connu et vécu par tous : la route.

Tout le monde s’accorde à reconnaître que perdre la vie sur la route est stupide. Nul ne peut nier que la vitesse est un facteur aggravant les maladresses pouvant provoquer des accidents. La limitation de la vitesse est donc parfaitement légitime.

A partir de ce constat, il y a bien longtemps que les constructeurs automobiles auraient dû être contraints à limiter la vitesse des véhicules qu’ils mettent sur le marché.

Au lieu de cela, les constructeurs ont vanté la vitesse, ils en ont fait un argument de séduction. Ils ne faisaient que suivre l’inclinaison des hommes qui sont attirés par la vitesse, mais reconnaissons que cette attitude est irresponsable et aurait dû être régulée par l’Etat.

Or, l’Etat, “représentant de commerce” des constructeurs, les a laissé et les laisse libres de fabriquer des voitures roulant à des vitesses interdites.

Pour autant, désireux de limiter la casse, l’Etat a limité cette même vitesse, laissant aux conducteurs la responsabilité de sa maîtrise. Evidemment, cette mesure contre nature est peu respectée.

Alors, sous couvert du bien public, après avoir vainement tenté des actions “pédagogiques”, l’Etat, générateur de cette injustice de base qui consiste à laisser fabriquer par cupidité des engins par ailleurs interdits d’utilisation, s’est mis à employer la force dont il dispose pour arriver à ses fins : limiter la vitesse.

Aujourd’hui, la route est un espace de terreur.

Derrière chaque arbre se cache un mercenaire, dont le but est de sévir, quelles que soient les circonstances.  La justice couvre systématiquement ces mercenaires, nul contrevenant ne trouve grâce à ses yeux. Des milliers de français, parfaitement normaux, sont pris dans cette folie, pour, in fine, se voir interdire un droit élémentaire : celui de circuler librement. En effet, comment circuler lorsque l’on vous a enlevé votre permis de conduire.

Ainsi donc, la carence initiale de l’Etat, face à un problème simple de limitation légitime de la liberté liée au danger de mettre sur la route des véhicules aux vitesses illimitées, finit par l’installation d’un régime de terreur.

Il faudrait rajouter que ceux qui subissent cette terreur sont rarement les initiateurs de la situation. Il en est toujours ainsi quand la terreur s’installe.

Si la vitesse de leurs véhicules avait été limitée dès le départ, les constructeurs auraient trouvé d’autres motifs de séduction. Ils seraient probablement encore valables, alors que la vitesse, dont nous sommes dégoutés par la terreur, n’est plus vendeuse et les met en difficulté. Il faut noter que la terreur s’exprime aussi dans la construction du réseau routier où rétrécissements et pièges se succèdent de façon infernale.

Cet exemple est accessible à tous, car tous le vivent. D’autres sont plus “discrets” parce que ne touchant pas le plus grand nombre.

L’analyse de toutes les contraintes que nous subissons et qui nous étouffent fait toujours apparaître le même processus. D’abord une pulsion naturelle favorisée par l’Etat, dont il est le complice objectif. Une dérive de cette pulsion, entrainant une lente dégradation du tissu collectif. Une prise de conscience tardive, intellectuelle ou carrément violente. L’implication illégitime de la force qui entraine la mise en place de la terreur. Tous alors la subissent avec son cortège d’injustices et de drames personnels.

C’est le cas de la fiscalité, fille de la prodigalité irréfléchie et illimitée de l’Etat. Celui-ci a mis en route, volontairement ou bêtement, la terreur fiscale qui engloutira l’économie de ce pays.

Nous en reparlerons.

Bien cordialement. H. Dumas

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REVENONS AUX CHOSES SERIEUSES

Vers 1850, Frédéric BASTIAT écrit ceci : ” Sous le philanthropique prétexte de développer entre les hommes une Solidarité factice, on rend la Responsabilité de plus en plus inerte et inefficace. On altère, par une intervention abusive de la force publique, le rapport du travail à sa récompense, on trouble les lois de l’industrie et de l’échange, on violente le développement naturel de l’instruction, on dévoie les capitaux et les bras, on fausse les idées, on enflamme les prétentions absurdes, on fait briller les yeux aux espérance chimériques, on occasionne une déperdition inouïe de forces humaines, on déplace les centres de population, on frappe d’inefficacité l’expérience même, bref on donne à tous les intérêts des bases factices…”

BASTIAT est un libéral. A cette époque ce n’est pas rien. La révolution n’est pas aboutie, elle a même échoué, l’empire l’a remplacée pour échouer lui aussi, nous sommes en plein doute, le dernier roi Louis Philippe vient de tomber, la république n’existe pas encore, un nouvel empereur s’annonce. Le passé et le présent se mélangent dans les esprits, le futur est énigmatique.

Ces libéraux, d’où viennent-ils ? Ils viennent d’une époque de servage qui a duré presque deux mille ans. D’une époque où Catherine de Russie, interrogée par un voyageur sur l’état de décrépitude de ses paysans, pouvait répondre : “Pourquoi voulez-vous qu’ils prennent soin d’un corps qui ne leur appartient pas ? “ Cette caricature n’est peut être pas toute la vérité, mais les hommes qui, à l’époque de BASTIAT, découvraient la liberté, y compris en économie, venaient de loin.

Nous avons déjà vu que, trois cents ans avant, un jeune homme, Etienne de La Boétie, se demandait pourquoi les hommes acceptaient la tyrannie des gouvernants. Il concluait sa réflexion par l’idée qu’en réalité ils étaient, pour partie, responsables de cette tyrannie, par le biais de ce que Paulo Coelho appelle aujourd’hui “la banque des faveurs”. En fait l’intérêt particulier et ses réseaux, qui font perdre de vue l’intérêt général et accepter l’inacceptable, à ceux qui disposent de la force.

En 1850, ce qui fait peur à BASTIAT c’est le socialisme, plus particulièrement dans ses aspirations économiques. Il défendra avec ardeur l’idée que l’économie ne peut être que libérale, que les intérêts individuels sont inévitablement harmoniques et non antagonistes, que ce sont eux qui équilibrent et développent l’économie.

Les inquiétudes de BASTIAT furent infondées. Pendant un siècle le libéralisme a dominé le monde occidental, pendant ce siècle le monde occidental s’est imposé comme patron de l’économie mondiale. Grace à cela, il a connu un développement scientifique et culturel jamais vu auparavant. Les dogmes ont reculé.

Quand soudain :

Ces écrits de 1850 sonnent comme une sorte d’alarme très actuelle. Les occidentaux seraient-ils prêts pour le servage ? Un dogme, issu d’eux-mêmes ou venu d’ailleurs, pourrait-il les asservir ?

La question peut légitimement être posée, tant les signes incitent à cela.

La liberté que prônait BASTIAT, que nous avons vécue, a un coût. Ce coût est la responsabilité. Ce coût, nombreux sont ceux qui ne veulent pas l’affronter.

Affronter la responsabilité c’est affronter sa condition d’homme, c’est accepter son insignifiance, accepter de regarder son néant en face. C’est dur.

Beaucoup préfèrent rester dans l’enfance, on s’amuse et “Papa et Maman Etat” s’occupe de tout, nous sommes responsables de rien.

Sauf que, “Papa et Maman Etat”, c’est comme le Père Noël, une bande de déguisés qui n’ont aucune réalité, qui ne sont là que pour abuser de notre crédulité, le temps d’une photo, payée cash et cher.

BASTIAT disait aussi : “Il ne faut pas perdre de vue que l’Etat agit toujours par l’intermédiaire de la force. Il impose tout à la fois et les services qu’il rend et les services qu’il se fait payer en retour sous le nom de contribution…. La question revient donc à ceci : Quelles sont les choses que les hommes ont le droit de s’imposer les uns aux autres par la force ? “

Les français feraient bien de réfléchir au fait que le marché libre crée peut-être des différences, mais même injustes elles voient le jour librement. Tandis que le système que certains appellent de leur vœux : l’emploi de la force pour aboutir à l’égalité,  sera, comme toujours, un échec. Mais la force appelée à la rescousse de cette utopie ne partira plus. Le servage est au bout. Il sera plus terrible que l’inégalité naturelle, accompagnée de la liberté.

Bien cordialement. H. Dumas

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Vers la création d’une administration nationale de l’urbanisme social.

Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, en accord avec Le Président François Hollande, pourrait mettre rapidement en place l’ANUS (Administration Nationale de l’Urbanisme Social). Le gouvernement pense que cette création répond à un besoin urgent pour la France.

L’ANUS permettrait au gouvernement de digérer et d’évacuer la douloureuse crise immobilière que traverse la France.

C’est Cécile Duflot qui, naturellement, prendrait la tête de l’ANUS. Interrogée en privé, elle aurait affirmé vouloir sonner le début de la reconquête de l’urbanisme social en France à partir de l’ANUS.

L’administration française ne manque pas de compétences dans le domaine de l’urbanisme. Ces compétences, dont on peut prendre la mesure en visionnant la vidéo jointe (source Libertas), seraient regroupées dans l’ANUS.

Mais, le souhait de la Ministre Duflot est beaucoup plus ambitieux.

Les propriétaires et les entreprises privées seront associés dans un ANUS élargi. S’agissant d’une cause nationale, c’est toute la France qui pourrait bientôt se retrouver dans l’ANUS, au dire de la Ministre. Elle pense que les possibilités offertes par l’ANUS seront illimitées, certaines, dit-elle, nous surprendront.

Les seules réserves émises viennent de Bercy qu’inquiète le coût d’une telle opération. Interrogé en privé, un haut responsable nous a confirmé que l’ANUS, financé sur la solidarité, pourrait venir agrandir le trou de la SECU, ce qui pourrait ne pas être accepté par l’Europe.

Souhaitons à l’ANUS de ne pas rencontrer de vents contraires dans sa marche en avant. Car, c’est bien dans l’ANUS que le Président et son gouvernement mettent tous leurs espoirs pour solutionner la grave crise immobilière que traverse le pays. C’est à travers l’ANUS que la France retrouvera la joie de vivre immobilière.

On disait : “quand le bâtiment va tout va”. Demain on dira : “c’est par l’ANUS que se résorbent les crises du bâtiment.
On en parle en Europe:

– Le gouvernement Grec, qui traverse une crise encore plus grave que la notre, suit de très prés cette expérience, à laquelle ses spécialistes sont associés.

– L’Espagne, dont l’ANUS (Administationé Nationalé dé la Urbanistica Solidaritad) est en surchauffe, reste septique.

– L’Allemagne attend de connaître les résultats avant de plonger.

– Les Anglais refusent l’expérience, la reine ne souhaiterait pas s’engager dans cette voie.

 

C’était notre séquence “pétage de plomb”.

Bien cordialement. H. Dumas

 

 

 
 

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LES TROUBLES DU RETOUR

Je veux parler du retour de vacances. En ce qui me concerne, il s’agit d’un retour statique, puisque je ne suis pas parti. Mais, habitant une ville de vacances, je participe à la transhumance estivale sans me déplacer.

Quand les vacanciers quittent ma ville, quand les établissements qui les reçoivent se vident, j’ai l’impression moi aussi de partir, de faire ma “rentrée”. C’est un peu comme à la gare, quand le train du quai voisin démarre, nul n’échappe, tout en restant sur place, à l’impression que c’est son propre train qui part.

Cette rentrée 2012 est pénible, ça ne va pas. C’est vrai, les socialistes ne sont pas ma tasse de thé, mais la droite non plus, alors…

Bien sûr, la certitude que le libéralisme, tel que je le souhaite, n’est pas pour demain, ni pour après-demain, ne me porte pas à la joie.

Pas plus que les annonces d’impôts terrifiants à venir. Encore moins la traque des riches sur le point de devenir un sport national. Et pourtant, je ne suis pas riche, ne paie pas beaucoup d’impôts, si j’exclus les sur-impôts indus que me réclament les “fous de Bercy”.

L’avalanche de blogs racistes qui forcent mon adresse mail ne m’apporte aucune satisfaction.

Chaque déclaration socialiste m’effondre, différemment de ce que produisait en moi les déclarations de la droite. Ces dernières me mettaient dans une colère noire, celles des socialistes me désespèrent. Probablement l’exact envers de la réaction d’un socialiste. J’en arrive à me demander si je préfère la colère ou le désespoir.

En clair, c’est le bordel et sans espoir.

Partir, oui, mais où et comment ?

Rester et résister, mais à quoi ? A la connerie ambiante ?

Je vous le dis, ça ne va pas. Sale rentrée.

C’est dans cet état d’esprit que, hier, je réfléchissais au “progrès”.

Cela tenait au fait que l’on nous bassine, jour après jour, sur les dangers du progrès, sur les épouvantables nuisances qu’il serait en mesure de nous causer, ou qu’il nous aurait déjà causées. Alors je me suis dit : mais le progrès, c’est quoi ?

J’ai pris mon Larousse préféré, et là, surprise, ce n’est pas grand-chose le progrès : “…développement des connaissances, changement graduel par amélioration ou aggravation…” Tout ça pour ça ?

J’aurais à vous proposer une autre définition, plus personnelle, donc peut-être fausse où probablement critiquable, mais qui me convient mieux : “c’est dépasser les limites connues”.Cette aspiration me parait tellement, strictement, humaine.

S’il en fallait une preuve, j’irais la chercher dans l’extraordinaire livre de Richard BachJonathan Livingston le goéland”. Cette recherche des limites, puis ce souhait irrépressible de les dépasser, c’est l’originalité de l’homme, sa différence fondamentale avec l’animal. C’est ce qui l’a fait passer du dessin rupestre à l’email.

Le progrès est-il bon ou mauvais ? La question est idiote, le progrès est, un point c’est tout. Sa traduction en bien ou en mal ne dépend pas de lui, mais de la perception que l’on en a,  qui elle-même dépend de l’angle de vision de l’observateur.

Vous l’aurez compris, tous les anti-progrès me gonflent. Tout ces gens qui ne pensent que retour à la case départ, enfin, une case départ dont bien des hommes aimeraient qu’elle soit leur case arrivée. En fait tous ces “restons en là”, “c’était tellement mieux avant” me compriment les tempes, me donnent mal à la tête, m’enferment.

Je veux repousser les limites, toutes, y compris celle de la richesse, de la fête, du travail, de la connaissance, de la géographie, du monde connu et habité, etc…

Hélas, chaque jour un peu plus, je suis obligé de subir le dépassement des limites de la seule bêtise. Pour le reste, ceinture. C’est sans doute cela qui me gâche la rentrée.

J’espère que pour vous c’est mieux.  

Bonne rentrée, bien cordialement. H. Dumas

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La médiatisation est en route

Le 24 Septembre 1789, le banquier Necker, après avoir ruiné la France en introduisant le crédit à outrance, faisait voter la “taxe patriotique”. Cela n’empêcha pas la faillite de la révolution, fit le lit de Napoléon dont la notoriété initiale est liée à son pillage systématique de nos voisins, pour remplir les caisses désespérément vides de l’Etat français.

Les faillites de l’Etat sont une constante de l’histoire de France. Elles sont toujours précédées de l’inutile pillage des “riches”. Nous sommes aujourd’hui dans ce schéma. Demain sera votée une version moderne de la “taxe patriotique” par le parlement, elle nous a été annoncée. Les dégâts seront stupides, injustes et considérables.

En 2012, ces dégâts ne peuvent échapper à une exposition médiatique, les situations de désespoir qui vont voir le jour seront inévitablement diffusées, notre société est exhibitionniste.

C’est ainsi que le Lundi 27 Août, j’ai reçu le mail suivant :

“Bonjour,

Je suis journaliste pour l’émission “Complément d’enquête” sur France 2 et je prépare un reportage sur les contrôles fiscaux. J’ai eu votre mail par l’intermédiaire de contribuables associés. J’aurais souhaité vous contacter pour en parler si vous avez quelques minutes à m’accorder. Pourriez vous me dire comment vous joindre?

Merci d’avance

Cordialement

Séverine Lebrun

Journaliste à “Complément d’enquête”

Bureau : +33 (0)1 56 22 45 12

Fax : +33 (0)1 56 22 43 06

e-mail : severine.lebrun@francetv.fr”

J’ai immédiatement téléphoné à cette journaliste. Je suis tombé sur une personne ouverte, qui m’a paru intelligente et efficace, sûre de son objectif. Sa recherche se résumait à trouver un contribuable redressé, dont le redressement entrainait pour lui de très graves conséquences et une profonde souffrance. Finalement, une recherche simple, ce type de cas étant monnaie courante. A la suite de notre conversation téléphonique, je lui ai adressé, le Mardi 28 Août, le mail suivant :

Bonjour,

J’ai, en partie, résolu mes problèmes de mail depuis l’Italie.

Voici donc le lien pour le billet essentiel de mon blog

https://www.temoignagefiscal.com/article-au-nom-des-parias-102668660.html

Le contrôlé fiscal est un bouc émissaire dont la souffrance ou le suicide paraissent normaux à la majorité, qui croit en la justice fiscale.

Or la justice fiscale n’existe pas.

Bien pire, une terreur fiscale est organisée par Bercy.

Montrer une souffrance sans évoquer l’injustice qui la génère ne peut qu’aboutir à la légitimer cette souffrance et à creuser l’incompréhension entre français.

Je suis prêt à vous rencontrer à Paris les 6 ou 7 Septembre.

Bien cordialement. H. Dumas”

Depuis pas de nouvelle.

Plus de mille lecteurs suivent chacun de mes billets, ma hantise est de ne pas les trahir. Or, je ne crois pas à la compassion automatique face à une souffrance.

Je connais parfaitement l’horreur indicible de l’injustice fiscale et l’occasion de la dénoncer publiquement peut paraître séduisante. Mais je crois que ce serait une lourde erreur. Je crois que Bercy n’attend que ça.

En effet, la compassion est liée à la notion d’injustice. Les spectateurs de la lapidation d’une femme adultère sont émus, mais ils n’ont pas de compassion, car ils croient que le châtiment est juste. Pour que la compassion s’exprime, il faudrait qu’ils comprennent, comme nous le comprenons, le droit à la liberté et à l’égalité pour la femme. Alors, non seulement leur compassion s’exprimerait, mais ils entraveraient la lapidation.

Aujourd’hui, la majorité des français croit en la justice fiscale, ils pensent que celui qui est l’objet d’un redressement fiscal le mérite. Donc ils approuvent les sanctions dont il est l’objet, qu’elles qu’en soient les conséquences, y compris si elles sont mortelles.

Un long travail explicatif est nécessaire, comme celui que j’ai entrepris depuis deux ans sur mon blog, pour que la majorité des français puisse, au moins, ne pas ignorer que le fisc est injuste, que les redressements fiscaux sont, la plupart du temps, un vol, un sur-impôt illégitime.

Exposer des drames fiscaux liés à des contrôles fiscaux, sans avoir au préalable initié les spectateurs à l’injustice de ces contrôles, à leurs abus de droit, à leur violence illégale, est contre productif et ne peut que creuser le fossé de l’incompréhension entre les français à ce sujet.

Je n’exposerai donc pas mes problèmes personnels à la télévision, mais, évidemment, je reste disponible pour parler de la folie des contrôles fiscaux, de cet espace de non-droit où certains, comme moi et bien d’autres, perdent injustement le travail de toute une vie.

Avant de clore ce billet, je voudrais saluer l’Association “Contribuables Associés”. Je me permets de vous conseiller de les aider par vos dons. Ils font un énorme travail. Ils ne sont pas trop branchés “contrôles fiscaux”, mais ils traquent systématiquement les dépenses inutiles de l’Etat et nul doute que, sans eux, la faillite actuelle serait encore plus profonde.

Bien cordialement. H. Dumas

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CES IDÉES QUI TUENT

Ces idées qui s’imposent à l’homme, obscurcissent sa raison, attirent les escrocs, génèrent pillages et assassinats, ces idées m’impressionnent, leur force dépasse l’entendement.

Prenons deux exemples :

Le premier,

L’idée de Dieu, s’impose même à ceux qui la réfutent. Et pourtant, que de crimes et de pillages commis en son nom, sans que l’on puisse objectivement percevoir un avantage quelconque. Comment une telle idée peut-elle à ce point envahir l’organisation collective et paraître si personnelle ? A son sujet tout a été dit, analysé, les plus grandes monstruosités ont été et sont encore commises en son nom, rien n’y fait, elle est toujours là.

La deuxième,

L’appartenance, n’est pas moins redoutable. L’idée de l’appartenance à un groupe touche tous les hommes, y compris ceux qui pour s’y opposer se retirent loin de tout. Ramenée à la France, elle a empoisonné les rapports entre français pendant plus de 15 siècles. Pendant toute cette période ce ne fut que conflits visant à résister à l’idée d’une appartenance à l’échelle de La France de la part de ceux qui croyaient, dur comme fer, à la réalité d’une plus petite échelle, du niveau de la région. Aujourd’hui, nombreux sont ceux à qui l’échelle de l’Europe ne convient pas, qui vivent cette idée d’appartenance au seul niveau des Etats qui la composent. Faudra-t-il 15 siècles à l’Europe pour devenir l’échelle d’appartenance intégrée à l’idée de chaque européen?

 

Ces deux idées, prises à titre d’exemple alors que tant d’autres auraient pu l’être, font partie de tous ces schémas préinscrits dans notre système cérébral. Ce sont nos logiciels de base. Ils sont très nombreux, le plus étonnant est qu’ils nous paraissent strictement personnels. Il faut beaucoup de temps pour comprendre qu’il s’agit de pensées préfabriquées, qui nous sont imposées, à qui nous ne devons pas allégeance.

Mais alors, une fois ce constat fait, que faire ? Car, sur ces idées, une foultitude d’escrocs, lucides ou eux-mêmes intoxiqués, tentent de nous persuader qu’elles sont issues de notre propre cerveau et méritent obéissance. Ils entretiennent un conflit d’une grande violence à l’intérieur de chacun de nous, dont ils sont les seuls à tirer profit.

Peut-on penser librement, sans ce fatras de logiciels inscrits dans nos gènes ? Je n’en suis pas certain. J’ai peur que nos efforts se limitent à sauter d’une idée préétablie à une autre, en étant chaque fois convaincus d’une victoire à mettre au compte de notre réflexion personnelle, alors qu’il ne s’agirait toujours que d’adoption.

Ainsi, les volcans qui s’allument, ici ou ailleurs, pour des idées qui ne correspondent à aucune réalité, toutes issues des limites de notre raison, de notre piètre capacité à observer, à analyser, à comprendre, cachent en fait, sous des apparences de grandeurs, ce que l’homme a de plus vil : le vice intellectuel qui lui permet de donner l’apparence du vrai à de simples chimères.

Les escrocs qui favorisent ces hallucinations portent une terrible responsabilité. Hélas, ils ont rarement à l’assumer. Tout va bien pour eux. Je suis abasourdi par la séduction de l’irrationnel, du mensonge, qui pourtant projettent les crédules dans des drames sans fin.

Conclusion, ce n’est pas bon la canicule, cordialement. H. Dumas

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LA SAIGNEE

Le livre de Jean-Noël Fabiani Ces histoires insolites qui ont fait la médecine” nous apprend qu’au milieu du 17° siècle, c’est-à-dire hier, et depuis mille cinq cents ans, le corps médical croyait que “le sang se formait dans le foie à partir des aliments, qu’il circulait par les veines grâce à de grands mouvements de flux et de reflux comparables à la marais, qu’il passait du ventricule droit au ventricule gauche grâce à une paroi poreuse, qu’il se chargeait là de chaleur, et qu’enfin arrivé aux extrémités du corps, il ressortait de l’organisme sous forme de transpiration…”

Pourtant, dès 1628, un médecin anglais, Harvey, après un long travail d’observation, avait publié un ouvrage expliquant la circulation du sang, telle que nous la connaissons aujourd’hui.

A cet ouvrage, Gui Patin, doyen de la faculté de médecine de Paris, répondit alors : “La Bible ne mentionnant pas la circulation du sang, il est difficile de l’admettre. Si le sang circulait, la saignée serait mauvaise : or la saignée est le meilleur remède qui soit. Donc cette idée de la circulation du sang est absurde ! “

L’ouvrage de Jean-Nöel Fabiani, est publié aux éditions Plon, il est passionnant, certes en ce qui concerne la médecine, mais aussi, plus largement, il permet de réfléchir aux forces de l’obscurantisme, aux dogmes qui déforment l’observation au point de ne pas permettre de voir la simple vérité.

Tout cela peut être transposé à l’économie.

L’économie est un volume en constante circulation, cette circulation se régule naturellement, c’est elle qui distribue l’économie sur la planète, d’une façon qui peut paraître injuste où liée au hasard, mais il n’en n’est rien. Le flux économique répond à des stimuli qui sont loin d’être tous connus ou, pour le moins, acceptés.

L’économie ne se fabrique pas dans le “business” pour disparaître au bout des doigts. Elle est une globalité circulante, sa circulation participe à l’éclosion de la vie, puis à sa pérennité. Sans économie pas de vie, sans circulation libre de l’économie, pas de vie non plus.

L’impôt est à l’économie ce que la saignée est au sang. Une absurdité totale, une perte irréparable, à partir d’un certain niveau la mort par affaiblissement.

Il ne faut pas confondre la saignée avec le don du sang. Le don du sang peut permettre de rectifier des accidents de vie, cependant à la marge. Il n’empêche que tous sont consentants à ce sujet, tandis qu’heureusement les saignées n’ont plus cours.

Les saignées économiques sont de toutes sortes, certaines naturelles s’apparentent à une hémorragie accidentelle, les autres volontaires, tel l’impôt ou le vol d’Etat (dictatures, etc…), sont véritablement des saignées guidées par l’obscurantisme.

Nous pourrions paraphraser Gui Patin ” Le socialisme ne mentionnant pas la libre circulation de l’argent, il est difficile de l’admettre. Si l’argent circulait librement, l’impôt ne pourrait pas être prélevé : or l’impôt est le meilleur moteur de l’économie. Donc cette idée de la libre circulation de l’argent est absurde“. C’est con, hein !!! Et pourtant, c’est ce que Bercy pense et nous oblige à penser.

Allez, un petit effort, encore quelques jours de réflexion sur la plage et nous en reparlerons de la stupidité de l’impôt.

Cordialement. H. Dumas

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ECOLOGIE ET ECONOMIE LIBÉRALE : UNE LIAISON PARADOXALE

Lorsqu’en Février 2010 j’ai entamé l’écriture de ce blog, j’étais l’objet d’une agression fiscale hors du commun. En m’exprimant,  je visais deux objectifs :

– Le premier était tout simplement de survivre, de ne pas engager un geste irréversible face à ma mort économique programmée et voulue par le fisc. Cet objectif a été atteint. Je tiens ici à remercier tous ceux qui m’ont apporté une raison de résister et de vivre par leurs commentaires, voir leurs contacts directs. Je suis leur obligé, qu’ils m’aient été favorables ou opposés.

– Le second était de comprendre l’espace économique et sa fiscalité dans lesquels je vivais naturellement depuis toujours, sans avoir pris le temps de les analyser. Ce deuxième objectif était plus ambitieux, je ne l’ai pas atteint, je ne l’atteindrai probablement jamais, mais j’ai œuvré en toute transparence et, là aussi, vos retours ont été essentiels. Avec vous, je crois avoir compris certaines choses, notamment ce que je vais vous exposer dans ce billet.

L’écologie

Ce mot désigne la science de l’espace dans lequel nous vivons. En fait, il englobe tout, puisque tous les écosystèmes sont interdépendants. Des équilibres s’installent, mais ils ne sont pas définitifs. Selon l’angle de vision pris, les sujets étudiés se classent en niches écologiques. L’homme bénéficie d’une niche spacieuse qui empiète largement sur les autres. Lorsqu’un des équilibres vacille, on parle de crise écologique.

L’économie

Contrairement à ce que peuvent croire certains, il s’agit d’un bien collectif. Un bien commun au service de tous, entre les mains de quelques-uns. Pour bien comprendre cette définition, je propose de comparer l’économie à la culture.

Là aussi, il s’agit d’un bien commun entre les mains de quelques-uns. Le fait de rendre l’école obligatoire ne rend pas la totalité du groupe cultivée. Seuls ceux qui ont des prédispositions à ce sujet le deviendront, mais leur culture personnelle fera partie du patrimoine commun. C’est ainsi et accepté par tous.

Les excès ou provocations d’artistes ne choquent pas, nous savons tous que la liberté est essentielle à la bonne santé de la culture, les dérapages de cette liberté n’entament pas sa nécessité.

Egalement, la liberté est essentielle à l’économie, les dérapages de quelques-uns ne doivent pas l’entraver. La richesse possédée par quelques-uns est en réalité un bien commun à tous.

Malheureusement, ce constat paraît évident à presque tous pour la culture, mais pas pour l’économie….

L’homme, l’écologie, l’économie, la culture

Ce qui différencie l’écosystème humain des autres, c’est justement la capacité de l’homme à agir sur les deux composantes de son écosystème que sont la culture et l’économie. Les autres mondes vivants n’ont pas développé ces deux aptitudes. Leurs niches écologiques sont exclusivement régies par la force ou l’attitude innée, elles sont peu adaptatives et sujettes en permanence à des crises écologiques pour peu que leur environnement soit légèrement modifié.

Cependant, l’écosystème humain peut traverser lui aussi des crises écologiques qui le mettent en danger. Le marqueur principal du bon état écologique d’un écosystème humain est évidemment l’espérance de vie.

Il y a un rapport direct entre la liberté économique, la liberté culturelle et l’espérance de vie. Les sociétés totalitaires qui entravent volontairement la culture ou l’économie ont systématiquement de piètres résultats quant à l’espérance de vie de leurs membres.

Les entraves aux libertés

Concernant la culture, l’entrave la plus grave à la liberté est la censure. Fille du dogme, elle ne supporte pas la liberté qui s’en affranchit. La censure totale, détruit totalement la culture.

Concernant l’économie, l’entrave la plus grave à la liberté est le prélèvement par la force. Les sommes qui sont retirées par la force à l’économie, en principe au nom d’une plus juste répartition, provoquent son affaiblissement, jusqu’à mettre son existence en danger. Le prélèvement total, détruit totalement l’économie (voir l’ex URSS).

Pour un écosystème humain, l’affaiblissement de sa culture ou de son économie provoque une crise écologique, générant une fragilité qui met son avenir en danger.

Conclusion

L’impôt est une atteinte possible à l’écologie de l’écosystème humain. Mal géré, il peut créer une grave crise écologique. Les écologistes en sont-ils conscients ?

En affaiblissant l’économie, l’impôt affaiblit l’environnement écologique de l’homme, met son écosystème en danger, provoque une crise écologique.

L’impôt est anti-écologique. !!!

Cordialement. H. Dumas

 

Post-scriptum, décalage entre la pensée commune et l’économie :

Les plages et bords des côtes font l’objet de travaux conséquents tout au long de l’année, qui s’intensifient l’été, tout cela payé par l’impôt. Les vacances venues, tous exigent l’accès gratuit à ces lieux entretenus par l’impôt. Cela est parfaitement antiéconomique. Mais il y a mieux. Sur ces sites s’implantent naturellement des plagistes. Ils créent des emplois, paient des impôts, rendent des services. La majorité, de ceux qui profitent gratuitement de la plage financée par l’impôt, se dresse contre la présence de ces acteurs économiques, qui pourtant soulagent par leurs contributions la charge commune d’entretient des lieux. Comprenne qui pourra…

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L’EMPLOI DE LA FORCE EST UNE INSULTE A L’INTELLIGENCE

Bonjour,

J’entends déjà les contestataires réfutant le titre de ce billet. Je leur conseille d’aller sur Youtube voir les images abondantes de la guerre civile en Syrie. Je serais bien incapable de dire qui a tort ou raison dans ce conflit. J’écoute les déclarations politiques et philosophiques des uns et des autres, puis je vois ces images de la force se déchaînant avec son cortège de bêtise et de pillages primaires. Je suis effondré.

Mais, sur ce blog, c’est l’économie qui nous intéresse. Dans ce domaine aussi l’emploi de la force est une insulte à l’intelligence, en même temps qu’un formidable outil de destruction.

Et pourtant….

Dès qu’un entrepreneur acquiert un peu de notoriété, un début de réussite, il ne rêve que de s’associer au politique pour imposer son activité par la force. Dans le même  temps, dès qu’un politique accède au pouvoir, donc à la force, il rêve de soumettre les entrepreneurs pour utiliser leurs bénéfices à son avantage. Ce phénomène peut se constater à tous les échelons de notre société depuis la commune en passant par le département, la région et évidemment l’Etat, pour finir à l’international pour les plus gros. Une constante suicidaire, dont la bêtise, là aussi, me laisse pantois.

Evidemment, une synergie éphémère peut se créer entre les mensonges dont vivent les politiques et les intérêts immédiats des acteurs économiques. C’est sans doute cela que l’on appelle le capitalisme, mais ce n’est en aucun cas une économie libérale. La recherche du capital à l’aide de la force est totalement contre productrice.

Le politique qui aura mis à disposition la force, dont il est le seul détenteur, va effectivement permettre à l’entrepreneur d’augmenter ou de conserver un chiffre d’affaires grâce à cette force ou au monopole accordé (ce qui est la même chose). Mais, immanquablement, il cherchera un bénéfice à son geste et présentera un jour ou l’autre la facture. Elle se traduira par une obligation fatalement antiéconomique, dont le coût viendra se surajouter à l’affaiblissement de l’entreprise qui accompagne toute situation de monopole, du fait de la perte de compétitivité fille de la libre concurrence.

Certains entrepreneurs vont affirmer que ce ne sont pas eux qui sont demandeurs, mais les politiques qui leur imposent cette alliance infernale. J’affirme qu’ils mentent.

Certains politiques, de leur côté, ne manqueront pas de prétendre que ce sont les entrepreneurs qui sont les seuls responsables de cette situation, qu’eux-mêmes refusent toute intervention économique. Ils mentent aussi.

En réalité, le couple infernal est à l’ouvrage dans tous les rouages de la société.

Je ne suis pas sûr qu’il existe, en ce monde, une société libérale où l’économie est respectée en tant qu’entité universelle. Pourtant, les équilibres économiques, vitaux pour  l’homme, nécessitent une totale liberté.

L’homme interfère dans l’économie car il s’en croit l’initiateur, alors qu’il n’en est que l’outil. Cette erreur d’analyse est catastrophique.

Quand les hommes auront compris que l’économie est universelle, que tous les êtres vivants, animaux ou végétaux, sont organisés par une économie, que chacune de ces économies s’impose, sous peine de disparition, à chacun de ces êtres vivants, alors peut-être pourront-ils s’engager dans la voie du libéralisme, de l’organisation écologique de leur propre économie, dont nous parlerons dans le prochain billet.

Bonne plage, bonne mer, bonne montagne ou bonne campagne selon vos lieux de vacances et, pour les chanceux qui restent à Paris, bonne liberté.

Bien cordialement. H. Dumas

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LES MOTS SONT IMPORTANTS

Plus particulièrement un mot, très employé de nos jours : “Tricheur”.

Aucun sport, aucune activité d’échanges ou de groupe ne peuvent se pratiquer en présence de tricheurs. L’économie n’échappe pas à cette règle. Immanquablement, le tricheur échoue aussi dans sa propre vie. C’est dire que, même seul, il est illusoire de tricher, l’échec est au bout.

Tout le monde est d’accord avec ce constat, on peut même dire que cette  évidence est telle qu’en parler vous classe dans les amuseurs de comptoir.

Cependant, il reste un problème de taille : comment repérer le tricheur ? Nous sommes tous d’accord, il faut l’éradiquer. Où les choses se corsent c’est lorsqu’il faut le confondre. Qui est-il ?

Des constats simples :

– Techniquement, une économie ne peut pas se trouver dans la situation où se trouve la notre sans l’intervention de tricheurs.

– Rappelons que cette situation est extrêmement simple, les Etats et les particuliers dépensent plus qu’ils ne gagnent. C’est ici que se situe la tricherie.

Mais alors, qui triche ? Celui qui  dépense trop, ou celui qui ne donne pas assez ? L’Etat ou les contribuables, les patrons ou les salariés ? C’est ici que la discussion s’envenime. A-t-elle une chance d’aboutir ? L’expérience tend à prouver que non.

La même expérience montre que, lorsque la discussion ne peut pas trouver d’issue, c’est la force qui règle le problème. Elle nous apprend aussi, qu’in fine, le plus fort (en principe les plus nombreux) gagne toujours, mais il n’est pas pour autant “sorti de l’auberge”. Il peut gagner mais avoir tort, il s’effondre alors plus tard, mais plus fort.

Pour ma part, j’ai tendance à penser que c’est plutôt celui qui dépense ce qu’il n’a pas gagné qui triche et non celui qui cherche à garder ce qu’il a gagné. La majorité s’accorde à penser l’inverse.

Pour plus de précision, les politiques et leurs obligés qui  dépensent un argent qu’ils ne gagnent pas, en quantité supérieure à ce qu’ils peuvent raisonnablement exiger de ceux qui en gagnent, sont pour moi les tricheurs.

Or, vous conviendrez que le terme de “tricheur” n’est employé, dans notre société, que pour qualifier ceux qui refusent de donner ce que, finalement, ils ont gagné. Le plus souvent, le désaccord se situe sur la part qui leur est exigée, supplémentaire à celle qu’ils ont déjà donnée spontanément.

Vous l’avez compris, je pense que les tricheurs sont au pouvoir, qu’aussi ils sont les plus nombreux, que donc “ça va merder”…..

Ce qui me conforte dans cette idée, c’est de voir un Président de La République se lamenter publiquement et avec emphase sur la tragédie du Vel d’Hiv, alors que cette tragédie n’est que l’aboutissement inévitable des tricheurs économiques qui pillent leurs victimes et sont, au  bout, tenus de les supprimer pour masquer leur pillage.

Les hommes, les femmes et les enfants du Vel d’Hiv avaient pour seul défaut d’appartenir à un groupe que la majorité d’alors qualifiait de tricheurs gagnant beaucoup et donnant peu.

Ce Président de La République, qui tient aujourd’hui exactement le même discours, dont la cible n’est plus un groupe caractérisé par une appartenance raciale ou religieuse mais par des fichiers tenus à Bercy, est-il machiavélique en s’émouvant au Vel d’Hiv, ou tout simplement suffisamment stupide pour ne même pas voir les conséquences à venir de sa désignation des “tricheurs”. Sans cette fausse désignation, les tricheurs seraient ceux auxquels je pense, c’est-à-dire lui et ses obligés.

Que leur ferions-nous, nous les créateurs de richesses, s’ils étaient déclarés légitimement responsables de la tricherie qui fout notre économie en l’air ? Rien. Nous continuerions à travailler, à créer des richesses, ils n’auraient juste qu’à se vautrer un peu moins.

Tandis qu’eux, qui sont les tricheurs, ils vont être obligés, pour cacher leur pillage, de nous éradiquer, de nous supprimer après nous avoir pillé. Evidemment, plus tard, tel le scorpion entouré par le feu, ils mourront de leur venin. Mais quelle responsabilité pour eux ! Quelles souffrances, quels dégâts à venir pour nous !

Une seule consolation, voilà à terme du travail pour les sculpteurs de monuments aux sacrifiés, que nous aurons été.

Cordialement. H. Dumas

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LA GREVE

Bonjour,

Le 19 Juin 2012, sous le pseudo “Benny”, un lecteur (ou une lectrice) se qualifiant d’assidu me recommandait le livre d’AYN RAND : “La Grève”.

Son commentaire était sympathique et ouvert, j’ai immédiatement commandé cet ouvrage. Je viens de le finir : 1.165 pages de bonheur total.

Avec toutefois une légère tristesse : toutes mes “découvertes” ont été découvertes par Ayn Rand, bien avant moi. C’est démoralisant de se croire perspicace et de s’apercevoir que l’on enfonce des portes ouvertes. Mais bon, c’est le lot de tous ceux qui s’expriment sur cette terre, tant il y a eu de prédécesseurs. Et puis, je le dis depuis le début, j’ai limité mon rôle au témoignage…. pourquoi prétendre plus ?

Une fois ce petit pincement au cœur évacué, voici mon conseil : quoique vous soyez en train de faire, arrêtez immédiatement et tapez “Amazone” pour commander cet ouvrage.

Vous allez lire un roman philosophique qui met en scène le monde économique, le monde de l’argent. Ecrit en 1957, il décrit la société d’aujourd’hui, avec une précision qui fait froid dans le dos.

Au moment où l’auteur écrit cet ouvrage, elle a 52 ans.

En 1957, Citroën vend sa DS19, c’est bientôt l’époque du France, du Concorde, du plein emploi, la “révolution” ce sera dix ans plus tard : 1968. Les conséquences dramatiques de la“révolution” ce sera 15 ans plus tard. Aujourd’hui nous sommes proches du “bout du bout”.Elle savait en 1957 !!!

La plupart de ceux qui liront ce livre sans comprendre sa réalité parleront de caricature de la réalité. Je vous affirme que c’est exactement le contraire qui se produit. C’est notre réalité d’aujourd’hui qui est une caricature exacerbée de la fiction décrite dans ce roman.

Vous ferez comme moi, vous irez voir sur le net qui est Ayn Rand. Vous découvrirez qu’elle a été un défenseur ardent du libéralisme, lue par tous les économistes, connue de tous les politiques et …. traduite en français en 2011 !!!!

Les deux façons d’utiliser l’argent et le pouvoir sont clairement exposées dans le roman, l’une par la sœur, l’autre par le frère. Tout est si vrai.

Le libéralisme implique une éthique, des règles, en cela il ressemble à toutes les formes de société qui elles aussi exigent une étique, des règles. C’est le piège. Mais, l’avantage du libéralisme c’est qu’il s’autorégule. C’est de cela que parle Ayn Rand, elle le fait bien, de façon accessible, avec beaucoup de conviction.

Ce qui me gêne un peu c’est qu’elle prône la fuite, j’en connais à qui cela fera plaisir…“N’essayez pas de progresser aux conditions imposées par les pillards ni de grimper à une échelle dont ils assurent la stabilité. Ne les laissez pas faire main basse sur la seule énergie capable de les maintenir au pouvoir. Je parle de votre envie de vivre. Mettez-vous en grève, comme je l’ai fait. Utilisez  votre intelligence et vos compétences en privé, étendez vos connaissances, développez vos aptitudes, mais ne partagez pas vos réalisations avec eux. Ne tentez pas de faire fortune avec en permanence un  pillard sur le dos…. Puisque vous êtes prisonnier, agissez en prisonnier, ne les aidez pas à faire croire que vous êtes libre. … N’aidez pas vos geôliers à prétendre que la prison dans laquelle ils vous maintiennent est votre milieu naturel…. Si vous avez la possibilité de disparaître quelque part dans un lieu reculé, hors d’atteinte, faites-le… “

Ce qui m’a ébloui, c’est que très clairement elle décrit la réalité d’aujourd’hui… “Votre système n’est autre qu’une guerre civile. Des hommes s’acoquinent pour faire main basse sur la justice dont ils se servent comme d’un gourdin pour écraser leurs rivaux, avant qu’une autre bande ne les débusquent à son tour pour les écraser, chacun se déclarant attaché au bien nébuleux d’un public indéfini.”

Quand vous aurez fini ce livre, vous ne regarderez plus nos politiques, nos industriels et nos journalistes de la même façon.

Dès que, d’instinct, vous parlez libéralisme, nos compétents vous recommandent Bastia, Hayek, etc…, c’est bien, mais très difficile à lire sans connaître le contexte historique. La lecture en est mal aisée, pour ne pas dire rébarbative, elle exige des compétences déjà acquises.

Ici, rien de tout cela. C’est un roman, un vrai, passionnant jusqu’à  la dernière page, mais qu’elle leçon d’objectivité, de rigueur, de justice et de pragmatisme. Bon été de  lecture.

Cordialement. H. Dumas

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FISC ET JUSTICE : VOLEURS EN BANDE ORGANISEE

Préambule :

Le titre de ce billet pourrait passer pour une réflexion de comptoir embrumée d’alcool, ou encore pour une de ces déclarations contestataires et poujadistes auxquelles personne n’accorde de crédit.  Un lieu commun, que tous ceux qui pensent penser se refusent à évoquer. Un sacrilège, que la presse et les  responsables politiques au mieux ignorent, au pire cherchent à ridiculiser ou à sanctionner.

Or, sachez que pour prendre en flagrant délit ces  deux complices, il faut beaucoup d’abnégation. Ils sont coriaces, retors, maléfiques mais intelligents, sans scrupule mais puissants, redoutables. Il faut accepter de s’engager sans billet de retour dans cette lutte du pot de terre contre le pot de fer.

Beaucoup de temps et d’argent sont nécessaires pour entrevoir les premières erreurs de ce couple infernal, enregistrer leurs premières fautes, avoir enfin des preuves de leur association de malfaiteurs.

Pour se lancer dans ce combat il faut donc avoir, chevillée au corps, la haine de l’injustice, de la corruption et, probablement, être acculé.

Les faits :

Un ensemble immobilier en copropriété construit en 1993, dans l’île de Ré, pour lequel le règlement de copropriété prévoit, depuis l’origine, une destination commerciale hôtelière.Donc un ensemble assujetti à la TVA pour son chiffre d’affaires et évidemment récupérant la TVA sur les charges et investissements.

Cet hôtel a été ouvert en Juin 1994, en pleine crise immobilière. Au moment de l’ouverture, le promoteur que j’étais dut inclure son stock d’invendus dans la gestion hôtelière et devint, contre son gré, hôtelier. La situation reste la même aujourd’hui. Mon statut est celui de n’importe quel hôtelier qui aurait construit son hôtel, vendu une partie de ses chambres et conservé une autre partie. Rien de bien particulier.

Ce qui est remarquable, c’est que le fisc refuse de prendre en compte, depuis 1994, mes droits légitimes de récupération de la TVA sur mes charges et mes investissements.

Il faut bien comprendre qu’en agissant ainsi le fisc s’approprie des TVA sur charges et investissements qu’il a encaissées, qu’il devrait rendre, qu’il vole. Ne pas rendre à autrui ce qui lui appartient est un vol. Il faut comparer cette situation à celle du billet précédent, des SDF de Sao Paulo ….

Les magistrats couvrent ce vol, au plus haut niveau, Cour d’Appel, Conseil d’Etat.

La preuve du vol et de la collusion : 

Evidemment, cette situation grotesque a généré une multitude de contentieux, que j’ai tous perdus. Permettant au fisc et à la justice, dans cette affaire d’une simplicité biblique, de me regarder de haut, de me mépriser et de me ruiner en me volant la somme de 456 000 € de TVA récupérable, qui est dans leur poche, alors qu’elle devrait être en partie dans la mienne.

Je passe rapidement sur les premiers procès perdus, tant les arguments étaient pervers, mais assénés avec toute la pompe et la morgue dont sont capables les deux complices, donc imparables.

A bout de force, à la porte de la faillite, j’ai tenté une dernière fois de convaincre la justice de mon bon droit. J’ai déposé, en urgence, le 7 Juillet 2011, un référé provision en vue de récupérer mes 456 000 €. Dès le 13 Juillet 2011, le Tribunal de Poitiers me faisait savoir que mon dossier était mal ficelé, il prenait une ordonnance de refus. Réactivité : six jours, chapeau.

Le 19 Juillet 2011, je modifiais ma demande et la redéposais. Le 26 Septembre 2011, le TA de Poitiers rejetait ma demande. Les motifs du refus me paraissant injustes, j’ai fait appel devant La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux.  Celle-ci a rejeté, elle aussi, ma demande par une ordonnance en date du 11 Juin 2012.

Mais attention, La CA de Bordeaux, dans ses motifs, dit ceci : “il n’est pas sérieusement contesté par la SARL LES HAUTS DE COCRAUD (ma société) que sur la somme de 456 502 € dont elle sollicite le versement à titre provisionnel et qui serait représentative d’un crédit de taxe sur la valeur ajoutée, doit être imputé un rappel de taxe sur la valeur ajoutée de 382 386 €, dont le bien fondé a été confirmé par un arrêt de La cour Administrative d’appel en date du 20 septembre 2007 devenu définitif….” 

Ces 382 386 € sont le montant de la TVA sur l’investissement initial dont le fisc me refuse le remboursement depuis toujours. Soudain, la CA de Bordeaux oublie, dans cet arrêt, les combines qui la lient au fisc pour le vol de cette TVA. Elle s’exprime sans détour, conformément à la loi habituelle, elle s’abandonne….. elle accepte la récupération naturelle de la TVA ayant grevé l’investissement. Formidable non ??? Pour voir l’ordonnance complète, cliquez sur : link  

Entre temps, le fisc ayant remboursé ces TVA à d’autres copropriétaires, le 12 Décembre 2011, dans l’espoir de sauver ma société, j’ai redéposé une nouvelle demande de référé provision devant le TA de Poitiers, faisant état de ces remboursements aux autres. Cette dernière procédure était en cours lorsque l’ordonnance de la CAA de Bordeaux du 11 Juin 2012 est tombée. J’ai  immédiatement transmis cette ordonnance au TA de Poitiers.

Avant-hier, 13 Juillet 2012, j’ai reçu en courrier RAR l’ordonnance rendue par M. BONNELLE, magistrat du TA de Poitiers, à la suite de ce référé provision du 12 Décembre 2012. Evidemment encore un rejet. Mais quel rejet….

Vous pouvez prendre connaissance de cette ordonnance de rejet en cliquant ici : link

Vous percevrez en la lisant combien ce magistrat est intelligent et a parfaitement compris la situation, notamment en ce qui concerne la  ruine de ma société, que je lui ai exposée et qu’il  résume ainsi : “…que le Trésor Public  lui doit cette taxe, que les conséquences de ce défaut de paiement sont graves, car le syndic de copropriété s’est trouvé à court de trésorerie et a dû se démettre de ses fonctions; le syndic provisoire nommé par le tribunal de grande instance de La Rochelle a incité les copropriétaires à demander aux services fiscaux le remboursement de TVA….”

Il a aussi parfaitement compris l’implication, que je dénonce, de la Justice dans ces vols fiscaux, puisqu’il la reprend : “…que la formation de jugement du Tribunal Administratif de  Poitiers ayant précédemment eu  à se prononcer sur cette situation a été induite en erreur par les services fiscaux de la Charente-Maritime…” En me reprenant ainsi, il affirme à contrario que, pour lui,  la justice n’a pas été induite en erreur, qu’elle juge en parfaite connaissance de cause. De fait, il avoue la collusion dans le cadre du vol par rétention de la TVA récupérable.

Il reprend intégralement les comptes établis par les services fiscaux, ainsi que les jugements les attribuant. Puis, il vise mes différents mémoires.

Il passe ironiquement sur mon mémoire du 15 Février 2012 : “Il soutient que son précédent mémoire a été enregistré par erreur sur SAGACE comme un mémoire de l’administration fiscale que si cette erreur, en elle-même, reste sans conséquence, elle traduit néanmoins le retard de l’administration fiscale dont l’abstention entraîne des  faillites d’entreprise; …” Il s’agit là d’un grand moment. D’abord ce n’est pas SAGACE (suivi internet des dossiers à la disposition du justiciable) qui est en jeu. C’est lui, le TA de Poitiers, qui m’a adressé, en RAR, mon propre mémoire en croyant me faire suivre un mémoire de l’administration fiscale, alors que cette dernière n’avait pas répondu dans les délais qui lui avaient été impartis par le TA. Il met sur le dos de l’administration fiscale les errements et les lenteurs objectivement suspectes de son propre tribunal. On voudra bien se rappeler que pour m’indiquer que mon premier référé provision était mal ficelé le TA a mis six jours, et comparer cela au fait que pour rendre sa dernière ordonnance de référé, il aura mis sept mois !!!!

Concernant mon mémoire du 2 Avril 2012, il n’en dit rien. Précisons qu’il s’agit de la copie de la plainte déposée par mes soins, auprès de M. Le Procureur de La république du TGI de La Rochelle, contre les services fiscaux de la Charente-Maritime, pour vol dans le cadre de la rétention de la TVA récupérable qu’ils me doivent. Je suppose qu’il a trouvé ma demarche ridicule et risible.

Concernant mon mémoire du 18 Juin 2012, il n’en dit rien. Or, il  s’agit de la transmission de l’ordonnance de La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux dont nous avons vu l’importance capitale. Ainsi, en occultant  volontairement cette ordonnance, après avoir apporté la preuve qu’il n’ignore rien du dossier et des implications entre les services fiscaux et la justice, le magistrat refuse ouvertement de prendre acte de ce qu’elle précise :  la TVA sur investissement est récupérable. Il confirme ainsi, expressément, les liaisons délictuelles entre la justice et le fisc pour ne pas me restituer les TVA récupérables. Nous sommes bien en présence d’un vol en bande organisée.

Conclusion :

En volant une TVA récupérable, qu’il garde après l’avoir encaissée au lieu de la restituer, le fisc avec la complicité de la Justice détruit ma société.

En effet, cette société est incapable, ses revenus étant très modestes, de payer les charges de copropriété et les sommes que le fisc exige tout en refusant leur récupération. Il faut rajouter à cela le redressement délirant et totalement illégal de M. Martino, que la justice va aussi probablement couvrir, l’ensemble représentant 1,5 Millions d’€.

Les biens de ma société vont être vendus aux enchères. Imaginons qu’ils atteignent le prix peu probable de 2 Millions d’€. L’impôt généré par cette vente serait de 1 Million d€. La perte serait donc de 500.000 €.

Voilà donc une société, qui ne fait que son travail, modestement mais consciencieusement, qui a rempli toutes ses déclarations, assumé ses obligations, qui n’a jamais triché, que le fisc et la justice complices mettent en faillite.

Ne croyez pas qu’il s’agit d’une exception. En ce qui me concerne c’est la deuxième société que le fisc détruit, de la même façon, par le refus de TVA récupérables. La précédente m’a couté, au bout de vingt ans de lutte, la vente aux  enchères du seul appartement que j’avais en bien propre, à la suite de laquelle je n’ai pas récupéré un sou.

Le système

Ces vols sont constants. Leurs auteurs sont couverts par l’idée que celui qui crée ou possède quelque chose le fait au détriment de ceux qui ne font rien. Bien que parfaitement conscients de leurs manœuvres, de leur complicité, des dégâts qu’ils causent, magistrats et agents du fisc se drapent dans leur dignité, prétendant agir pour le bien de la collectivité ils s’octroient l’impunité, le pouvoir absolu non contestable, le droit de voler, d’éliminer, finalement de tuer. Ils sont totalement identiques à la Stasi.

Inutile de lutter, c’est sans espoir, seul l’effondrement général de notre société, dû à leur attitude, sera en mesure de les arrêter… et encore.

En ce qui me concerne, il est probable qu’ils vont continuer à faire semblant de m’ignorer, tout en intriguant à coup de jugements pervers pour faire disparaître mon blog, me ruiner et donc m’éliminer.

C’est pourquoi j’ai choisi la voie du témoignage, la seule possible. “Mais où est John Galt ?”

Bien cordialement. H. Dumas

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UN HONNÊTE HOMME

Un  journal local de notre beau pays se fait l’écho de la nouvelle tonitruante suivante:

“Un homme trouve 8.000€ dans la rue et les apporte au commissariat.”

Sao-Paulo-copie-1

L’affaire se passe au Brésil, plus précisément à Sao Paulo.

Etre honnête et respecter la propriété d’autrui est, pour ce journal français, un événement mondial qui mérite un encart.

L’étonnement du journaliste laisse supposer qu’il aurait trouvé normal que le découvreur garde le trésor. Sans doute pense-t-il que ces 8.000 €, dans la rue et dans un sac poubelle, étaient un peu troubles. Une arnaque, ou une urgence, ayant perturbé un trafic de drogue pourrait en être à l’origine, se dit-il. Un argent sale n’aurait donc pas, pour lui, vocation à être rendu, tout particulièrement au commissariat.

Mais en plus, constate notre journaliste, l’auteur de la restitution vit sous les ponts. Comme quoi, l’honnêteté ne paie pas. N’est-ce pas un peu ridicule d’avoir de tels principes et de se retrouver dans la rue, cette rue où, c’est bien connu, nul n’est honnête s’il y vit ? Sa mère aurait sans doute mieux utilisé son autorité en lui apprenant à relativiser l’honnêteté, pour  lui éviter d’être sous les ponts, plutôt qu’à lui inculquer l’idée de respecter la propriété d’autrui, jusqu’à considérer que, garder ce que quelqu’un a perdu et que l’on a trouvé, est “voler”.

En filagramme, le journaliste se dit aussi que ce n’est peut-être pas au commissariat que cet argent sera en lieu sûr. Déjà qu’en France, lui ne s’amuserait pas à aller jusqu’à confier de l’argent liquide à la police, alors au Brésil….

On sent bien que, pour ce journal, l’événement est mondial car la norme eut été de garder l’argent et de ne rien dire. Argent trouvé, argent acquis.

Effectivement, c’est exactement ce que pense notre élite, nos “Bercynarques”  qui ne vivent pas dans la rue ou sous les ponts. Bien que leur repaire ait une forme de pont, enjambant une partie de la Seine….

Pour eux la propriété privée n’existe pas, l’argent qu’ils trouvent sur nos comptes en banque, informés dans notre dos par nos banquiers, est à eux, pas à nous. Par délicatesse ils disent à“la collectivité”, mais comme la collectivité ce sont eux, pas de problème.

Nos maisons, nos terrains, ne sont pas à nous. Leurs règlementations débiles, dictées par“l’intérêt collectif” disent-ils, nous en dépossèdent totalement, ne nous laissant que les charges.

Pas question de laisser quelques miettes à nos enfants de notre “capital”, qui a pourtant déjà payé l’impôt avant de se constituer, ce serait une insulte à l’égalité, il  faut tout leur donner.

De tout cela, le même journal ne voit rien à redire, bien au contraire, il n’est pas de jour sans que nous soyons par lui stigmatisés à ce  sujet.

Il est tout à fait certain que si, un jour, l’Etat nous rendait notre argent, respectait notre propriété privée, ce serait aussi un événement journalistique mondial, tant nos journaux considèrent que nos gains sont louches et que prendre sans droit notre“argent louche” est naturel, pour eux ce n’est pas un vol.

Cet état d’esprit est l’inverse des règles de l’économie dont un des éléments essentiels est le respect de la propriété, par conséquent la perception rigoureuse de la notion de vol. On en est très loin.

La presse représentant l’opinion générale, ce n’est pas demain que notre économie pourra redémarrer, accablée par la perversité de telles pensées.

Bien cordialement. H. Dumas

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FRANCE TELECOM

La justice poursuit la société France Télécom pour harcèlement. C’est une bonne chose. Certains croient y voir le bon vieux conflit des classes sociales entre le patronat et le monde ouvrier, entre le capital et les salariés. Il n’en n’est rien. Ils se trompent lourdement.

Il s’agit ici pour la justice, du moins je l’espère, de sanctionner simplement et à juste raison un abus de pouvoir. Cela n’a rien à voir avec l’économie et le libéralisme.

Les dirigeants de France Télécom n’en sont pas les propriétaires. Les propriétaires sont virtuels, disséminés en porteurs d’actions anonymes et multiples. Ces porteurs d’actions souhaitent probablement des résultats financiers. Mais, rien ne peut laisser supposer que leur souhait passe par le harcèlement des salariés. Bien au contraire, l’intérêt du patron est, incontestablement, de s’occuper étroitement du bien-être de ses salariés, au point que les reproches de “paternalisme” sont monnaie courante, lorsqu’il existe un patron identifiable.

Donc, l’affaire France Télécom est tout simplement un problème d’abus de pouvoir de vilains“kapos”, de provocations entre salariés, les uns en bas de l’échelle et les autres en haut leur faisant “suer le burnous”.

Il serait complètement stupide d’en faire un exemple des nuisances du libéralisme, alors que cette affaire ressemble davantage aux violences générées par les systèmes planifiés où le pouvoir est confié à des individus non impliqués à travers un capital personnel. Celui qui détient un capital n’a aucun intérêt à s’en servir pour se mettre à dos ses employés en les harcelant ou ses clients en les volant.

C’est, au contraire, quand le capital est masqué, appartenant à une multitude non identifiable ou encore à l’Etat, que ses serviteurs peuvent devenir pervers, violents ou voleurs, en toute impunité.

Il semblerait qu’un changement soit en route, que la justice enfin se soucie du harcèlement au-delà de son simple aspect sexuel. Bravo.

C’est un grand bonheur, la justice a du pain sur la planche. Notre justice, fraternelle et égale, va donc, probablement dans les jours qui viennent, mettre en examen le Ministre des Finances et la plus grande partie des contrôleurs fiscaux.

En effet, existe-t-il une entreprise pratiquant davantage le harcèlement que les services fiscaux ? Existe-t-il un taux de suicide plus important que celui lié aux contrôles fiscaux ? Existe-t-il un carnage humain plus lourd, dans notre pays, que le carnage fiscal ?

En toute impunité, jusqu’à ce jour, les contrôleurs fiscaux pratiquent le harcèlement. C’est pour eux une méthode de travail, qui va objectivement jusqu’à la torture fiscale tant ils ne se donnent aucune limite.

Ce temps est terminé, la notion de harcèlement professionnel et financier existe, l’affaire France Télécom en est l’annonciatrice, “re-bravo”.

Personne ne peut raisonnablement imaginer que la justice se fourvoierait. Que, poussée par je ne sais quel dogme ou idéologie,  elle s’imaginerait, au lieu de rendre la justice, s’ériger en justicier de l’économie, confondant alors celle-ci avec la bureaucratie, ce qui n’a rien à voir, vous en conviendrez.

Une telle erreur serait de nature à laisser croire que la bêtise aurait totalement pris le pouvoir, jusqu’en ces lieux qui nous sont si chers : les Tribunaux.

Non, ce ne peut pas être le cas. Gardons confiance, les mises en examen des contrôleurs fiscaux pour harcèlement ne vont pas tarder.

En attendant, je vous conseille un bon pastis, à l’ombre des platanes, sur la place des lices.

Bien cordialement. H. Dumas

Anecdote :

Entendu dans un bar:

– Tu comptes sur tes copains ou sur ton patron pour payer ton salaire à la fin du mois ?

– Ben, sur mon patron, couillon.

– Alors, pourquoi tu votes pour tes copains, connard ?

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LEÇON PRATIQUE POUR PROFESSEUR D’ALLEMAND

Lorsque l’on est en faillite il y a deux possibilités :

-1°- On fait comme si de rien n’était, on utilise l’argent des autres, de ses clients ou de ses fournisseurs, pour payer les dettes les plus criantes, et “roule ma poule”…  C’est le principe Madoff.

-2°- On déclare sa faillite au Tribunal de Commerce, celui-ci autorise une période d’observation pendant laquelle l’entreprise devra présenter un plan de redressement. Ce plan listera, avec précision, la situation et les moyens prévus pour faire face à la faillite. Si le plan parait vraisemblable au Tribunal de Commerce, l’entreprise est autorisée à le mettre en œuvre, à l’intérieur d’une période délimitée. Tout dérapage entraine la liquidation. C’est un acte responsable.

L’Etat Français est en faillite. Ses gérants viennent de choisir la solution Madoff.

Un petit prof d’allemand l’a déclaré hier à tout le pays, nous ouvrant un droit de réponse. Il a dit :“pas de rigueur pour les responsables, nous ferons payer les riches”. Il a déclaré qu’il ne jugeait pas les hommes en fonction de la hauteur de leurs revenus. Ah bon…

Souffrirait-il qu’on lui dise que nous ne jugeons pas les hommes en fonction de la qualité de leur culture. Que les masses laborieuses incultes n’ont nul besoin d’avoir du respect pour les intellectuels cultivés. Que les livres peuvent être brulés et que les mosquées classées au patrimoine de l’humanité peuvent être détruites. Pourtant, on a bien dû lui parler des barbares ?

Que veut nous faire croire le petit professeur d’allemand en refusant son respect à ceux qui ont engagé leur vie dans le monde économique. Sait-il que ce monde n’est pas plus ridicule que celui de la culture et probablement moins favorable à l’égoïsme ? Que, comme la culture, il est un bien commun qui, même s’il n’est détenu que par quelques-uns, rejaillit sur tous.

Que sait-il des engagements humains de ceux qui font de leur vie une aventure économique ? Peut-il les dénigrer, lui qui n’a quitté la cour de  l’école que pour dépenser l’argent des autres ? De quel droit se permet-il de les stigmatiser ?

Il oublie qu’il ne connait pas notre monde, alors que nous connaissons parfaitement le sien. Nous avons vu ses semblables, à 90%, incapables de comprendre la complexité qui s’installe chez l’adolescent, comment la comprendraient-ils lorsqu’elle est à son apogée chez l’adulte. Ils n’ont comme réponse que la démission ou la punition.

Il n’en revient pas, sans doute, d’avoir été accepté par l’élite intellectuelle de notre pays, les“Bercynarques”.  Il confond économie et escroquerie. Il confond argent gagné et argent volé. Les cyniques qui sortent de l’ENA se séparent en deux groupes, ceux qui vont à la soupe publique et ceux qui tentent leur chance dans ces entreprises qui n’appartiennent à personne tant elles ont de propriétaires boursicoteurs.  Les premiers ont le pouvoir et les honneurs, les seconds ont le poignon des autres. Aucun des deux ne sont des acteurs responsables, ils poursuivent simplement une compétition de vieux potaches attardés en se vantant de leurs prébendes.

Cette compétition peut-elle justifier de déposséder ceux qui gagnent, pour de vrai, beaucoup d’argent ? Sait-il que pour créer une entreprise il faut, à un moment ou à un autre, gagner bien plus d’un million d’€ ? Peut-il imaginer les dégâts qu’il va faire en volant 75% de cette somme à ceux qui entreprennent, en les assimilant à la guerre salariale puérile et irresponsable des“Bercynarques” ?

Les acteurs économiques n’auront pas d’autre solution que de partir, si l’économie est leur passion. Et là, il se fait encore moralisateur. Le professeur annonce les heures de colle. Il jette la France dans le groupe des Etats dont les frontières sont là pour que la population ne s’enfuit pas. Il va remplacer la séduction de ce pays par l’enfermement.

Il n’a aucune estime pour ceux qui gagnent de l’argent mais, quand même, il ne veut pas les laisser partir. Il dit qu’ils doivent quelque chose au pays, alors que c’est évidemment l’inverse.

Au fait, que devraient-ils ? En échange de 75% d’imposition ils auraient quoi ?

Une justice qui ne marche pas, une police qui déteste les riches et les moins riches, il suffit pour s’en convaincre d’avoir à déclarer le cambriolage de sa maison. Une gendarmerie qui traque l’automobiliste comme un vulgaire lapin. Des hôpitaux où seuls les manouches ont le courage de sanctionner les disfonctionnements. Une corruption rampante à tous les étages. C’est à ce truc que ceux qui gagnent de l’argent doivent le rendre. Ce n’est pas sérieux.

II faut le lui dire : son rêve sera pour nous tous un cauchemar.

Le dernier, qui nous a vendu le patriotisme pour nous faire faire ce qu’il ne fallait surtout pas faire, s’appelait Pétain. Lui désobéir a valu aux courageux la légion d’honneur.  Ne pas payer l’impôt, fuir ce pays, vous vaudra peut-être la médaille de l’économie, qu’il faudra bien distribuer un jour.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA MAFIA, BERCY, L’ETAT

La mafia est une organisation criminelle sicilienne, dont la Sicile n’a pas l’exclusivité.

La trame en est la suivante:

– Une façade respectable composée économiquement d’activités licites, et moralement d’un discours d’honneur et de protection du plus faible.

– Un chef apparent, appelé le “Parrain”, qui  représente à l’extérieur la façade respectable et à l’intérieur le décideur suprême.

–  Une justice interne spécifique aux lois que s’est donnée la mafia, dont les sanctions incluent la peine de mort.

– L’ensemble financé principalement par le racket, justifié par une protection garantie au racketté. Ou par la perception de remises illicites sur des activités licites, procurées par la force ou le chantage. Ou encore par des commissions sur des activités carrément illicites tels que le vol, la prostitution, le trafic de drogue, etc…

– La loi du silence (omerta) est totale, elle s’accompagne évidemment de “l’opacité unilatérale”, les chefs savent tout de leurs hommes, eux ne savent rien de leurs chefs.

– Les familles ou groupes dirigeants se livrent des guerres terribles de domination, pour la maîtrise de territoires.

– Enfin, les membres ordinaires n’ont pas le droit à la parole, il n’est pas question pour eux de liberté, ils appartiennent intellectuellement et physiquement à leur “famille”. C’est le prix qu’ils paient à la “solidarité”.

Cette trame n’est pas si différente de bien des Etats dans le monde.

D’ailleurs, les rapports entre un grand nombre de mafias et d’Etats légaux sont constants. L’histoire se rappelle les rapports entre Lénine et la mafia russe, entre les élus américains et la mafia (Kennedy père), mais aussi entre les syndicats américains et la mafia.

Je veux dire que cette organisation “mafieuse” honnie de tous, guette tous les Etats ou tous les groupes qui perdent de vue quelques principes simples:

– Une transparence totale.

– Une justice efficace et libre.

– Des impôts obtenus par une participation acceptée et non par le racket.

– Un droit légal à l’ascension sociale et à la fortune, pour ceux qui le méritent.

– Une sanction réelle des activités illégales.

– La protection absolue des libertés individuelles.

La France est-elle un Etat mafieux ? Voilà la question.

Pour ma part je répondrais :

En partie oui :

– Il est clair que Bercy est une organisation mafieuse. Aucune transparence. Une justice spécifique qui répond aux lois que Bercy se donne. Un espace de non-droit. Une façade de solidarité, payée par un racket évident des forces vives du pays, sous toutes les formes possibles et imaginables. Le contribuable qui résiste se met en danger de mort, au moins économique. Il sera liquidé, sans émotion.

– Il est aussi très clair que le “parrain”, élu chef suprême du pays, se comporte en chef de clan. Assurant protection aux siens et élimination sociale de ses opposants.

– Personne ne peut ignorer la violence des querelles entre familles prétendantes au pouvoir.

– Une fois au pouvoir, ces familles participent au pillage, à travers les avantages directs ou indirects accordés aux leurs. Les entraves décrétées à la liberté économiques ne servent qu’à cela : favoriser les siens, eux-mêmes n’adhérant à chaque famille que dans ce but.

En partie non:

            – Nous avons supprimé la peine de mort.

– Nous avons le droit de nous exprimer, pour l’instant.

Pas si facilement, nous voyons combien mon blog et d’autres sans doute sont harcelés dans le but de les faire taire.

S’exprimer librement suppose d’accepter son exclusion de toute cette organisation mafieuse de notre société. Cela a un coût, mais c’est objectivement possible, pour le moment.

Quand je parle de “s’exprimer librement”, je veux dire “librement”, pas à travers ces fausses oppositions qui se prétendent libres, mais dont le souhait n’est que de continuer le même type de société, en en prenant simplement les commandes.

Vous pensez peut-être que je rêve, on me le dit souvent.

Mais, d’un autre côté, l’ennemi vaut la peine. Le combat est de bon niveau. Quel serait l’intérêt de la vie sans combat pour plus de justice ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Les limites et l’opacité unilatérale

Pour l’individu.

Chacun de nous est limité par les contraintes de son propre corps. Certains les repoussent, ou tentent de les repousser.

Parmi ces contraintes celles que nous impose notre cerveau sont les plus difficiles à vivre. Tenter de les repousser se transforme rapidement en cauchemar, tant le doute alors s’empare de nous.

Et pourtant, notre cerveau est si facilement débordé qu’essayer d’en repousser les limites pour y voir plus clair est un impérieux devoir.

Pour la société.

C’est pire. Les contraintes sont imposées par le cerveau global, dont est issue la pensée unique. S’en défaire, en repousser aussi les limites, engage au delà du doute personnel, puisqu’alors il faudra aussi affronter le jugement et le doute des autres, notamment son paradoxe : la culpabilité personnelle.

Par exemple, dans une société où la pensée globale impose l’apartheid, le noir finira par croire que c’est sa négritude qui lui impose des interdits et non la société. Il s’en voudra d’être noir. La pensée globale, ou unique, deviendra pour lui une menace constante, paralysant sa réflexion par son omniprésence. Il devra affronter l’organisation sociale qui se met automatique en place au service de la pensée unique. L’organisation sociale borne les limites ressenties, ce sont elles qu’il devra dépasser avant d’entreprendre toute réflexion. C’est le difficile parcours dont Mandela est le symbole.

Le réflexe de la liberté.

Pour ma part, je crois que l’homme, instinctivement, avec plus ou moins d’énergie, cherche à repousser les limites. Les siennes propres et celles que lui impose la société. C’est l’idée de liberté. Au motif que ce réflexe ne peut mener qu’à la désorganisation, à l’anarchie, voir aux conflits, l’homme se limite lui-même et la société le limite dans cette quête de liberté.

L’opacité unilatérale.

Parmi tous les outils de castration de la  liberté, ce billet veut évoquer celui de l’opacité unilatérale. Celle-ci s’installe lorsque les garants de l’organisation sociale, désignés ou autoproclamés, souhaitent tout savoir sur leurs ressortissants et que l’on ne sache rien d’eux.

Ils agissent ainsi au motif (le plus souvent inconscient) qu’ils ont en charge l’application de la pensée commune, de l’organisation dictée par le cerveau global. Ils s’appliquent à cette tâche sans faillir et, évidemment, en toute impunité puisqu’agissant à l’intérieur des limites de la pensée unique, qui s’impose à tous.

Plus la société sera liberticide, dictatoriale, plus ses limites, acceptées de gré ou de force, seront contraignantes, plus l’opacité unilatérale sera la règle.

L’exemple récent, connu, analysé de l’opacité unilatérale est la Stasi. Elle savait tout sur tous, eux ne savaient rien d’elle.

On peut poser le principe suivant : le niveau d’intelligence et de liberté d’une organisation sociale se calcule en fonction de la transparence réciproque entre son administration et ses membres, ou, inversement, en fonction de la force de son opacité unilatérale.

Sur une échelle de dix, une société stupide verrait sa transparence réciproque proche de zéro et son opacité unilatérale proche de dix. Ces deux données évoluant inversement.

Le fisc et l’opacité unilatérale.

Pur produit de la pensée  unique, l’impôt, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, n’a aucune légitimité. Il est stupide.

Le paradoxe est que ce sont ceux qui en paient qui sont accusés de “tricheurs” pendant que ceux qui n’en paient pas seraient de “bons citoyens”. Celui qui crée des richesses finit par s’en vouloir, en avoir honte, nous y sommes donc.

Ces limites cérébrales imbéciles, imposées par le cerveau global et sa pensée unique, sont surveillées par le fisc, administration chargée de l’organisation sociale de l’impôt.

Ce n’est pas diffamer de dire que le fisc est une organisation liberticide, imbécile, nuisible à la liberté et à la société en règle générale.

La preuve en est rapportée sur l’échelle de l’opacité unilatérale où il obtient la note dix.

Vous en doutez ? Je vous laisse prendre connaissance de l’assignation dont je suis l’objet, en cliquant sur le lien suivant : link .

Bien cordialement. H. Dumas

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LES PANNES DU CERVEAU GLOBAL

Lorsque plusieurs individus se regroupent ou sont regroupés autour d’un motif commun, voulu ou subi, et si ce regroupement est suffisamment intense, leurs cerveaux se mettent automatiquement en réseau. Surgit alors un cerveau global au service du groupe créé, qui se substitue en grande partie aux cerveaux  individuels de chaque membre du groupe. Ce phénomène reste essentiellement inconscient pour chaque individu.

Sont ainsi susceptibles de regrouper les hommes et de générer un cerveau global : une appartenance à une croyance commune, à une entreprise, à une famille, à un territoire, etc…

Les sources de conflits sont nombreuses, entre les cerveaux individuels et les cerveaux globaux, aussi entre les premiers et les  derniers eux-mêmes. Ces conflits sont plutôt le signe d’une bonne santé cérébrale. Ils ne sont pas l’objet de ce billet.

Sont plus inquiétantes les maladies ou pannes du système cérébral. Une des pannes classiques entre le cerveau et le corps est l’atrophie ou la rupture du nerf qui relie le cerveau au corps, ou à une partie du corps.

Le cerveau, individuel ou global, est principalement au service du corps, que celui-ci soit lui-même individuel ou collectif. Il suffit qu’un nerf soit défaillant pour que le corps dans son ensemble soit touché. Le nerf sciatique rompu ce sont les jambes qui ne marchent plus, peu importe que les autres nerfs soient intacts, le corps est gravement handicapé. Le principe est le même pour un groupe ayant établi un cerveau global. Les risques de pannes existent.

Il est clair que la nation est un unificateur fort, générant de fait un cerveau global. Ce cerveau commande plusieurs fonctions collectives. Parmi celles-ci se trouve l’économie. J’affirme que le nerf qui relie notre économie au cerveau central de notre groupe France est en voie d’atrophie, voir de rupture totale.

Le cerveau global de la nation France réfléchit et pense économie. Mais, le nerf qui le relie à cette fonction est gravement malade. Les informations ne circulent plus entre les deux. Pire, elles sont parasitées. Au point que le cerveau global est dans l’incapacité totale de recevoir les informations, pourtant vitales, en provenance des acteurs économiques et qu’il s’avère incapable d’analyser la situation et de lui trouver des solutions.

Il ne faut pas chercher ailleurs la différence entre nous et l’Allemagne. Cette  dernière a subi, pendant plusieurs décennies, l’éradication totale du nerf reliant l’économie au cerveau central de la moitié de sa population (Allemagne de l’Est). Le cerveau central reconstitué, après la réunification, a le souvenir  précis des conséquences d’un tel syndrome, il le refuse.

Les autres cerveaux globaux européens, ignorant leur infirmité, prétendent reprocher à l’Allemagne ses gains sur les produits qu’ils lui ont achetés. C’est un peu comme si les japonais s’en prenaient à Vuitton et réclamaient les bénéfices engendrés par leurs achats compulsifs des produits de cette marque. Du grand n’importe quoi.

La querelle entre cerveaux globaux a peu de chance de se solutionner tant que tous n’auront pas pris conscience du dérèglement de certains d’entre eux, ce qui est loin d’être le cas.

Peu importe que des individualités soient capables d’analyser la situation, de la comprendre, d’en connaître les remèdes, seul le cerveau global peut intervenir.

Hélas, pour cela, il faudra qu’il ait compris et accepté l’atrophie de son nerf économique, donc qu’il en ait subi et analysé les contraintes. Il sera alors temps de passer de la phase du déni actuel à celle de l’acceptation, des soins, puis de la rééducation.

Meilleurs souhaits de guérison, puis de convalescence. Cordialement. H. Dumas

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LETTRE OUVERTE A M. DOMINATI

LETTRE OUVERTE A M. DOMINATI, SENATEUR, PRESIDENT DE LA COMMISSION D’ENQUETE DU SENAT SUR L’EVASION DES CAPITAUX ET DES ACTIFS HORS DE FRANCE ET INCIDENCES FISCALES

 

Monsieur Le Président,

Permettez-moi d’être étonné de ne pas avoir été entendu par la commission que vous animez. Ceci pour deux raisons:

– J’ai créé un blog: link (www.temoignagefiscal.com), dont les billets, à ce jour, ont fait l’objet de plus de 50.000 visites. Ces personnes méritent d’être entendues.

– La deuxième raison est moins relative, moins présomptueuse, beaucoup plus objective. Depuis sa création, ce blog est l’objet d’une guerre incessante des services fiscaux qui tentent de le faire fermer, payant à ce sujet le cabinet d’avocat prestigieux SCP NORMAND-BODARD, composé des avocats suivants : Maîtres PAILLARD, BOUSSIER, CARALP-DELION, CARIOU, LE GUENEHEC, BARRE, THOMAT, CRET, MAURICE, EL KHOURY,  LOYER, BOUMESLA, WATRIN, CHAN, FAVOT, LITAUDON, CAREMOLI, DE LAVERGNE DELAGE, DAVID et THIBAUD. C’est peu dire que ce blog gêne les services fiscaux qui ne lésinent pas pour le voir disparaître.

En supposant que votre commission soit sincère, quelle n’ait pas pour seul but de dissimuler l’irréalité de la promesse électorale d’une imposition à 75%, qui n’engage que ceux qui y croient, qui est confiscatoire et n’a donc aucune chance d’être acceptée par le Conseil Constitutionnel ou l’Europe, vous serez amené à réfléchir au fait que l’évasion, effective ou rêvée, de tous les contribuables français ne tient pas essentiellement au taux de l’Impôt. Celui-ci n’est pas très différent de ceux des autres démocraties avancées. Cette évasion est liée à l’injustice fiscale.

L’injustice fiscale à deux piliers, puissants :

– La médiocrité des prestations en retour des impôts payés, pour ceux qui en paient.

– Les contrôles fiscaux qui sont en réalité des “sur-impôts”.

La lecture de mon blog vous entrainera dans les arcanes du “sur-impôt” découlant, en général, de refus de remboursement de TVA dues par le fisc, de refus de prise en compte de frais généraux ou encore d’estimations approximatives de stocks, de chiffres d’affaires ou de biens.

Les contrôles fiscaux sont un espace de non droit. Vous en serez convaincus en lisant les propositions que j’ai mises en forme dans le document visible avec le lien suivant:link. Que je vous mets en copie dans l’envoi papier que je vous fais.

Le fisc instrumentalise, avec ou sans son accord je ne peux pas me prononcer formellement à ce sujet, la justice qui juge, aveuglément et systématiquement, en fonction des arguments de ce dernier. Vous ne pourrez qu’en prendre acte en prenant connaissance des poursuites que la justice accepte d’engager contre ma liberté d’expression et mon droit d’informer, en cliquant sur ce lien: link (En pièce jointe dans la version papier).

Cette injustice fiscale s’épanouit en toute impunité pour plusieurs raisons:

– Le syndicat unifié des impôts pèse de tout son poids pour que les contrôleurs fiscaux soient couverts, que, quelques soient leurs agissements, ils bénéficient d’une impunité totale.

– Des millions de français, dont vous, sont dépendants des encaissements de Bercy et ne se posent pas trop de questions sur les pillages qui alimentent leur confort.

– La population n’a pas la vision à long terme qui lui permettrait de comprendre que ces manières de faire lui apporteront la misère par le sabordement des créateurs de richesses de ce pays. Le très sympathique Noah, homme préféré des français, en est un exemple frappant, qui part en Suisse pendant qu’il gagne de l’argent, puis supporte activement la fiscalité au dessus de un million d’euros, revenus qu’il n’atteint plus depuis longtemps. L’intérêt individuel et la jalousie sont les ferments de la haine qui aura raison des “riches”, qui sont ni plus ni moins que ceux qui font marcher l’économie.

Je réitère ma surprise de ne pas avoir été entendu par votre commission, qui ne peut ignorer ce que je dis pour le compte de milliers de français.

Respectueusement. H. DUMAS

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CE N’EST PAS FAIRE DE LA POLITIQUE

de dire que le socialisme est une croyance. C’est un constat objectif. Entendons nous bien, chacun est libre de ses croyances, c’est une règle sur laquelle il n’y a pas lieu de transiger. Cependant, rien n’interdit de s’interroger sur les conséquences pour soi des croyances des autres et sur les moyens de les éviter.

Le socialisme est une croyance et non une religion, puisqu’il n’implique pas l’idée de  Dieu. Cependant, comme toute croyance il s’accompagne d’un dogme. Plus particulièrement, il présuppose que tous observent le dogme, que ceux qui n’y adhèrent pas soient exclus, bannis et punis, montrés du doigt.

Parmi les règles du socialisme, la plus contrariante pour nous est celle qui touche l’économie, plus particulièrement celle qui prétend l’asservir.

Pour les libéraux, qui n’ont aucune prétention par rapport à l’économie (cette activité universelle), qui  croient en son équilibre naturel, qui la regarde avec tolérance et humilité dans son extraordinaire diversité, le fanatisme socialiste est fatiguant.

Comme l’air et le soleil, l’économie est en tout, le socialisme n’a pas plus de prise sur elle que sur les deux autres, même s’il se prétend le “Dieu soleil de l’économie”.

Mais, comme l’économie est en tout, elle est évidemment dans le socialisme, asservie, pliée, défigurée, mais elle y est.

N’est ce pas merveilleux d’entendre parler dans nos journaux du “libéralisme” chinois ??? Les chinois seraient probablement surpris d’apprendre qu’ils vivent une économie et une société“libérales”.

Donc, incluse dans le socialisme, notre économie va évoluer selon les contraintes qui vont lui être imposées.

Nous aurons tout loisir tant que notre liberté de parole sera respectée, ce qui n’est pas évident, de décortiquer en temps réel les conséquences du dogme socialiste sur notre économie. Voici quelques pistes.

D’abord le calme social : le socialisme, démocratisme aidant, agit comme “hachich du peuple” pour paraphraser un socialiste célèbre. Il endort les velléités de la population, puisqu’il s’affirme être elle-même et ne penser qu’à son bien en décapitant, dans un premier temps, les anciens “riches”.

Ensuite les apparatchiks : La captation de l’économie par le socialisme, sa filtration par le dogme, la  réserve aux “élus” du dogme. En général, ils s’y vautrent.

Enfin la pénurie : emprisonnée, l’économie s’étiole. Son irrigation naturelle, qui touche tout le monde dans un système libéral même si cela se fait de façon très inégale comme pour le soleil sur la planète, canalisée par le socialisme n’atteint plus tout le monde. Notamment, le plus souvent, sont exclus les couches les plus humbles de la population, contrairement aux affirmations du dogme.

Nous témoignerons.

Déjà une remarque. Quand la “droite” gagne les élections, elle rêve aussitôt de séduire la gauche. Cette ouverture libérale, vous n’avez pas eu l’occasion de l’observer lors des dernières élections gagnées par les socialistes, en tout cas pas à La Rochelle …. ni au gouvernement.

Il n’est pas impossible qu’à l’avenir le libéralisme soit obligé de  se cacher, de devenir une activité occulte, c’est déjà arrivé. Un site comme Objectif Eco sera peut être interdit.

Le libéralisme va être totalement soumis : intellectuellement à la pensée socialiste dominante et matériellement à ses deux composantes armées que sont le front de gauche et le lepénisme ou national-socialisme.

Des jours sombres nous attendent. Bien cordialement. H. Dumas

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