Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Torture en Chine néolibérale (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Complément d’enquête du 8/12/2016, critique vidéo

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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La vache Cahuzac…

Il a ramassé gros le Cahuzac.

Voyons, voyons, il a 600.000 € sur un compte en Suisse. On ne nous a pas dit si c’était du black ou si simplement il avait placé là-bas ses économies après avoir payé l’impôt. D’ailleurs, on ne nous a même pas dit s’il payait des impôts et combien.

Avec tous ces journalistes, enquêteurs de l’extrême qui retrouveraient une chiure de mouche sous une merde d’éléphant, on n’est pas foutu de connaître le chiffre d’affaires de sa fameuse clinique. Ni les bénéfices qu’elle faisait, ni les contrôles fiscaux qu’elle a eus immanquablement. Pourquoi n’en aurait-elle pas eus, hein ?

Finalement on ne sait presque rien, bizarre.

Dans un livre récent l’auteur fait état des prix pratiqués dans la clinique des Cahuzac (les deux époux et 2 salariés, ce n’est pas Carrefour ou Auchan), il se croit obligé de parler en francs : 18.000frs pour une opération. Vous imaginez tout ce que les Cahuzac ont pu envoyer en Suisse avec ça. Quand même, 18.000 frs ça fait 3.000 €, enfin un peu moins 2.744 €… En fait, l’auteur ne dit rien de précis, alors qu’avec un tout petit peu de travail il aurait facilement dégoté la partie déclarée de la clinique, chiffre d’affaires, frais, emprunts, bénéfices, personnel, etc…

A partir de là il eut été facile de reconstituer la réalité. Or, on n’apprend rien de tout cela, juste qu’il payait son employée de maison au black, comme le jardiner de mon inspectrice des impôts, une formule courante en quelque sorte.

Pas comme moi qui déclare la mienne et suis infoutu de payer les charges, tellement elles sont astronomiques. Même que ça va mal finir, pour moi évidemment, mais aussi pour elle malheureusement.

Revenons à Cahuzac lui-même.

Je ne veux pas sous-estimer la force de travail des époux Cahuzac, leur peu de besoin de sommeil, leur vie passée exclusivement à travailler au bloc sans aucune vie sociale, tout à leur chiffre d’affaires et aux biftons qu’ils transportaient en Suisse tels l’oncle Picsou. Mais bon, quand même, je trouve que ça cloche quelque part.

Des honoraires de consultant pour des grands labos ? Ça, je comprendrais mieux.

Mais attention, pour percevoir ce genre de commissions il faut être quelqu’un d’important et surtout de protégé. Parce que vous avez la bande des habitués qui veille au grain. Il faut être du sérail. Sinon c’est la dénonciation immédiate et la DNVSF qui arrive au galop.

En fait, je me dis que le Cahuzac et sa copine n’ont pas le profil du financier international qui peut remplir les coffres suisses et “faire perdre gros au fisc français”. Non, décidément cette affaire n’est pas claire. Trois ans, quand même, c’est le prix d’un crime.

Passons à autre chose sans aucun rapport.

Imaginons que, romancier à succès, il me soit commandé un livre dont l’intrigue devrait être politique et financière. Evidemment, il s’agit maintenant d’une fiction sans aucun rapport avec la première partie de ce billet.

J’imaginerais ceci.

Rastignac, c’est mon héros, serait un ambitieux, sa complice aussi. Ils auraient persuadé un parti politique et ses responsables que, s’ils les laissaient faire, ils étaient capables de ramener du black en grande quantité. Eventuellement, pour des campagnes électorales. Le tout sans rien devoir aux potentats africains, c’est-à-dire sans chasser dans les prairies des concurrents.

Aussitôt dit aussitôt fait, adoubé par le parti Rastignac va à la pêche au pognon chez les donneurs habituels. Bingo. En plus ces donneurs sont internationaux, il n’a même pas besoin d’envoyer le fric récupéré en Suisse, il y est déjà.

Rastignac c’est un solide, il est aussi gonflé. Se sachant couvert il n’hésite jamais, pour rien. Il devient M. Caisse Noire du parti — les plus proches l’appellent C.N. —  qui lui a accordé sa confiance, méritée (enfin vu par eux et par lui).

Plus le fric afflue, plus il monte dans le parti. Faut dire qu’il est indispensable et remarquablement organisé, en plus clair dans les comptes noirs.

C’est une fusée. Mais une fusée qui a besoin de carburant. Son carburant c’est la notoriété, la première place sur la photo.

Il se croit tellement protégé qu’il en rajoute. Et que je te parle de transparence, lui le roi de l’opacité. Et que je te parle de partage du capital, lui qui le centralise. C’est un peu le pompier pyromane ou le pédophile animateur de camps de jeunesse.

Le secret est total et le parti qu’il sert colle tellement à l’idéologie dominante qu’il se croit vraiment en sécurité.

Mais voilà, il ne manque pas de petits malins pour comprendre la combine. Certes, l’ambiance générale est contre ceux qui comprennent, qui voudraient le faire savoir.

Informé, bien sûr, Rastignac ne s’inquiète pas trop, ses amis et protecteurs non plus. Ne sont-ils pas, par essence, au dessus de tout soupçon d’affairisme ou de tricherie ?

Mais, arrivé au sommet, Rastignac n’est pas courtois avec sa copine. Du coup, elle décide de foutre la merde, elle le balance.

Vous voyez la tension. Pas mal mon bouquin, hein ?

Bon, l’affaire part en vrille, elle finit par sortir dans un canard qui subit un contrôle fiscal, elle prend de l’ampleur, plus personne ne sait comment l’arrêter.

Alors, on promet à Rastignac qu’il n’a qu’à la fermer et qu’on va s’arranger pour que la justice passe sans trop de dégâts pour lui. Alors, il la ferme.

Mais, pas de pot, ses protecteurs s’écroulent avant la fin du match. Y prend des années de prison dans les dents.

Alors là il voit rouge. Il va tout balancer.

Encore pas de pot, juste avant qu’il balance, un camion dont les freins ont malencontreusement lâché l’écrase, sur les clous, lui et le journaliste à qui il avait promis l’exclusivité de sa vie et la vérité sur tout.

Moralité : N’interviewez jamais un délinquant fiscal sur les clous, c’est dangereux.

Bien cordialement. H. Dumas

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Etat policier à demeure

Prétextant notre sécurité le pouvoir nous espionne.

En URSS les dirigeants passaient d’abord par le KGB, chez nous les premiers ministres font leurs gammes au ministère de l’intérieur.

L’immense liberté que nous apporte le web déstabilise les hommes politiques.

Ils tiraient leur pouvoir de la maîtrise de l’information, elle leur échappe, c’est la panique à bord. Leur réflexe est l’espionnage. Les rôles sont inversés, ce sont eux qui cherchent à savoir ce que nous pensons, ce que nous décidons ou allons décider. C’est l’exact contraire du passé.

Je me rappelle bien de Mai 68, surtout de la période qui l’a précédé.

La barbouzerie et La flicaillerie servaient De Gaulle, pour lui cela était naturel, dans l’ordre des choses. Il n’en faisait pas lui même un mauvais usage.

À cette époque, Mitterrand s’insurgeait contre cette situation avec intelligence et un sens aigu de la liberté de penser, du respect de l’autre.

Tout ça pour ça.

Pour arriver aujourd’hui, conforté par ceux qui se réclament de Mitterrand, à une nouvelle emprise d’un Etat policier, exactement ce qu’il dénonçait, ce pourquoi il agissait, se battait.

Mais il y a une différence de taille.

Les barbouzes de De Gaulle étaient tous d’anciens résistants, officiels dans la police, officieux au SAC. Ils avaient tous fait la guerre contre le socialisme qui se faisait alors appeler le “national-socialisme”.  Ils avaient lutté et risqué leur vie pour être des hommes libres.

Le socialisme égalitariste, dans sa version aboutie, s’appelait alors “le communisme”. C’était leur ennemi.

Quelque part, objectivement, l’Etat policier de De Gaulle défendait la liberté individuelle, c’était un peu schizophrène, mais bon, c’était supportable.

Il en est tout autrement aujourd’hui, la situation est complètement inversée.

La police est socialiste, au service des socialistes égalitaristes. Elle traque les pensées et les actes individualistes. La police et les barbouzes sont plus proches du KGB que des effectifs gaullistes.

Étroitement lié aux Services Fiscaux le système répressif n’enferme plus, ne torture plus, il ruine au prétexte de l’égalitarisme, en réalité uniquement au profit du pouvoir politique, de la nomenclature.

Les dégâts sont redoutables individuellement et collectivement.

Mais les choses sont irréversibles, le futur sera pire, le pouvoir des Etats ne supporte pas la liberté individuelle, elle est son contraire absolu.

Face à l’espace de liberté procuré par le web, le pouvoir politique ne peut qu’instaurer une oppression de force au moins égale, plus probablement supérieure. Ce sera terrible.

Le pire étant que la majorité souhaite qu’il en soit ainsi tant la liberté lui fait peur.

Nous touchons là au problème de la liberté, elle inspire une peur panique à la majorité des humains.

Il est vrai que dans sa dimension la plus totale la liberté s’appelle La mort. Ceci expliquant cela.

Bien cordialement. H. Dumas

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Est-il possible que “Valls devienne” Président de la République

Valls devienne, Valls de Vienne

Trois p’tits tours sur le parquet.

Manuel : trinquons à la tienne

Avant que tu fasses tes paquets.

 

Les alizés d’l’Elysée

Gonflent le voile et la burqa.

Pas facile à négocier

Même en chantant des “y’a ka”

 

La guerre nous désespère

Pleine de sang et de gravats

Elle flotte dans l’air

Elle est si prés, écoute la.

 

Saurais-tu l’éradiquer ?

Menton tendu et verbe haut

Ou au contraire l’amplifier

Comme François et ses sabots.

 

Entre deux cris pense à l’amour

Mets de l’eau dans ton vin.

Si tu veux passer un tour

Avale un peu de ton venin

 

Je ne suis pas de tes amis

J’ai pas d’conseil à te donner

Mais c’est souvent sur le tapis

Que s’écrasent les excités.

 

Ca se fait pas de bousculer,

De pousser les gens dans le dos.

Les premiers seront les derniers,

Dans l’urne aussi ça le vaut.

 

J’étais aisé, tu m’as ruiné

J’étais heureux moi et les miens

T’as pourri mes dernières années

Je te souhaite le même destin.

 

Tu te sens pas concerné,

Tu veux passer pour bienfaiteur.

Mais tu n’es qu’un de ces benêts

Dont l’orgueil est le seul moteur.

 

Vous prêchez l’égalité,

Pour les autres mais pas pour vous.

Pour cela vous nous pillez

Mais dans l’urne on vous le fout.

 

Oui dans l’urne on vous le fout,

Et sur le web on vous le fout.

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Brèves de comptoir : mélancolie latine – bravo Reichman et les libérés

Mélancolie latine

Ainsi donc l’Italie anticipant sur la rigueur a voté négativement au référendum, pourtant porté par son gouvernement de gauche.

Les États n’existent que pour un seul motif : le pillage. Soit pour en protéger leurs ressortissants, soit pour piller avec eux les voisins.

Le socialisme à cette particularité de fabriquer en son sein ses propres pillards qui tôt ou tard auto-pillent l’Etat qui les a nourris.

Les peuples européens qui se sont vautrés dans la dépense publique démagogique socialiste s’apprêtent à se donner des dirigeants “nationaux-socialistes” — populistes — qui en premier lieu ignoreront la dette publique pour ensuite cramer le capital privé.

Ce faisant ils vont immédiatement porter un coup fatal à la confiance nécessaire à l’économie, donc à la monnaie qui en est le symbole.

Les possédants — ou économes —  sont particulièrement exposés. D’une part dans l’immobilier parce que les loyers ne peuvent qu’être bloqués dès qu’ils deviendront trop lourds pour les locataires touchés par la crise, d’autre part dans leurs économies à la banque, liquides ou placées, parce que les capitaux seront laminés par les dévaluations à venir.

Une seule solution : la fuite.

Bravo à Claude Reichman et aux libérés.

La Cour d’Appel de Toulouse — lien de l’arrêt — bute sur la QPC des libérés et renie l’URSSAF.

Reichman et ses amis perdent cette bataille mais ils s’ouvrent une voie royale qui va leur faire gagner la guerre.

L’arrêt de la Cour d’Appel de Toulouse ne peut objectivement pas être confirmé par La Cour de Cassation, ou alors l’affaire se retrouvera en Cour Européenne, et c’est là… que la bête immonde se mord la queue.

Bravo, courage et bonne chance. Claude Reichman est presque au terme des vingt ans de sa lutte, pendant que nous n’en sommes qu’au début. Espérons que nous serons aussi bons que lui.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’emballage incitatif

Sur les paquets de cigarettes les pouvoirs publics ont eu la sagesse de faire porter en lettres noires épaisses sur fond blanc la mention “FUMER TUE”.

Le recul du tabagisme est réel. C’est une bonne chose.

Je propose que sur tous les emballages fiscaux, lettres, envois d’imprimés, sur tous les supports de communication de Bercy, sur toutes les publications fiscales sur le net, en début de toute loi fiscale, etc… soit mis en évidence, avec la même signalétique que pour le tabac, lettres épaisses noires sur fond blanc, la mention : “L’IMPÔT TUE”.

Le parallèle entre le tabac et l’impôt n’est pas anodin.

Chacun sait que fumer favorise le cancer des poumons, comme chacun sait que l’impôt favorise l’appauvrissement, souvent jusqu’à la pauvreté total et même la mort pour ceux qui sont lourdement imposés ou redressés.

Le différentiel avancé entre cigarette et impôt pour les tenants de l’impôt à outrance tient au fait que l’impôt aurait une utilité collective, la cigarette non.

Regardons les choses dans le détail pour la cigarette.

Les fumeurs invétérés qui se font leurs deux paquets par jour, seuls dans un coin, sont rarissimes. Ceux-là sont face aux conséquences de leur acte, rien ne peut les leur faire oublier. Pour les oublier ils se regroupent.

C’est ainsi que les fumeurs enrobent leur dérive nuisible dans un partage collectif que l’on peut constater aujourd’hui sur le pas de la porte des restaurants, des bars, des entreprises, en fait de tous les lieux publics.

Les choses ont toujours été ainsi. Par le passé, lorsque fumer était un acte libre, un lieu public d’importance baignait dans un nuage de fumée, tant et si bien que même les non-fumeurs présents en ce lieu étaient exposés à la maladie mortelle des fumeurs.

Donc, face au tabagisme, non seulement le regroupement collectif n’est pas protecteur pour le fumeur, mais bien au contraire il lui est extrêmement nuisible puisqu’il donne une fausse impression de partage qui déculpabilise et qui, cerise sur le gâteau, nuit au voisinage immédiat.

La vision collective du tabac démultiplie ses dégâts.

Regardons maintenant ce qu’il en est pour l’impôt.

De tout temps ceux qui étaient susceptibles de créer des richesses se sont sentis en partie responsables de ceux qui n’en n’étaient pas capables. Dans la mesure de leur possibilité ils étaient charitables, cette dimension de l’homme étant universelle.

La charité n’avait pas lieu à s’appliquer envers ceux qui se précipitaient volontairement, par leur prodigalité, dans la misère.

L’équilibre précaire entre riches et pauvres peut être maîtrisé à l’échelon individuel où, comme pour le tabac, chacun est en face de ses responsabilités. Le riche face aux causes de sa richesse et à son devoir de charité, le pauvre face à sa responsabilité éventuelle de dépenses incontrôlées.

En effet la dépense inconsidérée ou l’emprunt démesuré, premières causes de la pauvreté dans un pays riche comme la France, est parfaitement visible au niveau individuel.

Aucun individu, aucune famille, en difficulté de trésorerie n’imaginerait en sortir en engageant de nouvelles dépenses, en multipliant les emprunts.

Alors qu’au niveau du groupe nombreux sont ceux qui pensent qu’une période de difficulté économique pourrait se régler en augmentant immédiatement et largement les dépenses, couvertes évidemment par l’impôt.

Les économistes intellectuels appellent cela la relance par la demande (Keynésianisme).

Les dépensiers font mine de croire, comme les fumeurs, que leurs égarements économiques mortifères seraient solutionnés s’ils devenaient collectifs.

C’est con. Mais ce n’est pas que con, c’est aussi dévastateur pour les autres.

Comme le fumeur ne nuit qu’à sa santé quand il est seul mais à la santé de tous lorsqu’il est en groupe, le prodigue ne nuit qu’à son porte-monnaiequand il est seul mais à ceux de tous quand il agit en groupe.

L’impôt est le combustible du prodigue comme le tabac est le combustible du fumeur. La guérison passe par l’éradication raisonnée du tabac et de l’impôt. Car, tout comme le tabac tue, l’impôt tue.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un rescapé sur dix : le génocide (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

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LE TROU DU C.U.L.

Il semblerait que je sois pressenti comme Ministre du gouvernement Hollande (celui d’après les élections présidentielles).

C’est un peu tard, mais je ne vais pas cracher sur un maroquin.

En fait tout part de l’idée lumineuse de François Hollande  “le Capital Universel Légal” qui va rendre nécessaire le Ministère de l’Organisation Nationale du Capital Universel Légal : le MONCUL.

Etre le Ministre du MONCUL est objectivement à ma portée.

Nous n’avons pas encore toutes les informations mais nous pouvons envisager quelques présupposés.

Ce capital universel légal, qui sera attribué à chaque français, ne peut pas être inférieur à 50.000 €, s’il veut être ce qui est annoncé : un droit d’accès pour tous à un équivalent héritage d’Etat.

Il est probable que son remboursement se fera sur vingt ans.

Nous disons donc 800.000 naissances par an à 50.000€, soit 40 Milliards d’Euros de CUL par an.

On peut imaginer, en ayant la foi chevillée au corps, que 50% des bénéficiaires géreront leur capital en bon père de famille et le restitueront intégralement, intérêts compris au taux du marché.

On peut aussi imaginer que 10 % auront les qualités nécessaires pour le faire fructifier abondamment, tant mieux pour eux. N’est-ce pas le but de l’opération ?

Reste 40% qui vont le perdre plus ou moins rapidement, soit une perte annuelle de 16 Milliards d’Euros.

Cette perte devra être absorbée. Par qui ?

C’est ici qu’en tant que Ministre j’interviens.

Pas question pour le ministre que je serai que tous les français se partagent cette perte, qu’elle soit incluse dans le budget global géré par Bercy. Elle doit être incluse dans le CUL.

Si nous la mettons exclusivement à la charge des 10 % que le CUL va enrichir, suivant en cela la religion socialiste, nous avons donc 4M€ à éponger sur vingt ans soit 200.000.000 € par an. Ce qui nous fait pour 80.000 personnes la somme de 2.500 € par an (sans les intérêts).

Ces 2.500 € représentent un supplément de 5% à rajouter aux intérêts naturels du CUL.

Dans l’état actuel de l’économie c’est beaucoup et cela peut objectivement gêner l’ascension des 10 % de gagnants, ce qui serait désolant.

C’est pourquoi je soumettrai au parlement que la casse soit prise en charge aussi par les 50% bons pères de famille.

Dans ces conditions ils seront 60% à se partager le sinistre annoncé. Ce qui le ramènera à 33.333€ par tête de pipe sur 20 ans, soit 1.666€ par an donc seulement 3,33% à rajouter aux intérêts légaux.

Evidemment ces calculs sont approximatifs, ils demanderont à être affinés en situation tant au niveau des intérêts cumulés que de la réalité du sinistre qui pourrait, avec le temps, augmenter significativement.

D’ores et déjà certaines contraintes doivent être prises en compte.

Le droit du sol

Chaque enfant né en France est français, il aura donc droit au CUL dès sa naissance, quelle que soit la nationalité de ses parents.

Mais attention, rapidement la France pourrait être mondialement réputée pour le CUL, et de nombreuses femmes enceintes pourraient tenter de venir accoucher en France afin que leur enfant touche le CUL.

C’est pourquoi les douanes feront uriner toutes les femmes entrant sur le territoire et pratiqueront le test de grossesse. Celles qui seront enceintes seront interdites de territoire et refoulées.

Le CUL obligatoire

Nous l’avons vu, le CUL est un acte socialiste, une réelle avancée socialiste, c’est même la quintessence du socialisme, son absolu.

De ce fait il ne peut pas se comparer à un prêt individuel, classique, et les frais qu’il occasionne sont une avancée socialiste significative.

Nous devrons donc anticiper sur les esprits libéraux qui refuseraient le CUL au prétexte qu’il serait possible, pour ceux qui le désireraient, de contracter un prêt sur le marché à des conditions plus avantageuses (un peu comme pour la SECU).

Ceux-là n’ont aucune pensée pour ceux qui n’ont pas besoin de prêt mais à qui les socialistes vont, grâce au CUL, en procurer quand même un. Ceux-là sont des libéraux qu’il faut éradiquer.

Donc nous légiféreront, à l’aide de l’article 49-3 s’il le faut, pour rendre le CUL obligatoire.

Le socialisme et Hollande.

Si vous me permettez un mauvais jeu de mot, c’est le cul (par DSK) qui a permis à Hollande d’arriver au pouvoir, c’est le CUL qui marquera pour l’histoire son passage au pouvoir.

Le CUL est un dispositif qui inclut toute la logique du socialisme. Il s’agit en effet d’agir pour le compte des autres dans une démarche purement intellectuelle, dont les conséquences matérielles ne seront pas mises à la charge des instigateurs mais des bénéficiaires, à qui le principe devra être imposé tant il inclut plus de contraintes que de bénéfices.

En réalité

Hollande a une vision irréaliste de l’héritage. Il n’en voit que l’aspect matériel apparent. Celui qui hérite est peut-être légèrement avantagé, s’il est compétent. Mais il aurait évidemment réussi sa vie sans hériter, grâce à sa compétence.

S’il est incompétent, il bouffera son héritage. La culpabilité morale et sociale que cela induira pour lui est largement supérieure aux avantages immédiats de l’héritage dont est jaloux M. Hollande.

Bien cordialement. H. Dumas

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Monsieur FILLON : juste un peu de justice…. ce doit être possible.

Bonjour,

Monsieur Fillon est l’élu de la primaire, félicitations à lui.

Ne perdant pas une minute, je lui adresse la lettre ci-dessous, par mail ce soir et par courrier demain.

lettre-m-fillon-p1

lettre-m-fillon-p2

Evidemment, s’il entend notre souffrance, s’il comprend l’injustice juridique dont nous sommes les victimes, je vous en informerai aussitôt.

Bien cordialement. H. Dumas

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Jean BOUHEBEN, cercle Frédéric BASTIAT, weekend de la liberté Septembre 2016 (vidéo)

Bonjour,

Cette vidéo est la dernière du cycle des vidéos réalisées lors du Weekend de la liberté 2016. Cette manifestation est organisée, à Dax, tous les ans en Septembre, par le Cercle Frédéric.

Vous constaterez qu’à la fin de la vidéo mon micro tombe en panne, ce ne sera pas le pire incident.

Je dois ici présenter mes excuses à M. Nicolas LECAUSSIN, Directeur du Développement de l’IREF, dont le micro est resté en panne tout au long de son interview, que je ne peux donc pas diffuser (on n’y entend que moi, ce qui n’est pas le sujet).

Je dois aussi présenter mes excuses à M. Damien THEILLIER, Fondateur de l’Institut Coppet, dont l’interview s’est effacé par mégarde.

Il en est de même pour celui de M. Jean-Paul GOUREVITCH, consultant international spécialiste des migrations.

Enfin, c’est à vous aussi, fidèles lecteurs ou spectateurs des vidéos, que je présente mes excuses de ne pas avoir eu les compétences nécessaires comme cameraman et preneur de son pour vous livrer un ouvrage parfait. Le cœur y était mais pas la compétence. Je m’engage à faire des progrès, j’y travaille.

J’espère quand même vous avoir donné une furieuse envie d’être présent l’année prochaine à Dax pour le weekend de la liberté de 2017.

Le Cercle Frédéric Bastiat, dont mon ami Patrick de Casanove assure la présidence, est un lieu de convivialité et de réflexion qui mérite le détour.

Bien cordialement. H. Dumas

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Où l’égalitarisme passe, l’herbe ne repousse pas.

Je vais vous raconter l’histoire vraie vécue par un adolescent de 14 ans.

L’action se passe dans une préfecture proprette de la France bien pensante, puisque socialiste.

Un de lycées de cette cité est la fierté de la municipalité. Récent, il sent bon les effluves contemporaines faites d’herbe et de goudron mélangés. Evidemment, il est confié aux bons soins d’équipes pédagogiques dans la ligne — un peu du ministère et beaucoup des syndicats —

N’est-ce pas là que sont portées les valeurs de la république, transmises à nos jeunes espoirs à l’aide d’un bourrage de crâne égalitariste sans égal dans le monde libre ? Si fait mes bons amis et je le prouve.

Notre jeune homme rencontre pour la première fois l’espagnol qu’il a choisi en deuxième langue. Il se trouve que ce choix le comble, espagnol et Espagne le séduisent, il collectionne les bonnes notes, s’il y avait un classement il serait premier.

L’équipe pédagogique — on ne dit plus les profs — décide d’organiser un voyage en Espagne. Ils adorent ces sorties payées par les parents d’élèves qui les éloignent une petite semaine — gratos —  de la cour de l’école dans laquelle ils ont vécu et vivront toute leur vie.

Quatre-vingts élèves sont susceptibles de pouvoir participer à ce voyage, en fait le nombre de parents qui ont mis la main à la poche à cet effet.

Mais il y a un hic. Un bus c’est 50 places, pas 80. Voilà un problème mathématique plus complexe que les baignoires et robinets traditionnels.

Je vous donne la solution, sans que vous ayez besoin de retourner votre ordinateur puisque je l’écris à l’endroit, sans attendre que vous donniez votre langue au chat.

Ne regrettez rien, vous ne l’auriez pas trouvée.

Solution :

Pour ramener le nombre de bénéficiaires de 80 à 50, l’équipe pédagogique a procédé à un tirage au sort…. notre jeune adolescent, peu chanceux, n’a pas été retenu.

Il ne sera pas du voyage scolaire en Espagne, alors qu’il est le meilleur élève de la classe d’espagnol.

“Pas grave”, il n’est pas au lycée que pour apprendre l’espagnol, il doit aussi y apprendre la vie, la morale.

Mais au fait, qu’a-t-il appris dans cette aventure ?

Et bien que travailler ne sert à rien. Que les récompenses ne sont pas liées aux efforts que l’on fait mais au hasard — un peu aussi aux combines — dont l’ordonnateur dans notre société est l’administration égalitariste.

Peut-être aura-t-il un peu de difficulté à saisir la force philosophique de la pensée égalitariste, mais gageons qu’il sera consolé par le cancre à qui le hasard aura permis ce voyage pédagogique et qui le lui racontera.

Il est possible que la narration qu’il entendra soit plus proche des virées nocturnes que des musées qu’il aurait peut-être souhaité visiter, mais n’est-ce pas tout le sel de la vie que d’avoir à vivre le contraire de ce que l’on imagine, de ce pourquoi on a travaillé ?

Quand je pense que moi, tout bêtement, face à un tel problème j’aurais donné les places en fonction des classements… Oui mais, d’une part il n’y a plus de classement — valeur réactionnaire de la droite obtuse — d’autre part quoi de plus naturellement égal qu’un tirage au sort ?

Je peux aussi me tromper, ce que je prends pour un voyage pédagogique n’est peut-être qu’une escapade de fétards ? Tout s’expliquerait alors.

En réalité, les jeunes adolescents d’aujourd’hui sont gentils, ou bien formatés, pour accepter de telles injustices. Pour ma part, mis dans cette situation, je ferais immédiatement un procès à l’équipe pédagogique. Evidemment, je le perdrais et je serais lourdement condamné pour rébellion et atteinte à l’honneur de représentants de l’Etat dans l’exercice de leur fonction. Je serais, pour faire bonne mesure, viré une semaine du lycée et définitivement de la classe d’espagnol.

C’est injuste l’égalitarisme, pour y adhérer il faut avoir la foi, être un croyant aveugle. 

Bien cordialement. H. Dumas

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LA TRANSPARENCE

La transparence est aux rapports sociaux ce que la pornographie est à l’amour, c’est à dire une excitation, voire une obsession, sans lendemain, l’écume de vagues beaucoup plus profondes.

Ainsi notre Président normal qui veut la transparence n’est qu’un pornographe politique, rien de plus, pas grand chose donc.

L’hypothèse qu’il nous vend serait que la transparence contraindrait la délinquance, plus particulièrement en politique la corruption et le conflit d’intérêt.

Hélas, la transparence n’est qu’une des facettes de l’apparence.

Or l’honnêteté n’est certainement pas assimilable à l’apparence, tout au contraire.

Peu de pulsions humaines sont aussi profondes que l’honnêteté. Il s’agit d’un sentiment universel que tout homme ressent en lui, qu’il est obligé de servir ou de trahir sans cesse, à chaque instant de sa vie.

L’honnêteté est un concept universel, générant un débat strictement personnel qui se situe bien au-delà des règles sociales que peuvent se donner les groupes humains.

En cela l’honnêteté est viscéralement libérale puisque strictement personnelle.

En effet, quand l’apparence sociale, les codes visibles, prétendent mesurer ou garantir l’honnêteté l’échec est garanti. L’apparence ainsi imposée – qui tend à l’hégémonie — dissimule inévitablement la perception et la compréhension de l’honnêteté, qui alors se réfugient dans les profondeurs morales de chacun.

C’est une des raisons essentielles qui entraîne l’échec des sociétés collectivistes ou égalitaristes qui ne sont qu’apparences. Comment pourraient-elles être autre chose ?

Lorsque l’apparence tient lieu de morale, l’honnêteté ne peut que fuir, se réfugier dans l’âme profonde de chacun, laissant la crapulerie s’afficher, intimement liée aux conventions d’apparence soi-disant destinées à la combattre.

Bien plus, il n’est pas rare que l’apparence stigmatise l’honnêteté au point de la faire paraître ridicule. C’est par exemple le cas dans une société égalitariste ou le fumiste se gausse des biens du méritant, voire les lui conteste.

Tout cela n’est pas nouveau. La majeure partie de la littérature mondiale traite du conflit intime et perpétuel que l’honnêteté déclenche à tout instant au fond de nous, des conséquences de sa trahison ou de son respect, notamment dans le temps.

Et oui, nous ne pouvons que le constater, notre Président normal n’est qu’apparence.

D’ailleurs, un groupe de comédiens, dense et spécialisé dans l’apparence, qui en vit et bien, vole en ce moment à son secours, c’est significatif.

Nous pourrions aussi évoquer la compassion, autre dimension universelle, personnelle et profonde, de l’être humain.

Ici aussi chacun de nous est journellement sollicité par cette émotion, doit la gérer, y répondre en son âme et conscience. Elle non plus ne peut pas s’accommoder de l’apparence qu’elle fuit instinctivement.

Là encore notre Président normal engloutit notre émotion. Par la transparence, l’exhibition, il oblige notre compassion à se retirer au fond de chacun de nous.

Chef d’orchestre d’une société d’apparence qui se veut parfaite, Hollande fait face — dans tous les domaines — à toutes les conséquences de l’épanouissement de la médiocrité qui se développe naturellement sur le terreau des apparences, pendant que la morale se voit obligée conséquemment de refluer au fond de chacun de nous.

C’est tout ce qui restera de cet homme. Un règne d’apparences favorisant toutes les crapuleries, obligeant la morale à s’immerger profondément en chacun de nous au risque de disparaître de notre collectif.

Bien cordialement. H. Dumas

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Sondage, l’échec libératoire

En ce mois de Novembre 2016 sondeurs et journalistes politiques ont ramassé deux claques d’enfer.

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi se fut une délivrance, une bouffée d’oxygène.

Je ne veux pas parler du résultat politique lui-même, mais exclusivement de l’échec prévisionnel des instituts de sondages et de la presse spécialisée petits caniches  ou perroquets des premiers.

Ce n’est pas que le résultat politique m’indiffère, mais je ne perçois pas vraiment l’ombre du début d’un commencement sincère de la volonté de mettre en place une société de liberté individuelle accompagnée d’un Etat limité à son strict minimum.

Une société où chacun de nous serait respecté en tant qu’individu, où son patrimoine personnel et collectif serait en sécurité protégé par des forces puissantes et indépendantes, par une justice libre réellement respectueuse de la liberté individuelle et de l’équité, où nous serions débarrassés de la contrainte d’un Etat pillard.

Une société où chacun serait responsable de sa vie et récompensé en fonction de ses compétences, de ses résultats et des risques assumés.

Une société qui ne confondrait pas assistance aux plus démunis et compassion avec l’égalitarisme dévastateur de tout espoir ou raison de vivre.

Bref, une vraie société libérale en lieu et place de l’organisation collectiviste dans laquelle nous vivons, que d’aucuns appellent, sans doute ironiquement, “néolibérale”.

Revenons à ce qui me réjouit, me soulage, l’échec prévisionnel ridicule et définitif des instituts de sondage et son corollaire la sortie de route de la presse qui ne sait voir que par eux.

Il s’agit en réalité d’une victoire essentielle de la liberté individuelle sur le dogme collectiviste.

Le secret personnel indispensable à chacun de nous, nos intimités d’hommes, sont journellement foulés aux pieds par la gente collectiviste.

Plus de secret bancaire, plus de secret de santé, plus de secret familial, plus de secret sexuel, plus de secret intellectuel, nous devons vivre en vitrine, constamment exposés à la critique des autres, à notre propre autocritique obligatoire..

Plus de romantisme, de secret d’alcôve, de discrétion patrimoniale, de fierté des plus humbles, l’humeur est à la dénonciation, au devoir d’alerte, à la collaboration au service de la collectivisation, de l’égalitarisme obsessionnel.

Face à cette invasion de nos âmes il nous reste un seul lieu d’intimité : l’isoloir.

Même ici la machine collectiviste a souhaité nous priver du secret en prétendant nous dire le résultat avant même que nous ayons voté.

Elle vient d’essuyer deux formidables échecs.

Ainsi donc, malgré la terrible armada de la transparence, malgré la “nudification” obligatoire qui accompagne tous les collectivismes, les citoyens sollicités ont su protéger leur intimité, préserver le secret de leur vote jusqu’à l’isoloir.

C’est une grande victoire.

Le mystère qui accompagne la vie, qui lui est indispensable, est protégé, au moins ici. Réjouissons-nous car sans lui il n’y aurait plus de démocratie.

Bien cordialement. H. Dumas

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MARTINO, haine et terreur fiscales + servilité et incompétence des magistrats = un Joyeux Noël 2016.

Mon premier cadeau de Noël 2016, concocté par les services Fiscaux, Martino en tête, m’est arrivé ce matin en lettre recommandée avec accusé de réception. Il devrait y en avoir un autre sous peu à l’initiative de Garcia et Guigleur.

Ce premier cadeau est un ATD de 1 238 363, 46 €. Oui, vous avez bien lu : un million deux cent trente huit mille trois cent soixante trois Euros et quarante six centimes.

reconstitution-atd-du-14-11-2016

Sur cette somme je dois effectivement 287 € + 144 € = 431 € de CFE.

Le reste est une escroquerie en bande organisée, une concussion avérée, un meurtre économique, un assassinat délibéré.

En effet 430 711, 58 € sont une TVA récupérable que tous les autres copropriétaires de l’ensemble hôtelier concerné ont récupéré, sauf moi !!!

Les magistrats ont signé jugements et arrêts affirmant cette différence, en l’acceptant sans aucun motif autre que le fait du prince, représenté ici par Bercy et les magistrats.

Puis 807 220, 88 € sont liés aux exploits de Martino.

Martino venu d’on ne sait où, pour un motif inconnu, m’ayant privé du débat oral et contradictoire en décrétant une opposition à contrôle fiscal mensongère.

Martino qui a fini, deux ans après le contrôle, par notifier des sommes qui ont été déclarées non dues par le Rapporteur Public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille, et pour le maintient desquelles le Rapporteur Public de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux a du mentir éhontément.

Alors que peut-on faire lorsque l’on doit 431€ à l’Etat qui vous en demande indument 1 237 932,46 ?

Se faire sauter le caisson ? Au contraire, faire sauter Bercy ?

Non, rien de tout cela n’est utile. Il n’y a strictement rien à faire. Pas plus que lorsque l’on se paie un cancer foudroyant.

L’injustice, même énorme, est la base de l’humanité, les hommes en ont soif, ils en redemandent, nombreux sont ceux qui sont ravis de ma situation, ils sont largement majoritaires.

Le seul acte digne et possible est de témoigner, c’est pour cela que j’ai créé ce blog, car, in fine, les hommes sont tous comptables des injustices qu’ils ont perpétrées ou accepté que l’on perpètre en leur nom.

Le témoignage est insupportable à Bercy et aux magistrats. Ils n’ont de cesse d’essayer d’entraver ce blog, par des amendes impossibles à payer, par des suppressions d’articles, par toutes sortes de condamnations, et cerise sur le gâteau le Sénat s’est emparé de la question pour tenter de neutraliser la vérité issue des blogs en règle générale et de celui-ci en particulier : http://sosconso.blog.lemonde.fr/2016/11/09/diffamation-dun-inspecteur-des-impots-sur-un-blog-quelle-prescription/

Bien cordialement. H. Dumas

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A la place du Président de La République (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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URSSAF, Santé, vues de l’intérieur – Parick De Casanove – Cercle Frédéric Bastiat – Weekend de la liberté 2016 (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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Libéralisme et capitalisme : le quiproquo

Est-ce présomptueux d’essayer d’y voir clair dans ce débat qui paraît réglé ?

Doit-on, dès que l’on se déclare libéral, affronter au moins une moue dubitative accompagné de la précision “vous voulez dire néolibéral ?”, au pire une bordée d’injures accompagnées de la précision ainsi modifiée “saloperie de néolibéral”.

Je crois devoir préciser que les lignes qui vont suivre sont simplement ma façon personnelle de ressentir ce débat, évidemment en aucune sorte une quelconque prétention à le solutionner.

Pour moi qu’est un libéral ?

C’est quelqu’un qui pense qu’une société doit permettre à toutes les pensées de vivre en commun, qui n’en privilégie ni n’en méconnait aucune.

Une société libérale est une société sans prosélytisme, où toutes les aspirations et les activités sont respectées.

Chacun selon ses dons ou ses tendances peut y être sportif, musicien, penseur, chercheur, scientifique, dominant ou dominé, acteur économique ou non, responsable ou irresponsable face aux décisions personnelles ou collectives. La liste est illimitée de ce que chacun peut être, accepté par les autres sous la seule réserve de ne pas leur nuire.

Il va de soi que la société libérale a pour base l’homme, son individualité physique et intellectuelle, son corps et son âme, par voie de conséquence ses biens.

Où est la difficulté ?

De ce que j’ai pu constater au cours de ma vie — que je constate encore, voire de plus en plus — le problème tient au fait que chacun pense que sa passion ou ses pensées doivent impérativement être partagées par tous, doivent devenir le socle de l’organisation sociale.

Par exemple, l’animateur de football pense que tous les problèmes de la jeunesse trouveraient une solution si tous les jeunes se passionnaient pour le football.

Il en est de même pour les amateurs de tennis, mais aussi plus largement pour les religieux, les érudits, les politiques, les musiciens, les artistes, les affairistes, les militaires, les scientifiques, etc…

Tous tentent de se saisir d’une parcelle de pouvoir dans le but de voir leur passion devenir le pilier de l’organisation sociale dont ils rêvent. Soit l’exact inverse d’une société libérale.

Evidemment ils n’aboutissent jamais, et heureusement.

Que serait une société animée d’une seule passion, elle serait évidemment séduisante pour ceux qui en sont amateurs, mais pour les autres… qu’elle corvée.

L’ambiguïté de l’économie

Il est une passion — ou activité – : l’économie, que le plus grand nombre croit universellement répandue, accessible à tous.

Alors qu’ici, comme en toute autre passion, certains sont doués d’autres non, certains aiment l’économie, d’autres la détestent ou sont indifférents. Comme toute activité humaine, elle peut-être imaginée de multiples façons.

Ceux qui la pratiquent par conviction, don et passion, en comprennent immédiatement la meilleure pratique. Les autres non.

Une ambiguïté étrange a tendance à vouloir faire de l’économie le socle politique de nos sociétés, ce qui est ridicule.

Ce faisant, chacun y va de sa façon d’imaginer l’économie en référence sociétale. Ceci est aussi ridicule que si soudain la référence sociétale était la compétence en football ou en musique. Ou encore — ce qui est malheureusement souvent le cas — en compétence livresque, religieuse, scientifique, etc…

Toutes ces utopies d’organisations uniculturelles sont antilibérales, elles sont aussi un non sens politique voué à l’échec. Tout le monde le comprend.

Les dérapages induits

Il ne viendrait à l’idée de personne de choisir comme programme politique et comme organisation sociale le football ou le belcanto. Alors que le plus grand nombre imagine sincèrement que l’économie doit être le socle de l’organisation sociale.

Ceci est absurde. Cette déviance fait de ceux qui ne sont pas doués pour l’économie des parias et tend à rendre responsables de cette situation ceux qui sont doués pour elle.  

Aucune activité humaine ne peut fonctionner dans ces conditions, pas plus l’économie que le tennis, la natation, la littérature, la justice, la science, etc…

Ceux qui savent, qui sont doués, ne peuvent jamais combler les carences de ceux qui ne savent pas, qui ne sont pas doués, sauf à ne pas servir leur passion et à la voir alors dépérir, péricliter.

Etat des lieux

L’économie peut prendre toutes sortes de formes mais l’expérience a démontré que c’est la forme capitalistique qui est la plus performante. Basée sur la propriété privée et le capital elle donne d’excellents résultats, économique il s’entend. Le fait absurde de vouloir faire de l’économie l’étalon sociétal l’entrave inéluctablement.

Ceux qui n’ont pas physiologiquement accès à l’économie – ou difficilement – vivent un malaise du type de celui que subissent, au lycée en salle de gymnastique, ceux qui sont dans l’impossibilité physique de monter à la corde. Il faut souvent toute une vie pour comprendre que ne pas pouvoir monter à la corde n’a en réalité aucune importance, qu’il ne s’agit que d’un jugement populiste très ordinaire. La chose est la même pour toutes les autres activités humaines, économie comprise.

L’omnivalence actuelle de l’économie dans le cadre de l’organisation politique est aussi ridicule que le serait celle de la compétence à monter à la corde si elle était prise comme référence sociétale.

Les conséquences dommageables.

Ceux qui ne sont pas doués pour l’économie subissent une telle dévalorisation sociale à cause de ce référencement sociétal de cette activité qu’ils en éprouvent une frustration qui leur interdit d’apprécier les qualités de ceux qui sont doués – alors qu’ils savent apprécier les qualités d’autres champions par exemple sportifs, culturels, intellectuels, etc… —, cela va même jusqu’à générer en eux une haine destructrice pour l’économie.

C’est ainsi que s’est répandue une haine pour le capital, alors qu’il est la base indispensable à toute économie. C’est un comble.

Cela génère donc une haine pour les performances de leurs champions en même temps qu’une exigence du partage de leurs performances, qui évidemment affaiblissent les champions de l’économie.

Haine et exigence du partage sont entretenues par l’idée saugrenue, largement répandue, que celui que l’économie ne passionne pas, ou qui la comprend mal ou peu, serait un être faible ne méritant pas de respect politique et social. Tout cela est objectivement stupide.

Libéralisme et capitalisme

En réalité, ce sont deux pensées qui n’ont aucun point commun.

La premiere est politique dans le sens du vivre ensemble, la seconde est spécifique à une performance reconnue dans l’activité bien précise qu’est l’économie.

Conclusion

Pour clore ma vision de ce débat je voudrais dire ceci :

J’ai vécu 1968 comme un moment de pur libéralisme.

De Gaulle, dans son obsession de la grandeur de la France, avait organisé une politique de propagande intellectuelle et de prédominance de l’économie qui étouffait toutes les autres aspirations sociales.

Mitterrand s’est posé en libéral faisant éclater cette organisation sectaire.

Ses thuriféraires, au pouvoir, ont généré une nouvelle organisation tout aussi sectaire. Bureaucratique, en lutte ouverte et stupide contre l’économie, installant en dictateurs la culture et la pensée unique.

Ils souhaitent la pérennité de leur système, qui n’a aucune chance. Ils cultivent vainement à cet effet la haine de l’économie, qu’ils croient être leur ennemie. Alors que, pas plus que la musique, la littérature ou le sport, l’économie ne peut être l’ennemie de personne.

Ils seront emportés par une vague libérale, qui se cherche actuellement. Cela explique leur réaction épidermique face au mot “libéral” qu’ils requafient en “néolibéral”.

La France est politiquement libérale depuis 1789, depuis que les français ont payé le prix pour vivre cette organisation sociétale respectueuse de toutes les formes de vie, de toutes les aspirations, de toutes les passions, qu’ils ont largement contribué à répandre dans le monde.

Bien cordialement. H. Dumas

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La dictature nous menace-t-elle ?

Dans son ouvrage ” La cause du peuple” — dont nous reparlerons – Patrick Buisson cite Saint Thomas d’Aquin : “Au bien d’un seul, on ne doit pas sacrifier celui de la communauté : le bien commun est toujours plus divin que celui de l’individu”.

Tout est dit dans cette phrase mortelle. La dictature c’est cela : la négation de l’individu, son anéantissement, au motif sulfureux d’un intérêt collectif indéfini — ou plutôt indéfiniment modifié au fil du temps — ici divin.

Une seule constante : ceux qui sont au pouvoir réclament systématiquement des pouvoirs complémentaires – plus ou moins de type dictatoriaux —  qui n’ont pour but exclusif que de les servir, de leur faciliter l’exercice du pouvoir.

Notons au passage l’absurdité de la phrase de Saint Thomas d’Aquin dans la bouche d’un fidèle de Jésus, lequel a donné sa vie pour que l’homme soit respecté en tant qu’individu… et fils de Dieu, excusez du peu. Dieu — qui fait ce qu’il veut — s’est fait homme, pas communauté.

Etienne de La Boétie, en 1576, dans “Discours de la servitude volontaire”  se posait déjà la question énigmatique : pourquoi la population obéit-elle à d’infimes minorités qui la mettent systématiquement en esclavage ? Pourquoi les individus ne sont-ils pas animés du désir d’être, par eux-mêmes, libres et indépendants ?

D’abord un constat

La dictature peut s’installer partout, elle n’est pas la résultante d’une tendance génétique. Ce sont les mêmes allemands qui ont adhéré à la terrible dictature Nazi qui sont aujourd’hui très en avant dans le libéralisme qui doit être apprécié comme l’exact inverse de la dictature. La même remarque s’applique à certains pays d’Amérique Latine, à l’Espagne, etc…

Daech n’est pas une plaie génétique du Moyen Orient mais une folie réglementaire une loi meurtrière.

Il faut en conclure que la dictature est un problème structurel, la résultante des règles que se donne ou qu’accepte de gré ou de force une population.

La dictature est fille de la loi. Nos magistrats en sont-ils conscients ?

La parade

Bien avant nous, et bien avant le siècle des lumières, les hommes avaient compris que pour faire obstacle à la dictature il faut que les pouvoirs s’opposent, se neutralisent, alors qu’ils ont naturellement tendance à s’additionner.

Il est un moment très précis de la vie sociale où l’on peut déterminer si une société est dictatoriale ou libérale. Si elle étouffe l’individu au profit du pouvoir, quelle que soit l’excuse, ou si, au contraire, elle protège l’individu des excès potentiels du pouvoir.

Ce moment sociétal

Pour le saisir il faut d’abord se mettre d’accord sur un point : la nécessité d’un minimum d’ordre social, donc de police, d’organisation, d’impôt, etc…

Certains contestent ce besoin minimum, ce n’est pas mon cas.

Si nous sommes d’accord sur ce point nous acceptons donc l’idée que soit confiée à quelques-uns la mission de vérifier que chacun observe les règles minimales que le groupe s’est donné.

Ceux-là, pour remplir leur mission, vont avoir à surveiller et à enquêter, autant d’actions contraires aux libertés individuelles.

C’est ici que se mettent en œuvre les forces qui étonnaient Etienne de La Boétie, les relais qui permettent au dictateur de s’imposer alors qu’il n’est qu’une extrême minorité par rapport à la masse qu’il contraint.

C’est parce que celui qui le détient délègue son pouvoir et que ceux qui bénéficient de cette délégation en usent — pour son compte mais aussi pour le leur par la même occasion — que la chaîne de l’oppression peut se former et dominer les masses.

Sauf si au moment d’exercer la totalité de ce pouvoir, avant de prononcer toute sanction, les exécutants du donneur d’ordre doivent passer par le filtre d’une tierce personne indépendante, chargée de vérifier les accusations et de protéger l’humanité, l’individualité, de la personne mise en cause.

Voilà donc le moment sociétal essentiel, qui va neutraliser toute dictature : l’obligation d’un jugement, libre et public, entre l’accusation de déviance aux lois et la sanction éventuellement prévue dans ce cas.

Evidemment, ce jugement devra être prononcé par des juges indépendants, libres de tout dogme, acquis à l’idée de la sacralisation de l’individu. Il est aisé de comprendre que toute justice inféodée à la dictature ou porteuse elle-même d’une idée dictatoriale serait inopérante.

Le principe de toute dictature est de décider que, pour des motifs abstraits en constante mutation, le groupe – structure elle aussi abstraite — pourrait imposer sa loi à l’homme, le priver de sa personnalité, de ses biens et de sa pensée. La légitimité évoquée dans ce but est systématiquement l’intérêt collectif, la protection du groupe.

Alors qu’en réalité tout cela n’est évidemment mis en place qu’au seul bénéfice du pouvoir et de ses affidés, donc, in fine, au détriment du groupe lui-même, ce qui explique les terribles échecs des dictatures.

La dictature policière

C’est la plus visible. La police rêve dans nos sociétés de s’affranchir des juges dont elle fustige le laxisme. En réalité, la police voudrait à la fois mener l’enquête et prononcer la sanction. A ce jour, nous ne sommes pas dans une dictature policière, les policiers rongent leur frein. Les juges agissent librement en leur âme et conscience. Demain peut-être….

La dictature fiscale

C’est la moins visible, parce qu’elle est réelle, elle existe en France. Son existence, paradoxalement, nous la cache.

La France est une dictature fiscale, structurellement : le contrôleur fiscal cumule les pouvoirs d’enquête et les pouvoirs de sanction. Le rêve de ses collègues policiers.

Le juge fiscal n’intervient qu’après la sanction, pour ceux qui ont le courage et l’énergie de le saisir, et il n’est pas libre car dépendant de l’Etat.

Qui plus est, le juge est contraint par la pensée unique qui dit ceci : “Inutile d’essayer de comprendre, ceux qui sont condamnés sont des fraudeurs, leur élimination est essentielle à la pérennité de notre société.”

Ainsi nous retrouvons la propagande classique des dictatures, celle qui laissait penser aux Russes que le KGB protégeait le pays, que ses excès étaient un moindre mal.

La propagande de Bercy consiste à dire aux français que la mort économique semée par les contrôles fiscaux leur est à chacun bénéfique, que sans cette oppression le pays serait dans l’ornière et les français ruinés.

C’est-à-dire, comme pour le KGB, l’exact contraire de la réalité.

Notons que cette propagande n’est pas à l’origine de la dictature fiscale, elle n’est que son excuse après-coup. L’origine de la dictature fiscale est la loi. La loi fiscale qui met entre les mêmes mains l’enquête et la sanction.

Ce seul point, qui pour les non-initiés peut paraître un détail, est à l’origine de tous les malheurs actuels de notre pays.

Si la justice fiscale était libre, indépendante, publique, positionnée entre l’enquête et la sanction, Bercy et les politiques seraient cantonnés. Surveillés de fait par la justice ils seraient obligés de mesurer leurs actions, dans la répression bien sûr, mais aussi par conséquence et plus globalement dans la gestion des fonds publics.

Cela est la vérité et cela explique pourquoi toute voix qui s’élève contre la dictature de Bercy est lourdement châtiée, immédiatement détruite.

Je peux en témoigner.

Bien cordialement. H. Dumas

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LA COMPETITION

Du jour où le petit de l’homme arrive sur la terre, il entre en compétition pour rester sur cette terre le plus longtemps possible.

Oui, mais en compétition avec quoi, avec qui ?

Evidemment avec le néant, la mort, donc avec rien ou avec tout selon le regard qu’il va poser sur l’idée qu’il se fait de la vie.

Mais il n’est pas le seul. Aujourd’hui il est sept milliards, demain quatorze, puis vingt, puis…. en ne comptant que lui et ses semblables. Mais il y a aussi les animaux complices ou ennemis, les microbes, les bactéries, etc…

La compétition est totale, universelle.

Elle nous habite consciemment ou inconsciemment à chaque instant de notre vie, comme elle habite tous les autres êtres vivants.

Il n’est qu’à regarder avec attention son jardin ou le jardin public pour voir comment la compétition s’empare des plantes, pour mesurer combien leur coûte d’efforts la place qu’elles cherchent à  se faire vers le soleil, leur astre de vie.

A cette universalité de compétition, les structures sociales n’échappent évidemment pas.

C’est de cela que je souhaite parler dans ce billet. Tout particulièrement avec ceux qui prônent la négation de la compétition, ceux qui prétendent qu’elle est nocive à l’humanité, que d’elle vient tous nos maux.

Je veux parler des collectivistes, égalitaristes, qui se font appeler écologistes, socialistes, communistes etc… Mais aussi des réactionnaires qui réfutent aux autres le droit à la compétition au motif quelle déstabiliserait leurs acquis, qui se font appeler républicains, droite ou extrême droite, centristes etc…

L’escroquerie

On nous vend l’idée d’un monde où la compétition serait déplacée. Enfin, pas partout dans nos sociétés . Elle aurait droit de cité à l’occasion des études supérieures, du sport, de la culture, de l’érudition, du statut social, de la science, de la philosophie, en fait pratiquement toujours sauf en deux endroits bien précis : l’économie et la circulation routière.

Là nous devrions rentrer dans le rang, accepter un ordre dit raisonnable, une place immuable, définitive. Toute tentative de bousculer cet ordre étant retenue comme une marque de folie, de manque de respect pour les autres, de danger, devant de ce fait être lourdement sanctionnée par la loi, mais aussi par l’opprobre publique, l’exclusion sociale.

Evidemment, le refus de la compétition entraîne le statu quo hiérarchique. Ceux qui sont en haut y restent, ceux qui sont en bas aussi. C’est là que réside l’escroquerie.

Elle a deux conséquences

            – Elle créé un ordre artificiel, donc inefficace.

Cet ordre social artificiel se cache la plupart du temps derrière l’idée égalitaire. Mais en fait il est particulièrement inégalitaire puisqu’il tend, en maîtrisant la compétition universelle, à lui substituer des arrangements ou connivences particuliers porteurs d’injustices plus grandes et plus intolérables que celles de la compétition naturelle.

            – Elle génère des frustrations considérables.

La hiérarchie sociale issue de l’ordre artificiel est insupportable à ceux à qui l’on refuse en son nom le droit aux résultats de ce qu’ils pensent être leur compétence naturelle. Qu’ils aient tort ou qu’ils aient raison, la force de leur frustration est explosive et explose naturellement. Ce peut être sous la forme d’un abandon d’eux-mêmes chronique et nuisible au groupe ou sous la forme d’une révolte souterraine dont la violence future sera proportionnelle à son temps de dissimulation.

Attention

A ce point du raisonnement il est bon de préciser que compétition ne rime pas avec absence de règle et tricherie. Il n’est pas question dans la compétition sociétale d’introduire par exemple le dopage ou la violence, tels que les pratiquent les socialistes, les réactionnaires de gauche et de droite.

Subventions et statuts protégés ne sont que des formes de dopage, lois et règlements attentatoires aux libertés ne sont que violence.

La compétition doit être libre et prendre en compte le plus possible les tendances naturelles de l’homme à la raison.

Le libéralisme économique

Nous y venons inévitablement.

Il prône la liberté individuelle, donc le droit à la compétition et le respect de son résultat par le droit à la possession.

Il prône aussi la libre concurrence, le respect du consommateur donc de l’autre, la liberté d’entreprendre.

Le libéralisme établit une compétition raisonnée, générant une organisation sociale basée sur la responsabilité et le résultat objectif des engagements de chacun.

Il n’est pas vecteur d’égalité, mais il est porteur de justice et il n’interdit pas la compassion et l’aide aux moins favorisés.

Il a le mérite d’accepter la compétition, de l’imaginer de façon humaniste et donc de repousser l’idée suicidaire de son refus.

Mais pour cela il faut passer au dessus du réflexe basique de la haine du capital, qui n’est pour les haineux que le reflet de la haine qu’en réalité ils se portent à eux-mêmes, à leur médiocrité.

Bien cordialement. H. Dumas

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La justice : machine à injustices (vidéo)

Bonjour

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Vincent BENARD – Weekend de la Liberté – Cercle Frédéric BASTIAT (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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La police souhaite un Etat policier

Comme les commerçants souhaitent un état marchand, les fonctionnaires un état bureaucratique, les militaires un état militariste, les imams, les curés, les rabbins un état religieux et Bercy une dictature fiscale, les flics veulent un état policier.

C’est-à-dire un état dans lequel la police enquête puis donne elle-même — ou obtient à tout coup — la sanction qu’elle imagine due par le prévenu à la suite de son arrestation. Un état dans lequel la police n’a pas ou peu de compte à rendre.

Il n’est pas de jour où les flics ne se plaignent pas de l’attitude des magistrats qui ne sanctionneraient pas suffisamment les prévenus qu’ils leur présentent.

Evidemment, dans le genre répressif les flics ne sont pas gâtés par rapport à leurs collègues de Bercy qui eux enquêtent et sanctionnent librement, à leur guise, couverts par une justice administrative qui n’est qu’une parodie de justice.

Tout cela n’est rien que de parfaitement logique.

Où les choses se corsent c’est lorsque la population elle-même réclame cet état policier. Ce rend-elle bien compte des conséquences de ce qu’elle réclame, la population ?

Le peuple souverain est parfois curieux dans ses pulsions, pas vraiment lucide. Enfin, je dis parfois, ne devrais-je pas dire systématiquement ?

En effet, il y a beaucoup plus de risques à donner de larges pouvoirs à une police qui se prétend au-dessus de tout soupçon qu’à affronter une délinquance qui se sait désapprouvée par l’institution bien sûr mais aussi et surtout par la population.

Pour y voir plus clair, je vous propose une hypothèse.

Tout a commencé dans un carrefour de banlieue que je ne connais pas. Il s’agirait, parait-il, d’un lieu ouvertement connu pour trafic de drogue à grande échelle.

A qui peut-on faire croire qu’un trafic de drogue à grande échelle peut exister sans l’accord de ceux qui ont en charge de l’éradiquer ?

Donc, tacitement ou ouvertement, flics et politiques ont laissé prospérer ce trafic. On peut supposer que soudain, pour une raison qu’on ignore, ils ont décidé de l’interrompre. Sans aller jusqu’à imaginer une dérive de ripoux, on peut comprendre que des trafiquants, qui se prennent pour des commerçants ordinaires, qui en singent les méthodes, ont été suffisamment pris à contrepied pour ordonner des représailles. D’où : violence urbaine dira la presse.

Tous les intervenants — sauf nous le fameux peuple que l’on appelle soudain à la rescousse – sont probablement parfaitement au courant des tenants et des aboutissants de cette affaire.

Mon hypothèse vaut ce qu’elle vaut. Mais, comme toujours : cherchez le bénéficiaire il est souvent le coupable.

Qui a intérêt à fliquer encore plus la population, cette population qui en a marre, qui les critique ouvertement ? Qui, si ce ne sont nos élites “Enarquoises” ou “Enarquaises”, enfin qui sortent de l’ENA ?

Un peu plus tard, nos braves flics, manipulés, font comme tous les soirs le tour des bars et des boites de nuit. Ils ne peuvent décemment pas refuser les pots que leur offrent indics et tenanciers, il faut un minimum de savoir vivre ici comme partout, pas de vexations inutiles. Ils finissent l’esprit un peu en jachère. C’est ainsi qu’en fin de nuit, ils se retrouvent par hasard sur les Champs Elysées, et là, potaches au possible, ils expriment un peu bruyamment leur malaise, leur difficile situation entre le possible et l’impossible, la liberté et l’autorité, l’ordre et la fantaisie. D’où : coup d’Etat policier dira la presse.

Nous en sommes là. Syndicats et politiques, probablement liés dans la combine, ont le plus grand mal à donner un sens au monôme.

La populace rêve de confier de pouvoir à la force, elle rêve que d’autres à sa place violentent ceux qu’elle n’aime pas.

L’icone de la populace se sent pousser des ailes.

Promesse est faite de punir à mort tous les voisins que chacun de tous déteste, à cause de son voile, de ses papillotes, de son salaire, de sa planque professionnelle, de sa bagnole, de sa femme, de son mec, de sa santé, de sa beauté, de sa fortune, de ses allocations, etc… les motifs sont si nombreux.

N’est-ce pas le travail de la police de rabaisser le caquet de tous ces prétentieux qui pensent autrement ?

Car, ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas, pour personne, d’augmenter la rigueur et la discipline des enquêtes, d’affiner les culpabilités, de comprendre les désordres, de favoriser le vivre ensemble, non, il s’agit de taper plus librement, plus largement, de mettre au pas.

Pauvre de nous, l’avenir s’assombrit de jour en jour. Pourrait-il en être autrement avec tant de corruption et de connivence, avec le vice de la communication pour tenir lieu de constitution nationale ?

Bien cordialement. H. Dumas

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Professeur Jacques GARELLO – Weekend de la liberté – Cercle Frédéric Bastiat (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Louis Martino et Bercy sont démasqués : que va décider la Justice ?

Ce Jeudi 20 Octobre 2016 à 13H30 je suis déféré, par citation directe de Louis Martino, au Tribunal Correctionnel de Paris devant le pôle 2 de la chambre 7, au Palais de Justice sur l’île de la cité.

L’audience dans l’absolu est publique. Dans la réalité, pour des raisons sociologiques diffuses, le Tribunal de Paris est un camp retranché très difficile d’accès pour la population. Une seule porte relativement étroite dessert à la fois une foule de touristes qui vont visiter la Sainte Chapelle et tous ceux qui souhaitent assister à une audience. Tout ce petit monde est fouillé méthodiquement, il s’en suit une file d’attente constante de plusieurs dizaines de mètres qui met à mal le libre accès du public aux audiences.

Sur ce point on ne peut pas dire que la justice soit sereine. Que craint-elle, et pourquoi ? N’est-elle pas aimée, respectée et appréciée de tous ?

En tout cas elle l’est de moi. Même si elle ne me donne jamais satisfaction en me condamnant systématiquement, je continue à avoir confiance en elle. Le contraire amènerait à des conclusions que je préfère ne pas imaginer.

Il est possible que vous ne soyez pas en situation d’affronter le parcours du combattant nécessaire à l’accès aux audiences.

C’est pourquoi, dans le cadre de ce droit d’accès, voici quatre liens qui vont vous permettre de suivre quand même les débats. En les consultant vous pourrez prendre connaissance des conclusions de Louis Martino et des miennes qui seront présentées à l’audience publique. Les quatre liens : Citation directeConclusions MartinoPremières conclusions Dumas Deuxième conclusions Dumas.

Vous pouvez constater que, sous couvert de diffamation d’un de ses agents, en réalité Bercy tente de faire disparaître de ce blog un article de fond essentiel qui évoque les lettres de cachet que Bercy édite journellement par milliers.

Cependant, Bercy et Martino sont démasqués.

-1°- Grâce à Francis Le Poizat nous savons exactement comment fonctionnent les contrôles fiscaux. Donc nous pouvons comprendre l’abus de la venue chez moi d’une brigade d’élite qui n’avait rien à y faire, le redressement falsifié qui a suivi et la servilité de la justice administrative qui l’a entériné.

-2°- Nous avons la confirmation de ces forfaitures à travers l’analyse honnête et objective — en même temps si inhabituelle qu’il faut ici la saluer — de M. Le Rapporteur Public de La Cour Administrative d’Appel de Marseille.

-3°- Et enfin nous pouvons admirer la trajectoire stratosphérique de la carrière de Louis Martino aujourd’hui en charge du contrôle du patrimoine de nos élus. Vaste sujet ….

Ces trois points ne peuvent pas évidemment échapper à la justice.

Va-t-elle continuer, face à ces preuves, à couvrir les exactions de Bercy et nous censurer ?

Au contraire, prenant conscience de la manipulation dont elle est journellement l’objet de la part de Bercy, va-t-elle, comme je le lui demande, condamner lourdement Martino, le complice avéré de la manipulation ?

Je publierai l’arrêt qui va être pris, alors vous saurez.

Cordialement. H. Dumas

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