Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

Interview de Patrick De Casanove – Président du Cerce Frédéric Bastiat (vidéo)

Bonjour,

Nous avons été reçu au Cercle Frédéric Bastiat à Dax, Patrick De Casanove son Président a bien voulu nous parler du Cercle évidemment, mais aussi, plus généralement, des médecins dans notre société, au titre de son activité de médecin généraliste.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La France est dans le côté obscur de la force

« La France souffre de son administration, du nombre d’élus, d’un système démocratique, d’un gouvernement et de ses collectivités territoriales gargantuesques et pourtant les administrations régaliennes comme la santé et la justice sont mises à mal par nos gouvernants . En France les privilèges ont la vie dure . La France  23eme pays le plus corrompu au monde  ; la France un des Etats les plus corrompus d’Europe, constate Transparency International; La  Justice Française  classée par la commission européenne pour la justice 37ème sur 43»
La France est devenue un pays mafieux et corrompu , son administration fonctionne comme la Mafia .Beaucoup de citoyens et journalistes naissent aveugles , et ils ne s’en aperçoivent que le jour ou une bonne vérité leur crève les yeux. La démocratie , médiocratie, française a atteint ses limites , il faut impérativement apporter les changements nécessaires. Tout cela nuit au développement économique!
Impossible n’est pas français mais imposable oui
!

Une Réflexion personnelle donc non exempte de critiques, d’un homme de terrain que je vous soumets. Dire la vérité est un acte révolutionnaire, ce n’est pas pour me déplaire. Qui est Richard ARMENANTE= Cliquez ici : http://injustice.blog.free.fr/public/Cv_RA_1_page_Communication_15_MAI_2013.pdf
Résumé du combat judiciaire de Richard ARMENANTE en 15 lignes = Cliquez ici :
http://injustice.blog.free.fr/public/Resume_Combat_judiciaire_de_Richard_ARMENANTE_en_15_Lignes.pdf
Réflexion d’un citoyen face à l’injustice = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :    https://temoignagefiscal.com/reflexion-dun-citoyen-face-a-linjustice/  

Indignons-nous != Mon objectif n’est pas de critiquer tel ou tel mais de mettre en évidence la nécessaire obligation de modifier un système français qui détruit, pénalise nos TPE-PME et en particulier les innovantes détentrices de brevets et notre agriculture. J’ai exporté dans le Monde entier, j’ai donc pu apprécier les autres démocraties comme le Canada par exemple. J’ai eu à résoudre des conflits dans le monde mais en France l’administration et en tout particulier l’administration judiciaire, fiscale sont les 1ers ennemis de l’entreprise (TPE-PME) contrairement à ce que j’ai pu constater au CANADA ou en ALLEMAGNE. Quand j’ai créé une société au Canada il y a + de 30 ans, l’administration canadienne m’a téléphoné pour que l’on se rencontre afin de nous apporter leur soutien et des solutions pour mon développement. En France personne ne vous téléphone. Il ne faut pas oublier ce chiffre : 80% de notre jeunesse a comme 1er Rêve d’être fonctionnaire, tout est dit ou presque.

Venons-en donc à La France ; si l’on se dit que c’est simplement un pays dans lequel, en un peu plus d’un an, on a tiré sur la rédaction d’une revue et les passagers d’un train, fait exploser une usine , décapité son directeur ,  tiré sur des passants dans la rue, dans un café, dans un restaurant, dans un stade et dans une salle de concert , finalement un camion fou à Nice assassinant 84 personnes + de 100 blessés, on peut facilement penser qu’il s’agit d’un pays la France ,situé du côté obscur de la planète mentale.
En effet il faut que certaines démocraties occidentales sortent du côté obscur dont la France est tombée. La France ne fait plus rêver. Liberté et égalité n’est plus qu’un rêve actuellement en France, il nous reste la fraternité et cela nous permettrait de faire évoluer la médiocratie française. La France un pays dirigé par des politiques de combines et des comportements dignes de la maffia qui rendent les citoyens aveugles. En France l’injustice est un métier. Pour croire en la justice en FRANCE il faut beaucoup d’humour car La vérité est sans pitié pour les services judiciaires français  à bout de souffle (dixit certains Magistrats qui osent enfin parler).

Liberté et égalité ne sont plus qu’un rêve actuellement, il nous reste la fraternité et cela nous permettrait de faire évoluer la médiocratie française. Il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est le changement. Certains politiques veulent ressembler à Jésus, mais ils ne savent pas faire des miracles. La France un pays dirigé par des politiques de combines et des comportements dignes de la maffia qui rendent les citoyens aveugles.
“Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir …arrête le pouvoir.” Montesquieu….
La France une démocratie, le monde entier en rit. La France est une médiocratie, un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme. Il faut arrêter de rêver. Pourquoi des français deviennent des terroristes ? Et pourquoi ces jeunes s’en prennent aux citoyens et pas aux politiques. ???
Parmi les grands pays européens, l’Allemagne occupe le 17e rang mondial et la France… le 75e. La France ne fait plus rêver, l’injustice est devenue un métier !=Pourquoi : Le Mensonge et la tricherie en France détruisent à petit feu l’économie et la justice , La  Justice Française  classée par la commission européenne pour la justice 37ème sur 43 pays européens derrière l’Azerbaïdjan (et le non-respect des droits de l’homme en France , mais quel dirigeant politique s’indigne ?) ,La France est une démocratie qui n’évolue pas, donc soumise à la médiocrité des Hommes , Les contre-pouvoirs médiatiques n’existent pas en France .En conclusion , La France ne peut être sauvée que par les insoumis que nous serons.

Rappel= « La France est devenue peu à peu un pays maffieux et son administration fonctionne comme la maffia : « L’enfer fiscal, judiciaire et règlement de compte ». Oui l’injustice et l’incompétence règnent en maître en France dans le contrôle fiscal et les services judiciaires. On vous tue gratuitement. (Les langues se délient et les lanceurs d’alertes sont de ++ nombreux pour témoigner) »

Un ouvrage résume assez bien la situation « Pilleurs d’ETAT »réalisé par M. Philippe PASCOT, il recense tous les abus légaux dans lesquels se vautre sans vergogne la classe politique française : salaires exorbitants, exonération d’impôts, retraites douillettes, passe-droits et autres petits arrangements entre amis, le tout dans le cadre d’une loi faite sur mesure et qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Des faits et des actes révoltants, mis à jour sans concession mais sans esprit partisan, dans le seul but du droit à l’information pour tous.” M. Philippe PASCOT nous entraine à la découverte de ce que nos élus cachent sous le tapis de leur exemplarité affichée et de leur moralité élastique quand elle touche à leurs privilèges. Il démontre à travers des faits concrets que le système lui-même, dans son immobilisme calculé, je vous invite à écouter l’interview =
Cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=ff-1t8p2eAo.
Merci M. Philippe PASCOT !
Biographie de l’auteur : Maire adjoint d’Évry auprès de Manuel Valls puis conseiller municipal, ancien conseiller régional, Chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot a 25 ans de vie politique derrière lui et a fréquenté la plupart des élus politiques de premier plan. Il milite pour une transparence totale de l’exercice politique et est engagé dans de nombreux combats de société (gaz de schiste, dons d’organes, création d’un orchestre philarmonique dans la banlieue de Kinshasa…), ne peut donner naissance qu’à des dérives illicites ou légales mais toujours totalement immorales ! Si tous les élus ne sont pas pourris, beaucoup sont complices… Cet ouvrage recense tous les abus légaux dans lesquels se vautre sans vergogne la classe politique française : salaires exorbitants, exonération d’impôts, retraites douillettes, passe-droits et autres petits arrangements entre amis, le tout dans le cadre d’une loi faite sur mesure et qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Des faits et des actes révoltants, mis à jour sans concession mais sans esprit partisan, dans le seul but du droit à l’information pour tous.

Au-delà de cet ouvrage en lui-même révélateur des pratiques de nos “Chers” vieux donneurs de leçon en tous genres….Les commentaires sur le net sont révélateurs d’une envie de révolte pour faire oublier cette comédie qu’a été 1789. Ou pour terminer le travail pour supprimer les privilèges intolérables. Il serait préférable de dénoncer , de combattre les politiques et les administrations qui abusent du pouvoir que leur accorde notre médiocratie plutôt que de réduire les libertés et les revenus en particulier de ceux les plus en difficultés , cela rappelle une période nauséabonde .

*Nos concitoyens sont aveuglés par des médias collabos de la médiocrité dans des politiques de combines. Les médias de + n’ont plus le goût de l’absolu. Il ne faut rien attendre d’eux, seul MEDIAPART et des médias sociaux ont commencé la révolution journalistique, La vérité ne peut plus être enfermée, je vous invite donc à lire ou relire « Les contre-pouvoirs médiatiques n’existent pas en France « = Cliquez ici : https://www.temoignagefiscal.com/les-contre-pouvoirs-mediatiques-nexistent-pas-en-france/.

Il est donc impératif de réorganiser le fonctionnement de la démocratie et des administrations ; Il y a trop de fonctionnaires globalement et pas assez dans certaines administrations régaliennes. Par exemple la France a le double de fonctionnaires que l’Allemagne, mais la France a trois fois moins de magistrats que l’Allemagne. Donc de la bonne gestion est + ++ que nécessaire et des économies à faire au préalable de faire des réductions sociales et familiales. La réalité de la mauvaise gestion de la France, ce ne sont pas les niveaux de  salaires et le smic en particulier qui en sont la cause. Des % et des chiffres qui parlent = La masse d’impôts de taxes en France en 2014 que payent les entreprises est de 300 milliards d’€ (source commission assemblée nationale) et en Allemagne seulement 200 milliards d’€ alors que l’Allemagne a plus d’entreprises et la population est de 80 millions d’Habitants. Il va être difficile de corriger cet écart d’autant que d’autres taxes et  impôts, comme l’écotaxe, TVA+, taxes essence en ++, etc, vont augmenter le niveau des impôts et taxes en France. Des efforts ont été réalisé en 2015 pour baisser les charges, mais cela bénéficie fortement aux Grandes entreprises, de plus le système de réduction est complexe. En fait ce ne sont pas les salaires qui sont en cause dans les difficultés de la France mais les charges qui pèsent sur les entreprises et les TPE-PME innovantes et agricoles en particuliers. Les multinationales d’état (comme Peugeot, Veolia, EDF, SNCF, ENGIE, Air France ….) sont moins touchés, elles s’arrangent avec des combines et financement d’état. La France à 90 fonctionnaires pour 1000 habitants et l’Allemagne 50 pour 1000 habitants. Mais dans des secteurs importants comme la justice l’Allemagne a 3,5 fois plus de fonctionnaires.  Donc ce que cherche à faire les Elus  qui dirigent La France c’est de faire baisser les salaires du privé, pour rendre compétitives les entreprises avec la complicité des Grands groupes sans rien changé au fonctionnement de l’ETAT et ses privilèges. Le chômage est donc en effet une variable d’ajustement de cette politique qui fait baisser les salaires du secteur privé. Pourtant L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent privé !

En conclusion :
-L’esclavage de la classe d’en bas est rétabli.
L’avenir de la France décidé par les politiques qui vont à la facilité , est dans le tourisme de masse ou il faut une main d’œuvre à bas prix. Nos politiques ont abandonné l’idée industrielle, l’innovation et les TPE-PME innovantes
Comme disait un avocat, la vérité est dans les injustices, cette vérité là est la seule qui compte, elle est même à l’origine du mot Avocat « ad vocatus – Au secours ! », elle en est le moyen « ad vocare- parler pour ! ». La vérité judiciaire n’existe pas, car la justice n’a pas pour but de dire la vérité, la justice doit seulement la rechercher. Mais trop peu de fois les services judiciaires, l’administration recherchent la vérité .Enfin, un grand avocat ne va pas à la facilité, il cherche la vérité non l’intérêt, quand le malade est grave le médecin est grand.
-La France qui donne des leçons au monde entier. Pendant que certains parlent de la paille qu’il y a chez le voisin, ils ne voient pas la poutre qu’ils ont chez eux en France. Quand mon doigt montre la lune, les politiques et La Presse indiquent aux français de regarder le doigt.

Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous avez portée à cette réflexion, dont le but est de sortir la France du ce côté obscur de la force pour la prospérité de tous.
Richard ARMENANTE 0688734504 / Mon Histoire d’un pillage, violation des lois , des droits et des droits de l’homme, et corruption en France= Mon Blog:
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CONTRÔLES FISCAUX ET RSI: POUR BEAUCOUP LA MORT EST AU BOUT DU CHEMIN.

dap

Bercy a procédé à des redressements fiscaux portant sur 21,2 milliards d’euros en 2015

Regardez la mine sérieuse mais réjouie de nos deux ministres, planqués depuis des lustres dans la fonction publique, en nous annonçant cette superbe nouvelle : l’augmentation exponentielle des redressements fiscaux grâce à eux, à leur volonté de fer, jamais démentie,  de « justice sociale ».
(Ils doivent haïr ceux qui réussissent à faire fortune grâce à leur travail !)

Comme à la fin de l’Empire Romain, l’Etat veut combler ses déficits abyssaux par une fiscalité confiscatoire et mortelle pour ses forces vives.
Cette fiscalité écrasante fut une des causes de la chute de Rome.
Les citoyens romains, ne croyant plus dans leurs empereurs successifs, occupés dans leurs luttes de pouvoirs, et étant saignés à vif par les impôts pour le seul profit d’une oligarchie, beaucoup accueillirent les invasions « barbares » avec soulagement.

Nos dirigeants uniquement préoccupés par leur lutte pour le partage du gâteau et ne voulant en aucun cas ralentir les dépenses qui peuvent assurer leur réélection en favorisant financièrement leur électorat courent allégrement vers le précipice dans lequel ils vont jeter la France et ses citoyens.
Tous confondus.
Nos dirigeants, ignorants des avertissements de l’Histoire,  ne voient pas le danger, ou veulent l’ignorer, se croyant à l’abri.
Les citoyens français, comme dans le conte du joueur de flute, suivent nos élus sans s’interroger sur la destination finale.
Le cerveau lavé par la musique de la flute, c’est-à-dire la propagande officielle, relayée tous azimuts par les médias, nos concitoyens hypnotisés vont se jeter en chantant dans l’abime.

80% au moins des français vont donc se réjouir de l’annonce de nos deux duettistes sans se douter que pour beaucoup (plusieurs milliers par ans) d’hommes et de femmes cela va représenter un redressement mortel.
Ils seront  condamnés à mort par le fisc.
Peu importe qu’ils ou elles soient innocents.
Pour Bercy chaque contribuable qui paye des impôts est coupable de fraude au détriment de ceux qui en sont exemptés.
Bercy a fait sienne la parole du légat du pape, Arnaud-Amaury, lors de la croisade contre les cathares, devant Bézier : « Tuez- les tous, Dieu reconnaitra les siens. »
Ils condamnent donc, par des redressements farfelus et mensongers (je ne parle pas ici des redressements réels et mérités) une petite partie de sa population à la mort.
A la mort sociale et quelquefois au suicide.
La mort sociale, je l’ai vécue et je la vis toujours.
On ne s’en remet pas.
(Vous pouvez toujours lire, si vous avez le temps, sur le blog trois articles que j’ai écrit sur le sujet : La mort sociale 1,2 et 3.)
J’ai eu la chance de garder ma famille intacte.
Ruinée, meurtrie mais elle ne m’a pas abandonné dans ma descente.
D’autres n’ont pas cette chance et se retrouvent seuls et avec unique ressource le RSA.
D’autres encore, psychologiquement  plus fragiles se donnent la mort.

Ces morts-là ne sont pas comptabilisés.
Elles n’existent pas officiellement.
Tout le monde, par lâcheté, les passe sous silence car on ne veut surtout pas les voir dans notre faux monde des Bisounours.
Les médias, viennent à peine, alors que cela dure depuis des lustres, de se rendre compte du nombre (affolant) de suicide chez les agriculteurs: 1 tous les deux jours.
Une moyenne de 700/an. Une paille!

Si on additionne, aussi, les petits patrons qui mettent fin à leur jours à cause de RSI, URSSAF ou FISC ( là,  encore les chiffres doivent être “Confidentiel Defense” car ils n’existent pas non plus.), le total cumulé des gens qui se tuent à cause des abus de certaines des Administrations de l’Etat qui possèdent ses propres moyens de coercitions, hors bien sûr de tout contrôle judiciaire et qui possèdent sa “propre” justice (Tribunal Administratif et TASS) on devrait bientôt dépasser d’ici quelques années, le nombre des tués sur la route.

…”180 artisans et petits chefs d’entreprise se donnent la mort chaque année, ce dont personne ne parle jamais. Un seul postier met fin à ses jours et la presse et la télévision dissertent largement sur le sujet… Mais un petit artisan au fond de sa province, quelle importance, n’est-ce pas… Après tout ce n’est qu’un salaud de patron…Il n’avait qu’à mieux calculer…“… Extrait tiré d’un article de Jacques Clouteau dans Contrepoints.

Une autre estimation en donne le double. 

Messieurs les énarques, continuez, Bercy doit encore faire mieux l’année prochaine.
Il faudra au moins doublez votre chiffre.
La France compte sur vous!

Emmanuel Bolling

 

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Génocide économique

Le drame des dictatures est qu’inévitablement le dictateur finit par massacrer sa propre population. C’est même à cela qu’on les reconnait.

La dictature des hommes de l’Etat français en est là.

Les 21 milliards de sur-impôt prélevés par Bercy sur le monde économique sont l’équivalant de milliers de bombardements. Un carnage.

Bercy lui-même considère que seuls 12 milliards de cette somme seront réellement encaissés. Bercy est optimiste, ce n’est sans doute que 6 ou 7 milliards qui seront peut-être encaissés.

Non pas, comme le prétend Bercy, parce que les entrepreneurs auraient des conseillers avisés et malins, mais tout simplement parce que le redressement fiscal met — 90 fois sur 100 — l’entrepreneur en faillite et que sa ruine ne permet pas au fisc de percevoir son redressement. Les redressements annulés devant le tribunal administratif sont une infime minorité.

Ces chiffres propagandistes annoncés par Bercy veulent dire quoi ?

Tout simplement qu’environ 15 milliards sont réclamés indûment. Que les personnes ou sociétés concernées par ces sommes sont innocentes ou fragiles.

Que dirait-on d’une police qui incarcérerait 70% d’innocents ou fragiles ? N’est-ce pas là une dictature ?

Il faut avoir présent à l’esprit la zone de non droit qu’est la justice fiscale pour bien comprendre le drame qui s’abat sur ces 70% d’innocents fiscaux, de fragiles  économiques, répertoriés, reconnus, à qui il ne sera jamais rendu justice.

Ils ont reçu en 2015 une notification de redressement.

Rappelons les conditions illégales, contraire à la constitution, de cette notification placée sous le défunt régime des lettres de cachet.

Contrairement aux poursuites judicaires démocratiques — où nulle condamnation ne peut être prononcée autrement que devant un juge, en audience publique, et certainement pas directement par les forces de police — ici l’enquêteur émet la sanction.

C’est le contrôleur fiscal qui édite lui-même la notification ou condamnation.

Dès sa réception, la notification est exigible. Commence alors la valse inutile des recours.

D’abord l’esclave fiscal devra demander grâce à son maître.

Cette démarche appelée recours préalable est obligatoire. Elle consiste à développer auprès de la hiérarchie du contrôleur les arguments qui pourraient permettre de contester le redressement. Pas question de les évoquer directement devant un tribunal.

Il ne manquerait plus que ça, que l’on puisse avoir la trace de la folie totale de certains redressements. D’ailleurs vous remarquerez que les statistiques se taisent sur le différentiel entre les redressements édités et les remises après recours préalable.

Puis viendra la désespérante course judicaire devant les tribunaux administratifs. Elle sera longue, entre cinq et dix ans. Couteuse et inutile. Elle est perdue d’avance, ces tribunaux n’ont ni la compétence ni la volonté de rendre la justice en matière fiscale. Quelques fois, sur la forme, certains gagneront. Un peu comme ceux à qui le PV routier a été enlevé parce que la révision du radar n’avait pas été faite. Peanuts quoi.

Entre temps l’entrepreneur sera mort

Dès le début il aura dû fournir des garanties. Il est probable qu’il ne pourra pas le faire car, dans la plupart des cas, les entrepreneurs français, déjà surtaxés, n’ont pas de trésorerie fournie.

Donc, vont s’abattre sur lui, saisies conservatoires, hypothèques et garanties prises en tout genre par le fisc.

Foin de la présomption d’innocence, ces mesures vont convaincre son entourage professionnel et personnel qu’il est un fraudeur fiscal.

La plupart du temps, il va perdre ses clients, son banquier, sa femme et ses enfants. Il est socialement mort. Sans doute pas loin de l’être physiquement.

Alors, je pose les questions essentielles

Comment des élus peuvent-ils se vanter d’un tel massacre d’innocents ? Comment la presse peut-elle le relayer fièrement ?

Comment une population peut-elle adhérer majoritairement à ce massacre ?

Jusqu’où ira la progression de ce pillage d’Etat que sont 75% des contrôles fiscaux, au service d’un Etat obèse et prodigue que rien ne semble pouvoir arrêter ?

Ces 75% d’innocents représentent 450.000 personnes par an, quand se regrouperont-elles pour faire entendre leur voix, faire connaître leur calvaire ?

Les bourreaux paieront-ils un jour ? Devrons-nous supporter, pour toujours, leur propagande et leur béate satisfaction, pendant qu’ils fournissent eux-mêmes les chiffres de leur forfaiture, le différentiel entre la casse et un semblant de réalité ?

Je n’ai pas les réponses, elles sont entre les mains des français et des françaises.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le capital (précisions)

Les retours, rapides et dignes d’intérêt, qui ont fait suite à mon billet précédent me font comprendre que je ne me suis pas expliqué suffisamment clairement.

Plus précisément, parmi les êtres vivants l’homme est le seul capable d’accumulation de grande envergure matériellement et intellectuellement. C’est son atout.

Cette faculté tient au fait qu’il a appris à transmettre.

Intellectuellement l’outil est la connaissance. Elle s’appuie sur le livre — sous toutes ses formes — qui est à la fois le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les bibliothécaires classent les livres, ce classement n’a aucune conséquence sur la connaissance. Les livres, tous les livres, sont le cumul intellectuel de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, l’homme vivrait quand même, mais différemment, plus près de ses vaches ou des bêtes sauvages de son environnement.

Il n’a pas manqué — et il ne manquera pas —  d’esprits totalitaires qui pour imposer leur vue brûlent les livres, tentent de faire table rase de la connaissance.

Ce sont les diversifications de la possession des livres qui assurent leur transmission à tous à travers le temps grâce aux bibliothèques publiques, mais aussi privées. Il n’existe pas de livres lus et de livres non lus, tous les livres participent à la constitution du cumul intellectuel de l’humanité.

Matériellement l’outil est l’économie. Elle s’appuie sur le capital — sous toutes ses formes — qui, lui aussi, est à la fois  le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les comptables classent le capital, ce classement n’a aucune conséquence sur l’économie. Le capital, sous toutes ses formes, est la richesse économique de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, mais là aussi elle rejoindrait le monde animal primaire.

Comme pour les livres, cycliquement les sociétés s’acharnent à détruire leur capital, elles disparaissent alors.

Et, comme pour les livres c’est la diversification des formes de possession du capital qui en permet la transmission. Il n’existe pas de capital dormant ou actif. Sous toutes ses formes le capital participe à la constitution du cumul matériel de l’humanité.

Me suis-je bien fait comprendre ?

Qu’il appartienne à quelques’uns, à tous, le capital est aussi indispensable à l’économie que le livre à la connaissance.

Ceux qui ne rêvent que de le brûler ou de l’émietter sont du niveau de ceux qui font des autodafés, de sombres cons.

Ceux qui le cultivent peuvent être certes des cupides, mais aussi de doux rêveurs qui le perdent ou des esthètes qui le respectent. Peu importe, ils apportent à tous.

Choisissez votre camp, il y a urgence. Bien cordialement. H. Dumas

 

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Le capital : ces fous qui le haïssent

Lorsque, autour de moi, j’entends parler du capital, la plupart du temps les bras m’en tombent tant ce qui est dit me catastrophe.

Pour clarifier le débat posons la question : le capital, c’est quoi ?

La réponse est simple : c’est le total des possessions, c’est ce qui établit les hiérarchies dans le monde vivant.

Les structures vivantes qui accumulent du capital sont reconnues plus performantes que celles qui n’en accumulent pas, elles sont aussi plus pérennes.

Ainsi, l’abeille ou la fourmi sont plus “civilisées” que la cigale imprévoyante, leurs sociétés sont considérées comme très avancées dans le monde animal.

L’homme fait la différence sur la planète non par quelque impulsion divine, mais parce qu’il a su accéder au capital dans des registres très étendus et de façon constante.

C’est ainsi qu’il a acquis un capital économique évidemment, mais aussi intellectuel, culturel, affectif, moral, philosophique, ce qui lui a permis de distancer à ce jour tous les autres êtres vivants. Rien de plus cependant.

Ce vaste et diversifié capital est la résultante d’actions personnelles ou collectives, mais il n’est la propriété de personne. Il fluctue au rythme des capacités de chaque homme ou de chaque groupe, indépendamment de leur volonté, uniquement en liaison avec les actions qui le favorisent ou celles qui le défavorisent.

Qu’il soit économique ou intellectuel, le capital est un marqueur impartial des comportements de chacun ou de tous.

Ceci posé, il faut reconnaitre qu’il est très convoité. Son apparence est si trompeuse que ce ne sont que quiproquos autour de lui.

Au niveau individuel

Certains de ceux qui le possèdent et tout ceux qui ne le possèdent pas croient dur comme fer qu’il est leur propriété ou celle de x ou de y. Très peu ont conscience qu’il n’est qu’un marqueur, que faute de le dupliquer celui qui en a la garde le perd. Que donc sa possession est une astreinte à son service, tous les jours, sans exception.

Ainsi, celui qui le vole est toujours déçu, il le perd irrémédiablement et très rapidement.

Au niveau collectif

C’est pire, le groupe qui en bénéficie a toujours beaucoup de mal à comprendre comment et pourquoi il le détient, donc à le conserver.

Cela tient au fait que le capital, possession du groupe, prend tout un tas de formes qui se concurrencent et se croient toutes essentielles à son développement.

Mais le capital, sous toutes ses formes, s’en fout. Que les conditions de sa croissance disparaissent, il part, tout simplement. Il abandonne le groupe qui reste occupé le plus souvent à se déchirer benoîtement sur le responsable de son départ, de sa disparition.

Aujourd’hui

Bien que j’aie le plus grand respect pour toutes les formes de capital, qui d’ailleurs plus ou moins sont en synergies, je suis de caractère plus attentif au capital matériel, tout en respectant le capital intellectuel, artistique ou moral.

Il y a lieu de se faire du souci

Le capital matériel est quelques fois défini, d’autres fois il est en attente de définition, il se présente alors sous la forme de la monnaie.

Les évolutions et transformations successives du capital s’appellent l’économie. L’économie a besoin de la monnaie.

Tout particulièrement du fait de la division moderne du travail qui augmente la durée de l’instabilité du capital entre deux formes finies, où pendant cette instabilité il ne peut qu’être monnaie.

Un grave danger menace le capital, parmi tant d’autres, c’est sa disparition pendant le temps instable où il vit sous forme de monnaie. C’est pourquoi la monnaie a, de tout temps, fait l’objet de surveillances les plus strictes possibles.

Pourtant, aujourd’hui, des apprentis sorciers qui n’ont pas compris la réalité du capital matériel, de son impérieuse nécessité, fabriquent à tour de bras de la fausse monnaie.

Ce faisant, ils détruisent le capital à l’occasion de son passage, instable mais obligatoire, par l’étape monnaie.

Cette destruction se répercute sur la globalité du capital. Comme ils le font à l’échelle mondiale, les conséquences seront mondiales.

Demain, le capital va fuir une grande partie de l’humanité, les conséquences sont incalculables, elles seront terribles. Privées de capital des sociétés iront de régression en régression, jusqu’à une disparition totale probable, au profit de celles qui auront construit et respecté leur capital.

Demain ce n’est pas une façon de dire, c’est vraiment demain pour ce que l’on appelle le monde occidental.

Bien cordialement.

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Le combat d’un homme ou la “Sécu” un genou à terre (vidéo)

A l’issue d’un engagement citoyen de cinquante ans, Claude Reichman, droit dans ses bottes depuis le départ, est sur le point de voir son objectif atteint.

Sa lutte contre le monstre bureaucratique le plus gigantesque, le plus perfide, le plus secret, le plus démagogique; le plus inique de la France : la Sécurité Sociale, est en passe de tourner à son avantage, c’est à dire à l’avantage de tous les français.

Nous avons recueilli son sentiment

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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En toute transparence

La procédure que j’ai engagée contre un Rapporteur Public en particulier, mais qui vise en réalité tous les Rapporteurs Publics et tous les Tribunaux Administratif, est appelée devant la 4ème Chambre Correctionnelle du TGI de Bordeaux à l’audience du 3 Mars 2015 à 14H.

Je vous rappelle que l’audience est publique.

Ce jour, j’ai reçu les conclusions en défense du Rapporteur Public : A lire ici 

Je les respecte, mais je ne les trouve pas convaincantes, loin s’en faut.

Elles étaient accompagnées d’une pièce de 90 pages (à lire ici), dont la présence en cette instance est incongrue et démontre la fébrilité des Services Fiscaux et de leurs affidés les Tribunaux Administratif. C’est un cri du cœur : “A moi la légion… “.

De mon côté j’ai répondu en préparant des conclusions d’audience : A lire ici

Faites-vous votre idée et n’hésitez pas à donner votre opinion.

Bien cordialement. H. Dumas

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Mensonge et vérité (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La vanité, le seul moteur du communisme

Les communistes, et leur ersatz civilisé les socialistes, veulent faire croire que leur objectif serait le bonheur des hommes.

Outre que jusqu’à présent ils ont lamentablement échoué à ce sujet, que bien pire ils ont été particulièrement mortifères — ou à minima ruineux — pour l’humanité à chaque tentative en grandeur nature, j’entends de plus démontrer que leurs échecs sont liés à la nature même de leur pensée, au fait que son moteur est la vanité, uniquement la vanité.

Je m’appuierai sur le livre de Gérard Mordillat, “La brigade du rire”, aux éditions Albin Michel. Je prétends que cet ouvrage est le pendant, côté communiste, de “La grève” le livre culte libéral d’Ayn Rand.

Dans “La grève” des humains de bonne volonté se contentent de fuir la corruption et la lâcheté, ils s’assument ailleurs. Dans “La brigade du rire” des humains en perdition personnelle en imputent la faute aux autres, qu’ils n’hésitent pas à tenter de détruire en y trouvant une joie morbide.

Les deux ouvrages sont des romans particulièrement bien écrits, où les personnages sont criants de vérité et les auteurs totalement engagés.

Le livre de Ayn Rand est plus lourd, plus dense, mais ce n’est pas gênant pour qui s’attache à la seule sincérité scripturale des deux philosophies en présence : le libéralisme et le collectivisme ou encore le capitalisme et le communisme.

L’égalité

C’est la tarte à la crème du communisme.

Les personnages de Mordillat sont conscients qu’être ne suffit pas, qu’il faut aussi exister, que cela demande un minimum de possessions, intellectuelles et matérielles. Jusque là pas de problème.

Ces possessions, pour eux, doivent être fournies par la société et non acquises par l’individu. Là est le problème, d’autant qu’à ce sujet ils prônent la coercition.

C’est la grande différence avec les personnages de Ayn Rand qui eux sont responsables personnellement de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils décident et des résultats obtenus.

Le sujet est récurrent, insoluble, mais quand même…

Qu’est l’homme à sa naissance ? Est-il autre chose que tous les êtres vivants qui naissent le même jour que lui ? A partir de ce jour est-il un homme quelle que soit sa trajectoire personnelle ? Son environnement dicte-t-il définitivement son destin ?

Cela ne me parait pas la réalité.

Je ne crois pas que le fourbe puisse exiger de la vie autant que le sincère, l’assassin autant que le médecin, le voleur autant que l’intègre. Non, je crois que l’homme se construit lui-même, qu’il est le seul responsable de son humanité. Je ne crois pas que cela soit plus facile pour certains que pour d’autres, je crois que c’est très difficile pour tout le monde.

Prétendre se substituer à ce labeur personnel, prétendre en assumer la charge pour les autres, me parait le comble de la vanité.

L’économie

Les deux ouvrages, finalement, finissent par définir l’homme par rapport à sa posture face à l’économie.

Mais, l’économie ne dépend pas de l’homme, elle est le fruit du capital, la conséquence positive ou négative de l’utilisation du capital. Quelle que soit l’échelle à ce sujet, à partir du niveau du compte de la ménagère jusqu’à à celui de la multinationale.

L’homme est un spectateur-acteur de l’économie, il ne détient pas le capital personnellement, il n’en n’est que le mandataire à son échelle. Le capital le précède et lui survit.

Le capital est impersonnel, il est universel. Il appartient au monde vivant.

Donc la vraie question est : qui doit être le mandataire du capital ? Des particuliers ou l’Etat, des individus ou le groupe.

Les libéraux sont clairs à ce sujet, les excès potentiels des détenteurs privés du capital ne leur occultent pas l’énergie que ceux-ci mettent à le faire fructifier, seul objectif à atteindre, nécessaire pour tous.

Les communistes évacuent le problème en prônant la suppression du capital, ce qui est totalement absurde. Mais ils butent sur le fait que le capital entre les mains de l’Etat est systématiquement détourné de son but exclusif : l’économie, donc le profit.

Là encore ils font preuve d’une vanité mal venue et dévastatrice.

Les exclus

Les communistes n’ont de considération que pour les exclus de l’économie, quand hélas il y a bien d’autres possibilités d’exclusions pour le tas de cellules que nous sommes, qui arrive un jour sur terre et va tenter de devenir un homme.

C’est ce qui explique que le livre de Gérard Mordillat est moins dense que celui de Yan Rand. Lui se cantonne, en bon communiste, à l’aspect économique de la vie en société. Elle va beaucoup plus loin et évoque davantage la globalité de l’homme social.

Pour les communistes, pas d’exclu économique, donc pas de compassion, le héros de Mordillat déclare ” La charité abroge l’égalité”. L’Etat communiste égalitariste n’est pas charitable.

Pour Rand la charité est un élément essentiel de la vie en société.

La posture des communistes à ce sujet est un acte suprême de vanité.

La vie et la mort

Les personnages de Rand fuient. Ils n’approuvent pas la pensée globale qu’ils voient s’installer, la croyance qui gouverne le groupe, ils se retirent ailleurs.

Le personnage principal de Mordillat souhaite tuer ceux qu’il considère comme des obstacles à son accès à une vie matérielle meilleure : ” l’homme qui tue sait qui il est, pourquoi il agit, pourquoi ses paroles portent le poids de la vie, entame le mur de la nuit qui nous entoure.” Un peu plus tôt dans le livre il avait déclaré : “Il n’y a qu’en tuant un autre homme qu’on peut se dire vraiment un homme”.

N’est-ce pas le comble absolu de la vanité ?

C’est toute la différence entre les communistes et les libéraux. Les premiers sont mus par la vanité, les seconds par l’humilité.

Je me sens bien en tant que libéral, même si tous les jours je suis torturé par un Etat communiste à travers son bras armé Bercy, même si j’accepte l’hypothèse qu’il finira par me tuer. Je me préfère dans ma peau libérale que dans celle des communistes.

Bien cordialement. H. Dumas

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France, l’impasse économique confirmée pour 2016.

Le 10 décembre 2015 un air de liberté a soufflé sur Saint-Paul-Lès-Dax lors de la conférence d’Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP,– (Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques publiques). L’iFRAP a pour but d’« effectuer des études et des recherches scientifiques sur l’efficacité des politiques publiques, notamment celles visant la recherche du plein emploi et le développement économique, de faire connaître le fruit de ces études à l’opinion publique, de proposer des mesures d’amélioration et de mener toutes les actions en vue de la mise en œuvre par le Gouvernement et le Parlement des mesures proposées ».

La France se débat depuis des dizaines d’années avec des problèmes économiques récurrents dont la cause est endogène.
Toute crise mondiale, du premier choc pétrolier en 1973, au terrorisme en 2015 (grâce auquel le président de la République a décidé de s’affranchir du Pacte de Stabilité Européen, qui d’ailleurs n’a jamais été respecté), en passant par la crise dite des subprimes ou dite financière de 2008, sert d’alibi à l’incurie de nos politiques.
Toute amélioration de la conjoncture mondiale ne peut profiter pleinement à la France, qui étouffe, corsetée par ses règlements et écrasée par ses prélèvements obligatoires.
Parfaitement dans les objectifs de sa fondation, Agnès Verdier-Molinié a abordé les problèmes auxquels notre pays est confronté et, sans bouleverser la société française, elle a proposé un certain nombre de solutions de bon sens. Ainsi, puisque son programme n’ébranle pas le modèle français, mais suggère des aménagements pour réduire ses défauts et améliorer son fonctionnement, il est permis de penser qu’un tel programme est acceptable par les Français. Cette brise légère serait bien utile pour gonfler les voiles du navire France aujourd’hui en panne.

Malheureusement les hommes de l’État ne veulent pas faire ce petit pas. Par exemple le Président de la République lors de ses vœux 2016 à la nation s’est cantonné à des remèdes aussi usés qu’inefficaces. 500000 nouvelles formations seront mises en place. L’apprentissage, autre serpent de mer et vieille lune, sera développé. Un programme de grands travaux, en particulier dans le cadre de la transition énergétique, sera lancé.

Si le chômage reste vraiment la première priorité, son premier remède ne doit pas être trouvé dans l’économie dirigée qui en est la cause, mais dans la liberté économique.
Il est certes vrai que dans un pays socialiste comme la France, où les Français subissent plus de 57% de prélèvements obligatoires et où une réglementation intrusive sans fin règne, la moindre ouverture vers le libre choix et la responsabilité individuelle, le plus petit recul de l’État auraient des effets bénéfiques spectaculaires. Agnès Verdier-Molinié a entrebâillé la porte de la liberté mais pourquoi ne pas l’ouvrir en grand ?

Relisons Bastiat :
« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » La Loi 
Et encore :
« La fonction publique, la fonction privée ont toutes deux en vue notre avantage. Mais leurs services diffèrent en ceci, que nous subissons forcément les uns et agréons volontairement les autres; d’où il suit qu’il n’est raisonnable de ne confier à la première que ce que la seconde ne peut absolument pas accomplir.
Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche.
En dehors ce cercle, religion, éducation, association, travail, échanges, tout appartient au domaine de l’activité privée, sous l’œil de l’autorité publique, qui ne doit avoir qu’une mission de surveillance et de répression. » Profession de foi électorale de 1846
Vaste programme !

 

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L’État et le « Réchauffement climatique », la marche totalitaire

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance ». Frédéric Bastiat Profession de foi électorale 1846

L’État s’étend sans cesse au détriment de la vie privée. En France il ne peut s’étendre avec une brutalité excessive, il doit éviter de réveiller les citoyens. Nous sommes une démocratie représentative à scrutin majoritaire que les Français confondent avec un pays libre. Dans ce contexte l’État doit obtenir l’adhésion de l’électeur, qui est prise comme un consentement à son sort.

Pour l’État les meilleurs prétextes pour intervenir sont la peur, qui renvoie à l’État protecteur, et “l’intérêt général”, qui renvoie à la “justice sociale” que seuls les politiciens pourraient appréhender. Le réchauffement climatique a l’avantage de jouer sur les deux tableaux. Qui plus est, il culpabilise l’individu, réduisant ainsi ses capacités de critique, donc de défense.

L’énorme intérêt de ce prétexte est que ses objectifs sont lointains : 2100.
• Il détourne l’attention des gens des problèmes d’aujourd’hui. Les hommes de L’État en profitent pour affirmer que seul le politicien possède la hauteur de vue nécessaire pour comprendre le problème. Le commun des mortels ne l’aurait pas. Il serait englué dans des contingences bassement matérielles telles que : travailler, se nourrir et se loger. En un mot, survivre dans des conditions de vie rendues difficiles par des politiques ineptes.
• Personne ne pourra juger des résultats. Nous serons presque tous morts en 2100 et les personnes qui supporteront les conséquences des décisions prises aujourd’hui ne sont pas encore nées.
• Sans éveiller de méfiance les hommes de l’État peuvent prétendre que ce « réchauffement » est facile à démontrer parce qu’il aurait des conséquences dès aujourd’hui : c’est ce qu’on voit. Ainsi n’importe quelle image d’inondation ou de sécheresse, de cyclone ou de tornade , d’animal « en souffrance », de préférence sur un morceau de banquise, de glacier « qui fond », de jour « le plus chaud »ou de coup de froid, de surproduction agricole ou de mauvaise récolte est censée illustrer, donc démontrer, ce fameux « réchauffement ». Pour enfoncer le clou, on noie le citoyen sous des chiffres et des statistiques qu’il ne peut vérifier, mais qu’il est prié d’avaler sans barguigner.

Autrement dit, les politiques se perdent dans l’horizon lointain des constructions artificielles et prennent des décisions dont ils ne subiront jamais les conséquences. Leur irresponsabilité est absolue. C’est donc très facile de faire n’importe quoi. La solution proposée pour lutter contre ledit réchauffement n’a rien d’original. Il s’agit de réglementer, taxer, contraindre, soumettre les individus. C’est là où l’État voulait en venir.

2100 c’est loin, mais les technocrates et politiciens de tous les pays y trouvent leur compte dès aujourd’hui. Les pays dits émergents veulent de l’argent, 100 milliards de dollars par an, à prendre dans la poche des habitants des pays dits riches, forcément coupables. Dans les pays développés, les politiciens veulent accroître leur empire sur la vie des gens. Au final, tous veulent non seulement le pouvoir mais davantage de pouvoir.

Il n’est pas raisonnable de faire confiance aux politiciens pour « sauver la planète » en 2100, alors qu’ils sont la cause des problèmes, bien réels ceux-là, que la France vit aujourd’hui et qu’aucun politicien n’a été, et n’est, capable de résoudre. Aucun n’a réussi à équilibrer un budget depuis 1974, aucun n’a réduit la dette, aucun n’a réduit durablement le chômage, aucun n’a résolu le problème du mal logement et des SDF, aucun n’a résolu le problème de la misère et des nouveaux pauvres, aucun n’a résolu le problème des régimes de retraite ni de la Sécurité sociale. Bien au contraire, suite à leurs actions la situation s’est aggravée dans tous les secteurs. Si l’État ne résout rien, mais aggrave tout ce qu’il touche, parce qu’il est le problème et non la solution, il est certain que la situation de la planète sera pire en 2100 que s’il n’intervenait pas. L’étatisme entraîne partout la misère, la pauvreté. Il n’y a pas d’exception. Il n’y en aura pas pour la Terre, qui a toutes les chances de devenir l’exact contraire de ce que promettent les politiciens : un vaste goulag, pauvre, pollué et défiguré.

Que le réchauffement soit avéré ou non, anthropogène ou non, l’État ne doit pas intervenir. Les individus doivent être laissés libres de leurs choix et décisions. La liberté économique engendre la prospérité et les innovations. Elle est le meilleur moyen de protéger l’environnement et la biodiversité. Les pays les plus libres bénéficient de la meilleure qualité environnementale. Dans les pays où la liberté économique est la règle, la production d’un dollar de PIB se fait économiquement et sans gaspillages.

Le fond du débat n’est pas d’être « réchauffiste » ou « climatoseptique ». Il devrait être possible à chacun de discuter de tout librement et de croire ce qui lui chante. Pour un libéral, l’important est d’éviter que ledit réchauffement soit un prétexte pour imposer « de gré ou de force » une opinion, pour imposer une intervention accrue de l’État dans la vie des individus. L’important est de laisser les individus libres de choisir et d‘agir. C’est {l’action humaine}. Il n’y a pas d’autre solution pour éviter l’avènement d’un totalitarisme mondial.

Olivier Postel-Vinay se définit lui-même comme « climato agnostique ». Comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique est le sous-titre de son livre “La comédie du climat”, éditions JC Lattes. Le 5 mars 2016 venez l’écouter et, comme toujours au Cercle, débattre librement sans vous fâcher !
Dans l’épilogue de son livre il écrit: « Toute fausse croyance générée au sein de l’esprit démocratique prête le flanc à des tentatives souvent très réussies d’exploitation et d’intoxication, en provenance d’une foule d’acteurs qui y trouvent leur intérêt. » 

Pas mieux !

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RSA : querelle d’étatistes

La passe d’armes entre Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et Éric Straumann, Président du conseil général du Haut-Rhin relève de la querelle de socialistes. Socialiste entendu ici non pas au sens actuel, qui est subjectif : théorie visant à transformer l’organisation sociale dans un but de justice entre les hommes au plan du travail, de la rétribution, de l’éducation, du logement, etc. mais au sens que donne à ce mot Frédéric Bastiat : spoliation légale définition qui, elle, est objective.
Leur différend porte en fait sur la manière dont doit être distribué le produit de cette spoliation légale. Dans le cas qui nous concerne cette distribution s’appelle Revenu de Solidarité Active (RSA). Décidé en conseil des ministres en Juin 2007, le RSA est applicable en France métropolitaine depuis le 1er Juin 2009.Il est mis en place par les départements qui sont chargés du « social ».
Comme toute mesure « sociale » le RSA a été décidé au nom de la « justice sociale » c’est « ce qu’on voit ».
Au début tout va bien. Les politiciens vendent très bien leur politique de « solidarité » de « générosité » et de simplification. Toute la classe politico médiatique « se félicite ». Personne ne peut être contre ce genre de mesure au risque de se faire lyncher, médiatiquement, car accusé d’être contre la « justice sociale » et pour les « riches ». L’intérêt de subventionner les pauvres est multiple : acheter des voix avec l’argent des autres : l’État avec celui du département, et tous avec celui des contribuables ; rendre une population dépendante pour son niveau de vie de l’État, national ou départemental ; déresponsabiliser l’individu, le « collectiviser ».
Au bout d’un certain temps la réalité reprend ses droits et les dépenses « de solidarité » comme toujours sous estimées, c’est ce qu’on n’a pas vu, explosent. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Le grand problème du socialisme est qu’il est délétère et induit toujours la misère et la pauvreté, la division sociale et l’affrontement. Il n’y a aucune exception. Ainsi dans un pays comme la France, veux pays développé mais aussi vieux pays socialiste, cette gestion a créé les nouveaux pauvres, les SDF, le chômage de masse. (Le socialisme est logique : il crée des pauvres puis des subventions pour ces pauvres.) L’afflux de personnes en difficulté a mis à mal, pour le cas qui nous concerne, les finances des départements
Par conséquent le département du Haut-Rhin a décidé de conditionner le versement du RSA à l’exercice du bénévolat. “C’est une prestation qui est versée en regard duquel des devoirs sont attendus” rétorque Marisol Touraine Certes mais les devoirs liés à l’attribution du RAS sont très faibles C’est difficile à vivre quand tout le monde souffre et surtout les faibles. En cette période de difficultés, bien des personnes peuvent travailler pour un revenu à peine supérieur à celui que procurent les revenus de redistribution.
Les collectivistes ont donc besoin de justifier et défendre leurs largesses mais aussi montrer qu’ils veulent faire des économies. Ils posent donc des conditions et réglementent. C’est, avec taxer, la seule chose qu’ils savent faire.
“Si le département du Haut-Rhin pense être capable de trouver sept heures de bénévolat par semaine pour les 20.000 personnes bénéficiaires, peut-être peut-il leur trouver une activité rémunérée.” En disant cela Marisol Touraine met le doigt sur une des tares du socialisme : l’inadéquation de l’offre et de la demande par la disparition des informations fiables que sont la liberté des prix et la liberté du marché du travail. Il n’y a pas cinquante possibilités. Soit les emplois existent et alors pourquoi ne sont-ils pas pourvus ? Soit les emplois (Je parle de vrais emplois pas d’emplois fictifs subventionnés qui sont des emplois dont l’offre ne rencontrerait aucune demande dans une économie libre.) n’existent pas et alors le vote du conseil général du Haut-Rhin n’est que de la poudre aux yeux, de la gesticulation politicienne.
La liberté économique est la solution à cette querelle d’étatistes. D’abord plus le pays est économiquement libre, plus il est prospère, donc moins il y a de pauvres. Donc moins il y a de nécessité d’assistance. Ensuite toute rémunération dépend d’un service sans qu’il y ait besoin de réglementation. Si le service est important la rémunération est importante. Si le service est faible la rémunération peut être basse mais cela encourage la personne à progresser pour améliorer son niveau de vie, par ses qualités et son travail. Cette faible rémunération est très critiquée par les socialistes parce qu’elle dépend d’un « emploi précaire » ou parce qu’elle fournit de la main d’œuvre à bas coût « exploitée par le patronat ou les capitaliste » et créant « dumping social et concurrence déloyale ». A cela les socialistes préfèrent, pour se maintenir au pouvoir, des électeurs misérables et captifs, prisonniers des minimas sociaux et d’un chômage de masse.
Cela démontre la justesse de la théorie des choix publics : les hommes de l’État prennent des décisions en fonction de leur propre intérêt et non de celui des gens.

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La réalité du contrôle fiscal avec Francis Le Poizat – Contrôleur fiscal repenti (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Ne soyez pas naïf !

 

En 1998, j’étais d’une naïveté, que je sais maintenant, complètement imbécile !
En 1998, je croyais en l’honnêteté des agents assermentés du fisc.
En 1998, je pensais être victime d’une « erreur » de mon contrôleur Monsieur Mace.

Dans mon ignorance, à l’époque, des buts du contrôle fiscal, j’ai écrit (comme beaucoup d’entre vous l’ont fait, croyant que cela changerait les choses) cette lettre faisant appel à cette fameuse honnêteté de tous ces gens méprisants que j’avais rencontrés.
Je n’avais pas compris que pour mon entreprise les carottes étaient déjà cuites :
J’étais dans les statistiques et plus rien ne pourrait m’en faire sortir !
Ils ont bien dû rigoler en recevant ma lettre..
D’ailleurs, je n’ai eu aucune réponse…
Bonne lecture.
E.Bolling

Direction Nationale des Vérifications de Situations Fiscale
1ere brigade de contrôle de revenus
Monsieur DUGUA interlocuteur départemental
Monsieur LEVRAT inspecteur principal
Monsieur MACE inspecteur
16 rue Becquerel
75875 PARIS CEDEX 18

                                                                           PARIS, le 18/09/1998

Messieurs,

Le 12 octobre 1995 à 7 H du matin, nous avons la surprise de faire l’objet de perquisitions de la part de la DGI. Notre surprise grandit lorsque nous constatons l’ampleur de celle-ci : 18 lieux dans toute la France : Paris, Strasbourg, Alès, Toulon, etc… le même jour à la même heure, évidemment. Nous estimons ces opérations à environ une centaine de policiers, gendarmes, inspecteurs des impôts ; cette estimation est certainement inférieure à la réalité.

En étudiant l’ordonnance délivrée par le juge qui autorise ces multiples perquisitions, nous découvrons dans celle-ci que nous avons déjà fait l’objet d’une enquête des douanes. Nous constatons que la requête de la DGI auprès de ce juge pour obtenir ces autorisations est un amalgame de contrevérités et de suppositions plus ou moins fabulatrices sur nos activités. Elles laissent supposer soit un important blanchiment d’argent, soit un trafic de drogue non moins important, soit même les deux, à une échelle internationale : Hong Kong, l’Uruguay, Paris. Ces perquisitions ont pour but de trouver les preuves de ces activités criminelles.

Nous sommes stupéfaits par celle-ci. Nous pensions raisonnablement qu’elles s’effondreraient d’elles-mêmes grâce justement aux perquisitions et à leurs résultats logiquement nul ; logiquement, car nous n’avons jamais de près ou de loin participé à un quelconque blanchiment d’argent ou trafic de drogue. Le passé financier, plein de difficultés, de notre société et de ses actionnaires le démontre d’une manière absolue et démontre d’une manière non moins absolue son contraire. Qui a vu une « blanchisserie d’argent » ou des gros trafiquants de drogue avoir des problèmes financiers et des fins de mois plus que tendus… Nous restions donc sereins !

Quelques mois plus tard, en octobre 96, nous faisons l’objet d’un contrôle généralisé : Société, associés, SCI…

Nous en avions déjà subi en 1990 et celui-ci s’était déroulé d’une façon normale. Nous avions été redressés de 746.234 francs pour l’année 1986/1987 et de 1.785.917 Francs pour l’année 1988. L’ensemble de ces sommes portait non pas sur une fraude mais sur un retard de paiement de T.V.A. La totalité du C.A était bien enregistrée dans les comptes de la société. Le fait de différer les paiements de la T.V.A. ne montre en aucun cas que la société cherchait à se soustraire à l’impôt, mais met en évidence ses difficultés passagères  de trésorerie.

                                                                                                                                                 . 2 .

Dès la première visite de l’inspecteur vérificateur de ce deuxième contrôle fiscal, nous subodorons à son attitude agressive et péremptoire que celui-ci va se dérouler d’une façon totalement différente. En effet, il nous laisse entendre de manière à peine voilée qu’il nous considère lui aussi, comme la DGI : c’est-à-dire comme des blanchisseurs d’argent sale ou de gros trafiquants de drogue : sa conviction est faite. Elle était faite avant le début de sa vérification ! Durant celle-ci, au fil des mois, en découvrant et en épluchant notre comptabilité et le passé financier de notre société ainsi que son présent, il ne pouvait que constater son erreur. Il la constatera mais changera uniquement de conviction. Plus de blanchiment d’argent sale ou de trafic de drogue, juste de supers gros fraudeurs. Maintenant nous devenons donc des supers fraudeurs. Cette conviction est tout aussi aberrante que la précédente et pour les mêmes motifs… Nous ne comprenons pas qu’il puisse persister dans un tel non sens. Non seulement il persiste, mais réfute toutes les preuves du contraire d’un tel non sens. Nous recevons des notifications avec des chiffres colossaux. Nous fraudions 50 % de notre C.A. chaque année. On croit rêver !

15.000.000 de francs environ par an. Soit au bas mot sur 10 ans, car il n’y a aucune raison de penser que nous ne fraudions pas avant ce contrôle, la modique somme de 150.000.000 de francs. Somme qui, se serait partagée entre les 3 actionnaires. Aucune trace de cette faramineuse somme n’apparaît à quelconque moment dans le passé des actionnaires mais qu’importe, le chiffre est lancé et la machine administrative se met en action. Les preuves, à partir de ce moment-là (les nôtres) ne sont plus prises en considération et écartées d’office. L’administration fiscale, elle, contre toute attente n’en a pas besoin : il lui suffit d’affirmer. Comment l’inspecteur vérificateur a-t-il pu trouver un chiffre aussi astronomique ? Grâce à des documents internes à la Locomotive saisis par la DGI et à de savants calculs irrationnels. De plus, nous sommes taxés de mauvaise foi, ceci pour faire bonne mesure. Nous répondons aux notifications en montrant que celles-ci sont dénuées de tout fondement. Nous acceptons, certes, des erreurs de comptabilité et tentons d’avancer les preuves de notre bonne foi concernant cette soi-disante super fraude. En vain… En fait, cet inspecteur vérificateur ne se sert que d’une partie des documents de la DGI en occultant totalement l’autre partie. Celle-ci est complètement ignorée car elle infirme les soi-disantes preuves de notre culpabilité. Toutes nos réponses restent… sans réponses !

Constatant cela nous demandons à être reçus. Nous le sommes à plusieurs reprises et nous faisons part, à chaque fois, à nos interlocuteurs de nos protestations. Ceux-ci nous traitent avec le plus parfait mépris. Nos dénégations, nos preuves sont reçues avec des ricanements, sans, bien sûr, recevoir de réponses cohérentes. Nous avons l’impression de combattre le pot de fer. Que rien ne peut arrêter cette « machine » qui se nourrit de son erreur, qui inexorablement poursuit sa logique, quitte à nous ruiner. Nous constatons qu’elle ne veut ou ne peut plus faire marche arrière et que de toutes les façons pour l’administration le dossier est classé. Personne ne sera responsable… toute la beauté de la chose est là ! A ce stade, nous nous interrogeons sur cette volonté affirmée de nous détruire.

                                                                                                                                                  . 3 .

Depuis 3 ans, nous subissons un stress qui va croissant. Depuis 3 ans, toute notre énergie au lieu d’être employé au redressement de notre société, est dirigée à notre défense. Les finances de notre société servent en priorité à régler nos moratoires et dettes. Notre défense nous occasionne d’autres dépenses qui seraient bien mieux employées à consolider notre redressement après plusieurs années de difficultés. Où, dans ce schéma réel, se placent le blanchiment d’argent, le trafic de drogue ou la super super fraude ? Nous ne pouvons plus, bien entendu, obtenir le moindre concours bancaire (nous n’avons plus un franc de découvert) grâce à ces notifications que nous sommes obligés de faire figurer dans nos bilans. Nous sommes petit à petit étouffer et tout cela dans la plus grande légalité semble-t-il.

Pour essayer de desserrer cet étau qui nous broie inexorablement, nous dénonçons certaines perquisitions qui s’étaient déroulées de façon douteuse… ! Une perquisition, nous ne le savions pas encore, sera annulée par le tribunal réuni le 19 novembre 1998. Le 20 novembre 1998, le trésor fait procéder à une saisie conservatoire générale : société, SCI, associés. Les comptes en banque de la société sont saisis. Dans les bureaux de la société, les huissiers saisissent les chèques clients et 6.600 francs en liquide dans les tiroirs. Le Trésor accentue ainsi sa pression en saisissant notre trésorerie de fonctionnement montrant encore une fois sa volonté de nous détruire. Les appartements des associés sont fouillés (placards, tiroirs…) suite à l’ordonnance délivrée par le juge qui donne droit aux huissiers de saisir et d’emporter toutes sommes d’argent, valeurs ou bijoux qu’ils peuvent trouver. Cette ordonnance est motivée par une argumentation totalement mensongère. Nous allons encore le prouver. Mais à quoi peuvent servir nos preuves puisque l’administration fiscale ne s’en soucie pas ! Des bijoux sont saisis et emportés ; bijoux ayant plus de valeur affective que de valeur réelle. Preuve s’il en était encore besoin de l’acharnement du trésor à notre encontre. Bien évidemment, les comptes personnels des associés, leurs biens mobiliers, leurs voitures sont saisis.

Nous considérons que cet acharnement s’inscrit dans une logique de carrière administrative voire militaire (brigadier couvert par son sergent couvert par son adjudant lui-même couvert par son capitaine) ayant tous l’impossibilité de faire machine arrière de peur d’avouer une erreur colossale, lien qui de plus contribue à nous ruiner de façon criminelle, car dénué de fondement.

Qui a intérêt à nous poursuivre à tout prix ? Qui est derrière cet acharnement à nous nuire ? Qui à intérêt à nous détruire ? Ces questions à ce jour sont pour nous sans réponse.

Nous sommes de simples chefs d’entreprise. Nous avons eu en 1991, 1992, 1993, une expansion en France et à l’étranger mal contrôlée et mal gérée. Une entreprise qui essaye de s’étendre, est-elle aujourd’hui criminelle ? Cette expansion a d’ailleurs failli nous coûter notre entreprise. Nous sommes sortis de cette expansion les finances exsangues et endettés pour de nombreuses années. Nous le sommes encore aujourd’hui. Mais, comme tout chef d’entreprise, nous avons décidé de faire face à cet endettement, de restructurer, d’abandonner nos filiales déficitaires et de sauver notre activité principale qui, seule pouvait être redressée.

                                                                                                                                            . 4 .

Depuis, nous réduisons peu à peu cet endettement (moratoire sur 7 ans) avec, bien sûr, d’importantes difficultés, tout le contraire de cette fameuse thèse officielle. Aucun actionnaire n’a eu d’enrichissement personnel. Nous n’avons pas préparé notre insolvabilité (dernière trouvaille du trésor). Force est de constater le peu de biens que nous possédons, eu égard à notre endettement personnel et celui de notre société. A plusieurs reprises, les associés se sont endettés à titre personnel pour sauver leur entreprise.

Nous sommes des commerçants normaux aussi voulons nous être traités avec justice et sans a priori. Nous sommes prêts à reconnaître nos erreurs et à les payer, mais uniquement à payer celles-ci. Nous nous refusons à être traités comme des criminels.

Nous vivons maintenant au fil de vos pressions. Nous avions déjà assez de problèmes pour sauver notre entreprise. Les dégâts moraux occasionnés par cet acharnement sont malheureusement irréversibles pour nos familles et nous-mêmes. Nous estimons qu’il est temps que cela cesse. Nous espérons que vous voudrez, enfin, prendre en considérations toutes les preuves qui infirment totalement vos théories.

Emmanuel BOLLING

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Transparence et tolérance

Ces deux mots sont indissociables.

La transparence

Aujourd’hui elle est totale pour chacun de nous, qu’elle soit voulue ou subie. Que ce soit Facebook qui nous expose avec notre consentement ou que ce soit l’Etat qui nous espionne, nous fouille, sans notre consentement, nous n’avons plus une once d’intimité.

Les commerçants nous fichent, les opérateurs nous listent, les banquiers nous dénoncent, il ne nous reste aucun jardin secret. Nous sommes nus, complètement nus.

Peut-on vivre dans ces conditions, alors que notre personnalité, sa réalité cognitive et affective, est intégralement visible et observée sous toutes les coutures ?

La tolérance

Illimitée, elle devrait permettre d’accepter tout de l’autre et de nous-même, y compris ce qui nous parait le pire. Elle est beaucoup plus facile à exiger des autres qu’à mettre en œuvre pour soi-même.

Elle pourrait peut-être permettre de vivre en toute transparence.

Car c’est bien là qu’est le problème

En imaginant que la transparence soit supportable, elle ne peut se vivre que liée à une tolérance totale, absolue, seule susceptible de permettre d’être transparent sans être dans le même temps jugé et condamné.

Nous en sommes loin.

Le paradoxe constant est que ce sont les sociétés les moins tolérantes qui demandent le plus de transparence. Alors qu’au contraire les sociétés tolérantes laissent libre cours à l’intimité, à la vie privée qui est le contraire de la transparence.

Par exemple,

Les tribunaux sont très attachés à protéger la vie privée des contrôleurs fiscaux qui eux ont pour mission, perquisitions incluses, de percer la notre à jour dans son intégralité.

Notre Etat, si secret sur ses comptes et ses actions, exige de nous la plus grande transparence sur nos comptes et nos actions.

C’est là où le bât blesse.

La chose pourrait presque être quantifiée, faire l’objet d’un théorème, tant tolérance et transparence sont étroitement et inversement liées.

Le dosage de la transparence est quantifiable à l’aune du taux de tolérance qui l’induit.

C’est ainsi que la transparence de Facebook correspond à une crispation sociale globale de la tolérance individuelle, qui trouve à s’exprimer dans des commentaires ou des groupes totalement contraires et intolérants entre eux.

La tolérance s’accommode du secret des autres, le respecte, pas l’intolérance qui veut connaître, savoir et juger.

Touts ces secrets personnels disparus, d’alcôve, bancaires, de recettes, de santé, de dons, de culte, de vote, n’étaient pas compatibles avec l’Etat inquisiteur et bureaucratique dans lequel nous vivons, qui veut et doit tout savoir de nous pour prospérer sur notre dos.

Un Etat tolérant et minimaliste se moque des secrets de ses concitoyens, il les veut libres donc il respecte leurs secrets.

Une société tolérante ne cherche pas à savoir ce que disent, pensent ou font les membres de cette société.

Et pourtant,

et c’est l’énigme, ceux qui acceptent de se mettre à nu ont l’impression de disposer d’une grande tolérance pour pouvoir le faire.

Ils n’ont pas conscience que leur exposition est permise par l’avènement de l’intolérance, quelle en est le marqueur le plus remarquable.

Vous l’aurez compris, la transparence me terrorise, je suis convaincu qu’aucune société libérale ne peut la souhaiter.

Il me semble qu’elle pose en préalable la défiance : soyez transparent ou nous n’avons pas confiance en vous me parait la règle du jeu.

Or, comment vivre ensemble si l’on n’a pas confiance les uns en les autres.

Alors oui, je suis pour le secret bancaire, le secret médical, le secret fiscal, le secret judiciaire, et même le secret politique, car je ne crois pas que derrière chaque secret il y a un doute, une mauvaise action, un escroc.

Non, derrière chaque secret il y a simplement un homme, que la tolérance doit nous permettre d’accepter tel qu’il est.

Je suis effectivement terrorisé par la transparence, y compris celle que je pratique. Elle m’est imposée par un Etat totalitaire que je réfute de toutes mes forces, que je souhaite voir disparaître pour être remplacé par un Etat minimal, libéral, où chacun sera libre d’être lui, dans la plus parfaite discrétion de sa vie privée.

Ce n’est pas demain la veille.

C’est plutôt l’intolérance qui s’impose et, ne l’oublions pas, le stade ultime de l’intolérance : c’est la guerre.

Bien cordialement. H. Dumas

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Cahuzac : QPC et double peine (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Aux naïfs qui croient que la CNIL les protège d’un fichage systématique

Impliqué dans un accident routier, heureusement sans gravité, avec un piéton alcoolisé, j’ai fait, en tant qu’Henri Dumas, l’objet d’une attention particulière des agents de police de mon commissariat.

C’est ainsi que bien que m’étant, un Samedi soir vers 18H30, soumis à un test d’alcoolémie qui s’est avéré négatif, j’ai été trainé, en toute illégalité, par les flics, toutes sirènes hurlantes, vers l’hôpital pour une prise de sang. J’en suis sorti dans la nuit.

Si je m’en réfère au temps où je suis resté enfermé dans le commissariat avant d’être amené à l’hôpital pour cette prise de sang, le procureur de la République a été sollicité et a donné son feu vert à cette illégalité, ça fait rêver.

Mais ce n’est pas tout.

A l’issue de cette enquête bâclée des forces de police — qui n’ont pas réalisé d’alcootest sur le piéton bourré – et pour la clore en beauté, les flics m’ont entrainé dans une pièce sordide, aux fortes odeurs de cabinet. Là, ils m’ont tiré le portrait comme un malfrat, avec prise d’empreintes totale – j’ai échappé à l’ADN je me demande bien pourquoi.

J’ai tenté de refuser, mais j’ai immédiatement été menacé de garde à vue, j’ai donc subi cette agression illégale.

Comme chacun le sait, je suis légaliste, là aussi je me demande bien pourquoi.

Donc, j’ai fait part de mon indignation au Procureur de La République, je lui ai demandé la destruction de ces empreintes. Pas de nouvelle à ce jour.

Et, évidemment, j’ai saisis la CNIL, cet organisme qui nous protège du fichage policier et politique – bien que les fics m’aient dit sans ambiguïté “vous pouvez saisir la CNIL, on s’en fout, si vous pensez qu’ils vont vous répondre….

La CNIL, une institution magnifique, que moi, contrairement aux flics, je croyais à haute valeur morale, tel que cela nous est vendu à chaque nouvelle agression sur nos libertés individuelles de la part de nos députés collectivistes.

Voici la lettre que j’ai reçue en retour de la CNIL

CNIL 4-2-2016

Trop fort.

L’article 78-3 du Code de Procédure Pénale ? Pas concerné, il ne s’agissait pas d’une vérification d’identité.

L’article 76-2 du Code de Procédure Pénale ? Pas concerné  il vise les délinquants susceptibles d’avoir commis une infraction.

La réalité

La CNIL ne sert à rien. Le Procureur fait ce qu’il veut.

Mais le Procureur, attention, ce n’est pas la justice, c’est l’Etat.

Donc l’Etat fait ce qu’il veut, nous fiche à tour de bras, la CNIL ne sert à rien.

Quand je pense que la majorité imagine vivre dans un Etat de droit. Que nos élus nous beurrent le nez avec cette expression bidon : “l’Etat de droit”.

Honte à eux. Le réveil sera rude quand, tous fichés, nous nous retrouverons avec un gouvernement facho, de droite ou de gauche.

Cela ne saurait tarder. A ceux qui ont un bateau je conseille de mettre les voiles, l’air est plus pur ailleurs.

En ce qui me concerne, je suis fiché, l’Etat de droit peut dormir tranquille.

Bien cordialement. H. Dumas

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La France, le seul pays d’Europe qui a deux justices ou le retour( inespéré) du Non Bis In Idem.

Ici, je ne veux parler que de droit et non pas de moral.

Les affaires Cahuzac et  Wildenstein (les tableaux)  nous prouvent de façon flagrante que la France, ce fameux pays des droits de l’homme (qui donne des leçons de bonne conduite au monde entier) a une justice à deux vitesses.
La justice pénale et la « justice dite de Bercy », c’est-à-dire le Tribunal Administratif.
Je ne reviendrai pas sur le rôle pour le moins soumis de celui-ci et de son faux « Rapporteur Public » à la volonté du fisc.
Ils sont chargés de transformer d’un coup de baguette magique un redressement fiscal (même abusif. Je dirai même surtout abusif !) en  jugement « légal ».
Le fisc est donc juge et partie.
Au moins, comme cela, il est sûr du résultat, ce qui ne serait  pas évident avec un juge judiciaire que l’on n’est pas certain de contrôler.
La justice pénale, toute l’Europe la respecte et l’admet  comme étant la justice primant toutes les autres justices. Toute l’Europe sauf la France.( voir mon papier du 6 juin 2015 : https://www.temoignagefiscal.com/le-fisc-francais-nest-pas-concerne-par-le-non-bis-in-idem/) La France est, contre vents et marées, l’exception démocratique européenne.

Nous avons gardé une justice héritée de l’ancien régime et de ses célèbres lettres de cachet.
Les lettres de cachet sont le monopole exclusif de Bercy qui en use et abuse dès que vous êtes en désaccord avec le fisc.

Les affaires Cahuzac et Wildenstein arrivent après celle d’EADS qui a avalisé le « Non Bis In Idem ».
En clair,  on ne pas être jugé deux fois pour le même motif.
Ce qui semble pour tout le monde une évidence, sauf pour Bercy.
Que vont faire nos « Sages »?
Vont-ils s’aligner sur ce principe évident, ou contre toute règle démocratique,  donner encore une fois raison à Bercy ?
Le problème est d’une simplicité plus qu’enfantine (même mon fils de 14 ans a compris) : Ou vous êtes condamné par Bercy (Tribunal Administratif) et à ce moment-là, Bercy ne peut vous traduire en Correctionnel, ou s’il choisit de vous envoyer au Pénal, il doit respecter son jugement.
Qu’il lui soit favorable ou pas ! Cela peut, aussi, se faire dans l’autre sens…
CQFD.
J’attends donc, avec amusement (et patience), de voir comment nos « Sages » vont trancher.
Pour la démocratie et la justice, avec Bercy, c’est pas gagné d’avance !
Emmanuel Bolling

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CAHUZAC : les lettres de cachet fiscales

Préambule

Je n’ai pas de sympathie particulière pour M. Cahuzac qui représente tout ce que je déteste et que je combats : la corruption politique, le cynisme, l’orgueil démesuré, la suffisance, la manipulation de la population, l’élitisme de façade, le capitalisme de connivence, l’absence de scrupule et d’éthique, etc…

Cela ne doit pas empêcher de regarder les choses objectivement.

Voilà un homme qui a su gagner de l’argent, il ne l’a pas volé, il a donc dû travailler au moins intelligemment pour arriver à ce but.

Puis, on comprend qu’il n’a pas souhaité verser cet argent dans le tonneau des danaïdes de l’Etat, qu’il a donc fui l’impôt. Dans le même temps, ses chevilles et sa tête ont enflé au point qu’il a probablement pensé avoir un destin politique national.

Il a mis alors son argent dissimulé au service de cette idée en arrosant le parti socialiste. Il n’y a pas d’autre explication à sa fulgurante ascension à l’intérieur de ce parti. Ses amis du parti socialiste ne peuvent pas l’ignorer, quelle que soit la place qu’ils occupent aujourd’hui. Rien que de bien banal, malheureusement pour notre société.

Ceci dit, venons-en à ce qui nous intéresse dans cette affaire.

Un journaliste, lui-même en délicatesse avec le fisc, lui aussi convaincu de son destin national et en mal de notoriété, est informé de la situation de Cahuzac — secret de polichinelle dans le microcosme — et s’accroche pour la faire venir au grand jour, logique.

Ses efforts aboutissent, l’affaire est révélée au grand public.

Bercy, qui évidemment sait déjà tout, depuis longtemps, telle la fausse vierge effarouchée se précipite, agitant furieusement son indignation.

Fidèle à ses méthodes, Bercy édite une de ses fameuses lettres de cachet, dont il peut disposer sans avoir à faire appel à la justice.

Il adresse donc au Sieur Cahuzac la célèbre notification fiscale, valant condamnation des faits qui lui sont reprochés. Que, je suppose, Cahuzac conteste au TA.

Patatras, lorsque la justice pénale veut s’emparer du dossier, les avocats de Cahuzac mettent en avant le principe sacré selon lequel nul ne peut être jugé deux fois pour le même fait, l’incontournable “non bis in idem”.

Enfin, et c’est l’aspect positif de ce dossier, le Conseil Constitutionnel va avoir à se saisir de ce problème fondamental de société.

Tout d’abord, saluons la QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité), honnie des magistrats, qui permet, à tout un chacun, de poser les vraies questions de société.

Le problème soulevé

Ceux qui nous suivent le connaissent. Il y a longtemps que nous nous insurgeons contre le non droit dans lequel évolue Bercy.

Rappelons que la Constitution de notre pays interdit toute condamnation n’ayant pas fait au préalable l’objet d’une décision prise par un juge à l’occasion d’un procès équitable et public.

Rappelons aussi que le fisc édite chaque jour des milliers de condamnations anticonstitutionnelles à travers ses notifications, qui valent condamnation, qui ne sont que de vulgaires lettres de cachet.

Une pantalonnade de justice, les tribunaux administratifs, est chargée, à posteriori, de donner un vernis judiciaire à ces lettres de cachet.

Il est peu courant que le fisc poursuive au pénal ses proies. Nous avons en magasin le cas rare d’Emmanuel Bolling  que la justice pénale a innocenté des accusations de fraude de Bercy, que Bercy a fait quand même condamner, pour les mêmes faits, au Tribunal Administratif. L’intégralité de son dossier est sur le blog.

Ce qui est cocasse

Le pénal, pour le fisc ou pour les douanes, est une étape risquée. En effet, contrairement au juge du Tribunal Administratif qui ne juge que sur la forme — et encore — le juge du pénal, par principe, juge sur le fond et la forme.

Et, le jugement sur le fond : ce n’est pas la tasse de thé de Bercy. Un très grand nombre de ses lettres de cachet – notifications – ne pourrait pas passer la barre d’un jugement pris de façon équitable et public, devant un juge où les parties seraient à égalité de moyens.

L’ironie de la chose est que ce problème essentiel est soulevé par un homme déjà condamné par le “peuple” et que le Conseil Constitutionnel va devoir avaler son chapeau, quelle que soit sa décision.

Il a trois possibilités :

– Refuser la saisine, lâcheté suprême.

– Entériner les lettres de cachet fiscales sous la pression du “peuple de France”.

– Dire le droit, que Cahuzac ne peut pas être jugé deux fois. Scandale médiatique à l’horizon.

L’espoir serait que, cette affaire Cahuzac portant au grand jour les disfonctionnements de la fausse justice fiscale, la vraie justice s’empare du problème.

Que soient fermés les Tribunaux administratifs, ces comédies tragiques.

Que Bercy se plie aux règles du droit, que ses contrôleurs aient, en fin de contrôle, à affronter la justice civile avant de pouvoir prononcer toute condamnation.

Qu’ainsi le contribuable voit ses droits fondamentaux d’homme libre reconnus et protégés. Que ce soit la fin des lettres de cachet fiscales, de l’esclavage fiscal.

S’il en était ainsi, Cahuzac, à son corps défendant, aurait rempli une vraie mission publique. Il serait un “corrompu-sacrifié” utile, qui passerait dans l’histoire de la justice de ce pays.

Bien cordialement. H. Dumas

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La religion laïque : un terrible échec intellectuel.

Après avoir retourné le problème dans tous les sens, je suis arrivé à la conclusion que le trait spécifique de la condition humaine c’est la perception du mystère, l’émotion du mystère, l’intime sentiment du mystère.

Ce n’est pas l’inconnu qui lui est — ou n’est pas — un jour connu. Ce n’est pas le hasard qui, heureux ou malheureux, n’est qu’une expression visible, partielle et éphémère du mystère.

Notre maître, qui nous enveloppe intégralement, avec qui nous devons vivre de la première à la dernière minute, c’est le mystère.

Tout est mystérieux en nous, autour de nous, au-delà de nous.

Ce mystère est vertigineux, la plus grande partie des hommes ne peut pas le regarder en face sans terreur.

Tout se détermine par rapport au mystère. Chacun se bat contre lui en cherchant à le percer ou l’accepte, sans pour autant que cela ait la moindre influence sur lui.

Le mystère est notre compagnon de vie, c’est aussi le socle de toutes les croyances.

C’est à cause de lui que l’homme veut croire en une puissance supérieure,  ultime explication, qui pourtant ne solutionne rien, elle non plus.

C’est aussi le joker des escrocs. Ils sont légions à prétendre parler en son nom, ou à prétendre connaître, ou avoir connu, celui qui sait ou celui qui connaissait celui qui savait. S’ils agissent seuls on les appelle des médiums, en petit groupe des sectes, en vaste groupe des religions.

En réaction aux escrocs du mystère ont surgi les rationalistes. Deux ou trois tours de magie leur ont permis de faire croire qu’ils étaient capables d’éclairer la nuit du mystère. Eux-mêmes, les plus honnêtes, ont rapidement compris que ce n’était pas le cas, que comme l’horizon le mystère échappe et s’éloigne si l’on imagine avancer vers lui, le découvrir.

Ce que l’homme comprend ou solutionne ne fait pas partie du mystère, juste de l’inconnu.

Plus l’homme est faible, plus le mystère lui parait épais, mais il s’agit d’une vue de son esprit, le mystère n’a ni épaisseur ni réalité, il est mystère, point.

Le piège :

En fait, l’illusion est pour celui qui se croit fort et pense naïvement que cette force illusoire le met à l’abri du mystère.

Cette croyance l’entraine à convaincre le plus faible que lui, le fort, serait au dessus du mystère, qu’il le maitriserait. Cinq minutes de sincérité suffiraient à lui faire prendre la mesure de l’irréalité de cette pensée, qui n’est que la conséquence d’une hypertrophie de l’égo.

Je ne sais pas si j’ai réussi à exprimer clairement d’une part le poids du mystère, d’autre part son volume qui envahit totalement l’homme au point qu’en réalité il n’est lui-même que mystère.

Quel rapport avec le titre du billet : la religion laïque ?

Tout évidemment.

Nous avons vu qu’une des réponses au mystère est la croyance. Que les escrocs dirigent et transforment cette croyance en outil de pouvoir, en religion.

Parmi les expressions du mystère sont les conditions sociales.

Pourquoi celui-ci est-il plus adapté qu’un autre à tel ou tel type de société ? Pourquoi celui-ci est-il plus fort et celui-là moins fort, ou plus intelligent et moins intelligent, ou plus beau et moins beau ? Mystère.

C’est ici qu’intervient la religion laïque. Celle qui fait croire qu’en suivant ses tables de la loi, sans l’interférence d’une tierce partie Dieu, le mystère pourrait être levé, compris, maitrisé et ainsi disparaître.

Les laïques, comme tous les autres escrocs, s’appuient sur le poids que le mystère impose aux faibles pour les persuader qu’eux, les laïques qui se croient forts, vont terrasser ce mystère et la terreur qu’il répand.

Les laïques ne croient pas en Dieu, mais ils croient, pauvres naïfs, qu’en ses lieu et place ils sont capables d’expliquer et de maitriser le mystère de l’homme, de son être, de sa vie, de son destin. Quoi de plus vain ?

Il est chez eux un grand nombre qui croit à cette fable.

Leurs chefs évidemment n’y croient pas, ils ne valent pas plus que le pape ou les dignitaires religieux d’ici ou d’ailleurs qu’ils ont la prétention de dénoncer.

Tout ce petit monde, au motif de réguler le mystère de nos vies, nous collent des obligations, nous volent d’abord nos libertés, puis nous volent tout court, captent notre vie, font de nous leurs esclaves.

Leur religion ne vaut pas plus pipette que les autres. Leur méthode est rigoureusement la même que celles qu’ils prétendent dénoncer et combattre.

Le résultat

Vous vous rappelez la phrase d’Einstein : “La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent”.

Voilà donc où je voulais en venir, les laïques utilisent les mêmes ficelles que toutes les autres religions, ils exacerbent la terreur naturelle du mystère, notamment chez les plus faibles, pour obtenir le pouvoir.

Ils évoquent pour cela une vue de l’esprit : l’égalité, dont ils prétendent maitriser le mystère.

Puis, tout simplement, comme les Borgia, ils se vautrent dans les délices du pouvoir.

Ou plutôt, ils croient s’y vautrer, en fait ils s’y perdent.

En réalité, ils sont eux-mêmes victimes de leur propre concept, car nul ne peut vivre un passage apaisé sur cette terre s’il n’a pas au préalable compris et accepté sa dépendance au mystère.

Plaignons ces pauvres escrocs : les laïques religieux.

Bien cordialement. H. Dumas

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Magali victime du fisc (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Nouvelle directrice et nouveau programme à l’Opéra de Paris

N”Le Pipeau”, est, depuis le premier Janvier 2017, le journal d’information officiel de l’Elysée. Ce quotidien est diffusé par abonnement et en kiosque. Le nombre des numéros tirés et distribués n’est pas communiqué. Comme chacun le sait, sa particularité tient au fait qu’il est renouvelé hebdomadairement tous les Lundis, puis imprimé et diffusé chaque jour à l’identique toute la semaine.

Le service de communication présidentiel qui en a la charge l’a pensé ainsi après que la commission des communications ait constaté qu’il faut une semaine minimum pour qu’une information nouvelle chemine dans le processus de la pensée collective des français, et surtout pour qu’elle s’y imprime.

La semaine dernière, dans son numéro 6 du 30 Janvier 2017, “Le Pipeau” nous a appris que Christiane Taubira, nommée directrice du Palais Garnier en Janvier 2016 par Le Président François Hollande, à la suite de sa démission du Ministère de La Justice — “parce qu’elle connait la musique” avait affirmé alors Le Président — a ouvert la saison 2017 d’opéras le Mercredi 25 Janvier 2017, avec Les Huguenots.

Ce fut un succès mitigé.

Le défi que s’était imposée Christiane Taubira était de taille.

D’abord, il devait y avoir un nombre égal de femmes et d’hommes sur scène lors de chaque tableau. De la même façon, chaque communauté devait être représentée, y compris les plus minoritaires, elles aussi de façon égale entre hommes et femmes.

Ainsi, l’égalité homme-femme et la mixité sociale, jusqu’alors peu pratiquées au Palais Garnier mais si chère à Christiane Taubira, étaient respectées.

Mais ce n’est pas tout.

Dans le but d’éviter les frustrations issues de la compétition vers l’excellence habituelle aux opéras, les chanteurs ont été recrutés à partir de leur envie et non de leur performance. Sachant que, de plus, au moins cinquante pour cent d’entre eux devaient chanter faux.

La place réservée obligatoirement aux homosexuels posa moins de problème.

Ces contraintes ont eu des répercussions sur la mise en scène et sur l’expression de l’œuvre, dont certaines parties n’ont pas pu être chantées, ou étaient méconnaissables. L’orchestre, organisé de la même manière, a eu du mal à suivre la composition.

Ces ambitions légitimes de Christiane Taubira, pas toujours comprises par les amateurs d’art lyrique, n’ont pas permis de remplir complètement le Palais Garnier.

Surpris, les habitués ont pris du recul. Seulement la moitié de la salle était occupée.

A la sortie du spectacle, beaucoup de regards interrogateurs.

Globalement les spectateurs ne souhaitaient pas s’exprimer. Une minorité trouvait la représentation révolutionnaire, porteuse d’un avenir prometteur, la majorité demandait un temps de réflexion.

Thomas Fabius, le fils du Ministre Laurent Fabius, était présent et ravi. Il avait parié en ligne en Angleterre, à cent contre un, que la salle se viderait de plus de la moitié de ses spectateurs pendant la représentation, il avait l’air d’avoir gagné gros.

La nouvelle Directrice de l’Opéra de Paris, Christiane Taubira, se dit enchantée du résultat, elle a déclaré à la fin de la représentation, après être montée sur la scène : “L’Opéra, pas plus que le reste de la société, ne peut être basé sur l’élitisme. Il doit accepter le partage et l’égalité au profit de tous. Nous avons su faire la démonstration que l’économie peut parfaitement vivre sans l’élitisme capitalistique, qu’il suffit de fabriquer de la monnaie et de la partager entre tous pour que vive l’économie. Le partage du pain, nous l’avons ainsi réalisé. Il doit s’étendre à tous les registres sociaux, arts et sport compris.”

Certains ont rétorqué que dans ces conditions la notion d’Opéra disparait.

La nouvelle directrice affirme que non. Certes l’opéra démocratisé est différent mais il reste  un opéra, puisque tirant sa qualification du fait qu’étant produit à l’Opéra c’est évidemment un opéra.

Aux regrets partagés par ceux qui étaient amateurs de l’art lyrique classique, Christiane Taubira oppose définitivement la notion d’égalité affirmant que : “L’Opéra classique chinois disparait, les chinois ne s’en portent pas plus mal.”

L’égalitarisme, moteur affirmé de la pensée de la nouvelle directrice de l’Opéra Garnier, transforme indéniablement l’opéra classique, saura-t-il s’imposer au Palais Garnier ? C’est la question qui se pose.

Un spectateur déçu est parti en déclarant : “Pour que je retourne voir cette merde, il faudra venir me chercher avec des flics.” Ce à quoi, en souriant, Christiane Taubira a répondu : “Pourquoi pas ?”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Oui, nous servons à quelque chose…

 

Hier, nous avons reçu ce commentaire d’un de nos lecteurs.

Commentaire :
« Bravo Emmanuel, bravo Henri. J’ai dévoré vos vidéos et vos articles. Je n’ai jamais subi de contrôle fiscal mais je suis en litige avec la CIPAV, une caisse de retraite qui m’a inventé des cotisations.
Je vais passer au TASS cette année. Étant en profession libéral et ayant un peu trop de travail, je commençais à faire bosser d’autres travailleurs indépendants. Mon expert-comptable m’a dit de passer en société car il est interdit de faire travailler d’autres personnes en étant un professionnel libéral.
Vos vidéos m’ont aidé à prendre ma décision. Je vais lever le pied et faire le strict minimum. Je n’ai pas envie de passer en société, travailler pour la faire, et être constamment dans les emmerdes avec l’État.
Je pense même que je vais tenter ma chance ailleurs. En créant mon entreprise, je comprends bien mieux ce système. Je me rends compte que je déteste de plus en plus mon pays.

Pour votre blog et vos vidéos, je vous conseille de les référencer. C’est dommage que vous ayez si peu de vues alors que vos témoignages éviteraient bien des mauvaises décisions que prennent certains entrepreneurs. Je vous conseille de mettre des mots clés dans vos vidéos et de mettre des liens.
Bonne continuation et bon courage pour toutes vos emmerdes. »

Nous sommes heureux que notre expérience de contribuables «malheureux » puisse servir à d’autres futures, possibles (et probables) cibles fiscales.
Notre vœu est d’éviter aux entrepreneurs de vivre ce que nous avons vécu et vivons toujours. En nous lisant, les voilà prévenus  de ce qui pourra, selon toute probabilité, les attendre.( voir la vidéo : Contribuables sensibles s’abstenir. Entretien avec l’ex IP Francis le Poizat)
Pour le reste, le monde médiatique, dès que l’on se dresse contre la toute-puissance de Bercy, aucun média n’ose nous relayer. Abus fiscaux ou pas, le monde médiatique « classique » préfère regarder ailleurs et éviter ainsi de possible retour de bâton. Chacun voit son intérêt où il se trouve… Malgré ce black-out, notre blog est de plus en plus regardé.
Nous conseillons à nos lecteurs de le faire connaître à leurs amis et relations, c’est pour nous la meilleure et unique façon actuellement de le propager.
Le reste finira un jour par suivre.
Ce blog, pour les entrepreneurs, pourrait être  déclaré « d’utilité publique »…

Emmanuel Bolling

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Christian, une victime du fisc parmi les centaines de milliers existantes (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E.Bolling

 

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