Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Je hais une chose, en plus du fisc, c’est le mensonge.
Inversement, j’ai une passion dévorante pour la vérité. Non pas celle prétendue révélée, qui me fait toujours l’effet d’un gros mensonge. Mais celle que l’on cherche, sincèrement, laborieusement, en toutes choses, dont la découverte est valorisante, qui ne se découvre pas à tous, uniquement à ceux qui ont le courage, la patience, l’intelligence et la tolérance nécessaires pour la découvrir.
Cette vérité en réalité se construit pas à pas, beaucoup ne la voient jamais. Elle est souvent masquée par le mensonge et il faut que le temps le déchire pour que soudain elle apparaisse, avant qu’un autre voile de mensonge plus épais la dissimile de nouveau.
L’allié le plus sûr pour découvrir la vérité est le temps.
Or arrive une époque où le temps va nous être compté, alors la vérité se confondra avec l’immédiat, quel que soit cet immédiat.
Le temps c’est la vie, lorsque la vie est éphémère que le temps nous manque la vérité nous quitte, c’est le réel qui devient vrai. Dans ce cas la vérité peut-être hideuse.
Il faut le temps d’une éducation pour que celui qui vaut en fasse la démonstration par rapport à celui qui ne vaut rien, sauf si ce dernier tire une balle dans la tête de celui qui s’éduque, alors la vérité est hideuse.
La barbarie est une compression du temps interdisant la recherche et la découverte de la vérité. Tout ce qui compresse le temps engage vers la barbarie. La lenteur de la démocratie est ce qui lui permet, parfois, d’approcher au plus près la vérité.
On voit bien qu’aujourd’hui les forces instantanées tentent partout de prendre le pouvoir ne laissant aucune place à la recherche de la vérité. Cette situation est-elle réversible ?
Non. Le mensonge a déjà gagné, l’idée même de vérité n’existe plus, elle a été laminée. L’égalitarisme est passé par là, nulle valeur ne peut se détacher, tout devant être égal en soi, mensonge et vérité font la course sans démarcation.
La suppression du temps par la violence laissera donc l’humanité face au mensonge qui tire toujours le premier, c’est sa spécialité.
Nous ne pourrons même pas bénéficier des leçons qu’auraient dû nous laisser la retentissante faillite économique et morale dans laquelle nous ont entrainés nos élites. Dommage, la vérité va exploser, mais elle sera invisible…
Finalement, la vérité, c’est peut-être une vue de l’esprit.
En tout cas, les magistrats s’en foutent, ne parlons pas des politiques, des bureaucrates, des affairistes, des prédicateurs, des flics, etc…ça fait beaucoup de monde…
Alors, les pauvres « chercheurs de vérités » que nous sommes, dont le matériel de recherche est vétuste et peu fiable, les intuitifs, quelle désespérance, que va-t-il leur rester ? Rien.
Je ne vous cache pas que ça me fout le moral à zéro.
Bien à vous. H. Dumas
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Clausewitz nous dit que la guerre consiste en « un acte de violence dont l’objectif est de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté », qu’ainsi elle est donc « la continuation de la politique selon d’autres moyens ».
C’est en effet ainsi que se comporte la majorité des hommes politiques dont le but est d’imposer au groupe leur vision sociétale.
En réalité la politique n’est pas ou ne devrait pas être cela.
La politique c’est l’art de faire en sorte que tous puissent vivre ensemble en paix, quand bien même leurs idées seraient opposées. C’est Voltaire qui donne la clef « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
Cette politique Voltairienne a existé avant Voltaire, c’est la base de la démocratie dans laquelle le conflit se tempère par la discussion.
La discussion permet de tout envisager, sans limite, elle ne suppose pas fatalement de trouver des solutions. La démocratie non plus.
Donc, être démocrate c’est permettre que tout puisse être dit, et contredit. Ce n’est pas trouver des solutions à tout.
La raison est d’admettre que pour leur plus grande partie les problèmes humains sont d’abord personnels, leurs solutions aussi. La collectivité est impuissante à les régler.
En conséquence, pour que chacun puisse évoquer ses problèmes avec tous, encore faut-il qu’il les assume.
Donc la démocratie ne peut réellement exister que si elle réunit des êtres responsables, dont chacun pourra soutenir ses opinons et écouter celles des autres.
Convenons que, pour diverses raisons, nous en sommes loin.
Nos pseudos démocrates collent à la définition de Clausewitz, ils cherchent à nous imposer leur volonté. La démocratie pour eux consiste à prendre le pouvoir pour imposer aux autres leurs visions, leurs manières de voir la vie. C’est là le contraire de la démocratie.
Oui mais, disent-ils : « si nous ne décidons jamais rien, c’est l’anarchie ».
Où ont-ils vu jouer ce film ? Ne pas décider pour les autres ne les empêche pas de décider eux-mêmes pour eux. La nation pourrait parfaitement se contenter du rôle d’arbitre, qui n’est pas obligatoirement intervenant, qui peut laisser jouer si les joueurs ne trichent pas. On peut même dire que pour l’arbitre s’emparer du ballon n’est pas la règle…
Oui mais les fauteurs de guerre sont abondants.
On entend par là ceux qui ne se contentent pas d’exposer et de défendre leurs opinions, mais qui entendent en faire la règle qui s’imposera à tous.
Ceux là sont pris en premier lieu par un vertige législatif qui exige une armée de bureaucrates pour le mettre en application.
Ils enclenchent ainsi le processus de la guerre puisque leurs lois surabondantes vont « contraindre leurs adversaires à exécuter leur volonté », ceux-ci résisteront fatalement, et tout aussi fatalement les législateurs fous devront « continuer cette politique selon d’autres moyens ».
C’est ainsi depuis toujours.
Ce sont les « y-a-qu’à » qui enfantent la guerre, ceux qui veulent des solutions à leur problèmes personnels applicables à tous. Ceux à qui la démocratie, la simple discussion pourtant si porteuse de réflexions et de profondes motivations, ne suffit pas à combler leur soif de gain sur le dos des autres, qu’ils soient moraux ou matériels.
De tout cela il ressort,
que le premier signe de la proche survenance de la guerre c’est quand le groupe aspire à entendre le discours de ceux qui proposent « La solution », qui s’imposera à tous. Quand il n’est plus capable d’écouter et de respecter les opinons des autres, quand ses membres se sont déresponsabilisés au point d’attendre tout d’une recette collective qui ne peut pas exister.
Aujourd’hui, partout dans le monde ce sont des déchainements de ce type.
Pouvez-vous me citer une seule nation où l’on peut discuter de tout, sans retenue, et sans mettre en avant une solution bidon prétendant faire le bonheur de tous, mais au détriment de la liberté de chacun ? Non.
Si l’on y rajoute l’attrait fantasmagorique du pillage, qui sous-tend toutes ces postures, objectivement la prochaine guerre mondiale est pour tout à l’heure.
Bien à vous. H. Dumas
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Le pouvoir est naturellement expansif, donc terriblement dangereux.
Dans le même temps il est une composante incontournable de la vie.
Comment en être digne, le gérer profitablement, sans faire de dégât au détriment des autres.
C’est le problème.
Doit-on le laisser gérer par ceux qui sont capables de le conquérir, ou au contraire doit-on le confier artificiellement à ceux qui ne sont pas en position d’en bénéficier ?
A ce stade de ma réflexion je ne me prononce pas, je cherche.
Juste un exemple d’actualité : le pouvoir récemment donné aux piétons par le code de la route.
Le piéton est devenu en tout lieu et à tout moment prioritaire sur la voie publique.
Cela part d’une bonne intention du législateur, le piéton étant le plus exposé, le moins protégé, lui donner un réel pouvoir par la loi peut paraître protecteur.
Mais, prenant conscience de ce pouvoir, le piéton aujourd’hui défie très souvent les autres acteurs de la circulation, notamment les automobilistes.
Cela aboutit à une situation stupide et dangereuse.
En ville l’attention du conducteur automobile est intégralement absorbée par les provocations des piétons au point qu’il en perd ses capacités de concentration globale.
Or, que ce soit matériellement ou écologiquement, arrêter et redémarrer sans cesse une masse d’une tonne ou plus a des conséquences négatives incomparables avec l’arrêt d’un simple piéton, et finalement le piéton finit par s’exposer plus que si sa protection supposait quelques contraintes, telles que l’usage obligatoire des passages piétons.
Chaque jour qui passe voit les piétons s’enhardir, sans qu’ils mesurent les risques auxquels ils s’exposent, tout à l’excitation qu’ils sont de l’usage de leur pouvoir artificiel.
Alors qu’une seconde d’inattention, où le cumul de circonstances imprévisibles, peuvent à tout moment surprendre un conducteur automobile qui va alors les écraser.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
En perspective on ne doit pas perdre de vue l’excitation de la foule en cas d’accident qui, soutenant le pouvoir artificiel du piéton, est ravie d’exiger le sacrifice de l’automobiliste représentant le pouvoir naturel qu’elle haït.
Cette situation consistant à donner le pouvoir aux faibles au détriment des naturellement forts n’est-elle pas globalement la source des situations de violences exponentielles qui se créent autour de nous ?
Je vous propose de réfléchir à cette question, l’actualité nous y invite de tous côtés.
Bien à vous. H. Dumas
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Ce qui s’est passé en Israël dépasse l’imagination dans l’horreur et la barbarie.
Et pourtant… si j’étais Israël je ne me vengerais pas.
Non pas que je sois un adepte forcené de tendre l’autre joue à celui qui me colle une baffe, mais parce que ce qui a été fait mérite de rester en l’état, dans toute son horreur, de ne pas pouvoir être étalonné à une réponse qui sera fatalement sanguinaire et, au moins en partie, aveugle.
Donc effectivement je couperais tout contact avec ce voisin fou.
Puis j’exigerais qu’il soit présenté à un Tribunal des hommes, qu’il soit condamné.
Qu’il assume sa condamnation, et après, après seulement, j’envisagerais de participer à des discussions d’avenir à deux.
Je n’ai pas l’impression que c’est ce qui va se passer.
Il semblerait que Tsahal va se venger. Elle aura des pertes, qui sont hélas les jeunes représentant l’avenir d’Israël.
Il est probable que Tsahal éradique le Hamas actuel. Mais ne repoussera-t-il pas sur ses décombres ?
Et puis, que se passera-t-il si d’autres fous sanguinaires viennent à la rescousse du Hamas, il n’en manque pas… ?
Ce sera l’embrasement du Moyen Orient, dont Israël n’est qu’une infime partie, donc un avenir difficile pour Israël, peut-être une disparition totale.
Alors que la connerie et la folie du Hamas a ouvert un avenir légal mondial pour Israël, ce sera dommage de ne pas le saisir.
Le temps est à la confiance dans l’humanité, c’est ce que je tenterais si j’étais Israël.
Mais je ne suis qu’un trou du cul, acculé par les pillards et les clochards du monde qui ne sont pas regroupés uniquement dans la bande de Gaza, qui ont une armée qui fait semblant de les considérer à Bercy et qui vit grassement sur leur dos.
« Les morts sont tous les mêmes », c’est l’argument de ceux qui hésitent à qualifier l’incroyable barbarie du weekend en Israël.
Plus qu’un argument il s’agit d’un questionnement auquel la réponse est évidemment non, mais pas pour tous les observateurs, il faut en convenir… et c’est le fond du problème.
Les morts ne sont pas plus tous les mêmes que les vivants.
C’est ainsi et c’est normal.
Cela s’entend par rapport à leur poids social évidemment et non par rapport à leur souffrance personnelle, laquelle est aussi importante pour chaque mort.
Prenons l’exemple historique : un tortionnaire SS mort, a-t-il le même poids sociétal ou moral qu’un résistant mort ?
La mort d’un assassin d’enfant récidiviste doit-elle engendrer la même compassion que celle qu’un parent attentif et responsable ?
Ceci établi, la transposition aux morts Juifs ou Palestiniens ne coule pas de source.
On voit que le jugement sur le ou les morts n’est pas indigne, il est juste difficile et susceptible d’erreurs redoutables. Il est étroitement lié à l’opinion que l’on a du mort dans sa trajectoire de vivant, il court le risque d’être enfermé dans un jugement global attaché au groupe dont le mort fait partie, c’est là aussi un problème de conscience terrible.
Doit-on pour autant feindre de ne pas avoir d’opinion ? Car dans ces morts établies ou à venir de part et d’autre de la frontière israélienne le jugement est périlleux ? Je ne sais pas.
En ce qui me concerne, j’ai tendance à accepter que les conflits rangent les hommes en fonction du groupe auquel ils adhèrent, que donc l’émotion de leur mort à cette occasion est impactée par l’attitude de leur groupe dans le cadre du conflit qui les tue. Bien sûr je sais que ce n’est pas absolument vrai, on peut être pris dans un conflit auquel on n’adhère pas. N’est-ce pas d’ailleurs à cette occasion que la fuite est un acte de courage ? Qui génère alors le droit d’asile politique ?
Je n’attache pas beaucoup d’importance au fait que celui-ci ou celui-là aurait été le premier sur un site. C’est toujours faux. Où que ce soit sur terre, il y a toujours eu quelqu’un avant. C’est le principe même de la propriété, qui ne trouve jamais sa légitimité dans la primauté mais dans la conquête, qui peut toujours être remise en question par l’échange ou par la possession (occupation trentenaire), voire la force. La propriété ça se défend…ce n’est pas un acquis.
Mon émotion
La culture juive me parait sophistiquée. Même si ses religieux ne me séduisent pas plus que les autres, globalement l’éducation juive, qui est un peu la base de la nôtre, produit des hommes et des femmes libérales avec qui je me sens bien, avec qui il n’est pas désagréable de faire avancer le progrès et la société.
Leur pays, conquis de haute lutte, est une vraie démocratie où les libertés sont réelles. Ce sont des bâtisseurs en tout. On les prétend cupides. Et alors ? Je ne vois que cupidité autour de moi, ils ne sont pas les pires alors que le simple respect du capital passe aujourd’hui pour de la cupidité ce qui est ridicule et destructeur, j’ai déjà évoqué de nombreuses fois ma position sur ce sujet.
Les Palestiniens de leur côté ont une religion qui prétend régenter leur vie, leur société, c’est au moins deux siècles de retard sociétal. On a déjà donné.
Il est indéniable qu’ils sont parqués sans ménagement dans un site exigu où ils sont maintenus par la force.
Est-ce rédhibitoire ? De mon point de vue non.
Si j’étais palestinien, je me mettrais au défi de battre les Juifs sur leur propre terrain. Je transformerais la bande de Gaza en un paradis fiscal ouvert particulièrement aux occidentaux, j’attirerais leurs capitaux. Ce serait immoral ? Laissez-moi rigoler…
Ce serait moins grave que d’accepter de vivre dans la désespérance, et de n’avoir pour seul exutoire que l’idée de tuer son voisin faute de pouvoir imiter sa manière de vivre. Ce serait devenir sur-civilisé plutôt que barbare.
Laissons de côté les convenances bureaucratiques, les fonctionnaires suceurs de sang, les moralistes à quatre sous. Les Palestiniens valent bien les Maltais ou les Monégasques qui vivent en paix avec leurs voisins, non ? Enfin, pas en ce moment, c’est sûr. Ils sont tombés du côté de la barbarie.
Convenons que les ressentis et les perspectives ne sont pas les mêmes selon que l’on est au début ou à la fin d’une époque, d’une action, de circonstances.
Or chaque moment est à la fois la fin de quelque chose et le début d’autre chose.
Ce qui nous amène à considérer le présent différemment en fonction de notre positionnement à ce sujet.
Ces positionnements peuvent arriver à des points de tension extrêmes qui dégénèrent en violence.
C’est ainsi que chaque jour qui passe je suis persuadé que Bruno va s’étaler comme une merde écrasé par la dette générée par sa prétention à conforter son pouvoir bureaucratique paralysant notre économie et nos vie, que sa chute nous ouvrira un espace de liberté dont je rêve.
De son côté Bruno pense que tôt ou tard il va neutraliser les gens qui pensent comme moi, qu’une fois éradiqués ces emmerdeurs son organisation égalitariste ouvrira la porte au bonheur collectif dont le pays lui sera pour toujours reconnaissant en l’inscrivant définitivement dans son histoire.
Il en va ainsi irréversiblement, alimentant un conflit sans issu et sans limite : je pense que sa fin est mon début, il pense l’inverse.
On rajoutera que, dans le même temps et sur le même sujet, que ce soit dans nos deux visions ou dans celles de différents observateurs, d’autres paramètres de réflexion sont confrontés au même problème : est-ce leur début ou leur fin ?
J’aurais tendance à conclure que si à chaque instant tout peut être vu selon ces deux perspectives , elles s’annulent et n’existent donc pas.
Or ce sont elles qui définissent le temps. Donc le temps pourrait ne pas exister, n’être que le fruit de notre instabilité par rapport à l’idée de début et de fin.
Évacuons de nos têtes, pour chaque pensée qui s’y trouve, ces deux perspectives : alors tout s’écroule, disparaît.
Nous voilà transformés en astéroïde qui glisse silencieusement et intemporellement vers nulle part et partout.
Il reste les émotions, physiques ou intellectuelles, mais n’affrontent-elles pas la même situation ?
Tout cela me paraît objectivement inquiétant.
Vous me direz, à juste titre : que le temps existe ou n’existe pas qu’importe si nous le ressentons.
Un peu comme la température dont les météorologues, qui décidément n’en ratent pas une, nous disent qu’elle est deux, celle qu’ils relèvent et celle que l’on ressent. En fait, il y en même a une troisième : celle qu’ils ressentent.
Finalement, j’adhère effectivement à l’idée que l’existence du temps n’a aucune importance, seul son ressenti nous intéresse et nous sert de leurre pour nous faire croire que nous existons.
Il y a déjà longtemps que notre Éducation Nationale a robotisé l’intelligence de notre élite.
Quand le monde entier s’interroge à propos de l’impact sur l’humain de l’IA, il suffit d’observer le parcours de nos énarques pour comprendre les dégâts d’une intelligence sans humanité.
A ceci près qu’il n’est pas impossible que l’intelligence artificielle ne puisse pas exclure toute l’humanité incluse dans les références sur lesquelles elle se base. Nos énarques disposant à cet effet de ce dont elle ne dispose pas, c’est à dire trois axes fondamentaux chez eux : la vanité, l’ambition et la cupidité.
Permettez moi de vous conseiller de lire l’article de Vanity Fair évoquant Jean – Charles Naouri, le défait de Casino.
Voilà un prototype parfait de nos énarques robotisés.
Il a nagé comme un poisson dans l’eau dans les réseaux, le pouvoir et le cynisme mathématique, le tout finissant dans un grand bruit de vaisselle cassée qu’il dissimule par une fausse attitude de responsable sociétal se sacrifiant pour le bien collectif de ses salariés, ce qui est évidemment totalement faux et serait de toute façon anormalement tardif.
Ayant eu la folie illimitée d’exercer ses compétences dans le secteur privé il paie une facture symbolique. Il lui en restera plus que s’il avait eu une vie de préfet.
Ceux de ses congénères qui sévissent dans le secteur public, ou public-privé, arrivent au même résultat, sauf que ce ne sont pas eux qui paient les dégâts mais nous.
En réalité rien n’existe — et surtout pas l’intelligence — qui puisse s’éloigner de l’humanité, de ses défauts, de ses manques, de ses travers oppressants, mais aussi de ses passions nobles, de la forces de ses sentiments, de sa conscience du bien et du mal, de la vie et de la mort.
L’élite de nos intelligences façonnées par l’EN, transformée en singes équipés de puces bourrées d’IAENA, a créé le réseau de pillage le plus extraordinaire que le monde ait jamais connu : Bercy.
Tout comme de La Boétie se demandait en 1576 pourquoi les hommes acceptaient le pouvoir délirant de la noblesse, on est en droit de se demander aujourd’hui pourquoi les Français acceptent le pouvoir, tout aussi délirant, de Bercy, bien plus en redemandent — en général surtout pour les autres, pas pour eux —.
Bien à vous. H. Dumas.
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Vous m’arrêtez si je me trompe. Le 24 février 2022, l’armée Russe pénètre en Ukraine, direction la capitale Kiev. Le nom donné par Poutine à cette manœuvre militaire est : « opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification ». Son but est donc que l’Ukraine n’ait plus d’armée et plus de nazi, sacré programme…
Quelles que soient les raisons invoquées, sans prendre parti, il est clair qu’il s’agit d’une invasion territoriale. Ce fait est incontournable, chacun peu le légitimer ou le dénoncer en fonction de ses croyances ou de ses convictions, il n’en reste pas moins une invasion.
Puis, on peut aussi le dire, rien ne se passe comme prévu pour la Russie.
Mais la Russie a fait peur à l’occident qui pourtant a pour elle les yeux de Chimène, même si apparemment la Russie n’a pas la noblesse et le cœur de Rodrigue.
Un peu parce que le droit international ne permet pas de pénétrer avec son armée chez le voisin et un peu parce que cette action militaire russe si proche inquiète, l’occident va fournir les armes nécessaires aux ukrainiens pour leur défense.
L’opération militaire spéciale se transforme en guerre. A partir de là les informations objectives nous échappent. Chacun lit celles qui vont dans le sens qu’il préfère, comme dans toutes les guerres où finalement seul le vainqueur a raison.
Tout cela n’empêche pas cette guerre de s’attiser comme nos bons vieux feux de l’été.
Le brasier prend de l’ampleur, les comptoirs de bistrot chauffent : guerre totale ou pas guerre totale ?
Réponse dans les coulisses de l’ONU où Sergueï LAVROV, l’inamovible Ministre des affaires étrangère de la fédération de Russie, vient de déclarer : « Le fait est qu’ils (les occidentaux) combattent de facto contre nous en se servant du corps des ukrainiens ».
C’est objectivement gonflé, toujours selon les points de vue. Mais c’est dit.
La continuité inévitable de la Russie à cette assertion c’est d’étendre la guerre à tous les belligérants, donc à l’occident.
Pour en arriver là, ce qui ne va pas être une sinécure, il faut que sur le terrain les affaires de la Russie ne marchent pas fort.
La suite sera donc une communication mondiale clivante destinée à séparer les pour la Russie et les pour l’Ukraine, pour ensuite allumer le feu global. Disons six mois… avant la première bombe atomique tactique rasant Kiev… Puis…
Il n’en restera pas moins qu’au départ il s’agissait d’une invasion, légalement illégitime.
En dehors de l’avenir extrêmement désagréable qui nous est promis, je suis stupéfait par la force de la mauvaise foi et par sa concrétisation : la manipulation.
Comment d’agresseur aux excuses diverses, la Russie peut-elle se faire passer pour la victime d’une agression de l’Occident ?
Tout simplement en vertu du théorème très simple que je vous propose : Tout violent qui n’a pas le dessus accuse de violence celui qu’il a amené à se défendre et qui le terrasse.
C’est ainsi que les flics qui ont pensé que la violence d’Etat, dont ils sont les dépositaires, pourrait ramener le calme dans les secteurs en ébullition de notre société n’ont récolté qu’une intensité de violence qui les a contrés au point qu’ils soient obligés aujourd’hui de se faire passer pour des saints agressés, des victimes.
Y compris lorsque, morts de trouille, ils pointent directement sur la foule une arme, ce qui est objectivement inacceptable pour toute personne responsable qui a eu un jour une arme entre les mains.
L’Etat ne peut s’imposer que par sa force de persuasion, pas par ses armes. On ne peut pas sortir de là sans sortir de la démocratie.
Je finirai ce billet sur la force et la mauvaise foi par un rappel aux méthodes des Services Fiscaux.
Ils crament l’argent gagné par les Français, ils les pillent de force pour tenter d’éponger la facture, pour que les Français n’aient pas le temps ou le loisir de réfléchir à la situation ils installent la terreur fiscale, la force, les fusils, la justice stalinienne.
La révolte est en route, elle va les emporter, ils anticipent et accusent de tous les mots ceux qui tentent de sauver leur peau, leurs capitaux, leur propriété, leur vie. Dont moi…
Toujours le même schéma.
Les hommes de pouvoir sont des violents chroniques, ils haïssent l’échange qui fatalement partage le pouvoir, ils haïssent la paix qui réduit leur utilité, ils haïssent l’économie qui respecte l’autre, le consommateur, ou n’existe pas.
Ils aiment la guerre, les médailles, la patrie, le clocher, leur pouvoir qu’ils jugent parfait.
Nous n’avons pas besoin d’eux, or nul ne veut s’en passer….
Bien à vous. H. Dumas
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Les hommes de l’Etat ont mis la nation en faillite, ils cherchent à faire diversion.
La cible est toute trouvée : c’est la grande distribution.
Qui leur doit sa richesse, qu’elle a tiré non de ses compétences économiques, non de la liberté d’entreprendre, non de la libre concurrence, non de la dure mais constructive loi du marché, mais de la loi Royer, de sa protection corporatiste, du privilège concédé par le prince, de l’absence de vraie concurrence, de la rente de situation combattue par Edouard Leclerc qui donne les moyens aujourd’hui à son fils de jouer le grand seigneur de l’économie.
Ceux qui ont conféré ces privilèges rémunérateurs à la grande distribution, les hommes de l’Etat, exigent un retour d’ascenseur.
Ils souhaitent qu’une perte significative sur le litre d’essence — dont le surcoût est lié à la faiblesse économique globale de la France, directement liée aux gabegies des hommes de l’Etat, à leurs erreurs économiques stupéfiantes, à leur lavage de cerveau de la population pour lui faire croire que l’économie est peu de chose, que l’on peut s’en passer, s’assoir dessus au profit de beaux sentiments autrement valorisants – soit absorbée par cette grande distribution, qu’ils considèrent comme redevable.
En fait, ils souhaitent que la grande distribution paie aujourd’hui les privilèges reçus hier.
Oui mais.
D’une part la grande distribution n’a pas les moyens de payer cette facture sociale. Les privilèges accordés, qu’elle a cru éternels, ne l’ont pas préparée à la dure loi universelle du commerce, elle a pris des habitudes de riches, elle dépense sans compter.
Elle est donc fragile, au point elle-même de se trouver en difficulté dès les premiers signes insignifiants de la crise qui va devenir terrible, par laquelle elle sera emportée.
D’autre part, ne pouvant pas, contrairement aux hommes de l’Etat, dépenser plus que ce qu’elle gagne sous peine de faire immédiatement faillite, toute perte sur l’essence doit être équilibrée par une augmentation sur les autres produits à la vente. C’est-à-dire que les clients qui sont à l’intérieur d’un magasin pairaient le bonus offert aux automobilistes de passage, ce qui est absurde et suicidaire pour un commerçant.
Ainsi les hommes de l’Etat stigmatisent la grande distribution, leur amis d’hier qu’ils ont protégés, qui leur ont rendu cette protection au centuple par les pots de vin versés dans le cadre de la loi Royer, qui auraient, dans un Etat démocratique, emporté la classe politique, alors que la fin fut une soi-disant « moralisation » de la vie économique des partis, qui sont depuis financés directement par les hommes de l’Etat eux-mêmes, à l’aide de nos impôts. On n’est jamais mieux servi que par soi-même…
En conclusion le torchon brûle ou va brûler entre la grande distribution et les hommes de l’Etat.
Avec ou sans les hommes de l’Etat la grande distribution n’est pas outillée pour survivre à une crise de la consommation. Or, elle arrive cette crise.
Le conflit entre la grande distribution et les hommes de l’Etat, du fait de la lâcheté, des compromissions, de la première et de la mauvaise foi, du refus de l’aveu, des seconds ne peut que finir par la nationalisation de la grande distribution, ce que je prédis depuis vingt ans.
Il en a été ainsi dans le bâtiment où les opérateurs ont tout accepté. Où de façon hypocrite et rampante, à travers les textes sur l’urbanisme, sacrés parce que prétendant lutter contre les « supers bénéfices » des opérateurs, l’initiative privée a été poussée dehors au profit du règne de l’Etat, de la nationalisation de l’acte constructif.
Nationalisé, le monde de la construction est devenu erratique, dénué de sens, allant au gré des intérêts politiciens, des fantasmes d’huluberlus dotés de pouvoirs improbables couverts par une justice totalement incompétente.
Aujourd’hui le monde de la construction est incapable de répondre aux besoins qu’il devrait couvrir, c’est-à-dire servir ceux qui peuvent le payer. Au contraire il fait mine de se mettre au service de ceux qui ne peuvent pas le payer. Ce faisant il se met en dehors de l’économie, du marché. La sanction est là, rapide, implacable : le monde de la construction se meurt.
Avec lui une multitude de français qu’il faisait vivre, qui sont aujourd’hui à la merci des hommes politiques dont ils espèrent l’aumône…Quelle folie.
Ainsi va la bureaucratie d’Etat dont les noms dans l’histoire fluctuent au point qu’il est difficile de la voir arriver, tant elle est masquée. Hier communistes ou fachistes, aujourd’hui socialistes, lepénistes ou écologistes, ceux qui réfutent le marché, l’économie, ne manquent pas de sobriquets pompeux. Ils manquent de courage, de vérité, de pragmatisme, de bon sens.
Quant à la grande distribution qui va disparaitre, victime de ses compromissions : dommage. Ce fut une belle aventure, cela aurait pu le rester sans la lâcheté et la cupidité, qui finissent par toujours gagner.
Hier venait devant La Cour d’appel de Montpellier, au civil, l’affaire Theron qui me valut en Décembre 2022, par la grâce de son altesse Bruno Le Maire, une journée de prison en garde à vue, puis une condamnation à supprimer un billet dans lequel je posais de simples questions, et enfin une nouvelle amende de 1 500 €.
Pour mémoire, je vous joins mes conclusions pour cette audience, et celles de Bruno toutes fraîches auxquelles je n’ai pas eu le temps de répondre. Bruno qui noie son manque d’arguments sous une diarrhée épistolaire destinée à cacher que les magistrats sont en réalité sommés de répondre à ses ordres…
Las, l’audience fut brève, les greffiers étaient en grève, les magistrats si dépourvus qu’ils ne purent même pas nous fixer une date de renvoi.
La facture des convocations à venir pour ces renvois, signifiées par huissier ou probablement nulles, va être lourde pour le budget de l’Etat.
Les greffiers en grève, qui l’eut cru ?
Les greffiers, ou plutôt les greffières, je n’ai jamais vu d’homme à ce poste, sont les petites mains de la Justice.
Dans le théâtre que sont les tribunaux elles sont du « côté cour », pendant que le parquet est du « côté jardin ». Elles sont les « courriers » de la justice alors que les procureurs en sont les « jardiniers ». La scène centrale étant l’apanage des magistrats.
Les greffières arrivent les premières, elles plantent le décor. Nul ne se lève à leur entrée sur scène, contrairement à celle des magistrats.
Disons-le, ce sont les seules qui ont un air d’humanité, qui sourient assez facilement, tout le reste des acteurs fait plutôt dans l’humanoïde au visage d’acier.
Ce sont elles que l’on va voir pour leur faire viser nos conclusions, ce sont elles qui sont censées prendre en note le déroulé du procès, qui tiennent les calendriers, les dossiers et je suppose tapent les jugements.
Bref, qui font l’essentiel du boulot.
On apprend soudain qu’elles ne sont pas contentes, elles le font savoir en restant chez elles, et… tout s’arrête. C’est la meilleure de l’année.
Je les trouve géniales, et elles le prouvent.
Regardez ce slogan
N’est-il pas incroyable ?
« FACE AU MÉPRIS, LA COLÈRE »
N’est-ce pas le même que nous devrions aller mettre sous le nez de Bruno ? Sans faire grève évidemment puisque la grève de l’impôt est formellement interdite contrairement à ce que laisse supposer notre constitution à travers les articles 14 et 15 de La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Ces greffières se doutent-elles que le « mépris » qu’elles ressentent à leur encontre n’est même pas le millième de celui que subissent de la part de Bercy les déclarés, ou soupçonnés, « fraudeurs fiscaux », c’est à dire en gros tous les contribuables, tous les Français.
Bien sûr que non. Pas plus que nous ressentions le mépris qui les fait souffrir.
Le mépris est la chose la plus abondante dans notre société de vanités, de privilèges, de cynisme.
Amitiés et courage aux greffières et aux greffiers en grève.
Bien à vous. H. Dumas.
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Inutile de ressasser que rien ne va, chacun dans son espace de vie professionnel ou personnel le constate chaque jour.
Inutile de rejeter la faute sur les différents boucs émissaires qui nous sont abondamment proposés. Tout cela ne fait qu’empirer la situation, alimenter la machine qui nous broie.
Ce qui nous tue c’est l’irrationnel, ce sont les croyances multiples et croisées qui nous animent, auxquelles nul n’échappe, toutes assises sur le rêve et construites à partir de mensonges décrétés vérités.
Où tout se complique c’est que nous sommes victimes de croyances collectives et que la résistance à ces mensonges ne peut-être qu’individuelle.
Que nos croyances soient religieuses, morales, matérielles, philosophiques ou pragmatiques, elles nous amènent toutes au même résultat : un regroupement catégoriel qui rêve d’en découdre.
Notre organisation démocratique exacerbe la situation.
Ici les miroirs aux alouettes qui nous embarquent s’appellent mathématique, algorithme, technologie, communication, sondages. Ce sont eux qui crédibilisent ces croyances frontalement opposées, mortifères.
Sous des apparences de modernité, de progrès intellectuel, nous revenons aux plus primitives réactions de notre condition humaine.
Les croyances qui nous tuent atteignent des profondeurs de bêtise abyssales.
Mais dans sa tête et dans son cœur personne n’est dupe, chacun de nous sait. Il sait qu’il s’est acoquiné avec un des groupes de menteurs, qu’ainsi il participe à la ruine de notre société, de notre nation. Et cela à tous les niveaux, en bas où je suis, ou tout en haut chez ceux qui se disent nos élites.
Hélas, isolé, celui qui résiste est vite montré du doigt, stigmatisé, finalement éliminé mécaniquement.
Alors que faire, broyés dans cette pantomime, transformés en granulés d’engrais pour guerre, quand toute résistance est suicidaire donc inutile ?
Que faire pour revenir à la forme salvatrice de la priorité à l’individu, à sa liberté, ses responsabilités, ses compétences, ses limites, sa réalité ?
Il faut disparaître.
Par essence la résistance est occulte, c’est sa seule solution pour se construire, prendre des forces, puis terrasser l’ennemi.
J’ai longtemps cru que la lutte pouvait être ouverte, j’ai cru au pire des mensonges, à l’idée que la justice était libre et l’arbitre impartial de notre organisation humaine. Quelle erreur.
J’en ai payé le prix.
Donc aujourd’hui, alors que l’individu doit être remis au centre du jeu, que son honneur, ses perceptions naturelles face au mérite, au bien et au mal, son acceptation des conséquences de ses actes, doivent être la base de la réorganisation de notre nation, cela ne peut-être mis en œuvre que par l’entrée dans la discrétion, la clandestinité.
Allons-y.
Comment ? Aucune idée.
Bien à vous. H. Dumas.
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Le 5 septembre 2023, c’est-à-dire avant-hier, devant La Cour d’Appel de Douai j’ai été achevé par Le Maire et Fournel.
Depuis vingt ans la bande de pillards qu’ils dirigent aujourd’hui, tue, harcèle, terrorise, torture, le français ordinaire que je suis et tous mes frères de misère.
Qu’ils aient, comme les hutus au Rwanda, les Turcs face aux Kurdes ou encore les Azerbaïdjanais face aux Arméniens, une majorité dans notre pays pour piller ceux qui prennent des risques et produisent ne change rien à la chose.
Mes vingt ans de résistance face à ces sauvages m’ont tué. Je suis gravement cardiaque, sans aucune possibilité de repos, de vivre la retraite que mon travail et les risques que j’ai pris dans ma vie, tout en servant mon pays et en luttant contre la corruption, auraient dû m’autoriser.
Il est deux heures du matin, ceci est mon testament pour le cas où l’épuisement aurait raison de moi.
Voici les conclusions que je croyais pouvoir défendre à Douai : LIEN
La situation est la suivante
Le 22 novembre 2022, M. Théron, contribuable du Nord, père de deux enfants, vide grenier de son état, s’est suicidé à Bullecourt.
Il faisait face à une attaque des sbires de Le Maire, il a eu le tort évident d’en assassiner un, puis le tort tout aussi évident de se donner la mort.
Je n’ai pas approuvé et je n’approuve toujours pas ces deux morts. Je les trouve inutiles et graves de conséquence pour notre pays.
J’ai posé deux questions :
Théron se croyait-il en état de légitime défense ?
Peut-on considérer qu’il a été poussé au suicide par M. Le Maire en tant que ministre de la Milice fiscale ?
J’ai récolté un jour de cellule en garde à vue, puis les condamnations habituelles de ceux qui se risquent à émettre un avis sur la terreur fiscale, quelques milliers d’Euros de plus à rajouter à ceux que m’ont valu mon engagement de résistant face à la terreur fiscale.
Le procureur de La République d’Arras a, comme il en avait l’ordre, classé le dossier Théron le 11 Juillet 2023, tout en affirmant : « Il avait un ressenti fort contre l’administration fiscale et en réalité, il n’a pas supporté ce deuxième contrôle. Il a toujours estimé être dans son bon droit. L’administration fiscale lui avait demandé de modifier la façon dont il déclarait son activité »
Je souhaiterais qu’un érudit me dise la différence qu’il y a entre les questions que je posais et ce ressenti repris dans la presse, non suivi d’enquête éclaircissant les faits, de M. Le Procureur de La République ?
En ce qui me concerne
Poursuivi a un rythme effréné devant le TJ d’Arras dépendant de la Cour d’Appel de Douai pour diffamation par Fournel, et son copain sur place, alors que je demandais simplement que la justice effectue son travail, tout son travail, pour que nous sachions tout des raisons de ces crimes catastrophiques, j’espérais le 5 septembre être entendu.
Je me disais : « Les gens du Nord sont des gens bien, sérieux, travailleurs, justes, ils ont vu tant de guerres, tant de morts, tant de misère… »
Il faut savoir qu’en terme de diffamation la loi prévoit une prescription à trois mois. C’est raisonnable, quel intérêt y aurait-il à poursuivre des écrits datant de plusieurs années — au rythme de notre justice — quand on connait l’éphémère de l’information, de la pensée commune ?
Or, cité par Fournel le 2 mars 2023 pour une audience de consignation le 16 mai 2023, puis jugé et condamné sur le siège au TJ d’Arras le 27 juin 2023, j’ai fait appel le même jour.
Le 21 août un huissier me signifiait une convocation pour le 5 septembre devant la 6ème chambre de la CA de Douai.
Tout était dans les délais des trois mois. Le sérieux que j’imaginais était bien là. C’est donc avec application que je préparais mes conclusions, espérant follement être enfin entendu par la justice de mon pays….
Le 4 septembre au soir, tout s’effondre.
J’apprends que le 5 septembre ne sera pas une audience de plaidoirie, que l’affaire sera repoussée. Je m’oppose, dans un rajout à la hâte dans mes conclusions, à ce report.
Peine perdue, l’’affaire sera entendue le 20 février 2024… Serais-je encore là ?
Que dire, sinon que le magistrat qui présidait l’audience est un homme d’un certain âge, qui a de l’expérience.
Découvrait-il vraiment le dossier tel qu’il en a fait mine ? Était-il sincère lorsqu’il m’a demandé si j’avais un avocat ? Ne sait-il pas que les avocats ne se frottent pas au fisc dont ils connaissent les vengeances ?
Que dois-je penser du fait qu’il ait largement moqué mes conclusions, les prétendant comparables à des vraies, d’avocat, parfaitement imitées ? Était-ce une expression suffisante de l’élite qui se prétend unique, seule capable d’exposer les conflits et de rendre la justice, cette élite qui nous a tout simplement retiré le droit constitutionnel de nous défendre, en réservant le monopole aux avocats ? Ou une gentillesse ?
Je n’en sais rien.
Ce que je sais c’est que le temps de ma vie, depuis vingt ans s’est arrêté, que la justice s’en fout éperdument, elle sert et couvre la terreur fiscale.
Comment dans ces conditions dire aux français, face au pillage dont ils sont les victimes, perpétrés par des fous qui ont amené ce pays à la ruine, à la faillite que tout le monde devra payer, notamment les plus humbles qui croient tirer profit du pillage, que l’on trompe, que la justice trompe, comment leur dire qu’ils doivent réagir, prendre conscience de cette situation, qu’ils doivent se débarrasser de toute cette engeance prétentieuse, donneuse de leçon… qui ne vaut rien, qui est incapable de faire autre chose que de lever l’impôt jusqu’à la mort des contribuables, de l’économie du pays ?
Je compte sur vous pour aller au bout du combat, si la vie me lâche par usure prématurée liée au harcèlement fiscal, tout comme si mon corps résiste vous pouvez compter sur moi.
Le jour de la faillite et des explications approche à grands pas.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "J’accuse le Ministre Le Maire et son factotum Fournel de meurtre à mon encontre et de génocide à l’encontre des Français."
Nous vivons dans le mensonge. Le monde vivant en abuse constamment.
Le chat qui hérisse ses poils pour faire croire au chien qu’il est plus gros qu’il n’est, le chien qui aboie pour faire croire qu’il est courageux, le caméléon qui se dissimule en branche, le paon qui expose sa magnificence inexistante en faisant la roue, l’arothron qui double son volume au fond des océans pour en imposer, etc… tous sont de gros menteurs.
Et pourtant, il leur manque le langage… Parce qu’alors là, c’est le pompon…il n’y a plus de limite.
Donc tous, muets et loquaces, mentent. Ils pensent en tirer un avantage immédiat et c’est souvent le cas. Ils oublient les complications inévitables lorsque le mensonge est découvert.
Là-dessus arrive internet.
La possibilité de dire tout et n’importe quoi, anonymement, de façon illimitée en temps et en lieu. Du jamais vu.
Cette abondance affole les menteurs professionnels. Chacun sait que l’abondance dévalue. Le mensonge n’échappe pas à la règle.
Les milliards de mensonges qui se pavanent sur le net perturbent gravement la crédibilité de ceux de nos professionnels, politiques, affairistes, prédicateurs, moralistes, journalistes, hommes de l’Etat, etc…
Considérons, contrairement à eux, que c’est un bon point.
Mais qu’en est-il de la vérité ?
Pas grand-chose. Douter du mensonge, en percevoir l’inanité et la multiplicité, ne donne pas pour autant les clefs de la vérité. Tant de doute accompagne la découverte de l’énormité du mensonge que la vérité derrière peine à se rendre crédible.
La vérité ne prend pas automatiquement la place du mensonge découvert.
Donc si internet découvre, telle la marée basse au Mont Saint Michel, les herbiers foisonnant du mensonge, la vérité reste cachée, difficile à débusquer.
Je n’irai pas jusqu’à dire, en complicité avec les chasseurs, que la vérité est comme la bécasse, un rêve que l’on caresse mais que peu d’initiés rencontrent, d’abord parce que je ne chasse plus, et ensuite parce que j’ai trop de respect pour la bécasse pour lui faire vivre les affres de la vérité.
Internet, insecticide du moustique mensonge, va-t-il devenir le révélateur de la vérité ?
Objectivement je ne le pense pas.
Cependant, l’entrainement accéléré de l’exposition au mensonge par internet devrait quand même avoir une espèce d’effet vaccin, qui nous immuniserait.
Une fois déniaisé face au mensonge, convenons de partir à la recherche de la vérité.
Le principe :
Admettons que, comme notre fausse monnaie, le mensonge reproduit à l’infini se dévalorise, s’effondre. Il ne resterait que la vérité, alors elle ne serait donc pas difficile à reconnaître, puisqu’elle serait seule.
La contrainte :
La plupart du temps le mensonge est séduisant, la vérité peu engageante.
Une vie constituée uniquement de vérité serait-elle vivable ? Rien n’est moins sûr. Convenons qu’il s’agit ici d’un sacré problème.
La vérité est terrible, la vérité c’est la mort, le néant. Elle n’a de charme qu’en compagnie du mensonge qui la valorise. Elle n’est belle qu’absente, fantasmée. On meurt pour elle, pour rien. C’est ce que m’a enseigné mon combat contre les mensonges du fisc. Où va se nicher la philosophie ?…
Le mensonge est indispensable à la vie, sans lui elle n’est pas possible, puisque la vie est le mensonge, ramenée à l’univers pour qui la vérité, jusqu’à ce jour, est le néant.
On ne sort pas de cette impasse, la vérité nous est nécessaire, elle est notre graal, mais elle n’existe pas sans le mensonge.
Conclusion
Il y a peu de chance qu’internet exerce une influence sur le tandem mensonge-vérité qui s’appelle donc plus simplement : la vie.
C’est pourquoi il faut regarder avec curiosité et indulgence les soubresauts des menteurs qui se croient débusqués par internet et des amateurs de vérité qui en attendent sans doute beaucoup trop.
Chaque année avec une constance qui ébranle les plus optimistes, Patrick De Casanove organise à DAX une manifestation ouverte, libérale, absolument pas sectaire bien au contraire, où l’on prend du plaisir à apprendre, à réfléchir, si ce n’est à agir… où tout le monde est bienvenu.
Mais au fait, l’action libérale n’est-elle pas simplement une attitude, un comportement ?… Peut-elle supporter les coercitions de tout Etat, de toute contrainte de groupe ?
Voici le programme de ce douzième Weekend de la liberté
Programme WEL12
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30
Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
« Liberté économique, liberté politique »
Avec le concours de :
(Par ordre alphabétique)
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
Vendredi 10 novembre :
12h buffet
13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves » par Damien Theillier
15h pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie. » par Vincent Ginocchio
17h30 Pause, Foire au Livre
18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre » par Stéphane Geyres.
Samedi 11 novembre :
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen
12h30 Pause café, Foire au Livre
13h Buffet
14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …
15h30 Pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.
17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.
18h Pause café, Foire au Livre
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brooks
Dimanche 12 novembre : WEL11
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.
12h30 Buffet final
À la manœuvre :
Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat
Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier
Vidéo : Patrick de Casanove, Lydéric Dussans
Réseaux sociaux, web : Lydéric Dussans, Marc Lassort, LG Stratégie
Le nombre de places est limitée, pour vous inscrire :
Philippe de Berne Lagarde
Trésorier du Cercle Frédéric Bastiat
359 chemin d’Elizaberry
64990 Mouguerre
Peut-être au plaisir de se rencontrer là-bas.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Le Weekend de la liberté."
Voilà deux mots qui ont déjà fait beaucoup parler et écrire, depuis des siècles.
La norme aujourd’hui serait, pour pouvoir en parler légitimement, de d’abord être capable, par ses propres connaissances ou en pompant sur Wikipédia, de réciter tout ce qui a été dit sur le sujet.
La logique serait de ne pas en parler pour ne pas s’exposer aux ricanements des déclarés sachants.
Et pourtant, je vais vous dire ce que j’en comprends, ce que j’en ressens.
Dans mon esprit la logique est universelle, elle prend naissance avec l’action, matérielle ou intellectuelle, elle évolue pendant le développement de l’action, puis elle s’impose quoiqu’il arrive.
Elle est en tout, tout la perçoit. C’est elle qui fait que les hommes sont tous égaux, ils sont égaux face à elle.
On va m’opposer qu’elle est culturelle, que chacun à la sienne en fonction de ses croyances, de ses situations, je dirais que c’est justement ce qui fait son universalité. Car elle reste unique et prévisible par l’observateur impartial quel que soit son environnement. Là, procès en présomption… ou en confusion : n’est-ce pas soudain de la norme dont on parle ?
Oui et non, la norme est évidemment culturelle, mais ce n’est pas ce qui la différencie de la logique. Ce qui la différencie c’est que c’est l’homme qui l’impose par ses règles écrites ou morales, qu’elle est figée et n’évolue pas avec le déroulement des évènements, qu’elle n’accepte pas la transgression.
La logique est universelle, la norme est ponctuelle.
Elles sont ennemies. Elles se haïssent, elles s’étripent.
La première tue irrémédiablement la seconde, elle est incorruptible puisqu’universelle, indépendante des hommes, pendant que la seconde qui leur doit tout est au contraire corruptible à l’infini.
Et pourtant la norme se croit nettement supérieure à la logique. Vanité des vanités… C’est ce qui la perd et avec elle ceux qui l’idolâtrent.
La bureaucratie est la ruche productive de la norme.
Elle se moque de la logique, elle châtie violemment toute transgression, elle répond aux échecs logiques de la norme par plus de norme.
La Justice en France est la gardienne de la norme, l’ennemie de la logique, ce qui est paradoxal quand on sait combien les magistrats se prétendent d’une logique implacable, alors qu’ils en sont à l’opposé tous les jours.
Oui, mais.
On va aussi m’opposer que ceux qui ne sont pas logiques ont heureusement la norme comme guide suprême, je voulais dire minimum, j’ai dérapé…
Je ne suis pas d’accord pour entuber à coup de normes ceux qui ne discernent pas toujours la logique, car nous sommes tous exposés à cette situation.
Lorsque sur un sujet la logique nous échappe, il serait préférable que ceux qui la voient nous conseillent, plutôt que de subir de la part d’aigrefins profiteurs leurs normes.
Je veux dire à tous ceux qui lisent ce blog, et aux autres mais… que la logique est toujours accessible. Il suffit d’un peu de modestie, de beaucoup de doute et d’échanges, avec de l’empathie, de la sincérité, du cœur, du courage, la logique vous apparaitra en tout, même dans les domaines où vous devrez d’abord vaincre votre ignorance. Nul n’est tenu d’être compétant en tout, or il est impossible de détecter la logique si l’on est incompétent.
La norme et la logique s’étripent en Ukraine, ce n’est pas loin. Elles sont ici, chez nous, en violente discussion, elles en viennent déjà presqu’aux mains, la contagion est réellement à craindre.
En ce qui me concerne la norme de la pensée fiscale m’a englouti, cette norme fiscale va engloutir sous peu notre pays, je n’en tire aucune satisfaction, la connerie n’est jamais positive… La logique fiscale n’est pas pour demain, c’est dommage.
Il y a huit milliards de centres du monde sur cette terre. Chacun vit un temps personnel dans un espace personnel, puis disparaît. Sans compter ceux de nos amis mammifères comme nous, avec qui nous partageons nombrils et planète.
Nous sommes le plus gros contingent de nombrils, bien que peu de chose par rapport au total auquel il faudrait objectivement ajouter tous les nombrils virtuels de ceux qui n’en ont pas.
Tous ces centres du monde, égaux à ce titre, ont-ils réellement les moyens de penser à autre chose qu’à eux s’ils veulent rester vivants ?
Que pensent-ils des autres, de tous les autres ?
Que pensent-ils de la croissance et de la décroissance ? De l’infiniment grand et de l’infiniment petit ?
On entrevoit la simplicité et la complexité croisées du problème.
Les pensées d’un nombril, le nôtre par exemple, sont relativement simples, assez peu soucieuses de celles des nombrils voisins. Ce qui, ramené aux Xn nombre de nombrils, génère une complexité effrayante.
Un nombril chef, assisté d’une foultitude de nombrils sous-chefs, peuvent-ils réguler cette complexité ? Aligner et normaliser les nombrils ?
En ce qui me concerne la réponse est non.
Alors que faire ?
Je préconise simplement de laisser chaque nombril vivre sa vie, de la respecter pour ce qu’elle est : la vie naturellement complexe et difficile d’un nombril du monde.
Aujourd’hui, je vais profiter de la canicule pour faire bronzer le mien.
Bien à vous. H. Dumas.
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Une mise au point s’impose. Je n’ai aucune haine contre les notaires, j’avais même en eux une confiance totale et une estime réelle. J’ai eu des amis notaires auxquels je tenais beaucoup, hélas aujourd’hui décédés.
Globalement les notaires ont été des confidents fiables protégeant les secrets familiaux, sans lesquels il n’y a pas de famille. Aussi des professionnels attentifs aux transmissions des biens générations après générations. Enfin les témoins assermentés des contrats essentiels de la vie.
Ces fonctions fondamentales justifiaient leurs émoluments importants et proportionnels, assez peu critiquées par leur clientèle bien qu’ayant peu d’équivalant ailleurs dans le monde.
Evidemment cette profession, comme toutes les professions, n’a pas manqué d’abriter quelques indélicats, mais c’était objectivement à la marge et sans effet sur le réel apport bénéfique de ce métier sur la stabilité et la conservation de la propriété sous toutes ses formes.
Mais tout cela est du passé. Aujourd’hui le notaire, tel Faust, a vendu son âme au Diable. Le Diable c’est le fisc.
Dans sa folie totalitaire le fisc ne tolère aucun secret, sauf ceux de sa propre maison, des hommes de l’Etat et de leurs serviteurs. C’est quand même pas mal comme exception…
Les secrets des familles, pour le fisc, n’ont pas lieu d’être. Par ailleurs les notaires, fragiles puisque dépendants de leur monopole, interdits de publicité et d’actes de commerce, doivent leur statut et leurs revenus à la loi. Et la loi, c’est la traduction de la force, et la force c’est le fisc… la boucle est bouclée.
Les faits rapportés.
Je vais vous conter un exemple réel mais non situé, parce qu’il implique des personnes de bonne foi qui n’ont pas une conscience globale de leurs actes et pensent agir conformément à la loi et à la morale, que pour ces motifs je ne souhaite pas dénoncer ici maintenant.
Imaginez une société disposant d’une dizaine de biens immobiliers.
Le Fisc émet contre cette société une nième facture indue immédiatement contestée. Contestation qui va éviter l’inutile recours au Tribunal Administratif, qui n’est qu’une pantalonnade, pour être introduite sous la forme d’une citation directe pour concussion devant le Tribunal correctionnel.
La contestation n’impressionne pas le fisc, qui s’en fout éperdument et poursuit le recouvrement de cette somme indue.
Pour cela le fisc prend une hypothèque sur un des biens de la société. Ce bien couvre la possibilité de garantie du fisc puisqu’il représente plus du double de la fausse créance augmenté du tiers. Article 2439 du CC : «Sont réputées excessives les inscriptions qui grèvent plusieurs immeubles lorsque la valeur d’un seul ou de quelques-uns d’entre eux excède une somme égale au double du montant des créances en capital et accessoires légaux, augmenté du tiers de ce montant. »
Donc, pendant toute la durée de la contestation de la facture fiscale indue, la société se trouve paralysée dans le cadre de la vente du lot hypothéqué, mais libre de vente pour les autres lots.
C’est dans ces conditions que la société vend un autre lot.
Et là, le ou les notaires chargés de la vente vont se sentir obligés, uniquement par la pression morale que leur colle le Fics, d’avertir le Fisc de la vente et de lui demander l’autorisation de la concrétiser !!!
Ainsi le Fisc, bien qu’ayant une garantie légalement suffisante, au-delà de laquelle il y aurait de sa part un abus de prise de garantie sanctionnable par la loi, se retrouve de facto, par le questionnement inutile du notaire, dans la position illégale d’une garantie globale sur tout le stock de la société.
Le ou les notaires prétendent agir pour le bien de l’acquéreur, alors qu’il n’en n’est rien.
En revanche, le fruit de la vente ne sera pas versé au vendeur. Il sera, par cette intrigue illégale, saisi directement par le Fisc chez le notaire le jour de la vente.
Donc, notaires et Fisc, de la façon la plus illégale qui soit paralysent la trésorerie d’une société, donc sa vie, par le biais d’une association malsaine, aboutissant à une illégalité évidente de garantie démesurée.
Cette illégalité est la traduction de la terreur fiscale, puisqu’il s’agit de contraindre violemment, donc par la force, dans le cadre d’une créance contestée et objectivement inexistante, dont nous reparlerons. Mais le résultat serait le même si la créance était réelle, le temps nécessaire au droit de contestation serait ainsi refusé au contribuable dans le cadre de l’alliance objective du Fisc et des notaires.
Conclusion
La terreur fiscale, son installation à travers la trahison imposée aux agents de confiance de notre vie : notaires, banquiers, avocats, médecins, etc… n’est pas une vue de l’esprit.
C’est un fait, certes très difficile à percevoir et à démontrer, mais réel.
La trahison a couté sa tête à Louis XVI, les concernés devraient s’en rappeler…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Notaires et Fisc unis dans l’établissement de la terreur fiscale."
Émile Servan-Schreiber rapporte sur Arte une étude réalisée aux Etats-Unis sur le QI des groupes.
Nous avions ici déjà posé la question concernant les désordres psychologiques collectifs, notamment sur leur indépendance par rapport aux psychologies individuelles des membres du groupe concerné. En clair, notre question était : la folie actuelle de la France peut-elle durablement marquer individuellement les Français, en sont-ils les responsables ?
Nous étions restés au questionnement, les compétences de ce blog ne permettant pas de répondre à ce type de problématique.
Aussi mon intérêt a-t-il été fortement attiré par l’étude rapportée, de façon claire et compétente, par M. Émile Servan-Schreiber.
Que dit cette étude ?
Que le QI d’un groupe n’est lié ni à la somme des QI du groupe, ni à la présence de QI exceptionnels ou supérieurs dans le groupe.
Que le QI dépend directement de l’intensité des communications à l’intérieur du groupe.
Que la présence de femmes augmente le QI du fait de leurs facultés à communiquer, à écouter, qui favorisent la communication.
Je crois aux conclusions de cette étude.
Personne ne peut nier que la communication impose la sincérité et la vérité dans les échanges. Sans cela la communication s’appelle publicité, propagande, ou autres, elle usurpe alors l’idée de communication telle qu’elle est entendue dans l’étude qui nous intéresse.
Nous pouvons sans doute ajouter, sans grand risque de nous tromper, que si la bonne communication augmente le QI du groupe, la fausse communication le diminue fatalement.
La France
Ce groupe pratique, à tous les niveaux, la fausse information, la communication tronquée, falsifiée, censurée, en réalité la désinformation.
Ce groupe France est partagé en deux parties, l’une les fonctionnaires détenteurs de la vérité, l’autre les simples quidams réputés fraudeurs et menteurs dont les informations ne sont jamais prises en compte.
Dans les faits la vérité n’est jamais recherchée, nulle part, même pas devant la justice, et surtout pas devant les électeurs.
De ce fait, entre eux, les Français ne communiquent pas, ils se contentent de s’invectiver.
Prévoyante la loi sur la presse a été modifiée pour sanctionner particulièrement toute vérité qui viendrait contrarier celle des fonctionnaires protégés et se considérant comme diffamés dès qu’ils sont décrits tels qu’ils sont, c’est-à-dire des pillards vivant de leurs pillages sur le dos de ceux qu’ils musèlent.
Conclusion
La France fait partie des groupes où la communication est impossible, où la vérité n’étant jamais mise sur la table la communication n’existe carrément pas.
Donc, le QI du groupe France est probablement l’un des pires du monde occidental.
Qu’en est-il du QI de chaque Français ?
Aucun problème si l’on suit les conclusion de l’étude qui nous intéresse, puisque si les QI individuels n’impactent pas le QI de groupe, l’inverse coule de source.
Il est donc bon de savoir, étude scientifique en main, que les conneries actuelles de la France n’impactent pas notre capacité personnelle de réflexion.
Il nous suffit donc de communiquer entre nous, pour cela d’éradiquer le mensonge, de retrouver la sincérité, et notre QI de groupe va remonter.
Rien n’est perdu.
De notre côté, ici, nous communiquons sincèrement et sans mensonge. Hélas nous avons peu de lecteurs et nous sommes traqués par les menteurs qui rêvent de notre disparition.
Une situation qui pourrait paraître désespérante. Mais qui, en se référant à cette étude et aux propos de M. Émile Servan-Schreiber, ne l’est finalement pas du tout.
Il nous suffit d’être patients….
Le premier qui verra le bout, ou le signe d’une évolution favorable, criera « terre »… on comprendra.
Le pouvoir est la capacité de décider. Il est étroitement lié à la recherche de la vérité sans laquelle il court le risque de se tromper.
C’est pourquoi, comme la vérité, il ne peut pas être universel. Il est au contraire ponctuel et doit être confié au plus apte à chaque décision.
En clair il appartient à chacun. Le déléguer est dangereux et la plupart du temps inapproprié.
Pourtant, lorsqu’une action suppose un regroupement sans lequel elle ne pourrait pas exister, il faut bien que le groupe constitué confie le pouvoir, qui ne peut jamais être multiple sous peine d’inefficacité.
Le pouvoir implique enfin la responsabilité du résultat des décisions qu’il prend, ce qui n’est pas une mince affaire.
Pour toutes ces raisons le pouvoir ne peut-être que ponctuel et de la responsabilité de chacun.
Pour toutes ces raisons aussi le plus grand nombre cherche à ne pas avoir à s’exposer à la difficulté extrême de rechercher en chaque situation la vérité, pour ensuite décider, et in fine assumer les conséquences de ses décisions.
C’est là que surgissent les escrocs qui se prétendent capables de décider en tout et pour tous. Ils sont là probablement depuis les temps immémoriaux de l’apparition de ces drôles d’animaux que sont les humains.
Nous sommes donc sollicités par pléthore de « charlots » qui nous proposent, ou nous imposent, leurs pouvoirs inutiles pour décider à notre place. Ils disposent de toute une panoplie de combines attractives pour nous vendre leurs salades.
Cela va du Dieu qui les conseillerait et aurait tout prévu, jusqu’à l’utopie de la garantie de leur compétence certifiée par un cachet éducatif délivré par un organisme approprié ou tout simplement par la masse de ceux qui se disent leurs copains. Enfin en dernier ou premier ressort ils ont les fusils.
Nous arrivons à l’intrigue mortelle.
L’économie, espace où le pouvoir est particulièrement inutile puisque ses moteurs devraient être la concurrence et les consommateurs, donc la séduction émotion inutile voire contraire au pouvoir. Pourtant, certains acteurs économiques cherchent constamment la stabilité et la croissance par le pouvoir, ce qui est le summum de la tricherie économique, de la corruption.
L’humanisme, qui inclut l’empathie et la charité, est aussi un espace où le pouvoir n’a pas lieu de s’exercer. Chacun de nous est dépendant des autres et leur doit personnellement assistance sous peine de se retrouver seul, donc impuissant, face aux nécessités des actions collectives qu’implique la fragilité naturelle des hommes. Pourtant, là aussi, des indélicats proposent de se substituer à la conscience de chacun pour redistribuer mathématiquement l’égalité , qui n’est qu’une aspiration, donc une pensée non divisible. Ils n’aboutissent qu’à un pillage institutionnel, sur lequel ils se servent d’abord pour n’en redistribuer qu’une infime partie, inférieure à ce qu’aurait été la redistribution naturelle individuelle.
La guerre.
Nous y voilà.
Le pouvoir ne se partage pas. Ceux qui revendiquent celui que leur conférerait la maîtrise de l’égalité haïssent ceux qui prétendent tenir le leur de l’économie, et réciproquement.
Ils se sont déclarés la guerre par procuration en Ukraine. Ils y miment un conflit d’occupation, ils y engagent en réalité une guerre totale entre les deux pouvoirs précités, qui a vocation à embraser la planète entière.
La guerre va être totale, jusqu’au risque de l’éradication du fragile animal humain.
Nous n’y pouvons rien, la séduction des escrocs sur les masses dépasse, et de loin, toute raison impliquant responsabilité et action individuelle.
La liberté individuelle va encore agonir sous nos yeux avant sans doute de revivre, puisqu’elle est la seule solution pour que naisse et prospère la vie.
Bien à vous. H. Dumas
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Je reçois à l’instant le jugement issu du délibéré rendu le 28/03/2023 par la 17ème Chambre Correctionnelle du TJ de Paris, la Chambre des délits de presse.
Objectivement, ce jugement représente beaucoup de travail, il a des points positifs.
Notamment, il refuse la dynamique corporatiste qui voyait l’Agent Judiciaire de l’Etat se poser en représentant clanique des fonctionnaires de Bercy. C’est bien.
Par contre, et cela justifie mon appel, le paragraphe ci-dessous est une contorsion limite pour transformer mes dires :
Le mot “justifiable” est ici employé à charge sans raison.
Une explication de texte de mes écrits aurait dû amener les juges à utiliser le mot “explicable” et non le mot justifiable. Expliquer n’est pas cautionner mais permet de comprendre, donc de pouvoir émettre ensuite un avis impartial.
En effet, j’accuse l’impôt indu de violence mortelle, mais je respecte l’impôt en général dont tout le monde comprend la nécessité. Cela est très clair dans ma tête et dans mes écrits.
Donc, à l’issue de ce travail important, si les juges avaient employé le mot juste : “explicable”, ils seraient entrés en voie de relaxe… Tout le problème est là.
Tout se joue dans la fabrication artificielle du banni, du “fraudeur fiscal”.
Fabrication dont Bercy, la presse et la justice sont les responsables conjoints, encouragés par l’opinion publique et ses intérêts mercantiles, sa dépendance aux cadeaux politiques, le tout nous précipitant vers la faillite et la misère.
Tout cela nous vaudra une guerre, déjà en cours, pour cacher la vérité à une population consentante.
C’est très grave. Nous développerons ces points en appel.
Bien à vous. H. Dumas
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L’extrême gauche est aux manettes dans la magistrature et dans la police fiscale, l’extrême droite dans la police nationale. Ce n’est pas rien.
Ces deux extrêmes partagent énormément de points communs.
Ils sont contre le capital et la propriété privée, ils sont sectaires et favorisent ceux qui pensent comme eux au détriment de ceux qui voudraient penser librement.
Ils sont violents, l’un dans les prétoires d’où il embastille et condamne à qui mieux mieux, l’autre dans la rue où il se défoule à coups de matraque.
Ils terrorisent le pouvoir politique, qui est directement sous les menaces du premier, qui est effrayé par l’idée d’un manque éventuel de la protection du second.
Les deux n’aiment rien moins que s’occuper des affaires des autres, en les espionnant, les jugeant et les condamnant, au mépris de toutes les libertés individuelles constitutionnelles.
Les deux mentent effrontément, en bénéficiant d’une impunité totale. Celui qui dévoile leurs mensonges subit leurs foudres.
Les deux pourraient très facilement se rejoindre et nous concocter un régime type Corée du Nord ou Venezuela.
Comment en est-on arrivé là ? Pas par hasard.
Chacun de ces extrêmes est issu d’une pensée perverse, dont l’absence de réalité a entrainé son imposition par la force, qui est leur point commun. Tout deux possèdent la légitimité de la force.
Tous deux sont issus, chez nous comme souvent ailleurs, de l’idée absconse d’égalitarisme.
Il tombe sous le sens qu’à partir de cette croyance, totalement irréaliste, la force est le seul outil qui peut faire croire à la possibilité d’un résultat. Plus ce résultat s’éloigne, et c’est inévitablement le cas, plus la force s’impose, jusqu’à devenir nécessairement aveugle.
Peut-on sortir de cette situation par l’intelligence, par la discussion, par la démocratie ? Non.
La puissance de la magistrature, du fisc et de la police est illimitée, seule l’armée est plus puissante mais, Dieu soit loué, elle est légaliste et a d’autres chats à préparer et à fouetter dans l’immédiat. La guerre pour elle c’est demain.
La guerre, parlons-en.
Cet espace humainement catastrophique, n’est pas propice à l’égalitarisme. S’il déchaine la violence au plus haut niveau, il l’accompagne de la réalité, même si elle est hideuse.
La réalité, comme son nom l’indique n’a que faire des fantasmes séducteurs.
Est-ce un des avantages de la guerre ? Non, elle n’a aucun avantage, elle n’est qu’injustice, violence et mort. Plus surement que tout et de façon pire, industrielle, elle massacre. Y compris les fausses idées démagogiques, qui la génèrent, comme l’égalitarisme.
Alors que faire ? Ou trouver l’étincelle d’intelligence qui annihilerait la pieuvre égalitariste qui a étendu ses tentacules sur notre pays et a éradiqué le mérite, la valeur, l’intégrité, le respect de l’autre, de sa vie, de ses biens.
Le respect de soi, de l’intégrité, de l’intuition partagée, tout ce qui nous rassemblait est parti en cacahuètes.
La vanité, la cupidité et la bêtise ont envahi non seulement le pouvoir, mais aussi notre vie de tous les jours, nos voisins, nos amis, nous-mêmes.
Mêmes nos amis espagnols, perdant de vue la chevalerie, nous rejouent Don Quichotte et sortent de leurs urnes un pays coupé en deux par les extrêmes, se moquant donc de la chevalerie morale nécessaire à toute société, que Don Quichotte défendait dans le désert intellectuel de son époque.
J’entends les hurlements des extrémistes, je n’entends nulle voix s’y opposant, nulle part je ne vois la tolérance, l’humilité, le respect de l’intelligence.
Quand soudain : l’intelligence devient artificielle.
Hélas, nouveau mensonge.
ChatGPT n’est pas intelligent, ChatGPT est cultivé.
ChatGPT trouve sa raison dans sa connaissance démesurée du passé et du présent. En cela il ne diffère de notre élite que par la quantité. Elle a depuis fort longtemps abandonné l’intelligence au profit de la culture.
En conclusion :
Nous sommes débordés par la connerie, incapables de repérer l’intelligence et de lui faire la place qui lui est nécessaire pour nous être utile.
Ce ne sont pas la justice, le fisc ou la police qui vont nous être d’un grand secours…
Une société sans intelligence est une société morte.
Bien à vous. H. Dumas
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Le premier fait suite à une plainte en diffamation déposée contre moi par Fournel et Guirault, la crème de la crème… : https://ahp.li/b3b23181bf3fe76eecba.pdf
Le mérite ou le réseau, la compétence ou l’appartenance.
Ce choix cornélien existe depuis toujours. Et, depuis toujours, on sait que l’appartenance est la loi des voyous, la compétence celle des sociétés civilisées.
Alors, quand la Commission Européenne s’offre les compétences reconnues d’une experte, que dire de ceux qui s’inquiètent des passerelles qui pourraient exister avec son passé professionnel ? Qu’ils sont bien peu professionnels et surement des afficionados du réseau, de ces hommes de pouvoir qui choisissent l’appartenance et non la compétence.
Car la compétence ne peut exister qu’affranchie de la connivence qui, elle, est l’arme des faibles, des hypocrites, des incompétents.
On notera que la France est en pointe dans cette dénonciation stupide, qui conforte ce que nous savons : nos hommes politiques sont arrivés à un niveau de connivence, de corruption, qui se révèle sans pudeur dans leur étonnement face à la compétence, à l’honnêteté supposée.
Nous vivons avec au-dessus de nous, de façon prégnante, ce procès d’intention de nos hommes de l’Etat. Nous ne sommes pas pour eux ce que nous sommes, nous sommes notre appartenance.
Amis et dans leur camp si nous sommes fonctionnaires ou dépendants d’eux et alors évidemment au-dessus de tout soupçon ; ennemis si nous sommes libres, alors dans ce cas soupçonnés de toutes les fraudes et déclarés nuisibles au bonheur national.
Je peux témoigner de cette situation qui implique nos hommes de l’Etat, mais aussi tous leurs serviteurs, jusqu’aux plus improbables : les magistrats. C’est effrayant et mortel, plus surement que le réchauffement climatique ou le COVID.
Une anecdote
Je suis toujours en activité, mais en activité ralentie pour cause de pillage fiscal et de refus de la corruption, de la connivence et des réseaux.
J’ai la prétention d’être honnête et compétent, dans mon domaine.
En 2022, mon comptable prend sa retraite. Je lui fais confiance depuis quarante ans, en plus je n’ai pas le choix le fisc a fait de moi un infirme fiscal qu’aucun comptable n’a envie de prendre pour client…
Il me dit que, par amitié, il fera une dernière fois ma comptabilité en 2022. Peu de chose je vous rassure, quelques loyers et des frais pour un projet que la bêtise administrative m’empêche de réaliser, cela au détriment des habitants de La Rochelle.
Mais il m’informe qu’il ne pourra pas déposer le bilan comptable n’étant plus accrédité à cet effet. Donc, il établit mon bilan comptable et je l’envoie aux Services Fiscaux, avec un peu de retard car je mets un certain temps à comprendre la situation, et je croyais qu’il avait fait le dépôt.
Et alors là
Je reçois des mails de menace de la part d’employés du fisc — dans le pur style des gardiens de prison à leurs pensionnaires — que je vous donnerai à lire en son temps.
Si je ne me rappelais plus que pour ces gens je suis, nous sommes tous, de la merde juste bonne à faire de l’engrais pour leurs fleurs sociales, le rappel est musclé.
Nous vivons effectivement dans une prison fiscale, avec des matons qui nous rançonnent, qui limitent notre vie à « cantiner » ce qu’ils nous autorisent après qu’ils aient prélevé leur dîme.
Contrairement à la réalité, pour eux je suis considéré comme n’ayant pas déposé ma liasse fiscale, car elle aurait dû être fournie numérisée et non en version papier. C’est la loi…
Puis, alors que je demande des renseignements pour faire un dépôt numérisé, on m’affirme que je dois passer par un comptable…Et surtout, personne n’éprouve le besoin de me proposer une aide, même succincte, pour adresser ces documents dans la forme imposée.
Mais, finalement, pourquoi est-elle imposée ainsi, numérisée ? Pour faciliter la vie de qui ? Pour le bénéfice de qui ?
Le plus cocasse est qu’au même moment, un magistrat de La Cour d’Appel de Poitiers, en mal de connivence et partisan du pillage du foncier par les élus, me refuse un appel essentiel au motif : que les pièces jointes aux conclusions sont numérisées, alors qu’il est impératif qu’elles soient en version papier… c’est la loi.
Objectivement, prétendre qu’ils ne nous prennent pas pour des cons, qu’ils n’agissent que pour notre bien, c’est se moquer de nous…
Demain je repars au charbon pour tenter de déposer de façon numérique le bilan fiscal de ma société, je vous tiens au courant…
Bien à vous. H. Dumas
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Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.
Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.
Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.
Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.
Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.
Les technocrates auront été les champions de la manipulation.
Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.
Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.
Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.
Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.
Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.
Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.
Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .
Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.
Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.
Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.
Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La résistance des gens ordinaires"
Lequel des deux aura notre peau le premier ? C’est difficile à dire.
Une seule certitude : nous sommes à la fois les auteurs et les victimes de ces catastrophes programmées.
Ni démons ni dieux s’affrontant dans les cieux pour notre compte, derrière lesquels nous n’aurions qu’à nous ranger pour profiter d’une vie paradisiaque immédiate ou future.
C’est bien nous, et seulement nous, qui réchauffons la planète et multiplions la bureaucratie étatique.
Nous sommes impuissants à rompre la synergie infernale de ces deux mouvements qui s’annoncent perpétuels et en constant renforcement.
Allons nous disparaître en tant qu’individus, le peu de temps qui nous est donné sur cette terre ? Allons nous être ramenés au niveau biblique du serpent rampant sur un sol devenu inhospitalier, enfer mérité de notre culpabilité de vivants ?
Serons nous ces morts-vivants des pires cauchemars ?
Peut-être, mais n’oublions pas que… toute organisation fonctionne d’abord au profit de ses organisateurs.
Or, si les malheurs qui nous guettent sont humains, ils sont donc mis en œuvre par des hommes.
Qui sont ces hommes ?
Sont-ils, à l’inverse des « Dieux-hommes» grecs d’hier, les « Hommes-dieux » d’aujourd’hui ?
Leur devons-nous dévotion et soumission totale ?
Devons-nous leur sacrifier nos biens, voire nos vies s’ils décident de s’affronter entre eux ?
Devons-nous leur bâtir des palais, faire en sorte que leur vie soit longue, facile et riche ?
Devons-nous être les remparts entre eux et les maux qu’ils prétendent gérer pour notre compte ?
Mais alors, où est la différence entre aujourd’hui et les périodes les plus obscures des sociétés religieuses ?
Sommes nous à la veille de la lumière la plus noble ou de l’obscurantisme le plus sordide ?
Mon humble avis
Entre la naissance d’un individu numériquement libre et celle d’une organisation implacable qui lui est opposée, l’affrontement est à son paroxysme.
Il s’agit d’un dédoublement de personnalité sociétal qui n’a pas d’exemple à cette échelle dans l’histoire.
L’issue ne peut-être que la violence tant ces deux formes d’organisation sont opposées.
Seul le respect individuel peut sauver l’humanité. Il implique l’éradication du servage, qui le réduit à néant, et de ses organisateurs, troupes et décideurs.
Cela peut-il se faire démocratiquement, sans violence, sans guerre ?
Là est la question, qui n’est même pas encore posée.
Les profiteurs, prédicateurs et organisateurs escrocs ont encore de beaux jours politiques devant eux.
Seule la misère, qui s’abat jour après jour sur le plus grand nombre du fait des avantages indus qu’ils s’octroient, mettra la question à l’ordre du jour.
Ils seront alors décapités et privés de leur pouvoir nocif.
Nous retrouverons la liberté individuelle et le respect de nous-mêmes qui va avec.
Mais que de souffrances à venir avant cela…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Entre réchauffement climatique et étouffement étatique, mon cœur balance."
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