Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Bercy accentue la terreur… (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H.Dumas et E. Bolling

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Témoignagefiscal sur France Culture

Bonjour ce lien pour l’émission “Les pieds sur terre” de France Culture, du 19 Septembre 2019 : https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-fisc 

Le journaliste qui m’a interrogé n’a pas trahi ma pensée, j’ai pu m’exprimer librement, qu’ils en soient, lui et son équipe, remerciés.

Par contre je trouve énigmatique la virulence et l’acharnement de M. Remy Garnier, je n’ai pas bien perçu d’où venait sa rancœur, ni qu’elle était la tricherie qu’il dénonçait.

Si des pruneaux sont payés trop chers, le bénéfice que ce surcoût génère doit se retrouver dans la comptabilité de l’entreprise qui vend les pruneaux et être imposé.

S’il n’y est pas c’est que l’entreprise en question serait déficitaire si elle vendait ses pruneaux au vrai prix.

Les sur-payeurs ne peuvent avoir pour but que de permettre la survie de l’entreprise qui vend trop cher, je ne vois pas où est leur intérêt fiscal…. Mais bon.

Bien à vous. H. Dumas

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“C’est grave ce que vous faites…”

Hier, Lundi 30 Septembre 2019, j’étais au TGI de Montpellier devant la chambre correctionnelle où j’avais fait citer François Flory, un des tortionnaires chargés — pour le compte des hommes de l’Etat — de mettre en œuvre la terreur fiscale, que nous connaissons tous.

Poursuivi par cet homme et son administration pour des sommes indues, entérinées par la justice administrative, que je sais formellement ne pas devoir, je l’ai donc fait citer pour concussion puisqu’il agit en recouvrement contre moi, me ruinant volontairement en toute connaissance de cause.

Il s’agissait de l’audience de consignation.

La consignation est une somme, en rapport avec vos revenus de partie civile accusatrice, que vous avez l’obligation de verser avant que le tribunal regarde votre affaire.

Cette somme est comprise entre 500€ et 700€ pour les agents du fisc qui me poursuivent, la plupart du temps en diffamation.

La présidente de la formation, est une personne qui n’hésite pas à sonner lors de son entrée en scène pour que tout le monde se lève à son arrivée. Entre parenthèses, ce cérémonial ridicule, alors que nous sommes tous là à égalité humaine pour rechercher la justice, me fait penser à ces coups de sonnettes impératifs des curés pédophiles de ma jeunesse qui nous agenouillaient à la messe devant la puissance de l’Eglise au lieu de nous ouvrir l’esprit à l’idée de Dieu, à la conscience de la vie et de la mort, de l’univers.

Je suis appelé à la barre en début d’audience, comme le veut la tradition pour la fixation des consignations.

Là, la présidente fait mine de découvrir le dossier et me dit :”C’est grave ce que vous faites…”

Je crois que cette phrase restera gravée dans ma tête jusqu’à la fin de mes jours.

“C’est grave ce que vous faites…” quand tout simplement je me tourne vers la justice de mon pays après avoir accepté pour ce faire vingt ans de lutte et fait la démonstration de la terreur fiscale érigée en système de pouvoir totalitaire par les hommes de l’Etat au détriment de tous les français.

Le tortionnaire Flory, qui a refusé la citation lors de sa présentation par l’huissier, qui ne connaît donc pas le motif des poursuites que j’ai engagées contre lui, est dans la salle, la Présidente est sous contrôle.

Totalement ignorante du dossier, de la réalité des faits qu’elle essaie vainement de résumer, elle me menace : “C’est grave ce que vous faites…”

J’ai l’impression d’être le cathare poursuivi par l’inquisiteur, le résistant accusé par l’occupant, le bouc émissaire du croyant.

Il faut que cette présidente croit à la légende de l’impôt redistributeur, à l’idée d’une caste fiscale au-dessus de tout soupçon, pour me dire ” c’est grave ce que vous faites…”.

Ou qu’elle soit complice, qu’elle trouve normal que certains puissent disposer de privilèges sur le dos du travail ou de la propriété des autres.

S’ensuit une conversation entre magistrats, dont je suis totalement exclu, pour m’informer que la consignation est fixée à 5.000€, tant “c’est grave ce que vous faites…”

Soudain, prise d’un éclair de lucidité, la présidente prend conscience que, ruiné par les tortionnaires contre lesquels je me bats, je n’ai pas de revenu, or la consignation doit tenir compte de mes revenus.

Elle souligne alors ma fringale de justice en m’insinuant procédurier et m’en colle définitivement pour 4.000€ de consignation.

J’ai fait appel.

Mais quand même, ce : “c’est grave ce que vous faites…” ? N’est-ce pas celui qui dit qui y est ?

Oui, “c’est grave ce qu’elle a fait…” : condamner ainsi à priori… sanctionner avant le procès.

Conclusion, la propagande fiscale a fait des ravages, il n’y a pas de retour possible, nous sommes au bout du bout, c’est la mort de l’économie, la misère pour tous, très vite probablement, l’intoxication est à son paroxysme.

Bien à vous. H. Dumas

PS :

Cette histoire est à mettre en perspective avec celle de la citation comparable, de la même hiérarchie fiscale mais à La Rochelle, où le tribunal s’est autoproclamé incompétent ….

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La Cour Administrative d’Appel de Bordeaux, fossoyeuse de La Rochelle.

La Rochelle est une jolie ville, millénaire. Loin des grands axes de communication son destin est intimement lié à la mer du fait de la particularité des protections naturelles que sont pour elle les îles de Ré et d’Oléron, la défendant contre l’Océan.

Son architecture est commerciale, les arcades moyenâgeuses servaient à présenter la marchandise, une sorte d’hypermarché du moyen âge.

Objet constant de guerres, La Rochelle a su conquérir souvent son indépendance et, tout aussi souvent, la perdre rapidement. L’ensemble au gré de ses alliances avec l’ennemi anglais ou les puissants français.

Sur un coup de colère dit-on, Napoléon lui a donné le titre de préfecture en lieu et place de Saintes.

Mais la particularité de La Rochelle est sa totale dépendance à des hommes clefs qui, tout au long de son histoire, l’ont marquée profondément, sans lesquels elle ne serait sans doute qu’une bourgade de pêcheurs.

Chaque fois ces hommes lui ont permis de rebondir face à son isolement géographique et à la perte de ses marchés économiques ou de son influence morale.

C’est ainsi que, récemment, étouffée par la disparation de la grande pêche et l’isolement européen de son port de commerce, elle a été sauvée par son dernier homme providentiel : Michel Crépeau. Ce dernier lui a offert la place de leader du tourisme nautique et d’éclaireuse de l’écologie.

Aujourd’hui, La Rochelle est en pleine forme, mais hélas de nouveau très exposée.

Elle est même en grave danger du fait que ses responsables actuels sont insignifiants, incompétents, tout en s’avérant présomptueux et même prétentieux.

Rattachée soudainement à la région Grande Aquitaine, elle a perdu son statut de star du Poitou-Charentes, et se trouve isolée à l’extrême Nord de sa région face à de sérieuses concurrentes, notamment Bordeaux-Arcachon et Bayonne-Biarritz.

Urgemment La Rochelle doit se reprendre en main, gagner sa place de leader économique et moral local pour équilibrer la situation.

Hélas pas d’homme en vue pour cette tâche.

Bien plus, le maire élu actuel, Jean-François Fountaine, est sans imagination, insignifiant, démagogue et homme de réseaux occultes. L’inverse de ce qu’il faudrait à La Rochelle, qui a absolument besoin d’un élu ouvert, passionné, courageux, inventif, visionnaire.

Vient se rajouter à cela une invasion bureaucratique nationale qui impose aux collectivités locales — même lorsqu’elles n’en n’ont pas les moyens en homme — de définir dans un plan global (PLUI) les grandes options d’urbanisme des décennies à venir.

Inutile de dire que pour La Rochelle c’est une catastrophe.

Avec un personnel politique insignifiant, non seulement la tâche est ardue, mais de graves erreurs sont en route.

Tout particulièrement, des arrière-pensées cupides et des positionnements écologiques douteux surdensifient des zones à protéger impérativement et stérilisent des zones au destin constructible évident. Ces inversions vont trahir la ville, la rendre ordinaire, la donner en pâture aux promoteurs nationaux cyniques, exploser son originalité faite de bâtis et de parcs.

Pourquoi en est-on là dans cette ville, comme globalement dans toute la France ?

Il y a deux raisons :

– La dictature démocratique qui rythme notre société,

– La justice administrative qui protège cette dictature.

La dictature démocratique

La population est régulièrement consultée, mais le choix qui lui est donné est très limité, au point qu’une partie importante de cette population ne trouve pas à s’exprimer et ne vote plus.

Dans ces conditions nul élu ne peux se considérer comme ayant obtenu la majorité des inscrits. Donc, il n’est pas d’élu démocratiquement en place, puisque le principe de la démocratie serait pour l’élu de représenter la majorité du corps électoral.

Ce sont donc des élus représentant souvent moins de 20% du corps électoral qui possèdent le pouvoir de décision.

La contestation est perpétuelle dans ces conditions, c’est inévitable.

Pour s’imposer les élus non majoritaires emploient la force, la coercition, ils n’ont pas d’autre solution. Ils ont à ce sujet fait alliance avec l’outil de pression qu’est l’administration, dont tous les rouages visent à contraindre les français au profit de cette caste de faux élus démocratiques, de cette minorité qui se prétend faussement élue majoritairement.

La justice administrative qui protège cette alliance contre nature.

Il faut habiller cette escroquerie démocratique d’un vernis de respectabilité. Ce sont les Tribunaux Administratifs qui s’y collent.

C’est ainsi qu’à La Rochelle, le Tribunal Administratif de Poitiers d’abord, puis la Cour d’Appel de Bordeaux, couvrent sans état d’âme la réalisation d’un boulevard ridicule qui marquera indélébilement le paysage rochelais de sa stupidité, .

Alors que l’arrêté préfectoral autorisant sa réalisation est nul, caduque, que la préfecture a fait à ce sujet de fausses déclarations.

Rien n’arrête les tribunaux administratifs pour couvrir les élus illégitimes, c’est le principal problème de notre pays.

Une fausse démocratie, c’est notre pain de tous les jours.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Pourquoi Macron ne peut-il pas briguer un deuxième mandat ?

Chacun de nous n’est qu’une étoile filante, une très légère trace dans le cosmos de notre univers, une trajectoire.

Cette trajectoire est faite de deux composantes :

– notre personnalité, innée et non modifiable,

– nos “pères” ou “coachs” ou “amis profonds” qui vont influencer notre trajectoire mais que nous devrons renier pour exister par nous-même.

Tout cela est extrêmement documenté — Œdipe, entre autres –, suffisamment pour pouvoir être considéré comme acquis.

Ainsi nous sommes tous, chacun à sa mesure, les “fils” ingrats d’un père renié et les “pères” abandonnés de “fils” émancipés.

C’est pourquoi la question générale n’est pas : qui a fait quoi ? Mais : qui fait qui ? Puisque c’est le “qui” qui fait le “quoi”.

Le problème tient au fait que la transparence en la matière n’est pas de mise, elle est déconseillée ou gênante, chacun s’efforçant de croire ou de faire croire qu’il est autonome, ne dépendant de rien ni de personne, libre, une trajectoire vierge à saisir.

Cela est particulièrement vrai pour les leaders dont nul ne doit connaître la vraie personnalité ni les vrais “pères”. Une traçabilité trop précise réduirait leur compatibilité — essentielle pour eux — au plus grand nombre.

C’est ainsi que personnalités et “pères” de nos présidents sont des sources inépuisables de littérature et de presse. Les plus grands seuls arrivant à en diminuer la trace face à leur action uniquement retenue — De Gaulle –, sans que l’on sache si cela est lié au hasard des événements où a leur maîtrise des informations accessibles sur eux.

Pour les autres la dissimulation de leur personnalité et la valse des pères sont la règle. Elles font la fortune des fouineurs de potins.

Macron est un cas à part.

Son “père” est son épouse — contrairement à l’apparence le problème est là et non directement dans leurs 24 ans d’écart —

Peut-il renier ce “père” et paraître disponible et autonome pour affronter une élection, pour quémander au peuple le rôle présidentiel de “père” ou de “fils” putatif pour le plus grand nombre ? Non, justement à cause des 24 ans d’écart qui, rendant une séparation choquante, ne lui permettent pas de sacrifier le “père” sur l’hôtel de sa trajectoire.

Ce “père” encombrant lui coûtera l’élection, je serais lui je ne me représenterais pas.

C’est tout cela qui explique en ce moment la montée en puissance dans la presse de la Brigitte conseillère au détriment de la Brigitte “mode malgré” et dans le coup.

Corneille reviens : le temps qui arrive est pour toi.

Bien à vous. H. Dumas

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Écologie, haine de l’autre et progrès

L’homme évolue peu, en fait il évolue au rythme de la nature.

Lors de sa naissance, celle-ci lui colle les tares de ses ancêtres et très peu de leurs acquisitions.

La nature vit au jour le jour, se contentant de reproduire en l’état.

La cause n’est pas un déficit d’intelligence mais de capital.

Rappelons que capitaliser c’est : accumuler et transmettre.

La nature n’accumule pas, elle consomme et transforme uniquement. Elle ne capitalise pas ne transmettant que très peu.

L’homme, lui, capitalise ses expériences, les transmet, générant ainsi le progrès à tous les niveaux.

Sans pour autant que ce progrès ait une direction morale ou pratique définie. Il est, un point c’est tout.

Comparativement à l’immobilisme de la nature, le progrès généré par la capitalisation des hommes est spectaculaire.

L’immobilisme de la nature et le progressisme de l’homme sont-ils complémentaire ou conflictuels ? Nul ne peut le savoir par anticipation.

C’est ici que débarquent les “Écolos”.

Ils surfent sur le pire à partir d’une spécificité de la capitalisation : la capitalisation économique.

Il n’y a aucune différence pratique entre celle-ci et les autres — scientifiques, culturelles, etc…–  sauf que le résultat est, comme en toute accumulation, entre les mains des spécialistes. C’est aussi le cas du capital scientifique ou culturel.

Mais le capital économique donne l’impression d’être utilisable par tous.

Chacun, comme toujours pour toutes les capitalisations, en profite à son niveau. Mais, la particularité du capital économique est que chacun pense pouvoir être capable de le gérer au plus haut niveau, ce qui est moins le cas des autres capitalisations.

Depuis des lustres les hommes ordinaires, restés exclusivement naturels, entretiennent une haine tenace contre tous ceux qui participent à une capitalisation, donc au progrès. Dans notre monde matérialiste, cette haine se développe tout particulièrement envers les acteurs de la capitalisation économique. Dans un monde religieux c’est plutôt la capitalisation scientifique qui est visée.

Les “écolos” sont l’étape ultime de cette haine.

Après avoir détruit sporadiquement, ici ou ailleurs, la capitalisation économique et de ce fait produit la misère, les hommes ordinaires, hermétiques à l’accumulation, à son transfert et au capital, se prétendent — ce qui est exact — les représentants de la nature et de son immobilisme. Qu’ils affirment comme l’unique voie.

Les écolos, leurs représentants actuels, haïssent le progrès, la capitalisation, ses acteurs, ils dénoncent ceux qui en profitent.

Se déclarant les représentants de l’immobilisme naturel, ils ne se donnent aucune limite dans leur haine contre la capitalisation vecteur du progrès.

Ils profitent de l’inconnu accompagnant le progrès pour propager des terreurs dont le véritable objet est exclusivement leur haine inconsidérée et insignifiante du capital économique.

J’aurais tendance à dire : tout ça pour ça.

Toute cette haine, visible sur le visage défiguré de cette jeune “asperger” — finalement maltraitée — déguisée en amour de la nature, est désolante. Alors qu’il ne s’agit que d’une haine du progrès, focalisée sur la capitalisation économique qui n’est qu’un élément de l’ensemble progressif.

Mais, plus grave, elle finit par porter l’idée de deux humanités qui seraient en conflit, l’une menaçant mortellement l’autre.

Nature et progrès seraient mortellement incompatibles et justifieraient que les tenants de l’un éliminent les tenants de l’autre. Au point que la multiplication des hommes par le progrès serait remise en question et même que l’abattage du surplus, non naturel, est pratiquement envisagé.

Nous savons où mènent de telles dérives de la pensée.

Le monde se réveillera anéanti, détruit, tout étonné d’avoir pu générer et adhérer, pour 99%  des hommes, à de telles inepties.

Un ou deux lampistes trinqueront et les hommes “naturels”, hermétiques à la capitalisation et aux progrès, jureront leurs grands dieux qu’ils n’y ont été pour rien, alors que ce sont eux qui auront été à la base de tout.

Bien à vous

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Ce qui me gêne ? Moi : l’homme.

Depuis Etienne de la Boétie jusqu’à Frédéric Bastiat, en passant par l’école autrichienne, Ayn Rand, H16 ou Nathalie MP, le libéralisme me séduit, l’oppression me choque.

Pourtant nulle part je ne vois d’organisation libérale, même pas chez les GAFAS. Tout pouvoir organisateur est, ou devient, oppressif.

Pourquoi le libéralisme n’est qu’un rêve, une utopie, qui ne se transforme jamais en une réalité durable ?

Tout simplement à cause de moi, de nous : des hommes, animaux ordinaires à l’imagination délirante, en bien ou en mal, que la réalité se charge de réguler.

En effet nous sommes hélas, biologiquement :

Serviles avec les plus puissants que nous, haineux avec les moins puissants que nous.

La compassion étant l’effet paroxystique de la haine et la critique celui de la servilité.

Convenons que ce constat est dérangeant, mais c’est cela la réalité. C’est elle qui crée la soumission au pouvoir, qui interdit le libéralisme.

Pendant que la technique s’envole vers ce qu’elle dit être la liberté, l’homme reste l’animal grégaire indécrottable qu’il est inexorablement.

Peut-on arriver à un divorce total entre les deux ?

Probablement pas, l’homme a les moyens d’anéantir la technique, le progrès, qui ne sont qu’une émanation insaisissable de lui.

Tentative d’explication

Je soumets à votre lecture ce “reportage” datant de 1651 (LIEN), venant d’un aïeul d’une relation qui me l’a très aimablement adressé.

A cette époque, l’enthousiasme de l’observateur est parfaitement conforme à ce que nous dirions aujourd’hui dans les mêmes conditions. Aucun changement dans la tête des hommes en bientôt quatre siècles

En revanche, à cette époque le Québec ne compte que 20.000 habitants, principalement des Hurons et leurs envahisseurs les Iroquois, à la fois nomades et agriculteurs, se massacrant pour la possession du territoire, vitale pour eux.

Aujourd’hui les Québécois, sur le même territoire, sont 8,5 millions environ.

En 1651 on sait que 20.000 autochtones avaient la nécessité de s’entre tuer pour posséder l’espace indispensable à la vie sur le site, alors que 8,5 millions peuvent y vivre aujourd’hui en paix.

En tant qu’homme, peu d’évolution de la pensée, le récit de notre ami est là pour en apporter la preuve.

La grande surprise c’est le progrès qui a totalement modifié l’environnement et offert la possibilité, pour les mêmes hommes sur le même lieu, de vivre de façon totalement différente.

La grande question : qui crée le progrès ? A qui appartient-il ?

Des noms sont attachés au progrès, mais ils ne sont que des porte-drapeaux, sans eux le progrès eut existé, peut-être plus tard, peut-être autrement, mais il aurait existé.

C’est un drôle de truc le progrès, qui plus est en accélération constante après avoir stagné pendant des millénaires.

Je n’ai pas d’explication en ce qui concerne la genèse du progrès, pourtant je le crois indépendant des hommes, puisqu’il change tout… sauf eux.

Je prétends que les hommes font plus d’efforts – heureusement globalement vains – pour tuer le progrès plutôt que pour le favoriser.

Les inquisiteurs catholiques ont tenté d’éradiquer le progrès, aujourd’hui ce sont les croyants écologiques qui s’y collent. Pas plus que les premiers ils ne vont arrêter le progrès. En revanche ils vont sans doute faire beaucoup de dégâts humains en cherchant à l’entraver. Erreur inutile puisque si les hommes sont les vecteurs et les bénéficiaires du progrès, ils en sont exclus à titre personnel. Le progrès entoure les hommes, mais ne les modifie pas.

Donc, et c’est pour moi le mystère, les hommes et le progrès sont deux choses distinctes, interdépendantes mais chacune indépendantes.

Renonçant à savoir qui est à son origine, qui le maîtrise, je constate toutefois que le progrès à venir, inconnu, fait peur. Il n’est pas prévisible et fait courir un risque certain aux croyances et aux situations établies.

Il s’infiltre contre vents et marées, rompt les digues élevées par les hommes pour le terrasser.

Par exemple :

Incapable de se défendre, s’écroulant, l’empire Romain a organisé l’église, terrible frein au progrès. Deux mille ans après, les Romains sont encore les maîtres d’un milliard d’individus, uniquement en s’arc boutant contre le progrès.

L’occident, fils de Rome, s’écroule. Il projette le venin de l’écologie qui, comme l’église romaine, sera probablement là fort longtemps à lutter contre le progrès.

Les procès en sorcellerie ne font que commencer. L’inquisiteur écologique représente l’homme immuable, indécrottable, principal obstacle au progrès, à son alchimie qui inquiète.

Et les libéraux dans tout ça ? Ce sont des hommes de progrès… tout est dit.

Bien à vous. H. Dumas

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LA MALTRAITANCE FISCALE

La presse, la télévision, la radio, les organismes officiels de propagande, les réseaux sociaux ont tous un point commun : ils dénoncent la maltraitance.

Celle des enfants évidemment, mais aussi celles des minorités de toutes sortes. La maltraitance est le mal absolu.

Notre société est légitime lorsqu’elle la dénonce, j’en suis convaincu.

Notamment parce qu’il s’agit d’une atteinte intolérable aux libertés individuelles, à l’intégrité morale ou physique de personnes souvent en position de faiblesse.

Voilà comment Wikipédia définit la maltraitance :

“La maltraitance est un mauvais traitement (occasionnel, durable ou répété) infligé à une personne (ou un groupe) que l’on traite avec violence, mépris, ou indignité. La maltraitance implique un rapport de pouvoir ou domination entre l’auteur et la victime, qui est ainsi souvent dépendante et sans défense. Lié à l’abus de pouvoir, la maltraitance a fréquemment des conséquences durables sur la santé non seulement physiologique mais aussi psychique des victimes, dues au traumatisme moral.”

Les choses sont claires.

Plus loin Wikipédia, tiens, tiens, précise ses explications, entre dans le détail :

“Les situations de privation (de nourriture, de soins, d’affection ou d’attention) peuvent conduire au désespoir et au refus de vivre mais, dans d’autres cas, elles peuvent ne pas entraîner de séquelles si une autorité a réussi à leur donner un sens ; la privation de ressources matérielles et d’argent pourra par exemple être ressentie comme des interdictions de jouir de l’existence ou, au contraire, pourra être comprise comme l’occasion inespérée de prouver au monde son élévation spirituelle”

Je commence à m’agiter dans mon fauteuil de lecture.

Continuant mes recherches je note que la maltraitance, sans être qualifiée, est indirectement lourdement condamnée par l’article 222-13 du Code Pénal, dont je vous conseille la lecture. Asseyez-vous préalablement.

Au terme de cette recherche sur la maltraitance — et des réflexions induites —, vous allez bien sûr reconnaître votre propre situation par rapport aux services fiscaux.

Eh oui, vous êtes maltraités par le fisc, qui que vous soyez, tout particulièrement si vous êtes humbles.

Je rappelle la situation des français les plus humbles que l’on convainc à coup de propagande intense qu’ils sont les bénéficiaires – alors qu’ils en sont les victimes — de la maltraitance organisée à grande échelle par Bercy, au seul service des hommes de l’Etat et de leurs complices fonctionnaires ou entrepreneurs de connivence.

L’employé ordinaire est, dès le départ, privé de 20% de son salaire, que son employeur rattrape sur lui pour payer la TVA sur ce qu’il produit, les salaires n’entraînant pas de TVA récupérable. Puis il est taxé de 50% de charges sociales. Enfin lorsqu’il consomme ce qui lui reste il paie 20% de TVA sur ses achats. C’est donc 90% de la valeur économique de son salaire qui lui est prise.

Cela s’appelle de la maltraitance puisque le résultat est “une privation qui conduit au désespoir”. Evidemment la situation est décuplée à l’occasion des contrôles fiscaux qui taxent tranquillement, dans l’indifférence générale, à 200 ou 300 % les revenus de français, au préalable abusivement qualifiés de “fraudeurs fiscaux”.

Cette maltraitance “est comprise comme l’occasion inespérée de prouver au monde l’élévation spirituelle des français”

Encore “eh oui”, cette maltraitance nous est vendue comme nécessaire à notre bonheur.

Comme on bat l’enfant pour son bonheur, on marie de force la jeune fille de 14 ans aussi pour son bonheur, on pousse le croyant à la guerre religieuse pour son bonheur, on prend les revenus des français pour leur bonheur ou celui des déshérités.

En gros, la cruelle ponction a pour but de nous soigner et de nous procurer une retraite. Oui, mais voilà, les urgences ne marchent plus et les retraites capotes, restent les ponctions sans limite, la maltraitance seule.

Cette maltraitance nous gâche la vie, nous rend malheureux, notre travail n’est plus rémunéré à sa juste valeur, ou la valeur qui nous reste ne correspond pas aux efforts que nous fournissons.

Nous sommes, travailleurs, une nouvelle fois les cocus du système.

Marx, reviens :

– Regarde où nous en sommes. Tu as tout faux, ce n’est pas le capital qui nous exploite, ce sont les hommes de l’Etat. Rien n’a changé, en fait. Le capital n’était pas responsable, ce sont — et cela a toujours été — les hommes du pouvoir, hier les aristocrates, aujourd’hui les hommes de l’Etat qui les ont remplacés, qui nous maltraitent. En plus ton erreur les a arrangés, nous a masqué la vérité, ta responsabilité est écrasante. Mon pauvre Marx, quel gâchis.

– Tu as vu cet article 222-13 du CP ? Quelle cochonnerie. La maltraitance a sens unique, n’est-ce pas le pire ? La maltraitance qualifiée et cantonnée, alors qu’elle peut être générale, toucher tout le monde en tout lieu. Tu vois ce que tu as fait, tu leur as permis de maltraiter tout en affichant une bonne conscience, en condamnant même ceux qui se révoltent, en protégeant les tortionnaires.

Un jour peut-être

La maltraitance fiscale sera reconnue, le Code Pénal osera le mot.

En attendant les maltraités par le fisc sont désespérés, au bord du refus de vivre. Dans ce blog ils s’expriment, mais ils sont peu à le faire tant ils croient que la chose est normale, tant ils ont honte de ce qui leur arrive, tant ils sont détruits par cette maltraitance fiscale dont personne ne parle puisqu’elle est pour le bien de tous.

Quelque part : un haut le cœur. Une pensée pour tous les maltraités du monde, pour les maltraités sans frontière.

Bien à vous. H. Dumas

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Des nouvelles de la procédure contre la terreur fiscale

Bonjour,

Je vous propose tout simplement de partager ce que j’ai reçu et ce que j’ai produit dans le cadre de la procédure lancée pour dénoncer la terreur fiscale.

J’ai reçu ceci :

J’ai répondu ceci :

A MONSIEUR LE PRÉSIDENT ET MESSIEURS LES MEMBRES

 DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER

DOSSIER N° : 1904578-2

Demande de médiation sous réserves

POUR :

Monsieur et Madame Henri DUMAS, actionnaires exclusifs de la SCI Mirabeau dont le siège social est à Sète 61 Quai de Bosc, domiciliés 634 Chemin de La Mogeire à 34200 SETE

Demandeurs

 CONTRE :                    Le Trésor Public,

Monsieur Le Directeur,

Direction Régionale des Finances Publiques du Languedoc Roussillon et de l’Hérault,

Centre Administratif Chaptal, 34953 Montpellier Cedex 2.

Réponse à l’accusé de réception de la requête du 28/08/2019.

Monsieur Le Greffier en Chef, dans son accusé de réception de la requête déposée, dit ceci :

“Je vous informe également que, même après l’introduction d’un recours devant le juge administratif, vous pouvez vous entendre avec la partie adverse pour recourir à une médiation. Vous pouvez demander à la juridiction de l’organiser”.

Une tentative de médiation ne se refuse pas.

J’ignore si la phrase citée est une simple formule administrative, que je rencontre pour la première fois, qui viserait la mise en forme systématique de la réforme pour l’amélioration de la justice, ou s’il s’agit d’un louable effort de résolution des problèmes posés par la présente instance.

Quoiqu’il en soit, je crois utile de rappeler le fond de cette instance.

Il s’agit d’acter la terreur fiscale et les dégâts qu’elle engendre : directement pour des centaines de milliers de français, indirectement pour tout le pays.

L’instance a donc deux volets indissociables, l’un traitant des conséquences de la terreur fiscale sur ma vie personnelle et celle de ma famille, l’autre plus général traitant des mêmes conséquences pour tous les français.

Le premier trouve sa source dans mes propres redressements, le second dans le fonctionnement général du contrôle fiscal.

En ce qui concerne le premier une médiation devra prendre en compte la globalité de ma situation fiscale, depuis ses origines jusqu’à ma mort économique programmée et en cours.

En ce qui concerne le second, une médiation devra prendre en compte le fait qu’il trouve principalement sa source dans l’exception, type lettre de cachet, qui fait qu’en matière fiscale l’enquêteur émet lui-même la sanction, contrairement à toute organisation pénale où l’enquêteur s’arrête à la porte du juge seul habilité à prononcer la sanction lors d’une audience publique où l’accusé se défend librement.

La particularité de cette instance, à la fois personnelle et publique, rend la médiation inévitablement publique.

Dans ces conditions, le choix d’un interlocuteur pour représenter le fisc, notamment de ses pouvoirs de décision, sera probablement compliqué.

Sous toutes ses réserves, que le tribunal ne pourra peut-être pas régler, conformément à la proposition qui m’est faite, je vous demande M. Le Président de bien vouloir organiser une médiation si vous la croyez possible.

Sète le 07/09/2019

 SOUS TOUTES RÉSERVES

                                                                               Le gérant

                                                                                Henri DUMAS

Nous verrons bien la suite et la sincérité éventuelle de tout cela.

 

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L’écologie : secte ou religion

Ni l’un ni l’autre, il n’y a pas de spiritualisme dans la pensée écologique, comme le communisme elle se veut matérialiste.

Comme le communisme elle est établie sur un présupposé que tout le monde accepte peu ou prou, l’égalité pour le premier, la qualité et la protection de la vie pour le second.

Ni secte ni religion, l’écologie est-elle une science ?

Non plus, elle se base sur des constats relatifs et édite des sentences aux mêmes caractéristiques de relativité, l’inverse de la science.

Ce qui rapproche l’écologie des sectes et religions c’est sa prétention à gouverner le monde et ses manipulations intellectuelles pour atteindre ce but. C’est aussi son hégémonie assumée. Puis son aveuglement, sa dépendance totale à la croyance.

Enfin ce sont ses troupes, les écologistes, qui se prétendent les hommes de l’écologie, qui à ce titre pensent pouvoir décider et ordonner à notre place en ce qui concerne notre vie de tous les jours. C’est insupportable.

Ou est la faille ?

Très simplement l’écologie réfute, diaboliquement, l’évolution.

Ce qui par exemple lui paraîtrait inacceptable, si la question lui était posée, c’est la disparition des diplodocus. Or peut-on nous expliquer ce que cette disparition a impliqué à l’échelle de l’univers, qui est la seule véritable échelle de la vie ? Quand bien même, nous n’en savons rien, les diplodocus seraient, directement ou partiellement, responsables de leur propre disparition.

Disparition et naissance sont le cycle de la vie, dont nous ne connaissons que peu l’impact et l’étendu dans l’univers.

La seule chose dont nous sommes surs concernant l’écologie et les écologistes c’est qu’ils ne vont pas hésiter, au titre de leur croyance, à mettre la planète à feu et à sang.

Un ami a fait ce matin un billet que je trouve opportun de vous donner à lire :

YVES MARCHAND Jeudi 29Août 2019

Au Loup !

Les éleveurs du Champsaur en ont marre. On les comprend. Les contribuables aussi, contraints de voir une part de leurs impôts, prélevée pour indemniser des éleveurs victimes des fantasmes écologiques de quelques bobos en goguette, de retraités désœuvrés et de quelques grands prêtres de la diversité, mal dégrossis.

Pour défendre le loup, réintroduit sur des terres où il n’avait plus rien à faire, on invoque bien sûr la loi des espèces protégées. Mais nul ne s’interroge sur le caractère scélérat d’une loi qui tend à garantir la sauvegarde d’une espèce sur un site où elle n’existait pas. Quoi de plus artificiel qu’imposer la présence d’une espèce prédatrice sur un terrain et de la déclarer ensuite légitime à dépecer les espèces qui constituent la base d’une économie agricole régionale et la garantie du maintien de populations sur ce site.

Toute une région est touchée, victime d’une folie idéologique qui tient pour rien les protestations de ceux dont la vie dépend justement des animaux pourchassés par un prédateur introduit pour lui faire exercer son instinct prédateur.

Ce type de lutte pour la vie est naturel dans le monde animal. Mais servir le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner aux loups n’a jamais figuré dans la convention conclue entre l’espèce animale et l’homme.

Ceux-là mêmes qui défendent cette position prétendent que l’homme est un animal comme les autres, parfois qualifié de pire, et dénient à l’espèce humaine des qualités supérieures à celles des animaux qu’ils idolâtrent. C’est pourtant au nom de cette raison déniée à l’homme, qu’ils légifèrent en imposant la loi déraisonnable qui autorise le massacre des troupeaux de moutons par des loups et prévoit les dégâts.

S’il est stupide de comparer le raisonnement logique de l’homme et l’instinct animal dépourvu de logique, il reste cohérent de comparer le vice des manipulateurs de massacres animaliers et la sottise de ceux qui s’y résolvent, au nom de sentiments qui font décidément peu de cas et du sort des victimes de la tuerie programmée.

La suprême habileté des prétendus défenseurs de la nature, massacreurs des animaux les plus faibles, liquidateurs des éleveurs et assécheurs des contribuables, consiste à invoquer la loi de la biodiversité. C’est le sésame de la nouvelle raison d’Etat génératrice, sous couvert de protection des autres espèces, d’une idéologie destructrice de notre propre espèce.

Le défaut le plus courant des démocraties est la faiblesse, souvent la lâcheté. Au nom de l’alibi de la tolérance, on refuse de dénoncer le vice des lois perverses et nocives votées par d’autres sous l’influence d’idéologies momentanément dominantes.

Le courage d’une majorité ne consiste pas à endosser les fautes de ses prédécesseurs en faisant appel au contribuable impuissant, pour payer les erreurs du passé, mais à réformer la loi pour la mettre en accord avec la raison.

C’est ce qu’on attend pour ne pas assister à des manifestations terroristes « à la Corse » d’origine agricole qui commencent à pointer le nez. “

Bien à vous. H. Dumas

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Terreur et bureaucratie

A la suite de la publication de ma requête devant Tribunal Administratif de Montpellier, un ami m’adresse le mail suivant :

“Henri,

J’espère que tu obtiendras gain de cause. 

Ce que tu écris sur la Terreur est absolument vrai.

Quand j’étais jeune médecin je faisais du syndicalisme et j’étais actif. Nous avions des formations de cadre comme partout. Il nous avait été expliqué la “théorie du conducteur ivre”. 

Le moyen de la Sécu, puisque c’est d’elle dont il s’agissait, pour faire plier et soumettre les médecins est de les terroriser.

Chacun connaît, la Sécu connaît, les médecins connaissent ceux de leurs confrères qui font n’importe quoi. Si la Sécu voulait elle les sanctionnerait immédiatement. Ils ne trouveraient personne pour les défendre et tous trouveraient cela normal. Mais personne ne serait effrayé. Comme quand un conducteur ivre est sanctionné.

Par contre quand un médecin sérieux, dans les clous, médicalement performant et irréprochable voit la Sécu lui tomber dessus sans qu’il comprenne pourquoi, voit ses patients convoqués par dizaines à la Sécu sans qu’ils sachent non plus pourquoi (Mais leur docteur a sûrement fait quelque chose de très grave dont ils ne savent rien).

La Sécu est tellement compliquée qu’il est très facile de se retrouver en faute même sans en avoir conscience. (Comme avec le fisc)

Finalement tout ce déploiement n’aboutit à rien puisqu’il n’y a rien. Mais le médecin a subi des mois de tracasserie, ses patients aussi et ses confrères se disent :” Il est comme nous, sérieux dévoué, appliqué, il n’a rien fait, c’est totalement injuste, tout ce qui lui est arrivé aurait pu nous arriver” et tous en ont des sueurs froides et “balisent grave” comme on dit aujourd’hui.

Pour la Sécu c’est économique en coût d’oppression, pas besoin d’en embêter beaucoup. Un de temps en temps suffit. C’est tellement injuste que toute la profession est très vite au courant.

Du coup les médecins deviennent très dociles ! J’y ai pensé en lisant ceci “Torturer ou enfermer de façon juste ne serait qu’un acte barbare, ne serait pas en mesure de terroriser une société, il s’agirait simplement de l’expression d’une société fruste.”

Amitiés”

Cet ami anime une manifestation annuelle libérale à Dax, que je me permets de vous recommander.

Le lien pour s’inscrire : https://www.bastiat.net/inscription-au-weekend-de-la-liberte-2019/

Nous nous y retrouverons si vous en êtes, personnellement j’y vais tous les ans.

Revenons au titre de ce billet.

Un petit croquis va nous y aider

Une société est composée de décideurs et d’une population, entre lesquels est intercalé un outil de production matériel ou intellectuel dont une importante partie est bureaucratique. La bureaucratie étant le lien d’ordre, d’organisation.

Par exemple le groupe social Facebook se compose d’une communauté de 2 milliards et demi de consommateurs pour environ 25.000 salariés dont la plus grande partie sont des bureaucrates.

Nous pouvons prendre pour autre exemple un pays comme la France qui pour une population de 66 millions d’habitants possède cinq millions et demi de fonctionnaires dont une partie importante sont des bureaucrates.

Tout se joue, pour cette bureaucratie, en fonction de son sens de fonctionnement.

Si la population est considérée comme assujettie, la bureaucratie fonctionnera des décisionnaires vers les assujettis, flèche rouge. Alors la bureaucratie aura des tendances autoritaires. Elle sera encline à imposer la ligne voulue par les décisionnaires. Son outil le plus performant sera la force, puis fatalement la terreur.

Si la population est considérée comme consommatrice, la bureaucratie fonctionnera des consommateurs vers les décideurs, ceux-ci ne pouvant pas se permettre de perdre leurs consommateurs, sans lesquels la faillite n’est pas loin, flèche verte. La bureaucratie imposera la ligne voulue par les consommateurs. Son outil le plus performant sera la séduction, peut-être aussi hélas le mensonge (souvent l’allié de la séduction).

De la compréhension de ces systèmes il est aisé d’imaginer ou de constater quel type de société apporte le plus de confort et de liberté à la population.

Je vous laisse choisir.

Bien à vous. H. Dumas

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Le premier procès en France visant la terreur fiscale

Grace à vous, à vos témoignages, à votre souffrance, peu à peu s’est imposée à nous l’évidence de la terreur fiscale comme outil politique de domination.

Nous attendions l’occasion de lancer une procédure dénonçant cette situation inacceptable.

C’est fait, nous vous donnons la primeur de notre action, qui vaut ce qu’elle vaut. Elle a l’avantage de la novation et de la sincérité.

A MONSIEUR LE PRÉSIDENT ET MESSIEURS LES MEMBRES

 DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

DE MONTPELLIER

REQUÊTE INTRODUCTIVE EN DATE DU 23 Aout 2019

POUR :

Monsieur et Madame Henri DUMAS, actionnaires exclusifs de la SCI Mirabeau dont le siège social est à Sète 61 Quai de Bosc, domiciliés 634 Chemin de La Mogeire à 34200 SETE

                                         Demandeurs

CONTRE :

Le Trésor Public,

Monsieur Le Directeur

Direction Régionale des Finances Publiques du Languedoc Roussillon et de l’Hérault,

Centre Administratif Chaptal, 34953 Montpellier Cedex 2.

Visant à la reconnaissance de la terreur fiscale : 

Le Tribunal Administratif de Montpellier est saisi régulièrement à partir de l’avis à tiers détenteur notifié par le Services des Impôts Particuliers de Sète, le 17 Mai 2019, à la banque BNP Paribas de Sète aux fins de recouvrer la taxe foncière 2018 de la SCI Mirabeau.

Cet avis a été contesté par un recours préalable le 27 Mai 2019 (Pièce n°1)

L’administration Fiscale a rejeté ce recours préalable le 2 Juillet 2019 (Pièce n°2)

C’est à l’intérieur du délai réglementaire de deux mois de ce rejet que les demandeurs saisissent le Tribunal Administratif de Montpellier.

Liminaire

A l’occasion de la présente instance, les demandeurs ne contestent pas la réalité de la taxe foncière qui leur est demandée.

Ils contestent la situation dans laquelle les Services Fiscaux les ont précipités ayant pour résultat l’impossibilité pour eux de s’acquitter d’impôts dus, dont la taxe foncière de la SCI Mirabeau, du fait de la fabrication artificielle à leur détriment d’impôts indus qui a détruit définitivement leur trésorerie.

Les faits

Très brièvement résumé ici mais largement détaillé dans les pièces jointes, tout a commencé pour les demandeurs à la suite de la dévolution et de la donation des biens issus du décès de la mère de M. Dumas, Madame Mazaud née Serre, le 30 Juillet 1997, lors du paiement des droits y afférents.

A l’occasion de cette succession les Services Fiscaux éditèrent un redressement de droits farfelu, ne reposant sur aucune réalité, au contraire découlant de faux arguments auxquels les Services Fiscaux rajoutèrent au fil des ans des falsifications matérielles indécentes.

Ils allèrent jusqu’à organiser un ensemble de contrôles fiscaux visant toutes les entreprises des requérants. Contrôles injustifiés générant des redressements indus tel que le démontrera le rapporteur public de la Cour Administrative d’Appel de Marseille.

Par un arrêt N°RG 16/04095 du 19 Février 2019, sur renvoi de La Cour de Cassation, la Cour d’Appel de Montpellier va donner définitivement raison aux requérants dans le cadre de la succession de la mère de M. Dumas, soit 22 ans après les faits.

Ce délai de 22 ans est inique et fera l’objet d’une procédure en dédommagement.

Mais, encore plus grave, les contrôles induits et irréalistes fomentés pour couvrir les errements des Services Fiscaux et casser la résistance des demandeurs sont à ce jour tous maintenus.

Ils représentent une somme de deux millions d’Euros environ.

Non seulement ils ne sont pas dus, mais ils ne pourraient pas être acquittés. En effet, chaque vente d’un bien professionnel des requérants serait intégralement absorbé par les fausses créances fiscales issues de ces contrôles indus, au détriment de dettes fiscales réelles telles que par exemple l’impôt foncier de la SCI Mirabeau.

Bien plus, chaque vente génère une plus-value fiscale devenant immédiatement une dette fiscale réelle sans espoir de règlement, puisque le fruit de la vente est capté en amont par les fausses dettes fiscales.

Il est aisé de comprendre qu’il n’est point d’issue et que les requérants sont définitivement ruinés, probablement jusqu’à la clochardisation, ce n’est qu’une question de temps.

Étrange fin pour des personnes âgées de 75 ans, à la vie droite et laborieuse, indépendantes de toute aide de l’Etat, qui ont assumé la vieillesse de leurs parents et l’éducation de leurs enfants, toujours sans demande d’aide de l’Etat.

Alors pourquoi et comment tant d’injustice ? C’est l’objet de la présente instance.

L’ambiance

Comme tous les français pris dans ce genre de situation les requérants sont passés par tous les stades de la sidération.

D’abord incrédule face aux arguments stupides du redressement de la succession de la mère de M. Dumas, ils ont pensé que la hiérarchie allait rectifier ces aberrations.

Face à l’autisme de cette dernière, ils mirent inutilement leur espoir dans la justice administrative.

Les choses se sont compliqués intellectuellement quand vint la charge des Services Fiscaux sur toutes leurs entreprises. La situation était si énorme qu’ils pensèrent là encore que la hiérarchie allait réagir à l’échelon national.

Force fut de constater qu’il n’en était rien. Toujours confiants, ils crurent encore en la justice.

Mais, qu’elle soit pénale ou administrative, son alignement sur les errements du fisc fut total.

A ce stade : la désespérance devient absolue, la demande de compréhension s’intensifie, les découvertes de l’absurde se succèdent.

C’est ainsi que les requérants perçurent l’analogie entre les lettres de cachet et les notifications de redressement fiscaux. Les deux éditant des condamnations sans qu’elles aient été soumises au préalable à la décision d’un juge à l’occasion d’une audience publique où l’accusé aurait la liberté de se défendre.

Ce constat de carence par rapport à notre constitution n’a pas passionné les foules. Et pourtant…. quel accroc à la démocratie !!!

Cahin-caha, le fisc et la vie poussent les requérants vers la sortie, mais le premier par la porte dérobée de l’arrière-cour et la fosse commune des indigents que les requérants ne méritent pas.

C’est à ce moment précis que leur apparaît la révélation de la terreur.

La terreur

Wikipédia nous dit que Hermann Rauschning, opposant d’Hitler, prêtait à celui-ci la réflexion suivante : « La cruauté impressionne. La cruauté et la force brutale. L’homme de la rue n’est impressionné que par la force et la brutalité. La terreur est la méthode la plus efficace en politique. »

 Quand bien même la citation serait fausse, elle illustre parfaitement l’usage de la terreur au cours des siècles, à laquelle aucune société n’a échappé.

N’oublions pas que le mot “terreur” et son usage le plus abouti sont la création de notre révolution de 1789, dont nous sommes si fiers.

La terreur « cette peur collective qu’on fait régner dans une population pour briser sa résistance : régime politique fondé sur cette peur, sur l’emploi des mesures d’exception » est utilisée lorsqu’il s’agit d’imposer à un groupe une organisation globale qu’il n’accepterait pas naturellement.

Dans nos sociétés, la terreur est largement réprouvée lorsqu’elle s’exprime physiquement, par la torture ou l’internement abusif, mais de ce fait l’observateur a tendance à confondre les causes et les conséquences à son sujet.

En effet ce n’est pas la torture ou l’enfermement qui sont les moteurs de la terreur, mais l’injustice qui les précèdent.

Torturer ou enfermer de façon juste ne serait qu’un acte barbare, ne serait pas en mesure de terroriser une société, il s’agirait simplement de l’expression d’une société fruste. Personne ne pleura Ravaillac écartelé, pour la même faute il ne serait pas traité ainsi aujourd’hui.

C’est l’injustice qui précède l’acte qui crée la terreur. Sans injustice pas de terreur. En temps de guerre il n’y pas de terreur chez les acteurs, il n’y a que de la peur. La peur et la terreur sont deux choses différentes. La terreur instrumentalise la peur, elle ne doit pas être confondue avec la peur.

En conséquence la terreur peut se faire discrète si ses conséquences ne sont pas immédiatement visibles, si le sang n’est pas répandu, si son organisation est intellectualisée.

Ainsi la terreur fiscale passe inaperçue aux yeux de celui que ne la subit pas, elle n’est pas globalement spectaculaire.

De la nécessité de la terreur

La terreur n’a aucune utilité face à un consentement sociétal. Elle serait même alors contre-productive. En revanche, elle est essentielle dans une organisation sociale imposée, pas fatalement souhaitée.

C’est ainsi que, convaincus de la nécessité du communisme auquel la majorité des Russes n’adhérait pas, Staline et ses prédécesseurs, peut-être de bonne foi, trouvaient parfaitement normal de régner par la terreur, imaginant probablement que l’histoire leur donnerait raison et pardonnerait cette petite incartade.  C’était, nous le savons formellement, la pensée d’Hitler qui s’imaginait passant pour un bienfaiteur dans l’histoire du monde après avoir éradiqué les juifs.

L’installation de la terreur suppose un dogme, une croyance, auxquels se rallient les dirigeants et leurs affidés, auxquels la majorité n’est pas naturellement sensible, que les premiers se croient, pour diverses raisons, autorisés à imposer.

Les Services Fiscaux s’imaginent, ou se présentent sans y croire, en régulateurs de l’égalitarisme, en justiciers de la différence de situation matérielle.

Outre qu’il n’est pas prouvé que l’égalitarisme soit la meilleure façon de faire avancer une société, il est certain qu’une partie importante et décisionnaire de la société pense exactement l’inverse.

Pour des raisons multiples, dont le développement ici n’a pas lieu d’être, l’ensemble de l’appareil politique adhère à l’égalitarisme. La prodigalité des hommes de l’Etat et la cupidité de ceux qui en profitent ne sont pas étrangères à la situation.

Ceux qui sont chargés d’imposer ce dogme par la terreur sont donc couverts pour leurs exactions, ou encore y adhèrent par conviction.

Dans ces conditions l’injustice fiscale se trouve donc institutionnalisée.

Car, ici comme ailleurs, l’installation de la terreur passe par l’injustice.

Un dossier exemplaire : La révélation

Le dossier que les requérants produisent au Tribunal a demandé vingt ans de réflexion, de résistance, d’abnégation. Mais aussi de sidération, d’angoisses, de questionnements destructeurs.

Les requérants ont eu pour premier réflexe de saisir la justice pénale.

C’est donc un des dossiers pénaux, fourni en pièce jointe, qui présente la situation de terreur fiscale subie par les requérants, semblable dans ces principes pour de très nombreux français (Pièce n°3).

Les requérants ont déposé deux plaintes identiques, par le biais de deux citations directes, l’une visant les responsables des Services Fiscaux de la Charente-Maritime, l’autre ceux de l’Hérault. C’est le deuxième dossier qui est fourni en pièce jointe.

Au moment, récent, de la confection de ces dossiers récapitulant les injustices subies par les requérants, ceux-ci n’ont pas encore compris que ces injustices sont volontaires et communes, puisque destinées à installer la terreur fiscale.

Ils croient encore qu’il s’agit d’une malveillance isolée, d’un dysfonctionnement certes courant mais lié au hasard ou à une incompétence relativement ponctuelle.

Le devenir de ces deux plaintes va éclairer les requérants, c’est là que soudain va se révéler pour eux l’évidence de la terreur, de l’injustice programmée, assumée, destinée à installer cette terreur.

La première citation visant le directeur du contentieux des services Fiscaux de la Charente-Maritime a eu beaucoup de mal à obtenir une date d’audience de consignation. Demandée le 6/9/2018, ce n’est que fin Octobre que le Procureur de la république a donné la date du 24 Juin 2019 pour l’audience de consignation.

Lors de cette audience, le Juge a argué qu’il siégeait à une audience à juge unique pour refuser de prendre l’affaire, dans le même temps il a refusé de la reporter à une autre date.

Donc, lors d’un enrôlement à une audience dont la date a été choisie par le Procureur de la République, les requérants ont vu leur dossier totalement annulé au motif d’une erreur de date !!!

Ils ont dû faire appel.

La deuxième citation est prévue pour l’audience de consignation du 16 Septembre 2019. Lors de sa signification, le 24 Mai 2019, le Directeur du contentieux des Services Fiscaux de l’Hérault a refusé de la recevoir.

Ce Monsieur n’hésite pas à se placer au-dessus de la loi, c’est dire à quel point il se considère comme intouchable, à quel point il ne doit pas avoir d’état d’âme pour pratiquer l’injustice qui installe la terreur fiscale.

Le devenir judiciaire de ces deux plaintes est un évitement incluant la complicité de la justice, donc de l’Etat.

 C’est cet ultime évitement qui révéla aux requérants la terreur fiscale volontairement mise en œuvre par l’Etat.

L’analyse de la citation de M. Flory, Directeur du contentieux pour l’Hérault, permet de bien comprendre, à travers les tribulations des requérants, le fonctionnement de la terreur fiscale, l’absence de scrupules des agents du fisc et de la justice. Le refus d’acter les injustices fiscales.

C’est cela, la terreur fiscale, que les requérants soumettent à la sagacité du Tribunal Administratif de Montpellier, sans aucun espoir d’être entendu ou même peut-être compris.

Cependant, c’est le début d’une nouvelle longue route pour eux, que ce pays mérite pour voir casser la terreur fiscale et plus globalement faire comprendre au plus grand nombre ce système de terreur qui tient lieu de doctrine politique aux hommes de l’Etat dans tous les domaines, qui n’est pas supportable tant il est inique.

PAR CES MOTIFS et tous autres à produire, déduire ou suppléer, même d’office, il est demandé au Tribunal qu’il lui plaise de décider de :

  • Constater l’usage de la terreur par les Services Fiscaux
  • Dire que la terreur sous-tendant en préalable l’injustice est inacceptable.
  • Dire que cela est incompatible avec la constitution de notre pays.
  • Condamner le Trésor Public, en ce qui concerne l’usage de la terreur contre les requérants, à des dommages et intérêts à hauteur de deux millions d’€ (2.000.000€), article 1.382 du Code Civil
  • Condamner, au titre de l’article L761-1, le Trésor Public au paiement de 2.000€.

SOUS TOUTES RÉSERVES

                                                                               Le gérant

                                                                               Henri DUMAS

Bien à vous. H. Dumas

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Joyeux anniversaires (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et  E. Bolling

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L’huissier ne vient pas

l’Huissier m’a demandé d’écrire un courrier à l’URSSAF

le voici :

“RECOURS PRÉALABLE

Monsieur Le Directeur,

Votre huissier, la SCP Alfier, Labadie, Afforti, m’a menacé, par un avis en date du 23 Juillet 2019, référencé en cette étude sous le N° 1901201/RB/AVI, de saisir aujourd’hui 6 Aout 2019 mes meubles, pour les vendre ensuite.

Il me précise que vous interviendriez aux droits de la RAM, dans le cadre de mon assurance maladie personnelle, CV N° 1 44 08 81 099 001 39.

Ma situation est la suivante :

          – Je suis travailleur indépendant, architecte et promoteur, depuis 1965. Donc depuis 54 ans aujourd’hui. A ce titre j’ai réalisé des milliers de m², employé directement ou indirectement des milliers de personnes, payé toutes les charges où impôts qui m’ont été demandé, sans faillir et sans discussion.

          – Le résultat est pour moi une retraite versée de 500 € par mois, une impossibilité de cesser mes activités à la suite d’une agression fiscale qui dure depuis 20 ans, qui a détruit toute ma trésorerie sans raison. Je viens de gagner le conflit fiscal initial qui a généré cette situation, pour les conflits induits je ne pense pas que j’aurais le temps de vaincre. Voir mon blog www.temoignagefiscal.com.

          – Tout cela ne serait pas bien grave et facilement solutionnable, mais dans le même temps la liberté de travailler a été mise en coupe réglée. Une alliance des élus et de la bureaucratie s’est arrogée l’exclusivité de tout acte constructif, soumettant évidemment tous les opérateurs et éliminant ceux qui refusent cette connivence. Je suis l’initiateur de plusieurs projets, dont un remarquable à La Rochelle, qui me sont de cette façon volés.

          – Pour faire bonne mesure, une invraisemblable propagande dévalorise tout acteur économique.

En clair, après 50 ans de travail dont l’honnêteté n’est contestée par personne, je suis projeté dans la misère par la faute du fisc, de façon illégitime et la plus illégale qui soit.

C’est là que nous en arrivons à votre part de responsabilité, à votre division de la société en hommes et en sous-hommes.

          – Les hommes sont ceux que l’on considère. Les salariés. Qui, très justement, face aux difficultés sont protégés, reçoivent une indemnité de chômage, se voient dispensés de charges sociales tout en restant assurés. Vous respectez leur humanité.

          – Les sous-hommes sont les travailleurs indépendants, dont je suis l’exemple type. Face aux difficultés leurs cotisations restent dues, en cas de non-paiement leur couverture d’assurance est interrompue, pas question évidemment de toucher un chômage ou un minimum vital. Ils sont, par la misère où vos exigences les projettent, ramenés au rôle d’animal.

Ma question est la suivante : Comment pouvez-vous agir ainsi ? Qu’est-ce qui vous pousse à cela ?

Lorsque vous aurez répondu à mon questionnement, ce dont je ne doute pas…, nous pourrons alors nous rencontrer, si vous le souhaitez, et évoquer mon dossier avec objectivité et raison.

Les comptes que l’URSSAF me présente ne sont pas sincères.

Ils ne sont pas globaux, ils ne tiennent pas compte de ma situation familiale, de mon âge et de ma position globale générée par l’Etat, dont l’URSSAF prétend être le représentant.

Établir ces comptes serait une mesure respectable, je suis prêt à vous rencontrer à ce sujet (mais pas à Nantes, c’est un peu loin).

Dans le cas contraire, nous engagerons une énième procédure. Il faudra bien qu’un jour l’humanité l’emporte, ne serait-ce que parce que vous allez faire faillite.

Dans l’attente de votre réponse.

Respectueusement.”

Bien à vous. H. Dumas

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l’URSSAF sans commentaire

REÇU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RÉPONDU

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TERREUR ET TRAUMATISMES (l’affaire Steve Maia Caniço)

J’ai beaucoup de respect pour M. Boris CYRULNICK.

Cet homme a une culture et une sensibilité infinies. Je vous soumets un extrait de son livre : “Sauve-toi, la vie t’appelle”.

— ” Le trauma collectif solidarise les membres du groupe qui se rassemblent pour affronter l’agresseur, alors que le trauma individuel désolidarise en induisant des récits impossibles à partager. Le destin du trauma diffère selon le contexte verbal : “Un événement traumatique collectif est inévitablement médiatisé, filtré par le groupe, la famille, la culture et la société, à la différence d’une agression individuelle qui a tendance à isoler l’individu dans sa souffrance.”

Après un drame collectif, on constate souvent un élan de solidarité et le tissage de liens affectifs entre les victimes. Mais “quand le trauma est individuel, le récit collectif empêche même l’élaboration individuelle”. – M. Cyrulnick cite trois auteurs, Messieurs Duchet, Vitry et Payen.

Dans mon billet, je souhaite évoquer le traumatisme lié à la terreur, celle issue de la force utilisée par les hommes de l’Etat. C’est-à-dire le traumatisme, non accidentel, résultant d’une stratégie perverse de l’usage de la force, dont par ailleurs les hommes de l’Etat sont les dépositaires.

De convention, voulue au départ, les sociétés confient à ceux qui les représentent l’exclusivité de l’usage de la force de telle sorte qu’ils puissent imposer à tous la loi décidée par tous. Ça c’est la théorie.

Dans la pratique, la loi décidée par tous est souvent une utopie, quand ce n’est pas tout simplement une escroquerie. Dans ce dernier cas, la force n’est plus légitime, elle n’est plus acceptée, les hommes de l’Etat sont alors enclins à organiser la terreur pour que la population respecte la force.

Revenons un instant sur la terreur.

La terreur découle de l’injustice. La force utilisée justement ne déclenche jamais la terreur. Celui qui veut faire peur doit obligatoirement accepter d’être injuste. C’est l’injustice qui terrorise, pas la force elle-même.

Quand M. Castaner décide de s’entourer d’un préfet prêt à tout, il sait ce qu’il fait. Il a décidé de terroriser les gilets jaunes, la rue ne fait pas peur à cet ancien voyou. Il ne craint pas l’injustice. Il sait que c’est elle qui installe la terreur. Il sait aussi que c’est la terreur qui fera rentrer chez eux les gilets jaunes.

Evidemment, en agissant ainsi il flatte et couvre les fous de violence, peu regardants sur la justice.

C’est ainsi qu’il aboutit inexorablement à l’affaire Steve Maia Caniço. Un jeune homme de 24 ans jeté à la Loire à la suite d’une opération d’usage de la force publique, aveugle et disproportionné. Le jeune homme meurt noyé, Castaner a accepté ce risque pour installer la terreur. Il y aura d’autres morts, c’est d’ores et déjà écrit.

La politique actuelle, a tort ou à raison, n’est pas acceptée par une fraction importante de la population. Macron croit devoir imposer ses solutions. Il croit sans doute que le temps lui donnera raison, qu’en attendant il peut légitimement installer un peu de terreur pour avoir la paix, au lieu de repasser par la case élections.

Evidemment, il se trompe. Il n’est pas le premier, ce problème est récurant et finit toujours mal.

Le traumatisme

Ici le traumatisme est collectif. Cela ne change rien pour la victime, mais cela change tout pour Castaner et Macron. La population se rassemble pour affronter l’agresseur : les forces de police, qui devront devenir de plus en plus injustes et de plus en plus violentes pour se faire respecter.

Le conflit est installé, il n’est pas certain que Castaner et Macron le gagnent. Il faut espérer qu’il ne sera pas attisé, devenant alors une source de clivage mortel pour nous tous. Ce qui sera le cas si ces messieurs ne font pas rapidement marche arrière, face aux provocations qui ne vont pas manquer pour contrer la terreur.

Comment ne pas penser à la terreur fiscale ?

Ceux qui lisent mes billets partagent évidemment avec moi le poids de la terreur fiscale. Le principe est le même que pour la terreur policière.

Une fiscalité déraisonnable oppresse les contribuables, qui rechignent à se soumettre. Au point que Bercy doit installer la terreur pour obtenir leur soumission. Les contrôleurs pervers sont couverts, la justice fiscale inexistante.

Cette terreur implique l’injustice fiscale, que chacun connait, qui fait des ravages, qui tue. Les traumatismes induits sont incommensurables.

Mais, et c’est là la grande différence avec la terreur policière, il s’agit de traumatismes individuels. La société ne se les approprie pas.

Nous sommes dans le cas où :“quand le trauma est individuel, le récit collectif empêche même l’élaboration individuelle”.

Non seulement le groupe ne se solidarise pas pour affronter l’adversaire, mais le traumatisé ne peut même pas exprimer sa souffrance.

C’est ce type de traumatisme que M. Cyrulnick a eu à affronter, enfant juif de six ans, quand sa vie a basculé du fait de la disparition de ses parents et de son évasion d’un site de rafle. La société, au sortir de la guerre, refusait d’évoquer son traumatisme et la terreur imposée aux siens. Il dut se reconstruire seul, en se mentant sur les faits traumatisants.

Une pensée pour eux

Après la mort, un traumatisme impossible à exprimer, donc à réparer, est la pire des choses.

J’en connais le prix. Je pense à tous ceux qui le vivent, à tort ou à raison.

Rien ne justifie l’installation de la terreur, le règne de l’injustice, pas plus la paix sociale que la fiscalité.

Tricheurs ou pas tricheurs, les contribuables n’ont pas à être privés de justice, à subir la terreur voulue par Bercy. Bercy paiera un jour, c’est inéluctable. J’espère être là pour le voir.

Bien à vous. H. Dumas

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Où sont les sages ?  Le cœur poli par l’âge… Où sont les sages ?

En Octobre, ce sera : la déflagration, l’explosion, la fin probable de la tolérance, du lien social, de la diversité, de cette société que nous n’avons pas su protéger, entretenir, encadrer. Qui nous a tant apporté, que nous avons méprisée, usée jusqu’à la corde, insouciants et irresponsables, démagogues.

Que s’est-il passé ?

Lentement, insidieusement, en tout espace collectif : la majorité a remplacé la loi.

L’idée folle que cette abstraction : “le peuple”, a toujours raison a débouché sur cette énormité.

Arrivé à ce paragraphe de mon billet, il s’est produit un événement extraordinaire.

Le téléphone a sonné sur mon bureau et une société “médiamachin” m’a demandé si je savais ce qu’est l’audimat. Incroyable non ?

J’ai répondu que l’audimat est la pire des choses, que son avènement a entraîné la déconsidération de la télévision et de la radio. J’ai argumenté en comparant l’audimat à l’argent en économie, qui ne doit pas être le but mais uniquement le résultat. Résultat qui n’est jamais atteint si justement l’argent devient le but unique. Le monde économique est plus sophistiqué que cela, ceux qui s’y intéressent comprennent très rapidement qu’il ne faut pas se tromper d’objectif et prendre le résultat pour le moteur.

La personne qui m’a appelé, au demeurant sympathique, se proposait – cerise sur le gâteau – de me relier à son organisation pour comptabiliser mes heures d’internet et mes références de consultation. Rien que ça.

Il m’a été aisé de lui expliquer que l’espace de liberté que représente internet ne doit pas devenir lui aussi — comme la presse, la radio et la télévision — l’otage de la majorité au détriment de la liberté. Nous en sommes restés là. Hélas il est probable que sa démarche va aboutir. Finie la liberté d’expression sur le net, seuls survivront les gros compteurs d’audimat : la majorité instantanée, là aussi, sera la loi.

Revenons à mon billet.

La base de la démocratie est la majorité, c’est aussi son extrême faiblesse.

C’est pourquoi cette faiblesse est normalement compensée par la loi qui — plus stable bien que justement issue de la majorité – est lissée dans le temps et doit être accompagnée d’une réflexion profonde et d’un ajustement patient, dont se charge la jurisprudence.

Je veux dire qu’il y a majorité et majorité.

La majorité épidermique de l’instant, celle qui produit les lynchages et autres gracieusetés du type Hitler n’est pas respectable.

En revanche celle qui essaie de déterminer un consensus, qui voit le jour au terme de réflexions profondes, doit être protégée et servir de guide à l’organisation sociale. Pour cela elle a besoin d’être encadrée par la loi.

Là est le problème

Notre justice est devenue l’otage de la majorité instantanée, à la mode du moment.

Cela tient au fait que les lois elles-mêmes ne sont plus pensées dans leur profondeur, leur impact, mais uniquement pour “faire de l’audimat”.

De leur côté nos magistrats rêvent de passage sur les ondes ou dans la presse, eux aussi perdent de vue la profondeur de leur mission pour n’en garder que le spectaculaire.

Tout concourt à l’immédiat, au cynisme. Elus, bureaucrates, magistrats, affairistes, tous veulent tout, tout de suite et surtout que tout le monde le sache.

Conclusion

De quel côté que l’on se tourne, pas de stabilité, pas de sagesse, juste la loi du nombre, du poids, de la pression de la majorité frivole, celle de l’émotion instantanée.

Tous se réclament de la loi majoritaire, foin des codes, des textes difficiles mais ouverts, ils réclament l’immédiat, dur, violent, méchant, à la hauteur de leur colère de l’instant, de leurs caprices devenus les guides de leurs vies.

Cette majorité éphémère et irréfléchie est particulièrement manipulable, elle est effectivement abondamment manipulée.

Ses erreurs naturelles sont amplifiées par la manipulation et nous sommes arrivés au point de rupture.

C’est la faiblesse des démocraties, ce risque de mauvaise majorité.

Historiquement cette faiblesse fait cycliquement de tels ravages que l’on peut en arriver à se demander si la démocratie est un bon système social.

C’est mal poser la question. Les systèmes, celui-là ou les autres, ne sont que des constructions humaines, c’est l’homme lui-même le danger.

C’est à l’homme de se méfier de lui-même, tout particulièrement de son hubris lorsqu’il manipule les majorités de circonstance.

Extrait de Wikipédia :

“L’hybris, ou hubris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit souvent par « démesure ». C’est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l’orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime.

Bien à vous. H. Dumas

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Devoir de vacances : L’écologie

Un peu en retard dans ma scolarité sociétale, j’ai suivi des cours de vacances accélérés en écologie.

Tout à trac me vient l’envie de partager avec vous ce que j’ai compris de cette formation passionnante.

Or donc, le monde était de toute beauté et paisible, une sorte de pré-paradis, avant que n’arrivent des énergumènes qui ont tout chamboulé.

Le premier, Newton, a découvert la pesanteur que les hommes se sont mis alors dans l’idée de contrer au lieu de la subir. Il fut suivi d’une bande d’affreux tels qu’Etienne Lenoir qui a découvert le moteur à explosion, ou encore Edison qui a inventé la lampe électrique et bien d’autres fous qui ont massacré le monde, ce pré-paradis naturel si propice à l’homme, qui, comme chacun le sait, est le mammifère le mieux armé du monde.

Tout cela aurait peut-être pu ne pas être une catastrophe si ne s’étaient pas ajoutés à ces fous d’autres encore plus fous, tel que Henry Ford qui se mirent en tête de faire profiter le plus grand nombre des turpitudes des premiers cités.

Au début cela a fait chaud au cœur, mais pas que… puisque, aujourd’hui, ça fou le feu aux thermomètres.

C’est ainsi que d’un monde pré-paradisiaque où le vrai paradis était à porté de main — il suffisait pour cela de prendre son cheval et d’aller zigouiller quelques musulmans en laissant sa tendre épouse à la maison équipée d’une ceinture de chasteté dont on ne ventera jamais assez le confort et l’utilité — nous sommes arrivés en enfer.

Patatras, le monde est devenu cette horreur infernale que nous subissons contre notre volonté.

C’est là que les verts se sont mis… heureusement.

Marche arrière toute, retrouvons le vrai, le bonheur, le pré-paradis.

La méthode, bien que surprenante est assez simple, selon le théorème dit de Hulot : “chaque peine que l’homme s’inflige permet de baisser la température d’un degré”.

Plus de voiture, plus d’électricité, pas de clim, pas de construction, pas de chauffage, pas d’agriculture, juste la cueillette de ce qui pousse naturellement, plus d’usine, plus de pollution, pas de déchet, on retourne aux beautés naturelles de l’antiquité.

Evidemment plus d’hôpitaux, ou ce qu’il en reste, la mort naturelle est beaucoup plus valorisante.

Enfin, cette solution c’est dans le cadre de la collectivité où chacun est prié de partager, principalement au profit de dirigeants, tout ce qu’il croit posséder ou avoir gagné.

Dans le cadre de l’effort personnel, l’outil qui doit accompagner le théorème de Hulot est celui-ci.

Chaque millier de coup fait baisser la température de la planète d’un dixième de degré.

L’utilisation en est facile, même si vous devez agir seul. Il suffit alors de se l’envoyer violemment dans le dos. Evidemment si vous avez une aide vous pouvez aussi viser la poitrine, c’est encore plus efficace.

Dites-vous bien que la situation est tendue. Des chercheurs ont établi, sans thermomètre, sans relevé, uniquement à partir de carottes glacées, d’herbes fossiles, des anneaux de croissance des arbres, de vicères de poulets et d’une formule mathématique de trois mètres de long, que depuis deux mille ans la température a augmenté d’un degré. Une sacrée précision….

Sans les verts c’est meilleur.

Certains iconoclastes prétendent que tout cela serait un peu exagéré, qu’il suffirait que les gros dégueulasses deviennent chacun juste poli et arrêtent tous de jeter tout partout pour que les choses rentrent dans l’ordre et que nous ne soyons pas obligés de souffrir pour baisser la température de la planète.

Comment savoir ?

Bien à vous.  H. Dumas

 

 

 

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Une sagesse réconfortante

Un ami que j’aime beaucoup, que je ne vois pas assez souvent, que j’aimerais compter parmi les auteurs de ce blog tant sa logique d’ingénieur est réconfortante, m’envoie la lettre ci-dessous.

Au passage je suis heureux de préciser qu’effectivement, bien que pestiféré par le fisc, exclu de la société bien-pensante, dénoncé par les zélotes du système, il me reste dans mon dénuement quelques amis.

Cela me touche et me gêne en même temps, me gêne parce que la situation dans laquelle les fous du fisc m’ont projeté fait de la peine à mes amis et je n’aime pas faire de la peine à mes amis.

Voici donc le courrier reçu que je souhaite partager avec vous. Il est si vrai, si réconfortant face aux mensonges dévastateurs des écolos, cette énième secte qui cherche uniquement à nous culpabiliser pour nous dominer et nous piller.

Bonjour,

On trouve souvent des “fake news” (mot à la mode !) sur la toile.

Mais parfois il y a des articles très intéressants car bien documentés.

Ci-dessous quelques éléments sur les canicules survenues depuis 1132. Aujourd’hui, en 2019, les biens pensants disent que la canicule est due à l’activité humaine !

A vous de vous faire votre propre opinion.

Bien cordialement

Objet : Fw: La canicule juin 2019

Quoi de mieux, en cette fin de canicule, que de rester cloîtré au frais (soit 25°) et de se mettre devant son ordinateur à la recherche d’informations sur le sujet, c’est à dire de ne pas se contenter uniquement des médias !

Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet….1852 ! Vous pouvez trouver le fac-similé sur internet.

 ” En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.

En 1440 la chaleur fut excessive.

En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.

En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.

En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.

En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle.

En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.

En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes.

En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.

En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives.

En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

En 1835 la Seine était presque à sec.

En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés”.

Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.

Je vous mets en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur… Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix là, il ne faut pas se priver de s’instruire.

Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ?

Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ?

C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

PS : amusez-vous à taper “sécheresse 1718” sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine.

Voilà un papier qui vaut la peine d’être lu.

Bien à vous. H. Dumas

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Le petit Macron s’inquiète : “la France ne doit pas être le pays de la délation”.

Il a encore une fois non seulement tout faux, mais en plus il se moque de nous… à moins que ce ne soit de lui.

Nul ne peut réfuter sa force de travail, c’est une bête de concours à forte mémoire. En revanche en ce qui concerne son intelligence pure, il est permis de douter.

Il n’a pas pu ignorer en étudiant l’histoire de notre pays le terrible constat des dégâts occasionnés par la délation, dont le français moyen est un ardent partisan.

Les grandes violences qui agitèrent la France au cours des siècles sont systématiquement précédées d’intenses périodes de délation, la dernière en date n’était pas piquée des vers, même si d’aucuns ont encore le culot de nos jours de la justifier, éventuellement en la déplaçant géographiquement.

Le moteur de la délation c’est la jalousie, un défaut particulièrement abondant en ce pays, capable d’occulter la réalité au profit de croyances aveugles et destructrices justifiant la délation.

Fille de l’église, la France avait érigé en dogme la délation religieuse, puis elle a inventé la délation communiste, aujourd’hui elle se pose en championne de la délation égalitariste, écologique, etc…

Mais revenons à Macron.

Il se veut le champion de deux axes politiques dont les moteurs sont exclusivement la croyance, donc la délation qui va inévitablement avec.

Je veux parler de l’indécente fiscalité égalitariste et de l’écologie oppressive.

Le ministère des finances

Sous le règne du jeune Macron, ce ministère particulièrement indigne, car chargé de piller les français sans raison objectivement valable autre qu’un clientélisme politique indécent, se trouve dans l’obligation d’installer la terreur pour arriver à ses fins.

Voici donc ceux qui étaient les dépositaires de notre confiance devenus, par la force de la loi de Bercy, les délateurs de nos vies privées. Je veux parler des avocats, des banquiers, des notaires, des experts-comptables, demain sans doute des médecins. Je tiens à votre disposition le manuel du parfait petit délateur édité par la chambre nationale des notaires, un cauchemar.

Comme ce n’était pas suffisant, tout un chacun, moyennant prime, peut à loisir dénoncer son voisin.

Ça sent le soufre. Honneur à celui qui dénonce, malheur à la victime. Ici, sur ce blog, nous en connaissons un rayon.

Il ne faut pas perdre de vue que la particularité de la délation est de déboucher inévitablement sur les poursuites et la condamnation par allégation, le déni de justice, et in fine la destruction du lien social que la délation prétend renforcer.

Tout cela est particulièrement éclatant avec Bercy qui dévore économiquement le pays en se faisant passer pour son chef d’orchestre économique.

En ce domaine le double discours du petit Macron est particulièrement stupéfiant. D’un côté il parle de croissance, de confiance, de maîtrise des dépenses de l’Etat, de l’autre, dans les faits, il intensifie la délation et ses ravages, sans s’apercevoir qu’il va lui-même en faire les frais de façon incontournable.

Car la délation une fois en route dévore tout, y compris ses initiateurs.

Posez- donc la question à De Rugy et à son épouse qui, avant de faire les frais du processus, ont conquis leur statut par la délation. L’un en écologie, l’autre par la presse à scandale.

Le ministère de l’écologie

A ce jour, en dehors de déclarations pompeuses et de formules mathématiques douteuses qui prétendent savoir, nul ne connait vraiment les conséquences de l’influence de l’homme sur son environnement.

Seront-elles maléfiques ou bénéfiques à terme ? Pas de réponse à cette question.

Qu’à cela ne tienne. Il suffit de prendre appui sur les salissures par incivilité pour démontrer le pire à venir et participer avec enthousiasme au pire immédiat.

Le pire à venir étant notre mort inéluctable par étouffement et manque d’eau, tout en devant subir la montée des océans.

Le pire immédiat s’étale aux yeux de tous sans que personne n’y trouve à redire sauf s’il est touché directement.

Jean Louis Butré et sa Fédération Environnement Durable, qui luttent avec acharnement contre les éoliennes brassant plus de pots-de-vin que d’air et faisant plus de dégâts à l’environnement que d’électricité, apporteraient s’il le fallait la preuve de l’acceptation du pire dans le cadre des croyances.

Résultats, non seulement nos paysages sont massacrés par la religion écologique, mais nos villes et nos routes sont devenues des pièges grossiers supposés nous remettre dans le droit chemin en nous gâchant journellement la vie pour notre bien.

Chacun évidemment dénonçant son voisin comme n’étant pas suffisamment écolo, Macron plus que tout autre.

Les plus grands dénonciateurs, les papes du sujet, comme tous les papes sont évidemment les moins croyants, ceux qui observent le moins les lois stupides qu’ils nous imposent, cher de Rugy et cher Macron vous nous prenez pour des cons… vous avez peut-être raison ?

Quoique… si j’étais vous je serais plus prudent. Sait-on jamais ? Un éclair national de lucidité et vous pourriez vous retrouver cul par-dessus tête.

Bien à vous. H. Dumas

 

 

 

 

 

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Cette convention qui nous lie

Une fois admis le constat du fait que l’Etat n’existe pas, que ceux qui se clament ses représentants sont de pales escrocs tout à fait semblables à tous les escrocs prétendant représenter l’inexistant, tels que curés, imams, ou autres sorciers, il faut se pencher sur le contrat qui nous lie.

Car effectivement la vie en groupe suppose un contrat, une convention.

Aucun groupe n’échappe au fait que son organisation suppose une convention acceptée ou subie par tous.

Cette convention peut être à l’initiative d’un groupe restreint, puis imposée par la force. Elle peut être aussi l’émanation d’une réflexion collective, ce qui la rend plus ouverte, mais toujours imposable par la force.

Donc, pas de vie en groupe sans convention, pas de convention sans la force l’accompagnant pour sa mise en œuvre. C’est la problématique.

En ce qui nous concerne, nous français.

Pendant des siècles un groupe restreint de guerriers anoblis en association avec le clergé catholique a dicté nos conventions de vie commune, qu’ils ont imposées par la force.

Ce faisant ils ont introduit l’idée que cette convention n’était pas discutable, qu’elle était de droit divin, eux-mêmes en tant que représentants de Dieu étant habilités à l’écrire et à l’imposer au groupe.

En 1789 une initiative a été tentée pour définir en commun notre convention de vie de groupe, tout en affirmant en parallèle la liberté de vivre sa vie individuellement.

Cette noble entreprise a échoué dramatiquement. Des siècles de soumission et de croyance en l’Etat ont réduit la tentative à néant, propulsant un nouvel escroc à la manœuvre pour soi-disant établir et imposer la convention parfaite. Je parle, vous l’avez compris, du petit agité Napoléon.

Depuis tout est resté en l’état.

Aujourd’hui encore cette convention qui nous lie n’est pas discutée collectivement.

Les élections démocratiques que nous subissons intensivement n’ont jamais pour objectif de nous permettre de discuter en commun de la convention qui nous lie. Simplement de conserver ou de renvoyer les escrocs qui, se prétendant des “hommes de l’Etat”, se disent autorisés par ces élections à nous imposer leurs vues de la convention qui nous lie.

Donc, rien de changé depuis deux mille ans. Nous sommes un groupe soumis, dépendant, sous tutelle, victime d’une convention qui régit nos rapports et sur laquelle nous n’avons pas notre mot à dire.

Cela suffit.

Il est urgent que la prise de conscience politique s’accompagne de la démystification de l’Etat derrière lequel des aigrefins abusent de nous.

Pour cela deux impératifs.

Le premier

Une refonte complète de la constitution, qui est la convention mère qui nous lie. Elle doit instaurer la démocratie directe, c’est-à-dire la négociation constante de sa propre réalité.

Cela dès le premier acte collectif nous concernant directement, donc dès l’échelle de la commune.

Puis de ceux, plus vastes, qui impliquent notre cadre global : la nation, en n’oubliant pas les intermédiaires que sont les départements ou les régions.

A tous ces niveaux, les conventions doivent être discutables et discutées en temps réel.

C’est ce que chacun appelle la démocratie directe, sans pour autant en bien comprendre les implications. Car, la plupart du temps, l’écran de fumée appelé Etat cache la simplicité nécessaire à nos rapports collectifs strictement conventionnels.

Le deuxième

La compréhension que ce qui nous regroupe n’est qu’une convention, que l’Etat n’existe pas, que cette convention s’impose à notre groupe, au besoin par la force, pose inévitablement la question : quelle est la nature de l’acte d’acceptation à cette convention ?

De quel droit peut-on imposer à un homme une convention qui va fatalement obérer ses libertés au profit du groupe lié par la convention ?

Certainement pas au motif, comme dirait Brassens, qu’il est né quelque part. C’est un viol de conscience de soumettre à une convention un homme du simple fait de son lieu de naissance.

L’acceptation d’une convention suppose une signature, un accord en toute connaissance de cause.

A partir de cette évidence, les frontières n’ont aucune légitimité.

Les conventions de groupe n’ont aucune raison d’échapper au marché, à la loi de l’offre et de la demande.

L’adhésion à un groupe et à ses conventions devrait être libre, puisque cette adhésion entraîne de facto l’idée que la force pourra être imposée dans le cadre de l’application des conventions auxquelles on a adhéré.

Conclusions

Les règles et habitudes qui nous gouvernent ne sont pas issues de la logique, de la simplicité, de la simple humanité, de l’échange libre et voulu, mais de la force.

Les hommes pourront-ils inverser cet état de fait, éradiquer la force qui empoisonne leur vie et les tue régulièrement, cela me parait plus important et plus immédiatement dangereux que l’écologie et la climatologie.

Bien à vous. H. Dumas

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De Rugy, le lyncheur lynché dans la joie.

Quelle mascarade. Mediapart, l’infâme feuille de chou des bobos, la descendante populiste de Détective et Ici Paris façon délation intellectuelle New-look, se paye De Rugy.

L’inquisiteur De Rugy au pedigree parfait, fils d’un couple d’enseignant, donc fonctionnaire de naissance, passé par Sciences Po cette usine à délateurs de gauche, est dans le viseur des bien-pensants, les délateurs bobos lecteurs de Mediapart.

Le quiproquo entre lui et ses amis lyncheurs est total.

Il a bu du champagne et dévoré un homard avec de l’argent public disent ses accusateurs.

Lui, la larme à l’œil, les mâchoires serrées, répond : “Je ne faisais que communiquer pour le bien de la France”. Du Louis XIV.

Mais bien sûr… il communiquait. Ils communiquent tous, pendant que nous travaillons pour payer leur communication.

Quand tous les jours des milliers de pots d’inaugurations sont donnés dans des milliers de communes, ils communiquent et nous payons. Quand toutes les semaines, ou tous les mois, nous finançons leur bulletins communaux, départementaux ou régionaux, ils communiquent et nous payons.

Quand ils sauvent des entreprises mourantes, pendant qu’ils prônent l’euthanasie pour les chrétiens, ils communiquent et nous payons. Quand ils distribuent le pognon que nous avons péniblement gagné, qu’ils nous ont volé, à des fainéants qui ne foutent rien, ils communiquent et nous payons.

Quand ils inaugurent des bâtiments publics qui coûtent dix fois plus qu’ils ne devraient parce qu’ils se piquent d’architecture, ils communiquent et nous payons.

Quand la France se couvre de festivals bidons qui n’attirent guère que leurs organisateurs et quelques voisins, ils communiquent et nous payons.

Quand ils prédisent l’apocalypse climatique, qu’ils dépensent sans compter pour vaincre cet hologramme, ils communiquent et nous payons.

En fait, 80% des activités et dépenses de nos élus sont pure communication. Pour cela ils nous pillent, ils dénigrent notre travail, nos personnes, ils nous dévalorisent pour communiquer à l’aide de ce qu’ils nous volent.

Alors quand Mediapart, la sainte nitouche qui ne paie pas sa TVA, se paie De Rugy, voilà du papier peu coûteux et qui se vend bien.

Et le pauvre De Rugy, il ne comprend pas ce qui se passe. L’argent public ? Qu’est-ce ? Connait-il autre chose ? Non bien sûr, il est né dedans.

L’économie, la création de richesse… il en a entendu parler, mais laissons cela aux chinois qui ont besoin de se développer. En ce qui nous concerne tapons dans la caisse des autres et communiquons, communiquons, communiquons….

Qu’a-t-il appris d’autre à Science Po ?

Un haut-le-cœur de communication, voilà la maladie de ce pays. Ce n’est ni De Rugy, ni Médiapart, les comiques troupiers de service, qui nous guériront.

Au lieu de travailler, tout le monde communique. N’est-ce pas cela la tour de Babel de sinistre réputation ? Chacun sa communication sans égard pour celle des autres, qui effectivement ne vaut pas plus.

C’est l’avènement du Blabla, la fin du vrai, le règne de l’incompréhension, du mensonge. Plus la peine de travailler, il suffit de communiquer.

Alors De Rugy, l’inquisiteur écolo, piégé à son propre piège… permettez-moi de trouver la situation succulente.

Bien à vous. H. Dumas

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CETTE JUSTICE QUI SE LA PÈTE

Cela commence dès le standard ou l’accueil. Le petit personnel de nos tribunaux est imbu du débordement de prétention de nos magistrats, il en rajoute. Il vous traite comme un chien…. quand il daigne vous répondre. Les attentes d’une demi-heure au bout du fil avec uniquement la sonnerie pour compagne sont monnaie courante.

A l’audience nous passerons sur le ridicule décorum — coquetterie surenchérie par les avocats aux robes souvent élimées — tous sont tels les médecins du temps de Molière dont les compétences étaient inversement proportionnelles à leurs costumes.

Levez-vous quand la formation composant l’audience entre, la génuflexion n’est pas obligatoire mais conseillée, au moins au niveau de votre regard où la soumission doit clairement apparaître. La moindre fierté vous conterait cher.

Le fait d’être le financier de la comédie par vos impôts ne vous donne aucun droit, cela va de soi.

Qu’importe, puisque ce qui se passe dans les tribunaux n’intéresse personne. Qui se soucie qu’Abdul ou Dupont aient été massacrés par un jugement délirant, lâche, convenu, légal sans doute mais si injuste ? Personne.

Heureusement que nous avons Bernard Tapie. Là, c’est du lourd.

Il les a faits tourner en bourrique le titi parisien.

Tenez-vous bien, ils ont avalé leur dignité dans le même temps que la joie qui les a envahis lorsqu’ils l’ont privé de ses jouets, dont il faut bien reconnaitre qu’il ne les avait pas gagnés très élégamment.

Car ce jour-là, ils ont bafoué leurs propres règles.

Ils lui ont tout piqué au motif d’une escroquerie à l’arbitrage, dont ils ont été obligés d’admettre qu’elle n’existe pas … trop fort.

Ils voulaient tant le flinguer, qu’ils ont mis la charrue avant les bœufs.

Leur principe de base : “le pénal tient le civil en l’état”, ils se sont assis dessus.

Alors d’aucun vont penser que des intrigues de pouvoir voire un complot mondial sont derrière ce fiasco, qu’il serait volontaire.

Alors là : PAS DU TOUT.

Je vous assure que seule l’incompétence crasse de ces gens, elle aussi inversement proportionnelle à leur prétention, à l’importance qu’ils se donnent, est à la base de ce gag.

C’est triste à constater, parce qu’un pays sans justice c’est comme un match de foot sans arbitre : le bordel assuré et la loi du plus fort et non du meilleur ou du plus adroit.

En effet ce pays est entièrement voué à la loi du plus fort, de celui qui se fait appeler “Homme de l’Etat”, “Serviteur de l’Etat”, qu’entre nous nous appelons “fonctionnaire”, dont les magistrats font partie tout au long de leur vie et de leur formation, au point de ne connaître aucune autre forme de citoyen, de n’avoir pour les autres aucune compassion, aucune idée de justice.

En admettant que Bernard Tapie serve à quelque chose, ce serait à caricaturer la justice. Rendons-lui hommage à ce sujet.

Et attendons, avec curiosité, de voir comment les magistrats et leurs thuriféraires vont sortir de ce merdier.

Bien à vous. H. Dumas

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Il y a bien deux sortes de français

Il ne se passe pas un jour sans que notre presse nationale m’épate.

Ainsi, le plus sérieusement du monde, le journal, qui se fait — peut-être abusivement – appeler lui-même “Le Monde”, publie le billet de Monsieur Jean-Philippe Derosier, un universitaire de haut vol, qui se demande : si la justice ne serait pas par hasard aux ordres.Alors là, Permettez-moi de conseiller à M. Derosier de sortir de sa bibliothèque et d’aller voir un peu dans les prétoires.

Surtout qu’il ne commence pas par les Tribunaux Administratifs, le choc serait trop violent pour lui. Il risquerait direct l’infarctus. Parce qu’en terme de justice aux ordres : le TA c’est la Rolls.

Déjà, il pourrait aller au pénal voir les affaires qui engagent le fisc, ou encore une collectivité locale dans le cadre de l’urbanisme.

Je peux le conseiller, le diriger avec bonheur, lui permettre d’assister à des audiences où le fisc matraque et harcèle des contribuables jusqu’à la maladie puis la mort, sans raison, et où le Tribunal n’y voit rien à redire, où le parquet enfonce le pauvre justiciable déjà en dessous de sa ligne de flottaison.

Ou encore des audiences où de pauvres “sous-hommes judiciaires” ayant construit un méchant cabanon sont explosés pendant que les collectivités réalisent des boulevards entiers sans autorisation.

Car en France il y a deux catégories de français.

Les hommes, ceux qui font de la politique ou sont fonctionnaires, voire les deux

Pour eux rien n’est trop beau, aucune protection n’est suffisante, tout pet de travers déclenche une “loi rempart” pour les défendre. Ils sont si faibles que l’Etat, c’est-à-dire eux-mêmes, les protège de tout. Du chaud, du froid, de la faim, des angoisses, de la perte d’emploi, de la maladie, de l’avenir. Pour eux le paradis doit être sur terre. Le législateur y veille.

Tous nous devons respecter ces hommes, ils sont le peuple en marche, qui connait la vérité en tout et ne se prive pas de la décréter.

Les sous-hommes, qui s’occupent d’économie, d’industrie, de production, qui tentent de se démerder seul pour ne pas peser sur les autres. Ceux qui ouvrent commerces ou entreprises, qui prennent des risques et qui ont le culot de gagner un peu d’argent, sans avoir envie spécialement de le refiler à ceux qui ne savent que le dépenser.

Ceux là on les traite de fraudeurs fiscaux en puissance, de libéraux, voire de néo-libéraux.

Ces sous-hommes peuvent crever à l’envie, périr d’angoisses liées aux risques pris, faiblir face à la haine des hommes, et bien qu’ils crèvent.

La compassion n’est pas pour eux.

Mais, les choses vont peut-être changer… la fameuse jurisprudence.

Et oui, la notion de harcèlement professionnel voit le jour.

Bien sûr, pour l’instant, elle ne concerne que les hommes, pas les sous-hommes.

Mais bon, une fois cette étape franchie, la route est devant nous.

Qui nous empêchera, nous les sous-hommes, de lancer des actions au pénal, non plus pour concussion, délit que les magistrat nuls en math sont incapables de comprendre, mais pour harcèlement fiscal dont les traces sont si évidentes, si faciles à produire.

Attendons avec gourmandise le verdict concernant les hommes, et ensuite faisons en sorte de le voir adapté aux sous-hommes que nous sommes.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand la milice de Bercy perd… elle gagne.

Le courrier ci-dessous, daté du 5 Juin et reçu ce jour, décrit mieux l’ambiance de ce pays que tous les discours.

La milice de Bercy a perdu, pas d’émotion, pas d’humilité, pas d’excuse, rien….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je rappelle les faits, en 1999 la milice de Bercy redresse la succession de ma mère.

Elle aligne : moi-même pour 157 000 €, mes enfants pour 42 000 €.

Ce n’est donc que le 5 Juin 2019 que la milice dégrève son redressement abusif, vingt ans ont passé et une lutte judiciaire que seule La Cour de Cassation sanctionnera, toutes les autres instances ayant couvert la milice fiscale. La milice s’en sort sans condamnation pour ses turpitudes.

Evidemment elle sait depuis le début que son redressement est abusif, qu’elle nous vole 200 000 €. Mais le peuple est en accord avec elle, parait-il…

La succession serait un droit abusif. Ce que l’on a acquis par son travail doit retourner à la collectivité, aux hommes de l’Etat, qui eux savent le redistribuer avec équilibre et perspicacité. Le donner à ses enfants comme l’a fait ma mère et comme je l’ai fait aux miens est amoral.

La milice de Bercy a produit dans cette affaire des faux, dont deux avérés, un certificat d’urbanise à la demande falsifiée, un plan avec un chemin inexistant. Tout cela pour démontrer que le jardin de la maison aurait été constructible, une mine d’or, or ce n’est pas le cas.

La milice de Bercy s’est arc-boutée pour maintenir son pillage, forte de sa morale, assise sur sa propagande qui distille l’idée que le pillage des possédants apporte bonheur et vie facile aux accidentés de la vie, qui eux pourtant ne voient rien de tel venir.

Prise en défaut la milice fiscale a cherché à tuer. Elle y est arrivée. La justice fait mine de ne pas voir le rapport entre l’échec de la milice fiscale dans le redressement de la succession de ma mère et les redressements irréels et indécents de mes sociétés.

Alors que les faits sont là, incontournables. S’il fallait une preuve de la fraternité dans le pillage de la milice de Bercy, le récent article en première page du journal de propagande interne a cette milice et visant notre blog serait là pour témoigner de l’indignité nationale de cette milice.

Donc vingt ans de procédures, de pression fiscale sur moi et mes enfants à l’époque encore étudiants, vingt ans d’ATD, d’huissiers, de discrédit, de haine, de violence, de harcèlement, de magistrats complices, pour arriver au courrier ci-dessus.

Le viol fiscal est totalement impuni.

Pas un mot d’excuse, bien plus un style compatissant et une suggestion pour des renseignements pour le cas ou je n’aurais pas très bien compris à quel point je me le suis fait mettre.

On sent qu’ils se marrent.

J’ai gagné 200.000€, mais ils m’ont mis plus de deux millions sur le dos de faux redressements. J’ai gagné la maison de ma mère qui m’appartenait, mais j’ai perdu tout ce que j’avais gagné en quarante ans de travail…..

Je les vois, les pieds sur leurs bureaux, en jeans et débardeurs, la cigarette au bec — tabac ou plus — , se fendant la gueule, arrosant leur victoire, morts de rire en envoyant la lettre ci-dessus.

Leur chefs les saluant en passant, les félicitant : “Bravo les gars, continuez… prenez-leur tout à ces cons”

Parce qu’effectivement, ils nous prennent pour des cons. Ils sont l’élite, la faux qui coupe toute énergie qui dépasse, qui dicte sa loi, que le peuple cajole, ils sont évidement écolos, égalitaristes, comme avant eux les curés étaient les consciences sexuelles du peuple et les garants de la science.

En quoi sont-ils différents des percepteurs de Daech, de Maduro, de Kim Jong-il ?

Cette milice fiscale aura raison de ce pays, comme elle a eu raison de moi. Elle ne fait qu’exécuter la pensée et les ordres d’un peuple de pillards.

Tout cela est pestilentiel. Mais c’est la France et les français en sont fiers, ils parait que le reste du monde nous envie, comme en son temps nous enviions les nazis, ou comme Sartre enviait Pol Pot.

Bien à vous. H. Dumas

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