Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Prélèvements obligatoires, ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.

Les prélèvements obligatoires par le pouvoir en place sont aussi vieux que le pouvoir d’un homme sur un autre. L’humanité est passée d’un système très archaïque, appliqué si nécessaire avec une violence brutale et patente, à un système extrêmement perfectionné, efficace mais dont la violence est soigneusement camouflée sous de grands principes.

Dans la fiscalité il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.
« Vous voyez que la main douce de l’État, cette bonne main qui donne et qui répand, sera fort occupée sous le gouvernement des Montagnards. Vous croyez peut-être qu’il en sera de même de la main rude, de cette main qui pénètre et puise dans nos poches? » Frédéric Bastiat L’État.

Ce qu’on voit : notre merveilleux modèle social tout de solidarité, de justice sociale et de redistribution. Il garantit à tout Français des retraites substantielles, des soins de qualité entièrement pris en charge, du travail pour tous et à vie, un pouvoir d’achat en expansion constante, un enseignement solide et adapté, la disparition de la pauvreté, un logement pour tous, une nation unie, une sécurité intérieure sans faille et extérieure redoutable. Grâce à ces résultats évidents les Français voient à quoi servent leurs impôts…

Ce qu’on ne voit pas : les Français ne connaissent pas le poids réel de la fiscalité. Les politiciens, pour parvenir à leur fin de domination des populations, ont besoin de maintenir les Français dans l’ignorance, tant de l’usage des sommes prélevées, que des moyens utilisés pour prélever ces sommes. Moyens multiples, opaques et occultes. Dans l’inventaire des outils de la spoliation, il ne faut pas oublier le racket induit par des réglementations multiples qui crée des infractions artificielles, sanctionnées au minimum par des amendes. Par exemple les radars sur les routes sont devenus un véritable outil de prélèvement avec recettes attendues comme n’importe quel impôt. Ainsi les forces de sécurité du pays sont détournées de leur vocation qui est de défendre la sécurité des personnes et des biens. Ils deviennent des agents de prélèvements avec objectifs de rendement à la clé.

Ce qu’on ne voit pas : l’achat des voix des électeurs avec l’argent des contribuables pour la satisfaction de tel ou tel lobby. « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat L’État.

Ce qu’on ne voit pas : cet immense fatras au service de la spoliation légale porte atteinte à la Liberté individuelle, à la Propriété privée, à la Personnalité même des Français qui, parce qu’ils subissent plus qu’ils ne choisissent, se voient confisquer leur vie. La conséquence est la destruction de la Responsabilité et de l’initiative individuelles. Avec la masse énorme des moyens financiers confisqués au gens, l’État fait, à la place des Français, ce qu’ils pourraient très bien faire eux- mêmes. Tout cela a un coût direct et indirect exorbitant. Tout cela est nocif au développement économique et conduit le pays à la ruine.

Ce qu’on ne voit pas : la toute-puissance de la fiscalité a un autre intérêt pour les hommes de l’État. C’est de briser et mettre au pas les opposants ou les récalcitrants. Les fins peuvent être politiques ou privées. Rien de tel qu’un ou plusieurs contrôles fiscaux pour refroidir les ardeurs et amener l’adversaire à résipiscence. Même sans aucune faute de sa part ! Il y a tellement de règlements qu’il est impossible de vivre sans en enfreindre un et ainsi permettre à la « puissance publique » d’intervenir et de briser qui elle veut.

Nous sommes loin de « Laissez faire, laissez passer ! »

Frédéric Bastiat a puissamment dénoncé la perversion de la Loi que constitue la spoliation légale. Pourtant « Si l’impôt n’est pas nécessairement une perte, encore moins est-il nécessairement une spoliation. Sans doute, dans les sociétés modernes, la spoliation par l’impôt s’exerce sur une immense échelle. » Frédéric Bastiat Services privés, service public

Que l’impôt ne soit pas une spoliation est l’objectif que l’on peut donner à la fiscalité d’un pays. En France il y a beaucoup de pain sur la planche, d’où la nécessité de l’indispensable réforme fiscale que nous présentera Pascal Salin.

Patrick de Casanove
25 oct. 2014

http://www.bastiat.net/fr/evenements/par-le-cercle/diners-debats/article/l-indispensable-reforme-fiscale

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Un jugement qui impacte tous les blogueurs français – entre 15 et 20 millions –

Ce billet est à faire tourner, tous les blogueurs doivent en prendre connaissance

Les blogs sont soumis, pour leur contenu, à la loi sur la presse du 29 Juillet 1881. C’est-à-dire que la prescription pour contester un contenu est de trois mois.

Pour la presse écrite les trois mois commencent le jour de la première publication, ensuite toute référence à l’article publié n’est pas considérée comme une nouvelle publication, la prescription reste acquise.

Sur le net, depuis toujours, c’est la date de première publication qui faisait démarrer les trois mois au bout desquels la prescription était acquise.

Après ce délai, les liens d’accès à l’article initial, comme pour une citation en presse écrite, n’étaient pas considérés comme une nouvelle publication, la prescription restait acquise.

Et bien, il n’en n’est plus ainsi.

Un jugement de la 17° Chambre en date du 25 Septembre 2014 décide qu’un lien vers un article ancien vaut nouvelle publication. Il faut dire, pour être précis, que l’action concerne un contrôleur des impôts de Bercy.

En clair, un article qui a plus de trois mois, dont le contenu est prescrit, est sur votre blog : tout le monde peut le voir, pas de problème.

Mais, si vous incluez, sur votre blog, un lien vers cet article cela est considéré comme une nouvelle publication.

En serait-il de même si, sans mettre un lien, vous donniez à vos lecteurs les références pour qu’ils aillent eux-mêmes vers l’article litigieux ?

Ou encore si c’est un autre blogueur qui, sur son blog, mettait un lien vers l’article litigieux ?

Plus fort, ce jugement touche-t-il la presse en ligne ?

On voit bien que les questions que pose ce jugement sont de nature à gravement perturber la sérénité et la liberté d’expression telle que nous la vivons aujourd’hui sur le net, mais aussi l’égalité des blogueurs.

Pour les puristes, les pièces du dossier :

– L’ordonnance de renvoi devant le Tribunal :  LIEN

– Les conclusions lors de l’audience publique de l’Inspecteur Martino : LIEN

– Mes conclusions lors de l’audience publique : LIEN

– Le rapport de La Cour de Cassation saisie du sujet par la 17° Chambre : LIEN

– L’avis de La Cour de Cassation : LIEN

– Le jugement du 25 Septembre 2014 : LIEN

Ce jugement est susceptible d’appel après sa signification, j’en ferai évidemment appel. En attendant la discussion est ouverte.

N’oubliez pas que, majoritairement, les Français se prononcent pour la limitation et la censure sur le net à travers un code, probablement du même tonneau que le code de la sécu, du travail, des impôts etc… un vrai plaisir en somme.

Quel beau pays à qui la liberté fait tellement peur qu’une large majorité souhaite l’esclavage pour tous.

Voir ci-dessous le sondage réalisé par le Point.

Sondage le Point

Bien cordialement. H. Dumas

 

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“ET C’EST PAS FINI!”

Bercy, copie le slogan publicitaire télé  de SFR.
Celui-ci, nous promet de nous en donner plus.

Bercy, lui, promet de nous ratiser encore plus. (est-ce encore possible ?)
Dans la lettre qu’il envoie à la Commission Européenne, notre flamboyant ministre des finances, s’engage, devant celle-ci, à trouver dans les meilleurs délais 3,5 milliards d’euros supplémentaire de recettes.
Puisque l’Etat Providence, ne peut réduire son train de vie, ni engager de vraies réformes qui mécontenteraient ses derniers partisans, il va faire ce que nos énarques savent faire le mieux et qui plait toujours au bon peuple de France : Tondre, encore une fois, les riches.
N’oubliez pas que nous sommes tous le riche de quelqu’un,  il suffit de descendre le curseur!
Nous allons trouver les 3,5 Mds dans la « fraude » fiscale. Déclare-t-il sans rire.
Il programme donc à l’avance la hauteur du montant de la fraude à faire rentrer dans les caisses de l’Etat…
Fort, non ?
Imaginez une PME qui décrète que demain elle va augmenter son C.A de 10%, comme ça, sans rien changer.
Tout le monde serait plié de rire.
A cette annonce complètement aberrante, notre classe politique et nos médias, eux, applaudissent comme un seul homme.
Bravo ! Super idée ! Clap, clap, clap.
Le ministre précédent des finances, en début d’année,  faisant des cadeaux fiscaux et autres mignarderies à la classe « défavorisée », avait déjà déclaré qu’il compenserait ces dépenses par des recettes issues de la « fraude » fiscale.
On se croirait revenu à l’époque  de Mazarin !
Donc, en deux mots, notre ministre va lancer ses commerciaux avec pour objectif de faire 3,5 Mds de chiffre d’affaire en plus des 7 et des brouettes du début de l’année.  En plus  bien entendu d’un CA qui était prévu à l’origine en augmentation de 20% (au moins) du CA de l’année précédente.
Ses commerciaux ne vont pas chômer pour remplir ces objectifs chiffrés.
Les abus fiscaux, déjà en courbe exponentielle, vont pleuvoir comme à Gravelotte.
Les inspecteurs « assermentés » commerciaux vont tondre à la chaîne.
Ils ne vont pas faire dans la dentelle.
Ils n’ont plus le temps.
Les tribunaux administratifs vont ressembler aux tribunaux révolutionnaires sous Robespierre. Ils vont devoir condamner  les « fraudeurs »par charrette entière.
Leur « justice » sera encore plus expéditive qu’avant. Leurs Fouquier-Tinville, les soi-disant Rapporteur Public, vont ruiner à tout va.
Souhaitons-leur de ne pas finir comme lui, quoique, en y réfléchissant bien…
(Après avoir liquidé les quelques entrepreneurs qui restaient, ils vont s’attaquer à qui?
Ils finiront par les chômeurs, car plus d’entreprises/plus de boulot.)

Nos gouvernants sont au bout du rouleau.
Notre régime démocratique s’est transformé insidieusement, petit à petit, discrètement, en régime communiste avec une nomenklatura intouchable qui bouffe comme quatre sur le dos de ceux qui créent l’économie.
Aux ordres de Bercy, une stasi fiscale sans état d’âme (comme l’original) faisant disparaitre « démocratiquement » les mauvais français après des parodies de procès. Administratifs.
Cela ne vous rappelle rien ?
Hier, c’était moi.
Vous vous en foutiez!
Vous aviez tort. D’une façon ou d’une autre, demain ou après-demain cela va être votre tour.
Vous vous en foutez toujours ?

Emmanuel Bolling

Bercy :
Définition du fraudeur : Personne qui conteste un redressement abusif.
Il est le nouveau bouc émissaire, celui que l’on doit faire disparaître.
Cela ne vous rappelle rien non plus?

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Quel avenir ? (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas E. Bolling

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Vrai argent et fausse monnaie

Les banquiers sont au moins vilipendés, plus souvent copieusement insultés. Qu’ont-ils fait pour mériter un tel déluge de mauvais sentiments à leur égard ?

Ils prêtent de l’argent contre rémunération.

Certains pensent sans doute qu’ils devraient le prêter gratuitement, voire le donner. D’autres qu’ils devraient certes le prêter, mais pour rien ou peu de chose et exclusivement à eux qui sont raisonnables, surtout pas à n’importe qui, c’est-à-dire pas aux autres. Car, ce sont bien sûr les autres qui empruntent inconsidérément, foutant ainsi le bordel.

Bien peu ont conscience que ce sont eux l’emprunteur principal, ou du moins la collectivité dont ils dépendent, laquelle emprunte, en leur nom, pour les inonder de cadeaux démagogiques.

Et pourtant, ne donnent-ils pas systématiquement leurs voix à celui qui leur promet le plus de cadeaux ? A celui qui empruntera encore et encore pour leur faire les cadeaux promis ?

On ne voit pas très bien où est la responsabilité du banquier dans tout ça.

Il n’empêche, le banquier est haï.

En réalité, à travers cette haine, c’est la douleur du remboursement qui s’exprime. Je confirme que rembourser un crédit est très douloureux, particulièrement lorsque l’usage qui a été fait du capital n’a pas apporté les résultats escomptés et, il faut bien le dire, c’est le plus souvent le cas.

C’est pour cela que le préteur est toujours haï, au point que de nombreuses religions ont carrément interdit l’usage du crédit. Banquiers et emprunteurs sont exquis au moment de conclure l’accord de prêt, tout en salamalecs, puis ils s’ignorent au moment du remboursement et deviennent carrément des hyènes se déchirant mutuellement en cas de défaut.

Mais au fait,

Ce banquier, qu’a-t-il à réclamer son argent ? Faisons bref, qu’il nous lâche, la monnaie nous allons la fabriquer nous-même.

Oui mais… la monnaie et l’argent ne sont pas la même chose, contrairement à l’idée répandue volontairement ou involontairement. Enfin, du moins dans le vocabulaire ordinaire, dans l’esprit des gens ordinaires, comme moi.

Pour eux et pour moi, l’argent c’est ce que nous touchons en échange de notre travail, la monnaie c’est la valeur garantie de cet argent. A partir de ces définitions voici les questions que je me pose, que peut-être vous vous posez aussi.

L’argent

Qui peut savoir s’il y en a trop ou pas assez ? On comprend bien sa nécessité, mais qui établit exactement le volume de transactions en cours et, de fait, le montant total d’argent qui est nécessaire pour les couvrir ?

La chose était aisée lorsque l’argent était lui-même un bien tel que l’or, son volume était connu, il fallait faire avec. Ce n’est plus le cas.

Je suppose que quelqu’un fait des calculs ésotériques et sait, ou croit savoir, le volume d’argent dont le monde a besoin à l’instant T, qu’immédiatement des petites mains fabriquent ce qu’il faut ou détruisent ce qu’il ne faut pas. A moins que, plus prosaïquement, tout le monde s’en foute….

La monnaie

Ce serait le truc qui ferait que l’argent a une vraie valeur, qu’une fois qu’on l’a gagné, il est là, solide, indestructible, garant de nos efforts, récompense de notre travail ou de nos prises de risque.

C’est là que tout se complique, puisque la valeur dépend directement du volume.

Les banquiers disent : les garants de la monnaie, donc de la valeur de votre argent, c’est nous. Oui mais, ils font de la fausse monnaie tous les jours en prêtant de l’argent qu’ils n’ont pas, qui n’existe pas, grâce au système qui leur permet de n’avoir en dépôt que 10% des sommes qu’ils prêtent. Et je ne parle pas des titrisations que, par dessus le marché, ils revendent. Leur cupidité est insatiable.

Les Etats disent : les garants de la monnaie ce ne peut-être que nous, pour la bonne et unique raison que nous sommes au dessus de tout soupçon, puisque nous sommes l’Etat. Et puis, nous c’est vous. Oui mais, ils n’arrêtent pas d’imprimer, ici ou ailleurs, de faux billets pour rembourser les crédits qu’ils ne peuvent pas assumer.

En réalité, notre argent n’est pas garanti, son volume n’est pas maîtrisé, la monnaie c’est du pipeau. Voilà un constat bien inquiétant.

Qu’importe qu’un Etat plante ses banquiers ou fasse de la fausse monnaie, le résultat est le même, notre argent n’est plus garanti.

Qu’importe qu’un banquier soit aimé ou haï, si ses clients, vous ou d’autres, ne remboursent pas leurs crédits, il fait faillite et notre argent n’est plus garanti.

Finalement, la seule solution pour garantir la valeur de l’argent serait primaire, ce serait l’interdiction du crédit. Pas besoin d’être grand clerc pour voir tout de suite le sacré bond en arrière que cela produirait. Donc, ce n’est pas possible.

Il est préférable d’admettre que l’argent, qui nous sert de mesure économique, est instable et ne peut pas servir de garantie sur le long terme.

Quant à savoir si ce sont les banquiers ou les Etats qui sont les mieux placés pour essayer de fixer la valeur de l’argent, d’avoir une monnaie stable, un volume maîtrisé, je penche quand même pour les banquiers.

Qu’au moins leur cupidité serve à quelque chose en les amenant à prendre les mesures nécessaires pour que leur argent, donc aussi le nôtre, ne se volatilise pas en fausse monnaie. Evidemment, pour cela, il ne faut pas que les Etats les entrainent à la faillite en ne leur remboursant pas, avec notre accord, les emprunts qu’ils ont faits en notre nom sans nous le dire vraiment.

Je n’irai pas jusqu’à vous conseiller d’aimer vos banquiers, mais prenez garde à ce qu’une haine irraisonnée ne vous entraine dans une situation pire que celle que nous vivons.

Bien cordialement. H. Dumas

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Hollande : lâche ou complice

Imaginez que votre voisin possède une très jolie maison, un genre de château, mais qu’hélas il soit un client invétéré des casinos, un joueur. Un de ces personnages qui croient la fortune accessible sur un simple jet de dés, au point d’y sacrifier tout leur temps et tout leur argent.

Vous verrez ce voisin dans un premier temps engloutir dans son fantasme tout ses gains, puis ceux de sa famille et ceux de ses amis les plus confiants.

Or, il se trouve qu’un autre de vos voisins est riche, très riche.

L’apprenant, votre voisin joueur le sollicite.  Et là, surprise, alors que tout le monde sait ce dernier déjà ruiné, connaît son vice, que donc le voisin riche ne peut pas l’ignorer, celui-ci lui prête tout ce qu’il lui demande, largement, sans poser de question et sans intérêt.

Ainsi, pris dans sa folie, votre voisin joueur peut jouer tout son soûl grâce aux largesses du voisin riche. Il s’en félicite et en profite au maximum.

Évidement le voisin riche attend son heure.

Un jour, brusquement,  non seulement il ne prête plus au voisin joueur, mais il exige le remboursement immédiat de ses prêts.

Nous sommes à la fin de l’histoire.

Ne pouvant le rembourser, le voisin joueur va perdre sa splendide maison qui va tomber dans l’escarcelle du voisin riche. Tout le monde convient que le voisin joueur est le seul responsable de sa situation, de son malheur. Le voisin riche n’a fait que profiter de sa bêtise.

Ceci est l’histoire de la France que tout français, même le plus borné, peut parfaitement comprendre.

Ceux des français qui pensent que l’argent tombe du ciel ou sur un jet de dés ont pris le pouvoir, ont joué et jouent encore, mais les signes de la fin de la partie s’accumulent.

À ce jour, pour pouvoir jouer, ils ont tondu depuis longtemps, à l’aide de la tondeuse Bercy, leur famille et leurs amis. Puis ils ont volé des passants innocents à l’aide des contrôles fiscaux.

Ayant tout englouti dans leur folie dépensière, dans leur addiction aux jeux qu’ils appellent : solidarité, écologie, égalité positive, etc… Ils puisent depuis longtemps déjà dans les largesses des voisins riches.

Comme il se doit, ceux-ci s’en réjouissent, facilitent la chose, ils se verraient bien investir la maison France, ce qui, effectivement, ne saurait tarder.

Vous ne pourrez pas me faire croire qu’un seul français n’aurait pas compris la situation, elle est bien trop simple pour ça.

Alors, comment est-il possible, qu’en toute lucidité, ils aient englouti dans leur folie leur propre argent, celui de leurs proches, puis celui de tous leurs malheureux congénères ? Comment est-il possible qu’ils n’hésitent pas à puiser aujourd’hui, sans discernement, sans limite, dans les facilités que leur accordent ceux qui s’apprêtent à les tondre ?

Il n’y a que deux explications possibles, soit ils pensent ne jamais rembourser les dettes qu’ils accumulent, soit ils croient aux jeux qui les dévorent.

Or, ni l’un ni l’autre ne sont possibles.

Ne pas rembourser la dette est une illusion. Que ce soit par paiement direct ou par l’astuce de la fausse monnaie (dévaluation), il faudra rembourser la dette.

Quant à l’idée de gagner aux jeux abstraits engagés (solidarité, écologie, égalité positive etc…), elle est aussi improbable que de penser gagner au casino, donc totalement irréaliste.

Les français, dépendant de leur propre folie, sont collectivement entièrement responsables de leur situation, c’est un fait.

Nous sommes à la veille de l’effondrement, de la dévalorisation totale de ce pays qui va tomber entre les mains de ses créanciers ou faire défaut et se replier sur sa misère.

Hollande est-il un lâche motivé exclusivement par son statut et qui ne poursuit qu’un but : être réélu pour le garder quelques soient les mensonges à proférer ? Ou, est-il parfaitement lucide et complice des prêteurs qui attendent sur le pas de la porte pour récolter les fruits de leurs manœuvres ?

Nul ne le sait, sauf lui.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’ENA OU L’INCOMPÉTENCE SUBLIMEE

 

L’ENA, ce monstre créé par De Gaulle, forme  depuis des dizaines d’années des générations d’incompétents irresponsables qui dépensent des dizaines de milliards d’euros, les nôtres, en essayant de jouer les capitaines d’industrie avec les entreprises publiques.
Ils peuvent tout se permettre, et le font sans aucun scrupules car aucune sanction ne ponctue leur action.
En cas de perte abyssale, le pouvoir politique issue lui aussi de l’ENA, leur trouve un nouveau fromage.
Toute perte abyssale est systématiquement comblée, discrétement, par le contribuable. Nous.
Dans le secteur dit « publique ».
Bernard Attali (ENA promotion Turgot) Air France 1988/1993 : perte 1,2 milliard d’euros.
Michel Bon (ENA promotion Thomas More) France Télécom  1995/2002 perte  68 milliards d’euros.
Jean-François Cirelli (ENA promotion Léonard de Vinci) GDF 2004  dette 12 milliards d’euros.
Alain Minc 600 millions d’euros, François Roussely EDF 25,8 milliards d’euros de dettes etc, etc…
Tous ces grands PDG ont été recasé (et bien) avec prime de départ se chiffrant en millions d’euros et retraite chapeau, voir décoré.
Entre énarques, c’est la moindre des choses, non ?
Sans oublier leurs salaires et avantages faramineux durant la période de leurs méfaits !
Dans le secteur « politique ».
Les tops du top :Giscard, Chirac, Hollande.
Les tops : Aubry, Fabius, Sapin, Ségolène, Moscovici etc… et maintenant Emmanuel Macron !
Les cabinets présidentiels et ministériels sont, of course, composés en grandes parties de nos chers énarques.
Nous retrouvons évidemment ceux-ci à tous les étages de la haute administration : préfectures, Cour des Comptes (ben voyons !), Conseil d’Etat (les fameux Sages !) etc…
Partout.
Ils sont partout.
Tous se goinfrent à la gamelle France.
Ils nous dévorent vivants.
Ils sont devenus l’Etat Français. Rien ne peut leur résister.
Personne ne les contrôle.
Sauf eux, entre eux…
Elle n’est pas belle la vie ?
Nos politiques énarques creusent à qui mieux mieux le déficit à coup de mesures démagogiques et complètement à côté de la plaque.

Ils font écrouler l’économie, qu’à cela ne tienne, Bercy citadelle de l’énarchie, inventera un nouvel impôt ou taxe pour masquer leur gabegie.
Les médias ne se préoccupent que de leurs petites phrases sans vouloir regarder plus loin.
La politique est devenue un spectacle (pitoyable) pour adultes arriérés.
Nos députés, voulant aussi garder leur gâteau le plus longtemps possible, ferment les yeux.
Tout ce beau monde vit en circuit fermé, entre les apparts et voitures de fonction, surfant sur une France qu’ils vampirisent.
Plus d’économie, donc plus de boulot. N’importe quel patron de PME sait cela.
Nos énarques, non !
Bercy, pour faire fonctionner l’état énarchique le plus longtemps possible, lance à tout va sa Stasi « vérificatrice » pour tondre tout ce qui bouge.
Les abus fiscaux redoublent d’intensité.
Bercy ne craint rien, il contrôle la chaîne de répression de A à Z.
Suivons, de loin, un abus fiscal.
Le mouton hurle. On le saisit à vif.
Il crie qu’il veut qu’on lui rende justice. OK, direction tribunal Administratif.
Mauvaise pioche : Président et Rapporteur Public sont des énarques.
Il veut aller devant le Conseil d’Etat (les Sages !), rebelote, il retombe devant des énarques.
Tout est sous contrôle.
La faille, la seule, internet et ses blogs.
Internet a déjà créé des révolutions ailleurs.
Là se trouvent les vraies informations. On s’aperçoit que les français commencent vraiment à piger l’escroquerie.
Si vous faites le tour des blogs, vous vous apercevrez qu’être traité d’énarque devient une insulte.
De là à passer  dans le langage courant, il n’y a qu’un pas.
Que faire de nos énarques ?
Bercy, symbole de l’oppression fiscale, tombera comme est tombé la Bastille.
Sans prévenir

Emmanuel Bolling

Les noms et les chiffres sont tirés du hors-série de l’Ifrap : « LE DOSSIER NOIR DE L’ENA ».
Si vous le lisez, vous allez tomber en dépression…

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Ces privilégiés d’un dimanche qui nous gouvernent

Tous les cinq ans, un dimanche de printemps comme les autres, 577 hommes ou femmes sont élus députés. Dès lors, ils vont nous gouverner, avoir le pouvoir de nous imposer leurs idées, leurs vérités.

Dès le jour de leur première élection, ils acquièrent personnellement un statut incomparable avec ce qu’ils étaient la veille.

Pour la plupart, avant cette première élection, ils étaient fonctionnaires de grade moyen, voire modeste, ou professions libérales sans grande réussite. Je ne connais pas les statistiques exactes de leurs revenus avant leur élection, mais au vu de leurs patrimoines déclarés on peut supposer qu’ils bénéficiaient de salaires ou de revenus de l’ordre de 2.000 à 2.500 € mensuels. Globalement ils étaient inconnus et n’avaient aucun pouvoir.

Or, en ce dimanche béni pour eux, ils vont accéder, à la fois, à la fortune, à la notoriété et au pouvoir.

La fortune

Ils vont disposer de 22.400 € mensuels (assistant parlementaire inclus), d’un bureau et d’un couchage à Paris, de frais de déplacement, d’un secrétariat collectif et d’une cantine trois étoiles sur place, bref de tout ce qu’aucun français ne peut espérer acquérir sans avoir au préalable pris des risques et fait des efforts hors du commun. Ils font partie de l’élite des revenus de notre pays.

La notoriété

Qu’elle soit pour certains limitée à leur circonscription ou pour d’autres nationale, elle sera réelle. Ce sont eux qui auront le micro, eux qui pourront à tout moment donner leur avis sur tout, qui seront invités et fêtés à longueur de journée.

Le pouvoir

C’est le principe même de leur existence. Non seulement ils auront le pouvoir, mais tout le système tendra à le leur rappeler pour le cas où certains, exceptionnels de modestie ou anormalement timides, pourraient l’oublier. Par ailleurs, ils tiendront les cordons de la bourse publique, ce n’est pas rien.

La particularité de cette ascension vertigineuse

Elle tient au fait qu’il n’y a aucune justification objective à une telle fulgurance. La légende, véhiculée par les documents officiels, voudrait que cet accès soudain à la fortune soit la garantie de leur liberté. Personnellement, je pense que c’est l’exact contraire qui se produit, en effet : n’est libre que celui qui n’a rien à perdre. On ne peut pas dire que ce soit leur cas.

Certains hommes riches sont capables, parait-il, de perdre leur fortune pour garder leur liberté. Ils passent alors directement dans l’histoire tant leur nombre est restreint. Il est improbable que la France entière puisse en compter 577. Pour en avoir le cœur net, il faudrait décider que nos élus soient bénévoles et aient en charge personnellement tous les frais de leur mandat et voir combien il resterait de candidats.

Si encore,

Ils arrivaient à ce dimanche d’élection après un parcours d’une grande rigueur, que ce soit intellectuelle (cursus scolaire hors du commun), pragmatique (entrepreneurs autodidactes ayant magistralement réussi), humanitaire (sacrifices reconnus) ou scientifique (inventeurs respectés), le mal serait moindre.

Mais ce n’est pas du tout le cas. Il faut et il suffit, pour qu’ils soient sur les affiches et sur les bulletins de vote de ce dimanche Disneyland, qu’ils soient investis par leurs partis respectifs. Et, pour être investis, il faut qu’ils aient fait la preuve de leur soumission aux caciques du dit parti et de leur capacité à mentir aux sympathisants, à les flatter. En clair, il faut qu’ils soient lâches et menteurs, l’inverse de ce que l’on attend en général de celui à qui l’on confie la gestion de ses affaires.

Une bande de minables

C’est bien ce qui nous arrive sur le paletot ce fameux dimanche de printemps, pour eux synonyme de jour du numéro de loto gagnant, pour nous premier jour des nouvelles angoisses et humiliations à venir.

Voilà donc nos touristes qui débarquent à l’assemblée nationale. Le premier jour ils en prennent plein les yeux, ils sourient et saluent respectueusement tous les huissiers. Très rapidement ils n’en salueront plus qu’un ou deux qu’ils connaissent personnellement et toiseront les autres de toute leur hauteur acquise par hasard. Notre avenir par rapport à eux, que nous avons élus, sera le même que celui des huissiers.

Le nœud gordien

Peut-on imaginer qu’un seul de ces privilégiés d’opérette soit susceptible de suivre sa conscience, en admettant qu’il en ait une, au risque de perdre les privilèges acquis ce fameux dimanche de printemps, dès qu’il aura apprécié la puissance de ces privilèges ? La réponse est évidemment non.

Il est donc possible d’affirmer : l’assemblée nationale faite d’êtres sans conscience n’a elle-même aucune conscience.

Il est donc vain d’espérer qu’une solution à nos problèmes pourrait passer par cette organisation folle et dépravée.

C’est donc l’épée qui, comme il se doit, tranchera le nœud gordien.

Nos élus sont prêts à tout pour rester élus et conserver les privilèges et rentes de leur fonction. Et, n’allez pas imaginer que d’autres qui promettent de tout changer changeront quoique ce soit quand ils seront dans le fromage.

C’est l’intégralité du fromage qu’il faut jeter. Mais, j’en conviens, ce n’est pas facile. Et puis, quoi mettre à la place ?

Réfléchissez bien, le mieux serait rien ou alors, au pire, peu de chose. En fait, le libéralisme politique avec une organisation politique réduite au strict minimum. C’est ce que je nous souhaite.

Bien cordialement. H. Dumas

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Il y a des choses que personne n’a le droit de dire

Tout Président de La République qu’il est, Hollande n’a pas le droit de dire ce qu’il vient de dire : “Les pauvres dans notre pays sont des citoyens non pas comme les autres mais à l’égal des autres. La pauvreté est une blessure pour celles ou ceux qui sont concernés mais c’est une humiliation pour la République.”

Les pauvres sont l’égal des autres

Où a-t-il vu jouer ce film, Hollande ? La pauvreté est-elle la règle qui doit s’imposer à tous ? L’égalité par la pauvreté est-elle son but ultime ?

Loin de moi l’idée de mésestimer les pauvres, leur souffrance doit être respectée, l’adoucir est un devoir, mais de là à penser qu’une notion d’égalité dans la pauvreté puisse trouver sa place, pas d’accord.

Je n’imagine pas une seconde qu’Hollande serait suffisamment machiavélique pour faire croire aux pauvres qu’il va les rendre tous riches. Alors de qui se moque-t-il avec de telles déclarations ?

Ou est-il si inconséquent, si obtus, si irrespectueux de la réalité de la vie, si endoctriné qu’il pourrait croire ce qu’il dit ? Mais alors, sa stupidité serait sans borne et nous exposerait à des dégâts irréversibles.

Comment peut-il prôner d’un côté le droit à la différence culturelle et de l’autre l’égalité absolue en termes de richesse, la pauvreté étale ?

Perd-il de vue que, si certains pauvres ne sont pas responsables de leur état, pour une autre partie, non négligeable, il s’agit du résultat de choix personnels. Il est possible qu’au moment où ils ont fait ces choix ils n’en n’aient pas mesuré avec lucidité les conséquences, mais cela nous rend-il responsables pour eux de leurs choix ?

Ce serait stupide pour notre société de condamner ceux qui veulent devenir riches en leur faisant porter le poids d’une culpabilité injuste des choix malheureux de ceux qui ont échoué.

La richesse est indispensable à la société, elle implique évidemment une inégalité. C’est l’honneur de ceux qui gouvernent de l’assumer, de faire qu’elle cohabite de la meilleure et de la plus juste façon possible avec la pauvreté.

Certes il est des pauvretés injustes, mais il est aussi des pauvretés logiques qui découlent de choix erronés, nul ne doit avoir à en supporter les conséquences au-delà de ceux qui se sont trompés.

Hollande oublie-t-il totalement la notion de responsabilité ? Ne sait-il pas qu’aucune société ne peut avoir pour base l’irresponsabilité ? Que, la plupart du temps, richesse et pauvreté sont filles de la responsabilité, que les exceptions à ce sujet sont plus marginales qu’il n’y parait ?

L’empathie d’un responsable politique pour les pauvres est naturelle. Elle doit se traduire par des aides circonstanciées, par des mesures ciblées cherchant à éviter la reproduction de schémas menant à la pauvreté, mais en aucun cas par une glorification de cette pauvreté, par sa banalisation.

La pauvreté ne peut pas être déconnexée des raisons de sa survenance, notamment personnelles, et mise sur le même plan que la richesse et les efforts qu’elle requiert.

Une telle posture est indécente pour les deux parties, pour les riches, mais aussi pour les pauvres eux-mêmes.

“C’est une blessure…mais c’est une humiliation pour la république”

Comment accepter que la pauvreté soit une humiliation ? La pauvreté est une contrainte, une difficulté, peut-être une blessure, que bien des hommes affrontent, ici ou ailleurs, avec dignité. Comment le Président de la République peut-il les humilier en traitant ainsi leur condition, en les déclarant unilatéralement humiliés ?

Il faut que cet homme soit assoiffé de richesse pour qu’il considère que le fait d’être pauvre soit humiliant.

Mais, allons plus loin.

Chaque année ses propres services fiscaux, encouragés par lui, font basculer dans la pauvreté des hommes et des femmes sans aucune raison, hormis la nécessité, croit-il, d’instaurer une terreur fiscale dont il imagine qu’elle motivera les contribuables et satisfera les jaloux qui votent pour lui.

Il est donc lui-même le vecteur de l’humiliation qu’il dénonce. N’est-ce pas surréaliste une telle incohérence intellectuelle ?

Il ne s’agit pas d’un détail, ce sont 50.000 français qui chaque année sont appauvris ou totalement ruinés par les services fiscaux de celui qui prétend que la pauvreté est une humiliation.

Il faut en convenir, il y a, pour Hollande, des pauvres qui méritent leur sort. Il le dit clairement à longueur de propagande fiscale.  La pauvreté, provoquée par l’Etat “Hollandien”, de celui qui est appelé pour la circonstance le “fraudeur fiscal”, moi en l’occurrence, est une pauvreté méritée, donc elle n’humilie pas la France, au contraire elle la glorifie.

Parfait, parfait.

Voici donc Hollande, un sniper de la pauvreté qui pleure des larmes de crocodile sur les pauvres, pendant qu’il en crée à longueur de journée auxquels non seulement il n’accorde aucune empathie mais dont il se glorifie.

Je pense qu’être une crapule, un homme de rien, une raclure, c’est ça, tout simplement ça. J’ai honte pour lui. La condition de pauvre que je lui dois n’a rien à faire de sa compassion.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les ajouteurs de mensonge

En 1882, Nietzsche publie “le Gai savoir”, dans lequel on peut lire :

“Lorsque l’on commença, en France, à combattre, et par conséquent aussi à défendre les unités* d’Aristote (*unités théâtrales : temps, lieu et action), on put voir une fois de plus ce que l’on peut voir si souvent, mais que l’on n’apprécie pas de voir : – on inventa des raisons mensongères pour justifier l’existence de ces lois, simplement pour ne pas s’avouer que l’on s’était habitué à la domination de ces lois et que l’on ne voulait pas voir cette situation changer. Et c’est là ce qui se produit au sein de toute morale et de toute religion dominante et ce qui s’est toujours produit : les raisons et les intentions qui soutiennent l’habitude lui sont ajoutées par mensonge lorsque certains commencent à contester l’habitude et à demander des raisons et des intentions. C’est en cela que réside la grande malhonnêteté des conservateurs de toutes les époques : – ils sont des ajouteurs de mensonge.”

142 ans plus tard, ce texte n’a pas une ride.

La religion dominante en France, en 2014, est “l’Etat Providence”.

Cette domination est le fruit de l’habitude, elle ne correspond plus à la société d’aujourd’hui où les contacts directs entre les individus que permet internet ont complètement changé la donne du lien social. Celui-ci ne passe plus forcément par la structure rigide de l’Etat, par son omniprésence, bien au contraire.

Par ailleurs, le coût non maîtrisé de l’Etat providence reporté exclusivement sur les apporteurs de richesses les détruit ou les fait fuir, appauvrissant ainsi l’ensemble social.

Or, nos hommes politiques, tous formés à l’Etat providence, en tirant revenus, pouvoir et notoriété, sont les conservateurs de ce système, pendant qu’un nombre de plus en plus important de français “contestent l’habitude et demande les raisons et les intentions”.

Tous nos politiques sont conservateurs, que ce soit les centristes, les socialistes, les extrémises de gauche ou de droite, les écologistes, ils n’ont à nous offrir que la continuité de l’habitude. Chacun a la prétention de nous présenter sa version de cet “Etat Providence“. En réalité elles sont toutes identiques.

A ceux qui leur demandent pourquoi ils ne proposent pas autre chose, ils mentent, ils ajoutent mensonges sur mensonges à longueur de communication, prétendent qu’il ne peut pas y avoir autre chose.

Il n’est pas improbable que leurs mensonges puissent aller jusqu’à affirmer que l’objet même de leur déstabilisation : internet, doive être mis sous leur surveillance, voire entravé ou même interdit à terme.

La question qui se pose est donc : la population acceptera-t-elle les mensonges des politiciens conservateurs ou prendra-t-elle conscience de sa nouvelle situation et ira-t-elle seule vers une organisation libérale à partir du lien social que représente internet, des possibilités d’organisation politique qu’il permettrait ?

C’est le défi des années à venir.

Le conservatisme de toute la classe politique, de ses inféodés, presse, communicants, affairistes corrompus établis en monopoles, etc… imposera-t-il ses mensonges ? Pour le moment c’est cette version qui prime.

Cependant, beaucoup de français pressentent que l’ambiance dans laquelle on les fait vivre est mensongère. Ils perçoivent que les choses pourraient être autrement, mais personne ne leur propose une alternative, parce que personne n’en a pensé une.

L’alternative passe par le libéralisme, pas celui avec lequel on les effraie qui serait fait de requins affairistes et assoiffés d’argent, celui de la liberté de penser et de s’organiser autour de cet extraordinaire lien social que peut et devrait être internet.

Or, c’est tout l’inverse qui nous est seriné jour après jour. Il ne se passe pas une journée sans que soient signalés à grands cris d’orfraie tels ou tels excès d’internet, pendant que ses avantages journaliers stupéfiants sont passés volontairement sous silence. Malgré cela, les français se rencontrent, se parlent et apprennent à se connaître sur le net.

Une course de vitesse est engagée entre les mensonges de tous les politiques conservateurs qui refusent le changement et mentent à la population pour conserver les choses en l’état et la vérité vers un changement possible et nécessaire qu’entrevoient certains d’entre nous, qui passe par le net.

Il manque, pour l’instant, un début de construction rationnel, visible et compréhensible pour le plus grand nombre, de ce que pourrait être une organisation politique et sociale structurée à partir de la modernité, à partir d’internet.

Cette nouvelle organisation politique et sociale serait fatalement beaucoup plus légère qu’aujourd’hui, inévitablement moins couteuse et laisserait à chacun beaucoup plus de temps et de liberté.

Pour qu’elle naisse, il suffirait que les mensonges des conservateurs cessent, mais ils ne cesseront pas tant qu’il y aura une majorité pour les croire. C’est pourquoi, encore une fois, la transition risque de se faire dans la violence, la ruine et la mort, mais elle se fera, c’est inexorable.

Rien ne change dans ce beau pays, ce sont toujours les plus cons et les plus pourris qui ont le pouvoir : les conservateurs de droite et de gauche, confis dans l’habitude, réunis dans un même mensonge destructeur de progrès. Espérons en demain et souhaitons l’arrivée de progressistes libéraux, s’il en existe en gestation.

En attendant, pourquoi ne pas créer un “Think tank” qui réfléchirait, sans tabou, à cette inexorable mutation politique ? Je suis candidat à l’intégrer, appelons-le : “Sans Eux et Entre Nous”. Le SEEN.

Bien cordialement. H. Dumas

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Macron nous prend pour des cons.

Au congrès des experts-comptables à Lyon, le Ministre Macron vient de déclarer : “La France a une préférence continue pour une augmentation des salaires et des dividendes là ou les allemands ont une préférence continue pour l’emploi et l’investissement”.

Les bras m’en tombent.

N’étant pas moi-même salarié j’ignore si les salariés français ont la joie et le plaisir de vivre une hausse continue de leurs salaires. Ce n’est pas les retours que j’ai de ceux que je connais. Ils me parlent le plus souvent au minimum de stagnation depuis des années, ou encore de diminution du fait de la fiscalité, plutôt que de hausse continue. Mais bon, ce n’est pas mon biotope.

Au titre d’entrepreneur, je suis par contre tout disposé à donner un cours magistral à M. Macron.

Il faut qu’il sache qu’en France, la préférence continue concernant l’usage des gains de l’entreprise n’est pas déterminée par les entrepreneurs eux-mêmes mais par l’Etat.

L’augmentation continue ne concerne ni les bénéfices des entreprises, ni les dividendes des actionnaires, elle concerne exclusivement la fiscalité.

La fiscalité qui prend les formes les plus déguisées, s’appelant parfois “impôt”, parfois “taxe”, parfois “tarif public”, ou encore “charge sociale”, voire hypocritement “effort de solidarité”, est le seul paramètre en constante augmentation, quelle que soit la situation économique.

Effectivement, l’entreprise en France est en grande difficulté, beaucoup plus qu’en Allemagne, beaucoup plus que dans la plupart des pays développés, nous le savons tous. Mais, que Macron, qui fait partie de ceux qui sont les responsables de cette situation, nous fasse porter le chapeau, c’est fort de café.

M. Macron, vous devez prendre conscience :

–  Que les entrepreneurs et les actionnaires ne peuvent s’épanouir que dans une société libre et concurrentielle, où l’Etat n’est pas un acteur intervenant qui favorise les monopoles à son profit et à celui de ses amis.

– Qu’ils sont comme les doigts de la main, que l’un ne va pas sans l’autre, que l’actionnaire qui s’enrichit ne tarde pas à remettre son gain dans le mouvement de l’économie, que ce sont les risques qu’il prend qui permettent aux entrepreneurs d’entreprendre.

– Que lorsque vous prélevez par l’impôt la marge des entrepreneurs ou les dividendes des actionnaires, le plus souvent avant même qu’ils se soient concrétisés, vous assassinez l’économie.

Enfin, Monsieur Macron, avant de porter un jugement sur ce que visiblement vous ne connaissez pas, vous devriez mettre de l’ordre dans votre boutique. Vous devriez notamment :

– Vous pencher avec sérieux sur la corruption galopante qui étouffe notre économie.

– Ouvrir les yeux sur ce que vous avez fait de la démocratie. A cause de vos interventions incessantes dans l’économie, vous avez fini par faire croire aux français que l’Etat est le principal – voire le seul – vecteur de l’économie, ce que personnellement vous savez faux, évidemment.

Cette tromperie amène les français à penser que leur bulletin de vote est un outil économique. Ils en sont arrivés à ne plus voter pour une organisation politique mais pour un gain matériel. Le bulletin de vote est devenu un vecteur de négociation, les électeurs pensent le vendre, alors que vous-mêmes espérez l’acheter.

Ce faisant, vous avez introduit la corruption dans l’acte démocratique. De là, tel un cancer, elle a envahi notre société. Vous êtes responsable de cet état des choses. La noblesse de la politique a été foulée aux pieds. A tout mélanger, vous et les vôtres en portez la responsabilité.

Alors, de grâce M. Macron cessez d’accuser les autres de vos propres carences.

Ce n’est pas la faute des entrepreneurs et de leurs actionnaires si les chiffres de la vente dans les commerces de détail, c’est-à-dire la consommation, ce sont effondrés.

Cela est lié au marasme dans lequel vous avez mis l’économie par une fiscalité outrageusement élevée et trompeuse qui affaiblit notre économie et ne tient pas les promesses avec lesquelles vous avez acheté les bulletins de vote des français.

Tout particulièrement

Cette baisse de la consommation est liée, pour une partie non négligeable, aux dégâts générés par les contrôleurs fiscaux que vous avez lâchés et excités à la recherche d’une fraude fiscale massive qui n’existe que dans vos phantasmes et votre propagande.

Ceux-ci, sans vergogne, en toute impunité, sous vos ordres et votre protection, soutenus par l’armée de vos juges inféodés, ont ces dernières années ruiné, paralysé, éradiqué des entrepreneurs innocents dont aujourd’hui l’énergie, la créativité et la force de consommation vous font cruellement défaut.

M. Macron, les experts-comptables savent tout ça. Il faut qu’ils soient particulièrement bien élevés – ou alors “achetés” ? – pour ne pas vous avoir sifflé et renvoyé à vos chères études, avec pertes et fracas.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les prieurs de Bercy

Ce jeudi 9 Octobre 2014, j’entame ma deuxième année de présence tous les deuxième jeudi du mois sur le parvis de Bercy de 18H à 19H. Ce sera, jeudi, la treizième fois que, pendant une heure, je réfléchirai à la situation “in situ”.

Au début, mon but était d’assurer une présence vigilante, du type de celle des “veilleurs” place Vendôme, face au Ministère de La Justice.

Je pensais qu’avec le temps je serais rejoint par tous ceux que Bercy assassine. Ce ne fut pas le cas, je suis resté désespérément seul ou modestement entouré de quelques proches, parents ou amis.

Puis, le temps passant, ne pouvant ni parler ni nous regrouper au risque d’être accusés de manifestation non déclarée, j’ai pendant cette heure, de plus en plus, pensé à ma vie, à celle des autres, à l’assassinat économique perpétré à longueur de journée par les contrôleurs fiscaux, la plupart du temps chez des travailleurs indépendants croulant déjà sous les charge fiscales et incapables de payer le sur-impôt indu issu des contrôles.

Finalement, je me suis retrouvé dans une posture d’introspection solitaire dont la concentration m’a paru proche de la prière.

Je suis allez voir sur Wikipédia, à “prière”, il est dit ceci : “La prière est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité.”

C’est parfait, d’autant plus que plus loin on peut lire : “Le professeur William A. Tiller de l’université Stanford en Californie a longtemps travaillé sur les champs énergétiques non physiques du corps humain. Il a souhaité prouver que des personnes rassemblées pour penser avec la même intention étaient capables d’avoir une influence physique sur la matière.”

Voilà qui nous ouvre des horizons, même si la position du professeur William A. Tiller ne fait pas l’unanimité.

Posons le problème

Une propagande effrénée, accompagnée d’une démagogie hors du commun, permet à quelques-uns de piller ceux qui travaillent au profit de ceux qui se la coulent douce; au point que ce système parait aujourd’hui normal alors qu’il est tout sauf normal et qu’il  va inexorablement vers une catastrophe que nous subirons tous.

La raison ayant abandonné la collectivité, une prise de conscience ne peut passer, en l’état actuel des choses, que par la ruine ou la violence. Je suis viscéralement opposé aux deux.

Par ailleurs, en ce qui me concerne, je ne suis fâché avec aucun Dieu. J’ai depuis longtemps abandonné les Dieux industriels vendus en grande surface religieuse, ce qui ne m’empêche pas d’interroger de temps en temps, comme tout un chacun, le Dieu que j’imagine, sans réponse bien sûr, mais en toute confiance et sympathie. Il ne me viendrait pas à l’idée de critiquer ceux qui s’adressent aussi à leur propre Dieu ou à un de ceux qui ont pignon sur rue.

La prière, une solution

Comprenez-moi, je ne souhaite pas que les choses restent en l’état, le désespoir m’envahît à cette idée, mais je ne crois pas à la solution démocratique et je n’accepte ni la guerre ni la faillite.

Il ne reste donc que la persuasion subliminale : la prière.

Il y a des milliers d’années que les hommes prient. On peut se dire que si cela ne servait à rien ils auraient arrêté depuis longtemps. S’ils l’ont fait et s’ils continuent à le faire il y a sans doute une raison, probablement ont-ils constaté des résultats.

Il n’est pas inconcevable que toutes les pensées réunies dans une prière collective, toutes les volontés assemblées au même moment vers le même but, aient une influence sur notre pensée collective, influence qui ne peut que se traduire par des inflexions de cette pensée collective.

Donc nous y voilà : prions

Je vous propose de prier, en même temps que moi, le Jeudi 9 Octobre 2014, de 18H à 19H. Je serai, sur place, le réceptacle de l’intensité de votre volonté, vous pouvez prier depuis chez vous, ou de votre travail, de votre voiture et que sais-je encore. L’essentiel est que votre volonté s’exprime en s’adressant à votre Dieu personnel ou directement à moi, votre représentant sur place, si vous n’avez pas de Dieu attitré.

Pour le premier essai restons simples.

Nous affinerons nos prétentions si nous constatons un impact. Pas question de demander directement que soit anéantie la diabolique Bercy, il faut procéder par étape.

Dans un premier temps, si notre énergie mentale commune pouvait permettre une prise de conscience par tous de l’inversion actuelle des réalités, si la pensée collective pouvait cesser de maudire et de mettre au pilori ceux qui gagnent de l’argent, les acteurs économiques, ce ne serait déjà pas si mal.

Souhaitons fortement que les français prennent la mesure de la folie meurtrière de Bercy, qu’ils perçoivent que les transferts de gains qui leur sont promis à ce titre sont illusoires.

Plus tard, si les entrepreneurs étaient respectés et non pillés au profit des profiteurs de tout poil, si Bercy nous lâchait un peu la grappe, si ouvriers et patrons s’unissaient pour relever les défis de notre époque, tout en portant assistance aux vrais laissés pour compte, ce serait bien.

Personnellement, je m’engage à prier pour tout cela à Bercy ce Jeudi, joignez vos prières à la mienne. Si vous êtes nombreux il se passera peut-être quelque chose. L’essentiel, c’est d’y croire. Croire en soi, en son avenir, en ses rêves, c’est fondamental. Prier à ce sujet, c’est raisonnable. Devenons, tous ensemble, les “Prieurs de Bercy”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les chèvres (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La politique se fera dans la rue

Ce qui se passe à Hong-Kong est révélateur, du moins ce qui nous en est rapporté dans nos journaux. Si l’on accepte que ce qui nous en est dit est vrai, une partie significative de la jeunesse espère en une démocratie réelle qui lui serait refusée par les privilégiés du système, la classe dirigeante imposée et ses affidés les acteurs économiques corrompus.

En réalité, on peut supposer que cette jeunesse de Hong-Kong espère – nous nous savons que rien n’est moins sûr – que des élections libres seraient de taille à désintégrer les alliances en place qui lui barrent le chemin vers sa soif de se réaliser.

Le phénomène se répète en de nombreux points sur la planète.

A ce jour, je n’ai pas repéré de solutions politiques proposées face à cette situation d’une génération de dirigeants politiques peu scrupuleux alliés à des responsables économiques indélicats pour conserver à tout prix le pouvoir, notamment face aux générations montantes.

Faute de solution politique le conflit se déplace dans la rue où, à terme, tous se retrouveront pour défendre l’une ou l’autre partie, en perdant de vue le plus souvent, au passage, le motif réel de leur engagement.

Ainsi l’affrontement physique et toute sa stupidité s’installent, rancœurs et vengeances deviennent les maîtres mots. Le début est connu. La fin est totalement inconnue dans ses résultats, ses effets, et sa date de conclusion.

Une chose est acquise par l’expérience, un tel dérèglement de la vie en société, communément appelé “guerre civile”,  dure toujours beaucoup plus longtemps que ne l’imaginent ceux qui l’initient ou favorisent son développement et fait énormément plus de dégâts qu’ils ne l’avaient supposé.

La France est-elle sur le point de s’engager dans ce type d’aventure sinistre ? Il me semble que oui.

Sur la classe dirigeante imposée

Personne ne doute que les dés sont pipés par l’organisation actuelle de notre démocratie. L’élection d’une potiche présidentielle au suffrage universel cache à la population le hold-up commis sur notre démocratie par l’administration centrale qui sert le monarque. Tous les autres élus ne sont que de la piétaille aux ordres…. de cette administration, dont Bercy est le rouage clef.

Le pouvoir politique est bien entre les mains d’une caste, quand bien même celle-ci le tiendrait d’un cheminement scolaire ou d’une cooptation malsaine plutôt que d’un attachement idéologique. Il ne change rien que ce soit le dogme ou l’appartenance qui amènent au pouvoir, les deux sont une entrave à la diversité, à la concurrence politique, qui sont les raisons d’être de la démocratie.

Car, contrairement à l’habitude installée, la concurrence est aussi vitale à la démocratie qu’elle l’est à l’économie. Cet élément fondamental de la démocratie, la concurrence, est constamment battu en brèche par les acteurs politiques, oublié et ignoré par les électeurs. La stupide multiplication des élus ne changera rien à la chose, ce n’est pas leur nombre qui compte mais leur liberté, leur indépendance, leur compétence et son expression et, là, c’est le désert.

Sur la jeunesse qui aspire à exister

Je ne parle pas évidemment des “pré-retraités” âgés de vingt ans qui ne souhaitent que passer leur vie dans la cour de l’école, voire, pour les plus téméraires, dans une administration ou une entreprise nationalisée, avec pour objectifs ultimes l’irresponsabilité, l’emploi à vie et la retraite assurée. Ces rêves de folie vont quand même les emmener sur les barricades pour les défendre, face à ceux qui réclament l’espace accaparé par les vieux politicards et leurs complices affairistes véreux et qui refusent le statu quo que ceux-ci leur promettent.

Ceux qui veulent vivre, qui rêvent d’infini, qui veulent façonner l’avenir conformément à leurs rêves de conquêtes, de réalisations, de compétitions, ceux-là n’ont pas d’autre solution que de descendre dans la rue, de faire connaître l’enfermement qu’ils subissent, la castration de leur imagination, de leurs espoirs d’homme, leur refus du statut de légume ou de volaille de batterie.

Sur la rue

Une fois les rêveurs dans la rue, ceux qui sont missionnés pour les casser arrivent inexorablement. Un peu les forces de l’ordre évidemment, mais cela peut poser un problème politique. Alors les affairistes corrompus vont faire alliance avec les “pré-retraités juvéniles inquiets” et vont ensemble s’associer aux forces de l’Etat afin de les légitimer.

Ici, deux solutions sont possibles : Budapest en 1956 ou Paris en 1968.

C’est-à-dire que les forces de l’ordre tirent ou ne tirent pas.

Dans les deux cas, la période qui suit est bordélique, une ou deux générations sont sacrifiées. La marche arrière est enclenchée pour un certain temps.

Quand la politique se fait dans la rue il n’en sort rien de bon, la responsabilité en incombe à ceux qui, alors au pouvoir, n’ont pas su le partager avec ceux qui arrivaient pour la plupart pleins d’idées et d’espoirs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Peut-on échapper à la corruption?

La corruption est la survenance d’un avantage pour une partie – d’une contrainte pour l’autre – imposé à l’occasion d’une transaction, inutile à cette transaction, venant en augmenter artificiellement le coût.

La corruption s’entend de toute contrainte rajoutée, quels qu’en soient la teneur ou les motifs – fussent-ils apparemment légitimes -, si elle n’est pas indispensable.

On comprend aisément la différence entre une rémunération visant une prestation effectuée et une rémunération qui ne correspond à rien. Tout cela tombe sous le sens pour ceux qui sont habitués au monde économique, qui en connaissent parfaitement les règles, dites et non dites.

Pour les autres, tous ceux que l’économie n’inspire pas, il faut bien reconnaître que les choses ne sont pas aussi évidentes. Einstein et sa relativité auraient pu se pencher indéfiniment sur les commissions parasites à l’occasion d’une transaction tant leur appréciation est soumise à caution.

Pour certains c’est le montant d’une rémunération qui bien qu’indispensable à la transaction leur paraîtra excessive, pour les autres c’est la définition même d’indispensable qui sera suspecte. A vrai dire, seuls les intervenants à une transaction savent réellement les éléments qui ont été indispensables à sa réalisation, sans lesquels elle n’aurait pas pu économiquement exister.

Jusqu’ici nous nous situons exclusivement dans le monde économique où chacun comprend facilement la nécessité de combattre la corruption, tout simplement parce qu’elle crée un surcoût indu, que quelqu’un – en principe celui qui est en bout de course – aura à payer sans en tirer aucun avantage.

La corruption est un vol à venir dont la victime, à terme, ignorera probablement sa situation de victime et le dol qui la frappe. C’est le pire qui soit en économie. C’est la déstabilisation totale, l’impunité pour les acteurs si la dénonciation n’a pas lieu à la base, car ensuite les traces se perdent.

Où les choses se corsent c’est lorsqu’interviennent des parties non économiques, extérieures à la transaction.

Ces parties extérieures s’immiscent dans la transaction par la force, par la ruse ou par la cooptation volontaire d’une ou des parties. Evidemment elles vont, à l’aide d’artifices plus ou moins astucieux, prétendre être indispensables à la transaction pour justifier leurs prélèvements.

Par exemple, par la force la mafia New-yorkaise imposait une ristourne sur tout le béton livré sur tous les chantiers de la région de New-York. Il s’agissait là d’une corruption qui, en son temps, a surenchéri le prix du béton pour tous les intervenants économiques du bâtiment et in fine pour leurs clients, que la mafia justifiait par une protection contre les désordres qu’elle-même pouvait créer.

Autre exemple, à la foi par la force et la cooptation le parti socialiste a obligé de nombreuses années les grandes surfaces, en échange d’autorisations administratives maitrisées par ce parti, à confier leurs constructions à des entreprises amies de ce parti ou à financer des publicités dans des journaux inexistants. Le surcoût généré a été financé par les clients de ces grandes surfaces, des années plus tard – en fait, il l’est encore – . La justification était un développement harmonieux du grand commerce et la protection du petit commerce. On croit rêver, mais tout le monde l’a cru et le croit encore.

La tentative de corruption est constante, elle fait partie du monde économique. C’est l’honneur des intervenants économiques d’y résister. En temps normal, ceux qui y succombent perdent l’estime de leurs pairs, se trouvent rapidement écartés des transactions économiques.

Mais, quand la corruption devient la norme, que plus personne ne la voit tant elle est habituelle, elle finit par paraître légitime, elle est alors mortelle pour l’économie, mais aussi pour le lien social.

Or, c’est ce qui nous arrive. La France ne voit plus la corruption qui l’a envahie, tant elle est sans limite, en tout lieu et en tout temps.

Cette situation est-elle endémique à notre pays, peut-on au contraire la dater ? Vaste sujet qui pose immédiatement le problème de l’arbitrage, dont on a vu qu’il est inaccessible aux non initiés.

Alors, que faire ?

Je dirais que la mesure la plus séduisante, la plus facile, la plus immédiate, pour tenter de juguler la corruption est d’écarter de l’économie tous ceux qui n’en font pas profession, qui donc n’ont ni la formation ni la sensibilité nécessaires pour percevoir l’acte corruptif – dont nous avons vu à quel point il est difficile de le détecter – et le combattre.

Evidemment, en premier lieu, il est impératif de déconnecter totalement l’économie de la politique. Il n’est pas besoin d’être grand clair pour percevoir les multitudes d’occasions de corruption offertes par une imbrication entre politique et économie.

Le politique peut installer, à tout moment, la fumée nécessaire à la dissimulation de la corruption, en légitimant un prélèvement indu sur des transactions par une nécessité abstraite de telle ou telle participation sans lien avec les transactions considérées.

Or, non seulement c’est l’inverse qui se produit dans ce pays, politique et économie sont étroitement liées, mais la population, les élites et les intellectuels n’envisagent que de resserrer ce lien. Le libéralisme qui prône, entre autre, la suppression de ce lien est considéré comme insultant.

Alors oui, deux questions peuvent être légitimement posées :

– La haine de nos élites pour le libéralisme n’est-elle pas due simplement au fait qu’il entraverait leur endémique corruption ?

– Ne serait-ce pas, là, la preuve de leur corruption ?

En réalité, ne nous cachons pas la vérité, notre fiscalité délirante n’est, ni plus ni moins, que la facture payée par nous tous de la corruption généralisée qui règne dans notre pays. Il faut le dire, même si cela ne sert à rien tant les corrompus sont une multitude et la corruption une habitude devenue naturelle.

Bien cordialement. H. Dumas

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Magistrats intimés, levez-vous.

Diable, voilà un titre polémique – intimé = défendeur en appel – ce qui laisse supposer qu’un jugement de première instance aurait condamné ces magistrats. Que ceux-ci auraient fait appel, que leur serait ouverte en appel la possibilité de défendre leur cause, de démontrer leur innocence.

Vous n’y croyez pas ? Vous avez à la fois tort et raison.

Raison parce que, dans la réalité, les magistrats n’ont pas de compte à rendre, vous savez : “l’indépendance de la magistrature“.

Tort parce que, dans nos rêves, nous avons tous en nous un petit tribunal constamment en action. Certes, ses jugements ne s’imposent pas aux autres, mais pour chacun nous ils sont importants, cela s’appelle : “la liberté de penser”.

Alors oui, dans mon petit tribunal personnel, installé dans ma tête et dans mon cœur, où je cherche constamment la vérité, où je juge les choses de la vie qui me touchent – dont je suis le Président, le juge d’instruction, le procureur, les avocats – les magistrats ont été condamnés en première instance. Je leur ai reconnu évidemment le droit de faire appel.

Nous voilà en audience d’appel de mon tribunal personnel, ils comparaissent libres et j’attends avec une certaine curiosité leurs plaidoiries.

Le dossier est le suivant :

Ils sont accusés de complicité de violence économique entrainant la plupart du temps la mort économique.

Mon Tribunal en première instance a été convaincu par des preuves irréfutables.

La démonstration a été faite, sur une période de plus de dix ans, que si une fiscalité lourde pouvait être un handicap pour l’économie, elle n’est que rarement mortelle. Des experts, tel que Pascal Salin, appelés à la barre, ont démontré qu’en réalité une lourde fiscalité était, par le biais naturel des échanges, portée finalement par les plus faibles et n’avait pour résultat que de diminuer encore leur niveau de vie, sans que pour autant les opérateurs économiques disparaissent.

Par contre, les contrôles fiscaux sont une machine meurtrière qui assassine froidement des intervenants économiques en pleine santé. Choisis le plus souvent au hasard, quelque fois pour des motifs inavouables, les victimes décèdent économiquement à 90 %.

Dès sa désignation, le contrôlé fiscal, communément appelé “fraudeur fiscal”, est un mort économique en sursis, dont l’agonie s’achève devant les magistrats qui, in fine, exécutent la sentence déjà prononcée par les contrôleurs fiscaux.

Les motifs de la condamnation des magistrats en première instance de mon tribunal sont les suivants :

Il leur est reproché de participer à la violence en toute connaissance de cause. Les magistrats savent d’expérience que la violence entraine la violence et rompt le lien social.

Ils s’opposent, avec sagesse et raison, à la violence policière dans les quartiers difficiles. Ils savent que donner l’impunité à la police en ces quartiers est synonyme de bavures immédiates. Ils savent que la violence est mère de l’injustice et que l’injustice aboutit à des troubles sociétaux graves.

Or, en contradiction totale avec leur éthique, ils couvrent systématiquement les exactions des contrôleurs fiscaux, leur assurant une impunité totale, laissant libre cours à la violence fiscale. Les bavures fiscales sont devenues la norme au point que le pouvoir politique en fait une propagande.

Ainsi un régime de terreur fiscale s’est installé en France, il annihile l’énergie économique du pays, il en détruit les forces économiques, il en chasse les plus courageux, les plus compétents.

En appel de mon petit tribunal les magistrats prétendent qu’ils font confiance aux services fiscaux, qu’ils n’ont pas le choix. Que la loi est ainsi faite que, même s’ils le souhaitaient, ils ne pourraient pas contrer les arguments des contrôleurs fiscaux. Que leur seule marge de manœuvre consiste à débusquer les erreurs de forme, ce qu’ils ne manquent pas de faire quand il y en a.

Ils affirment, qu’ils n’ont pas les compétences pour juger des intérêts de l’Etat et des opérateurs économiques, qu’ils n’ont pas compétence pour nommer des experts à ce sujet.

En réalité, ils réfutent l’idée qu’ils répandraient la mort économique volontairement à travers les condamnations injustes résultant des contrôles fiscaux, ils plaident non coupables par manque de moyens ou de compétences.

L’accusation en appel est la même qu’en première instance. Des dossiers simples et parfaitement compréhensibles ont été présentés à mon tribunal, dans chacun de ces dossiers c’est en toute connaissance de cause que les magistrats ont prononcé des condamnations mortelles, alors que le “fraudeur fiscal” avait fait la preuve absolue de la régularité de ses déclarations et de la fausseté des accusations dont il était l’objet de la part du fisc.

Il est apparu qu’en réalité une liaison malsaine existe bel et bien entre les magistrats et le fisc, les preuves rapportées ne permettent pas d’en douter. Les magistrats sont donc accusés de complicité de crimes fiscaux.

Cette procédure en appel de mon petit tribunal personnel est passionnante, elle va se dérouler sur plusieurs audiences prévues pour cette fin d’année et le début de l’autre.

Je vous donnerai les dates, vous pourrez venir, c’est public.

Ne vous y trompez pas, l’enjeu est important, c’est de la justice fiscale ou de la terreur fiscale et des conséquences sur l’économie de notre pays dont il est question à travers les contrôles fiscaux. C’est-à-dire de sa ruine ou de sa prospérité. Le marqueur de l’économie est la qualité et l’équité des contrôles fiscaux, comme le marqueur de la liberté sociale est la qualité et l’équité de la police.

L’impôt n’est qu’un handicap s’il est trop lourd, alors que le contrôle fiscal est la mort de l’économie s’il n’est pas maîtrisé.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’EPOQUE OU JE CROYAIS QUE JUSTICE ET RAISON ÉTAIENT LES BASES DE NOTRE SOCIÉTÉ : J’ÉTAIS VRAIMENT CON !

En fouillant dans mes archives poussiéreuses, j’ai exhumé cette belle lettre que j’avais pondue, en 1998, à l’attention des impôts.

C’est un collector.

Comment pouvais-je encore croire que j’avais en face de moi des gens intelligents et honnêtes.

La Stasi était-elle une succursale de la justice ?

Et bien Bercy non plus !

Quel con j’étais ….

OK entame lettre fisc 1998

Pour lire la suite, cliquez ici : LINK

Emmanuel Bolling

Commentaire d’Henri Dumas

Cette lettre d’Emmanuel est très émouvante. Nous l’avons tous faite, ou nous nous apprêtons à la faire.

Je pense à cet homme égorgé récemment. Je suis sûr que jusqu’au bout il n’a pas cru que l’issue était inexorable. Il a dû se dire : “ils bluffent”.

Même face à la caméra, lors de la scène ultime, il a dû penser que ce n’était que du cinéma, que les choses allaient s’arrêter. Quelle logique y avait-il qu’elles aillent jusqu’au bout ? Aucune.

L’absurdité de la situation devait être pour lui si forte qu’elle lui a paru incroyable, irréalisable. Il en était de même pour ceux qui partaient dans les camps, avec des pullovers pour ne pas avoir froid.

Face aux liquidateurs de Bercy, le contribuable, jusqu’au denier jour, jusqu’à la vente de ses biens à la bougie, jusqu’à la liquidation totale de son travail, de son entreprise, est incrédule. Il se dit : “ce n’est pas possible, quelqu’un va bien arrêter cette folie”.

Non seulement personne ne l’arrête, mais tous participent, ils sont même une large foule à applaudir.

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Le rire des parias

Ce n’est pas parce qu’on se fend la gueule qu’on ne compatit pas aux problèmes de Médiapart.

Mais, reconnaissez qu’il y a de quoi sourire à voir ces gens si sérieux, qui ne rigolent jamais, qui sont plus Stasi-Bercy que la Stasi-Bercy, être tout surpris d’être envoyés vers le goulag de la misère par Stasi-Bercy.

Ils vont aller au Tribunal Administratif, ils connaîtront la justice stalinienne. Peuchère, comme on dit dans le midi.

Nous avons bien compris le poids qu’ils représentent pour avoir pu faire plier l’Assemblée Nationale et imposer leur taux de TVA, chapeau bas.

Mais de là à imaginer qu’ils pourraient appliquer la loi fiscale, dans leur coin, avant les autres, en éclaireurs éclairés…ça, ça le fait pas.

Si seulement ils étaient compréhensifs et tolérants avec les autres, s’ils prenaient la mesure de cette folie fiscale que sont les contrôles fiscaux, de cet espace de non droit dont meurent tant d’entreprises tous les ans chacun pourtant ayant comme eux de bonnes raisons à faire valoir en toute bonne foi, car je ne doute pas (enfin pas trop) de leur bonne foi, nous pourrions alors pleurer avec eux de chaudes larmes.

Là, ce ne sera qu’une petite larme de politesse. De celle que versent les bannis quand un privilégié accidentellement les rejoint. Promis, nous ne les lyncherons pas dans la cour des parias que nous partageons maintenant avec eux.

Je ne peux pas résister à reproduire ce que l’on peut lire dans la presse à ce sujet:

“ET revoilà MEDIAPART dans le collimateur…

Nous n’avons jamais été des fraudeurs. Nous avons défendu l’égalité entre la presse numérique et la presse papier depuis le départ et le Parlement nous a donné raison dans un vote unanime” se défend Edwy Plenel

afp.com/Francois Guillot

Le fisc réclame 4,2 millions d’euros à Mediapart pour s’être auto-appliqué entre 2008 et 2013 un taux de 2,1% sur ses abonnements en ligne, une procédure qualifiée lundi par son patron Edwy Plenelde “vengeance de l’affaire Cahuzac de la part d’une partie de l’administration fiscale”.

Un million d’euros pour “mauvaise foi”

Mediapart avait indiqué jeudi lors d’une soirée-débat avoir reçu en juillet une notification de redressement fiscal de 4,2 millions d’euros pour ses exercices de 2008 à 2013.

Le site, qui faisait déjà l’objet d’un redressement fiscal – à hauteur d’un million d’euros – depuis décembre 2013 pour ses exercices 2008-2009-2010, a depuis déposé un recours.

L’administration fiscale réclame à Mediapart 3 millions d’euros correspondant à la différence entre le taux de TVA de 19,6%, qui s’appliquait alors à la presse en ligne, et le taux réduit de 2,1% qui était jusqu’en février 2014 réservé à la seule presse papier, a expliqué Marie-Hélène Smiejan, directrice générale du site.

S’y ajoutent 200 000 de pénalités de retard et 1 million d’euros pour “mauvaise foi”.

“Nous n’avons jamais été des fraudeurs”

“Ce conflit fiscal est une vengeance de l’affaire Cahuzac de la part d’une partie de l’administration fiscale. Nous irons jusqu’au tribunal administratif s’il le faut”, a indiqué Edwy Plenel à l’AFP.

L’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac avait quitté le gouvernement le 19 mars 2013, en plein scandale après les révélations par Mediapart de l’existence d’un compte bancaire en Suisse lui appartenant. Il avait longtemps nié avant de reconnaître son mensonge

“Nous n’avons jamais été des fraudeurs. Nous avons défendu l’égalité entre la presse numérique et la presse papier depuis le départ et le Parlement nous a donné raison dans un vote unanime”, a ajouté Edwy Plenel.

Une application du taux réduit avant l’heure

Soucieuse de mettre fin à “une inégalité de traitement” entre presse en ligne et presse sur papier, l’Assemblée nationale a en février adopté à l’unanimité la baisse de la TVA de la presse en ligne au taux super-réduit de 2,1%, au lieu de 20% jusqu’alors.

Mediapart avait auparavant fait campagne pour obtenir du gouvernement la reconnaissance de ce taux réduit pour la presse en ligne, recevant le soutien de la plupart des organisations de presse. En attendant cette mesure, il s’était auto-appliqué le taux réduit, tout comme des sites comme Arrêt sur Images.

Créé en 2008, Mediapart appartient principalement à ses quatre fondateurs — Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Gérard Desportes, François Bonnet — et Marie-Hélène Smiéjan.

Le site, qui vient de franchir la barre des 100 000 abonnés, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires d’environ 7 millions d’euros pour un bénéfice de près de 1 million.”

Courage Edwy Plenel, il se trouve que nous avions un ami commun malheureusement décédé, ne vous fâchez pas, je me moque de vous avec tendresse, mais je compatis réellement, vous allez en baver, trop en vue pour pouvoir bénéficier d’un passe-droit.

Mais entre nous, objectivement, votre dossier est indéfendable. La TVA est due au taux en vigueur par tout le monde. Même si le syndicat unifié des impôts vous défend parce que c’est vous, le Ministre ne peut pas vous faire un tel cadeau, ça coincerait.

Bonne chance quand même.

Et puis, si un peu d’humanité vous aborde du fait de cette petite ponction “trésoriale”, n’hésitez pas à parler de nous : “Temoignagefiscal”.

Nous sommes si seuls. Nous les anonymes qui sommes poursuivis dans des conditions bien pires que les vôtres. Vous, vous saviez que vous ne payiez pas le bon taux de TVA. D’autres sont condamnés sans aucune raison objective. Jusqu’à ce jour vous ne leur avez jamais donné la parole sur votre beau média.

Bien cordialement. H. Dumas

P.S: lire aussi l’article “prémonitoire” d’Emmanuel Bolling  du 10 janvier 2014: “MEDIAPART, OUT OF ORDER?”.

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LA FACE CACHÉE DE L’ADMINISTRATION FISCALE.

Peu ont essayé de la dévoiler.

Aucune étude sérieuse n’a été publiée depuis le début des années 2000.
C’est un comble pour une administration qui touche des dizaines de milliers d’entreprises et de particuliers chaque année.
Et qui en tue plusieurs milliers par an.
Ce fléau est tellement entré dans les mœurs, grâce à une communication qui s’apparente au lavage de cerveau, que plus personne n’y prête attention.
Ce bourrage de neurones fiscal nous est inculqué insidieusement dès la plus tendre enfance, donne encore des résultats excellents.
Les français, dans leur ensemble, en redemandent et applaudissent, à chaque annonce de Bercy, claironnant une énième fois l’intensification de sa répression contre les fameux « fraudeurs fiscaux ».

Je vois un certain parallèle avec l’époque de Staline et de sa terreur perpétuelle. Lorsque le NKVD venait arrêter des gens, gens que l’on ne revoyait plus, les russes lambdas  étaient persuadés de la justesse de ces arrestations. C’étaient des traîtres, des mauvais communistes…
Bien heureux bourrage de cerveaux.
On connait la suite et surtout la vérité.
C’est qui attend notre belle nomenklatura.

Ce bourrage, chez nous, est malgré tout, de moins en moins efficace.
C’est bien ce qui chagrine nos énarques, car internet avec ses blogs et autres réseaux sociaux non contrôlés, entrouvrent la porte de l’enfer fiscal que certains subissent, suite à des abus caractérisés, avalisés sans retenue par Bercy.
L’opinion commence à s’interroger sur le bien-fondé de ces morts programmées.
Tant que l’abus d’impôts ne touchait que les « riches et les entrepreneurs »,
leurs redressements pouvaient être abusifs, ayant pour conséquence, à long terme de tuer l’économie, (plus d’entreprise=plus de boulot) toute le monde s’en moquait.
C’était à long terme.
S’ils foutaient le camp à l’étranger, c’étaient des mauvais français. Tout était dit. Ils ne voulaient pas participer à l’effort de « redressement de la France ».
Ils ne voulaient pas être solidaires.
Salauds de riches !
Que le nombre des faillites explosent, cela commence à être ennuyeux car cela ne fait pas baisser la fameuse courbe du chômage…
Mais la machine à faire des cadeaux aux « plus démunis », cœur de cible de nos élus, ne peut être freinée et nos énarques, depuis des décennies coupés des réalités économiques, ne savent faire qu’une chose, augmenter les impôts et les taxes.
Là, ils sont obligés de taper dans le gras, dans la « classe moyenne ».
Il leur faut donc les tondre. Ceux sont les seuls qui ont encore des économies.
C’est donc une obligation automatique.
Ce n’est pas de leur faute, nos « élites » ne sachant rien faire d’autre, vont en remettre couche après couche.
Personne ne leur a appris à faire des économies avec l’argent des autres.
Ils ne sont pas là pour ça. Depuis leur sortie de l’ENA, tout est gratuit pour eux et ils collectionnent les avantages.
Comment voulez-vous qu’ils soient atteints par la réalité.
Leur mot d’ordre doit être : « après nous le déluge ».

Revenons à notre sujet, la face cachée des contrôles fiscaux.
Seul l’iFRAP a pondu une étude sérieuse sur le fisc et son côté obscure.
En 2001 : « Contrôle fiscal, Le Piège ».
Jean Montaldo en 1991 a écrit « Le Racket Fiscal ».
En 1999 Vincent Nouzille  dans l’Express, un article : « Comment le fisc nous traque ».
Depuis, à ma connaissance, silence radio.
C’est vraiment peu.

Cette face de Bercy n’intéresse vraiment pas grand monde.
Les contrôles fiscaux et ses abus sont pourtant un vrai fait de société.
Un abus, si on le conteste, (écouter et voir l’audition du patron de GSX devant la commission parlementaire sur « l’exil des forces vives de la France) entraine systématiquement la ruine et la mort sociale du récalcitrant et de sa famille…
Des milliers de familles à la trappe chaque année, plus que la route !
C’est t’y pas un beau sujet bien médiatique, avec du sang et des larmes !

Avec Montaldo et Zimmern de l’iFRAP nous rentrons de plein pied dans les buts (promotion) et objectifs chiffrés des inspecteurs « assermentés » du fisc.
Et leurs méthodes pour y parvenir.
Peu importe les moyens, seul compte le but à atteindre.
Pour l’équité devant l’impôt, formule creuse mais gargarisante des pontes de Bercy, on peut repasser…
Ce n’est pas top.
Comme pour les grands restaurants, il vaut mieux ne pas faire un tour en cuisine.
En lisant Zimmern, on a le tournis devant les chiffres, les statistiques etc…
« 95% des chefs d’entreprises contrôlés sont l’objet d’un redressement. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que dans la quasi-totalité des cas, le contrôleur n’est pas venu s’assurer que la législation est bien respectée, il est venu pour faire du chiffre.
Car ce qui compte pour son avancement, ce n’est pas ce qui sera encaissé par l’Etat mais le montant du redressement notifié.
Le contrôle fiscal devrait exister à charge et à décharge ; en pratique il n’existe qu’à charge…
Est-il normal qu’il puisse y avoir, en matière de contrôle fiscal un rendement à atteindre ? Les effets du rendement à l’intérieur de l’administration créent un phénomène qui est qualifié par l’expression « course à la fiche »… ».
On peut y lire que personne ne contrôle l’Administration fiscale, sauf l’Inspection Générale des Finances, qui fait partie, elle-aussi, du même ministère !

Montaldo, ancien inspecteur des impôts, dont le but n’est pas le même que l’iFRAP rejoint Zimmern quant aux buts et aux méthodes du fisc.
Il décrit aussi les quotas à atteindre par l’inspecteur pour sa promotion, et sa course aux fiches.
On ne peut que constater que l’injustice fiscale fait partie aussi des exceptions françaises dont nous sommes si fiers vis-à-vis du reste du monde.
Je ne peux que vous recommander de lire le livre de Zimmern,  je ne peux pas le citer en entier. Il le mériterait pourtant, il n’y a rien à jeter.
Tous les mécanismes sont décrits et leurs finalités.
A  avoir la nausée.
En 2014, 15 ans plus tard, rien n’a changé. Je peux vous le certifier.
Le redressement fiscal est toujours kafkaïen et mortel pour celui qui conteste.
En 15 ans, les contrôles se sont juste intensifiés et multipliés par X.

Un avenir radieux vous attend !

Emmanuel Bolling

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Connivences (vidéo)

Bonjour,

Attention : Erratum, il faut entendre 4 millions de blessés en 14-18 et non 400.000

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

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Ainsi donc, c’est la guerre

Cet homme monstrueusement assassiné, c’est la guerre.

Il semblerait que d’un côté il y ait nous les gentils, les humains, le cœur sur la main, la civilisation quoi, de l’autre les barbares, les assassins, les monstres assoiffés de sang qu’il nous faut, à coup de bombes, tuer jusqu’au dernier.

C’est possible que ce soit comme ça. C’est possible aussi que ce soit autrement.

Tous les jours je constate que la vérité n’est pas fatalement du côté des apparences, que le gentil inspecteur des impôts œuvrant pour le bien public et son bras séculier le juge plein d’humanité sont en réalité de sombres crapules organisées en bande pour mentir et piller les gens ordinaires qu’ils font au préalable passer pour des tricheurs, alors qu’il ne s’agit la plupart du temps que d’entrepreneurs qui se défoncent jour après jour pour survivre et qui ne correspondent en aucune manière au tableau que brossent d’eux ces gentils pillards au dessus de tout soupçon.

En 1973, je me suis fâché avec un ami que mes propos avaient choqué.

Je prétendais alors que nous allions avoir, dans les années qui suivaient, une guerre qui nous opposerait aux arabes. Je lui expliquais que la cause en serait le pétrole. Je trouvais que le pétrole aurait dû être déclaré patrimoine mondial et, après paiement des frais d’extraction, être distribué dans tous les pays en fonction du nombre d’habitants, à charge pour eux d’en faire éventuellement commerce ensuite.

J’affirmais qu’il était illégitime de le payer à quelques uns qui par chance étaient assis dessus.

Ma conviction tenait au fait que la manne de cette matière première, contrairement à ce qu’avait été pour nous le charbon, n’était pas bénéfique à tous les peuples concernés par sa présence mais captée par une minorité qui nous singeait tout en laissant leurs populations dans l’ignorance et la misère.

Je ne nous trouvais pas très honnêtes dans cette affaire, largement voleurs déguisés, je trouvais probable que cela se voit rapidement.

En 1973, une chose est sûre, je me trompais de 40 ans. En 2013 la même théorie aurait-elle été plus pertinente ?

Est-ce à dire que ces barbares sanguinaires pourraient être  autre chose que des monstres psychotiques qui ne pensent qu’à tuer et à mourir ? Qu’ils tenteraient de régler des comptes que nul n’envisage de régler pacifiquement ? Je ne sais pas.

Je suis pris au dépourvu par la violence physique, je suis un non violent. Je reproche à la violence d’être une fausse solution, d’entraîner la violence comme chacun le sait, d’être un cercle vicieux infini.

Pour tout vous dire, je la trouve inopérante parce que limitée, limitée par sa consommation d’énergie qui ne manque pas de fragiliser le violent quand il est dans sa phase inévitable de récupération.

Nous savons tous que la violence est stupide. Cependant, notre histoire fait de nous des sortes de champions du monde d’assassinats guerriers mal venus de critiquer les autres, mais bon.

Par contre, pour moi, la force intellectuelle est illimitée. L’esprit qui tente de convaincre a le temps pour lui, il opère dans le calme. S’il a raison, tôt ou tard, il en fera la démonstration et tous l’accepteront.

Alors, mon réflexe par rapport à cette guerre est la suspicion.

Je cherche à ne pas me faire balader par des clichés ou des émotions dont la violence ne m’épargne pas.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire cette guerre, je dis qu’avant il est urgent de connaître les vrais motifs de l’ennemi potentiel, que ce n’est qu’à cette condition que, si on doit la faire, nous pourrons peut-être la gagner.

Si les motifs de l’ennemi sont moins stupides que ce que l’on nous laisse supposer, alors il n’est pas impossible que la discussion doive s’engager en lieu et place du bain de sang à venir.

Dans tous les cas – est-ce le hasard, une malédiction, ou une logique politique ? – c’est encore un socialiste qui déclare pour notre compte un conflit dont le terme paraît lointain, difficile et pas piqué des vers.

Je pense aussi à cet homme mort inutilement, vraie victime de tout et de rien, je pense à ses parents qui perdent ce fils, à ses proches, à ses amis, il va leur falloir beaucoup de courage pour ne pas crier vengeance.

Quant à ses ravisseurs, stupides parmi les stupides, avaient-ils une autre solution, poursuivis par des milliers de militaires, que de se débarrasser de lui et de se fondre dans la population ?

Personne ne m’empêchera de penser que la réaction à ce rapt ignoble aurait pu être plus intelligente.

Bien cordialement. H. Dumas.

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RECETTE: COMMENT TRANSFORMER UN CONTRIBUABLE HONNÊTE EN MORT VIVANT.

RECETTE : COMMENT TRANSFORMER UN CONTRIBUABLE HEUREUX EN MORT VIVANT.

La spécialité de Bercy.

– Un inspecteur des impôts.
– Un contribuable lambda, de préférence une PME.
– Un bon gros redressement à la discrétion de l’inspecteur en fonction de ses objectifs personnels (primes, avancement, quota à atteindre ou même satisfaction «  du devoir accompli »).
– Des saisies, des contraintes, des sommations etc…

Durée : 2 ans environ (90% des redressés payent durant cette période pour sauver leurs entreprises!)
Dès les 2 premiers mois après un redressement « aux petits oignons », le contribuable honnête s’il conteste celui-ci, est transformé automatiquement en FRAUDEUR FISCAL et donc en MAUVAIS FRANÇAIS.
Il devient donc indéfendable et sa mort sociale est, elle aussi automatique.
Donc pour ces contribuables récalcitrants, laisser mijoter le temps qu’il faudra.
Cela peut aller jusqu’à 20 ans. Le résultat n’en sera que meilleur.
Rajouter de temps en temps un zest de saisie conservatoire personnel ou entreprise, saupoudrer éventuellement, en fonction de la résistance du contribuable de quelques sommations diverses.

ATTENTION :
Les sommations diverses donnent plus de résultat en période de Noël, voir le jour même de Noël.
La date du 31 décembre est aussi à retenir, elle donne aussi, d’après vos commentaires, de très bons résultats.
Eviter le Tribunal Correctionnel, il peut se révéler indépendant et pourrait gâcher votre recette. Il faudra, alors, impérativement passer au Tribunal Administratif.

Au bout de 13/16 ans, le contribuable le plus rétif aura perdu son entreprise et sera devenu un MORT VIVANT. Il sera ruiné (avec sa famille), il sera dépressif.
Il est donc à point.

Mon Conseil
Vous pouvez accompagner  le tout du Tribunal Administratif au moment opportun.
Celui-ci, comme le Rapporteur Public, est inféodé à Bercy (voir la rubrique ENA).

Bon redressement, n’hésitez pas, car comme vous le savez votre hiérarchie vous est toute acquise.

 

Recette trouvée sur  Macuisine-redessement-Bercy.fr

Emmanuel Bolling
PS: J’ai personnellement expérimenté la recette dans sa version longue avec le résultat prévu par Bercy…

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Mords les

Et bien voilà, nous y sommes. Cette nuit à Morlaix les agriculteurs ont incendié le centre des impôts.

Il y a déjà longtemps que je me posais la question : jusqu’où Bercy peut aller dans le vol, le pillage injuste de ceux qui travaillent ou possèdent au motif éculé de leur rendre un service inexistant, avant que tout pète ?

C’est fait.

Je vous avoue que je ne pensais pas que cela soit possible tant les moyens de rétorsion de Bercy sont puissants, tant sont nombreux ceux qui profitent du système.

Je comptais sur les générations à venir. Mais, le temps passe si vite, elles sont peut-être déjà là.

Tout le monde savait qu’il ne pouvait pas y avoir d’autre issue.

Le syndicat unifié des impôts va immédiatement monter au charbon et faire valoir son droit de retrait – de retrait sur nos comptes en banque bien sûr – .

J’espère que ces bretons ont des familles solides, pleine d’amour, car le sort de leurs responsables est scellé, chacun sait que : “Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté” (Guy Béart).

“Morfler à Morlaix” sera le titre de la grande vengeance fiscale à venir.

Ils ont craché sur le symbole, ils vont être crucifiés et au-delà, au moins dans la tête des technocrates de Bercy, de nos bureaucrates anonymes au pouvoir dans ce pays. Sauf si… d’autres se lèvent ailleurs la boite d’allumette à la main.

C’est grave et probablement irréversible.

Il faut que la démocratie soit bien malade, que le système représentatif soit complètement embourbé, que les privilèges indus soient honteusement apparents pour qu’un pays sombre dans la violence au point où y sombre la France, pour que ses enfants reniés partent guerroyer follement, que ses agriculteurs désespérés mettent le feu au symbole de l’oppression : Bercy.

Naguère certains avaient peur de la chienlit, nous y sommes.

La presse va se poser la question imbécile : mais que se passe-t-il à Morlaix ? La réponse est simple, rien de plus qu’ailleurs. Tout un programme à venir.

Si ce pays fonctionnait correctement les responsables de ce gâchis seraient amenés à rendre des comptes.

Je veux dire que les élus auraient à s’expliquer face à leur folie financière, à leur démagogie suicidaire, à leurs pillages journaliers, mais il n’en sera rien.

Car, une armée d’irresponsables – associés à leur insu au pillage à l’aide de deux outils pervers : l’exemption d’impôts, la distribution d’avantages indus –  est là pour masquer la réalité, au point que cette dernière est obligée de s’emparer de la violence pour être perçue.

Il sera évidemment inutile d’expliquer cela aux flics et aux magistrats qui vont s’emparer, avec délectation, effets d’uniformes et de robes, de cette affaire pour réduire au silence ces cris de désespoir. Ils vont frapper fort, très fort, c’est ça ou la mort du système qui les fait vivre, eux et les leurs.

Lundi sera difficile pour beaucoup, triste pour les rêveurs. C’était trop tôt dira-t-on plus tard aux émeutiers, quand le temps sera venu.

Ceux qui souffrent comme eux sont avec eux, pensent à eux, mais ils connaissent le prix à payer et la solitude qui va être la leur dans les jours, les mois et même les années à venir.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ce n’est pas la forme

Aujourd’hui, c’est le déluge chez moi dans l’Hérault et le Gard. Il se trouve que je suis 600 Kms plus à l’Ouest où il fait un temps de rêve, température de 30°, ciel bleu, pas un nuage, brise modérée, mer lisse – un miroir – tout est calme, beauté et volupté. Quelle injustice !!!

J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir prendre la route la semaine dernière, avant que la police météorologique m’assigne à résidence, m’obligeant à partager le sort humide de mes voisins habituels.

Ah bon, j’exagère ? La police météorologique n’a pas encore été mise en place par nos députés liberticides, ouf…

Bon, voyons un peu les zones où il fait bon vivre dans cet extraordinaire espace que d’aucuns appellent la France, qui bientôt sera une prison à ciel ouvert dont ni nous, ni nos biens évidemment, ne pourront entrer ou sortir.

La banlieue

Mauvaise pioche. A déconseiller formellement. Non seulement elle est inaccessible, mais rien n’y marche. Ne vous laissez pas abuser, même si effectivement les mariages sont encore très festifs. L’argent y coule à flot, mais c’est de l’argent sale, sans doute des billets tout froissés voire même déchirés. Les riches n’y paient pas d’impôts. Les alcotests sont rares. L’école n’est pas obligatoire. L’Education Nationale a abandonné le terrain. Tout les gens se tapent dans la main quand ils se rencontrent, mais ils parlent bizarre. Ils sont mal habillés par Décathlon. Il n’y a pas de contrôleurs du fisc. Mais surtout, ils se tirent dessus les uns les autres à coup de kalachnikov. Là, danger de mort. Ailleurs on meurt aussi, mais ce n’est pas pareil. Ce n’est pas là qu’il faut aller. Et puis, leurs curés sont fous, alors que les nôtres…. Leurs extrémistes sont fous aussi, alors que les nôtres… Et puis, impossible de les reconnaitre, ils sont tous pareils.

Paris, le 16ème

Pire que tout. Il n’y a que des riches ou des déguisés en riches. Impossible de faire la différence entre les deux. Chaque réverbère cache un agent du fisc qui note les plaques minéralogiques des “Porche” et des “Ferrari”, des “Twingo finition luxe”. Les gens ne se parlent pas, ils se la pètent à la place. Le café est hors de prix, on ne peut pas rentrer dans les boites. Les immeubles sont hauts, les rues sont étroites, les habitants sont tous pales, y a pas de soleil. L’été c’est vide, y a personne. C’est rempli de nanas au volant, la galère. Quand y en a, les boutiques sont sinistres, les boutiquiers aussi. Ce n’est pas bon comme endroit. En règle générale, ce n’est pas bon que les autres vous croient riche, surtout si c’est vrai, c’est ça qui les travaille dans ce quartier. Faut pas y aller.

Paris, le reste

C’est la campagne, le bruit et le trafic en plus. Que des paysans abrutis par la densité. Ou alors partout des bus remplis d’étrangers. Impossible de circuler, de se garer. Que des gens prêts à mordre. Ce n’est pas rigolo “Paris, le reste”. Impossible de s’arrêter, il faut marcher ou rouler. Ceux qui s’arrêtent sont par terre, ça n’a pas l’air de leur réussir. Il parait que l’air est empoisonné. Globalement c’est dur, pas marrant. Quoiqu’on fasse on est d’abord entassés. Faut pas y aller.

La province à la ville et à la campagne

Faut être du coin. Sinon ils vous regardent en coin. Faut bien parler l’accent. Faut connaître par cœur la vie de ses ancêtres, y a pas intérêt à compter trop d’alcooliques ou de ratés parmi eux. Attention, si vous ne connaissez pas par cœur l’histoire de votre famille ou la votre, les autres, eux, ils la connaissent. Le soir y a rien à faire, la journée pas grand-chose. Le but c’est de monter à Paris. Vous voyez la liaison… En province tout est moyen, les cadors sont à Paris. Tout le monde se connait, s’épie, se dénigre, lourd comme ambiance. Faut pas y aller.

La montagne.

Faut être guide de haute montagne ou prof de ski. Les autres sont à peine supportés. Faut dire que le montagnard qui n’escalade pas est probablement un péteux, et les péteux on n’aime pas ça à la montagne. Le vertige, quel vertige ? Il faut trois plombes pour aller d’un endroit à l’autre, les routes sont toutes tordues et pleines de fous du volant. Et puis, y a rien à foutre, pas de boulot. Rajoutez à ça qu’il fait froid, qu’il pleut ou qu’il neige tout le temps. C’est pas pour les gens normaux la montagne. Faut pas y aller.

La mer.

Là, c’est uniquement pour les pêcheurs. La mer, les vagues de 10 mètres, si vous n’aimez pas, c’est pas bon pour vous. Le mal de mer, quel mal de mer ? Vous ne seriez pas un peu péteux ? La mer c’est pour les hommes, les vrais. Si vous voulez parler du bord de mer, passez votre chemin. Quand on vit à la mer, on a les cheveux salés, la peau toute marron et ridée, les yeux bleus qui fixent l’horizon, un point c’est tout. C’est comme la montagne la mer, c’est pas pour les minables. Faut pas y aller.

Pas facile tout ça, hein ?

Le mieux est de rester chez soi, entre soi. C’est ce que nous proposent les hommes politiques en pointe, ceux qui comprennent ce pays, ceux pour qui nous allons voter demain.

Une fois au pouvoir ils vont virer les étrangers, fermer les frontières, cultiver la médiocrité en famille. Vous pourrez rester chez vous, ce sera même obligatoire.

Un programme gérontologique.

Je vois bien le slogan gagnant de la prochaine campagne électorale : “Vieillards et vieillardes de France votez gérontologique, votez sécurité, votez “machine”, votez pour la France de votre paisible euthanasie.”

Oui, excusez-moi,  je suis légèrement en colère. J’ai des enfants jeunes, des petits enfants encore plus jeunes, j’aimerais qu’ils soient libres comme je l’ai été.

J’en ai marre de voir l’éducation nationale les castrer, la bureaucratie les étouffer, les minables les dépouiller.

La France est une nation majoritairement âgée, ses dirigeants ne savent-ils pas que pour les personnes âgées le pire qui puisse arriver est de se replier sur soi, que c’est le début de la fin ?

Il en est de même pour un pays âgé, l’isoler c’est le tuer.

Alors, merde à tous ces médiocres qui se sont mis en bande organisée pour piller ceux qui travaillent, ceux qui ont de la valeur par eux-mêmes, par ce qu’ils représentent ou possèdent. Merde à tout ces médiocres qui, face à la faillite qu’ils ont provoqué, ont maintenant la prétention d’isoler ce pays dans le seul but de continuer leurs exactions hors de la vue du reste du monde.  

Bien cordialement. H. Dumas

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Le régime présidentiel : l’escroquerie du siècle

Le Général De Gaulle a mal vécu son andropause. Il a été assailli par des bouffées d’orgueil. Un grand garçon comme ça, qui s’est dépensé sans compter pour faire croire que la France n’avait pas perdu la guerre, allant même jusqu’à prétendre qu’elle l’avait gagnée, quel malheur ce caprice de fin de vie qui nous a entrainé dans un régime présidentiel.

Qui peut raisonnablement croire qu’un homme ait la compétence et la disponibilité nécessaire pour s’occuper seul de tout un pays de 60 millions d’habitants ?

Voyons, à 70 ans, âge auquel De Gaulle  a accédé à cette fonction, je peux en parler en connaissance de cause, le temps de travail effectif est de 4 à 6 heures par jour. Pendant pratiquement vingt heures le vieillard s’économise, impossible de faire autrement.

Le souvenir que j’ai De Gaulle ce sont ses voyages en province où il renouvelait, 20 ans plus tard, ses marches triomphales de 1944. Il levait les bras au ciel, la population se pâmait, j’en faisais partie. Aujourd’hui la chose me parait guignolesque.

Tout cela ne serait qu’anecdotique s’il n’avait pas mystifié le pays au point de lui faire croire que lui et lui seul menait les affaires.

Ce mensonge fut mortel. C’est à partir de lui que, par un référendum en plein brouillard, les français se sont équipés d’un Président de la République élu au suffrage universel, dépositaire de tous leurs espoirs, monarque absolu ayant la prétention d’avoir seul en charge la vie de chacun de nous.

Comment peut-on croire à de pareilles balivernes depuis plus de 50 ans ?

Ce quiproquo empoisonne la vie de notre pays, le rend “ingouverné”, en fait une dictature administrative invivable, incapable de solutionner les problèmes de sa population, de répondre à ses aspirations.

A froid, je crois que tout le monde peut comprendre que le Président de la République est un homme ordinaire, normal – on nous a même fait récemment des cours du soir à ce sujet – que, largement pris par ses obligations de représentation, il ne lui reste que très peu de temps pour manger, boire et dormir – baiser c’est même pas sûr – alors nos problèmes : vous imaginez….

Qu’il s’appelle de Gaulle ou Hollande, il ne peut que faire semblant.

C’est là que les choses se corsent. Faire semblant de gouverner pour un Président de la République qui a tout les pouvoirs c’est confier ses pouvoirs à des décideurs occultes, invisibles. Car, s’ils étaient visibles, toute la mascarade serait démasquée.

Conclusion : la réalité du pouvoir est confiée à l’administration, organisation invisible, anonyme, incolore et inodore. 

C’est de cette organisation structurelle que l’ENA tient son pouvoir et non de je ne sais qu’elle fraternité ou camaraderie qui ne sont pas plus présentes ici qu’ailleurs. C’est le régime présidentiel qui fait le lit des énarques, il faut en être conscient.

Résumons-nous :

La potiche Président de la République apparait dans son théâtre de marionnettes comme le sage, l’ultime et total décideur. Les spectateurs, les français, croient évidemment au spectacle qui leur est fourni. II faut dire que les artistes et tout le théâtre lui-même, du directeur aux machinistes et au dernier figurant, foutent le paquet dans les décors.

Le bon peuple applaudit à tout rompre ou siffle un bon coup, selon l’humeur. Mais il ne doute pas de la véracité de la scène. Alors que tout est faux, c’est du toc.

La réalité est que l’administration possède la totalité du pouvoir. Qu’ainsi la démocratie, soi-disant idéalisée par l’élection du Président de la République au suffrage universel, est en fait annihilée par cette élection.

Donc, l’administration décide, la potiche présidentielle incline légèrement la tête, les décisions sont expédiées dans les tuyaux, à charge par la bureaucratie de nous les imposer, par la force s’il le faut.

L’organisation part de la tête vers la base, il s’agit d’une dictature.

Certains sont assez naïfs pour imaginer qu’une dictature pourrait être “éclairée”. Qu’elle erreur !!! Erreur qu’ils font régulièrement et dont ils paient toujours cash et cher les conséquences, au point que l’on peut se demander à quoi sert l’expérience.

La dictature rénovée qui est en train de leur arriver sur le coin du nez ne va pas être piquée des vers.

La démocratie, ce seraient les électeurs, c’est-à-dire nous, qui choisirions nos représentants, puis ce seraient eux qui mettraient en œuvre la politique que nous aurions choisie.

Nous avons déjà vu, lors d’un précédent billet, qu’il va de soi que les candidats devraient s’engager sur un budget, être responsables de leurs engagements et sanctionnés en cas de non respect de ces engagements.

Ainsi, l’organisation politique de la France serait une démocratie partant de la base vers la tête.

Le Parlement serait le lieu de décision. Le Président de la République resterait la potiche qu’il est, mais au moins les choses seraient claires, le pouvoir ne serait pas entre des mains occultes, et personne ne pourrait rêver tout éveillé à un dictateur idéal.

Mais bon, nous ne prenons pas ce chemin. C’est pourquoi demain sera plus torride qu’aujourd’hui, de ce point de vue les prévisions météorologiques pourraient voir leurs simulations s’épanouir en politique, à la surprise des météorologues.

Chacun comprend la trahison ultime des socialistes qui ont gardé ce régime présidentiel, une petite minorité d’entre nous regrette les libéraux qui l’ont toujours combattu.

Bien cordialement. H. Dumas

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