Bayrou a raison sur trois points

A dire vrai je ne connais pas Bayrou. En réalité je n’ai jamais croisé ses activités politiques, ses pouvoirs, je ne peux donc pas apprécier sa personnalité, ses qualités ou ses défauts.

Mon fonctionnement, très basique, très empirique, demande une connexion directe ou indirecte avec les personnes sur un sujet que je maitrise à minima pour enclencher le processus qui va me permettre d’avoir une idée de celui, ou de celle, qui est en face de moi. Le recueil d’informations extérieures ne m’est d’aucun secours, tant je n’y accorde que peu de foi.

Donc, j’ignore tout de Bayrou, qui n’est jamais passé devant mon petit radar personnel.

Pour Barnier j’avais un repère, son éventuelle sincérité était décapitée net pour moi dès lors qu’il avait accepté de prendre pour chef de cabinet Fournel, celui-là même qui avait permis à Macron de dépenser notre fric indument en tant que chef administratif de Bercy, qui était le chantre de la terreur fiscale, qui à ce tire proposait de m’embastiller, pas moins…

Rien de comparable avec Bayrou.

Ma première émotion est donc liée à ses premières déclarations, et… j’y adhère !!!

Incroyable, non ?

Je m’explique.

Quand Bayrou ne se précipite pas à Mayotte, j’adhère.

Je pense à Zelensky qui répond à Biden lui proposant de l’évacuer : « J’ai besoin d’armes, pas d’un taxi ».

Ce ne sont pas des hommes sandwichs faisant leur publicité politique dont ont besoin les habitants de Mayotte, mais de nourriture, de matériaux de soins et de construction. Qui d’ailleurs auraient dû être présents sur l’île depuis longtemps, avec des abris dédiés, pour cette région à lourds risques climatiques.

Quand Bayrou propose la proportionnelle, j’adhère.

Ce sont les combines liées au vote à la majorité qui empoisonnent notre débat politique. D’abord par l’apparence du résultat qui amène à le confondre avec une prise de pouvoir alors qu’il s’agit d’un simple mandat. Ensuite par la création d’alliances contre-nature pour l’obtention de la majorité. Et enfin parce que les oppositions qui n’accèdent jamais au pouvoir se radicalisent dangereusement, et entrainent en retour une rigidification du pouvoir en place,  alors potentiellement sujet à tous les excès.

Globalement la violence nait de l’impossibilité des minorités d’appréhender la réalité de leurs idées. La démocratie doit permettre la confrontation des idées à la réalité, elle en a le pouvoir et elle est capable d’en définir les limites par le vote.

Quand Bayrou veut revenir au cumul des mandats, j’adhère.

Un mandat un élu est  un non-sens. Cela multiplie, inutilement et presqu’à l’infini, le nombre d’élus, les rendant anonymes pour la population qui alors ne connait plus la personnalité des candidats pour qui elle est appelée à voter.

L’élu a besoin d’une compréhension de l’ensemble de la société. Plus il a de mandats, plus cette compréhension s’étoffe et plus, complémentairement, ses électeurs vont le connaître et voteront alors pour lui en connaissance de cause.

A contre-courant.

Quand je lis la presse, je m’effraie d’être si intensément à contre-courant.

En même temps, il y a si longtemps que ça dure…et puis… ça peut changer… je veux dire que la presse pourrait adhérer à mes idées (non, je plaisante…).

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Bayrou a raison sur trois points »

  1. La presse? Depuis 1997, et une supposée « interview « , que je leurs aurait accordée, qui m’as fait interpellé dans la rue, par le maire, dont les salariés, m’ont envoyé le syndicat représentatif « CFDT », représenté par un tégnieux, qui ne m’a plus jamais lâché, des clients fort mécontents, une entreprise qui a failli disparaître. Tous avaient lu l’article, aucuns n’avaient vu les guillemets, qui laissé supposé à une farce. La journaliste pour sa défense? Les gens avaient qu’à regardé, qu’il y avait ces fameux « guillemets ». Elle a pas été condamnée. J’ai tenu 7 ans et j’ai vendu.
    Pour « BAYROU », je n’ai aucunes confiance. N’oublions pas qu’il fait partie de la bande, qui a réalisé un « crime », anti-démocratique au mois de juillet, qui fait que notre pays se trouve dans cette situation.
    Pour le fait qu’il ne soit pas allé à MAYOTTE, je suis d’accord avec lui. Ce que je lui reproche le plus dans cette affaire, dans la situation qui est la notre, c’est d’être allé à Pau. Qu’importe la situation du conseil municipal. Il aurait pu faire un « Zoom », mais bon. Il y avait certes Mayotte, mais pas que.

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