Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La république des salariés ou la dictature du prolétariat.

Lorsque Marx parlait de prolétariat il ne visait pas péjorativement une sous-catégorie sociale. Il évoquait ceux qui échangent leur travail contre leurs revenus, par opposition à ceux qui trouvent leurs revenus dans la gestion de leur capital.

La bête noire de Marx était le capital, son outil pour l’éradiquer le prolétariat.

Wikipédia cite Marx et Engels en 1847 : “Une chose absolument certaine, c’est que notre Parti et la classe ouvrière ne peuvent arriver à la domination que sous la forme de la république démocratique. Cette dernière est même la forme spécifique de la dictature du prolétariat, comme l’a déjà montré la grande Révolution française. “

Puis Engels en 1891 : “Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’État, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives”.

Ce n’était pas mal vu.

Aujourd’hui notre république est devenue cette fameuse dictature du prolétariat que Marx voyait comme l’étape intermédiaire avant l’avènement du socialisme qui consistait pour lui en la totale suppression du capital et en une économie entièrement entre les mains de l’Etat.

Il pensait même que cette étape justifiait l’usage de la violence révolutionnaire, ce qu’entreprirent sans vergogne et sans limite Lénine puis Staline.

Contrairement à l’URSS, c’est par la démocratie que l’Occident et tout particulièrement la France se sont engagés, conformément à la vision de Max, dans la dictature du prolétariat à travers la république des salariés.

En effet, la république que nous vivons est exclusivement au service des salariés, le capital y est honni dans sa forme aboutie, mais aussi dans son devenir à travers la chasse aux entrepreneurs et travailleurs indépendants.

Tout observateur objectif ne peut pas manquer de constater cette situation.

Prenons quelques exemples :

            – Le salarié, dont l’élite dominante la plus aboutie est le fonctionnaire, bénéficie de protections spécifiques qu’il travaille ou non, qu’il produise ou non, telles que la retraite, le chômage, l’assurance maladie, des droits exorbitants lui garantissant son poste et une pérennité de son salaire. Il paie globalement des impôts et des charges inférieurs aux entrepreneurs ou travailleurs indépendants. Il profite, selon son entreprise, d’avantages personnels conséquents. Il travaille moins de 35 H par semaine. Hors de son activité, il se détend et s’adonne à ses hobbies.

            – L’entrepreneur ou le travailleur indépendant n’a aucune garantie de situation, à la moindre difficulté économique il est poursuivi et acculé par les huissiers, il n’a plus de revenu, plus d’assurance, plus de points de retraite. Il paie les impôts au prix fort et fait l’objet d’un racket fiscal à travers les charges sociales et les contrôles fiscaux qui aboutissent 8 fois sur 10 à des sur-impôts injustifiés. Il travaille 70 H par semaine. Son activité professionnelle dévore la totalité de son temps et de ses pensées.

Donc, nous pouvons affirmer que la République des salariés a installé démocratiquement la dictature du prolétariat évoquée par Marx. Nous y sommes. Tout comme l’URSS y était. Elle ce fut par la force. Nous par la démocratie.

Cela change-t-il quelque chose à l’affaire ? Non.

Ce qui doit nous inquiéter c’est le fait que l’URSS, une fois arrivée là, s’est effondrée comme un château de sable : en panne de capital.

Tout comme l’URSS, notre république des salariés, ou dictature du prolétariat, va tomber en panne de capital pour en avoir sous-estimé la nécessité et n’en avoir pas compris la réalité et l’usage.

Je m’en suis déjà expliqué, le capital – qui n’est pas la monnaie — est ce qui différencie l’homme de l’animal, c’est lui qui accompagne tous les progrès. Il est simplement accumulation. Il est le stock, l’acquis, la transmission du travail précédent, la corde qui attache et protège de la chute les générations successives.

Il est aussi bien philosophique, scientifique, poétique, culturel qu’évidemment économique. Nulle activité ne peut s’épanouir et progresser sans que le capital qui la sous-tend soit préservé et respecté.

Il n’existe pas de capital dormant ou actif, le capital est un tout.

Tout comme il n’existe pas de livres inutiles parce que peu lus il n’existe pas de capital économique inutile parce que peu utilisé.

Pourquoi l’Etat ne peut pas être chargé de la conservation du capital économique, pas plus que de sa multiplication ?

Parce que le capital économique a des caractéristiques si particulières que seuls ceux qui le possèdent personnellement sont en mesure de les gérer. Peu importe que ces caractéristiques soient ou non morales, génèrent ou non de violentes pulsions ou réactions, là n’est pas la question.

Le capital sert à tout, mais seuls certains usages le conservent ou le font fructifier, les autres le perdent. Le tri de ces usages ne peut être fait par personne d’autre que celui qui récoltera, sur son propre capital, pertes ou profits. Peu importe que les possesseurs de capitaux soient aimés ou détestés, sympathiques ou antipathiques, légitimes ou illégitimes, ils sont les seuls en mesure de le gérer. Ceci pour le bénéfice final de tous, quoiqu’il arrive et quelles que soient les apparences.

C’est cette réalité, que Marx n’a pas vu ou pas voulu voir, qui a englouti la première dictature du prolétariat en URSS. C’est elle aussi que notre République des salariés tente vainement d’occulter à grand renfort de propagande.

C’est elle qui emportera notre pays — mais aussi tout l’Occident — qui se fourvoie démocratiquement et globalement dans la haine du capital et dans la dictature du prolétariat qu’il appelle hypocritement république démocratique et non franchement république des salariés ou dictature du prolétariat.

Marx était un grand envieux maladif, un économiste incompétent, un grand écrivain, il a une descendance intellectuelle immense, atteinte des mêmes maux, qui n’y survivra pas.

Bien cordialement. H. Dumas

PS : J’aurais l’occasion de préciser, dans des vidéos à venir, l’impérieuse nécessité de préserver le capital et donc les capitalistes qui sont indispensables à l’économie de la société. La première, enregistrée hier, sera mis sur le blog demain. Il faut casser la guerre faite au capital si nous voulons que nos enfants vivent autrement que dans une misère profonde, que nos pauvres puissent vivre et ne pas mourir de pauvreté.

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Mes séances chez le fiscopsychiatre Pierre Lymam (Août 2016 n°1)

Je suis allé une première fois chez le docteur Pierre Lymam, fiscopsychiatre à Paris, dans le marais, non loin de la place des Vosges. J’ai eu l’occasion de vous en parler.

Ce n’est pas que ce praticien m’ait séduit, ni que son cabinet m’ait attiré, il est au rez-de-chaussée d’un immeuble si ancien que seul la providence le maintient debout et certainement pas les travaux d’entretien dont les derniers datent au moins de Napoléon 1°.

Non, j’ai pensé que le décalage entre ma vision de la vie et sa réalité actuelle méritait que je suive une thérapie, pour essayer de comprendre qui de moi ou de la société est malade.

Les quelques remarques de ce Fiscopsychiatre, en formation lors de ma première visite, m’ont permis de constater qu’il est, et sera, vraiment dans le moule. Alors pourquoi pas lui ? Un autre ne serait pas différent puisqu’ils seront tous formés par Bercy.

Voici donc, fidèlement rapportée, ma deuxième visite et ma première séance de psychanalyse chez cet étonnant praticien.

“- Bonjour M. Dumas.

– Bonjour docteur.

– Vous souhaitez vraiment engager une psychanalyse concernant votre aversion à l’impôt ? Vous pensez que cette aversion pourrait être maladive.

– Ne partons pas de travers docteur. Je n’ai aucune aversion à l’impôt. Je suis réfractaire à son énormité et à la manière injuste dont son encaissement est organisé et contrôlé. Ce n’est pas pareil.

– Qu’est-ce pour vous l’impôt en France M. Dumas ?

– Un moyen d’entretenir le plus grand cheptel au monde d’imbéciles, de fainéants et de corrompus.

– Nous allons devoir nous arrêtez là, M. Dumas.

– Mais non docteur, je plaisantais…..

– Ah bon. Je ne trouve pas cela drôle. Nous sommes là pour travailler et non pour plaisanter. Pour réduire votre phobie de l’impôt.

– Docteur je ne développe aucune phobie de l’impôt. Je vais même vous dire plus, dès que je gagne de l’argent, la première chose que je fais est de penser à l’impôt lié à mon gain et de le payer.

– Ce n’est pas ce qui parait lorsque l’on lit votre dossier fiscal.

– Et oui, c’est bien là qu’est le problème.

– M. Dumas je lis votre blog avec attention. Etes-vous conscient qu’il est subversif, que si aujourd’hui l’Etat, enfin Bercy (c’est la même chose), laisse ce blog ouvert, ne vous poursuivant qu’à la marge pour protéger ses contrôleurs, il faudra bien dans le futur que votre ton change. Les temps vont se durcir inévitablement. Vos prises de position ne vont pas tarder à être contraires à l’intérêt de la France, enfin de Bercy (c’est la même chose). Vous comprenez cela ?

– Pas vraiment.

– Vous reconnaissez quand même que l’impôt est légitime ?

– Soyons clairs docteur. Je reconnais que pour certaines actions collectives, précises, que les français ne peuvent assumer qu’en groupe, il y a un coût qui doit légitimement être supporté par tous.

– Nous sommes donc d’accord, l’impôt est légitime. N’avez-vous pas l’impression d’outrepasser vos droits de français lorsque vous laissez entendre que c’est vous qui décideriez des actions collectives que vous accepteriez de voir financées par l’impôt, que par ailleurs vous acceptez ?

– C’est-à-dire docteur, c’est quand même moi qui paie, alors si ce n’est pas moi qui décide, c’est qui ?

– Vous n’avez pas répondu à ma question.

– C’est parce qu’elle est mal posée.

– Je ne vous suis pas. Précisez votre pensée.

– Et bien docteur c’est très simple, vous êtes en train de me resservir la propagande officielle.

– Monsieur Dumas, nous n’allons aboutir à rien si vous ne faites pas preuve d’ouverture, de compréhension collective.

– Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire par “compréhension collective”.

– Tout simplement j’évoque le fait que le raisonnement de l’homme d’aujourd’hui ne peut qu’être collectif ou ne pas être.

– Nous entrons dans l’abstrait docteur, ce n’est pas l’espace de la science, même médicale, vous allez vous perdre.

– Revenons à ma question M. Dumas. Considérez-vous que vous avez seul la légitimité de décider des dépenses de Bercy (enfin de l’Etat, c’est pareil).

– Oui.

– Mais c’est absurde.

– Normal. Je vous ai déjà dit que votre question est mal posée.

– Comment la poseriez-vous, M. Dumas ?

– J’aurais dit : quelles seraient pour vous les conditions logiquement nécessaires pour aboutir à des autorisations données à Bercy pour engager l’argent des français? Comment surveiller la conformité de l’exécution des autorisations d’engagement données? Tout cela pour arriver à partager également un impôt contenu et juste.

– Si je comprends bien votre souhait, M. Dumas, ce ne serait plus Bercy qui vous contrôlerait, mais vous qui contrôleriez Bercy (enfin l’Etat, c’est pareil).

– Absolument docteur, c’est exactement pour cela que les français ont fait la révolution en 1789.

– 1789 c’est loin M. Dumas. Depuis la vie a changé, les français ont d’autres aspirations.

– Nous entrons dans le dur.

– Que voulez-vous dire par là ?

– C’est une expression familière pour dire que la discussion va se compliquer.

– Je sais cela M. Dumas. Je voulais dire : qu’est ce qui va se compliquer ?

– Eh bien je sens que l’idée de contrôler les dépenses de l’Etat et de Bercy ne vous séduit pas.

– Bien sûr que si M. Dumas, mais les dépenses de Bercy (enfin de l’Etat, c’est pareil) sont déjà actuellement parfaitement surveillées et contrôlées.

– Ah bon, par qui ?

– Mais par Bercy (enfin l’Etat, c’est pareil).

– Docteur, ce ne peut pas être celui qui dépense qui contrôle les dépenses.

– Pour une personne privée, évidemment M. Dumas. Mais Bercy (ou l’Etat, c’est pareil) n’est pas une personne privée. Personne n’a la légitimité de contrôler Bercy (ou l’Etat, c’est pareil), Bercy n’est pas contrôlable parce que Bercy n’est ni contestable ni soupçonnable, tout simplement.

– Mais là docteur, vous rigolez. Vous idéalisez. Mais Bercy (ou l’Etat, puisque vous dites que c’est pareil), c’est pas de l’idéal qu’il dépense tous les jours, c’est des sous, des sous réels, triviaux, ordinaires, qu’on a gagnés en suant comme des fous, qu’il a fallu qu’on donne, qui nous manquent terriblement. Vous comprenez ça, docteur.

– Là n’est pas la question.

– Mais si, là est justement la question.

– Très bien, nous en reparlerons la prochaine fois M. Dumas.”

Ainsi s’est terminée cette première séance. Pas facile.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les monstres (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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– Docteur, j’ai du mal à me sentir solidaire, est-ce grave ?

Probablement à la demande du RSI et de l’URSSAF, un projet de loi serait en préparation pour soumettre à consultation médicale, et à traitement si nécessité, les français contribuables non solidaires.

Des psychologues sont en cours de formation pour répondre à cette problématique.

Devançant la loi, je me suis présenté spontanément chez l’un de ces futurs praticiens.

Je vous rapporte l’entretien.

“- Bonjour Docteur

Grand, sec, jeune, chauve, équipé de lunettes épaisses, pas souriant, c’est ainsi que m’est apparu le spécialiste. Regardant ma fiche, il me dit:

– Bonjour Monsieur, vous vous appelez Dumas. Vous venez spontanément dans le cadre de la future loi sur les déviances de solidarité qui sanctionnera les contribuables français non solidaires, c’est bien cela ?

– Tout à fait.

– Personnellement, déjà psychiatre, je suis des cours spécifiques complémentaires à Bercy pour être diplômé en la matière mais, comme vous le savez, la loi n’est pas encore votée et nous ne sommes pas encore accrédités. Cela ne vous pose pas problème.

– Non, pas du tout.

– Alors expliquez-moi vos difficultés de solidarité.

– Eh bien voilà. Quatre fonctionnaires des finances : Mme Jourdes, M. Martino, M. Garcia et Mme Giugleur sont venus chez moi et, en trois fois, ils m’ont dépossédé de tous mes biens. Je dis, j’insiste : tous mes biens. En fait, ils ont anéanti le patrimoine de ma famille et le mien. Ils ont effacé 70 ans de travail et d’économie. Ils m’ont laissé ruiné, incapable de subvenir à mes besoins, à 72 ans.

– Oui, bon, alors ?

– Ils ont réalisé ce pillage à l’aide de falsifications grossières de la réalité.

– Hum, hum…

– J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une erreur, leur hiérarchie m’a fait savoir que ce n’était pas le cas. J’ai pensé alors que la justice, saisie, me restituerait mes biens, j’ai même cru qu’elle sanctionnerait ces agents que je trouvais indélicats. Mais ce ne fut pas non plus le cas, sauf pour Mme Jourdes où c’est peut-être en cours.

– Oui, bon, alors ?

– Les magistrats m’ont fait comprendre que tout cela est naturel et s’inscrit dans le cadre de la solidarité.

– Oui, alors ?

– Depuis je m’interroge sur la solidarité.

– Vous ne vous sentez pas solidaire ?

– Eh bien …c’est-à-dire… que….

– Vous ne vous sentez pas un homme solidaire de l’humanité ?

– Vu sous cet angle si. Je n’ai pas l’impression d’être autre chose qu’un homme comme tous les autres. Mais solidaire ? C’est quoi exactement ?

Après une légère concentration et prenant un ton paternaliste le médecin me dit :

– Etre solidaire c’est partager avec les autres. Les joies et les peines, tout. Si possible de façon égale.

– Avec tous les autres.

– Oui, avec tous les autres, particulièrement les plus déshérités.

– Il faut que je sois solidaire avec DAECH ?

– Non évidemment.

– Pourquoi ?

– Parce que DAECH c’est le mal.

– Ah bon, alors on n’a pas à être solidaire du mal ?

– Bien sûr que non.

– Mais ceux qui ne branlent rien dans la vie, qui picolent, qui jouent, qui se droguent, n’est-ce pas mal ?

– Alors là, ça dépend. S’ils ont été élevés dans un milieu où tout le monde ne branle rien, picole, joue et se drogue, ce n’est pas de leur faute, alors ce n’est pas mal.

– Ah bon, alors ils peuvent continuer et moi je dois être solidaire d’eux ?

– C’est plus compliqué que ça, répondit le médecin, l’air contrarié.

– Pour moi vous savez, lui dis-je, ce n’est pas compliqué, on m’a tout pris. Ça, c’est ultra simple. Ecoutez docteur, ce qui serait pratique c’est que vous me fassiez une liste de ceux qui sont le bien et avec qui donc je dois être solidaire. Je comprendrais peut-être mieux.

– On ne peut pas faire de liste, vous devez ressentir la solidarité. Sentir que les difficultés peuvent arriver à tout moment et que nous devons être solidaires de ceux qui les subissent.

– Ah ça docteur, sûr que je suis bien placé pour comprendre que la misère peut surgir à tout moment. Pour moi elle a pris la forme d’un pillage fiscal. Mais, maintenant qu’elle est là, je ne sens pas beaucoup de solidarité autour de moi. Ce serait plutôt le contraire. Les huissiers bloquent mes comptes et sonnent chez moi toutes les semaines. La solidarité n’est donc pas pour tout le monde ?

– Ecoutez M. Dumas, tant que vous regarderez la solidarité sous l’angle de la personnalisation, vous ne pourrez pas la comprendre. La solidarité n’est pas un acte personnel, c’est un tout, une grande ambition collective.

– Ah bon !!! Mais moi, ce que l’on me prend au nom de cette ambition collective c’est tout à fait personnel. N’est-ce pas un peu facile de prendre à un homme physique pour donner à une ambition collective abstraite ?

– M. Dumas, je dois être franc avec vous, vous présentez tous les symptômes de la déviance de solidarité. En fait, vous voudriez garder le résultat de vos réussites pour vous seul.

– Notez qu’en même temps, docteur, je ne cherche pas à emmerder les autres avec mes problèmes, je m’efforce de les assumer.

– C’est bien ce que je dis M. Dumas, vous n’êtes pas solidaire. Vous ne seriez pas, par hasard, un libéral ?

– Ecoutez docteur, je veux bien être solidaire, mais à condition de choisir moi-même ceux avec qui je souhaite l’être. Je ne veux pas l’être avec DAECH alors qu’il est probable, qu’à travers mes impôts, je l’ai été dans un passé pas si éloigné. Je ne veux pas être solidaire avec les fainéants, les escrocs, les porteurs d’idéologies que je n’approuve pas. Je veux choisir mes solidarités.

– Hélas, je crains fort que vous ne deviez faire l’objet d’une rééducation de solidarité. Le fait de vous avoir soustrait vos biens va dans le bon sens, car vous les auriez utilisés égoïstement. Le temps que je pouvais vous consacrer est terminé, si ce n’était votre âge, vous auriez peut-être été récupérable, mais là…”

Ainsi parla le futur psychiatre de la solidarité.

Bien cordialement. H. Dumas

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Précâblés pour DAECH (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Nul n’est identique

Nul n’est identique, mais nous avons tous les mêmes besoins. A cela nous devons rajouter le fait que, contrairement à l’idée d’éducation largement répandue, nul n’est réellement modifiable, tout au plus légèrement ajustable.

De ces trois équations découlent les limites de l’organisation sociale.

Le but de l’organisation sociale est clair, il s’agit de mutualiser les efforts dans l’optique d’un gain pour tous. Ce gain, in fine, ne pouvant se mesurer qu’individuellement. Dans le cas contraire il y aurait tromperie.

Les deux besoins fondamentaux de l’homme sont de vivre et de se reproduire, tout le reste découlant de ses deux impératifs.

Ceux qui réfléchissent le savaient, les plus imprévoyants le découvrent soudainement, ces deux besoins fondamentaux supposent un préalable incontournable : la sécurité.

Mon jardin plait aux écureuils, j’ai tout loisir de les observer. Leur caractéristique principale est l’inquiétude. Ils ont peur, constamment peur. Au point probablement de n’avoir que très peu de temps pour penser à autre chose, pour devenir autre chose que des écureuils.

Ils partagent ce tourment avec les pies et les palombes qui vivent sur ce même territoire. Et je ne parle pas des couleuvres, des mulots et des hérissons dont la peur est telle qu’on ne les voit jamais, alors qu’ils sont là eux aussi.

Sur les sept milliards d’hommes que nous sommes combien vivent, comme les animaux de mon jardin, dans la peur, ne pouvant penser à autre chose, ne pouvant de ce fait se construire en tant qu’homme tel que nous l’imaginons, nous qui avions cru soumettre la peur, gagner définitivement la sécurité ?

Evidemment, ici, je ne parle pas de la peur fiscale qui tétanise les français actifs apporteurs de richesses, indépendants et entrepreneurs, sur laquelle j’ai déjà écrit de nombreuses pages, qui est la raison d’être de ce blog. Celle-là ne touche hélas pas tout le monde. Ceux qui y échappent ne la trouvent pas grave car il pense que grâce à elle ils accèdent à leur propre sécurité. Vaste fumisterie dont évidemment nous ne cesserons jamais de parler.

Mais, revenons à la peur globale et à l’organisation collective.

Le but de la civilisation, de l’organisation collective, est, et a toujours été, de réguler les peurs individuelles. Non seulement ce but n’a été que rarement atteint, mais c’est souvent son opposé que l’organisation sociale engendre.

La difficulté est liée au tri que suppose la constitution d’un groupe poursuivant tel ou tel objectif, à la façon dont celui-ci va écarter ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne sont pas adaptés aux règles et objectifs que s’est donné le groupe considéré.

Je me résume.

Lorsqu’un groupe humain se constitue, son objectif ne peut être que de protéger la vie ou la reproduire. Pour cela, au-delà des méthodes qu’il va imaginer pour atteindre son but, il devra au préalable assurer à ses membres la sécurité, sans laquelle le statut d’homme, tel que nous l’entendons, n’est pas accessible.

C’est là que le problème auquel les hommes d’aujourd’hui sont confrontés montre son ampleur, les terribles difficultés à venir.

Il fut un temps où l’évidence des frontières, pourtant en concurrence avec les communautés de penser, s’imposa comme unité d’organisation. La notion d’appartenance au territoire, de sacrifice ultime potentiel  à son sujet, servait de base à la loi qui par ailleurs écartait ceux que l’on supposait néfastes au regroupement collectif chargé de maintenir la vie et sa reproduction. Ceux qui étaient écartés pouvaient être des habitants du territoire considérés, pour différentes raisons, comme des obstacles à l’objectif poursuivi, mais évidement et surtout ceux qui n’étaient pas nés ou admis sur celui-ci.

Aujourd’hui, le territoire des hommes est mondial, c’est un fait.

Les frontières ne veulent plus rien dire. Mais, et c’est le pire, le partage en communautés de penser non plus. Les deux sont des accélérateurs de conflit maximum,  donc d’insécurité maximum.

La problématique du groupe, de la mutualisation réfléchie, limitée à son nécessaire, se pose à l’échelle du monde, tout autre échelle est suicidaire pour l’humanité.

La tache est immense.

Elle passe par deux principes incontournables :

            – Définir les points que la collectivité mondiale va mutualiser, ils devront être les plus restreints possibles.

            – Définir les critères de caractères individuels compatibles avec cette mutualisation et les méthodes et graduations pour écarter ceux qui s’éloigneront de ces critères.

Ce n’est pas une mince affaire. Si elle n’est pas solutionnée, à cette nouvelle échelle mondiale, l’homme en tant que tel sera atteint dans sa faculté à vivre et à se reproduire.

Vous pouvez me dire que lancer une telle alerte sans proposer de solution est un peu facile. Je vous répondrai que c’est aux générations à venir d’imaginer les solutions, ce sont elles qui sont concernées.

Tout au plus ceux de ma génération pourront émettre un avis, donner un conseil par-ci, par-là. Mais surtout, lâcher les rênes du pouvoir auquel ils nuisent en s’incrustant avec un profil de pensée qui date presque des dinosaures. (Mais non, je ne pense pas qu’à Juppé, à Trump ou Poutine, etc…).

Bien cordialement. H. Dumas

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Un Etat sans éthique (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Contrôles fiscaux : l’incroyable incompétence de Sarko. (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Crime contre l’humanité

Ce siècle naissant, aujourd’hui adolescent, est déjà sans pitié pour les “fragiles du raisonnement”.

J’aurais pu dire pour les cons, la formule eut été plus lapidaire, plus grand public, mais ce mot est si galvaudé que chacun de nous est le con d’un autre, et ce n’est pas cela que je vise.

J’aurais pu aussi cibler les abrutis, mais je ne suis pas sûr qu’ils existent vraiment. Je crois que l’intelligence, même réduite, est toujours présente chez l’homme alors que, dans certaines circonstances, tout un chacun peut se retrouver en fragilité de raisonnement.

C’est ce moment et les personnes qui en souffrent dont je veux vous parler. Sachant que pour certains ce ou ces moments sont brefs, pour d’autres ils peuvent durer toute une vie.

La situation des “fragiles du raisonnement” n’est pas nouvelle, mais l’informatique —aussi appelée intelligence artificielle — a été un formidable accélérateur pour ceux qui raisonnent juste et a augmenté la distance entre eux et les fragiles qui sont aujourd’hui complètement largués.

Depuis toujours des ambitieux sans scrupule prennent en otage les “fragiles du raisonnement” et, les manœuvrant, s’abritant derrière eux, les réunissant en masse, attaquent ceux qui par leur qualité propre et leur intelligence ont capté richesse et pouvoir.

Ces ambitieux n’ont habituellement pas réussi à atteindre eux-mêmes richesse et pouvoir à la loyale, selon les règles que le groupe auquel ils appartiennent s’est donné. C’est alors qu’ils phagocytent les “fragiles du raisonnement” par la ruse et les utilisent en les envoyant au casse pipe.

Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.

Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.

Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient.

Tout cela n’est pas sans conséquence.

Chaque fois le résultat se compte d’abord en millions de morts, évidemment toutes injustes. Existe-t-il des morts justes ?

Puis, que le but soit ou non atteint, dans tous les cas le changement de main du pouvoir n’apporte strictement rien aux “fragiles du raisonnement”, qui le restent et continuent à ne pas comprendre pourquoi ils le restent et le resteront toujours. De la sorte ils sont prêts à recommencer peu de temps plus tard, si ce n’est immédiatement.

Mais avec chaque fois la même conclusion : des millions de morts injustes.

Cela pose la question de la responsabilité de ceux qui utilisent les “fragiles du raisonnement”. La réponse est claire : elle est totale, quelles que soient les conséquences en nombre de morts.

Les nazis ont été poursuivis pour crime contre l’humanité, tous ceux qui abusent des fragiles devraient l’être.

Tout particulièrement aujourd’hui ceux des musulmans qui incitent les “fragiles du raisonnement” à sacrifier leur vie en accompagnant ce sacrifice d’un maximum d’autres morts dont le seul tort est de ne pas reconnaitre les commanditaires pour supérieurs en leur abandonnant richesse et pouvoir.

Répétons-le, la responsabilité de ceux qui abusent des “fragiles du raisonnement” pour en faire les soldats et la chair à pâté de leur propres ambitions est totale.

Quand je vous dis totale, je veux dire totale.

C’est-à-dire pas uniquement quand elle est évidente comme c’est aujourd’hui le cas à Nice, mais aussi quand elle se présente sous sa forme primaire, quasi discrète, comme sait si bien le faire notre presse nationale pour dresser les “fragiles du raisonnement” contre les “possédants”.

Il n’est aucune excuse pour ceux qui agitent les fragiles en leur faisant croire que leur fragilité dépend des autres.

Alors que la “fragilité de raisonnement” est un problème personnel, que seul le fragile peut solutionner et exclusivement par lui-même. La seule chose que l’on puisse faire pour le fragile c’est d’abord de ne pas l’humilier, ensuite de lui faire comprendre que la solution à sa fragilité ne peut venir que de lui.

Notons au passage que ce n’est pas vraiment le discours de nos responsables politiques. Puisque nous en venons inévitablement à eux, il n’est pas inutile de faire remarquer que nos élus ne manquent aucune occasion d’humilier les “fragiles du raisonnement” ou encore de les utiliser lorsqu’ils partent à l’assaut du pouvoir et de la richesse.

Alors que paradoxalement notre société respecte d’autres fragilités telles que le handicap, la maladie, le genre lorsqu’il est décalé, etc… elle abuse des “fragiles du raisonnement”.

La particularité de ce type de fragilité est de déboucher systématiquement sur la violence. A Nice, l’auteur de cette folie faisait partie de ces “fragiles du raisonnement” qui, en butée, deviennent violents. Ils sont tous ainsi.

Chez nous ou ailleurs ceux qui humilient les fragiles doivent s’attendre à la violence en retour, en cela Bercy et la magistrature sont bien imprudents et nous entrainent par leur attitude humiliante vers la violence.

Avec un paradoxe, c’est que ce sont justement les “fragiles du raisonnement” qui demandent une justice plus intransigeante et une fiscalité plus forte, donc plus d’humiliation à venir pour eux.

Sont-ils conscients de réclamer eux-mêmes le poison qui va les massacrer ?

Comprendront-ils un jour que ceux qui en abusant d’eux les entrainent inexorablement vers une très probable guerre civile devraient être poursuivis, dès aujourd’hui, pour crime contre l’humanité, avant qu’il ne soit trop tard ?

Restons sur cette question.

Bien cordialement. H. Dumas

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Filouterie possible à l’Euro

Notre ami Philos nous a fait parvenir un billet qui mérite d’être publié.

Le voici :

“Un scénario de science-fiction : et si l’Euro disparaissait ?

En cette période de Brexit, de doutes quant à l’avenir de l’Europe, une question insidieuse se pose : que se passerait-il en cas de dissolution de la zone Euro et du retour aux monnaies nationales tant souhaité par certains ?

Cette question peut paraître primaire mais en fait pas tant que cela et surtout avec des incidences à tiroirs comme vous allez le voir.

 1ère réponse : il ne se passera rien, chaque pays membre reprendra sa monnaie nationale avec la parité €/monnaie nationale donc pour nous français nos € seront convertis automatiquement en Francs français que j’appellerai, un peu par dérision, Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

2ème réponse : un joli tour de passe-passe et de bonimenteur.

Il est entendu qu’il ne s’agit ici en aucun cas d’un conseil en matière de gestion de patrimoine et que je n’évoque pas non plus les conséquences macro-économiques au niveau des états membres en raison de la disparition de l’€.

Mais la question qui nous concerne tous est : que va-t-il se passer à propos des € en notre possession ?

Pour les € résultant de simples lignes informatiques (en gros les soldes bancaires apparaissant sur vos relevés de comptes, livrets, assurances-vie et autres), pas de doute, après une période transitoire, ils seront convertis automatiquement en Francs super-lourds (FSL) à raison d’une parité de 1 FSL pour 1 €.

Par contre, la réponse est plus subtile si vous disposez d’€ en cash, en billets de banque (disons plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’€ parce que, par exemple et juste par hasard, vous n’avez pas vraiment confiance en votre banque), à la maison ou cachés dans un coffre dans une banque. Qu’en est-il ?

Le statut de ces billets apparaît très incertain car peut-être ne le savez-vous pas mais les billets en € sont marqués d’une lettre qui permet de déterminer leur pays d’émission. U X L N P. Quelques exemples :

X  Allemagne

U France

S Italie

L Finlande

N Autriche

Vous aurez remarqué que ces lettres ne permettent pas d’identifier au premier abord le pays émetteur puisqu’il n’y a pas de concordance de lettres.

Or, la crise chypriote a clairement établi, malgré tout ce qu’on a pu nous dire, qu’1 € ne vaut pas nécessairement 1 € puisque Chypre a rétabli un contrôle des mouvements de capitaux.

Alors ?

Aucun doute, si vous écoutez la bonne parole qui ne manquera pas d’être diffusée à ce moment, et que vous apportez vos € à la banque de France : il vous sera remis des FSL.

Seulement, si vous réfléchissez un peu vous allez vous rendre compte de 2 choses :

– D’une part, je l’ai déjà dit les pays membres retourneront à leur monnaie nationale,

– D’autre part, il n’y a aucune raison que le système de parité unique tant décrié par certains et désigné comme étant la cause de tous nos maux soit maintenu. On va donc en revenir à des taux de change flottants entre les monnaies nationales ; lesquels finiront par aboutir à des parités relativement identiques à celles qui existaient avant l’€ compte tenu de la disparité de la situation économique des pays membres de l’€

Vous ne voyez pas où je veux en venir ?

Normal le calcul est tordu et l’explication est rien moins que subversive.

Après recherches, je n’ai trouvé aucune explication car, il faut le savoir, l’adoption de l’€ est irréversible et donc un retour en arrière aux anciennes monnaies nationales n’a pas été prévu.

Conclusion qui s’impose : passé les grandes déclarations moralisatrices, l’affaire va tourner de la part des Etats à la foire d’empoigne et au chacun pour soi !

La question qui se posera alors ne pourra se poser qu’après quelques semaines ou quelques mois lorsqu’il va falloir récupérer tous les € en circulation pour les convertir en monnaies nationales. Ce processus va évidemment prendre du temps et pendant ce temps les monnaies nationales vont commencer à fluctuer les unes par rapport aux autres et il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que le DM sera une monnaie forte (comme l’économie de l’Allemagne) et que la Drachme, la Lire, la Peseta, l’Escudo vont dévisser.

Et le Franc super lourd (FSL) au taux de 1 € pour 1 FSL soit 6.55957 F de nos anciens nouveaux Francs qui s’étaient bien allégés au cours du temps ?

Eh bien, il y a fort à parier qu’il va dévisser aussi.

En fait, l’Etat français va dévaluer pour tenir compte des parités et il peut dévaluer une fois si tout va bien mais plusieurs fois si ça va moins bien ; surtout que les marchés financiers se chargeront d’en régler le sort.

Question à 2.100 milliards d’€ (dette de la France) : A combien va se stabiliser le FSL  par rapport au DM allemand ?

Je donne un taux tout à fait aléatoire (quoique) car aujourd’hui personne, je dis bien personne, ne peut aujourd’hui donner la réponse et pour reprendre la déclaration d’un économiste : la sortie de l’€ s’apparente à un saut dans le vide sans parachute !

Disons que le FSL va s’alléger de 50% c’est-à-dire qu’entre 2 et 6 mois, voire un an, il aura perdu la moitié de sa valeur par rapport à l’€ ou au DM.

Car, il faut être d’une grande naïveté pour croire que le FSL va maintenir une parité d’un €/un FSL ou 6.55957 anciens nouveaux francs eu égard à l’état lamentable de nos finances publiques et au manque flagrant de compétitivité de notre économie.

Certains vous expliqueront que ce seront des dévaluations compétitives qui permettront de regagner la compétitivité que nous avons perdue (tout en oubliant de dire que le taux d’imposition global français, déjà situé tout en haut de l’échelle européenne, ne diminuera pas) mais cela veut surtout dire qu’en quelques semaines, les 1000 € de votre portefeuille devenus 1000 FSL seront devenus 500 anciens € ! Autrement dit, vous aurez perdu 500 € dans l’affaire.

Evidemment, il s’agit d’une valeur relative notamment par rapport au DM ; seulement cela se traduira aussi par une diminution de votre pouvoir d’achat dans les mêmes proportions.

L’idée est déjà déplaisante et pourtant, c’est là que l’entourloupe intervient !

Si vous possédez des billets en € marqués de la lettre X émis par la Bundesbank appelée Buba par abréviation (banque centrale allemande) et que vous les remettez à la banque de France, évidemment on vous remettra des FSL mais quid de ces billets ?

Seront détruits vous répondra-t-on et circulez y-a-rien à voir !

Vrai mais avec un non-dit à la clé et un gros mensonge par omission.

Ils seront détruits mais pas par la BdF car la monnaie émise par un Etat est la propriété de cet Etat ! Il y aura donc des restitutions réciproques des € récupérés par les banques nationales. La BdF (banque de France) va en faire un gros paquet qu’elle va négocier avec la Buba contre des DM au taux de 1 DM pour 1 € (mais ça peut être 0.90 DM pour 1 € si le DM monte – ce qui est probable) et l’Allemagne fera de même avec les € imprimés en France; l’€ demeurant la valeur de référence alors qu’entre-temps le FSL aura commencé à dévaluer !

Vous avez compris ?

La France si généreuse, si protectrice de vos intérêts va donc faire discrètement un petit tour de passe-passe et une bonne affaire sur votre dos : Les billets en € allemands marqués X qui vous seront repris au taux de 0.50 € (après dévaluation) puisqu’en échange on vous donnera des FSL et que ces mêmes billets seront négociés au taux d’1 € auprès des allemands et il en sera de même avec tous les autres pays.

Elucubrations inutiles vous me direz : alors expliquez-moi pourquoi Airbus, l’avionneur, a procédé il y a 2 ans à l’acquisition d‘une toute petite banque allemande inconnue et qui ne dispose même pas de succursales. L’établissement situé à Munich s’appelle la Salzburg-München Bank AG.

Airbus n’a aucun intérêt à avoir une banque qui ne finance que les particuliers … mais on devine les avantages qu’Airbus pourrait avoir à posséder une banque de droit allemand en cas de grosse crise européenne, de sortie de l’euro de l’Allemagne, d’explosion de la monnaie unique ou encore d’effondrement du système bancaire : Y loger son cash et parer à toutes fins …

Mais, bien entendu, tout cela n’est que pure fiction puisque l’€ est éternel, hein ?

Chacun sait ce qui lui reste à faire mais ne comptez pas sur votre banquier pour vous dire autre chose que la version officielle et rassurante.

Par ailleurs, l’omerta à ce propos peut aussi constituer une explication partielle quant à la volonté obstinée des hauts fonctionnaires de Bercy de faire disparaître le cash !

Conclusion qui s’impose : si vous avez des doutes quant à la survie de l’€ et que vous avez, juste par hasard, des € marqués X, en cas de réalisation de cet évènement futur mais incertain, ne les rapportez pas à la BdF mais à la Buba après stabilisation des monnaies. Il vous sera remis des DM valant le double du FSL puisque les € allemands vaudront toujours un DM.

Evidemment, il y aura quand même un petit problème : passer la frontière car j’imagine que les sbires de l’Etat confiscateur et spoliateur veilleront à ce que rien n’échappe à sa rapacité insatiable en rétablissant le contrôle des changes !

Or, Il existe une solution immédiate : faire comme Airbus et ouvrir un compte en Allemagne ou dans un des pays de l’Europe du nord susceptible de rester dans l’orbite du DM ! C’est légal, pour l’instant, à condition, comme pour un compte Paypal (Luxembourg) de le déclarer à l’Administration Fiscale puisque les traités prévoient la liberté de circulation des personnes et des capitaux.

Et je n’aborde pas la question de la monstrueuse dette française de 2.100 milliards € convertie ou pas en monnaie faible !

Car là encore, à ceux qui auront eu la faiblesse ou la naïveté de prêter à l’Etat français en €, il sera redonné des FSL et la partie de la dette française détenue par des porteurs français sera donc à terme écrasée de moitié !

Pratique non ?

Et, pour finir, l’Etat français pourra retourner à ses petites opérations monétaires inflation/dévaluation d’avant l’€ qui lui permettront de liquider sur le dos des petits épargnants une dette devenue trop gênante !

Mais c’est une autre histoire …

Si quand même, un dernier détail, dans la mesure où la France se porte très mal et qu’elle a une balance commerciale négative (elle importe plus qu’elle n’exporte), la dévaluation du FSL entraînera automatiquement un renchérissement de toutes les importations (avis aux amateurs de voitures allemandes) et donc de tout ce que vous achetez actuellement avec l’€.

Evidemment, il s’en suivra alors une jolie « poussée inflationniste » qui laminera un peu plus vos économies.

Et là vous serez vraiment contents !

Mais bien évidemment, tout ceci n’est que de la science-fiction ….

Mais, si vous avez des informations de nature à infirmer ces hypothèses, n’hésitez pas à les formuler !”

Intéressant non ? Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La fin de la fausse monnaie : quand et comment ?

Ce n’est pas un scoop, les puissances économiques occidentales, les Etats-Unis en tête, fabriquent de la fausse monnaie à tour de bras.

Introduite dans le circuit économique cette fausse monnaie alimente la production en finançant de vrais consommateurs qui achètent. C’est le Keynésianisme, ça marche.

S’il fallait une preuve que la monnaie n’est pas le socle de l’économie, cette situation invraisemblable serait cette preuve, elle serait même imparable.

Mais, oublions cela, il n’est nul besoin de preuve, la monnaie n’est rien qu’une convention instable a usage éphémère entre deux investissements tangibles. Ceux qui n’ont pas compris cela ne comprendront jamais rien à l’économie.

N’étant rien, la monnaie peut-elle durablement n’être qu’un chiffon de papier ? Là est la question de fond.

La réponse est la suivante : l’économie n’est qu’une question de règles, l’apparition de la fausse monnaie introduit un disfonctionnement dans ces règles qui au final ne peut que détruire le jeu économique tel que nous le connaissons.

Prenons un exemple simple où la fausse monnaie est à sa vraie place: le Monopoly.

A ce jeu la monnaie ne sert, comme ailleurs, que de convention permettant d’acheter des cases rémunératrices. La base du jeu est le dé et l’acceptation du résultat de son jeté. Puis l’acceptation de la valeur locative des cases achetées.

Imaginons que l’un des joueurs stationne sur une case sans payer, ou se déplace sans prendre en compte son jeté de dé. Ou imaginons encore que tous les joueurs perçoivent indéfiniment à chaque tour des sommes sans correspondance avec les cases qu’ils ont acquises : la partie n’est alors plus possible, tout le monde en conviendra. Les bases essentielles du Monopoly sont la règle du jeu et son observation stricte sans lesquelles le jeu n’existe plus.  Peu importe les faux billets.

Il en est de même pour l’économie.

L’économie occidentale, qui s’est avérée la plus performante du monde, est basée sur la propriété privée sous toutes ses formes, biens, pensées ou capitaux. Sa performance a généré le progrès, tel que l’humanité ne l’avait jamais connu.

Cette économie peut-elle survive à la fausse monnaie ?

A partir du moment où la fausse monnaie n’est contestée par personne, la réponse semblerait pouvoir être oui.

Mais, en réalité, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si la monnaie n’est pas utilisée dans un cadre marchand — c’est-à-dire à l’occasion d’un échange de biens ou de prestations, dont chaque partie est propriétaire, qu’elle vient momentanément concrétiser pour être ensuite elle-même transformée en une chose tangible — elle dérègle alors l’échelle des valeurs, la règle du jeu.

Après tout pensent certains, cela n’est pas si grave, l’économie telle que nous la connaissons n’est pas d’essence divine ou universelle. Ceci est probablement vrai.

Mais, au risque de me répéter, je rappelle que l’économie marchande basée sur la propriété privée s’est avérée la plus performante à travers les siècles, toutes les autres formes d’économie ont lamentablement échoué.

Lorsque la fausse monnaie est distribuée arbitrairement par ceux qui la fabriquent cela change profondément la règle du jeu économique et notamment cela fragilise le socle qu’est la propriété privée, qui devient sans objet.

Le référent économique est alors celui qui distribue la fausse monnaie. L’homme n’est plus dépendant de sa capacité à posséder mais de celui qui distribue la fausse monnaie. Y gagne-t-il au change ?

La réponse aujourd’hui n’est pas claire. Pour qu’elle le soit il faudrait que ce système de distribution de fausse monnaie soit intégral et non accolé discrètement à une économie marchande classique. Car cette position permet aux adeptes de la fausse monnaie de crier victoire et progrès en masquant la réalité des conséquences sur la règle économique qu’implique cette fausse monnaie.

Mais cela ne résiste pas à l’analyse.

Il n’est pas trop difficile d’imaginer que celui qui fabrique de la fausse monnaie, qui la distribue, oblige ceux qui comptent dessus qui, devenant rapidement dépendants de cette distribution, ne tardent pas à être totalement sous sa domination. La liberté économique disparait alors.

Mais il y a pire. Se placer sous le robinet de la distribution de fausse monnaie parait à tous nettement moins difficile que d’assumer les contraintes du marché, cette illusion les amène à négliger la vraie économie. En conséquence la fausse monnaie distribuée ne permet plus d’acheter quoique ce soit, car alors la production s’arrête naturellement parce que considérée comme trop difficile à mettre en œuvre.

La boucle est bouclée.

Pour conclure ce billet nous pouvons considérer qu’il y a trois type d’économies, et ce depuis toujours :

            – La loi du plus fort qui prend ce dont il a besoin en fonction des ses flèches ou de ses fusils mitrailleurs. C’est l’économie de la jungle, l’économie naturelle.

            – L’économie de la soumission, qui consiste à recevoir sa part de l’économie venant d’un puissant. Dans notre exemple ce puissant est celui qui s’est octroyé le droit de fabriquer de la fausse monnaie.

            –  L’économie de marché qui, construite sur la propriété privée, laisse la possibilité à chacun d’accéder à cette économie ouverte.

Ces trois types d’économies sont strictement liés aux conventions économiques que se donnent les groupes humains. Ces conventions économiques, ces règles du jeu, façonnent aussi, par conséquence directe, la politique générale du groupe.

L’économie de la loi du plus fort établit un régime guerrier. L’économie de soumission un régime esclavagiste où, sous une forme ou une autre, la liberté individuelle est éradiquée. Enfin l’économie de marché donne naissance à la démocratie.

Car, c’est de l’économie appliquée que nait le régime politique des groupes et non l’inverse. L’inverse étant l’erreur d’analyse qui a été faite au moyen orient.

C’est aussi pourquoi la responsabilité des faux monnayeurs qui nous gouvernent est maximale. Ils devront, d’une façon ou d’une autre, payer un jour la facture, quand nous aurons, par leur faute, perdu la démocratie que nous avons appris à aimer.

Alors tous sauront pourquoi nous résistons.

Bien cordialement. H. Dumas

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Giugleur et Garcia : incompétence et terreur couvertes par Bercy et la magistrature (Vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Les trois piliers du désastre (vidéo)

BBonjour,

Dans cette vidéo j’ai deux fois employé le mot mandataire au lieu de mandant, je me permets de compter sur votre compression et votre tolérance pour traduire mandataire en mandant.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

PS: Emmanuel me fait remarquer  que la dette n’est pas 2 ou 4 milliards d’€ mais  plus de 2000 milliards d’€, vous aviez bien sûr rectifié ce lapsus.

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Je ne suis pas sûr d’avoir compris, mais je suis sûr que cela mérite mieux qu’un simple commentaire.

Le dernier contango
par Eric Peiffer, Globalsilver, commentaire posté sur mon papier “Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international”.

“L’expression “dernier contango” est empruntée au mathématicien Antal Fekete, dont l’auteur s’est largement inspiré.

La configuration du marché de l’or

La structure normale du marché de l’or est le contango, ce qui signifie que le prix à terme est supérieur au prix comptant . La différence entre le prix à terme et le prix comptant (base de l’or) correspond à la la prime versée par les marchés en contrepartie d’un service de gardiennage.

On assiste à un phénomène étrange depuis la naissance en 1975 des contrats futures sur l’or: la base de l’or, exprimée en pourcentage du taux d’intérêt, n’a pas cessé de diminuer, pour devenir nulle pour la première fois le 2 décembre 2008. Elle a ensuite fait des incursions de plus en plus fréquentes en territoire négatif. Aujourd’hui, la base de l’or n’est plus que rarement en contango. C’est la backwardation, ou déport.

L’or et l’argent disparaissent de la circulation

Une telle situation indique que l’or et l’argent, dont les hommes ne se défont que s’ils sont certains de pouvoir les retrouver dans les mêmes termes, disparaissent de la circulation. En effet, la backwardation conduit les coffres à se vider car elle permet aux sociétés d’entreposage de réaliser des profits additionnels en débouclant leurs positions (straddles composés d’un achat d’or comptant et d’une vente à terme) avant l’échéance des contrats à terme. La backwardation est également révélatrice du comportement des investisseurs: elle signale que les possesseurs d’or refusent de s’en défaire contre des dollars quelle que soit l’ampleur des profits sans risque que les marchés peuvent leur proposer.

Dans une structure normale de marché, si vous vendez votre or physique et achetez simultanément une promesse de livraison de la même quantité d’or, cette opération vous coûte de l’argent: elle vous coûte les frais d’entreposage. Le déport signifie que le marché est prêt non seulement à régler tous vos frais d’entreposage à votre place, mais aussi à vous verser des profit sans risque, si vous acceptez de vous séparer de votre or ne fut-ce que pendant quelques semaines. Tout se passe comme si votre banque vous proposait spontanément de régler vos factures à votre place sans passer leurs montants au débit de votre compte, et vous offrait en plus une prime pour vous remercier d’avoir accepté de lui faire tant d’honneur. Dans une telle situation, vous deviendriez certainement très méfiant. Vous vous demanderiez ce qui peut bien pousser votre banque à faire ça, et quelles sont ses intention cachées. Nous sommes précisément dans cette situation sur le marché de l’or. Mais ceci ne suscite pas la moindre question de la part des économistes. Cédez votre or, on réglera vos factures pour vous et on vous donnera une prime. Et surtout ne nous remerciez pas parce que c’est normal! “C’est lorsque mes ennemis me font des cadeaux que je les crains le plus”. Virgile, Enée, II.49

La convertibilité or dollar: une bataille perdue d’avance

La backwardation est toujours et partout le signe d’une pénurie. Une pénurie est incompatible avec un cours en baisse. Or c’est ce à quoi on a assisté ces dernières années. La seule explication rationnelle est la suivante: la baisse des cours (on comprend qu’elle a été orchestrée) n’a pas réussi à mettre fin à la backwardation. Qui peut bien offrir des quantités d’or invraisemblables, provoquant la baisse des cours, au moment où les marchés sont désespérément demandeurs d’or? La réponse est évidente: les banques centrales. Même si il est peu probable qu’elles aient vendu leur or, il est hautement probable qu’elles l’aient loué, car l’or étant une matière première qui peut être stockée, il existe un marché de la location. L’avantage est que la location d’or permet aux banque centrales d’inscrire l’or à la actif alors qu’elles ne l’ont plus. Il s’agit d’une pratique tout à fait habituelle lorsque les cours sont en contango puisqu’elle permet à la société d’entreposage de réaliser des profits additionnels en louant ses stocks jusqu’à une échéance qui est antérieure à celle à laquelle elle s’est engagée à livrer en vendant un contrat à terme. Mais louer de l’or lorsque les cours sont en déport est une toute autre histoire: c’est la garantie de ne jamais le retrouver. Il apparaît que les banques centrales, pour qui il est une nécessité vitale de maintenir l’illusion que les promesses qu’elles émettent sont convertibles en or, sont aujourd’hui les seuls vendeurs d’or. Mais leurs stocks ne sont pas infinis. Le jour où ils seront tous partis, les offres de vente d’or auront disparu: l’or ne sera plus disponible à aucun prix.

La backwardation ou la phase ultime d’un système de Ponzi

La backwardation sur l’or est un épiphénomène qui n’est pas digne du moindre intérêt, affirment les économistes. Ces gentlemen trahissent ainsi leur incompréhension des mécanismes à l’oeuvre dans la crise que nous traversons depuis 2009, soit un siècle après que la France et l’Allemagne aient décidé de forcer leurs peuples à accepter des promesses en échange de biens et de services. Car cette crise est une crise de l’or, dont la période d’incubation se mesure en décennies, et aux conséquences de laquelle les hommes ne sont pas le moins du monde préparés: dans l’histoire des hommes, jamais l’or n’a été introuvable quelque soit le prix proposé, jamais les gouvernements n’ont tous fait défaut en même temps. Or c’est ce qui va arriver.

Il n’est un secret pour personne que les promesses émises par les gouvernements ne sont remboursables en rien d’autre qu’en elles-mêmes. Par exemple, la dette émise par le Trésor américain est payable en billets de la Réserve fédérale (les dollars que nous connaissons), qui ne sont pas payables en quoi que ce soit, mais sont garantis par la même dette du Trésor américain. Comment se fait il qu’un tel système de Ponzi, que de tels chèques en bois puisse(nt) hypnotiser le monde entier? Après avoir exploré toutes les réponses possibles, on en vient à la conclusion que cette dette est demandée parce qu’elle est encore, d’une certaine manière et pour l’instant, échangeable contre de l’or: le dollar permettant encore d’acheter de l’or par le biais du marché à terme, on peut encore considérer que la dette américaine est payable en or à l’échéance, même si à un taux de change variable.

Mais le jour où ce dernier lien, ténu, entre l’or et le dollar sera rompu, ce qui ne manquera pas d’arriver compte tenu de la configuration dans laquelle se trouve le marché de l’or, alors le tapis sur lequel le château de cartes a été construit sera retiré, et le système monétaire s’effondrera comme les twin towers du World Trade Center.

Voyez les choses de cette manière: il existe un casino (le marché obligataire) dans lequel les parieurs peuvent prendre des paris sans risque. C’est la maison qui régale. Mais il y a un hic: la montagne de gains qui se trouve devant chaque participant peut devenir irremboursable à tout instant et sans préavis. Lorsque le marché de l’or entrera dans sa phase ultime de backwardation permanente, conduisant au retrait de toutes les ventes d’or et à la disparition du marché à terme, la détention de dette américaine n’aura plus aucune base rationnelle. On assistera à une course folle vers la sortie. Les porteurs de dette se piétineront à mort pour essayer d’encaisser leurs gains. En vain.

Explosion thermonucléaire

L’or, unique extincteur définitif de dette, a été exilé de force du système monétaire par la force. Il n’existe aujourd’hui plus aucun moyen de retirer une dette du système monétaire. Les économistes prétendent que transférer la dette aux banques puis au gouvernement équivaut à la retirer du système. La réalité est que seule la circulation de l’or peut éteindre la dette. Or avec un marché en backwardation permanente, la circulation de l’or est inexistante, et la montagne de dette ne peut plus que grossir à un rythme toujours plus soutenu. La dette est comme un matériau nucléaire qui doit être manipulé avec d’extrêmes précautions. Le dernier contango, ou la backwardation permanente, activera une réaction en chaîne suivie d’une explosion thermonucléaire qui provoquera des dommages sociaux considérables et à la survenue desquels l’humanité n’est pas absolument préparée. L’effondrement cataclysmique du régime des monnaies fiduciaires n’a pas encore eu lieu, mais sa survenue est désormais acquise, et le jour du jugement imminent. Le dernier contango sera un événement dévastateur qui éclipsera toutes les crises précédentes. Il détruira la richesse des hommes, et conduira à la mise à l’arrêt du capital fixe et dons des chaînes de production. Des hordes d’hommes désoeuvrés et sans ressources, faute d’avoir acheté de l’or à temps, sillonneront les rues, pillant, tuant, violant et appliquant leurs propres lois. La civilisation disparaîtra, comme elle disparut à la chute de l’Empire romain mais cette fois à l’échelle de la Terre entière.

Renaissance par l’or

C’est alors que l’étalon or, tel le phénix mythologique, renaîtra de ses cendres. Les hommes sont des animaux sociables, qui ont besoin d’échanges avec leurs semblables pour vivre: personne ne peut être à la fois boulanger, maçon, instituteur, commerçant, médecin… C’est ainsi que les hommes qui voudront intensément un bien ou un service paieront en or ou en argent. L’humanité, qui aura une fois de plus (parce le taux de mortalité des monnaies fiduciaires dans l’histoire est de 100%) appris à ses dépends ce que valent les promesses des gouvernements, reviendra spontanément à l’utilisation des monnaies choisies par les hommes au terme d’un processus oublié de 4.000 ans, monnaies que sont l’or et l’argent, seuls biens sur terre à avoir une valeur objective. Un premier pays ouvrira sa Monnaie (l’institution) à la libre frappe des pièces d’or et d’argent. Tout l’or jamais extrait du sol, qui existe sous forme de bijoux ou autres, convergera vers cette Monnaie, qui remettra en échange des real bills, lettres de change payables en pièces d’or à la date à laquelle les pièces auront été frappées (une saison soit 91 jours maximum). La libre circulation de ces lettres de change permettra aux marché de financer la production et la distribution des biens de consommation courante, sans qu’il soit nécessaire d’envahir le pool des pièces d’or ne serait-ce qu’une fois, faisant ainsi disparaître le chômage. Les possesseurs d’or et d’argent disposeront de la seule forme de capital qui permettra de relancer les chaînes de production. Ils deviendront les nouveaux capitalistes, ces acteurs absolument indispensables à la société puisqu’ils permettent à tous les talents d’exprimer leur plein potentiel, pour le bien de tous. A nouveau fonctionnel et débarrassé de l’influence néfaste des gouvernements, le marché des capitaux permettra aux hommes, qui savent qu’ils passent d’une situation de surplus de force physique et mentale à une situation de déficit, de préparer leurs vieux jours en convertissant de la plus efficace des manières leurs revenus en richesse, pour plus tard convertir cette richesse en revenus.”

Bien cordialement. H. Dumas

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Ils sont objectivement passibles d’un tribunal international

Nous allons un peu remonter dans le temps.

Nous sommes en 1964, j’ai vingt ans et je suis en stage pour six mois aux Mutuelles du Mans. Celui qui deviendra rapidement un de mes amis le plus précieux veut faire de moi un assureur.

Il a beaucoup de courage, à cette époque peu de gens misent sur ma personne, ce n’est pas que je suis complètement abruti, mais je suis moqueur et parait-il irrespectueux du système (déjà).

Je sors de dix ans d’études secondaires pendant lesquelles mon activité principale a été de rire et de faire rire. Aujourd’hui je serais peut-être devenu humoriste.

A cette époque, cette activité n’existait pas. On était comique, tels Bourvil, Fernandel et surtout Fernand Reynaud. Le gestuel dans cette profession était alors prépondérant. Ce n’était pas mon outil.

Donc, allons pour les Mutuelles du Mans. J’y fus un auditeur indiscipliné mais curieux.

La bible tarifaire des assurances incendie me séduisait, les courbes de probabilité des assurances automobile aussi, c’est lorsque l’on arriva à l’assurance vie et retraite que les choses se gâtèrent.

Je suis alors entré en conflit direct avec le chargé de cours.

A cette époque les assureurs prétendaient prélever des cotisations à partir desquelles ils s’engageaient à fournir aux cotisants des retraites confortables, sous réserve de cotisations elles aussi confortables.

Mais ils commençaient par se servir. En effet la première année de cotisation était d’emblée la rémunération de l’apporteur d’affaire, de celui qui vous faisait signer le contrat.

A cette époque une inflation sévère plombait l’économie et la stabilité des capitaux. Il me paraissait évident que les responsables qui m’enseignaient n’avaient nullement les moyens de placer l’argent qu’ils récoltaient de telle sorte qu’ils puissent verser réellement les retraites qu’ils annonçaient.

Cette idée de retraite garantie me paraissait une escroquerie, je m’en suis ouvert au chargé de cours. Rajoutant que la retraite ne pouvait être qu’une démarche personnelle, une prise de risque sur le temps que seul chacun peut évaluer.

Vous vous doutez que la chose n’a pas vraiment plu.

Cependant nous n’étions plus à l’école mais entre gens de bonne compagnie, futurs agents d’assurance qui allaient au sortir des cours acheter une agence et rapporter à la structure, tout était donc feutré.

Le rapport sur mon compte en fin de stage fut presque élogieux, ventant mon originalité, mais déconseillant à mon mentor de me lancer dans ce beau métier de l’assurance, sachant qu’à cette époque l’assurance vie et retraite était la principale source de revenu d’un assureur.

Je ne fus donc pas assureur.

Fidèle à ma pensée de l’époque je n’ai jamais cotisé plus que le minimum à des assurances vie ou retraite. Parallèlement, j’ai appliqué mes principes et je me suis constitué un capital immobilier pour couvrir ma retraite.

Je pensais que le compte était bon. J’avais tout faux.

Suivez-moi bien, j’étais le seul à analyser la situation telle que je viens de vous le dire. Tous les autres croyaient à cette fadaise de retraite garantie pour laquelle il suffirait de cotiser, pendant que d’autres feraient fructifier l’argent récolté et le distribueraient largement ensuite.

Face à cette hallucination collective la folie s’est emparée du pays. Tous n’eurent pour but que la retraite.

Ceux qui ont inventé ce bidule et répandu ce mensonge n’ont eu d’autre moyen que de le noyer dans une avalanche de cadeaux tous plus irréalistes les uns que les autres. Ils vont de l’accès gratuits aux soins aux vacances surabondantes et autres balivernes.

Evidemment, très vite les caisses ont été vides, elles le sont depuis des dizaines d’années.

Mais le mensonge, si séduisant, à la peau dure. Alors, pour le maintenir, il a fallu d’abord voler ceux qui, comme moi, faisaient leurs petites affaires tout seuls, les prévoyants, les économes.

En ce qui me concerne, ils m’ont tout pris.

Mais cela n’a pas suffi, il a fallu aussi faire de la fausse monnaie pour faire croire que le miracle était bien réel. Jésus a multiplié les petits pains sans l’aide de Poilane, ils ont eux multiplié de la même façon les billets de banque en catimini.

A ce jour, nous ne sommes pas loin du drame, les gens comme moi sont tous dépossédés, la masse des faux billets donne le tournis à l’économie.

L’effondrement est proche. D’où ma question :

            “Ces gens qui ont sciemment menti, qui nous ont dépossédé des fruits de notre travail, qui ont ruiné ce pays par ces mensonges honteux, seront-ils un jour jugés, comme des criminels de guerre ?”

Leurs ravages ne sont pas si différents de ceux de la guerre. Je crois sincèrement qu’ils devaient l’être.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le rapporteur public, cette spécificité franchouillarde (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Une fiction fiscale, par Philos

Un de nos lecteur nous adresse ce document dont la qualité et la pertinence méritent une publication :

” L’histoire que je vais vous raconter n’est pas liée à un contrôle fiscal mais constitue un exemple parfait de la lutte qui finit par s’engager contre les services fiscaux lorsque vous n’êtes pas disposé à vous laisser faire !

Bien que n’étant pas, loin de là, assujetti à l’ISF, j’ai découvert, à ma grande surprise, en avril 2013, que j’étais un représentant du grand capital et un ennemi personnel du président de la république …

En consultant mon relevé de comptes bancaire, je me suis aperçu que j’étais débiteur alors que cela n’était pas possible.

Vérification faite, il manquait plusieurs milliers d’€ !

Evidemment, j’ai pris le contact avec le directeur d’agence afin de recueillir ses explications. Il m’a répondu avec arrogance que j’avais été prévenu des nouvelles règles fiscales entrées en application depuis le 1er janvier 2013 !?!

Le temps est monté jusqu’à ce que, vérification faite, la banque s’aperçoive que, non, je n’avais pas été prévenu – seules les personnes non concernées l’avaient été !

Je découvrais alors que la loi de finances pour 2013 avaient créé un article 125A du CGI (code général des impôts) instituant un prélèvement forfaitaire obligatoire de 24% sur les revenus de placement à taux fixe ; lequel prélèvement s’ajoutant aux prélèvements dits sociaux type CSG au taux de 15.5% entraînait un prélèvement de 39.5% sur tout revenu de placement perçu !

Autrement dit, pour 100 € de revenu, le prélèvement fiscal s’élevait à 39.50 € !

Ce prélèvement obligatoire s’appliquait à tous les contribuables célibataires ou veufs (mon cas) lorsque leur revenu imposable dépassait 25.000 €. Pas de chance, dépassant de peu ce montant, je me retrouvais assujetti !

D’un seul coup, mes impôts sur le revenu passaient de 3.300 à 9.000 € soit 300% d’augmentation puisque le montant de ce nouveau prélèvement s’élevait pour 2013 à 6.000 € et que je me retrouvais à devoir payer aussi les impôts sur le revenu de l’année 2012 !

L’article 125A contenait toutefois une disposition prévoyant que dans le cas où le montant du prélèvement dépasserait le montant de l’impôt définitif, il serait procédé à la restitution de la différence.

J’ai immédiatement compris que Bercy venait d’inventer, au profit d’un Etat français que tout le monde sait surendetté, le crédit revolving gratuit renouvelable indéfiniment puisque, au moyen de ce prélèvement, il se faisait gratuitement une trésorerie de 6.000 € pendant 18 mois minimum, que ce système se poursuivrait d’année en année; et que j’étais le banquier !

Devant ces dispositions spoliatrices mais légales, je me suis retrouvé un peu désemparé d’autant que je n’avais pas encore compris tous les tenants et aboutissants à la fois complexes et pervers de ce système.

Je me suis néanmoins adressé à mon Centre des impôts et au service de la fiscalité personnelle de Bercy pour attirer leur attention sur le fait qu’il y avait une distorsion évidente entre le montant de la fiscalité qui m’était appliquée et l’impôt réellement dû in fine et que très vite j’allais me retrouver à payer des impôts avec 3 ans d’avance – situation complètement surréaliste puisque, pour le commun des contribuables, l’impôt est payé avec un an de décalage (en 2014 pour les revenus de 2013) !

Je n’ai jamais reçu de réponse !!!

Très vite, je me suis rendu compte que je ne pouvais absolument rien faire d’autant plus que les sommes étaient prélevées d’office par ma banque, avant versement du revenu !

L’impôt n’était pas volontaire et je n’avais à aucun moment la disposition des sommes en question ! Ce « détail » a son importance !

Je n’avais par ailleurs aucune idée de la façon dont la DGFIP (direction générale des finances publiques) allait procéder pour imputer ce prélèvement lors de l’établissement de l’avis d’imposition pour 2013 ….

J’ai donc attendu l’arrivée en septembre 2014 de l’avis de d’imposition pour constater que le prélèvement était bien imputé sur l’impôt définitif et qu’il m’était restitué 50% des sommes représentant le trop perçu !

Toutefois, à ma grande surprise les sommes représentant l’impôt prélevé d’avance (6.000 € quand même), dont je n’avais eu la disposition, étaient comptabilisées dans mes revenus !

De ce fait, je me retrouvais à payer des impôts sur le revenu sur des impôts sur le revenu c’est-à-dire que la DGFIP avait comptabilisé dans mes revenus des sommes dont je n’avais jamais eu la disposition et pour cause puisqu’il s’agissait d’impôts prélevés d’avance !

En bon français fiscal ; cela s’appelle une double imposition ! J’ai vite fait mes calculs, il en résultait un impôt supplémentaire de plus de 1.200 € !

Il faut dire que je suis un ancien avocat fiscaliste et que cette incongruité m’a sauté aux yeux car, pour dire les choses plus crûment, les services fiscaux avaient le beurre (les impôts d’avance) et l’argent du beurre (les impôts étaient comptabilisés dans mes revenus) donc on me recalculait des impôts sur des impôts !!!!

Je venais de comprendre que les services/sévices de Bercy venaient de mettre au point un système pervers leur permettant de majorer artificiellement le montant des impôts en assimilant des impôts à des revenus avec le calcul prémédité, et c’est là le côté pervers, que d’une part la plupart des gens n’y verraient rien du tout et d’autre part que ceux qui vont s’en apercevoir ne vont pas bouger car ça va coûter plus cher en frais d’avocat que l’intérêt de la cause.

Evidemment, ils n’avaient pas prévu le cas de francs-tireurs comme moi ; en plus anciens de la profession et donc outillés pour résister et d’autant plus outillés qu’Internet permet aujourd’hui d’avoir accès très facilement à tous les textes applicables …. (ce qui était loin d’être le cas lorsque j’exerçais).

J’ai donc scrupuleusement suivi la procédure prévue par le LPF (livre des procédures fiscales) et saisi la voie hiérarchique pour contester les conditions d’application des nouvelles dispositions fiscales car, si je ne pouvais rien faire contre le principe du prélèvement d’avance, le fait que l’impôt payé d’avance soit comptabilisé dans mes revenus m’apparaissait éminemment contestable !

Le centre des impôts dont je dépens m’a évidemment répondu par un rejet de ma réclamation au motif que d’une part la même règle avait été appliquée à tout le monde et que d’autre part l’impôt sur le revenu n’est pas déductible du revenu imposable !

Sans entrer dans le fond du débat, on m’expliquait donc qu’une règle erronée appliquée à tout le monde devenait incontestable !

Argument grotesque s’il en est et curieuse conception du droit ! L’administration avait tous les droits ; même celui de faire n’importe quoi !

J’ai donc saisi, en novembre 2014, le Tribunal administratif de Rennes d’une requête en annulation actuellement toujours en phase d’instruction.

Fort de mon expérience de l’année précédente, j’ai décidé pour les revenus de 2014 de contester la méthode de calcul de la DGFIP dès l’établissement de ma déclaration de revenus et ai, conformément au droit applicable, modifié ma déclaration en déduisant d’office, mention expresse à l’appui, le montant du prélèvement forfaitaire obligatoire.

Cela n’a pas plu !

En septembre 2015, j’ai reçu avis d’imposition complètement farfelu dans lequel, malgré les énonciations figurant sur l’imprimé fiscal, on me réclamait la CSG déjà payée et l’impôt sur le revenu déjà payé puisque prélevé d’avance !

Autrement dit, la DGFIP émettait un titre de recouvrement contentieux au terme duquel ce n’était plus eux qui me devaient de l’argent mais moi qui leur en devais !

A se demander s’ils avaient lu ma déclaration et les documents joints !?!

S’en est suivi une correspondance intense de ma part et une inertie intentionnelle de la DGFIP qui a mis plus de 8 mois à reconnaître son « erreur » et à me restituer les sommes trop prélevées, alors qu’elle a, aux termes du LPF 6 mois pour répondre.

Il faut préciser qu’à cette occasion elle s’est carrément affranchie des dispositions du LPF en ne respectant ni les formes ni les délais.

Je précise que j’ai demandé à plusieurs reprises un rendez-vous pour essayer de tirer au clair de vive voix ce problème mais QU’IL NE M’A JAMAIS ETE REPONDU !

Je l’ai pris comme un refus explicite de discuter de quoique ce soit et j’en ai eu la confirmation lorsque j’ai découvert que l’agent qui a fini par me répondre était celui qui concluait contre moi devant le tribunal administratif pour les revenus de 2013.

Cela éclairait d’un coup les raisons des lenteurs et résistances opposées par la DGFIP !

Et encore, j’ai échappé au pire car les services chargés du recouvrement se sont quand même aperçus qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond et ont refusé d’engager les poursuites à mon encontre pour obtenir le recouvrement forcé de cet avis d’imposition ; car il s’agissait bien de cela !

Il s’agissait clairement d’une manœuvre d’intimidation de la part de la DGFIP et détail qui a son importance, l’inspecteur des impôts qui a instruit mon dossier (celui qui a conclu contre moi au TA), pour justifier la position du fisc, en est arrivé à inventer un texte de loi ou plus exactement à ajouter des dispositions inexistantes au texte légal pour asseoir ses dires !!!

Bien évidemment, la pratique de la comptabilisation des impôts dans les revenus était toujours appliquée par la DGFIP et l’essentiel de mon argumentation a donc été repris dans une nouvelle requête au Tribunal administratif au titre des revenus de l’année 2014 faite en avril 2016 ; à savoir :

• Le prélèvement à la source n’existe pas en France pour les revenus perçus en France par des résidents français.
• selon le droit commun, les revenus d’une année N sont imposés en année N+1,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas un prélèvement forfaitaire libératoire mais seulement une provision sur un impôt futur à calculer et ouvrant droit à restitution en cas de trop perçu,
• Le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas non plus l’impôt sur le revenu puisque celui-ci est calculé un an plus tard. De ce fait, l’article 153 du CGI, selon lequel « l’impôt sur le revenu n’est pas admis en déduction » ne peut pas recevoir application.
• Ce n’est pas non plus un prélèvement à la source car du fait de son taux fixé arbitrairement à 24%, complètement disproportionné représentant presque 3 FOIS le montant réel de mon imposition définitive, il n’est en aucun cas en rapport avec mes revenus et a juste un caractère confiscatoire.
• les sommes prélevées en 2015 en vertu de ce prélèvement, n’ont jamais transité par mon compte bancaire et je n’en n’ai eu à aucun moment la jouissance. (Cf attestation de la banque).
• Ce prélèvement forfaitaire n’est pas une cotisation au sens de la CSG (non déductible) et il n’existe aucun texte établissant que ce prélèvement n’est pas déductible du revenu imposable de l’année de son prélèvement.
• Un impôt, quel qu’il soit, n’a jamais été un revenu et il ne peut en aucun cas entrer dans l’assiette de celui-ci.
• Je n’ai pas bénéficié d’une année blanche dont parlent tant les politiques pour faire passer le futur et hypothétique prélèvement à la source.
• La thèse selon laquelle le prélèvement forfaitaire obligatoire de l’article 125A n’est pas déductible du revenu ne supporte l’épreuve des mathématiques puisque si ce prélèvement était porté de 24 à 100 %, le brut de 25.000 € serait imposé à hauteur de 25.000 €, le net payé serait alors égal à 0 € et le net imposable serait néanmoins de 25.000 € ce qui est TOTALEMENT ABSURDE !

Car, figurez-vous que j’ai démontré l’absurdité de leur position en poussant le raisonnement à son extrême limite :

Si le prélèvement de 24% était porté à 100%, d’après la DGFIP :

– le revenu brut serait de 25.000 €
– le prélèvement de 100% s’élèverait à 25.000 €
– le net perçu par le contribuable serait donc de 0 €
– mais le net imposable resterait de 25.000 € puisque selon les services fiscaux l’impôt sur le revenu n’est pas déductible.

Autrement dit : Le contribuable sans aucun revenu du fait du prélèvement se retrouverait alors imposable sur des sommes qu’il n’a jamais perçues !

Expliquez donc à un fonctionnaire qu’il va devoir travailler 3 mois sans salaire (prélèvement fiscal de 24% oblige soit un quart de 12 mois) mais que les sommes qu’il n’a pas reçues seront néanmoins considérées, sans année blanche, comme des revenus imposables !

Par ailleurs, l’affirmation selon laquelle l’impôt sur le revenu n’est pas déductible des revenus est erronée car l’impôt sur le revenu n’est effectivement pas déductible du revenu imposable dans le cas, et seulement dans le cas, de l’application des dispositions fiscales de droit commun à savoir l’imposition en N+1 des revenus de l’année N (à savoir que les impôts payés en 2014 et afférents aux revenus de l’année 2013 ne sont pas déductibles des revenus de l’année 2014).

Or, en ce qui me concerne le prélèvement obligatoire n’est pas l’impôt définitif (c’est une simple provision) et il est prélevé d’avance (en 2013 pour les revenus de 2013) ; ce qui fait qu’il n’y a pas de décalage d’un an !

Bien évidemment, le problème se posera à nouveau pour les revenus de 2015 et toute cette affaire tourne désormais à la guerre de tranchée !

Un ami avocat aux USA m’a dit que j’étais fou et que cela ne servait à rien car jamais le juge administratif n’allait désavouer Bercy !

C’est tout à fait possible mais vous constaterez que nous nageons en plein délire administratif !

Il est vrai qu’en France nous sommes au pays de l’impôt républicain, solidaire, festif et confiscatoire et que devant ces messieurs si importants de l’administration nous n’avons qu’un seul droit : celui de la fermer !

Les premières conclusions que j’en tire sont que la mise en place du prélèvement à la source et l’obligation de faire sa déclaration de revenu sur Internet auront pour effet immédiat d’empêcher à la fois tout contrôle préalable et toute contestation de la fiscalité applicable.

Tout un chacun est concerné. Je vous laisse le soin à la fois d’apprécier cette situation et d’effectuer vos propres vérifications afin de contester s’il y a lieu la fiscalité qui vous a été appliquée.

Bien cordialement

Philos”

Merci à Philos. Bien cordialement. H. Dumas

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Hier la dictature du prolétariat, aujourd’hui la dictature de la misère.

Quand j’ai connu la dictature du prolétariat elle touchait à son terme mais elle avait encore de la gueule.

Tous les prolétaires du monde, unis et révoltés comme il se doit, pensaient pouvoir se passer du capital qu’ils prenaient pour leur maître, alors qu’il a toujours été leur allié le plus fidèle. Cette erreur stratégique leur a occulté la réalité, c’est-à-dire la crapulerie de ceux qui vivaient de leur exploitation au lieu de les aider à valoriser leur travail à son prix le plus juste. Ceux-là leur étaient proches, la plupart du temps parmi eux.

Au lieu de rêver d’une dictature dont ils espéraient être les bénéficiaires, les prolétaires auraient mieux fait de négocier avec le capital qui ne peut que mieux se porter d’une répartition équitable.

C’est ainsi que de victimes imaginaires du capital ils devinrent les victimes réelles des faux-culs qui leur promettaient la lutte finale.

Mais ils restaient nobles. Des bas-reliefs ici ou là, ont immortalisé leur pensée dans des attitudes conquérantes, certes grandiloquentes mais attachantes.

Je le redis, la dictature du prolétariat avait de la gueule, c’est un fait. D’ailleurs, sa chute fut grandiose, on en parle encore.

Mais, qu’elle lutte inutile, quel temps perdu. C’est un malheur de voir ainsi une belle et noble énergie canalisée, bridée, soumise, jusqu’à servir aveuglément, en croyant œuvrer pour la liberté, les menteurs qui la trompent.

Ils n’ont pas plaint leur peine les prolétaires. Ils sont naturellement courageux, ils sont naturellement sincères, ils s’engagent de tout leur être, c’est d’ailleurs pourquoi ils étaient des proies faciles pour les manipulateurs qui ont abusé d’eux. La littérature est abondante qui les a observés et respectés.

Les prolétaires avaient alors de l’honneur : la révolution oui, mais la chienlit non.

Ils aimaient l’ordre et le travail bien fait, ils voulaient juste être respectés et appréciés à leur valeur, rien de plus. On leur disait que le capital était leur ennemi, ils souhaitaient alors simplement le posséder pour le maîtriser, ils n’envisageaient pas sa disparition, ils en comprenaient la nécessité.

Ceux qui ont abusé d’eux ne leur ont jamais permis l’accès au capital, sans quoi ils auraient compris combien eux et lui sont liés, complémentaires, indissociables.

Ils ont péri par la politique et la bureaucratie, deux entités qui ne connaissent rien au travail et rien au capital. Amen.

On retiendra une seule chose : les prolétaires sont des gens responsables dont la seule faiblesse est de faire confiance aveuglément, hélas le plus souvent à n’importe qui.

Il en est tout autrement de la dictature de la misère qui nous étouffe actuellement.

Ici aussi les mêmes faux-culs sont à la manœuvre, mais les miséreux ne sont pas comme les prolétaires, ils n’ont rien à négocier, rien à valoriser, rien de rien.

A population différente, discours différents pour les escrocs.

Aux prolétaires ils proposaient un combat, injuste et inutile, mais valorisant.

Aux miséreux ils proposent l’amour, la compassion et par ricochet l’assistance économique, voire le confort sans le travail.

Alors que le prolétaire était responsable de son travail et souhaitait l’être de son avenir, le miséreux est déresponsabilisé par ceux qui l’exploitent.

Le présupposé est qu’il est miséreux par hasard et que ceux qui ne le sont pas doivent aussi leur situation au même hasard. Bonne ou mauvaise, nul n’est responsable de sa condition. C’est la base nécessaire à l’égalitarisme, fond de commerce de la dictature de la misère .

Pour le reste pas de grande différence on retrouve à la manœuvre les mêmes hommes politiques indélicats, les mêmes bureaucrates obtus.

Pourtant l’écart entre les deux dictatures est abyssal.

Dans le premier cas, la dictature du prolétariat, il y a un objectif et une ambition qui, après remise à plat et occultation des chimères, permettent de mettre en œuvre une société apaisée et réaliste (Chine et Russie, bientôt Cuba).

Dans le deuxième cas, la dictature de la misère, c’est le néant. C’est tellement le néant que les miséreux accidentels (dont je fais partie à cause du fisc) n’envisagent même pas de rentrer dans le système proposé.

La dictature de la misère, si elle apporte actuellement confort et richesse à ses animateurs, ne pourra que s’effondrer en engloutissant ses adeptes.

Mais, entre temps, elle aura dévoré le capital, car elle ne souhaite pas le conquérir comme la dictature du prolétariat, mais juste le détruire et jouir de sa destruction.

Sans capital lors de la chute ce sera donc le désert économique en même temps que le désert psychologique, car que faire d’une population convaincue que seul le hasard détient les clefs du présent et de l’avenir, qui ne se sent responsable de rien et qui attend tout des autres ?

C’est ça la dictature de la misère que nous vivons. Attention à ne pas dire que la misère touche plus particulièrement les fainéants, les impécunieux, les imprévoyants, les cons, vous pourriez être condamné pour transgression d’égalité et rupture de fraternité.

La liberté n’est pas pour vous, en réalité vous n’avez rien compris c’est vous qui la devez aux autres, quitte à devenir leur esclave.

J’ai aimé la dictature du prolétariat, ses héros et sa littérature, je déteste la dictature de la misère, ses zélotes et ses imprécateurs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le brexit (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Garcia-Giugleur : un peu de lecture judiciaire

En cliquant sur : “Arrêt Garcia-Giugleur du 13 Avril 2016” vous allez vous procurer quelques minutes de lecture passionnantes.

Il faut savoir qu’en première instance le TGI avait refusé le dossier pour cause de prescription.

Mais que deviendraient la terreur fiscale, l’impunité des contrôleurs, l’interdiction de toute contestation face à Bercy, si soudain un seul agent du fisc perdait un seul procès contre ces cochons de contribuables tous fraudeurs, hein ?

Heureusement, La Cour d’Appel de Paris, fidèle au poste, répond toujours présente lorsqu’il s’agit de condamner pour verrouiller la contestation et la liberté de dévoiler les abus de Bercy….

Pas de problème, nos élus prodigues peuvent dépenser et dormir tranquilles.

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Le capital, encore… (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Ces connards qui nous tuent (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Conversation avec Jean Sérisé : un homme et un livre exceptionnels (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Quand la violence nous tombe dessus

J’ai toujours pensé que bonheur et malheur sont les enfants du hasard sur lesquels nous n’avons pas de prise.

Tous ces philosophes à la petite semaine qui revendiquent la recette de l’accès au bonheur, qui prétendent connaître la solution pour repousser le malheur, me font doucement rigoler.

La vie de l’homme, du premier au dernier jour, est une longue douleur entrecoupée, pour les privilégiés, de quelques espaces de répit qui peuvent pour les optimistes passer pour le bonheur et pour les prétentieux pour la réussite.

Tout cela n’est qu’illusion.

En fait seule compte la situation dans laquelle nous sommes projetés. C’est ici que peut-être nous avons une infime part d’intervention personnelle possible.

Nous pouvons — pas toujours — décider de la direction à prendre. Une fois cela fait, les conséquences s’enchainent de façon quasi inexorable.

Cela vaut pour un homme ou pour un groupe d’hommes.

Pour imager mon propos :

J’ai raté l’embranchement scolaire. A mon époque cela n’avait aucune conséquence. L’Education Nationale n’avait pas mis encore le marché du travail en coupe réglée.  Un peu de bonne volonté, beaucoup de disponibilité et de travail, une intelligence moyenne suffisaient largement pour intégrer la cohorte de ceux qui pouvaient un peu respirer, qui croyaient pouvoir accéder ainsi au bonheur, à la réussite.

On pourrait dire que l’époque était alors libérale, si l’on imagine que ce mot désignerait le fait de faire librement ce que l’on pense pouvoir ou savoir faire.

Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais, je n’étais pas seul dans ce meilleur des mondes…

D’autres, pendant ce temps, observaient qu’il était possible de ne rien faire, qu’il suffisait pour cela de se prétendre serviteur de l’état, détenteur du bien et de la morale publics, ordonnateur de la solidarité.

Parallèlement ils s’étaient mis en tête l’idée que ne rien faire serait la clef du bonheur. Une stupidité collective hors du commun, que l’histoire du monde retiendra comme la plus invraisemblable folie de tous les temps.

C’est ainsi que la plus grande partie du monde auquel je suis rattaché s’est engagée dans la voie de l’inaction, donc de l’irresponsabilité.

Très vite les ressources vinrent à manquer. L’emprunt fut d’abord sollicité à outrance, puis aujourd’hui la fausse monnaie qui le remplace.

Voilà donc où nous en sommes.

Un groupe d’hommes transpercés par la souffrance naturelle de la vie, incapables de l’assumer, voire simplement de la comprendre, en rejetant la cause sur les autres.

Notre destin suit le cours des décisions prises, inexorablement.

Les conséquences individuelles

Ceux qui ont encore ou qui pourraient avoir trois francs six sous sont pillés.

C’est ainsi que, personnellement, j’ai vu arriver chez moi des escrocs voleurs patentés de l’Etat pour inventer des histoires à dormir debout, puis les faire entériner par une justice qui usurpe son nom, et me déposséder totalement de ce que j’avais gagné en simulant une tricherie fiscale de ma part.

Qu’importe. Que croient-ils obtenir ainsi ces imbéciles ? Ne voient-ils pas que les biens que je possède ou non n’ont aucune influence sur ma courte trajectoire d’homme ? Mais eux, qu’espèrent-ils en mentant et volant ainsi chaque jour qui passe, avec pour seul objectif de déposséder Pierre en prétendant enrichir Paul, pour au final n’aboutir à rien.

De qui croient-ils être les envoyés ou les représentants ?

Ils n’ont dans la tête qu’un minuscule poids chiche qui leur tient lieu de cerveau, ce n’est pas cela qui va leur permettre de gérer la déflagration qu’ils organisent laborieusement.

Les conséquences collectives

Partant du principe que les conséquences des directions prises s’imposent, il n’est pas douteux que le groupe auquel j’appartiens va dans le mur.

La misérable condition humaine n’a jamais permis de vivre sans travailler, uniquement en pillant les autres. L’inversion des valeurs qui a cours aujourd’hui, quelque soit le verbe utilisé pour la dissimuler, fait inexorablement son travail de destruction en profondeur.

La violence surgit de cette inversion, telle la lave nul ne sait ou le cratère va cracher, mais nous savons tous qu’il va cracher.

Nous ne sommes pas Charly ou Orlando, nous sommes Pompéi.

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La SS attaque Claude Reichman (vidéo)

Bonjour,

Le lien pour accéder au manifeste de propagande de la SS

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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