L’observation de cette corporation ne lasse pas d’étonner.
Qui sont-ils ?
Ils sont la force, le bras armé de l’Etat.
Lorsque l’Etat devient assassin, comme en 1940, ils sont les complices des assassinats.
Lorsque l’Etat devient prédateur, ils deviennent complices du vol, donc voleurs.
Lorsque l’Etat devient tentaculaire, oppressif, se mêle de régenter chaque minute de notre vie, ils deviennent des inquisiteurs.
Lorsque l’Etat est corrompu, ils le sont aussi.
Qui voudraient-ils être ?
Ils voudraient être indépendants, au-dessus de l’Etat qui s’impose à nous tous. Comment cela serait-il possible ?
Au-dessus de l’Etat il n’y a rien de réel, tout est virtuel, aspiration pour les rêveurs, projection pour les utopistes lucides ou délirants, mais rien de concret.
C’est là que certains placent Dieu, cet être intemporel.
Les magistrats se verraient bien assis à ses côtés.
Qu’aimerions nous qu’ils soient ?
De simples arbitres attentifs, lucides et courageux, capables de se pencher avec compréhension, compétence et intelligence sur nos misères et nos conflits pour en juger
En réalité
Ils ne sont que des hommes, la plupart du temps très ordinaires, pris en sandwich entre l’Etat et leur vision de l’Etat, qui ne peuvent avoir pour nos problèmes aucune considération.
S’ils servent l’Etat, nous sommes leurs esclaves.
S’ils servent leur vision de l’Etat, nous sommes leurs cobayes.
Du fait qu’ils se réclament les représentants de la « Justice sur terre » ils nous jugent, tout en nous déniant le droit de les juger.
Et pourtant voici un exemple de magistrats complices de vol.
Dans le jugement accessible avec le lien suivant : link les magistrats entérinent un vol d’Etat.
Evidemment le voleur est Bercy qui s’accapare une TVA de 450.500 € dont il refuse le remboursement au moyen de mesures dilatoires.
Ces mesures sont les suivantes :
– Recours à la notion de la chose jugée, alors que les premiers jugements ont été obtenus à l’aide de mensonges.
– Persévérance dans le déni, en occultant la réalité, en la remplaçant par l’interprétation perverse qu’en fait Bercy.
Je pense pouvoir vous convaincre de mes affirmations à la lecture de mon mémoire d’appel accessible avec le lien suivant : link.
Mauvais temps pour les entrepreneurs et les libéraux, mais ça nous le savions déjà.
Par contre, ce qui est moins évident mais qui s’impose après réflexion, c’est qu’il est impératif de s’engager, chacun avec ses moyens, dans l’action politique dont découle l’Etat.
Car, c’est de la bonne santé de l’Etat que dépend l’équilibre de la justice et non l’inverse comme souhaiteraient le faire croire le syndicat de la magistrature ou autres magistrats despotiques.
Bien cordialement. H. Dumas