Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Le capital (précisions)

Les retours, rapides et dignes d’intérêt, qui ont fait suite à mon billet précédent me font comprendre que je ne me suis pas expliqué suffisamment clairement.

Plus précisément, parmi les êtres vivants l’homme est le seul capable d’accumulation de grande envergure matériellement et intellectuellement. C’est son atout.

Cette faculté tient au fait qu’il a appris à transmettre.

Intellectuellement l’outil est la connaissance. Elle s’appuie sur le livre — sous toutes ses formes — qui est à la fois le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les bibliothécaires classent les livres, ce classement n’a aucune conséquence sur la connaissance. Les livres, tous les livres, sont le cumul intellectuel de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, l’homme vivrait quand même, mais différemment, plus près de ses vaches ou des bêtes sauvages de son environnement.

Il n’a pas manqué — et il ne manquera pas —  d’esprits totalitaires qui pour imposer leur vue brûlent les livres, tentent de faire table rase de la connaissance.

Ce sont les diversifications de la possession des livres qui assurent leur transmission à tous à travers le temps grâce aux bibliothèques publiques, mais aussi privées. Il n’existe pas de livres lus et de livres non lus, tous les livres participent à la constitution du cumul intellectuel de l’humanité.

Matériellement l’outil est l’économie. Elle s’appuie sur le capital — sous toutes ses formes — qui, lui aussi, est à la fois  le marqueur de ce qui est acquis et le point d’appui pour ce qui va l’être.

Les comptables classent le capital, ce classement n’a aucune conséquence sur l’économie. Le capital, sous toutes ses formes, est la richesse économique de l’humanité. Elle pourrait s’en passer, mais là aussi elle rejoindrait le monde animal primaire.

Comme pour les livres, cycliquement les sociétés s’acharnent à détruire leur capital, elles disparaissent alors.

Et, comme pour les livres c’est la diversification des formes de possession du capital qui en permet la transmission. Il n’existe pas de capital dormant ou actif. Sous toutes ses formes le capital participe à la constitution du cumul matériel de l’humanité.

Me suis-je bien fait comprendre ?

Qu’il appartienne à quelques’uns, à tous, le capital est aussi indispensable à l’économie que le livre à la connaissance.

Ceux qui ne rêvent que de le brûler ou de l’émietter sont du niveau de ceux qui font des autodafés, de sombres cons.

Ceux qui le cultivent peuvent être certes des cupides, mais aussi de doux rêveurs qui le perdent ou des esthètes qui le respectent. Peu importe, ils apportent à tous.

Choisissez votre camp, il y a urgence. Bien cordialement. H. Dumas

 

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Le capital : ces fous qui le haïssent

Lorsque, autour de moi, j’entends parler du capital, la plupart du temps les bras m’en tombent tant ce qui est dit me catastrophe.

Pour clarifier le débat posons la question : le capital, c’est quoi ?

La réponse est simple : c’est le total des possessions, c’est ce qui établit les hiérarchies dans le monde vivant.

Les structures vivantes qui accumulent du capital sont reconnues plus performantes que celles qui n’en accumulent pas, elles sont aussi plus pérennes.

Ainsi, l’abeille ou la fourmi sont plus “civilisées” que la cigale imprévoyante, leurs sociétés sont considérées comme très avancées dans le monde animal.

L’homme fait la différence sur la planète non par quelque impulsion divine, mais parce qu’il a su accéder au capital dans des registres très étendus et de façon constante.

C’est ainsi qu’il a acquis un capital économique évidemment, mais aussi intellectuel, culturel, affectif, moral, philosophique, ce qui lui a permis de distancer à ce jour tous les autres êtres vivants. Rien de plus cependant.

Ce vaste et diversifié capital est la résultante d’actions personnelles ou collectives, mais il n’est la propriété de personne. Il fluctue au rythme des capacités de chaque homme ou de chaque groupe, indépendamment de leur volonté, uniquement en liaison avec les actions qui le favorisent ou celles qui le défavorisent.

Qu’il soit économique ou intellectuel, le capital est un marqueur impartial des comportements de chacun ou de tous.

Ceci posé, il faut reconnaitre qu’il est très convoité. Son apparence est si trompeuse que ce ne sont que quiproquos autour de lui.

Au niveau individuel

Certains de ceux qui le possèdent et tout ceux qui ne le possèdent pas croient dur comme fer qu’il est leur propriété ou celle de x ou de y. Très peu ont conscience qu’il n’est qu’un marqueur, que faute de le dupliquer celui qui en a la garde le perd. Que donc sa possession est une astreinte à son service, tous les jours, sans exception.

Ainsi, celui qui le vole est toujours déçu, il le perd irrémédiablement et très rapidement.

Au niveau collectif

C’est pire, le groupe qui en bénéficie a toujours beaucoup de mal à comprendre comment et pourquoi il le détient, donc à le conserver.

Cela tient au fait que le capital, possession du groupe, prend tout un tas de formes qui se concurrencent et se croient toutes essentielles à son développement.

Mais le capital, sous toutes ses formes, s’en fout. Que les conditions de sa croissance disparaissent, il part, tout simplement. Il abandonne le groupe qui reste occupé le plus souvent à se déchirer benoîtement sur le responsable de son départ, de sa disparition.

Aujourd’hui

Bien que j’aie le plus grand respect pour toutes les formes de capital, qui d’ailleurs plus ou moins sont en synergies, je suis de caractère plus attentif au capital matériel, tout en respectant le capital intellectuel, artistique ou moral.

Il y a lieu de se faire du souci

Le capital matériel est quelques fois défini, d’autres fois il est en attente de définition, il se présente alors sous la forme de la monnaie.

Les évolutions et transformations successives du capital s’appellent l’économie. L’économie a besoin de la monnaie.

Tout particulièrement du fait de la division moderne du travail qui augmente la durée de l’instabilité du capital entre deux formes finies, où pendant cette instabilité il ne peut qu’être monnaie.

Un grave danger menace le capital, parmi tant d’autres, c’est sa disparition pendant le temps instable où il vit sous forme de monnaie. C’est pourquoi la monnaie a, de tout temps, fait l’objet de surveillances les plus strictes possibles.

Pourtant, aujourd’hui, des apprentis sorciers qui n’ont pas compris la réalité du capital matériel, de son impérieuse nécessité, fabriquent à tour de bras de la fausse monnaie.

Ce faisant, ils détruisent le capital à l’occasion de son passage, instable mais obligatoire, par l’étape monnaie.

Cette destruction se répercute sur la globalité du capital. Comme ils le font à l’échelle mondiale, les conséquences seront mondiales.

Demain, le capital va fuir une grande partie de l’humanité, les conséquences sont incalculables, elles seront terribles. Privées de capital des sociétés iront de régression en régression, jusqu’à une disparition totale probable, au profit de celles qui auront construit et respecté leur capital.

Demain ce n’est pas une façon de dire, c’est vraiment demain pour ce que l’on appelle le monde occidental.

Bien cordialement.

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Le combat d’un homme ou la “Sécu” un genou à terre (vidéo)

A l’issue d’un engagement citoyen de cinquante ans, Claude Reichman, droit dans ses bottes depuis le départ, est sur le point de voir son objectif atteint.

Sa lutte contre le monstre bureaucratique le plus gigantesque, le plus perfide, le plus secret, le plus démagogique; le plus inique de la France : la Sécurité Sociale, est en passe de tourner à son avantage, c’est à dire à l’avantage de tous les français.

Nous avons recueilli son sentiment

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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En toute transparence

La procédure que j’ai engagée contre un Rapporteur Public en particulier, mais qui vise en réalité tous les Rapporteurs Publics et tous les Tribunaux Administratif, est appelée devant la 4ème Chambre Correctionnelle du TGI de Bordeaux à l’audience du 3 Mars 2015 à 14H.

Je vous rappelle que l’audience est publique.

Ce jour, j’ai reçu les conclusions en défense du Rapporteur Public : A lire ici 

Je les respecte, mais je ne les trouve pas convaincantes, loin s’en faut.

Elles étaient accompagnées d’une pièce de 90 pages (à lire ici), dont la présence en cette instance est incongrue et démontre la fébrilité des Services Fiscaux et de leurs affidés les Tribunaux Administratif. C’est un cri du cœur : “A moi la légion… “.

De mon côté j’ai répondu en préparant des conclusions d’audience : A lire ici

Faites-vous votre idée et n’hésitez pas à donner votre opinion.

Bien cordialement. H. Dumas

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Mensonge et vérité (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La vanité, le seul moteur du communisme

Les communistes, et leur ersatz civilisé les socialistes, veulent faire croire que leur objectif serait le bonheur des hommes.

Outre que jusqu’à présent ils ont lamentablement échoué à ce sujet, que bien pire ils ont été particulièrement mortifères — ou à minima ruineux — pour l’humanité à chaque tentative en grandeur nature, j’entends de plus démontrer que leurs échecs sont liés à la nature même de leur pensée, au fait que son moteur est la vanité, uniquement la vanité.

Je m’appuierai sur le livre de Gérard Mordillat, “La brigade du rire”, aux éditions Albin Michel. Je prétends que cet ouvrage est le pendant, côté communiste, de “La grève” le livre culte libéral d’Ayn Rand.

Dans “La grève” des humains de bonne volonté se contentent de fuir la corruption et la lâcheté, ils s’assument ailleurs. Dans “La brigade du rire” des humains en perdition personnelle en imputent la faute aux autres, qu’ils n’hésitent pas à tenter de détruire en y trouvant une joie morbide.

Les deux ouvrages sont des romans particulièrement bien écrits, où les personnages sont criants de vérité et les auteurs totalement engagés.

Le livre de Ayn Rand est plus lourd, plus dense, mais ce n’est pas gênant pour qui s’attache à la seule sincérité scripturale des deux philosophies en présence : le libéralisme et le collectivisme ou encore le capitalisme et le communisme.

L’égalité

C’est la tarte à la crème du communisme.

Les personnages de Mordillat sont conscients qu’être ne suffit pas, qu’il faut aussi exister, que cela demande un minimum de possessions, intellectuelles et matérielles. Jusque là pas de problème.

Ces possessions, pour eux, doivent être fournies par la société et non acquises par l’individu. Là est le problème, d’autant qu’à ce sujet ils prônent la coercition.

C’est la grande différence avec les personnages de Ayn Rand qui eux sont responsables personnellement de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils décident et des résultats obtenus.

Le sujet est récurrent, insoluble, mais quand même…

Qu’est l’homme à sa naissance ? Est-il autre chose que tous les êtres vivants qui naissent le même jour que lui ? A partir de ce jour est-il un homme quelle que soit sa trajectoire personnelle ? Son environnement dicte-t-il définitivement son destin ?

Cela ne me parait pas la réalité.

Je ne crois pas que le fourbe puisse exiger de la vie autant que le sincère, l’assassin autant que le médecin, le voleur autant que l’intègre. Non, je crois que l’homme se construit lui-même, qu’il est le seul responsable de son humanité. Je ne crois pas que cela soit plus facile pour certains que pour d’autres, je crois que c’est très difficile pour tout le monde.

Prétendre se substituer à ce labeur personnel, prétendre en assumer la charge pour les autres, me parait le comble de la vanité.

L’économie

Les deux ouvrages, finalement, finissent par définir l’homme par rapport à sa posture face à l’économie.

Mais, l’économie ne dépend pas de l’homme, elle est le fruit du capital, la conséquence positive ou négative de l’utilisation du capital. Quelle que soit l’échelle à ce sujet, à partir du niveau du compte de la ménagère jusqu’à à celui de la multinationale.

L’homme est un spectateur-acteur de l’économie, il ne détient pas le capital personnellement, il n’en n’est que le mandataire à son échelle. Le capital le précède et lui survit.

Le capital est impersonnel, il est universel. Il appartient au monde vivant.

Donc la vraie question est : qui doit être le mandataire du capital ? Des particuliers ou l’Etat, des individus ou le groupe.

Les libéraux sont clairs à ce sujet, les excès potentiels des détenteurs privés du capital ne leur occultent pas l’énergie que ceux-ci mettent à le faire fructifier, seul objectif à atteindre, nécessaire pour tous.

Les communistes évacuent le problème en prônant la suppression du capital, ce qui est totalement absurde. Mais ils butent sur le fait que le capital entre les mains de l’Etat est systématiquement détourné de son but exclusif : l’économie, donc le profit.

Là encore ils font preuve d’une vanité mal venue et dévastatrice.

Les exclus

Les communistes n’ont de considération que pour les exclus de l’économie, quand hélas il y a bien d’autres possibilités d’exclusions pour le tas de cellules que nous sommes, qui arrive un jour sur terre et va tenter de devenir un homme.

C’est ce qui explique que le livre de Gérard Mordillat est moins dense que celui de Yan Rand. Lui se cantonne, en bon communiste, à l’aspect économique de la vie en société. Elle va beaucoup plus loin et évoque davantage la globalité de l’homme social.

Pour les communistes, pas d’exclu économique, donc pas de compassion, le héros de Mordillat déclare ” La charité abroge l’égalité”. L’Etat communiste égalitariste n’est pas charitable.

Pour Rand la charité est un élément essentiel de la vie en société.

La posture des communistes à ce sujet est un acte suprême de vanité.

La vie et la mort

Les personnages de Rand fuient. Ils n’approuvent pas la pensée globale qu’ils voient s’installer, la croyance qui gouverne le groupe, ils se retirent ailleurs.

Le personnage principal de Mordillat souhaite tuer ceux qu’il considère comme des obstacles à son accès à une vie matérielle meilleure : ” l’homme qui tue sait qui il est, pourquoi il agit, pourquoi ses paroles portent le poids de la vie, entame le mur de la nuit qui nous entoure.” Un peu plus tôt dans le livre il avait déclaré : “Il n’y a qu’en tuant un autre homme qu’on peut se dire vraiment un homme”.

N’est-ce pas le comble absolu de la vanité ?

C’est toute la différence entre les communistes et les libéraux. Les premiers sont mus par la vanité, les seconds par l’humilité.

Je me sens bien en tant que libéral, même si tous les jours je suis torturé par un Etat communiste à travers son bras armé Bercy, même si j’accepte l’hypothèse qu’il finira par me tuer. Je me préfère dans ma peau libérale que dans celle des communistes.

Bien cordialement. H. Dumas

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La réalité du contrôle fiscal avec Francis Le Poizat – Contrôleur fiscal repenti (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Transparence et tolérance

Ces deux mots sont indissociables.

La transparence

Aujourd’hui elle est totale pour chacun de nous, qu’elle soit voulue ou subie. Que ce soit Facebook qui nous expose avec notre consentement ou que ce soit l’Etat qui nous espionne, nous fouille, sans notre consentement, nous n’avons plus une once d’intimité.

Les commerçants nous fichent, les opérateurs nous listent, les banquiers nous dénoncent, il ne nous reste aucun jardin secret. Nous sommes nus, complètement nus.

Peut-on vivre dans ces conditions, alors que notre personnalité, sa réalité cognitive et affective, est intégralement visible et observée sous toutes les coutures ?

La tolérance

Illimitée, elle devrait permettre d’accepter tout de l’autre et de nous-même, y compris ce qui nous parait le pire. Elle est beaucoup plus facile à exiger des autres qu’à mettre en œuvre pour soi-même.

Elle pourrait peut-être permettre de vivre en toute transparence.

Car c’est bien là qu’est le problème

En imaginant que la transparence soit supportable, elle ne peut se vivre que liée à une tolérance totale, absolue, seule susceptible de permettre d’être transparent sans être dans le même temps jugé et condamné.

Nous en sommes loin.

Le paradoxe constant est que ce sont les sociétés les moins tolérantes qui demandent le plus de transparence. Alors qu’au contraire les sociétés tolérantes laissent libre cours à l’intimité, à la vie privée qui est le contraire de la transparence.

Par exemple,

Les tribunaux sont très attachés à protéger la vie privée des contrôleurs fiscaux qui eux ont pour mission, perquisitions incluses, de percer la notre à jour dans son intégralité.

Notre Etat, si secret sur ses comptes et ses actions, exige de nous la plus grande transparence sur nos comptes et nos actions.

C’est là où le bât blesse.

La chose pourrait presque être quantifiée, faire l’objet d’un théorème, tant tolérance et transparence sont étroitement et inversement liées.

Le dosage de la transparence est quantifiable à l’aune du taux de tolérance qui l’induit.

C’est ainsi que la transparence de Facebook correspond à une crispation sociale globale de la tolérance individuelle, qui trouve à s’exprimer dans des commentaires ou des groupes totalement contraires et intolérants entre eux.

La tolérance s’accommode du secret des autres, le respecte, pas l’intolérance qui veut connaître, savoir et juger.

Touts ces secrets personnels disparus, d’alcôve, bancaires, de recettes, de santé, de dons, de culte, de vote, n’étaient pas compatibles avec l’Etat inquisiteur et bureaucratique dans lequel nous vivons, qui veut et doit tout savoir de nous pour prospérer sur notre dos.

Un Etat tolérant et minimaliste se moque des secrets de ses concitoyens, il les veut libres donc il respecte leurs secrets.

Une société tolérante ne cherche pas à savoir ce que disent, pensent ou font les membres de cette société.

Et pourtant,

et c’est l’énigme, ceux qui acceptent de se mettre à nu ont l’impression de disposer d’une grande tolérance pour pouvoir le faire.

Ils n’ont pas conscience que leur exposition est permise par l’avènement de l’intolérance, quelle en est le marqueur le plus remarquable.

Vous l’aurez compris, la transparence me terrorise, je suis convaincu qu’aucune société libérale ne peut la souhaiter.

Il me semble qu’elle pose en préalable la défiance : soyez transparent ou nous n’avons pas confiance en vous me parait la règle du jeu.

Or, comment vivre ensemble si l’on n’a pas confiance les uns en les autres.

Alors oui, je suis pour le secret bancaire, le secret médical, le secret fiscal, le secret judiciaire, et même le secret politique, car je ne crois pas que derrière chaque secret il y a un doute, une mauvaise action, un escroc.

Non, derrière chaque secret il y a simplement un homme, que la tolérance doit nous permettre d’accepter tel qu’il est.

Je suis effectivement terrorisé par la transparence, y compris celle que je pratique. Elle m’est imposée par un Etat totalitaire que je réfute de toutes mes forces, que je souhaite voir disparaître pour être remplacé par un Etat minimal, libéral, où chacun sera libre d’être lui, dans la plus parfaite discrétion de sa vie privée.

Ce n’est pas demain la veille.

C’est plutôt l’intolérance qui s’impose et, ne l’oublions pas, le stade ultime de l’intolérance : c’est la guerre.

Bien cordialement. H. Dumas

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Cahuzac : QPC et double peine (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Aux naïfs qui croient que la CNIL les protège d’un fichage systématique

Impliqué dans un accident routier, heureusement sans gravité, avec un piéton alcoolisé, j’ai fait, en tant qu’Henri Dumas, l’objet d’une attention particulière des agents de police de mon commissariat.

C’est ainsi que bien que m’étant, un Samedi soir vers 18H30, soumis à un test d’alcoolémie qui s’est avéré négatif, j’ai été trainé, en toute illégalité, par les flics, toutes sirènes hurlantes, vers l’hôpital pour une prise de sang. J’en suis sorti dans la nuit.

Si je m’en réfère au temps où je suis resté enfermé dans le commissariat avant d’être amené à l’hôpital pour cette prise de sang, le procureur de la République a été sollicité et a donné son feu vert à cette illégalité, ça fait rêver.

Mais ce n’est pas tout.

A l’issue de cette enquête bâclée des forces de police — qui n’ont pas réalisé d’alcootest sur le piéton bourré – et pour la clore en beauté, les flics m’ont entrainé dans une pièce sordide, aux fortes odeurs de cabinet. Là, ils m’ont tiré le portrait comme un malfrat, avec prise d’empreintes totale – j’ai échappé à l’ADN je me demande bien pourquoi.

J’ai tenté de refuser, mais j’ai immédiatement été menacé de garde à vue, j’ai donc subi cette agression illégale.

Comme chacun le sait, je suis légaliste, là aussi je me demande bien pourquoi.

Donc, j’ai fait part de mon indignation au Procureur de La République, je lui ai demandé la destruction de ces empreintes. Pas de nouvelle à ce jour.

Et, évidemment, j’ai saisis la CNIL, cet organisme qui nous protège du fichage policier et politique – bien que les fics m’aient dit sans ambiguïté “vous pouvez saisir la CNIL, on s’en fout, si vous pensez qu’ils vont vous répondre….

La CNIL, une institution magnifique, que moi, contrairement aux flics, je croyais à haute valeur morale, tel que cela nous est vendu à chaque nouvelle agression sur nos libertés individuelles de la part de nos députés collectivistes.

Voici la lettre que j’ai reçue en retour de la CNIL

CNIL 4-2-2016

Trop fort.

L’article 78-3 du Code de Procédure Pénale ? Pas concerné, il ne s’agissait pas d’une vérification d’identité.

L’article 76-2 du Code de Procédure Pénale ? Pas concerné  il vise les délinquants susceptibles d’avoir commis une infraction.

La réalité

La CNIL ne sert à rien. Le Procureur fait ce qu’il veut.

Mais le Procureur, attention, ce n’est pas la justice, c’est l’Etat.

Donc l’Etat fait ce qu’il veut, nous fiche à tour de bras, la CNIL ne sert à rien.

Quand je pense que la majorité imagine vivre dans un Etat de droit. Que nos élus nous beurrent le nez avec cette expression bidon : “l’Etat de droit”.

Honte à eux. Le réveil sera rude quand, tous fichés, nous nous retrouverons avec un gouvernement facho, de droite ou de gauche.

Cela ne saurait tarder. A ceux qui ont un bateau je conseille de mettre les voiles, l’air est plus pur ailleurs.

En ce qui me concerne, je suis fiché, l’Etat de droit peut dormir tranquille.

Bien cordialement. H. Dumas

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CAHUZAC : les lettres de cachet fiscales

Préambule

Je n’ai pas de sympathie particulière pour M. Cahuzac qui représente tout ce que je déteste et que je combats : la corruption politique, le cynisme, l’orgueil démesuré, la suffisance, la manipulation de la population, l’élitisme de façade, le capitalisme de connivence, l’absence de scrupule et d’éthique, etc…

Cela ne doit pas empêcher de regarder les choses objectivement.

Voilà un homme qui a su gagner de l’argent, il ne l’a pas volé, il a donc dû travailler au moins intelligemment pour arriver à ce but.

Puis, on comprend qu’il n’a pas souhaité verser cet argent dans le tonneau des danaïdes de l’Etat, qu’il a donc fui l’impôt. Dans le même temps, ses chevilles et sa tête ont enflé au point qu’il a probablement pensé avoir un destin politique national.

Il a mis alors son argent dissimulé au service de cette idée en arrosant le parti socialiste. Il n’y a pas d’autre explication à sa fulgurante ascension à l’intérieur de ce parti. Ses amis du parti socialiste ne peuvent pas l’ignorer, quelle que soit la place qu’ils occupent aujourd’hui. Rien que de bien banal, malheureusement pour notre société.

Ceci dit, venons-en à ce qui nous intéresse dans cette affaire.

Un journaliste, lui-même en délicatesse avec le fisc, lui aussi convaincu de son destin national et en mal de notoriété, est informé de la situation de Cahuzac — secret de polichinelle dans le microcosme — et s’accroche pour la faire venir au grand jour, logique.

Ses efforts aboutissent, l’affaire est révélée au grand public.

Bercy, qui évidemment sait déjà tout, depuis longtemps, telle la fausse vierge effarouchée se précipite, agitant furieusement son indignation.

Fidèle à ses méthodes, Bercy édite une de ses fameuses lettres de cachet, dont il peut disposer sans avoir à faire appel à la justice.

Il adresse donc au Sieur Cahuzac la célèbre notification fiscale, valant condamnation des faits qui lui sont reprochés. Que, je suppose, Cahuzac conteste au TA.

Patatras, lorsque la justice pénale veut s’emparer du dossier, les avocats de Cahuzac mettent en avant le principe sacré selon lequel nul ne peut être jugé deux fois pour le même fait, l’incontournable “non bis in idem”.

Enfin, et c’est l’aspect positif de ce dossier, le Conseil Constitutionnel va avoir à se saisir de ce problème fondamental de société.

Tout d’abord, saluons la QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité), honnie des magistrats, qui permet, à tout un chacun, de poser les vraies questions de société.

Le problème soulevé

Ceux qui nous suivent le connaissent. Il y a longtemps que nous nous insurgeons contre le non droit dans lequel évolue Bercy.

Rappelons que la Constitution de notre pays interdit toute condamnation n’ayant pas fait au préalable l’objet d’une décision prise par un juge à l’occasion d’un procès équitable et public.

Rappelons aussi que le fisc édite chaque jour des milliers de condamnations anticonstitutionnelles à travers ses notifications, qui valent condamnation, qui ne sont que de vulgaires lettres de cachet.

Une pantalonnade de justice, les tribunaux administratifs, est chargée, à posteriori, de donner un vernis judiciaire à ces lettres de cachet.

Il est peu courant que le fisc poursuive au pénal ses proies. Nous avons en magasin le cas rare d’Emmanuel Bolling  que la justice pénale a innocenté des accusations de fraude de Bercy, que Bercy a fait quand même condamner, pour les mêmes faits, au Tribunal Administratif. L’intégralité de son dossier est sur le blog.

Ce qui est cocasse

Le pénal, pour le fisc ou pour les douanes, est une étape risquée. En effet, contrairement au juge du Tribunal Administratif qui ne juge que sur la forme — et encore — le juge du pénal, par principe, juge sur le fond et la forme.

Et, le jugement sur le fond : ce n’est pas la tasse de thé de Bercy. Un très grand nombre de ses lettres de cachet – notifications – ne pourrait pas passer la barre d’un jugement pris de façon équitable et public, devant un juge où les parties seraient à égalité de moyens.

L’ironie de la chose est que ce problème essentiel est soulevé par un homme déjà condamné par le “peuple” et que le Conseil Constitutionnel va devoir avaler son chapeau, quelle que soit sa décision.

Il a trois possibilités :

– Refuser la saisine, lâcheté suprême.

– Entériner les lettres de cachet fiscales sous la pression du “peuple de France”.

– Dire le droit, que Cahuzac ne peut pas être jugé deux fois. Scandale médiatique à l’horizon.

L’espoir serait que, cette affaire Cahuzac portant au grand jour les disfonctionnements de la fausse justice fiscale, la vraie justice s’empare du problème.

Que soient fermés les Tribunaux administratifs, ces comédies tragiques.

Que Bercy se plie aux règles du droit, que ses contrôleurs aient, en fin de contrôle, à affronter la justice civile avant de pouvoir prononcer toute condamnation.

Qu’ainsi le contribuable voit ses droits fondamentaux d’homme libre reconnus et protégés. Que ce soit la fin des lettres de cachet fiscales, de l’esclavage fiscal.

S’il en était ainsi, Cahuzac, à son corps défendant, aurait rempli une vraie mission publique. Il serait un “corrompu-sacrifié” utile, qui passerait dans l’histoire de la justice de ce pays.

Bien cordialement. H. Dumas

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La religion laïque : un terrible échec intellectuel.

Après avoir retourné le problème dans tous les sens, je suis arrivé à la conclusion que le trait spécifique de la condition humaine c’est la perception du mystère, l’émotion du mystère, l’intime sentiment du mystère.

Ce n’est pas l’inconnu qui lui est — ou n’est pas — un jour connu. Ce n’est pas le hasard qui, heureux ou malheureux, n’est qu’une expression visible, partielle et éphémère du mystère.

Notre maître, qui nous enveloppe intégralement, avec qui nous devons vivre de la première à la dernière minute, c’est le mystère.

Tout est mystérieux en nous, autour de nous, au-delà de nous.

Ce mystère est vertigineux, la plus grande partie des hommes ne peut pas le regarder en face sans terreur.

Tout se détermine par rapport au mystère. Chacun se bat contre lui en cherchant à le percer ou l’accepte, sans pour autant que cela ait la moindre influence sur lui.

Le mystère est notre compagnon de vie, c’est aussi le socle de toutes les croyances.

C’est à cause de lui que l’homme veut croire en une puissance supérieure,  ultime explication, qui pourtant ne solutionne rien, elle non plus.

C’est aussi le joker des escrocs. Ils sont légions à prétendre parler en son nom, ou à prétendre connaître, ou avoir connu, celui qui sait ou celui qui connaissait celui qui savait. S’ils agissent seuls on les appelle des médiums, en petit groupe des sectes, en vaste groupe des religions.

En réaction aux escrocs du mystère ont surgi les rationalistes. Deux ou trois tours de magie leur ont permis de faire croire qu’ils étaient capables d’éclairer la nuit du mystère. Eux-mêmes, les plus honnêtes, ont rapidement compris que ce n’était pas le cas, que comme l’horizon le mystère échappe et s’éloigne si l’on imagine avancer vers lui, le découvrir.

Ce que l’homme comprend ou solutionne ne fait pas partie du mystère, juste de l’inconnu.

Plus l’homme est faible, plus le mystère lui parait épais, mais il s’agit d’une vue de son esprit, le mystère n’a ni épaisseur ni réalité, il est mystère, point.

Le piège :

En fait, l’illusion est pour celui qui se croit fort et pense naïvement que cette force illusoire le met à l’abri du mystère.

Cette croyance l’entraine à convaincre le plus faible que lui, le fort, serait au dessus du mystère, qu’il le maitriserait. Cinq minutes de sincérité suffiraient à lui faire prendre la mesure de l’irréalité de cette pensée, qui n’est que la conséquence d’une hypertrophie de l’égo.

Je ne sais pas si j’ai réussi à exprimer clairement d’une part le poids du mystère, d’autre part son volume qui envahit totalement l’homme au point qu’en réalité il n’est lui-même que mystère.

Quel rapport avec le titre du billet : la religion laïque ?

Tout évidemment.

Nous avons vu qu’une des réponses au mystère est la croyance. Que les escrocs dirigent et transforment cette croyance en outil de pouvoir, en religion.

Parmi les expressions du mystère sont les conditions sociales.

Pourquoi celui-ci est-il plus adapté qu’un autre à tel ou tel type de société ? Pourquoi celui-ci est-il plus fort et celui-là moins fort, ou plus intelligent et moins intelligent, ou plus beau et moins beau ? Mystère.

C’est ici qu’intervient la religion laïque. Celle qui fait croire qu’en suivant ses tables de la loi, sans l’interférence d’une tierce partie Dieu, le mystère pourrait être levé, compris, maitrisé et ainsi disparaître.

Les laïques, comme tous les autres escrocs, s’appuient sur le poids que le mystère impose aux faibles pour les persuader qu’eux, les laïques qui se croient forts, vont terrasser ce mystère et la terreur qu’il répand.

Les laïques ne croient pas en Dieu, mais ils croient, pauvres naïfs, qu’en ses lieu et place ils sont capables d’expliquer et de maitriser le mystère de l’homme, de son être, de sa vie, de son destin. Quoi de plus vain ?

Il est chez eux un grand nombre qui croit à cette fable.

Leurs chefs évidemment n’y croient pas, ils ne valent pas plus que le pape ou les dignitaires religieux d’ici ou d’ailleurs qu’ils ont la prétention de dénoncer.

Tout ce petit monde, au motif de réguler le mystère de nos vies, nous collent des obligations, nous volent d’abord nos libertés, puis nous volent tout court, captent notre vie, font de nous leurs esclaves.

Leur religion ne vaut pas plus pipette que les autres. Leur méthode est rigoureusement la même que celles qu’ils prétendent dénoncer et combattre.

Le résultat

Vous vous rappelez la phrase d’Einstein : “La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent”.

Voilà donc où je voulais en venir, les laïques utilisent les mêmes ficelles que toutes les autres religions, ils exacerbent la terreur naturelle du mystère, notamment chez les plus faibles, pour obtenir le pouvoir.

Ils évoquent pour cela une vue de l’esprit : l’égalité, dont ils prétendent maitriser le mystère.

Puis, tout simplement, comme les Borgia, ils se vautrent dans les délices du pouvoir.

Ou plutôt, ils croient s’y vautrer, en fait ils s’y perdent.

En réalité, ils sont eux-mêmes victimes de leur propre concept, car nul ne peut vivre un passage apaisé sur cette terre s’il n’a pas au préalable compris et accepté sa dépendance au mystère.

Plaignons ces pauvres escrocs : les laïques religieux.

Bien cordialement. H. Dumas

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Magali victime du fisc (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Nouvelle directrice et nouveau programme à l’Opéra de Paris

N”Le Pipeau”, est, depuis le premier Janvier 2017, le journal d’information officiel de l’Elysée. Ce quotidien est diffusé par abonnement et en kiosque. Le nombre des numéros tirés et distribués n’est pas communiqué. Comme chacun le sait, sa particularité tient au fait qu’il est renouvelé hebdomadairement tous les Lundis, puis imprimé et diffusé chaque jour à l’identique toute la semaine.

Le service de communication présidentiel qui en a la charge l’a pensé ainsi après que la commission des communications ait constaté qu’il faut une semaine minimum pour qu’une information nouvelle chemine dans le processus de la pensée collective des français, et surtout pour qu’elle s’y imprime.

La semaine dernière, dans son numéro 6 du 30 Janvier 2017, “Le Pipeau” nous a appris que Christiane Taubira, nommée directrice du Palais Garnier en Janvier 2016 par Le Président François Hollande, à la suite de sa démission du Ministère de La Justice — “parce qu’elle connait la musique” avait affirmé alors Le Président — a ouvert la saison 2017 d’opéras le Mercredi 25 Janvier 2017, avec Les Huguenots.

Ce fut un succès mitigé.

Le défi que s’était imposée Christiane Taubira était de taille.

D’abord, il devait y avoir un nombre égal de femmes et d’hommes sur scène lors de chaque tableau. De la même façon, chaque communauté devait être représentée, y compris les plus minoritaires, elles aussi de façon égale entre hommes et femmes.

Ainsi, l’égalité homme-femme et la mixité sociale, jusqu’alors peu pratiquées au Palais Garnier mais si chère à Christiane Taubira, étaient respectées.

Mais ce n’est pas tout.

Dans le but d’éviter les frustrations issues de la compétition vers l’excellence habituelle aux opéras, les chanteurs ont été recrutés à partir de leur envie et non de leur performance. Sachant que, de plus, au moins cinquante pour cent d’entre eux devaient chanter faux.

La place réservée obligatoirement aux homosexuels posa moins de problème.

Ces contraintes ont eu des répercussions sur la mise en scène et sur l’expression de l’œuvre, dont certaines parties n’ont pas pu être chantées, ou étaient méconnaissables. L’orchestre, organisé de la même manière, a eu du mal à suivre la composition.

Ces ambitions légitimes de Christiane Taubira, pas toujours comprises par les amateurs d’art lyrique, n’ont pas permis de remplir complètement le Palais Garnier.

Surpris, les habitués ont pris du recul. Seulement la moitié de la salle était occupée.

A la sortie du spectacle, beaucoup de regards interrogateurs.

Globalement les spectateurs ne souhaitaient pas s’exprimer. Une minorité trouvait la représentation révolutionnaire, porteuse d’un avenir prometteur, la majorité demandait un temps de réflexion.

Thomas Fabius, le fils du Ministre Laurent Fabius, était présent et ravi. Il avait parié en ligne en Angleterre, à cent contre un, que la salle se viderait de plus de la moitié de ses spectateurs pendant la représentation, il avait l’air d’avoir gagné gros.

La nouvelle Directrice de l’Opéra de Paris, Christiane Taubira, se dit enchantée du résultat, elle a déclaré à la fin de la représentation, après être montée sur la scène : “L’Opéra, pas plus que le reste de la société, ne peut être basé sur l’élitisme. Il doit accepter le partage et l’égalité au profit de tous. Nous avons su faire la démonstration que l’économie peut parfaitement vivre sans l’élitisme capitalistique, qu’il suffit de fabriquer de la monnaie et de la partager entre tous pour que vive l’économie. Le partage du pain, nous l’avons ainsi réalisé. Il doit s’étendre à tous les registres sociaux, arts et sport compris.”

Certains ont rétorqué que dans ces conditions la notion d’Opéra disparait.

La nouvelle directrice affirme que non. Certes l’opéra démocratisé est différent mais il reste  un opéra, puisque tirant sa qualification du fait qu’étant produit à l’Opéra c’est évidemment un opéra.

Aux regrets partagés par ceux qui étaient amateurs de l’art lyrique classique, Christiane Taubira oppose définitivement la notion d’égalité affirmant que : “L’Opéra classique chinois disparait, les chinois ne s’en portent pas plus mal.”

L’égalitarisme, moteur affirmé de la pensée de la nouvelle directrice de l’Opéra Garnier, transforme indéniablement l’opéra classique, saura-t-il s’imposer au Palais Garnier ? C’est la question qui se pose.

Un spectateur déçu est parti en déclarant : “Pour que je retourne voir cette merde, il faudra venir me chercher avec des flics.” Ce à quoi, en souriant, Christiane Taubira a répondu : “Pourquoi pas ?”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Christian, une victime du fisc parmi les centaines de milliers existantes (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E.Bolling

 

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Premier Avril 2100….

En 2100, il n’y a plus de délivrance de diplôme. L’Instruction est en libre service. Chacun apprend ce qui l’intéresse sur le net, une attestation de suivi est délivrée en fin de cursus.

Tous les ans, le premier Avril, une simulation d’examen est traditionnellement organisée. Tout le monde peut y participer. Les gagnants reçoivent des prix, en principe offerts par les commerçants des quartiers. Les énoncés de ces examens factices sont nationaux.

Voici l’énoncé de l’examen d’économie, niveau BEPC, section S, du 1 Avril 2100.

Il s’agit d’une explication de texte :

“Analysez cet article paru dans le Journal Le Midi Libre à Sète le 17 Juillet 2020. Vous prendrez en compte la situation historique de cette époque marquée par la fin du socialisme et les troubles qui la marquèrent. Notamment la multiplicité des replis identitaires et l’émiettement des communautés qui précédèrent la guerre mondiale de cinquante ans suivie de la paix et du libéralisme mondial actuel.

Cet article est symbolique du syndrome Piketty qui mit à mal à cette époque le capital et entraîna la faillite définitive de l’économie socialiste.  De nombreux groupuscules — favorisés par la désorganisation socialiste issue d’une démagogie qui prétendait favoriser les incapables au détriment des forces vives — imposaient leur loi à partir de théories confuses, dont l’idée d’égalité financière primaire développée par Piketty.

Votre analyse portera tout particulièrement sur le syndrome Piketty et ses ravages.

Temps disponible : deux heures”

L’article du journal Midi Libre  à commenter :

“Hier, 16 Juillet 2020, le député socialiste de Sète, Sébastien Dénaja — réélu à l’occasion de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président François Hollande suite à la modification de la constitution qui a donné le droit de vote aux étrangers résidents en France, même sans titre ou sans logement — se rendait à la cérémonie officielle sur la tombe du contribuable inconnu.

Tous les ans, cette cérémonie rappelle aux français leur devoir fiscal en stigmatisant symboliquement en ce lieu les contribuables qui se sont enfuis.

Le député traversait la place Aristide Briand, actuellement occupée par un collectif de SDF et d’immigrés illégaux qui ont déclaré cette place territoire indépendant, quand il a été interpellé vivement.

Nous reproduisons l’altercation telle qu’un de nos journalistes a pu l’entendre. Depuis, nous sommes sans nouvelle du député Dénaja qui est porté disparu.

– Où vas-tu citoyen député Dénéja et pourquoi as-tu franchi nos frontières?

– Je vais, comme tous les ans, pisser sur la tombe du contribuable inconnu. Je suis un des pisseurs officiels de la manifestation annuelle de stigmatisation des contribuables en fuite. Je passe sur votre territoire parce que c’est plus court et que je suis en retard. Je suis pressé, je viens de boire deux litres d’eau pour remplir au mieux ma mission. Il y a urgence.

– Sais-tu que tes seuls biens personnels sont supérieurs à tous les biens réunis des deux cents SDF et immigrés qui sont sur cette place, proclamée libre et indépendante ?

– Euh, non. Peut-être. Je ne sais pas.

– Comment tu ne le sais pas ? Tu plaisantes. Nul n’est censé ignorer la loi. Sur notre espace, à l’intérieur de nos frontières, nous avons voté le décret Piketty qui oblige tout individu accédant à notre territoire à nous déclarer ses revenus et ses biens.

– Quelles frontières ?

– Le trait de peinture blanche que tu viens de franchir est notre frontière, ici tu es sous le coup de nos lois.

– Non mais ça ne va pas la tête ?

– Attention citoyen député Dénaja, je suis le contrôleur fiscal de notre communauté indépendante, je peux te faire incarcérer sur le champ dans la tente prison pour opposition à contrôle fiscal et outrage à contrôleur. Alors mollo. 

– Bon, bon, d’accord. Que veux-tu ? Dépêches toi, j’entends la fanfare, ça va être à mon tour de pisser sur la tombe du contribuable inconnu au nom du peuple de France.

– Tu dois nous donner tous tes biens pour que nous en fassions une répartition équitable entre nous tous.

– Non mais vous êtes malades. Mes biens je les ai gagnés en travaillant, tu ne crois pas que je vais te les refiler comme ça. Plutôt crever.

Après cette vive réaction le député Dénaja a été entouré par la police autoproclamée de la place, notre journaliste a été sommé de quitter les lieux.

Depuis, nous sommes sans nouvelle du député. Son épouse nous a indiqué que des inconnus sont venus saisir sa voiture, ils en avaient les clefs et sont partis avec…

Signé Bernard Barillet, le journaliste qui tire plus vite que son ombre”

Bien amicalement. H. Dumas

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La parole est aux victimes 2 (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Justice à deux étages (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La vie ne vaut que par l’espoir

L’incroyable force du petit de l’homme malgré son extrême fragilité physique tient au fait qu’il espère, à juste raison, qu’un jour il sera grand, adulte.

Plus tard, adulte, ce seront toujours ses convictions, les espoirs qu’il mettra en elles, qui lui donneront la force.

Mais, autant l’espoir initial de grandir s’impose pour le petit homme, est statistiquement gagnant, autant arrivé à l’âge adulte ses espoirs possibles sont multiformes et facilement trompeurs.

A tel point qu’une grande partie de l’humanité éprouve le besoin de confier à d’autres le soin d’orienter ses espoirs.

Pour se cacher à eux-mêmes l’extrême lâcheté personnelle que représente le fait de ne pas choisir et assumer leurs propres espoirs, ceux qui en confient la responsabilité à d’autres croient pouvoir compenser ce choix en se vautrant dans le présent éphémère ou le passé anesthésiant.

Pour ces raisons essentielles ceux qui prennent ou acceptent le pouvoir de donner vie aux espoirs des autres portent une énorme responsabilité face à l’humanité.

Tout particulièrement dans le cas où ils favorisent de faux espoirs qui n’ont aucune chance d’aboutir, ou au contraire ils cassent de vrais espoirs qui seraient devenus réalité.

Sans compter cette folie, cette escroquerie suicidaire pratiquée par la plupart des religions qui consiste à déplacer l’espoir dans l’au-delà, les conséquences des faux espoirs séduisants qui servent de leurres aux hommes de pouvoir indélicats font régulièrement des millions de victimes, de morts.

Pour faire simple, disons que celui qui cherche à obtenir le pouvoir en promettant la réalisation de faux espoirs est une ordure, mais aussi que celui qui confie son libre choix d’espoir à un tel homme est un con. Suivez mon regard.

L’immense difficulté tient au fait que l’abandon de la gestion de ses propres espoirs pour l’homme est quasiment irréversible.

Gérer ses espoirs suppose de faire le tri par l’expérience entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent, cela ne peut qu’être empirique et si souvent désespérant.

Est-ce à dire que nous devrions être toujours et définitivement seuls face aux choix qu’imposent les espoirs que nous caressons ? Bien sûr que non.

Il est possible, et même souhaitable, de demander conseil, de tester le réalisme de nos espoirs.

Mais, il n’est pas possible de les confier aveuglément à un autre. Nous ne pouvons qu’assumer personnellement les conséquences des résultats de la mise en œuvre de nos espoirs, c’est le prix à payer pour apprendre à les gérer.

Nous sommes arrivés aujourd’hui dans la pire configuration des possibilités pour chacun de nous de gérer ses espoirs. Personnellement je considère que ce n’est pratiquement plus possible.

Dans le même temps, les usurpateurs qui ont fait mine de les prendre en charge sont à la ramasse, ils en ont abandonné la gestion à une organisation bureaucratique impersonnelle et irresponsable complètement incapable de remplir cette mission à la fois si vitale et si personnelle.

L’espoir, cette force essentielle à la vie, est en jachère en France, en lieu et place s’installe le désespoir.

Il n’y a pas lieu de s’en étonner, l’espoir est une donnée intime, personnelle, que nul collectivisme, quelque soit son degré de sophistication, n’est en mesure de cultiver.

Sans un virage immédiat vers le libéralisme, dont la vertu essentielle, quasiment unique, est justement de mettre chacun dans les conditions de faire vivre et d’assumer les conséquences de ses espoirs, la France va intégralement sombrer dans le désespoir.

Au bout du désespoir, pour un homme ou pour un groupe d’homme, une société, un pays, il y a un danger suicidaire.

A ce titre, je considère personnellement déjà les écologistes et leur pendant de droite les frontistes comme une tentative de suicide collectif.

Bien cordialement. H. Dumas

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Suis-je un procédurier ?

Suis-je un procédurier ? C’est une remarque que l’on me fait souvent. Jusqu’à hier je n’y attachais aucune importance.

Mais, hier j’étais assis face à la greffière qui enregistrait l’appel que je faisais à la suite d’une audience pénale où le tribunal m’a — comme de coutume – condamné à 800€ pour avoir fait citer un personnage intouchable, je la regardais faire son travail.

Concentrée sur son ordinateur, elle a entré mon nom. Pendant que la liste de mes procédures apparaissait, locales ou nationales je ne sais pas, s’est posée la question de la forme qu’elle devait donner à ma déclaration d’appel, notamment parce qu’il s’agissait d’un appel visant un jugement qui a considéré comme nulle une citation pour non consignation pendant que la consignation faisait l’objet d’un appel. Une situation un peu compliquée.

Alors que j’essayais de lui faire part de cette complication, elle ne quittait pas l’écran des yeux, l’air surprise. Elle a fini par dire, un peu ailleurs, alors que l’on ne percevait aucune malice dans sa réflexion, un simple étonnement : “vous êtes procédurier”. Ce constat n’était pas un reproche, pas une critique, même pas un avis m’étant destiné, juste une pensée personnelle exprimée à haute voix. Enfin, c’est ainsi que je l’ai ressenti.

Alors là, ça m’en a bouché un coin.

C’est quoi être procédurier ? Juste avoir beaucoup de procès en cours, ou engager des procès inutiles ? Là est la question.

Avoir beaucoup de procès en cours

Sauf à ne pas exister, à n’avoir aucune activité, à vivre loin de tout, seul, il est impossible d’éviter les situations conflictuelles. Lorsque les conflits arrivent, chacun essaie de trouver une solution, malheureusement il est courant que cela s’avère impossible. Dans ce cas, la norme est que le plus fort s’impose.

Le plus faible n’a que deux solutions, s’écraser et ravaler son bon droit, ou résister et tenter d’obtenir ses droits.

Il y a de nombreuses solutions pour recouvrir ses droits, personnellement j’en suis parfaitement capable seul.

Mais, pour éviter que tout cela finisse mal, aussi parce que le plus fort n’est pas toujours le plus intelligent ou le plus efficace, la collectivité a décidé que nul ne peut se faire justice soi-même. Dommage, peut-être, mais c’est ainsi.

D’un autre côté, intelligence contre force ce serait presque le mouvement perpétuel des conflits. C’est pourquoi, lorsque l’on est légaliste, on ne se fait pas justice soi-même, on va expliquer son cas devant les tribunaux, dont c’est la mission.

Poursuivi devant un tribunal, il est de bonne guerre que celui avec qui vous êtes en conflit n’apprécie pas et vous traite de procédurier.

Mais le Tribunal, lui, il devrait être fier de la confiance que vous lui accordez, rassuré de vous voir sortir la procédure plutôt que la kalachnikov. Non ?

Et bien, figurez-vous que non. Si les magistrats constatent que vous avez de nombreux procès en cours, non seulement ils ne vous remercient pas en vous félicitant d’être civilisé, de vous en remettre à la justice plutôt qu’à la guerre, mais ils vous font remarquer que vous encombrez le rôle. Qu’en quelque sorte vous leur cassez les bonbons, qu’ils n’ont pas que ça à faire. C’est le monde à l’envers.

Engager des procès inutiles

Pour moi c’est utiliser la justice en l’instrumentalisant, sans avoir été agressé ou subi un préjudice. Par exemple, comme le fait l’Etat pour réduire nos libertés alors que personne ne lui a rien demandé. Ou encore pour nous piller l’argent que nous avons eu le plus grand mal à gagner. Pour nous empêcher d’avoir de l’argent liquide, de fumer, de nous assurer pour la maladie à la compagnie de notre choix. Pour restreindre nos droits de circuler, de travailler librement. Etc…

Paradoxalement, toutes ces lois liberticides qui se cumulent et s’empilent ne sont pas déclarées procédurières et les magistrats les regardent avec ravissement. L’Etat et ses agents, qui en abusent, ne sont pas “procéduriers”.

Oui, c’est le monde à l’envers

Il se passe de drôles de choses dans ces tribunaux à la vision sélective.

Lorsque l’on y passe un peu de temps, on perçoit nettement que la misère entraine la violence, et la violence la disparition du contrat social. Que les magistrats en sont parfaitement conscients. Que les délinquants sont issus majoritairement de la misère, que pour la plupart ils ne font pas grand chose pour en sortir et que la violence de ce fait leur colle aux basques, qu’ils s’écartent de la société, complètement, de façon irrécupérable.

Malgré cela, lorsque le fisc, sans raison, avec la plus grande mauvaise foi, projette volontairement un contribuable ordinaire vers la misère, donc vers la violence, ces mêmes magistrats restent complètement indifférents à cette situation.

Cela veut dire qu’alors qu’ils connaissent parfaitement les conséquences de la misère et son cortège de violence ils regardent avec tolérance ceux qui y restent volontairement, pendant qu’ils n’ont aucune compassion pour ceux que le fisc y projette sciemment alors que ceux-ci avaient lutté pour ne pas y tomber ou pour en sortir.

Le courage

Evidemment, il faudrait un grand courage à un magistrat qui voudrait faire connaître ce qu’il voit : le carnage fiscal, la détresse de ces hommes et de ces femmes que l’Etat sacrifie pour l’exemple, jette vers la misère et la violence, l’exclusion sociale, pour pouvoir continuer à piller les français sans que la masse se révolte.

Les magistrats préfèrent détourner les yeux et condamner ceux qui se battent et les traiter en plus de procéduriers, insulte suprême aux yeux des magistrats.

Ainsi l’avocat peut dire à la barre sans vergogne : “vous condamnerez lourdement M. Dumas, ce procédurier, qui attente gravement à l’honneur de ma cliente, cette admirable fonctionnaire au service du fisc”. Et ça marche…. Il obtient toujours ma condamnation. Mais il n’obtiendra jamais ma reddition.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les dérives du pouvoir politique

Un lecteur très sympathique nous souhaite une bonne année, qu’il en soit remercié. Il nous adresse le lien suivant : http://www.journaldunet.com/?id=1105597 , je l’ai cliqué.

J’ignore si les informations contenues dans l’article ouvert par ce lien sont vraies et j’ai même du mal à saisir à quoi et à qui sont attribuées ces sommes, tout à fait modiques par rapport à la gabegie générale du budget de la France.

Je comprends la réaction épidermique de ce lecteur : “Ils se servent encore sur notre dos”. Non seulement je la comprends, mais je confirme que, pour ceux qui sont pillés par le fisc à l’occasion de pseudo-contrôles fiscaux, ce genre d’information se digère particulièrement mal.

Cependant, ne perdons pas de vue que les problèmes de ce pays, ses déficits abyssaux, sont le résultat et non la cause. La cause ce sont les ordonnateurs de ces sommes, ce sont les élus, les hommes de pouvoir.

Qui sont-ils ?

Tout un tas de penseurs de haut niveau, avec lesquels il n’est pas question d’entrer en concurrence, se sont penchés et se penchent encore journellement, que ce soit à travers les médias ou la littérature, sur la personnalité et le fonctionnement de nos élus.

Vous voudrez bien excuser l’ordinaire de ma contribution, que voici. Elle est le fruit de mes rencontres journalières avec les élus, pendant soixante ans.

Et oui, les premières rencontres c’est vers 12 à 15 ans, dans la cour de l’école.

Dès cet âge, certains jeunes humains, garçons ou filles, découvrent et se passionnent pour le pouvoir. Ils y pensent et l’investissent, chacun de façon différente, mais avec un seul et même but : être reconnus comme chef.

Très vite ils comprennent les trois méthodes d’accès au pouvoir : la rhétorique, la force, la richesse. L’idée de son usage est souvent beaucoup plus floue pour eux, et dans tous les cas secondaire. Cependant, la grande majorité ne souhaite pas le pouvoir pour faire le mal, mais plutôt pour répandre le bien, enfin vu par eux.

Dès cette époque ils évoluent pour et en fonction du pouvoir. Ils comprennent les alliances indispensables, les mensonges nécessaires, les stratégies de conquête, la force de l’image, de l’apparence, les secrets qui s’imposent, que l’on partage entre initiés, et surtout le désintérêt de la majorité des autres pour le pouvoir qu’ils convoitent.

Tout cela reste pendant cette période, sauf pour les génies, strictement intuitif.

Un peu plus tard, au sortir de l’adolescence, les mauvais vont ronger leur frein toute leur vie, s’agrippant de ci de là à de mini-pouvoirs qu’ils tenteront de faire vivre soit en hurlant plus que les autres soit en se contentant d’agir dans l’ombre.

Les meilleurs vont investir les partis politiques. Directement par la base ou, un peu plus tard, en tant qu’étudiants. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que chaque instant et chaque geste de leur vie seront dictés par ce désir de posséder le pouvoir.

C’est ainsi que leur regard sur la vie, quelque soit le sujet, l’économie, le sexe opposé, l’amour, la mort, la maladie, la terre, l’univers, passera toujours par le filtre des conséquences sur leur pouvoir ou leur souhait de pouvoir. Ils ne pourront rien regarder sans ce filtre.

La vérité est que, marqués par cette pulsion dès leur plus jeune âge, la réalité de la vie ne leur apparaîtra plus jamais, ils n’en verront que les trames croisées du ou des pouvoirs. Ils ne pourront avoir aucune autre activité, aucune autre sensibilité, que la conquête du pouvoir.

Est-ce une maladie ? C’est possible, je n’en sais rien. Bien que, pour ceux que j’ai connus en particulier, oui, je peux dire que c’est une maladie, grave, rechutes comprises.

Cette observation intégrée, vous ne regarderez plus jamais les hommes politiques autrement que comme ils sont, c’est-à-dire tous pareils.

Vous comprendrez qu’il ne leur est pas possible de prendre en compte les conséquences de leurs actions pour la conquête du pouvoir, puisqu’ils ne peuvent voir rien d’autre que ce dernier.

Vous comprendrez que la seule solution est de limiter leur pouvoir au strict nécessaire dont vous avez besoin, dont nous avons besoin, le reste n’est que folie, qu’espoirs irréalistes.

Surtout, ne vous méprenez pas, comme vous comme moi l’homme politique cherche la facilité. La facilité pour lui, comme pour nous tous, est de faire en sorte que la concurrence soit la moins forte possible. C’est ce principe qui explique leur acharnement à détruire ceux qui réussissent et à flatter les imbéciles.

César l’a dit, mieux vaut être premier en province que deuxième à Rome. Mieux vaut être l’élu d’une bande d’andouilles qu’à la remorque derrière de fortes personnalités.

Chapeau bas aux socialistes, sur ce concept ils sont les meilleurs.

En résumé

Il n’y a aucune compatibilité entre les hommes de pouvoir et les autres hommes aux activités potentiellement prestigieuses : industriels, hommes d’affaires, artistes , intellectuels de haut niveaux, scientifiques aussi de haut niveau – sauf pour les nuls évidemment –, tous sont pour les hommes de pouvoir, dans leur schéma obsessionnel, des concurrents à éradiquer, ou pour le moins à surveiller étroitement.

Evidemment, ceci est strictement dans leurs têtes, dans leur délire, car dans les faits ces “concurrents” se foutent complètement de la politique, mais rien n’y fait.

Y voyez-vous un peu plus clair ? Comprenez-vous pourquoi les libéraux vous serinent que seul un Etat régalien est au pire acceptable ?

Que si nous n’étions pas tous aussi cons, pas d’Etat du tout serait même l’idéal.

Mais bon, nous sommes comme nous sommes. Au moins, pour 2016, souhaitons que nous puissions voir les hommes de pouvoir comme ils sont, n’attendons rien d’eux, réduisons leur pouvoir autant qu’on le peut, avant que leur folie monomaniaque nous détruise tous.

Bien cordialement. H. Dumas

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“Tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat”

Dans le titre de ce billet “Tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat” vous aurez reconnu la devise fasciste que Mussolini lui-même ânonnait à longueur de journée. C’était son excuse, son graal, la justification à toute sa prétention, le ressort de sa folie.

Traduit en clair cela veut dire que, pour un fasciste, l’individu ne compte pas. L’Etat est au dessus de tout, ceux qui le représentent ont tous les droits en son nom.

Franchement, qu’elle différence voyez-vous entre la pensée, lumineuse mais humainement limitée, de Mussolini et celle, non moins lumineuse et largement aussi humainement limitée, de nos élus ?

Personnellement, je n’en vois aucune. De ce fait, j’affirme que nous vivons dans un régime fasciste et que les grandes déclarations de nos élus qui tendent à les faire passer pour des remparts à ce fascisme — dans lequel ils nous font vivre — sont d’un humour noir qui me fait marrer. Mais hélas, comme vous, j’en meurs.

Cependant il y a une différence que l’histoire expliquera peut-être un jour.

Jusqu’à présent le fascisme récent, tel que nous l’avons connu sous ses formes les plus diverses, était issu de la prise de pouvoir par un homme, un dictateur. En Italie Mussolini, ailleurs Hitler, Lénine, Mao, Pol pot, Castro etc…

Aujourd’hui, chez nous en France, mais aussi en d’autres démocraties occidentales, le fascisme s’installe par la voie institutionnelle, démocratique.

C’est l’administration, cette abstraction, qui prétend au nom du peuple, cette autre abstraction, que nous devons être soumis à l’Etat dans les mêmes proportions que celles de la devise mussolinienne. Nous parlerons à l’occasion d’un autre billet de l’outil utilisé : l’égalité.

Tous les jours nous sommes confrontés aux preuves de ce fascisme qui nous étouffe.

Pour mémoire, et entre autres, je vous propose de réfléchir aux décisions prises par nos gouvernants pour éradiquer la médecine libérale, pour gérer votre environnement écologique, pour contraindre votre propriété privée, votre droit de circuler, de travailler. En tous ces points, qui ne sont pas exhaustifs, c’est “tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat”, il n’y a aucun doute.

J’ai gardé le meilleur pour la fin

Juste avant votre sang et votre vie — que vous n’allez pas tarder à devoir donner pour cet Etat fasciste — il y a vos biens personnels.

Ça commence par votre compte en banque. Si petit qu’il soit, où qu’il soit, l’Etat fasciste doit tout savoir de lui. N’est-il pas votre espace de liberté ? Et de quel droit réclameriez-vous un espace de liberté ? Vous vous croyez où ? En démocratie ? Vous rêvez.

Je vois bien que vous commencez à trouver que j’exagère, que je m’emporte à cause de mes conflits fiscaux, que je perds un peu mon sang froid. Vous avez tout faux, c’est juste l’inverse qui se produit. Plus j’avance, plus tombent mes naïves croyances en la démocratie de ce pays que détruisent les preuves accablantes auxquelles je suis confronté.

En voici une de plus, au détour d’un article du journal Midi Libre, hier 8 Janvier.

Donc, votre fortune intéresse, au plus haut point, l’Etat fasciste. Il en a besoin, tout simplement. S’il veut vous la prendre, il faut qu’il sache où elle est.

A cet effet, il a organisé une usine à gaz qu’il a appelé Bercy.

Cette usine à gaz, par un maillage étroit de renseignements, sait pratiquement tout de vous, mais elle trouve que ce n’est pas suffisant.

De jour en jour elle appelle à la délation, jusqu’à proposer de récompenser ceux qui dénoncent leurs voisins quand ils imaginent que ceux-ci possèdent un sous non déclaré, ou simplement un sous de trop par rapport à eux.

On ne peut pas dire que l’ambiance ainsi créée participe activement à la paix sociale et au vivre ensemble. Mais bon.

Et, soudain le jackpot. Bercy va plus loin, il ne s’agit plus de récompenser le délateur, mais de punir celui qui ne dénonce pas.

Alors là chapeau, c’est Mao et sa révolution culturelle, rien de moins.

Midi libre 8-1-2016

La Caisse d’épargne condamnée parce qu’elle n’a pas assez dénoncé ses clients. Et quels clients, les comptes livrets des enfants.

Evidemment, juré-craché, ce n’est pas du fascisme, ce n’est pas l’Etat qui se mêle de notre vie privée. C’est tout simplement pour notre bien, pour nous protéger du blanchiment de l’argent de la drogue et des attentats des fous de Dieu.

Señor El Trucos, le roi de la blanche, pourrait, tout le monde le comprend, ouvrir un compte de 15.000€ à chacun de ses enfants et ainsi, au nez et à la barbe de nos gabelous, trafiquer des tonnes de cocaïne entre son pays et le paradis de la liberté et de la démocratie qu’est la France. Pas de ça chez nous. C’est pas beau ça ?

De cette histoire il faut tirer une morale de survie :

Vous ne devez avoir aucune confiance en votre banquier, il se doit de vous dénoncer sous peine de sanction.

En ce qui concerne votre voisin, il ne vous dénonce encore que pour le plaisir ou la prime. Mais, patience, sous peu il sera obligé de la faire sous peine d’être lui-même condamné. Aussitôt après, il sera torturé s’il ne vous dénonce pas.  On avance, on avance, bientôt plus de chômage, etc… etc….

Bien cordialement. H. Dumas

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OBAMA, des larmes de crocodile

Le Président des Etats-Unis pleure en direct. Il s’entoure de parents de victimes et réclame l’interdiction des ventes d’armes. Parfait.

Soyons précis, il pense que les armes ne doivent pas être mises entre les mains de tout le monde. Notamment doivent être exclus les psychopathes. Il aurait pu rajouter les connards.

Juste un oubli.

Il est lui-même le plus grand marchand d’armes du monde !!!!

Sa clientèle est globalement constituée de psychopathes et de connards qui se servent sans discernement des armes qu’il leur vend.

Cherchez l’erreur.

Avec un tel discours en début d’année, OBAMA ouvre brillamment l’année du règne du mensonge.

Chacun ne peut être au mieux que le roi de ses capacités personnelles. Il ne s’est pas mis au niveau de l’interdiction de toutes les armes, pour tout le monde, tout particulièrement pour toutes les armées du monde, dommage.

2016 commence mal.

Cordialement. H. Dumas

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Fichage et flicage (vidéo)

Bonjour,

Meilleurs vœux pour 2016

En appui de cette vidéo, ce qu’en pense Dalloz.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Au-delà de l’inacceptable

Ce soir, à minuit, l’année 2015 disparaîtra définitivement. Le plus grand nombre se réjouira, par anticipation, de la venue de 2016, chacun espérant que cette nouvelle année lui sera favorable ou, plus probablement, qu’elle sera “moins pire” pour lui que 2015.

Pour ceux vers lesquels va ma pensée, les victimes du fisc, les contrôlés fiscaux, je crains, malheureusement, que 2016 soit pire que 2015.

Deux choses me terrorisent particulièrement : la délation et la banalisation.

La délation.

Voici une partie de ce qu’en dit Wikipédia : “La délation désigne une dénonciation méprisable et honteuse. Elle consiste à fournir des informations concernant un individu, en général à l’insu de ce dernier, souvent inspiré par un motif contraire à la morale ou à l’éthique et donc honteux. Tournée contre un individu ou un groupe d’individus, la délation est faite par un délateur, individu ou groupe de personnes, pour son propre gain (s’enrichir et accaparer les biens d’autrui) ou pour lui nuire de manière malveillante (jalousie, envie, haine). La fonction de délateur peut être créée et rémunérée par un pouvoir qui cherche à obtenir des renseignements contre ses adversaires ou ses ennemis… Le langage populaire a produit un lexique fourni pour désigner le délateur : « mouchard », « balance », « donneur », « indic », « sycophante », « cafard » et de manière plus étendue « collabo », « traître » ou « Judas ».

Encouragée par des régimes autoritaires ou dictatoriaux ou par des forces d’occupation, généralement occultée et anonyme, elle est facilitée par un pouvoir qui diffuse et défend des théories racistes et discriminatoires…”

Il n’est pas diffamatoire d’affirmer que Bercy et ses fonctionnaires favorisent la délation telle qu’elle est décrite par Wikipédia, que donc Bercy, qui est le vrai patron de la France, installe en ce pays une forme mortelle de dictature : la dictature fiscale.

Sapin, l’éphémère patron de Bercy, couvrant benoitement cette dictature, prétend que pour Bercy il s’agirait non pas de favoriser la délation fille de la dictature, mais de permettre la dénonciation vertueuse sans laquelle il ne peut y avoir de justice.

Il est aisé de faire la démonstration qu’il ment, qu’il s’agit bien de délation et de l’installation d’une dictature qui tue et ruine aveuglément, et non de dénonciation citoyenne au service de la justice.

En effet, la dénonciation qui pourrait, à la marge, être acceptable inclut un risque de dérapage tel que le législateur, de tout temps en démocratie, a jugé utile de l’entourer des plus grandes précautions.

C’est ainsi que l’article 226-10 du Code Pénal prévoit : “La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende….”

Il n’est pas douteux que sur la masse des “informations” recueillies sur nous par Bercy, que ce soit du fait de ses agents ou du fait de zélés dénonciateurs, une partie est inévitablement inexacte et que celui qui transmet cette information inexacte est parfaitement conscient de son inexactitude. C’est tout particulièrement le cas lors de redressement fiscal abusif.

Or, jamais, au grand jamais, quelque dénonciateur que ce soit, contrôleur du fisc ou simple quidam, n’est poursuivi pour dénonciation calomnieuse en vertu de l’article 226-10 du code Pénal.

Nous avons là la preuve absolue que ce que réclame Sapin, à grand renfort de médias officiels, n’est pas de la dénonciation citoyenne mais de la vulgaire délation. Cette délation qui marque au fer rouge tous les systèmes totalitaires, tous les fascismes. Dans le cas contraire, régulièrement, des dénonciateurs calomnieux inévitables seraient poursuivis et condamnés.

Alors, oui, je l’affirme, Sapin et compagnie, de la même façon que Pétain et ses sbires en d’autres temps, mettent ce pays en coupe réglée, éradiquent la démocratie, tuent la liberté, et 2016 sera pire que 2015 à ce sujet.

La banalisation

La pensé commune est si imprégnée de cette délation fiscale qu’elle finit par ne plus la voir et par imaginer que celui qu’elle voit souffrir et mourir du fait de cette délation, d’abord serait sans doute coupable, ensuite se serait évidemment mal défendu.

En réalité, le contrôlé fiscal serait le principal responsable de son malheur puisque, vivant dans une démocratie juste et honnête : la France, il ne peut que mériter son sort.

Cette banalisation de l’horreur fiscale me fait penser au Rwanda.

Viendrait-il à l’idée d’un honnête homme de penser que si les Tutsis massacrés dans les bois par les Hutus à coup de machettes avaient couru plus vite ils auraient échappé au massacre, qu’ainsi ils ont été en quelque sorte les principaux responsables de leur funeste destin ?

Une telle pensée est inimaginable, c’est pourtant exactement ce que les français, dans leur grande majorité, pensent des victimes des meurtres fiscaux de Bercy.

Pour 2016

Je souhaite que les français, tous les français — même ceux qui croient naïvement que la dictature fiscale leur est bénéfique, qui pensent qu’elle participe à leur situation personnelle parce que leurs revenus viennent de l’Etat – prennent conscience de l’immoralité de Bercy et se lèvent contre cette citadelle pour la vaincre et la raser.

Je souhaite que les français ne se trompent pas d’ennemi, qu’ils ne se fassent pas duper par ceux que l’on agite devant leur nez pour les détourner du vrai, de Bercy.

Hollande n’est pas un capitaine de pédalo, c’est un matador dont la muleta rouge détourne les français de l’épée qu’il cache dans son dos, qui s’appelle Bercy, qui les met à mort.

Bonne année 2016 à tous.

Bien cordialement. H. Dumas

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