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Reconnaissance faciale : la France à l’école de la Chine ? Par Yannick Chatelain.

Réjouissons-nous, la France « est sur le point de devenir le premier pays européen à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour donner aux citoyens une identité numérique sécurisée, qu’ils le veuillent ou non. ».

N’est-ce pas formidablement important qu’il soit surveillé au tableau par trois caméras high-tech ! Les professeurs sont de qualité, certes, mais ils ne peuvent pas avoir les yeux partout, et certainement pas dans le dos. Qui vous dit que mon fils n’a pas de petits moments d’inattention qui pourraient malencontreusement passer entre les mailles de la surveillance de ce malheureux inconscient ?

Heureusement que ces caméras fournissent toutes les informations nécessaires à un logiciel couplé à de l’IA.  Allez savoir si mon fils n’est pas «  neutre, heureux, triste, déçu, en colère, effrayé et surpris ? ». Mes inquiétudes sont de l’histoire ancienne grâce à ce système de reconnaissance faciale en mesure d’identifier de nombreuses attitudes : le professeur peut ainsi disposer d’une aide précieuse, puis prendre les mesures nécessaires si mon petit dernier baille aux corneilles ! En effet, le système lui envoie régulièrement des notifications. C’est important qu’il puisse rapidement partir à la chasse aux corneilles !

Quel heureux parent d’élève je fais, n’est-ce pas ? Quelle bonne idée j’ai eu d’avoir mis mon fils à l’école secondaire n°11 de Hangzhou, en Chine, où a été mis en place ce système de reconnaissance faciale qui inspecte les visages toutes les trente secondes ! Oui, parce que ce que je viens de vous énoncer ne relève pas de la fiction. Par ailleurs, la Chine est le premier pays à avoir mis en place depuis le 1er mai 2018, « la surveillance de masse » pour « attribuer des points, des crédits de bonne conduite » à l’ensemble de ses citoyens.

LA FRANCE À L’ÉCOLE DE LA CHINE ?

Voilà dans l’exemple précédent jusqu’où l’on peut aller – pour le bien de la population, cela va de soi – et qu’elle ait des comportements conformes aux attentes du pouvoir : les Chinois ayant une mauvaise « note sociale » se verront interdire l’achat de billets de train ou d’avion pour une période pouvant aller jusqu’à un an ». Oui voilà jusqu’où l’on peut aller, lorsque l’on ouvre la boîte de Pandore de surveillance généralisée comportementale (usage du net), à laquelle on ajoute la reconnaissance faciale.  De façon « analogue », en France, le gouvernement travaille sur une application qui permettra aux utilisateurs de s’identifier avec l’aide de la reconnaissance faciale.

La France se mettrait elle à l’école de la Chine ? Depuis plusieurs mois, le gouvernement vante les mérites d’Alicem, « la première solution d’identité numérique régalienne sécurisée ». Une application qui permet l’« authentification en ligne certifiée sur mobile ». L’agence Bloomberg a ainsi révélé que l’État envisage le déploiement de celle-ci auprès des utilisateurs d’Android en novembre. Réjouissons-nous, la France « est sur le point de devenir le premier pays européen à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour donner aux citoyens une identité numérique sécurisée, qu’ils le veuillent ou non. » Comme le souligne Martin Drago, un avocat membre de la quadrature du net :  « Le gouvernement veut inciter les gens à utiliser Alicem et la reconnaissance faciale. »

MÉPRIS DES LIBERTÉS PUBLIQUES

Oh, bien sûr c’est à titre « expérimental » et sur la base du « volontariat ». Les utilisateurs qui voudront créer leur compte et utiliser ce merveilleux service devront accepter de voir leur identité vérifiée avec la reconnaissance faciale. Il ne fait aucun doute que certains vont collaborer avec grand enthousiasme. Les mêmes qui n’ont « rien à cacher » et qui se moquent d’être surveillés à leur insu au mépris des atteintes portées aux libertés publiques. Les mêmes qui n’ayant « rien à dire » se moquent éperdument des atteintes à la liberté d’expression.

Nul doute qu’en la matière il y aura toujours des candidats-collaborateurs parfaitement ignorants de la pente dangereuse sur laquelle ils engagent notre démocratie, sans aucune connaissance des tenants et aboutissants d’une telle démarche… aussi « volontaire » soit-elle.

Puis, petit pas à petits pas – sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure* (*prétérition) – le temps passera. Le volontariat se révèlera si prometteur qu’il n’y aura plus qu’à attendre qu’il soit imposé à tous et toutes comme la solution miracle. Nous pourrons alors remercier tous ces apprentis sorciers – les initiateurs et les citoyens-collaborateurs – pour leur bien aimable soutien à ces merveilleux projets liberticides au service d’une surveillance de masse de la population de plus en plus agressive.

Si « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », disait notre ami Rabelais, poursuivons sur ce chemin… nous avançons vers la banqueroute !

P-S. : nous sommes ici dans la même logique qui anime d’autres « collaborateurs » volontaire, qui œuvrent, eux, à leur façon, à la mise en place d’une société sous surveillance généralisée, et qui, à des fins mercantiles, apportent leur pierre à cet édifice peu glorieux en vendant leurs données personnelles sur des plateformes dédiées.

SUR LE WEB https://www.contrepoints.org/2019/10/05/355015-reconnaissance-faciale-la-france-a-lecole-de-la-chine

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DESOLE POUR VOTRE ATD MADAME CARINE HUGOT, IL VOUS FAUDRA ENCORE ATTENDRE 326 ans.

Madame Carine Hugot, inspectrice assermentée de Bercy, fière de son statut de fonctionnaire qui donc, ne peut avoir tort, et qui bien sûr, a la confiance de ses chefs, a donc décidé de m’allumer avec un joli petit abus fiscal de dessous les fagots.
Ce genre d’abus fiscal, petit ou gros, fonctionne à tous les coups.
Qui aurait l’audace de mettre en doute son raisonnement ?
Elle est assermentée et donc dispose du droit quasi divin de leurs lettres de cachet c’est-à-dire de la coercition immédiate en cas de protestation du mouton.
L’histoire est on ne peut plus simple. Je ne vais pas remettre le couvert.
Je vous l’ai raconté le 16 septembre sur ce site :
https://temoignagefiscal.com/carine-hugotinspectrice-assermente-de-bercy/.

Donc, ayant demandé la médiation au Tribunal Administratif,  Madame Carine Hugot devait, en théorie et suivant la loi, annuler tambour battant l’ATD qu’elle avait lancé contre moi à ma caisse de retraite.
Je l’avais prévenu par lettre AR.
Bien sûr, connaissant Bercy et ses traditions de respect de la loi, je pensais que cette chère Madame Carine Hugot n’en ferait rien.
Peut-être me trompais-je.
Hier, de ma caisse de retraite, je reçois ce courrier :

Si je comprends bien, mais je peux encore me tromper, je constate que ma caisse aurait bien voulu faire plaisir à Madame Carine Hugot mais malheureusement elle ne peut pas.
Ma caisse a déjà un ATD du fisc de  1.128.395€ que j’ai récolté  après un dur et long combat. Procédure fiscale typique longue et coûteuse qui m’a complètement lessivé en me faisant liquider mon entreprise.
En suivant le principe bercynien que:
https://temoignagefiscal.com/le-harcelement-fiscal-lui-est-autorise/

Oubliant que j’avais versé des dizaines de millions d’€ de T.VA, crée des centaines d’emplois etc…
Je raconte ce “racket” fiscale à multiples rebondissements dans mon bouquin, que chaque futur chef d’entreprise devrait avoir comme livre de chevet sur sa table de nuit.
https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-locomotive-ou-la-fin-des-annees-rock/.

Il lui évitera peut-être de faire des cauchemars en cas de contrôle fiscal.
https://temoignagefiscal.com/super-jai-recu-un-avis-de-controle-fiscal/

Etant ruiné, ma femme, mes deux enfants et moi n’avons grâce à Saint Fisc, que nos yeux pour pleurer et ma retraite pour vivre.
Considérant que c’était encore beaucoup trop, car avoir tuer mon entreprise et m’avoir mis à la rue ne leur semblait pas suffisant du tout, ils m’ont collé cet ATD “immortel” de  1.128.395€.
Ils me piquent donc tous les mois plus de 40% de ma retraite et cela encore pendant 326 ans.
J’aurais fini de les « rembourser » en l’an de grâce 2345.
Désolé mais Madame Carine Hugot devra donc patienter jusque là pour remettre le couvert, si je perds au T.A sur son « redressement ».

Ma femme et mes enfants savent ce qui les attend, ce qui est rassurant.
Ils n’auront rien à se partager et donc rien à se disputer à ma mort.
Merci Bercy.

E.Bolling

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LA LOCOMOTIVE. RENCONTRES AVEC LES BANQUES…(extrait 4)


Nous nous sommes réunis avec Garcin et nous sommes arrivés à la conclusion qu’il faudrait trouver au minimum 2.000.000 de frcs (300.000€)
C’était complètement irréaliste et il en faudra 10 fois plus !
Nous étions complètement à côté de nos pompes.
Comment étions nous arrivés à ce chiffre ridiculement bas, je ne m’en souviens plus, mais je remercie encore et toujours notre inconscience commune.
En effet, si le montant réel, même approximatif, environ 2.500.000€, était sorti de nos cogitations, l’affaire se serait arrêtée là.
Nous aurions été obligés de  jeter l’éponge devant l’énormité, pour nous, de trouver un tel paquet d’oseille.
A ce moment là, c’était 300.000€, il nous fallait donc trouver ces 300.000€.
Difficile mais pas impossible, pour un tel projet, me répétais-je sans arrêt, appelant l’ami Coué à la rescousse.
J’allais donc voir Harry Oualli, notre comptable et je lui demandais qu’il nous fabrique un beau bilan prévisionnel.
Je ne lui demandais pas de l’ « influencer» car nous croyons tous à ce projet mais évidemment nous n’avons aucune idée des chiffres attendus.
Tic tac, sans perdre un instant et malgré notre boulot, qu’il fallait assumer, chez Rosebud, j’essayais de prendre des rendez-vous avec les banques.
Je voulais les rencontrer le plus vite possible. Je présumais qu’elles donneraient leurs avis 15 jours/3 semaines après ma visite.
J’avais déjà perdu une semaine avec la préparation de ce foutu bilan prévisionnel et les jours envolés avaient déjà entamé notre réserve d’oxygène.
Il ne fallait pas musarder.
Bref, je pris des rendez-vous avec tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une banque. Une vingtaine plus ou moins.
En attendant le premier, je me répétais mon baratin. Je le peaufinais. Je le retravaillais sans cesse y ajoutant des nouveaux arguments, en enlevant d’autres.
Je révisais comme pour un examen…
Le « grand jour » arriva.
J’avais soigné mon look : des fringues cool mais style jeune loup dynamique. Jeans, tiags, chemise/cravate avec blazer croisé.
La panoplie complète du mec responsable et entreprenant mais ambiance rock discret.
Il ne fallait pas oublier que notre projet était une discothèque rock et donc il fallait que j’en aie l’allure. De ce côté, je n’avais pas à me forcer, c’était mon look habituel. Juste accentuer un peu le coté « sérieux et responsable ».
Bon, j’arrive donc à la banque, laquelle ? Aucune idée, et je suis reçu par le crétin de service. Je le sens tout de suite. Pourquoi sent-on, même avant de s’assoir que l’on a affaire à un crétin ? Une histoire d‘ondes pourries que l’on sent d’entrée de jeu ? Mystère et boule de gomme.
La discussion est totalement sans intérêt. C’est un monologue de ma part. Mon interlocuteur, acquiesce de temps en temps, opine du bonnet, émet quelques petits bruits pour montrer qu’il est vivant et que je  peux interpréter de différentes façons.
Malgré son indifférence, qu’il essaye de cacher, derrière des oui oui polis, je lui fais mon numéro intégral. Je l’assomme d’arguments, de chiffres positifs. Je fais les questions et les réponses ! De temps en temps, il jette un œil vague sur mon beau bilan prévisionnel qu’il tapotte du bout des doigts et discrètement sur sa montre. Il fini par me dire au bout d’une demie heure «  vous avez besoin de combien ? 2.000.000 de frcs je lui réponds du tac au tac.
2.000.000 de francs, je vais transmettre, car cette somme ne dépend pas de nous.
C’est le siège qui décide. Comptez environ 15 jours et je vous appelle pour vous donner leur réponse. »
Il me raccompagne à la porte de son cagibi, heureux de s’être débarrassé de moi et de mon projet à la con. Il va pouvoir retrouver ses collègues, aller à la machine à café et enfin s’occuper de choses vraiment sérieuses, comme essayer de placer des plans d’épargnes bidons aux clients de sa banque. Là au moins il touche des primes.
En me serrant la main, qu’il a moite, il me balance dans les dents, d’un air « sans y toucher » la question qui tue.
« Au fait, Monsieur Bolling, vous avez des biens à mettre en garantie ?
Non, je n’ai rien. »
Si j’avais de l’argent ou des biens à mettre en garantie, je ne serais pas là à te faire mon numéro, pauvre ballot.
Et je me retrouve dans la rue.
Bonjour la douche ! Ça commence bien.
Pour un bide, c’est un bide.
Je ne m’affole pas. Ce n’est que le premier de la liste.
J’analyse à froid cet entretien désastreux.
Je pense que j’ai dû être mauvais. A un moment (mais lequel ?), j’ai dû me tromper de chemin. Je n’avais pas réussi à l’intéresser, à lui communiquer ma « foi ». La question était de savoir si l’on peut transmettre à un apprenti banquier inodore/incolore sa passion et faire en sorte que votre demande ne reste pas sous son paillasson mais qu’il l’appuie vers les étages supérieurs.
La réponse est non, mais cette réponse je ne la découvrirais qu’à la fin de ma tournée.
Je constaterais, ce que je subodorai depuis longtemps, que les banques ne sont pas là pour prêter de l’argent à un entrepreneur, qui a peut-être une bonne idée mais pas un rond, et comble de prétention pas de garantie ni de relations.
Il faut dire à leur décharge qu’ils n’y connaissaient rien au secteur de la nuit.
Les discothèques, pour eux, c’est de l’hebreu et en plus ça a des relents nauséabonds. Ca pue le truand et compagnie. Cette image/clichée nous a toujours collé à la peau et nous occasionnera par la suite bien des désagréments.
Cette réputation, pourtant, était de moins en moins d’actualité.
Depuis quelques années, une nouvelle race de patrons de discothèques était apparue : les patrons gestionnaires. Nous étions bien placés, avec notre boite de sécu, pour le savoir.
D’ailleurs, on ne disait plus boite de nuit mais discothèque. C’était un signe flagrant. Depuis la fin du Rock’N Roll Circus et son gang des postiches, nous n’avions plus rencontré de patron/truand. Mais l’image persistait. Elle avait la vie dure.
Seuls les boîtes à « filles » étaient et seraient encore contrôlées par le milieu.
Même les new look.
Seul, David Guetta résistera avec le Pink Paradise dans le 8eme. Cette résistance lui coutera un max d’argent, mais il ne cédera pas.
J’ai suivi, de loin, son combat et je ne peux que lui tirer mon chapeau d’avoir eu ce courage, car il en fallait.

Le lendemain, je repartais à l’assaut d’une banque : grosso modo même « entretien » avec le même crétin et le même résultat à la clef.
Au bout de la 7eme ou 8eme banque, j’avais le moral dans les chaussettes, mais pour mes associés je gardais une façade confiante et optimiste.
Eux, ils planchaient avec Garcin, sur le projet qui devenait de plus en plus concret et excitant.
A notre avocat, Me  Alain Cornevaux, que je voyais très souvent, je lui confiais mes doutes quant à l’obtention de ce prêt.
Je lui racontais mes visites aux banques et mon inquiétude de devoir rendre à la tante les 90.000€ du black que nous avions versé. On aurait du mal à les rembourser. Pour nous, à cette époque, c’était une énorme somme en fonction de ce que nous rapportait Rosebud.
Tout est toujours une question d’échelle, de moyens. Cette saloperie de prêt, comme un mirage, s’éloignait de nous chaque jour un peu plus. Je voulais garder le moral mais le feu sacré s’était éteint.
Je commençais à douter sérieusement. Et ça, ce n’était pas bon du tout.

Cornevaux me dit « gardez le moral Monsieur Bolling, rien n’est encore perdu.
Continuez et de mon côté, je vais voir ce que je peux faire »
Continuez, continuez, il était bien gentil notre avocat mais est-ce que j’avais le choix ?
Je repartais donc pour mon marathon bancaire.
Avant chaque nouveau rendez-vous, j’essayais de me persuader que cette fois ci serait la bonne. Que j’allais rencontrer le banquier/Messie. Qu’il allait me dire : «  Super, vraiment super votre projet. Nous allons vous suivre et vous accorder ce prêt ». Mais dans le milieu bancaire, pour les entrepreneurs désargentés et sans caution, le miracle n’existe toujours pas. Il n’est pas coté en bourse.
C’était la mauvaise pioche intégrale, le Waterloo de nos illusions.
Aux questions inquiètes de Kelly et Fred, je répondais que tout roulait comme prévu, que j’attendais des réponses et ce n’était qu’une question de temps.
J’avais de plus en plus de mal à leur mentir.
La nuit, dans mon lit, lorsque j’étais seul, je ne dormais plus. L’angoisse m’étreignait. La sueur, par moment, me recouvrait le corps.
Je criais, insultais tous ces putains de  banquiers de France et de Navarre. En deux mots j’étais aux portes de l’enfer.
Je ne revivrai une situation similaire que 25 ans plus tard à la mort de la Loco. En plus long et en beaucoup plus hard…

Tic tac, tic tac, il me restait, il nous restait une quinzaine de jours avant de remballer nos gaules, et comme disait Pierrette : Adieu, veaux, vaches etc… Vous connaissez la suite.
Nous serions revenus à notre point de départ, avec juste un léger bémol. Dans la bataille nous avions gagné 90.000€ de dettes. C’était le prix de l’illusion !

https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-locomotive-ou-la-fin-des-annees-rock/

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LE HARCELEMENT FISCAL LUI EST AUTORISE !

Le harcèlement est un enchaînement d’agissements hostiles répétés visant à affaiblir psychologiquement la personne qui en est la victime.
Lorsque le harcèlement est effectué par un groupe, les anglophones utilisent le terme de mobbing

Dans certains cas extrêmes, le harcèlement peut amener celui qui en est la victime au suicide.


Le harcèlement sexuel est puni par la loi.
Le harcèlement des rues est puni par la loi.
Le harcèlement sexiste est puni par la loi.
Le harcèlement moral est puni par la loi.
Le harcèlement à l’école est puni par la loi.
Le harcèlement professionnel est puni par la loi.
Le harcèlement téléphonique est puni par la loi.
Le harcèlement numérique (cyber harcèlement) est puni par la loi.
Le harcèlement physique (Stalking) est puni par la loi.

Cette liste n’est pas exhaustive et il s’en rajoute tous les jours.

En résumé : « Le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur », Anne Bilheran, Docteure en Psychopathologie.

Donc : Le harcèlement est un enchaînement d’agissements hostiles répétés visant à affaiblir psychologiquement la personne qui en est la victime.

Et : Dans certains cas extrêmes, le harcèlement peut amener celui qui en est la victime au suicide.

Et dans le cas qui nous préoccupe :
Lorsque le harcèlement est effectué par un groupe, les anglophones utilisent le terme de mobbing

Bercy et ses séides de tous poils remplissent totalement la définition de groupe.

Le harcèlement fiscal peut conduire, dans un premier temps au suicide moral et parfois au suicide physique.

On peut considérer que Bercy harcèle dangereusement certains contribuables citoyens qui financièrement sont ruinés, souvent à cause de redressements farfelus et abusifs.
Bercy profite de ses moyens uniques de coercitions pour pousser ces citoyens qui n’ont plus un sous vers le suicide en les harcelant jusqu’à plus soif.
Les exemples de cet acharnement sur ce site ne manquent pas.
Que deviennent ces gens là ?
Ils seront poursuivis toute leur vie, jusqu’à leur mort et même au-delà par leurs descendants.
Toute discussion ne sert à rien.
Etre ruiné, SDF, malade ou pire n’émeut pas leurs tortionnaires fiscaux qui sont indifférents à la ruine et à la souffrance qu’ils ont provoqués entre la poire et le fromage.
Le harcèlement, car c’est un harcèlement, gratuit de plus, car on ne peut tondre un œuf, sauf Bercy qui pense être capable de vous arracher la coquille quitte à vous tuer.
Comme on ne fait pas d’omelette…
Bercy sans état d’âme les fait monter dans le train de la mort sous le fameux prétexte qu’il œuvre pour le bien commun.
Ah, ah !

Le harcèlement fiscal est donc en 2019 le seul toléré et même favorisé par tout le monde sous l’excuse des « 100 milliards de fraude qui tue le pays ».
Lisez les témoignages et vous verrez que les gens ruinés et harcelés par Bercy ne jouent pas dans la même catégorie mais leur faire porter une partie du chapeau est plus confortable.

On devrait créer un « observatoire » des harcèlements fiscaux qui se transforment en acharnement.
Comment faire payer un contribuable qui n’a plus rien et quel est l’intérêt de l’empêcher de vivre par ce harcèlement ?
Il est condamné à une vraie perpetuité, pire qu’un assassin qui lui, sortira un jour.
Comment pouvoir prouver sa bonne foi ?
La bonne foi et la réalité des situations n’intéresse absolument pas Bercy dont l’absolutisme d’égalitarisme devient meurtrier et instaure un régime de terreur digne de Robespierre et se gargarise du célèbre  et fallacieux “consentement à l’impôt”.
Ah,ah!
Nous obéissons aux ordres tel est leur leitmotive pour “excuser” leurs persécutions.
On a connu ça aussi dans un passé pas très lointain.

 

Le harcèlement fiscal lui est donc moral.
Fermons les yeux, c’est l’époque qui veut cela…

 

E.Bolling

P.S et pour ceux là, pas de redressements?
C’est cool de faire partie de la boutique.

https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

 

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CARINE HUGOT,INSPECTRICE ASSERMENTEE DE BERCY.

LE DÉLIT DE CONCUSSION : 
Aujourd’hui, l’article 432-10 du Code pénal réprime « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir à titre de droits ou contributions, impôts ou taxes publics, une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû ».

En septembre 2018  je reçois de la part de Carine Hugot, inspectrice des finances publiques une proposition de rectification concernant les années 2015, 2016,2017 pour une SCI dont je possède 33% des parts et dont je suis le gérant.

Nous savons tous ce que veut dire « proposition de rectification » en terme bercynien.
Cela veut dire que vous allez être aligné et qu’une lettre de cachet suivra dans la foulée ce redressement.

Comme vous le savez, j’ai une certaine expérience de Bercy et de ses abus et j’en vois tellement sur ce site pour ne me faire aucune illusion sur les arguments que je présenterai à cette chère Madame Carine Hugot et la direction qu’ils prendront.
La poubelle la plus proche de son bureau.

Mon argumentaire a donc pris la direction que j’avais prévue (malheureusement) et je reçois donc un courrier en décembre 2018 me disant que mes arguments ne l’ont pas convaincu et qu’en conséquence mon « redressement » est maintenu, que patati et patata, que je peux contester en suivant leur fameuse procédure  du recours préalable.
Poudre aux yeux pour contribuable crédule qui pense que sa bonne foi va être reconnue.
Bien sûr: que dalle !

On m’indique très gentiment que je peux aller devant le tribunal administratif mais que cela ne m’empêche pas de régler impérativement la somme demandée sinon saisie ou ATD, bref la lettre de cachet en bonne et due forme.
Les menaces de coercition classiques des agents du fisc qui campent sur leurs positions car ils disposent de la force pour vous obliger à cracher à leur bassinet.
« Consentement à l’impôt » qu’ils disent encore!
Je pense que peu de français aujourd’hui donnent leur consentement à Bercy et à ses séides.
Comment ces agents « assermentés » ne comprennent-ils pas que le règne de terreur fiscal touche à sa fin et qu’ils devront rendre des comptes ?
Comme en d’autres temps, ils nous sortiront « j’étais obligé d’obéir » à ma hiérarchie.
Cette formule a fait long feu dans le passé et n’excuse pas les abus fiscaux.

Je vais donc devant le tribunal administratif et j’ai, of course, reçu ma menace d’ATD.
Merci Madame Carine Hugot pour votre zèle, j’espère qu’il vous aidera à atteindre vos objectifs de CA et que vous bénéficierez d’une bonne note.

La somme en question n’est pas très importante (1500€) et ne mérite malheureusement pas une plainte au pénal pour concussion, mais j’ai longuement hésité.
Pour le principe.
Qui va oser entrer en guerre avec le fisc et se lancer dans une procédure longue et très très désagréable avec ces gens là pour une somme aussi minime?
Ce sont des centaines de milliers de contribuables spoliés de petites sommes chaque année et qui trouvent que le combat n’en vaut pas la peine.
Pour Bercy,c’est tout bénèf.

Comme maintenant nous avons droit en allant au T.A à un médiateur.
J’ai donc en plus demandé un médiateur.
Je suis très intéressé par cette procédure que je ne connaissais pas et que je vous raconterai.
Cette demande de médiation, cerise sur le gâteau, gèle (soi-disant) toute procédure contentieuse, ce que je doute car lorsqu’ils ont saisi un os…
J’ai donc envoyé des A.R tous azimuts pour qu’ils ne puissent encore me mentir en disant qu’ils ne savaient rien.

Donc en résumé, rien de bien nouveau pour les agents de Bercy, toujours identiques à eux même. Ils ne sentent pas que le sens de l’histoire finira par les emporter comme les fermiers généraux.

Emmanuel Bolling

 

PS : ma requête au T.A

A MADAME ou MONSIEUR LE PRESIDENT,

 MESDAMES et MESSIEURS LES MEMBRES

 DU TRIBUNAL ADMINISTATIF

DE NIMES

REQUETE EN DATE DU 09 AOUT 2019

POUR :                    Monsieur Emmanuel BOLLING

CONTRE :    Le Trésor Public, Centre des Finances Publiques, Pôle de contrôle et d’expertise, 11 chemin des Espinaux, BP 40021, 30340, Saint Privat des Vieux

Les Faits

 

Le 3 Septembre 2018, les Services Fiscaux ont redressé la SCI…, et établi une proposition de rectification n° 2120 (pièce n°1)

 

Cette proposition a été contestée le 21 Septembre 2018

 

Ces contestations ont été refusées par les Services Fiscaux le 6 Décembre 2018 (pièce n°2)

 

A la suite d’un recours préalable déposé le 7 Juin 2019 (pièce n° 3), les services fiscaux ont rejeté le recours par courrier du 3 Juillet 2019 (pièce n° 4)

 

Les arguments avancés par les Services Fiscaux sont non seulement inopérants, mais mensongers, ils visent à refuser à la SCI …ses droits de déduction avant impôt.

 

Sur le fond les Services fiscaux opposent à la M. Bolling et à la SCI… l’article 31 du Code Général des Impôts, au motif que les déductions présentées par M. Bolling pour la SCI prêteraient à confusion et pourraient concerner un autre immeuble.

 

Tant de mauvaise foi confond de la part de l’Etat.

 

Discussion

 

  1. Primes d’assurance :

 

Le refus de prise en compte de la prime d’assurance sur les années 2015, 2016 et 2017 par les Services Fiscaux tiendrait, d’après leurs dires, à l’adresse figurant sur les attestations d’assurance.

 

Très perversement les services fiscaux font état d’une erreur d’adresse et d’un intitulé mal formulé : “M. Bolling Emmanuel, …………… qu’ils attribuent à l’assureur, alors que le contrat (pièce n°6) est sans ambiguïté il vise bien l’immeuble de la SCI Fontaine au“62impasse…”
Facture de l’assurance pour l’année 2019. Libellé au nom de Bolling et de la SCI … au N°62. Le contrat est le même pour les années 2015, 2016,217 et les suivantes ! (Pièce n°5)

 

Ce faisant les services fiscaux assoient leur calcul de l’impôt sur une argutie, se gratifiant ainsi d’un enrichissement sans cause.

 

  1. Entretient de la pompe à chaleur

 

Ici les services fiscaux refusent les factures de réparations de la pompe à chaleur (pièces n° 6) qu’ils baptisent unilatéralement “climatisation” pour prétendre que l’entretien de cet élément, essentiel au chauffage de l’immeuble, serait à la charge du locataire.

 

Outre que cette interprétation ne correspond pas à la loi, les services fiscaux critiquent une nouvelle fois l’intitulé des factures au nom de M. Bolling Emmanuel, alors que dans le même temps ils reconnaissent qu’il s’agit bien de l’immeuble de la SCI … en prétendant faussement modifier le bénéficiaire de la déduction.

 

  1. Pose de vitrage isolant

 

Cette facture (pièce n° 7) correspond à un changement de vitrage pour la pose d’un vitrage isolant.

 

Une démarche encouragée par l’Etat, susceptible de déclencher des aides de ce derniers dans la cadre des économies d’énergie, dont la déductibilité est refusée ici.

 

En réalité

 

On peut dire que les Services Fiscaux en interprétant à leur avantage des documents dont l’objet est sans équivoque, se rendent coupables du délit d’optimisation fiscal au profit de l’Etat, au détriment de la SCI … et de M. Bolling.

 

Conclusion

 

Les calculs vrais de la SCI Fontaine sont les suivants :
Pour l’année 2015………………………………………………… 9809,21€
Taxe foncière (sans la taxe enlèvement ordures ménagères) :     2220€
Assurances      :  ……………………………………………………………………….1356€
Réparations pompe à chaleur : 5738.73 + 494,48= …………………..6233,21€

Pour l’année 2016…………………………………………………5777,88€
Taxe foncière (sans la taxe enlèvement ordures ménagères) :      2369€
Assurance       : …………………………………………………………………………1491€
Changement vitrage isolant :…………………………………………………… 1917,88€

Pour l’année 2017………………………………………………….5039,33€
Taxe foncière   (sans la taxe enlèvement ordures ménagères) :     2379€
Assurances     : …………………………………………………………………………. 2060,54€
Réparations pompe à chaleur : ………………………………………………….  599,79€

Dépenses totales pour 2015, 2016 et 2017  …………………20 626,42
A déduire pour 2018 :   2 626,42€

 

 

PAR CES MOTIFS et tous autres à produire, déduire ou suppléer, même d’office, qu’il plaise au Tribunal de décider :

 

– D’annuler le redressement du 3 Septembre 2018, n° 2120.

 

– De condamner le Trésor Public à des dommages et intérêts dont le montant, eu égard aux conséquences de ses manquements, ne peut être inférieur à 3.000€, article 1.382 du Code Civil

 

– De condamner, au titre de l’article L761-1, le Trésor Public au paiement de 2.000€.

 

 

 

SOUS TOUTES RESERVES

 

 

Emmanuel BOLLING

 

 

 

 

PRODUCTION :

 

– 1°- Le 3 Septembre 2018, les Services Fiscaux ont redressé la SCI …     , et établi une proposition de rectification n° 2120 (pièce n°1)

 

– 2°- Ces contestations ont été refusées par les Services Fiscaux le 6 Décembre 2018

– 3°- Recours préalable déposé le 7 Juin 2019
– 4°- Rejet du recours par courrier du 3 Juillet 2019
 -5 – Facture assurance pour 2019.

-6°- Factures de réparations de la pompe à chaleur
-Facture vitrage

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MEDIAPART LE NOUVEAU ZORRO.

Enfin un amateur  pris les deux mains dans la montagne de confiture, l’argent des français.
Je ne reviendrai pas sur cette affaire limpide au final mais sur le syndrome du Pit-Bull de ce journal.
Médiapart ne lâche pas sa proie après un petit tour, comme les autres médias, pour se donner bonne conscience pour pas cher.
Médiapart, en bon stratège, programme son attaque en utilisant la progression, style feuilleton, cher à Albert Londres.
Je ne suis pas un fan de ce journal, qui n’est vraiment pas ma tasse de thé, mais je ne peux que constater les résultats qu’il obtient en faisant montre de pugnacité.
Pugnacité qui n’est pas la vertu principale ou même secondaire des autres médias qui dénoncent des abus et passent rapidement à autre chose de plus anodin.
Le Point et d’autres médias ont pointé du doigt les dérives malhonnêtes des hauts fonctionnaires du fisc, dénoncées entre autres par la Cour des Comptes, ces hauts fonctionnaires qui au lieu d’être les gardiens scrupuleux de nos impôts et taxes se sucrent sans vergogne avec ceux-ci en toute illégalité.
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/
https://www.temoignagefiscal.com/wp-admin/post.php?post=7264&action=edit

Ces articles font pschitt car pas un journaliste ne se sent le courage de garder le doigt dans la plaie.
Quoi de plus scandaleux que ces pratiques qui perdurent en toute impunité ?

Ces hauts fonctionnaires se moquent de ces dénonciations, sachant qu’un clou chasse l’autre dans les médias, qu’ils n’ont pas à s’en faire même s’ils sont régulièrement dénoncés par la Cour des Comptes.
Ils savent très bien, l’habitude aidant, que  ce sont des épiphénomènes passagers et qu’ils retomberont bien vite comme un soufflet mal cuit.
Médiapart un jour s’occupera-t-il de ces hauts fonctionnaires « indélicats », je ne peux malheureusement que l’espérer.
Il est vraiment temps que notre république bananière se moralise.
Un peu. Beaucoup.

Au secours Médiapart.

E.Bolling

Richard Armenante Deux Très grands journalistes disaient=
-« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » Albert Londres
-« Il n’est pas un crime, pas un truc, pas un sale coup, pas une escroquerie, pas un vice qui ne perdure sans le secret qui l’entoure. Exposez ces faits au grand jour, décrivez-les, attaquez-les, ridiculisez-les dans la presse et, tôt ou tard, l’opinion publique les chassera. Informer n’est peut-être pas la seule chose nécessaire mais c’est une chose sans laquelle toutes les autres démarches resteront vaines »Joseph Pulitzer

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MACRON OU LE SYNDROME POTEMKINE.

Grigori Aleksandrovitch Potemkine,  né le 11 octobre 1739 à Tchijovo et mort le 16 octobre 1791, amant de Catherine II de Russie, fut l’inventeur pour sa tzarine des villages Potemkine.
L’expression « village Potemkine » désigne un trompe-l’œil à des fins de propagande.

Selon une légende historique, de luxueuses façades en carton-pâte auraient été érigées1, à la demande du ministre russe Grigori Potemkine, afin de masquer la pauvreté des villages lors de la visite de l’impératrice Catherine II en Crimée en 1787.  (Wikipédia)

 

Notre très cher Président Emmanuel Macron, depuis plus d’un an ne supporte plus, semble-t-il la contradiction des français qui ne sont plus d’accord avec lui et veulent lui faire savoir.
Chacun de ses déplacements mobilisent contre lui un nombre plus ou moins important, plus ou moins virulents de citoyens .

Petit à petit nous avons assisté à de véritables déploiements d’une armée de CRS ou gardes mobiles pour éviter qu’il  ne se retrouve à  au contact des français mécontents.

La paranoïa des responsables de sa sécurité font que pour chaque apparition du chef de l’état son périmètre « vital » s’agrandit.
Seuls sont autorisés à y pénétrer des sympathisants pur sucre LREM.

Dès le matin à l’aube, pour ne pas avoir de surprise, les forces de l’ordre bouclent un périmètre important, établissent plusieurs barrages successifs, contrôlent et fouillent et re-contrôlent et re-fouillent  jusqu’à plus soif ceux qui ont la « chance » d’avoir le carton d’invitation.
Ceux qui auraient la prétention de prétendre venir, ne serait-ce par sympathie ou curiosité sont refoulés manu militari.
La foule est parquée dans des limites qu’elle ne doit en aucun cas franchir.
Des escadrons de robocopes armés, comme pour attaquer Fort Alamo, surveillent d’un œil méfiant ces rassemblements.
Si quelqu’un a le malheur de porter du jaune sur lui, tee shirt ou bandana, il sera appréhendé avec « vigueur ».
C’est l’illusion Potemkine, jouée pour les médias et donc pour les français afin de  faire croire aux acclamations d’une foule heureuse et aimante pour son président.

La France dans son délire sécuritaire et potemkinien a interdit la couleur jaune.  Cette couleur doit fatiguer les yeux de notre président.
Une première dans le monde.
Donc, dans notre beau pays, la palette des couleurs ne comprend plus maintenant de jaune.
Bientôt, parti comme c’est parti, nous n’auront plus le droit d’avoir de la moquette ou des murs jaunes.
Attention aux voitures jaunes…

Ce 14 juillet 2019, nous avons assisté à un exercice Poutinien avec l’arrestation en pleine foule lors du défilé de 2 figures des gilets jaune (double mots à ne plus prononcer) par un peloton de robocops.
Cela devient de l’arrestation politique.
Ce que nous dénoncions chez Poutine et d’autres “autocrates” entre en vigueur chez nous.
Bientôt, dans la continuité,  le goulag ( ou queque chose avec un nom plus démocratique) pour les opposants de tout poil.

Tout cela ressemble et rappelle le côté obscur de Star Wars avec les méchants républicains contre les gentils de l’Empire.

Le S.O de notre bien aimé président ressemble de plus en plus à une garde prétorienne impériale aux pouvoirs et à la violence illimités.

Tout cela ressemble et rappelle le côté obscur de Star Wars avec les républicains contre l’Empire.

La France sombre chaque jour un peu plus dans le côté obscur.
Pourquoi pas?

E.Bolling

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TAPIE ET MOI. MEME COMBAT ET MEME RESULTAT…

Tapie après un combat acharné contre Bercy a enfin gagné.
Après de très longues années à subir un harcèlement fiscal de chaque instant, il a enfin remporté la balle de match et donc le match.
Exit Bercy, cette hydre assoiffée de votre argent que Tapie a renvoyé au fin fond des enfers.
Cette victoire est uniquement pour la gloire car elle ne sert à rien.
Elle est quand même de toute beauté.
Gagner contre Bercy en correctionnel est un exploit qui se fête.
Champagne Monsieur Tapie.
Bien sûr Bercy va s’acharner encore de longs mois pour essayer de le piller à nouveau, car comme les hyènes, Bercy qui chasse en meute avec tous ses tortionnaires du quotidien, identique au NKVD ne lâche jamais sa proie.
Bercy préfère vous ruiner, vous et votre famille, faire indirectement mais consciemment liquider votre affaire, qu’il a poussée, année aprés année, gentiment et discrètement à la faillite.
Sans relache.
Cette faillite va nourrir d’autres charognards qui sont déjà à l’affut, attiré par l’odeur de votre sang : les administrateurs « judiciaires » et les liquidateurs.

Tapie a gagné au pénal mais perdu au civil.
J’ai gagné au pénal mais perdu au civil.
Il est ruiné et malgré sa relaxe au pénal, il le reste.
Je suis ruiné et malgré ma relaxe au pénal, je le reste.
Il garde ses colossales dettes infligées par Bercy.
Je garde mes colossales dettes infligées par Bercy.

Le pénal l’emporte sur le civil m’a-t-on affirmé.
En France ce n’est qu’une légende urbaine.
C’était avant la dictature de Bercy sur toutes les administrations françaises.

Il ne nous sera pas non plus appliqué le fameux « Non bis in idem » qui est un principe fondamental de la justice française.(  https://www.temoignagefiscal.com/wp-admin/post.php?post=2565&action=edit )
Parait-il.

“Le fameux arbitrage, annulé au civil pour « fraude » en 2015, n’est donc pas considéré comme « truqué » au pénal quatre ans plus tard… Comment comprendre cette contradiction ? « Il n’y a aucune cohérence entre les décisions civiles et la décision du tribunal », a souligné mardi Me Hervé Temime. « C’est en effet une anomalie, analyse un juriste. L’un des principes majeurs du droit énonce que le pénal tient le civil en l’état. En l’occurrence, la juridiction civile s’est prononcée avant la juridiction pénale, en puisant des preuves d’une prétendue fraude dans des pièces du dossier pénal…”

Il est absolument certain que les années de lutte qu’a dû livrer Bernard Tapie contre le fisc a détérioré sa santé.
Certains même en meurent ou se suicident.
Personne n’en réchappe sans de graves séquelles.

Nos petites mains de Bercy ne sont bien sûr responsables de rien.
Ils ne font qu’appliquer la loi disent-ils.
Ils oublient de dire que souvent les preuves ils les ont inventées, falsifiées ou au mieux détournées.
Pour le civil cela passe, ils sont à leurs bottes.
Pour le pénal apparemment c’est une autre histoire, nous ne sommes pas encore complètement sous la justice de Vichy.
La preuve Bernard Tapie et moi.

Elle n’est pas belle la vie, sous le ministère de la pensée…

E.Bolling

 

PS : Ah oui, j’ai oublié de vous dire, Tapie et moi nous avons eu le même avocat pour notre procès en correctionnel. Maître Hervé Témime.
Cela crée des liens.
Nous voila frère de sang, mais malheureusement il ne nous en reste plus beaucoup.
PSS: Je ne porte aucun jugement de valeur sur Monsieur Tapie ou sur son affaire. Seul ici m’interesse les résultats contradictoires…

voir aussi: https://temoignagefiscal.com/mon-passage-en-correctionnel-a-la-demande-de-bercy/

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LA LOCOMOTIVE, LA PLUS GRANDE DISCOTHEQUE DE PARIS ou la fin des années rock (extrait 3)

… “Au mois d’août, alors que nos habitués, en vacances, sont remplacés par la province et les touristes étrangers, nous recevons la visite d’acheteurs anglais. Il faut croire que le mois d’août leur donne des envies de shopping.
L’année précédente au mois d’août, nous avions déjà reçu les représentants d’un groupe anglais spécialisé dans les loisirs. Ils souhaitaient acquérir des discothèques dans le nord de la  France et une grosse à Paris. Nous avions passé dix jours en négociation.
A l’anglaise !
A l’anglaise, cela signifie qu’elle est hard et pas marrante du tout. C’était du quasiment non-stop du matin jusqu’à 22h. Nous étions heureusement sauvés par l’ouverture de la Loco.
Notre prix de vente était 8,5 millions d’euros. Nous leur avions annoncé ce chiffre avant leur venue.
La Loco les valait. Notre C.A tournait dans les 5 millions d’euros H.T. et l’emplacement était inestimable et lui rajoutait une sacré valeur. Et notre réputation qui était devenue internationale. A négocier donc. Vers le haut.
Le soirs, nos amis anglais nous accompagnaient, et passaient la soirée à la discothèque. Ils se promenaient dans celle-ci, un verre à la main, comme si, ils étaient déjà chez eux, en futurs propriétaires.
Je me souviens de l’expression favorite de leur big boss. Celui-ci, ne parlant pas très bien français, lorsqu’il avait un petit coup dans le nez, car les rosbifs ça picole sec, disait à nos employés, d’un air jovial et convaincu: « the kee in the pocket », joignant le geste à la parole, il tapotait sa poche de pantalon.
The kee in the pocket, l’expression nous restera.
Bref, il se voyait déjà dans notre fauteuil.
Et le matin, les palabres de marchands de tapis recommençaient âpres et sans fin.
Tous les éléments comptables y passaient. Tout était sujet à discutions. Ils auraient même discuté le prix des cendriers si nous les avions laissé faire.
Ils étaient là, c’était certain pour négocier notre prix et le faire baisser. Ils devaient penser nous avoir à l’usure. Je comprenais pourquoi ils avaient gagné la guerre de cent ans.
A un moment donné, nous achoppions sur un point de détail qui valait 80.000€.
Comme nous n’étions jamais d’accord, ni eux, ni nous,  pour céder sur ce point, nous le mettions de côté, et après en avoir réglé d’autres, nous y revenions.
Encore et encore, sans trouver de solution. Personne ne voulant abdiquer. Le 5eme jour, ce problème était devenu un cauchemar.
N’en pouvant plus, je leur dis :
« Nous n’y arriverons jamais. Jouons-le à pile ou face.
Well, qu’est-ce que c’est le pile ou face ? »
Je leur explique.
Tous, ils s’esclaffent. Ah, ah, ah it’s very funny…
« On n’a jamais fait ça. C’est très amusant. OK, faisons votre pile ou face. »
L’un d’entre eux, rabat-joie,  dit d’un air coincé « avant, il faudrait appeler Londres. »
D’un seul coup, ils sont tous redevenus sérieux et ils ont quitté le bureau en rang d’oignon pour téléphoner.
Lorsqu’ils sont revenus, ils nous ont dit d’un air navré :
« Désolé, mais Londres ne veut pas, ils ne trouvent pas cette idée amusing du tout ».
Et paf, nous revoilà au point de départ. Et reparlote pour ne rien dire jusqu’à 22h !
A la Loco, ils prenaient de plus en plus de place, cela devenait un peu boulet de les supporter.
Le matin suivant, arrivés avant eux au bureau, nous constatons qu’ils avaient laissé leur ordinateur sur une table. Et connecté, s’il vous plait ! Erreur mortelle.
Un de nos collaborateurs, qui parlait très bien anglais, l’ouvre et nous découvrons leurs instructions. Noir sur blanc.
Ils ne pouvaient dépasser 7,5 millions d’euros.
Deux heures plus tard, nous rompons les négociations en leur disant :
« O.K, vous êtes d’accord, oui ou non pour acheter à notre prix ? »
Réponses confuses : « oui mais non, il y a encore des points…
Arrêtons là, vous reviendrez lorsque vous serez décidés. En souvenir, voilà, pour chacun, un tee shirt de la Loco. »
En les raccompagnant à la porte, je dis à leur chef :
«  You don’t have my kee in your pocket ! » Sacré Britishs ! Ils avaient brulé Jeanne d’arc mais ils n’ont pas eu la Loco…
Ils finiront par acheter le Palace, qui à cette époque, était dans leurs moyens.

Donc, re-coucou, voilà de nouveau des anglais qui viennent faire leurs courses à Paris et veulent nous racheter.
Ça devient une manie.
Mes associés, Fred et Kelly ne veulent plus vendre.
Nous les recevons quand même, mais là, un homme averti en valant deux, nous brûlons les étapes.
En deux jours, visite de la discothèque au pas de charge, avec boissons à volonté offertes (nous savons quand même recevoir), l’affaire est bouclée. Même cadeau de départ, un tee shirt Loco et good bye.
Nous les renvoyons de l’autre côté du Channel.
Ils se trompent de mois ces anglais, les soldes ce n’est pas en août à Paris…

La deuxième partie de cette année sera marquée par une visite de « courtoisie » des douanes juste avant l’ouverture.
Ils nous embarquent le stock de cigarettes du  distributeur que nous avions mis, par facilité, en place pour nos clients.
Au lieu de faire la queue au vestiaire avec ceux qui déposent leurs vêtements, ceux qui voulaient uniquement  acheter un paquet de clopes, pouvaient se servir, rapidement, au distributeur installé dans le couloir de celui-ci.
Motif officiel : vous vendez vos paquets plus chers qu’au tabac. Au vestiaire, c’est autorisé car vous fournissez un service avec manipulation.
Le distributeur ne rentre pas dans ce cadre-là. Conclusion, on embarque le tout, distributeur et clopes  et on vous convoquera.
La convocation, on l’attend toujours et tous les douaniers de Paris ont dû fumer gratis pendant quinze jours.
Ils nous feront le coup, quasiment à l’identique, l’année suivante.
Ce jour-là, comme nous n’avions plus de distributeur, ils ont trouvé le prétexte que nous n’avions pas acheté nos paquets de cigarettes au tabac le plus proche de la Loco, ce qui est, parait il,  une obligation d’après quasiment un millier d’articles du code des douanes!
« Mais, Monsieur le douanier, le tabac le plus près était fermé. Ils étaient en vacances ! »
Rien à battre, on saisit, on vérifiera, on vous convoquera.
Ils ont encore fumé pendant un mois (le stock était plus important), à nos frais. Merci la Loco.
Pas plus de convocation que la 1ere fois mais par chance on ne les a plus revu. Sans doute, ont-ils trouvé un autre « distributeur » plus près de leur bureau…

Le Truck à Vénissieux était ce que l’on peut appeler « une fausse bonne idée » et J.P Pommier décida de déposer le bilan en oubliant de nous rembourser l’argent que nous lui avions avancé. Oubli involontaire bien sûr.
Comptablement ce fut une perte financière importante, mais psychologiquement, quel soulagement.
Nous ne l’avons jamais regretté. Nous étions saturés des incessantes bagarres qui s’y déroulaient, quasiment tous les soirs et surtout, ce qui est le plus important, nous avions, au fil des mois, acquis la certitude que jamais nous ne pourrions exploiter cette discothèque de façon normale.
Nous étions encore dans une zone de guerre. Il valait mieux être prudent, prendre nos cliques et nos claques, fermer boutique et déguerpir au plus  vite. Avant le 1er mort. Client ou sécu.
Ce fut notre premier échec. Il y en aura d’autres. Et des plus gros.”…

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La France perd 7 places au classement HSBC des pays où il fait bon s’installer

Chaque année la banque HSBC publie un rapport sur les pays où il fait bon vivre et s’expatrier. Certes les aspects fiscaux sont l’un des sujets mais pas du tout le seul !!

La qualité de vie tient une place centrale dans ce classement, et si sans surprise on retrouve la Suisse en première place, Singapour ou le Canada, il y a deux surprises dans ce classement édition 2019.

La première c’est la dégringolade de la France qui passe de la 10ème place à la 17ème.

La seconde, c’est la remontée exceptionnelle de l’Espagne qui passe de la 13ème place… à la 4ème place !

Cette situation illustre à merveille la grande perte d’attractivité de la France, pays qui s’enfonce dans une médiocrité qui se ressent à tous les niveaux, et où en particulier sa capitale, Paris, est en train de vivre un véritable naufrage en termes de qualité de vie.

Ce classement HSBC est à relier directement à l’édito du jour intitulé « Paris ? Une vie de merde ».

classement HSBC des meilleurs pays

Classement HSBC des meilleurs pays.

Evidemment, l’étude HBSC n’engage que HSBC et ses critères sont personnels à HSBC. Il y a des centaines de façons de faire un classement entre les pays.

Si cela ne tenait qu’à moi, je mettrai par exemple en bonne place un pays comme le Portugal qui ne figure même pas dans ce classement.

Charles SANNAT

Source Etude HSBC complète ici

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La France est l’enfer fiscal du monde développé, selon la Tax Foundation

La grogne fiscale qui motive la défiance grandissante de millions de citoyens français vis-à-vis de la classe politique est parfaitement fondée, surtout du point de vue statistique.

En effet, la France se classe à nouveau en 2018 au plus mauvais rang soit 35ème sur les 35 économies développées membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) selon la Tax Foundation. « Certains pays ne suivent pas la tendance mondiale, » au premier rang desquels la France prévient cette fondation.

« Au cours des dernières décennies, la France a introduit un certain nombre de réformes qui ont considérablement augmenté les taux d’imposition marginaux sur le travail, l’épargne et l’investissement. Par exemple, la France a récemment institué une surtaxe sur le revenu des sociétés, qui s’ajoute à d’autres taxes, telles que la taxe sur les transactions financières, la taxe sur la fortune nette et la taxe sur les successions, » lit-on dans un rapport.

Pire, « suite à la réforme fiscale aux États-Unis, la France a maintenant les impôts sur les revenus des sociétés les plus élevés – un taux combiné d’environ 34%. Bien que le taux statutaire prévu par le gouvernement devrait être abaissé au cours des prochaines années, de nombreux autres changements sont nécessaires pour que la France dispose d’un code des impôts compétitif, » assène la Tax Foundation, à mille lieues de la réputation « libérale » du gouvernement d’Emmanuel Macron.

Avec un taux de chômage qui est globalement le double de celui de la moyenne des pays de l’OCDE et une croissance économique parmi les plus faibles, la France reste donc le véritable mouton noir parmi les pays développés en dépit d’une fiscalité qui est pourtant un record mondial.

sur le web:  https://lepolitique.fr/2018/10/25/la-france-est-lenfer-fiscal-du-monde-developpe-selon-la-tax-foundation/?fbclid=IwAR07FtL6dT3aG2DFkesoB5n3r_WpBKB1Gh0qOJ4zAq-sua4sLwQQBLkHX3g

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Carlos Ghosn: LA CUREE !

Après ses ennuis, qui loin d’être finis avec la justice nippone, on apprend qu’”exceptionnellement” le fisc français, jamais en retard d’un pillage possible va essayer d’arracher un bon morceau de bidoche bien saignante à Carlos Ghosn moribond, quitte à l’achever.
Il va le finir avec un bon petit contrôle fiscal de derrière les fagots avec certainement des contrôleurs « assermentés » choisis aux petits oignons pour leur zèle égalitariste.

« Cette procédure, qui devrait durer plus d’un an, s’apparente à un examen de situation fiscale personnelle, «rarement engagé» contre un contribuable français. Ni la direction générale des Finances publiques ni Bercy ne commentent cette information, «sous peine de contrevenir à la loi».(source le Figaro)

Cette « procédure » qui sent à plein nez la future et imparable « lettre de cachet » fiscale, Carlos Ghosn ne s’en relèvera pas.
Nos incorruptibles, certainement affiliés au syndicat des impôts, vont lui trouver une montagne de « fraudes » diverses et lui coller un redressement astronomique, bien sûr justifié par ses innombrables malversations.

« Après sept mois de déboires du côté du Japon, Carlos Ghosn serait maintenant dans le collimateur du fisc français. Dans ses colonnes de ce 24 juin, le quotidien Libération assure que l’administration fiscale française s’intéresse très sérieusement au cas de l’ex-dirigeant de l’alliance Renault-Nissan. Selon des informations «recueillies et recoupées» par le journal, un «examen de situation fiscale personnelle (ESFP) concernant le PDG déchu (…) a été lancé par le ministère du Budget». Il s’agit en d’autres termes d’un «contrôle fiscal approfondi». C’est une manœuvre assez «rare», concède un avocat en droit fiscal.

Carlos Ghosn et son épouse Carole en auraient été informés par voie postale à toutes «leurs résidences connues», que ce soit en France, au Liban voire aux États-Unis. Le quotidien ajoute que de la Direction nationale des vérifications de situation fiscale (DNVSF) pourrait être chargée de ce dossier, qui devrait durer plus d’un an. De son côté, le ministère de l’Économie et des Finances ne fait pas de commentaire sur cette information. «Nous n’apportons jamais de commentaire sur des cas individuels», précise-t-on au ministère. Idem à la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). «Soumise au secret professionnel et fiscal, elle ne peut s’exprimer (ni commenter) sur un dossier particulier sous peine de contrevenir à la loi», note-t-on.

D’autres enquêtes en cours

Sur la période, tous les revenus et les activités de Carlos Ghosn depuis l’abandon de son statut de contribuable français en 2012 seront minutieusement examinés. Pour citer le quotidien, le fisc français serait «dubitatif» quant à la résidence fiscale déclarée de l’ex-empereur de l’automobile, située aux Pays-Bas. Il avait à y vivre 183 jours par an pour justifier ce statut, c’est donc sur ce point que d’importants contrôles devraient être menés. «Toutes ces personnes sont en permanence surveillées», nuance un connaisseur de ces manœuvres.

Outre ces nouveaux soupçons, deux enquêtes préliminaires concernant l’ex-PDG sont en cours au parquet de Nanterre. L’une pour des transferts de fonds entre Nissan et le sultanat d’Oman qui auraient pu lui bénéficier et l’autre pour le financement d’une soirée démesurée au Château de Versailles, en octobre 2016. » (source le Figaro)


Pauvre Carlos, je le plains réellement car il ne se doute pas de ce que sont capables ces hyènes qui vont l’attaquer en meute et le dépecer vivant.
Le bon peuple français, bien sûr pas jaloux pour un sous, applaudira des deux mains la chute de cet homme, qui devait malgré tout, être exceptionnel pour avoir réussit la fusion Nissan/Renault.
Que deviendra Renault ?
Ils sont déjà à se battre entre eux pour le pouvoir, pas pour la pérennité de Renault dont tous ces énarques ou affiliés se moquent comme de leur première culotte.

Les « il n’y a pas de fumée sans feu », « il en a bien profité ce salaud de riche » etc… vont refleurir à tous les coins de rues.
Son compte est bon.
Il a déjà été jugé et condamné.
Bercy va employer sa fameuse procédure tueuse qui a fait ses preuves et dans laquelle il lui suffit de pondre des affirmations fumeuses pour qu’elles deviennent des preuves incontestables pour la justice administrative.
Bercy peut compter sur le soutien inconditionnel de ces bons français pour l’abattre.
Ces mêmes français qui se réjouissent que Bercy rémunère la délation.
Comme au bon vieux temps.

Bon voyage, Carlos, sur le chemin de l’enfer fiscal français.
Nous, on le connait, on a déjà « donné »…

E.Bolling

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BERCY REJOINT LES PIRES DICTATURES!

 

Le 10 juin 2019, on apprenait qu’en Iran, dont tout le monde connait l’idéal régime démocratique, les autorités avaient mis à la disposition du public un numéro spécial délation.
Dans la novlangue les délateurs sont  devenus des aviseurs.
Avouez que cela a plus de gueule et déculpabilise le salopard qui dénonce.
Sous tous les régimes dictatoriaux les délateurs, hier à la Kommandantur, aujourd’hui au FSB en Russie, au MSP en Chine etc…, ont favorisé la dénonciation.
Maintenant, un nouveau pas a été franchi en la favorisant contre un certificat de bon citoyen ou comme en France contre de l’argent par Big Bercy.
Dénoncez, n’hésitez plus, dénoncez votre voisin, votre patron ou votre ami.
Il n’y a plus de limite dans l’abjection rebaptisée pour l’occasion action citoyenne.
En Iran le collabo a enfin un numéro « vert » pour balancer le mauvais citoyen qui prie avec parcimonie ou dans la mauvaise direction. Vous pouvez éventuellement dénoncer votre concurrent. L’anonymat vous est garanti.
Sans anonymat le collabo à la répression n’existerait pas.
Grâce à l’anonymat et la rémunération Bercy espère doubler son CA des redressements. Et avec l’aide, bien sûr, des fameux et impartiaux tribunaux administratifs.
Le redressement, vrai ou faux, cela n’a plus aucune importance maintenant, est le moteur de nos petites mains assermentées du fisc.
Ceux-ci, confortés par leur syndicat, pensent avoir un rôle de redresseurs de tort en tondant le contribuable.
Ce sont des Robespierre au petit pied doublés de Fouquiet-Tinville
de chambre à la conscience plus qu’élastique!
Une fois que vous êtes dans les filets de Bercy, les jours de votre entreprise sont comptés.

Une fois que vous êtes dans les filets de Bercy, votre tranquillité et celle de votre famille ne sera plus qu’un souvenir.
Bercy en officialisant la délation entre dans le club de plus en plus ouvert des dictatures.
Un exploit qui était prévisible.

Bonne tonte…

E.Bolling

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Transition énergétique allemande: le fantasme fait place à la gueule de bois

En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la “transition”. Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…

Une éolienne en Allemagne.

Une éolienne en Allemagne.

“Travail bâclé in Germany”. Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l’”Energiewende”, ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel, à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon… Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. “Tout le projet est en train de dérailler”, écrit le Spiegel.

Exagéré? L’Allemagne a investi depuis 2010 plus de 30 milliards par an dans le basculement et l’on prévoit une facture globale de plus de 500 milliards à l’horizon 2025 –pour partie constituée de subventions et crédits publics, pour le reste financé par les ménages et les entreprises sous forme de hausse de prix. Une étude chiffre même à plus de 3.000 milliards d’euros (oui, 3.000 milliards!) les investissements requis d’ici à 2050, si l’Allemagne persiste dans son intention d’accroissement de la part du solaire et de l’éolien dans son mix énergétique. Des sommes faramineuses. Or, le résultat est spécialement déprimant: malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.

sur le web :  https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/allemagne-la-gueule-de-bois-de-la-transition-energetique_655346?fbclid=IwAR03EDgGnrHmRG30cT7InhM5vhrJzbZoJpQf3Iwse3jx-D_XsnZHGcn8K-o

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1984 EST EN MARCHE…

Big Brother, terme inventé par George Orwell dans 1984 est déja bien implanté en Chine.
Il est encore bébé chez nous et s’appelle Big Bercy, il est déjà hyper redoutable mais lui aussi grandira…
Merci petit Jésus!

Sur You tube. Assez complet…

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COUP DE GUEULE : EN FRANCE ON ACHEVE BIEN LES PAYSANS!

Trouvé sur Face Book.
Un scandale bien français crée par nos nombreuses et diverses administations parasites.

Mathieu Mauriès, 28 mai 2019

Dimanche 26 mai 2019 dans l’émission SEPT A HUIT de TF1 passe un reportage intitulé « Agriculteurs, des cagnottes pour éviter la faillite » dans lequel 5 minutes sont consacrées à mon cas personnel. Mon cas personnel c’est le harcèlement que me fait subir la MSA (la sécurité sociale des agriculteurs) depuis deux ans avec 14 passages au tribunal et une menace de liquidation judiciaire au prétexte que je devrais pour 27 000 € de cotisations pour trois années pendant lesquelles je n’ai eu aucun revenu agricole en raison d’épidémies ayant dévasté mon cheptel. Trois années pendant lesquelles j’étais par ailleurs assuré dans une mutuelle européenne comme l’autorise l’Europe. Après deux ans de lutte judiciaire cette dette qui n’est ni plus ni moins que du vol, de l’extorsion de fond selon la réglementation européenne, a été ramenée à 15 000 €. Mais comment payer des sommes pareilles quand on n’a pas de revenu ?
Ce très court reportage contient dans son commentaire quelques erreurs me concernant (alors non je n’ai pas fait abattre par deux fois mon troupeau). Mais surtout il n’a pas rapporté les origines du désespoir des agriculteurs français que j’ai pourtant largement abordées avec le journaliste au cours de la journée de tournage.
Aussi afin de partager avec vous ce que je pense de cette situation tellement injuste pour un très grand nombre d’agriculteurs, voici un texte que je viens d’écrire sur ce sujet afin de mettre les points sur les i.

Alors que le suicide dévaste nos campagnes, tout le monde le déplore mais personne ne cherche à en résoudre les causes. Elles sont multiples et je vais vous donner aujourd’hui mon point de vue sur ce sujet très douloureux pour moi et pour tant d’autres.

Trois causes principales sont responsables de cette situation intolérable qui conduit aujourd’hui la justice de ce pays à nous traiter comme des criminels alors que nous sommes des Faiseurs de Vie et que nous nourrissons toute la population et entretenons le jardin France : la rémunération de notre travail ou plutôt l’absence de rémunération, la Politique Agricole Commune et la MSA (Mutualité Sociale Agricole).

QUAND TU TRAVAILLES 10 HEURES PAR JOUR 7 JOURS SUR 7 POUR RIEN

Au premier chef, notre travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur. Comment être rentable lorsque les prix de nos productions sont les mêmes qu’il y a 30 ans alors que les charges n’ont pas cessé d’augmenter ? La plupart d’entre nous vendent à perte. Nous sommes soumis au marché mondial mais avec des règles administratives françaises toujours plus lourdes et contraignantes, que ne connaissent pas nos concurrents.
L’agneau de Nouvelle Zélande se retrouve à 6 € le kilo dans les supermarchés. Si je le vends à 15 € le kilo chez moi, je couvre à peine mes charges. Pour sortir un petit salaire il faudrait que je vende ma viande d’agneau à 30 € le kilo, qui me l’achèterait aujourd’hui ? Personne. Je ne gagne pas d’argent mais les 67 000 € de charges diverses et variées que j’ai payées en 2018, elles, font vivre beaucoup de monde dont un bon paquet d’administratifs ! Ce n’est pas parce que l’on ne gagne pas d’argent que l’on n’est pas très productif et que l’on n’enrichit pas la nation.

AU ROYAUME DES TECHNOCRATES, LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE

Les aides apportées par la Politique Agricole Commune, la fameuse PAC, ne sont pas des cadeaux faits aux agriculteurs. Ces aides visent à compenser les bas prix qui nous sont imposés par le marché et les politiciens. En réalité elles sont maintenant loin de couvrir le différentiel. Qui plus est nous n’avons plus aucune visibilité sur les dites aides. Que va-t-on recevoir ? Quand vont-elles être versées ? On ne sait plus. Pire les services de l’état vont jusqu’à nous demander de les rembourser pour d’obscurs prétextes. Le cas des aides dues aux agriculteurs bio en est un parfait exemple. En 2019 ils attendent toujours le versement des aides de 2016, 2017 et 2018. L’état français n’est pas avare de promesses quand il s’agit de la PAC, pourtant son désengagement fait sombrer bon nombre de fermes et en l’occurrence les plus vertueuses.
Demain il va rester 200 000 agriculteurs en France. 0,3 % de la population pour nourrir 99,7 % des Français. Tous les voyants sont au rouge. Et tout le monde s’en fout.

LES CONTROLES OU LE REGNE DE LA TERREUR

En France un agriculteur peut être contrôlé dans son activité sur 24 domaines différents par 12 entités administratives différentes : DDTM, DDSCPP, ASP, DRAF, MSA, DIRECCTE, ONEMA, ONCFS, DGFIP, AUTORITE COMPETENTE, DGCCRF et les DOUANES. Nous sommes la profession la plus surveillée et la plus contrôlée.

A chacun de ces contrôles sont prévues des sanctions financières, administratives et judiciaires en cas de manquements (Source : Le guide des droits et devoirs en situation de contrôle – Confédération Paysanne). Comment échapper à un tel arsenal répressif ?

Une récente ordonnance du gouvernement Macron augmente la répression et la criminalisation des agriculteurs.
Alors que le climat est particulièrement entre contrôleurs et contrôlés, le gouvernement choisit de jeter de l’huile sur le feu via une ordonnance renforçant de manière démesurée les pouvoirs des agents du ministère de l’Agriculture chargés des différents contrôles dans le secteur agricole.
Ainsi, si auparavant les contrôleurs pouvaient demander la remise d’une copie de tout document professionnel utile à leur mission de contrôle, cette compétence sera désormais étendue aux documents de toute nature, professionnels ou non, quelle que soit la personne les possédant, du moment que ces éléments seront jugés « nécessaires aux contrôles » par le contrôleur. La séparation entre la sphère privée et la sphère professionnelle pourra donc maintenant être complètement ignorée lors des contrôles.
De plus, les prérogatives des contrôleurs sont également fortement renforcées à l’égard des tiers. Alors qu’auparavant il était simplement indiqué dans les textes de loi qu’ils pouvaient « recueillir les observations de toute personne présente », ils seront, grâce à cette ordonnance, en mesure de convoquer et d’auditionner toute personne « susceptible d’apporter des éléments utiles à leurs constatations ».
Ces formulations particulièrement larges laissent ainsi craindre une énième détérioration des relations entre contrôleurs et contrôlés et risquent de rallonger et complexifier les contrôles. On ne peut que profondément déplorer la prise d’une telle ordonnance par le gouvernement qui prouve par ailleurs une nouvelle fois sa méconnaissance du malaise grandissant des agriculteurs se sentant fréquemment traités tels des criminels lors de ces contrôles.

L’ANTI SECURITE SOCIALE DES AGRICULTEURS : LA MSA

Enfin la MSA (Mutualité Sociale Agricole) la sécurité sociale des agriculteurs termine de nous anéantir (Mort Suicide Agonie serait une bien meilleure définition de ce sigle) avec des prélèvements totalement disproportionnés par rapport à nos revenus. La MSA exige des cotisations, de plusieurs milliers d’euro, même lorsque l’agriculteur n’a aucun revenu. Comment les payer quand on n’a pas d’argent pour les raisons précédemment citées ? Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de revenu que nous ne sommes pas très productifs. Et nous le sommes, à travailler 7 jours sur 7 pour les éleveurs en particulier, sans compter nos heures, sans jours de repos, sans week end, sans vacances, sans jours féries et sans revenu. Nous sommes d’utilité publique, nous vous nourrissons trois fois par jour et nous mourrons les uns après les autres.

Lorsqu’un agriculteur ne peut pas payer les cotisations de la MSA s’enclenche alors un processus totalement dénué d’humanité : harcèlement téléphonique, menaces, huissiers, contraintes, mises en demeure, pénalités s’ajoutant aux sommes dues, passages au tribunal, et au final liquidation judiciaire qui anéantira toute la famille et sa ferme. J’en suis ce jour à 14 passages au tribunal grâce à la MSA Alpes Vaucluse (TGI Toulouse, TASS Toulouse, TGI Saint Gaudens). Une source de stress immense qui m’a déjà conduit deux fois aux urgences dans un état suicidaire. Quand je vais chercher mon courrier chaque jour j’ai une boule au ventre. Je suis rongé par l’angoisse permanente de perdre ma ferme pour une somme en définitive dérisoire. Le harcèlement de la MSA ne me laisse aucun répit et cela a des répercussions très négatives sur la qualité même de mon travail et ma santé comme sur le bien être de mes animaux.

QUAND LA MSA SOUS TRAITE LE SUICIDE DES AGRICULTEURS

Alors que le suicide ravage les campagnes, la MSA a mis en place un service d’écoute pour les agriculteurs en situation de détresse extrême. Un numéro vert le 09 50 83 15 18 … Quand tu appelles ce numéro tu tombes sur un standard et ensuite un message d’attente en Français et en Anglais !!!! Oui un message en Anglais, on croît rêver, tu es au bord du suicide et on te balance un message en Anglais. J’ai appelé ce numéro d’urgence pour un ami. Je suis tombé sur un standard après de longues minutes d’attente. Il a fallu que je m’énerve vraiment pour avoir accès à un thérapeute qui m’a expliqué qu’il ne pouvait rien faire pour mon ami car c’est lui-même qui devait les contacter. C’est sûr tu es au bout du rouleau, tu as passé un corde sur la poutre et il faut encore que tu fasses un dernier effort avant de te pendre … mais de qui se moque-t-on ? J’ai insisté lourdement en demandant que la MSA soit prévenue de cette situation dramatique et là, surprise totale, le thérapeute m’explique qu’ils n’ont strictement aucun rapport avec la MSA et qu’ils ne peuvent faire remonter aucune information à la putain de MSA ! De la sous-traitance pure et simple. La MSA n’en a rien à faire des agriculteurs qui se suicident, voilà la réalité. Quant aux statistiques du suicide des agriculteurs, cela fait des années qu’il y a un agriculteur qui se suicide tous les deux jours, des années ? Alors que nos situations n’ont de cesse de se dégrader. Mais curieusement la MSA ne donne aucun chiffre récent … Bien évidemment la situation est bien pire et il ne faut surtout pas le dire.

Dans les situations dramatiques que nous vivons, la MSA nous pousse au suicide sans le moindre scrupule, elle nous broie. Elle m’a broyé et envoyé deux fois aux urgences. La MSA qui affiche comme je viens de le dire des mesures de soutien aux agriculteurs en difficulté est l’exemple même du pompier pyromane. Ces mesures ne sont qu’un sparadrap sur une jambe de bois. Elle n’améliore en aucune façon nos vies. Au mieux nous voyons nous accorder un échéancier pour payer, encore payer, toujours payer en contre partie de services d’une rare médiocrité. Mieux vaut ne pas avoir besoin de changer ses lunettes ou d’aller chez le dentiste. Et ne parlons même pas des retraites misérables de nos anciens contraints de vivre dans des conditions indignes après une vie de labeur à nourrir les Français. Ce qui par contre est loin d’être le cas pour tout le personnel salarié de cette même MSA …

La MSA ne nous laisse même pas de quoi manger. Elle saisit les comptes bancaires nous laissant sans rien. Et si nous demandons le RSA, d’une main elle le donne, de l’autre main elle le reprend sous forme de cotisations obligatoires, dans les 3000 € par an.

Dans un contexte totalement dramatique pour les agriculteurs, la MSA nous achève au nom de la solidarité nationale. Solidarité ? Vous avez dit solidarité ? Où ça ? Quand ? Comment ?

Les cagnottes qui apparaissent dans le monde paysan sont le signe d’une nouvelle solidarité entre Paysans et Citoyens. Je ne remercierai jamais assez Valérie, celle qui a mis en place une cagnotte pour moi. Et que dire de tous les contributeurs, hommes et femmes de tout horizons qui m’ont ému jusqu’aux larmes avec leurs encouragements et leurs dons financiers.

Je suis partagé entre la honte et l’émotion. Que dire de plus ? MERCI à vous tous.

Les agriculteurs ne se suicident pas, ils sont assassinés. Citoyens, nous avons besoin de votre soutien. NE RENTREZ PLUS DANS LES SUPERMARCHES. Achetez local, en direct auprès des producteurs, achetez BIO autant que peu se faire. C’est l’Avenir de vos enfants qui est en jeu.

Mathieu Mauriès, 28 mai 2019

On peut trouver un certain parallèle entre les paysans poussés à la faillite et au suicide et les contribuables décrétés “FRAUDEURS” par un dicktat de Bercy, ruinés eux et leurs familles pour les piller.
Pour le Bien Commun.

 

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LA VICTOIRE FINALE SUR LA MORTELLE SECU REVIENT A CLAUDE REICHMAN

Bravo Monsieur Reichman pour cette superbe victoire dont le mérite vous revient.
25 ans de lutte, d’avanies, d’insultes ou de moqueries à votre encontre.
Bien sûr aucun politique, aucun médias ne vous a aidé.
Votre victoire est belle et nous vous en félicitons de tout notre coeur.

Vous êtes et vous resterez un exemple d’opiniatreté pour nous.
Notre lutte à Henri et moi même ne dure que depuis 20 ans.
Il nous reste donc 5 ans avant notre victoire.Ou peut-être moins.
Quand un  mur de Berlin s’écroule…

  

Monopole : le cauchemar se termine !

Il y a six mois jour pour jour éclatait la crise des gilets jaunes. Six mois de manifestations et de répression, six mois de bavardage présidentiel, six mois sans solutions.

Cette crise était facile à prévoir. Plus de 20 millions de Français se sentent laissés pour compte et n’ont plus d’espoir pour l’avenir. Une étincelle a tout embrasé.

D’interminables débats médiatiques n’ont apporté aucune lumière sur les causes profondes de la crise et encore moins sur les solutions à mettre en œuvre.

Répétons donc ce que nous disons depuis des années. La France vit encore dans des structures vieilles de trois quarts de siècle. La plus nuisible d’entre elles est la Sécurité sociale, qui mine l’économie du pays et l’empêche de s’adapter aux conditions modernes de production.

Le chômage de masse qui frappe la France depuis des décennies n’a pas d’autre cause. Non plus que le sentiment de délaissement d’un nombre sans cesse croissant de nos compatriotes.

Une chance s’était offerte à notre pays : l’Europe, et sa politique de concurrence qui allait libérer la France de ses chaînes collectivistes. En 1986, le traité dit de l’Acte unique avait fixé la date de la libération au 1er janvier 1993, où devait voir le jour un espace européen sans frontières intérieures, où les hommes, les produits et les services pourraient circuler librement.

La condition était évidemment que les systèmes sociaux des Etats membres ne fassent plus obstacle à cette liberté et abandonnent donc leur monopole. Tous y étaient prêts … sauf la France, qui a fini –grâce à notre action – par transposer dans son droit national les directives libératrices de 1992, mais s’est refusée depuis à les appliquer, réduisant à néant le grand élan réformateur qui devait donner à l’Union européenne toutes ses chances dans la compétition internationale.

On ne fustigera jamais assez les politiciens français et la haute administration nationale pour le véritable crime qu’ils ont commis contre les 500 millions d’Européens. La crise qui déchire aujourd’hui l’Union est leur œuvre. Et ils n’ont fait cela que pour sauver la Sécu ! Cette Sécu dont le général de Gaulle disait qu’elle n’avait d’intérêt que pour un million de pauvres types ! Et nous voilà avec notre Sécu vouée à la faillite et la construction européenne en loques.

Heureusement, nous n’avons jamais baissé les bras et le cauchemar se termine. La justice française a jugé que les personnes assurées par des assurances privées dans un pays autre que celui de leur résidence relèvent du règlement européen de 1984 sur la coordination des systèmes de sécurité sociale, autrement dit sont dans la même situation que les personnes qui ont exercé leur droit à la libre circulation. Par un arrêt du 14 mars dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé ces dispositions.

Il ne reste plus qu’à informer les Français de ce droit enfin acquis après plus de 25 ans de combat du MLPS et à les persuader que la cage où ils sont prisonniers vient enfin de s’ouvrir.

Ne comptons pas, pour cela, sur les partis politiques. Ils ont partie liée avec le système de 1945 et savent qu’ils vont disparaître avec lui. Ne comptons pas non plus sur les médias mainstream, qui obéissent aux mêmes règles. Comptons sur nous-mêmes, sur l’intelligence du peuple, et sur ce qu’il reste d’hommes et de femmes libres dans notre pays.

Pour Schopenhauer, « toute vérité franchit trois étapes. Tout d’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition, Puis elle est considérée comme ayant toujours été évidente ». Je m’attends à rencontrer prochainement de nombreux Français qui se flatteront d’avoir toujours combattu le monopole !

Claude Reichman

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La « fabuleuse » retraite d’une Française au Portugal

Entre avantages fiscaux et soleil, la vie est belle pour nos seniors installés chez notre voisin. Témoignage d’une d’entre eux.
De notre envoyée spécial à Lisbonne, 

Publié le 20/05/2019 à 17:00 | Le Point.fr
Christine Joy et son epoux sillonnent durant dix jours un pays qu'ils ne connaissent pas du tout pour chercher un point de chute.Ce sera finalement la banlieue de Lisbonne, a 20 minutes, en train, du centre de la capitale.
Christine Joy et son époux sillonnent durant dix jours un pays qu’ils ne connaissent pas du tout pour chercher un point de chute.Ce sera finalement la banlieue de Lisbonne, à 20 minutes, en train, du centre de la capitale.

© Ferreira Monteiro/4SEE/REA / Ferreira Monteiro/4SEE/REA pour

La « fabuleuse » seconde vie de Christine Joy, sexagénaire d’origine iséroise, a débuté il y a trois ans grâce à un reportage télé. Elle prend alors connaissance d’une « histoire » qui se déroule au Portugal ; dans son petit écran, des retraités français, comme elle, racontent leur installation chez ce voisin européen et exposent leurs motivations. C’est assez simple : c’est pour payer moins d’impôts. À ce moment-là, Christine Joy, ancienne cheffe d’entreprise dans la construction mécanique – jusqu’à 48 salariés sous sa responsabilité –, est elle aussi irritée par les impôts qu’on lui réclame, bien trop, selon elle, par rapport à sa pension de retraite. Alors, elle est tout ouïe devant sa télé. « J’ai découvert en voyant ce reportage que ce pays propose des avantages fiscaux pour les retraités. Cela a fait tilt », nous raconte-t-elle aujourd’hui.
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LA LOCOMOTIVE, LA PLUS GRANDE DISCOTHEQUE DE PARIS ou la fin des années rock (extrait 2)

…”Durant ces quelque dix ans de sécurité, j’ai eu l’occasion de
côtoyer le meilleur comme le pire, bien sûr avec des nuances
au milieu.
Nous avons eu la chance de travailler pour quatre personnes
exceptionnelles dans ces milieux de mégalos : Fabrice Emaer
(discothèque le Palace), Marc Mauny (événementiel), Alain Humman
(événementiel), Jules Frutos (concerts).
Nous faisions la sécu des concerts du Palace depuis plus ou
moins ses débuts, mais la sécu de la discothèque avait été
confiée à la société K.O. (tout un programme !)
Nous hériterons de celle-ci environ un an et demi avant que
le Palace ne ferme et que Fabrice Emaer ne décède (1983).
Fabrice Emaer, propriétaire du Sept, créa et anima le
Palace/Privilège.
Le Palace (ouvert en mars 1978), une méga discothèque,
révolutionna la nuit parisienne. Il sera souvent imité, mais
jamais égalé. Durant trois ans ce lieu fut magique avant de
décliner. (Lire « Le Palace » par Cédric Naimi)
Nous, nous avons assisté à son agonie. Il avait été déserté
par les stars et ce grand paquebot n’était plus que l’ombre de
lui-même.
Parfois, la nuit ou la journée dans ses bureaux ou dans la
discothèque je croisais Fabrice.
Cet homme d’une classe inouïe était d’une grande simplicité.
Il avait tout compris de la nuit et de son « ingratitude ».
« Entre enculés, il n’y a pas de doublure » m’a-t-il dit un jour.
Cette phrase nous l’avons mémorisée et nous nous la
ressortions à l’occasion, lorsque quelqu’un n’avait pas tenu
son engagement.
Une autre fois, dans son bureau, comme nous discutions de
la désaffection du Palace, il me dit : « Ce qui a tué le Palace,
c’est le Privilège. Je n’aurais jamais dû privatiser une partie du
Palace… »
Lorsque nous avons créé La Loco, nous nous sommes juré
de ne jamais faire la même erreur et donc de ne jamais
privatiser un étage de façon permanente.
Cela ne l’a pas empêché de décliner, mais ce ne sera pas pour
les mêmes raisons ni dans les mêmes proportions.

La fin du Palace fut rapide. Un vrai naufrage genre Titanic
sans l’orchestre.
Fabrice Emaer disparu (1983), une partie de son staff de
communication créa une agence événementielle dont faisait
partie Marc Mauny.
Celui-ci ressemblait par sa classe, sa gentillesse et son
professionnalisme à Fabrice. Ce fut toujours un plaisir de
travailler avec lui, jusqu’au bout. Il disparut à son tour, bien
trop tôt, emporté lui aussi par le sida.
Il nous emmena même, une année, avec lui au festival de
Cannes pour sécuriser les soirées dont il avait la charge.
Il avait fait cette année-là un froid sibérien et nous étions à
l’extérieur en smoking. Pas franchement rigolo.
Son décès rapide et inattendu me cause encore, trente ans
plus tard, lorsque j’y pense, beaucoup de peine.
Si jeune, si beau, si gentil et mourir du sida.
C’était le début de l’hécatombe de cette maladie. Il ne sera
pas le seul à disparaître, j’en verrai plus d’un y succomber.
Alain Humman, lui était le second de Francis Morane dans
une agence événementielle, FM événements. D’un
professionnalisme et d’une loyauté sans faille, ce qui est rare,
il faut le dire dans ce milieu de faux derches. Nous avions avec
La Loco ou la fin des années rock lui des relations de totale confiance. Ce qui ne l’empêchait pas de nous engueuler grave lorsque nous étions en défaut.
Petite agence lorsque nous l’avons connu, elle deviendra en
quelques années une des plus grandes de Paris.
Nous avons tout connu avec lui, de la petite soirée à deux
agents de sécurité à la plus grande manifestation, le
Bicentenaire de la révolution en 1989 avec 350 agents de
sécurité.
À cause ou grâce à lui nous avons dû grandir et nous
adapter.
Ce ne fut pas toujours facile, vu notre mode de
fonctionnement à l’époque et nous devions préparer ces
grands événements plusieurs mois à l’avance.
Jules Frutos, société Alias, fut le seul producteur de concerts
avec qui nous avons eu aussi des relations amicales et de
confiance. En plus d’être devenu un des plus grands
producteurs français, il est aujourd’hui le codirecteur du
Bataclan. C’était, et c’est toujours, un vrai pro qui était attentif
à tous les détails et qui avait assimilé et compris les problèmes
de sécu. C’était le seul producteur, avec Assad Debs
responsable des concerts au Palace, qui avait su rester simple
malgré son ascension et ne pas tomber dans la mégalo comme
beaucoup d’autres producteurs ou une certaine productrice.
Ils ne nous faisaient pas de caca nerveux pour une crotte de
mouche.
Une nuit, lorsque je fis la tournée des discothèques dont
nous avions la sécu, je passai au Rock and Roll Circus.
Paul Flandrac, pour lequel je n’avais vraiment aucune
sympathie connaissant trop ses travers, s’était séparé sans
ménagement de Marc Barrière qui pourtant avait fait le succès
du Rose Bonbon et le sien.
Il avait changé le nom du Rose Bonbon en Rock and Roll
Circus.
Il avait engagé Sam Bernett comme animateur. Celui-ci était
l’une des dernières locomotives, avec Leroy, de la nuit
parisienne.
Avec lui, Paul visait une clientèle totalement différente.
Adieu les rockeux, il voulait du friqué, du gros friqué et
comptait sur Sam pour les faire venir.
Pari réussi, les Rolex se bousculaient à la porte. Il y avait des
bouteilles sur les tables comme s’il en pleuvait. J’avais
toujours eu des rapports assez difficiles avec Paul. Il était
complètement mégalo tendance sadique mixé d’un brin de
lâcheté, le nez dans la poudre, colérique, et le succès de sa
boîte nouvelle version n’avait rien arrangé.
Il lui avait fait perdre le sens des réalités. Il adorait se frotter
aux truands. Il était convaincu d’être un vrai dur et jouait avec
eux à l’affranchi. Comme il n’avait pas les épaules de son
cinéma, cela causerait sa perte.
On trouvait à l’intérieur de sa boîte les plus jolies filles de
Paris, mais aussi pas mal de putes, mais de belles putes.
La coke était quasiment partout et ce qui devait arriver
arriva. Des petits truands attirés par ces escadrons de jolies
filles vinrent pour frimer et claquer des tonnes de fric.
Paul se sentait bien avec eux. Il adorait les fréquenter. Il se
confortait dans son rôle d’homme du milieu. Il jouait au
«Parrain ». Un vrai remake.
Malheureusement pour lui, dans le sillage des petits
poissons frimeurs arrivèrent les requins-tueurs. Paul, sûr de
lui dans son rôle de grand gangster, ne vit pas arriver le
danger et continua avec eux son numéro.
Au début, pendant plusieurs semaines, tout se passa bien,
le gang des postiches dépensa sans compter et le champagne
coula à flots sur toutes les tables.
Lorsque, cette fameuse nuit, j’arrivai au Rock and Roll
Circus, les videurs me prévinrent tout de suite qu’il y avait de
nouveaux patrons et qu’ils s’étaient présentés à eux avec Paul,
déclarant qu’à partir d’aujourd’hui Paul avait passé la main,
que désormais c’était eux qui commandaient. Paul avait
acquiescé sans piper mot à son nouveau rôle de figurant.
C’est ce jour-là que je fis la « connaissance » de deux des
membres du fameux gang des postiches : Dédé Gau, Jean
Pierre le Pape et Abramovitch dit Daniel le Russe qui était
toujours avec eux.
Le gang des postiches était spécialisé dans les braquages de
banques. De 1981 à 1986, ils en soulagèrent 27. Ce sont eux
qui sont à l’origine d’un nouveau style de braquages en
s’attaquant directement aux coffres des particuliers qu’ils
ouvraient comme des boîtes de pâté.
Grimés, portant chapeaux et perruques, d’où leur surnom,
ils opéraient en plein jour en prenant les clients en otages.
Aimables avec eux, ils passaient auprès du public pour des
«Robin des bois ». Malheureusement leur dernier braquage se
finira, le 14 janvier 1986 dans un bain de sang.
À partir de cette reprise en main, la clientèle changea.
En un rien de temps il y eut plus de trois mille années de
prison au bar.
Côté sécurité, c’était le paradis. Plus d’embrouilles à la porte.
En cas de problème avec des excités (enfouraillés
évidemment), les videurs appelaient Le Pape qui montait
rapidement et tout le monde se calmait illico, comme par
enchantement. Dans la salle plus aucune bagarre.”

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AVANT QUE BIG BROTHER NE DEVIENNE BIG BERCY…

Un de nos plus fidèle lecteur nous a fait parvenir cet article du Monde sur l’enfance du BIG BROTHER français.
A son adolescence celui-ci il s’est transformé en BIG BERCY, outil parfait d’asservissement du citoyen. Que nous nous connaissons bien.
E.Bolling

Révélations sur le Big Brother français

Enquête. La DGSE collecte et stocke l’ensemble des mails, SMS, relevés d’appels téléphoniques, accès à Facebook, Twitter…, en dehors de tout contrôle.

Par Jacques Follorou et Franck Johannès Publié le 04 juillet 2013 

Comment la Direction générale de la sécurité extérieure espionne.
Comment la Direction générale de la sécurité extérieure espionne.

Si les révélations sur le programme d’espionnage américain Prism ont provoqué un concert d’indignation en Europe, la France, elle, n’a que faiblement protesté. Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose.

Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L’ensemble des mails, des SMS, des relevés d’appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années.

Si cette immense base de données n’était utilisée que par la DGSE qui n’officie que hors des frontières françaises, l’affaire serait déjà illégale. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent. En toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux. Les politiques le savent parfaitement, mais le secret est la règle.

> Lire aussi : “Tous les services de renseignement occidentaux s’espionnent”

  • Un dispositif clandestin

Ce Big Brother français, petit frère des services américains, est clandestin. Pourtant, son existence figure discrètement dans des documents parlementaires. Les huit députés et sénateurs de la délégation parlementaire au renseignement rappellent, dans leur rapport du 30 avril, que “depuis 2008, des progrès ont été réalisés en matière de mutualisation des capacités, notamment en ce qui concerne le renseignement d’origine électromagnétique, opéré par la DGSE au profit de l’ensemble de la communauté du renseignement”.

Les parlementaires proposent même d’aller plus loin, de “renforcer les capacités exploitées par la DGSE” et de “consolider l’accès des autres services aux capacités mutualisées de la DGSE”.

  • La cible : les “métadonnées”

Les services de renseignement cherchent non pas le contenu des messages, mais leur contenant. Il est plus intéressant de savoir qui parle et à qui que d’enregistrer ce que disent les gens. Plus que les écoutes, ce sont ces données techniques, les “métadonnées”, qu’il s’agit d’éplucher.

La DGSE collecte ainsi les relevés téléphoniques de millions d’abonnés – l’identifiant des appelants et des appelés, le lieu, la date, la durée, le poids du message. Même chose pour les mails (avec possibilité de lire l’objet du courrier), les SMS, les fax… Et toute l’activité Internet, qui passe par Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo!… C’est ce que la délégation parlementaire au renseignement appelle très justement “le renseignement d’origine électromagnétique” (ROEM), traduction du Sigint (signal intelligence) de la NSA.

Ces métadonnées permettent de dessiner d’immenses graphes de liaisons entre personnes à partir de leur activité numérique, et ce depuis des années. De dessiner une sorte de journal intime de l’activité de chacun, tant sur son téléphone que sur son ordinateur. A charge ensuite pour les services de renseignement, lorsqu’un groupe intéressant a été identifié, d’utiliser des techniques plus intrusives, comme les écoutes ou les filatures.

  • Un supercalculateur boulevard Mortier

Le dispositif est évidemment précieux pour lutter contre le terrorisme. Mais il permet d’espionner n’importe qui, n’importe quand. La DGSE collecte ainsi des milliards de milliards de données, compressées et stockées, à Paris, sur trois niveaux, boulevard Mortier, dans les sous-sols du siège de la DGSE.

Le directeur technique de la DGSE depuis 2006, Bernard Barbier, a évoqué le dispositif en public à deux reprises, en 2010, lors du Symposium sur la sécurité des technologies de l’information et des communications, puis devant l’Association des réservistes du chiffre et de la sécurité de l’information, des propos rapportés sur de rares sites spécialisés, dont Bug Brother, le blog de Jean-Marc Manach hébergé par Le Monde.

Bernard Barbier a alors parlé du “développement d’un calculateur à base de FPGA” (des circuits logiques programmables), qui est “probablement le plus gros centre informatique d’Europe après les Anglais”, capable de gérer des dizaines de pétaoctets de données, – c’est-à-dire des dizaines de millions de gigaoctets. La chaleur dégagée par les ordinateurs suffit à chauffer les bâtiments de la DGSE…

La France est dans le top 5 en matière de capacité informatique, derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, Israël et la Chine. M. Barbier estimait à 4 milliards le nombre d’objets connectés en 2013, avec un débit de l’ordre de 1 milliard de communications simultanées. “Aujourd’hui, nos cibles sont les réseaux du grand public, indiquait le directeur, parce qu’utilisés par les terroristes.”

La DGSE, à la tête de “la plus forte équipe de crypto-mathématiciens”de France, pénètre les systèmes informatiques – et collecte évidemment des millions de données personnelles.

  • Un renseignement “mutualisé”

Les autres services de renseignement français ont accès en toute discrétion à cette gigantesque base de données, sobrement baptisée “infrastructure de mutualisation”. Il s’agit de la direction du renseignement militaire (DRM), la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), la direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), de Tracfin et même du petit service de renseignement de la préfecture de police de Paris.

Selon le Sénat, 80 % des moyens de la direction technique de la DGSE sont utilisés par ces autres services. Chacun donne le nom de la cible visée à son interlocuteur de la DGSE, qui répond “hit”(touché) ou “no hit” selon qu’elle figure ou non dans la base de données. Puis les services de la DGSE rendent intelligibles les métadonnées, en y ajoutant du renseignement classique.

Les demandes de consultations sont loin de se limiter au seul terrorisme ou à la défense du patrimoine économique. Le libellé très flou de la protection de la sécurité nationale permet notamment d’identifier les entourages de personnalités au plus haut niveau de l’Etat, quelles que soient leur qualité et la nature des liens espionnés.

  • Absence de contrôle

Le dispositif est parfaitement illégal – “a-légal”, corrige l’un des patrons d’une des agences de renseignement. “Le régime juridique des interceptions de sécurité interdit la mise en œuvre par les services de renseignement, d’une procédure telle que Prism, assure la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).Chaque demande de réquisition de données ou d’interception est ciblée et ne peut pas être réalisée de manière massive, aussi quantitativement que temporellement. De telles pratiques ne seraient donc pas fondées légalement.” La CNIL ne peut infirmer ou confirmer l’existence du système français – elle n’a d’ailleurs pas accès aux fichiers de la DGSE ou de la DCRI.

La loi encadre certes strictement les interceptions de sécurité, autorisées par le premier ministre, sur avis de la Commission nationale consultative des interceptions de sécurité (CNCIS), mais n’a en rien prévu un stockage massif de données techniques par les services secrets. “Voilà des années que nous sommes dans l’autorisation virtuelle, confie l’un des anciens patrons des services. Et chaque agence se satisfait bien de cette liberté permise grâce au flou juridique qui existe autour de la métadonnée.”

Un parlementaire confirme “qu’une grande part des connexions électroniques en France est effectivement interceptée et stockée par la DGSE”. Mais officiellement, “l’infrastructure de mutualisation”n’existe pas.

Je vous conseille toujours vivement de lire “1984” de George Orwell.
Un homme averti en vaut deux…

Sur le web: https://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/04/revelations-sur-le-big-brother-francais_3441973_3224.html

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APRES LES PAYS TOTALITAIRES BIG BROTHER S’IMPLANTE EN FRANCE.

Big brother, peu le savent, a été inventé par George Orwell, un anglais en 1940 dans son bouquin de SF totalement prémonitoire « 1984 ».
Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille de vous précipiter chez votre libraire ou Amazon, il est à lire (et relire) de toute urgence, si vous voulez savoir ce qui va vous arriver.
Big brother, au fil des années et des restrictions des libertés via le fichage d’abord confidentiel des citoyens des démocraties occidentales après celui officiel des régimes communistes est devenu une expression du langage courant.
La France, ex pays des libertés et des droits de l’homme n’est pas en reste dans le fichage de tous ses citoyens.
En France Big Brother s’appelle Big Bercy et a crée des outils ultra performants de fichages multiples et croisés, gérés par un algorithme qui fait pâlir de jalousie la CIA et le NKVD réunis.
https://www.temoignagefiscal.com/les-incroyables-moyens-de-la-traque-fiscale/
Plus un français ne pourra planquer 1 euro sous son matelas sans que l’algorithme ne le trouve. https://www.temoignagefiscal.com/ce-que-le-fisc-sait-de-vous/

Essayez donc, au débotté, de sortir de votre banque plus de 1500€ en espèces.
Vous devrez répondre à un questionnaire digne de la STASI sur l’emploi de cette énorme somme. Sinon direction TRACFIN !

La délation, style Vichy et Kommandantur, a été réactualisé.
Elle est vivement conseillée (et même rémunérée) pour le simple citoyen et obligatoire pour les métiers qui avait une obligation de secret professionnel.
Ne faites plus de confidences financières aux avocats, notaires, banquiers etc… Sinon direction TRACFIN !

Au même titre que les gens étiquetés, mauvais communistes, disparaissaient sans laisser de trace, la nuit, sous Staline et consorts, en France Bercy édite tout simplement une lettre de cachet et vous colle le titre mortel de « fraudeur ».
Et s’en est fini de vous.
Comme en URSS ou en Chine, même encore de nos jours, les gens « normaux » applaudissent à ces mises à mort sans comprendre que leur tour viendra, mathématiquement, un jour prochain.
Et à nouveau les gens « normaux » applaudiront à leur disparition.

Comme dans les pays totalitaires, la justice « administrative » est aux ordres du pouvoir, la main sur la couture du pantalon.
Souvenez-vous de la justice de Vichy et donc n’attendez rien de celle-ci.
Idem pour les médias traditionnels télé, radio et journaux.
Seul Face Book est encore indépendant mais pour combien de temps ?

Big Bercy comme Big Brother  voit tout,  entend tout et  surveille tout.
Vous ne lui échapperez pas, il a la force à sa disposition et sait s’en servir!
Bientôt il créra une police de la pensée qui vous traquera.

Ci-dessous un reportage sur l’esclavage de toute une population et heureuse de l’être.
Le moindre écart se paie cash mais si vous êtes un bon mouton vous vivrez heureux jusqu’au jour où…

La France dans 10 ou 15 ans ?
Ne dites pas que cela ne peut nous arriver.
Avec Big Bercy c’est déjà commencé…

Emmanuel Bolling

https://www.facebook.com/infofrance2/videos/2341302972795641/?eid=ARDY6Vso1X3tl_upfaBLIIGg5Pz4H9Bvx0LoB8VozP_wayrwgDB9rMyYUA_2A-Re2tfkGkd-exBcT8ut

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CONTROLE FISCAL


Le 3 juin 2014  j’écrivais un article sur ce site pour prévenir tous les contribuables du risque certain d’un contrôle fiscal si jamais vous aviez le malheur de « tomber » sur un inspecteur « assermenté » en mal de chiffre d’affaire ou de quota.
Depuis, la chasse aux soi-disant fraudeurs fiscaux s’est encore accentuée et la violence des persécutions par les lettres de cachet de Bercy démultipliée.
Bercy considérant chaque contribuable comme un fraudeur, non potentiel, mais comme un fraudeur non démasqué a multiplié les outils de sa traque en développant un algorithme digne de la NSA ou du NKVD regroupant des dizaines de fichiers qui se recoupent.
La dictature de Bercy et sa puissance vont bientôt atteindre des sommets de nuisance inégalable sauf peut-être en Chine ou en Coré du Nord.
Chacun est ou sera immanquablement la prochaine victime de Bercy.

Mon article du 3 juin 2014 s’intitulait « SUPER J’AI RECU UN AVIS DE CONTROLE FISCAL »
https://www.temoignagefiscal.com/super-jai-recu-un-avis-de-controle-fiscal/.
Cet article est lu tous les jours par une quarantaine de personnes, certainement contrôlées, et qui cherchent de l’aide et du secours sur Google.
Et il n’y a que notre site qui peut les aider d’une façon désinteressée.
Leur nombre au fil des semaines, des mois, des années ne fait qu’augmenter ce qui prouve bien, au vu des dépenses publiques exponentielles, que Bercy est prêt à ruiner tout ce qui bouge pour faire rentrer de l’argent dans le tonneau des Danaïdes « France »
A n’importe quel prix.
Emmanuel Bolling

N’oubliez pas l’article à la gloire de nos « honnêtes » hauts fonctionnaires de Bercy :
https://www.temoignagefiscal.com/un-bercypapers/

Bercy, l’Empire du mal et la citadelle de tous les abus !

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L’occupant intérieur saigne le pays à blanc par H16

Trois ans se sont écoulés depuis ce billet.

Macron a remplacé Hollande et, moyennant un ridicule jeu de chaises musicales qui n’a berné – semble-t-il – que la fine élite journalistique, des socialistes ont succédé à des socialistes pour continuer la même marche chaloupée vers le fossé. Les administrations, gérées avec la même mollesse par les mêmes blobs invertébrés qu’il y a trois ans, continuent donc leur mise en coupe réglée du pays, dans l’indifférence générale de toute la classe jacassante…

« Ça va mieux ! » Pour le président François, même s’il n’est évidemment pas question de trépigner de joie, les remontées d’informations que lui fournissent ses administrations, ses ministres et ses conseillers sont claires : ça va mieux. Pour la plupart, ce constat – en violente contradiction avec la réalité palpable du terrain – démontre un déni de réalité catastrophique de la part du chef de l’Exécutif. Cependant, peut-être le président François ne met-il pas exactement ce qu’on croit derrière cette expression.

Ainsi, si, derrière son « ça va mieux », le président exprime un soulagement de constater que la situation économique du pays est maintenant meilleure, nul doute qu’il affabule ou qu’il a été intoxiqué par des informations lénifiantes de son staff ou des mets trop capiteux de ses cuisines. En revanche, s’il signifie par là que les administrations retrouvent un peu de marge de manœuvre financières, peut-être n’a-t-il pas tort.

Eh oui : peut-être ces administrations, la fiscale en premier, annoncent-elles au chef de l’État qu’après de rudes campagnes de harcèlement du contribuable, du cotisant ou du contrevenant, l’argent parvient à s’extraire de leurs poches pour renflouer les caisses d’un État exsangue ?

Hypothèse hardie, voire absurde ?

Pourtant, et je l’avais mentionné dans des précédents billets, tout indique que l’administration du pays, se comportant maintenant en véritable occupant intérieur, cherche par tous les moyens à conserver son pouvoir ainsi que ses rentes et n’hésite plus à passer le turbo dès qu’il s’agit de faire pleuvoir taxes, rappels de cotisations souvent farfelus, contredanses et autres vexations fiscales diverses et variées. Utilisant le peuple comme un réservoir inépuisable de richesses dans lequel elle pourra puiser tant qu’il ne grognera pas, elle semble s’en donner à cœur joie.

Très concrètement, on découvre par exemple que l’Inspection du Travail vient récemment de décider d’appliquer à la lettre un décret du Code Rural de 1995, portant sur la taille minimale (9 m² par occupant) des chambres pour les vendangeurs. Jusqu’à présent jamais appliqué pour les vendangeurs champenois en vertu de dérogations qui permettaient aux vendangeurs saisonniers de dormir chez l’habitant ou dans des dortoirs ad hoc, le décret sera donc minutieusement vérifié par l’Inspection du Travail qui pourra s’empresser de dresser procès-verbal avec amende à la clef (par ici la bonne monnaie) pour tout vigneron chopé en faute.

Bien évidemment, ceci se traduira directement dans le nombre de chambres disponibles pour les vendangeurs ; on estime que 8500 d’entre elles ne pourront être offertes puisque ne répondant pas au décret en question. Pour l’administration, une fois les amendes dressées et l’argent récolté, à l’évidence, « ça ira mieux ». Pour les vignerons et la cuvée champenoise de cette année, pourra-t-on en dire autant ?

Du reste, la méticulosité presque autiste avec laquelle l’administration va maintenant s’attaquer aux vignerons champenois n’est pas du tout spécifique, puisqu’on retrouve le même acharnement à faire cracher au bassinet les entreprises qu’elle s’empresse de contrôler avec une ardeur renouvelée.

Ce n’est en effet pas pour rien qu’on apprend que, sur l’année écoulée, les redressements opérés par l’Inspection du Travail pour « travail dissimulé » ont augmenté de 13% en 2015 pour atteindre le chiffre record de 460 millions d’euros. « Ça va mieux », non ? Pour une fois qu’une administration peut se targuer de son efficacité, voilà qui devrait mettre en joie… Et c’est vrai qu’il faut se réjouir de voir qu’une administration combat aussi efficacement le travail (fut-il dissimulé) dans un pays qui ne compte très clairement pas assez de chômeurs. C’est vrai qu’il faut se réjouir que des entreprises soit ainsi poursuivies, sanctionnées et finissent, souvent, par baisser définitivement le rideau au lieu d’employer directement des gens qui, s’ils n’étaient justement pas dissimulés, n’auraient aucun autre moyen pour survivre que les aides de l’État.

Quant à la fonction sociale du travail, il importe bien qu’elle soit correctement combattue, depuis les organisations syndicales jusqu’aux pointilleuses administrations en charge des vérifications de normes, de codes et de règlements toujours plus touffus. Pour le social, seul l’État sait y faire, et du reste, seul l’État en a le droit.

Le colonisateur, qui ne doit sa survie qu’au pillage permanent des richesses produites par chacun des administrés, contrevenants, contribuables et autre cotisants, redouble d’effort à mesure que, justement, le nombre d’administrés, de contribuables ou de cotisants s’étiole. On le comprend : pour que « ça aille mieux », il ne faut pas faiblir.

Ah, bien sûr, il y a quelques dommages collatéraux. Il y a, de temps en temps et à la faveur d’une notule journalistique un peu terne, des grumeaux de réalité piquante qui remontent au dessus de la sauce lisse du vivrensemble républicain surtaxé. Mais comment s’en étonner ? Qui peut croire que le suicide d’un patron ne soit pas, quelque part, bien mérité ? Après tout, c’était un patron, il devait plus que probablement gruger les URSSAF, l’Inspection du Travail, le fisc ou je ne sais quelle administration à l’acronyme ridicule.

L’occupant n’a, en réalité, que faire de ces petits ennuis collatéraux parfaitement passagers. Peu importe même lorsque, pourtant, c’est bel et bien les administrations, les services de l’État, qui, sans aucune microscopique ambigüité, poussent certains à l’irréparable.

« L’État m’a tué ! Notre administration m’a tué ! La DREAL m’a tué. Diriger une très petite entreprise de nos jours est devenu très difficile et infernal si l’entreprise est classée. »

Et lorsque les administrations tombent sur un individu solvable, favorablement inconnu des services de police, patron d’une petite entreprise, il n’est pas question d’y aller avec le dos de la cuillère. Un patron, c’est probablement pire qu’un violeur multirécidiviste, et on pourra sans problème convoquer « Cinquante gendarmes, trois agents DREAL, un procureur, un préfet… » Lorsqu’une administration tient un si beau poisson, un de ceux qui ne mettront pas toute une cité « sensible » en feux, un qui n’a pas toute une famille pour organiser le blocage d’une autoroute, alors l’administration cogne.

L’occupant intérieur n’a pas le temps de s’embarrasser avec ces détails. De toute façon, les dommages collatéraux sont trop disséminés et trop discrets pour poser un vrai problème. Et puis, même à un mort tous les deux jours, 3 à 4 par semaines, qui s’en inquiétera ? C’est un peu comme le pillage du patrimoine, là encore opéré par le même occupant intérieur, qui s’en souciera vraiment ?

Quand un arbre tombe dans une forêt, s’il n’y a personne pour l’écouter, fait-il vraiment du bruit ?

sur le web:  https://www.ndf.fr/politique/31-03-2019/redite-loccupant-interieur-saigne-le-pays-a-blanc/

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(HALLUCINANT) Fonction publique : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. par NATHALIE MP

PRÉAMBULE : Ma critique ne porte pas sur les personnes individuelles qui ont un emploi de fonctionnaire. Il y a des gens qui se dévouent à leur mission dans la fonction publique, je le sais et je le dis. Un jour, ils ont réussi un concours, on leur a offert un poste et ils l’ont accepté, il n’y a pas de mal à ça. Mais je parle d’un système qui, en lui-même, est devenu trop lourd et n’est pas favorable à l’efficacité globale du pays.
Je considère que quand un pays est le champion du monde de la dépense publique (56 % sur PIB) et des prélèvements obligatoires (45 %) et que dans le même temps son taux de chômage est à 9 % soit le double ou le triple de ses voisins et que ses résultats éducatifs sont, disons, « mitigés » comparativement à ses pairs (voir tests PISA, TIMSS etc.), il y a lieu de se poser des questions. Je crois que l’organisation de l’Etat au sens large, ses missions, etc. en font évidemment partie.

Au 31 décembre 2017, la fonction publique française employait 5,7 millions de personnes (voir tableau INSEE ci-dessous) se décomposant en 2,5 millions dans la fonction publique d’Etat, 2,0 millions dans la fonction publique territoriale et 1,2 million dans la fonction publique hospitalière. Comme le disait pudiquement France Stratégie(*) dans un rapport publié en décembre 2017, « le taux d’administration de la France est relativement élevé. » Il se situe en effet aux alentours de 88 agents pour 1 000 habitants quand celui de l’Allemagne, voisin comparable, est à 56 ‰.

.
Les dépenses publiques dont la France se révèle dorénavant l’indétrônable championne du monde (56 % du PIB en 2018) étant principalement constituées des prestations sociales et de la charge salariale afférente aux fonctionnaires, toute politique qui voudrait les baisser passerait donc inéluctablement par la réduction des effectifs de la fonction publique.

C’est ainsi qu’Emmanuel Macron s’est engagé lors de la campagne électorale de 2017 à diminuer le nombre total de fonctionnaires de 120 000 personnes dont 50 000 dans la fonction publique d’Etat et 70 000 dans les collectivités locales à l’horizon 2022.

Observons combien ces ambitions sont modestes. Il ne s’agit jamais que d’une baisse de 0,12 sur 5,66 millions, 2 % sur 5 ans pour l’ensemble des 3 fonctions publiques et 3,5 % sur 5 ans pour la territoriale. Et même ainsi, on aurait encore 5,54 millions de fonctionnaires à la fin du quinquennat, c’est-à-dire beaucoup trop compte tenu des services rendus et de l’état de nos comptes publics.

Mais ne rêvons pas trop. Même timide, cet objectif serait finalement colossal s’il était effectivement tenu. Or le projet de loi de finances pour 2018 prévoyait une baisse des effectifs de l’Etat de … 1 600 postes et celui de 2019 nous promet une baisse de … 4 164 postes ! C’est précis, mais c’est surtout profondément ridicule. On tombe des nues devant des chiffres aussi dérisoires et si superbement décalés.

Quant aux agents de la fonction territoriale, il s’agirait surtout d’essayer de tenter d’en finir avec les confortables petites habitudes maison et les dérogations diverses et variées qui font qu’ils travaillent en moyenne largement moins que les 35 heureslégales.

On attend donc avec impatience les chiffres de 2018 et 2019. Pour l’heure, les dernières statistiques de l’INSEE montrent que nos effectifs de fonctionnaires n’amorcent pas de baisse. Corrigés des emplois aidés (EA) qui correspondent à des emplois pour lesquels les employeurs – du secteur associatif, notamment – bénéficient d’aides, ils ont même progressé de 0,5 % en 2016 et de 0,8 % en 2017 :

Effectifs de la fonction publique depuis 2011 (Source : INSEE – EA = Emplois aidés)

En milliers 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
TOTAL 5493,2 5516,8 5600,4 5640,8 5648,3 5669,5 5664,5
dont EA 134,4 135,3 183,5 192,4 197,7 189,3 139,0
Total hors EA 5358,8 5381,5 5416,9 5448,4 5450,6 5480,2 5525,5
% hors EA 0,42% 0,66% 0,58% 0,04% 0,54% 0,82%

Effectifs pléthoriques, absentéisme élevé, laxisme dans les horaires de travail, appropriation des moyens de l’Etat au profit des petites affaires privées de certains agents, propension à l’erreur et au grand n’importe quoi, faible productivité et piètre qualité des services rendus – tout ceci est connu, documenté et mille fois dénoncé dans de multiples rapports qui s’empilent à la Cour des comptes ou au Sénat, sans parler de tous les think tanks qui se préoccupent de savoir où passe l’argent des contribuables.

Question qui n’intéresse évidemment pas le syndicaliste CGT ou apparenté. Parlez-lui de baisser les effectifs des fonctionnaires de 4 164 postes et de remonter les horaires de travail aux 35 heures légales et il se met à trépigner d’indignation et de colère en éructant comme un automate « provocation ultra-libérale, casse du service public, attaque contre le statut » et que sais-je. Mais grattez la surface de son discours tout émaillé de « justice sociale » et de « solidarité » et vous découvrirez un monde de privilèges et de petits arrangements. C’est une autre caractéristique désolante de notre fonction publique : les syndicats y font la loi.

Le tableau n’est donc guère réjouissant. Et pourtant, j’ai le regret de vous informer que ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

On le sait moins, mais outre les fonctionnaires recrutés via les concours de la fonction publique, outre les contractuels qui, comme leur nom l’indique, ont un contrat de travail (de droit public, transformable par concours interne en statut de fonctionnaire) et outre les « autres statuts » tels que les médecins hospitaliers ou les enseignants du privé sous contrat par exemple, les bureaux des ministères et des collectivités locales abritent aussi des individus d’un quatrième type : des consultants rémunérés par leur employeur, lequel est un cabinet de conseil qui se fait payer par l’Etat sous forme d’honoraires en échange d’une prestation intellectuelle.

Ces consultants n’apparaissent donc ni dans les effectifs de la fonction publique ni dans la masse salariale. Leur « recrutement » se fait via la Direction des achats de l’Etat(Bercy) pour les ministères, leurs agences et les établissements publics et via d’autres directions des achats pour les collectivités territoriales, exactement comme pour les voitures de fonction, les gommes et les ramettes de papier.

Il s’agit en effet « d’acheter » une prestation de service afin d’obtenir les compétences ou les renforts introuvables en interne. Les cabinets qui proposent ces prestations sont nombreux et ils n’hésitent pas à attirer des consultants en leur annonçant fièrement :

« Nous sommes dans tous les ministères sauf deux ! »

.
On peut citer les « Big Four », c’est-à-dire les quatre plus grands cabinets d’audit au niveau mondial, mais ce n’est pas leur premier axe d’activité. Parmi les cabinets plus orientés vers les activités de « gouvernement », on trouve surtout SIA Partners et Bearing Point ainsi qu’une multitude de cabinets spécialisés.

On a appris par exemple que l’Etat avait eu recours aux services de l’institut de sondage OpinionWay pour analyser les contributions du Grand débat. Ceci est une mission ponctuelle portant sur un événement particulier et exceptionnel qui ne se reproduira probablement pas avant longtemps.

Mais il existe aussi des missions beaucoup plus récurrentes pour lesquelles les consultants travaillent « en régie » à temps plein directement chez le « client », c’est-à-dire dans les ministères ou les collectivités locales. Pour le dire sans fard, ils « font les fonctionnaires » et assument le travail que les fonctionnaires patentés ne font pas, soit par manque de productivité soit par manque de compétence.

Parlez avec l’un de ces consultants et très rapidement il vous dira :

« Je suis encore sorti tard alors que mes « collègues » ont quitté le bureau à 17 heures. Je suis là pour faire leur boulot, en fait ! De ce que je vois, 20 % des fonctionnaires se défoncent vraiment, et ça peut très bien être des catégories C(les moins gradés) mais 80 % ne foutent littéralement rien, et ça peut très bien être des catégories A (les plus gradés). »

.
L’un des gros points noirs de la fonction publique concerne les systèmes informatiques. Je vous ai parlé récemment des bugs hallucinants du système Osiris qui est censé effectuer les paiements de certaines subventions en provenance de l’Union européenne et l’on se rappelle les déficiences majeures du système Louvois de paiement des salaires des militaires.

A cette liste déjà ubuesque mais pas exhaustive, on peut rajouter l’abandon du système SIRHEN (Système de gestion des ressources humaines de l’Education nationale). Evalué au départ à 60 millions d’euros, il en a englouti 320 au bout de plus de dix ans « d’effort » qui n’ont permis de traiter que 18 000 personnes sur les 850 000 enseignants concernés.

Le salaire de marché d’un informaticien digne de ce nom est élevé, beaucoup plus élevé que ce que la fonction publique peut se permettre de payer de façon ouverte aux yeux des syndicats. Les salaires qu’elle propose n’étant pas susceptibles d’attirer les talents nécessaires, elle préfère recourir à la prestation de service, ce qui a l’avantage de maintenir la fable des salaires apparents peu élevés des fonctionnaires.

Sachant tout cela, on voit bien comment une baisse annoncée de 4 164 postes dans la fonction publique, en plus d’être insignifiante en nombre, ne signifie pas grand chose si elle doit être compensée par de la prestation de service intellectuel.

Non pas que je reproche aux pouvoirs publics de rechercher les meilleures compétences au meilleur prix du marché pour assurer leurs missions. Si l’on observaiten parallèle une réduction du rayon d’action étatique ainsi qu’une baisse effective des effectifs de fonctionnaires, on pourrait même s’en réjouir.

Mais ce n’est pas le cas. Les contribuables paient 5,7 millions de fonctionnaires et ils paient aussi tous ces effectifs cachés qui suppléent et complètent les premiers.

sur le web: https://leblogdenathaliemp.com/2019/04/15/fonction-publique-ce-quon-voit-et-ce-quon-ne-voit-pas/?fbclid=IwAR0soB99lm4sFH3Q0ywoqPptVu8UU2g91BavV53V5n1kHhDKM1GKrAJTltc

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JUSTICE, VOUS AVEZ DIT JUSTICE, QUELLE JUSTICE?

Je vous retranscris un commentaire, assez court mais percutant, d’un de nos lecteurs car il m’a paru assez interessant dans le cas qui nous préoccupe, c’est à dire le dévoiement de la justice.

“Je signe pour la raison suivante.
Des lois de plus en plus mal faites, inutiles et inintelligibles.
Des lois où plus on en met, moins on comprend!
Non seulement il y a trop d’Élus, qui pour certains s’en mettent plein les poches et s’accordent des vacances au delà de la mesure, preuves à l’appui, il est aujourd’hui démontré que les lois sont de plus en plus mal fagotées et rédigés à la va vite.
Le système qui ne peut que générer des injustices. UBU loi, trop de lois tue la loi!
Le journaliste Philippe Sassier et l’universitaire Dominique Lansoy ont constaté une inflation, législative en FRANCE.
Sur Internet pour celui qui se donne la peine de chercher. On recense prés de 10.500 lois, 127.000 décrets, 74.000 traités et 17.000 textes communautaires en vigueur.
Et pourtant nul n’est censé ignorer la loi, même quand elle devient inintelligible voir débile.
Mr jean louis Debré, dans un article paru en janvier 2014 dans l’hebdomadaire le Point, déclare qu’en 1959 le recueil des lois et des résolutions de l’assemblée nationale pesait 500 grammes.
Il atteindra les 10 Kilos dans une paire d’année.
Le journal officiel qui comportait 10.000 pages dans les années 1990 en contient plus de 25.000 fin 2014.
En violant le droit, comme le font très souvent les Magistrats, on nous fait violence.
Le droit ne peut tolérer la violence.
Si être lésé par les magistrats qui « interprètent » la loi, engendre la violence, et l’anéantissement physique et moral des justiciables, la violence vient de l’abus de pouvoir, et le viol du droit, devient du harcèlement jusqu’à la mort des justiciables.”

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