Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Tabassage ordinaire

Nul besoin d’être un délinquant pour se faire tabasser, il suffit d’aimer la liberté.

Tout le monde sait que l’ordre et la liberté ne font pas bon ménage, et que les forces de l’ordre — comme leur nom l’indique — ne sont pas les forces de la liberté.

La France semble découvrir, stupéfaite, que l’on peut être un producteur de musique, un homme bien, posé, noir, et prendre une raclée mémorable de la part des forces de l’ordre, à son domicile dont elles auront au préalable forcé la porte.

Cette affaire, au-delà de la souffrance de la victime, est magique.

La disproportion entre les faits reprochés et l’action des forces de l’ordre est abyssale.

C’est normal, la force publique peut s’exercer pour les motifs les plus futiles ou les plus ignobles. Aujourd’hui le masque, hier le fait d’être juif, demain celui tout simplement de ne pas plaire quand les agents des polices municipales vont agir à plein rendement.

La force publique n’a pas de limite, pas d’intelligence, juste de la force.

Ce sont les juges, la hiérarchie et les élus qui ont la responsabilité de sa mesure.

Hélas ils sont tous trois non seulement aux abonnés absents, mais ils couvrent, en parfaite connaissance de cause, toutes les bavures de la force publique.

Laquelle ne s’exerce pas que dans la rue.

Chaque fonctionnaire est détenteur d’une part, même infime, de la force publique et ne se prive pas d’en abuser.

Chaque bureaucrate viole en conscience votre liberté, il vous soumet, il considère que c’est sa mission, il sait aussi qu’il sera couvert quoiqu’il arrive

Je suis sûr que les flics impliqués dans le tabassage du producteur de musique sont convaincus d’avoir fait leur devoir et sont désespérés de se voir lyncher publiquement, malheur à celui qui dévoilera leur nom, je ne donne pas cher de sa peau.

J’ai personnellement plusieurs condamnations à mon compteur liées à des abus de pouvoir policiers sur la route, avec brutalités, mensonges et fausses déclarations des flics, tout cela parfaitement visible dans le dossier du déroulé des évènements. Malgré cela, aucun doute possible pour les magistrats : force doit rester à la loi, donc à la force publique, lourde condamnation contre moi et inscription sur le casier judiciaire routier.

Cerise sur le gâteau : le fisc.

Là nous sommes au cœur du tabassage qui ne laisse pas de bleu, sauf à l’âme et à l’estime de soi.

Ce tabassage ne connait aucune limite, pas de caméra, pas de spectateur, que des complices, y compris le peuple.

Celui qui n’a jamais été tabassé et torturé par le fisc, n’a pas vraiment conscience de ce qu’est une destruction totale, sans trace, réalisée dans l’indifférence absolue.

Avec le confinement certains touchent du doigt la douleur d’être interdit de travailler par la puissance publique, d’être artificiellement ruiné par elle, leurs cris et lamentations sont sincères. Mais leur surprise ? Comment peut-on la comprendre, l’expliquer ? Tant ils ont fermé les yeux, eux et leurs organismes professionnels, sur les massacres perpétrés par les Services Fiscaux, arrivant exactement aux mêmes résultats et auxquels ils étaient indifférents.

Peut-on ne pas percevoir que cette société étatique, entre les mains des hommes de l’Etat, est liberticide ? Que la liberté est la conquête suprême de l’homo sapiens ?

Comment peut-on la laisser, comme aujourd’hui, en jachère, la négocier pour un téléviseur et une poignée de cacahuètes ?

C’est ce que je ne comprends pas et ne comprendrai probablement jamais.

Bien à vous. H. Dumas

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Le système dans lequel j’aimerais vivre

C’est clair — vous conviendrez que je ne le cache pas — le système social qui nous est imposé ne me convient pas. J’y suis gravement malheureux, très gravement.

Il me semble que les causes sont de deux ordres.

L’organisation économique

La première confusion se situe au niveau du capital. J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer ma pensée concernant le capitalisme.

Capitaliser consiste simplement à comprendre – donc acquérir –, accumuler et transmettre. Méthode universelle en toute chose. En sciences, en éducation, en philosophie, etc… et évidemment en économie, le capitalisme est la clef du progrès, l’inverse de la croyance, de l’obscurantisme.

Leur capital n’est pas contesté aux intellectuels, aux penseurs, aux scientifiques, pas plus que la hiérarchisation de leurs compétences à son sujet, ni qu’une méritocratie admise en fonction de ces compétences.

Donc, le capital est fondamental en toutes choses, ce qui le rend un peu oppressant.

Celui qui ne sait pas ou ne possède pas est plus ou moins à la merci de celui qui sait ou possède. Il n’est qu’à voir la suffisance de celui qui maitrise l’orthographe par rapport à celui qui ne la maitrise pas, le poids des idées compte alors bien peu… merci M. Dean Hachamovitch d’avoir inventé le correcteur d’orthographe.

En économie, bizarrement, le capital est particulièrement contesté. La faute à Karl Marx, laborieux philosophe qui a passé sa vie à essayer, sans y parvenir, de démontrer que le capital est inutile, nuisible, que seule la force individuelle du travail serait à prendre en considération.

Il n’a pas tenté de faire la démonstration de l’inutilité des bibliothèques, au motif que seul celui qui écrit au présent est essentiel à la pensée et que toute accumulation des produits de celle-ci serait inutile, nuisible. Il aurait été la risée de tous.

En réduisant mesquinement sa réflexion sur le capital à la seule activité économique, non seulement il a échappé aux moqueries que méritaient ses laborieuses conclusions, mais sa pensée médiocre et sectaire irrigue encore le monde, toujours pour le pire jamais pour le meilleur.

En réalité, la place du capital dans l’économie est essentielle, dès le départ.

Par exemple, vous voulez installer une modeste pizzeria, et bien il vous faut un capital pour acheter un four à pizza. Si vous êtes une plus grosse société, si vous voulez conquérir un marché, ici ou ailleurs, il va vous falloir le capital nécessaire pour assurer les frais de votre entreprise dans l’attente des retours futurs.

Le capital est le socle de l’économie.

Par je ne sais quelle malédiction — ou erreur éducative — il se trouve qu’il est confondu avec les dépenses de confort de tout un chacun. Que ceux-ci ne voient aucune raison objective de laisser le capital à l’économie et toutes les raisons subjectives de le capter pour vivre mieux sans avoir à l’épargner, à le construire, à le gagner, à le préserver.

Cela me désole.

L’organisation sociétale

C’est un peu le même tonneau. L’égalitarisme est la quête ultime. Mais uniquement économiquement.

Car les diplômes et breloques en tout genre sont chéris de la population. C’est à celui qui dépassera les autres par ses titres, ses décorations, ses attributions, son pouvoir.

Les experts sont des demi-dieux vivants dans notre société d’hyperspécialisation où nul n’est capable d’analyser leurs compétences et où, entre eux, ils se couvrent.

Mais attention : tout le monde au SMIG. Et là, c’est la mort de l’économie par disparition du capital.

Cet égalitarisme a une administration dédiée, c’est Bercy. Cette administration veille au grain, la seule échappatoire est le crédit.

In fine, le monde économique vit à crédit. Ce qui le fragilise inévitablement. D’où les crises cycliques que nous vivons, dont l’actuelle qui va probablement le terrasser.

Cet égalitarisme économique est assis sur des pulsions humaines si basses que je préfère ne pas m’étendre sur le sujet. Simplement, constatons, en souriant, que ses effets dévastateurs trahissent tout particulièrement ses contempteurs.

Seul l’homme, tout particulièrement blanc et européen issu des trente glorieuses, est égalitariste et uniquement dans le cadre de l’économie. Nul autre être vivant dans le monde connu ne partage cette étrange et suicidaire croyance, dont il est l’inventeur, qu’il ne faut pas confondre avec l’empathie, la charité ou l’amour et le respect du prochain.

Le système dans lequel j’aimerais vivre

Vous l’avez compris, il aurait pour ambition de combattre ces deux cataclysmes qui me chagrinent.

En ce qui concerne le capital

Il devrait-être protégé et favorisé, sachant que si celui qui le possède en abuse il le perd. En effet, le capital se régule lui-même.

Donc plus d’impôt sur le capital, mobilier ou immobilier. Un seul et unique impôt sur les revenus, sur tous les revenus, du travail ou du capital.

Par exemple uniquement 25% sur les revenus en impôt direct, non progressif, et une TVA plafonnée à 10% sur la consommation. Aucun impôt de comportement, genre taxe sur le pétrole ou prime sur les bagnoles électriques.

Evidemment suppression des charges sociales, la santé étant domaine privé.

Pas d’Etat patron, le capital entrepreneurial est strictement privé.

En ce qui concerne l’organisation sociétale

Fin de l’égalitarisme, début de la vraie solidarité.

Que l’on travaille ou non, chacun doit avoir un minimum vital de 3.000€ par mois. L’économie demande de moins en moins de bras, nous sommes à la veille d’un monde ou le travail sera un plaisir ou ne sera pas.

Le seul travail de ceux qui aiment travailler suffira à permettre à tous de vivre correctement.

Mais, car dans ma tête il y a un mais… ceux qui décideront de ne pas travailler, de vivre de l’abondance créée par les autres, n’auront pas le droit de vote.

Il est légitime qu’il soit réservé à ceux qui sont engagés dans l’action, seuls concernés par l’organisation sociale à partir du moment où ils ont assuré une vie correcte à ceux qui ne désirent pas s’impliquer dans la marche de la société, qui vivent exclusivement pour eux.

Le reste n’est que détail

A partir du moment où l’on sait qui fait quoi et que l’on préserve le capital, la boutique doit marcher sans problème.

Pas de misère, la liberté pour ceux qui risquent, la paix pour ceux qui ne risquent pas, le confort pour tous, la richesse pour ceux qui l’aiment. Il ne reste qu’à interdire les monopoles pour que le capital ne remplace pas les égalitaristes dans l’exploitation de l’autre, que la régulation par les consommateurs fonctionne.

Bien à vous. H. Dumas

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Hôpital et Sécurité Sociale : la ligne Maginot de la santé

Nous avons oublié que jusqu’à la découverte accidentelle de la pénicilline, tuberculose et syphilis, entre autres, rythmaient la vie de nos sociétés. Il s’agissait de tueurs à grande échelle. Un français sur sept mourait de la tuberculose.

La pénicilline a éradiqué ces bactéries alors que pendant des siècles les maladies qu’elles provoquaient ont été considérées comme incurables, que le corps social a dû vivre avec, générant une organisation de méfiance et des codes sociaux liés.

La méthodologie employée pour comprendre et vaincre ces maladies a été plus ou moins répétée ailleurs avec de nombreux succès.

Tant et si bien que la notion de risque expansif d’une maladie contagieuse est devenue relative et même improbable dans l’esprit du grand public, ce qui a favorisé les contacts et a donné naissance à l’idée d’une fraternité communicative illimitée.

Le repli sur soi de la bourgeoisie était en grande partie lié à la nécessité de protection face aux épidémies dévastatrices des siècles passés.

L’emblème de la victoire, de la protection définitive contre les pandémies, a été en France la Sécurité Sociale et les hôpitaux.

Puis sont arrivés le Sida d’abord, et aujourd’hui certains coronavirus méchants. Deux dangereux inconnus qui n’ont à ce jour aucun antidote avéré.

Il a bien fallu leur déclarer la guerre.

Pour le sida étroitement lié au sexe, la guerre a été “en dentelle”, beaucoup ne se sont pas sentis concernés. L’immobilisme suffisait, les ruptures de chaines n’étaient pas socialement dérangeantes, puisque c’était sexuel et que le sexe est hors compétition sociale, enfin en apparence. Finalement tout le monde s’est contenté d’une longue rémission, sans véritable victoire, malheureusement pour les contaminés.

Hôpitaux et Sécurité Sociale ont pu faire semblant d’être utiles et donner le change.

Les coronavirus mortels c’est autre chose, tout le monde est concerné, il suffit de respirer le même air que le malade, même sans contact direct.

La lutte contre les coronavirus n’est pas une guerre de tranchée, de position, c’est une guerre de mobilité, de rapidité, de réactivité. Une guerre réflexe.

La défaite

Nos généraux, le chef suprême compris, se sont enterrés, bunkerisés, dans l’illusoire ligne Maginot des hôpitaux et de la Sécurité Sociale.

Ils ont cru, comme leurs prédécesseurs des années 30, que cette ligne Maginot les mettait à l’abri de toute attaque sanitaire. Et, pour les mêmes raisons, suffisance, manque d’imagination, sous-estimation de l’ennemi, ils n’ont pas vu arriver les escadrilles de coronavirus qui ont facilement débordé leur défense obèse et obsolète.

Un seul des leurs a compris qu’il fallait être aussi mobile que l’ennemi, que l’urgence était de le contenir, car le tuer allait demander beaucoup de temps et qu’il était impérieux de laisser du temps au temps si l’on ne voulait pas revivre LÜBECK.

Le général Raoult n’a pas encore été condamné à mort et n’a pas quitté le pays pour former la résistance ailleurs, mais il n’en n’est pas loin. En tout cas il traverse la solitude de tout résistant à la pensée majoritaire.

La probabilité que les vaccins créés à la va vite apportent une solution est objectivement minime.

Il parait plus vraisemblable que nous allons devoir revivre, comme par le passé, avec l’ombre de la mort que l’on se passe de l’un à l’autre, dans l’air que nous partageons.

Evidemment les rapports sociaux vont être profondément affectés par cette “nouvelle-ancienne” situation.

Finis les happenings géants intercontinentaux que nous croyions acquis. Finies les grandes messes au coude à coude. Retour du repli, de la protection par la richesse qui permet de s’isoler.

Le sursaut.

Ce sera la contre-attaque menée par les résistants : les médecins voltigeurs, indépendants, libres, résistants, les scientifiques improbables, ceux qui cherchent en désordre jusqu’à trouver au détour d’un hasard. Raoult ? Nous verrons bien.

Mais que faire de la ligne Maginot ? Rien de plus que ce qui en a été fait en 1939 et après : un musée.

La liberté individuelle, seule apte à trouver la solution face aux individualités des coronavirus, saura regrouper en temps voulu les efforts collectifs pour gagner.

En attendant, la ligne Maginot fera des morts par vacuité, par usurpation de capacité.

Elle sombrera en entrainant ses contempteurs nos pauvres élites autoproclamées.

Gardez vous en bonne santé, évitez Maginot.

Bien à vous. H. Dumas

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Le 75ème anniversaire du procès de Nuremberg.

Comme chacun le sait, le procès de Nuremberg était censé mettre un terme définitif à la folie des hommes de pouvoir en marquant les bases d’une justice mondiale capable de convoquer et de juger ce qui fut alors défini comme un crime contre l’humanité :

“l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime”

En réalité ce procès ne put être mis en œuvre qu’après l’écrasement de la nation dont les accusés étaient supposés avoir abusé la bonne foi, organisé donc par des vainqueurs par KO.

Cela n’enlève rien à sa dimension, mais cela explique que ce genre de procès n’a plus eu lieu — et n’aura plus lieu — sauf pour des lampistes. Alors que les excès des hommes de pouvoir, leur mépris des libertés individuelles, n’ont jamais faibli.

Ainsi sur notre terre les hommes sont toujours maltraités, impunément, par des escrocs — souvent fous, déséquilibrés, fanatiques — déguisés en “hommes de l’Etat”.  

Ces maltraitances n’ont pas systématiquement la forme ultime de camps de concentration ou d’assassinats de masse, mais pour celui qui en souffre la différence d’apparence n’est pas significative.

La souffrance étant in fine toujours individuelle, l’effet de masse spectaculaire lui est extérieur.

L’extraordinaire de Nuremberg est que les accusés ont tous plaidé “non coupables”.

Certains en cours de route, pendant l’année du procès, ont pris conscience de leur engagement dans l’horreur, mais sans plus.

Il leur suffisait de penser qu’ils n’étaient que des exécutants pour se libérer de toute contrainte morale, pour ordonner ou décider le pire sans prise de conscience, et cela jusqu’au moment ultime où la force les a réduits à rien, à leur simple inhumanité.

Leurs accusateurs n’ont pas été très différents, ils ont escamoté leurs propres crimes contre l’humanité au motif qu’ils n’étaient pas dans le même espace de temps.

Est-ce un motif valable lorsque l’on a la prétention de définir un nouveau monde de raison et de paix ? La suite a prouvé que non.

Donc, Nuremberg se confond avec la victoire militaire, il n’est pas une prise de conscience mondiale de l’homme, de son caractère sacré, du respect qui lui est dû. Il est un contre-exemple de l’idée de justice universelle. Il n’est qu’une vengeance, mais admissible, compréhensible.

Napoléon a échappé à ce genre de “production” pourtant prévu pour lui par ses vainqueurs, Hitler aussi, et dans la foulée le peuple allemand et sa croyance majoritaire et mortifère dans le nazisme. Quelques seconds couteaux ont payé la facture, ce fut un tragique minimum.

Qu’en est-il aujourd’hui, en France ?

Une croyance, probablement erronée mais majoritaire, permet de poursuivre et de torturer les possédants au motif d’une égalité que l’univers ne parait pas connaitre.

La définition du crime contre l’humanité de Nuremberg s’applique à cette situation, sans le corolaire physique.

Ce dernier est-il indispensable ? Pour l’observateur peut-être, tant l’homme est insensible à la souffrance morale des autres. Pour la victime non, sa souffrance morale peut atteindre des sommets sans que le sang coule, ou si tardivement qu’il n’est plus relié à la source du crime.

Nous sommes dans une société ou des exécutants de la doxa n’hésitent pas à réduire en esclavage, à commettre des actes inhumains, à persécuter pour des motifs politiques et religieux – l’égalitarisme peut être considéré comme une religion tant il n’a aucun rapport avec la nature, avec l’univers – ceux qui sont arbitrairement désignés au sacrifice.

Ainsi Bercy est assimilable, à 80%, à la description d’une structure étatique aux privilèges incompatibles avec les lois de notre pays, coupable d’actes journaliers qui génèrent des souffrances inhumaines pour les français, au service d’une croyance égalitaire érigée en véritable religion.

Nous allons tenter un petit Nuremberg au TJ de Paris, ceux que nous poursuivons plaident déjà non coupables, et comme nous n’avons pas au préalable éradiqué leur structure, que nous n’avons pas les moyens de les mettre KO, ils envisagent très sérieusement que ce soit nous, les victimes, qui soyons condamnés.

Nous verrons bien.

Bien à vous. H. Dumas

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TESTER – ALERTER – PROTEGER : Un roman qui a raté de peu le Goncourt.

A la troisième pandémie, en 2025, la population fut vaccinée avant le déclanchement de l’épidémie. En réalité, peu le surent mais le vaccin était prêt avant que le virus finalisé soit lâché dans la nature, toujours en Chine.

Cette fois le virus était costaud, il allait éradiquer les derniers opposants à la vaccination, en général aussi opposants politiques.

Apeurée, bousculée, désorientée depuis cinq ans, la population fût objectivement soulagée d’une telle maîtrise de la situation de la part des hommes de l’Etat, au point de ne pas percevoir cette étrange inversion, qui n’était pas une première puisque depuis de nombreuses années les grippes hivernales faisaient l’objet de vaccinations anticipées.

A 48 ans le Président Macron était à deux ans du terme de son deuxième mandat.

Séparée de son épouse qui avait souhaité se reposer en EHPAD, intime avec Poutine, dont il venait d’épouser la nièce — une mannequin russe, de toute beauté –, il avait en vue une modification de la constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat.

Poutine et lui trouvaient légendairement historique l’idée d’un président de la France dont les décennies personnelles coïncidaient avec ses décennies de mandat. Le défi étant d’en accumuler le plus possible. 40-50 en train de s’achever, il préparait 50-60, puis 60-70 et probablement 70-80.

Le premier mandat avait été difficile, un pays de veaux avait dit De Gaulle, plutôt un pays de vaches landaises, cornées et vivaces, avait constaté Macron. Il avait dû affronter plusieurs jacqueries, le gout des français pour les ragots de complots – pas toujours faux –, et l’effondrement total de l’économie.

La première réélection avait demandé disons… une bonne organisation, Poutine y avait aidé. La Russie, ce pays immense aux habitants si attachants mais particuliers, avait les meilleurs hackers du monde…

La reprise en main de l’économie n’avait pas été possible, Macron avait dû en faire oublier les vertus aux français.

Dans le fond, la crise économique, couplée aux crises sanitaires dues aux virus qui se suivaient comme les tempêtes en Bretagne l’hiver, avait provoqué le départ des plus toniques, des plus individualistes, des plus exigeants, il n’était resté que les bons français moyens, toujours d’accord avec l’Etat, qui sont ou rêvent d’être fonctionnaires, donc entièrement dépendants de l’Etat, de moi pensait Macron.

Les français, en 2025, restaient calfeutrés chez eux s’ils avaient plus de 60 ans, ils avaient donc accepté facilement les diminutions de leur retraite coïncidant avec leur confinement aujourd’hui volontaire, naturel.

Les actifs ne travaillaient plus que quelques jours par mois, eux aussi avait trouvé normal de moins gagner. L’atmosphère n’était pas aux revendications, les réunions de plus de dix personnes étaient toujours interdites, les bars et les restaurants avaient fini par tous fermer, certains servaient à domicile.

Tous masqués, petits et grands, les français ne se disaient plus bonjour, ils ne se reconnaissaient pas ou gardaient leurs distances, y compris dans les queues qui commençaient à se multiplier face aux pénuries qui touchaient un peu tous les produits. Cette distanciation avait été un bonheur politique, cassant les proximités populistes qui dérapent si facilement.

L’électroencéphalogramme de la France était plat. Macron en profitait pour courir le monde, revenant chaque fois avec un peu d’argent qu’il empruntait en échange de connivences inconnues, dont nul ne savait si elles étaient correctes ou limites, voire indélicates.

C’est dans ces conditions qu’il préparait son troisième mandat, passant par une modification constitutionnelle qu’il comptait soumettre à référendum.

Il avait repris, et en était fort satisfait, la trilogie de la COVID de 2020 :  Tester, alerter, protéger.

CASSER LES CHAÎNES DE TRANSMISSION DU VIRUS ET MAÎTRISER L’ÉVOLUTION DE L’ÉPIDÉMIE D’OPPOSITION EN FRANCE

la stratégie du triptyque Tester-Alerter–Protéger (T.A.P) devait de nouveau s’appliquer.

Les indications de l’Etat étaient les suivantes

  • je me fais tester en priorité en cas de signes de la maladie de l’opposition ou si je suis identifié comme personne contact. Ainsi, je permets aux laboratoires politiques de se concentrer sur les personnes prioritaires.
  • je communique la liste de tous mes contacts récents à mon politique traitant et à l’Assurance d’Etat si j’ai un test positif, pour qu’ils soient alertés rapidement. Ainsi, je participe à freiner la propagation du virus.
  • je protège les autres en m’isolant pendant 7 jours, si je suis une personne contact ou si j’ai des signes de la maladie, et au moins jusqu’au résultat du test.

Des outils numériques pour accompagner les victimes du virus de l’opposition. 

Il s’agissait de casser la transmission du virus de l’opposition systématique, sachant que l’opposition est toujours systématique.

Tester : “DépistagePenséPolitique” de Macron.fr était une carte géolocalisée des lieux de prélèvement des tests de pensée qui facilitait l’accès au dépistage de l’opposition systématique près de chez soi. Les utilisateurs y trouvaient les coordonnées de chaque point de prélèvement, des informations sur les spécificités du lieu (horaires, créneaux pour personnes prioritaires, temps d’attente au test, publics concernés, etc…) et, s’ils le souhaitaient, pouvaient participer au renseignement des délais de rendez-vous (attente faible, moyenne, forte).

Alerter : “#Tousavecmacron” était une application basée sur le Bluetooth qui informait les personnes ayant été à proximité d’une personne diagnostiquée positive au virus de l’opposition afin qu’elles puissent être prises en charge le plus tôt possible. L’objectif était de stopper au plus vite les chaînes de contamination de l’opposition.

Protéger : “MesConseilsMacron” fournissait des conseils officiels personnalisés en fonction de la situation familiale, professionnelle et l’état de santé de l’utilisateur pour faire face au virus. Il permettait d’orienter une personne en fonction de ses besoins et de ses éventuels symptômes. Il permettait également de réaliser le suivie de ses symptômes si l’on était contaminé.

Une nouvelle fonctionnalité permettait à un patient testé positif à l’opposition de surveiller l’évolution de ces symptômes pendant sa quatorzaine. Le service avait été construit par une équipe associant des experts techniques, des professionnels de santé et des associations de patients, avec une attention toute particulière à la simplicité et à la clarté du contenu de la propagande, et des usagers ont permis de faire évoluer le service au fur et à mesure.

A deux ans des élections la situation était favorable. Les sondages publiés donnaient 85% de oui.

L’affaire paraissait dans le sac, même pas besoin de Poutine sans doute.

Nous étions en 2025. C’est un beau roman… c’est une moche histoire (air connu).

Bien à vous. H. Dumas

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Les fabricants de vérité sont au taquet

Chaque situation, matérielle ou intellectuelle, inclut une “meilleure solution”, cette meilleure solution est “la vérité”.

Certains la trouvent, d’autres se trompent en croyant la trouver, le plus grand nombre ne la cherche pas, soit parce qu’il ne se sent pas concerné par la situation, soit parce qu’il ne se sent pas capable de trouver la meilleure solution.

La recherche de la vérité — ou meilleure solution– est compliquée par le fait que certaines situations n’impliquent pas un seul individu mais plusieurs, voire tous, ce qui a pour conséquence de générer de multiples réponses se prétendant chacune la meilleure, avec à la clef des risques infinis d’affrontements entre vérités, chacun étant convaincu que sa solution est l’unique meilleure solution donc la vérité.

Le fait que le plus grand nombre ne trouve pas ou ne cherche pas la meilleure solution — la vérité — tend à permettre à quelques-uns de prétendre qu’ils l’ont trouvée et à leur faire croire qu’ils ont le devoir — ou l’intérêt — de l’imposer à tous.

Comme il leur est généralement impossible de convaincre unanimement que leur solution est la meilleure — même chez ceux qui n’en avaient ni cherchée ni trouvée, encore moins chez ceux qui ont trouvé la leur — ils n’hésitent pas à employer la force pour imposer leur vérité tant ils y croient ou ont intérêt à y croire.

Ceux-là se font appeler au mieux les hommes de l’Etat, au pire les représentants de Dieu.

Exemple

Le COVID est parfait pour cela.

Voilà une pandémie qui touche les individus et qui se transmet par le groupe.

La vérité ou meilleure solution concernant le COVID est unique probablement – l’histoire nous la dira peut-être un jour — mais chacun aujourd’hui possède la sienne, tant l’événement fait peur à tous qui sont personnellement potentiellement affectés.

Toutes ces vérités tournent en rond, la vraie – inconnue — comme les fausses.

C’est à ce moment précis que les usurpateurs, ceux qui prétendent détenir la vérité, sont en échec absolu. C’est le moment de les analyser, de les démasquer.

Les déclarés “trouveurs de vérités qui justifient leur pouvoir sur nous “ : Macron, ses ministres et fonctionnaires prétendument compétents, détenteurs des vérités qui nous guident, font peine à voir. Lorsqu’après d’épiques réunions, où l’on voudrait bien être une petite souris, ils accouchent de directives qu’ils nous imposent par la force, avec un air initié de circonstance, il suffit de quelques jours pour que nous constations tous l’inanité de leurs décisions.

Ils n’ont plus aucun crédit et ils continuent à pérorer, à dire chaque jour qui passe le contraire de ce qu’ils disaient la veille.

Sont-ils sots à ce point ? Non, juste malhonnêtes, menteurs, usurpateurs, ne représentant rien qu’eux-mêmes et leurs ambitions de pouvoir.

L’avenir ne s’annonce pas triste lorsqu’ils vont enfin posséder des vaccins dont aucune personne censée ne voudra tant ils ont été faits à la hâte, mais aussi, probablement parce que le fameux virus aura entretemps disparu.

Il ne leur restera plus qu’à faire disparaître les inutiles vaccins, si c’est cette vérité qui s’impose, ce que personne ne sait. Pas facile.

Conclusion

Ceux qui prétendent détenir une vérité qui nous obligerait sont tous des escrocs. Qu’ils soient des politiciens face au réel ou des religieux plus malins ne promettant que de l’inaccessible non vérifiable.

Oui mais, il faut bien vivre, et nous ne sommes pas certains d’être en mesure chacun, même en y réfléchissant, de toujours en chaque chose trouver la vérité, la meilleure solution.

Un constat s’impose

La quête de la vérité, de la meilleure solution, est une quête personnelle.

Déjà difficile à trouver pour soi-même, elle est carrément impossible à détecter pour un groupe tant elle implique de paramètres. Le plus souvent le groupe est à côté de la vérité, c’est ce qui se déduit de l’histoire pleine de catastrophes autrement incompréhensibles.

Tant et si bien qu’il est possible d’affirmer que : plus l’homme est regroupé, moins il a de chance de s’approcher de la vérité pourtant essentielle à la vie.

Ce constat est corroboré par les faits et explique les échecs de toutes les organisations collectivistes. Il doit nous amener à fuir les meneurs, les porteurs de vérités révélées, ou les prétentieux qui prétendent savoir trouver la vérité — les solutions — pour nous.

Pour qu’un regroupement humain fonctionne, il faut que chacun ait la plus grande liberté dans la recherche de la vérité pour chacun de ses problèmes et que les biens communs à gérer soient les plus réduits possibles pour limiter au maximum les erreurs collectives.

C’est la grande leçon du COVID, que les hommes de l’Etat vont s’efforcer de dissimuler, ils ne le pourront qu’avec notre complicité.

A vous de voir.

Bien à vous. H. Dumas

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Quand les tortionnaires exigent l’impunité, article 24.

Il est clair que, pas à pas, jour après jour, nous perdons nos libertés et nous nous approchons, irréversiblement, d’une dictature.

Le jeune Macron et son équipe de bras-cassés en sont-ils conscients ? Sans doute. Mais probablement croient-ils qu’ils maîtriseront la situation. Ce ne sera pas le cas.

J’en veux pour exemple les avatars de ce blog.

Depuis dix ans nous nous battons pour une régulation judiciaire digne de ce nom des contrôles fiscaux, pour la mise en place de garde-fous simples qui éviteraient les redressements abusifs qui détruisent des hommes et des femmes de bonne foi, au point de mettre en danger réel l’économie du pays, de saper la confiance de ses acteurs économiques.

Nos demandes sont simples : enregistrement du débat oral et contradictoire, notification de redressement fixée par un juge et non par l’enquêteur fiscal, procédure de défense en audience publique conforme au droit pénal, pas de garantie paralysante prise avant le prononcé de la sanction par le juge, etc… Rien qui ne soit pas évident dans l’optique d’un contrôle fiscal juste.

La liberté d’expression de ce blog n’a jamais été remise en cause par les hommes de l’Etat ou par l’opinion publique.

Ceux qui s’opposent violemment à nos propositions de bon sens sont exclusivement les contrôleurs fiscaux, par propagation tous les agents du fisc et leur syndicat.

Ils engagent contre nous des procédures judiciaires de façon globale, mais aussi ils prennent parti aveuglément — avec les moyens de l’Etat – pour les agents dont nous dénonçons nommément, preuves à l’appui, la responsabilité, les indélicatesses ou la malveillance volontaires.

Ils vont jusqu’à fomenter des contrôles abusifs et punitifs pour venger un des leurs qui s’est pris les pieds dans le tapis et a chuté lors de pressions fiscales injustifiées.

Ils couvrent leurs coreligionnaires tortionnaires.

Ils profitent de leur statut de fonctionnaires à vie, irresponsables, pour menacer leur hiérarchie d’inaction si leurs exactions ne sont pas couvertes.

C’est suffisant. Comment un ministre des finances, voire un pays tout entier, pourrait-il assumer, même pour une juste cause, un conflit qui serait suivi d’une grève du zèle de l’encaissement de l’impôt ?

C’est ainsi que, de la façon la plus incroyable qui soit, les agents du fisc qui devraient être au service du pays, des français, peuvent se transformer en une force dévastatrice opposée à la France.

Une seule origine à ce spectaculaire retournement de situation : le statut des fonctionnaires, l’emploi à vie, l’irresponsabilité, l’absence de sanction face aux dévoiements de la notion de service public.

Ainsi les contrôleurs fiscaux — tout comme avant eux les fermiers généraux — fédérés par leur statut représentent un Etat dans l’Etat. Ceux qui les emploient — c’est à dire nous — n’avons plus prise sur eux, plus aucun contrôle sur leurs dérives corporatistes.

Les Services Fiscaux ont mis en place une dictature “fasciste”, puisqu’assise sur l’idée de “pour, par et rien en dehors de” l’Etat, qui se cache sous couvert du bien public, qui est permise par le statut irréaliste des fonctionnaires.

On observe ailleurs le même phénomène

C’est ainsi que la pandémie mondiale liée au COVID19, prise en otage en France par les fonctionnaires hospitaliers et ceux de la Sécurité Sociale, aura dévasté l’économie du pays en plus de — comme ailleurs — ses vieillards et de ses habitants fragiles.

Le psychodrame COVID spécifique à la France est une résultante du statut des fonctionnaires. Le dire est un blasphème, donc est autorisé… ouf.

La pression des fonctionnaires sur notre société est illimitée et la dévore de l’intérieur.

A ceci près qu’il faut entendre sous le vocable “les fonctionnaires” exclusivement ceux qui profitent du statut pour passer du rôle de serviteur de l’Etat à celui de serviteurs d’eux-mêmes au détriment de l’Etat. Je n’ai pas de quantitatif proportionnel à disposition….

Nous arrivons au pire : L’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale

Les gros bras de la répression policière — et toujours par capillarité toute la police à travers ses syndicats – exigent l’anonymat pour pouvoir cogner tranquillement, sans limite.

Les pauvres chéris se sentiraient en danger — alors qu’ils sont armés jusqu’aux dents — quand leur visage d’ange est connu du grand public.

Sous-entendu le grand public – nous, vous est moi – sommes des êtres violents, sanguinaires, qui rêvons de castagner, voire tuer, nos fringants CRS.

C’est quoi ce film ? une très mauvaise série B ?

Comment peut-on inverser ainsi une réalité, comment celui qui est gazé, matraqué, préalablement ruiné, humilié, oppressé, peut-il devenir l’ennemi à abattre par le seul fait qu’il apporte la preuve de sa situation par l’image.

Figurez-vous que la baston est la seule solution, en démocratie, c’est bien connu, pour que la populace se tienne à carreau. Que donc, c’est aussi bien connu, en démocratie il est légitime que ceux qui tapent sur la foule soient anonymes, ne puissent pas être reconnus.

Si vous ne comprenez pas cela, vous ne comprenez rien à la démocratie, bien plus vous êtes un danger pour elle, il va falloir fermer votre blog.

Un blog démocratique est un blog qui dit exclusivement du bien des contrôleurs fiscaux, de la police, des hôpitaux, qui ne présente que des photos floutées de nos fonctionnaires, héros discrets de notre bonheur.

Tout autre attitude est répréhensible, leurs auteurs seront sous peu internés dans des camps de rééducation gérés par Bercy et Beauvau.

A bientôt là-bas.

Bien à vous. H. Dumas

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Un autre regard

Il y a-t-il un complot mondial des dénonciateurs de complot ?

Voilà une bonne question. En effet, la théorie du complot a des supporters partout, sont-ils reliés entre eux, sont-ils les animateurs d’un complot mondial des dénonciateurs de complot ?

Ou encore par exemple, les hommes et les femmes s’attirant, sur toute la planète, s’agit-il d’un complot sexuel mondial qui serait heureusement dénoncé par les LGBT, eux-mêmes complices à l’échelle mondiale, donc complotistes ?

Facile me dira-t-on, ne vous moquez pas. Il ne peut y avoir complot que si le but poursuivi vise la fortune ou le pouvoir.

Mais qui ne vise pas la fortune ou le pouvoir ?

L’abbé Pierre ? Ce n’est pas ce que pensait ma grand-mère à qui il taillait des croupières, elle était aussi ferrailleur. Effectivement, la charité et l’empathie, émotions naturelles, peuvent être aussi soupçonnées de comploter mondialement, certains le pensent, on est alors au bout du bout.

Il me semble que la réalité est plus ordinaire.

La base du complot est le secret, uniquement le secret. Par essence le complot est inconnu de ceux qui ne sont pas dans le secret, sauf si un acteur du complot le trahit et témoigne. Nous n’en sommes pas là.

Et pourtant, l’ambiance est lourde et touche effectivement le monde entier. Des complots sont signalés un peu partout, sans jamais être accompagnés de témoins fiables. Que de la rumeur et du vent.

Tentative d’explication

Les moyens de communication font circuler l’information, donc les idées, à la vitesse de la lumière et les marchandises, donc l’économie, à une vitesse inférieure mais stupéfiante, instantanée à l’échelle de l’échange.

Le champ de raisonnement et d’action pour nous tous est le monde, la planète, voire l’univers – ce qui ne rend pas les choses plus faciles, juste vertigineuses –

Alors que nos soucis matériels ne dépassent pas notre enveloppe individuelle, ou de très peu. Nous sommes les otages de notre corps, de nos familles, de nos villages, etc…

Tout cela est particulièrement vrai pour le COVID. Il nous touche — ou pourrait nous toucher — là ici, nous.

Sa vague émotionnelle est, elle, mondiale. Le décalage est exceptionnel.

Nos hommes politiques, des paralysés de la décision, que nous avons enfermés – et heureusement – dans les filets de nos libertés individuelles, sont donc tiraillés entre la déflagration émotionnelle mondiale et les contraintes personnelles de leur troupeau, que nous sommes.

Il en ressort pour eux une posture ridicule, qu’ils ne pourraient combattre que par la vérité, c’est-à-dire par l’aveu de leur impuissance.

Blasphème pour eux, comment pourraient-ils avouer leur impuissance ici, sans qu’alors nous la découvrions ailleurs, pratiquement en tout ?

Alors, pris dans ce maelstrom mondial, ils tentent à l’aide de leur ressenti personnel, voire des sondages qu’ils dévorent, de suivre tant bien que mal les sentiments de la majorité de leurs citoyens à leur échelle de pouvoir, le pays, la région, la ville, le quartier, etc…

Tout ça nous donne le bordel ambiant qui ne satisfait personne, puisque les réactions et les intérêts de chacun sont strictement individuels.

Déboussolés, nos décideurs parlent entre eux, se jaugent, se défient, s’accoquinent selon le cas, ce qui leur donne une apparence de comploteurs pour ceux qui veulent se faire croire qu’ils n’auraient pas à affronter seuls cette maladie, que d’autres pourraient le faire pour eux, des politiques…. qui ne comploteraient pas….

Alors que face à un problème individuel la preuve est apportée qu’il ne peut y avoir de réponse collective. Pour faire croire qu’ils en seraient porteurs nos décideurs ont sacrifié l’économie et le lien social.

Quand l’épidémie sera passée, au printemps, nous nous réveillerons — dénonciateurs de complot compris — dans un champ de ruine.

Des milliards de doses de vaccin inutiles, une société à genoux, un avenir sombre.

Qu’inventeront alors nos dénonciateurs de complot pour pouvoir rester irresponsables et trouver un bouc-émissaire à la situation ?

Nous verrons. Bien à vous. H. Dumas

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Les frelons asiatiques

C’était au printemps, il me semble. Un jeune randonneur, dans les Pyrénées, se trouve nez à nez avec une ourse, à quelques mètres. Il ne panique pas, accepte le face à face. Il a ses bâtons de marche, il se dresse. L’ourse réfléchit, peut-être sait-elle – du fond des âges — que tuer un homme implique qu’elle sera abattue par les autres. Elle se détourne et suit son chemin. Ouf.

Une belle histoire où chacun se jauge, se mesure, se respecte, pour finalement ne pas combattre. Une histoire d’homme, semblable à celles que véhiculent nos légendes.

C’est ainsi que le monde libre a été formé, c’est ainsi que notre société est organisée, autour du courage, de l’honneur, de la raison, des miracles individuels.

C’était il y a peu, quelques jours, un agriculteur bouscule avec son tracteur un nid de frelons asiatiques. Ils l’attaquent et le tuent.

C’est la moche histoire d’une nuée dont chaque membre pique et fuit, où la victime n’a pas d’adversaire en face d’elle mais un groupe que la multitude rend aveugle, où la mécanique suppléait au respect, où rien n’est possible hors ce qui est, mécaniquement.

Ces deux faits-divers m’ont marqué tant ils symbolisent ce que je ressens profondément.

Nous avons quitté le monde que j’aimais, celui des affrontements entre hommes débouchant sur des luttes ou des alliances, mais toujours réfléchies, lucides ou rêvées mais intensives, quelquefois décisives, toujours compréhensibles, justifiables.

C’était le monde des ours et des brebis, des hommes aussi.

Nous sommes entrés dans le monde des frelons asiatiques.

Ces animaux qui se mettent en vol stationnaire devant les ruches pour couper en deux les abeilles sortantes et finalement aller voler leur miel.

Ils vivent en essaim, nul chez eux n’est responsable, nul n’affronte le danger, chacun frappe et fuit immédiatement, le cumul de leurs frappes tue, sans qu’un seul puisse être désigné comme responsable. Pour s’en défendre, il faut tuer toute la colonie avant qu’elle ne vous tue.

C’est une erreur de faire toujours référence aux Nazis, au fascisme, au communisme, tout cela est du passé. A la base de ces folies il y avait un objectif, un rêve ou un cauchemar.

Aujourd’hui, ni rêve ni utopie, juste une méthode, une organisation structurelle qui nous attaque, nous réduit : la fonction publique.

Le fisc, la justice qui le couvre, les égalitaristes qui les motivent, le fatras des fonctionnaires et des élus, sont tous des frelons asiatiques.

Comme eux ils attaquent sans autre justificatif que la défense de leur essaim, ils fuient dès après l’attaque, immédiatement d’autres leur succèdent. Nous sommes tués par le nombre anonyme, sans qu’un coupable puisse être désigné.

Je n’aime pas les frelons asiatiques. J’en ai dans mon jardin. Je les piège au printemps et à l’automne. Mais ce n’est pas suffisant.  Heureusement, il reste l’hiver. Là j’ai la paix, ils se terrent.

Je vois arriver l’hiver de notre société à grand pas, les frelons vont morfler.

Bien à vous. H. Dumas

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Tous coupables

Sur sa page Facebook, Yves Marchand met en ligne un billet sur la justice qui mérite d’être lu. Il sait de quoi il parle.

Yves Marchand a été un avocat et un élu rebelle. Trop ou pas assez rebelle ? Chacun son opinion à ce sujet pour ceux qui le connaissent.

Son analyse est conforme à la réalité, juste un petit bémol concernant Sarkosy qui étant aux manettes s’est accommodé de cette justice qu’il aurait dû réformer.  Dupond-Moretti la réformera-t-il ?

“Contrairement à ce que pense l’opinion publique, les magistrats sont réellement indépendants du pouvoir politique.

A l’exception des quelques courtisans insatiables, souvent en fin de carrière, les juges n’éprouvent pour le pouvoir que défiance et mépris.

Intouchables, ils le défient sous couvert de la loi pour faire triompher leurs convictions ou leur hargne, parfois les deux, au nom d’une impartialité que l’on ne peut prendre en défaut.

Cette impartialité ne traduit pas leur vision objective des faits mais dévoile le regard qu’ils veulent leur prêter au nom de leurs convictions personnelles. Un regard de défiance à l’égard du pouvoir. Quel qu’il soit.

La justice est un champ clos où l’hypocrisie la plus raffinée autorise les plus sanglants règlements de comptes. En cela, à la solde du pouvoir ou contre lui, elle n’a pas changé.

Les assaillants sont armés jusqu’aux dents contre une cible qui se bat à mains nues, avec, pour seules armes, l’échappatoire et l’esquive.

Nous ne savons rien de « l’affaire Sarkozy », sinon par la presse, c’est-à-dire de façon à la fois partielle et subjective. Nous savons juste que le seul « témoin » au service de l’accusation s’est rétracté.

Comme, je suppose, de nombreux Français, je souhaite de tout cœur que l’ancien Président de la République soit innocent. Non pas tant par conviction personnelle que par souci de voir la fonction préservée des doutes qui envahissent l’opinion publique au sujet de l’intégrité de ses mandataires.

Le souci de la presse est tout autre. Il s’agit au contraire pour elle d’échauffer les esprits pour démontrer sa supériorité morale sur son propre public et y gagner en crédit.

En s’adressant à elle pour toucher l’opinion publique, Nicolas Sarkozy vient sans doute de faire une grave erreur. Il alimente les interrogations et déchaîne contre lui des solidarités nouvelles, de frustrés et d’alimentaires.

Il se bat à visage découvert contre une justice enlisée dans les contradictions de sa partialité. Mais il n’a pour unique allié qu’un bras armé qui recherche l’audience au lieu de rechercher la vérité, tandis qu’en silence et dans l’ombre, les juges vont battre le rappel et se liguer pour le faire chuter.

Sinon pour cette affaire, du moins pour une autre. Peu importe, mais, à tout prix, pour le faire chuter.

La Justice n’admet jamais son erreur. Surtout lorsqu’elle s’est employée à démolir la réputation d’un élu de la République, en l’occurrence du premier d’entre eux.

Et on peut faire confiance à notre code pénal, plutôt bien rédigé, pour que nul ne soit totalement innocent. L’erreur commise – et qui n’en commet pas – peut,  à tout instant, devenir impardonnable et justifier la sanction.

Lourde ou légère, seule compte aux yeux de la justice la sanction qui confirmera la légitimité des poursuites.

Au risque de son discrédit, il y va de sa survie. Et, d’une certaine façon, de la survie de l’Etat de Droit.

L’erreur judiciaire au service de la démocratie…”  Yves Marchand

Bien à vous. H. Dumas

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La dictature sanitaire

Ce film — actuellement accessible avec le lien ci-dessous — est long mais mérite d’être vu.

https://youtu.be/nKBR2XRql8M

Les deux premiers tiers sont saisissants, respirent la vérité, les intervenants paraissent réellement intègres.

Le dernier tiers, tarte à la crème, ne me satisfait pas alors que nous sommes face à une problématique d’une très grande gravité, où notre liberté, nos vies, sont directement attaquées.

La solution simpliste consistant à évoquer le complot et le marché est, de mon point de vue, de nature à augmenter significativement le risque de dérapage, alors que son but reste basique : reporter la faute sur les autres, se dédouaner de toute responsabilité. C’est un peu facile.

Ma pensée à ce sujet. Ces deux points seront évacués.

Le complot

Nul n’est en mesure de monter un complot à l’échelle planétaire. Déjà à l’échelle familiale ou amicale ce n’est pas facile, voire impossible.

En effet, un complot demande non seulement une adhésion aveugle à un projet, mais aussi un secret absolu dont l’homme n’est pas capable, surtout aujourd’hui où la quête de notoriété emporte tout, y compris les secrets les plus profonds.

Alors, comploter entre puissants, qui ne rêvent que d’en découdre entre eux et surement pas d’être liés à mort, c’est inimaginable.

Donc, oublions le complot dont l’évocation a pour but, en réalité, de désigner un bouc-émissaire, solution multimillénaire de facilité, éculée et infantilisante.

On n’essaie de comploter que contre ceux qui vous font peur, peut-on imaginer une seconde que les riches aient peur des pauvres ? C’est s’accorder une importance, en tant que pauvre, que nous n’avons pas.

En revanche, il existe constamment des synergies d’intérêt, chez tous les intervenants sociaux. Par exemple, le patronat, mais aussi la masse salariale, sont parcourus d’intérêts synergiques qui aboutissent à des alliances de circonstance, telles que des partages de marché ou la création de syndicats et les actions intersyndicales. Ces alliances peuvent être confondues avec des complots, mais ce n’en est jamais. Colporter ce genre d’information est nuisible à la recherche justement de l’information, sans laquelle aucune situation n’est compréhensible et soluble.

Le marché

Le marché n’a aucune volonté de nuisance, au contraire. Il a besoin du consommateur, quelque soit son niveau de richesse ou d’intelligence. Donc le marché compose toujours, même le marché des armes.

Cependant il est insensible, c’est un fait, et cette insensibilité ne lui donne pas une bonne image auprès de ceux qui sont fragiles.

C’est ici qu’intervient la politique, destinée au départ à simplement permettre à toutes les composantes de la société de vivre en bonne intelligence, y compris donc le marché.

Il est facile de prétendre pour un politique — pour se faire aimer des plus faibles, souvent les plus nombreux — qu’il va maitriser le marché, c’est-à-dire l’amputer de sa liberté, de sa sévérité, de son insensibilité. Pour finalement se faire — peut-être mais pas toujours —  acheter par le marché, effectivement toujours prêt à tout payer s’il y trouve son intérêt.

Quoiqu’il en soit, sans liberté — ou avec une liberté payée trop chère — le marché s’effondre, et quand le marché s’effondre arrive la pénurie. Nous y sommes déjà.

Ceci posé, nous sommes face à un risque de dérapage, déjà largement engagé.  

Deux méthodes pour arriver en dictature, le coup d’état ou une hystérie populaire.

Il n’y a pas de coup d’Etat mondial en cours, et je ne pense pas que cela soit possible.

En revanche l’hystérie populaire est évidente. Hitler, Mussolini, sont arrivés au pouvoir à l’occasion d’une hystérie populaire.

Le film le montre de façon évidente, au début de l’aventure COVID les hommes de l’Etat, en tout cas les français, ont été entièrement à côté de la plaque. S’ils avaient été initiés, s’ils avaient fait partie d’un complot, ils auraient probablement évité de dire autant de conneries, qu’ils vont sans doute payer très cher.

Ce n’est donc pas ça.

La foule a été prise de folie soudaine face à une épidémie assez peu différente des précédentes et de celles à venir.

Je vois à cela deux raisons.

La sécurité sociale

Je salue ici au passage un homme que je respecte, qui m’a accordé son amitié, Claude Reichman, qui voit aujourd’hui grandeur nature l’explosion du monstre contre lequel il lutte depuis si longtemps.

La sécurité sociale par une propagande inqualifiable a dissimulé ses rapines monstrueuses en faisant croire qu’elle avait la capacité de soigner tout le monde gratuitement. Elle a répandu l’idée de la suppression du risque sanitaire, tout en cachant sa décrépitude.

A tel point qu’elle ne peut pas assumer la survenance d’un risque modéré, et que cette situation provoque une panique légitime mais totalement inutile.

Les réseaux sociaux

Ils nous inondent d’informations à chaque minute qui passe, mais ils nous laissent seuls pour en faire le tri. La tâche s’avère impossible. La défense instinctive est alors de trier à partir de croyances, ce qui est la pire solution.

La diarrhée informatrice des réseaux sociaux exacerbe les croyances, c’est un fait.

Cela ne durera peut-être qu’un temps, la jeunesse qui arrive saura sans doute faire le tri, à condition qu’entre temps on ne l’ait pas massacrée à l’occasion d’une guerre ou d’une dictature.

Car le danger existe, nous avons un pied dedans.

On sent bien l’excitation qui gagne nos élus quand ils voient que tout le monde obéit à leurs ordres les plus cons. Quand ils constatent le degré de délation auquel est arrivée la population, sa lâcheté, ses peurs.

Le pouvoir devient vite plus simple à exercer dans ces conditions. Dès l’enclanchement de la guerre l’exercice du pouvoir pour Hitler est devenu puéril, du niveau d’un jeu de console.

La dictature et la guerre sont des jeux simples, visiblement Macron y prend gout.

La foule, toujours inutilement effrayée, applaudit encore, attention qu’il ne soit pas trop tard lorsqu’elle prendra conscience que sa liberté n’est plus qu’un lointain souvenir.

Tout cela est grave, très grave, ce n’est pas un jeu, une farce qui va passer.

Des forces se mettent en route, parmi lesquelles celles de ceux qui sont ruinés n’est pas la plus illégitime, iIs sont nombreux. Toutes ces forces vont se retrouver opposées, les hommes de l’Etat et leurs représentants ne tarderont pas à être débordés, donc probablement à devoir, penseront ils, imposer l’ordre, restreindre encore les libertés. Le cycle infernal me parait enclenché.

Bien à vous. H. Dumas

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La malédiction de la réussite

La sélection naturelle de la vie est organisée autour de l’idée du choix du meilleur.

Enfin, c’est ce que divulguent les scientifiques lorsqu’ils nous expliquent comment et pourquoi, depuis les gènes jusqu’à la décision finale de la reproduction, toute forme de vie serait dictée par un souci de sélection naturelle du plus performant.

Une fois convaincu de ce sens de l’évolution, il reste à comprendre comment cette méthode a pu aboutir à certaines formes de vie dont les conditions et l’apparence sont si terribles, si répugnantes, que l’on se demande pourquoi elles existent.

Il reste aussi à comprendre pourquoi, par exemple, une scientifique comme Evelyne HEYER, après nous avoir convaincu du rôle essentiel des gènes donc de la nature et de sa volonté de performance dans “L’Odyssée des gènes”, éprouve le besoin de finir son bouquin par quelques pages bienpensantes qui réduisent à néant tout l’ouvrage, où elle prétend alors que les gènes : “bof, ce n’est pas si important”, la morale – surtout écologiste – et l’éducation, sont finalement les vrais vecteurs de notre évolution.

En ce qui me concerne je dois admettre que j’ai été convaincu — par mon éducation ou l’organisation de mes gènes, je ne sais pas — que le progrès ne peut que triompher, que le meilleur ne peut que gagner, que c’est là que se trouve la vérité à qui le temps apporte inévitablement la reconnaissance. C’est ce qui explique ma résistance.

Or, finalement, à y bien réfléchir — et cela me désole — il ne s’agit que d’une vulgaire croyance, pas plus structurée que les autres…

J’ai besoin de faire un point.

Jusqu’à il y a peu, lorsque j’étais malade la médecine ne me jugeait pas, elle me soignait, si elle n’en était pas encore capable elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir un jour.

Puis sont arrivés les statistiques, les mathématiques et leurs camemberts associés. Cela n’a pas amélioré nettement les soins, en revanche de plus en plus j’ai été montré du doigt, déclaré en grande partie responsable de mes maladies présentes et à venir.

Au point de me rendre un peu paranoïaque face aux cartes des bons restaurants, voire même des MacDo, face à mes bonbons au chocolat, mais aussi à mes divertissements, à mon travail, etc… tout ce qui fait ma vie participerait activement à ma mort… C’est bien possible…

Il me resterait un peu d’espoir, à condition de mener une vie monastique après laquelle je pourrais compter sur la solidarité pour me soutenir.

Puis est arrivé le COVID.

En quelques mois on m’a rentré dans le crâne que je suis intégralement responsable de cette maladie. Elle n’existe qu’à cause de mon comportement. Plus généralement de celui des autres dont, pour les autres, je fais partie, donc c’est bien de moi qu’il s’agit.

A tel point que ma simple vie de tous les jours est devenu délictuelle, tant je suis coupable du risque être malade.

Cette situation me perturbe gravement.

Et s’il n’y avait aucun sens à la vie ?

Si l’intelligence et la connerie étaient à équivalence de chance, si rien ni personne, pas même le hasard, ne pouvait faire le tri entre les deux.

Si la solidarité n’était qu’une vue de l’esprit, inexistante. Ce que je subodore lorsque, comme tout le monde, je regarde des scènes de vie sauvage — filmées entre quatre ou cinq camionnettes de touristes dans l’insondable savane africaine — où je vois quelques lions affamés attaquer un buffle et le liquider à la seule force de leurs mâchoires serrées sur son cou, pendant qu’à coté des centaines de tonnes de buffle, qui ne feraient qu’une bouchée du lion, ne font rien pour aider leur congénère, lequel pourtant vit avec eux en troupeau, bien sagement, bien solidairement.

L’inversion du progrès serait donc possible

On appelle çà la régression.

Lorsque la vie disparait, est-ce bien, comme on veut  nous le faire croire, en raison de causes extérieures, écologiques ou autres ?

Ou est-ce simplement parce que la machine à sélectionner, de l’exemplaire de vie en question, s’est mise à fonctionner à l’envers, à sélectionner ce qui foire plutôt que ce qui réussit, le plus faible plutôt que le plus fort ?

D’où le titre de ce billet : la malédiction de la réussite.

Quelle que soit la réussite elle est vilipendée.

Ne parlons pas évidemment de la réussite financière, rien de pire aux yeux du plus grand nombre qui est le multiplicateur incontournable, notamment en démocratie.

La réussite scolaire est au même niveau, qui pense du bien des énarques pourtant un des points hauts de ce type de réussite ?

Les sportifs à succès n’échappent pas à la règle du dénigrement de la réussite, qui en dehors de ses propres supporteurs pense du bien de Ronaldo ?

Les scientifiques qui trouvent sont accusés de le faire par cupidité. Les politiques sont tous pourris.

Globalement, réussir est une tare. La médiocrité s’impose, seule la misère trouve grâce aux yeux de l’opinion publique.

Le prince d’Angleterre qui n’assume pas est considéré supérieur à son frère qui assume cette fonction folklorique, particulièrement difficile à vivre.

Des milliers d’exemples sont à disposition dans le genre : “la réussite est une tare”, l’échec — ou au moins l’indifférence à l’effort nécessaire pour réussir — sont les seules attitudes qui vaillent.

Une jeune fille proche, qui voulait être médecin, a dû, pour accéder à ces études, le cacher aux spécialistes de la sélection de son lycée quand elle a constaté que ce seul souhait la classait comme indésirable.

La médiocrité comme référence

Peut-on imaginer que cette posture sociale, largement majoritaire, ne soit pas le fruit d’une phobie passagère, mais le résultat d’un avatar de nos gènes ?

Au secours Evelyne HEYER, êtes-vous contaminée, où restez-vous suffisamment lucide pour nous éclairer.

L’ADN des hommes prépare-t-il leur disparition ? Va-t-il sélectionner, siècles après siècles, les plus médiocres d’entre eux, pour en faire de larges troupeaux d’animaux fourrages ?

Sommes-nous destinés à servir d’esclaves domestiqués à une forme de vie encore inconnue, qui bientôt nous dominera ?

Que de doutes issus du COVID et de l’étrange situation qu’il provoque.

Bien à vous. H. Dumas

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Prêts à tuer…

Pris la main dans le sac, s’il est armé, le voleur tue probablement.

S’il a réussi à se persuader que son vol est légitime, s’il a bonne conscience, il tue alors systématiquement. Nous en sommes là.

Nos bureaucrates-fonctionnaires qui pillent le budget commun appellent ce pillage la solidarité. Tout est dit.

Ils qualifient leurs victimes de capitalistes, de riches, de “fraudeurs fiscaux”, ce qui leur paraît suffisant pour qu’ils s’autorisent à les tuer à l’aide de la force publique, dont ils ont préalablement acquis l’exclusivité.

Petit rappel sur l’origine du bureaucrate-fonctionnaire tueur.

Le seul fait d’être bureaucrate ou fonctionnaire ne rend pas tueur. Pour en arriver là il faut d’abord ajouter à sa fonction naturelle de service au public des activités économiques qui ne devraient dépendre que du marché, qui n’ont rien à voir avec le service public.

C’est ce glissement dans la fonction qui va entraîner le pillage, et le surnombre, des bureaucrates-fonctionnaires.

La bureaucratie est neutre en soi, nécessaire à toute organisation multiple.

Ce qui lui confère un vecteur, qui marquera sa logique, ses moyens et son résultat, c’est l’objectif final de sa raison d’être.

Cet objectif final n’a que deux statuts possibles : consommateurs ou assujettis.

Cas du consommateur.

Le vecteur va du bas vers le haut.

L’entreprise, dont le bureaucrate est membre, devra pour exister conquérir et conserver des parts de marché. A cet effet elle sera tenue, sauf situation de monopole, d’apporter au consommateur un intérêt, un service, qu’il reste libre de prendre ou non.

Dans ces conditions le bureaucrate va devoir être à l’écoute des souhaits du consommateur pour les remonter au niveau des décideurs de l’entreprise. Il ne pourra utiliser à cet effet ni la force ni le mensonge, mais uniquement sa compétence et sa sensibilité.

Cas de l’assujetti.

Le vecteur va du haut vers le bas.

Comme son nom l’indique l’assujetti n’a pas de choix. Dans un espace, commercial ou de service, géré par les hommes de l’Etat le destinataire n’est plus un consommateur mais un assujetti, son intérêt n’est plus pris en compte ou du moins il ne le maîtrise plus.

Le bureaucrate alors n’a pas à détecter les souhaits de l’assujetti pour les transmettre aux décideurs, il a simplement à imposer leurs ordres pour soumettre les assujettis aux objectifs des décideurs.

Ces objectifs — lorsqu’ils ne sont plus, directement, clairement, attachés au seul périmètre du strict besoin collectif — n’ont plus de limite. La politique, la démocratie, ne sont pas outillées pour juger du bon fonctionnement d’une activité normalement dépendante du marché, soudain captée par les hommes de l’Etat. Les décideurs ne sont plus alors tenus par l’intérêt du consommateur devenu un assujetti.

Le bureaucrate-fonctionnaire n’a pas besoin de compétence ou de sensibilité pour soumettre l’assujetti. Ses armes seront le mensonge et la contrainte.

Nous en sommes donc là, à très grande échelle.

Les hommes de l’Etat ont agrandi sans limite leur terrain naturel d’intervention — l’Etat régalien — au détriment du marché.

Se faisant ils ont multiplié au-delà du raisonnable le nombre de bureaucrates-fonctionnaires en mode vecteur du haut vers le bas.

Cette situation finit aujourd’hui en pillage caractérisé, non seulement du capital collectif mais de toutes les énergies du marché et de toutes les richesses à venir.

Pris la main dans le sac, particulièrement découverts à l’occasion du COVID, les bureaucrates-fonctionnaires vont devoir se retirer ou passer au meurtre de masse.

En ce qui me concerne je crois pouvoir, à partir de ce que je vis, vous dire qu’ils vont passer au meurtre de masse.

En effet, ils n’ont aucune lucidité quant à leur pillage, dont ils se sont persuadés qu’il est légitime. Ils maîtrisent la force et avec elle éradiquent tout contrepouvoir.

Leur nombre excessif est le garant de la pérennité de leur organisation, de leur impunité.

Cerise sur le gâteau, ils maîtrisent ou inventent des points clefs par lesquels le marché est tenu de passer, où ils le rançonnent.

Tout est présent pour le meurtre de masse, pour l’éviter il faudrait détruire des pans entiers de l’organisation qu’ils ont mise en place. Cette destruction apparaîtrait comme fautive, alors que leurs meurtres s’imposent comme logiques.

L’histoire comptera les morts, bien plus tard. Les bureaucrates-fonctionnaires à la manœuvre ne seront plus là, depuis longtemps.

Bien à vous. H. Dumas

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Egalitarisme = socialisme = pénurie > solidarité

Comment vivez-vous ces étranges Dimanches de confinement ?

Dans la semaine pas de problème, c’est la galère. L’accès au travail est très compliqué, il est rare que les besoins de déplacement entrent dans une des cases qu’il faut cocher. Le risque de PV est maximum. Une dictature “pour de rire”, dont on imagine aisément les effets si elle se transforme en “pour de vrai”.

Mais le Dimanche.  Tout aussi bien nous serions restés à la maison. Mais y être assigné, c’est différent, frustrant. On gamberge.

Je lis en ce moment le bouquin d’Evelyne HEYER “L’Odyssée des gènes”, le matos impeccable pour gamberger.

Notez, j’ai du mal. Beaucoup de termes scientifiques inconnus décrivant des environnements difficiles à conceptualiser. En même temps une révélation, même diffuse ou mal comprise.

La dernière fois que ce sentiment m’est arrivé c’était avec Hubert Rives, lorsqu’il m’a appris que le ciel étoilé que je regarde chaque soir d’été n’existe pas, que l’image que je vois date de plusieurs milliards d’années, temps que la lumière a mis pour arriver jusqu’à moi. Il m’a fait comprendre qu’entre moi et le cosmo le temps n’est pas le même, il est une séparation infranchissable qui me cantonne à ce que je suis, ou crois être. Ce que je vois est une illusion, alors que je croyais que c’était au contraire la vraie vérité, immuable, que les hommes regardaient depuis toujours, qui me reliait à eux. Drôle de douche…

Avec Evelyne Heyer c’est pire, j’apprends que je ne suis que la conséquence de mes gènes.

Même s’ils mangent bien leur soupe les pygmées resteront petits à cause de leurs gènes. Ce sont les gènes qui m’ont fait blanc, pour que je fabrique ma vitamine D avec peu de soleil. Avant j’étais noir.

En réalité ma marge de manœuvre personnelle est infime, ma volonté un leurre, mes gènes décident et s’adaptent pour moi, eux seuls maitrisent le temps, les milliers d’années.

Alors que l’on m’a interdit de parler de races, affirmé que nous sommes tous pareils, il n’en n’est rien. Au contraire, tout est dans les gènes, donc dans la race, qui se mélange, mais pas tant que ça, qui évolue, mais pas si vite que ça…. Ben dis-donc…

Et le COVID alors ?

Imaginez que vous seriez doté du gène qui permet à votre système immunitaire de ne pas paniquer en sa présence, de le traiter pour ce qu’il est : une grippe.

Alors, vous pourriez faire semblant de vous confiner, de vous masquer. Et ça marcherait bien sûr. Pendant que les autres, qui n’auraient pas le gène salvateur, crèveraient en cœur malgré les mêmes attitudes, le même cinéma, contraires à la vie en société. Ils mourraient en même temps que leur organisation sociale, bon débarras, ça fait de la place.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je parlais juste de ces Dimanches d’inactivité propices à tous les vices évidemment, y compris ceux de l’imagination, c’est bien connu.

Revenons au présent immédiat.

Les socialos-fonctionnaires se ramassent dans la gestion des hôpitaux, nous sommes sommés de ne pas nous y rendre. Pour cela rien de plus simple, interdiction de sortir de chez nous, radical.

Les socialos-fonctionnaires se ramassent dans la gestion de la justice. Pas de problème, il suffit de ne plus rien lui demander. Si vous êtes un légaliste, un qui croit en la justice, qui donc la sollicite souvent, vous êtes repéré, fiché. Lors de votre prochaine visite vous écoperez d’une condamnation suffisamment lourde, qui depuis peu doit être payée pour pouvoir faire appel. Vous retournerez chez vous, la queue entre les jambes, soulagé d’un paquet de fric, devenu la victime soumise non seulement de votre adversaire mais aussi de la Justice que vous avez agacée. Formidable.

Les socialos-fonctionnaires ont planté l’économie du pays. Pas de problème, ils vous confinent, baissent vos revenus de 30% pour les plus chanceux, vous amènent à la faillite pour les autres. Ils appellent ça la solidarité.

Mais eux ? Ont-ils proposé de baisser le salaire que vous leur payez de 30%, alors qu’ils sont justement les plus confinés ?

Je ne sais pas, je n’ai pas la télé. Notez que je n’en n’ai pas entendu parler.

Avec les socialos-fonctionnaires ont est certes branchés égalité et solidarité, plus qu’eux d’ailleurs, mais aussi pénurie, et aussi plus qu’eux parce qu’ils ont leurs combines qui ne nous sont pas accessibles.

Au fait, auriez-vous un vaccin pour la grippe ordinaire, toute simple ? Celui qu’avant on trouvait facilement. Avant la dictature socialo-fonctionnaire qui se met en place.

Moi je n’en n’ai pas, pourtant j’ai un papier de prioritaire…

Bien à vous. H. Dumas

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La croyance est une infirmité de la raison, nul n’a le droit de s’en moquer.

Je lis peu la presse. Je n’ai pas la télévision. Mais je n’échappe pas au web qui envahit mon espace de travail : le bureau de mon ordinateur.

Je suis donc touché par une sorte de survol d’informations, de titres racoleurs, et d’articles que je ne peux pas lire le plus souvent car ils me sont cachés pour cause de non-abonnement.

Il me reste de tout cela les faits divers bruts, sélectionnés par d’autres, plus ou moins bien rapportés et des arguments sur le fond toujours avortés.

Le sujet du jour parait être l’islam. Une croyance, dont notre président défend, dur comme fer, l’idée que l’on peut s’en moquer et que ceux qui doivent supporter cette moquerie n’ont qu’à la fermer. C’est la loi, point barre.

Il n’en n’est pas ainsi dans ma pensée.

J’explique, dès que je le peux, peut-être même trop souvent, que la croyance vit au détriment de la raison qu’elle anéantit.

La croyance s’infiltre dans les esprits, ou “est infiltrée” dans les esprits, par toute une organisation sociale destinée à faire croire aux hommes qu’ils doivent obéir et servir d’autres hommes, qu’ils doivent laisser leur liberté d’homme de côté pour des motifs supérieurs et évidemment impérieux, au point qu’en cas de refus, de révolte, on se réserve le droit de les tuer, de leur prendre la vie. Très inconfortable, déplorable.

Ces motifs supérieurs peuvent être l’endroit où ils sont accidentellement nés, la religion de leurs parents, l’organisation politique qui leur est imposée en même temps que leur marquage au fer rouge, appelé aussi carte d’identité. En résumé tout un tas de motifs dont le rapport avec la croyance imposée est assez flou.

Il faut aussi prendre en compte le fait que, pour un grand nombre, la croyance est une béquille intellectuelle qui permet d’éviter d’avoir besoin de réfléchir par soi-même.

Tout ceci exposé, il est clair que la croyance, en posant des aprioris, paralyse la raison.

La paralysie physique est considérée en médecine comme une infirmité.

La paralysie intellectuelle de la raison doit être considérée de la même manière.

Il ne viendrait à l’idée de personne de se moquer dans la rue d’un infirme physique, comment peut-on prétendre au droit de se moquer d’un infirme intellectuel ?

Alors, à nos amis moyen-orientaux — à qui dès leur plus jeune âge, on impose une croyance qui va paralyser leur raisonnement, qui va entrainer une infirmité de leur capacité à raisonner librement — nous devons empathie et aide avec l’espoir de leur faire entrevoir les bénéfices de la liberté de penser une fois libérés des croyances. Certainement pas caricatures et moqueries.

Oui mais voilà. Nous-mêmes étant enfermés dans des croyances religieuses ou politiques, comment pourrions-nous leur parler librement, comment pourraient-ils croire ce que nous leur plaiderions sans nous l’appliquer à nous-mêmes.

Le peu que je lis ou vois du sujet me révolte sincèrement.

Je crains fort qu’engagée comme il est dit actuellement l’affaire tourne gravement mal, vire carrément au bain de sang, à la guerre des croyances, la guerre de religion.

Bien à vous. H. Dumas

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Bercy est le mal

Cette affirmation peut paraître ridicule aux croyants. Peut-être blasphématoire.

Le but principal d’une croyance est de dominer la raison des croyants au profit de ceux qui véhiculent la croyance. C’est l’inverse de la vie. C’est le chemin de la mort, de la disparition.

Toutes les énergies qui régulent la vie font en sorte que son évolution aille dans le sens de l’intérêt des porteurs de vie. Dans le cas contraire la vie disparaît.

Le moteur de la vie est l’intérêt.

Intérêt de chacun, du groupe, de l’environnement, moral, matériel, quelle que soit sa forme l’intérêt prime.

Sa définition, évolutive, doit impérativement être perçue à chaque instant, face à chaque situation.

C’est ici que la raison est essentielle, que l’obscurantisme attaché à toutes les croyances est mortifère.

Le bien consiste à évaluer correctement tous les intérêts liés à une situation et à les respecter scrupuleusement.

Le mal, inversement, piétine les intérêts des intervenants à une situation, pour tous ou pour partie, au profit de quelques-uns voire de personne.

Équilibrer les intérêts n’est pas accessible à tout le monde, les conflits d’intérêts sont multiples, en constante évolution, difficiles à mettre en perspective, souvent occultés par les intérêts de premier plan en fonction de l’observateur et de l’angle d’observation.

Servir les intérêts de la vie est l’honneur de l’homme, pour cela il a besoin de toute sa raison. Ceux qui prennent la responsabilité d’occulter la raison en véhiculant des croyances portent une lourde responsabilité face à l’humanité.

Comme la raison est la fille directe de la liberté, toute atteinte à la liberté est une atteinte à la vie.

Bercy est le mal

Bercy coche toutes les cases de la nuisance aux intérêts, qu’ils soient collectifs ou individuels, à l’aide d’une croyance égalitaire strictement basée sur la propagande que les résultats contredisent absolument.

Il ne fait aucun doute que Bercy soit le mal, sa propension à écraser tous les intérêts particuliers ou collectifs, de toute sorte, au profit exclusif du sien est une évidence qui n’échappe à personne.

Les questions sont :

Pourquoi cette évidence ne provoque-t-elle pas la disparition de Bercy ?

Comment le mal à un tel niveau peut-il perdurer ?

Quand le mal devient jouissance.

Là est le problème et le danger essentiel qui perturbent constamment le développement harmonieux de la vie : l’intérêt n’est pas toujours la solution la plus agréable, c’est même souvent son contraire.

La drogue est un bon exemple. Il n’est pas conforme à l’intérêt d’un individu de se droguer, mais que pèse l’intérêt face au plaisir, à la facilité. Restera, froidement, la souffrance d’affronter la mort pour le drogué qui se sera trompé d’intérêt.

Ici nous évoquons un intérêt dans sa phase personnelle. Il y a aussi une dimension collective évidemment. Il en est toujours ainsi, intérêts individuels et collectifs sont étroitement liés et doivent être concomitamment perçus et pris en compte.

Le mal rependu par Bercy produit une jouissance collective mortifère.

Il flatte la jalousie. Il alimente le plaisir de ceux qui affrontent des difficultés et trouvent un réconfort à en créer artificiellement à ceux dont ils pensent qu’ils n’en rencontreraient pas.

Tout ceci n’est qu’apparences évidemment, mais elles cachent l’intérêt général.

Ceux qui attisent et profitent de cette situation ne sont pas prêts à laisser filtrer la réalité, la vision réelle des intérêts en jeu. Au contraire ils entretiennent la croyance et la propagande, leurs alliées.

Dans ces cas-là, il faut attendre que les faits imposent la vérité, même si alors il est trop tard et si les intérêts bafoués ne sont plus perceptibles.

Les intérêts mal perçus, laminés, expliquent le parcours irrationnel de la vie, de la cellule primaire à l’être le plus sophistiqué, accompagné de tant de morts inutiles.

Bien qu’étant le mal, Bercy s’imposera jusqu’à ce que mort s’en suive, car Bercy est une œuvre politique, dont le socle est une croyance.

Contrairement à l’économie où les croyances ont la vie souvent brève et finissent en faillite, les croyances politiques peuvent durer des siècles par la force avant que se constitue l’énergie nécessaire à leur renversement.

Bien à vous. H. Dumas

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Liberté d’expression, blasphème…..

Qu’en pensez-vous ?

Citation directe Brabant  (ouvrir en cliquant, temps d’ouverture 45s)

Bien à vous. H. Dumas

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La France des tricheurs

Ce n’est pas un appel à la délation, juste la demande d’un peu de pudeur.

La gauche étatiste accuse la France économique — qu’elle traite de capitaliste, voire de “capitaliste-libérale” — de triche fiscale. En réalité il s’agit pour elle de faire porter le chapeau de notre dette démesurée, qui augmente exponentiellement, à cette catégorie minoritaire de notre société qui, elle, a l’impression de tenir le pays à bout de bras.

Les confinements en cascade semblent effectivement prouver que c’est bien la France du privé, du commerce et de l’artisanat, de l’industrie, qui fait marcher la boutique.

Oui mais, prétendent les étatistes, cette France est égoïste, elle accumule, en trichant sur l’impôt, à hauteur de 80 milliards par an.

Il s’agirait donc d’une perte pour le budget du pays qui justifierait les abus de droit des Services des contrôles fiscaux, de leur droit de tuer et de torturer.

Remarquons par ailleurs ceci.

Un agent de l’état coûterait 48.000€ par an. Il y en aurait un million de trop. Nous avons donc déjà là 48 milliards prélevés indûment sur le budget annuel de la France.

D’autre part la fonction publique travaille 2% de temps en moins que le secteur privé — Il est aussi probable que l’artisan plombier prend moins sur son temps de travail pour se faire les ongles que la secrétaire de mairie, mais pas d’étude chiffrée à ce sujet — ces seuls 2% représentent 10 milliards d’euros.

Voilà donc 58 milliards qui sont prélevés indûment sur le budget collectif, sans richesse créée en contrepartie.

Ne parlons pas du vol direct par différentes déviances connues : tricheries aux avantages sociaux, dépenses à but électoral inutiles, etc… qui pourrait s’élever à plus de 100 milliards.

Nous sommes amenés à constater que le plus gros des “toxiques au budget commun” sont invisibles et, qu’en plus, ce sont eux qui crient au loup quant à la triche fiscale.

Alors oui, un peu de pudeur, ce serait la moindre des choses.

Car, la traduction dans la pratique de cette délation injustifiée, qui traite systématiquement de tricheurs fiscaux les acteurs économiques, se traduit par des troupes de “sauvages redresseurs de tort” — trompeusement appelés contrôleurs fiscaux — assistés d’une justice d’exception, qui peuvent espionner, harceler, torturer et détruire, à longueur de temps, en toute impunité, la France économique qui n’en peut plus.

Un peu de pudeur permettrait de faire entendre la voix de ceux que les clameurs indignées de ces plus gros tricheurs occultent.

Sans réclamer la même impunité que celle des agents publics indélicats avec l’argent commun — la délinquance du voisin ne pouvant légitimer la sienne — les acteurs économiques sont en droit de refuser les leçons de morale fiscale des étatistes et d’exiger du contrôle fiscal les mêmes garanties que pour les délits de droit commun.

Ce serait un minimum.

Bien à vous. H. Dumas

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Normalement, la Sécu devrait disparaître…

Dans n’importe quelle organisation sociale vivant l’épisode COVID, un tel échec pour un tel coût, devrait entrainer la mort immédiate de l’organisme responsable.

Or la sécu, dont le principe et la base de financement sont en décalage complet avec sa simple dimension d’assurance, va pourtant probablement non seulement s’en sortir mais s’imposer par la force au détriment de la vie économique.

Cela tient au fait que l’idée est séduisante, le mensonge attractif.

Soigner tout le monde à prestations égales, à partir de cotisations payées par quelques-uns qui ne sont justement pas les malades, il faut bien le dire : ça fait rêver.

Une impression de solidarité se dégage de cette utopie, renforcée par quelques professionnels de la santé très gentils, qui se sont laissés dévorés par les protocoles de la sécu, ont assisté impuissants aux échecs qu’ils ont tentés de contrer par un engagement dantesque qui les a laissés épuisés, en gros plan sur tous les écrans de nos nuits blanches…

La solidarité c’est le truc qui vous fait croire que vous n’êtes pas seul au monde, mais qui en réalité ne sert que ceux qui se réclament d’elle; dont les masques, gestes barrières et dénonciations en tout genre donnent une idée assez précise des limites.

La raison voudrait que le plus tôt possible la sécu disparaisse, que les soins rentrent dans le réalisme du marché dont ils ne peuvent pas s’extraire, que la collectivité mette en place une aide économique pour ceux qui ne seraient pas capables d’assumer le coût de leur assurance maladie.

Au lieu de cela, dès la fin du COVID, les inspecteurs de la sécu vont fondre sur les pauvres cotisants et leur faire cracher la monnaie destinée à disparaitre au fond du gouffre de la sécu, sans espoir d’effet sauf la ruine des dits cotisants.

Là nous avons, grandeur nature, un exercice pédagogique de la différence entre la politique et l’économie.

La politique a des idées, mais aucune limite à la mise en place de ces idées. Bien plus, leur échec tend à les renforcer, car il est la plupart du temps tout simplement imputé aux opposants, sans autre réflexion.

L’économie a aussi des idées, mais quand elles sont mauvaises la faillite vient remettre rapidement les pendules à l’heure.

L’économie est source de progrès, la politique source de régression.

Tout cela ne règle pas cette émotion violente, terrible, qui emporte tout : l’Injustice.

L’injustice est mise à toutes les sauces, certains prétendent même avoir la capacité de la maîtriser. Ce sont les plus dangereux.

L’injustice est naturelle, face à elle il n’y a rien. Peut-être l’amour… à voir.

De la façon la plus certaine qui soit, tout ce qui tente d’imposer la justice par la force déchaine des injustices plus terribles que l’injustice naturelle. Ce n’est pas un théorème, c’est tout bêtement un constat, la sécu en fait partie.

Il nous reste à voir comment nos hommes de l’Etat, et la foule, vont s’y prendre pour effacer l’échec de la sécu, le transformer en une réussite exemplaire, augmenter évidemment son budget ?

C’est ça la grande mise en scène de demain, le film à gros budget que nous allons découvrir.

Sortie prévue au printemps. Je n’irai pas le voir.

Bien à vous. H. Dumas

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Le paratonnerre COVID

Petit à petit le brouillard se dissipe, la réalité commence à apparaître, elle sera inévitablement suivie de la vérité… plus tard.

Ce qui est acquis : l’organisation économique, politique et sociale occidentale marque le pas. Trop compliquée sans doute, ce qui l’a rendue fragile.

Le pouvoir occidental appartient aujourd’hui à une bureaucratie surdimensionnée, prétentieuse, atteinte globalement du principe de Peter, associée à une organisation économique de connivence qui a perdu de vue la notion de mérite, de service, de concurrence, de respect du client, de parole donnée, d’honneur, au profit de la puissance, de la combine visant à acquérir cette puissance, du cynisme, du monopole.

La propagande, le crédit et sa compagne la fausse monnaie, ont ravagé la société, qui est en lambeaux.

De multiples croyances, religions, utopies, toutes démagogiques, flattant les mauvais penchants, se sont répandues sur ces ruines, terrassant la raison qui n’a plus cours.

Ceux qui sont à la base de cette capitulation en rase campagne commencent à paniquer.

Les plus chanceux partent, sans trop savoir où aller. Les autres tentent de se protéger.

Ceux qui sont du côté de l’économie réclament des torsions du marché à leur avantage, les bureaucrates réclament la protection à leurs complices encore au pouvoir.

Tous sentent que l’heure des comptes approche… ils fouettent.

Alors que des systèmes sociétaux plus frustres accumulent du pouvoir. Ils rentreront inévitablement en conflit un jour avec notre organisation défaillante, ils la supplanteront, la messe sera dite…

Pendant ce temps

La peur est diffuse, elle irradie toute la société occidentale, mais peu en comprennent où acceptent d’en comprendre les causes, de les évoquer, de les soigner. C’est dur de perdre le pouvoir, c’est l’hébétude qui le remplace habituellement. Pensez à la vidéo de Nicolae Ceaușescu.

Soudain arrive le COVID.

La peur diffuse peut se cristalliser. Voilà ma peur nommée, je peux oublier la réalité, mettre mon masque, accumuler les gestes barrières, m’éloigner du voisin, m’isoler, j’ai ainsi l’impression de vaincre ma peur.

Plusieurs milliards d’êtres humains, au même moment, mettent la tête dans le sable en faisant mine d’affronter leur ennemi le COVID, c’est la plus grande mystification de tous les temps. Sans complot, sans prestidigitateur, rien que nous, tous, comme des grands.

Une immense dépression nerveuse fait soudain apparaître masques et attitudes de replis comme des outils contre la peur, y compris dans les coins les plus isolés.

Chacun s’emploie artificiellement à éloigner sa peur — non exprimée — du déclin sociétal en la cristallisant sur le COVID, donc sur les autres.

Mais ce leurre ne va pas durer. Bien plus, il accentue le vrai mal qui pendant ce temps peu se développer librement.

Le réveil va être torride.

Les bureaucrates ont bien raison de réclamer l’impunité, de refuser que la population puisse les juger publiquement.

Mais, leur déception va être grande quand leurs protecteurs, pour être élus, les abandonneront en rase campagne. Car, n’en doutons pas, ils seront les bouc-émissaires du fiasco. Leurs complices s’échapperont du piège, l’électeurs est si naïf, si égoïste, si mal élevé…

Chers fonctionnaires, vous m’avez tué, mais pour autant je ne veux pas votre mort, je ne veux la mort de personne, je vous plains par anticipation….

Mais une bonne fessée…

Bien à vous. H. Dumas

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Pas de confusion : revendiquons le droit au blasphème.

Je ne voudrais pas être poursuivi pour autre chose que “Caricature blasphématoire”.

Voici donc la caricature du championnat du monde des semeurs de merde brillamment remporté par Brabant, dont je parlais dans un billet précédent.

Pour la qualité du dessin, euh… que dire….

Bien à vous. H. Dumas

 

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Enterrement de la liberté d’expression : Acte 1

Au moment où les français subissent de plein fouet l’agression de leur bureaucratie, ses dérives et sa bêtise, où certains en meurent par la ruine ou le stress, les représentants de l’Etat-Dieu ne trouvent rien de mieux à faire que de protéger les tortionnaires.

Rappelons que l’Etat est au service des français, que les fonctionnaires ont un statut privilégié par respect pour leur fonction qui est le service et la protection des français.

Et, contre toute raison, alors que le blasphème est protégé, voire encouragé, la simple critique nominative d’un fonctionnaire malveillant, vicieux, abusant de son pouvoir, est formellement interdite.

Quand on connait le résultat des plaintes déposées par certains courageux contre les abus des fonctionnaires : tout simplement nul, on prend la mesure liberticide de la circulaire ci-dessous.

Oui, la dictature des fonctionnaires est en marche.

L’assassinat du prof est bien la lutte à mort entre deux religion que toute raison a abandonné; la lutte à mort entre zélotes de croyances opposées, musulmans intégristes et étatistes intégristes.

Entre les deux, c’est nous qui allons morfler, perdre notre liberté de critiquer, de dénoncer.

Grave jour que ce 2 Novembre 2020

Nous sommes humiliés, ramenés au stade du potache qui n’a le droit que de se taire face à la société dont il est réputé ne rien connaître.

Nous sommes infantilisés par des gens qui n’ont pas le courage d’affronter leur propre médiocrité.

Nous sommes définitivement seuls face aux prédateurs qui nous violent, nous volent….

Tout cela est à vomir.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Je suis effondré que Dupond-Moretti ait signé ça….

 

 

 

 

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Les libres penseurs

Au milieu du 19ème siècle, il semblerait que Victor Hugo ait été l’inventeur de ce qualificatif.

Il regroupait les personnes qui, impactées par le développement des applications de la science dans l’industrie naissante, ne supportaient plus l’obscurantisme religieux et considéraient que rien ne pouvait être cru qui ne soit prouvé.

Les libres penseurs mettaient le constat, la vérification, au départ de tout. Ils étaient les laborantins des théories des lumières.

Ils luttèrent sous différentes formes, par différents canaux, pour finalement arriver à la séparation de l’Etat et du clergé. Séparation pour eux entre le dogme, la vérité avérée, et l’Etat qui représentait la connaissance, le doute sans elle, la science.

Pouvaient-ils imaginer qu’un siècle plus tard l’Etat deviendrait une croyance, un Dieu que vénèreraient ses servants et ses esclaves, donc tout le monde ?

Hélas les libres penseurs ont disparu, leur structure mentale, leurs réseaux se sont éteints par manque d’usage pendant un siècle.

Aujourd’hui, ils nous manquent terriblement.

Leur absence laisse en présence toutes sortes de croyances qui ne demandent qu’à en découdre. Religions, capitalisme, communisme, Etat, Anarchie, la liste est longue.

Or, si comme le prétend Yuval Noah Harari, la croyance est le ciment qui a permis à l’homo sapiens des regroupements illimités qui lui ont donné la supériorité sur les autres humanoïdes, il y a une autre chose remarquable avec la croyance.

La croyance aveugle, elle annihile l’empathie, l’humanité.

Le croyant, par ailleurs souvent normal, devient facilement dangereux armé de sa croyance. Il peut alors détruire et tuer sans limite.

Quand il n’y a plus de refuge hors la croyance, notamment quand l’Etat, c’est-à-dire le collectif qui regroupe les individus d’un même site, devient lui-même un Dieu adulé, l’affrontement total n’est pas loin.

L’autre problème que pose la croyance est que celui qui est envahi par elle n’en n’est pas conscient.

Elle transforme l’esprit au point qu’il ne peut plus réfléchir qu’à partir d’elle.

Si vous demandez à votre voisin s’il a bien compris que l’Etat n’existe pas, qu’il n’est qu’une croyance à laquelle il est libre de ne pas croire, il est possible qu’il vous dénonce comme malade mental.

Nous en sommes là, c’est dire que la situation est grave.

Si grave que l’échec de l’Etat-Dieu dans sa configuration actuelle ne va pas automatiquement nous apporter une situation meilleure, c’est-à-dire la conscience que croire en lui est l’erreur.

Il est probable qu’au contraire le reflexe des croyants en l’Etat-Dieu sera d’en adorer un plus fort, plus puissant, qui les entrainera plus loin dans l’illogisme de toute croyance.

Faire revivre la libre pensée ?

Un travail de titan, qui pour l’instant ne pourrait se raccrocher à rien, à aucune structure, à aucune raison, à aucune philosophie, puisque tous ne pensent qu’à modifier l’Etat-Dieu selon leur intérêt personnel.

Nous sommes au plus profond de la grotte de Platon. Celui qui sort ne peut plus revenir, la haine qui lui est portée l’obligerait à dissimuler ses observations.

Que dire ? Que faire ? Aucune idée.

Une seule chose est sure, rien ne peut être fait seul. Alors… réunissons-nous.

Bien à vous. H. Dumas

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Les prédateurs commencent à se planquer

Ça chauffe.

Un ami lecteur — dont le pseudo est lol-lol — attire notre attention sur le décret n° 2020-1306 du 28/10/2020.

Stupéfaction. Ce qui naguère, il n’y a pas si longtemps, nous avait été vendu comme un progrès essentiel : la transparence nominative, qui obligeait les fonctionnaires à signer de leur nom toute décision prise par eux, s’avère intenable pour Bercy tant les décisions de ses agents soulèvent de graves réactions d’injustice, dont les dits fonctionnaires s’inquiètent des conséquences possibles pour eux.

En termes plus crus : ces salauds chient dans leur froc.

On les comprend.

Tout comme la pieuvre mafia ne peut pas agir au grand jour, la pieuvre des officiants de Bercy au service du Dieu-État est tenue de se planquer dans les grands fonds, ne laissant apparaître que ses tentacules prédatrices.

Elle image ce refrain mis dans nos têtes :

“Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats Juda

Ils viennent jusque dans vos bras,

Egorger Éponger vos fils sous, vos compagnes votre épargne “.

Voilà un texte, dont la musique entêtante est adaptée à la situation.

Ce racket a deux visages.

Le pillage direct

Il s’agit des ATD injustifiés, des redressements fiscaux indignes, des expropriations dolosives, de toutes ces contraintes injustes qui se traduisent par une entrave à notre vie ou par le pillage de nos biens.

Ces actes, qui nous sont adressés personnellement, à notre nom et à notre adresse, seront à l’avenir signés par un numéro. Les tortionnaires avancent dorénavant masqués. Mais, ils avancent toujours.

Il ne leur vient pas l’idée qu’ils pourraient modifier leur comportement pour attirer la sympathie plutôt que la haine. Ben non, puisque c’est d’elle qu’ils tirent leur jouissance, comme tout tortionnaire.

Rappelez-vous, au confessionnal, les curés sont planqués derrière des grilles…

Le pillage indirect

Qui pour l’instant restera signé de ses auteurs. Il consiste à éditer un maquis de lois qui vous ficellent, dont eux s’affranchissent, au besoin à l’aide de jugements de complaisance rendus par une justice qui leur est acquise.

A ce propos, j’ai un exemple croustillant à vous exposer.

Figurez-vous que les lois sur l’urbanisme sont d’une complexité qui dépasse largement les capacités intellectuelles des fonctionnaires et élus de la ville de La Rochelle.

Ne les accusons pas aveuglement, c’est le cas dans la majeure partie des villes en France.

C’est ainsi que le maire de La Rochelle, Jean François Fountaine, a déposé, en tant que président de la communauté d’agglomération de La Rochelle, une déclaration préalable de travaux… qu’il a été contraint de se refuser en tant que maire.

L’architecte des bâtiments de France lui a opposé des textes de loi qu’il ne connaissait sans doute pas.

Par ailleurs, le projet en question avait été occulté à l’occasion d’une enquête publique contestée ayant eu lieu récemment sur le site, ce qui le rend doublement illégal.

Vous vous dites : “avec de telles casseroles il n’aura jamais l’autorisation qu’il convoite.”

Vous avez tout faux. Il fera son projet exactement comme prévu et si quelqu’un “porte le pet”, le tribunal administratif couvrira Fountaine et condamnera lourdement l’imprudent.

Ainsi va la vie dans cette société asservie par les officiants du Dieu-État agissant en toute impunité, maintenant anonymement pour ceux de Bercy.

La population, majoritairement croyante, en redemande et, pour faire bonne mesure, à l’inverse, elle souhaite majoritairement lever l’anonymat sur le net…

Bien à vous. H. Dumas

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De quel cerveau est né la liste des activités autorisées et des activités interdites ?

Nul ne peut lire cette liste sans être interloqué par son apparente incohérence.

On ne peut pas traiter une population de la sorte.

La liste dégage une impression d’intrigues, de favoritisme et pour finir d’injustice, inhabituelle dans une démocratie.

Ainsi, sans explication technique, rationnelle, certains sauvent leur peau, d’autres tombent dans la case ruine et assistanat improvisé.

De deux choses l’une :

          – Soit effectivement cette liste provient du cerveau dérangé et sous l’emprise de la panique de fonctionnaires au bout du rouleau, il n’y alors rien à ajouter, le constater suffi.

          – Soit cette liste a des bases scientifiques crédibles, il est alors inadmissible qu’elles ne soient pas communiquées en même temps que la liste. C’est un manque de respect inacceptable pour ceux qui subissent les contraintes de la liste, pour le lien et la paix sociaux.

En admettant que le confinement ait un intérêt, que la pandémie soit réelle — ce dont il est permis de douter lorsque l’Insee ne décompte que 2400 décès de plus en 2020 par rapport à 2019 –, les hommes de l’Etat doivent évidemment justifier leurs décisions lorsqu’elles impactent à ce point la vie des français, acteurs économiques ou clients.

Nous touchons ici du doigt le mal français : sa bureaucratie d’Etat, la fonction publique.

Ce terme désigne une catégorie sur-représentée aux privilèges destructeurs.

Impunité, irresponsabilité et garantie de l’emploi font de cette catégorie sociale un corps constitué incapable de détecter et d’analyser ses erreurs, donc incapable d’évolution.

La sélection et les plans de carrière de ses membres doivent très peu au mérite, beaucoup à l’appartenance, ce qui crée un esprit de corps néfaste à la responsabilité individuelle.

Il est donc peu probable, pour en revenir au titre de ce billet, que l’on sache un jour par qui, pourquoi et comment, a été créée cette liste, qui n’a très probablement aucun fondement raisonné.

Ainsi, les tares du système sautent aux yeux.

Pour autant ce constat, que tous font, est-il de nature à nous permettre d’imaginer que la fin du système bureaucratique est proche, que nous allons tous retrouver la liberté, la responsabilité et le plaisir d’entreprendre ? Hélas probablement non.

Cette interférence politique, rocambolesque et erratique, dans la sphère rationnelle de l’économie n’est pas une première.

L’aryanisation de 1941 à 1944 a procédé de la même façon.

Certes la motivation est différente puisqu’à l’époque il s’agissait d’intervenir dans l’organisation économique pour en chasser les dirigeants juifs et qu’aujourd’hui l’intervention des hommes de l’Etat avance des motifs plus nobles, puisqu’il s’agirait de la santé publique.

Mais la méthode et les moyens sont les mêmes. Désorganiser le marché, la structure économique, par des règlements sans aucun rapport avec la logique économique. En 1941 c’est toute une organisation bureaucratique qui s’était mise en place avec commissions, ministère, services dédiés, qui établissait des dossiers, organisait des tractations, comme si le but poursuivi avait une cohérence. Les acteurs y croyaient-ils ? La population aussi ?

Je ne sais pas, je n’y étais pas. Mais, vue à l’aune de l’histoire cette période est ridicule et bien peu documentée. Pourtant alors, l’économie a sombré sous ces coups de scalpel, sans que personne ne se révolte… c’est la guerre qui a porté le chapeau…

C’est la même folie, la même inconséquence, sans plus de raisons objectives qui rebat les cartes de l’économie aujourd’hui. Car, ceux qui vont être détruits seront remplacés, évidemment.

La vie s’impose malgré toutes ces folies. Mais qu’ont-ils besoins, les hommes, de s’inventer de telles souffrances, de telles noirceurs ?

C’est le mystère insondable auquel sont confrontés les libres penseurs — dont nous reparlerons — ceux qui refusent toute croyance au profit de la raison, de la recherche de la vérité. Une bien difficile attitude.

Bien à vous. H. Dumas

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