La liberté, cette force qui définit la vie.

Le pouvoir a pour ambition de maitriser la liberté, d’installer l’ordre, évidemment à son profit, toujours en arguant de l’intérêt commun.

Mais il y a une constante dans le temps : le pouvoir perd, la liberté gagne, toujours.

La force de la liberté est phénoménale, seule la mort peut la vaincre, à supposer qu’elle ne soit pas immortelle, hors rien n’est moins sûr.

D’ailleurs, les tenants du pouvoir, depuis toujours, finissent tous par prétendre qu’à ne pas accepter leurs dictats délirants, nous allons provoquer la fin du monde, donc la fin de la liberté.

Mais, la liberté n’est pas toujours — elle n’est même que rarement — factuelle, elle est en réalité souvent simple sentiment, espoir, ressenti, fantasme, c’est pourquoi elle ne peut pas être enfermée, embrigadée, soumise.

Dès qu’il y a vie, il y a quête de liberté, tant et si bien que c’est cette recherche de liberté que certains pensent pouvoir trouver en contraignant les autres.

Les dictateurs sont de grands libertaires à leur service exclusif. Quand les soumis espèrent acheter la liberté par leur soumission.

La liberté est donc la vie elle-même, ou la vie n’est que la part de liberté qui irrigue nos esprits, en dehors d’elle, avant elle, après elle, il n’est que la mort.

L’égalité et la fraternité ne sont que du menu fretin en comparaison de la liberté, elles sont juste là pour ne pas effrayer.

Quand un pays se meurt, c’est qu’il n’a pas su laisser sa place, pleine et entière, à la liberté. C’est que des libertés sont devenues trop puissantes et ont acquis ou tenté d’acquérir encore plus de liberté par la soumission de la population de ce pays.

L’équilibre des libertés est essentiel, mais il ne se décrète pas, il s’établit naturellement par le jeu de ceux qui la possède : les vivants, et de ceux qui la perdent : les morts.

La liberté n’a pas d’empathie, c’est le problème, et il est de taille, presque rédhibitoire.

Peut-on être juste et libre ? Je crains que non, que la liberté, de l’esprit ou du corps, soit indifférente, qu’en tant que vie la liberté se soucie peu de la mort.

Peut-on défendre la liberté des autres ?  Là aussi je crains que non. Il est possible que, ponctuellement, un certain nombre d’hommes puissent penser qu’il est de leur intérêt de lutter contre un danger attentatoire à leur liberté, mais le danger passé ne leur apportera pas la certitude d’être libres. C’est cette relativité qui rend difficile les « combats pour la liberté ».

En réalité, la liberté ne peut être qu’individuelle, puisqu’elle est la vie.

Combattre et résister pour elle c’est tout simplement vivre. L’armée des morts-vivants est celle de ceux qui acceptent la soumission en échange de quelques breloques.

J’ai aimé passionnément la liberté, la vie. Elle s’est laissé apprivoiser quelques fois, rarement, la plupart du temps je l’ai rêvée et elle n’apparaissait que pour que le rêve puisse continuer.

Certains pensent que la retraite est l’époque de la liberté. Je suis convaincu du contraire, c’est pourquoi je ferraille encore dans la lutte pour la vie, pour la liberté.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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