Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Plus de gouvernail et pas de moteur

Un bateau en avarie de gouvernail et de moteur flotte. Son commandant peut parfaitement se pavaner sur la passerelle. La situation peut durer des heures, des jours ou des semaines, au gré des vents et des courants, de sa situation par rapport à la côte, du stock de ses provisions.

Mais, inéluctablement, un jour il s’échoue.

Notre pays n’a plus de gouvernail, plus de moteur, des provisions, les récifs sont encore assez loin, peu importe que le commandant gesticule, l’échouage aura lieu, mais pas tout de suite.

D’où viennent ces avaries qui frappent le bateau France ?

Elles ne sont pas la résultante du hasard. Elles sont la conséquence d’une attitude délibérée.

Un ami, récemment, m’a conseillé de lire le livre de Patricia Pitcher “Artistes, artisans et technocrates”. Une partie de la réponse se trouve dans ce livre.

Madame Pitcher, de façon très convaincante, divise les intervenants économiques en trois catégories :

– La première, qu’elle compare aux artistes, sont les créateurs qui, au-delà des normes, dans un espace en apparence à la limite de la folie parce qu’à l’opposé des convenances, de façon erratique, inventent l’avenir. Ils sont les initiateurs, les créateurs de la future richesse.

– La deuxième, qu’elle  compare aux artisans, sont les exécutants des projets des créateurs. Ils sont travailleurs, sérieux, honnêtes, acceptent l’ordre établi contrairement aux premiers. Ils sont la plus grande masse, disons la classe moyenne et ouvrière.

– La troisième, les technocrates, sont les administratifs qui contrôlent et rationalisent à l’extrême. Cette classe technocratique exerce son pouvoir sur la masse principale des artisans. Naturellement les créateurs initiaux, impétueux et borderline, sont leurs opposants naturels.

Pour que tout marche bien il faut que chacune de ces catégories reste à sa place où elle est indispensable, il faut aussi qu’elles se respectent entre elles.

C’est ici que se situe le problème.

La troisième catégorie, les technocrates, à l’aide d’une rhétorique dite “planificatrice ou socialiste”, a convaincu la deuxième catégorie, celle des artisans, la plus grande masse, de se soumettre totalement à son organisation.

A l’aide de différents arguments mensongers, notamment en instillant la défiance par rapport à la première catégorie des créateurs, les technocrates se sont assurés l’adhésion majoritaire des artisans à leur organisation.

Nous appelons communément cette organisation : “l’administration socialiste”.

En réalité, il s’agit d’un processus d’organisation pensé exclusivement en terme de rationalisation, dont sont absents l’énergie créatrice des artistes et l’humanité des artisans.

Le résultat est un monde inhumain,  incapable de se renouveler, d’imaginer, qui perd donc son moteur et son gouvernail, par l’affaiblissement anormal des deux premières catégories au profit de la troisième, mais qui flotte. Qui, de loin, donne l’impression d’un bateau en marche, alors qu’il n’est plus que le jouet des vents et des courants.

La France est devenue cela, un bateau errant.

Son gouvernail : les artistes-créateurs, son moteur : les artisans-exécutants, sont bloqués par la rouille que dégage une technocratie rigide et envahissante.

L’avarie est là et bien là.

Inutile d’espérer une solution venant du capitaine qui s’agite sur la passerelle, encore moins évidemment de ceux qui génèrent l’avarie : les technocrates.

Ce n’est que la réconciliation des première et deuxième catégories, les artistes et les artisans, qui pourrait remettre la France en état de marche. Cela, bien sûr, avant que l’échouage ait disloqué le navire.

Disons-le clairement, cette hypothèse est peu probable, elle supposerait que ceux qui ont pris le pouvoir, dont la rationalisation extrême crée le blocage de notre société, prennent conscience de leur nocivité.

Personnellement, je n’y crois pas, mais alors pas du tout. Hélas.

La France flotte, mais elle va s’échouer, les dégâts vont dépendre de la côte qu’elle va rencontrer.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Le Ministère de la Répartition. La Résistance

Je suis intimement convaincu que l’économie planifiée ne peut que déboucher sur la pauvreté, tel que cela fut le cas en URSS.

Si dans le monde occidental la faillite parait moins évidente, c’est que l’économie privée, le droit de propriété, ont pallié aux déficiences de l’économie planifiée. Mais ce boulet attaché au pied de l’économie privée est aujourd’hui si lourd qu’il l’entraine, inexorablement, vers la même pauvreté que les anciens pays aux économies planifiées.

Ce constat, largement commenté par les économistes, connu des politiques, vécu par les entrepreneurs, n’est pas ignoré de la population. Elle le pressent majoritairement, mais elle ne réagit pas.

En clair elle n’arrive pas à formuler le problème, ce qui consisterait à dire : plus de socialisme = plus de planification = plus de pauvreté.

La majorité des français est bloquée par l’idée que le socialisme, l’économie d’Etat planifiée, permet une plus juste répartition des revenus. Elle est terrorisée et pense que l’économe privée serait synonyme d’injustice dans cette répartition. Rien, aucun des exemples d’économie libre enrichissant sa population, pourtant sous ses yeux, ne peut effacer cette terreur injustifiée.

Conclusion, il est inutile d’essayer de combattre cette chimère. Voyons comment la contourner.

En premier lieu ramenons l’Etat à ses activités régaliennes, ce pourquoi il est fait, à savoir la défense nationale, la police, la justice et évidemment le recouvrement de l’impôt. Tout le reste peut être privatisé. A la louche, disons que le tiers des prélèvements fiscaux actuels suffirait largement à couvrir les dépenses de l’Etat vues sous cet angle.

Concernant la gestion du reste par le secteur privé, il suffit que la concurrence joue à plein, que le monopole soit interdit, pour qu’alors la régulation naturelle gère cette économie globale de façon juste et équilibrée.

Reste le problème des laissés pour compte, de ceux qui, pour telle ou telle raison, sont exclus du système social. Ceux qui très anciennement vivaient de la charité. On ne peut plus accepter qu’il en soit ainsi.

Aussi doit-on créer “Le Ministère de la Répartition”.

Car, il faut quand même finir par l’avouer, une meilleure répartition des revenus grâce au fonctionnement actuel de l’impôt, c’est du pipeau. L’impôt aujourd’hui lien social est une farce cruelle, pour ceux qui paient et pour ceux qui ne reçoivent pas.

Un ministère, qui n’aurait pour activité que d’encaisser un impôt qui serait intégralement reversé aux nécessiteux, dans la plus totale transparence, nous éviterait la mascarade actuelle, qui ne fait que dissimuler sous une apparente redistribution une dépense publique scandaleusement non maîtrisée.

Je suis convaincu que 20% des prélèvements que nous subissons suffiraient largement à ce ministère.

Ainsi il apparait qu’avec la moitié des impositions actuelles nous pourrions vivre ensemble et assumer nos exclus. Pensons-y.

Pour l’instant le contribuable souffre, terriblement. Pour certains entrepreneurs, comme moi, leur vie est en jeu.

Le savez-vous ?

J’étais cette semaine à Paris où l’on m’a informé de la chose suivante, sans pouvoir me dire où trouver l’information.

Il semblerait que, des contribuables désespérés, prenant modèle sur les “veilleurs debout”aient prévu, tous les deuxième Jeudis de chaque mois, de 17H à 18H30, de se tenir en silence, debout, dans toute la France, devant leur Hôtel des Impôts. A Paris ce serait à Bercy.

La première fois serait le Jeudi 12 Septembre.

Ils se nommeraient les “Ruinés du fisc”. J’aurais préféré les “Témoins fiscaux”, mais bon.

Si par vos relations ou sur les réseaux sociaux, vous trouvez des informations complémentaires sur ce mouvement, qui me parait pacifique et symbolique, merci de m’en informer.

Bien cordialement. H. Dumas

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La folie collective

Alors que l’on se demande encore comment la folie a pu s’emparer de l’Europe jusqu’à produire la troisième guerre mondiale, sous nos yeux le même syndrome recommence.

Le processus est d’une grande simplicité. Conduite par la seule soif du pouvoir, une minorité transforme la vérité en un mensonge démagogique et obtient sur ce mensonge l’adhésion de la majorité.

Lorsque les effets dévastateurs de ce mensonge collectif (religion ou dogme quelconque) se font sentir, la majorité n’a pas la faculté de se remettre en question, elle nie son erreur, désigne un bouc émissaire et tue en boucle.

La simplicité

Elle est à la base de tout, limpide comme la vie. Celui qui ne respire plus meurt. Toute action entraine des conséquences, leur survenance implique la responsabilité de celui qui a engagé l’action. Il est impossible de sortir de ce cadre, pour les individus, mais aussi pour le groupe.

La difficulté

Elle réside dans le fait que cette simplicité ne vaut que pour les actes qui dépendent exclusivement de la volonté de l’homme. Or la condition humaine a des contours extrêmement flous. L’homme a du mal à définir ce qui dépend de lui et ce qui dépend de son environnement, de l’univers. Ce mélange des origines de sa condition ponctuelle est justement le gisement du mensonge.

Les faits inquiétants

L’environnement économique est un élément essentiel pour l’homme, il dépend exclusivement de sa volonté propre. Il n’est d’économie qu’à la suite de l’intervention de l’homme, la matière inerte n’ayant aucune valeur économique (voir Bastiat pour les sceptiques).

Une bonne gestion de l’économie suppose que ses deux expressions, celle des individus et celle du groupe, soient saines.

Deux leviers essentiels sont entre les mains des élus qui prennent en charge notre société : le budget de l’Etat et le budget des particuliers. Ces deux budgets ne peuvent être justes que s’ils sont efficaces.

Or, et c’est là que se situe le mensonge mortel, la notion de la justice économique par l’égalité a pris la place de celle de la justice économique par l’efficacité.

La conséquence directe est un budget de l’Etat délirant et des budgets de particuliers anormalement affaiblis.

Le budget de l’Etat délirant

Sa démesure tient exclusivement au mensonge égalitaire qui fait croire au plus grand nombre que l’Etat serait capable de régenter l’ensemble des paramètres d’une vie individuelle pour que tous accèdent au bonheur grâce à lui. Ce mensonge mélange allègrement un grand nombre d’émotions profondes qui le rendent désirable.

Le but poursuivi étant en réalité une chimère inaccessible, les moyens sollicités n’ont de ce fait aucune de limite.

Il n’y aurait qu’une parade : ramener l’Etat à ses fonctions dites régaliennes, le rendre strictement efficace. Mais ce serait aussi sortir du mensonge et ramener du même coup les individus face à leur responsabilité économique, ce qu’ils ne peuvent plus accepter. Donc, il n’y a pas de marche arrière.

Le budget des particuliers affaibli

Dans l’absolu, l’économie des particuliers n’a pas de limite. Celui qui proposerait un service auquel désireraient adhérer les 7 milliards d’humains, pourrait en retirer des bénéfices illimités. Il n’y a à cela rien de choquant.

Chaque intervenant économique rêve de pouvoir proposer ce service, il engage son intelligence, son énergie, sa vie vers ce but. Ce sont ces sacrifices intéressés qui font avancer l’économie humaine et son cortège de conséquences : le progrès pour les favorables, les contraintes environnementales pour les défavorables.

Une société forte possède de nombreux acteurs économiques riches, créateurs de services qui ont su séduire le plus grand nombre.

Ici intervient une nouvelle fois le mensonge égalitaire. Celui-ci proposant de limiter la richesse de ces acteurs économiques, applique l’impôt en fonction du revenu.

Est-il quelque chose de plus injuste ? En quoi le riche devrait-il payer plus cher les prestations communes, police, voirie, armée, justice, santé, etc…? Aurait-on démontré qu’il est plus souvent malade, que son passage sur une route coute plus, que l’armée le défend davantage, que la justice a plus souvent à se pencher sur lui ? Non évidemment.

Il est clair que l’efficacité, donc la justice, de l’impôt serait : un montant de l’impôt le plus bas possible, payé par le plus grand nombre possible.

L’impôt en fonction du revenu a fini par paraitre juste, alors que l’appauvrissement qu’il engendre pour les acteurs économiques est redoutable, entame leur efficacité et de ce fait est injuste pour le groupe.

L’arrivée prévue de la folie

Elle est visible en ce moment à Berlin. Un groupuscule, soutenu par un groupe identifié comme les briseurs de luxe, a cassé un immeuble de luxe, une Porsche, un café en revendiquant l’éradication du luxe.

Tout comme en 1930 les allemands cassaient du juif, qui pour eux représentaient la richesse, aujourd’hui ils cassent du luxe représentant cette même richesse.

Même lieu, même syndrome, mêmes causes, mêmes effets, la folie s’empare de nouveau de l’Europe. Ils vont bientôt poursuivre et assassiner les détenteurs de gros revenus dont les noms leur sont donnés en pâture par les Etats… au nom de la justice !!! Ils vont éradiquer la source même de leur richesse.

L’homme souhaite si peu avoir à se juger personnellement, à assumer ses responsabilités, qu’il est prêt à tuer les autres pour échapper à sa propre analyse.

Bien cordialement. H. Dumas

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Face aux meutes

Une personne proche dépose son dossier de retraite. Méticuleuse, elle s’emploie consciencieusement à remplir toutes les cases des imprimés, à fournir tous les justificatifs. Une fois son dossier complet elle l’adresse en RAR au RSI.

Puis, elle attend la fameuse retraite, dont elle estime le montant à un peu plus de 200€ par mois.

Au lieu de cela, deux mois plus tard, elle reçoit une lettre l’informant que son dossier est incomplet, qu’il ne peut pas être traité en l’état. Suivent des formulaires à remplir et une liste de documents à fournir, le tout parfaitement identique à ce qu’elle a déjà déposé.

C’est là que les choses deviennent passionnantes, restez concentrés.

Il se trouve que cette personne n’est absolument pas belliqueuse. Au lieu de piquer une grosse colère, elle s’acharne au téléphone pour obtenir un interlocuteur au RSI. Au bout de deux jours et quelques heures de patience, elle finit par avoir une interlocutrice qui, après vérification de son dossier, lui dit ceci :

“- Ah oui, mais non, pas de problème. Ne vous inquiétez pas, déchirez cette lettre, n’en tenez pas compte. Votre dossier est complet, il suit son cours, il n’y  pas de problème. C’est la stagiaire de la responsable qui a dû encore se tromper” !!!

Etonnant non ?

Si le réceptionnaire du courrier avait été Henri Dumas, je me serais foutu dans une colère noire. J’aurais immédiatement adressé à l’expéditeur (donc à la stagiaire) un courrier en retour en lui demandant si elle ne se moquait pas de moi, le tout sèchement ou ironiquement selon mon humeur du moment.

La stagiaire se serait plainte de mon agressivité, scandalisée que l’on puisse attendre d’elle un peu de concentration et, si possible, pas d’erreur.

La responsable aurait pris immédiatement la défense de sa stagiaire. Mon dossier complet serait passé à la trappe. On m’aurait fait savoir qu’effectivement mon premier dossier était incomplet et que si je voulais, peut-être, un jour, toucher ma retraite, j’avais intérêt à refaire mon dossier plutôt que passer mon temps à emmerder les honnêtes et épuisés travailleurs du RSI, qui ont autre chose à faire que de s’occuper d’emmerdeurs de mon acabit.

C’est le syndrome de la meute.

La meute se crée autour d’un intérêt commun à défendre. Ici les fonctionnaires du RSI, ailleurs ceux des impôts, de la SNCF, d’une collectivité locale, ou encore d’une profession, les pharmaciens, les notaires, etc…

Notre société est une invraisemblable accumulation de meutes.

La meute, et c’est son activité essentielle, protège ses membres les plus faibles ou les plus nuls contre tout élément extérieur, exclusivement, parce qu’à l’intérieur ce serait plutôt au contraire l’exploitation du plus faible.

Ce faisant, la meute pervertit le système social  global de plusieurs façons :

– En protégeant le fautif ou l’incompétent, elle désorganise le système de la vie en groupe qui ne peut être hiérarchisé que par la compétence.

– Plus la cible de la meute, le plaignant, est de qualité, plus la meute doit obtenir son anéantissement total. Cet engrenage inévitable est globalement et gravement improductif pour le reste de la société.

– La meute ne supporte pas les individualités en son sein par définition, mais aussi elle tend à les agresser dès qu’ils passent à proximité de son périmètre d’intérêt.

Ainsi la meute est un obstacle réel aux épanouissements individuels qui sont indispensables à la créativité, sans laquelle l’homme n’aurait fait aucun progrès.

Mais il y a pire. La meute n’a pour finalité que le pouvoir, même si les membres qui la composent n’en ont pas tous conscience. Le pouvoir est la raison d’être de la meute.

Ainsi, lorsqu’une société, comme la nôtre aujourd’hui, n’est plus qu’une accumulation de meutes, sans place aucune pour les individus isolés, libéraux, les conflits de pouvoir entre meutes sont latents. Leur émergence n’est qu’une question de temps.

Les meutes un jour se font la guerre, c’est écrit, c’est incontournable.

Ceux qui croient profiter des avantages de leur meute ont-ils compris qu’à terme celle-ci les engagera dans une guerre totale ? Je n’en suis pas sûr.

Ils devraient y réfléchir.

Mieux vaut assumer individuellement ses erreurs, voir sa médiocrité, que trouver refuge dans une meute qui tôt ou tard entrainera ses membres dans des conflits ou des guerres dévastateurs.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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La sécurité

En son nom, nous perdons jour après jour nos libertés.

Comment l’être humain, poussière de l’univers, mortel parmi les mortels, peut-il une seconde se laisser prendre à cette escroquerie ?

Qu’on se le dise, la sécurité de chacun dépend de chacun, la seule solution étant de se préserver de soi-même et des autres.

Rien de cela n’est transférable à un protecteur ou à une entité évanescente que l’on appellerait l’Etat.

Dieu sait que la ficelle est grosse et usée jusqu’à la corde, pourtant depuis des siècles les hommes perdent leur liberté en échange de cette fameuse sécurité, qu’ils n’obtiennent pas.

Ce marché de dupe atteint de nos jours son paroxysme. Une foultitude de gangsters déguisés prétend éradiquer l’insécurité, il nous suffirait de leur obéir sans discuter, ils se font fort de nous garantir la sécurité.

Comment peut-on perdre sa liberté pour un plat de lentilles sécuritaires ?

La réponse est simple, pour garantir la sécurité de ceux qui leur font confiance, les protecteurs, tous véreux, proposent de limiter uniquement la liberté des autres, laissant croire ainsi à leurs protégés que la leur n’est pas en jeu.

Ils mentent évidemment, puisque par ce mensonge ils ne souhaitent qu’obtenir le pouvoir.

La seule peur qui vaut est celle de mourir. Alors là, encore plus fort, ils promettent la vie éternelle, sorte de sécurité à venir.

On n’en sort pas, l’homme ordinaire est prêt à tout pour se croire en sécurité.

Le paradoxe teint au fait que plus il accepte de perdre sa liberté pour une sécurité hypothétique, plus il s’expose et se met en insécurité.

Ne l’oublions pas, c’est la maîtrise de sa liberté qui permet à l’homme de se préserver le plus possible de l’insécurité dans laquelle sa venue au monde le propulse inexorablement.

La maîtrise de la liberté est un long chemin qui ne peut être parcouru que librement, c’est une évidence. Lorsqu’il aliène sa liberté l’homme diminue les possibilités de la maîtriser, il diminue alors sa sécurité.

Ainsi plus ils se croient en sécurité, plus les hommes ouvrent la porte à l’insécurité.

L’absurde ici est sans limite.

Prenons cet horrible accident ferroviaire, dont les causes réelles nous seront à jamais inconnues et, dans le fond, peu importe.

Cet accident fut un déballage sécuritaire à tous les niveaux, jusqu’à un sommet inimaginable, trop tard hélas.

Certains prétendirent voir des pillards, les autres affirmèrent que non. Peu importe les pillards, mais par contre : comment deux observations aussi divergentes peuvent-elles exister sur un site où des centaines de gens sont présents?

Ceux qui ont vu des pillards sur les lieux de la catastrophe prétendent que si l’on écoutait leurs conseils sécuritaires, ceux-ci seraient éradiqués. Ceux qui n’ont pas vu de pillard prétendent que leur gestion de la sécurité est telle, qu’il ne peut exister de pillards que dans l’imaginaire de leurs contradicteurs. Les deux se foutent complètement de la réalité. Ils s’écharpent au nom de la sécurité… des autres.

Il en est aussi ainsi en économie : l’insécurité est la règle.

La poursuite de la sécurité économique ne peut déboucher que sur la faillite par paralysie.

C’est toujours la sécurité que mettent en avant les deux complices qui se partagent le pouvoir, les politiques corrompus et les affairistes aux ambitions illimitées, pour s’assurer la docilité des masses qu’ils tondent.

Que peut-on faire ou dire si le rêve des hommes se résume à mourir en toute sécurité ? Quelle étrangeté.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Ce que l’on a le droit de dire, ce que l’on n’a pas le droit de dire.

On ne peut pas tout dire;

On n’a pas le droit de dire :

– Que c’est le bordel dans les hôpitaux, que ça marche mieux dans les cliniques.

– Que ceux qui ont encaissé les cotisations des retraites, qui ne peuvent plus verser les dites retraites, sont des escrocs.

– Que pour travailler à la SNCF il faut d’abord s’inscrire à un parti de gauche, ou encore plus à gauche, que c’est pareil dans d’autres entreprises d’Etat.

– Que la presse est partisane, qu’elle est un relais constant de la pensée unique, un outil de propagande.

– Que la laïcité est devenue une religion.

– Que la propriété privée a totalement disparu.

– Que notre environnement immédiat (maison) ou plus large (urbanisme) nous est imposé, qu’il est uniforme et décidé par des élus qui n’y comprennent rien, assistés de professionnels corrompus et soumis.

– Que les guichetiers qui centralisent nos sous ont remplacé nos anciens banquiers privés, qu’ils envoient nos sous à une bande réduite de copains qui jouent avec au casino mondial, où ils perdent.

– Que nous votons pour des produits publicitaires qui nous sont concoctés par des agences de publicité. Que ces produits, qui ont l’apparence d’êtres humains n’en sont pas. Qu’aussitôt élues, ces “réclames” à apparence humaine, signent tout ce que “Bercystasi” leur demande de signer.

– Qu’y en a marre de cette culture merdique produite, en quantité industrielle et à nos frais, par une bande de faux artistes qu’on appelle les “intermittents du spectacle”. Incluse en cela la débauche de festivals d’été tous plus nuls les uns que les autres.

– Que la route est un piège où les cons ont cru prendre le pouvoir, alors qu’ils ne font que passer à la caisse pour se déplacer dans des conditions proches de la paralysie.

– Que le dernier espace de liberté, la mer, rattrape les interdits de la route à l’aide d’une règlementation florissante et liberticide.

– Qu’internet, qui a su s’affranchir de l’espace pour naviguer sur la “toile”, a de grandes chances de se voir interdire à terme par nos fous du pouvoir et réservé exclusivement à leurs fantassins.

– Que les protecteurs qui nous vendent de la sécurité illusoire (nous mourrons tous) sont des escrocs, pas plus brillants que les protecteurs des filles de joie.

– Que la justice est devenue une formidable machine à fabriquer de l’injustice. Qu’elle est partisane et noyautée par la pensée unique, qu’elle ne respecte que les diversités qui sont autorisées et massacre allègrement les autres.

– Que l’association de quelques grands groupes et du pouvoir politique nous tient en laisse, ne nous accorde aucun espace de liberté. Que l’économie est entre leurs mains, que nous sommes devenus des esclaves privés du droit élémentaire de créer, de travailler librement, d’exister en dehors d’eux.

– Que la cupidité des profiteurs, la lâcheté de nos élus et le cynisme de notre administration nous entrainent inexorablement vers une guerre civile, dont l’explosion sera dramatique, bien au-delà de ce qui peut être imaginé.

– Qu’en tout cela le mensonge et la corruption règnent en maîtres.

On doit dire:

– Nous avons un système de santé que le monde entier nous envie.

– Notre système de retraite est équitable, le plus juste du monde.

– Heureusement qu’il y a de grandes entreprises nationalisées qui nous mettent à l’abri de la concurrence, où d’admirables fonctionnaires se sacrifient pour le service public.

– Notre presse, dont la diversité est exceptionnelle, nous garantit une information objective et intelligente. Il est dommage que l’achat du journal quotidien ne soit pas obligatoire.

– Le gros avantage de la laïcité, c’est qu’elle remplace toutes les religions. La religion est un espace de liberté personnel, que chacun doit évidemment soigneusement dissimuler, tellement il est personnel.

– La propriété privée est une notion dépassée. Son usage doit être limité à l’opinion des voisins. L’occupant doit avoir autant (sinon plus) de droits que le propriétaire. Le propriétaire doit faire don de sa propriété, quand ceux qui représentent la collectivité la désire.

– Comment peut-on imaginer une croissance infinie dans un monde fini ? Disent les écolos pas finis.

– Même plus besoin de guichetiers. Quelle facilité de se mettre face à un mur, comme pour pisser, et de pouvoir extirper d’une machine juste ce que la banque vous autorise comme argent de poche. C’est bien suffisant. Si tous confiaient la gestion totale de leur compte à la banque, il y aurait moins de faillites personnelles. C’est la beauté de la banque de réguler les finances de tous les individus et d’en informer le fisc.

– Nous devons protéger notre culture, dont la qualité extrême n’est pas comprise du reste de la planète, mais ce sont des brutes, il faut leur pardonner.

– Nous avons les élus les plus zélés du monde. D’ailleurs, nous allons en avoir davantage. Certains qui cumulaient plusieurs postes ne le pourront plus, donc il y aura encore plus d’élus. Le prix ? Ce n’est pas le problème, pas d’histoire d’argent entre gens de qualité.

– La liberté sur internet ? Pour ce que ces “pécos” y disent, franchement on se demande à quoi elle sert.

– La route et la mer sont deux espaces où les fous doivent être encadrés. D’ailleurs, l’automobile doit être remplacée par les transports en commun, dont les utilisateurs n’ignorent pas les nombreux avantages.

– La sécurité est la clef de tout. Elle permet de vivre mieux et plus longtemps. N’est-ce pas cela le bonheur ? Il doit être imposé à tous. La prise de risque est signe d’ambition, de cupidité, d’égoïsme.

– Nos magistrats sont des saints, qui travaillent dans la plus grande abnégation, au service de justiciables qui ne savent même pas les remercier.

– Tout ce que dit le journal est vrai. Nos élus sont admirables, leur compassion inégalable.

– L’économie? Laissons cela aux groupes spécialisés, ainsi la corruption qui va avec épargnera le reste de la population.

Et la démocratie dans tout ça ?

N’était-ce pas le droit de penser et d’agir librement. L’opposée de la pensée unique, l’enrichissement par la diversité. Mais que s’est-il passé, que s’est-il passé ? Comme dit le toubib dans les bijoux de La Castafiore

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Bonjour Charles

Je fais suite à votre billet : http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/la-justice-avec-les-politiques-et-fonctionnaires-en-france.html

L’affaire Tapie possède deux caractéristiques remarquables. Sans faire état de l’amour ou de la détestation que peut générer le personnage, force est de constater deux choses :

– Il a de l’énergie

– Le Crédit Lyonnais a trahi le mandat qu’il lui avait donné. Ce fait ne peut faire l’objet d’aucune relativité, un mandat c’est sacré.

La valse mortelle qu’il danse avec la justice révèle deux points essentiels du dysfonctionnement de notre pays.

La justice :

Elle a une particularité en France, elle accepte le mensonge comme moyen de défense. Tout avocat vous dira que la barre est un lieu où le mensonge est non seulement toléré, mais conseillé. C’est la grande stupidité de notre justice, en même temps que la grande prétention de nos magistrats.

En effet la justice consiste d’abord à pourchasser le mensonge. Dans n’importe quelle affaire, elle ne peut être rendue qu’après que le mensonge ait été éradiqué.

L’avocat surpris en flagrant délit de mensonge devrait être sévèrement sanctionné. La défense, même d’un coupable ne doit rien devoir au mensonge.Or c’est l’inverse qui se passe, l’avocat menteur est encensé par ses pairs.

Contrairement à ce qu’ils essaient de faire croire, les magistrats n’arrivent pas à découvrir la vérité ainsi noyée sous des tombereaux de mensonges. Ils en sont réduits à une justice de détails, de forme, une justice totalement ridicule, de pharisiens.

 

Ce ridicule dont ils souffrent, certains sans même s’en rendre compte, les paralyse dans la sanction, ils doutent terriblement.

De ce fait, ils sont incapables de sanctionner lourdement les fautifs. Or sans sanction, pas de justice.

Dans l’affaire Tapie, il n’est pas douteux qu’ils vont reconnaître les torts du Crédit Lyonnais, mais ils vont décider que, bien que ce dernier ce soit fait illégalement plusieurs milliards sur le dos de Tapie, ce n’est pas une raison pour que celui-ci obtienne une compensation.

Cela n’aura rien à voir avec le fait qu’il s’agirait d’argent public, c’est beaucoup plus profond.

Pour illustrer mon propos je joins un arrêt récent où les magistrats reconnaissent que mon patrimoine a été occupé illégitimement, géré sans mon accord, pendant dix ans, mais que cela ne m’a pas porté préjudice !!!! link

L’Etat :

L’Etat se mêle d’économie à travers des sociétés qui lui appartiennent. Dans l’affaire Tapie c’est le Crédit Lyonnais. Pourquoi, lancé dans l’action économique, l’Etat pourrait ne pas en appliquer les règles ? En quoi aurait-il une légitimité à tricher avec les règles établies de l’économie ? Il pourrait donc engranger des bénéfices illicites, mais n’aurait pas à payer ses fautes au motif que dans ce cas il s’agirait d’argent public. C’est complètement stupide et honteusement malhonnête.

Cette perversion est particulièrement présente en effet dans l’immobilier où l’Etat ne cesse d’édicter des lois pour les autres, qu’il s’empresse de ne pas respecter quand il s’agit de lui.

En conclusion

Tapie est au cœur d’une affaire qui révèle ces disfonctionnements. Dreyfus fut avant lui la victime expiatoire de la folie bureaucratique, de la bêtise sauvage de l’Etat.

Cependant, je pense qu’il a raison de résister, peut-être pas pour lui, mais pour tous les autres.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Les magistrats…. toujours.

Un des problèmes essentiels des contrôles fiscaux est la falsification de la vérité économique et stratégique de l’entreprise par les contrôleurs du fisc.

Le fisc arrive, lors d’un contrôle, avec une seule idée en tête : facturer un sur-impôt.

Pour atteindre cet objectif, exactement comparable à celui d’un associé rapace, peu scrupuleux, plus intéressé par la rentabilité de ses actions que par la vie de l’entreprise, le fisc va refaire l’histoire.

Entendons-nous bien, la fraude fiscale par dissimulation de recette n’existe que dans l’imagination des politiques et la propagande de Bercy. Il y a bien longtemps que la suppression presque totale de l’argent liquide au profit des cartes de paiement a marginalisé la dissimulation des recettes.

Donc, le contrôleur va s’acharner sur les valorisations de stock, sur les provisions, sur les frais généraux, sur les comptes courants, sur les emprunts, sur les amortissements, autant de leviers qui sont liés à la stratégie de l’entrepreneur.

Ainsi le fisc qualifiera “d’acte anormal de gestion” telle ou telle décision que le chef d’entreprise aura prise en son âme et conscience, qui était nécessaire à la croissance ou à la vie de l’entreprise. Mais, le fisc veut tout, tout de suite, tel le fond de pension capitaliste et hideux décrit par la propagande socialiste, qui pourtant est la bonté incarnée sur terre pour l’entrepreneur comparativement à l’avidité du fisc.

Quand cette situation psychologique est intégrée, il est aisé de comprendre combien est important, lors d’un contrôle fiscal, ce que l’on appelle “le débat oral et contradictoire”.

Votre contrôleur s’est vautré sur vos livres pendant quelques mois, sans rien vous dire, puis il vous convoque un jour pour le fameux débat oral et contradictoire.

Ce jour-là vous allez apprendre de sa bouche sa vision entrepreneuriale de votre entreprise. Il est peu probable que vous reconnaissiez votre bébé et vos problèmes.

Donc une discussion s’engage où vous allez argumenter avec sincérité.

Le contrôleur s’en fout de votre sincérité, de vos problèmes aussi bien sûr et de l’avenir de votre entreprise encore plus.

Une fois le débat oral et contradictoire terminé, il n’en restera aucune trace.

Le contrôleur, assermenté, cela veut dire que ses additions et ses multiplications même fausses s’imposent, va établir la notification de votre redressement. Dans cette notification, nulle trace de vos arguments lors du débat oral (je viens de corriger un lapsus révélateur, j’avais écrit anal…)  et contradictoire. Alors que sur la Charte du Contribuable Vérifié, on vous a vendu ce débat comme essentiel.

Pour pallier à cet inconvénient majeur, il m’est venu à l’idée d’enregistrer un contrôle fiscal et notamment le fameux débat oral et contradictoire.

Le fisc a trouvé ma méthode inacceptable.

A une époque où nous sommes tous et partout filmés, où la justice examine toute pièce audio ou vidéo, même prise en fraude, où les guerres elles-mêmes sont filmées,  où les flics et les arbitres de football ont fini par accepter l’idée que leurs sports doivent être filmés pour éviter bavures et erreurs d’arbitrage, le fisc refuse tout enregistrement de l’occulte contrôle fiscal.

La fiscalité française affirme son ésotérisme.

Dans le cadre de l’information largement diffusée par ce blog, j’ai publié les enregistrements réalisés. Ce fut Gravelotte, Homs, la mitraille fiscale, l’aviation fiscale, les canons fiscaux se sont déchainés. J’ai été cloué sur place, mes entreprises paralysées, mon avenir totalement obscurci.

D’abord, le fisc a tenté de faire fermer mon blog. N’y parvenant pas, le fisc a instrumentalisé ses agents à l’aide d’un couteux et prestigieux cabinet d’avocats parisien, le cabinet Normand, trente avocats et collaborateurs http://www.normand-associes.fr/cabinet.html.

Les agents ont engagé contre moi, aux frais de Bercy (donc de vous), une procédure en protection de leur vie privée, qui est évidemment bien plus délicate que la mienne qu’ils sont venus fouiller sans ménagement.

Je passe sur les péripéties judiciaires pour en arriver aux deux arrêts qui font rêver, ou plutôt cauchemarder : link

Dans ces arrêts, La Cour d’Appel de Paris, dit ceci : “l’opposition de l’appelant au contrôle fiscal couramment pratiqué, dont il faisait l’objet, et à ses suites ne constitue pas un évènement d’actualité et n’entre pas dans la définition d’un débat d’intérêt général pouvant justifier qu’il soit illustré par la diffusion de l’image des fonctionnaires agissant dans le cadre de leurs fonctions pour effectuer ce contrôle…”

Sacrés magistrats. Ils n’ont ni télé, ni radio, ni journaux, ils ignorent donc que la pression fiscale, les contrôles fiscaux, la fraude fiscale, sont le débat du moment, que des lois liberticides se mettent actuellement en place, que dans ce cadre il est essentiel que les français aient une idée de ce qu’est un contrôle fiscal.

Ou alors…..

Je vous laisse le choix de la conclusion qui s’imposerait.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Ces magistrats complices

L’observation de cette corporation ne lasse pas d’étonner.

Qui sont-ils ?

Ils sont la force, le bras armé de l’Etat.

Lorsque l’Etat devient assassin, comme en 1940, ils sont les complices des assassinats.

Lorsque l’Etat devient prédateur, ils deviennent complices du vol, donc voleurs.

Lorsque l’Etat devient tentaculaire, oppressif, se mêle de régenter chaque minute de notre vie, ils deviennent des inquisiteurs.

Lorsque l’Etat est corrompu, ils le sont aussi.

Qui voudraient-ils être ?

Ils voudraient être indépendants, au-dessus de l’Etat qui s’impose à nous tous. Comment cela serait-il possible ?

Au-dessus de l’Etat il n’y a rien de réel, tout est virtuel, aspiration pour les rêveurs, projection pour les utopistes lucides ou délirants, mais rien de concret.

C’est là que certains placent Dieu, cet être intemporel.

Les magistrats se verraient bien assis à ses côtés.

Qu’aimerions nous qu’ils soient ?

De simples arbitres attentifs, lucides et courageux, capables de se pencher avec compréhension, compétence et intelligence sur nos misères et nos conflits pour en juger

En réalité

Ils ne sont que des hommes, la plupart du temps très ordinaires, pris en sandwich entre l’Etat et leur vision de l’Etat, qui ne peuvent avoir pour nos problèmes aucune considération.

S’ils servent l’Etat, nous sommes leurs esclaves.

S’ils servent leur vision de l’Etat, nous sommes leurs cobayes.

Du fait qu’ils se réclament les représentants de la “Justice sur terre” ils nous jugent, tout en nous déniant le droit de les juger.

Et pourtant voici un exemple de magistrats complices de vol.

Dans le jugement accessible avec le lien suivant : link les magistrats entérinent un vol d’Etat.

Evidemment le voleur est Bercy qui s’accapare une TVA de 450.500 € dont il refuse le remboursement au moyen de mesures dilatoires.

Ces mesures sont les suivantes :

– Recours à la notion de la chose jugée, alors que les premiers jugements ont été obtenus à l’aide de mensonges.

– Persévérance dans le déni, en occultant la réalité, en la remplaçant par l’interprétation perverse qu’en fait Bercy.

Je pense pouvoir vous convaincre de mes affirmations à la lecture de mon mémoire d’appel accessible avec le lien suivant : link.

Mauvais temps pour les entrepreneurs et les libéraux, mais ça nous le savions déjà.

Par contre, ce qui est moins évident mais qui s’impose après réflexion, c’est qu’il est impératif de s’engager, chacun avec ses moyens, dans l’action politique dont découle l’Etat.

Car, c’est de la bonne santé de l’Etat que dépend l’équilibre de la justice et non l’inverse comme souhaiteraient le faire croire le syndicat de la magistrature ou autres magistrats despotiques.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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La loi, la justice et l’intelligence.

Hélas, les agressions fiscales dont je suis l’objet m’amènent à fréquenter assidument les prétoires.

Au-delà du fait que je perds systématiquement mes procès, dans des dossiers où ni ma bonne foi ni le fait que j’ai raison ne peuvent être mis en doute par un observateur objectif, je suis perplexe face à la justice.

Le premier réflexe du justiciable déçu est de s’en prendre aux magistrats qui ont instruit et jugé son affaire. Cela est d’autant plus facile que la mise en scène et l’accoutrement dont se parent les magistrats dans l’exercice de leur fonction, le cérémonial dont ils s’entourent, génèrent une impression de vanité, d’arrogance, qui dérange et porte à les juger sans concession.

Mais, quand l’injustice des jugements est systématique, quels que soient les magistrats, qu’ils vous soient parus ouverts ou obtus, gentils ou méchants, intelligents ou limités, tolérants ou sectaires, il faut bien se rendre à l’évidence, le problème n’est peut-être pas dû aux magistrats.

Lorsque vous additionnez les jugements incompréhensibles qui compliquent les situations au lieu de les régler, qui eux-mêmes sont des vecteurs d’injustice, lorsque vous constatez que cela n’est pas l’exception mais la règle, vous en venez à penser que ce ne sont peut-être pas les hommes chargés de la justice qui sont en cause.

Si vous rajoutez à ces observations que, aussi bien à travers l’histoire que la géographie, les exemples de justices en total disfonctionnement sont légions, la question de comprendre pourquoi il en est ainsi devient lancinante.

La justice et la loi peuvent-elles être intelligentes ?

Clairement, la réponse est non.

D’abord, l’intelligence est bien la chose la plus injuste du monde. Pourquoi tel enfant est-il brillant et tel autre complètement abruti ? N’est-ce pas là le début de l’injustice qui frappe aveuglément l’humanité ? L’enfant devenu adulte, rien n’aura changé.

Cette criante injustice, inacceptable, va devoir être atténuée par la seule nécessité qui nous est faite de vivre en groupe.

Evidemment on peut, comme le fait croire l’Education Nationale Française, imaginer que, par je ne sais quel tour de magie, tous sortiraient des lycées avec un diplôme dont la seul détention mettrait tout le monde au même niveau d’intelligence.

Hélas, ce n’est pas ce qui se passe. Reste donc à faire vivre ensemble des êtres humains aux capacités intellectuelles aussi différentes que peuvent l’être leur beauté, leur santé, leur taille, etc…

Cette tâche, consistant à nous faire vivre ensemble, est dévolue à la justice.

Elle va s’acquitter de sa mission indépendamment de la personnalité des magistrats à qui elle la confie. Quels que soient leurs caractères, les magistrats vont rendre tous la même justice, qui est exclusivement fonction de l’objectif du groupe.

Dans une société en conquête, la justice va privilégier l’efficacité, donc probablement l’intelligence, elle accompagnera la marche en avant du groupe, elle sera dure avec ceux qui se trompent, qui ne comprennent pas.

Dans notre société en stagnation, voire en régression, elle va privilégier la compassion. Elle va entrer en conflit direct avec l’intelligence qui vise prioritairement la création et l’action au détriment de l’égalité. L’égalité ne peut se rechercher que par la limitation de l’intelligence pour arriver à une réflexion médiane, égale et compréhensible par tous.

En conclusion

Les magistrats ne sont pour rien dans la part de médiocrité qui envahit leurs jugements. Elle découle directement du but global poursuivit par la société elle-même.

Pour ne pas avoir compris cela, pour avoir cru que la justice était de droit intelligente et donc, dans mon esprit, juste, j’ai tout perdu.

Si j’avais intégré plus tôt que la justice ne peut être, dans une société égalitaire, qu’un gigantesque rabot lissant tout débordement intellectuel, je me serais épargné bien des espoirs déçus et destructeurs.

Je crois devoir préciser que je ne porte pas de jugement de valeur sur notre organisation sociale, je constate simplement que compassion et égalitarisme ne peuvent pas s’envisager sans sacrifier pour partie l’intelligence, l’imaginaire, et la créativité en ce qu’elle peut posséder de réaliste. J’exclus les créativités dévoyées et stupides, évidemment.

J’accepte que la justice soit le reflet des objectifs collectifs de notre société. J’en accepte les conséquences. Je sais que je ne gagnerai aucun de mes procès, le fait d’avoir compris la raison de ces échecs m’apaise.

Je crois aussi devoir préciser que, de mon point de vue, tout cela finira dans la misère et la pauvreté généralisées, mais c’est un autre problème.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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LA LOI

Parmi les séduisantes pensées de Frédéric Bastiat, certaines sont citées fréquemment. Il en est une moins rapportée, pourtant particulièrement d’actualité.

Il s’étonne d’une éducation, tirée tout particulièrement de la formation classique, qui imprègne la pensée collective :

” Il suffit d’ouvrir, à peu près au hasard, un livre de philosophie, de politique ou d’histoire pour voir combien est fortement enracinée dans notre pays cette idée, fille des études classiques et mère du socialisme, que l’humanité est une matière inerte recevant du pouvoir la vie, l’organisation, la moralité et la richesse.”

Rien de changer depuis 1850, date des pensées de Bastiat.

L’humanité, c’est-à-dire vous et moi, sommes considérés comme des demeurés, voire des veaux. L’humanité serait végétative, proche du niveau zéro, voire régressive, sans la grandeur d’âme et l’intelligence supérieure du pouvoir, c’est-à-dire de ceux qui décident de l’exercer.

Notre travail, notre dignité, notre goût pour la morale, nos engagements, ne vaudraient pas pipette, seule la grandeur d’esprit de nos chefs nous fait exister, d’abord en tant que nation, puis tout simplement en tant qu’individus.

Hier soir j’ai assisté à ce type d’exposé de la part de M. Erik Orsenna pour qui le 17ème siècle n’est que Versailles et Louis XIV, et la fin du 20ème siècle Mitterrand et la pyramide du Louvre. Aucune place pour les êtres humains qui ont peuplé ces époques.

C’est une façon de voir, ce n’est pas celle de Bastiat, ni la mienne.

J’ai peu connu Louis XIV, pas du tout Mitterrand, mais beaucoup de leurs semblables qui auraient pu accéder à leur niveau. Je puis affirmer que ce ne sont pas leurs caprices qui font notre vie. Au mieux ils l’accompagnent, au pire ils l’handicapent,  la deuxième solution étant la plus courante. Le devenir de notre pays et de nous-mêmes c’est nous qui le créons, pas eux. Ils se l’attribuent simplement, avec la complicité de l’histoire qui sélectionne les ragots la constituant.

Ceci nous amène à la Loi, aux juges

C’est avec étonnement que Bastiat évoque la doctrine “qui se fonde sur ces trois hypothèses : l’inertie radicale de l’humanité ; l’omnipotence de la loi ; l’infaillibilité du Législateur “. Où sommes-nous dans cette organisation, pense-t-il en 1850 ? Qu’elle est notre place ? Depuis, absolument rien n’a changé, ces questions ne sont pas solutionnées. Nous ne sommes toujours rien.

Les socialistes sont les gardiens de cette stagnation. Ils ne croient pas aux bienfaits du libéralisme, à la prééminence de l’individu. Pour eux, nous sommes une bande d’abrutis, rien de bon ne peut surgir de notre liberté, le législateur doit tout prévoir et la loi s’impose pour notre bien, dite par des magistrats inévitablement au-dessus de tout soupçon, déifiés.

Hélas la situation n’est pas vraiment ainsi. Les élus nous fabriquent lois sur lois, de ce côté-là pas de problème, l’encre de l’une n’est pas seiche que l’autre est déjà en cours d’imprimerie.

Par contre, pour les magistrats chargés de faire appliquer ces lois par la force, c’est beaucoup plus compliqué. Ils ont beau faire assaut d’intelligence, le résultat n’est pas à la hauteur. Pris en tenaille qu’ils sont entre des lois liberticides et les libertés individuelles qu’ils ont la prétention de protéger, les voilà sur la sellette.

Par exemple, il y a longtemps que le simple bon sens, le respect des engagements, des mandats, la correction qui refuse le droit de déposséder une personne en état de faiblesse, le droit à la propriété privée, le bénéfice de celui qui crée, qui facilite, le refus de la force du monopole, l’exercice de la libre concurrence, cet ensemble de notions essentielles à l’économie, sont totalement ignorés des magistrats.

Aujourd’hui les magistrats ont une idée fixe : affaiblir celui qui possède, au titre de l’égalité économique.

Tapie est le bouc émissaire de cette pensée, le Dreyfus de ce début de siècle. Il veut avoir l’air riche, pire il l’est, il est donc coupable et doit rendre l’âme… et le pognon.

Après lui, il y aura tous les autres.

Une preuve qui date d’hier (décidément, mauvaise journée). Pour des raisons que j’ai déjà largement expliquées ici, il me reste un stock d’invendus dans l’île de Ré. Ces biens ont été exploités illégitimement par une structure commerciale contre mon gré. J’en ai donc perdu la jouissance pendant dix ans. Les magistrats, dans un arrêt du 25 Juin 2013, analysent parfaitement la situation, confirment que j’ai été privé de la jouissance de mon stock pendant dix ans et aboutissent à ce constat stupéfiant : pas de préjudice pour moi !!!

C’est incroyable, mais cela s’explique. Pour un magistrat bien-pensant, l’économie est une affaire d’escrocs. Or, il n’y a pas de préjudice ou de vol entre escrocs, point.

Mais, comme ils se sentent investis d’un devoir de dire la loi, avant ce coup de force ils éprouvent le besoin d’analyser réellement la situation. Ce n’est qu’au moment de dire la conséquence de l’analyse que leur obscurantisme revient : pas d’argent du fait de la justice pour un agent économique, quand bien même aurait-il été lésé.

C’est ainsi que l’affaire Tapie sera rejugée, les trahisons au mandat par le Crédit Lyonnais seront effectivement confirmées, mais il sera dit que Tapie n’a pas à en être dédommagé.

Car ce n’est pas, pour un état de tradition socialiste comme la France, des individus que l’on juge chaque jour, mais, à travers les jugements, c’est une certaine idée de ce que doit être la pensée commune que l’on impose.

Il n’y a rien à attendre pour les individus de cette justice, par contre le pire est à craindre pour la bonne santé de la collectivité.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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La “Gestabercy” – les fonctionnaires – le mur

La “Gestabercy”

Il y a 70 ans, Jean Moulin était arrêté par une bureaucratie servile et stupide, au service d’un objectif délirant hélas approuvé par au moins la majorité des allemands, en réalité probablement bien au-delà de ceux-ci.

Les choses n’ont pas changé. La bureaucratie reste servile et stupide dans sa grande majorité. Pourquoi changerait-elle ? Les tenants du pouvoir, qui l’utilisent pour mettre en œuvre leurs objectifs fumeux, récompensent sa médiocrité.

C’est ainsi que les exécutants, les plus mesquins, les plus obtus, de la politique suicidaire de Bercy, sont systématiquement récompensés.

A chaque agression injuste que j’ai dû subir de ces gens, j’ai répondu par une procédure, espérant vainement en la justice. Et, chaque fois, systématiquement, les agents agresseurs ont été récompensés, en bel argent, pour eux personnellement, non imposable.

L’une de ces agents est à la base d’un vol de TVA de 400.000€, dont je suis la victime. Je désespère, presque totalement, d’obtenir gain de cause de la justice française, bien que j’engage en ce moment un recours auprès de La Cour d’appel Administrative de Bordeaux.

Par contre, cette agent, elle, a été largement récompensée, de plusieurs milliers d’Euros, pour cette captation. Depuis, elle ne cesse de saisir régulièrement mon compte en banque, avec ce lien link vous pourrez voir sa dernière saisie. Si ça ce n’est pas du harcèlement…..

Les fonctionnaires

Ne me faites pas dire que tous les fonctionnaires sont inutiles, que tous sont inefficaces ou fainéants. Je ne le pense pas.

Je soumets à votre curiosité ce texte d’Albert Cossery, tiré de “La violence et la dérision”écrit en 1964.

En Egypte, le gouverneur de la ville interdit la mendicité, le héros, Heykal, donne chaque jour une obole à un mendiant qui est devant sa porte. Face à l’interdiction du gouverneur, suivie d’une chasse aux mendiants, notre héros propose à son mendiant de passer simplement une fois par mois, il lui remettra alors en une seule fois son obole journalière, le mendiant refuse : ” Heykal ne put s’empêcher de songer à la réponse du mendiant quand il lui avait demandé de venir chez lui chaque mois pour recevoir la somme qu’il lui destinait. Ce refus de devenir un fonctionnaire, émis par un mendiant famélique, quelle insulte à la postérité; cette postérité qui ne reconnaissait que ceux qui font carrière, en suivant la commune routine. L’histoire universelle regorgeait de ces petits fonctionnaires, devenus illustres à force de travail et de persévérance dans le crime. C’était pénible en vérité de penser que la race humaine n’avait produit, en fait d’hommes glorieux, que de minables fonctionnaires, soucieux de leur avancement; dans certains cas obligés de faire massacrer des milliers de leurs semblables, pour conserver leur poste et nourrir convenablement leur famille. Et c’était cette piteuse existence qu’on osait offrir au respect et à l’admiration des foules”.

Ce texte, persiffleur, met en évidence une règle absolue : Plus un pays est misérable, plus le fonctionnaire est un personnage envié et puissant.

Dans les ouvrages de Cossery, mais aussi plus actuellement de  Al al-Aswany, dont les récits se déroulent en Egypte, on voit bien comment la pauvreté rend les privilèges du fonctionnaire enviables et ce dernier immanquablement totalitaire et haï.

Ce qui vient alors à l’esprit est effrayant. En effet, aujourd’hui personne ne doute que le trop grand nombre de fonctionnaires appauvrit la nation. Le paradoxe tient au fait que c’est justement de l’appauvrissement que le fonctionnaire tire son éclat, la notoriété de son statut. N’est-ce pas le cercle vicieux parfait ?

Le mur

Il y déjà fort longtemps j’écrivais que nos gouvernants prenaient une voie qui les mènerait : d’abord à l’incitation à la délation du bouc émissaire, puis à l’enfermement des français, plus tard à leur pillage, suivi de l’assassinat des boucs émissaires.

Les choses vont plus vite que ce que je ne le prévoyais. Un ami lecteur le fait parvenir le document suivant : link

Ainsi donc, le mur de l’enfermement se met en place, dans un premier temps pour l’argent.

Il faut vraiment que nos élus ne comprennent rien à l’économie pour agir ainsi. La prohibition de l’argent est parfaitement semblable à la prohibition de l’alcool. Alors que l’Amérique s’évertuait à prohiber l’alcool, tous en consommant, plus ou moins, la loi ne faisait que les transformer globalement en délinquants. Ce qui, évidemment, se termina en chienlit généralisée faisant le lit de la mafia.

Il faut comprendre qu’une entreprise multinationale qui paierait ses impôts en France se verrait immédiatement en difficulté concurrentielle. C’est ce qui explique que toutes ont des filiales à l’abri du délire fiscal français. Si cette comédie de justice fiscale, semblable à la comédie de la prohibition, va au bout, c’est un noir dessein qui nous attend : la misère, la vraie, celle qui transforme les fonctionnaires en roi du pétrole.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Contre-Attaque

Récemment j’ai évoqué ici la naissance de “Contre-Attaque”.

Il s’agit d’une association, fédérant des particuliers ou d’autres associations, dont le but est de traquer l’illusion dans l’espoir d’aider à atteindre la mise en place d’une société réaliste et juste.

J’ai pris des responsabilités dans cette association qui accorde une place importante à la lutte contre l’injustice dans notre société et tout particulièrement contre la zone de non-droit que sont les contrôles fiscaux.

Dans cette vidéo vous pourrez visionner mon intervention lors de la conférence de presse qui a consacré la naissance de “Contre-Attaque”:

http://www.dailymotion.com/video/x111rbp_lancement-de-contre-attaque-henri-dumas-sur-la-fiscalite_news?search_algo=2

Pour ceux qui souhaiteraient s’engager dans l’action de “Contre-Attaque”, vous pourrez à l’aide de ce lien :

http://www.enquete-debat.fr/archives/conference-de-presse-de-lancement-de-contre-attaque-29734/

Visionner la totalité de la conférence de presse et ainsi juger de l’opportunité pour vous de rejoindre notre association.

Il s’agit d’une association (non d’un parti politique), de droite, légaliste, antiraciste, activiste, dont l’objectif est de démystifier les illusions de gauche et de représenter efficacement et bruyamment la majorité silencieuse.

 

Bien cordialement.

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L’INJUSTICE

Pas plutôt débarqués sur la planète, l’injustice nous assaille. Qu’elle soit limitée ou totale, momentanée ou définitive, elle nous entreprend. Jusqu’à notre mort, elle ne nous quittera plus. Certains pensent qu’elle est inéluctable, d’autres au contraire sont convaincus qu’ils sont en mesure d’abord de la confondre, puis de la juguler.

Les premiers me démoralisent, les seconds me terrorisent.

De leurs attitudes naissent deux types d’injustice, l’injustice naturelle et l’injustice artificielle.

L’injustice naturelle

D’aucuns pensent que c’est Dieu qui l’organise, en ce qui me concerne je la crois plutôt liée au hasard. Une chose est sûre, elle frappe aveuglément. Comme anesthésiées, les victimes ont tendance à l’accepter.

Pour ceux qui observent, c’est la compassion ou le déni liés au constat qu’aujourd’hui c’est l’autre que l’injustice touche plutôt que soi-même mais que demain ce pourrait bien être l’inverse.

Cette probabilité de survenance, indéniable, relativise l’injustice naturelle pour celui qui la vit et pour celui qui la voit. Pour les deux elle est sinon acceptable du moins obligatoirement supportable.

L’acceptation étant la seule solution, le problème est donc strictement personnel. Il met en jeu toutes sortes de sentiments, de mécanismes liés à la vie, la plus part du temps impénétrables, mais relativement efficaces.

Elle a ses pleureuses qui l’accompagnent. Depuis la nuit des temps, l’homme confronté à l’injustice fait avec. Elle est partie intégrante de la vie, de la condition humaine.

Face à elle se dressent deux acteurs pour qui je n’ai guère de sympathie. D’un côté les“Zorro”, de l’autre les profiteurs. Très actifs, croyant ou prétendant éradiquer l’injustice ou encore espérant en profiter, ils vont dans tous les cas la transformer. Ainsi va naître l’injustice artificielle.

L’injustice artificielle

Le terrain d’action de ces opérateurs, altruistes ou profiteurs, est évidemment illimité tant l’injustice est universelle. Déjà, cela devrait les interpeller et les amener à douter. Force est de constater que non seulement ce n’est pas le cas, mais ils puisent dans cette immensité une sorte d’énergie, elle, inépuisable.

Ce croyant ou se prétendant artilleurs de la justice, ils bombardent jour et nuit, inlassablement, l’injustice. Ils n’obtiennent en échange que ce qu’obtient tout bombardement, un champ de ruine.

C’est alors que l’injustice naturelle, qui est toujours là sous les gravats, se trouve renforcée de l’injustice artificielle.

Celle-ci, ce n’est ni Dieu ni le hasard qui la provoque mais bien les hommes.

Cela lui confère deux particularités :

– Elle n’est plus cyclique. La victime ne peut espérer être épargnée demain. Celui qui subit l’injustice artificielle qui émane des hommes ne doit pas s’attendre à voir son destin modifié par le hasard.

– De ce fait, elle génère soit la guerre soit la soumission. Deux états qui ne sont pas enviables et dont il est préférable de se passer, mais qui sont les seules possibilités face à l’injustice artificielle déchainée par les hommes.

La sagesse

Ce serait, pour le moins, un peu de retenue pour les opérateurs, sincères ou calculateurs, souhaitant intervenir face à l’injustice naturelle.

Le minimum serait qu’ils prennent en compte, avant d’intervenir, les risques de “sur-injustice”qu’ils font courir aux autres.

Comment se peut-il qu’après des siècles de carnages et d’injustices inhérents à tous ces stratèges de l’éradication de l’injustice, ceux-ci puissent encore avoir du crédit, fomenter des utopies qui répandent de façon exponentielle cette injustice qu’ils ont la prétention de neutraliser ?

Il faut que la souffrance engendrée par l’injustice naturelle soit terrible pour que les hommes, à l’idée d’en être débarrassé, acceptent ainsi de supporter son accroissement.

 

Le vrai drame est le suivant :

Plus l’injustice naturelle tend à diminuer, plus son seuil d’acceptation se réduit, plus l’homme devient facilement accessible aux utopies d’éradication qui engendrent l’injustice artificielle.

C’est ce qui explique que les progrès de la démocratie, d’un meilleur partage des richesses, de l’amélioration de la santé, etc… génèrent, dans le même temps, une foultitude de naïfs ou d’escrocs qui prétendent se battre contre l’injustice naturelle. Or, alors que celle-ci est en partie affaiblie, ils donnent naissance à une injustice artificielle dévastatrice.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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L’affaire Tapie

Quel déballage étrange !!!

Les questions que l’on aimerait voir posées sont les suivantes :

– Oui ou non, Le Crédit Lyonnais a-t-il trahi le mandat donné par Tapie ?

            – Oui ou non, Le Crédit Lyonnais a-t-il réalisé, à l’occasion de l’affaire Adidas, une très grosse plus-value ?

            – Cette plus-value est-elle liée à la trahison du mandat, si elle a eu lieu ?

Il ne doit pas être difficile de rendre public les documents qui répondraient à ces trois questions.

Au lieu de cela, nous sommes abreuvés de foutaises hors du commun. La dernière en date tient au fait que Tapie aurait été enthousiaste à l’idée de récupérer 400 M€ !!!

On le serait à moins.

Que dire des acteurs de l’arbitrage. Que nous importe qu’ils aient ou non connu Tapie.  En quoi cela les aurait empêchés de rendre un arbitrage juste ? Ceux qui alimentent cette boue sont probablement bien plus fautifs qu’eux.

Il y a-t-il des abrutis pour croire que la justice rendue par des magistrats est exempte de combinaison amicale ou corporatiste ? Je leur conseille d’aller voir les jugements rendus par les Tribunaux Administratifs au profit des Services Fiscaux.

Sauf à imaginer que les juges devraient être enfermés dans une tour d’ivoire, il n’est pas raisonnable de croire que leurs jugements sont exempts du poids de leur vécu et de leur vision sociétale.

Cette affaire pose une question essentielle :

Un certain nombre de milliards ont été engloutis dans le Crédit Lyonnais, au profit de personne. Une infime minorité de cette somme est donc rendue à Tapie, aussitôt il remet cette somme dans l’économie réelle, elle va vivre et peut-être prospérer, même et y compris à travers son imbécile bateau.

Le conflit réel est là.

La foule s’excite, elle acclame ceux qui œuvrent pour déposséder l’entrepreneur Tapie.

Quand bien même la preuve serait rapportée que Le Crédit Lyonnais l’aurait effectivement volé, il ne faut pas lui rendre son dû.

Cet argent a été volé au profit du bien public, puisque volé par l’Etat, il n’a pas à être rendu à un particulier. D’autant plus si celui-ci saute de joie à l’idée de récupérer son bien. C’est la pensée commune.

Nous ne sommes pas loin du fond.

Que dire des acteurs de l’arbitrage. Nous a-t-on démontré qu’ils ont agi en scélérats? Ce ne sont pas des voyous. Il n’est pas impossible, il est même objectivement probable, qu’ils aient considéré, en leur âme et conscience, que Tapie avait été volé. Comment peut-on ainsi ruiner leur réputation ? Les trainer dans la boue, sans nous apporter la démonstration que leur arbitrage a été injuste ?

Puisque, quand même, la question posée est bien de savoir si la sentence arbitrale a été juste ou non.

L’avenir

Il est terriblement bouché. L’Etat, où ce qui en fait office, va se porter partie civile. Parfait. Une procédure va donc être engagée en annulation de la sentence arbitrale. Cette procédure ne portera que sur la forme de cette sentence, sur la personnalité des arbitres, non sur le fond de l’arbitrage. En admettant que l’arbitrage soit cassé, la justice va alors inévitablement devoir reprendre le dossier.

Les magistrats qui vont l’instruire seront-ils indépendants ?

Peut-on imaginer qu’ils pourraient, calculs faits, allouer à Tapie la même somme que celle de l’arbitrage, voir plus ? Non, évidemment.

Donc, ils ne seront pas plus libres que les arbitres, voir beaucoup moins.

Mais leur dépendance sera au service de la haine de l’entrepreneur et des sommes dont il doit disposer pour s’engager dans l’économie.

Cette affaire Tapie est donc fondamentale pour les socialistes, pour ceux qui prônent l’économie d’Etat contre l’économie libérale.

C’est le souhait d’en découdre sur le sujet, coûte que coûte, qui ne permet pas à Médiapart, nos impressionnants journalistes d’investigation bien de chez nous, de mettre à notre disposition les deux documents, mandat et plus-value, qui nous permettraient de savoir si Tapie est un volé ou un voleur.

Un entrepreneur, volubile et m’as-tu-vu, la tête sur le billot, quoi de mieux pour distraire les foules de la gabegie de l’Etat socialiste, de son échec économique qui nous entraine tous vers la misère.

Pauvre Tapie, il boira le calice jusqu’à la lie, qu’il ait tort ou qu’il ait raison.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Activisme et libéralisme

Il est des concepts plus faciles d’accès par la réflexion que par les actes.

Prenons “l’amour de son prochain”.

Pas de problème pour souscrire à cette idée, dans son jardin, au soleil, avec un bon bouquin et un frigidaire bien rempli.

C’est beaucoup plus compliqué à une heure de pointe, dans le métro, sur la ligne  13 Montrouge-Saint Denis, quand il commence à faire vraiment chaud.

Pour le libéralisme c’est pareil.

Mais, d’un autre côté, il n’est pas cohérant de réclamer le libéralisme à cor et à cri tout en ne s’engageant nullement par les actes.

C’est pourquoi, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’ai accepté des responsabilités nationales dans le bureau de l’association “Contre-Attaque”.

J’y défendrai notamment la lutte nécessaire contre la zone de non droit que sont les contrôles fiscaux.

La présentation publique de cette association aura lieu le 18 Juin à Paris, si vous êtes disponible, n’hésitez pas à venir.

Voici la vidéo de présentation: 
link

Vous remarquerez le logo de l’association et notamment la présence de l’illusion de Müller-Lyer :

Capture-2

Il s’agit d’un signe fort, essentiel. La devise de Contre-Attaque pourrait être : “Contre-Attaque traque l’illusion”.

N’est-ce pas le questionnement essentiel du libéral à chaque instant de sa vie, de ses actions: “Ne sommes-nous pas victime d’une illusion ?”

Cette association me plait, j’espère qu’un long chemin lui sera accordé et qu’elle saura gérer l’action pour ne pas sortir des limites du libéralisme, qu’elle participera efficacement à apporter au libéralisme la place qu’il mérite dans notre société.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les anges de l’enfer

La commission des lois de l’assemblée nationale a adopté le principe des “lanceurs d’alerte”. Ainsi sont désignés ceux qui dénonceront leur patron au fisc.

La sémantique des socialistes fait froid dans le dos. La dernière fois qu’un Etat s’est ainsi compromis dans un langage dissimulant la vérité, ce fut très grave.

Alors soyons clairs, ces “lanceurs d’alerte” quand j’étais enfant, à l’école primaire, on les appelait des “cafards”, plus tard adultes nous les avons appelés des “délateurs”.

Dans la terminologie socialiste nationale se sera donc les “lanceurs d’alerte”.

Qu’en est-il ?

Il s’agit de protéger tout employé ou fonctionnaire qui dénoncera fiscalement son patron ou son supérieur, il conservera sa place, il ne pourra plus être licencié.

Nous sommes au sommet de la bêtise. Enfin si l’on veut, puisque la bêtise étant sans limite elle n’a pas de sommet, mais bon.

C’est franchement indigne d’introduire la délation dans le monde du travail. Je croyais ce genre d’expérience réservée à Pol Pot et au Khmers rouges. J’étais naïf, les socialistes nationaux qui nous gouvernent sont beaucoup plus doctrinaires que je ne l’imaginais.

Il s’agit d’une terrible stupidité qui aura de graves conséquences.

Premièrement

Le monde de l’entreprise est un monde difficile où les enjeux créent des rapports souvent tendus. Aucune entreprise ne peut se développer sans ce que l’on appelle “l’affectio societatis”, c’est-à-dire, entre le patron et les salariés, un partage intellectuel du projet d’entreprise et des moyens pour y parvenir. Il n’est pas rare que des divergences apparaissent entre les dirigeants et les salariés, au point que la séparation est alors la seule solution.

C’est dire que, dans ce cas, donner aux salariés la possibilité de l’arme de la délation fiscale revient à lui donner un fusil pour tuer son patron.

 Il faut ne jamais avoir travaillé dans une entreprise pour ne pas comprendre cela. Effectivement, les “délations” vont affluer. Ce sera mécanique, puisqu’elles permettront de conserver de force son emploi.

Deuxièmement

La loi fiscale n’existe pas, il s’agit d’un marigot de textes qui disent tout et son contraire. S’ils n’y suffisent pas les Tribunaux Administratifs sont là pour bâcler une jurisprudence couvrant toutes les exactions fiscales des contrôleurs, je peux en témoigner.

C’est ainsi que tout contrôleur fiscal qui pénètre dans n’importe quelle entreprise peut en ressortir avec un motif pénal de redressement.

C’est le pompon, la queue du Mickey, pour ceux qui haïssent les patrons et les entreprises. Ils vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Comme il s’agit de la haine à la mode… ça va le faire.

Franchement, avec ça, s’il reste encore un patron en France dans cinq ans, je veux bien me faire Curé.

Mais je pense que c’est en réalité le vrai but que dissimule la terminologie socialiste nationale : l’éradication du patronat. C’est ça le plan de Hollande.

Il y a longtemps que j’ai pris conscience des similitudes entre Bercy et la Stasi. Ici nous faisons un pas de plus vers l’imitation totale. Je n’ai donc aucun espoir de gagner mes différents procès, mais ce qui me fait le plus de peine c’est que mes enfants et mes petits-enfants vont devoir vivre dans cet enfer que l’on nous prépare à grands coups de mots adoucis qui cachent des horreurs.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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L’Etat n’est pas seulement un prédateur obèse…

L’Etat n’est pas seulement un prédateur obèse, c’est aussi un voleur en bande organisée. Ce type d’assertion peut lasser tant il est répété en boucle par une partie de la population, convaincue mais isolée ou, du moins, actuellement minoritaire.

La prise de conscience, par tous, que l’Etat est un voleur en bande organisée est essentielle si l’on veut sortir du marasme actuel dû en grande partie au fait que la majorité des français pensent que l’Etat est “au-dessus de tout soupçon”.

Cette croyance, largement répandue, fait paraître ceux qui se révoltent comme inconséquents et ceux qui naïvement croient en l’Etat comme raisonnables.

Cette relativité dans l’appréciation peut être rapprochée de “l’illusion de mouvement” qui nous fait croire que notre train démarre, alors que c’est celui de la voie voisine qui s’en va, pendant que le nôtre est toujours à l’arrêt. Nos sens sont trompés par l’apparence, notre cerveau interprète l’action réelle de façon erronée.

Ainsi, un vol qualifié de l’Etat peut apparaître comme une demande légitime de contribution, alors que celui qui tente de se protéger de ce vol apparaît comme un tricheur, c’est une illusion.

Je vis cette situation depuis des années, je suis loin d’être un cas isolé. Plus la pression fiscale se fait importante, plus ce genre d’illusion est courant, au point de menacer la cohésion sociale.

Il est donc nécessaire, inlassablement, de rapporter la preuve de ces rapines en bande organisée, d’en démontrer le fonctionnement, de dénoncer tous les participants.

Le vol de la TVA

C’est pour l’Etat le plus facile à mettre en œuvre. C’est donc le plus courant, avec aussi la réévaluation des stocks et la critique de l’acte de gestion. Sur ces points l’Etat n’a pas à vérifier les comptes, il n’a qu’à interpréter la règle, ce qui ne lui pose aucun problème d’ordre moral. L’Etat n’est pas moral, d’ailleurs il ne le prétend pas.

Un cas précis, avéré

Je me suis installé comme entrepreneur en 1965. Depuis cette date, soit depuis 48 ans, je déclare et paie la TVA sur mes recettes. Je déduis la TVA déductible. Fin 2012, j’avais un crédit de TVA de 20.000€.

Depuis toujours, je ne sollicite pas le remboursement systématique de ces crédits de TVA. Ayant confiance en l’Etat, j’attends soit que ces sommes puissent s’imputer sur des TVA que je devrai, soit que ces sommes soient significatives pour ne pas importuner les services fiscaux tous les mois par des demandes de remboursement. Pauvre con que je suis.

Début Janvier 2013, je demande donc aux services fiscaux le remboursement de mes 20.000€ de TVA. La somme est importante et je n’ai pas de TVA à payer prochainement me permettant de déduire ces 20.000€.

Contre toute attente ce remboursement m’est refusé : link Incroyable non ?

L’argument serait que je ne déclare pas de chiffre d’affaires.

Cela demande explication.

La TVA est un impôt indirect qui taxe les biens et les services et non les personnes. Créé en 1954 par Monsieur Maurice Lauré, Directeur Adjoint de la Direction Générale des Impôts, il a été construit pour n’être prélevé que sur les valeurs ajoutées à chaque stade de la conception de ces biens et de ces services.

Cet impôt a été adopté par une grande partie des nations du monde parce qu’il est juste.Notamment parce qu’il évite, du fait de la récupération des TVA en amont de chaque intervention sur les biens et les services, les doubles impositions ou “cascades”.

La TVA est liée à l’activité déclarée de l’entreprise. Dans mon cas, il y a 48 ans que mon entreprise est soumise à la TVA.

Précision des services fiscaux sur le site gouvernemental dédié :

            “Quel que soit son régime d’imposition, une entreprise assujettie à la TVA peut obtenir, à sa demande, le remboursement du crédit de TVA dont elle dispose.

La demande de remboursement peut même être effectuée par une entreprise qui débute son activité et qui n’a pas encore réalisé de ventes ou prestations soumises à la TVA : dans ce cas, la demande de remboursement peut  porter sur l’ensemble de la TVA déductible sur les frais engagés pour le lancement de son activité.”

Deux remarques s’imposent :

-1°- La note du gouvernement ne lie pas le remboursement de la TVA à la réalisation d’un chiffre d’affaires, mais à l’assujettissement de l’entreprise à la TVA. Mon entreprise est assujettie à la TVA depuis 48 ans.

-2°- Ceux qui suivent mon blog savent que depuis plusieurs années les services fiscaux bloquent tous mes stocks et paralysent mes activités pour des sommes indues. Ce sont ces gens, qui m’empêchent de travailler, qui mettent en avant cette situation qu’ils provoquent pour me voler 20.000€ de TVA récupérable. Car, entendons-nous bien, cette TVA est récupérable parce que je l’ai payée, elle est à moi. Certes je l’ai laissée en crédit dans les caisses de l’Etat, mais elle est à moi, en la conservant l’Etat me vole. L’Etat tente ainsi de profiter de ses propres turpitudes.

Que va-t-il se passer ?

J’ai écrit au conciliateur : link

Il ne va pas me répondre, ou, probablement navré, il va me dire qu’il ne peut rien faire. Que ces 20.000€ sont perdus pour moi.

Je vais engager une action au Tribunal Administratif, je vais perdre. Des magistrats, épuisés à ne rien faire, vont entériner ce vol.

Ce sera donc bien une bande organisée qui va perpétrer ce vol de 20.000€.

La preuve sera rapportée que l’Etat est un voleur en bande organisée.

Où est l’erreur ?

Je ne pense pas que les agents du fisc reçoivent l’ordre de voler, pas encore. Je crois que tout cela n’est qu’un processus de pensée falsifié qui va au bout de sa logique.

Au bout de cette logique il ne reste plus que le vol. Un vol que justifieraient l’égalité, la fraternité et bien sûr la liberté… de voler, liberté chérit par l’Etat.

Le cœur de ce chancre mou, du virus qui répand la prédation, se trouve à Bercy. Cette prédation n’est pas explicite, mais elle se déduit et se justifie, pour les agents de terrain, des déclarations fracassantes des grands patrons de Bercy, de nos vertueux énarques qui sont en lévitation au-dessus de ces simples données que sont la propriété individuelle, le respect du bien de chacun, l’honnêteté quoi….

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Propagande et massacre fiscal

Comment peut-on, en 2013, être constamment soumis à la propagande, et y croire pour une grande majorité ?

Ici il n’y a pas si longtemps, ailleurs aujourd’hui, il nous est aisé de constater les dégâts irréversibles de la propagande. Cependant, rien n’y fait : elle séduit. L’intelligence fait gravement défaut, la connerie est abondante, c’est la conclusion qui s’impose.

Par exemple:

Une bagarre de gamins belliqueux, comme malheureusement il s’en produit tous les jours, ôte la vie à un jeune homme, quoi de plus triste et de plus ordinaire ? La propagande va, contre toute raison :

– doter des skinheads d’une conscience politique. Ce qui est invraisemblable de la part de ces débris, drogués, déguisés, asociaux, en perdition personnelle, loin de toute conscience y compris politique.

– oublier de remarquer que Sciences Po inclut donc des extrémistes en son sein. Comment la république peut-elle accepter de former des diplomates et hommes politiques extrémistes ? C’est une question fondamentale. Aussi lourde de conséquences que celle de trouver des extrémistes dans la magistrature. La propagande évacue ce légitime questionnement, qui pourtant permettrait de stopper la spirale de la violence et de la bêtise qui parait devoir tout emporter.

La propagande refuse de réfléchir aux vrais problèmes, pendant qu’elle agite, au titre de leurres,  de faux problèmes.

En matière fiscale.

La propagande nous abreuve d’exploits passés ou à venir concernant les résultats des contrôles fiscaux et nous beurre le nez sur les sommes ainsi recouvrées.

La réalité est bien différente.

Les 20 milliards environ récupérés à l’occasion des vérifications fiscales sont pour la plus grande part issus de l’imagination fertile des contrôleurs plus que de la fraude. Mais surtout, ils sont extraits par ce biais de la vraie économie pour rejoindre le tonneau sans fond et la fausse économie de l’Etat obèse. Cela est extrêmement grave et participe lourdement à l’appauvrissement du pays, donc de tous les français.

La propagande passe sous silence les dégâts irréversibles en terme économiques et humains de ces contrôles, alors qu’elle amplifie à loisir le vague à l’âme de nos planqués de fonctionnaires.

Pas un mot sur l’inhumanité des contrôles fiscaux. Au contraire, elle se félicite de les imaginer plus violents, plus destructeurs, plus expéditifs.

Ces entrepreneurs et leurs familles, seuls créateurs de richesses du pays, qui sont exécutés froidement à l’occasion des contrôles fiscaux, de la façon la plus irresponsable qui soit, la propagande le dissimule au plus grand nombre.

Ma conclusion

 En réalité, la propagande n’existe pas, elle n’est que la face apparente de la pensée profonde d’un peuple, le miroir de ses états d’âme.  Les allemands en 1940 étaient effectivement nazis et expansionnistes, la propagande n’était que la partie apparente de leur iceberg moral.

 

La propagande n’apparait que lorsque la connerie s’empare de tout un peuple.

J’affirme que c’est le cas de la France d’aujourd’hui. Et, la connerie, comme le disait Michel Audiard, ça n’a pas de limite.  Attendons-nous au pire.

 

Bien cordialement. Henri. Dumas

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LE DROIT D’OPINION

Ce matin, je reçois le mail ci-dessous.

Je respecte l’anonymat du correspondant, qui n’a pas répondu à ma demande d’autorisation de publication.

“Bonjour M. Dumas,

Je ne sais pas si vous connaissez Olivier Clerc, si vous avez le temps regardez son site et on peut télécharger gratuitement certains de ses livres comme Le Tigre et l’Araignée.

Je viens de lire un autre de ses livres, “La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite”.

C’est très simple et pas prétentieux mais concret et positif.

Quand vous écrivez “je hais le fisc, cet associé déloyal”, il faut finir par croire ce que disent certains, à savoir que la haine rejoint l’amour car on ne peut pas détester quelqu’un à qui on laisse sa fortune et le travail d’une partie de sa vie.

Un vrai combat doit amener un résultat probant.

Et même si il y a au départ des armes inégales, j’affirme que les textes, la jurisprudence sont des sources où l’on peut trouver réponse pour faire valoir ses droits.

Mon père qui avait rejoint le général de Gaulle m’a souvent rappelé quand j’ai eu des moments de découragement qu’en 1940, il fallait être fou pour penser gagner contre les Allemands.

Seul celui qui renonce est vaincu.

Quant aux agents du fisc, je pense après plusieurs lectures de votre blog, qu’ils ont réussi au-delà de leurs espérances puisque vous n’arrivez pas à vous défendre. Là je peux vous dire qu’ils doivent se sentir dans la toute puissance et que ce qui est éducatif pour eux et pour tous les contribuables, c’est de les arrêter avec les armes dont ils usent et abusent.

Qui plus est, c’est un cercle vicieux car comme vous n’avez pas trouvé les bons arguments, au niveau des décisions de justice en leur faveur, ils s’en serviront contre d’autres contribuables.

Au niveau de la prise de Bercy, vous oubliez un paramètre important: Bercy n’est pas autonome mais dépend de la communauté européenne.

Pour conclure, il y a aussi un argument économique dans votre dossier fiscal, c’est que tous ces redressements accumulés vous donnent un niveau d’imposition catégorie hauts revenus. Avec ces avis d’impostion vous pourriez vous en prévaloir pour obtenir des prêts si l’on va au bout de la logique. Mais comme c’est du virtuel, on voit que ça ne tient pas.

Bonne journée et bon courage. Je ne vous recontacterai pas.”

Ce mail représente tout ce qui ne peut pas être accepté.

C’est-à-dire la méthode “démerde”, chacun pour sa peau. C’est le terrain de chasse du fisc, l’espoir pour chaque contribuable de passer entre les mailles du filet en la jouant malin, en utilisant les “failles” du système, en un mot en étant plus pervers que les pervers du fisc.

Dans un espace fiscal ou la loi, la transparence et la confiance devraient être les règles, c’est l’obscurité, la complication gratuite, le détournement des règles qui sévit de part et d’autre.

Ma réponse :

“Bonjour,

Contrairement à vous, je trouve que mon combat est très bien engagé. Le fisc va bien être obligé de passer à l’acte et de vendre mes biens.

Les jugements qu’il a obtenus sont de fausses victoires, tant ils sont ridicules de bêtise et d’incohérence.

De mon côté je vais pouvoir faire citer à comparaitre, pour vol en bande organisée, le Ministre et son Directeur des Services.

Il est évident que le fisc me vole en faisant bêtement rétention d’une TVA qui ne lui appartient pas, avec des motifs ridicules et qui se contredisent.

Je me préfère, en ce moment, dans ma peau que dans la leur.

Tout comme, dès 1940, il valait mieux être avec De Gaulle qu’avec Hitler.

Ceux qui se sont trompés l’ont payé cher, ainsi que ceux qui ont cru pouvoir composer.

Votre papa ne vous a pas tout expliqué de la résistance”.

Comme disait le marchand de rillettes : “Nous n’avons pas les mêmes valeurs“.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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La prise de Bercy : Un combat vital

J’ai accepté de prendre des responsabilités dans une association loi de 1901 qui s’appelle“Contre-Attaque”.

Cette association se présente comme “Patriote et Libérale”

Une association patriote

Je ne m’étendrai pas sur le sujet, chacun sait ce qu’est le patriotisme et ce n’est pas ce point qui m’a convaincu. Je suis plutôt universaliste, ma vision de l’humanité est globale.

Mais, comme cette association se définit aussi comme profondément et sincèrement antiraciste, cela me convient. Va pour un peu de patriotisme.

Une association libérale

C’est ce qui justifie mon engagement. Qu’elle est la différence entre le libéralisme et les autres types d’organisation sociale?

Elle peut se résumer en une seule phrase : le libéralisme met l’individu au centre de son système, les autres types d’organisation capitalistes ou collectivistes mettent l’individu au service de leur système.

Cette différence est fondamentale. Elle est si fondamentale que le problème pour le libéralisme est que tous les autres systèmes, en démocratie, s’efforcent de se donner, d’une façon ou d’une autre, une image libérale pour dissimuler leur volonté de soumettre.

Ce déguisement libéral de toutes les expressions politiques démocratiques est tel qu’il a fini par effacer de l’esprit du plus grand nombre la réalité du libéralisme.

Tout particulièrement et contrairement à tous les autres systèmes, le libéralisme ne souhaite pas soumettre l’économie. Celle-ci, par essence, respecte l’individu qui est le “client”, donc la base même de sa raison d’être.

Attention, le capitalisme, souvent confondu avec le libéralisme, n’est qu’une déviance de l’économie où le capital s’empare du pouvoir, notamment par le monopole, pour justement soumettre le “client”.

Le libéralisme, lui, prône la libre concurrence, ennemie intime du capitalisme.

Ce sont toutes ces fausses apparences du libéralisme, qui envahissent le discours politique en France, que se propose de dénoncer l’association “Contre-Attaque”.

Il est essentiel de dénoncer toutes les dérives dissimulées sous des discours ou des apparences libérales qui, en réalité, ne respectent pas l’individu et sont donc les marqueurs d’une organisation totalitaire en devenir, dont la composante principale est de faire, in fine, de l’individu un esclave.

La vigilance que se propose de mettre en place “Contre-Attaque” à ce sujet, ses méthodes d’alerte à destination du grand public, me conviennent.

J’ai accepté tout particulièrement d’animer la commission chargée de la fiscalité.

En effet, s’il fallait choisir un seul symbole pour démontrer le totalitarisme rampant dans notre démocratie, ce serait “Bercy” le plus représentatif.

A Bercy, pas question de respecter l’individu, ce manque de respect va au-delà de la mise en esclavage, puisqu’il va jusqu’au stade ultime précédant la dictature, voir l’anéantissement, qui est la stigmatisation le principe du “bouc émissaire”.

Nous ferons aisément la démonstration, notamment en analysant l’organisation des  contrôles fiscaux, que cette administration est un déni au respect élémentaire dû aux droits de l’homme.

Nous démontrerons que c’est ce manque de respect pour l’individu qui fait de Bercy une machine à broyer les français et à dépenser leur argent, donc leur énergie, sans limite.

Nous démontrerons que Bercy, dans son état actuel, sous toutes les tendances gouvernementales, est le siège de l’oppression, l’ennemi absolu du libéralisme, le lieu où se fomente la dictature qui nous étouffe.

Nous démontrerons que les lois fiscales sont opportunistes, qu’elles enferment les français dans une incertitude chronique, une complexité voulue, qui les rendent tous coupables, donc susceptibles d’être à tout moment dénoncés et accusés par Bercy, l’ensemble accompagné par une justice spécifique “Stalinienne”.

Nous sommes bien, avec Bercy, à l’opposé du libéralisme, de plain-pied dans l’oppression, à l’opposé du respect des individus, en route vers la négation de notre statut d’hommes libres.

Les français se lèveront bientôt pour prendre Bercy, ce sera juste.

Ce ne sera pas une armée de tricheurs, de voyous, qui va jaillir comme veut le faire croire Bercy. Ce sera une armée d’hommes responsables, qui ne nient pas la nécessité de payer l’impôt, de vivre une société juste, mais qui refusent d’être aliénés, privés de leurs droits et de leur liberté par la dictature fiscale, même si elle se déguise en “égalité et fraternité”, deux valeurs dénaturées et éradiquées de notre société par Bercy.

Ce sont toutes ces raisons qui me font espérer en “Contre-Attaque”.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Le temps et la guerre

Les conflits naissent de la conviction d’antagonistes persuadés chacun d’avoir raison, au point d’en venir aux mains.

Actuellement la France est coupée en deux, d’un côté les fonctionnaires persuadés d’être indispensables, de l’autre les travailleurs indépendants, entrepreneurs et professions libérales qui pensent que ce sont eux qui font marcher la machine.

Les fonctionnaires les regardent de haut, arguant de leur désintérêt pour les choses de l’argent, ce que réfutent les autres, les accusant au contraire de se vautrer dans la monnaie dont ils prétendent être les seuls producteurs.

Tout cela ne date pas d’aujourd’hui, ce qui n’empêche pas d’essayer d’y voir plus clair. Pour moi, le fauteur de trouble est le temps.

Le premier problème est l’élasticité du temps.

Vous avez probablement déjà observé cette chose étrange qui fait que si dans votre journée vous avez cent tâches à accomplir, elle ne sera pas plus remplie que si vous n’en avez que dix. Par un mystère que je n’ai pas la capacité d’expliquer, celui qui a peu de choses à faire se retrouve le soir débordé et épuisé par la tâche, voir démoralisé. Alors que celui qui est en surcapacité, jusqu’à un certain seuil va s’organiser, être porté par l’action et être heureux à la fin de sa journée, dont chaque seconde aura été remplie.

Cette élasticité du temps va renvoyer dos à dos nos deux intervenants. Chacun persuadé d’être aussi méritant que l’autre, ils vont s’étriper à coup de fatigue, d’engagements et de responsabilité qu’ils se jettent à la figure.

Le deuxième problème est la valeur du temps.

Une idée stupide, fortement répandue, consiste à imaginer que les revenus pourraient être divisés par le temps. Alors qu’il ne viendrait à l’idée de personne de diviser dix choux par deux carottes, tous s’accordent à diviser les revenus par le temps passé. Or ce sont deux unités que rien ne permet de multiplier ou de diviser.

Le temps ne peut pas avoir de valeur en lui-même. Ramener un salaire ou un revenu à la durée de leur captation est une erreur catastrophique. Le salaire ou le revenu ne peut que dépendre de la valeur ajoutée qu’il confère à ce à quoi il participe. Cette division inopportune du revenu par le temps est génératrice de conflits stupides, puisque sans rapport avec la réalité. Là encore nos candidats à l’affrontement se jettent à la figure le résultat de ces divisons irréalistes.

Le troisième problème est l’usage du temps

Une autre idée stupide, elle aussi largement répandue, consiste à imaginer que seul le temps inutile, perdu, apporterait d’intenses satisfactions. C’est ainsi que, de façon totalement irrationnelle, la plus grande part des gens en arrive à considérer qu’ils perdent leur temps à leur travail alors qu’ils auraient de bien plus grandes satisfactions s’ils étaient inactifs. Au boulot, ils rêvent de vacances ou de retraite. C’est un grand malheur pour eux. Ils se désespèrent de leur activité qui, quoiqu’ils fassent, va remplir leur vie en beaucoup plus grande quantité que les vacances ou la retraite (sauf pour quelques irréductibles vieillards qui finiront décharnés et acariâtres). Chacun ici s’insulte quant à sa performance en terme de vacances ou de retraite et oublie de valoriser son temps de travail.

Le quatrième problème est l’appropriation du temps

Je suis toujours surpris par cette idée que l’on pourrait être propriétaire du temps. Il y a des phrases qui me déroutent : “il a fait son temps”, “je n’ai pas de temps à perdre”, prenez votre temps”Comment peut-on imaginer une minute que ce que l’on nomme le temps, ce glissement perpétuel de la vie vers le néant, pourrait être notre propriété?

Nous ne sommes pas intégrés au temps, il est extérieur à nous, il s’impose à nous, sans que nous ayons aucun droit sur lui. Certains pensent même qu’il n’existe pas, qu’il n’est qu’une vue de l’esprit, j’ai assez tendance à le croire.

Conclusion

Tout ça pour vous dire que les motifs sont nombreux d’errer dans la relativité du temps et de s’y trouver des excuses pour se crêper le chignon en se donnant facilement bonne conscience. Les socialistes aiment le temps, passionnément, “l’air du temps” fauteur de guerre.

Alors que les chiffres de l’économie, eux, sont irréfutables. Avec eux il n’est pas possible de croire que l’on a été actif si l’on a rien rapporté, que l’on a travaillé si l’on a rien foutu, que l’on serait mieux au chômage qu’au boulot, que le temps nous appartient gratuitement.

C’est sans doute pour cela que nos amis fonctionnaires et socialistes n’aiment pas l’économie, elle ne permet pas le conflit qu’ils adorent, elle ne permet que la compétition qu’ils détestent.

Dans la compétition économique le vainqueur est le meilleur, à la guerre ce n’est que le plus fort qui gagne.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le syndrome du “C’est moi qui”

Objectivement, je ne me connais pas une grande compétence en économie. Cependant l’économie a été toute ma vie, je suis un entrepreneur qui a beaucoup entrepris, j’ai donc, tel M. Jourdain, fait de l’économie sans le savoir. Je suis un acteur économique qui s’ignorait.

J’ai quelque part l’idée que la monnaie n’est pas le moteur de l’économie, qu’elle n’est qu’un outil. Evidemment, nous pensons tous que, puisque transactions et services ont pris la monnaie comme marqueur d’échange, il faut que ce marqueur soit fiable. Rien n’est moins sûr. La présence de l’argent dans les transactions est momentanée, finalement il ne reste rien de lui une fois l’échange réalisé.

C’est sans doute pour cela que le monde vit, sans trop de problème, au rythme de la fausse monnaie depuis 1976, date de la déconnexion entre l’or et le dollar, entre les garanties et le papier. Alors, un peu plus ou un peu moins de fausse monnaie, qu’importe. Et d’ailleurs, en quoi l’or serait-il plus fiable que le papier, s’agissant d’une convention ? L’or n’est pas de la monnaie, c’est un joli métal.

Je crois que le problème n’est pas la monnaie, qu’il ne peut pas être la monnaie, simple outil momentané.

Le véritable problème est le crédit, c’est à dire l’accès inconsidéré à l’outil “monnaie”.  Nul ne peut, sans risque, utiliser un outil dont il ne connait pas parfaitement le fonctionnement.

Effectivement il me parait raisonnable de penser que la distribution massive de l’outil économique “monnaie” entre les mains de personnes qui n’en perçoivent pas les conditions d’usage (qui n’est pas la consommation), est dangereuse et nous mène dans le mur.

Une fois dans le mur, que va-t-il se passer ?

Nous allons être engloutis par le syndrome du “C’est moi qui” ou plus politiquement“C’est grâce à moi que”.

Autant dans une économie riche et en pleine expansion, les puériles revendications des politiques quant à cette richesse sont de peu d’importance, font sourire. Leurs mensonges à ce sujet sont absorbés par la facilité que donne la richesse.

Mais dans une période de difficultés, ces revendications poussent à la désintégration, à l’émiettement des efforts qu’il faudrait entreprendre pour sortir des difficultés.

C’est ce syndrome qui met à terre des pays comme la Lybie, la Tunisie.

Chacun de ces champions du “c’est grâce à moi que” est prêt, avec ses troupes, à égorger le voisin pour imposer sa solution.

Alors que l’économie ignore complètement ce genre de prétention, elle n’accorde pas ses faveurs au prétentieux, mais aux efficaces.

L’économie est le régulateur de l’humanité, bonne fille elle pardonne beaucoup, mais toujours elle finit par s’imposer.

Les économistes ont sur l’économie le même pouvoir que les météorologistes sur le temps, c’est-à-dire le droit de demander pardon pour leurs erreurs de prévision.

La question est la suivante :

Notre société acceptera-t-elle de travailler pour rembourser sa dette ou va-t-elle déposer le bilan ? Le tout dans un brouillard intellectuel total entretenu par des parasites nommés ” décideurs politiques”.   

Il est possible que la réponse ne tarde pas, soyons patients, et vigilants quant au syndrome du“c’est moi qui”. Il n’y a ni vaccin ni antidote connu.

Par internet, nous pouvons cependant sonner le tocsin. Dès les premiers signes du syndrome, l’alerte générale peut en limiter la diffusion.

Alors, en cas de clash, soyez tous attentifs, ne vous laissez pas berner par le syndrome “c’est grâce à moi que”, restez lucides.

Retroussez vos manches et n’hésitez pas à remettre à leur place ceux qui ne le feront pas. Le temps des miteux et des menteurs est bientôt derrière, celui des courageux arrive.

 

Bien cordialement. H. Dumas

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Hannah Arendt : “Du mensonge en politique”.

Début 1971, le New York Times publie, sans autorisation, un rapport interne du Pentagone de 7.000 pages sur la guerre du Vietnam alors en cours.

En étudiant ce rapport Hannah Arendt croit comprendre les ressorts du mensonge politique moderne : “C’est cette fragilité qui fait que, jusqu’à un certain point, il est si facile et si tentant de tromper. La tromperie n’entre jamais en conflit avec la raison, car les choses auraient pu se passer effectivement de la façon dont le menteur le prétend. Le mensonge est souvent plus plausible, plus tentant pour la raison que la réalité, car le mensonge possède le grand avantage de savoir d’avance ce que le public souhaite entendre ou s’attend à entendre. Sa version a été préparée à l’intention du public, en s’attachant tout particulièrement à la crédibilité, tandis que la réalité a cette habitude déconcertante de nous mettre en présence de l’inattendu, auquel nous n’étions nullement préparés.”

Puis elle acquiert la conviction que le Pentagone avait en mains des rapports parfaitement clairs sur la réalité de la situation, des rapports intègres, faits par des gens de qualité sur le terrain, que cependant les décisions prises par la Présidence Américaine l’ont été en totale contradiction avec ce que ces rapports auraient dû inciter à faire. : “..dans cette désastreuse entreprise, presque toutes les décisions ont été prises en pleine connaissance du fait qu’elles ne pourraient probablement pas être appliquées…”

Elle en conclut que cette guerre ne correspond à aucune logique de terrain, que ce n’est qu’une question d’image : “Faire de la présentation d’une certaine image la base de toute une politique – chercher, non pas la conquête du monde, mais à l’emporter dans une bataille dont l’enjeu est “l’esprit des gens”- “  Nous sommes ici à l’endroit où la démocratie montre ses limites.

Puis elle remarque ceci : “Ce qui surprend, c’est l’ardeur avec laquelle des douzaines d'”intellectuels” apportèrent leur soutient enthousiaste à cette entreprise axée sur l’imaginaire, peut-être parce qu’ils étaient fascinés par l’ampleur des exercices intellectuels qu’elle paraissait exiger.”

Cette guerre du Vietnam, qui n’a rien apporté à personne, qui n’a pas eu d’influence sur l’équilibre du monde, ce que ne pouvaient ignorer les Présidents Américains qui se sont succédés, a fait : trois millions de morts !!!

Il y a une vraie similitude politique entre ces errements et notre guerre économique actuelle.

Il est certain que beaucoup d’économistes, y compris dans les cercles proches du pouvoir, savent parfaitement que notre situation économique ne peut pas perdurer. Ils savent qu’aucun miracle n’est à attendre, et pourtant ils continuent à mentir effrontément à leur population, à l’aide d’artifices intellectuels probablement fascinants pour eux.

Le fait que, contrairement aux années 1970, aujourd’hui “Internet” rende ces mensonges éphémères ne change rien.

Cette fragilité liée au temps s’applique à leurs mensonges, mais elle s’applique aussi à la vérité, donc match nul.

Car, si “Internet” permet de découvrir rapidement la vérité, de la faire circuler, il est incapable de structurer la société. La vérité n’est pas capable seule d’organiser la société, quand bien même le mensonge serait capable lui, seul, de la détruire.

C’est pourquoi les tenants d’une organisation forte et rigide se moquent d'”Internet”, de la vérité, ils savent que c’est la force et la hiérarchie qui musclent le squelette social, qu’elles s’imposent au droit.

Il n’y a donc aucune autre sortie que celle qui consiste à réfléchir à une évolution de la démocratie permettant d’éradiquer le mensonge qui l’empoisonne.

Ceux qui prônent la démocratie directe, c’est-à-dire l’usage du référendum à l’initiative des élus ou des électeurs, ont probablement raison.

Mais, de mon point de vue, ils se trompent sur la méthodologie.

Ils veulent en faire un débat national, c’est irréaliste.

Il faut commencer par ce qui est accessible, par la dimension locale. Bien des maires, bien des électeurs de villes, voire de villages, ont aujourd’hui des problématiques qu’ils aimeraient faire trancher par un référendum.

C’est cela qu’il faut autoriser le plus tôt possible, la dimension nationale de ce type de démocratie suivra inévitablement, lorsque chacun aura compris sa force et son réalisme.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le droit de rêver

L’intégralité de la dépêche de l’AFP de ce jour:

“L’ancien chef de l’administration fiscale américaine, en poste lorsque des employés ont indûment ciblé des groupes politiques conservateurs, s’est dit “consterné” mardi, affirmant ne pas avoir été impliqué dans cette affaire qui ébranle l’administration Obama.

Lors d’une audition au Sénat américain, Douglas Shulman, ancien dirigeant de l’Internal Revenue Service (IRS), a reconnu que le comportement des agents de son administration avait été “inexcusable”, quatre jours après que la Chambre des représentants eut entendu son successeur par intérim, Steven Miller, limogé la semaine dernière.

“J’ai été consterné et attristé de lire les conclusions de (l’enquête interne de) l’inspecteur général”, a expliqué M. Shulman, qui avait été nommé à son poste par l’ancien président républicain George W. Bush et l’a quitté en novembre 2012.

“Les actes mis en évidence dans ce report ont suscité, de façon justifiée, des questions sur la justesse de l’approche” de l’IRS, a-t-il reconnu en allusion au ciblage de groupes dont les noms comportaient les mots “patriote” ou “Tea Party”, la mouvance d’ultra-droite adversaire jurée de l’administration du président démocrate Barack Obama.

Mais M. Shulman a aussi dit qu’en juin 2011, date à laquelle ces opérations ont cessé, “je n’étais pas au courant” de l’affaire.

Cette réponse a provoqué l’ire du chef de la commission des Finances du Sénat, le démocrate Max Baucus. “L’IRS a renoncé au discernement et perdu la confiance” des Américains, a-t-il lancé, tandis que son collègue républicain Orrin Hatch a promis: “d’une façon ou d’une autre, nous allons apprendre ce qui s’est passé”.

Lundi, la Maison Blanche a révélé que l’équipe rapprochée de Barack Obama était au courant fin avril du fait qu’une enquête avait été ouverte sur les agissements de fonctionnaires du fisc, mais que le président lui-même ne l’avait su que plus tard.

Jeudi dernier, M. Obama avait assuré qu’il ne savait rien de ces agissements avant que l’affaire ne soit révélée dans la presse.

Le fisc avait reconnu le 10 mai que des dizaines de groupes conservateurs réclamant un statut fiscal spécial avaient été sélectionnés pour un examen approfondi, alors que les groupes de gauche, beaucoup moins nombreux, ne semblent pas avoir fait l’objet du même ciblage.”

Quand j’étais jeune circulait la blague suivante :

“Le fils dit à son père : – Papa, c’est loin l’Amérique ?

Le père lui répond : – tais-toi et nages.”

C’est un peu l’émotion qui m’étreint quand je lis cette dépêche de l’AFP.

Oui, le fisc est un outil de coercition laissé à la discrétion de ceux qui possèdent le pouvoir, j’en ai subi de plein fouet la réalité.

Mais, c’est loin l’Amérique.

Moi, chaque fois que j’ai saisi un tribunal en démontrant les incohérences de mes contrôles fiscaux qui ne pouvaient s’expliquer que par un usage indu de l’outil fiscal : j’ai été lourdement condamné. CQFD

Il parait que vingt ans plus tard, nous nous alignons sur l’Amérique, ce serait une règle immuable.

C’est bien ce que je dis, c’est loin l’Amérique.

Bien cordialement. H. Dumas

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