Je suis né le 2 Août 1944.
Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil.
Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société.
Amicalement à vous. H. Dumas
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Nul ne peut lire cette liste sans être interloqué par son apparente incohérence.
On ne peut pas traiter une population de la sorte.
La liste dégage une impression d’intrigues, de favoritisme et pour finir d’injustice, inhabituelle dans une démocratie.
Ainsi, sans explication technique, rationnelle, certains sauvent leur peau, d’autres tombent dans la case ruine et assistanat improvisé.
De deux choses l’une :
– Soit effectivement cette liste provient du cerveau dérangé et sous l’emprise de la panique de fonctionnaires au bout du rouleau, il n’y alors rien à ajouter, le constater suffi.
– Soit cette liste a des bases scientifiques crédibles, il est alors inadmissible qu’elles ne soient pas communiquées en même temps que la liste. C’est un manque de respect inacceptable pour ceux qui subissent les contraintes de la liste, pour le lien et la paix sociaux.
En admettant que le confinement ait un intérêt, que la pandémie soit réelle — ce dont il est permis de douter lorsque l’Insee ne décompte que 2400 décès de plus en 2020 par rapport à 2019 –, les hommes de l’Etat doivent évidemment justifier leurs décisions lorsqu’elles impactent à ce point la vie des français, acteurs économiques ou clients.
Nous touchons ici du doigt le mal français : sa bureaucratie d’Etat, la fonction publique.
Ce terme désigne une catégorie sur-représentée aux privilèges destructeurs.
Impunité, irresponsabilité et garantie de l’emploi font de cette catégorie sociale un corps constitué incapable de détecter et d’analyser ses erreurs, donc incapable d’évolution.
La sélection et les plans de carrière de ses membres doivent très peu au mérite, beaucoup à l’appartenance, ce qui crée un esprit de corps néfaste à la responsabilité individuelle.
Il est donc peu probable, pour en revenir au titre de ce billet, que l’on sache un jour par qui, pourquoi et comment, a été créée cette liste, qui n’a très probablement aucun fondement raisonné.
Ainsi, les tares du système sautent aux yeux.
Pour autant ce constat, que tous font, est-il de nature à nous permettre d’imaginer que la fin du système bureaucratique est proche, que nous allons tous retrouver la liberté, la responsabilité et le plaisir d’entreprendre ? Hélas probablement non.
Cette interférence politique, rocambolesque et erratique, dans la sphère rationnelle de l’économie n’est pas une première.
L’aryanisation de 1941 à 1944 a procédé de la même façon.
Certes la motivation est différente puisqu’à l’époque il s’agissait d’intervenir dans l’organisation économique pour en chasser les dirigeants juifs et qu’aujourd’hui l’intervention des hommes de l’Etat avance des motifs plus nobles, puisqu’il s’agirait de la santé publique.
Mais la méthode et les moyens sont les mêmes. Désorganiser le marché, la structure économique, par des règlements sans aucun rapport avec la logique économique. En 1941 c’est toute une organisation bureaucratique qui s’était mise en place avec commissions, ministère, services dédiés, qui établissait des dossiers, organisait des tractations, comme si le but poursuivi avait une cohérence. Les acteurs y croyaient-ils ? La population aussi ?
Je ne sais pas, je n’y étais pas. Mais, vue à l’aune de l’histoire cette période est ridicule et bien peu documentée. Pourtant alors, l’économie a sombré sous ces coups de scalpel, sans que personne ne se révolte… c’est la guerre qui a porté le chapeau…
C’est la même folie, la même inconséquence, sans plus de raisons objectives qui rebat les cartes de l’économie aujourd’hui. Car, ceux qui vont être détruits seront remplacés, évidemment.
La vie s’impose malgré toutes ces folies. Mais qu’ont-ils besoins, les hommes, de s’inventer de telles souffrances, de telles noirceurs ?
C’est le mystère insondable auquel sont confrontés les libres penseurs — dont nous reparlerons — ceux qui refusent toute croyance au profit de la raison, de la recherche de la vérité. Une bien difficile attitude.
Bien à vous. H. Dumas
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Imaginons que nos hommes de l’Etat, administratifs et élus réunis, soient perturbés par leur échec largement dénoncé face au COVID, humiliés de voir leur image de bon berger entamée par l’hécatombe des personnes fragiles dont la protection leur sert de prétexte pour vivre confortablement à nos crochets.
Le complexe ainsi déclenché générerait des réactions de leur part qui pourraient donner l’impression d’un complot, alors qu’il ne s’agirait que de la réponse instinctive et non maîtrisée de ce groupe dominant face à l’image d’échec ressentie, qui met leur situation en danger.
Ainsi, en s’auto-persuadant d’une terrible deuxième vague, en annonçant des mesures à la hauteur de ce cataclysme, sa non survenance pourrait s’interpréter comme une réussite des mesures décidées.
Un retour politique favorable, une reconnaissance du troupeau, seraient espérés par eux, et d’ailleurs largement probables.
Évidemment, dès que les hommes de l’Etat décident quoique ce soit, Bercy leur église entre en jeu, elle aussi de façon réflexe, pas fatalement cynique.
Ainsi les bars, les restaurateurs et les billetteries en tout genre, qui sont les seules activités qui échappent encore pour partie au scanner financier de Bercy, se trouvent payer le plus lourd tribut aux mesures spectaculaires mises en œuvre pour cette deuxième vague peut-être fantasmée. Alors que ce ne sont pas les lieux de rassemblement susceptibles de répandre l’épidémie les plus denses.
Cette hypothèse est admissible si la raison l’emporte sur la croyance, et si la mesure de l’abstraction de l’Etat et de l’affligeant ordinaire de ceux qui prétendent le représenter sont pris en compte.
Malheureusement, ce ne sera pas le cas. On peut même avancer que l’hypothèse que j’émets sur ce sujet va, comme d’autres, m’attirer non seulement une nouvelle haine des corps constitués, mais la condescendance hautaine du groupe.
En lisant le magnifique ouvrage “Le siècle des dictateurs”, que je le permets de vous conseiller, on s’aperçoit que la réponse du groupe aux faux-pas de ses maîtres n’est pas la prise de conscience de leur vacuité et l’accès aux libertés individuelles, mais au contraire la recherche effrénée d’un maître plus violent qui soumettra plus durement le groupe.
Qui plus est, le dictateur, ainsi né de la volonté du groupe, après avoir martyrisé et tué finira le plus souvent de sa belle mort, laissant derrière lui des adeptes inconsolables.
Les hommes me surprennent chaque jour d’avantage.
Bien à vous.
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Ce billet remet les pendules à l’heure en ce qui concerne la fraude fiscale, notamment il répond à la question jamais posée : qui fait quoi ? J’ai pris l’engagement de le republier tous les trois mois … Je vais essayer de m’y tenir
Avant d’évoquer la fraude fiscale, une petite digression sur la notion de “peuple”. Ce mot que tous les politiques revendiquent, qui permet d’écraser l’individu, de le reléguer à l’arrière-plan, dans le local poubelle de la société.
Un homme je sais ce que c’est, c’est vous, c’est moi. Mais un peuple, c’est quoi ?
C’est une entité, un groupe, une pensée commune, une opinion, une intelligence, une action, un être doué de facultés, une addition, une somme, un tout, ou rien ?
Tout cela ne m’évoque aucune réalité. Je crois que le “peuple” est une abstraction.
En revanche la foule existe, c’est une somme parfaitement définissable, dont les réactions sont souvent très dangereuses. Si le peuple est une foule purement abstraite, absente physiquement mais réunie intellectuellement, on peut comprendre ses errements, ses folies, ses meurtres, ses génocides, ses délires, sa bêtise, ses éclairs de génie, ses élans de bonté, ses excès.
Tout cela pour vous dire que ceux qui prennent le risque de mettre le “peuple” avant la réflexion, de l’utiliser comme caution de leurs pensées, sont des escrocs manipulateurs. Tous sans exception, et ils sont nombreux. Ce n’est pas le virement soudain de Michel Onfray dans cette voie qui va changer mon opinion, sauf en ce qui le concerne.
Le capital commun
La foule, regroupée en nation, peut décider de se doter d’un capital commun destiné à affronter les difficultés ou à engager les projets qui demandent un effort collectif.
Cette idée est une des bases formelles de l’émancipation des hommes voulue lors de la révolution de 1789, elle est formalisée par les articles 13, 14 et 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :
– Art. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
– Art. 14. — Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
– Art. 15. — La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Elle est reprise dans la constitution de notre pays, du 4 Octobre 1958 :
– Art. 47. — Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.
Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.
Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.
Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.
– Art.47-2. — Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.
A quelques nuances près :
Les français n’ont plus la faculté de vérifier la sincérité du capital commun, qui est devenu illimité dans son usage et non réservé “à l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration”.
Leur consentement n’est plus nécessaire pour le montant, le recouvrement et l’usage du capital commun.
Ils sont privés du droit de constater sa légitimité puisque l’article 47-2 déclare les comptes de l’administration publique infaillibles, comme le pape.
Et enfin, il n’est évidemment pas question de pouvoir demander “compte à tout agent public de son administration”.
Ceci établi, le capital commun — aujourd’hui devenu une dette commune — existe bel et bien.
Par rapport à ce capital commun certains tentent de frauder.
On ne va pas les excuser, même si objectivement ils ont de larges circonstances atténuantes.
Mais il est impératif de les définir, si l’on a la prétention de les sanctionner. L’histoire jugera lourdement ceux qui sanctionnent à l’aveugle, qui seront évidemment assimilés à des pillards, des voleurs, qu’ils sont en réalité.
Fraude par captation indue du capital commun
C’est évidemment la plus grave, celle qui génère une perte sèche que tous devront compenser.
Il s’agit de ceux qui tapent dans les caisses, puisque nous avons aujourd’hui deux capitaux communs pratiquement égaux, celui de l’Etat et celui de la Sécurité Sociale.
Par exemple, ceux qui se font payer des prestations sociales sur de fausses déclarations. Ceux qui se font payer un salaire sans apporter en contrepartie le travail correspondant. Ceux qui manipulent les contrats ou les marchés pour obtenir du capital commun le paiement surévalué d’une prestation.
Ceux qui dépensent le capital commun en visant leur intérêt personnel, par exemple pour se faire élire à partir de réalisations inutiles mais démagogiques.
Ils représentent le plus gros de la fraude fiscale, ils n’ont aucune excuse et n’amènent aucune contrepartie.
Cependant, le paradoxe est qu’ils ne sont aucunement inquiétés. Nous pouvons même affirmer qu’ils sont la règle commune par rapport au capital commun, que toute notre organisation sociale tend à ce pillage.
C’est le grand procès de la fraude fiscale qui reste à faire, qui va se faire, fatalement.
Fraude par diminution de la contribution au capital commun.
C’est la fraude la moins grave. D’abord parce que, en ce qui concerne le capital commun de l’Etat, elle ne concerne que ceux qui paient un impôt direct, moins d’un français sur deux.
Ensuite elle n’intervient qu’en parallèle d’un enrichissement acquis, évidemment utile au capital commun global.
Par exemple, l’entrepreneur qui minore son impôt sur le revenu aura d’abord créé un revenu, et de ce fait évidemment enrichi tous ceux qui auront participé à la création de ce revenu.
Situation identique, concernant le capital commun social, pour celui qui minore le règlement de ses charges sociales, il aura quand même généré et payé des salaires qui sont un enrichissement collectif.
L’incroyable paradoxe
Cette analyse objective des fraudes fiscales n’a pas pour objet de les minimiser, ni de les excuser, mais d’attirer l’attention sur une manipulation de l’idée et de l’image de la fraude fiscale, mortelle pour notre société.
Le peuple — la foule — est excité contre les fraudeurs du deuxième type, par les fraudeurs du premier type.
Plus ces fraudeurs par captation directe augmentent en nombre, plus ils mettent le pays en danger, plus ils excitent le “peuple” contre les fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.
Bien plus, ils ont organisé tout un système accusatoire, incontrôlable, qui a la complicité de tous les hommes de l’Etat — eux-mêmes largement fraudeurs par captation directe — pour inventer de toute pièce des fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.
On arrive à cette situation grotesque, que l’histoire jugera sévèrement :
D’honnêtes gens sont accusés artificiellement — par un système au-dessus de tout soupçon — de fraudes fiscales par diminution de leur contribution au capital commun, persécutés, anéantis, ruinés, tout cela par et au profit des vrais tricheurs fiscaux par prélèvement direct indu sur le capital commun.
Qui plus est, ces honnêtes gens sont les moteurs économiques du pays.
C’est cette situation absurde qui nous détruit, qui va anéantir notre pays. Comment ne pas en être attristé ? Comment pardonner aux initiateurs de cette situation ? Comment redresser la situation ? Comment revenir à la raison ?
Certainement pas par des incantations à destination du “peuple”, qui ne comprend rien à cette situation, qui est persuadé d’être le grand bénéficiaire du pillage.
Ce “peuple” que des manipulateurs pervers dressent contre les pseudos-fraudeurs fiscaux, pendant qu’eux-mêmes font partie des vrais fraudeurs fiscaux.
Voilà la situation, telle qu’elle sera jugée un jour, même si aujourd’hui vous et moi mourront du fait de son incompréhension et des agissements de ceux qui profitent de cette incompréhension pour nous tuer et vivre de nos exécutions.
La chute du mur de Berlin aura été la plus grande arnaque politique qui soit.
Alors qu’il s’agissait de l’effondrement de la philosophie européenne, cette emblématique évènement fut comptabilisé comme son écrasante victoire.
La population de l’URSS, soumise à la dictature communiste, collectiviste, a mortellement souffert pendant soixante dix ans. Elle a ouvert le chemin de croix du collectivisme que la Chine et bien d’autres empruntèrent peu après.
Tous ces pays furent les laboratoires de la pensée communiste européenne. Pendant que leurs ressortissants souffraient et mourraient de la perte de leurs libertés fondamentales, naturelles, au profit de la folle utopie collectiviste, ses inventeurs, les philosophes européens, aveugles à la réalité, se félicitaient de ces expériences, renchérissaient à leur sujet.
L’effondrement du mur de Berlin a donc été comptabilisé comme une victoire par les naïfs, alors qu’au contraire cette défaite donnait de facto libre court à la folie collectiviste qui a perdu ce jour là le miroir qui reflétait sa laideur.
Sans ce miroir la philosophie collectiviste, les dérives et les mensonges qui l’accompagnent, exclusivement basés sur l’envie et la jalousie, ont prospéré de façon illimité en taxant mortellement la richesse née de la liberté individuelle, de son énergie, de son inventivité naturelle, des progrès qu’elle engendre.
Sakharov a eu beau tenter d’avertir le monde entier de l’horreur communiste et tout particulièrement de son outil pervers : la bureaucratie, rien n’y fit.
La démocratie européenne s’est jetée avec délice dans les bras de cette bureaucratie. Ses fonctionnaires installant dans la joie le plus solide des collectivismes mondiaux.
Gagnant tous les esprits à l’aide d’une propagande flattant la médiocrité, la connivence, la lâcheté, la délation, au détriment du courage, du mérite et de la loyauté, la philosophie collectiviste européenne a corrompu toutes les démocraties.
Aujourd’hui l’heure des comptes a sonné.
Les valeurs individuelles sont terrassées, nous vivons le règne de la haine, de la médiocrité et des peurs qui l’accompagnent, des dérives classiques du collectivisme telle que l’écologie religion parmi les autres.
Dans la pratique, c’est tout particulièrement la misère et les pénuries qui accompagnent la philosophie européenne collectiviste lorsqu’elle prend le pouvoir comme elle l’avait fait dans les pays de l’Est.
Aujourd’hui la réalité rattrape l’Europe, ses énergies individuelles, exsangues, sont balayées par la gestion communiste du plus individuel des problèmes : rester en vie face à la maladie.
Après l’effondrement du mur de Berlin ce sont donc ses inventeurs, les philosophes politiques européens, qui entraînent aujourd’hui toute l’Europe dans la chute vertigineuse mais incontournable de leur utopie, en s’aidant de la naïveté de la démocratie qu’ils ont préalablement désinformée.
Rien ne peut arrêter le scénario enclenché sauf la raison, mais elle n’a pas sa place : les croyances ont tout emporté. Une espèce d’Alzheimer désoriente la société européenne qui se tourne, perdue, vers des conflits de croyances qui vont tout détruire.
Les fonctionnaires, par qui tout est arrivé, sont les plus zélés à dénoncer le vide qu’ils ont créé, la guerre des religions dont ils sont l’acteur principal en tant que serviteurs du Dieu-Etat qui refuse toute concurrence.
Je vous souhaite une belle mort, la moins douloureuse possible et jusqu’au bout la maitrise de votre raison
Bien à vous. H. Dumas
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Un ancien patron de Bercy, commandeur des croyants en l’Etat, comme Macron, ne peut pas se parer de toutes les qualités qu’il expose alors qu’il couvre les abus religieux de l’église de l’égalitarisme Bercy, qui tue la moitié de la France, soi-disant au profit de l’autre moitié.
Force est de constater l’inadéquation qu’il y a entre les mots prononcés par Macron et la réalité de sa vie publique, des agissements de ses troupes, de toutes ses troupes.
Alors je pose la question : qui est le ventriloque qui s’exprime par la bouche de Macron ?
J’aimerais le connaître, ce doit être un type bien, à en juger par ce qu’il dit.
Bien à vous. H. Dumas
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Evidemment, vous vous en doutez, le titre de ce billet n’est pas une insulte. Je m’en garderais bien.
Il s’agit d’une caricature écrite, car malheureusement je n’ai pas le don du coup de crayon permettant la caricature dessinée.
Cette caricature, qui représenterait un plat de merde posé sur la tête d’Hervé Brabant, visant ainsi son statut de sous-merde, est dans la droite ligne de mon droit au blasphème face aux Dieux vivants que sont les agents des Services Fiscaux et les magistrats qui couvrent leurs agissements.
Hervé Brabant est le sous-directeur des Services Fiscaux de la Charente-Maritime, chargé des recouvrements. Tel XXXL pendu, il exécute, peaufine, améliore sans cesse l’efficacité dans son activité principale : faire entrer dans les caisses de l’Etat des sommes indues, ruiner les sous-hommes, que nous sommes, issus de ses accusations de fraudes fiscales imaginaires.
Il est parti de loin. Obscur petit comptable d’un camping dans les Vosges, il a gravi tous les échelons des Services Fiscaux grâce à son zèle réputé de serveur de merde.
Pourquoi user de mon droit au blasphème par la caricature, que nous accorde dans sa grande bonté le chef de ces sous-merdes, notre Président de La République B. Macron ? (B pour Bon).
Et bien c’est très simple
La photo ci-dessous est le bouquet qui finit une jolie table, à laquelle Hervé Brabant s’apprête à mettre la dernière main chez moi, en servant à toute ma famille son assiette de merde.
Il s’agit de la vanne trois voies et de la pompe d’accélération de mon chauffage central.
L’ensemble vient de rendre l’âme après vingt ans de bons et loyaux services. Je n’ai plus de chauffage, plus d’eau chaude.
J’ai 76 ans, je m’attends aux pires conséquences. Je n’ai plus d’argent, ni pour manger à la fin du mois, ni maintenant pour me chauffer.
Merci aux sous-merdes.
Rappelons brièvement les faits.
Hervé Brabant et ses complices divins me poursuivent pour des dettes dont j’ai la preuve qu’elles sont imaginaires.
Il est possible que je me sois mal défendu, mais un fait est certain, alors que tout le monde sait que ces dettes n’existent pas, Hervé Brabant a reçu l’onction des magistrats spécialisés dans cette œuvre destructrice, de sa hiérarchie, de l’opinion publique, et il paralyse, lui et les siens, ma trésorerie depuis 15 ans.
Je suis au bout de mes capacités de résistance, des capacités d’aide de la famille ou des amis qui m’entourent, je vais donc crever.
Dieu soit loué, il me reste le droit au blasphème. Piètre consolation, mais quand même…autant en profiter.
Pouvez-vous imaginer cela ?
Hervé m’empêche de vendre trois maisons, sans aucune raison.
Il a largement de quoi couvrir sa fausse dette par la vente forcée qu’il a engagée sur sept autres maisons, toujours pour sa dette imaginaire.
Il piétine et ravage le capital que j’ai mis de côté en cinquante ans de travail, pendant que ses amis fonctionnaires, prétendants à la fonction divine de représentant de l’Etat, m’ont pompé pendant quarante ans des cotisations, pour me verser aujourd’hui une retraite de 420€ par mois !!!
Mon écœurement est massif, il me donne envie de vomir, voir plus si affinité.
Comment j’arrive à limiter ma haine à cette simple caricature ? L’éducation sans doute…
Il est cinq heures, je retourne me mettre sous les couvertures, j’ai froid, on verra demain…
Bien à vous. H. Dumas
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Au départ il est des angoisses diffuses et des peurs, partagées par tous les hommes. A tel point que ces peurs deviennent insupportables, déstabilisent profondément l’existence du plus grand nombre. C’est alors qu’une croyance s’installe pour permettre d’évacuer ces peurs, qui n’ont aucune solution raisonnée possible.
Ces croyances ont une puissance à la hauteur de l’oubli qu’elles impliquent du problème qu’elles régulent.
La peur de la mort
Qui, en réalité, est plutôt une peur de l’inexistence, l’idée du néant qui suivrait la vie et la rendrait si insignifiante que, peut-être, elle paraitrait ne pas valoir la peine d’être vécue.
Face à cette peur s’installe naturellement l’idée d’un au-delà.
Initialement cet au-delà était diffus, à la fois proche et lointain, peuplé de Dieux et de demi-Dieux au fil des inventions des petits malins qui se prétendaient en communication avec cet au-delà.
Car, c’est là le piège, il est toujours des petits malins qui, y croyant ou non, arrivent à persuader un certain nombre de peureux qu’eux connaissent et maitrisent l’espace inconnu qui suit la mort.
A votre choix, et selon qu’ils croient eux-mêmes ou non, se sont au mieux des mythomanes menteurs, au pire des escrocs.
Avec le temps, la force naturelle de la centralisation, et le désir de puissance, il parut inévitablement nécessaire de mettre cet espace de néant, d’inconnu, sous la responsabilité d’un seul Dieu, évidemment plus puissant que la multitude de ses prédécesseurs, puisque regroupant toutes leurs puissances.
Ce qui n’a pas manqué de renforcer la puissance de ceux qui prétendent le représenter.
C’est ainsi que sont nées les croyances en des religions monothéistes et leur puissance démesurée.
La peur de la vie
Elle est constante, mettant chacun de nous en face de ses responsabilités. Moins implacable que la confrontation avec le néant, elle trouble quand même le plus grand nombre par l’obligation à tout instant de choisir, de décider, puis d’assumer.
L’ensemble imbriqué dans les choix et obligations des autres, au point que la vision de nos propres actes s’en trouve difficilement définie.
Ici nous allons rencontrer les mêmes mythomanes ou escrocs qui vont prétendre être en mesure de choisir, de décider puis d’assumer pour nous. Tout cela évidemment à notre profit, ils vont même jusqu’à inventer cette idée saugrenue qu’un intérêt supérieur, en réalité le leur, devrait contraindre nos intérêts personnels.
Initialement, ces “messieurs,je fais tout pour vous et mieux que vous” intervenaient par la seule force de leurs biceps, tout comme dans le monde animal.
Puis, associés aux spécialistes du néant, ils s’imposèrent en tant que “chefs vénérés”, Rois. Chacun leur devant obéissance jusqu’à la mort. Tout ça pour ne pas affronter la peur de la vie, ce qui est, il faut en convenir, cocasse.
Les excès du système aboutirent, en Occident, à différentes révolutions et à ce que l’on a appelé “les lumières”, c’est-à-dire cet acte isolé de courage de certains penseurs qui promulguèrent, sans grand succès pratique, l’idée que chacun doit vivre librement sa vie, ne pas en avoir peur.
Aujourd’hui la peur de la vie a atteint son paroxysme et les “messieurs, je fais tout pour vous et mieux que vous” ont créé une sorte de divinité compensatoire, à laquelle nous sommes tous tenus de croire, à travers laquelle ils interviennent, qu’ils appellent : l’Etat.
Pour que cette divinité ne se confonde pas avec les Dieux du néant, pour que sa toute puissance ne soit pas concurrencée, ils durent d’abord séparer les Dieux du néant de ce Dieu du présent. Ce fut la séparation de l’église et de l’Etat.
Les hommes de l’Etat prétendent représenter cette abstraction divinisée, le plus grand nombre d’entre nous croit qu’elle existe vraiment et s’y soumet intégralement, jusqu’à la mort.
La confrontation
Tout va bien, les escrocs s’étant partagés les deux marchés divins — équitablement à leurs yeux — la masse des esclaves que nous sommes avance cahin-caha.
Oui, mais voilà. Il reste sur cette planète, une organisation presque fossile, qui fonctionne dans l’ancien système où seul le Dieu du néant a le pouvoir, la séparation entre le Dieu de la vie et le Dieu de la mort n’a pas encore eu lieu.
Manque de pot, cette organisation est à la tête de la plus grande quantité de matière première, dont nous avons tous un besoin vital : le pétrole. Elle est immensément riche.
Ce Dieu de la mort, riche, ne reconnait pas les différents Dieux de la vie. Les musulmans ne reconnaissent pas les Etats.
Le conflit des croyances aveugles est inévitable.
Car, chaque croyant se croit raisonnable, sans quoi il ne croirait pas. Alors que toute raison a quitté préalablement tout croyant.
Par exemple, n’allez pas dire en ville, à qui que ce soit, que l’Etat n’existe pas, n’est qu’une sorte de divinité fabriquée pour que certains vous possèdent, vous et vos biens. Personne ne vous portera attention. Bien pire, ce sera même considéré comme un sacrilège passible des tribunaux.
Quand deux croyants opposés se rencontrent, ils ne peuvent que s’invectiver, voir se battre et s’entretuer.
C’est donc ce qui nous attend, une lutte à mort entre les musulmans et les étatistes.
Pour combien de temps ? Pour toujours, jusqu’à que la raison ait raison des Dieux Mahomet et Etat.
Ce n’est pas demain la veille, à moins que le pétrole disparaissant, la religion liée disparaisse faute de moyen, ce qui nous soumettrait définitivement au seul Dieu ETAT.
Bien à vous. H. Dumas
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Dans le grand concours d’obscurantisme existant entre les musulmans et les socialo-fonctionnaires c’est la croyance le grand coupable, accompagnée de ses incontournables outils : le mensonge, la bêtise et la force aveugle.
Le contraire de la raison, de la tolérance, de l’intelligence, de l’échange et du respect de l’autre et de ses biens.
Comment est-on arrivé aux incroyables déclarations d’un ministre de la république ; ministre de l’intérieur : “La liberté d’expression a une limite, c’est l’ordre public” ou “Ça m’a toujours choqué de rentrer dans un hypermarché et de voir qu’il y a un rayon de telle cuisine communautaire. C’est comme ça que ça commence le communautarisme”.
Voilà donc un ministre qui ne va pas tarder à fermer les pizzerias, et à qui on peut légitimement demander : “C’est quoi l’ordre public”
Est-ce que la caricature du Directeur des finances, le patron de Bercy, à poil, un code fiscal dans la main droite et un tube de vaseline dans la ma main gauche, en train de baiser Marianne, qui serait elle à quatre pattes, nue aussi, serait une caricature publiable ou troublerait-elle l’ordre public ?
Nous sommes dans un combat au sommet entre intégristes.
Si vous voulez mon avis, ce ne sont pas les musulmans qui vont gagner, ils ont plusieurs siècles de retard.
Qui voudrait aujourd’hui vivre selon leurs préceptes. Qui veut les mariages forcés, qui veut la polygamie, qui veut la loi du talion, qui veut l’interdiction du crédit, qui veut la soumission de la femme, qui veut obéir à une vérité toute faite ? Une minorité primaire, y compris évidemment chez les musulmans.
Alors que les “socialo-communistes-fonctionnaires”, lanceurs de “fatwa” du type “mur des cons” ou contrôles fiscaux à outrance, dépossession et éradication des riches, adeptes de restons chez nous les autres dehors, qui en sont déjà à plus de cinquante millions de morts au compteur, sont autrement plus dangereux.
Ils défilent par milliers, iIs assènent sans gêne leur vérité médiocre, ils n’acceptent aucune critique, ils sont prêts à tuer en masse, pas en amateur.
Ils ont eu la peau des classes moyennes, des gilets jaunes, des libéraux, de la raison, de l’intelligence, ils auront la peau de tout le monde car leurs héros n’ont pas de limite, ils se retourneront contre eux demain s’ils font mine de penser autrement.
La pensée dominante étant : “iI faut prendre au voisin riche, d’abord pour moi puis un peu pour le voisin pour sauver la face”.
Je m’occupe de tout, j’ai tous les droits, tu ne t’occupes de rien, tu n’as aucun droit, c’est le mantra de nos intégristes socialo-fonctionnaires, c’est autrement dangereux que les élucubrations débiles de quelques imans illettrés.
Les morts sont moins visibles, ils se suicident discrètement ou meurent de misère, c’est moins spectaculaire mais beaucoup plus efficace.
Alors de grâce, M. Darmanin, fermez-là, puisque nous sommes impuissants à vous la boucler.
Inutile de surfer sur l’assentiment de la majorité, vous l’avez malheureusement.
Hélas, nul ne peut poursuivre vos propagandistes, nul ne peut arrêter vos zélotes, votre vérité nous tue impunément, ayez au moins la discrétion de vous taire, puisque vous savez tout cela, que la police, l’armée et la justice fonctionnent au profit de votre “ordre public” contraire à nos vies, à nos libertés fondamentales et naturelles, à notre bonheur.
Il ne faut pas oublier ce théorème si l’on veut comprendre l’attitude de nos hommes de l’Etat pour qui le mensonge est l’outil de communication de tous les instants en toutes situations.
Ainsi, allaient-ils sanctionner le professeur décapité qu’ils vénèrent aujourd’hui ?
Oui, c’est un fait, qu’ils ne peuvent réfuter, pourtant ils le font.
Il ne faut jamais avoir déposé une plainte contre un fonctionnaire déviant pour ne pas savoir que le procureur de la république les classe toujours sans suite, sauf en matière sexuelle. Ici le procureur a poursuivi.
Le professeur s’est retrouvé au commissariat. Pour sa défense il a cru bon de déposer une plainte en diffamation à son tour. Effet beaucoup plus dévastateur pour la suite mortelle que les réseaux sociaux accusés par les hommes de l’Etat.
Mensonge ordinaire pour eux qui ont aujourd’hui le culot de surfer sur le racisme pour proposer le Panthéon à celui qu’ils s’apprêtaient à poursuivre en justice, qu’un simple d’esprit, crédule et manipulé par leurs semblables, a assassiné en se suicidant.
J’ajouterai, et ce sera mon dernier avis sur cette affaire, ce professeur remplit-il sa mission lorsque, abordant le sujet de la liberté d’expression, de conscience, il propose à ceux qui ont le plus besoin de son cours – les intoxiqués par la religion musulmane – de quitter la classe ? Evidemment non. Alors un peu de pudeur. L’horreur de sa mort, évidemment inacceptable, ne peut pas le transformer en héros de la nation.
Plus généralement.
Prendre la population pour des cons, se prendre pour un génie, n’est-ce pas la marque de fabrique de toute dictature, de tout abus de pouvoir ? N’est-ce pas le contraire de la démocratie, du respect de l’autre ? Si, évidemment.
Nous sommes effectivement sous dictature.
A ce sujet, Michel Georgel pose des questions dans son dernier billet qui m’ont interpellé.
En effet, l’INSEE rapporte qu’entre le 1ᵉʳ mai et le 5 octobre 2020, c’est 247 613 décès qui ont été enregistrés en France à la date du 16 octobre, soit 1 % de plus qu’en 2019. Soit 2.476 de morts supplémentaires, et non 33.000. Donc, sur les 33.000 attribués au COVID, 30.500 seraient morts sans le COVID.
Il n’est pas ridicule d’imaginer que les 2.476 décès supplémentaires de 2020 ont été victimes des dysfonctionnements des hôpitaux et des HEPAD.
Donc, il n’y a pas d’épidémie particulière.
Il faut reconnaître que cela fait bizarre. Il faut se pincer pour le croire, et encore…et pourtant…
Je n’adhère à aucune théorie du complot volontariste, mais je crois aux grandes tendances qui s’imposent du fait d’intérêts — ou d’idées — dominants et synergiques, qui dictent une conduite majoritaire qui peut donner l’impression d’un complot, que des opportunistes adoptent et que des escrocs s’attribuent effectivement au titre de complot, ou vision politique, ou religion, etc …
Je propose une analyse avec toute la prudence d’usage en pareil cas.
L’économie se cherche depuis quelques années, sans que personne ne comprenne très bien d’où viendrait le mal ni quel il serait exactement. Les avis à ce sujet sont très divergents.
Soudain, début 2020, une fraction importante de la population cesse de travailler, est confinée.
Et… l’économie ne se porte pas plus mal…
D’où la question : le travail de toutes ces personnes arrêtées était-il utile ? La réponse pourrait-être : non.
Mais alors, il faudrait admettre que notre société peut parfaitement fonctionner avec une énorme masse d’inactifs.
Oui mais, ces inactifs ne sont supportables que s’ils n’entravent pas le travail des actifs et s’ils ne réclament pas une part trop importante des revenus de ceux qui travaillent et produisent des richesses.
L’apparition soudaine d’un nouveau virus, très agressif mais peu mortel pour les personnes en bonne santé, génère l’effroi s’il est l’objet d’une surinformation.
Cet effroi permet de sortir du marché du travail une grande partie des inutiles, qui sont eux-mêmes demandeurs et se précipitent vers toutes les cases possibles à ce sujet : télétravail, diminution des dépenses personnelles, départ à la campagne, etc…
Jusque-là tout va bien.
Pour parfaire l’opération, il suffit de mettre en place quelques détails :
– D’abord, la fausse monnaie, pour indemniser les naufragés du travail, sur laquelle on s’accordera entre initiés de l’économie.
– Ensuite, il faut que ceux qui entravaient l’économie naturellement, les fonctionnaires, soient mis hors de course.
– Et enfin, il faut que les oisifs, ceux qui ne travaillent plus, ne profitent pas de leur temps libre pour imaginer on ne sait quelle utopie mortifère à l’économie, pour cela il faut les habituer à vivre chez eux, avec le moins de contact possible, attachés uniquement à leurs écrans.
Il me semble que tout cela colle assez bien avec ce qui se déroule sous nos yeux, que l’étape cruciale de la modification de nos vies par la robotique est peut -être en train de se dérouler incognito.
Alors il faut admettre que les acteurs économiques vont gagner en richesse et en liberté, que ceux qui se sont, ou ont été, exclus de l’économie seront certes inactifs mais en contrepartie surveillés comme le lait sur le feu, donc verront leurs libertés se réduire comme peau de chagrin.
Tout cela n’est qu’une hypothèse…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Le menteur prend, avant toutes choses, ses interlocuteurs pour des cons."
Clausewitz, de façon très claire, explique que la guerre n’est que la continuation d’une diplomatie — discussion — non aboutie.
A Conflans-Sainte Honorine, hier, c’est la guerre qui a parlé.
C’est l’issue d’une diplomatie non aboutie.
On ne peut pas affirmer que toute croyance est acceptable et ridiculiser les croyances de l’autre.
Alors que, en réalité, toute croyance est à bannir, la lutte de la raison contre les croyances devrait être constante, elle s’appellerait laïcité. Oui mais voilà, elle-même est devenue une croyance, qui comme toute croyance exclut l’autre, celui qui ne croit pas.
Le Dieu des laïques est lui aussi une abstraction “l’Etat”.
En son nom on humilie les autres Dieux au lieu d’en démontrer le non-sens, les incohérences.
On tue aussi en prétendant, par exemple, que lui seul peut intervenir en cas de pandémie.
On tue encore quand on prétend que les individus doivent être dépossédés de leur biens au profit de ce “Dieu État”, quand ses exécutants ruinent en toute impunité en son nom.
Dans ces conditions, que Charlie-Hebdo fasse commerce de la moquerie, même excessive, pourquoi pas, nul n’est obligé de l’acheter, mais l’Education Nationale …
N’y a-t-il pas mieux à faire pour éveiller l’enfance au doute, à l’intelligence, à la raison, que de se moquer des autres croyances au lieu de les analyser froidement, de dénoncer leur obscurantisme ?
Voici donc une affaire qui tombe bien pour le petit Macron, chevalier croisé du fascisme, de la religion de l’Etat, du tout par l’Etat, tout pour l’Etat.
Dans cette affaire, les complices dénoncés du tueur sont aussi des croyants. Quel niveau de complicité peut s’établir par le biais de la croyance et qu’elles en sont les limites ? Quels fantasmes vont imaginer nos magistrats, croyants d’Etat ?
Voilà une affaire bien mal embarquée, qui compte déjà deux morts inutiles.
Alors que les aspects ridicules des croyances, c’est à dire les pitreries et les délires de ceux qui se prétendent les représentants des Dieux — État compris — seraient aisément démontables si ceux-ci ne s’octroyaient pas l’exclusivité de la force pour soumettre les hommes et celle de la monnaie pour les acheter.
Le courage n’est pas de ridiculiser les croyances des autres mais de lutter contre toutes les croyances et plus particulièrement contre ceux qui prétendent les représenter et les véhiculer.
Chaque homme doit pouvoir accéder à la raison, construire seul librement les croyances pouvant en découler pour lui. C’est la fierté de l’enseignant de faire comprendre cela, de permettre à chacun d’accéder à la liberté de penser, qui doit être totale. Alors que la liberté de s’exprimer, impliquant les autres, ne peut être que mesurée à l’échelle du respect de l’autre.
Mais hélas, l’Education Nationale croit dur comme fer qu’elle seule dispose de la vérité, que l’Etat est Dieu, et elle n’hésite pas à l’imposer, y compris aux hommes alors qu’ils ne sont pas encore en âge de comprendre et de se défendre.
Macron dans cette affaire souffle sur les braises, nous avons bien à faire à un dictateur en herbe.
Demain va-t-être sombre pour ceux qui ont la raison pour guide, pendant que les croyances vont en découdre.
Bien à vous.
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Il me parait que là est le problème qui va engloutir notre société.
Trois confusions aboutissent à l’impasse dans laquelle nous sommes, quel que soit l’objectif visé :
– L’accès à une situation est à 90% lié au hasard. Ceux qui prétendent le contraire, Education Nationale en tête, sont des charlatans. Le travail, la passion, l’intelligence, l’énergie, la compétence, voire la connivence, la combine, les relations, etc… sont hélas peu de chose si l’on analyse froidement les trajectoires.
En fait les analyses postérieures des réussites, toujours subjectives, sont en général trompeuses et marginales, explications destinées justement à faire oublier la force du hasard initiateur en effet objectivement désespérante.
Le monde est plein d’hommes et de femmes, voire de “genres”, qui ont brillamment travaillé toute leur vie, avec intelligence et compétence, ou d’autres qui ont combiné, intrigué, sollicité, avec acharnement, sans pour autant accéder au but qu’ils convoitaient.
– La présentation des situations idéales est falsifiée. Les contraintes liées à ces situations exemplaires sont occultées, leur relativité notamment temporelle est oubliée. Ceux qui occupent ces situations enviées, bien que vivant ces contradictions ne peuvent en faire état, ils sont tenus de faire : comme si…
Le cirque se nourrit de cette omission, quel qu’en soit le prix à payer pour ceux qui regardent ou pour ceux qui sont regardés.
Dans cet espace fantasmagorique tout le monde est dupe. L’envie crée la réalité, la transforme, elle n’est alors que mirage auquel chacun est obligé de croire. Le réel devient marginal, l’irréel le remplace d’abord dans les esprits, puis dans les faits. Tous les repères explosent.
– Tous les coups sont permis. La morale ne tient pas le choc. Elle souffre des dérapages de ceux qui sont prêts à tout pour accéder à l’idéal qu’ils imaginent.
“Comme sur la photo” est le mantra de notre société. Il justifie tous les moyens, qui d’ailleurs sont oubliés, ignorés, une fois sur “la photo”.
Ainsi donc se présente le problème.
Tous courent pour atteindre l’instant qu’ils imaginent essentiel, car c’est ainsi qu’il est vécu par l’opinion publique. Ils s’occultent la puissance du hasard, la temporalité de l’instant vers lequel ils courent, pour in fine s’apercevoir que leur but est inaccessible.
Et pourtant
Leur vie leur appartient, elle n’est pas le fruit du regard des autres mais la résultante de leur personnalité qu’ils ignorent, de leur environnement qu’ils méprisent, de leur engagement qu’ils trahissent, de leur morale personnelle qu’ils bafouent.
Au bout, la déprime, la dévalorisation de leur personne, le mal être.
S’ils intégraient que la conscience de ses limites est le secret de l’altérité, on pourrait espérer.
Mais rien n’est fait dans ce sens. C’est ce qui fait les pauvres de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riche, c’est ce qui ne permet pas la discussion, c’est ce qui nous mène droit vers la guerre civile.
Bien à vous. H. Dumas
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Je trouve satisfaisante la réponse de Yung en 1938, parlant d’Hitler ” Il est le haut-parleur qui amplifie les murmures inaudibles de l’âme allemande… Le secret de la puissance d’Hitler, c’est qu’il a un accès exceptionnel à l’inconscient. Dans notre cas, même si occasionnellement notre inconscient nous atteint à travers les rêves, nous avons trop de “cérébral” pour lui obéir, mais Hitler, lui, écoute et obéi. Le véritable leader est toujours “dirigé”… C’est ce qui le rend puissant. Sans le peuple allemand, il ne serait rien”. (Extrait de “Le siècle des dictateurs”, Hitler de Eric Branca, sous la direction de Olivier Guez)
Au moment où certains trouvent oppressant et ridicule le port du masque, force est de constater que — flics présents ou pas présents — les masques sont majoritairement portés par la population.
Que donc Macron, dont par ailleurs nul n’ignore le parcours de “dirigé”, est en phase avec l’inconscient de notre société lorsqu’il rend le masque obligatoire, quelles que soient les incohérences liées à cette obligation.
Dans l’inconscient sociétal, à quoi correspond le masque ?
Le masque est le symbole du refus de l’autre, il est en fait le refus de l’autre.
Ici, l’autre est entendu comme un occupant illégitime de nos espaces personnels. L’autre est celui à cause de qui nous sommes tenus de nous entasser, entassement devenu insupportable, et risqué car porteur de maladies.
Le luxe c’est l’espace.
Un des symptômes de la misère est la réduction de l’espace qu’elle génère. A Versailles Louis XIV va chercher l’espace, le luxe absolu.
Toute ascension sociale se concrétise par plus d’espace. Les acheteurs de SUV achètent de l’espace intérieur, du volume, pas des capacités de franchissement qui ne sont que l’excuse, ils pourraient tout aussi bien se déplacer en camionnette mais la connotation laborieuse les arrête.
Dans le même temps que les français réclament inconsciemment plus d’espace alors que leur est prêché l’entassement, notamment dans les transports en commun, ils sont interpellés par l’idée que la planète ne peut plus subvenir à leurs besoins tant ils sont entassés, que même ils pourraient à terme ne plus pouvoir respirer ce qui, à juste titre, les inquiète.
Evidemment, l’entassement c’est l’autre, c’est lui qui est à fuir, voire même à éliminer.
Clairement, celui qui a accès à l’espace est le privilégié. Le premier visé est le propriétaire de SUV. Il doit rentrer dans le rang pense l’inconscient collectif, si on lui prend son trop d’espace pour le partager, nous aurons tous plus de place.
Nous avons là l’ingrédient classique de la dictature.
Le droit à la conquête de plus d’espace, donc la légitimité d’en priver par la force ceux qui en possèdent trop. Indiscutable.
Cette émotion d’espace peut se modeler, se traduire par des qualificatifs rattachés mais exprimés différemment, sous réserve in fine de restreindre l’espace des privilégiés pour augmenter, soi-disant, celui de tous.
Par exemple, la richesse est un symbole de possibilité d’espace, la réduire chez ceux qui sont réputés en avoir trop va dans le bon sens de la plus équitable répartition de l’espace. Sans qu’il soit alors besoin de rentrer dans les méandres de l’économie.
Macron est donc en phase avec l’inconscient collectif qui étouffe, il surfe sur le syndrome du poulet en batterie dont est victime 90% de la population sans l’exprimer cela va de soi.
Macron amplifie les murmures des français. Qu’importe la façon dont il le fait, quand bien même elle serait totalement incohérente.
Peut-il franchir la ligne jaune, prendre les pleins pouvoirs et devenir dictateur ?
Oui, parce qu’il n’est pas vicieux, juste “dirigé”, naïf et totalement immergé au point de ne pas avoir conscience de son image, donc de son paraitre.
Il peut être le porteur symbolique de toutes les dérives induites par la psychose de l’entassement. Elles sont nombreuses.
La suite est ordinaire, le gout du pouvoir, les hommes de confiance indélicats, irrespectueux des minorités, la certitude d’avoir raison, l’idée de la nécessité absolue d’aboutir et de déjouer toutes les oppositions forcément dans l’erreur, l’intelligence, la ruse, la ténacité, etc…
Oui, Macron peut devenir un dictateur.
Et… si ce n’est lui, ce sera un autre, les phobiques de l’entassement veulent en découdre. Le masque ne va pas leur suffire.
Bien à vous. H. Dumas
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On ne peut pas dire que la crise soit une surprise, en tout cas pour ceux qui lisent ou participent à ce blog.
Depuis des années nous étions convaincus que la gestion de nos sociétés ne pouvait pas perdurer telle que nous la voyions être pratiquée.
La connivence qui a remplacé dans tous les postes clefs la compétence, le mérite. Le crédit qui a remplacé les économies comme méthode d’achat ou d’investissement. Les bénéfices de ceux qui travaillent, en créent, prélevés au profit de ceux qui ne font rien et accumulent les pertes professionnelles ou personnelles. La responsabilité et la création entourées d’une suspicion légale maximum. L’inculture largement affichée avec sa compagne l’incompétence, toutes deux proportionnelles aux gesticulations et au bruit de leur supporters.
Tout cela mis en exergue par une organisation politique et judiciaire complice affichée des tenants de ce système.
Résistants à tout cela, avons-nous bien perçu que ça y est, que la catastrophe pressentie est là, derrière nous, appartenant déjà au passé ? Ce n’est pas sûr.
Le déguisement dont s’est affublée la crise nous a abusé. Se déguiser en grippe mortelle, il fallait y penser.
Pendant que nous nous confinions, que nous pinaillions sur l’utilité du masque, le complot du vaccin, les massacres des EHPADS, que nous comptions nos morts, la crise s’installait discrètement, définitivement.
Ceux qui travaillent pour de vrai ont été plutôt débordés. Il fallait assumer pendant que les autres, les inutiles du système, les plus nombreux, restaient sur le bord du chemin et regardaient passer les épaves de la crise : eux-mêmes et leurs comportements dévastateurs.
Leurs complices politiques et légaux ont immédiatement fabriqué de la fausse monnaie pour qu’ils croient que la machine était encore en activité. Aujourd’hui encore ils s’agitent sur tous les fronts, y compris les plus inutiles, pour faire croire que la société défunte existe toujours.
Trop tard, la partie est jouée, c’est fini, la crise a tout emporté.
Nous sommes donc dans l’après-crise, inutile d’attendre sa survenance.
Que va-t-il se passer ?
Si nous regardons l’histoire, ce type de situation n’est pas nouveau, il se conclut toujours par une catastrophe : une guerre ou une dictature.
La cause en est simple. Il est intrinsèquement impossible aux initiateurs de l’accident de se remettre en question, c’est d’ailleurs à cause de ce défaut qu’ils sont ce qu’ils sont.
Or, pour que la société dérape à ce point il a fallu qu’ils soient suffisamment nombreux, majoritaires.
Cons ils sont, cons ils resteront. Malhonnêtes ils sont, malhonnêtes ils resteront. Faux-culs et traitres ils sont, faux-culs et traitres ils resteront. Egoïstes et sans vergogne ils sont, égoïste et sans vergogne ils resteront. En clair, il n’y a rien à espérer d’eux, tout à craindre.
La crise passée, la catastrophe qu’elle va induire est en route, quel déguisement va-t-elle prendre ?
Nous sommes encore une fois aveugles, il y a tant de travail à faire pour ceux qui sont dans l’action, si peu nombreux.
Les déclencheurs du drame sont actuellement aphones, justes étonnés face aux conséquences de leur comportement. Ils ne vont pas tarder à entrer dans la phase conséquence, qui ne va manquer de les surprendre, lourdement.
Et là, fidèles à leur fonctionnement, ils vont d’abord accuser le voisin, puis mettre en place une organisation qui pillera mortellement ce voisin désigné.
Pour concrétiser cela ils vont devoir confier leur avenir à un champion du mensonge, de l’escroquerie, de la folie, qui ensuite, mais bien plus tard, les anéantira.
Disons qu’une décennie est le temps de ces mutations.
Dans ce laps de temps, les individus responsables vont, comme à leur habitude, travailler, assumer et ne pas se rendre compte de l’enfer vers lequel la crise, qu’ils ont à peine perçue, les entraine.
Ainsi va l’histoire, la plupart du temps écrite par les fossoyeurs, les fous, rarement par les raisonnables, les lucides, les solides, ceux qui assument la survie des hommes.
Les psychopathes et les escrocs font l’histoire, les autres, tant bien que mal, essaient de maintenir la vie sur terre.
Un ami-lecteur de longue date, ma envoyé il y a quelques jours un message pressant : “Lisez “Eloge de la Force” de Laurent OBERTONE.”
J’ai suivi son conseil, commandé l’ouvrage, je viens de le finir.
Je n’ai jamais rien lu de pareil. Un tsunami intellectuel. Chaque phrase est lourdement chargée d’énergie, de la part de l’auteur et pour le lecteur, comme je ne l’ai jamais vu.
Séduit dès les premières pages, je suis resté dubitatif jusqu’à la fin craignant de me faire embarquer vers une organisation extrême, violente, totalitaire, se dissimulant sous le faux-nez de la liberté.
Pas du tout. Le message reste pur jusqu’au bout. C’est une déclaration de confiance dans la liberté individuelle, le mérite, la compétence, le travail.
Procurez-vous cet ouvrage, le plus vite possible, il justifie votre peine, il effacera vos doutes.
Quant au résultat final… l’auteur n’en dit pas plus qu’il ne faut.
Le pouvoir ne m’attire pas, ni pour le posséder ni évidemment pour le subir. Je n’aime ni ses contraintes, ni ses avantages apparents. Mon attachement à la liberté, pour moi et pour les autres, ne s’accommode pas des obligations et des traitrises du pouvoir.
Cette inappétence pour le pouvoir — qui sous-tend toutes les sociétés — me crée des problèmes depuis justement mon entrée dans la société, c’est-à-dire depuis ma première scolarité.
C’était une espèce de maternelle améliorée, gérée par des bonnes sœurs, j’avais cinq ans, nous étions en 1949.
Je n’ai pas le souvenir exact de l’incident qui ce jour-là révolta mon sens de la justice. En revanche je me rappelle très bien la bonne sœur qui m’a ramené chez moi après mon exclusion de cette maternelle, dont pendant tout le trajet je tentais, ulcéré, d’atteindre le tibia à coups de pied qui se perdaient dans le vide ou dans sa lourde robe, mes jambes étant beaucoup moins longues que ses bras qui me tenaient à distance.
Depuis rien n’a changé.
L’injustice me révolte, il est toujours une autorité pour me condamner et me tenir à distance de ses tibias.
Avec le temps j’ai compris que l’injustice est inévitable, qu’elle est étroitement liée à la vie. Souvent issue du hasard elle est alors imparable, quelques fois elle est provoquée par autrui il est alors possible de l’anticiper.
Je n’irai pas jusqu’à dire qu’issue des autres j’en fais mon affaire, mes problèmes actuels démontreraient le contraire.
Disons qu’avec le temps j’ai appris à détecter les toxiques, ceux par qui l’injustice chemine pour vous tomber sur le paletot.
Ils sont nombreux, il est presque possible d’affirmer que la grande majorité de la population a des travers plus ou moins toxiques.
Puis, très à propos, ce journal conseille tout simplement d’éviter ces tempéraments, de s’éloigner de ces personnages.
Vous conviendrez que nous avons tous un peu de ces défauts en nous, que donc il est très difficile, sauf à se transformer en ermite au fin fond de la Lozère, de s’éloigner de toutes ces toxicités.
En réalité on peut les supporter occasionnellement, mais il est impératif de les détecter et d’éviter à tout prix de lier des rapports contractuels ou sentimentaux avec des personnages ainsi typés.
Pour les détecter, encore faut-il qu’ils soient suffisamment exposés pour que leurs travers apparaissent.
C’est ici que ce billet est extrêmement important.
Dans la vie normale, la vie de tous les jours, détecter les toxiques est relativement facile. Ils agissent en direct, ils sont obligés de faire face, leur dissimulation éventuelle permet justement de les soupçonner, puis de les débusquer.
Mais en politique ou dans l’administration ?
Tout change. Les individus sont cachés derrière la fonction, ils sont masqués par leur mandat, ils parlent au nom d’une abstraction “l’Etat”, ils sont réputés ne pas avoir de caractéristiques personnelles.
Si l’on considère que 80% de la population a une part d’elle-même susceptible de développer une toxicité, on peut affirmer que le statut des fonctionnaires est un bouillon de culture favorable à l’éclosion de ces toxicités.
Ils sont à l’abri de tout jugement, se protègent les uns les autres sans limite, autant de conditions favorables à l’épanouissement illimité de personnages toxiques.
C’est — en tout cas en ce qui me concerne — ma révélation d’aujourd’hui.
Euréka, tout s’explique.
Donc il suffit d’endosser le statut de fonctionnaire, d’élu, son apparence impersonnelle, son irresponsabilité, sa protection corporatiste, pour laisser libre cours à sa toxicité.
Seuls les hommes d’une grande bonté, d’une infinie compassion, sont peut-être capables de rester humain avec un tel statut, mais alors c’est le statut qui ne veut pas d’eux…
Tout rapport normal avec l’administration est donc impossible et cela me rassure sur l’état de ma santé mentale.
L’administration est un réservoir et un incubateur de toxicité, ses membres sont structurellement à 99% toxiques.
C’est ce qui explique la dévastation sociétale provoquée par cette caste et la très grande difficulté qu’il y aura à s’en débarrasser.
J’ai répondu hier à un lecteur : “Les magistrats sont des imposteurs à 80%, seule la transparence les débusquera”
Dans cette réponse d’hier j’avais aussi imaginé que Dupont-Moretti était en difficulté et qu’il lâchait son idée lumineuse de filmer les débats comme une signature de départ.
Tout cela n’a pas tardé….
La magistrature nous a gratifié de l’affaire Outreau, du mur des cons, et bien d’autres, sans que jamais il ait été jugé utile de repenser notre système judiciaire.
Or ce système ne marche pas pour la même raison que tout le reste, les magistrats sont irresponsables.
Nul ne peut décider sans être responsable, or les magistrats décident journellement de la vie des gens qui leurs sont présentés, sans aucune responsabilité.
Ils réclament l’indépendance judiciaire, qui consisterait d’après eux à pouvoir faire tout et n’importe quoi sans rendre de compte.
Cette impunité les amène, depuis quelques décennies, à se voir en organisateurs de la société. Ils ne rendent plus le droit mais l’idée qu’ils se font de ce que devrait être le droit. Au point qu’ils sont en décalage complet avec la constitution.
La plupart du temps ils agissent à la marge, sur une population sortie du système qui n’a pas les moyens de faire état de la situation. Leur dérive ne saute donc pas aux yeux du plus grand nombre.
Mais Dupont-Moretti, lui, il sait et les magistrats savent qu’il sait. J’avais dit Décembre au mieux pour son départ, il semble que cela va aller plus vite.
Les magistrats n’agissent pas en symbiose avec la population, mais sous le couvert de l’administration, dont ils sont un rouage essentiel, qui les cajole.
La magistrature me fait penser aux architectes qui, après avoir défiguré la France en la tartinant d’hideuses barres de HLM dont ils avaient l’exclusivité constructive, ont obtenu le monopole général de l’acte constructif, en se posant comme les garants de la beauté…
Que le magistrat soit, par essence, une fréquentation à éviter est un fait acquis partout. Le magistrat est un outil du pouvoir, stalinien ou autre, la drôlerie en nos contrées est que le magistrat soit philosophiquement un ennemi idéologique du pouvoir en place
Ne le cachons pas le magistrat français est globalement collectiviste, en ce qu’il hait la propriété privée et le capital, qui sont quand même les deux socles de notre constitution et du fonctionnement réel de notre société.
L’homme a un respect et une aspiration naturels pour la justice, malheureusement en France y aller pour dénouer ses conflits est l’équivalant d’une douche froide après un sauna.
En fait notre justice inquisitoire est à l’agonie, la justice ne peut être qu’accusatoire.
La justice inquisitoire laisse l’accusation aux seuls magistrats qui se trouvent donc engagés et ne sont plus simplement juges mais aussi partie, elle pousse la défense aux mensonges visant à tromper le juge accusateur.
La justice accusatoire traque la vérité que ce soit du côté de l’Etat, du côté des victimes ou de celui des accusés, la juge n’étant alors qu’un observateur chargé de dire où est la vérité.
La justice qui dérape et se met au service d’idéologies ou de dictateurs est toujours inquisitoire.
La justice accusatoire, plus complexe, est à l’abri des dérapages de ce type. Il lui est reprochée d’être sensible au poids des moyens utilisés, donc à la fortune des comparants. C’est vrai, mais beaucoup moins grave que les dérapages idéologiques ou politiques qui assaillent inévitablement la justice inquisitoire.
Les magistrats ne devraient pas oublier que leur système les a conduits à tous voter la soumission au gouvernement de Vichy.
Il n’y a rien à rajouter à cela si ce n’est que l’histoire est un éternel recommencement.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Les magistrats exigent la peau du ministre Dupont-Moretti"
Et oui, filmer les débats judiciaires, donc introduire la transparence dans les prétoires — dont il faut rappeler qu’ils sont constitutionnellement ouverts au public — est la seule solution pour que les français se réapproprient leur justice, qui leur est actuellement volée par des magistrats qui prétendent à tous les excès au nom de leur indépendance.
Il est bon de leur rappeler qu’iIs ne sont pas indépendants, mais au service des français pour rendre la justice, qu’il est parfaitement légitime qu’ils puissent être observés dans leurs œuvres.
Cette idée, franchement je ne l’avais pas vu venir. Bravo M. Dupont-Moretti.
Il y a longtemps que j’enregistre mes plaidoiries. Pas les débats c’est interdit, mais ma plaidoirie évidemment que non. C’est ma propriété intellectuelle, je considère qu’à ce titre je suis en droit de l’enregistrer.
Il ne reste donc plus que les crapules du fisc qui refusent l’enregistrement, sans droit d’ailleurs. J’ai des procès en cours à ce sujet, dont un aujourd’hui, mais qui a été reporté au 15 Mars 2021. Dommage, quelle symbolique…
Donc, seul le débat oral et contradictoire des vérifications fiscales est interdit d’enregistrement, uniquement pour permettre aux agents du fisc de le bidouiller à leur aise.
Allez, un espoir, à l’occasion d’un remaniement, Dupont-Moretti passe aux finances, et hop, le tour est joué, il décide que le contrôle fiscal peut être filmé.
Ça changerait tout…
Dupont-Moretti a mis le feu à la magistrature, les parasites ne vont pas se laisser cramer sans rien dire, ça va être rock and roll…
On en reparlera sans doute. En ce qui me concerne, cette nouvelle change tellement de choses, que j’en suis sur le cul…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Chapeau M. Le Ministre Dupont-Moretti"
Des Lapraz, les tribunaux en sont farcis. La Lapraz dont je vais vous parler officie comme Juge de l’Exécution au Tribunal de La Rochelle.
Toujours poursuivi par le fisc, qui paralyse ma trésorerie pour une facture imaginaire, je n’arrive pas à payer les charges de copropriété d’un immeuble, dans lequel ma société de loueur en meublé possède plusieurs maisons.
Les sommes sont sévères puisque ce n’est pas moins de 250.000 € qui sont réclamés par le syndic. Même si les calculs sont largement excessifs, il n’en reste pas moins que je dois une somme conséquente au syndicat de la copropriété, que j’aimerais bien la lui payer.
Le contexte immobilier étant favorable, je vends trois maisons, à prix modeste, pour payer tout cela.
Comme me le permet la loi, article L322-1 et article R322-17 du Code des procédures civiles d’exécution, je saisis le JEX sans avoir besoin d’un avocat.
Retenez bien que je le saisis d’abord pour payer le syndicat de copropriété. Pour le solde, je souhaite pouvoir en disposer, la créance fiscale étant sans fondement.
En tout état de cause, la créance du fisc est toujours contestable, elle l’est aujourd’hui en pourvoi, mais elle est aussi largement garantie par le solde des maisons attribuées à cette créance.
Ma démarche qui vise à payer le syndicat de copropriété, ne modifie en aucune manière les garanties du fisc pour sa fausse créance.
Tout cela me parait clair, allant dans le sens de la sauvegarde de mon entreprise de location en meublé, respectant la copropriété, me préservant pour la fausse créance fiscale jusqu’au terme de mes droits de contestation et maintenant les garanties du fisc..
Bref, je ne m’inquiétais pas pour l’issue de ma demande dans le cadre d’une justice honnête, cherchant à ménager le droit, l’intérêt des justiciables, la vie économique des entreprises.
Hélas : “Parole, parole, parole…. encore des mots, toujours des mots…”
La réalité du pillage, de la lâcheté et de la connivence, m’a rattrapé encore une fois.
Premier aspect : l’opportunité. Contre toute attente, le syndicat des copropriétaires va plaider contre moi, alors qu’il est le bénéficiaire des ventes envisagées, qu’il hurle comme un putois affirmant vouloir être payé le plus vite possible… Cela vous parait incompréhensible ?
Pas complètement, certains dans ce syndicat espèrent pouvoir acquérir à bon compte des maisons lors de la vente aux enchères lancée par les services fiscaux… LAPRAZ est à leur service, elle roule pour eux, sans hésitation….
Deuxième aspect : l’opinion publique. La même qui en 1940 pillait allègrement les juifs, pille aujourd’hui tout possédant passant à sa portée. Les français ont une haine viscérale du possédant.
Ils adhèrent à la stigmatisation de celui qui, qualifié artificiellement de fraudeur fiscal, peut être haï à loisir, dépossédé, projeté dans la misère et finalement tué, sans problème, avec l’acquiescement de tous.
Bercy représente l’opinion publique avec zèle, ses tueurs à gage sont chéris et protégés par la justice, ils œuvrent en toute impunité.
La lâcheté
C’est une exclusivité de notre justice, qui n’a d’égale que sa lenteur, ses dogmes et sa partialité induite, son irresponsabilité, l’ensemble déguisé et sacralisé en “indépendance des magistrats”.
Sur tous ces points la LAPRAZ fait très fort.
Tout simplement elle ne juge pas, elle prétend que l’avocat qui a déposé ma demande n’est pas de La Rochelle, que donc la procédure est nulle, ce qui lui parait fondamental… au-dessus de tout…. N’est-elle pas, elle, au-dessous de tout en agissant ainsi ? A vous de juger.
Car, quand-même, ne l’oublions pas, ma saisine, qui vise une demande de vente amiable, peut être déposée sans avocat.Non seulement elle ne juge pas, mais elle me colle pour 7.000€ de pénalités, parce que je l’agace.
Elle se permet de me traiter de procédurier et de mauvais payeur, alors que je suis la victime d’une bande d’escrocs qui se font passer pour des saints : le fisc.
LAPRAZ oublie que, dans ce pays, obtenir justice suppose vingt ans de procédures, c’est ce que j’ai subi pour la succession de ma mère face aux attaques du fisc.
Vingt ans… pour gagner, c’est être procédurier pour LAPRAZ. Pour moi c’est la démonstration de l’incapacité des magistrats, de leur partialité, de leur malhonnêteté hors de toute raison, de toute logique, de toute justice.
Et oui, c’est cela LAPRAZ que prouve votre jugement, intégralement véreux.
Où sont la raison, l’humanité, l’équité, la justice dans ce jugement…. Champagne à celui qui en trouve, ne serait-ce qu’une miette.
Je ne vois que le délit pénal de votre part de“non-assistance à personne en danger”, qu’il va bien falloir assumer…
La connivence
Il paraitrait que c’est pour le bien du justiciable que la présence de l’avocat et ses honoraires sont obligatoires. Moi je veux bien…
Mais je constate que l’avocat est l’otage du magistrat… qui peut lui pourrir la vie impunément, en le faisant perdre systématiquement.
Alors, un avocat otage des magistrats. Quel est le gain pour le justiciable ?
Et un avocat qui, en plus, doit être attaché au tribunal devant lequel se plaide votre affaire. Cela ne vous parait pas un peu combines et compagnie ?
Soyons sérieux, il s’agit d’une obligation scandaleuse, qui n’apporte rien au justiciable et tout aux deux protagonistes de la connivence, le magistrat et l’avocat.
OUI, Soyons sérieux
Il y a vingt ans que j’accumule les actions mortifères et leurs révoltants résultats pour prouver que notre société est pourrie jusqu’au trognon. Car, le dire sans apporter les preuves c’est se ranger du côté des complotistes qui ne rêvent que de comploter à leur bénéfice, pas à changer le système pour retrouver tout simplement la liberté et le plaisir de vivre.
Nous devons ce combat à nos enfants — petits-enfants en ce qui me concerne –.
Quelle chance avons-nous de sortir intelligemment du merdier qui nous étouffe, dans lequel les porcs qui nous gouvernent se vautrent à loisir ?
Aucune. Vive la future révolution, sortons les piques…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Avec la magistrate Anne-Marie LAPRAZ, DUPONT-MORETTI a du souci à se faire, en admettant qu’il veuille transformer la justice, la rendre juste…"
Au départ, l’idée était bonne de séparer les intérêts des croyants des intérêts de ceux qui n’éprouvaient pas le besoin de croire, qui étaient donc libres et entendaient disposer de leur liberté. C’était le principe de la laïcité.
Cette séparation s’appliquait, avec bonheur, à tous les centres d’intérêt humains, culturels, scientifiques et économiques. Ce fut un réel progrès.
Quant aux croyants, il ne faut pas se cacher qu’ils sont fatalement manipulés, généralement globalement, mais ils sont demandeurs et donc consentants.
Le principe est le suivant : une abstraction, non révélée expérimentalement, souvent appelée Dieu, tient entre ses mains le destin du croyant, enfin c’est ce qu’il croit.
Cette abstraction s’occupe de l’immédiat terrestre et du futur qui suit la mort. Un système de récompense et de punition est établi, censé motiver les décisions de l’abstraction au profit ou au détriment du croyant.
Une armée d’initiés, croyants eux-mêmes ou non, cela n’est jamais très clair, est chargée d’encadrer les croyants, en fait métier. Cela leur procure un pouvoir par procuration — mais d’une abstraction – sur les croyants qu’ils cornaquent.
La plupart du temps, et très rapidement, ces initiés abusent du pouvoir que les croyants leur confèrent ou admettent.
Alors, la misère morale et matérielle s’abat sur les pauvres croyants et la richesse inonde les initiés. Au milieu, une bande de faux-culs arrive à tirer son épingle du jeu, ce sont les croyants non pratiquants.
En France, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand, catastrophe, la laïcité est devenue une religion.
L’abstraction l’Etat — garante de la laïcité — est apparue au plus grand nombre parée de tous les atouts de la divinité. S’occupant de la vie de chacun, édictant le bien et le mal dans les consciences, gérant les biens matériels et immatériels de tous, supprimant la vie privée, les secrets personnels, exigeant la soumission totale et la dépossession de tous à son profit.
Soudain religion, la laïcité ne peut évidemment plus jouer son rôle de protection pour les non croyants, dont le nombre est en chute libre. L’Etat laïc-religieux s’étant emparé de tous les leviers sociaux et personnels est difficilement contournable, peu osent le contourner.
L’Etat laïc-religieux ne peut pas accepter d’autre religion. Toutes les religions sont prosélytiques et monolithiques, c’est dans leur nature profonde.
Le conflit aujourd’hui se tend. Notamment entre les croyants musulmans et les croyants laïques — ces derniers ont absorbé la plus grande part des anciennes religions, catholicisme et protestantisme –. Les musulmans pensent que celui qui ne croit pas en Allah n’a pas sa place sur terre, les croyants laïques pensent la même chose pour celui qui ne croit pas en l’Etat.
Darmanin, faux-cul en chef, a beau afficher son désir de collaborer avec l’islam, il ne rêve en réalité que de le dominer sur ses terres où ses disciples lui échappent.
Ca va cogner.
Ce n’est pas la première fois que l’Etat est déifié. Mussolini l’a fait, avec un succès éphémère. Cela a aussi dégénéré en guerre après les accords hypocrites du Latran.
L’affaire du Covid19 est typique de la contrainte religieuse, de la croyance en une abstraction imaginée comme recours, ici c’est l’Etat sous sa forme Sécurité Sociale.
Car la religion laïque est une trilogie, il y a l’Etat et ses deux filles, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale.
En dehors de la religion, pas de salut face à une catastrophe surnaturelle : la grippe sévère. Donc la Sécurité Sociale, fille du Dieu-Etat, prend le pouvoir absolu sur les âmes et les consciences, mais aussi sur les corps. Elle exclut, bannit, dicte, impose, sans trop de résultat, mais finalement pas moins que toutes les autres religions dans pareil cas. L’essentiel est d’y croire.
Le lynchage des non-croyants est pour demain, il faudra bien rendre des comptes face à l’échec qui se dessine, et les religions ont ce point commun que la faute est toujours attribuée à l’autre.
En tant que non-croyant je suis pris ces jours-ci de vertiges quand je vois ce qui se prépare, alors que je sais que ma place dans la charrette est de droit.
Nous y serons peut-être ensemble, allez savoir…
N’est-ce pas André Malraux, ce pilleur de trésors, qui disait : “le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas” ? Il ne pensait peut-être pas à ce final explosif.
Bien à vous. H. Dumas
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Il est clair que nous traversons une crise d’hystérie collective.
L’apparence, la rumeur et l’opinion publique lient majoritairement cette hystérie au danger du Covid 19, réel ou supposé. Cela sans malice pour les gens simples, en imaginant toutes sortes de complots pour les plus paranos.
Peu se demandent quelles sont les raisons profondes de cette crise.
Face aux différentes catastrophes sanitaires, climatiques, sociétales, physiques que l’humanité subit journellement, en quoi une grippe, même violente et un peu plus mortelle que les autres, justifierait-elle ce qui se passe ?
Il ne peut objectivement y avoir aucun lien réel entre le Covid19 et la panique mondiale qui nous est décrite, heure par heure, accompagnée d’une comptabilité invraisemblable – probablement totalement fausse – des morts et des contaminés.
Qu’elle est la vraie origine du séisme, sa profondeur et son intensité ?
Voici ma modeste opinion.
D’abord la surpopulation.
Il n’est pas douteux que l’homme n’est pas fait pour l’entassement du type fourmilière, s’il était une fourmi cela se saurait. La planète peut probablement supporter 7 milliards d’êtres humains et sans doute plus, mais les entassements des mégapoles sont eux inhumains.
Les zoologues connaissent parfaitement les ravages qu’engendrent la surpopulation d’une espèce en un lieu donné.
Dans les mégapoles et les grandes cités le seuil de surpopulation naturellement acceptable est largement dépassé à l’aide d’artifices convenus tels que l’idée de la protection fournie par le groupe, de la chaleur humaine, du partage commun, de la force du groupe et de la dissolution de l’idée de responsabilité, de la communauté rassurante, de la sectorisation des obligations vitales, etc…
Tous ces artifices repoussent les stigmates de la surpopulation, mais il suffit d’une étincelle et c’est la panique.
L’étincelle c’est la peur que la présence de l’autre génère soudain, au lieu de la confiance que l’on croyait qu’il procurait. La densité alors provoque la panique.
Pas de peur en Lozère où l’on se fout du covid19 comme de sa première guigne. Il y a toute la place voulue pour la distanciation et les gestes barrières.
Le mal venant soudain potentiellement de l’autre est une maladie des grandes villes, de la surpopulation.
Ensuite la passion qui fait accepter le risque.
Vivre est risqué. C’est incontournable.
Le risque peut être oppressant, violent, alors seule la passion, l’engagement permettent de le dépasser.
Or nous sommes une société où mondialement la passion est traquée, la norme et l’uniformité sont la règle. La fantaisie est réservée aux détails, à tout ce qui n’est pas vital. L’idée de la réussite est la sécurité, l’exact opposé de la vie.
Sans passion pas de prise de risque, sans prise de risque pas de vie, pas d’avenir.
Le refus du risque est la porte ouverte à la panique. Une foule allergique au risque est une foule anxiogène, que la panique hystérique guette.
C’est cet état d’esprit qui, de mon point de vue, donne corps en ce moment à cette folie peureuse pour une situation grippale d’une banalité affligeante, mais effectivement modérément dérangeante pour le plus grand nombre, mortelle pour quelques-uns.
Enfin la compétition
Disons l’esprit de compétition, qui n’est plus accepté. Qui est la marque du mérite, alors que nous vivons dans une société de l’appartenance.
La compétition suppose que le meilleur soit en tout temps et en tout lieu celui qui est choisi pour rejoindre l’élite, sans laquelle aucune société ne peut se structurer.
L’appartenance ne choisit pas le meilleur mais le plus proche, par ses liens amicaux, parentaux, d’obédience, de croyances partagées. Elle suppose de multiplier les signes d’appartenance, souvent très couteux.
C’est ainsi qu’au lieu de simplement donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui ne coûte rien, les membres de nos sociétés sont amenés à dépenser des fortunes en achats de signes ou conventions d’appartenance, pour se faire une place dans la société. Cette course aux signes extérieurs ou à l’intégration à des groupes privilégiés coute une énergie fabuleuse, exactement inversement proportionnelle aux satisfactions que l’on en retire, minimes.
Dans ces conditions, la pression de la surpopulation génère facilement un dégoût des obligations liées à l’idée d’appartenance et sape le moral des troupes. Elles s’effondrent.
La réalité
Voilà donc les trois hypothèses qui me viennent à l’esprit pour essayer de comprendre l’incroyable hystérie que nous vivons et dans laquelle nous sommes tous forcément entrainés, que ce soit en l’acceptant ou en la combattant.
Je suis sûr que la similitude des dégâts qui vous sont occasionnés par le fisc et par le COVID 19 ne vous a pas échappé.
Et pour cause, c’est le même virus qui est à la manœuvre : l’administration et son armée de fonctionnaires indélicats, égoïstes et profiteurs, irresponsables et péremptoires, lâches et sans empathie, délateurs et faux-culs, protégés et corporatistes, arrivés par l’appartenance, indifférents aux autres, ennemis du mérite, privilégiés sans motif — pas tous, mais bien 80% d’entre eux –.
Toujours la même histoire, à partir d’une hypothèse fumeuse, non maîtrisée, l’administration distille la peur, puis elle pond des lois destinées à punir ceux qui sont accusés de fomenter le risque hypothétique lié à l’hypothèse, ou de participer à son développement.
La première hypothèse farfelue est que l’égalité serait possible sur terre.
Avec un bémol, uniquement l’égalité de trésorerie. L’enseignement, la culture, l’intelligence, le statut social, la santé, le bonheur, le malheur, la compétition sportive, la science, en tout cela les inégalités seraient acceptées, tolérées, voire organisées.
Mais en ce qui concerne le fric… tous égaux.
C’est l’objectif affiché par Bercy qui justifie ainsi la terreur, l’injustice fiscale, l’espionnite, les perquisitions, le harcèlement et le vol de 85% des revenus de chacun.
Disons qu’à la limite si ces revenus ne correspondent à aucun travail, par exemple pour un homme de l’Etat ou pour un haut fonctionnaire, ce n’est pas très grave, les 15% restant sont tout bénef, mais pour ceux qui se sont décarcassés pour gagner leurs revenus c’est grave, très grave. En les privant de leurs revenus, Bercy les prive de leur liberté.
La deuxième hypothèse farfelue est qu’un coronavirus pourrait être contenu.
Cette idée est absurde, hors un enferment total de chacun de nous dans une pièce isolée. La science n’étant pas en mesure de contrer efficacement les coronavirus, leur dangerosité étant relative et différentielle selon chacun, il semble bien que personne ne puisse grand-chose contre eux. Nul n’est égal devant le coronavirus et ce ne sont pas nos fonctionnaires qui vont y changer quelque chose.
En revanche, saisir l’occasion pour s’agiter, se rendre intéressants, asséner la propagande à outrance, nous donner des leçons de comportement pour finir par encore restreindre nos libertés, ça c’est leur tasse de thé.
Il n’y aura aucune fin tant que cette catégorie sociale n’aura pas été remise à sa place, tant qu’elle se considérera au-dessus des autres, tant qu’elle sera irresponsable de ses décisions et de ses actes.
Nous pouvons retrouver ce même virus qui nous oppresse avec l’écologie.
Aussi avec le genre et les défenses de toutes les déviances sur le sujet, que le fait de les admettre, qui est raisonnable et juste, ne peut pas transformer en modèle.
Le pompon est le discours de la Présidente de la Commission Européenne, Madame Ursula von der Leyen, dont le culot est illimité.
Elle commence son discours d’intronisation en se recommandant d’Andreï Sakharov.
L’a-t-elle lu ? Elle se serait aperçue que cet homme remarquable a risqué son honneur et sa vie pour défendre la liberté individuelle.
Il considérait l’administration au pouvoir comme la pire des choses. Il alertait l’Occident en lui souhaitant d’avoir l’énergie, le courage et l’intelligence d’échapper à cette fatalité.
Il s’inquiétait pour l’occident, car il s’inquiétait pour l’humanité.
Il avait raison quand on le voit trahi et récupéré par celle-là même qui est la Présidente de l’aboutissement global du pouvoir administratif absolu : la Commission Européenne.
L’Europe de Mme von der Leyen c’est : Don Quichotte, la panache en moins.
C’est l’erreur de cible au service de la mesquinerie, alors que Don Quichotte c’était l’erreur de cible au service de la chevalerie.
Le combat contre l’inexistant ou l’insaisissable : le climat, la santé, les migrations, etc… est une gloire facile, nul résultat n’est nécessaire.
Mieux, l’agitation peut n’être qu’apparente, l’absence de résultat entretient la peur établie et justifie la contrainte.
Que du bonheur à venir pour les fonctionnaires qui se multiplient à l’envie, tels des virus. Dont la voracité statutaire et financière aura raison de l’Europe, peut-être du monde occidental parenthèse de liberté que nous aurons eu la chance de vivre pour les anciens.
Espérons que les jeunes d’aujourd’hui, ceux qui ont vingt ans, prennent conscience de la situation. Ce sont eux, leur vitalité, leur énergie, qui peuvent reconquérir les libertés individuelles, remettre cette putain d’administration à sa place.
Je finirai en rappelant que 20% de fonctionnaires sont lucides, ils seront indispensables demain pour reconstruire le pays, qui ne peut pas exister sans administration, mais une administration honnête… ce n’est pas un oxymore.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Poussons la chansonnette avec Joséphine"
Le syndrome du berger consiste à être persuadé que sans vous les autres sont perdus, que vous êtes naturellement le guide qui va leur éviter une vie catastrophique et sans saveur.
Evidemment cela est faux, comme il est faux que les vrais bergers qui gardent les vrais moutons soient de “bons bergers”. En effet le berger protège les moutons des loups, mais exclusivement pour pouvoir les boulotter à la place des loups.
Ce syndrome se rapporte à des situations de groupe, mais aussi à des situations individuelles. Le “macho” par exemple est d’abord persuadé que la femme n’est pas capable de vivre sans lui. Comme pour le berger il existe des “bons machos” – homme ou femme, puisqu’aujourd’hui le macho peut, grâce à la théorie des genres, être un homme ou une femme — qui agissent effectivement en protecteur, mais toujours au détriment de la liberté de l’autre.
En fait le berger est un fumier de lapin, un faux-cul, hypocrite naïf ou lucide, sincère ou pervers, qui dans tous les cas empoisonne la vie de ceux qu’il prétend protéger, que ces derniers soient consentants ou forcés.
Nous sommes envahis de “bons bergers”, tous plus sincères et actifs les uns que les autres.
Que ne feraient-ils pour nous éduquer, nous éveiller à l’art, à la beauté, pour protéger notre santé, nos économies, pour nous rendre riches, intelligents et en forme, heureux, insouciants, libres… là c’est limite… nous inclure au progrès, à la puissance mondiale maîtrisée, accompagnée du respect de la planète et des autres.
Dans ces optiques, les moyens qu’ils se donnent sont illimités.
En voici un prototype. Il est 1h51, les hauts parleurs de Nice sur la promenade des Anglais diffusent, à tue-tête, les conseils du berger à ses moutons
Que peut-il se passer dans la tête d’un champion de motocyclette pour qu’il se prenne ainsi pour un berger. Qu’il lobotomise ses brebis à coup de messages ressassés chaque heure, jour et nuit.
Semblable aux muezzins, aux prédicateurs, à tout ces violeurs de pensée qui cherchent à user l’intelligence, la liberté, par la soumission répétitive au discours moralisateur.
Il ne manque plus que ça sur la promenade des anglais :
Des podiums de confessions publiques, où chacun pourra venir avouer, qu’il a jeté un papier de bonbon sur le sable — enfin…. sur les galets –, qu’il n’a pas ramassé la merde soudain fluide de son clébard, qu’il a chanté fort parce qu’il était joyeux, qu’il n’a pas mis son masque car il voulait respirer l’air de la méditerranée, qu’il a un peu trop bu ce soir parce qu’il était déprimé devant sa feuille d’impôts, qu’il regrette tout cela, qu’il est bien conscient que ses mauvaises actions vont donner du travail aux employés municipaux qu’il paie avec son délirant impôt foncier, mais que ce n’est pas une raison pour qu’il leur procure du travail qui prend sur leurs réunions de concertation pourtant essentielles…..
Il va falloir dresser les loups pour qu’ils bouffent les bergers et pas les moutons.
Bien à vous. H. Dumas
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Le mensonge est une facilité du présent qui obère l’avenir.
Cela vaut pour chacun de nous et, pratiqué à grande échelle, cela vaut pour nous tous.
Le mensonge accompagne l’irresponsabilité en règle générale, puisque alors il ne prête pas à conséquence pour le menteur qui bénéficie de sa facilité immédiate sans avoir à assumer ses conséquences futures du fait de son irresponsabilité,
L’irresponsabilité de nos hommes du pouvoir, fonctionnaires et politiques regroupés sous le terme “les hommes de l’Etat”, populairement appelés L’Etat, a généré une pratique systématique et constante du mensonge qui ronge et détruit notre pays.
L’épisode toujours en cours du Covid19 a illustré dramatiquement la réalité du mensonge, que les hommes de l’Etat tentent aujourd’hui de dissimuler ridiculement.
Il y a d’abord le mensonge global
On pourrait le qualifier de propagande. Il consiste à prétendre que d’un côté il y aurait les corps de l’Etat composés d’hommes parfaits et de l’autre les assujettis à l’Etat dont les tares et défauts sont tels qu’il n’est pas question de les laisser agir en toute liberté.
On peut citer quelques exemples.
La police est un organisme merveilleux dont tous les membres sont exceptionnels de compréhension, de mesure et d’efficacité, d’intelligence dans l’usage de la force.
Les sapeurs-pompiers, les hospitaliers, les chauffeurs de bus, les employés de la SNCF, tous les fonctionnaires en règle générale ne sont que membres purs, dévoués, attentionnés, au service de tous sans restriction. Ils sont félicités à chaque occasion, globalement, sans distinction.
En contrepoint les assujettis que nous sommes sont tous à tendances tricheuses, égoïstes. Ignorant le bien commun, ils sont prêts à toutes les démesures inégalitaires et doivent être surveillés comme le lait sur le feu. En clair ils sont profondément malhonnêtes. Ils sont eux recadrés à chaque occasion, globalement.
Evidemment tout cela est faux, mensonge.
Les honnêtes gens et les crapules sont répartis à parts égales chez les hommes de l’Etat et chez les assujettis que nous sommes.
Le mensonge, qui permet sur l’instant de dissimuler cette réalité pour asseoir le pouvoir des hommes de l’Etat, ne peut aboutir avec le temps qu’au plus grand désordre ou à une fermeté liberticide quand il apparaît au grand jour. Quand cette répartition supposée des bons et des mauvais fait long feu.
Nous savons aujourd’hui combien l’éducation façonne la personnalité des hommes, souvent plus que leur propre conscience.
On comprend à quel point ce mensonge, inclus dans les préceptes de l’Education Nationale, colporté par la presse, la communication des hommes du pouvoir, peut faire d’immenses dégâts. Comment la découverte de sa portée mensongère peut saper les fondements de notre pays, au point de finir par une catastrophe mortelle.
Alors qu’il serait si simple d’accepter que tous, simples hommes, peuvent être fautifs et d’organiser des arbitrages dans ce sens. Oui mais… les hommes de l’Etat deviendraient ordinaires – ce qu’ils sont — où puiseraient-ils leur droit au pouvoir ? Eux qui devraient être à notre service…
Puis le mensonge individuel
Chacun de nous le vit tous les jours. Cela va de la réceptionniste qui vous dit que la personne que vous cherchez n’existe pas ou de l’agent qui vous envoie dans un autre service pour un problème qu’il aurait pu régler, à la personne qui prétend que le problème que vous exposez n’a pas de solution alors que ce n’est pas le cas.
Ce mensonge individuel peut prendre des proportions mortelles.
Je vous affirme que voir les Services Fiscaux mentir pendant vingt ans, continuer de façon inébranlable devant la justice qui les écoute avec bienveillance, est un choc moral hors du commun. Une dévastation morale et factuelle.
Conclusion
Le problème de notre pays n’est ni conjoncturel, ni complexe, ni insoluble, puisqu’il n’est que l’exercice journalier du mensonge, machine à effacer les problèmes au présent pour les reporter au futur.
Les hommes politiques ont l’énorme responsabilité d’avoir fait du mensonge leur principe de vie, de réussite personnelle.
Ils devront payer. Il y a aura un Nuremberg du mensonge, c’est une question de survie. Les sanctions devront être lourdes, tant il y a eu de victimes.
Bien à vous. H. Dumas
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Quels mots employer pour transmettre toute la monstruosité des Services fiscaux.
Doit-on infiltrer ces services — comme ce journaliste qui a infiltré un commissariat pour constater ce que tout le monde sait : les flics sont odieux et abusent de leur pouvoir sur les populations faibles – pour nous aussi constater ce que tout le monde sait : le fisc n’est que vice, mensonge et pillage ?
Il y a bien longtemps, sous la poussée d’une dette incontrôlée et exponentielle, que l’Etat fiscal a perdu toute morale, toute honnêteté.
C’est une nouveauté sans en être une que ce que l’on appelle “l’Etat” soit l’acteur le plus pervers et le plus malhonnête de l’organisation sociale.
Pendant plus de mille ans, au gré des hasards de la reproduction des rois, les esclaves qu’étaient alors les hommes ont eu à subir des monarques escrocs, violents, tueurs, menteurs, pervers….
On pensait, à juste titre, que la révolution avait décapité cette malédiction. Mais on se trompait en croyant que la démocratie l’avait vaincue à jamais.
Non seulement la démocratie n’a pas vaincu l’escroquerie royale, mais elle l’a sophistiquée, amplifiée, légalisée, lui a donné une apparence morale par le miracle de l’inexistante répartition égalitaire.
La réalité est que la démocratie a simplement agrandi le cercle des courtisans vivant au crochet de l’Etat au point qu’ayant la majorité ils ne cessent de fermer les yeux sur cette ignominie dont ils croient profiter.
D’ailleurs effectivement ils en profitent, mais au détriment de leurs propres enfants qui devront payer la facture de ce génocide économique qui finira en faillite, puisque personne ne peut les arrêter dans leur folie dépensière et dans leurs vols légalisés.
Exemple réel
A mon corps défendant je suis devenu un exemple grandeur nature de l’amoralité des Services Fiscaux.
Rappelons que lors du décès de ma mère le fisc s’est mis dans l’idée de taxer en terrains constructibles des terrains qui ne l’étaient pas. Le jour même de la notification de cette taxation, c’était il y a vingt ans, j’apportais la preuve de l’inconstructibilité de ces terrains. Il a fallu vingt ans, c’est long vingt ans de lettres recommandées, d’ATD, etc…, pour que, du bout des lèvres, la justice me donne raison. Pendant ces vingt ans le fisc a menti et réalisé des faux avec une constance qui ferait l’admiration du plus chevronné des mafieux.
A l’occasion de ce combat, les agents du fisc concernés ont sonné le rappel de leurs amis. Il s’en est suivi pour moi vérifications fiscales bidons et redressements tout aussi bidons.
Tout cela sous le regard bienveillant de notre justice qui pardonne tout aux pandores et aux agents du fisc, dans le cadre de la sacralisation de ces deux administrations. Sacralisation sans laquelle — pensent les magistrats — les français seraient incapables de vivre sous le même ciel…
En fait, dans la famille de chaque français il y a un papa, une maman, puis au-dessus le fisc et la police, pense la magistrature, hautement influencée par la propagande des hommes de l’Etat et des courtisans, dont elle fait partie.
Je vais vous parler, et je n’ai pas fini sans doute, des séquelles de l’échec taxateur de la succession de ma mère.
Ici nous sommes face à un redressement inexistant, plus d’un million quand même, visant une société qui m’appartient : la SARL Les Hauts de Cocraud.
L’affaire a quinze ans. Les preuves que le fisc ment sont colossales, indiscutables. Rien n’y fait, le redressement poursuit sa route inexorablement. Son but ultime est simple : ma ruine totale délibérément voulue. La vengeance du serpent à plume.
Dix maisons appartenant à cette société sont mises en vente forcée au prix de départ de 103 626 €. Pour payer un redressement indu d’un million d’€.
Observez la beauté de la situation, un salaud de promoteur qui se fait piquer son patrimoine. Existe-t-il quelque chose de plus jouissif, de plus emblématique de la justice sociale ? C’est fou la propagande, ça tourneboule les esprits. Passons…
Evidemment, je ne pouvais pas lors de l’audience d’orientation mettant en vente ces biens, il y a deux ans, demander la possibilité de vendre à l’amiable, c’eut été reconnaître la validité de ce redressement indu.
J’espérais que le juge de l’exécution, qui en a le pouvoir, constaterait la nullité du redressement. Il n’en n’a rien été en première instance, encore moins en appel, je suis en ce moment en cassation. Je suis con… j’espère toujours.
Mais je n’ai plus une tune. Le mois prochain je fais la manche devant ma boulangerie – je prévois des problèmes avec les professionnels déjà en place, mais je suis bien avec ma boulangère –…
Avant d’arriver à ces extrémités, j’ai vendu trois maisons, au prix unitaire de 250 000€, un peu inférieur au marché, mais bon… Mes acquéreurs sont adorables, compréhensifs, alors tant mieux s’ils font une bonne affaire.
Je demande donc au JEX l’autorisation de vendre et de conserver la somme, entièrement destinée à payer les dettes que j’ai accumulées pendant vingt ans de harcèlement fiscal, de paralysie de ma vie, de mon travail, de cancer fiscal avancé.
Le fisc n’est pas d’accord, Brabant veut ma mort totale. Il en fait une affaire de principe. Car, en aucun cas les intérêts de l’Etat, même s’il était honnête et que le redressement soit fondé, ne seraient touchés par ces ventes.
Il semblerait que ma demande soit mal formulée, et alors ? Peut-on assassiner quelqu’un au simple motif qu’il a employé le subjonctif maladroitement ?
Evidemment le JEX va se défausser ce matin. Ce qui explique mon insomnie.
Je vous garde le meilleur pour la fin.
Les conclusions du fisc se finissent ainsi :
“En l’espèce, la SARL LES HAUTS DE COCRAUD n’a jamais sollicité l’autorisation de vente amiable (bien que cela lui ait été plusieurs fois suggéré). Elle a sollicité un cantonnement à la procédure de saisie immobilière qui est en cours, l’audience étant fixée le 02 Décembre prochain.
Les décisions de justice ont autorité de la chose jugée et les demandes postérieures à l’audience d’orientation sont irrecevables.
La SARL LES HAUTS DE COCRAUD le sait pertinemment, puisqu’elle a déjà eu une première décision en ce sens.
Cela marque sa volonté de procéder à un véritable harcèlement judiciaire“.
Elle sera condamnée à 1 000 € à titre de dommages et intérêts en application de l’article 1341 du code civil pour procédure abusive, et à 2 500 € sur le fondement de l’article 700.”
C’est moi qui harcèle le fisc.
Elle n’est pas bonne celle-là ?
Bien à vous. H. Dumas
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Une idée fumeuse, qui malheureusement prévoit de ne blasphémer qu’à partir des croyances des autres, uniquement des croyances des autres.
L’idée du blasphème me direz-vous implique une divinité et ses servants, pas exclusivement une croyance, mais une croyance religieuse. Oui mais, il est des croyances qui bien que non divines, réclament le même niveau d’investissement.
Par exemple, l’Etat est une abstraction pour laquelle il peut nous être demander le sacrifice ultime, à qui l’on ne peut pas s’adresser sans passer par un intermédiaire dit “homme de l’Etat”, puisque, tel Dieu, l’Etat ne parle pas à ses fidèles, sauf par l’intermédiaire de ses sbires. L’Etat a ses règles absolues que nul ne peut défier. On lui sacrifie régulièrement des êtres humains, ou leurs biens ce qui est identique.
Nul n’a le droit de ne pas y croire, l’Etat et ses fonctionnaires s’imposent de façon au moins aussi oppressante que les plus violentes des religions intégristes, qui d’ailleurs la plupart du temps affirment qu’elles sont aussi l’Etat.
Peut-on se moquer de l’Etat et de ceux qui ont l’ultime et ridicule prétention de le représenter ?
Je vous affirme que non. Certes vous ne recevrez pas une rafale de kalachnikov, mais si vous vous moquez ouvertement d’un magistrat, d’un flic, si vous caricaturez le Président de votre tribunal, le Préfet, le Commandant de Gendarmerie, je vous garantis un sort totalement néfaste, une éviction de la société pas piquée des vers.
Donc le petit Macron se fout du monde.
Le droit au blasphème n’existe pas, et surtout pas en France. J’ai connu Wolinski et Cabu, ils étaient drôles, très drôles, mais aucunement libres. Ils croyaient en l’Etat égalitariste, une forme élaborée de la divinité de l’Etat à laquelle une quantité infinie d’andouilles croient de façon fervente. Ils ne pratiquaient pas, ils n’étaient pas fervents, mais ils croyaient, comme tout adepte de toutes les religions ou croyances.
Paix à leur âme, ils ne méritaient pas ce sort, car nul ne mérite ce sort, mais ils ne pleuraient pas sur ceux que leur croyance sacrifiait, ruinait et ruine encore tous les jours.
Le temple de l’Etat, Bercy, fait de charlots irresponsables, de pillards sans vergogne, qui font semblant de gérer le pays et ne le gèrent absolument pas — ça se saurait –, se prend pour Dieu, c’est évident.
Il pratique la multiplication des billets de banque, les promesses et le châtiment à outrance. Bercy proclame des lois aussi impératives que des lois divines, auxquelles sont attachées les mêmes stigmatisations qu’aux lois religieuses.
Evidemment, le temple Bercy n’accepte pas la caricature. Pourtant il s’y prêterait si facilement, mais qui oserait ? Et que dirait Manu ?
Donc, pas question de blasphémer l’Etat.
Évacuons une confusion possible.
En parlant de l’Etat je ne parle pas de cette qualité supérieure de l’homme qui lui permet, face à une difficulté insurmontable seul, face à un espoir inaccessible seul, de pouvoir s’associer et ensemble aboutir. Ça, ce n’est pas l’Etat, c’est le miracle de l’humanité, la force de l’homme, l’expression de sa confiance en l’autre avec en retour la réussite, le progrès, l’amitié, voire l’amour selon l’objectif visé.
L’Etat n’est lui qu’un statut imposé par des frontières à des hommes qui y perdent leur liberté sans aucun profit en retour. Des hommes à qui l’on ment éhontément, que l’on terrorise pour mieux les soumettre, tout cela uniquement au bénéfice des hommes de l’Etat.
Ne confondons pas, ce serait grave.
L’Etat voyez-vous c’est ça :
Il ne faut surtout pas l’oublier.
C’est ça et ce n’est que ça, seule l’intensité de l’abject évolue. C’est ce qui met mal à l’aise à la lecture de ce compte-rendu, identique à des milliers de comptes-rendus de la même époque, de plus loin, d’aujourd’hui et de demain.
Aurons-nous le courage de blasphémer pour voir la tête de Manu ?
Cela demande réflexion.
Bien à vous. H. Dumas
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