Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Energie naturelle

Un ami-lecteur de longue date, ma envoyé il y a quelques jours un message pressant : “Lisez “Eloge de la Force” de Laurent OBERTONE.”

J’ai suivi son conseil, commandé l’ouvrage, je viens de le finir.

Je n’ai jamais rien lu de pareil. Un tsunami intellectuel. Chaque phrase est lourdement chargée d’énergie, de la part de l’auteur et pour le lecteur, comme je ne l’ai jamais vu.

Séduit dès les premières pages, je suis resté dubitatif jusqu’à la fin craignant de me faire embarquer  vers une organisation extrême, violente, totalitaire, se dissimulant sous le faux-nez de la liberté.

Pas du tout. Le message reste pur jusqu’au bout. C’est une déclaration de confiance dans la liberté individuelle, le mérite, la compétence, le travail.

Procurez-vous cet ouvrage, le plus vite possible, il justifie votre peine, il effacera vos doutes.

Quant au résultat final… l’auteur n’en dit pas plus qu’il ne faut.

Bien à vous. H. Dumas

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Les toxiques

Le pouvoir ne m’attire pas, ni pour le posséder ni évidemment pour le subir. Je n’aime ni ses contraintes, ni ses avantages apparents. Mon attachement à la liberté, pour moi et pour les autres, ne s’accommode pas des obligations et des traitrises du pouvoir.

Cette inappétence pour le pouvoir — qui sous-tend toutes les sociétés — me crée des problèmes depuis justement mon entrée dans la société, c’est-à-dire depuis ma première scolarité.

C’était une espèce de maternelle améliorée, gérée par des bonnes sœurs, j’avais cinq ans, nous étions en 1949.

Je n’ai pas le souvenir exact de l’incident qui ce jour-là révolta mon sens de la justice. En revanche je me rappelle très bien la bonne sœur qui m’a ramené chez moi après mon exclusion de cette maternelle, dont pendant tout le trajet je tentais, ulcéré, d’atteindre le tibia à coups de pied qui se perdaient dans le vide ou dans sa lourde robe, mes jambes étant beaucoup moins longues que ses bras qui me tenaient à distance.

Depuis rien n’a changé.

L’injustice me révolte, il est toujours une autorité pour me condamner et me tenir à distance de ses tibias.

Avec le temps j’ai compris que l’injustice est inévitable, qu’elle est étroitement liée à la vie. Souvent issue du hasard elle est alors imparable, quelques fois elle est provoquée par autrui il est alors possible de l’anticiper.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’issue des autres j’en fais mon affaire, mes problèmes actuels démontreraient le contraire.

Disons qu’avec le temps j’ai appris à détecter les toxiques, ceux par qui l’injustice chemine pour vous tomber sur le paletot.

Ils sont nombreux, il est presque possible d’affirmer que la grande majorité de la population a des travers plus ou moins toxiques.

Le journal Marie-Claire en dresse une liste :

          –  L’égocentrique

          –  L’envieux

          –  Le tordu

          –  Le persifleur

          –  Le capricieux

          –  La victime

          –  Le manipulateur

          –  Le juge

          –  L’arrogant

          –  Le détracteur

Puis, très à propos, ce journal conseille tout simplement d’éviter ces tempéraments, de s’éloigner de ces personnages.

Vous conviendrez que nous avons tous un peu de ces défauts en nous, que donc il est très difficile, sauf à se transformer en ermite au fin fond de la Lozère, de s’éloigner de toutes ces toxicités.

En réalité on peut les supporter occasionnellement, mais il est impératif de les détecter et d’éviter à tout prix de lier des rapports contractuels ou sentimentaux avec des personnages ainsi typés.

Pour les détecter, encore faut-il qu’ils soient suffisamment exposés pour que leurs travers apparaissent.

C’est ici que ce billet est extrêmement important.   

Dans la vie normale, la vie de tous les jours, détecter les toxiques est relativement facile. Ils agissent en direct, ils sont obligés de faire face, leur dissimulation éventuelle permet justement de les soupçonner, puis de les débusquer.

Mais en politique ou dans l’administration ?

Tout change. Les individus sont cachés derrière la fonction, ils sont masqués par leur mandat, ils parlent au nom d’une abstraction “l’Etat”, ils sont réputés ne pas avoir de caractéristiques personnelles.

Si l’on considère que 80% de la population a une part d’elle-même susceptible de développer une toxicité, on peut affirmer que le statut des fonctionnaires est un bouillon de culture favorable à l’éclosion de ces toxicités.

Ils sont à l’abri de tout jugement, se protègent les uns les autres sans limite, autant de conditions favorables à l’épanouissement illimité de personnages toxiques.

C’est — en tout cas en ce qui me concerne — ma révélation d’aujourd’hui.

Euréka, tout s’explique.

Donc il suffit d’endosser le statut de fonctionnaire, d’élu, son apparence impersonnelle, son irresponsabilité, sa protection corporatiste, pour laisser libre cours à sa toxicité.

Seuls les hommes d’une grande bonté, d’une infinie compassion, sont peut-être capables de rester humain avec un tel statut, mais alors c’est le statut qui ne veut pas d’eux…

Tout rapport normal avec l’administration est donc impossible et cela me rassure sur l’état de ma santé mentale.

L’administration est un réservoir et un incubateur de toxicité, ses membres sont structurellement à 99% toxiques.

C’est ce qui explique la dévastation sociétale provoquée par cette caste et la très grande difficulté qu’il y aura à s’en débarrasser.

Sacré problème.

Bien à vous. H. Dumas

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Les magistrats exigent la peau du ministre Dupont-Moretti

J’ai répondu hier à un lecteur : “Les magistrats sont des imposteurs à 80%, seule la transparence les débusquera”

Dans cette réponse d’hier j’avais aussi imaginé que Dupont-Moretti était en difficulté et qu’il lâchait son idée lumineuse de filmer les débats comme une signature de départ.

Tout cela n’a pas tardé….

La magistrature nous a gratifié de l’affaire Outreau, du mur des cons, et bien d’autres, sans que jamais il ait été jugé utile de repenser notre système judiciaire.

Or ce système ne marche pas pour la même raison que tout le reste, les magistrats sont irresponsables.

Nul ne peut décider sans être responsable, or les magistrats décident journellement de la vie des gens qui leurs sont présentés, sans aucune responsabilité.

Ils réclament l’indépendance judiciaire, qui consisterait d’après eux à pouvoir faire tout et n’importe quoi sans rendre de compte.

Cette impunité les amène, depuis quelques décennies, à se voir en organisateurs de la société. Ils ne rendent plus le droit mais l’idée qu’ils se font de ce que devrait être le droit. Au point qu’ils sont en décalage complet avec la constitution.

La plupart du temps ils agissent à la marge, sur une population sortie du système qui n’a pas les moyens de faire état de la situation. Leur dérive ne saute donc pas aux yeux du plus grand nombre.

Mais Dupont-Moretti, lui, il sait et les magistrats savent qu’il sait. J’avais dit Décembre au mieux pour son départ, il semble que cela va aller plus vite.

Les magistrats n’agissent pas en symbiose avec la population, mais sous le couvert de l’administration, dont ils sont un rouage essentiel, qui les cajole.

La magistrature me fait penser aux architectes qui, après avoir défiguré la France en la tartinant d’hideuses barres de HLM dont ils avaient l’exclusivité constructive, ont obtenu le monopole général de l’acte constructif, en se posant comme les garants de la beauté…

Que le magistrat soit, par essence, une fréquentation à éviter est un fait acquis partout. Le magistrat est un outil du pouvoir, stalinien ou autre, la drôlerie en nos contrées est que le magistrat soit philosophiquement un ennemi idéologique du pouvoir en place

Ne le cachons pas le magistrat français est globalement collectiviste, en ce qu’il hait la propriété privée et le capital, qui sont quand même les deux socles de notre constitution et du fonctionnement réel de notre société.

L’homme a un respect et une aspiration naturels pour la justice, malheureusement en France y aller pour dénouer ses conflits est l’équivalant d’une douche froide après un sauna.

En fait notre justice inquisitoire est à l’agonie, la justice ne peut être qu’accusatoire.

La justice inquisitoire laisse l’accusation aux seuls magistrats qui se trouvent donc engagés et ne sont plus simplement juges mais aussi partie, elle pousse la défense aux mensonges visant à tromper le juge accusateur.

La justice accusatoire traque la vérité que ce soit du côté de l’Etat, du côté des victimes ou de celui des accusés, la juge n’étant alors qu’un observateur chargé de dire où est la vérité.

La justice qui dérape et se met au service d’idéologies ou de dictateurs est toujours inquisitoire.

La justice accusatoire, plus complexe, est à l’abri des dérapages de ce type. Il lui est reprochée d’être sensible au poids des moyens utilisés, donc à la fortune des comparants. C’est vrai, mais beaucoup moins grave que les dérapages idéologiques ou politiques qui assaillent inévitablement la justice inquisitoire.

Les magistrats ne devraient pas oublier que leur système les a conduits à tous voter la soumission au gouvernement de Vichy.

Il n’y a rien à rajouter à cela si ce n’est que l’histoire est un éternel recommencement.

Bien à vous. H. Dumas

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Chapeau M. Le Ministre Dupont-Moretti

Et oui, filmer les débats judiciaires, donc introduire la transparence dans les prétoires — dont il faut rappeler qu’ils sont constitutionnellement ouverts au public — est la seule solution pour que les français se réapproprient leur justice, qui leur est actuellement volée par des magistrats qui prétendent à tous les excès au nom de leur indépendance.

Il est bon de leur rappeler qu’iIs ne sont pas indépendants, mais au service des français pour rendre la justice, qu’il est parfaitement légitime qu’ils puissent être observés dans leurs œuvres.

Cette idée, franchement je ne l’avais pas vu venir. Bravo M. Dupont-Moretti.

Il y a longtemps que j’enregistre mes plaidoiries. Pas les débats c’est interdit, mais ma plaidoirie évidemment que non. C’est ma propriété intellectuelle, je considère qu’à ce titre je suis en droit de l’enregistrer.

Il ne reste donc plus que les crapules du fisc qui refusent l’enregistrement, sans droit d’ailleurs. J’ai des procès en cours à ce sujet, dont un aujourd’hui, mais qui a été reporté au 15 Mars 2021. Dommage, quelle symbolique…

Donc, seul le débat oral et contradictoire des vérifications fiscales est interdit d’enregistrement, uniquement pour permettre aux agents du fisc de le bidouiller à leur aise.

Allez, un espoir, à l’occasion d’un remaniement, Dupont-Moretti passe aux finances, et hop, le tour est joué, il décide que le contrôle fiscal peut être filmé.

Ça changerait tout…

Dupont-Moretti a mis le feu à la magistrature, les parasites ne vont pas se laisser cramer sans rien dire, ça va être rock and roll…

On en reparlera sans doute. En ce qui me concerne, cette nouvelle change tellement de choses, que j’en suis sur le cul…

Bien à vous. H. Dumas

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Avec la magistrate Anne-Marie LAPRAZ, DUPONT-MORETTI a du souci à se faire, en admettant qu’il veuille transformer la justice, la rendre juste…

Des Lapraz, les tribunaux en sont farcis. La Lapraz dont je vais vous parler officie comme Juge de l’Exécution au Tribunal de La Rochelle.

Toujours poursuivi par le fisc, qui paralyse ma trésorerie pour une facture imaginaire, je n’arrive pas à payer les charges de copropriété d’un immeuble, dans lequel ma société de loueur en meublé possède plusieurs maisons.

Les sommes sont sévères puisque ce n’est pas moins de 250.000 € qui sont réclamés par le syndic. Même si les calculs sont largement excessifs, il n’en reste pas moins que je dois une somme conséquente au syndicat de la copropriété, que j’aimerais bien la lui payer.

Le contexte immobilier étant favorable, je vends trois maisons, à prix modeste, pour payer tout cela.

Comme me le permet la loi, article L322-1 et article R322-17 du Code des procédures civiles d’exécution, je saisis le JEX sans avoir besoin d’un avocat.

Retenez bien que je le saisis d’abord pour payer le syndicat de copropriété. Pour le solde, je souhaite pouvoir en disposer, la créance fiscale étant sans fondement.

En tout état de cause, la créance du fisc est toujours contestable, elle l’est aujourd’hui en pourvoi, mais elle est aussi largement garantie par le solde des maisons attribuées à cette créance.

Ma démarche qui vise à payer le syndicat de copropriété, ne modifie en aucune manière les garanties du fisc pour sa fausse créance.

Tout cela me parait clair, allant dans le sens de la sauvegarde de mon entreprise de location en meublé, respectant la copropriété, me préservant pour la fausse créance fiscale jusqu’au terme de mes droits de contestation et maintenant les garanties du fisc..

Bref, je ne m’inquiétais pas pour l’issue de ma demande dans le cadre d’une justice honnête, cherchant à ménager le droit, l’intérêt des justiciables, la vie économique des entreprises.

Hélas : “Parole, parole, parole…. encore des mots, toujours des mots…”

La réalité du pillage, de la lâcheté et de la connivence, m’a rattrapé encore une fois.

En cliquant sur ce lien https://ahp.li/d67d6079850c9533f64f.pdf vous pouvez lire l’incroyable jugement de la LAPRAZ.

Le pillage

Premier aspect : l’opportunité. Contre toute attente, le syndicat des copropriétaires va plaider contre moi, alors qu’il est le bénéficiaire des ventes envisagées, qu’il hurle comme un putois affirmant vouloir être payé le plus vite possible… Cela vous parait incompréhensible ?

Pas complètement, certains dans ce syndicat espèrent pouvoir acquérir à bon compte des maisons lors de la vente aux enchères lancée par les services fiscaux… LAPRAZ est à leur service, elle roule pour eux, sans hésitation….

Deuxième aspect : l’opinion publique. La même qui en 1940 pillait allègrement les juifs, pille aujourd’hui tout possédant passant à sa portée. Les français ont une haine viscérale du possédant.

Ils adhèrent à la stigmatisation de celui qui, qualifié artificiellement de fraudeur fiscal, peut être haï à loisir, dépossédé, projeté dans la misère et finalement tué, sans problème, avec l’acquiescement de tous.

Bercy représente l’opinion publique avec zèle, ses tueurs à gage sont chéris et protégés par la justice, ils œuvrent en toute impunité.

La lâcheté

C’est une exclusivité de notre justice, qui n’a d’égale que sa lenteur, ses dogmes et sa partialité induite, son irresponsabilité, l’ensemble déguisé et sacralisé en “indépendance des magistrats”.

Sur tous ces points la LAPRAZ fait très fort.

Tout simplement elle ne juge pas, elle prétend que l’avocat qui a déposé ma demande n’est pas de La Rochelle, que donc la procédure est nulle, ce qui lui parait fondamental… au-dessus de tout…. N’est-elle pas, elle, au-dessous de tout en agissant ainsi ? A vous de juger.

Car, quand-même, ne l’oublions pas, ma saisine, qui vise une demande de vente amiable, peut être déposée sans avocat.Non seulement elle ne juge pas, mais elle me colle pour 7.000€ de pénalités, parce que je l’agace.

Elle se permet de me traiter de procédurier et de mauvais payeur, alors que je suis la victime d’une bande d’escrocs qui se font passer pour des saints : le fisc.

LAPRAZ oublie que, dans ce pays, obtenir justice suppose vingt ans de procédures, c’est ce que j’ai subi pour la succession de ma mère face aux attaques du fisc.

Vingt ans… pour gagner, c’est être procédurier pour LAPRAZ. Pour moi c’est la démonstration de l’incapacité des magistrats, de leur partialité, de leur malhonnêteté hors de toute raison, de toute logique, de toute justice.

Et oui, c’est cela LAPRAZ que prouve votre jugement, intégralement véreux.

Où sont la raison, l’humanité, l’équité, la justice dans ce jugement…. Champagne à celui qui en trouve, ne serait-ce qu’une miette.

Je ne vois que le délit pénal de votre part de “non-assistance à personne en danger”, qu’il va bien falloir assumer…

La connivence

Il paraitrait que c’est pour le bien du justiciable que la présence de l’avocat et ses honoraires sont obligatoires. Moi je veux bien…

Mais je constate que l’avocat est l’otage du magistrat… qui peut lui pourrir la vie impunément, en le faisant perdre systématiquement.

Alors, un avocat otage des magistrats. Quel est le gain pour le justiciable ?

Et un avocat qui, en plus, doit être attaché au tribunal devant lequel se plaide votre affaire. Cela ne vous parait pas un peu combines et compagnie ?

Soyons sérieux, il s’agit d’une obligation scandaleuse, qui n’apporte rien au justiciable et tout aux deux protagonistes de la connivence, le magistrat et l’avocat.

OUI, Soyons sérieux

Il y a vingt ans que j’accumule les actions mortifères et leurs révoltants résultats pour prouver que notre société est pourrie jusqu’au trognon. Car, le dire sans apporter les preuves c’est se ranger du côté des complotistes qui ne rêvent que de comploter à leur bénéfice, pas à changer le système pour retrouver tout simplement la liberté et le plaisir de vivre.

Nous devons ce combat à nos enfants — petits-enfants en ce qui me concerne –.

Quelle chance avons-nous de sortir intelligemment du merdier qui nous étouffe, dans lequel les porcs qui nous gouvernent se vautrent à loisir ?

Aucune. Vive la future révolution, sortons les piques…

Bien à vous. H. Dumas

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L’ennui avec la laïcité est qu’elle est devenue une religion.

Au départ, l’idée était bonne de séparer les intérêts des croyants des intérêts de ceux qui n’éprouvaient pas le besoin de croire, qui étaient donc libres et entendaient disposer de leur liberté. C’était le principe de la laïcité.

Cette séparation s’appliquait, avec bonheur, à tous les centres d’intérêt humains, culturels, scientifiques et économiques. Ce fut un réel progrès.

Quant aux croyants, il ne faut pas se cacher qu’ils sont fatalement manipulés, généralement globalement, mais ils sont demandeurs et donc consentants.

Le principe est le suivant : une abstraction, non révélée expérimentalement, souvent appelée Dieu, tient entre ses mains le destin du croyant, enfin c’est ce qu’il croit.

Cette abstraction s’occupe de l’immédiat terrestre et du futur qui suit la mort. Un système de récompense et de punition est établi, censé motiver les décisions de l’abstraction au profit ou au détriment du croyant.

Une armée d’initiés, croyants eux-mêmes ou non, cela n’est jamais très clair, est chargée d’encadrer les croyants, en fait métier. Cela leur procure un pouvoir par procuration — mais d’une abstraction – sur les croyants qu’ils cornaquent.

La plupart du temps, et très rapidement, ces initiés abusent du pouvoir que les croyants leur confèrent ou admettent.

Alors, la misère morale et matérielle s’abat sur les pauvres croyants et la richesse inonde les initiés. Au milieu, une bande de faux-culs arrive à tirer son épingle du jeu, ce sont les croyants non pratiquants.

En France, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand, catastrophe, la laïcité est devenue une religion.

L’abstraction l’Etat — garante de la laïcité — est apparue au plus grand nombre parée de tous les atouts de la divinité. S’occupant de la vie de chacun, édictant le bien et le mal dans les consciences, gérant les biens matériels et immatériels de tous, supprimant la vie privée, les secrets personnels, exigeant la soumission totale et la dépossession de tous à son profit.

Soudain religion, la laïcité ne peut évidemment plus jouer son rôle de protection pour les non croyants, dont le nombre est en chute libre. L’Etat laïc-religieux s’étant emparé de tous les leviers sociaux et personnels est difficilement contournable, peu osent le contourner.

L’Etat laïc-religieux ne peut pas accepter d’autre religion. Toutes les religions sont prosélytiques et monolithiques, c’est dans leur nature profonde.

Le conflit aujourd’hui se tend. Notamment entre les croyants musulmans et les croyants laïques — ces derniers ont absorbé la plus grande part des anciennes religions, catholicisme et protestantisme –. Les musulmans pensent que celui qui ne croit pas en Allah n’a pas sa place sur terre, les croyants laïques pensent la même chose pour celui qui ne croit pas en l’Etat.

Darmanin, faux-cul en chef, a beau afficher son désir de collaborer avec l’islam, il ne rêve en réalité que de le dominer sur ses terres où ses disciples lui échappent.

Ca va cogner.

Ce n’est pas la première fois que l’Etat est déifié. Mussolini l’a fait, avec un succès éphémère. Cela a aussi dégénéré en guerre après les accords hypocrites du Latran.

L’affaire du Covid19 est typique de la contrainte religieuse, de la croyance en une abstraction imaginée comme recours, ici c’est l’Etat sous sa forme Sécurité Sociale.

Car la religion laïque est une trilogie, il y a l’Etat et ses deux filles, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale.

En dehors de la religion, pas de salut face à une catastrophe surnaturelle : la grippe sévère. Donc la Sécurité Sociale, fille du Dieu-Etat, prend le pouvoir absolu sur les âmes et les consciences, mais aussi sur les corps. Elle exclut, bannit, dicte, impose, sans trop de résultat, mais finalement pas moins que toutes les autres religions dans pareil cas. L’essentiel est d’y croire.

Le lynchage des non-croyants est pour demain, il faudra bien rendre des comptes face à l’échec qui se dessine, et les religions ont ce point commun que la faute est toujours attribuée à l’autre.

En tant que non-croyant je suis pris ces jours-ci de vertiges quand je vois ce qui se prépare, alors que je sais que ma place dans la charrette est de droit.

Nous y serons peut-être ensemble, allez savoir…

N’est-ce pas André Malraux, ce pilleur de trésors, qui disait : “le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas” ? Il ne pensait peut-être pas à ce final explosif.

Bien à vous. H. Dumas

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L’hystérie suicidaire

Il est clair que nous traversons une crise d’hystérie collective.

L’apparence, la rumeur et l’opinion publique lient majoritairement cette hystérie au danger du Covid 19, réel ou supposé. Cela sans malice pour les gens simples, en imaginant toutes sortes de complots pour les plus paranos.

Peu se demandent quelles sont les raisons profondes de cette crise.

Face aux différentes catastrophes sanitaires, climatiques, sociétales, physiques que l’humanité subit journellement, en quoi une grippe, même violente et un peu plus mortelle que les autres, justifierait-elle ce qui se passe ?

Il ne peut objectivement y avoir aucun lien réel entre le Covid19 et la panique mondiale qui nous est décrite, heure par heure, accompagnée d’une comptabilité invraisemblable – probablement totalement fausse – des morts et des contaminés.

Qu’elle est la vraie origine du séisme, sa profondeur et son intensité ?

Voici ma modeste opinion.

D’abord la surpopulation.

Il n’est pas douteux que l’homme n’est pas fait pour l’entassement du type fourmilière, s’il était une fourmi cela se saurait. La planète peut probablement supporter 7 milliards d’êtres humains et sans doute plus, mais les entassements des mégapoles sont eux inhumains.

Les zoologues connaissent parfaitement les ravages qu’engendrent la surpopulation d’une espèce en un lieu donné.

Dans les mégapoles et les grandes cités le seuil de surpopulation naturellement acceptable est largement dépassé à l’aide d’artifices convenus tels que l’idée de la protection fournie par le groupe, de la chaleur humaine, du partage commun, de la force du groupe et de la dissolution de l’idée de responsabilité, de la communauté rassurante, de la sectorisation des obligations vitales, etc…

Tous ces artifices repoussent les stigmates de la surpopulation, mais il suffit d’une étincelle et c’est la panique.

L’étincelle c’est la peur que la présence de l’autre génère soudain, au lieu de la confiance que l’on croyait qu’il procurait. La densité alors provoque la panique.

Pas de peur en Lozère où l’on se fout du covid19 comme de sa première guigne. Il y a toute la place voulue pour la distanciation et les gestes barrières.

Le mal venant soudain potentiellement de l’autre est une maladie des grandes villes, de la surpopulation.

Ensuite la passion qui fait accepter le risque.

Vivre est risqué. C’est incontournable.

Le risque peut être oppressant, violent, alors seule la passion, l’engagement permettent de le dépasser.

Or nous sommes une société où mondialement la passion est traquée, la norme et l’uniformité sont la règle. La fantaisie est réservée aux détails, à tout ce qui n’est pas vital. L’idée de la réussite est la sécurité, l’exact opposé de la vie.

Sans passion pas de prise de risque, sans prise de risque pas de vie, pas d’avenir.

Le refus du risque est la porte ouverte à la panique. Une foule allergique au risque est une foule anxiogène, que la panique hystérique guette.

C’est cet état d’esprit qui, de mon point de vue, donne corps en ce moment à cette folie peureuse pour une situation grippale d’une banalité affligeante, mais effectivement modérément dérangeante pour le plus grand nombre, mortelle pour quelques-uns.

Enfin la compétition

Disons l’esprit de compétition, qui n’est plus accepté. Qui est la marque du mérite, alors que nous vivons dans une société de l’appartenance.

La compétition suppose que le meilleur soit en tout temps et en tout lieu celui qui est choisi pour rejoindre l’élite, sans laquelle aucune société ne peut se structurer.

L’appartenance ne choisit pas le meilleur mais le plus proche, par ses liens amicaux, parentaux, d’obédience, de croyances partagées. Elle suppose de multiplier les signes d’appartenance, souvent très couteux.

C’est ainsi qu’au lieu de simplement donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui ne coûte rien, les membres de nos sociétés sont amenés à dépenser des fortunes en achats de signes ou conventions d’appartenance, pour se faire une place dans la société. Cette course aux signes extérieurs ou à l’intégration à  des groupes privilégiés coute une énergie fabuleuse, exactement inversement proportionnelle aux satisfactions que l’on en retire, minimes.

Dans ces conditions, la pression de la surpopulation génère facilement un dégoût des obligations liées à l’idée d’appartenance et sape le moral des troupes. Elles s’effondrent.

La réalité

Voilà donc les trois hypothèses qui me viennent à l’esprit pour essayer de comprendre l’incroyable hystérie que nous vivons et dans laquelle nous sommes tous forcément entrainés, que ce soit en l’acceptant ou en la combattant.

Quelle étrangeté…

Bien à vous. H. Dumas

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Poussons la chansonnette avec Joséphine

Oui, Poussons la chansonnette avec Joséphine (air connu)

J’ai deux virus,

Mon Bercy et Covi

Par eux toujours

Mon fric est ravi

Ma cabane est belle

Mais à quoi bon le nier

Ce qui m’ensorcelle

C’est Covi, Covi tout entier.

En voir le bout

C’est mon rêve joli

J’ai deux virus

Mon Bercy et Covi

Ce qui m’ensorcelle

C’est Bercy, Bercy tout entier.

Je suis sûr que la similitude des dégâts qui vous sont occasionnés par le fisc et par le COVID 19 ne vous a pas échappé.

Et pour cause, c’est le même virus qui est à la manœuvre : l’administration et son armée de fonctionnaires indélicats, égoïstes et profiteurs, irresponsables et péremptoires, lâches et sans empathie, délateurs et faux-culs, protégés et corporatistes, arrivés par l’appartenance, indifférents aux autres, ennemis du mérite, privilégiés sans motif — pas tous, mais bien 80% d’entre eux –.

Toujours la même histoire, à partir d’une hypothèse fumeuse, non maîtrisée, l’administration distille la peur, puis elle pond des lois destinées à punir ceux qui sont accusés de fomenter le risque hypothétique lié à l’hypothèse, ou de participer à son développement.

La première hypothèse farfelue est que l’égalité serait possible sur terre.

Avec un bémol, uniquement l’égalité de trésorerie. L’enseignement, la culture, l’intelligence, le statut social, la santé, le bonheur, le malheur, la compétition sportive, la science, en tout cela les inégalités seraient acceptées, tolérées, voire organisées.

Mais en ce qui concerne le fric… tous égaux.

C’est l’objectif affiché par Bercy qui justifie ainsi la terreur, l’injustice fiscale, l’espionnite, les perquisitions, le harcèlement et le vol de 85% des revenus de chacun.

Disons qu’à la limite si ces revenus ne correspondent à aucun travail, par exemple pour un homme de l’Etat ou pour un haut fonctionnaire, ce n’est pas très grave, les 15% restant sont tout bénef, mais pour ceux qui se sont décarcassés pour gagner leurs revenus c’est grave, très grave. En les privant de leurs revenus, Bercy les prive de leur liberté.

La deuxième hypothèse farfelue est qu’un coronavirus pourrait être contenu.

Cette idée est absurde, hors un enferment total de chacun de nous dans une pièce isolée. La science n’étant pas en mesure de contrer efficacement les coronavirus, leur dangerosité étant relative et différentielle selon chacun, il semble bien que personne ne puisse grand-chose contre eux. Nul n’est égal devant le coronavirus et ce ne sont pas nos fonctionnaires qui vont y changer quelque chose.

En revanche, saisir l’occasion pour s’agiter, se rendre intéressants, asséner la propagande à outrance, nous donner des leçons de comportement pour finir par encore restreindre nos libertés, ça c’est leur tasse de thé.

Il n’y aura aucune fin tant que cette catégorie sociale n’aura pas été remise à sa place, tant qu’elle se considérera au-dessus des autres, tant qu’elle sera irresponsable de ses décisions et de ses actes.

Nous pouvons retrouver ce même virus qui nous oppresse avec l’écologie.

Aussi avec le genre et les défenses de toutes les déviances sur le sujet, que le fait de les admettre, qui est raisonnable et juste, ne peut pas transformer en modèle.

Le pompon est le discours de la Présidente de la Commission Européenne, Madame Ursula von der Leyen, dont le culot est illimité.

Elle commence son discours d’intronisation en se recommandant d’Andreï Sakharov.

L’a-t-elle lu ? Elle se serait aperçue que cet homme remarquable a risqué son honneur et sa vie pour défendre la liberté individuelle.

Il considérait l’administration au pouvoir comme la pire des choses. Il alertait l’Occident en lui souhaitant d’avoir l’énergie, le courage et l’intelligence d’échapper à cette fatalité.

Il s’inquiétait pour l’occident, car il s’inquiétait pour l’humanité.

Il avait raison quand on le voit trahi et récupéré par celle-là même qui est la Présidente de l’aboutissement global du pouvoir administratif absolu : la Commission Européenne.

L’Europe de Mme von der Leyen c’est : Don Quichotte, la panache en moins.

C’est l’erreur de cible au service de la mesquinerie, alors que Don Quichotte c’était l’erreur de cible au service de la chevalerie.

Le combat contre l’inexistant ou l’insaisissable : le climat, la santé, les migrations, etc… est une gloire facile, nul résultat n’est nécessaire.

Mieux, l’agitation peut n’être qu’apparente, l’absence de résultat entretient la peur établie et justifie la contrainte.

Que du bonheur à venir pour les fonctionnaires qui se multiplient à l’envie, tels des virus. Dont la voracité statutaire et financière aura raison de l’Europe, peut-être du monde occidental parenthèse de liberté que nous aurons eu la chance de vivre pour les anciens.

Espérons que les jeunes d’aujourd’hui, ceux qui ont vingt ans, prennent conscience de la situation. Ce sont eux, leur vitalité, leur énergie, qui peuvent reconquérir les libertés individuelles, remettre cette putain d’administration à sa place.

Je finirai en rappelant que 20% de fonctionnaires sont lucides, ils seront indispensables demain pour reconstruire le pays, qui ne peut pas exister sans administration, mais une administration honnête… ce n’est pas un oxymore.

Bien à vous. H. Dumas

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Le syndrome du berger (tapage nocturne à Nice)

Le syndrome du berger consiste à être persuadé que sans vous les autres sont perdus, que vous êtes naturellement le guide qui va leur éviter une vie catastrophique et sans saveur.

Evidemment cela est faux, comme il est faux que les vrais bergers qui gardent les vrais moutons soient de “bons bergers”. En effet le berger protège les moutons des loups, mais exclusivement pour pouvoir les boulotter à la place des loups.

Ce syndrome se rapporte à des situations de groupe, mais aussi à des situations individuelles. Le “macho” par exemple est d’abord persuadé que la femme n’est pas capable de vivre sans lui. Comme pour le berger il existe des “bons machos” – homme ou femme, puisqu’aujourd’hui le macho peut, grâce à la théorie des genres, être un homme ou une femme — qui agissent effectivement en protecteur, mais toujours au détriment de la liberté de l’autre.

En fait le berger est un fumier de lapin, un faux-cul, hypocrite naïf ou lucide, sincère ou pervers, qui dans tous les cas empoisonne la vie de ceux qu’il prétend protéger, que ces derniers soient consentants ou forcés.

Nous sommes envahis de “bons bergers”, tous plus sincères et actifs les uns que les autres.

Que ne feraient-ils pour nous éduquer, nous éveiller à l’art, à la beauté, pour protéger notre santé, nos économies, pour nous rendre riches, intelligents et en forme, heureux, insouciants, libres… là c’est limite… nous inclure au progrès, à la puissance mondiale maîtrisée, accompagnée du respect de la planète et des autres.

Dans ces optiques, les moyens qu’ils se donnent sont illimités.

En voici un prototype. Il est 1h51, les hauts parleurs de Nice sur la promenade des Anglais diffusent, à tue-tête, les conseils du berger à ses moutons

https://youtu.be/LoKWWR4BZ2o

Impressionnant, non ?

Que peut-il se passer dans la tête d’un champion de motocyclette pour qu’il se prenne ainsi pour un berger. Qu’il lobotomise ses brebis à coup de messages ressassés chaque heure, jour et nuit.

Semblable aux muezzins, aux prédicateurs, à tout ces violeurs de pensée qui cherchent à user l’intelligence, la liberté, par la soumission répétitive au discours moralisateur.

Il ne manque plus que ça sur la promenade des anglais :

Des podiums de confessions publiques, où chacun pourra venir avouer, qu’il a jeté un papier de bonbon sur le sable — enfin…. sur les galets –, qu’il n’a pas ramassé la merde soudain fluide de son clébard, qu’il a chanté fort parce qu’il était joyeux, qu’il n’a pas mis son masque car il voulait respirer l’air de la méditerranée, qu’il a un peu trop bu ce soir parce qu’il était déprimé devant sa feuille d’impôts, qu’il regrette tout cela, qu’il est bien conscient que ses mauvaises actions vont donner du travail aux employés municipaux qu’il paie avec son délirant impôt foncier, mais que ce n’est pas une raison pour qu’il leur procure du travail qui prend sur leurs réunions de concertation pourtant essentielles…..

Il va falloir dresser les loups pour qu’ils bouffent les bergers et pas les moutons.

Bien à vous. H. Dumas

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Chaque problème a une solution, que le mensonge diffère ou rend inaccessible.

Le mensonge est une facilité du présent qui obère l’avenir.

Cela vaut pour chacun de nous et, pratiqué à grande échelle, cela vaut pour nous tous.

Le mensonge accompagne l’irresponsabilité en règle générale, puisque alors il ne prête pas à conséquence pour le menteur qui bénéficie de sa facilité immédiate sans avoir à assumer ses conséquences futures du fait de son irresponsabilité,

L’irresponsabilité de nos hommes du pouvoir, fonctionnaires et politiques regroupés sous le terme “les hommes de l’Etat”, populairement appelés L’Etat, a généré une pratique systématique et constante du mensonge qui ronge et détruit notre pays.

L’épisode toujours en cours du Covid19 a illustré dramatiquement la réalité du mensonge, que les hommes de l’Etat tentent aujourd’hui de dissimuler ridiculement.

Il y a d’abord le mensonge global

On pourrait le qualifier de propagande. Il consiste à prétendre que d’un côté il y aurait les corps de l’Etat composés d’hommes parfaits et de l’autre les assujettis à l’Etat dont les tares et défauts sont tels qu’il n’est pas question de les laisser agir en toute liberté.

On peut citer quelques exemples.

La police est un organisme merveilleux dont tous les membres sont exceptionnels de compréhension, de mesure et d’efficacité, d’intelligence dans l’usage de la force.

Les sapeurs-pompiers, les hospitaliers, les chauffeurs de bus, les employés de la SNCF, tous les fonctionnaires en règle générale ne sont que membres purs, dévoués, attentionnés, au service de tous sans restriction. Ils sont félicités à chaque occasion, globalement, sans distinction.

En contrepoint les assujettis que nous sommes sont tous à tendances tricheuses, égoïstes. Ignorant le bien commun, ils sont prêts à toutes les démesures inégalitaires et doivent être surveillés comme le lait sur le feu. En clair ils sont profondément malhonnêtes. Ils sont eux recadrés à chaque occasion, globalement.

Evidemment tout cela est faux, mensonge.

Les honnêtes gens et les crapules sont répartis à parts égales chez les hommes de l’Etat et chez les assujettis que nous sommes.

Le mensonge, qui permet sur l’instant de dissimuler cette réalité pour asseoir le pouvoir des hommes de l’Etat, ne peut aboutir avec le temps qu’au plus grand désordre ou à une fermeté liberticide quand il apparaît au grand jour. Quand cette répartition supposée des bons et des mauvais fait long feu.

Nous savons aujourd’hui combien l’éducation façonne la personnalité des hommes, souvent plus que leur propre conscience.

On comprend à quel point ce mensonge, inclus dans les préceptes de l’Education Nationale, colporté par la presse, la communication des hommes du pouvoir, peut faire d’immenses dégâts. Comment la découverte de sa portée mensongère peut saper les fondements de notre pays, au point de finir par une catastrophe mortelle.

Alors qu’il serait si simple d’accepter que tous, simples hommes, peuvent être fautifs et d’organiser des arbitrages dans ce sens. Oui mais… les hommes de l’Etat deviendraient ordinaires – ce qu’ils sont — où puiseraient-ils leur droit au pouvoir ? Eux qui devraient être à notre service…

Puis le mensonge individuel

Chacun de nous le vit tous les jours. Cela va de la réceptionniste qui vous dit que la personne que vous cherchez n’existe pas ou de l’agent qui vous envoie dans un autre service pour un problème qu’il aurait pu régler, à la personne qui prétend que le problème que vous exposez n’a pas de solution alors que ce n’est pas le cas.

Ce mensonge individuel peut prendre des proportions mortelles.

Je vous affirme que voir les Services Fiscaux mentir pendant vingt ans, continuer de façon inébranlable devant la justice qui les écoute avec bienveillance, est un choc moral hors du commun. Une dévastation morale et factuelle.

Conclusion

Le problème de notre pays n’est ni conjoncturel, ni complexe, ni insoluble, puisqu’il n’est que l’exercice journalier du mensonge, machine à effacer les problèmes au présent pour les reporter au futur.

Les hommes politiques ont l’énorme responsabilité d’avoir fait du mensonge leur principe de vie, de réussite personnelle.

Ils devront payer. Il y a aura un Nuremberg du mensonge, c’est une question de survie. Les sanctions devront être lourdes, tant il y a eu de victimes.

Bien à vous. H. Dumas

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UNE MONSTRUOSITÉ, où on retrouve Brabant

Quels mots employer pour transmettre toute la monstruosité des Services fiscaux.

Doit-on infiltrer ces services — comme ce journaliste qui a infiltré un commissariat pour constater ce que tout le monde sait : les flics sont odieux et abusent de leur pouvoir sur les populations faibles – pour nous aussi constater ce que tout le monde sait : le fisc n’est que vice, mensonge et pillage ?

Il y a bien longtemps, sous la poussée d’une dette incontrôlée et exponentielle, que l’Etat fiscal a perdu toute morale, toute honnêteté.

C’est une nouveauté sans en être une que ce que l’on appelle “l’Etat” soit l’acteur le plus pervers et le plus malhonnête de l’organisation sociale.

Pendant plus de mille ans, au gré des hasards de la reproduction des rois, les esclaves qu’étaient alors les hommes ont eu à subir des monarques escrocs, violents, tueurs, menteurs, pervers….

On pensait, à juste titre, que la révolution avait décapité cette malédiction. Mais on se trompait en croyant que la démocratie l’avait vaincue à jamais.

Non seulement la démocratie n’a pas vaincu l’escroquerie royale, mais elle l’a sophistiquée, amplifiée, légalisée, lui a donné une apparence morale par le miracle de l’inexistante répartition égalitaire.

La réalité est que la démocratie a simplement agrandi le cercle des courtisans vivant au crochet de l’Etat au point qu’ayant la majorité ils ne cessent de fermer les yeux sur cette ignominie dont ils croient profiter.

D’ailleurs effectivement ils en profitent, mais au détriment de leurs propres enfants qui devront payer la facture de ce génocide économique qui finira en faillite, puisque personne ne peut les arrêter dans leur folie dépensière et dans leurs vols légalisés.

Exemple réel

A mon corps défendant je suis devenu un exemple grandeur nature de l’amoralité des Services Fiscaux.

Rappelons que lors du décès de ma mère le fisc s’est mis dans l’idée de taxer en terrains constructibles des terrains qui ne l’étaient pas. Le jour même de la notification de cette taxation, c’était il y a vingt ans, j’apportais la preuve de l’inconstructibilité de ces terrains. Il a fallu vingt ans, c’est long vingt ans de lettres recommandées, d’ATD, etc…, pour que, du bout des lèvres, la justice me donne raison. Pendant ces vingt ans le fisc a menti et réalisé des faux avec une constance qui ferait l’admiration du plus chevronné des mafieux.

A l’occasion de ce combat, les agents du fisc concernés ont sonné le rappel de leurs amis. Il s’en est suivi pour moi vérifications fiscales bidons et redressements tout aussi bidons.

Tout cela sous le regard bienveillant de notre justice qui pardonne tout aux pandores et aux agents du fisc, dans le cadre de la sacralisation de ces deux administrations. Sacralisation sans laquelle — pensent les magistrats — les français seraient incapables de vivre sous le même ciel…

En fait, dans la famille de chaque français il y a un papa, une maman, puis au-dessus le fisc et la police, pense la magistrature, hautement influencée par la propagande des hommes de l’Etat et des courtisans, dont elle fait partie.

Je vais vous parler, et je n’ai pas fini sans doute, des séquelles de l’échec taxateur de la succession de ma mère.

Ici nous sommes face à un redressement inexistant, plus d’un million quand même, visant une société qui m’appartient : la SARL Les Hauts de Cocraud.

L’affaire a quinze ans. Les preuves que le fisc ment sont colossales, indiscutables. Rien n’y fait, le redressement poursuit sa route inexorablement. Son but ultime est simple : ma ruine totale délibérément voulue. La vengeance du serpent à plume.

Dix maisons appartenant à cette société sont mises en vente forcée au prix de départ de 103 626 €. Pour payer un redressement indu d’un million d’€.

Observez la beauté de la situation, un salaud de promoteur qui se fait piquer son patrimoine. Existe-t-il quelque chose de plus jouissif, de plus emblématique de la justice sociale ? C’est fou la propagande, ça tourneboule les esprits. Passons…

Evidemment, je ne pouvais pas lors de l’audience d’orientation mettant en vente ces biens, il y a deux ans, demander la possibilité de vendre à l’amiable, c’eut été reconnaître la validité de ce redressement indu.

J’espérais que le juge de l’exécution, qui en a le pouvoir, constaterait la nullité du redressement. Il n’en n’a rien été en première instance, encore moins en appel, je suis en ce moment en cassation. Je suis con…  j’espère toujours.

Mais je n’ai plus une tune. Le mois prochain je fais la manche devant ma boulangerie – je prévois des problèmes avec les professionnels déjà en place, mais je suis bien avec ma boulangère –…

Avant d’arriver à ces extrémités, j’ai vendu trois maisons, au prix unitaire de 250 000€, un peu inférieur au marché, mais bon… Mes acquéreurs sont adorables, compréhensifs, alors tant mieux s’ils font une bonne affaire.

Je demande donc au JEX l’autorisation de vendre et de conserver la somme, entièrement destinée à payer les dettes que j’ai accumulées pendant vingt ans de harcèlement fiscal, de paralysie de ma vie, de mon travail, de cancer fiscal avancé.

Le fisc n’est pas d’accord, Brabant veut ma mort totale. Il en fait une affaire de principe. Car, en aucun cas les intérêts de l’Etat, même s’il était honnête et que le redressement soit fondé, ne seraient touchés par ces ventes.

Il semblerait que ma demande soit mal formulée, et alors ? Peut-on assassiner quelqu’un au simple motif qu’il a employé le subjonctif maladroitement ?

Evidemment le JEX va se défausser ce matin. Ce qui explique mon insomnie.

Je vous garde le meilleur pour la fin.

Les conclusions du fisc se finissent ainsi :

“En l’espèce, la SARL LES HAUTS DE COCRAUD n’a jamais sollicité l’autorisation de vente amiable (bien que cela lui ait été plusieurs fois suggéré). Elle a sollicité un cantonnement à la procédure de saisie immobilière qui est en cours, l’audience étant fixée le 02 Décembre prochain.  

Les décisions de justice ont autorité de la chose jugée et les demandes postérieures à l’audience d’orientation sont irrecevables.  

La SARL LES HAUTS DE COCRAUD le sait pertinemment, puisqu’elle a déjà eu une première décision en ce sens.  

Cela marque sa volonté de procéder à un véritable harcèlement judiciaire“.

 Elle sera condamnée à 1 000 € à titre de dommages et intérêts en application de l’article 1341 du code civil pour procédure abusive, et à 2 500 € sur le fondement de l’article 700.”

C’est moi qui harcèle le fisc.

Elle n’est pas bonne celle-là ?

Bien à vous. H. Dumas

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Le droit au blasphème : une idée de Manu MACRON.

Une idée fumeuse, qui malheureusement prévoit de ne blasphémer qu’à partir des croyances des autres, uniquement des croyances des autres.

L’idée du blasphème me direz-vous implique une divinité et ses servants, pas exclusivement une croyance, mais une croyance religieuse. Oui mais, il est des croyances qui bien que non divines, réclament le même niveau d’investissement.

Par exemple, l’Etat est une abstraction pour laquelle il peut nous être demander le sacrifice ultime, à qui l’on ne peut pas s’adresser sans passer par un intermédiaire dit “homme de l’Etat”, puisque, tel Dieu, l’Etat ne parle pas à ses fidèles, sauf par l’intermédiaire de ses sbires. L’Etat a ses règles absolues que nul ne peut défier. On lui sacrifie régulièrement des êtres humains, ou leurs biens ce qui est identique.

Nul n’a le droit de ne pas y croire, l’Etat et ses fonctionnaires s’imposent de façon au moins aussi oppressante que les plus violentes des religions intégristes, qui d’ailleurs la plupart du temps affirment qu’elles sont aussi l’Etat.

Peut-on se moquer de l’Etat et de ceux qui ont l’ultime et ridicule prétention de le représenter ?

Je vous affirme que non. Certes vous ne recevrez pas une rafale de kalachnikov, mais si vous vous moquez ouvertement d’un magistrat, d’un flic, si vous caricaturez le Président de votre tribunal, le Préfet, le Commandant de Gendarmerie, je vous garantis un sort totalement néfaste, une éviction de la société pas piquée des vers.

Donc le petit Macron se fout du monde.

Le droit au blasphème n’existe pas, et surtout pas en France. J’ai connu Wolinski et Cabu, ils étaient drôles, très drôles, mais aucunement libres. Ils croyaient en l’Etat égalitariste, une forme élaborée de la divinité de l’Etat à laquelle une quantité infinie d’andouilles croient de façon fervente. Ils ne pratiquaient pas, ils n’étaient pas fervents, mais ils croyaient, comme tout adepte de toutes les religions ou croyances.

Paix à leur âme, ils ne méritaient pas ce sort, car nul ne mérite ce sort, mais ils ne pleuraient pas sur ceux que leur croyance sacrifiait, ruinait et ruine encore tous les jours.

Le temple de l’Etat, Bercy, fait de charlots irresponsables, de pillards sans vergogne, qui font semblant de gérer le pays et ne le gèrent absolument pas — ça se saurait –, se prend pour Dieu, c’est évident.

Il pratique la multiplication des billets de banque, les promesses et le châtiment à outrance. Bercy proclame des lois aussi impératives que des lois divines, auxquelles sont attachées les mêmes stigmatisations qu’aux lois religieuses.

Evidemment, le temple Bercy n’accepte pas la caricature. Pourtant il s’y prêterait si facilement, mais qui oserait ? Et que dirait Manu ?

Donc, pas question de blasphémer l’Etat.

Évacuons une confusion possible.

En parlant de l’Etat je ne parle pas de cette qualité supérieure de l’homme qui lui permet, face à une difficulté insurmontable seul, face à un espoir inaccessible seul, de pouvoir s’associer et ensemble aboutir. Ça, ce n’est pas l’Etat, c’est le miracle de l’humanité, la force de l’homme, l’expression de sa confiance en l’autre avec en retour la réussite, le progrès, l’amitié, voire l’amour selon l’objectif visé.

L’Etat n’est lui qu’un statut imposé par des frontières à des hommes qui y perdent leur liberté sans aucun profit en retour. Des hommes à qui l’on ment éhontément, que l’on terrorise pour mieux les soumettre, tout cela uniquement au bénéfice des hommes de l’Etat.

Ne confondons pas, ce serait grave.

L’Etat voyez-vous c’est ça :

Il ne faut surtout pas l’oublier.

C’est ça et ce n’est que ça, seule l’intensité de l’abject évolue. C’est ce qui met mal à l’aise à la lecture de ce compte-rendu, identique à des milliers de comptes-rendus de la même époque, de plus loin, d’aujourd’hui et de demain.

Aurons-nous le courage de blasphémer pour voir la tête de Manu ?

Cela demande réflexion.

Bien à vous. H. Dumas

 

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Analyse d’une justice qui dérape complètement

Au commencement de la perte de contrôle il y a une diarrhée législative et réglementaire qui touche toute la société.

Elle est ordonnée par et au profit d’une poignée de manipulateurs pervers dissimulés derrière l’idée de démocratie.

La perversion tient au manque d’information des votants où aux informations falsifiées qui leurs sont distillées à longueur de journée, qui évidemment faussent la sincérité indispensable à la qualité du vote.

Situation le plus souvent générée par ceux-là même qui reprochent au marché libre d’être injuste du seul fait que tous n’ont pas le même accès aux informations du dit marché. C’est amusant cette dichotomie….

En ce qui me concerne personnellement, plus particulièrement trois secteurs législatifs spécifiques : le Code Fiscal, le Code de la route et le code de l’urbanisme, me nuisent gravement par leurs démentes abondances et incohérences.

Je parle le plus souvent de ceux-là étant, comme tout un chacun, enclin à dire des conneries sur les sujets que je ne connais pas très bien. Ce qui ne veut pas dire que je ne puisse pas en dire sur ceux que je connais, mais là au moins je peux être utile et éventuellement évoluer si c’est nécessaire.

Cette surabondance législative ou réglementaire transforme ceux qui sont chargés de la faire appliquer en harceleurs vis-à-vis de ceux qui sont censés l’appliquer.

Ce harcèlement prend, jour après jour, des proportions insondables et mortifères, au point que l’on se voit obliger d’aller frapper à la porte de la justice pour y voir plus clair.

Et là surprise, de harcelés on devient procéduriers si l’on en croit ce que les magistrats vous assènent, en règle générale à votre grand étonnement.

 — Moi, procédurier ? Mais M. le Juge, je ne viens que chercher la vérité, prouver ma bonne foi.

 — Passez votre chemin, ne venez pas encombrer les prétoires, nous avons autre chose à faire que nous pencher sur vos petits embarras.

 — Mais ma vie est en jeu, mes biens, ma famille, mon travail, ma santé…

 — Et alors. En quoi sommes-nous concernés ?

 — Mais vous représentez la justice, à laquelle je crois.

 — Continuez à croire ce que vous voulez et foutez-nous la paix, nous réfléchissons à construire une société parfaite, comme nous. Vous pouvez comprendre cela ?

 — Non, pas vraiment…

Le quiproquo est lancé, que faire, que penser ?

La justice.

Elle reflète bien sûr la société au profit de laquelle elle s’exerce, indépendamment de la personnalité des magistrats et des justiciables.

Dans notre société d’opportunité, de connivence, de haines catégorielles et de vengeances personnelles, la justice exacerbe, caricature, ces attitudes.

Pourrait-il en être autrement ? Oui dans l’absolu, la justice pourrait être indépendante, représentative des grands principes et de l’universel.

Non dans la réalité, les grands principes et l’universel étant évolutifs en fonction des croyances.

Non aussi parce que contrairement à ce qu’elle s’imagine être, la justice ne dépasse pas le pouvoir qu’elle sert ou qu’elle croit devoir servir.

Nous sommes dans le monde des hommes, pas dans le monde des dieux ou des demi-dieux.

Donc pas de grande justice, juste des tribunaux, boutiques de la “conflitude”, au service du pouvoir, outils de la soumission.

Les conséquences

Notre justice se fout totalement d’être juste.

La recherche de la vérité est le dernier de ses soucis. Comment espérer la justice sans la traque de la vérité ?

Là est le problème, et je vais vous en faire la démonstration factuelle.

L’exemple. Il est un peu long et peut-être fastidieux, comme le sont toujours les aventures du voisin. Mais pour ceux qu’un sujet intéresse, un exemple en grandeur nature est essentiel. Alors pardon à ceux qui vont abandonner la lecture en cours de route, ils ont raison sans doute. Courage à ceux qui vont continuer.

Nous sommes dans une copropriété, dans laquelle je suis en conflit avec certains copropriétaires, qui n’ont jamais eu le souci de l’immeuble, mais uniquement celui de leur investissement, plus la petite idée derrière la tête de me déposséder des invendus à vil prix. Car la crise du début des années 1990 a généré des invendus importants, plus importants que ma surface financière.

Cela se passe dans l’île de Ré qui, dans le même temps, se mettait à faire la une des journaux, donc l’objet de convoitises.

Ces copropriétaires se sont acoquinés avec le syndic.

Les syndics sont toujours prêts à jouer les conflits entre copropriétaires pour assoir leur pouvoir et pérenniser leurs inutiles honoraires. Car les syndics – majoritairement — ne foutent rien, ils se contentent d’intriguer dans le dos des copropriétés avec le conseil syndical, auquel seuls les culottés osent se présenter.

De fait, le copropriétaire de base est victime d’un semblant de démocratie.

Souvent non initié, il ne lui reste plus qu’à payer ses charges sans trop savoir pourquoi et à voter comme tout le monde s’il ne veut pas que les autres copropriétaires lui tournent le dos, lui rendant la vie impossible dans l’immeuble.

Donc, attaché à la bonne marche de cette copropriété, que j’ai bâtie à La Flotte en Ré, je suis depuis des années en conflit avec ses naufrageurs.

D’abord à usage hôtelier, ce petit village piéton de 92 maisons, a subi le vol de sa clientèle par les gérants successifs. J’ai perdu la lutte contre eux.

Ensuite la copropriété m’a fait un procès pour parking inondable, en remplissant régulièrement le parking avec l’eau du réseau pour faire croire à cette farce. Aujourd’hui, sans aucuns travaux supplémentaires, ce parking n’est plus inondable !!!

Je comprends que tout cela puisse paraître louche, tellement c’est énorme.

Ces énormités qui s’imposent par leur seule masse, leur incroyable culot, sont justement le problème essentiel de notre société, en toute chose.

Donc en fait rien que de très banal.

Tout cela pour en arriver au fait qu’à l’occasion d’une AG en Mars 2019, des dispositions sont prises à la majorité, elles sont aberrantes.

Je suis empêché de parler lors de cette AG, comme à chaque AG, je quitte donc la salle, devant tous car je suis au premier rang, après avoir tenté de m’exprimer sans succès.

Je ne demande pas au Président de séance d’acter mon départ.

La copropriété me compte comme présent jusqu’à la fin de l’AG et utilise mon vote positivement pour un projet que j’ai contesté, ce que nul n’ignore.

Nous arrivons au nœud d’intérêt.

Devant le tribunal je dénonce l’AG illégale, le conseil syndical se défend en prétendant que je ne peux pas contester puisque, n’ayant pas déclaré mon départ, j’ai été compté comme votant positivement toutes les résolutions de l’AG.

Mais, j’ai un témoin, mon neveu, lui aussi propriétaire, qui est resté à l’AG et rapporte ce qui s’est passé.

Ce qu’a fait de tout cela un magistrat de La Rochelle.

Pour faire face au témoignage de mon neveu qui prouvait mon départ de l’AG et donc ma capacité à ester en justice sur le sujet, le syndicat des copropriétaires a fourni le faux témoignage d’une copropriétaire, Madame Durand, épouse d’un dentiste de Cholet. La dame Durand prétendant que mon neveu confond dans son témoignage deux assemblées générales.  Nous amenons alors la preuve qu’il n’était présent qu’à une, et absent à l’autre. Comment confondre deux choses alors qu’une nous est inconnue.

Ce faux était faux, mais en plus absurde.

Enfin, les dernières conclusions du syndic le 4 Mars 2020 sont carrément diffamatoires.

Le magistrat en charge du dossier a clos immédiatement la mise en état le 5 Mars 2020. Donc il nous interdit de répondre à cette diffamation, que voici :

Comment la dame Durand peut-elle instiller un doute sur la rectitude intellectuelle de mon neveu et la mienne, évidemment sans pour autant affirmer que j’étais présent puisqu’elle sait parfaitement que j’étais absent ? Et surtout comment le magistrat peut-il se contenter de cette merde et me refuser le droit d’y répondre, tout cela pour prétendre qu’étant réputé présent – ce qu’il sait parfaitement faux – je n’ai pas le droit de contester en justice cette AG ?

Voici le jugement : https://ahp.li/be57867e6548b2b6a4a2.pdf

Les morceaux choisis :Pas mal. On remarque qu’en réalité l’attestation de Durand ne dit pas que l’attestation de mon neveu est mensongère en ce qui concerne mon départ de l’AG, elle prétend juste qu’il mélange deux assemblées générales. C’est donc le magistrat, et lui seul, sans contre témoignage réel, qui prend personnellement la responsabilité d’affirmer que je dois être considéré comme présent. Il déclare le témoignage de mon neveu faux, sans aucun contre témoignage réel. Juste sur l’idée qu’il serait malhonnête et de connivence avec moi, sans aucune preuve à ce sujet. C’est de la diffamation pure et dure. De la part d’un magistrat…

Plus loin :Puis encore :Le mot est lâché : “relations… procédurières”

Et enfin :Ici, la doctrine qui rend esclave sans billet de retour.

La justice ne peut aller contre une majorité dite démocratique. Le monde appartient à celui qui recueille le plus de voix.

Les résolutions sont illégales sur le fond ? Peu importe puisqu’elles ont été prises par la majorité et qu’elles sont valables dans la forme – enfin…, si on veut —

C’est cette doxa qui rend inutile toute procédure lancée contre un élu qui a acheté ses voix avec votre argent, obtenant ainsi l’onction démocratique.

Ici se trouve l’explication de l’échec de la justice, son refus de chercher la vérité, le juste, de simplement entériner les décisions de la majorité.

La majorité c’est l’impunité, on comprend mieux pourquoi elle attire tout particulièrement les escrocs.

Nous ne sommes pas dans un état de droit, mais dans un état de connivences judiciaires avec la majorité, ou son idée. C’est ce qui choque si violemment.

Voilà ce que je voulais vous dire. Je crois cette explication fondamentale, et je vous prie de bien vouloir m’excuser pour la longueur du développement.

Bien à vous. H. Dumas

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L’huissier Patricia Gimenez : la théorie du pillage égalitaire

Le pillage de l’autre est la base naturelle de la condition humaine. Avant même d’arracher à la nature sa pitance, son substrat, l’homme essaie de les voler à son voisin.

La plupart des civilisations tentent d’organiser ce pillage naturel, avec des succès mitigés.

Toujours pour des raisons de facilité, l’homme pille en premier dans son milieu, là où il possède le plus d’informations pour organiser son pillage.

C’est ainsi que le pillage est en principe d’abord familial ou amical, puis corporatif ou professionnel, initialement local, puis régional, national et finalement mondial pour ceux qui en ont les moyens.

La réponse sociétale sont les règles du droit de la famille, les règles de la concurrence, les règles hiérarchiques de la fonction publique, les règles des échanges mondiaux, etc… toutes ces règles n’ayant pas la prétention d’éradiquer le pillage, mais simplement de le civiliser, de l’organiser de telle sorte qu’il paraisse légal. Elles évitent qu’à chaque pillage surgisse en réaction la violence.

Ces règles n’ont qu’un seul but : éviter un état de guerre constant fragilisant la condition humaine, la ramenant au niveau de l’animal — ce qui pourtant est très facile et toujours latent –.

Nous naviguons donc toute notre vie dans un espace où le pillage est la norme, où il répond à certaines règles, plus ou moins acceptées.

Lorsque les règles sont largement acceptées, nous sommes en paix. Cela n’évite pas que les pilleurs soient évidemment plus favorisés que les pillés, mais dans la mesure où l’acceptation des règles du pillage est réelle, la chose parait normale, d’ailleurs finalement — vue notre animalité profonde — c’est effectivement un succès.

A terme, le pillage canalisé génère le capital, en toute chose, et donc in fine le progrès toujours issu de la capitalisation ; elle est définie comme l’accumulation suivie de la transmission, que ce soit en science, en philosophie, en technique, en art, etc… aussi, bien sûr, en économie.

Ceci posé, nous allons nous intéresser aux dérapages du pillage.

C’est-à-dire quand les règles du pillage ne rencontrent plus l’acceptation, quand le pillage s’impose par la force.

Plus précisément nous allons évoquer cette situation en économie.

L’exemple historique le plus étudié du fait de son recul, mais cependant le plus proche, est le pillage des juifs parallèle à la guerre de 1940.

A cet effet je me permets de vous conseiller, une nouvelle fois, la lecture de l’ouvrage de Philippe VERHEYDE ” Les mauvais comptes de Vichy”.

En 1930, la crise de 1929 et ses dégâts matériels et psychologiques vont imposer la recherche d’un bouc-émissaire. Les juifs, population sans pays, sont amenés à se soucier un peu plus que les autres de leur sécurité matérielle du fait de cette particularité. Ils traversent mieux la crise économique. Ils seront les boucs-émissaires.

Jusqu’à ce que les allemands, totalement ruinés, s’autorisent à les piller en mettant à la tête de leur pays un allumé pour remplir cette mission.

La France, qui n’en pense pas moins, va — après avoir été battue en un éclair et avoir vu de ce fait ses règles de “pillages-polis” anéanties — installer avec gourmandise l’aryanisation des entreprises juives. Donc le pillage guerrier, par la force.

Alors, vont sortir du bois les pilleurs violents qui se planquaient jusque-là, ils vont envahir les outils mis à leur disposition pour voler sans scrupule, sans discrétion, les biens de ceux qu’ils auront au préalable qualifié de “sous-hommes”. La loi — plus tous les hommes et les outils qui la servent — se mettra à la disposition des pillards.

Le succès sera total, difficile mais total. Les juifs se battront avec leurs moyens, la logique et la mesure, aussi la ruse, mais face à la force ils perdront leurs biens et leurs vies.

Tout ce que l’humanité compte de crapuleux va s’épanouir, les jaloux vont se venger, les véreux vont se renier sans fin, les intrigues vont largement prendre le dessus sur l’efficacité. L’économie va s’effondrer, car il ne suffit pas de piller, encore faut-il le faire sans perdre de vue un objectif sain et une correction minimum. En économie comme ailleurs : il faut piller sans détruire. C’est l’exploit des sociétés avancées !!!

Ainsi tout le monde y trouve son compte… ou le croit.

Les pillages purs et durs de 1940 sont considérés comme des accidents – ce n’est pas ma pensée, mais ma pensée n’a que bien peu d’importance –.

En effet, je pense que l’accident c’est le pillage “zen” des sociétés en paix, et que le pillage violent des sociétés en guerre est la règle, au moins rêvée — si ce n’est appliquée — par la majorité.

Le pillage actuel basé sur l’égalité.

Il n’est pas douteux. Ici le juif est remplacé par le “fraudeur fiscal”, dont la définition est laissée à l’appréciation de chacun.

Le principe est le même, il s’agit de pouvoir accuser le possédant d’une tare sociétale inacceptable, qui permet de le sanctionner, la sanction prenant la forme de la dépossession de ses biens.

La tare sociétale c’est : une atteinte au principe égalitariste, c’est-à-dire au jugement arbitraire de ce que chacun doit posséder, le surplus ouvrant un droit de pillage. La qualification de fraude fiscale n’a pour objet que de légitimer l’accusation, elle est rarement consommée et majoritairement invérifiable.

Ce pillage étatique, instauré à l’aide d’une propagande constante, est exemplaire, il séduit la majorité, il est donc imité en divers endroits.

Nous en arrivons à l’huissier Patricia GIMENEZ

Cet état d’esprit, et ce pillage égalitaire qui a bonne conscience, trouvent à s’appliquer par l’intermédiaire de l’administration, avec la connivence des hommes de l’Etat, à l’échelle du pays. Mais aussi, plus modeste mais non moins révoltant, à des échelles de proximité multiples.

Je vais évoquer une organisation que beaucoup connaissent : les syndicats de copropriété.

Je rabâche mais, le fisc ayant bloqué tous mes avoirs depuis quinze ans, ma trésorerie est la plupart du temps en panne sèche.

Dans les copropriétés où je possède des biens, j’ai toutes les peines du monde à régler régulièrement les charges. Je m’efforce de vendre, quand le marché le permet, un lot pour payer les passifs accumulés et notamment les charges de copropriété.

L’assèchement indu de ma trésorerie par le fisc a des incidences fortes, directement sur ma vie proche de la misère, mais aussi sur mes biens que je ne peux pas entretenir et qui évidemment perdent en valeur absolue et en pouvoir locatif.

Les autres copropriétaires le savent. Tels les vautours, ils attendent ma faiblesse totale en espérant profiter des opportunités que cela pourrait leur occasionner.

Mieux, ils essaient d’accentuer la chute. Inutile d’imaginer aide ou compassion de leur part.

En tête le syndic de copropriété, généralement il est parallèlement agent immobilier, les opportunités : c’est le miel de son métier.

Plus il sera violent contre le payeur copropriétaire qui faillit, plus il justifiera les honoraires exorbitants qu’il facture à la copropriété pour rien foutre.

Il est donc gagnant sur tous les tableaux. Son énergie est stupéfiante, c’est : lettres recommandées régulières, comme s’il ne vous connaissait pas. Alors que vous l’avez mis en place, qu’il y a vingt cinq ans que vous payez régulièrement vos charges et qu’il n’ignore rien de votre injuste situation fiscale.

Vient ensuite ses deux cerbères : l’huissier et l’avocat, le premier doit être évidemment autiste, enfin c’est une image, je veux dire qu’il ne doit rien voir d’autre que ses obsessionnelles poursuites. L’avocat lui va vous défoncer avec délectation.

L’huissier Patricia Gimenez, qui m’inspire ce billet, est une personne fermée, automate et véritable Stakhanov de l’assignation et de la saisie. Une machine bien huilée pour le pillage égalitaire.

Mais, dans le cas que j’évoque dans ce billet, l’huissier ne serait rien sans le juge.

Donc, in fine, le juge

C’est lui le grand ordonnateur du pillage. C’est vers lui que l’on se retourne quand, face au pillage, on espère la justice.

En effet, pensant démontrer ma bonne foi, m’appuyant sur la mise en vente d’un appartement pour payer les charges, expliquant les entraves fiscales injustes dont je suis l’objet, je suis allé devant le juge.

Alors, je vous le dis : le juge s’en fou.

Par principe il donne raison à la meute, il dirige le pouce vers le bas, ce sera la mise à mort.

La crème de la crème :

Mais le juge ne fait pas que s’en foutre. Tout ça l’emmerde, et il le fait savoir.

Aller devant la justice française n’est pas un droit, contrairement à ce que vous avez peut-être entendu dire. C’est une faveur, cette faveur à un prix, elle peut être accompagnée d’une facture salée.

Les magistrats vous reçoivent à contre cœur. Il paraîtrait qu’ils ont beaucoup de choses à faire, bien plus importantes que de recevoir des justiciables.

Ainsi, lorsqu’ils décident que vous avez tort, il vous colle une espèce d’amende pour les avoir dérangés. Ils appellent ça l’article 700, si je ne m’abuse. Cette amende prend la forme d’un cadeau à votre adversaire.

Ainsi dans l’affaire que je vous expose, l’huissier Patricia Gimenez me poursuit, non pas pour les charges de copropriété que j’ai payées, mais pour le fameux article 700, dont le montant ici est de 10.000 €, quand même.

Ainsi donc mes voisins copropriétaires vont, sans état d’âme, ajouter à la dette que j’ai payée, une somme artificiellement fabriquée par un juge que j’ai dérangé et une justice qui assomme pour ne pas être importunée : soit 10.000€.

Un loto gagnant en quelque sorte ce pillage. Ils engagent la récolte de ce cadeau avec violence, à travers l’ineffable Patricia Gimenez, toujours en pensant qu’ils vont me faire basculer et profiter d’opportunités à cette occasion. Donc, saisie des loyers, menaces, etc… encore la totale.

C’est pas beau la vie ? L’humanité ? Les voisins ? Les juges ? Les huissiers ?

Mieux vaut en plaisanter. Bien à vous. H. Dumas

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Les deux leçons essentielles du COVID19

La mystification mathématique

L’utilisation massive des statistiques, des algorithmes de prévision, les contestations qui en ont découlé, ont fait apparaître au grand jour la relativité de tout cela, sa dépendance aux chiffres introduits dans les différents calculs.

La compréhension de la pandémie est directement liée au nombre de tests, au nombre de morts, au nombre d’habitants concernés, au nombre de lits, au nombre de masques, aux situations de chaque contaminé, à leur âge, etc…

Tout le monde a perçu que selon les chiffres utilisés pour les différentes démonstrations et explications de la situation — qui se veulent mathématiques, donc absolues et vraies – les résultats sont différents, voire totalement en opposition.

Le doute s’est emparé des informés face aux informateurs.

En effet, si dans le cadre de la pandémie, que nous subissons tous, un tel micmac est possible — car le sujet nous concernant directement nous amène à chercher la vérité, donc à percevoir la propagande, la falsification de l’information — un doute général s’insinue.

Ce doute sera-t-il durable ? La propagande sera-t-elle analysée aussi pertinemment sur des sujets moins universels ? Je suis sûr que oui pour les spécialistes de la polémiques, sincères ou non. Pour l’ensemble de la population, j’ai à la fois un doute et un espoir.

A suivre donc…

L’échec de la connivence et du pouvoir administratif.

Un tiers des morts de la pandémie était en EHPAD.

Rappelons brièvement le passé : les personnes âgées étaient prises en charge par leur famille ou mises en mouroir dans des “hospices” pour les indigents.

Récemment, les hommes de l’Etat ont fait mine de se pencher sur le sort des personnes âgées. Enfin, surtout sur celui de leurs descendants actifs ne souhaitant plus avoir la charge de leurs vieux, handicaps à la jouissance de la vie, à la liberté de profiter égoïstement des opportunités matérielles au moins promises si ce n’est acquises. En réalité des descendants obéissant à un fantasme de liberté. Fantasme qui doit sacrifier les vieux, les confier aux hommes de l’Etat.

Ainsi fut fait, évidemment le tout régulé sur le plus petit dénominateur commun, égalitarisme oblige.

Les hommes de l’Etat ont donc conclu un contrat avec des opérateurs privés pour la réalisation d’EHPAD, un nom de la novlangue qui marque.

Donc, plus d’hospice public, que des EHPAD très majoritairement privées.

Aux hommes de l’Etat la réglementation, dont le but principal est d’entraver l’accès à cette activité à tout autre opérateur que ceux choisis par les hommes de l’Etat. Aux opérateurs privés la fortune par la connivence.

C’est ainsi que ces EHPAD — dont l’accès est régulé, limité jusqu’à la pénurie — sont le lieu de vie ultime d’une majorité écrasante des personnes âgées.

Et, surprise, toute cette organisation politico-administrative et de connivence s’avère totalement incapable de remplir sa mission.

Des établissements surveillés, corsetés, par l’administration de la santé, gérés par la fine fleur de la connivence, ne sont pas foutus d’être organisés contre une épidémie de grippe, pourtant annuelle….

Alors que leurs statuts, portés par une propagande rassurante, font mine de rassurer — au moins ceux qui décident d’y envoyer leurs anciens, si ce n’est eux qui y vivent – la réalité nous oblige à constater que ces EHPAD sont des mouroirs à peine plus civilisés que les anciens hospices.

Que donc toute cette administration prétentieuse et sa cohorte d’escrocs agglutinés aux mamelles de la connivence ne sont pas capables de produire des établissements aux normes suffisantes pour affronter les grippes annuelles, pour protéger leurs vieillards fragiles des agressions de virus parfaitement prévisibles.

Ici, comme pour la mystification mathématique, la propagande des hommes de l’Etat en prend un coup. Sera-t-il mortel pour cette propagande ? Sans doute que non. Mais chacun sait que les petites rivières font les grands fleuves. Une fois que le doute s’installe, l’intelligence se rapproche.

Espérons que la pandémie sera le début du doute et celui du retour de l’intelligence en lieu et place de la croyance, fille de l’irresponsabilité.

Bien à vous. H. Dumas

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La France manque d’R

R comme Risque, R comme Responsabilité.

Lorsque la souris sort de son trou, elle réfléchit – probablement — puis elle décide de prendre le risque de sortir. Si le chat est là, elle n’appelle pas l’Etat à son secours, elle prend ses responsabilités et tente de s’en sortir. Il arrive qu’elle s’en sorte, il arrive aussi qu’elle ne s’en sorte pas. C’est la règle de la vie sur cette terre.

Quelle bizarrerie intellectuelle peut abuser les hommes et leur faire croire qu’il pourrait en être autrement pour eux ? Surtout lorsque les plus virulents à prétendre que les choses pourraient être différentes s’affichent comme des fanatiques de la nature et de ses lois.

C’est un mystère qui me dépasse. Alors, quand je vois, en pleine crise économique, les hommes de l’Etat faire mine d’être capables de juguler cette crise, qui découle uniquement de la négation du risque et de la responsabilité en économie, je suis sidéré.

Le plan de relance est ridicule, ses pauvres 100 milliards sont de l’amuse-ballots.

Il paraîtrait que des entrepreneurs et autres acteurs économiques attendraient ce plan de relance avec impatience.

Je ne sais pas qui sont ces escrocs, mais je sais que — s’ils existent ailleurs que dans l’imagination et la communication des hommes de l’Etat — ce ne sont pas eux qui vont relancer la machine, ils vont juste s’approprier cette dette supplémentaire que leurs enfants et petit-enfants paieront.

L’économie, paradoxalement, n’est pas un problème d’argent. Ceux qui croient le contraire n’ont rien à faire dans cet espace.

L’économie est un pan de la vie — il n’est pas le seul — ceux qui ne respectent pas ses règles sont rapidement réduits au vol et au pillage pour se procurer les fruits de cette activité. C’est le cas des hommes de l’Etat qui confondent pouvoir politique et économie. Partout où ils font cette confusion, la ruine emporte tout.

La complication tient au fait que l’économie génère de la richesse, évidemment, mais aussi un pouvoir lié à cette richesse, nécessaire à la bonne santé de l’économie. Hélas ce pouvoir entre souvent directement en conflit avec le pouvoir politique, qui ne peut le tolérer et sort à tout coup ses fusils pour l’annihiler.

Certains acteurs économiques, face à cette évolution inéluctable, prônent la connivence, l’acceptation des diktats politiques, ils en obtiennent un avantage immédiat, qu’ils paient ensuite de l’affaiblissement de leur activité grevée du chancre de ce parasite politique qu’ils ont accepté en leur sein.

L’économie n’a besoin pour s’épanouir que de liberté, rien de plus.

Evidemment cette liberté, naturelle, est sans pitié, comme la nature. Les champions de cette liberté devraient être ceux qui la prônent pour les loups, mais ce n’est pas le cas, nous le savons. Ils veulent la liberté des loups et la domestication, voire le servage, de l’économie, c’est absurde.

Quand les hommes de l’Etat parlent de l’économie, quand ils prétendent qu’elle serait la jungle sans eux, ils mentent.

Mais seuls ceux qui font l’économie le savent, pour les autres ce mensonge est valorisant, laissant supposer que ne pas connaître l’économie serait un signe de civilisation. C’est totalement absurde.

Voir le groupe auquel on appartient être absorbé par cette erreur de jugement, courir le risque de plus en plus évident de perdre sa force économique, donc sa liberté, est extrêmement frustrant.

Il serait si simple de réduire les dépenses ridicules des hommes de l’Etat, de détruire Bercy jusqu’à la dernière pierre, de rendre la liberté à l’économie, notre pays serait debout en deux ou trois ans.

Mais alors ce serait la jungle… refrain connu…

Bien sûr que non, car d’assistés-aux-ordres nous deviendrions tous des consommateurs libres de nos choix — comme sur le net –, libres de nos critiques dont les hommes de l’économie ne pourraient pas s’affranchir, puisque c’est par la connivence politique qu’ils s’en affranchissent.

Je suis sûr qu’informé, tout le monde pourrait comprendre que cette libération de l’économie — incluant risque et responsabilité économiques – nous amènerait à une société beaucoup plus juste et beaucoup plus efficace, donc beaucoup plus agréable à vivre, sans les tensions du mensonge qui nous empoissonnent l’existence jours après jours.

Peut-être les jeunes générations, les 15/30 ans, vont-ils comprendre la situation et avoir le sursaut nécessaire pour la modifier. Ils devront passer sur le corps de vieux crabes accrochés à leurs proies… qu’ils le fassent.

Bien à vous. H. Dumas

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L’excellente vision d’Yves Marchand sur le Commissariat au plan

Il y a les statistiques, l’observation des tendances, les constantes de l’Histoire et enfin l’intuition – sixième sens indéfini que l’on a ou que l’on n’a pas – pour se faire une idée de l’avenir du pays.

A l’exception de l’intuition aux contours indéfinis, tous les autres moyens de préparer l’avenir sont du ressort de la technique.

C’est évidemment à l’intuition, cette propension à saisir des rapports qui passent inaperçus aux yeux du plus grand nombre, que l’on reconnaît le génie d’une décision.

La taxe « carbone » ou la limitation de vitesse à 80 Km/h sur les routes secondaires n’étaient pas de cette eau-là. On en a subi les effets. C’est à des techniciens qu’on les doit. Les mêmes qui, dans les services ministériels veillent jalousement à l’ordre, à la méthode et à la réglementation et qui, sous l’influence des lobbies, sont placés là pour conseiller le pouvoir politique. Les mêmes qui seront à la manœuvre dans les services d’un Haut-Commissariat au Plan ressorti des oubliettes, sorte d’observatoire confié à une personnalité coordonnatrice de services techniques. Rien d’autre.

Ce n’est pas d’un commissaire dont le vocable réglementaire appelle à la hiérarchie, à l’ordre et à la sanction auquel on devrait faire appel, mais plutôt à un philosophe capable d’inspirer la pensée des décideurs, grâce à une intelligence qui le placerait au-dessus des contingences : le contraire d’un commissaire au plan. Au-dessus des querelles partisanes, toutes faites d’intérêts personnels, de susceptibilités peu accessibles à l’objectivité : le contraire d’un chef de parti. Mais surtout au-dessus du simple énoncé des données afin d’en extraire la signification profonde : le contraire d’un simple analyste.

Ce genre de personnalité est rare. On la reconnaît en général à ses manifestations en période de crise, lorsque tout le monde s’interroge sur le parti à prendre. Elle a alors le don de révéler aux yeux du monde le mystère de l’œuf de Colomb.

Les esprits ordinaires, dont on a grand besoin au quotidien et qui peuplent l’Administration, suffisent à s’enquérir de compter les masques et de constituer les stocks destinés à prévenir la prochaine épidémie de Covid.

La fonction prospective attendue pour redonner foi à une population désenchantée ne se loge pas, à moins de la mettre en garde à vue, dans un Commissariat, fût-il au Plan.

On en vient alors à s’interroger. L’Administration ne répond-elle pas aux exigences de sa fonction ? Si oui, que n’a-t-elle faire d’un commissaire ? N’appartient-il pas au politique d’être ce visionnaire ? Si oui, que n’a-t-il faire d’un guru ?

A moins que les deux pèchent. Tous deux par omission. L’Administration par manque de rigueur. Le politique par manque de vision. Leur double serait-il alors nécessaire ? On en doute. Question de vision.

Peut-être, le Haut-Commissariat n’est-il tout simplement qu’un comité Théodule de plus, qui permet à la République, réputée bonne fille, de se perdre « en même temps » dans la réalité du compromis et dans l’utopie de l’idéal.

L’autodestruction vers le néant.

YVES MARCHAND

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Que reste-t-il de la propriété privée immobilière ?

La majorité des français croit vivre dans une société basée sur la propriété privée. Leurs ancêtres ont payé d’une révolution sanglante ce droit, seul et unique rempart aux différents pouvoirs inventés par les peu scrupuleux hommes du pouvoir.

Nous n’allons pas nous égarer en explications sur les différents fantasmes ou illusions qui ont permis d’arriver aujourd’hui à l’idée que la propriété privée est une sorte d’injustice à éradiquer.

Nous allons juste rappeler que tout préalable à la prise totale de pouvoir passe par la suppression des contre-pouvoirs ou des espaces de liberté. La propriété privée est de ceux-là. Elle en est même l’unique et totale représentante, garante. Elle doit donc être éradiquée pensent les hommes politiques et leur complice et associée l’administration. Nos hommes de l’Etat sont fous de pouvoir illimité, pour notre bien, cela va de soi.

Ceci-dit, passons aux faits.

Dans un mémoire déposé au Tribunal Administratif de Poitiers, dont le lien d’accès vous sera donné à la fin de ce billet, le Préfet de la Charente-Maritime écrit ceci : “Sur ce point, il convient de rappeler aux requérants qu’il n’existe pas de droit acquis quant à la constructibilité d’un terrain et que celle-ci peut être remise en cause dans un nouveau document d’urbanisme.”

Traduit en langage ordinaire cela veut dire que vous vous croyez propriétaire d’un terrain, mais qu’en réalité vous n’en avez pas la disponibilité, l’usage. Donc, vous n’en n’êtes pas propriétaire.

Mais alors, qui en est propriétaire ? Le Préfet ? Le maire ? Le directeur des services techniques de la mairie ? vos voisins ? Des groupes de pression ?

Je ne connais pas de réponse à la question. Il n’y en a pas. Le nom est laissé en blanc.

Le vrai propriétaire sera celui qui aura le pouvoir de faire se rejoindre la possession et l’usage. Par exemple le copain du maire, ou du préfet….

Rapidement nous nous trouvons face aux tares de tout régime dictatorial, l’abus de pouvoir, la menace, le dol, le vol, la corruption, et leurs effets délétères sur la société.

Ainsi l’immobilier en France est la victime de cette agression invraisemblable à la propriété privée immobilière.

L’excuse invoquée est la cupidité, l’égoïsme des propriétaires, leur manque de goût, qui justifierait le vol de leur bien par la dépossession de son usage.

La réalité est la manipulation de l’électorat par les politiques se pavanant comme seuls opérateurs urbanistiques compétents, alors qu’ils n’ont aucune formation à ce sujet. Je ne connais aucun architecte ou urbaniste élu maire. Par compte je peux évoquer les monstruosités généralisées enfantées par ces amateurs au pouvoir exorbitant.

La majorité électorale ne rend pas compétent en architecture. Ça se verrait…

Quant à la corruption, un exemple.

Venant quémander  leurs permis de construire, les promoteurs amis des élus sont dans la connivence.

Et dans la connivence il faut payer, donner un petit quelque chose.

Depuis quelques années, la combine suivante s’est mise en place. Le promoteur abandonne, à prix coûtant, voire moins, entre 20 et 40% des appartements qu’il réalise à une société HLM amie… du maire évidemment. Tout cela pour le bonheur des sans-logis, qui restent cependant dehors, années après années.

Les sociétés HLM louent, pratiquement au prix du marché, ces logements à des locataires au-dessus de tout soupçon et de qualité — souvent fonctionnaires locaux au parfum –, pour ne pas gêner les clients du promoteur, qui ont payé plein pot. C’est la moindre des choses.

Les sans-logis sont toujours dehors, mais les sociétés de HLM accumulent, à l’heure des prêts sans intérêt, des fortunes.

Bien sûr il y a un hic, qui supporte ce cadeau princier fait aux sociétés d’HLM ? Le promoteur ?

Pas du tout, vous n’y êtes pas, le promoteur doit faire sa marge.

Ce sont les acquéreurs plein pot du promoteur et le propriétaire du terrain s’il est malléable. C’est-à-dire que ce pot de vin officiel, est une sorte d’impôt, de taxe, illégal, payé exclusivement par les acquéreurs. Une honte, que tout le monde trouve formidable.

Les conséquences ?

Un immobilier au prix surévalué qui ne peut survivre que grâce à la rareté entretenue par les bénéficiaires politiques et l’administration, au prix de restrictions des zones constructibles.

Une promiscuité artificielle qui, à terme, va fortement dévaloriser les biens achetés, pour des acquéreurs qui se seront privés pendant 30 ans pour devenir propriétaires.

Un appauvrissement de l’urbanisme à qui les sommes absorbées par cette combine font gravement défaut.

Une démotivation pour les acquéreurs, qui plombe le marché de l’immobilier.

Que du bonheur.

Pour les amateurs de triller vrai : sincérité contre vice”.

Le lien pour mon mémoire : https://ahp.li/8c8c4a4643391696c351.pdf

Le lien pour le mémoire du préfet : https://ahp.li/86a88f9004680d8c1d9d.pdf

Le lien pour le mémoire de la mairie : https://ahp.li/ed9f8849191ab33128cf.pdf

Bien à vous. H. Dumas

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Les barbares ne vont pas arriver : ils sont là.

Les barbares qui sont réputés pour tuer et piller, pour détruire gratuitement, à leur seul profit immédiat, ne sont pas un danger à venir mais un fait acquis, une présence actuelle dans notre société.

Ils sont partout, dans les tribunaux, dans les administrations, dans les collèges d’élus, dans les entreprises en connivence. Ils nous pillent, nous harcèlent et violent nos consciences.

C’est effarant. C’est démoniaque, car ils se prétendent nos protecteurs, la sagesse, la précaution, la météo, l’avenir, la maîtrise du monde, de l’univers qui nous entoure, et bien plus encore au fil des opportunités de séduction qui se présentent à eux.

Ils manient la peur et la terreur, comme aux plus sombres heures de notre pays.

Ils ont le culot de prétendre être un rempart contre la barbarie, alors qu’ils sont la barbarie.

Rien ne vaut un exemple pour décortiquer ces situations cachées.

Les faits que je vous rapporte ne sont pas nouveaux, mais ils arrivent à leur terme.

En gros, le maire de La Rochelle se prétend décideur en tout. Il se trouve que je suis porteur d’un grand projet pour cette ville que j’aime beaucoup, j’ai des attaches familiales et de très bons amis à proximité.

Le maire s’est opposé à mon projet, sans autre motif que de réserver les activités économiques de la cité à ses amis.

C’est donc sans vergogne qu’il a entravé mon projet et les propriétaires des sols sur lequel il était envisagé, pour aujourd’hui favoriser des amis à lui sur ces terrains, sans grand projet, juste en tartinant du béton avec uniquement le lucre en perspective.

Au passage, pour se rendre intéressant et faire semblant d’être porteur d’un projet, il a engagé la réalisation d’une nurserie géante pour moustiques tigres en plein centre de sa ville.

Mais il n’avait pas la compétence pour engager ce projet stupide.

En deux liens vous allez pouvoir accéder à la procédure que j’ai engagée, aux réponses pharisiennes des barbares.

Mes mémoires en requête et en réponse : https://ahp.li/b69a3cc6726b0c653622.pdf

Le mémoire en défense de la mairie : https://ahp.li/bae77c0a89ca8849fb2d.pdf

D’un côté l’exposé d’un abus de droit, d’un problème de société, de l’autre une diarrhée jurisprudentielle pour justifier l’injustifiable et déguiser la connivence entre barbares.

Bonne lecture. Bien à vous. H. Dumas

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Darmanin : “refuser l’autorité, voilà le mal de notre société”

Incroyable. Darmanin n’a pas entendu parler du devoir de désobéissance ? Pourquoi se sent-il obligé, à l’occasion d’un fait divers, de nous faire un cours sur la qualité exceptionnelle de toute la police qui serait quasiment surnaturelle pour lui, équivalente à Dieu sur terre, infaillible…

C’est quoi ce cirque imbécile. Qu’imagine-t-il en nous soufflant que la Corée du Nord, où l’autorité ne se discute pas, serait le modèle de société dont il rêve.

Ne sait-il pas qu’il a pris la responsabilité de diriger une société composée d’hommes, donc d’animaux plus ou moins dangereux, dont certains ne s’apprivoisent que difficilement, voire pas du tout.

Fait-il partie de ces fous furieux qui tuent tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

De notre côté nous admettons parfaitement que les forces de police soient composées de personnes de qualité, mais aussi d’autres de moins bonne qualité, éventuellement de quelques voyous. Nous réclamons, à juste titre, le droit d’en juger.

Ne perçoit-il pas qu’à défendre l’indéfendable au titre de l’appartenance, que ce soit pour les flics, les juges, les médecins, ou tout autre corporation ou réseau, c’est lui qui s’aborde notre société, notre lien social.

Son argument massue : “Sans règle, sans policier, il n’y a plus que la loi du plus fort, la guerre de tous contre tous”. Mais, l’autorité … n’est-ce pas justement la loi du plus fort ?

Darmanin devrait réviser ses cours de sémantique, “autorité” et “justice” ne sont pas des mots synonymes, loin de là.

Éventuellement pourrait-on, avec précaution, associer les mots “justice” et “vérité”.

La vérité n’est pas toujours juste, mais il n’y a pas de justice possible sans vérité, et la vérité pour M. Darmanin c’est un truc qui le dépasse, dont il n’a plus vraiment la notion, s’il l’a eue un jour, ce que je ne sais pas ne le connaissant pas personnellement. Mais certains qui le connaissent en doutent, parait-il.

Il confond son appartenance, les ambitions de son groupe, avec la vérité, alors que les récents événements ont fait la preuve absolue du contraire.

On ne peut accorder aucun crédit à la parole de ce gugusse, c’est cela qui est effrayant accolé à sa fonction de détenteur de la force.

Si l’on résume la situation générale : le fisc pille en toute impunité, les flics tabassent, flinguent, “tasent ou flashballent”, les juges condamnent – plus récemment rackettent –, tous à volonté pour que l’autorité soit bien installée dans la tête des français, au profit des…. Hommes de l’Etat, pas de la France.

Effectivement nous approchons du bout. Pas du jugement dernier, mais de celui des braves gens, des honnêtes gens, face aux voyous qui nous mentent à longueur de journée.

Allez, je vais boire une anisette “El Mono”, c’est l’heure.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron au Liban c’est Tintin au Congo, l’humour en moins.

Je ne connais pas la misère politique du Liban dont on nous rabâche les oreilles, mais quelque chose me dit qu’elle est surtout liée aux intrusions de ses voisins, puisque avant qu’ils débarquent tout marchait bien.

Evidemment, le drame qui vient de s’y dérouler, dont on ne connaîtra probablement jamais l’origine, qui va faire l’objet de théories toutes plus fumeuses les unes que les autres, est un désastre. D’abord pour ceux qui y ont perdu la vie, puis pour ceux qui ont vu leurs biens détruits.

En revanche ce sera — comme toujours dans le terrible manège de la vie — une aubaine pour d’autres.

Le petit Macron veut en être.

Voilà un garçon — dont le modèle social qu’il porte vient de tuer plusieurs milliers de personne à l’occasion d’une pandémie gérée en dépit du bon sens — qui arrive au Liban, soi-disant pour aider et qui, pas plus tôt sur le sol de ce pays, se met à allumer un feu politique, à vendre son système de faux-culs qui ne marche nulle part … C’est gonflé…

Si encore il pouvait afficher des performances économiques, on pourrait comprendre. Mais, en dehors de faire la manche, on ne lui connait aucune prédisposition particulière en gestion et en économie.

C’est peut-être en tant que professionnel spécialiste de la manche d’Etat qu’il intervient au Liban.

S’il avait pris une pioche et un balai et qu’il ait sacrifié ses vacances pour aller déblayer au Liban, son intervention aurait eu un sens. Mais là, pénard au bord de la méditerranée, à l’abri de la foule, dans sa piscine, aller foutre le bordel au Liban, qui manque de tout sauf de bordel, ce n’est pas sérieux.

Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous devoir subir ces touristes qui prétendent représenter l’Etat, qui nous empêchent de vivre ?

Alors qu’une vie d’homme est si courte. Tout ce qu’ils nous prennent est perdu. Quand ils nous volent, quand ils nous font chier pour rien, c’est notre vie qu’ils pillent. Et nous n’en avons qu’une. Y en a marre.

Je vous explique leur combine

Ceux qui chassent ou pêchent, ou ont pratiqué ces deux activités, savent que l’animal dans la nature n’a que deux attitudes : l’envie et la peur.

Il est constamment sollicité par ces deux émotions, elles dictent tous ses comportements. C’est en jouant sur ces deux pulsions que l’on chasse ou pêche, que l’on prend la liberté de l’animal, qu’on lui vole la vie.

Eh bien figurez vous que, même s’ils se croient supérieur ce qui est faux, les hommes répondent eux aussi exclusivement à ces deux sollicitations d’une effarante simplicité.

Tout le jeu de la civilisation consiste à introduire dans le comportement des êtres à civiliser un troisième larron, l’éducation, dont le rôle consiste à mettre un filtre avant le déclenchement de ces deux tares.

Alors quand des hommes, prétendant représenter l’Etat, ôtent ce filtre et attisent les deux tares évoquées pour capter le pouvoir et soumettre la vie des autres à leur bon vouloir, ils portent l’énorme responsabilité des dégâts que cela va générer, du retour à l’état sauvage inévitable qui va s’en suivre.

Au début a été l’envie

Dans une société qui s’est collectivisée du fait de l’industrialisation, le communisme a glorifié l’envie et éradiqué l’éducation. L’envie est ce parasite dont l’accomplissement ultime est d’empêcher les autres de posséder ce que l’on ne peut pas posséder soi-même, alors qu’on le désire. La pensée communiste a pris le pouvoir et enfanté l’égalitarisme, poison occidental qui a détruit la charité, l’amour de l’autre.

Ensuite la peur

L’envie a fini par marquer le pas, du fait de l’incroyable richesse produite par l’industrialisation et des progrès accomplis en parallèle. Alors les chasseurs de l’Etat ont introduit la peur.

Les écologistes, qui sont les fachos de demain, sont les spécialistes de l’introduction de la peur qui extermine le peu d’éducation qui nous restait.

Aujourd’hui, derrière son masque, c’est chacun pour sa peau. La civilisation a totalement disparu, tout est prêt pour une soumission totale du pays aux hommes de l’Etat.

C’est cette ambiance qui donne des ailes au petit Macron, qui lui laisse supposer qu’il peut cavaler dans le monde entier répandre ses combines d’accès au pouvoir absolu en excitant l’envie et la peur.

Il pourrait tomber sur un bec. Il reste peut-être, ce n’est pas sûr, des pays civilisés.

Où en est le Liban ? Ses voisins barbares l’ont-ils dépecé au point qu’il va effectivement basculer dans l’écolo-égalitarisme, oublier l’amour des autres et la charité. Nous allons voir…

Bien à vous. H. Dumas

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Blum et M. Melchior-Ignace-Pie de Faramond

Les faits et les personnages rapportés ici sont purement imaginaires, toute ressemblance avec la réalité passée ou présente serait “fort de café”.

Nous sommes en Septembre 1941.

Monsieur Melchior-Ignace-Pie de Faramond, Contrôleur Général des Armées Française, est issu d’une famille de chevaliers qui tient son titre de noblesse de Louis XIII. C’est dire. C’est un bel homme, la soixantaine, respectueux de la loi, serviteur de l’Etat. Il est décédé à la fin des années 60.

Il est directeur du SCAP, le Service de Contrôle des Administrateurs Provisoires. Ce Service dépend du CGQJ, le Commissariat Général aux Questions Juives, chargé d’éliminer tout juif de toute activité économique, chacun sachant que ces derniers nuisent de façon directe et notoire au bonheur économique de l’humanité en manœuvrant occultement pour déposséder la terre entière des sous, qu’eux seuls possèdent.

Une théorie économique majoritaire dans la population à cette époque, qui s’est avérée très hasardeuse avec le temps….

Blum a le même âge que M. de Faramond, la soixantaine. Il a été déporté et a disparu en 1942. Il est marié, a deux enfants, eux aussi disparus en 1942. Une fille violoncelliste dans l’orchestre de l’Opéra, un garçon qui travaille avec lui.

Il tient une chapellerie boulevard des Italiens. Ses feutres sont réputés dans Paris, son épouse, modiste, confectionne des chapeaux sur mesure, que l’on voit souvent à Longchamps sur des têtes couronnées.

Leur entreprise, simple draperie au début du siècle, doit beaucoup à Mme Blum qui a été dans les années vingt le moteur pour aller vers la chapellerie et s’y tailler un nom respecté et lucratif.

Touché par la loi du 22 Juillet 1941, M. Blum affronte un Administrateur provisoire depuis presque deux mois, cela se passe mal.

L’administrateur provisoire est sur le point de clore le dossier et de vendre l’entreprise de M. Blum à un candidat du métier, par l’entremise d’une organisation professionnelle.

En dernier ressort, M. Blum a obtenu ce rendez-vous avec M. Faramond, par l’intermédiaire d’une amie de sa fille, violoniste.

Une partie de la conversation des deux hommes nous a été rapportée (sans aucune certitude sur son contenu, ni même sur sa réalité).

– M. Blum, je vous reçois exceptionnellement. Comme vous le savez je ne suis qu’un serviteur de l’Etat, je ne suis pas chargé de juger la loi ou ses conséquences, mais de vérifier qu’elle est appliquée effectivement, sans passe-droit et dans toute sa rigueur, uniquement dans toute sa rigueur.

– Monsieur Le Directeur, je vous remercie d’avoir pris sur votre temps pour me recevoir. J’espère que le dernier chapeau que nous avons confectionné pour votre épouse lui a apporté toute satisfaction. Il n’y a aucune urgence pour le règlement, c’est un honneur pour nous de coiffer Madame votre épouse.

-…

– Monsieur Le Directeur, M. Franchouillard, l’administrateur provisoire qui a été nommé dès le 24 Juillet pour appliquer à notre entreprise la loi du 21 Juillet 1941 nous cause beaucoup de soucis.

– Je connais votre position, vous nous avez adressé un courrier à ce sujet. Ce n’était pas très prudent M. Blum…

– Mais ce courrier ne contient que la vérité M. Le Directeur. M. Franchouillard fouille dans toutes nos affaires, mêmes privées, qui n’ont rien à voir avec l’entreprise. Il ne connait rien aux chapelleries, rien à l’activité de modiste. Il prélève directement des fonds dans la caisse, sans que je sois sûr qu’il les apporte au séquestre, il ne fournit aucun reçu.

– M. Blum, votre administrateur provisoire a été nommé régulièrement, j’ai tout vérifié. Son dossier présente toutes les garanties demandées par le CGQJ. Il ne fait que son travail. Il applique la loi.

– M. Le Directeur, M. Franchouillard a survolé les comptes de l’entreprise, il a reconstitué le chiffre d’affaires au motif que la rentabilité affichée est irréaliste. Il a trouvé un chiffre cinq fois inférieur, qui ne correspond à rien. Ni aux achats de matières premières ou de stock, ni aux heures de travail des ouvriers, un chiffre qui s’il était vrai aurait depuis longtemps entraîné notre ruine.

Quant à la valeur des murs de l’entreprise et de nos biens annexes, son estimation est ridicule. C’est déjà très dur de se voir déposséder de son outil de travail, de son droit de travailler, mais dans ces conditions c’est indigne de l’Etat français.

– M. Blum, l’Etat français se conforme aux directives de l’occupant, les français ont donné leur accord à ce sujet.

Vous refusez la vente amiable de vos biens, alors que c’est votre organisme professionnel qui a présenté un acheteur.

A votre demande le CGQJ a vérifié que M. Franchouillard se conforme bien à l’Article 7 de la loi, ce qui est le cas après enquête.

Votre refus entraîne la saisine des domaines. Vous avez saisi, Article 15 de la loi, le comité consultatif qui a rendu un avis conforme aux estimations de l’administrateur provisoire.

– Je sais tout cela M. Le Directeur, mais je fais appel à votre conscience. Vous connaissez mon entreprise, vous savez combien nous travaillons mon épouse et moi-même, combien nous nous efforçons d’être justes et honnêtes avec nos ouvriers et nos fournisseurs. Nous sommes engagés dans des activités bénévoles, avec ma fille, pour aider les jeunes musiciens. Nous ne sommes pas bien traités.

– M. Blum, je ne suis pas là pour juger, ni vous ni votre vie, je suis ici pour que la loi soit appliquée, correctement, telle qu’elle a été définie. Or votre dossier ne présente aucune anomalie formelle. Sur le fond, ce n’est pas à moi de juger.

La loi prévoit toutes les garanties, son application est essentielle pour l’Etat et pour les français. Dois-je vous rappeler que vous êtes Juif ?

C’est un fait, donc la loi s’applique à vous, il n’y a pas d’exception possible. Vous le comprenez.

– Non, M. Le Directeur, je dois vous dire que je ne comprends pas cette loi.

– C’est bien ce qui m’ennuie M. Blum. Je vois bien que vous ne comprenez pas cette loi, que vous n’avez pas conscience de sa nécessité, de son acceptation par le peuple français, de la volonté de ce peuple de la voir appliquée.

Je représente ici la France. En insistant, M. Blum, vous êtes sur le point de critiquer la France, ce que je ne saurais tolérer. Je crois que vous devriez en rester là M. Blum, vous vous exposez inutilement en tentant de critiquer l’application de la loi, qui est la même pour tous les Juifs, je vous le rappelle. Au revoir M. Blum.

Blum est parti. Qu’attendait-il du Directeur du Service de Contrôle des Administrateurs provisoires ?

Ce que nous attendons des Tribunaux Administratif ? Bientôt des Chambres Correctionnelles spécialisées dans la Fraude Fiscale ?

Il n’y a rien à attendre des pillards, sauf le pillage.

Bien à vous. H. Dumas

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La fin du verrou fiscal

Voici le titre du Figaro — suivi d’un article réservé aux abonnés, que je ne suis pas — : “La fin du « verrou de Bercy », une arme redoutable pour le fisc. Deux fois plus de dossiers fiscaux ont été transmis automatiquement au parquet en 2019.”

Le 14 Octobre 2018, je vous proposais le billet suivant :

https://temoignagefiscal.com/ce-qui-vient-de-temoignagefiscal/

Donc, nous y sommes et Le Figaro fait part de son inquiétude et de celle des entrepreneurs.

Deux fois plus de dossiers fiscaux transmis au parquet, cela devrait être deux fois plus de dossiers qui seront traités comme tous les dossiers pénaux, c’est-à-dire :

          – Le prévenu est présumé innocent

          – Aucune sanction ne peut être prononcée contre lui hors celle du juge à l’occasion d’une audience publique.

          – A cette audience le prévenu est représenté par un avocat s’il le souhaite, il peut employer tout moyen qu’il juge utile à sa défense, témoins, expertises, etc…

          – La sanction est suspensive en cas d’appel.

En réalité une excellente nouvelle pour plus de justice fiscale, une très mauvaise nouvelle pour le fisc et ses notifications “lettres de cachet”, dont il a l’habitude.

SAUF

Sauf si la justice nous la joue “aryanisation des biens Juifs”.

Si elle oublie tous ses principes, toute sa morale, tout ce qui en fait la justice. Si elle se cale sur les assertions du fisc, comme la justice administrative.

C’est ce qu’a l’air d’insinuer le Figaro.

Ce serait un terrible échec de société, la mort des entreprises, le règne de l’arbitraire et du pillage de Bercy. Une déclaration de guerre de Bercy aux français.

Attendons de voir, d’aller voir des débats, de consulter les statistiques, avant de juger.

Si vous êtes déféré devant le tribunal pénal à la suite d’un contrôle fiscal, faites-le nous savoir, nous suivrons vos péripéties et les rapporterons ici.

Bien à vous. H. Dumas

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FRAUDEUR FISCAL

Avant d’évoquer la fraude fiscale, une petite digression sur la notion de “peuple”. Ce mot que tous les politiques revendiquent, qui permet d’écraser l’individu, de le reléguer à l’arrière-plan, dans le local poubelle de la société.

Un homme je sais ce que c’est, c’est vous, c’est moi. Mais un peuple, c’est quoi ?

C’est une entité, un groupe, une pensée commune, une opinion, une intelligence, une action, un être doué de facultés, une addition, une somme, un tout, ou rien ?

Tout cela ne m’évoque aucune réalité. Je crois que le “peuple” est une abstraction.

En revanche la foule existe, c’est une somme parfaitement définissable, dont les réactions sont souvent très dangereuses. Si le peuple est une foule purement abstraite, absente physiquement mais réunie intellectuellement, on peut comprendre ses errements, ses folies, ses meurtres, ses génocides, ses délires, sa bêtise, ses éclairs de génie, ses élans de bonté, ses excès.

Tout cela pour vous dire que ceux qui prennent le risque de mettre le peuple” avant la réflexion, de l’utiliser comme caution de leurs pensées, sont des escrocs manipulateurs. Tous sans exception, et ils sont nombreux. Ce n’est pas le virement soudain de Michel Onfray dans cette voie qui va changer mon opinion, sauf en ce qui le concerne.

Le capital commun

La foule, regroupée en nation, peut décider de se doter d’un capital commun destiné à affronter les difficultés ou à engager les projets qui demandent un effort collectif.

Cette idée est une des bases formelles de l’émancipation des hommes voulue lors de la révolution de 1789, elle est formalisée par les articles 13, 14 et 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

– Art. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

– Art. 14. — Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

– Art. 15. — La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Elle est reprise dans la constitution de notre pays, du 4 Octobre 1958 :

– Art. 47. — Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.

Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.

Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.

– Art.47-2. — Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.

A quelques nuances près :

Les français n’ont plus la faculté de vérifier la sincérité du capital commun, qui est devenu illimité dans son usage et non réservé “à l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration”.

Leur consentement n’est plus nécessaire pour le montant, le recouvrement et l’usage du capital commun.

Ils sont privés du droit de constater sa légitimité puisque l’article 47-2 déclare les comptes de l’administration publique infaillibles, comme le pape.

Et enfin, il n’est évidemment pas question de pouvoir demander “compte à tout agent public de son administration”.

Ceci établi, le capital commun — aujourd’hui devenu une dette commune — existe bel et bien.

Par rapport à ce capital commun certains tentent de frauder.

On ne va pas les excuser, même si objectivement ils ont de larges circonstances atténuantes.

Mais il est impératif de les définir, si l’on a la prétention de les sanctionner. L’histoire jugera lourdement ceux qui sanctionnent à l’aveugle, qui seront évidemment assimilés à des pillards, des voleurs, qu’ils sont en réalité.

Fraude par captation indue du capital commun

C’est évidemment la plus grave, celle qui génère une perte sèche que tous devront compenser.

Il s’agit de ceux qui tapent dans les caisses, puisque nous avons aujourd’hui deux capitaux communs pratiquement égaux, celui de l’Etat et celui de la Sécurité Sociale.

Par exemple, ceux qui se font payer des prestations sociales sur de fausses déclarations. Ceux qui se font payer un salaire sans apporter en contrepartie le travail correspondant. Ceux qui manipulent les contrats ou les marchés pour obtenir du capital commun le paiement surévalué d’une prestation.

Ceux qui dépensent le capital commun en visant leur intérêt personnel, par exemple pour se faire élire à partir de réalisations inutiles mais démagogiques.

Ils représentent le plus gros de la fraude fiscale, ils n’ont aucune excuse et n’amènent aucune contrepartie.

Cependant, le paradoxe est qu’ils ne sont aucunement inquiétés. Nous pouvons même affirmer qu’ils sont la règle commune par rapport au capital commun, que toute notre organisation sociale tend à ce pillage.

C’est le grand procès de la fraude fiscale qui reste à faire, qui va se faire, fatalement.

Fraude par diminution de la contribution au capital commun.

C’est la fraude la moins grave. D’abord parce que, en ce qui concerne le capital commun de l’Etat, elle ne concerne que ceux qui paient un impôt direct, moins d’un français sur deux.

Ensuite elle n’intervient qu’en parallèle d’un enrichissement acquis, évidemment utile au capital commun global.

Par exemple, l’entrepreneur qui minore son impôt sur le revenu aura d’abord créé un revenu, et de ce fait évidemment enrichi tous ceux qui auront participé à la création de ce revenu.

Situation identique, concernant le capital commun social, pour celui qui minore le règlement de ses charges sociales, il aura quand même généré et payé des salaires qui sont un enrichissement collectif.

L’incroyable paradoxe

Cette analyse objective des fraudes fiscales n’a pas pour objet de les minimiser, ni de les excuser, mais d’attirer l’attention sur une manipulation de l’idée et de l’image de la fraude fiscale, mortelle pour notre société.

Le peuple — la foule — est excité contre les fraudeurs du deuxième type, par les fraudeurs du premier type.

Plus ces fraudeurs par captation directe augmentent en nombre, plus ils mettent le pays en danger, plus ils excitent le “peuple” contre les fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

Bien plus, ils ont organisé tout un système accusatoire, incontrôlable, qui a la complicité de tous les hommes de l’Etat — eux-mêmes largement fraudeurs par captation directe — pour inventer de toute pièce des fraudeurs par diminution de contribution au capital commun.

On arrive à cette situation grotesque, que l’histoire jugera sévèrement :

D’honnêtes gens sont accusés artificiellement — par un système au-dessus de tout soupçon — de fraudes fiscales par diminution de leur contribution au capital commun, persécutés, anéantis, ruinés, tout cela par et au profit des vrais tricheurs fiscaux par prélèvement direct indu sur le capital commun.

Qui plus est, ces honnêtes gens sont les moteurs économiques du pays.

C’est cette situation absurde qui nous détruit, qui va anéantir notre pays. Comment ne pas en être attristé ? Comment pardonner aux initiateurs de cette situation ? Comment redresser la situation ? Comment revenir à la raison ?

Certainement pas par des incantations à destination du “peuple”, qui ne comprend rien à cette situation, qui est persuadé d’être le grand bénéficiaire du pillage.

Ce “peuple” que des manipulateurs pervers dressent contre les pseudos-fraudeurs fiscaux, pendant qu’eux-mêmes font partie des vrais fraudeurs fiscaux.

Voilà la situation, telle qu’elle sera jugée un jour, même si aujourd’hui vous et moi mourront du fait de son incompréhension et des agissements de ceux qui profitent de cette incompréhension pour nous tuer et vivre de nos exécutions.

Bien à vous. H. Dumas

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Morts “PAR” la France

Le moindre de nos hameaux est équipé d’un monument aux morts célébrant le souvenir de ceux qui ont donné leur vie, plus ou moins volontairement, à l’occasion de conflits collectifs, principalement avec nos voisins devenus nos amis.

Sur ces monuments aux morts on peut lire : Morts pour la France. C’est bien.

Il me semble que de la même manière nous devrions nous rappeler de ceux que la France a tués. Qui n’étaient ni guerriers, ni querelleurs, qui ne voulaient que vivre en paix du fruit de leur travail et que la France, dans ses grandes envolées lyriques et centralisatrices, a détruits en les liquidant financièrement, moralement ou même physiquement. En oubliant de respecter leurs individualités.

Ces monuments voués aux “Morts PAR la France” seraient probablement beaucoup plus nombreux que les autres et le Ministère des Anciens Combattus par la France serait rapidement débordé financièrement s’il se mettait dans l’idée de dédommager les victimes et leurs familles.

Nous serions nombreux sur ce blog à alimenter les listes gravées sur ces monuments.

Car évidemment une colonne serait réservée aux massacres des “Fraudeurs Fiscaux,” qui figureront un jour dans l’histoire des génocides discrets, type Saint Barthélemy du 24 Août 1572, c’est de saison.

Pendant que j’écris ces lignes, le journal GALA — un must — évoque avec gourmandise les avatars fiscaux du restaurant La Rotonde.

La Rotonde est situé à Montparnasse, le quartier chic de la gauche, celle qui commande aux “bobos” parqués dans le marais, voire pire.

La Rotonde, à l’angle du boulevard Raspail et du Boulevard du Montparnasse, est objectivement une bonne adresse. Ce restaurant appartient aux frères Tafanel, qui ne sont pas des inconnus.

Ce sont les descendants d’une lignée d’auvergnats qui donnent dans la fourniture aux bistroquets. Chiffre d’Affaires pratiquement 100 M€, 200 employés. Ce sont de gros poissons.

La Rotonde n’est pas grand-chose pour eux, puisque cet établissement ne fait qu’un chiffre d’affaires de 10 M€ et n’a que 50 salariés. On peut supposer que ce restaurant est à la fois leur danseuse et leur outil de communication discret. Que du classique.

Oui, mais voilà, Gala nous apprend que le 19 Novembre 2013 Bercy a rendu une “visite surprise” à La Rotonde et aux domiciles des frères Tafanel.

En clair, cela veut probablement dire que le 19 Novembre 2013, les frères Tafanel ont eu un réveil difficile dans le cadre d’une perquisition à leurs domiciles et dans leur restaurant. Diable…

Où l’affaire se corse c’est que le même Gala – journal extrêmement sérieux, comme chacun le sait – nous parle ensuite d’une fraude fiscale détectée de 2014 à 2017, soit après les fouilles minutieuses du 19 Novembre 2013. Comprenne qui pourra.

Essayons d’être un peu plus précis.

La danseuse doit coûter cher à la famille Tafanel puisque le 19/12/2017 la société engage une procédure de sauvegarde qui aboutit à la nomination d’administrateurs judiciaires. En gros — si Gala ne nous raconte pas encore des histoires — à la fin du contrôle fiscal concernant les années 2014 à 2017. Pour se protéger ?

Ce contrôle fiscal se serait terminé sur un chiffre d’affaires reconstitué déterminant une fraude de 250.000 €, je suppose par an. Soit 2,5 % du chiffre d’affaires, et non pas 5%.

Peut-on objectivement, par une reconstitution de chiffre d’affaires, arriver à une telle précision ? Non, semble avoir dit le Tribunal Administratif, qui aurait blanchi les frères Tafanel.

Bercy, qui a ses raisons que lui seul connait, s’entête et la Cour d’Appel viendrait donc de décider que oui. On peut, au pif, rétablir des comptes à 2.5% prés.

Quoiqu’il en soit, si l’on en croit toujours Gala, les frères Tafanel sont poissés pour deux millions d’€ de redressement.

S’ils ne cassent pas leur tirelire, les administrateurs judiciaires devraient avoir là le bon motif pour vendre l’entreprise, on connait leurs méthodes….

Dit en clair, dans un langage normal, quelqu’un veut s’emparer de La Rotonde. Est-ce un habillage ou un traquenard, seuls les intéressés peuvent le dire. Ce n’est pas mon propos.

Si ce n’est pas un habillage, les Tafanel sont cuits. Comme l’a été notre ami Emmanuel Bolling, dépossédé de la “Locomotive”, son entreprise, avec exactement les mêmes méthodes. Au bénéfice du Moulin Rouge son voisin.

Ce qui me choque est que la chose soit rendue possible en passant d’abord par le traquenard du contrôle fiscal, par l’accusation de “fraudeur fiscal” relayée avec délectation par la presse populiste, délatrice : Gala.

De mauvais souvenirs.

Je me permets de vous conseiller de lire “Les mauvais comptes de Vichy” écrit par Philippe Verheyde. Tout y est.

Quarante mille entreprises ont été, avec les mêmes méthodes, volées aux juifs entre 1940 et 1944. Le livre raconte…

Dans les premiers mois de l’occupation, juste après la défaite, le gouvernement de Vichy organise un plan d’aryanisation des entreprises juives.

L’occupant allemand considère que dans le cadre de la guerre salvatrice qu’il a entreprise, le juif est un ennemi dangereux, une force économique puissante susceptible de contrarier la formidable aventure populaire — d’ailleurs soutenue par la population — du Nazisme. Le gouvernement de Vichy partage cette analyse, une majorité des français aussi.

Bien qu’incapable de décrire “le Juif”– cette entité gênante — des lois sont pondues en série pour le déposséder de son pouvoir économique.

Et voilà que magistrats de haut niveau, haute fonction publique, politiques réputés, se mettent à légiférer et à organiser, le plus sérieusement du monde, accompagnés par une presse et une pensée globale en parfait accord, des lois qui décident que les Juifs ne peuvent plus rester à la tête de leurs entreprises. Toute la machine administrative et juridique va se mettre en route, derrière des lois qui paraissent évidentes, qui s’imposent, au service de cette besogne.

C’est l’élite du pays qui est à la manœuvre, la population approuve majoritairement.

Les juifs doivent se déclarer Juifs, doivent être accompagnés dans un premier temps par un administrateur provisoire qui va aider à évaluer puis transmettre leur entreprise. Largement sous-évaluée celles-ci ne leur seront jamais payées.

Le forfait accompli, cela ne suffira pas, il faudra les éliminer physiquement. Rappelons Balzac : “après le vol vient le meurtre.”

Aujourd’hui tout cela est de l’histoire, mais hier c’était la vraie vie, celle qu’imposait la république. Connaissez-vous les noms de la foultitude des exécutants de cette ignominie ? Non.

Un frisson de terreur

Je ne vois pas de différence entre la grande aventure populaire Nazi et la grande aventure populaire égalitariste, communiste. Les deux oublient l’homme, l’individu, au profit de la pensée commune imposée.

Je ne vois pas de différence entre le statut du Juif et celui du fraudeur fiscal. Probablement que le juif rapace existait, comme le fraudeur fiscal indélicat existe, mais ils ne peuvent pas servir d’excuse à la haine et au pillage. Tous deux ne sont pas définissables globalement, comme appartenant à une race ou à une famille ethnologique. Ils sont d’abord des hommes, dont seule une justice indépendante et libre peut dire s’ils ont individuellement manqué à la bienséance collective.

Alors que le qualificatif de Juif permettait à l’époque d’exclure de la société ceux qui en était affublés, aujourd’hui celui qui est traité de fraudeur fiscal subit le même sort.

L’imprécision de la qualification saute aux yeux de l’histoire en ce qui concerne les juifs, elle saute aux yeux de l’observateur en ce qui concerne les méthodes employées par Bercy pour qualifier quelqu’un de “fraudeur fiscal”.

Comme le Juif à l’époque, le fraudeur fiscal est aujourd’hui traqué par l’Etat, la justice, la haute fonction publique, l’administration et l’opinion publique. Il est ruiné et dépossédé aux yeux de tous et à la satisfaction générale.

Sombre époque qui va alimenter les listes des monuments aux morts par la France.

Ici nous en sommes. Bien à vous. H. Dumas

 

 

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