Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Un monde libre

J’ai vécu une époque marquée par la tentative collectiviste.

L’URSS dominait intellectuellement la planète en championne de l’idée de l’éradication du capital privé, du partage équitable du travail et des richesses.

L’Occident se faisait alors appeler le monde libre. Il l’était.

Il entreprenait dans le même temps qu’il résistait  N’oublions pas qu’à cette époque, y compris en Occident, la domination intellectuelle du collectivisme était déjà majoritaire.

Puis, l’URSS a été emportée brusquement par les tares universelles du système imbécile et irréaliste qu’elle prônait.

Vingt sept ans se sont écoulés depuis l’effondrement du mur de Berlin, puis de l’URSS et de son organisation stupide.

Aujourd’hui, le constat est terrifiant : le monde libre est plus collectiviste que ne l’était l’URSS !!!

Jamais le capital privé n’a été autant haï et pourchassé.

Jamais le partage n’a été aussi contraignant, aussi imposé, évidemment sans aucun résultat tangible, juste au profit d’une bureaucratie prétentieuse qui se targue, comme c’était le cas en URSS, d’être la garante du dit partage.

L’idée libérale, dédaigneusement qualifiée de “néolibérale”, est un gros mot.

Bercy et ses collègues du monde occidental ont définitivement annihilé toute vie privée, tout droit de posséder librement, donc conséquemment toute liberté individuelle. Ils ont installé le collectivisme dont rêvaient les dirigeants de l’URSS, et bien au delà.

Pour les observateurs de ma génération c’est une immense stupéfaction.

Alors que l’homme a mis des millénaires à obtenir le droit à la différenciation, à exister en tant que lui même par le libre accès à la propriété de sa pensée, de son corps et de ses biens, tout cela est emporté aujourd’hui.

La folie du collectivisme totalement et définitivement implantée, nous marchons maintenant gaillardement vers le pire : vers la dictature de la nature. Là c’est le pompon.

La terre est naturellement le tombeau des êtres vivants, elle n’est nourricière pour tous qu’à la condition d’un travail éreintant de chacun.

L’homme, particulièrement fragile, ne doit son épanouissement qu’à une lutte de tous les instants contre la nature.

Au moment où il pourrait profiter légitimement des résultats de ses efforts une pensée cherche à s’imposer : il doit retourner à l’état de nature.

Il doit s’effacer et rendre la planète à ceux qui l’auraient dévoré sans scrupule s’il n’avait pas lutté avec courage et efficacité pour qu’il n’en soit pas ainsi.

On voit bien que dans les deux cas, collectivisme et écologie, la démagogie est à la manœuvre et que ce sont les mêmes qui s’y collent : les frustrés, les ratés, les “losers”.

Loin de moi l’idée de les stigmatiser, d’autant qu’il est des points où j’ai conscience d’en faire partie, mais de grâce qu’ils nous lâchent la grappe.

Il serait bon qu’ils acceptent que leur propre liberté passe par une plus grande liberté pour certains que pour eux-mêmes. Qu’ils comprennent qu’en limitant celle de ceux qu’ils prétendent être des “privilégiés” ils limitent du même coup la leur, qui est d’autant plus fragile qu’elle est modeste.

Comme il est assez peu probable qu’ils nous lâchent spontanément, je vous incite à réfléchir à la période précédente, que j’évoque au début de ce billet, à l’époque de l’URSS.

A cette époque le monde libre résistait, et c’est parce qu’il résistait qu’il était libre. Dès que la résistance a cessé, a paru inutile, il a été englouti par cela même qu’il croyait avoir définitivement vaincu.

L’occident a perdu la liberté individuelle et se croit vainqueur, telle est l’évidence du sourire niais qui accompagne systématiquement le visage public du Président Obama, roi de l’Occident défait.

L’Occident a perdu parce qu’il a cru avoir gagné et a cessé de résister.

Moralité, la liberté se conquiert d’abord, puis ne se conserve que par la résistance. Résister est une nécessité absolue et un devoir, sans lesquels la liberté se perd, pour tous, y compris pour ceux qui ont fui en pensant rester libres.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bonne nouvelle, le clientélisme est un délit.

Comme toujours, les prostituées sont en première ligne. Ah, le sexe…

Entre nous, je connais des grandes fortunes dont l’origine est à base de petites annonces coquines, et il n’est pas besoin de gratter bien profond pour voir apparaître la sexualité comme étant le moteur principal de l’humanité.

Cependant, la prostitution reste une infamie. Cela tient au fait que, tout particulièrement en ce domaine, le consentement n’est jamais sûr.

Or, seul le consentement donne la légitimité à une action, à un échange, impliquant un ou plusieurs êtres humains.

Tous les conflits tournent autour du consentement.

Chacun est libre de sa pensée et de son corps dans la limite de son consentement et de celui de ceux que ses actions impliquent.

Ceci posé, le doute du consentement est tel dans la prostitution que les sociétés tentent — vainement tant les forces en jeu sont puissantes — de l’interdire.

C’est dans ce contexte que nos députés, en quête aussi de revenus supplémentaires, viennent de voter l’infraction de clientélisme.

C’est à dire que le client de la prostituée, celui qui paie ce service qui pourtant a peut-être été mis librement à sa disposition, sera verbalisé.

Gageons que la chose ne va pas être triste.

Avant l’acte le client ne l’est pas encore, après l’acte il ne l’est plus. La maréchaussée devra le prendre sur le fait, la main dans le sac en quelque sorte, en cas de doute les tribunaux seraient rapidement engorgés d’audiences qui ne manqueraient pas de piquant.

Il faudra une grande proximité entre les sites de prostitution et les “verbalisateurs”. Ils seront sans doute équipés de véhicules banalisés sous la forme de bosquet ou autre camouflage astucieux.

On peut même imaginer qu’ils chercheront la complicité des prostituées pour organiser cette proximité. Comme les femmes de petite vertu sont aussi souvent peu regardantes sur la morale, il ne faut pas exclure qu’elles s’associent aux forces de l’ordre pour vendre leurs clients. Ainsi, elles seraient réglées de leur prestation, plus d’une prime de lanceuse d’alerte de la part de la police. Enfin, nous verrons…les ragots remonteront sans doute sur le sujet.

La partie positive est le délit de clientélisme, enfin reconnu.

Car, si la prostitution est un sport national répandu, c’est une aiguille dans la botte de foin du favoritisme.

Prenons le député lambda, il passe deux jours par semaine à l’assemblée nationale, la plupart du temps en commission bidon, puis le reste du temps, soit cinq jours, à labourer sa circonscription et à recevoir ses électeurs.

Que croyez vous que ceux-là lui demandent ? Des faveurs évidemment.

Des faveurs interdites bien sûr. Différentes physiquement de celles que procurent les prostituées, mais bien plus graves socialement et moralement. Des faveurs qui, petit à petit, défont le lien social basé sur l’équité.

Et s’il n’y avait que les députés, ce serait un moindre mal. Mais il y a aussi tous les autres élus, tous les fonctionnaires qui occupent des places décisionnelles. Notre pays n’est fait que de passe-droits, de privilèges, de cochonneries sociétales découlant du clientélisme que pratiquent à outrance et à longueur de journée tous ceux qui ont un pouvoir dans ce pays, même minuscule.

Ce nappage corruptif est si dense, si ancré dans notre démocratie, qu’il ne se voit plus.

Ce délit de clientélisme est un vrai bonheur.

Il va suffire de mettre un compteur et une caméra à l’entrée des bureaux de tous ceux dont nous venons de parler et d’aligner d’un bon PV des familles tous ceux qui y rentreront.

Car, que peut-on faire d’autre chez son député que d’aller lui demander une faveur ?

Quelle transaction utile à la société peut-on imaginer se dérouler chez le député ou chez quelque élu que ce soit ? Non, des faveurs, uniquement des échanges de faveurs chez ces gens là.

Donc, ayons une pensée émue pour les prostituées qui essuient les plâtres, mais réjouissons-nous à l’idée que le délit de clientélisme enfin reconnu nous ouvre des horizons d’assainissement remarquables.

Bien cordialement. H. Dumas

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Propagande et génocide du capital

Les Etats occidentaux — enfin certains Etats occidentaux, suivez mon regard —  adeptes du pillage du capital, poursuivent leurs basses œuvres hors de leurs frontières et s’en vantent.

La population est sommée d’applaudir. Majoritairement elle le fait. On lui demande de huer le secret bancaire et les “paradis fiscaux”, elle le fait aussi. Dans le même temps on lui rabâche les oreilles de son droit à la vie privée, elle applaudit, cherchez l’erreur.

J’ai, sur ce blog (lien), déjà démontré l’essentielle nécessité du capital, sans lequel il n’y a ni économie ni progrès. Par ailleurs l’expérience, largement tentée, de confier le capital à l’Etat finit toujours par instaurer la misère par destruction du dit capital.

C’est pourquoi il parait judicieux de réfléchir aux informations qui nous sont abondamment  assénées.

L’argent blanc, noir, gris, propre, sale n’est qu’une vue de l’esprit. Le capital n’est en monnaie qu’entre deux investissements, il ne peut avoir aucune connotation morale à ce stade.

S’il est des activités illicites, qui ne peuvent évidemment pas être acceptées, elles ne se transforment en capital qu’après leur réalisation. Force est alors d’admettre que la société n’a pas su les empêcher ou encore les a tolérées.

C’est à ce niveau qu’il faut se poser la question.

Par exemple, pourquoi ne peut-on pas plus interdire la drogue que le tabac ? Pourquoi permet-on le tabac et pas la drogue ? Est-il raisonnable d’imaginer qu’un Etat ne voulant vraiment plus de drogue, de tabac, ne serait pas en mesure de les éradiquer ?

Ou encore, les sommes qui circulent entre Etats, des démocraties vers les dictatures ou inversement, sont-elles une surprise exclusivement lorsqu’elles arrivent dans des banques offshore ?

Est-il vraiment possible que des activités illicites puissent prospérer — au point de devenir des capitaux gigantesques justifiant une organisation bancaire parallèle déjouant la surveillance des Etats — alors que l’Etat sait surveiller des millions de conducteurs qui ne peuvent pas dépasser la vitesse sans être verbalisés?

En réalité, l’Etat feint la surprise face à une délinquance qu’il laisse volontairement se développer pour de multiples raisons, alors qu’il devrait la neutraliser avant qu’elle ne devienne rentable, c’est une de ses missions régaliennes.

Pour que l’histoire qui nous est vendue soit crédible, il faudrait d’abord admettre que les voyous sont des génies, mais au surplus que nos flics sont des cons, je ne souscris pas à cette idée.

L’argent dit “des fraudes fiscales” laisserait supposer que les agents du fisc pourraient ignorer des courants économiques considérables, qui leur passeraient sous le nez ni vu ni connu.

C’est stupide. Aucune entreprise, aucune société, ne peut détourner des sommes considérables sans que cela apparaisse dans ses bilans. Si c’était le cas, ce ne pourrait être qu’avec l’accord du fisc, éventuellement tacite.

Reste l’argent libre d’impôt qui préfère séjourner ailleurs qu’en France entre deux investissements. Comment ne pas approuver cette précaution prise par celui qui a la chance de posséder un capital ?

Pourquoi laisser son capital dans un pays qui rêve de — et va — supprimer la monnaie, rétablir le contrôle des changes et piquer le capital sur les comptes des particuliers dans des banques en cessation de paiement proche ?

Parlons des délateurs

Vous avez dit “Le Monde” ? Ah oui, ce journal en faillite qui vit de subventions prises par l’impôt sur le capital privé? Et qui justifie de quoi, au fait, pour exiger ce transfert de capital à son profit ? Pareillement pour l’A2.

Il y a comme un air de conflit d’intérêts dans le zèle informatif de ces journalistes.

Un peu aussi en ce qui concerne l’offuscation de millions de français qui souhaitent simplement que l’Etat prenne le capital dans la poche de ses propriétaires pour le leur donner.

En quoi tenter d’échapper à cette concupiscence institutionnelle, pour un capital ayant payé l’impôt, serait-il scandaleux ? Or il est probable que la plus grande partie du capital visé a payé l’impôt, ou s’est “évadé” sous le regard bienveillant des services fiscaux.

Reste en suspend le conflit d’organisation économique récurrent : Qui de l’Etat ou du privé est le plus à même de conserver et de faire fructifier le capital, sans lequel la misère est assurée pour tous ?

On croyait la page tournée après l’échec cuisant de l’URSS et de ses imitateurs.

Et bien non, les jaloux chroniques, les envieux, en redemandent. Inconscients de participer ainsi à leur propre misère. Ils exigent la ruine de ceux qui possèdent et font travailler le capital au profit pourtant, in fine, de ces fous délateurs.

Ils militent pour que le capital soit géré par l’Etat, incroyable !!! Ils adorent la propagande officielle. C’est pour quand les pogroms ?

Leur majorité nous dirige droit vers le gouffre de la misère. Une seule consolation, ce ne sont pas eux qui en sortiront les premiers.

Bien cordialement. H. Dumas

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Il sentait bien sa place au chaud mon tortionnaire (air connu d’Edith Piaf)

Bonjour,

Signature Martino

 

 

Bien cordialement. H. Dumas

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INCROYABLE : Louis MARTINO ou le mensonge et le meurtre fiscal comme ascenseur social.

Comment, dans le cadre de la terreur fiscale que Bercy a installée en France, ce ministère récompense le fleuron de ses mercenaires, ou quand le Kapo devient Maréchal.

L’histoire

Louis Martino, Inspecteur des Impôts, est venu, fin 2007,  visiter ma petite entreprise alors sans activité, à l’exclusion d’une participation modeste de 19% dans une société exploitant un seul hôtel dans l’île de Ré.

A cette époque, Louis Martino était attaché à un service prestigieux : la DNVSF.

Ce service, aux compétences particulières, est consacré au contrôle des très grosses entreprises, des artistes ou sportifs richissimes.

Que venait-il faire chez moi ? C’est la question qui venait immédiatement à l’esprit. Cette visite était louche, elle cachait évidemment des intentions sans rapport avec l’activité et les revenus de mon entreprise.

Louis Martino est arrivé en avion de Paris accompagné d’un collègue.

J’ai refusé de lui donner accès à ma comptabilité, disposée sur le bureau où je l’ai reçu, tant qu’il ne m’aurait pas de son côté donné mon dossier fiscal. J’espérais dans ce dossier fiscal trouver des indices sur le vrai motif de ce contrôle, qui ne pouvait pas être comptable.

Ce faisant,  j’ai effectivement commis la faute de non présentation de comptabilité, qui est sanctionnée par une amende de 1.500 €.

Mais, en refusant de me donner mon dossier fiscal Louis Martino a de son côté commis une faute, confirmée par un avis de la CADA (Commission d’Accès aux Actes Administratifs).

Jusque là tout cela n’est pas bien grave.

La suite est plus corsée.

En effet, au lieu de m’appliquer l’amende de 1.500€ pour non présentation de comptabilité, Louis Martino a constaté une opposition à contrôle fiscal.

Il a donc menti sous serment, puisqu’il est assermenté. J’ai fourni la preuve vidéo que je ne m’étais pas opposé au contrôle fiscal. Sans succès.

Jusqu’à ce jour, ce mensonge est resté impuni. Il a même été relayé officiellement  par les Tribunaux Administratifs qui l’ont soit ignoré (affaire Bertinchant) soit appuyé (affaire Normand).

Dernièrement, le Rapporteur Public devant le Conseil d’Etat n’a pas hésité à lui-même mentir pour couvrir le mensonge de Martino. Je vais le faire citer à ce sujet (vous imaginez ce que sera mon succès…).

Les actions engagées contre ce mensonge sont de deux ordres :

            – Légales devant les Tribunaux où jusqu’à ce jour toutes ont été perdues par moi.

            – Publiques à travers ce blog. Face à ces publications et financé par Bercy, Martino a couvert son mensonge à l’aide soit de procédures prétendant à la protection de son image soit de procédures m’accusant de diffamation

Les actions engagées par lui contre moi pour couvrir son mensonge ont toutes prospéré, celles engagées par moi contre lui pour faire juger son mensonge ont toutes échoué.

Finalement, du fait de cette fausse accusation d’opposition à contrôle fiscal, mon entreprise a été totalement ruinée, elle est en voie de disparition.

Moralité

Louis Martino, lorsqu’il est venu chez moi était un gros poisson. Encore plus gros que ce que je pouvais imaginer, ou dont je me doutais.

Ceux qui me l’ont adressé, que je ne connaitrai donc jamais, devaient avoir des raisons personnelles insensées pour prendre de tels risques.

Sont-elles politiques, personnelles de service, je l’ignore sincèrement. J’en subis évidemment les conséquences, ce n’est pas drôle.

Mais, parce que la lutte n’est jamais vaine, j’ai quand même des satisfactions, ne serait-ce que de voir le mur de la honte de ces gens s’effriter gravement.

Un trou récent dans ce mur permet de contempler le sordide

Le gros poisson Louis Martino a été grassement récompensé pour son sacrifice, son don au mensonge.

Il est aujourd’hui un personnage considérable de La République.

Légèrement agacé d’avoir été débouté par La Cour d’Appel de Paris dans une procédure où, encore une fois, il était au service de Bercy, au service de la censure dont rêve cet établissement, il (enfin Bercy) se pourvoit en Cassation.

En fait, il m’avait poursuivi en diffamation (encore une fois) en prétextant qu’un lien que j’avais inséré dans un billet, qui amenait à un ancien article qui le chagrinait, valait nouvelle publication et rupture de prescription.

Suivi par le Tribunal de première instance, il a été débouté par La Cour d’appel de Paris qui ne pouvait pas laisser s’installer une telle censure, source inépuisable de conflits.

Et bien Bercy se pourvoit en Cassation.

Je n’irai pas me défendre, l’avocat est obligatoire et je n’ai pas les moyens d’en payer un. La Cour de Cassation est assez grande pour savoir ce qu’elle a à faire. Il semble qu’elle ait pris le dossier, c’est déjà grave pour la liberté d’expression…..

Mais, et c’est là que je voulais en venir, l’avocat de Bercy-Martino m’a adressé son mémoire.

Et là, surprise, on peut lire :

“Depuis le mois d’Avril 2014, il (Martino) est détaché auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique où il est chef du pôle de contrôle des déclarations”. Le lien.

Il en peut plus l’avocat de Bercy-Martino.

Le menteur Martino est donc aujourd’hui un des hommes les plus puissants de France. C’est lui qui épluche les déclarations de patrimoine de tous nos sénateurs, nos députés, nos ministres, etc… Trop fort.

Bercy, ça beigne, ce n’est pas comme le Ministère de l’Intérieur.

Si un flic donne une baffe à un gamin : sanction, justifiée d’ailleurs.

Mais, si un employé de Bercy ment et assassine fiscalement un français ordinaire : promotion.

Ce n’est pas le même monde, pas les mêmes valeurs.

Quand on vous dit que le contrôle fiscal est une zone de non droit, on est très largement en dessous de la réalité.

En réalité Bercy réclame et obtient, de l’Etat et de la justice, l’immunité pour toutes ses dévastations et l’impunité pour ses agents. Vous avez dit Bercy ou vous avez dit Stasi, avec l’âge je deviens un peu sourd.

Bien cordialement. H. Dumas

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Capitalisme, démocratie et libéralisme

Si en lisant ce billet vous avez l’impression que j’énonce des lieux communs, que j’enfonce des portes ouvertes, tant mieux, c’est que tout est encore possible.

Les similitudes entre la démocratie et le capitalisme sont tellement évidentes que l’on finit par ne plus les voir ou au moins par les oublier, tout particulièrement leur point commun : le marché.

Le marché est un espace où les hommes échangent des biens ou des services selon une valeur définie ponctuellement entre eux au moment de l’échange et librement consentie.

Pour le capitalisme, cela suppose le droit de posséder accompagné de celui d’échanger librement.

Pour la démocratie, cela suppose le droit de voter accompagné de celui d’en disposer librement.

Ces deux formules débouchent sur deux “marchés libres”.

Marché économique libre pour le premier où le consommateur est le maître, marché politique libre pour le second où l’électeur est le maître.

Dans les deux cas, cette liberté de marché, et elle seule, suffira à garantir l’harmonie de fonctionnement issue du théorème souvent appelé “la main invisible”, que je préfère définir par “l’équilibre naturel des marchés”.

Mais ces deux espaces, capitalisme et démocratie, mécaniquement parfaitement semblables, vivent des cycles ou paradoxalement leur rapprochement est rare du fait qu’ils concernent des environnements totalement différents.

L’un détermine l’économie, l’autre détermine la politique. Ce sont les deux piliers de la société. Chacun d’eux se croit plus important que l’autre, alors qu’ils sont globalement égaux dans leur nécessité, seulement différents dans leur urgence.

Cette différence de tempo les masque l’un à l’autre.

Conséquemment, le plus souvent les démocrates rêvent de soumettre le capital pendant que les capitalistes rêvent de soumettre la démocratie.

C’est ainsi que, par exemple, vit une Chine capitaliste infirme de sa démocratie et une Europe démocratique pour partie infirme de son capitalisme.

Cela s’explique par le fait que le marché, qui suppose le libre consentement entre opérateur et bénéficiaire, est systématiquement attaqué par un virus mortel pour lui : le pouvoir et son arme la force.

L’usage de la force, incompatible avec le consentement, peut atteindre le marché en provenance de l’intérieur ou de l’extérieur.

De l’intérieur ce sera le monopole pour l’un, la dictature pour l’autre, de l’extérieur ce sera la lutte de l’un contre l’autre.

Le pouvoir, ce poison, n’aurait objectivement aucune raison d’exister si le consentement était la règle absolue et respectée. Mais, pour de multiples raisons, toutes liées à l’imperfection humaine, ce n’est pas le cas.

Donc le pouvoir existe, ainsi que la force qui l’accompagne. Dont acte.

Les seuls contre-pouvoirs possibles sont les libres marchés économiques et politiques, nous devons les réclamer, les exiger, lutter pour les préserver.

De nombreux obstacles se dressent face à la liberté indispensable à nos deux marchés.

Ce billet n’a pas la prétention à lui seul de tous les répertorier, seulement d’établir leur fonctionnement.

Pour le marché économique on trouve par exemple, entre autre, la publicité, ou pire le protectionnisme.  Pour le marché politique ce sera la propagande, ou pire là aussi la délation, le bouc émissaire.

Chaque fois, le principe est d’instiller un discours qui discrédite le marché en prenant appui sur l’insatisfaction chronique des acteurs du marché qui, in fine, soupçonnent toujours le juste prix de ne pas l’être.

Le marché suppose le consentement, mais il n’implique pas la satisfaction. C’est son problème.

Paradoxalement, la satisfaction peut parfaitement surgir au détour d’une action de pouvoir incompatible avec le marché, ou avec la raison.

Le marché est toujours raisonnable, efficient, rarement satisfaisant. C’est son point faible.

Alors que le pouvoir et la force, ennemis du marché, ne sont jamais raisonnables, mais presque toujours satisfaisants, au moins dans l’instant.

Nous sommes ici au cœur du dilemme des hommes et de leurs sociétés.

Nous pouvons conclure en affirmant que le libéralisme, qui prône le marché, est la seule solution économique et politique performante, constructive. Il est la raison, mais il n’est pas la satisfaction ni la jouissance, que l’on trouve plus facilement dans le pouvoir et ses excès.

Voilà pourquoi le libéralisme ne déplace pas les foules.

Bien cordialement. H. Dumas

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Souffrance mortelle (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Oh Martino, tu es le plus beau des Martino (Youtube : Eric Morena)

Lien pour le titre : (voir la vidéo : important)

Sur les flots tumultueux de la fiscalité, Martino est un croiseur redoutable au service du pirate Bercy. Malheureusement, il a été récemment victime d’un haut fond.

Je vais vous compter son histoire.

Le 29 Avril 2015, Martino m’a fait directement citer à comparaître pour le 2 Juillet 2015 devant la 17ième chambre correctionnelle du  TGI de Paris pour diffamation : le lien.

Il se trouve que je ne me suis pas déplacé ce jour là pour l’audience de consignation, qui ne concerne que le demandeur. Le montant de la consignation a été fixé lors de cette audience, que Bercy a ensuite payé recta pour Martino.

Le Tribunal a indiqué à l’audience la date de la prochaine comparution. Martino a oublié de me faire connaître cette date. Je n’ai donc pas comparu. Le tribunal, sans doute un peu lassé des plaintes à répétition du sieur Martino, s’est considéré comme non saisi et a annulé la procédure.

Fou de rage, “Martino-Bercy” a fait appel. Je me suis donc retrouvé devant La Cour d’Appel de Paris le Jeudi 24 Mars 2016. Devant les mêmes magistrats que je venais de quitter quelques jours plus tôt, alors que je comparaissais aussi dans une autre affaire pour diffamation, poursuivi par… le sieur Martino.

Martino est-il l’Alekseï Stakhanov de la plainte en diffamation ? Bien sur que non.

Martino est manipulé par Bercy, avec son accord évidemment, cela va de soi.

Bercy traque la moindre critique visant ses abus, à travers l’idée que la dénonciation de ces abus à l’occasion des contrôles fiscaux porterait atteinte à la vie privée des contrôleurs. Pendant que ceux-ci pratiquent les abus sur ordre, pour respecter les objectifs de communication politique des ministres. La lecture de la citation est convaincante à ce sujet.

Bercy réclame l’immunité pour ses basses œuvres et l’impunité pour ses agents. Bercy compte sur une propagande incessante et une justice soumise pour arriver à ses fins.

Les méthodes de Bercy sont si perverses, la justice administrative si complice, qu’il est pratiquement impossible de rapporter la preuve des saloperies de Bercy à l’occasion des contrôles fiscaux, de la catastrophe nationale que cela génère, des souffrances mortelles que cela engendre pour 300.000 français par an.

Or, j’ai en main la preuve qui accuse clairement Bercy et dénonce la complicité de la justice.

Il y a 17 ans, à l’occasion de la succession de ma mère, une contrôleuse du fisc, Madame Jourdes, avide de performance et sans scrupule, n’a pas hésité à établir un faux pour surévaluer et taxer lourdement cette succession.

Pendant 17 ans, inlassablement, j’ai poursuivi les responsables de l’utilisation de cette falsification.

J’ai perdu systématiquement toutes mes procédures, il m’en a coûté 17.910 € uniquement de condamnations en dommages et intérêts pour avoir osé dénoncer cette falsification.

Oui mais voilà, la justice civile, légèrement plus scrupuleuse que la justice administrative, a dû reconnaître la réalité du faux initial ayant permis la sur-taxation.

Dans un premier temps, après cette reconnaissance elle a quand même confirmé le redressement, ce qui était un comble.

Mais, en dernier ressort, le 8 Mars 2016, La Cour de Cassation a cassé ce dernier arrêt. Ouf, un peu d’air frais.

Que pensez-vous que fait Bercy ?

Pour toute personne sensée, la situation justifierait que Bercy s’excuse, indemnise les parties pour le mal qui leur a été fait, tente de mettre de l’ordre pour qu’une telle chose ne puisse pas se reproduire ailleurs.

C’est tout l’inverse qui se passe.

Notons que depuis 17 ans les biens de la succession font l’objet d’une hypothèque judiciaire prise par Bercy, que nous-mêmes et nos enfants sommes victimes d’ATD à répétition. Ma fille a reçu sa première mise en demeure de payer à l’âge de 16 ans et son dernier ATD est en cours à la caisse de l’hôpital où elle est interne.

A la suite de l’arrêt de La Cour de Cassation, Bercy a donné pour ordre à ses agents de conserver les garanties prises et les sommes subtilisées lors des multiples ATD, mais quand même de ne pas lancer d’autres poursuites.

Bercy espère que La Cour d’Appel de Montpellier, devant laquelle cette affaire va revenir dans les années qui viennent, s’empressera de trouver une combine pour une condamnation à minima qui blanchira les falsifications de ses agents et lui permettra de conserver ce qui a déjà été encaissé.  Pauvre France.

Alors, dans tout ça, l’audience devant La Cour d’Appel de Paris du 24 Mars 2016 ?

Evidemment, je l’attendais avec impatience. J’avais, à partir du dénouement de cette affaire de succession, préparé des conclusions qui apportaient la preuve du comportement délictueux de Bercy et de ses agents lors des contrôles fiscaux : le lien.

Je pensais ainsi faire la preuve du bien fondé de notre blog, de la nécessité d’informer les français de la situation. Une action légitime de lanceur d’alerte qui, je le croyais, ne pouvait pas être neutralisée en prétextant une diffamation ou une atteinte à la vie privée des contrôleurs.

Las, malgré l’article 520 du Code de Procédure Pénale, à l’audience du 24 Mars 2016 La Cour n’a pas voulu connaître de cette affaire sur le fond. Je le regrette.

D’autant qu’il suffit maintenant que La Cour, en toute sincérité, pense que le TGI a bien fait de radier en première instance la citation de Martino pour que, ni vu ni connu j’t’embrouille, Martino étant débouté, la réalité de la zone de non droit que sont les contrôles fiscaux, que je démontre dans l’affaire de la succession, reste à jamais inconnu de La Cour.

Il restera à cette dernière le grand éclat de rire qui s’est emparé d’elle, procureur compris, lorsque, plaidant à mon tour, j’ai demandé qu’il soit fait droit à l’appel de mon adversaire, à sa revendication de voir valider sa citation en diffamation contre moi, pour que je puisse développer mes conclusions sur le fond.

Quelle société étrange que la notre. Comment se débarrasser de la pieuvre Bercy, comment lutter contre elle ? Comment neutraliser Bercy avant que Bercy nous tue tous ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Mortelle fonction publique

Le fonctionnaire a cette particularité invraisemblable de ne pas avoir de compte à rendre, à qui que ce soit.

Contrairement aux patrons et aux salariés qui rendent des comptes, à eux-mêmes entre eux et à leurs clients les consommateurs, le fonctionnaire n’a pas de patron et pas de client, uniquement des assujettis au service de qui il n’est pas, au contraire.

Pendant que de leur côté patrons et salariés vivent une histoire et des responsabilités communes qui les rapprochent, les fonctionnaires n’ont de cesse de tenter de les diviser, et…. ça marche.

Patrons et salariés c’est réellement un mariage. Comme tous les mariages il y a des zones de turbulence, mais aussi d’intenses moments de bonheur. On peut même dire que globalement les satisfactions sont plus courantes que les accrochages ou les divorces.

Je sais de quoi je parle. J’ai bourlingué toute ma vie sur les chantiers où patrons et salariés sont étroitement mêlés dans leur désir de réalisation et leur sens des responsabilités.

Alors, quand je vois les fonctionnaires, pour assoir leurs privilèges, attiser les frictions mineures entre patrons et salariés jusqu’à prétendre en faire un drame social, une lutte de classe, je souffre.

Ainsi l’horrible Gérard Filoche, ce fonctionnaire ordinaire qui haut et fort affirme sur tous les médias officiels qu’une haine existe naturellement entre patrons et salariés, devra, je l’espère, un jour assumer l’écrasante responsabilité qu’il prend ainsi dans la mort économique à venir de ce pays – qui entrainera la sienne, cet imbécile —  pour qui l’entente et l’harmonie naturelles entre patrons et salariés sont vitales.

Unis patrons et salariés sont capables de faire marcher ce pays, d’assumer leur vie, leurs retraites et leurs maladies, ils n’ont nul besoin d’une bande de fonctionnaires qui leur sucent le sang, qui vivent sur leur dos.

C’est bien ce qui inquiète les fonctionnaires : que leur inutilité et leurs privilèges exorbitants apparaissent au grand jour.

Pour éviter cela ils fomentent la zizanie entre patrons et salariés. Ils méprisent la société de marché au profit de l’antique société de caste, à leur profit.

Leurs troupes ne sont pas très nombreuses, citons les faux salariés vrais fonctionnaires des entreprises publiques en faillite et sans patron, quelques lycéens boutonneux la plupart du temps enfants des ci-dessus, une poignée de doux rêveurs philosophes d’opérette, quelques aigris.

Cela suffit pour donner, à partir de syndicats inexistants qui ne représentent qu’eux-mêmes – et font gravement défaut à la discussion constructive nécessaire entre patrons et salariés – et les relais médiatiques, une apparence de réalité à cette guerre inexistante entre patrons et salariés.

Cette apparence de réalité suffit à ne pas permettre à ces deux entités, qui sont la base économique de notre pays, de se regrouper en un seul corps qui aurait tôt fait de mettre au pas ces fonctionnaires sangsues.

Je ne comprends pas qu’un parti des travailleurs, englobant patrons et salariés, n’existe pas.

Je ne comprends pas que ces deux acteurs, essentiels à la vie du pays, sans lesquels il n’y aurait pas de France, ne se rapprochent pas pour mettre au pas ceux qui les divisent, ces fonctionnaires qui non seulement profitent d’eux, vivent sur leur dos, mais les humilient, les dévalorisent, tentent de ridiculiser leur union naturelle.

Ce mystère tient probablement au fait que salariés et patrons sont suffisamment absorbés par leur tâche pour omettre de s’occuper des affaires des autres, donc des affaires publiques.

Mais, se faisant, ils ont laissé les fonctionnaires envahir l’espace décisionnel de l’Etat. Bien au chaud à cette besogne ces derniers se sont multipliés à l’infini, au point de devenir majoritaires.

Et surtout, ils sont se sont emparés de la force en devenant détenteurs de la loi, en soumettant la justice au moins passive si ce n’est complice, pendant que patrons et salariés face à leurs clients sont des adeptes du consentement. Le consentement pèse peu face à la force.

Majoritaires, les fonctionnaires ont produit moult lois visant à opposer entre elles les forces vives que sont les patrons et les salariés.

Très astucieusement, ils ont utilisé entre autre à cet effet le consommateur, leur cheval de Troie, dont ils ont fait d’abord un épouvantail pour terroriser patrons et salariés, puis un censeur pour les juger.

Au final, aujourd’hui, la France qui travaille, qui produit, qui assure la vie économique de tous est fragmentée, divisée en deux entités qui sont propulsées l’une contre l’autre dans un combat artificiel et stérile.

Tout cela manipulé par la caste protégée des fonctionnaires irresponsables, et à son seul service.

Le résultat va être dévastateur pour tous, y compris pour les fonctionnaires incapables de s’assumer eux-mêmes.

Dommage, le mal est profond, patrons et salariés se sont si perdus de vue que leur réconciliation naturelle n’est pas pour demain, alors que nous en aurions tant besoin.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bercy ou les abattoirs d’Alès

Après avoir évité les loups, les luttes gratuites entre mâles dominants, les courses folles dénoncées par Panurge, je paissais tranquillement dans ma prairie, bien moins verte que certaines mais suffisante pour moi, en compagnie de ma brebis et de mes agnelets déjà grands. Enfin, c’est ainsi que je me voyais.

Soudain, Martino, Garcia, Giugleur, Jourdes, Jean Pierre, Prieuret, Wolf, Adam et les autres ont surgi.

Enleveurs à l’abattoir de Bercy, ils m’ont jeté sans ménagement dans la benne de leur camion de ramassage, en compagnie d’inconnus enlevés eux aussi à leur vie paisible, à leur prairie, à leur famille.

Pendant le voyage vers l’inconnu, tous dans la benne se révoltaient et criaient. Les employés de l’abattoir passaient de temps en temps et donnaient un grand coup de pied dans la benne en nous ordonnant de nous taire.

Au terme de cet horrible voyage j’ai été, sans ménagement, suspendu par un pied au dessus d’une fosse à misère.

J’ai couiné violemment. Plus je couinais, plus les employés de l’abattoir se marraient.

Mes forces s’épuisaient.

Il faut dire que derrière les grilles de la benne, pendant l’interminable voyage, nous avions gaspillé en vain nos forces pour alerter ceux qui, dehors, ne se doutaient de rien, tout affairés qu’ils étaient à dévorer leurs saucissons et méchouis au soleil.

Nous avons aussi sollicité, sans succès, les ONGPC (Organisations Non Gratuites Particulièrement Chères) que l’on appelle en langage familier les “avocats fiscalistes”. Nous avons même tenté de joindre Brigitte Bardot, dont l’indifférence nous a désespérés.

Nul ne nous a accordé le moindre regard, la moindre compassion. Nous n’avions pas compris qu’ils considéraient notre sacrifice nécessaire à leur propre bien être.

Alors que je commençais à perdre conscience, la tête en bas au bout de mon crochet, sont apparus les experts que j’avais sollicités, car les enleveurs m’avaient dit goguenards, en me jetant dans la benne, que j’en avais le droit.

Mon regard devenait flou, cependant je percevais nettement la complicité qui régnait entre les employés de l’abattoir et les experts. J’entendais vaguement leurs discussions sur la qualité de mes pâturages, puis de ma viande et enfin sur les besoins de la population en viande de mon type.

Il parlait aussi de leur mission essentielle au service d’une divinité qu’ils appelaient “le peuple”.

Pendant ce temps, je couinais toujours mais de plus en plus faiblement, alors que la plupart de mes compagnons d’infortune s’étaient tus depuis déjà longtemps.

Entre deux malaises, j’ai pu comprendre qu’il était question des animaux domestiques en règle générale, dont je faisais partie du fait de mon acceptation de paître dans les prairies organisées et sécurisées, ce qui donnait des droits sur moi à ces messieurs.

Il en aurait été autrement si j’étais resté sauvage, mais alors prétendaient-ils ma vie aurait été beaucoup plus difficile, moins protégée.

Toujours est-il qu’en tant qu’animal domestique je faisais partie de la race des “contribuables”. Cet animal, le “contribuable”, n’a que deux qualifications possibles, soit il est du type mouton tondu régulièrement, soit il est du type cochon tué et dépecé jusqu’au dernier morceau au terme de sa courte vie.

La discussion engagée en dessous de moi consistait justement à me classer dans une de ces catégories, visiblement personne n’était d’accord.

Les experts penchaient pour la première qualification, les enleveurs pour la seconde justifiant leur enlèvement.

En gros, étaient qualifiés de moutons ceux qui ne pipaient mot et de cochon ceux qui couinaient forts.

J’ai alors compris que mon compte était bon, que seul un arrêt de l’abattoir, comme celui d’Alès, était de nature à me sauver la vie. Peu probable.

A partir de là, je n’en ai eu plus rien à foutre.

J’aurais juste voulu avoir le temps de dire à ceux que j’aime de ne jamais accepter d’être domestiqués, de rester sauvages, même si c’est parait-il très dur.

Qu’ils sachent que l’herbe est verte aussi ailleurs, que la liberté n’a pas de prix, que la propriété de sa personne et de ses biens vaut plus qu’une prairie sécurisée, que les connards n’ont qu’à se démerder seuls, que leur abattoir fermera un jour, peut-être plus tôt qu’ils ne le croient.

Bien cordialement. H. Dumas

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La force, cette face sombre de l’humanité

L’emploi de la force n’est pas acceptable. Mais ne pas l’employer demande une attention de tous les instants, une maîtrise de soi peu commune. Personnellement, je ne suis pas sûr d’en être capable, je suis même sûr du contraire.

Comme tout le monde, je crie au scandale lorsque je suis obligé de me soumettre à la force des autres, mais il m’arrive trop souvent d’utiliser la mienne sans trop me soucier des conséquences pour les plus faibles du moment. J’en suis conscient, c’est inconfortable pour moi, mais peut-être porteur d’espoir pour ceux que j’emmerde.

En réalité, nous sommes tous le plus fort et le plus faible, alternativement ou dans le même temps.

Evidemment, la force prend les formes les plus diverses, dont certaines sont bien loin du muscle qui était sa seule expression initialement, encore que…

La force à laquelle je pense, que je nomme la face sombre de l’humanité, est celle qui contraint, qui fait que le faible se soumet à la volonté du fort en lieu et place de son propre choix.

A ne pas confondre avec la puissance, même dévastatrice, à laquelle certains adhèrent volontairement. Ceux qui partent à la guerre de leur plein gré affrontent la puissance, pas la force, même s’ils y perdent la vie. Alors que ceux qui subissent la guerre sans la vouloir sont les victimes de la force à laquelle je pense, que je hais, même s’ils survivent.

Notre liberté ne peut pas être absolue, à minima celle des autres la limite, ils sont alors une force qui s’impose, légitime. Personnellement, j’aurais tendance à la trouver, même cette force, inacceptable. Cependant, sans avoir besoin de réfléchir trop longtemps, je l’accepte facilement. Elle seule est acceptable.

Mais attention, il ne faudrait pas qu’ils abusent…. et toc, j’y suis dans le terrible cycle de la force sombre, imbécile. Pas facile de survoler le débat.

Pour bien faire, à chaque instant, pour chaque situation, il faudrait se demander si la force qui nous est imposée, ou que nous imposons, est légitime, acceptable. Sacré boulot.

Pourtant c’est la seule solution.

Ainsi Martino — pour ceux qui ne le sauraient pas il s’agit de l’inspecteur du fisc Martino qui dédie sa vie à me trainer devant les tribunaux pour laver plus blanc son honneur —  qui me poursuit systématiquement en diffamation, s’est-il posé la question de savoir s’il emploie journellement la force sombre ou non dans l’exercice de ses fonctions ?

Ainsi la masse des aigris qui par le biais de la majorité démocratique exige que les possédants leur remettent ce qu’ils ont gagné, se posent-ils la question de savoir si la force de leur masse est sombre ou légitime ?

Ainsi les possédants ont-ils acquis leur bien à l’aide de la force sombre ou légitimement, se posent-ils la question ?

C’est elle, cette force sombre, dont la noblesse a abusé, qui a généré les lumières et la révolution, au point que les révolutionnaires ont tenté d’instaurer la liberté et le consentement comme règle absolue du vivre ensemble. Leur échec fut exemplaire.

La révolution n’a servi, in fine, qu’à procurer de nouveaux habits à la force sombre, celle qui nous humilie et nous soumet aujourd’hui.

Peut-on éradiquer la force sombre ?

Voilà la bonne question. La réponse est : absolument non.

Il ne reste donc que trois solutions :

            – se vautrer dans les plaisirs de l’usage de la force sombre, en sachant qu’elle a une fâcheuse tendance au retour de flamme intempestif. Qu’il ne faut qu’un instant pour passer du stade de fort qui impose à celui de faible qui subi.

            – la combattre, c’est bien présomptueux, sa seule détection étant déjà d’une complication extrême. Seuls les saints y sont peut-être arrivés, ce n’est même pas sûr tant les témoignages sont sujets à caution.

            – L’éviter, cela me parait être la seule solution. D’une part en fuyant les moments où elle s’empare des autres et d’autre part en mettant le consentement comme priorité dans nos rapports aux autres pour ne pas utiliser la force sombre par mégarde.

Nous sommes cernés par la force sombre. C’est elle qui anime la bureaucratie, la justice, la planification, le collectivisme, elle qui se déguise en bonne dame du bien vivre ensemble. Elle qui prétend agir pour notre bien à tous.

Qui se fait appeler démocratie, égalité, solidarité, qui nous impose ses dogmes, son pouvoir, qui nous châtie pour notre bien, qui nous gâche le peu de temps que la vie nous accorde sur cette terre de merde.

Aucun de ceux qui l’utilisent ne se pose la question du dégât qu’il en train de faire autour de lui. C’est ce qui fait le danger de la force sombre.

Tous l’appellent de leur vœux pensant qu’elle ne peut qu’être utile à leur vision de la vie, ils ne perçoivent pas à quel point elle est aveugle.

Elle donne l’apparence de la facilité, contrairement au consentement qu’il faut bien souvent arracher, mais c’est un leurre, en réalité c’est une tueuse.

Prenons garde la force sombre est à la mode

Depuis des décennies elle est à l’ouvrage au point d’avoir dans notre société fait fuir l’espoir de vivre libre, ou tout simplement la notion même de liberté.

Cette soumission obligatoire à la force sombre a pulvérisé l’idée du consentement. Nul ne peut raisonnablement imaginer qu’il a consenti volontairement à l’organisation sociale qui nous est imposée par la force sombre, quelque soit l’angle sous lequel il regarde sa vie ou celle des autres.

Alors, chacun vient à souhaiter que la force sombre se mette à son service exclusif, tant l’idée de consentement a perdu tout sens.

Qui aujourd’hui consent à sa propre vie ? Sans même parler d’imaginer ses rapports aux autres par le consentement.

Ce ne sont donc que souhaits de la force sombre que chacun imagine juste, intelligente, puisqu’au service de ses idées ou plus probablement de ses envies.

Oui, c’est sûr, je hais la force sombre. Je vais essayer de ne pas l’employer personnellement, de chercher toujours le consentement, ce serait déjà ça.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’Education Nationale cultive la bêtise et son corollaire la haine.

L’Education Nationale —  que nous appellerons E.N. dans ce billet – est un fiasco sociétal gravissime. Tout le monde en a plus ou moins conscience et chacun y va de son analyse. Dans ces conditions : pourquoi s’en priver ?

Ce billet part du postulat suivant : l’équilibre et la paix sociales ne sont possibles que si chacun est estimé et placé à sa vraie valeur dans la société. Cela suppose aussi que lui-même s’estime et cherche à se placer à la hauteur de cette vraie valeur.

Nous dirons, pour faire bref, que Socrate avait déjà résumé cela, il y a déjà deux mille cinq cents ans, par la formule “connais-toi toi-même”. Donc, rien de bien nouveau.

Notons

L’estimation personnelle de sa valeur, de son intelligence, nul ne peut la faire seul, isolé.

C’est de la confrontation avec les situations et les autres intelligences qu’émerge petit à petit la connaissance de ses propres capacités.

Ce constat de valeur, vital pour l’individu, mais aussi pour le groupe auquel il appartient, a lieu dès le plus jeune âge. C’est entre 10 et 18 ans que le petit homme connait intuitivement sa réalité.

Peu importe alors les conditions de son environnement. Cette analyse intuitive aura lieu, quelle que soit sa race, sa bonne fortune, sa personnalité ou la société dans laquelle il vit.

A 18 ans, il sait. Ce qu’il sait alors touche au plus profond de sa personnalité, est définitif, tout le reste plus tard ne sera qu’habillage.

Ceux qui, par exemple, se sont mis au tennis ou au golf vers 30 ans voient, lorsqu’ils sont confrontés à des joueurs formés entre 10 et 18 ans, ce que sont les capacités instinctives d’adaptation et leurs limites temporelles. Ils peuvent, à cette occasion, évaluer ces capacités, mais aussi comprendre que l’environnement n’est pour rien dans l’affaire. Assimiler au moment propice ne veut pas dire pouvoir profiter ultérieurement de l’acquis, mais seulement qu’il est un temps pour acquérir, qu’ensuite cela n’est plus possible.

Revenons à notre petit homme, s’il n’a pas été privé des confrontations nécessaires, à 18 ans il sait qui il est.

C’est ici, et un peu avant, que l’E.N. intervient et casse la baraque. Tout particulièrement sur deux points fondamentaux : la perturbation des confrontations et le sélecteur unique.

Les confrontations

C’est leur multiplicité qui permet d’étalonner l’intelligence individuelle —  que nous visons en premier lorsque l’on parle de valeur sociétale —  qui permet à l’homme de s’adapter aux situations les plus différentes et les plus invraisemblables (cette intelligence individuelle que découvre, soudain, nos responsables politiques comme parade au terrorisme, alors qu’ils la dénigrent face aux difficultés économiques où ils n’ont de cesse de lui préférer la bêtise collective).

J’affirme ici :

  • Que l’E.N., en captant tous les jeunes de 10 à 18 ans dans un espace clos, aux règles uniques, perturbe gravement leurs possibilités de confrontation à la vraie vie, déséquilibre leurs facultés de se jauger, de se connaître eux-mêmes.
  • Que, pour les jeunes privés de cette diversité des confrontations, non seulement les conséquences du manque de confrontations variées sont définitives mais qu’elles génèrent une évaluation d’eux-mêmes falsifiée

Bien sûr, cela n’a pas d’incidence sur les petits hommes séduits par l’érudition que la compétition à ce sujet à l’école va motiver. Mais, ce sera l’anéantissement des autres, de ceux qui ont besoin d’un autre type de confrontation moins intellectuelle ou plus physique, plus pragmatique.

Le sélecteur unique

La variété des confrontations apprend à ceux qui ont la possibilité d’y accéder que l’intelligence peut être évaluée par diverses sources de sélection.

Ce point est essentiel. Pour se connaître, s’évaluer, il faut d’abord repérer le secteur dans lequel on est le plus à l’aise. Ce n’est pas en courant le cent mètres que le musicien découvrira son intelligence musicale.

Or, l’E.N. s’est scandaleusement appropriée la sélection sociale. C’est cette appropriation qui, de son point de vue, légitime l’obligation scolaire, actuellement ravageuse. C’est aussi cette appropriation qui fabrique l’intégralité de la pyramide sociale au mépris de l’intelligence pure. Pyramide construite actuellement sur l’érudition qui n’est qu’une apparence, mais est cependant le fond de commerce de l’E.N.

Conclusion

En  privant les petits français de leur droit à la confrontation variée par leur exposition obligatoire, jusqu’à 18 ans, à la seule confrontation scolaire, en érigeant l’érudition comme seul critère de sélection sociale, l’E.N. cultive la bêtise.

En effet, ceux qui sont piégés par son monopole éducatif en sortent trop tard pour être efficients à s’étalonner sur d’autres confrontations. C’est ainsi que ceux qui ont des aptitudes autres que l’érudition sont privés de leur temps d’adaptation opérationnel du fait de l’emprisonnement pratiqué par l’E.N.

Au terme du parcours, ces petits hommes qui n’ont pas pu étalonner leur intelligence de façon variée ne se connaissent pas, ils rejoignent ainsi involontairement la cohorte de ceux qui ne veulent pas se connaître, les sots dirait Socrate.

On le voit l’E.N. est bien une usine à former et entretenir une bêtise à laquelle nombre de ses victimes auraient pu échapper.

Tout cela ne serait peut-être pas si grave s’il ne s’avérait que ceux qui sont projetés vers la bêtise, alors qu’au fond d’eux-mêmes ils savent qu’il aurait pu en être autrement même s’ils ne savent pas exactement pourquoi ni comment, sont des proies faciles pour la haine.

Cette haine qui est la résultante d’une erreur de placement dans l’ordre social.

Plus que la loi libérale, dite de la jungle, j’affirme que le socialisme, sa démagogie et son bras armé l’E.N. sont les véritables vecteurs de la haine qui s’empare de notre société.

Ce n’est pas l’inégalité naturelle qui attise la haine, c’est l’inégalité artificielle résultant de l’interférence d’un tiers dans le classement sociétal de chacun de nous, même si ce tiers agit ou croit agir justement au nom de l’égalité.

Bien cordialement. H. Dumas

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La banque et le capital

Il y a en gros deux mille cinq cents ans, Socrate exposait son intelligence, sa philosophie, marquant à tout jamais le monde occidental.

Il se trouve que cet homme remarquable n’a jamais rien écrit. Tout aussi bien d’autres hommes remarquables de son époque, ou avant ou après, on dit des choses pareillement remarquables dont il ne nous reste rien.

Mais Xénophon et Platon ont raconté Socrate, ainsi sa pensée vit encore.

En réalité ces deux hommes ont capitalisé Socrate.

Ce qui nous importe donc, ce qui compte, ce qui a permis à l’humanité de progresser, ce n’est pas tant la pensée de Socrate que sa capitalisation par Xénophon et Platon.

L’intelligence actuelle de l’homme prend sa source dans la capitalisation par l’écrit des intelligences passées. Notre science n’est pas le fruit du génie des hommes ou d’un Dieu, mais tout simplement de l’accumulation, de la capitalisation par l’écrit, des progrès dont chacun ne fut en lui-même que modeste et éphémère.

Le livre — l’écrit — est le capital qui, fructifiant, a permis l’avènement de l’homme d’aujourd’hui, qui a peu de rapport avec celui de Neandertal.

Ce sont les bibliothèques, banques du capital intellectuel, qui sont le socle de notre monde.

La particularité d’internet, sa prodigieuse universalité, est de démultiplier à l’infini l’accès aux bibliothèques, l’accès au capital intellectuel.

L’économie fonctionne exactement de la même manière.

Sa force, sa potentialité de développement, n’est pas liée à tel homme ou telle idée mais au capital que ces hommes ou ces idées sont susceptibles de générer, qui servira de socle au prochain développement de l’économie.

Si l’on souhaite l’épanouissement de l’économie, si l’on est convaincu que son progrès profite à tous, par l’emploi, la richesse, ce ne sont pas les acteurs économiques qu’il faut protéger ou favoriser, c’est le capital.

Les opérateurs existent naturellement, ils naissent et disparaissent au fil du temps, le capital lui, socle de l’économie, se construit pas à pas, se perd plus vite qu’il ne se créer, alors qu’il est, sous toutes ses formes, la base essentielle de l’économie, celle sans qui rien n’est possible ou ne perdure.

La question n’est donc pas de favoriser les opérateurs, mais de favoriser le capital.

Trois dangers le menacent directement :

– Les hommes de l’Etat

– Ses propres serviteurs

– Ses phases de fragilité

Les hommes de l’Etat utilisent depuis toujours le capital dans le seul but de favoriser leur pouvoir, que ce soit en levant des armées ou en s’assurant par la redistribution la soumission des plus pauvres qui sont les plus nombreux. Ce faisant ils le détournent de son utilité, de sa mission de socle permettant le progrès de l’économie.

C’est ainsi qu’il est aisé de prédire les pires maux aux chinois, peuple qui a fait de tout temps la preuve de par le monde de sa capacité à produire des richesses, qui le fait aujourd’hui de façon remarquable, mais dont le capital issu de son labeur est entre les mains de l’Etat, qui ne peut que le perdre.

Ses propres serviteurs utilisent le capital qu’ils savent créer grâce à la concurrence pour, devenant riches, s’en protéger par le monopole. Le monopole tend à limiter les compétitions nécessaires à la création de l’économie au profit de celui qui, par la contrainte, s’approprie exclusivement un flux de richesse. L’exemple le plus frappant est la grande distribution en France qui, du fait de l’insondable sottise de M. Royer, s’est vue octroyer un monopole d’implantation, qui perdure et dénature complètement l’économie de la distribution.

Les phases de fragilité du capital sont larvaires. Entre deux états existentiels, en phase d’échange ou de recherche, le capital se conserve à l’état de monnaie. Celui qui affaiblit cette monnaie, volontairement ou involontairement, détruit l’avenir du capital.

Dans cette phase de fragilité, à l’état de monnaie, le capital parait malheureusement particulièrement disponible, facile à capter, à voler ou à falsifier. Ceux qui prennent cette responsabilité devraient être sévèrement condamnés. Il serait bon qu’ils perdent leur nationalité dans un Etat qui souhaiterait favoriser son économie (enfin, je dis ça, façon de parler, je ne vise personne, enfin si….mais…bon.).

Il existe une solution pour protéger le capital source vitale de l’économie.

Deux conditions sont à remplir :

– Trouver une tierce personne

–  Répartir le risque

Trouver une tierce personne, digne de confiance, gardienne du capital, est fondamental. Nous avons vu que les hommes de l’Etat ne le respectent pas et que ses propres serviteurs tendent à le pervertir au service de leurs seuls intérêts monopolistiques. Cette personne est le banquier évidemment. Il est le personnage clef de l’économie. Sa dévalorisation actuelle, dans laquelle il porte lui-même la plus grande part de responsabilité, est catastrophique. La réhabilitation de la banque et du banquier est fondamentale, si l’on veut que l’économie prospère.

Répartir le risque est la deuxième urgence. Peu d’auteurs se sont penchés sur la stupéfiante richesse des Etats-Unis de la fin du 19ème siècle à la moitié du 20ème, tout particulièrement sur la place essentielle des banques de villes ou de villages dans cet évènement, puis sur le tarissement de cette richesse dans le même temps que ces banques disparaissaient.

Le banquier de proximité, sous réserve que sa faculté de prêter soit limitée au capital déposé chez lui, moins ses créances douteuses, est la tierce personne nécessaire à la constitution et à la pérennité du capital.

Pour résumer ma pensée, j’affirme que le capital est le socle matriciel et vital de l’économie. Toute atteinte portée au capital est suicidaire. Sa conservation et sa prospérité sont une activité qui doit être confiée à des personnes indépendantes, intègres, encadrées, multipliées au plus près des opérateurs économiques : ce ne peut être que les banquiers.

Pour relancer l’économie de ce pays, il suffit de libérer le secteur bancaire, de favoriser l’implantation de banques dans toutes les villes de France et de défiscaliser le capital, sous toutes ses formes.

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Le traquenard fiscal de Valérie (Vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement H. Dumas et E. Bolling

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2017 – L’amnistie pour les contrôles fiscaux

Après le terrible aveux du Ministre des Finances sur le fait qu’au minimum 50% et plus probablement 70% des contrôles fiscaux ne seront pas encaissés, soit parce qu’ils étaient abusifs et illégaux, soit parce que le contribuable concerné aura été si ruiné que le fisc ne récupérera pas sa créance, force est de constater que cette situation est inadmissible.

Je pense que la France ne peut pas se payer le luxe de cette orgie de boucs-émissaires, massacrés uniquement pour détourner l’attention du grand public de la gabegie des finances de l’Etat, pour tenter, de la part des hommes de l’Etat, de reporter sur d’autres leurs responsabilités dans la faillite de la France.

Les dégâts humains, individuels et collectifs, de ce génocide économique  doivent cesser. Seule une attitude forte, des résolutions transparentes et justes permettront d’une part de rendre le plus possible justice aux victimes, d’autre part que cela ne puisse plus arriver.

Une seule solution : L’amnistie fiscale à l’occasion des prochaines élections présidentielles pour les contrôlés fiscaux, une refonte totale du système des contrôles fiscaux. 

J’adresse la lettre suivante aux candidats connus à ce jour : M. Hollande, Mme Le Pen, M. Sarkosy, M. Fillon, M. Le Maire et M. Juppé.

Lettre candidat 1

Lettre canddat 2

Bien cordialement. H. Dumas

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Interview de Patrick De Casanove – Président du Cerce Frédéric Bastiat (vidéo)

Bonjour,

Nous avons été reçu au Cercle Frédéric Bastiat à Dax, Patrick De Casanove son Président a bien voulu nous parler du Cercle évidemment, mais aussi, plus généralement, des médecins dans notre société, au titre de son activité de médecin généraliste.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Génocide économique

Le drame des dictatures est qu’inévitablement le dictateur finit par massacrer sa propre population. C’est même à cela qu’on les reconnait.

La dictature des hommes de l’Etat français en est là.

Les 21 milliards de sur-impôt prélevés par Bercy sur le monde économique sont l’équivalant de milliers de bombardements. Un carnage.

Bercy lui-même considère que seuls 12 milliards de cette somme seront réellement encaissés. Bercy est optimiste, ce n’est sans doute que 6 ou 7 milliards qui seront peut-être encaissés.

Non pas, comme le prétend Bercy, parce que les entrepreneurs auraient des conseillers avisés et malins, mais tout simplement parce que le redressement fiscal met — 90 fois sur 100 — l’entrepreneur en faillite et que sa ruine ne permet pas au fisc de percevoir son redressement. Les redressements annulés devant le tribunal administratif sont une infime minorité.

Ces chiffres propagandistes annoncés par Bercy veulent dire quoi ?

Tout simplement qu’environ 15 milliards sont réclamés indûment. Que les personnes ou sociétés concernées par ces sommes sont innocentes ou fragiles.

Que dirait-on d’une police qui incarcérerait 70% d’innocents ou fragiles ? N’est-ce pas là une dictature ?

Il faut avoir présent à l’esprit la zone de non droit qu’est la justice fiscale pour bien comprendre le drame qui s’abat sur ces 70% d’innocents fiscaux, de fragiles  économiques, répertoriés, reconnus, à qui il ne sera jamais rendu justice.

Ils ont reçu en 2015 une notification de redressement.

Rappelons les conditions illégales, contraire à la constitution, de cette notification placée sous le défunt régime des lettres de cachet.

Contrairement aux poursuites judicaires démocratiques — où nulle condamnation ne peut être prononcée autrement que devant un juge, en audience publique, et certainement pas directement par les forces de police — ici l’enquêteur émet la sanction.

C’est le contrôleur fiscal qui édite lui-même la notification ou condamnation.

Dès sa réception, la notification est exigible. Commence alors la valse inutile des recours.

D’abord l’esclave fiscal devra demander grâce à son maître.

Cette démarche appelée recours préalable est obligatoire. Elle consiste à développer auprès de la hiérarchie du contrôleur les arguments qui pourraient permettre de contester le redressement. Pas question de les évoquer directement devant un tribunal.

Il ne manquerait plus que ça, que l’on puisse avoir la trace de la folie totale de certains redressements. D’ailleurs vous remarquerez que les statistiques se taisent sur le différentiel entre les redressements édités et les remises après recours préalable.

Puis viendra la désespérante course judicaire devant les tribunaux administratifs. Elle sera longue, entre cinq et dix ans. Couteuse et inutile. Elle est perdue d’avance, ces tribunaux n’ont ni la compétence ni la volonté de rendre la justice en matière fiscale. Quelques fois, sur la forme, certains gagneront. Un peu comme ceux à qui le PV routier a été enlevé parce que la révision du radar n’avait pas été faite. Peanuts quoi.

Entre temps l’entrepreneur sera mort

Dès le début il aura dû fournir des garanties. Il est probable qu’il ne pourra pas le faire car, dans la plupart des cas, les entrepreneurs français, déjà surtaxés, n’ont pas de trésorerie fournie.

Donc, vont s’abattre sur lui, saisies conservatoires, hypothèques et garanties prises en tout genre par le fisc.

Foin de la présomption d’innocence, ces mesures vont convaincre son entourage professionnel et personnel qu’il est un fraudeur fiscal.

La plupart du temps, il va perdre ses clients, son banquier, sa femme et ses enfants. Il est socialement mort. Sans doute pas loin de l’être physiquement.

Alors, je pose les questions essentielles

Comment des élus peuvent-ils se vanter d’un tel massacre d’innocents ? Comment la presse peut-elle le relayer fièrement ?

Comment une population peut-elle adhérer majoritairement à ce massacre ?

Jusqu’où ira la progression de ce pillage d’Etat que sont 75% des contrôles fiscaux, au service d’un Etat obèse et prodigue que rien ne semble pouvoir arrêter ?

Ces 75% d’innocents représentent 450.000 personnes par an, quand se regrouperont-elles pour faire entendre leur voix, faire connaître leur calvaire ?

Les bourreaux paieront-ils un jour ? Devrons-nous supporter, pour toujours, leur propagande et leur béate satisfaction, pendant qu’ils fournissent eux-mêmes les chiffres de leur forfaiture, le différentiel entre la casse et un semblant de réalité ?

Je n’ai pas les réponses, elles sont entre les mains des français et des françaises.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le capital (précisions)

Les retours, rapides et dignes d’intérêt, qui ont fait suite à mon billet précédent me font comprendre que je ne me suis pas expliqué suffisamment clairement.

Plus précisément, parmi les êtres vivants l’homme est le seul capable d’accumulation de grande envergure matériellement et intellectuellement. C’est son atout.

Cette faculté tient au fait qu’il a appris à transmettre.

Intellectuellement l’outil est la connaissance. Elle s’appuie sur le livre — sous toutes ses formes — qui est à la fois le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les bibliothécaires classent les livres, ce classement n’a aucune conséquence sur la connaissance. Les livres, tous les livres, sont le cumul intellectuel de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, l’homme vivrait quand même, mais différemment, plus près de ses vaches ou des bêtes sauvages de son environnement.

Il n’a pas manqué — et il ne manquera pas —  d’esprits totalitaires qui pour imposer leur vue brûlent les livres, tentent de faire table rase de la connaissance.

Ce sont les diversifications de la possession des livres qui assurent leur transmission à tous à travers le temps grâce aux bibliothèques publiques, mais aussi privées. Il n’existe pas de livres lus et de livres non lus, tous les livres participent à la constitution du cumul intellectuel de l’humanité.

Matériellement l’outil est l’économie. Elle s’appuie sur le capital — sous toutes ses formes — qui, lui aussi, est à la fois  le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les comptables classent le capital, ce classement n’a aucune conséquence sur l’économie. Le capital, sous toutes ses formes, est la richesse économique de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, mais là aussi elle rejoindrait le monde animal primaire.

Comme pour les livres, cycliquement les sociétés s’acharnent à détruire leur capital, elles disparaissent alors.

Et, comme pour les livres c’est la diversification des formes de possession du capital qui en permet la transmission. Il n’existe pas de capital dormant ou actif. Sous toutes ses formes le capital participe à la constitution du cumul matériel de l’humanité.

Me suis-je bien fait comprendre ?

Qu’il appartienne à quelques’uns, à tous, le capital est aussi indispensable à l’économie que le livre à la connaissance.

Ceux qui ne rêvent que de le brûler ou de l’émietter sont du niveau de ceux qui font des autodafés, de sombres cons.

Ceux qui le cultivent peuvent être certes des cupides, mais aussi de doux rêveurs qui le perdent ou des esthètes qui le respectent. Peu importe, ils apportent à tous.

Choisissez votre camp, il y a urgence. Bien cordialement. H. Dumas

 

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Le capital : ces fous qui le haïssent

Lorsque, autour de moi, j’entends parler du capital, la plupart du temps les bras m’en tombent tant ce qui est dit me catastrophe.

Pour clarifier le débat posons la question : le capital, c’est quoi ?

La réponse est simple : c’est le total des possessions, c’est ce qui établit les hiérarchies dans le monde vivant.

Les structures vivantes qui accumulent du capital sont reconnues plus performantes que celles qui n’en accumulent pas, elles sont aussi plus pérennes.

Ainsi, l’abeille ou la fourmi sont plus “civilisées” que la cigale imprévoyante, leurs sociétés sont considérées comme très avancées dans le monde animal.

L’homme fait la différence sur la planète non par quelque impulsion divine, mais parce qu’il a su accéder au capital dans des registres très étendus et de façon constante.

C’est ainsi qu’il a acquis un capital économique évidemment, mais aussi intellectuel, culturel, affectif, moral, philosophique, ce qui lui a permis de distancer à ce jour tous les autres êtres vivants. Rien de plus cependant.

Ce vaste et diversifié capital est la résultante d’actions personnelles ou collectives, mais il n’est la propriété de personne. Il fluctue au rythme des capacités de chaque homme ou de chaque groupe, indépendamment de leur volonté, uniquement en liaison avec les actions qui le favorisent ou celles qui le défavorisent.

Qu’il soit économique ou intellectuel, le capital est un marqueur impartial des comportements de chacun ou de tous.

Ceci posé, il faut reconnaitre qu’il est très convoité. Son apparence est si trompeuse que ce ne sont que quiproquos autour de lui.

Au niveau individuel

Certains de ceux qui le possèdent et tout ceux qui ne le possèdent pas croient dur comme fer qu’il est leur propriété ou celle de x ou de y. Très peu ont conscience qu’il n’est qu’un marqueur, que faute de le dupliquer celui qui en a la garde le perd. Que donc sa possession est une astreinte à son service, tous les jours, sans exception.

Ainsi, celui qui le vole est toujours déçu, il le perd irrémédiablement et très rapidement.

Au niveau collectif

C’est pire, le groupe qui en bénéficie a toujours beaucoup de mal à comprendre comment et pourquoi il le détient, donc à le conserver.

Cela tient au fait que le capital, possession du groupe, prend tout un tas de formes qui se concurrencent et se croient toutes essentielles à son développement.

Mais le capital, sous toutes ses formes, s’en fout. Que les conditions de sa croissance disparaissent, il part, tout simplement. Il abandonne le groupe qui reste occupé le plus souvent à se déchirer benoîtement sur le responsable de son départ, de sa disparition.

Aujourd’hui

Bien que j’aie le plus grand respect pour toutes les formes de capital, qui d’ailleurs plus ou moins sont en synergies, je suis de caractère plus attentif au capital matériel, tout en respectant le capital intellectuel, artistique ou moral.

Il y a lieu de se faire du souci

Le capital matériel est quelques fois défini, d’autres fois il est en attente de définition, il se présente alors sous la forme de la monnaie.

Les évolutions et transformations successives du capital s’appellent l’économie. L’économie a besoin de la monnaie.

Tout particulièrement du fait de la division moderne du travail qui augmente la durée de l’instabilité du capital entre deux formes finies, où pendant cette instabilité il ne peut qu’être monnaie.

Un grave danger menace le capital, parmi tant d’autres, c’est sa disparition pendant le temps instable où il vit sous forme de monnaie. C’est pourquoi la monnaie a, de tout temps, fait l’objet de surveillances les plus strictes possibles.

Pourtant, aujourd’hui, des apprentis sorciers qui n’ont pas compris la réalité du capital matériel, de son impérieuse nécessité, fabriquent à tour de bras de la fausse monnaie.

Ce faisant, ils détruisent le capital à l’occasion de son passage, instable mais obligatoire, par l’étape monnaie.

Cette destruction se répercute sur la globalité du capital. Comme ils le font à l’échelle mondiale, les conséquences seront mondiales.

Demain, le capital va fuir une grande partie de l’humanité, les conséquences sont incalculables, elles seront terribles. Privées de capital des sociétés iront de régression en régression, jusqu’à une disparition totale probable, au profit de celles qui auront construit et respecté leur capital.

Demain ce n’est pas une façon de dire, c’est vraiment demain pour ce que l’on appelle le monde occidental.

Bien cordialement.

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Le combat d’un homme ou la “Sécu” un genou à terre (vidéo)

A l’issue d’un engagement citoyen de cinquante ans, Claude Reichman, droit dans ses bottes depuis le départ, est sur le point de voir son objectif atteint.

Sa lutte contre le monstre bureaucratique le plus gigantesque, le plus perfide, le plus secret, le plus démagogique; le plus inique de la France : la Sécurité Sociale, est en passe de tourner à son avantage, c’est à dire à l’avantage de tous les français.

Nous avons recueilli son sentiment

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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En toute transparence

La procédure que j’ai engagée contre un Rapporteur Public en particulier, mais qui vise en réalité tous les Rapporteurs Publics et tous les Tribunaux Administratif, est appelée devant la 4ème Chambre Correctionnelle du TGI de Bordeaux à l’audience du 3 Mars 2015 à 14H.

Je vous rappelle que l’audience est publique.

Ce jour, j’ai reçu les conclusions en défense du Rapporteur Public : A lire ici 

Je les respecte, mais je ne les trouve pas convaincantes, loin s’en faut.

Elles étaient accompagnées d’une pièce de 90 pages (à lire ici), dont la présence en cette instance est incongrue et démontre la fébrilité des Services Fiscaux et de leurs affidés les Tribunaux Administratif. C’est un cri du cœur : “A moi la légion… “.

De mon côté j’ai répondu en préparant des conclusions d’audience : A lire ici

Faites-vous votre idée et n’hésitez pas à donner votre opinion.

Bien cordialement. H. Dumas

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Mensonge et vérité (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La vanité, le seul moteur du communisme

Les communistes, et leur ersatz civilisé les socialistes, veulent faire croire que leur objectif serait le bonheur des hommes.

Outre que jusqu’à présent ils ont lamentablement échoué à ce sujet, que bien pire ils ont été particulièrement mortifères — ou à minima ruineux — pour l’humanité à chaque tentative en grandeur nature, j’entends de plus démontrer que leurs échecs sont liés à la nature même de leur pensée, au fait que son moteur est la vanité, uniquement la vanité.

Je m’appuierai sur le livre de Gérard Mordillat, “La brigade du rire”, aux éditions Albin Michel. Je prétends que cet ouvrage est le pendant, côté communiste, de “La grève” le livre culte libéral d’Ayn Rand.

Dans “La grève” des humains de bonne volonté se contentent de fuir la corruption et la lâcheté, ils s’assument ailleurs. Dans “La brigade du rire” des humains en perdition personnelle en imputent la faute aux autres, qu’ils n’hésitent pas à tenter de détruire en y trouvant une joie morbide.

Les deux ouvrages sont des romans particulièrement bien écrits, où les personnages sont criants de vérité et les auteurs totalement engagés.

Le livre de Ayn Rand est plus lourd, plus dense, mais ce n’est pas gênant pour qui s’attache à la seule sincérité scripturale des deux philosophies en présence : le libéralisme et le collectivisme ou encore le capitalisme et le communisme.

L’égalité

C’est la tarte à la crème du communisme.

Les personnages de Mordillat sont conscients qu’être ne suffit pas, qu’il faut aussi exister, que cela demande un minimum de possessions, intellectuelles et matérielles. Jusque là pas de problème.

Ces possessions, pour eux, doivent être fournies par la société et non acquises par l’individu. Là est le problème, d’autant qu’à ce sujet ils prônent la coercition.

C’est la grande différence avec les personnages de Ayn Rand qui eux sont responsables personnellement de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils décident et des résultats obtenus.

Le sujet est récurrent, insoluble, mais quand même…

Qu’est l’homme à sa naissance ? Est-il autre chose que tous les êtres vivants qui naissent le même jour que lui ? A partir de ce jour est-il un homme quelle que soit sa trajectoire personnelle ? Son environnement dicte-t-il définitivement son destin ?

Cela ne me parait pas la réalité.

Je ne crois pas que le fourbe puisse exiger de la vie autant que le sincère, l’assassin autant que le médecin, le voleur autant que l’intègre. Non, je crois que l’homme se construit lui-même, qu’il est le seul responsable de son humanité. Je ne crois pas que cela soit plus facile pour certains que pour d’autres, je crois que c’est très difficile pour tout le monde.

Prétendre se substituer à ce labeur personnel, prétendre en assumer la charge pour les autres, me parait le comble de la vanité.

L’économie

Les deux ouvrages, finalement, finissent par définir l’homme par rapport à sa posture face à l’économie.

Mais, l’économie ne dépend pas de l’homme, elle est le fruit du capital, la conséquence positive ou négative de l’utilisation du capital. Quelle que soit l’échelle à ce sujet, à partir du niveau du compte de la ménagère jusqu’à à celui de la multinationale.

L’homme est un spectateur-acteur de l’économie, il ne détient pas le capital personnellement, il n’en n’est que le mandataire à son échelle. Le capital le précède et lui survit.

Le capital est impersonnel, il est universel. Il appartient au monde vivant.

Donc la vraie question est : qui doit être le mandataire du capital ? Des particuliers ou l’Etat, des individus ou le groupe.

Les libéraux sont clairs à ce sujet, les excès potentiels des détenteurs privés du capital ne leur occultent pas l’énergie que ceux-ci mettent à le faire fructifier, seul objectif à atteindre, nécessaire pour tous.

Les communistes évacuent le problème en prônant la suppression du capital, ce qui est totalement absurde. Mais ils butent sur le fait que le capital entre les mains de l’Etat est systématiquement détourné de son but exclusif : l’économie, donc le profit.

Là encore ils font preuve d’une vanité mal venue et dévastatrice.

Les exclus

Les communistes n’ont de considération que pour les exclus de l’économie, quand hélas il y a bien d’autres possibilités d’exclusions pour le tas de cellules que nous sommes, qui arrive un jour sur terre et va tenter de devenir un homme.

C’est ce qui explique que le livre de Gérard Mordillat est moins dense que celui de Yan Rand. Lui se cantonne, en bon communiste, à l’aspect économique de la vie en société. Elle va beaucoup plus loin et évoque davantage la globalité de l’homme social.

Pour les communistes, pas d’exclu économique, donc pas de compassion, le héros de Mordillat déclare ” La charité abroge l’égalité”. L’Etat communiste égalitariste n’est pas charitable.

Pour Rand la charité est un élément essentiel de la vie en société.

La posture des communistes à ce sujet est un acte suprême de vanité.

La vie et la mort

Les personnages de Rand fuient. Ils n’approuvent pas la pensée globale qu’ils voient s’installer, la croyance qui gouverne le groupe, ils se retirent ailleurs.

Le personnage principal de Mordillat souhaite tuer ceux qu’il considère comme des obstacles à son accès à une vie matérielle meilleure : ” l’homme qui tue sait qui il est, pourquoi il agit, pourquoi ses paroles portent le poids de la vie, entame le mur de la nuit qui nous entoure.” Un peu plus tôt dans le livre il avait déclaré : “Il n’y a qu’en tuant un autre homme qu’on peut se dire vraiment un homme”.

N’est-ce pas le comble absolu de la vanité ?

C’est toute la différence entre les communistes et les libéraux. Les premiers sont mus par la vanité, les seconds par l’humilité.

Je me sens bien en tant que libéral, même si tous les jours je suis torturé par un Etat communiste à travers son bras armé Bercy, même si j’accepte l’hypothèse qu’il finira par me tuer. Je me préfère dans ma peau libérale que dans celle des communistes.

Bien cordialement. H. Dumas

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La réalité du contrôle fiscal avec Francis Le Poizat – Contrôleur fiscal repenti (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Transparence et tolérance

Ces deux mots sont indissociables.

La transparence

Aujourd’hui elle est totale pour chacun de nous, qu’elle soit voulue ou subie. Que ce soit Facebook qui nous expose avec notre consentement ou que ce soit l’Etat qui nous espionne, nous fouille, sans notre consentement, nous n’avons plus une once d’intimité.

Les commerçants nous fichent, les opérateurs nous listent, les banquiers nous dénoncent, il ne nous reste aucun jardin secret. Nous sommes nus, complètement nus.

Peut-on vivre dans ces conditions, alors que notre personnalité, sa réalité cognitive et affective, est intégralement visible et observée sous toutes les coutures ?

La tolérance

Illimitée, elle devrait permettre d’accepter tout de l’autre et de nous-même, y compris ce qui nous parait le pire. Elle est beaucoup plus facile à exiger des autres qu’à mettre en œuvre pour soi-même.

Elle pourrait peut-être permettre de vivre en toute transparence.

Car c’est bien là qu’est le problème

En imaginant que la transparence soit supportable, elle ne peut se vivre que liée à une tolérance totale, absolue, seule susceptible de permettre d’être transparent sans être dans le même temps jugé et condamné.

Nous en sommes loin.

Le paradoxe constant est que ce sont les sociétés les moins tolérantes qui demandent le plus de transparence. Alors qu’au contraire les sociétés tolérantes laissent libre cours à l’intimité, à la vie privée qui est le contraire de la transparence.

Par exemple,

Les tribunaux sont très attachés à protéger la vie privée des contrôleurs fiscaux qui eux ont pour mission, perquisitions incluses, de percer la notre à jour dans son intégralité.

Notre Etat, si secret sur ses comptes et ses actions, exige de nous la plus grande transparence sur nos comptes et nos actions.

C’est là où le bât blesse.

La chose pourrait presque être quantifiée, faire l’objet d’un théorème, tant tolérance et transparence sont étroitement et inversement liées.

Le dosage de la transparence est quantifiable à l’aune du taux de tolérance qui l’induit.

C’est ainsi que la transparence de Facebook correspond à une crispation sociale globale de la tolérance individuelle, qui trouve à s’exprimer dans des commentaires ou des groupes totalement contraires et intolérants entre eux.

La tolérance s’accommode du secret des autres, le respecte, pas l’intolérance qui veut connaître, savoir et juger.

Touts ces secrets personnels disparus, d’alcôve, bancaires, de recettes, de santé, de dons, de culte, de vote, n’étaient pas compatibles avec l’Etat inquisiteur et bureaucratique dans lequel nous vivons, qui veut et doit tout savoir de nous pour prospérer sur notre dos.

Un Etat tolérant et minimaliste se moque des secrets de ses concitoyens, il les veut libres donc il respecte leurs secrets.

Une société tolérante ne cherche pas à savoir ce que disent, pensent ou font les membres de cette société.

Et pourtant,

et c’est l’énigme, ceux qui acceptent de se mettre à nu ont l’impression de disposer d’une grande tolérance pour pouvoir le faire.

Ils n’ont pas conscience que leur exposition est permise par l’avènement de l’intolérance, quelle en est le marqueur le plus remarquable.

Vous l’aurez compris, la transparence me terrorise, je suis convaincu qu’aucune société libérale ne peut la souhaiter.

Il me semble qu’elle pose en préalable la défiance : soyez transparent ou nous n’avons pas confiance en vous me parait la règle du jeu.

Or, comment vivre ensemble si l’on n’a pas confiance les uns en les autres.

Alors oui, je suis pour le secret bancaire, le secret médical, le secret fiscal, le secret judiciaire, et même le secret politique, car je ne crois pas que derrière chaque secret il y a un doute, une mauvaise action, un escroc.

Non, derrière chaque secret il y a simplement un homme, que la tolérance doit nous permettre d’accepter tel qu’il est.

Je suis effectivement terrorisé par la transparence, y compris celle que je pratique. Elle m’est imposée par un Etat totalitaire que je réfute de toutes mes forces, que je souhaite voir disparaître pour être remplacé par un Etat minimal, libéral, où chacun sera libre d’être lui, dans la plus parfaite discrétion de sa vie privée.

Ce n’est pas demain la veille.

C’est plutôt l’intolérance qui s’impose et, ne l’oublions pas, le stade ultime de l’intolérance : c’est la guerre.

Bien cordialement. H. Dumas

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