Le paratonnerre COVID

Petit à petit le brouillard se dissipe, la réalité commence à apparaître, elle sera inévitablement suivie de la vérité… plus tard.

Ce qui est acquis : l’organisation économique, politique et sociale occidentale marque le pas. Trop compliquée sans doute, ce qui l’a rendue fragile.

Le pouvoir occidental appartient aujourd’hui à une bureaucratie surdimensionnée, prétentieuse, atteinte globalement du principe de Peter, associée à une organisation économique de connivence qui a perdu de vue la notion de mérite, de service, de concurrence, de respect du client, de parole donnée, d’honneur, au profit de la puissance, de la combine visant à acquérir cette puissance, du cynisme, du monopole.

La propagande, le crédit et sa compagne la fausse monnaie, ont ravagé la société, qui est en lambeaux.

De multiples croyances, religions, utopies, toutes démagogiques, flattant les mauvais penchants, se sont répandues sur ces ruines, terrassant la raison qui n’a plus cours.

Ceux qui sont à la base de cette capitulation en rase campagne commencent à paniquer.

Les plus chanceux partent, sans trop savoir où aller. Les autres tentent de se protéger.

Ceux qui sont du côté de l’économie réclament des torsions du marché à leur avantage, les bureaucrates réclament la protection à leurs complices encore au pouvoir.

Tous sentent que l’heure des comptes approche… ils fouettent.

Alors que des systèmes sociétaux plus frustres accumulent du pouvoir. Ils rentreront inévitablement en conflit un jour avec notre organisation défaillante, ils la supplanteront, la messe sera dite…

Pendant ce temps

La peur est diffuse, elle irradie toute la société occidentale, mais peu en comprennent où acceptent d’en comprendre les causes, de les évoquer, de les soigner. C’est dur de perdre le pouvoir, c’est l’hébétude qui le remplace habituellement. Pensez à la vidéo de Nicolae Ceaușescu.

Soudain arrive le COVID.

La peur diffuse peut se cristalliser. Voilà ma peur nommée, je peux oublier la réalité, mettre mon masque, accumuler les gestes barrières, m’éloigner du voisin, m’isoler, j’ai ainsi l’impression de vaincre ma peur.

Plusieurs milliards d’êtres humains, au même moment, mettent la tête dans le sable en faisant mine d’affronter leur ennemi le COVID, c’est la plus grande mystification de tous les temps. Sans complot, sans prestidigitateur, rien que nous, tous, comme des grands.

Une immense dépression nerveuse fait soudain apparaître masques et attitudes de replis comme des outils contre la peur, y compris dans les coins les plus isolés.

Chacun s’emploie artificiellement à éloigner sa peur — non exprimée — du déclin sociétal en la cristallisant sur le COVID, donc sur les autres.

Mais ce leurre ne va pas durer. Bien plus, il accentue le vrai mal qui pendant ce temps peu se développer librement.

Le réveil va être torride.

Les bureaucrates ont bien raison de réclamer l’impunité, de refuser que la population puisse les juger publiquement.

Mais, leur déception va être grande quand leurs protecteurs, pour être élus, les abandonneront en rase campagne. Car, n’en doutons pas, ils seront les bouc-émissaires du fiasco. Leurs complices s’échapperont du piège, l’électeurs est si naïf, si égoïste, si mal élevé…

Chers fonctionnaires, vous m’avez tué, mais pour autant je ne veux pas votre mort, je ne veux la mort de personne, je vous plains par anticipation….

Mais une bonne fessée…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Le paratonnerre COVID »

  1. Cher M.DUMAS,

    Comme vous le système judiciaire et BERCY se sont fait complices de mon ex. conjoint haineux pour me tuer économiquement.

    Je suis à ce jour officiellement sans domicile fixe, mais pour rester positive jusqu’à ma fin ou ma faim (j’ignore dans quel ordre, les évènements vont s’enchainer) je suis ‘nourrie et blanchie’ durent le confinement et/ou la trêve hivernale.

    Un grand merci à feu ‘Coluche’ : c’est lui mon sauveur durant cette période trouble.

    et …. je veux bien me joindre à vous pour administrer la bonne fessée à ceux qui nous toisent du haut de la tour de BERCY …je garde le peu de forces qui me reste pour cette entreprise.

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