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UNE ERREUR FISCALE? PUISQUE L’ON VOUS DIT QUE CELA N’EXISTE PAS!!!

UNE ERREUR FISCALE ? PUISQUE L’ON VOUS DIT QUE CELA N’EXISTE PAS !!!

En France, Bercy préfère l’ « erreur » fiscale plutôt que de reconnaître qu’il s’est trompé.
Peu lui importe de ruiner des entreprises ou des familles, jamais il ne reconnaîtra avoir commis un abus.
Ce mot n’existe pas dans le langage bercynien.

Un après midi, j’ai regardé à la télé l’émission de Pierre Bellemare « Enquêtes impossibles ».
Dans celle-ci, il était question d’une mère condamnée à tort pour le meurtre de son fils de 10 ans.
Je vous rassure, grâce à une contre-enquête, son procès a été révisé, sa condamnation annulée et elle s’en est sortie. Happy end à l’américaine !
Aux USA, entre 1973 et 1995 (il n’y a d’enquête plus récente), 5760 condamnations à mort ont été prononcées. 68% ont été annulées.
7 erreurs judiciaires sur 10.
7 personnes sur 10 ont été condamnées à tort.
Une des causes principales est que la police, pour diverses raisons, persuadée de tenir le coupable n’avait mené qu’une enquête à charge. Pour boucler son dossier, elle occultait sciemment les preuves contraires et parfois en fabriquait elle-même.
En France, entre 1945 et aujourd’hui : 9 erreurs judiciaires reconnues.
Aux USA, en 22 ans,  environ 4000 erreurs judiciaires (sur 5760). Et je ne vous parle que des condamnations à mort…
En France, en 68 ans : 9.
Population des USA en 2013 : 315 millions. Population de la France en 2013 : 65 millions.
Soit un rapport de 1 à 5.

Lorsque je compare rapidement ces chiffres, je me dis que nous avons, soit une super police (que doivent nous envier les USA !) soit une magistrature qui semblerait avoir des « scrupules » à déjuger ses pairs. Chacun aura son opinion.
Un rapport existe-t-il entre l’erreur judiciaire et l’erreur fiscale ?
Ne pas reconnaître que l’on s’est trompé semble une spécialité bien française et doit sans doute faire partie de cette exception culturelle dont nous sommes si fiers.

Cette exception culturelle spécifique doit être une survivance de l’ancien régime et doit être inscrite dans les gênes de nos dirigeants, qui ne sont préoccupés que des avantages qu’ils peuvent tirer de leurs positions.
Ces uniques buts de nos « élites » commencent, malgré l’enfumage et les mensonges quotidiens, à être démasquer par le bon peuple. D’où ce rejet quasi unanime des politiciens et des hauts fonctionnaires.

Bercy est devenu, petit à petit, au fil des années, le symbole de l’arbitraire et de la magouille .
Que vous soyez puissants (avec donc des copains bien placés) ou misérables…
Chaque jour qui passe conforte un peu plus ce dicton.
Le fisc n’hésite pas, si un français « moyen » se rebelle contre un redressement (abusif ou non), à l’écraser, à le broyer moralement et à le ruiner.
En 18 ans de procédure, donc de protestations contre un abus fiscal et malgré une relaxe du tribunal correctionnel, Bercy n’a jamais voulu réétudier mon dossier.
J’ai eu de multiples interlocuteurs (si on peut appeler ces gens-là des interlocuteurs). Tous se confondent dans ma mémoire tellement leur attitude et leur non réponse furent identiques.
Bercy est le royaume des clones.

Chacun m’a reçu poliment.
Chacun m’a écouté d’une oreille distraite avec un petit sourire condescendant.
Aucun n’a répondu à mes questions.
Aucun n’a même voulu discuter de mon dossier.
Alors, le ré ouvrir !

Tous les 5 ans environ, un petit clone remplaçait son homologue dans le centre des impôts qui « gérait » mon dossier. Ce nouveau petit clone, voulait prouver à ses chefs qu’il était meilleur que son prédécesseur et, rebelote, j’étais convoqué à nouveau.
Dans la curée de mon entreprise c’était à celui qui serait le plus zélé à en arracher un morceau.
Bien sûr à force d’être dépecée, celle-ci, qui au départ était florissante, est morte.
Son décès programmé, au départ, par je ne sais plus quel clone concussionnaire, fut lente mais inexorable. Son agonie s’achèvera un beau matin de novembre, en 2009.
Comme dans la chèvre de Monsieur Seguin, le loup était vraiment trop fort…

 

Pour Bercy, officiellement l’abus fiscal n’existe pas, il n’y a que des fraudeurs !
Personne n’est autorisé à mettre cette vérité en doute.
Les médias confortablement installés dans leurs avantages fiscaux ne sont pas intéressés par des gens que le fisc assassine  discrètement et grâce à eux, loin des regards.
La citadelle se moque des jugements civils s’ils lui sont défavorables.
Elle n’en tient pas compte et vous emmène devant SON tribunal, le fameux tribunal administratif.
C’est son joker final. C’est lui qui habille de légalité une procédure d’exception.
Le tribunal administratif, pour les accusés fiscaux, c’est le Canada Dry de la justice
La France est donc non seulement la championne toute catégorie de la non erreur judiciaire, mais elle doit l’être aussi, grâce aux tribunaux administratifs, de la non erreur fiscal.

Tout va très bien madame la Marquise…

Pour mémoire
Sondage ipsos du 21 janvier 2014 :
43% des français ne font plus confiance à la justice avec un grand J.
72% des français ne font pas confiance à l’Assemblée Nationale.
73% des français  ne font pas confiance au Sénat.
65% des français pensent que leurs hommes politiques sont corrompus.
84%des français pensent qu’ils agissent principalement pour leur compte.
73% des français considèrent que les journalistes sont coupés des réalités, qu’ils ne sont pas indépendants et ont « tendances » à céder aux pressions du pouvoir.

Dernier sondage Le Point du 17 février 2014 :
75% des français trouve que la justice fonctionne mal. La chute est vertigineuse…
C’est un record. Jamais un tel niveau de défiance n’avait été atteint depuis 1962 (date des 1ers
sondages sur ce thème).

Emmanuel Bolling

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QUAND BERCY ET LES RG SERVENT DES INTERETS PARTICULIERS

QUAND BERCY ET LES RG SERVENT DES INTERETS PARTICULIERS
OU L’ASSASSINAT PROGRAMME D’UNE DISCOTHEQUE.
EPISODE 1 : La cible

Après chaque meurtre, il est pratiqué une autopsie pour connaître la cause du décès.
Connaissant cette cause, l’enquêteur va chercher qui et pourquoi.
Après, s’il a trouvé le coupable, la justice prendra le relais.
C’est le schéma idéal dans un monde non moins idéal.

Je vais vous emmener faire un petit tour  dans la vraie réalité policière et fiscale.
Dans cette réalité là, tous les coups sont permis et le gentil gagne rarement à la fin.
Dans cette réalité-là, on punit souvent l’innocent et le coupable s’en tire sous les applaudissements.

L’histoire commence à l’aube du 12 octobre1995.
A 6h du matin, je suis réveillé en fanfare par une charmante équipe venue perquisitionner mon domicile. Cette équipe se compose de deux agents de la DGI (Direction Générale des Impôts) et d’un OPJ (Officier de Police Judiciaire).
Dans ces perquisitions fiscales, les agents de la DGI, sont obligatoirement accompagnés d’un OPJ. Celui-ci est « sensé » faire respecter les droits du perquisitionné.
Ce point est extrêmement important, vous vous en apercevrez plus tard, dans les prochains épisodes.
En même temps que je subis cette visite domiciliaire, 17 autres perquisitions ont lieu dans toute la France. A la même heure.
Elles sont menées par la DGI et à sa demande.
Paris et sa région, Strasbourg, le Lavandou et dans le Gard.

On perquisitionne chez nous, les patrons de la Discothèque la Locomotive et chez certains de nos collaborateurs.
La perquisition de mon domicile ayant été ultra rapide (1h environ), je me précipite à la Loco.
Là, j’y resterai de 8h jusqu’à 23h…
Tout ce beau monde parti, nous nous interrogeons sur cette opération de grande envergure (bonjour la logistique).
Cette opération a dû monopoliser pas loin (ou plus) de 150 agents du fisc, gendarmes et policiers.
Ce genre de « descente » aussi important est réservé d’habitude aux gros réseaux criminels.
On nous avait donc classé dans cette catégorie

En effet, pour lancer une opération aussi importante, dans toute la France, au même moment, ils devaient s’attendre à trouver quelque chose d’énorme, en rapport avec tous ces moyens mis en œuvre !
Oui, mais quoi ?
Mystère et boule de gomme.
Je vous rassure tout de suite, ils n’ont rien trouvé car il n’y avait rien à trouver, et ce n’est pas faute d’avoir cherché dans les 17 lieux perquisitionnés.
Nous avions donc été ciblé (c’est le moins que l’on puisse dire) par la police et par Bercy.
Que pouvait-on nous reprocher ?
De quoi étions nous accusés ?
Nous étions vraiment dans le cirage.
Nous tournions en rond. Personne n’avait la réponse.
Le temps passa et la vie repris son cours…
Un an plus tard, le 25 septembre 1996  contrôle fiscal.
C’était le deuxième.
Le 1er avait eu lieu en 1992.
Nous en aurons un 3eme en 2000.
Trois contrôles fiscaux en 8 ans. Pas mal, non ?

Revenons à notre 2eme contrôle, celui de 1996. C’est celui qui est fait pour tuer.
Il sera donc meurtrier et, bien sûr, uniquement basé sur des allégations complétement farfelues.
Vous connaissez l’adage : plus c’est gros, plus ça passe !

Donc, des suppositions sans aucun fondement deviennent, par l’opération du Saint Esprit, des preuves.
Eux, n’ont pas besoin de preuves réelles!
Il suffit que Bercy affirme quelque chose pour que ce quelque chose devienne preuve, pour que cette transmutation s’opère.
A la Citadelle, comme au moyen âge, ils ont des grands magiciens !
Leur magie sera, heureusement inopérante devant les vrais tribunaux (TGI et Tribunal Correctionnel).
Elle s’imposera, bien sûr, devant les tribunaux d’exceptions (toujours comme au moyen âge) qui leur sont inféodés : Tribunal Administratif et la Cours d’Appel Spéciale (cette Cour d’Appel créée spécialement pour répondre à l’exigence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Arrêt Ravon).
Un peu comme les tribunaux de l’Inquisition…
Je démontrerai ultérieurement ce que moi j’affirme (dans un autre article) avec de vraies preuves, pas des preuves style Bercy.

La corrélation entre les perquisitions et le redressement est flagrante.
Le montant faramineux du redressement (17 millions d’euros) par rapport au CA (5 millions d’euros) nous laisse sans voix.
Et toujours cette question : Pourquoi nous ?
Je ne vais pas vous laisser mariner plus longtemps.
La réponse se trouve dans un document qui nous arrive entre les mains quelques années plus tard.

Ce document s’appelle un « BLANC ».
Un « blanc », pour ceux qui l’ignorent, c’est un document (un rapport de police) qui officiellement n’existe pas. Il est à usage interne et limité. Il est sans entête et non signé.

Il est très souvent pondu par les RG devenus la DCRI. Il sert à renseigner (influencer) des services officiels comme la justice, le fisc etc…
Dans l’enquête officielle personne n’en fait état.
Normal, puisqu’il n’existe pas.
CQFD

Notre « blanc » est un modèle de désinformation.
Voyons toutes ces « informations » d’un peu plus prés.
Cinq personnes sont citées à plusieurs reprises dont, en gros plan, les quatre associés de la Locomotive.
Soyez attentifs, admirez le travail de l’artiste..
Chun Lun Yee, Emmanuel Bolling, Fréderic Bolling  « sont connus pour  patati, patata »…
Connus de qui ? Ont-ils été condamnés ? Ont-ils un casier ?
Connu, connu, cela veut dire quoi connu ?
C’est une belle formule choc qui suggère le pire sans rien prouver (spécialité des RG).
Et si nous avions eu tout ça sur le dos, croyez-vous que nous aurions pu avoir, en nom propre, l’autorisation d’ouvrir une discothèque.

RAPPEL : l’autorisation de nuit d’une nouvelle discothèque, à Paris, est hyper difficile à obtenir.
Elle est obtenue (et peut être retirée à tout moment sans explication) suite aux feux vert de la Préfecture de Police (de Paris), du service des stups, de la DPJ, du service des cabarets.
A l’unanimité.
Vous voyez le topo, il faut vraiment montrer patte blanche et l’enquête dure plusieurs mois.
Et le gérant, Frédéric Bolling qui obtient cette autorisation de nuit, personnelle et non cessible serait « connu » depuis longtemps pour racket ?
Et ses associés de dangereux mafiosos ?
Cela ne tient pas debout 
!
C’est prendre ces 4 services de police pour des incapables.
On marche sur la tête.

Voyons maintenant notre 4eme associée.
Linda Lee Ying Wu , qui  « selon certains renseignements… »
Ils viennent d’où ces fameux renseignements ? Du James Bond du coin ?
Et en page 3 (annexe), ils inventent même un frère à Frédéric Bolling.
Emmanuel Bolling est son oncle.
Ce n’est pas la seule invention.
Allons, allons Messieurs des RG, tout cela n’est pas bien sérieux, c’est même criminel de votre part.

Et pourtant cela marche. Et à fond !
Le  « blanc » est daté du 11 juillet 1995 et nos gentilles perquisitions arrivent le 12 octobre 1995.
Vous ne voyez toujours pas de corrélation entre les deux ?
Personne, ni la justice (pour ordonner les perquisitions), ni le fisc pour commettre l’assassinat de cette entreprise ne se sont posés la question.
Il est évident qu’à la lecture de ce « blanc »,( si on ne cherche pas plus loin) on se dit que la Locomotive est le siège de l’organisation du crime à Paris :
racket, trafic de drogue, blanchiment d’argent, vols, escroqueries en tous genres…Et nous avions 30.000 affiliés à Hong Kong.
J’avais cru lire 3000, ce n’était déjà pas mal. Non, c’est bien 30.000 ! C’est à couper le souffle.
Il nous manque la traite des blanches et le trafic d’immigrés clandestins !
J’ai eu du mal à ne pas me passer moi-même les menottes en apprenant mes nombreuses activités.

Aujourd’hui, nous sommes en 2014, soit 20 ans après ces (fausses) accusations.
En 20 ans, un des 4 associés, présentés par les RG comme des « grands maffieux », a-t-il été accusé ou condamné de quoi que ce soit, même la plus petite broutille durant ces 20 ans de « carrière criminelle tous azimuts » ? Non.
Rien qu’une petite garde à vue ? Non.

Il n’empêche que ces accusations mensongères sont la seule et unique cause de la mort de la Locomotive assassinée par Bercy, car il a bien fallu « trouver » quelque chose pour justifier tout ce déploiement de forces du 12 octobre 1995.
Comme ils n’avaient rien trouvé (en 17 perquisitions !), le Fisc va s’en charger, quitte à « arranger un peu » la vérité.
Et qui va se soucier de citoyens qui seront catalogués Fraudeurs ?

Restons calme.
Nous avions donc le pourquoi, restait le qui.
A qui avions nous causé du tort ? Il fallait qu’il soit assez introduit et puissant pour faire écrire  un tel rapport par un ami des RG. Et pour nous faire éliminer par le Fisc ?
Qui nôtre réussite gênait-elle à ce point ?

LA QUESTION RESTE POSEE 20 ANS APRES.

 

P.S : dans les prochains épisodes de l’autopsie du meurtre de la Locomotive, nous verrons que La Citadelle ne fut pas en reste dans les mensonges, les manipulations et les fausses preuves.
Je vous montrerai le témoignage accablant de l’OPJ décrivant les manipulations des agents de la DGI. Ce témoignage, allez savoir pourquoi, n’a pas été retenu par la Cour d’Appel Spéciale (arrêt Ravon)…

Emmanuel Bolling

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CETTE ENARCHIE QUI NOUS DIRIGE.

L’ENA RCHIE

J’ai, comme on dit, bien roulé ma bosse.
J’ai fréquenté quasiment tous les milieux dans ma jeunesse.
J’ai pris beaucoup plus de coups, au propre comme au figuré, que je n’en n’ai donné.
Mon ascenseur (social) est monté et est redescendu à diverses reprises, au gré des entreprises que j’ai créées. J’aimais ça. J’aimais le risque, j’aimais le « gagne ou perd ». J’ai perdu plusieurs fois et je m’en suis tenu toujours pour responsable. Je n’ai jamais cherché un bouc émissaire à mes échecs.
Mes échecs, comme tous les échecs étaient douloureux financièrement et je me retrouvais souvent sans un franc en poche.
Chaque fois que je me plantais, je repartais avec plus d’expérience.
Bref, j’étais un entrepreneur comme il y en a des dizaines de milliers en France.
J’ai donc, pendant plus de 40 ans, participé au bon fonctionnement de l’économie française, en investissant, en dépensant et en employant de nombreuses personnes (jusqu’à 350). Mes employés ont toujours été bien payés car ayant fait moi-même de multiples petits boulot, je connaissais le prix de la « sueur ».
J’étais, du moins je le croyais jusqu’à aujourd’hui, quelqu’un d’informé. C’est-à-dire quelqu’un qui lit des magazines d’informations, qui écoute et regarde les infos, bref une personne qui a un avis raisonné sur un grand nombre de sujets concernant la marche de son pays.
Mais ça, c’était avant.
Avant que je découvre l’Enarchie.
J’ai mis du temps à le découvrir.
Je connaissais, comme tout bon français, l’ENA et ne m’en souciais pas outre mesure, les énarques n’étant pas ma tasse de thé. Je savais qu’une bonne partie de nos gouvernants et hauts fonctionnaires en était issue. Je n’avais, comme une majorité d’entrepreneurs, pas une très bonne opinion de ces technocrates complétement éloignés de la vie réelle et de son quotidien.
De ces hommes qui prennent des décisions théoriques sans en mesurer les conséquences et surtout sans en assumer les responsabilités.
Leurs échecs, même répétés ne changent  fondamentalement rien à leur carrière, ni bien sûr à leur rémunération et à leurs nombreux avantages.
Tout cela étant, bien évidement payé par nos impôts.
Ayant en 1996 contesté un redressement fiscal plus qu’abusif j’avais rencontré, pour essayer d’arrêter les persécutions qui en avaient découlé très rapidement, plusieurs responsables du fisc. A différents échelons. J’avais vite constaté cette attitude identique qui les faisait tous se ressembler : hautaine et méprisante.
Persuadés d’être les détenteurs de la vérité absolue, ils ne voulaient même pas écouter mes protestations et encore moins examiner les preuves que je leur apportais.
Ce furent des entretiens surréalistes…
Relaxé par le Tribunal Correctionnel, je fus malgré ce jugement, toujours  poursuivit par Bercy.
Je finis par arriver devant le tribunal administratif.
Là, j’assistais à un simulacre de justice.
Mon affaire fut expédiée en deux temps trois mouvements par un Commissaire du Gouvernement (devenu depuis Rapporteur Public).
A cette époque-là, seul le Commissaire du Gouvernement pouvait parler. Aujourd’hui, vous avez la possibilité de vous exprimer. Cela ne change rien à cette parodie de justice lorsqu’il s’agit d’affaires fiscales.
En 5 minutes, vous êtes fixé.
Le Rapporteur Public raconte votre histoire à sa sauce, n’hésitant pas à déformer la vérité et à mentir, cite quelques jugements passés et conclue par la super formule : REJET
.
Votre avocat (ou vous-même) essaye de rétablir les faits.
Le Président l’écoute d’une oreille distraite…
Vous avez vite compris la « connivence » entre le tribunal et le Rapporteur Public.
Le Président vous met à la porte en disant : « jugement en délibéré, affaire suivante ».
Je vous rassure tout de suite, comme prévu, j’ai perdu.
Les années passent.
Après 2 Cours d’Appel Administrative, je suis devant le Conseil d’Etat.

Revenons à nos chers (au propre comme au figuré) énarques.
La semaine dernière j’accompagnais mon ami Henri Dumas qui comparaissait devant le Tribunal Administratif de Montpellier car le fisc ne souhaite en aucune façon admettre la première de nos revendications (voir son papier : LA JUSTICE TUYAU DE POELE du 21 février 2014).
Je pensais que les choses avaient évoluées grâce à l’opinion de la population (voir le papier: MOSCOVICI VA-T- IL RETABLIR LA JUSTICE FISCALE ?) sur la justice.
Je constatais malheureusement qu’il n’en était rien.
Nous fûmes, comme à l’accoutumé, rapidement expédiés.

En sortant je posais une question à Henri :
« -Pourquoi tous les tribunaux administratifs se ressemblent autant, Présidents et Rapporteurs ?
Que l’on soit à Paris, bordeaux ou Montpellier, on dirait des clones, qu’ils sortent du même moule ?
-C’est normal, ce sont tous des énarques, ils pensent et agissent donc tous à l’identique…. »

Rentré chez moi, j’allais sur internet et je m’aperçus que nous étions complétement dirigés par des énarques.
On les retrouve à tous les niveaux de l’Etat. Des ministres (actuellement Economie, Travail, Affaires Etrangères), des directeurs de Cabinets Ministériels, ils encadrent les directions des ministères, les hautes administrations etc… et on les retrouve aussi dans les tribunaux administratif, dans le rôle de Président ou de Rapporteur Public. Et, bouquet final, ils tiennent aussi le Conseil d’Etat.

Suivez mon raisonnement :
Vous contestez un redressement fiscal, sachant que le Fisc est dirigé par des énarques.
Vous passez devant le Tribunal Administratif, sachant que le Président et le Rapporteur sont des énarques.
Vous arrivez devant le Conseil d’Etat, sachant que les conseillers sont des énarques (sauf deux).
Conclusion : les probabilités que vous puissiez gagner contre Bercy sont infinitésimales.

Effectivement, c’est le pot de terre contre le pot de fer.
Il y a aussi David contre Goliath.
Il ne faut donc jamais baisser les bras !

Emmanuel Bolling

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MOSCOVICI VA-T-IL RETABLIR LA JUSTICE FISCALE?

MOSCOVICI VA-T-IL RETABLIR LA JUSTICE FISCALE ?

Oh, comme je les aime nos hommes politiques et nos hauts fonctionnaires.
Vous en écoutez un, vous les avez tous entendus.
Tous sortis quasiment du même moule, on dirait une armée de clones.
Au départ, à la sortie de l’ENA, chacun choisi son camps (ou plutôt sa gamelle).
Moi, je me prends la droite, toi la gauche… et roule petit, c’est tout cool.
C’est trop cool !
L’avenir est tout tracé. Il faut juste apprendre la langue de bois (obligatoire), prendre des cours d’empathie (c’est nouveau mais indispensable), avoir un bon bagage comptable (pour dissimuler les retours d’ascenseur) et surtout savoir mentir.
Mentir, c’est le maître mot, le B.A BA de nos élites.
Mentir jusqu’au bout, même si l’on vous voit partir avec le camion de confiture.
Nier, crier au scandale, au  complot… et attendre que cela passe.
Ah oui, j’oubliais : la famille et les copains. Pratiquer (discrètement si possible) le népotisme
Ne pas prononcer ce mot (népotisme), il est tabou..
Encore une fois mentir ou nier (au choix), déclarer que ce n’est pas du favoritisme mais que c’était le meilleur choix (sous-entendu pour la France, bien sûr).

Sondage ipsos du 21 janvier 2014 :
43% des français ne font plus confiance à la justice avec un grand J.
72% des français ne font pas confiance à l’Assemblée Nationale.
73% des français  ne font pas confiance au Sénat.
65% des français pensent que leurs hommes politiques sont corrompus.
84% des français pensent qu’ils agissent principalement pour leur compte.

Prenons les 2 dernières questions. Celles à 65 et 84%.
Pourquoi nos élites sont-elles corrompues ? Pourquoi agissent-elles pour elles et pas pour nous ?
Ces 2 affirmations ne sont pas des légendes.
Avec internet, les français peuvent, maintenant, suivre quasiment en direct leurs magouilles.
La réponse est très simple, elle tient dans leur sentiment d’impunité.
Ce sentiment découle d’une impunité réelle face à une justice complaisante (à leur égard) et au Fisc qui ne s’occupe jamais d’eux.
Bercy ferme les yeux sur nos élites et nos élites ferment les yeux sur les abus de Bercy.
Les contrôles fiscaux et les redressements s’adressent uniquement aux entrepreneurs (hors CAC40) et aux particuliers lambdas, c’est-à-dire vous et moi.
Pour ceux-là, pas de quartiers. Il faut que l’argent rentre. Et l’Etat, vu sa bonne gestion, en a un besoin urgent et croissant. Il faut nourrir la Bête, quitte à sacrifier certains de ses enfants.
Il faut, pour maximiser les rentrées fiscales, partir de ce postulat : chaque entrepreneur est un fraudeur qui n’a pas été démasqué.
Chaque contestataire sera déclaré fraudeur.
Un fraudeur que les agents du fisc vont pourchasser et passer à la moulinette.
Les fraudeurs seront déclarés coupables du déficit de la France, on les accusera d’empêcher son rétablissement. On excitera la population, avec l’appui bienveillant des médias contre eux.
Ils sont les boucs émissaires tout trouvé de l’incurie de nos « élites » parasites.
Souvenez-vous : à chaque crise ses boucs émissaires pour masquer l’incompétence des gouvernants.

73% des français considèrent que les journalistes sont coupés des réalités, qu’ils ne sont pas indépendants et ont « tendances » à céder aux pressions du pouvoir.

Qui parle d’abus fiscal ? Certainement pas les médias complices du pouvoir.
Officiellement donc, il n’y a pas d’abus fiscal, il n’y a que des mauvais français qui ne veulent pas participer au redressement de la France.
Leur faire rendre gorge est un acte hautement patriotique (et rentable).
Tous les agents du fisc qui, eux, sont de vrais patriotes s’y attèlent sans relâche.
(Ne parlons pas des primes et des promotions pour chaque beau scalp rapporté à Bercy…)

Cette version officielle, de la chasse aux fraudeurs, pourtant soutenue par tous nos médias, journaux, télés, radios, a de plus en plus de mal à passer.
Le fisc ratissant de plus en plus large, commet, mécaniquement, de plus en plus d’abus fiscaux.
En multipliant les contrôles, on multiplie automatiquement les bavures.
Bavures, qui comme vous l’avez compris n’existent pas.

Nos élus et hauts fonctionnaires, bien au chaud dans leur bulle, loin des contingences quotidiennes commencent à s’apercevoir que leur bla bla habituel n’endort plus vraiment.
Que chaque entrepreneur commence à avoir peur d’être dépossédé de son entreprise.
Ils ont enfin compris que la balle ne tuait plus uniquement le voisin…

La peur du fisc et de ses méthodes hors de toute légalité (sauf la sienne), les « frasques » des élus et de leurs copains  provoquent un esprit  massif de rébellion et de rejet vis-à-vis de Bercy.
Le pouvoir, enfin, s’en inquiète et essaye une nouvelle fois sa méthode classique d’enfumage soporifique.

Lors de l’émission MOTS CROISES (Antenne 2 du 10 février 2014) le ministre des finances Mr Moscovici face à Mme Le Pen nous déclare (sans rire) qu’il va créer :
«  Une nouvelle relation de confiance entre l’Administration Fiscale et les entreprises avec la fin de cette phobie du contrôle fiscal. »
Il nous raconte qu’il est allé à une réunion (à Lille) où il a vu des chefs d’entreprises qui craignent ça !
Et il continue (toujours sans rire) :
« Nous voulons résoudre cela. Moi je pense qu’il faut changer la culture de l’Administration française. Je m’y emploie avec Bernard Cazeneuve. C’est-à-dire que nous faisons en sorte que les méthodes de contrôle fiscal changent et aussi (rebelote) de créer une relation de confiance.
De quoi s’agit-il ? Bref, changer la méthode. Nos entreprises attendent ça ! »
Super passage de pommade anesthésiante.
Bravo, bravo Mr le Ministre. Bis…

Concernant les contrôles fiscaux et leur méthodes (le mot est joli pour décrire des actions dignes de la STASI), je pense que pour que nos élus devraient en suivre un (à défaut d’en prendre un) de A à Z.
Un contrôle concernant en langage de Bercy un « fraudeur », c’est-à-dire en langage courant un particulier ou une entreprise qui conteste son « redressement ».
Ils seraient OBLIGES de voir les méthodes du fisc pour réduire à merci ce récalcitrant : saisie immédiate de ses comptes, saisies conservatoires de son entreprise et de ses biens (immeubles, mobiliers, voitures, bijoux, en deux mots tout ce que les services de Bercy et leurs gentils huissiers peuvent trouver dans les locaux de votre entreprise ou chez vous.
Sans jugement.
Conservatoire, on vous dit, c’est toujours à vous, non ?
Attendre un jugement, et puis quoi encore ?
Et le fameux principe de précaution, vous en faîtes quoi ?
Donc, si vous résistez toujours, un jugement interviendra dans 10,15 voire 20 ans. Et hypothèse hautement improbable,  vous le gagnez  (comme au loto, une chance sur ?) . Vous serez depuis longtemps ruiné.
Je m’explique. Pour les chanceux qui n’ont pas encore subi de « vérification » fiscale :
essayez de gérer une entreprise lorsque, grâce à Bercy, vous êtes obligé de mettre ( même en  annexe ), et même si vous  le contestez, dans votre bilan, le montant de votre redressement.
Vous êtes ligoté comme un saucisson. Plus un euro de découvert, plus un euro de crédit…
Si vous ne rendez pas rapidement les armes, votre entreprise est inexorablement  condamnée à mort.
Bien fait pour vous mauvais français ! Sale fraudeur !
Que dire des souffrances des épouses et des enfants qui accompagnent ces entrepreneurs dans cette injuste déchéance ?

Là, messieurs Moscovici, Cazeneuve  et consorts vous toucherez enfin du doigt ce que vous faîtes subir à des hommes et des femmes dans la vraie vie.
Ceux qui travaillent vraiment, qui ne comptent pas leurs heures, ceux qui ne dorment pas quand ils ont des échéances difficiles, ceux qui risquent leurs biens propres dans l’aventure de leurs entreprises. Ceux qui connaissent le prix de la sueur et le prix du pain !

Sortez de votre monde virtuel et venez vivre avec nous dans cette vraie vie.
Alors là, et seulement là, les français commenceront à vous rerespecter.
Dans un esprit de justice, il vous faudra aussi réhabiliter les victimes du Fisc.

Ce n’est sans doute pas pour demain si l’on songe à la réhabilitation de nos soldats fusillés « pour l’honneur » durant la Grande Guerre de 14/18…

Emmanuel Bolling

Dernier sondage Le Point du 17 février 2014 :
75% des français trouve que la justice fonctionne mal. La chute est vertigineuse…
C’est un record. Jamais un tel niveau de défiance n’avait été atteint depuis 1962 (date des 1ers sondages sur ce thème)

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ENFIN NOUS SOMMES DANS L’AIR DU TEMPS!

ENFIN NOUS SOMMES DANS L’AIR DU TEMPS !

Fin 2002, en juin, le Tribunal Correctionnel de Paris nous relaxa de l’accusation de dissimulation des recettes. Nous respirions un bon coup. Nous avions gagné.
Nous avions gagné face aux élucubrations du Fisc. Nous étions enfin reconnu innocent. Cela faisait plusieurs années que nous combattions Bercy qui ne voulait absolument pas prendre en considération les preuves flagrantes que nous lui présentions.
Il maintenait envers et contre tout un faramineux redressement basé sur…du vent !
Il nous avait depuis plusieurs années tout saisi.
Comme à son habitude.
Nous étions donc sur un nuage, pensant en avoir terminé avec les impôts.
Avec l’Enfer qu’était devenue notre vie…
Notre avocat fiscaliste, Maître A.Guilloux, nous fit vite redescendre sur terre. Il nous expliqua que rien n’était réglé et que le Fisc malgré ce jugement pouvait continuer à nous poursuivre, si tel était son souhait.
Ce fut son souhait.
Et notre vie reprit rythmée par son cortège de persécutions fiscales sans fin.
Cherchant de l’aide, j’ai écrit à CONTRIBUABLES ASSOCIES.

Dans cette lettre, je me présentais et leur expliquais mon incompréhension d’être toujours poursuivi par le Fisc malgré le jugement favorable du TGI de Paris.
Je ne reçus aucune réponse de leur part.
Je n’insistais pas.
Etant un des patrons de la discothèque LA LOCOMOTIVE à Paris, je devais avoir le profil type du fraudeur fiscal, et mon histoire ne devait pas les intéresser.
C’était trop tôt.

Je vais faire court.
Les années passèrent, nous fûmes ruinés par les impôts.
En octobre 2009, LA LOCOMOTIVE fut liquidée grâce au Tribunal Administratif.
En 2013, moralement, je commençais à refaire surface.
Dans le désert de solitude où m’avait conduit le Fisc, je me demandais si d’autres personnes avaient connu ou étaient en train de connaître les mêmes épreuves destructrices que nous.
Internet était le seul moyen de faire ces recherches.

Celles-ci m’amenèrent à visiter divers blogs.
J’allais sur le site de CONTRIBUABLES ASSOCIES mais il n’avait rien dénonçant les abus Fiscaux ou quelque chose d’approchant.
Ce n’était pas leur tasse de thé. Ca ne faisait pas encore recette.
J’allais sur le blog de TEMOIGNAGEFISCAL.COM et j’y suis resté depuis.
Pourquoi ?
Parce que TEMOIGNAGEFISCAL a été créé par un homme qui a vécu toutes les persécutions du fisc et survit toujours. Il est encore debout.
TEMOIGNAGEFISCAL c’est un blog de combat fait par des victimes  du fisc.
Ce n’est pas du Canada Dry…
Henri Dumas est le seul qui se bat, depuis des années, contre les redressements abusifs et les méthodes staliniennes des contrôles fiscaux.
Désintéressé, malgré tous les coups qu’il a pris et qu’il prend encore, il combat toujours pour la reconnaissance et la légalisation de ses 6 régles fondamentales inscrites sur son blog.
Lui, n’a pas pris le train en marche en sentant le vent tourner.
Il est le train…
Avec mon amitié et mon admiration pour ce vrai combattant.
Emmanuel Bolling

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L’INQUISITION AU SERVICE DU FISC: LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF.

Le Tribunal administratif, le bras armé de Bercy.

A la suite d’un redressement fiscal que vous trouvez injustifié et devant la fameuse intransigeance des fonctionnaires du fisc à reconnaître votre bonne foi (malgré vos preuves) vous finissez par vous retrouver inexorablement devant le Tribunal Administratif.

Naïvement, comme tout citoyen « normal », vous avez dans l’ensemble une bonne opinion de la justice et de ses juges.
Mais, là, vous allez vite déchanter (à la vitesse grand V), car vous confondez la justice judiciaire (TGI) et la justice Administrative. Surtout si votre adversaire est Bercy.
Personnellement, j’ai été relaxé par le Tribunal correctionnel de Paris (où le fisc m’avait envoyé) de l’accusation de dissimulation des recettes, puis quelques années plus tard condamné à 100% par le tribunal administratif pour le même motif. !
Même motif, mais pas même punition !
Le hic, et il est de taille, c’est que fisc se fout complètement du jugement judiciaire s’il ne lui est pas favorable alors que c’est lui qui vous y a envoyé !
Vous, vous n’aviez rien demandé.
Amusant, non ?
Comment un tel non-sens est-il possible en France ?
Encore la fameuse exception française…
Nous avons donc dans notre pays deux justices.
Une rendue au nom du peuple français et une deuxième rendue au nom
de…l’Administration fiscale !
Comme tout français « moyen » je pensais que la première était supérieure à l’administrative.
Que nenni, la justice du fisc écrase le judiciaire. Elle ne s’en préoccupe même pas et l’ignore dédaigneusement.
A chaque fois que vous passez devant un tribunal, si vous écoutez la plaidoirie  de l’avocat du fisc (tribunal judiciaire) ou le réquisitoire du rapporteur du gouvernement (tribunal administratif), vous avez envie de vous passer vous-même les menottes.
Vous, qui n’êtes qu’un banal chef d’entreprise, vous êtes dépeint comme un voyou de la pire espèce (Escobar était un enfant malicieux à côté de vous …) et dont la principale préoccupation n’était pas de gérer votre entreprise mais de frauder le fisc pour vous en mettre plein les poches !
Vous êtes sidéré de la hargne (on dirait presque de la haine) de ces gens-là à votre encontre.
Pendant un moment vous vous retrouvez être l’ennemi public N°1 de la France.
Si la peine de mort n’avait pas été abolie, ils vous enverraient (sans aucun remord) à la guillotine.
Comédie, m’a dit à chaque fois mon avocat.
Comédie, comédie c’est vite dit.
Personne ne risque rien sauf vous.
Comédie tragique plutôt.

Vous arrivez donc fatalement à la case tribunal administratif et là, c’est de la justice expéditive.
Donc (comme dit précédemment), le rapporteur du gouvernement vous voue aux gémonies ; de plus lui seul est autorisé à parler et il ne s’en prive donc pas pendant environ une demie heure.
Vous et votre avocat (qui avait remis au préalable son mémoire) n’êtes autorisés qu’à écouter. Cela doit être une faveur que l’on vous fait de tolérer votre présence…
Il faut savoir, dixit les avocats avant l’audience, que dans plus de 95% des cas fiscaux, le tribunal administratif suit les « recommandations » du rapporteur du gouvernement ;
Pauvre naïf, je pensais, vu mon dossier, être dans les 5%.
J’avais déjà compris ma méprise bien avant la fin du speech…
Et voilà c’est terminé. Net et sans bavure, comme une comédie aux acteurs bien rodés.
Circulez, au suivant.
Avec le tribunal administratif, vous vous retrouvez dans un monde parallèle ou bien revenu quelques siècles en arrière, où aucune justice ne pouvait exister contre l’état.
Et Bercy étant plus puissant que l’état…
Comment peut-on admettre un tel système totalitaire dans notre belle démocratie que le monde entier nous envie, dixit nos politiques à longueur de journées ? Et comment peut-il perdurer, sans que ceux-ci (de tous bords) et que nos sacrés journalistes ne s’en émeuvent et le dénoncent ?
C’est d’une simplicité enfantine : Ils ont peur de se retrouver à leur tour, s’ils en parlent, dans l’œil du cyclone.
ET ils ont tellement à perdre !
Vis-à-vis de Bercy, le mot d’ordre c’est motus et bouche cousue.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. La formule des trois singes semble avoir été adoptée par nos politiques.
Je ne me souviens pas de membres de gouvernement, d’élus, de hauts fonctionnaires ayant subi un contrôle fiscal.
D’après ce que l’on sait sur eux, c’est vraiment dommage.

Pour que tout ce beau système perdure, le tribunal administratif est une nécessité.
Il a encore de beaux jours devant lui.

Emmanuel Bolling

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SIGNEZ OU NE VENEZ PAS PLEURER APRES

6 RAISONS DE  SIGNER LA PETITION, votre survie en dépendra bientôt !

Les français doivent se battre pour l’abolition des privilèges de Bercy qui peuvent transformer un innocent en coupable. Nous sommes tous concernés, entrepreneurs ou particuliers.
Lorsque vous subirez un contrôle fiscal, si vous n’avez pas signé cette pétition, qu’à la suite de celui-ci  vous soyez tondu, voire ruiné, vous ne pourrez pas dire je ne savais pas !

NOUS DEVONS OBTENIR :
1) Transparence du dossier fiscal.
Dans la justice « normale » vous avez accès à votre dossier. Vous pouvez savoir ce que l’on vous reproche, pourquoi vous avez été ciblé.
Personnellement je me suis toujours demandé pourquoi mon 2eme contrôle avait été aussi meurtrier et aussi abusif. Je n’ai eu la réponse que dernièrement. J’ai dû patienter plus de 15 ans pour enfin comprendre pourquoi et qui m’avait ciblé. CELA N’EST PAS ACCEPTABLE !
2) Enregistrement du débat oral et contradictoire.
Débat qui ne sert à rien pour vous. Débat « poudre aux yeux ». Sa seule fonction est de faire connaître au fisc vos arguments. Rien n’est noté ni signé. De ce super débat, seul Bercy en fait un résumé, pour vous enfoncer. Et là, on l’a vraiment dans l’os : ils sont assermentés. C’est imparable. Votre parole ne vaut même pas son poids de papier !

Je sais de quoi je parle, je l’ai vécu.
3) Présomption d’innocence.
Ce qui vaut pour nos chers élus lorsqu’ils sont pris la main dans le pot de confiture ne s’applique en AUCUN CAS au contribuable vis-à-vis du fisc. Ce n’est pas à la Citadelle de prouver votre culpabilité. Il lui suffit de l’affirmer. C’est à vous uniquement de prouver votre innocence. Vous verrez, si vous en faîtes l’expérience (comme moi) que c’est totalement différent.
Qui décide que vos preuves sont valables ? Le fisc bien sûr.
Il est accusateur et juge en même temps.
Accusateur et juge en même temps, elle est pas belle la vie pour  Bercy! Merci les français de lui donner la corde pour vous pendre…
Toutes les preuves irréfutables que je lui ai fournies, il les a rejetées d’un air méprisant, avec dédain.

Je vois d’ici votre scepticisme à l’égard de mes preuves, mais elles ont été acceptées par le tribunal correctionnel en 2002 qui, lui,  m’a relaxé du délit affirmé par le fisc de dissimulation des recettes.
4) Contentieux relevant exclusivement des tribunaux civils indépendants.
C’est absolument indispensable. Si Bercy ne décide pas de vous envoyer en correctionnelle (et lui seul peut le décider !), vous êtes réellement cuit car en dernier « recours » vous allez vous retrouver devant le tribunal de l’inquistion, j’ai nommé le Tribunal Administratif. Ce tribunal d’exception est totalement inféodé à la Citadelle. Il rend quasi systématiquement, dans les affaires fiscales, des jugements qui lui sont favorables. C’est une parodie de Justice. Cela aussi vous le croirez lorsque vous en ferez vous-même l’expérience. Rien ne vaut l’expérience personnelle pour croire ; mais à ce moment-là  il sera trop tard pour vous…
Moi, j’ai eu la « chance » que Bercy, pour me punir de ma résistance à son faramineux redressement, m’envoie en correctionnelle.
Manque de bol pour lui car j’ai eu droit à un vrai procès.
Surprise, le procureur n’a rien requis contre moi.

Et j’ai gagné. Bercy n’a même pas fait appel.
Quant on connait la hargne qu’il met à poursuivre jusqu’au bout du bout un récalcitrant.
Il faut croire que mon dossier n’était pas si bon que ça pour lui.
Au fait, j’ai gagné quoi ?
Rien de rien.
Bercy se moque des jugements civils. S’il gagne, c’est un bonus.
S’il perd, comme pour moi, cela ne change rien pour lui. Il continue à vous poursuivre sous le même motif.
IL EST INDISPENSABLE QUE LE FISC RESPECTE LES JUGEMENTS DES TRIBUNAUX CIVILS INDEPENDANTS.
5) Redressement exigible uniquement après jugement en dernier resort.
Bercy se sert dans vos comptes et vous saisit tous azimuts sans attendre, dés l’envoi de votre notification de redressement. Cool, non ? Devinez la suite…
Coupable ou innocent, on va d’abord vous ruiner. J’ai aussi vécu ces gâteries.
6) Responsabilité personnelle de l’agent « vérificateur »
Pourquoi est-ce que dans le privé les gens doivent et sont responsables de leurs actes et pas dans la fonction publique ?

Un agent vérificateur, qui, pour X raisons, et à tort, vous met sur la paille n’a aucune responsabilité !
Sa seule punition, une prime ou de l’avancement…
IL FAUT QUE CETTE IMPUNITE CESSE.

Emmanuel Bolling

 

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LA FRANCE, UNE REPUBLIQUE BANANIERE.

LA FRANCE, UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE

 

L’expression” république bananière” signifie que le gouvernement d’un état ou d’une nation est corrompu.


Les principaux symptômes de la république bananière (et de la fin de l’État de droit) sont :
Des décisions soumises “inlassablement au fait du ou des princes”, népotisme qui distribue des faveurs à quelques-uns, au détriment de l’intérêt général.
Des institutions négligées, un pouvoir judiciaire “pas vraiment libre et indépendant”, des électeurs qui n’ont plus confiance dans leurs institutions et  surtout dans leur classe politique”, une élite corrompue, perchée sur son “arrogant  piédestal”, oublieuse d’efficacité, ignorante “de l’éthique, du sens civique et… de la pudeur” . (Définitions trouvées sur internet)

Classement  mondial  de la corruption 2013 : La France  obtient  encore une fois la 22eme place ( juste devant les Emirats et le Quatar…)
Toutes les semaines, grâce à internet, explosent des scandales financiers qui impliquent étroitement nos hommes politiques ou hauts fonctionnaires, les services de l’Etat (Bercy et des services de renseignements) et des particuliers (milliardaires)  ou des grandes  entreprises françaises.

Je prendrais deux exemples, emblématiques, par l’implication générale  dans ces deux affaires de tout ce beau monde.
L’affaire UBS.
L’affaire HSBS.
Dans les deux cas, il s’agit de l’évasion de France de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

Le scandale HSBC  est révélé par un lanceur d’alerte (Falciani) le 2 avril 2008.
Le scandale UBS est révélé par 3 cadres dirigeants d’UBS France en 2009.
Nous sommes début 2014. Que s’est-il passé entre temps ? Qu’a fait Bercy ?
Résumons :
Pour HSBC, Falciani, ne se sentant pas en sécurité en France, s’exile en Espagne.
Pour UBS, nos 3 cadres, sont traités eux aussi comme des coupables. Ils sont même surveillés par la DCRI… ( Antoine Peillon « Ces 600 milliards qui manquent à la France)
Falciani livre  la liste de 8993 français ayant un compte « off shore » en Suisse.
Nos 3 cadres, eux aussi livrent des centaines de noms.
(Entre 2008 et janvier 2012, HSBC France est dirigé par un certain Antoine Cahuzac..)

A cette époque-là, nous trouvons comme par hasard, (mais est-ce un hasard ?), deux figures politiques bien connu des français par leur image d’incorruptibles : Eric Woerth puis son alter ego de l’autre côté du Rubicon Jérôme Cahuzac.
Tous les deux sont  les grands boss de Bercy. Ils sont chargés, l’un après l’autre d’enquêter sur nos deux affaires ! Comme gardiens du temple, on ne pouvait trouver mieux !
Goûtez-vous comme moi le piquant de la situation ? C’est du Feydeau…

Mais que fait donc Bercy ?
Notre citadelle, d’habitude si prompte à poursuivre, à persécuter et à ruiner le contribuable moyen, ne bronche pas. Rien, silence radio pendant plusieurs années à part de l’enfumage et l’habituelle rengaine sur la chasse aux (petits) fraudeurs.
Il faut savoir que c’est Bercy, seul, qui décide si vous êtes fraudeur ou non. 
Son  jugement  est sans appel !
Si vous avez l’audace de contester un redressement injustifié, il vous met automatiquement  dans la colonne « fraudeurs ».
Si la Citadelle vous colle cette étiquette, vous devenez un lépreux. Plus personne n’ose prendre votre défense et vous êtes petit à petit exclu de la société.
Le contrôle fiscal, c’est comme la lèpre, c’est contagieux !
Croyez en mon expérience.
 Simple non ?
Bouquet final, il n’a besoin de personne pour poursuivre en correctionnel. Il se passe de l’accord du Parquet.
J’y suis moi-même passé (j’ai même gagné mais cela n’a rien changé)
Donc, s’il ne poursuit pas…

Bref, revenons à nos banques. Il faudra attendre début 2012 pour UBS et avril 2013 pour HSBC pour que des infos judiciaires soient ouvertes…
Il ne devait pas avoir le feu au lac.
Dans ces listes nous trouvons des sportifs, des show bizeux, des grands industriels (vu le taux d’imposition, cela ne paraît  pas anormal), des hommes politiques et des magistrats dixit  sans les nommer nos quatre dénonciateurs citoyens.
Bien sûr, nous ne verrons jamais ces fameuses listes.
Hommes politiques et magistrats, voilà sans doute pourquoi  ces deux affaires avancent en reculant.

Tout un chacun, en 2014, peut constater que nous sommes sous un régime qui n’a plus rien de démocratique (à part le nom) et qui rappelle étonnamment l’ancien régime avec ses trois ordres : la noblesse, le clergé et le peuple.
En 2014, dans notre république bananière nos trois ordres sont : les politiques, les hauts fonctionnaires et le peuple.
Dans ces deux régimes, les deux premiers ordres s’entendent toujours  comme larrons en foire sur le dos du troisième. Seul ce dernier paye réellement
Impôts, taxes diverses (+84 ces trois dernières années), contrôles fiscaux et redressements abusifs  pleuvent sur lui.
Internet a remplacé nos médias, complices de ce pouvoir corrompu, qui participent à cet enfumage.
Sur la toile circulent, quasiment en direct, les informations concernant les « arrangements » de tout ce beau linge.
Avantages financiers et fiscaux, népotisme, conflits d’intérêts, magouilles fiscales à Bercy pour les amis etc…
Malheureusement pour eux, plus rien ne reste caché longtemps. Tout se sait.
Le dégoût est général mais nos deux ordres, bien au chaud dans leur bulle, continuent à dévorer et à se répartir le gâteau.
Ils ne semblent pas s’apercevoir que le temps se gâte.

Après le dégoût vient la colère. Et après la colère ?

Après 1788, normalement, vient 1789…
Attendons.

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LES CAROTTES SONT CUITES POUR DIEUDONNE

Les carottes sont cuites pour Dieudonné !

Après la superbe et passionnante  affaire  Léonarda, puis celle, non moins excitante, de la prostate de Monsieur Hollande ; affaires qui avaient fait la une de tous les médias pendant huit jours, nous avons maintenant  l’affaire Dieudonné.
L’opération  prostate avait suscité des débats sans fin, tous plus soporifiques les uns que les autres !

Rebelote, voici donc l’opération  Dieudonné. Elle est du même tonneau, en XXL.
Au moment où j’écris ces quelques lignes l’affaire Valérie arrive.
Elle va pousser notre comique dans les oubliettes. Mais avec cette dernière, nous allons pouvoir, enfin, rigoler tout notre saoul sans avoir à payer une nouvelle taxe quelconque.
Profitons-en, on n’en a pas souvent l’occasion.
Revenons à nos carottes :
Depuis quelques jours notre comique faisait donc la une de tous nos médias.
On ne pouvait y échapper. Elle nous suivait et s’immisçait partout.
On nous la servait en boucle avec des interventions à tire-larigot de ministres, de députés de tous bords, tous les biens pensants et j’en passe ; la liste est trop longue.
Et revoilà nos débats !
Tout le monde veut en être, tout le monde a son mot à dire, veut mettre la main à la pâte.
Chacun veut participer à cet acte « citoyen ».
Chacun veut tirer sur la corde qui va pendre le père de la quenelle.
 Se dédouaner à si bon compte, c’est une aubaine, vite profitons en…

Oui ou non pourrait –t-il monter sur scène après demain, demain, aujourd’hui, ce soir, dans une heure ?
Quel suspens ! La France entière, que dis-je, le monde libre attendait la décision des instances suprêmes de la République.

Le verdict, rendu en quelques heures par le Conseil d’Etat (bravo, plus rapide que Lucky Luke), nous rappelle que nous sommes bien les fondateurs des droits de l’homme.
Ouf, j’ai eu peur.
 Si cela n’avait pas été le cas, il aurait fallu déclarer la Patrie en danger !
Il y  a peut-être une certaine démesure, style une bombe atomique pour tuer une mouche.
Chacun aura son opinion.
Personnellement, n’appréciant pas spécialement le personnage, je n’ai jamais vu un de ses spectacles. Désolé !
Je n’ai même pas eu, encore, la curiosité d’en regarder un sur « you tube » (re désolé).
Je ne porterai donc aucun jugement sur son fameux show, mais si j’en crois les 14.352 intervenants qui se sont relayés sans trêve dans les médias, il ne devait pas être trop top.
C’est le moins que l’on puisse dire.
La justice tranchera, loin de toute excitation.
Cette interdiction qui est applaudit à tout rompre, semble à certain empêcheurs de tourner en rond, ramener le spectre de la censure.
Quelle méfiance déplacée. Il y en a qui voit toujours le mal partout.

Mais je m’égare, là n’est pas mon propos.
Donc, après tous ces palpitants rebondissements (que nous avons vécu heure par heure, minute par minute), j’ai vu poindre, à pas de velours, notre chère Inquisition.
N’ai-je pas entendu, à la télé, un membre éminent de notre gouvernement faire un parallèle  Al Capone/fisc/Dieudonné ?
Cela annonçait l’arme ultime et de destruction massive : le Fisc.
Suivez-moi bien :
Premier acte, ON nous a dit qu’il ne payait pas ses amendes (c’est pas bien ça !).
Deuxième acte ON nous a déclaré qu’ON allait vérifier ses déclarations de revenus car il SEMBLERAIT qu’il ne…
Bon, là, ON s’est avancé un peu vite car, pas de bol, il est en règle.
Enfin pour le moment, car en creusant bien…
Troisième acte, ON nous fait savoir que, selon toute probabilité, son fils ayant une société au Cameroun (je crois, je n’ai pas fait attention), ce petit coquin ferait dans l’évasion fiscale !
Pas bien terrible ça, Monsieur, alors que les français ont faim.
J’attends le quatrième acte avec impatience.

Conclusion, ON lui a mis Bercy sur le dos.
Ca ne sent vraiment pas bon pour l’humoriste.
Bref, pour vous, Monsieur Dieudonné, les carottes sont cuites.
Une question à ON :
Si l’ami Dieudonné joue vraiment de l’évasion fiscale, ce n’est certainement  pas d’aujourd’hui. Pourquoi a-t-on mis aussi longtemps à s’en apercevoir ?
Que faisaient TRACFIN et Cie ?
Peut-être qu’avant il ce n’était l’intérêt de personne de soulever la pierre…

L’étiquette « fraude fiscale », c’est le truc qui englue, qui asphyxie et qui au final tue.
Vrai ou pas, personne n’osera prendre votre défense.
Vous allez être classé dans la colonne débit, celle des mauvais français.
Même si, fiscalement parlant, vous avez ou n’avez pas quelque chose à vous reprocher (on le saura peut-être plus tard), c’est déjà décidé, ON va vous habiller de pied en cap.
Bercy n’a jamais été à un abus fiscal prés.
Dans la citadelle, tout est anonyme, il n’y a pas de responsable.
Jamais.
C’est toute la beauté de l’assassinat fiscal.
ON, n’existe pas.

Croyez-moi, je sais de quoi je parle !

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MEDIAPART, OUT OF ORDER ?

Bonjour Monsieur Plenel.

Bienvenu au club.
Non, non, ne protestez pas.
Je sais, vous allez me dire que vous n’êtes pas un fraudeur, que c’est une monstrueuse erreur, que l’on va reconnaître votre bon droit, que que que…
Ecoutez-moi- cinq minutes.
Aucun avocat fiscaliste ne vous le dira (ce n’est pas leur intérêt) mais, si vous contestez le redressement qui se profile, vous allez connaître l’Enfer Fiscal.
L’Enfer Fiscal !
Vous avez lu Dante…
Bien sûr, vous n’avez pas envie de vous y retrouver avec tous ces  « fraudeurs » que, comme tout bon français, avant, vous vilipendiez.
Mais ça, c’était avant…
Non, il n’y a pas de hasard, vous l’avez déjà compris ou vous n’allez pas tarder à le comprendre.
Le  vrai hasard, celui qui n’est pas téléguidé comme un missile, cela représente un petit pourcentage des contrôles fiscaux.
Le but d’un missile, c’est de détruire son objectif. Et aujourd’hui, l’objectif, c’est vous !
Hier encore vous étiez un homme heureux, respecté, voire important dans votre sphère.
Profitez-en, cela ne va pas durer, vous pouvez me croire.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Vous étiez dans le cercle du pouvoir, à « tu et à toi » avec des membres du gouvernement, avec des hauts fonctionnaires, bref vous étiez à l’abri bien au chaud.
Et puis, qu’est-ce qui vous a pris ? Voilà que vous mettez vos chers amis en difficulté avec votre sacrée affaire Cahuzac.
Là-haut, sur l’Olympe, ça n’a pas dû plaire.
Seriez- vous un nouveau Prométhée ou auriez-vous été touché, sur le tard, du syndrome Robespierre ?
Avez-vous une liste ? Y-a-t-il un suivant sur votre liste ?
Bref, dans le doute, ON va s’occuper de vous. ON va vous envoyer un beau petit contrôle fiscal.
C’est anonyme et ça met tout le monde d’accord sur votre dos. Vous connaissez le fameux « y a pas de fumée sans feu »…
De plus, une fraude à la TVA, (l’argent de tous les français !) c’est ronflant, ça sonne super bien, c’est imparable et indéfendable pour les quelques amis qu’il vous restera.
A ce stade deux options s’offrent à ON :
Firstly,
ON vous a envoyé un missile sans détonateur. C’est un avertissement en AR. Vous montrez que vous avez saisi le message en agitant un drapeau blanc et en leur disant que vous serez sage à l’avenir.
Dans ce cas-là  tout s’arrangera dans les cuisines de Bercy. Les cuisiniers de la Citadelle sont habitués à transformer les odeurs d’égout en fumet et vice versa. Les états d’âme ne font pas partis de leur équipement.
Secondly
Vos anciens amis ont donné leur feu vert.
Le missile est chargé, il est fait pour tuer.
Pour vous les carottes sont cuites, vous êtes dans la nasse comme une mouche dans une toile d’araignée. Vous aurez beau vous débattre, crier, hurler vous serez mangé à la fin.
Si votre ruine a été décidé, rien n’y fera.
Le temps joue pour eux. Dans un mois, on vous aura déjà oublié.

Je vais tenter de vous expliquer ce qui vous attend en résumant et en essayant de faire simple.
Après votre contrôle arrivera votre « notification de redressement ».
Le montant du redressement, la mauvaise foi (elle sera là), les pénalités plus quelques petites douceurs (spécialités de Bercy), vous aurez l’impression d’être dans un mauvais rêve. Que vous allez vous réveiller. Erreur c’est la vraie vie selon Bercy.
Vous avez ouvert la mauvaise porte, et vous n’êtes qu’au tout début de la descente.
Dès réception de cette charmante missive, et avant de la contester (ce que vous ne manquerez pas de faire), sauvez tout ce que vous pouvez sauver.
Et en quatrième vitesse, car le Fisc, cet ami qui nous veut que du bien, va tout vous saisir sans attendre votre contestation.
Les comptes bancaires de votre société, les vôtres perso, ceux de votre épouse…
Attention, il ratisse large, même très large !
Dans un deuxième temps, c’est la valse des huissiers (ceux du Trésor, les meilleurs).
Saisies conservatoires qu’ils appellent çà.
Sociétés, résidence principale et secondaire, voitures etc…
Ils entrent partout.
Si vous êtes absent, ils cassent vos portes (sans vous le dire, c’est plus drôle : surprise surprise !). Ils font l’inventaire de tous vos biens (meubles et autres) Si vous êtes ailleurs, ils embarquent ce qu’ils trouvent (argent, petits bijoux des enfants, tout leur est bon !).
Bercy veut saisir le montant de son redressement.
Bon courage pour la suite.
Cette suite pourra durer des années.
Le fisc n’est pas pressé, le garrot est en place. Il va vous étrangler, vous (votre famille) et votre entreprise à petit feu.
Bien sûr, vous allez hurler à l’injustice.
Tout le monde s’en fout. Votre histoire n’intéresse personne. Vous êtes passé à la trappe.
Vous serez seul avec vos avocats fiscalistes qui vous berceront de potentielles victoires futures sur le Fisc. Tant que vous aurez de quoi les payer.
Vous finirez devant le tribunal administratif.
Ne vous faîtes pas d’illusion, ce tribunal est taillé sur mesure pour Bercy.
C’est un tribunal d’exception, une survivance de l’Ancien Régime, époque où l’Etat avait toujours raison. Donc vous perdrez (à 95%).
De toutes les façons à ce moment-là vous serez déjà ruiné, moralement et financièrement.
Cerise sur le gâteau, Bercy a le pouvoir souverain de vous envoyer, si cela lui chante, grâce à la CIF en correctionnelle, sans passer par le Parquet.

Bienvenu au club Edwy…

RAPPEL :  MOBILISONS NOUS.  SIGNEZ LA PETITION.  (colonne à droite)

 

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